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Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Critique restaurant Liverpool House et voyage culinaire à Montréal

Critique restaurant Liverpool House et voyage culinaire à Montréal

13min |09/10/2024
Play
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Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Critique restaurant Liverpool House et voyage culinaire à Montréal

Critique restaurant Liverpool House et voyage culinaire à Montréal

13min |09/10/2024
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Description

Dans cet épisode, je vous invite à un voyage culinaire à Montréal.

Je commence par vous parler de Le Kahera, un comptoir égyptien situé dans la Petite-Italie, où je recommande leurs savoureux sandwiches et bols inspirés du street food du Caire. Le shish poulet mariné et le Beid Basterma sont des incontournables qui m'ont particulièrement séduit.

Mon second tuyau bouffe est la boulangerie Carlota, pour y déguster les meilleurs pâtisseries mexicaines à Montréal, incluant le Pan de Muerto.

Ensuite, je partage ma critique du célèbre Liverpool House. Après une décennie d'absence, j'y retourne pour découvrir si ce restaurant emblématique est toujours à la hauteur. L'ambiance y est chaleureuse et le menu regorge de plats riches et réconfortants, avec un coup de cœur pour le steak-frites, accompagné d'une sauce au poivre divine.

Je vous fais également découvrir deux nouvelles adresses : Issan Wine Room, un restaurant thaïlandais qui met en avant la cuisine épicée de la région d'Isan, et Racine Boréale, une épicerie fine qui propose des ingrédients uniques du Québec, parfaits pour les amateurs de cuisine.

Enfin, je termine en vous révélant ma "bouchée parfaite de la semaine" : les nouilles DanDan des Nouilles de Lan Zhou dans le quartier chinois, une expérience gustative à ne pas manquer.

Rejoignez-moi pour cette exploration des saveurs montréalaises!


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Cette semaine, je vous ai concocté un menu qui, sans le vouloir, vous fera littéralement voyager tout en restant à Montréal. Je termine l'épisode en vous parlant d'un récent coup de cœur d'un superbe restaurant qui vous emmènera en Thaïlande, mais plus précisément dans la région reconnue pour sa cuisine épicée, Issan, puis une autre adresse, une nouvelle épicerie fine cette fois-ci, qui, elle, vous fera plutôt voyager dans nos forêts et terres du Québec. Avant ça, je vous livre ma critique du mythique Liverpool House. Après plus de 15 ans d'activité, une visite de l'ancien président Obama. Ce restaurant est-il encore à la hauteur et au sommet de sa forme ? Vous allez tout savoir ça après mes spiels. Bonne fin de semaine. Bonjour à toutes et à tous. Mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Un croissant ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, l'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète. du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Voici une adresse que vous devez retenir, le Caïra. On est dans la petite Italie, littéralement à deux pas du marché Jean-Talon. Mais vous ne vous pliez pas au quartier. Le Kaira est un comptoir d'épanards égyptiens. Oui, oui, un comptoir où on se régale de leur interprétation du street food égyptien, mais plus précisément de la capitale, le Caire. Alors, concrètement, qu'est-ce qu'on y mange ? Des paires savoureuses sandwich faits avec du pain baladie et de très gourmand bol. Le sandwich chiche poulet et au bœuf shawarma sont les deux moins exotiques, tandis que celui aux œufs avec basse therma, celui aux shakshoukas qui vous fera perdre vos repères, ou au full, le ragout traditionnel à base de fèves gourganes, sont vraiment uniques. J'ai adoré le chèche-poulet, dont le poulet est préalablement mariné avec du saut, de l'ail et des épices, puis grillé minutes sur la plaque et servi encore tout chaud en intérieur d'un pain de la forme d'une pochette. On aurait également parti le pain d'une sauce yogourt à la menthe, de concombre, d'oignon mariné, d'oignon vert et de persil. Si vous tenez des épices, demandez-le avec la sauce épicée maison. Le second sandwich que je vous recommande est le baie de Basterma, dont le mélange d'œufs et de Basterma amalgamé à l'ayoli et des grosses tranches de tomates prend tout son sens. Le local, qui fut pendant longtemps un dépanneur de quartier, garde encore quelques vestiges, ce qui rend l'endroit absolument unique en son genre. Vraiment, bravo aux proupes derrière le caïra, l'Égyptien Mickaël et sa femme Sandra de nous faire découvrir une parcelle de la culture de cuisine de rue égyptienne. Cette pause partenaire intéressera tous les amoureux de café et je vous donne même un code promo de 10% sur tous les accessoires Édica et Café Touché. Moi, personnellement, ma routine café matinale est super importante. J'aime tout de ce rituel. La manipulation, la minutie, l'odeur, jusqu'à la première gorgée de ce doux nectar. Si vous avez toujours pensé à rehausser votre expérience café, je vous conseille fortement de contacter Café Édica. Une de leurs forces est le service conseil. Alors, il nous... poseront des questions puis selon vos besoins ils vous conseilleront. Est-ce que ce sera une machine automatique qui fait un café parfait tous les matins ou vous souhaitez plutôt devenir maître dans l'art du latte et vous prendre pour un vrai barista avec une machine manuelle ? Le service client est incroyable puis en plus il se déplace même jusqu'à chez vous pour vous former. Et puis si vous avez simplement besoin de café, allez jeter un oeil à Café Touché puisqu'ils viennent toujours de lancer une nouvelle image de marque. Enfin... Profitez de 10% de rabais sur tous les cafés et équipements avec le code promo Cuisinoman10. Et si vous êtes curieux de tout savoir quel est mon setup parfait de café, j'ai consacré un billet entier sur le blog. De retour à la programmation, pour ce deuxième tuyau bouffe, je souhaite rendre honneur à une très inspirante boulangère-entrepreneur qui, avec sa boulangerie, rend magnifiquement honneur à ses racines mexicaines. Je parle de la chef Mariana de la boulangerie Carlotta. Et si je vous en parle en ce moment, c'est parce qu'au Mexique, l'automne est synonyme de la fête des morts. Et qui est synonyme de la fête des morts est aussi synonyme de pan de muerto et de plusieurs autres spécialités culinaires typiques mexicaines. L'année dernière, au même moment de l'année, j'ai eu une révélation en dégustant le pan de muerto de la boulangerie Carnota. Wow ! J'avais, à ce jour, jamais mangé une brioche aussi aérienne de texture de ba-ba-ba-ba. Les douces effluves d'orange, de fleurs d'oranger. La subtilité de l'anis vert. Une folerie. Et là, c'est en plein état d'y aller avant que la saison se termine. Si vous voulez connaître toutes les subtilités de cette brioche unique en son genre et mettre la main à la pâte, la chef Mariana propose des ateliers culinaires sur le pan de muerto tous les jeudis, vendredis et samedis pendant toute la saison. Notez qu'à la boulangerie, on y retrouve une manne de spécialités mexicaines toutes faites maison. Biscuits sablés, danois, concha, tresleches, mais aussi focaccia, hibiscus et oregano du Mexique, et même des tamales. Certains vont au Liverpool House car ils n'arrivent pas à avoir une réservation au Joe Beef. Certains vont au Liverpool House pour se sentir moins dans la masse touristique. Certains y vont car c'est moins engageant. C'est moins le... Big deal meal Ou encore, peut-être, parce que c'est moins imposant, moins intimidant. Honnêtement, en vrai, il y a certainement un peu de toutes ces réponses qui font que le Liverpool House est plein à craquer tous les soirs. Mais moi, je n'y allais pour aucune de ces raisons. J'allais pour rafraîchir mes idées quant au restaurant qui vit très bien dans l'ombre de mon grand frère Joe Beef, d'autant plus que ma dernière visite remontait à il y a environ 10 ans. Nous avons l'idée d'y aller la semaine même. La seule option s'offrant donc à nous est vendredi à 21h. Go ! Nous arrivons pile à l'heure, la table est prête et l'ambiance est plus relaxe que j'aurais imaginé. Probablement dû à la rotation des tables pour le deuxième ou peut-être même le troisième service. On s'installe tranquillement, j'observe les lieux. On est clairement dans le style maximaliste. De la tapisserie et des cas de toutes les formes remplissent les murs, même en forme de poisson, contribuant ainsi à l'environnement chaleureux et convivial. et qui reflète également l'importance des poissons et fruits de mer sur le menu. Justement, parlons-en. Une demi-douzaine d'entrées entre 16 et 32 la portion. Un peu plus de plats principaux, ceux-ci, dans la trentaine et la quarantaine de dollars, excepté le spaghetti au mort à 71 et la grosse pièce de viande à 115 La lecture me fait vraiment prendre conscience où je suis. Des plats non sans la richesse, c'était même le réconfort. Très carnés. au côté de quelques prises de poisson. Chaque plat contient sa sauce et son légume d'accompagnement. Pas de place pour du fla-fla. C'est parti pour la première tablée. Steak frites, spaghettis au mâle, salade de laitue, vinaigrette aux pommes. Ça part très fort. Le steak frites, dont l'onglet est préféré au contre-filet, pour notre plus grand débonneur, est accompagné d'une fantastique sauce au poivre tellement suave, savoureuse et douce. Le frites de pommes de terre fermenté et d'un quart de botte de lait de suboston arrosé d'une simple vinaigrette. La cuisson est parfaite. La sauce, j'en rêve encore. Et que dire des frites dont la fermentation du légume donne parfois l'impression qu'un jet de vinaigre a été mis dans le cul de poule avant d'être mis dans l'assiette. Je crois que je pourrais revenir seulement pour le steak frites à 41$ la généreuse assiette. Le spaghetti au mors, servi un peu trop tiède à notre goût. est surmonté d'un demi-crustacé. Le spaghettique puis al dente est bien enduit de la sauce crémeuse ou wood-branded. Puis on aperçoit également quelques lardons bien croustillants, probablement de pancetta. Pour les curieux, cette même portion est 75 pour Joe Beef et la portion entière est à 135 La salade acidulée, surmontée de fromage gouda, nous donne un peu de peps pour la suite, encore sous le signe de la richesse. Flétons avec sauce grenobloise et tomates. puis casserole de riz de veau et champignons sauce Alexandre. Cette deuxième tablée nous laisse un peu moins enthousiaste que la première. Le poisson, cuit à la perfection, est ultra salé, puis déposé sur de tristes fines lanières de tomates de l'épaisseur d'une feuille de carton. La sauce grenobloise, copieusement foisonnée de câpres et qui fait bien titiller les papilles de par la sensité du fond, est toutefois exempte de croutons, comme le veut la recette traditionnelle, ce qui n'est toutefois pas trop mal. La casserole en fond bleu ciel que l'on nous amène laisse percevoir 4 jolis noix de riz nouveau bien caramelisées, sur une tombée de bêtes à cardes et de champignons pleurotes imprégnés de la sauce Alexandre, sauce que l'on utilise également pour accompagner le poulet rôti au restaurant frère de McKernan. Cette sauce enveloppante est d'une richesse incroyable, mais révèle tout de même une pointe d'acidité qui est plus que nécessaire. Même si je suis sceptique quant à l'appellation de casserole du plat, Considérant que tous les éléments ont été cuits un peu à part puis terminés dans le caclon au four, et je dirais aussi très lourd en sel, ce plat livre toutes les promesses de décadence. Les estomacs étant à ce point bien plombés, on ferme les yeux, on tourne la switch sur moi-off et on fonce sur deux desserts. Le gâteau glacé Spumani tricolore, puis le gâteau au maïs avec une glace babaire et bleuette. Je passe rapidement sur ce dernier puisque le gâteau au maïs était littéralement comme une brique. Impossible de le couper en parts sans déployer toutes les dernières forces de la soirée. Ish. On se rebat donc sur le gâteau glacé étagé aux trois parfums au Synthpink en couleur cansaver. Rouge cerise, brun foncé chocolat. puis vert pétant pistache qui pète également les arômes. J'imagine qu'on joue ici la carte de la nostalgie en reproduisant la glace à la pistache quoi tu coupes. On ressort le ventre bien plein. Avec une facture somme toute très raisonnable, il faut savoir que nous étions cap. J'ai les idées peut-être encore embrouillées de beurre et de crème, mais je suis très heureux de m'être remis à jour quant à cette institution montréalaise. Le Liverpool House est un restaurant bien ancré dans le décor et on comprend de sitôt. L'expérience dans l'assiette reflète la générosité. Probablement moins l'opulence comme le fait le Joe Beef, mais la ligne directrice et les ambitions sont très bien tracées. Est-ce que j'y retournerais ? Pas de si peu, car je ne suis plus habitué à manger une cuisine aussi riche et grasse, mais une fois par année, je ne dirais pas non. Particulièrement pour le steak frites. Ma note pour le Liverpool House, 3,7 sur 5. Et si ça vous disait de déquerpir en Thaïlande le temps d'un midi ou d'une soirée, à découvrir la richesse culinaire de la région d'Isan, située du côté est, au Isan Wine Room sur la rue Laurier-Ouest, vous allez être servi et pas que côté piment. Parce que si cette région est réputée pour sa cuisine très, très pimentée, Pamika, la chef originaire de la région, maîtrise particulièrement bien le niveau de feu dans les plats sans dénaturer les saveurs authentiques. Si toutefois vous êtes prêt à vivre des sensations fortes, demandez à la chef de cuisiner comme elle le fait à la maison. Et mon petit conseil, demandez un petit détail pour calmer le feu. L'environnement est immersif, on boit de très très bons cocktails et il y a même de quoi faire de nombreuses belles trouvailles du côté bain. Ma seconde recommandation est pour tous les épicuriens et curieux toujours à la recherche de nouveaux produits et d'ingrédients à cuisiner. Je vous parle de Racine Boréale. Une relativement nouvelle épicerie spécialisée en produits très niches du Québec, située sur la rue Ontario dans Hochelaga-Maisonneuve. Ce projet, qui a débuté en ravitaillant d'ingrédients d'exception les meilleurs restaurants du Québec, parlons aussi de champignons sauvages, d'algues, d'épices boréales, de baies nordiques, aura finalement pris de l'ampleur jusqu'à ouvrir une boutique en ligne, puis enfin avoir pignon sur rue. C'est donc un endroit qui rend accessible plusieurs ingrédients niches utilisés par les chefs. Si vous êtes épicurien et aimez cuisiner, l'épicerie fine Racine-Boréale, beau le détour. Ma bouchée parfaite de la semaine termine en beauté ce voyage gastronomique à même Montréal. Si je vous dis quartier chinois, avez-vous une petite idée ? Et si je vous dis que vous devriez la slurper, avez-vous une idée ? Eh bien, direction les nouilles de Lanzhou. Mais pas pour la soupe de bœuf dont ils sont tant renommés pour. Il faut prendre les nouilles d'Andane. Des nouilles qui rebondissent sous la dent, une viande hachée incroyablement umami et riche en saveur. Mon petite astuce, commandez un petit bol de bouillon à porc pour vous rincer le palais. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequizomane.com. et sur les réseaux sociaux arrobas le Cuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Dans cet épisode, je vous invite à un voyage culinaire à Montréal.

Je commence par vous parler de Le Kahera, un comptoir égyptien situé dans la Petite-Italie, où je recommande leurs savoureux sandwiches et bols inspirés du street food du Caire. Le shish poulet mariné et le Beid Basterma sont des incontournables qui m'ont particulièrement séduit.

Mon second tuyau bouffe est la boulangerie Carlota, pour y déguster les meilleurs pâtisseries mexicaines à Montréal, incluant le Pan de Muerto.

Ensuite, je partage ma critique du célèbre Liverpool House. Après une décennie d'absence, j'y retourne pour découvrir si ce restaurant emblématique est toujours à la hauteur. L'ambiance y est chaleureuse et le menu regorge de plats riches et réconfortants, avec un coup de cœur pour le steak-frites, accompagné d'une sauce au poivre divine.

Je vous fais également découvrir deux nouvelles adresses : Issan Wine Room, un restaurant thaïlandais qui met en avant la cuisine épicée de la région d'Isan, et Racine Boréale, une épicerie fine qui propose des ingrédients uniques du Québec, parfaits pour les amateurs de cuisine.

Enfin, je termine en vous révélant ma "bouchée parfaite de la semaine" : les nouilles DanDan des Nouilles de Lan Zhou dans le quartier chinois, une expérience gustative à ne pas manquer.

Rejoignez-moi pour cette exploration des saveurs montréalaises!


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Cette semaine, je vous ai concocté un menu qui, sans le vouloir, vous fera littéralement voyager tout en restant à Montréal. Je termine l'épisode en vous parlant d'un récent coup de cœur d'un superbe restaurant qui vous emmènera en Thaïlande, mais plus précisément dans la région reconnue pour sa cuisine épicée, Issan, puis une autre adresse, une nouvelle épicerie fine cette fois-ci, qui, elle, vous fera plutôt voyager dans nos forêts et terres du Québec. Avant ça, je vous livre ma critique du mythique Liverpool House. Après plus de 15 ans d'activité, une visite de l'ancien président Obama. Ce restaurant est-il encore à la hauteur et au sommet de sa forme ? Vous allez tout savoir ça après mes spiels. Bonne fin de semaine. Bonjour à toutes et à tous. Mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Un croissant ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, l'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète. du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Voici une adresse que vous devez retenir, le Caïra. On est dans la petite Italie, littéralement à deux pas du marché Jean-Talon. Mais vous ne vous pliez pas au quartier. Le Kaira est un comptoir d'épanards égyptiens. Oui, oui, un comptoir où on se régale de leur interprétation du street food égyptien, mais plus précisément de la capitale, le Caire. Alors, concrètement, qu'est-ce qu'on y mange ? Des paires savoureuses sandwich faits avec du pain baladie et de très gourmand bol. Le sandwich chiche poulet et au bœuf shawarma sont les deux moins exotiques, tandis que celui aux œufs avec basse therma, celui aux shakshoukas qui vous fera perdre vos repères, ou au full, le ragout traditionnel à base de fèves gourganes, sont vraiment uniques. J'ai adoré le chèche-poulet, dont le poulet est préalablement mariné avec du saut, de l'ail et des épices, puis grillé minutes sur la plaque et servi encore tout chaud en intérieur d'un pain de la forme d'une pochette. On aurait également parti le pain d'une sauce yogourt à la menthe, de concombre, d'oignon mariné, d'oignon vert et de persil. Si vous tenez des épices, demandez-le avec la sauce épicée maison. Le second sandwich que je vous recommande est le baie de Basterma, dont le mélange d'œufs et de Basterma amalgamé à l'ayoli et des grosses tranches de tomates prend tout son sens. Le local, qui fut pendant longtemps un dépanneur de quartier, garde encore quelques vestiges, ce qui rend l'endroit absolument unique en son genre. Vraiment, bravo aux proupes derrière le caïra, l'Égyptien Mickaël et sa femme Sandra de nous faire découvrir une parcelle de la culture de cuisine de rue égyptienne. Cette pause partenaire intéressera tous les amoureux de café et je vous donne même un code promo de 10% sur tous les accessoires Édica et Café Touché. Moi, personnellement, ma routine café matinale est super importante. J'aime tout de ce rituel. La manipulation, la minutie, l'odeur, jusqu'à la première gorgée de ce doux nectar. Si vous avez toujours pensé à rehausser votre expérience café, je vous conseille fortement de contacter Café Édica. Une de leurs forces est le service conseil. Alors, il nous... poseront des questions puis selon vos besoins ils vous conseilleront. Est-ce que ce sera une machine automatique qui fait un café parfait tous les matins ou vous souhaitez plutôt devenir maître dans l'art du latte et vous prendre pour un vrai barista avec une machine manuelle ? Le service client est incroyable puis en plus il se déplace même jusqu'à chez vous pour vous former. Et puis si vous avez simplement besoin de café, allez jeter un oeil à Café Touché puisqu'ils viennent toujours de lancer une nouvelle image de marque. Enfin... Profitez de 10% de rabais sur tous les cafés et équipements avec le code promo Cuisinoman10. Et si vous êtes curieux de tout savoir quel est mon setup parfait de café, j'ai consacré un billet entier sur le blog. De retour à la programmation, pour ce deuxième tuyau bouffe, je souhaite rendre honneur à une très inspirante boulangère-entrepreneur qui, avec sa boulangerie, rend magnifiquement honneur à ses racines mexicaines. Je parle de la chef Mariana de la boulangerie Carlotta. Et si je vous en parle en ce moment, c'est parce qu'au Mexique, l'automne est synonyme de la fête des morts. Et qui est synonyme de la fête des morts est aussi synonyme de pan de muerto et de plusieurs autres spécialités culinaires typiques mexicaines. L'année dernière, au même moment de l'année, j'ai eu une révélation en dégustant le pan de muerto de la boulangerie Carnota. Wow ! J'avais, à ce jour, jamais mangé une brioche aussi aérienne de texture de ba-ba-ba-ba. Les douces effluves d'orange, de fleurs d'oranger. La subtilité de l'anis vert. Une folerie. Et là, c'est en plein état d'y aller avant que la saison se termine. Si vous voulez connaître toutes les subtilités de cette brioche unique en son genre et mettre la main à la pâte, la chef Mariana propose des ateliers culinaires sur le pan de muerto tous les jeudis, vendredis et samedis pendant toute la saison. Notez qu'à la boulangerie, on y retrouve une manne de spécialités mexicaines toutes faites maison. Biscuits sablés, danois, concha, tresleches, mais aussi focaccia, hibiscus et oregano du Mexique, et même des tamales. Certains vont au Liverpool House car ils n'arrivent pas à avoir une réservation au Joe Beef. Certains vont au Liverpool House pour se sentir moins dans la masse touristique. Certains y vont car c'est moins engageant. C'est moins le... Big deal meal Ou encore, peut-être, parce que c'est moins imposant, moins intimidant. Honnêtement, en vrai, il y a certainement un peu de toutes ces réponses qui font que le Liverpool House est plein à craquer tous les soirs. Mais moi, je n'y allais pour aucune de ces raisons. J'allais pour rafraîchir mes idées quant au restaurant qui vit très bien dans l'ombre de mon grand frère Joe Beef, d'autant plus que ma dernière visite remontait à il y a environ 10 ans. Nous avons l'idée d'y aller la semaine même. La seule option s'offrant donc à nous est vendredi à 21h. Go ! Nous arrivons pile à l'heure, la table est prête et l'ambiance est plus relaxe que j'aurais imaginé. Probablement dû à la rotation des tables pour le deuxième ou peut-être même le troisième service. On s'installe tranquillement, j'observe les lieux. On est clairement dans le style maximaliste. De la tapisserie et des cas de toutes les formes remplissent les murs, même en forme de poisson, contribuant ainsi à l'environnement chaleureux et convivial. et qui reflète également l'importance des poissons et fruits de mer sur le menu. Justement, parlons-en. Une demi-douzaine d'entrées entre 16 et 32 la portion. Un peu plus de plats principaux, ceux-ci, dans la trentaine et la quarantaine de dollars, excepté le spaghetti au mort à 71 et la grosse pièce de viande à 115 La lecture me fait vraiment prendre conscience où je suis. Des plats non sans la richesse, c'était même le réconfort. Très carnés. au côté de quelques prises de poisson. Chaque plat contient sa sauce et son légume d'accompagnement. Pas de place pour du fla-fla. C'est parti pour la première tablée. Steak frites, spaghettis au mâle, salade de laitue, vinaigrette aux pommes. Ça part très fort. Le steak frites, dont l'onglet est préféré au contre-filet, pour notre plus grand débonneur, est accompagné d'une fantastique sauce au poivre tellement suave, savoureuse et douce. Le frites de pommes de terre fermenté et d'un quart de botte de lait de suboston arrosé d'une simple vinaigrette. La cuisson est parfaite. La sauce, j'en rêve encore. Et que dire des frites dont la fermentation du légume donne parfois l'impression qu'un jet de vinaigre a été mis dans le cul de poule avant d'être mis dans l'assiette. Je crois que je pourrais revenir seulement pour le steak frites à 41$ la généreuse assiette. Le spaghetti au mors, servi un peu trop tiède à notre goût. est surmonté d'un demi-crustacé. Le spaghettique puis al dente est bien enduit de la sauce crémeuse ou wood-branded. Puis on aperçoit également quelques lardons bien croustillants, probablement de pancetta. Pour les curieux, cette même portion est 75 pour Joe Beef et la portion entière est à 135 La salade acidulée, surmontée de fromage gouda, nous donne un peu de peps pour la suite, encore sous le signe de la richesse. Flétons avec sauce grenobloise et tomates. puis casserole de riz de veau et champignons sauce Alexandre. Cette deuxième tablée nous laisse un peu moins enthousiaste que la première. Le poisson, cuit à la perfection, est ultra salé, puis déposé sur de tristes fines lanières de tomates de l'épaisseur d'une feuille de carton. La sauce grenobloise, copieusement foisonnée de câpres et qui fait bien titiller les papilles de par la sensité du fond, est toutefois exempte de croutons, comme le veut la recette traditionnelle, ce qui n'est toutefois pas trop mal. La casserole en fond bleu ciel que l'on nous amène laisse percevoir 4 jolis noix de riz nouveau bien caramelisées, sur une tombée de bêtes à cardes et de champignons pleurotes imprégnés de la sauce Alexandre, sauce que l'on utilise également pour accompagner le poulet rôti au restaurant frère de McKernan. Cette sauce enveloppante est d'une richesse incroyable, mais révèle tout de même une pointe d'acidité qui est plus que nécessaire. Même si je suis sceptique quant à l'appellation de casserole du plat, Considérant que tous les éléments ont été cuits un peu à part puis terminés dans le caclon au four, et je dirais aussi très lourd en sel, ce plat livre toutes les promesses de décadence. Les estomacs étant à ce point bien plombés, on ferme les yeux, on tourne la switch sur moi-off et on fonce sur deux desserts. Le gâteau glacé Spumani tricolore, puis le gâteau au maïs avec une glace babaire et bleuette. Je passe rapidement sur ce dernier puisque le gâteau au maïs était littéralement comme une brique. Impossible de le couper en parts sans déployer toutes les dernières forces de la soirée. Ish. On se rebat donc sur le gâteau glacé étagé aux trois parfums au Synthpink en couleur cansaver. Rouge cerise, brun foncé chocolat. puis vert pétant pistache qui pète également les arômes. J'imagine qu'on joue ici la carte de la nostalgie en reproduisant la glace à la pistache quoi tu coupes. On ressort le ventre bien plein. Avec une facture somme toute très raisonnable, il faut savoir que nous étions cap. J'ai les idées peut-être encore embrouillées de beurre et de crème, mais je suis très heureux de m'être remis à jour quant à cette institution montréalaise. Le Liverpool House est un restaurant bien ancré dans le décor et on comprend de sitôt. L'expérience dans l'assiette reflète la générosité. Probablement moins l'opulence comme le fait le Joe Beef, mais la ligne directrice et les ambitions sont très bien tracées. Est-ce que j'y retournerais ? Pas de si peu, car je ne suis plus habitué à manger une cuisine aussi riche et grasse, mais une fois par année, je ne dirais pas non. Particulièrement pour le steak frites. Ma note pour le Liverpool House, 3,7 sur 5. Et si ça vous disait de déquerpir en Thaïlande le temps d'un midi ou d'une soirée, à découvrir la richesse culinaire de la région d'Isan, située du côté est, au Isan Wine Room sur la rue Laurier-Ouest, vous allez être servi et pas que côté piment. Parce que si cette région est réputée pour sa cuisine très, très pimentée, Pamika, la chef originaire de la région, maîtrise particulièrement bien le niveau de feu dans les plats sans dénaturer les saveurs authentiques. Si toutefois vous êtes prêt à vivre des sensations fortes, demandez à la chef de cuisiner comme elle le fait à la maison. Et mon petit conseil, demandez un petit détail pour calmer le feu. L'environnement est immersif, on boit de très très bons cocktails et il y a même de quoi faire de nombreuses belles trouvailles du côté bain. Ma seconde recommandation est pour tous les épicuriens et curieux toujours à la recherche de nouveaux produits et d'ingrédients à cuisiner. Je vous parle de Racine Boréale. Une relativement nouvelle épicerie spécialisée en produits très niches du Québec, située sur la rue Ontario dans Hochelaga-Maisonneuve. Ce projet, qui a débuté en ravitaillant d'ingrédients d'exception les meilleurs restaurants du Québec, parlons aussi de champignons sauvages, d'algues, d'épices boréales, de baies nordiques, aura finalement pris de l'ampleur jusqu'à ouvrir une boutique en ligne, puis enfin avoir pignon sur rue. C'est donc un endroit qui rend accessible plusieurs ingrédients niches utilisés par les chefs. Si vous êtes épicurien et aimez cuisiner, l'épicerie fine Racine-Boréale, beau le détour. Ma bouchée parfaite de la semaine termine en beauté ce voyage gastronomique à même Montréal. Si je vous dis quartier chinois, avez-vous une petite idée ? Et si je vous dis que vous devriez la slurper, avez-vous une idée ? Eh bien, direction les nouilles de Lanzhou. Mais pas pour la soupe de bœuf dont ils sont tant renommés pour. Il faut prendre les nouilles d'Andane. Des nouilles qui rebondissent sous la dent, une viande hachée incroyablement umami et riche en saveur. Mon petite astuce, commandez un petit bol de bouillon à porc pour vous rincer le palais. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequizomane.com. et sur les réseaux sociaux arrobas le Cuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

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Dans cet épisode, je vous invite à un voyage culinaire à Montréal.

Je commence par vous parler de Le Kahera, un comptoir égyptien situé dans la Petite-Italie, où je recommande leurs savoureux sandwiches et bols inspirés du street food du Caire. Le shish poulet mariné et le Beid Basterma sont des incontournables qui m'ont particulièrement séduit.

Mon second tuyau bouffe est la boulangerie Carlota, pour y déguster les meilleurs pâtisseries mexicaines à Montréal, incluant le Pan de Muerto.

Ensuite, je partage ma critique du célèbre Liverpool House. Après une décennie d'absence, j'y retourne pour découvrir si ce restaurant emblématique est toujours à la hauteur. L'ambiance y est chaleureuse et le menu regorge de plats riches et réconfortants, avec un coup de cœur pour le steak-frites, accompagné d'une sauce au poivre divine.

Je vous fais également découvrir deux nouvelles adresses : Issan Wine Room, un restaurant thaïlandais qui met en avant la cuisine épicée de la région d'Isan, et Racine Boréale, une épicerie fine qui propose des ingrédients uniques du Québec, parfaits pour les amateurs de cuisine.

Enfin, je termine en vous révélant ma "bouchée parfaite de la semaine" : les nouilles DanDan des Nouilles de Lan Zhou dans le quartier chinois, une expérience gustative à ne pas manquer.

Rejoignez-moi pour cette exploration des saveurs montréalaises!


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Cette semaine, je vous ai concocté un menu qui, sans le vouloir, vous fera littéralement voyager tout en restant à Montréal. Je termine l'épisode en vous parlant d'un récent coup de cœur d'un superbe restaurant qui vous emmènera en Thaïlande, mais plus précisément dans la région reconnue pour sa cuisine épicée, Issan, puis une autre adresse, une nouvelle épicerie fine cette fois-ci, qui, elle, vous fera plutôt voyager dans nos forêts et terres du Québec. Avant ça, je vous livre ma critique du mythique Liverpool House. Après plus de 15 ans d'activité, une visite de l'ancien président Obama. Ce restaurant est-il encore à la hauteur et au sommet de sa forme ? Vous allez tout savoir ça après mes spiels. Bonne fin de semaine. Bonjour à toutes et à tous. Mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Un croissant ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, l'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète. du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Voici une adresse que vous devez retenir, le Caïra. On est dans la petite Italie, littéralement à deux pas du marché Jean-Talon. Mais vous ne vous pliez pas au quartier. Le Kaira est un comptoir d'épanards égyptiens. Oui, oui, un comptoir où on se régale de leur interprétation du street food égyptien, mais plus précisément de la capitale, le Caire. Alors, concrètement, qu'est-ce qu'on y mange ? Des paires savoureuses sandwich faits avec du pain baladie et de très gourmand bol. Le sandwich chiche poulet et au bœuf shawarma sont les deux moins exotiques, tandis que celui aux œufs avec basse therma, celui aux shakshoukas qui vous fera perdre vos repères, ou au full, le ragout traditionnel à base de fèves gourganes, sont vraiment uniques. J'ai adoré le chèche-poulet, dont le poulet est préalablement mariné avec du saut, de l'ail et des épices, puis grillé minutes sur la plaque et servi encore tout chaud en intérieur d'un pain de la forme d'une pochette. On aurait également parti le pain d'une sauce yogourt à la menthe, de concombre, d'oignon mariné, d'oignon vert et de persil. Si vous tenez des épices, demandez-le avec la sauce épicée maison. Le second sandwich que je vous recommande est le baie de Basterma, dont le mélange d'œufs et de Basterma amalgamé à l'ayoli et des grosses tranches de tomates prend tout son sens. Le local, qui fut pendant longtemps un dépanneur de quartier, garde encore quelques vestiges, ce qui rend l'endroit absolument unique en son genre. Vraiment, bravo aux proupes derrière le caïra, l'Égyptien Mickaël et sa femme Sandra de nous faire découvrir une parcelle de la culture de cuisine de rue égyptienne. Cette pause partenaire intéressera tous les amoureux de café et je vous donne même un code promo de 10% sur tous les accessoires Édica et Café Touché. Moi, personnellement, ma routine café matinale est super importante. J'aime tout de ce rituel. La manipulation, la minutie, l'odeur, jusqu'à la première gorgée de ce doux nectar. Si vous avez toujours pensé à rehausser votre expérience café, je vous conseille fortement de contacter Café Édica. Une de leurs forces est le service conseil. Alors, il nous... poseront des questions puis selon vos besoins ils vous conseilleront. Est-ce que ce sera une machine automatique qui fait un café parfait tous les matins ou vous souhaitez plutôt devenir maître dans l'art du latte et vous prendre pour un vrai barista avec une machine manuelle ? Le service client est incroyable puis en plus il se déplace même jusqu'à chez vous pour vous former. Et puis si vous avez simplement besoin de café, allez jeter un oeil à Café Touché puisqu'ils viennent toujours de lancer une nouvelle image de marque. Enfin... Profitez de 10% de rabais sur tous les cafés et équipements avec le code promo Cuisinoman10. Et si vous êtes curieux de tout savoir quel est mon setup parfait de café, j'ai consacré un billet entier sur le blog. De retour à la programmation, pour ce deuxième tuyau bouffe, je souhaite rendre honneur à une très inspirante boulangère-entrepreneur qui, avec sa boulangerie, rend magnifiquement honneur à ses racines mexicaines. Je parle de la chef Mariana de la boulangerie Carlotta. Et si je vous en parle en ce moment, c'est parce qu'au Mexique, l'automne est synonyme de la fête des morts. Et qui est synonyme de la fête des morts est aussi synonyme de pan de muerto et de plusieurs autres spécialités culinaires typiques mexicaines. L'année dernière, au même moment de l'année, j'ai eu une révélation en dégustant le pan de muerto de la boulangerie Carnota. Wow ! J'avais, à ce jour, jamais mangé une brioche aussi aérienne de texture de ba-ba-ba-ba. Les douces effluves d'orange, de fleurs d'oranger. La subtilité de l'anis vert. Une folerie. Et là, c'est en plein état d'y aller avant que la saison se termine. Si vous voulez connaître toutes les subtilités de cette brioche unique en son genre et mettre la main à la pâte, la chef Mariana propose des ateliers culinaires sur le pan de muerto tous les jeudis, vendredis et samedis pendant toute la saison. Notez qu'à la boulangerie, on y retrouve une manne de spécialités mexicaines toutes faites maison. Biscuits sablés, danois, concha, tresleches, mais aussi focaccia, hibiscus et oregano du Mexique, et même des tamales. Certains vont au Liverpool House car ils n'arrivent pas à avoir une réservation au Joe Beef. Certains vont au Liverpool House pour se sentir moins dans la masse touristique. Certains y vont car c'est moins engageant. C'est moins le... Big deal meal Ou encore, peut-être, parce que c'est moins imposant, moins intimidant. Honnêtement, en vrai, il y a certainement un peu de toutes ces réponses qui font que le Liverpool House est plein à craquer tous les soirs. Mais moi, je n'y allais pour aucune de ces raisons. J'allais pour rafraîchir mes idées quant au restaurant qui vit très bien dans l'ombre de mon grand frère Joe Beef, d'autant plus que ma dernière visite remontait à il y a environ 10 ans. Nous avons l'idée d'y aller la semaine même. La seule option s'offrant donc à nous est vendredi à 21h. Go ! Nous arrivons pile à l'heure, la table est prête et l'ambiance est plus relaxe que j'aurais imaginé. Probablement dû à la rotation des tables pour le deuxième ou peut-être même le troisième service. On s'installe tranquillement, j'observe les lieux. On est clairement dans le style maximaliste. De la tapisserie et des cas de toutes les formes remplissent les murs, même en forme de poisson, contribuant ainsi à l'environnement chaleureux et convivial. et qui reflète également l'importance des poissons et fruits de mer sur le menu. Justement, parlons-en. Une demi-douzaine d'entrées entre 16 et 32 la portion. Un peu plus de plats principaux, ceux-ci, dans la trentaine et la quarantaine de dollars, excepté le spaghetti au mort à 71 et la grosse pièce de viande à 115 La lecture me fait vraiment prendre conscience où je suis. Des plats non sans la richesse, c'était même le réconfort. Très carnés. au côté de quelques prises de poisson. Chaque plat contient sa sauce et son légume d'accompagnement. Pas de place pour du fla-fla. C'est parti pour la première tablée. Steak frites, spaghettis au mâle, salade de laitue, vinaigrette aux pommes. Ça part très fort. Le steak frites, dont l'onglet est préféré au contre-filet, pour notre plus grand débonneur, est accompagné d'une fantastique sauce au poivre tellement suave, savoureuse et douce. Le frites de pommes de terre fermenté et d'un quart de botte de lait de suboston arrosé d'une simple vinaigrette. La cuisson est parfaite. La sauce, j'en rêve encore. Et que dire des frites dont la fermentation du légume donne parfois l'impression qu'un jet de vinaigre a été mis dans le cul de poule avant d'être mis dans l'assiette. Je crois que je pourrais revenir seulement pour le steak frites à 41$ la généreuse assiette. Le spaghetti au mors, servi un peu trop tiède à notre goût. est surmonté d'un demi-crustacé. Le spaghettique puis al dente est bien enduit de la sauce crémeuse ou wood-branded. Puis on aperçoit également quelques lardons bien croustillants, probablement de pancetta. Pour les curieux, cette même portion est 75 pour Joe Beef et la portion entière est à 135 La salade acidulée, surmontée de fromage gouda, nous donne un peu de peps pour la suite, encore sous le signe de la richesse. Flétons avec sauce grenobloise et tomates. puis casserole de riz de veau et champignons sauce Alexandre. Cette deuxième tablée nous laisse un peu moins enthousiaste que la première. Le poisson, cuit à la perfection, est ultra salé, puis déposé sur de tristes fines lanières de tomates de l'épaisseur d'une feuille de carton. La sauce grenobloise, copieusement foisonnée de câpres et qui fait bien titiller les papilles de par la sensité du fond, est toutefois exempte de croutons, comme le veut la recette traditionnelle, ce qui n'est toutefois pas trop mal. La casserole en fond bleu ciel que l'on nous amène laisse percevoir 4 jolis noix de riz nouveau bien caramelisées, sur une tombée de bêtes à cardes et de champignons pleurotes imprégnés de la sauce Alexandre, sauce que l'on utilise également pour accompagner le poulet rôti au restaurant frère de McKernan. Cette sauce enveloppante est d'une richesse incroyable, mais révèle tout de même une pointe d'acidité qui est plus que nécessaire. Même si je suis sceptique quant à l'appellation de casserole du plat, Considérant que tous les éléments ont été cuits un peu à part puis terminés dans le caclon au four, et je dirais aussi très lourd en sel, ce plat livre toutes les promesses de décadence. Les estomacs étant à ce point bien plombés, on ferme les yeux, on tourne la switch sur moi-off et on fonce sur deux desserts. Le gâteau glacé Spumani tricolore, puis le gâteau au maïs avec une glace babaire et bleuette. Je passe rapidement sur ce dernier puisque le gâteau au maïs était littéralement comme une brique. Impossible de le couper en parts sans déployer toutes les dernières forces de la soirée. Ish. On se rebat donc sur le gâteau glacé étagé aux trois parfums au Synthpink en couleur cansaver. Rouge cerise, brun foncé chocolat. puis vert pétant pistache qui pète également les arômes. J'imagine qu'on joue ici la carte de la nostalgie en reproduisant la glace à la pistache quoi tu coupes. On ressort le ventre bien plein. Avec une facture somme toute très raisonnable, il faut savoir que nous étions cap. J'ai les idées peut-être encore embrouillées de beurre et de crème, mais je suis très heureux de m'être remis à jour quant à cette institution montréalaise. Le Liverpool House est un restaurant bien ancré dans le décor et on comprend de sitôt. L'expérience dans l'assiette reflète la générosité. Probablement moins l'opulence comme le fait le Joe Beef, mais la ligne directrice et les ambitions sont très bien tracées. Est-ce que j'y retournerais ? Pas de si peu, car je ne suis plus habitué à manger une cuisine aussi riche et grasse, mais une fois par année, je ne dirais pas non. Particulièrement pour le steak frites. Ma note pour le Liverpool House, 3,7 sur 5. Et si ça vous disait de déquerpir en Thaïlande le temps d'un midi ou d'une soirée, à découvrir la richesse culinaire de la région d'Isan, située du côté est, au Isan Wine Room sur la rue Laurier-Ouest, vous allez être servi et pas que côté piment. Parce que si cette région est réputée pour sa cuisine très, très pimentée, Pamika, la chef originaire de la région, maîtrise particulièrement bien le niveau de feu dans les plats sans dénaturer les saveurs authentiques. Si toutefois vous êtes prêt à vivre des sensations fortes, demandez à la chef de cuisiner comme elle le fait à la maison. Et mon petit conseil, demandez un petit détail pour calmer le feu. L'environnement est immersif, on boit de très très bons cocktails et il y a même de quoi faire de nombreuses belles trouvailles du côté bain. Ma seconde recommandation est pour tous les épicuriens et curieux toujours à la recherche de nouveaux produits et d'ingrédients à cuisiner. Je vous parle de Racine Boréale. Une relativement nouvelle épicerie spécialisée en produits très niches du Québec, située sur la rue Ontario dans Hochelaga-Maisonneuve. Ce projet, qui a débuté en ravitaillant d'ingrédients d'exception les meilleurs restaurants du Québec, parlons aussi de champignons sauvages, d'algues, d'épices boréales, de baies nordiques, aura finalement pris de l'ampleur jusqu'à ouvrir une boutique en ligne, puis enfin avoir pignon sur rue. C'est donc un endroit qui rend accessible plusieurs ingrédients niches utilisés par les chefs. Si vous êtes épicurien et aimez cuisiner, l'épicerie fine Racine-Boréale, beau le détour. Ma bouchée parfaite de la semaine termine en beauté ce voyage gastronomique à même Montréal. Si je vous dis quartier chinois, avez-vous une petite idée ? Et si je vous dis que vous devriez la slurper, avez-vous une idée ? Eh bien, direction les nouilles de Lanzhou. Mais pas pour la soupe de bœuf dont ils sont tant renommés pour. Il faut prendre les nouilles d'Andane. Des nouilles qui rebondissent sous la dent, une viande hachée incroyablement umami et riche en saveur. Mon petite astuce, commandez un petit bol de bouillon à porc pour vous rincer le palais. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequizomane.com. et sur les réseaux sociaux arrobas le Cuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Dans cet épisode, je vous invite à un voyage culinaire à Montréal.

Je commence par vous parler de Le Kahera, un comptoir égyptien situé dans la Petite-Italie, où je recommande leurs savoureux sandwiches et bols inspirés du street food du Caire. Le shish poulet mariné et le Beid Basterma sont des incontournables qui m'ont particulièrement séduit.

Mon second tuyau bouffe est la boulangerie Carlota, pour y déguster les meilleurs pâtisseries mexicaines à Montréal, incluant le Pan de Muerto.

Ensuite, je partage ma critique du célèbre Liverpool House. Après une décennie d'absence, j'y retourne pour découvrir si ce restaurant emblématique est toujours à la hauteur. L'ambiance y est chaleureuse et le menu regorge de plats riches et réconfortants, avec un coup de cœur pour le steak-frites, accompagné d'une sauce au poivre divine.

Je vous fais également découvrir deux nouvelles adresses : Issan Wine Room, un restaurant thaïlandais qui met en avant la cuisine épicée de la région d'Isan, et Racine Boréale, une épicerie fine qui propose des ingrédients uniques du Québec, parfaits pour les amateurs de cuisine.

Enfin, je termine en vous révélant ma "bouchée parfaite de la semaine" : les nouilles DanDan des Nouilles de Lan Zhou dans le quartier chinois, une expérience gustative à ne pas manquer.

Rejoignez-moi pour cette exploration des saveurs montréalaises!


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Cette semaine, je vous ai concocté un menu qui, sans le vouloir, vous fera littéralement voyager tout en restant à Montréal. Je termine l'épisode en vous parlant d'un récent coup de cœur d'un superbe restaurant qui vous emmènera en Thaïlande, mais plus précisément dans la région reconnue pour sa cuisine épicée, Issan, puis une autre adresse, une nouvelle épicerie fine cette fois-ci, qui, elle, vous fera plutôt voyager dans nos forêts et terres du Québec. Avant ça, je vous livre ma critique du mythique Liverpool House. Après plus de 15 ans d'activité, une visite de l'ancien président Obama. Ce restaurant est-il encore à la hauteur et au sommet de sa forme ? Vous allez tout savoir ça après mes spiels. Bonne fin de semaine. Bonjour à toutes et à tous. Mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Un croissant ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, l'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète. du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Voici une adresse que vous devez retenir, le Caïra. On est dans la petite Italie, littéralement à deux pas du marché Jean-Talon. Mais vous ne vous pliez pas au quartier. Le Kaira est un comptoir d'épanards égyptiens. Oui, oui, un comptoir où on se régale de leur interprétation du street food égyptien, mais plus précisément de la capitale, le Caire. Alors, concrètement, qu'est-ce qu'on y mange ? Des paires savoureuses sandwich faits avec du pain baladie et de très gourmand bol. Le sandwich chiche poulet et au bœuf shawarma sont les deux moins exotiques, tandis que celui aux œufs avec basse therma, celui aux shakshoukas qui vous fera perdre vos repères, ou au full, le ragout traditionnel à base de fèves gourganes, sont vraiment uniques. J'ai adoré le chèche-poulet, dont le poulet est préalablement mariné avec du saut, de l'ail et des épices, puis grillé minutes sur la plaque et servi encore tout chaud en intérieur d'un pain de la forme d'une pochette. On aurait également parti le pain d'une sauce yogourt à la menthe, de concombre, d'oignon mariné, d'oignon vert et de persil. Si vous tenez des épices, demandez-le avec la sauce épicée maison. Le second sandwich que je vous recommande est le baie de Basterma, dont le mélange d'œufs et de Basterma amalgamé à l'ayoli et des grosses tranches de tomates prend tout son sens. Le local, qui fut pendant longtemps un dépanneur de quartier, garde encore quelques vestiges, ce qui rend l'endroit absolument unique en son genre. Vraiment, bravo aux proupes derrière le caïra, l'Égyptien Mickaël et sa femme Sandra de nous faire découvrir une parcelle de la culture de cuisine de rue égyptienne. Cette pause partenaire intéressera tous les amoureux de café et je vous donne même un code promo de 10% sur tous les accessoires Édica et Café Touché. Moi, personnellement, ma routine café matinale est super importante. J'aime tout de ce rituel. La manipulation, la minutie, l'odeur, jusqu'à la première gorgée de ce doux nectar. Si vous avez toujours pensé à rehausser votre expérience café, je vous conseille fortement de contacter Café Édica. Une de leurs forces est le service conseil. Alors, il nous... poseront des questions puis selon vos besoins ils vous conseilleront. Est-ce que ce sera une machine automatique qui fait un café parfait tous les matins ou vous souhaitez plutôt devenir maître dans l'art du latte et vous prendre pour un vrai barista avec une machine manuelle ? Le service client est incroyable puis en plus il se déplace même jusqu'à chez vous pour vous former. Et puis si vous avez simplement besoin de café, allez jeter un oeil à Café Touché puisqu'ils viennent toujours de lancer une nouvelle image de marque. Enfin... Profitez de 10% de rabais sur tous les cafés et équipements avec le code promo Cuisinoman10. Et si vous êtes curieux de tout savoir quel est mon setup parfait de café, j'ai consacré un billet entier sur le blog. De retour à la programmation, pour ce deuxième tuyau bouffe, je souhaite rendre honneur à une très inspirante boulangère-entrepreneur qui, avec sa boulangerie, rend magnifiquement honneur à ses racines mexicaines. Je parle de la chef Mariana de la boulangerie Carlotta. Et si je vous en parle en ce moment, c'est parce qu'au Mexique, l'automne est synonyme de la fête des morts. Et qui est synonyme de la fête des morts est aussi synonyme de pan de muerto et de plusieurs autres spécialités culinaires typiques mexicaines. L'année dernière, au même moment de l'année, j'ai eu une révélation en dégustant le pan de muerto de la boulangerie Carnota. Wow ! J'avais, à ce jour, jamais mangé une brioche aussi aérienne de texture de ba-ba-ba-ba. Les douces effluves d'orange, de fleurs d'oranger. La subtilité de l'anis vert. Une folerie. Et là, c'est en plein état d'y aller avant que la saison se termine. Si vous voulez connaître toutes les subtilités de cette brioche unique en son genre et mettre la main à la pâte, la chef Mariana propose des ateliers culinaires sur le pan de muerto tous les jeudis, vendredis et samedis pendant toute la saison. Notez qu'à la boulangerie, on y retrouve une manne de spécialités mexicaines toutes faites maison. Biscuits sablés, danois, concha, tresleches, mais aussi focaccia, hibiscus et oregano du Mexique, et même des tamales. Certains vont au Liverpool House car ils n'arrivent pas à avoir une réservation au Joe Beef. Certains vont au Liverpool House pour se sentir moins dans la masse touristique. Certains y vont car c'est moins engageant. C'est moins le... Big deal meal Ou encore, peut-être, parce que c'est moins imposant, moins intimidant. Honnêtement, en vrai, il y a certainement un peu de toutes ces réponses qui font que le Liverpool House est plein à craquer tous les soirs. Mais moi, je n'y allais pour aucune de ces raisons. J'allais pour rafraîchir mes idées quant au restaurant qui vit très bien dans l'ombre de mon grand frère Joe Beef, d'autant plus que ma dernière visite remontait à il y a environ 10 ans. Nous avons l'idée d'y aller la semaine même. La seule option s'offrant donc à nous est vendredi à 21h. Go ! Nous arrivons pile à l'heure, la table est prête et l'ambiance est plus relaxe que j'aurais imaginé. Probablement dû à la rotation des tables pour le deuxième ou peut-être même le troisième service. On s'installe tranquillement, j'observe les lieux. On est clairement dans le style maximaliste. De la tapisserie et des cas de toutes les formes remplissent les murs, même en forme de poisson, contribuant ainsi à l'environnement chaleureux et convivial. et qui reflète également l'importance des poissons et fruits de mer sur le menu. Justement, parlons-en. Une demi-douzaine d'entrées entre 16 et 32 la portion. Un peu plus de plats principaux, ceux-ci, dans la trentaine et la quarantaine de dollars, excepté le spaghetti au mort à 71 et la grosse pièce de viande à 115 La lecture me fait vraiment prendre conscience où je suis. Des plats non sans la richesse, c'était même le réconfort. Très carnés. au côté de quelques prises de poisson. Chaque plat contient sa sauce et son légume d'accompagnement. Pas de place pour du fla-fla. C'est parti pour la première tablée. Steak frites, spaghettis au mâle, salade de laitue, vinaigrette aux pommes. Ça part très fort. Le steak frites, dont l'onglet est préféré au contre-filet, pour notre plus grand débonneur, est accompagné d'une fantastique sauce au poivre tellement suave, savoureuse et douce. Le frites de pommes de terre fermenté et d'un quart de botte de lait de suboston arrosé d'une simple vinaigrette. La cuisson est parfaite. La sauce, j'en rêve encore. Et que dire des frites dont la fermentation du légume donne parfois l'impression qu'un jet de vinaigre a été mis dans le cul de poule avant d'être mis dans l'assiette. Je crois que je pourrais revenir seulement pour le steak frites à 41$ la généreuse assiette. Le spaghetti au mors, servi un peu trop tiède à notre goût. est surmonté d'un demi-crustacé. Le spaghettique puis al dente est bien enduit de la sauce crémeuse ou wood-branded. Puis on aperçoit également quelques lardons bien croustillants, probablement de pancetta. Pour les curieux, cette même portion est 75 pour Joe Beef et la portion entière est à 135 La salade acidulée, surmontée de fromage gouda, nous donne un peu de peps pour la suite, encore sous le signe de la richesse. Flétons avec sauce grenobloise et tomates. puis casserole de riz de veau et champignons sauce Alexandre. Cette deuxième tablée nous laisse un peu moins enthousiaste que la première. Le poisson, cuit à la perfection, est ultra salé, puis déposé sur de tristes fines lanières de tomates de l'épaisseur d'une feuille de carton. La sauce grenobloise, copieusement foisonnée de câpres et qui fait bien titiller les papilles de par la sensité du fond, est toutefois exempte de croutons, comme le veut la recette traditionnelle, ce qui n'est toutefois pas trop mal. La casserole en fond bleu ciel que l'on nous amène laisse percevoir 4 jolis noix de riz nouveau bien caramelisées, sur une tombée de bêtes à cardes et de champignons pleurotes imprégnés de la sauce Alexandre, sauce que l'on utilise également pour accompagner le poulet rôti au restaurant frère de McKernan. Cette sauce enveloppante est d'une richesse incroyable, mais révèle tout de même une pointe d'acidité qui est plus que nécessaire. Même si je suis sceptique quant à l'appellation de casserole du plat, Considérant que tous les éléments ont été cuits un peu à part puis terminés dans le caclon au four, et je dirais aussi très lourd en sel, ce plat livre toutes les promesses de décadence. Les estomacs étant à ce point bien plombés, on ferme les yeux, on tourne la switch sur moi-off et on fonce sur deux desserts. Le gâteau glacé Spumani tricolore, puis le gâteau au maïs avec une glace babaire et bleuette. Je passe rapidement sur ce dernier puisque le gâteau au maïs était littéralement comme une brique. Impossible de le couper en parts sans déployer toutes les dernières forces de la soirée. Ish. On se rebat donc sur le gâteau glacé étagé aux trois parfums au Synthpink en couleur cansaver. Rouge cerise, brun foncé chocolat. puis vert pétant pistache qui pète également les arômes. J'imagine qu'on joue ici la carte de la nostalgie en reproduisant la glace à la pistache quoi tu coupes. On ressort le ventre bien plein. Avec une facture somme toute très raisonnable, il faut savoir que nous étions cap. J'ai les idées peut-être encore embrouillées de beurre et de crème, mais je suis très heureux de m'être remis à jour quant à cette institution montréalaise. Le Liverpool House est un restaurant bien ancré dans le décor et on comprend de sitôt. L'expérience dans l'assiette reflète la générosité. Probablement moins l'opulence comme le fait le Joe Beef, mais la ligne directrice et les ambitions sont très bien tracées. Est-ce que j'y retournerais ? Pas de si peu, car je ne suis plus habitué à manger une cuisine aussi riche et grasse, mais une fois par année, je ne dirais pas non. Particulièrement pour le steak frites. Ma note pour le Liverpool House, 3,7 sur 5. Et si ça vous disait de déquerpir en Thaïlande le temps d'un midi ou d'une soirée, à découvrir la richesse culinaire de la région d'Isan, située du côté est, au Isan Wine Room sur la rue Laurier-Ouest, vous allez être servi et pas que côté piment. Parce que si cette région est réputée pour sa cuisine très, très pimentée, Pamika, la chef originaire de la région, maîtrise particulièrement bien le niveau de feu dans les plats sans dénaturer les saveurs authentiques. Si toutefois vous êtes prêt à vivre des sensations fortes, demandez à la chef de cuisiner comme elle le fait à la maison. Et mon petit conseil, demandez un petit détail pour calmer le feu. L'environnement est immersif, on boit de très très bons cocktails et il y a même de quoi faire de nombreuses belles trouvailles du côté bain. Ma seconde recommandation est pour tous les épicuriens et curieux toujours à la recherche de nouveaux produits et d'ingrédients à cuisiner. Je vous parle de Racine Boréale. Une relativement nouvelle épicerie spécialisée en produits très niches du Québec, située sur la rue Ontario dans Hochelaga-Maisonneuve. Ce projet, qui a débuté en ravitaillant d'ingrédients d'exception les meilleurs restaurants du Québec, parlons aussi de champignons sauvages, d'algues, d'épices boréales, de baies nordiques, aura finalement pris de l'ampleur jusqu'à ouvrir une boutique en ligne, puis enfin avoir pignon sur rue. C'est donc un endroit qui rend accessible plusieurs ingrédients niches utilisés par les chefs. Si vous êtes épicurien et aimez cuisiner, l'épicerie fine Racine-Boréale, beau le détour. Ma bouchée parfaite de la semaine termine en beauté ce voyage gastronomique à même Montréal. Si je vous dis quartier chinois, avez-vous une petite idée ? Et si je vous dis que vous devriez la slurper, avez-vous une idée ? Eh bien, direction les nouilles de Lanzhou. Mais pas pour la soupe de bœuf dont ils sont tant renommés pour. Il faut prendre les nouilles d'Andane. Des nouilles qui rebondissent sous la dent, une viande hachée incroyablement umami et riche en saveur. Mon petite astuce, commandez un petit bol de bouillon à porc pour vous rincer le palais. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequizomane.com. et sur les réseaux sociaux arrobas le Cuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

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