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Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Critique restaurant Oncle Lee, boulangerie italienne centenaire et deux top restaurants

Critique restaurant Oncle Lee, boulangerie italienne centenaire et deux top restaurants

17min |27/11/2024
Play
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Critique restaurant Oncle Lee, boulangerie italienne centenaire et deux top restaurants

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17min |27/11/2024
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Description

Je termine ma première saison en force avec une critique du restaurant qui a suscité une énorme attention médiatique en début d’année : le Oncle Lee.

Lisez ma critique du Oncle Lee


Tout juste avant, mon premier tuyau bouffe est ma petite boulangerie italienne cachée où je vais pour satisfaire mon envie d’une juteuse pizza froide aux tomates, puis le second est la poursuite du pop-up de la Terraza Luz au Tinc Set.

Je termine avec deux restaurants figurant dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal.

Bonne écoute !


Merci au vin blanc le plus vendu au Québec, Kim Crawford, partenaire de l'épisode.


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu pour le dernier épisode de la saison, je termine avec deux recommandations restos qui sont, tous les deux, possiblement dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal. On termine la saison en force. Juste avant, je fais la critique du restaurant Oncle Lee, le restaurant qui a attiré une attention médiatique colossale en début d'année. Je vous explique en détail pourquoi et vous parle de mon expérience. Fitez-la à la hauteur. Juste avant, voici Monsieur Bouffe. Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant cookie ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. S'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Plus tôt dans la saison, je vous ai parlé de la terrasse loose du duo Lindsay et Juan, le couple d'ailleurs les restaurants Tinkset et Alma. Si on se souvient bien de la terrasse loose qui était seulement un pop-up extérieur tous les samedis. Mais avec l'engouement que ça a causé, ils ont décidé de migrer à l'intérieur, au restaurant Tinkset, tous les morts du soir. Au menu ! Les meilleurs tacos de Montréal faits avec des tortillas de maïs nixtamalisé, des cocktails festifs et quelques autres petits plats tout aussi savoureux. Un DJ s'invite parfois de la partie, alors on parle aussi d'une soirée mexicaine festive. Pause partenaire. Pour vous parler à la fois du partenaire d'aujourd'hui et la grande nouvelle dans le monde du vin québécois, je me suis entretenu avec nul autre que la sommelier Michelle Bouffard.

  • Speaker #1

    Alors le partenaire de cette semaine,

  • Speaker #0

    c'est la maison.

  • Speaker #1

    d'un vin blanc le plus vendu au Québec à la SAQ. Peut-être que vous allez être surpris, mais c'est un sauvignon blanc qui représente à la perfection le terroir de la région de Marlborough en Nouvelle-Zélande, et c'est le Kim Crawford. Oui, oui, le Kim Crawford, le sauvignon blanc, c'est le vin blanc le plus vendu de la SAQ au Québec. Et là, pour parler de la grande nouvelle entourant ce vin, je suis avec Michel Bouffard, sommelier à l'Émérite, conférencière et formatrice et spécialiste sur les changements climatiques.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    Michel.

  • Speaker #0

    Là, on parle de la grande nouvelle,

  • Speaker #1

    c'est que le vin blanc Kim Crawford Sauvignon blanc est embouteillé au Québec. Mais là, un vin blanc à la Nouvelle-Zélande qui est embouteillé au Québec, c'est quoi l'enjeu ? C'est quoi les raisons justement d'embouteiller le vin au Québec ? Parle-nous un peu de cette nouvelle.

  • Speaker #2

    Bien, on est très peu familier avec ça au Canada. Mais en fait, ce n'est pas un concept nouveau dans le sens où 33 personnes... des vins dans le monde sont envoyés en praxe et embouteillés à l'arrivée. Il y a plusieurs raisons pour ça et je pense que la tendance est grandissante parce qu'il y a une réduction des gaz à plein air. Il faut comprendre que lorsqu'on regarde l'entrée au cavern de l'UV, 13% d'entre eux au cavern sont issus du transport.

  • Speaker #1

    Donc, en bateau.

  • Speaker #2

    en avion sur le bateau. C'est certain que la plus faite façon d'envoyer le vin, c'est en avion, il y a des choses qui font ça. Mais après quand tu transportes, le bateau demeure la meilleure façon. Mais après, la façon que tu transportes ton vin sur le bateau a un impact énorme. Je vous donne un exemple. Donc, Kim Crawford, quand il va envoyer le vin en bague sur le bateau, on le met dans ce qu'on appelle un plexiglas, qui est comme un sac à barbe. Et on le met dans ce qu'on appelle un sac à barbe. Et dans ce sac-là, on met 24 000 litres de vin.

  • Speaker #1

    Fait que c'est combien de bouteilles, ça ? 24 000 litres, fait que c'est quasiment

  • Speaker #2

    30 000... En fait, si on met ce sac-là dans un contenant, qui va directement sur le bateau, dans le même contenant, si on mettait des bouteilles de vin dans ce même contenant-là, on mettrait seulement 9 900 litres de vin dans le même espace.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Donc, on...

  • Speaker #1

    C'est trois fois plus.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'il y a de trois fois plus ? Exact. Donc, juste après ça, en général, on va descendre, on va baisser l'envie par le bon, on va réduire 38 Juste en faisant ça. Donc, c'est énorme. Et on a souvent la mauvaise image que les vins envoyés en parc sont de moins bonnes que les vins. En fait, on a pensé au problème. Parce qu'aujourd'hui, avec les technologies, avec le contenu de l'électronique, le vin ne change pas. de qualité. Quand on pense à une grande marque de remorques qui font beaucoup de volume, ils ne prennent jamais en péril la qualité normale comme Gamecraft, sachant que la qualité pourrait être impactée. Parce que la mauvaise image vient plus de on a vu des vins envoyés dans le bac, je ne connais ça pas qualitatif et donc une associée n'a pas une bonne qualité. Mais la qualité est aucunement impactée alors qu'on a moins d'enfants carbone et en plus de ça, on se rend compte que lorsque le vin arrive dans un marché, on l'embouteille ici, ça crée des enfants aussi. Donc, il y a beaucoup d'avantages. Il faut aussi rappeler que 99% des vins qui sont achetés sont consommés dans la première semaine d'achat.

  • Speaker #1

    Donc, il n'y a aucun souci de fraîcheur ?

  • Speaker #2

    Aucun souci de fraîcheur. Et on a fait l'exercice plusieurs fois de comparer la bouteille de vin embouteillée de Tim Crawford sur New York, embouteillée en Nouvelle-Zélande, versus celle qui est embouteillée à la ville. Honnêtement, on n'est pas capable de voir la différence. Non, que celui qui est embouteillé s'en parle plus de fraîcheur.

  • Speaker #1

    C'est juste une grande nouvelle, ça, au final. C'est une grande nouvelle qu'une grande maison de vin... en bois de ce pas,

  • Speaker #0

    bien,

  • Speaker #1

    prends cette initiative-là, ça va, j'imagine, guider, ça va tracer la voie pour d'autres grandes maisons peut-être.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est important d'avoir des joueurs aussi importants qui font du volume, c'est de la qualité, mais c'est aussi du volume, ou de la végétarité, c'est comme le grand vendeur de vin blanc au Québec. Donc, quand on a un producteur important comme ça en tant que produit, qui attire l'attention des gens, qui se vend quand même autour de 20$, donc c'est pas un risque. Et tu prends ce risque, c'est pas un risque quand un risque est calculé, parce qu'il y a aucun risque dans le transport, mais tu prends cette initiative-là pour au final sauver 38210 kg de CO2, ensuite tu sauves à chaque fois dans une année. Mais oui, vous l'avez dit, ça manque la voie, ça donne... J'espère que ça va inciter d'autres à le faire, parce que je pense que c'est l'avenir pour les vins de consommation immédiate.

  • Speaker #1

    OK, vraiment, merci pour les informations entourant cette nouvelle-là, qui est quand même une grande nouvelle. Et merci d'être joint à moi, Michel. Et là, on confirme vraiment que le Kim Cropper, ce vignon blanc à la FAQ pour le temps des Fêtes. En fait, ce sont des bouteilles qui sont embouteillées au Québec.

  • Speaker #2

    Exact. Donc, on peut faire un geste impactant en choisissant les

  • Speaker #1

    20% de sa puissance. Alors, 20 à la SAQ avec 18 en apéro, avec un petit poisson, c'est facile. On aime ça. Merci.

  • Speaker #2

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Là, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi, un secret bien gardé. Un secret à bien garder, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la Tite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez, je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité... Non, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi. Un secret bien gardé. Un secret bien gardé, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la petite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez. Je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité astronomique de sauces tomates bien assaisonnées. Chaque bouchée, c'est une explosion de tomates et de sapidité en bouche. Amenez ça en apéro ou à déguster sur les champs, vous allez voir, ça fait tellement plaisir. On retrouve aussi des pains typiques italiens et plusieurs autres sortes de pizzas froides comme saucisses rapinées et au fromage. C'est à la boulangerie Margarita. L'éclatante ouverture du restaurant Oncle Lee en janvier dernier n'a rien dû à hasard. Ce nouvel établissement réunissait tous les ingrédients pour captiver l'attention des médias et des foodies. Primo, le restaurant venait d'être nommé parmi les ouvertures de l'année par le prestigieux palmarès du World 50 Best Restaurant, unique représentant canadien dans cette liste sélect. Secondo, à la barre de cette nouvelle aventure, on trouvait un jeune chef prometteur de 25 ans, Anderson Lee. Quelques années auparavant, Sidermy avait forgé son expérience hors de pèlerinage d'envergure enchaînant des stages dans trois tentes de la haute cuisine. Odette à Singapour, Core by Claire Smith à Londres et Quinton Hill à Mexico, alors qu'il travaillait encore au Bouillon Bic. Tertio. L'ouverture donc de l'île marquait également un nouveau chapitre pour le trio des restaurateurs chevronnés composés de Mélanie Blanchette, François Nadon et Émile Collette, derrière les restaurants Bouillon-Bulc, Cadet et Place Carmen. J'étais le premier excité à l'idée que Montréal allait accueillir cette fantastique maison combinant restaurant traditionnel chinois à la hauteur du groupe derrière. Mes attentes étaient ainsi du côté élevé. Je laissais passer dix mois. J'avais tous les échos possibles, mais je ne pouvais rien dire. Je devais aller vivre l'expérience. Je devais aller me faire raconter l'histoire. Quelques jours avant ma visite, mes attentes sont consolidées. Je me réjouis l'idée d'enfin m'y installer. Dès que l'on pousse la poignée de porte en forme de dragon du oncle-lit, notre attention est tout de suite attirée vers les lanternes rouges diffusant une lumière chaude. L'ambiance est chaleureuse et invitante. Le menu n'a guère changé depuis l'ouverture, mais disons ainsi que les plats doivent être maîtrisés, d'autant plus que je n'aperçois pas le chef en cuisine. J'ai tout de suite pensé que c'était un bon signe, signifiant que la cuisine doit être rodée au quart de tour. Eh bien, pas si vite que ça. Après un vibrant cocktail aux notes herbes barcées et d'agrumes qui m'ont appétit, on nous amène, gracieuseté de la maison, deux entrées signatures pour commencer la soirée. Les oeufs mimosa au soya et le crudo de pétanque, sauce XO. Une sauce umami au soya est astucieusement pipettée à l'intérieur de chaque cavité du demi-oeuf avant d'être garnie du mélange à jaune d'oeuf. Ça explose littéralement en bouche, c'est plein de saveurs, c'est juste eux, ça fait différent et c'est délicieux. Les pétanques, dont nous avez fait l'éloge, baignent dans une soyeuse sauce au citron très délicate, perlée par une huile verte. Le condiment aux fruits de mer séchés Ixo est ajouté en touche finale, établissant le lien avec l'ingrédient fort. Malgré la fraîcheur du pétanque, il aurait mérité une plus douce fin de vie. La coupe, elle est très maladroite et la dégustation se résume en allant à la pétanque. pêche avec nos baguettes en espérant ressortir avec un filament de pétanque. Les huiles pochées surmontées d'un condiment au fer noir sont douces et salines, mais on aurait tout de même préféré des saveurs un peu plus profondes et marquées. Les pains vapeurs sont frits, peut-être pour suivre les dernières tendances sur les réseaux sociaux, puis garnis d'une salade de crevettes qui, elle, ne manque pas de raviver les papilles et donne envie de replonger. La question reste, pourquoi frire ces coussins dont on apprécie particulièrement la texture ? Les côtes levées de porc nappées d'une sauce aigre douce ont de la marge, et on aime qu'elles soient accompagnées d'une salade de julienne de légumes pour nettoyer le palais. En salé, il y a eu aussi un riz frit à l'ail, une portion de fondue chinoise hot pot, une salade de champignons au beurre blanc au miso d'une extrême richesse, et le plateau de canard de Pékin servi de manière traditionnelle avec quelques crêpes de riz et condiments pour en faire son propre roulé. Ce dernier plat, le coup de cœur de la soirée, mérite de s'y attarder. un peu plus. Même si la peau du canard aurait pu être encore plus croustillante, sa cuisson et son assaisonnement nous comptent de bonheur. Mention pour la cuisse de canard travaillée en rillettes aux cinq épices, ainsi que la mousse de foie, malgré servi trop froide, en condiment. Les desserts me laissent dubitatifs, mais sont dans la même lignée d'une soirée marquée par des saveurs peu complexes et d'un grand manque de prise de risque. D'un côté, il y a un pain doré à la cannelle qui croustille ici et qui fond par là. qui navigue sur un lait condensé au thé matcha, puis surmonté d'une boule de glace à la vanille. De l'autre, un riche crémeux au yogourt qui colle au palais avec des morceaux de mangue disparates et fruits de la passion. Je suis ressorti un peu déboussolé de ma soirée. Non pas de par une expérience enivrante aux saveurs percutantes qui nous amènent dans l'univers complètement chinois du chef, mais de par la cuisine prudente, conservatrice et parfois gauche. J'aurais aimé que la coriandre ne soit pas flétrie. Que les découpes soient précises. Que les saveurs m'emmènent ailleurs que la sauce hoisin, soya, miso ou le chili oil. J'aurais aimé avoir l'impression de faire une micro-excursion quelque part en Chine. Est-ce que mes attentes étaient trop élevées ? Ou étaient-elles à ce point différentes de l'expérience que souhaite offrir Oncle Lee ? Sachez-le. Oncle Lee propose une cuisine qui ne vous sortira pas de votre zone de confort. On joue de prudence, fort probablement pour plaire à un maximum de palais. incluant leur clientèle régulière et celle outre-monde, ce qui n'est pas une mauvaise chose non plus. Le service, quant à lui, incarne l'engagement et l'effort du groupe à constamment offrir une expérience client digne des plus hauts standards. Ma note pour le Oncle Lee, un 2,7 sur 5. Je termine la saison avec deux de mes restaurants préférés que j'ai nés... pas peur du tout de recommander chaque fois qu'on me demande un conseil. Étant très différents l'un de l'autre, avant de réserver, posez-vous la question sur qu'est-ce que vous recherchez comme soirée. Ce sont les restaurants Mozzone et Cabaret l'Enfer. Le premier, Mozzone, est mon restaurant italien préféré à Montréal. On y va pour boire dans les meilleurs cocktails cuisinés en ville, mention pour les neigronis à l'huile d'olive, et une cuisine italienne tellement riche, complexe, réconfortante que je fonds littéralement chaque fois que je vais. Si vous voyez la fonduta aux artichauts au menu, sautez dessus, peu comme les macaronis bolognaises, la meilleure que j'ai mangé de ma vie. La pieuvre grillée est fondante et ses garnitures tirent de l'originalité avec haricots, tomates, yogourts et perlées avec une huile verte scintillante. C'est au menu depuis le jour 1 et vous comprendrez pourquoi. J'adore commencer ma soirée avec, comme je le disais tantôt, le negroni à l'huile d'olive. Après ce kick d'amertume et de rondeur, mes idées sont plus claires et ça facilite mes choix. Le deuxième resto que je veux vous parler est le Cabaret L'Enfer, celui-ci complètement différent du Mochonet. D'abord, c'est un menu dégustation, alors vous n'aurez aucun choix à faire, mais à part l'accord vin ou non. Et justement, l'accord vin, prenez-le. L'équipe réussit toujours à mettre la main sur des petites pépites. Vous pourrez en faire l'observation en lisant la carte des vins. Ensuite, côté ambiance, on est vraiment ailleurs. C'est unique à Montréal. Vous allez être dérangé, je vous le confirme. Massimo, le chef, a une personnalité très forte et le transmet particulièrement bien, autant dans la déco, dans la playlist, que dans l'assiette. Ils forment un duo absolument incroyable avec Santiago. Alors, ça donne des créations qui envoient du lourd à chaque service. Des techniques béton, des saveurs franches et nettes. Ultra complexes. Alors, si vous ne souhaitez pas rester dans votre zone de confort ce soir, allez au Cabaret d'Enfer et je vous assure que vous n'allez pas le regretter. C'est ce qui conclut ma toute première saison de podcast. J'espère que vous avez eu autant de plaisir que moi à découvrir mes adresses préférées à Montréal, allant du petit café de quartier jusqu'au grand restaurant et tout ce qui entre les deux. N'hésitez pas d'écouter les épisodes précédentes et n'oubliez pas de sortir votre calepin d'adresses à visiter !

Description

Je termine ma première saison en force avec une critique du restaurant qui a suscité une énorme attention médiatique en début d’année : le Oncle Lee.

Lisez ma critique du Oncle Lee


Tout juste avant, mon premier tuyau bouffe est ma petite boulangerie italienne cachée où je vais pour satisfaire mon envie d’une juteuse pizza froide aux tomates, puis le second est la poursuite du pop-up de la Terraza Luz au Tinc Set.

Je termine avec deux restaurants figurant dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal.

Bonne écoute !


Merci au vin blanc le plus vendu au Québec, Kim Crawford, partenaire de l'épisode.


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu pour le dernier épisode de la saison, je termine avec deux recommandations restos qui sont, tous les deux, possiblement dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal. On termine la saison en force. Juste avant, je fais la critique du restaurant Oncle Lee, le restaurant qui a attiré une attention médiatique colossale en début d'année. Je vous explique en détail pourquoi et vous parle de mon expérience. Fitez-la à la hauteur. Juste avant, voici Monsieur Bouffe. Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant cookie ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. S'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Plus tôt dans la saison, je vous ai parlé de la terrasse loose du duo Lindsay et Juan, le couple d'ailleurs les restaurants Tinkset et Alma. Si on se souvient bien de la terrasse loose qui était seulement un pop-up extérieur tous les samedis. Mais avec l'engouement que ça a causé, ils ont décidé de migrer à l'intérieur, au restaurant Tinkset, tous les morts du soir. Au menu ! Les meilleurs tacos de Montréal faits avec des tortillas de maïs nixtamalisé, des cocktails festifs et quelques autres petits plats tout aussi savoureux. Un DJ s'invite parfois de la partie, alors on parle aussi d'une soirée mexicaine festive. Pause partenaire. Pour vous parler à la fois du partenaire d'aujourd'hui et la grande nouvelle dans le monde du vin québécois, je me suis entretenu avec nul autre que la sommelier Michelle Bouffard.

  • Speaker #1

    Alors le partenaire de cette semaine,

  • Speaker #0

    c'est la maison.

  • Speaker #1

    d'un vin blanc le plus vendu au Québec à la SAQ. Peut-être que vous allez être surpris, mais c'est un sauvignon blanc qui représente à la perfection le terroir de la région de Marlborough en Nouvelle-Zélande, et c'est le Kim Crawford. Oui, oui, le Kim Crawford, le sauvignon blanc, c'est le vin blanc le plus vendu de la SAQ au Québec. Et là, pour parler de la grande nouvelle entourant ce vin, je suis avec Michel Bouffard, sommelier à l'Émérite, conférencière et formatrice et spécialiste sur les changements climatiques.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    Michel.

  • Speaker #0

    Là, on parle de la grande nouvelle,

  • Speaker #1

    c'est que le vin blanc Kim Crawford Sauvignon blanc est embouteillé au Québec. Mais là, un vin blanc à la Nouvelle-Zélande qui est embouteillé au Québec, c'est quoi l'enjeu ? C'est quoi les raisons justement d'embouteiller le vin au Québec ? Parle-nous un peu de cette nouvelle.

  • Speaker #2

    Bien, on est très peu familier avec ça au Canada. Mais en fait, ce n'est pas un concept nouveau dans le sens où 33 personnes... des vins dans le monde sont envoyés en praxe et embouteillés à l'arrivée. Il y a plusieurs raisons pour ça et je pense que la tendance est grandissante parce qu'il y a une réduction des gaz à plein air. Il faut comprendre que lorsqu'on regarde l'entrée au cavern de l'UV, 13% d'entre eux au cavern sont issus du transport.

  • Speaker #1

    Donc, en bateau.

  • Speaker #2

    en avion sur le bateau. C'est certain que la plus faite façon d'envoyer le vin, c'est en avion, il y a des choses qui font ça. Mais après quand tu transportes, le bateau demeure la meilleure façon. Mais après, la façon que tu transportes ton vin sur le bateau a un impact énorme. Je vous donne un exemple. Donc, Kim Crawford, quand il va envoyer le vin en bague sur le bateau, on le met dans ce qu'on appelle un plexiglas, qui est comme un sac à barbe. Et on le met dans ce qu'on appelle un sac à barbe. Et dans ce sac-là, on met 24 000 litres de vin.

  • Speaker #1

    Fait que c'est combien de bouteilles, ça ? 24 000 litres, fait que c'est quasiment

  • Speaker #2

    30 000... En fait, si on met ce sac-là dans un contenant, qui va directement sur le bateau, dans le même contenant, si on mettait des bouteilles de vin dans ce même contenant-là, on mettrait seulement 9 900 litres de vin dans le même espace.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Donc, on...

  • Speaker #1

    C'est trois fois plus.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'il y a de trois fois plus ? Exact. Donc, juste après ça, en général, on va descendre, on va baisser l'envie par le bon, on va réduire 38 Juste en faisant ça. Donc, c'est énorme. Et on a souvent la mauvaise image que les vins envoyés en parc sont de moins bonnes que les vins. En fait, on a pensé au problème. Parce qu'aujourd'hui, avec les technologies, avec le contenu de l'électronique, le vin ne change pas. de qualité. Quand on pense à une grande marque de remorques qui font beaucoup de volume, ils ne prennent jamais en péril la qualité normale comme Gamecraft, sachant que la qualité pourrait être impactée. Parce que la mauvaise image vient plus de on a vu des vins envoyés dans le bac, je ne connais ça pas qualitatif et donc une associée n'a pas une bonne qualité. Mais la qualité est aucunement impactée alors qu'on a moins d'enfants carbone et en plus de ça, on se rend compte que lorsque le vin arrive dans un marché, on l'embouteille ici, ça crée des enfants aussi. Donc, il y a beaucoup d'avantages. Il faut aussi rappeler que 99% des vins qui sont achetés sont consommés dans la première semaine d'achat.

  • Speaker #1

    Donc, il n'y a aucun souci de fraîcheur ?

  • Speaker #2

    Aucun souci de fraîcheur. Et on a fait l'exercice plusieurs fois de comparer la bouteille de vin embouteillée de Tim Crawford sur New York, embouteillée en Nouvelle-Zélande, versus celle qui est embouteillée à la ville. Honnêtement, on n'est pas capable de voir la différence. Non, que celui qui est embouteillé s'en parle plus de fraîcheur.

  • Speaker #1

    C'est juste une grande nouvelle, ça, au final. C'est une grande nouvelle qu'une grande maison de vin... en bois de ce pas,

  • Speaker #0

    bien,

  • Speaker #1

    prends cette initiative-là, ça va, j'imagine, guider, ça va tracer la voie pour d'autres grandes maisons peut-être.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est important d'avoir des joueurs aussi importants qui font du volume, c'est de la qualité, mais c'est aussi du volume, ou de la végétarité, c'est comme le grand vendeur de vin blanc au Québec. Donc, quand on a un producteur important comme ça en tant que produit, qui attire l'attention des gens, qui se vend quand même autour de 20$, donc c'est pas un risque. Et tu prends ce risque, c'est pas un risque quand un risque est calculé, parce qu'il y a aucun risque dans le transport, mais tu prends cette initiative-là pour au final sauver 38210 kg de CO2, ensuite tu sauves à chaque fois dans une année. Mais oui, vous l'avez dit, ça manque la voie, ça donne... J'espère que ça va inciter d'autres à le faire, parce que je pense que c'est l'avenir pour les vins de consommation immédiate.

  • Speaker #1

    OK, vraiment, merci pour les informations entourant cette nouvelle-là, qui est quand même une grande nouvelle. Et merci d'être joint à moi, Michel. Et là, on confirme vraiment que le Kim Cropper, ce vignon blanc à la FAQ pour le temps des Fêtes. En fait, ce sont des bouteilles qui sont embouteillées au Québec.

  • Speaker #2

    Exact. Donc, on peut faire un geste impactant en choisissant les

  • Speaker #1

    20% de sa puissance. Alors, 20 à la SAQ avec 18 en apéro, avec un petit poisson, c'est facile. On aime ça. Merci.

  • Speaker #2

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Là, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi, un secret bien gardé. Un secret à bien garder, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la Tite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez, je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité... Non, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi. Un secret bien gardé. Un secret bien gardé, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la petite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez. Je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité astronomique de sauces tomates bien assaisonnées. Chaque bouchée, c'est une explosion de tomates et de sapidité en bouche. Amenez ça en apéro ou à déguster sur les champs, vous allez voir, ça fait tellement plaisir. On retrouve aussi des pains typiques italiens et plusieurs autres sortes de pizzas froides comme saucisses rapinées et au fromage. C'est à la boulangerie Margarita. L'éclatante ouverture du restaurant Oncle Lee en janvier dernier n'a rien dû à hasard. Ce nouvel établissement réunissait tous les ingrédients pour captiver l'attention des médias et des foodies. Primo, le restaurant venait d'être nommé parmi les ouvertures de l'année par le prestigieux palmarès du World 50 Best Restaurant, unique représentant canadien dans cette liste sélect. Secondo, à la barre de cette nouvelle aventure, on trouvait un jeune chef prometteur de 25 ans, Anderson Lee. Quelques années auparavant, Sidermy avait forgé son expérience hors de pèlerinage d'envergure enchaînant des stages dans trois tentes de la haute cuisine. Odette à Singapour, Core by Claire Smith à Londres et Quinton Hill à Mexico, alors qu'il travaillait encore au Bouillon Bic. Tertio. L'ouverture donc de l'île marquait également un nouveau chapitre pour le trio des restaurateurs chevronnés composés de Mélanie Blanchette, François Nadon et Émile Collette, derrière les restaurants Bouillon-Bulc, Cadet et Place Carmen. J'étais le premier excité à l'idée que Montréal allait accueillir cette fantastique maison combinant restaurant traditionnel chinois à la hauteur du groupe derrière. Mes attentes étaient ainsi du côté élevé. Je laissais passer dix mois. J'avais tous les échos possibles, mais je ne pouvais rien dire. Je devais aller vivre l'expérience. Je devais aller me faire raconter l'histoire. Quelques jours avant ma visite, mes attentes sont consolidées. Je me réjouis l'idée d'enfin m'y installer. Dès que l'on pousse la poignée de porte en forme de dragon du oncle-lit, notre attention est tout de suite attirée vers les lanternes rouges diffusant une lumière chaude. L'ambiance est chaleureuse et invitante. Le menu n'a guère changé depuis l'ouverture, mais disons ainsi que les plats doivent être maîtrisés, d'autant plus que je n'aperçois pas le chef en cuisine. J'ai tout de suite pensé que c'était un bon signe, signifiant que la cuisine doit être rodée au quart de tour. Eh bien, pas si vite que ça. Après un vibrant cocktail aux notes herbes barcées et d'agrumes qui m'ont appétit, on nous amène, gracieuseté de la maison, deux entrées signatures pour commencer la soirée. Les oeufs mimosa au soya et le crudo de pétanque, sauce XO. Une sauce umami au soya est astucieusement pipettée à l'intérieur de chaque cavité du demi-oeuf avant d'être garnie du mélange à jaune d'oeuf. Ça explose littéralement en bouche, c'est plein de saveurs, c'est juste eux, ça fait différent et c'est délicieux. Les pétanques, dont nous avez fait l'éloge, baignent dans une soyeuse sauce au citron très délicate, perlée par une huile verte. Le condiment aux fruits de mer séchés Ixo est ajouté en touche finale, établissant le lien avec l'ingrédient fort. Malgré la fraîcheur du pétanque, il aurait mérité une plus douce fin de vie. La coupe, elle est très maladroite et la dégustation se résume en allant à la pétanque. pêche avec nos baguettes en espérant ressortir avec un filament de pétanque. Les huiles pochées surmontées d'un condiment au fer noir sont douces et salines, mais on aurait tout de même préféré des saveurs un peu plus profondes et marquées. Les pains vapeurs sont frits, peut-être pour suivre les dernières tendances sur les réseaux sociaux, puis garnis d'une salade de crevettes qui, elle, ne manque pas de raviver les papilles et donne envie de replonger. La question reste, pourquoi frire ces coussins dont on apprécie particulièrement la texture ? Les côtes levées de porc nappées d'une sauce aigre douce ont de la marge, et on aime qu'elles soient accompagnées d'une salade de julienne de légumes pour nettoyer le palais. En salé, il y a eu aussi un riz frit à l'ail, une portion de fondue chinoise hot pot, une salade de champignons au beurre blanc au miso d'une extrême richesse, et le plateau de canard de Pékin servi de manière traditionnelle avec quelques crêpes de riz et condiments pour en faire son propre roulé. Ce dernier plat, le coup de cœur de la soirée, mérite de s'y attarder. un peu plus. Même si la peau du canard aurait pu être encore plus croustillante, sa cuisson et son assaisonnement nous comptent de bonheur. Mention pour la cuisse de canard travaillée en rillettes aux cinq épices, ainsi que la mousse de foie, malgré servi trop froide, en condiment. Les desserts me laissent dubitatifs, mais sont dans la même lignée d'une soirée marquée par des saveurs peu complexes et d'un grand manque de prise de risque. D'un côté, il y a un pain doré à la cannelle qui croustille ici et qui fond par là. qui navigue sur un lait condensé au thé matcha, puis surmonté d'une boule de glace à la vanille. De l'autre, un riche crémeux au yogourt qui colle au palais avec des morceaux de mangue disparates et fruits de la passion. Je suis ressorti un peu déboussolé de ma soirée. Non pas de par une expérience enivrante aux saveurs percutantes qui nous amènent dans l'univers complètement chinois du chef, mais de par la cuisine prudente, conservatrice et parfois gauche. J'aurais aimé que la coriandre ne soit pas flétrie. Que les découpes soient précises. Que les saveurs m'emmènent ailleurs que la sauce hoisin, soya, miso ou le chili oil. J'aurais aimé avoir l'impression de faire une micro-excursion quelque part en Chine. Est-ce que mes attentes étaient trop élevées ? Ou étaient-elles à ce point différentes de l'expérience que souhaite offrir Oncle Lee ? Sachez-le. Oncle Lee propose une cuisine qui ne vous sortira pas de votre zone de confort. On joue de prudence, fort probablement pour plaire à un maximum de palais. incluant leur clientèle régulière et celle outre-monde, ce qui n'est pas une mauvaise chose non plus. Le service, quant à lui, incarne l'engagement et l'effort du groupe à constamment offrir une expérience client digne des plus hauts standards. Ma note pour le Oncle Lee, un 2,7 sur 5. Je termine la saison avec deux de mes restaurants préférés que j'ai nés... pas peur du tout de recommander chaque fois qu'on me demande un conseil. Étant très différents l'un de l'autre, avant de réserver, posez-vous la question sur qu'est-ce que vous recherchez comme soirée. Ce sont les restaurants Mozzone et Cabaret l'Enfer. Le premier, Mozzone, est mon restaurant italien préféré à Montréal. On y va pour boire dans les meilleurs cocktails cuisinés en ville, mention pour les neigronis à l'huile d'olive, et une cuisine italienne tellement riche, complexe, réconfortante que je fonds littéralement chaque fois que je vais. Si vous voyez la fonduta aux artichauts au menu, sautez dessus, peu comme les macaronis bolognaises, la meilleure que j'ai mangé de ma vie. La pieuvre grillée est fondante et ses garnitures tirent de l'originalité avec haricots, tomates, yogourts et perlées avec une huile verte scintillante. C'est au menu depuis le jour 1 et vous comprendrez pourquoi. J'adore commencer ma soirée avec, comme je le disais tantôt, le negroni à l'huile d'olive. Après ce kick d'amertume et de rondeur, mes idées sont plus claires et ça facilite mes choix. Le deuxième resto que je veux vous parler est le Cabaret L'Enfer, celui-ci complètement différent du Mochonet. D'abord, c'est un menu dégustation, alors vous n'aurez aucun choix à faire, mais à part l'accord vin ou non. Et justement, l'accord vin, prenez-le. L'équipe réussit toujours à mettre la main sur des petites pépites. Vous pourrez en faire l'observation en lisant la carte des vins. Ensuite, côté ambiance, on est vraiment ailleurs. C'est unique à Montréal. Vous allez être dérangé, je vous le confirme. Massimo, le chef, a une personnalité très forte et le transmet particulièrement bien, autant dans la déco, dans la playlist, que dans l'assiette. Ils forment un duo absolument incroyable avec Santiago. Alors, ça donne des créations qui envoient du lourd à chaque service. Des techniques béton, des saveurs franches et nettes. Ultra complexes. Alors, si vous ne souhaitez pas rester dans votre zone de confort ce soir, allez au Cabaret d'Enfer et je vous assure que vous n'allez pas le regretter. C'est ce qui conclut ma toute première saison de podcast. J'espère que vous avez eu autant de plaisir que moi à découvrir mes adresses préférées à Montréal, allant du petit café de quartier jusqu'au grand restaurant et tout ce qui entre les deux. N'hésitez pas d'écouter les épisodes précédentes et n'oubliez pas de sortir votre calepin d'adresses à visiter !

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Description

Je termine ma première saison en force avec une critique du restaurant qui a suscité une énorme attention médiatique en début d’année : le Oncle Lee.

Lisez ma critique du Oncle Lee


Tout juste avant, mon premier tuyau bouffe est ma petite boulangerie italienne cachée où je vais pour satisfaire mon envie d’une juteuse pizza froide aux tomates, puis le second est la poursuite du pop-up de la Terraza Luz au Tinc Set.

Je termine avec deux restaurants figurant dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal.

Bonne écoute !


Merci au vin blanc le plus vendu au Québec, Kim Crawford, partenaire de l'épisode.


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu pour le dernier épisode de la saison, je termine avec deux recommandations restos qui sont, tous les deux, possiblement dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal. On termine la saison en force. Juste avant, je fais la critique du restaurant Oncle Lee, le restaurant qui a attiré une attention médiatique colossale en début d'année. Je vous explique en détail pourquoi et vous parle de mon expérience. Fitez-la à la hauteur. Juste avant, voici Monsieur Bouffe. Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant cookie ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. S'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Plus tôt dans la saison, je vous ai parlé de la terrasse loose du duo Lindsay et Juan, le couple d'ailleurs les restaurants Tinkset et Alma. Si on se souvient bien de la terrasse loose qui était seulement un pop-up extérieur tous les samedis. Mais avec l'engouement que ça a causé, ils ont décidé de migrer à l'intérieur, au restaurant Tinkset, tous les morts du soir. Au menu ! Les meilleurs tacos de Montréal faits avec des tortillas de maïs nixtamalisé, des cocktails festifs et quelques autres petits plats tout aussi savoureux. Un DJ s'invite parfois de la partie, alors on parle aussi d'une soirée mexicaine festive. Pause partenaire. Pour vous parler à la fois du partenaire d'aujourd'hui et la grande nouvelle dans le monde du vin québécois, je me suis entretenu avec nul autre que la sommelier Michelle Bouffard.

  • Speaker #1

    Alors le partenaire de cette semaine,

  • Speaker #0

    c'est la maison.

  • Speaker #1

    d'un vin blanc le plus vendu au Québec à la SAQ. Peut-être que vous allez être surpris, mais c'est un sauvignon blanc qui représente à la perfection le terroir de la région de Marlborough en Nouvelle-Zélande, et c'est le Kim Crawford. Oui, oui, le Kim Crawford, le sauvignon blanc, c'est le vin blanc le plus vendu de la SAQ au Québec. Et là, pour parler de la grande nouvelle entourant ce vin, je suis avec Michel Bouffard, sommelier à l'Émérite, conférencière et formatrice et spécialiste sur les changements climatiques.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    Michel.

  • Speaker #0

    Là, on parle de la grande nouvelle,

  • Speaker #1

    c'est que le vin blanc Kim Crawford Sauvignon blanc est embouteillé au Québec. Mais là, un vin blanc à la Nouvelle-Zélande qui est embouteillé au Québec, c'est quoi l'enjeu ? C'est quoi les raisons justement d'embouteiller le vin au Québec ? Parle-nous un peu de cette nouvelle.

  • Speaker #2

    Bien, on est très peu familier avec ça au Canada. Mais en fait, ce n'est pas un concept nouveau dans le sens où 33 personnes... des vins dans le monde sont envoyés en praxe et embouteillés à l'arrivée. Il y a plusieurs raisons pour ça et je pense que la tendance est grandissante parce qu'il y a une réduction des gaz à plein air. Il faut comprendre que lorsqu'on regarde l'entrée au cavern de l'UV, 13% d'entre eux au cavern sont issus du transport.

  • Speaker #1

    Donc, en bateau.

  • Speaker #2

    en avion sur le bateau. C'est certain que la plus faite façon d'envoyer le vin, c'est en avion, il y a des choses qui font ça. Mais après quand tu transportes, le bateau demeure la meilleure façon. Mais après, la façon que tu transportes ton vin sur le bateau a un impact énorme. Je vous donne un exemple. Donc, Kim Crawford, quand il va envoyer le vin en bague sur le bateau, on le met dans ce qu'on appelle un plexiglas, qui est comme un sac à barbe. Et on le met dans ce qu'on appelle un sac à barbe. Et dans ce sac-là, on met 24 000 litres de vin.

  • Speaker #1

    Fait que c'est combien de bouteilles, ça ? 24 000 litres, fait que c'est quasiment

  • Speaker #2

    30 000... En fait, si on met ce sac-là dans un contenant, qui va directement sur le bateau, dans le même contenant, si on mettait des bouteilles de vin dans ce même contenant-là, on mettrait seulement 9 900 litres de vin dans le même espace.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Donc, on...

  • Speaker #1

    C'est trois fois plus.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'il y a de trois fois plus ? Exact. Donc, juste après ça, en général, on va descendre, on va baisser l'envie par le bon, on va réduire 38 Juste en faisant ça. Donc, c'est énorme. Et on a souvent la mauvaise image que les vins envoyés en parc sont de moins bonnes que les vins. En fait, on a pensé au problème. Parce qu'aujourd'hui, avec les technologies, avec le contenu de l'électronique, le vin ne change pas. de qualité. Quand on pense à une grande marque de remorques qui font beaucoup de volume, ils ne prennent jamais en péril la qualité normale comme Gamecraft, sachant que la qualité pourrait être impactée. Parce que la mauvaise image vient plus de on a vu des vins envoyés dans le bac, je ne connais ça pas qualitatif et donc une associée n'a pas une bonne qualité. Mais la qualité est aucunement impactée alors qu'on a moins d'enfants carbone et en plus de ça, on se rend compte que lorsque le vin arrive dans un marché, on l'embouteille ici, ça crée des enfants aussi. Donc, il y a beaucoup d'avantages. Il faut aussi rappeler que 99% des vins qui sont achetés sont consommés dans la première semaine d'achat.

  • Speaker #1

    Donc, il n'y a aucun souci de fraîcheur ?

  • Speaker #2

    Aucun souci de fraîcheur. Et on a fait l'exercice plusieurs fois de comparer la bouteille de vin embouteillée de Tim Crawford sur New York, embouteillée en Nouvelle-Zélande, versus celle qui est embouteillée à la ville. Honnêtement, on n'est pas capable de voir la différence. Non, que celui qui est embouteillé s'en parle plus de fraîcheur.

  • Speaker #1

    C'est juste une grande nouvelle, ça, au final. C'est une grande nouvelle qu'une grande maison de vin... en bois de ce pas,

  • Speaker #0

    bien,

  • Speaker #1

    prends cette initiative-là, ça va, j'imagine, guider, ça va tracer la voie pour d'autres grandes maisons peut-être.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est important d'avoir des joueurs aussi importants qui font du volume, c'est de la qualité, mais c'est aussi du volume, ou de la végétarité, c'est comme le grand vendeur de vin blanc au Québec. Donc, quand on a un producteur important comme ça en tant que produit, qui attire l'attention des gens, qui se vend quand même autour de 20$, donc c'est pas un risque. Et tu prends ce risque, c'est pas un risque quand un risque est calculé, parce qu'il y a aucun risque dans le transport, mais tu prends cette initiative-là pour au final sauver 38210 kg de CO2, ensuite tu sauves à chaque fois dans une année. Mais oui, vous l'avez dit, ça manque la voie, ça donne... J'espère que ça va inciter d'autres à le faire, parce que je pense que c'est l'avenir pour les vins de consommation immédiate.

  • Speaker #1

    OK, vraiment, merci pour les informations entourant cette nouvelle-là, qui est quand même une grande nouvelle. Et merci d'être joint à moi, Michel. Et là, on confirme vraiment que le Kim Cropper, ce vignon blanc à la FAQ pour le temps des Fêtes. En fait, ce sont des bouteilles qui sont embouteillées au Québec.

  • Speaker #2

    Exact. Donc, on peut faire un geste impactant en choisissant les

  • Speaker #1

    20% de sa puissance. Alors, 20 à la SAQ avec 18 en apéro, avec un petit poisson, c'est facile. On aime ça. Merci.

  • Speaker #2

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Là, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi, un secret bien gardé. Un secret à bien garder, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la Tite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez, je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité... Non, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi. Un secret bien gardé. Un secret bien gardé, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la petite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez. Je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité astronomique de sauces tomates bien assaisonnées. Chaque bouchée, c'est une explosion de tomates et de sapidité en bouche. Amenez ça en apéro ou à déguster sur les champs, vous allez voir, ça fait tellement plaisir. On retrouve aussi des pains typiques italiens et plusieurs autres sortes de pizzas froides comme saucisses rapinées et au fromage. C'est à la boulangerie Margarita. L'éclatante ouverture du restaurant Oncle Lee en janvier dernier n'a rien dû à hasard. Ce nouvel établissement réunissait tous les ingrédients pour captiver l'attention des médias et des foodies. Primo, le restaurant venait d'être nommé parmi les ouvertures de l'année par le prestigieux palmarès du World 50 Best Restaurant, unique représentant canadien dans cette liste sélect. Secondo, à la barre de cette nouvelle aventure, on trouvait un jeune chef prometteur de 25 ans, Anderson Lee. Quelques années auparavant, Sidermy avait forgé son expérience hors de pèlerinage d'envergure enchaînant des stages dans trois tentes de la haute cuisine. Odette à Singapour, Core by Claire Smith à Londres et Quinton Hill à Mexico, alors qu'il travaillait encore au Bouillon Bic. Tertio. L'ouverture donc de l'île marquait également un nouveau chapitre pour le trio des restaurateurs chevronnés composés de Mélanie Blanchette, François Nadon et Émile Collette, derrière les restaurants Bouillon-Bulc, Cadet et Place Carmen. J'étais le premier excité à l'idée que Montréal allait accueillir cette fantastique maison combinant restaurant traditionnel chinois à la hauteur du groupe derrière. Mes attentes étaient ainsi du côté élevé. Je laissais passer dix mois. J'avais tous les échos possibles, mais je ne pouvais rien dire. Je devais aller vivre l'expérience. Je devais aller me faire raconter l'histoire. Quelques jours avant ma visite, mes attentes sont consolidées. Je me réjouis l'idée d'enfin m'y installer. Dès que l'on pousse la poignée de porte en forme de dragon du oncle-lit, notre attention est tout de suite attirée vers les lanternes rouges diffusant une lumière chaude. L'ambiance est chaleureuse et invitante. Le menu n'a guère changé depuis l'ouverture, mais disons ainsi que les plats doivent être maîtrisés, d'autant plus que je n'aperçois pas le chef en cuisine. J'ai tout de suite pensé que c'était un bon signe, signifiant que la cuisine doit être rodée au quart de tour. Eh bien, pas si vite que ça. Après un vibrant cocktail aux notes herbes barcées et d'agrumes qui m'ont appétit, on nous amène, gracieuseté de la maison, deux entrées signatures pour commencer la soirée. Les oeufs mimosa au soya et le crudo de pétanque, sauce XO. Une sauce umami au soya est astucieusement pipettée à l'intérieur de chaque cavité du demi-oeuf avant d'être garnie du mélange à jaune d'oeuf. Ça explose littéralement en bouche, c'est plein de saveurs, c'est juste eux, ça fait différent et c'est délicieux. Les pétanques, dont nous avez fait l'éloge, baignent dans une soyeuse sauce au citron très délicate, perlée par une huile verte. Le condiment aux fruits de mer séchés Ixo est ajouté en touche finale, établissant le lien avec l'ingrédient fort. Malgré la fraîcheur du pétanque, il aurait mérité une plus douce fin de vie. La coupe, elle est très maladroite et la dégustation se résume en allant à la pétanque. pêche avec nos baguettes en espérant ressortir avec un filament de pétanque. Les huiles pochées surmontées d'un condiment au fer noir sont douces et salines, mais on aurait tout de même préféré des saveurs un peu plus profondes et marquées. Les pains vapeurs sont frits, peut-être pour suivre les dernières tendances sur les réseaux sociaux, puis garnis d'une salade de crevettes qui, elle, ne manque pas de raviver les papilles et donne envie de replonger. La question reste, pourquoi frire ces coussins dont on apprécie particulièrement la texture ? Les côtes levées de porc nappées d'une sauce aigre douce ont de la marge, et on aime qu'elles soient accompagnées d'une salade de julienne de légumes pour nettoyer le palais. En salé, il y a eu aussi un riz frit à l'ail, une portion de fondue chinoise hot pot, une salade de champignons au beurre blanc au miso d'une extrême richesse, et le plateau de canard de Pékin servi de manière traditionnelle avec quelques crêpes de riz et condiments pour en faire son propre roulé. Ce dernier plat, le coup de cœur de la soirée, mérite de s'y attarder. un peu plus. Même si la peau du canard aurait pu être encore plus croustillante, sa cuisson et son assaisonnement nous comptent de bonheur. Mention pour la cuisse de canard travaillée en rillettes aux cinq épices, ainsi que la mousse de foie, malgré servi trop froide, en condiment. Les desserts me laissent dubitatifs, mais sont dans la même lignée d'une soirée marquée par des saveurs peu complexes et d'un grand manque de prise de risque. D'un côté, il y a un pain doré à la cannelle qui croustille ici et qui fond par là. qui navigue sur un lait condensé au thé matcha, puis surmonté d'une boule de glace à la vanille. De l'autre, un riche crémeux au yogourt qui colle au palais avec des morceaux de mangue disparates et fruits de la passion. Je suis ressorti un peu déboussolé de ma soirée. Non pas de par une expérience enivrante aux saveurs percutantes qui nous amènent dans l'univers complètement chinois du chef, mais de par la cuisine prudente, conservatrice et parfois gauche. J'aurais aimé que la coriandre ne soit pas flétrie. Que les découpes soient précises. Que les saveurs m'emmènent ailleurs que la sauce hoisin, soya, miso ou le chili oil. J'aurais aimé avoir l'impression de faire une micro-excursion quelque part en Chine. Est-ce que mes attentes étaient trop élevées ? Ou étaient-elles à ce point différentes de l'expérience que souhaite offrir Oncle Lee ? Sachez-le. Oncle Lee propose une cuisine qui ne vous sortira pas de votre zone de confort. On joue de prudence, fort probablement pour plaire à un maximum de palais. incluant leur clientèle régulière et celle outre-monde, ce qui n'est pas une mauvaise chose non plus. Le service, quant à lui, incarne l'engagement et l'effort du groupe à constamment offrir une expérience client digne des plus hauts standards. Ma note pour le Oncle Lee, un 2,7 sur 5. Je termine la saison avec deux de mes restaurants préférés que j'ai nés... pas peur du tout de recommander chaque fois qu'on me demande un conseil. Étant très différents l'un de l'autre, avant de réserver, posez-vous la question sur qu'est-ce que vous recherchez comme soirée. Ce sont les restaurants Mozzone et Cabaret l'Enfer. Le premier, Mozzone, est mon restaurant italien préféré à Montréal. On y va pour boire dans les meilleurs cocktails cuisinés en ville, mention pour les neigronis à l'huile d'olive, et une cuisine italienne tellement riche, complexe, réconfortante que je fonds littéralement chaque fois que je vais. Si vous voyez la fonduta aux artichauts au menu, sautez dessus, peu comme les macaronis bolognaises, la meilleure que j'ai mangé de ma vie. La pieuvre grillée est fondante et ses garnitures tirent de l'originalité avec haricots, tomates, yogourts et perlées avec une huile verte scintillante. C'est au menu depuis le jour 1 et vous comprendrez pourquoi. J'adore commencer ma soirée avec, comme je le disais tantôt, le negroni à l'huile d'olive. Après ce kick d'amertume et de rondeur, mes idées sont plus claires et ça facilite mes choix. Le deuxième resto que je veux vous parler est le Cabaret L'Enfer, celui-ci complètement différent du Mochonet. D'abord, c'est un menu dégustation, alors vous n'aurez aucun choix à faire, mais à part l'accord vin ou non. Et justement, l'accord vin, prenez-le. L'équipe réussit toujours à mettre la main sur des petites pépites. Vous pourrez en faire l'observation en lisant la carte des vins. Ensuite, côté ambiance, on est vraiment ailleurs. C'est unique à Montréal. Vous allez être dérangé, je vous le confirme. Massimo, le chef, a une personnalité très forte et le transmet particulièrement bien, autant dans la déco, dans la playlist, que dans l'assiette. Ils forment un duo absolument incroyable avec Santiago. Alors, ça donne des créations qui envoient du lourd à chaque service. Des techniques béton, des saveurs franches et nettes. Ultra complexes. Alors, si vous ne souhaitez pas rester dans votre zone de confort ce soir, allez au Cabaret d'Enfer et je vous assure que vous n'allez pas le regretter. C'est ce qui conclut ma toute première saison de podcast. J'espère que vous avez eu autant de plaisir que moi à découvrir mes adresses préférées à Montréal, allant du petit café de quartier jusqu'au grand restaurant et tout ce qui entre les deux. N'hésitez pas d'écouter les épisodes précédentes et n'oubliez pas de sortir votre calepin d'adresses à visiter !

Description

Je termine ma première saison en force avec une critique du restaurant qui a suscité une énorme attention médiatique en début d’année : le Oncle Lee.

Lisez ma critique du Oncle Lee


Tout juste avant, mon premier tuyau bouffe est ma petite boulangerie italienne cachée où je vais pour satisfaire mon envie d’une juteuse pizza froide aux tomates, puis le second est la poursuite du pop-up de la Terraza Luz au Tinc Set.

Je termine avec deux restaurants figurant dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal.

Bonne écoute !


Merci au vin blanc le plus vendu au Québec, Kim Crawford, partenaire de l'épisode.


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu pour le dernier épisode de la saison, je termine avec deux recommandations restos qui sont, tous les deux, possiblement dans mon top 5 des restaurants préférés à Montréal. On termine la saison en force. Juste avant, je fais la critique du restaurant Oncle Lee, le restaurant qui a attiré une attention médiatique colossale en début d'année. Je vous explique en détail pourquoi et vous parle de mon expérience. Fitez-la à la hauteur. Juste avant, voici Monsieur Bouffe. Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant cookie ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. S'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Plus tôt dans la saison, je vous ai parlé de la terrasse loose du duo Lindsay et Juan, le couple d'ailleurs les restaurants Tinkset et Alma. Si on se souvient bien de la terrasse loose qui était seulement un pop-up extérieur tous les samedis. Mais avec l'engouement que ça a causé, ils ont décidé de migrer à l'intérieur, au restaurant Tinkset, tous les morts du soir. Au menu ! Les meilleurs tacos de Montréal faits avec des tortillas de maïs nixtamalisé, des cocktails festifs et quelques autres petits plats tout aussi savoureux. Un DJ s'invite parfois de la partie, alors on parle aussi d'une soirée mexicaine festive. Pause partenaire. Pour vous parler à la fois du partenaire d'aujourd'hui et la grande nouvelle dans le monde du vin québécois, je me suis entretenu avec nul autre que la sommelier Michelle Bouffard.

  • Speaker #1

    Alors le partenaire de cette semaine,

  • Speaker #0

    c'est la maison.

  • Speaker #1

    d'un vin blanc le plus vendu au Québec à la SAQ. Peut-être que vous allez être surpris, mais c'est un sauvignon blanc qui représente à la perfection le terroir de la région de Marlborough en Nouvelle-Zélande, et c'est le Kim Crawford. Oui, oui, le Kim Crawford, le sauvignon blanc, c'est le vin blanc le plus vendu de la SAQ au Québec. Et là, pour parler de la grande nouvelle entourant ce vin, je suis avec Michel Bouffard, sommelier à l'Émérite, conférencière et formatrice et spécialiste sur les changements climatiques.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    Michel.

  • Speaker #0

    Là, on parle de la grande nouvelle,

  • Speaker #1

    c'est que le vin blanc Kim Crawford Sauvignon blanc est embouteillé au Québec. Mais là, un vin blanc à la Nouvelle-Zélande qui est embouteillé au Québec, c'est quoi l'enjeu ? C'est quoi les raisons justement d'embouteiller le vin au Québec ? Parle-nous un peu de cette nouvelle.

  • Speaker #2

    Bien, on est très peu familier avec ça au Canada. Mais en fait, ce n'est pas un concept nouveau dans le sens où 33 personnes... des vins dans le monde sont envoyés en praxe et embouteillés à l'arrivée. Il y a plusieurs raisons pour ça et je pense que la tendance est grandissante parce qu'il y a une réduction des gaz à plein air. Il faut comprendre que lorsqu'on regarde l'entrée au cavern de l'UV, 13% d'entre eux au cavern sont issus du transport.

  • Speaker #1

    Donc, en bateau.

  • Speaker #2

    en avion sur le bateau. C'est certain que la plus faite façon d'envoyer le vin, c'est en avion, il y a des choses qui font ça. Mais après quand tu transportes, le bateau demeure la meilleure façon. Mais après, la façon que tu transportes ton vin sur le bateau a un impact énorme. Je vous donne un exemple. Donc, Kim Crawford, quand il va envoyer le vin en bague sur le bateau, on le met dans ce qu'on appelle un plexiglas, qui est comme un sac à barbe. Et on le met dans ce qu'on appelle un sac à barbe. Et dans ce sac-là, on met 24 000 litres de vin.

  • Speaker #1

    Fait que c'est combien de bouteilles, ça ? 24 000 litres, fait que c'est quasiment

  • Speaker #2

    30 000... En fait, si on met ce sac-là dans un contenant, qui va directement sur le bateau, dans le même contenant, si on mettait des bouteilles de vin dans ce même contenant-là, on mettrait seulement 9 900 litres de vin dans le même espace.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Donc, on...

  • Speaker #1

    C'est trois fois plus.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'il y a de trois fois plus ? Exact. Donc, juste après ça, en général, on va descendre, on va baisser l'envie par le bon, on va réduire 38 Juste en faisant ça. Donc, c'est énorme. Et on a souvent la mauvaise image que les vins envoyés en parc sont de moins bonnes que les vins. En fait, on a pensé au problème. Parce qu'aujourd'hui, avec les technologies, avec le contenu de l'électronique, le vin ne change pas. de qualité. Quand on pense à une grande marque de remorques qui font beaucoup de volume, ils ne prennent jamais en péril la qualité normale comme Gamecraft, sachant que la qualité pourrait être impactée. Parce que la mauvaise image vient plus de on a vu des vins envoyés dans le bac, je ne connais ça pas qualitatif et donc une associée n'a pas une bonne qualité. Mais la qualité est aucunement impactée alors qu'on a moins d'enfants carbone et en plus de ça, on se rend compte que lorsque le vin arrive dans un marché, on l'embouteille ici, ça crée des enfants aussi. Donc, il y a beaucoup d'avantages. Il faut aussi rappeler que 99% des vins qui sont achetés sont consommés dans la première semaine d'achat.

  • Speaker #1

    Donc, il n'y a aucun souci de fraîcheur ?

  • Speaker #2

    Aucun souci de fraîcheur. Et on a fait l'exercice plusieurs fois de comparer la bouteille de vin embouteillée de Tim Crawford sur New York, embouteillée en Nouvelle-Zélande, versus celle qui est embouteillée à la ville. Honnêtement, on n'est pas capable de voir la différence. Non, que celui qui est embouteillé s'en parle plus de fraîcheur.

  • Speaker #1

    C'est juste une grande nouvelle, ça, au final. C'est une grande nouvelle qu'une grande maison de vin... en bois de ce pas,

  • Speaker #0

    bien,

  • Speaker #1

    prends cette initiative-là, ça va, j'imagine, guider, ça va tracer la voie pour d'autres grandes maisons peut-être.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est important d'avoir des joueurs aussi importants qui font du volume, c'est de la qualité, mais c'est aussi du volume, ou de la végétarité, c'est comme le grand vendeur de vin blanc au Québec. Donc, quand on a un producteur important comme ça en tant que produit, qui attire l'attention des gens, qui se vend quand même autour de 20$, donc c'est pas un risque. Et tu prends ce risque, c'est pas un risque quand un risque est calculé, parce qu'il y a aucun risque dans le transport, mais tu prends cette initiative-là pour au final sauver 38210 kg de CO2, ensuite tu sauves à chaque fois dans une année. Mais oui, vous l'avez dit, ça manque la voie, ça donne... J'espère que ça va inciter d'autres à le faire, parce que je pense que c'est l'avenir pour les vins de consommation immédiate.

  • Speaker #1

    OK, vraiment, merci pour les informations entourant cette nouvelle-là, qui est quand même une grande nouvelle. Et merci d'être joint à moi, Michel. Et là, on confirme vraiment que le Kim Cropper, ce vignon blanc à la FAQ pour le temps des Fêtes. En fait, ce sont des bouteilles qui sont embouteillées au Québec.

  • Speaker #2

    Exact. Donc, on peut faire un geste impactant en choisissant les

  • Speaker #1

    20% de sa puissance. Alors, 20 à la SAQ avec 18 en apéro, avec un petit poisson, c'est facile. On aime ça. Merci.

  • Speaker #2

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Là, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi, un secret bien gardé. Un secret à bien garder, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la Tite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez, je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité... Non, je m'apprête à vous dévoiler un petit plaisir à moi. Un secret bien gardé. Un secret bien gardé, mais ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la pizza Margherita de la boulangerie Margherita dans la petite Italie. C'est une mini boulangerie traditionnelle italienne familiale qui existe, je viens de le dire, depuis plus de 100 ans. Imaginez. Je vais pour la pizza aux tomates, cerise froide. D'abord, le prix est imbattable. Puis, c'est du vrai bonheur en bouche. La mie de la pâte est extrêmement moelleuse et bien huilée. Il y a une quantité astronomique de sauces tomates bien assaisonnées. Chaque bouchée, c'est une explosion de tomates et de sapidité en bouche. Amenez ça en apéro ou à déguster sur les champs, vous allez voir, ça fait tellement plaisir. On retrouve aussi des pains typiques italiens et plusieurs autres sortes de pizzas froides comme saucisses rapinées et au fromage. C'est à la boulangerie Margarita. L'éclatante ouverture du restaurant Oncle Lee en janvier dernier n'a rien dû à hasard. Ce nouvel établissement réunissait tous les ingrédients pour captiver l'attention des médias et des foodies. Primo, le restaurant venait d'être nommé parmi les ouvertures de l'année par le prestigieux palmarès du World 50 Best Restaurant, unique représentant canadien dans cette liste sélect. Secondo, à la barre de cette nouvelle aventure, on trouvait un jeune chef prometteur de 25 ans, Anderson Lee. Quelques années auparavant, Sidermy avait forgé son expérience hors de pèlerinage d'envergure enchaînant des stages dans trois tentes de la haute cuisine. Odette à Singapour, Core by Claire Smith à Londres et Quinton Hill à Mexico, alors qu'il travaillait encore au Bouillon Bic. Tertio. L'ouverture donc de l'île marquait également un nouveau chapitre pour le trio des restaurateurs chevronnés composés de Mélanie Blanchette, François Nadon et Émile Collette, derrière les restaurants Bouillon-Bulc, Cadet et Place Carmen. J'étais le premier excité à l'idée que Montréal allait accueillir cette fantastique maison combinant restaurant traditionnel chinois à la hauteur du groupe derrière. Mes attentes étaient ainsi du côté élevé. Je laissais passer dix mois. J'avais tous les échos possibles, mais je ne pouvais rien dire. Je devais aller vivre l'expérience. Je devais aller me faire raconter l'histoire. Quelques jours avant ma visite, mes attentes sont consolidées. Je me réjouis l'idée d'enfin m'y installer. Dès que l'on pousse la poignée de porte en forme de dragon du oncle-lit, notre attention est tout de suite attirée vers les lanternes rouges diffusant une lumière chaude. L'ambiance est chaleureuse et invitante. Le menu n'a guère changé depuis l'ouverture, mais disons ainsi que les plats doivent être maîtrisés, d'autant plus que je n'aperçois pas le chef en cuisine. J'ai tout de suite pensé que c'était un bon signe, signifiant que la cuisine doit être rodée au quart de tour. Eh bien, pas si vite que ça. Après un vibrant cocktail aux notes herbes barcées et d'agrumes qui m'ont appétit, on nous amène, gracieuseté de la maison, deux entrées signatures pour commencer la soirée. Les oeufs mimosa au soya et le crudo de pétanque, sauce XO. Une sauce umami au soya est astucieusement pipettée à l'intérieur de chaque cavité du demi-oeuf avant d'être garnie du mélange à jaune d'oeuf. Ça explose littéralement en bouche, c'est plein de saveurs, c'est juste eux, ça fait différent et c'est délicieux. Les pétanques, dont nous avez fait l'éloge, baignent dans une soyeuse sauce au citron très délicate, perlée par une huile verte. Le condiment aux fruits de mer séchés Ixo est ajouté en touche finale, établissant le lien avec l'ingrédient fort. Malgré la fraîcheur du pétanque, il aurait mérité une plus douce fin de vie. La coupe, elle est très maladroite et la dégustation se résume en allant à la pétanque. pêche avec nos baguettes en espérant ressortir avec un filament de pétanque. Les huiles pochées surmontées d'un condiment au fer noir sont douces et salines, mais on aurait tout de même préféré des saveurs un peu plus profondes et marquées. Les pains vapeurs sont frits, peut-être pour suivre les dernières tendances sur les réseaux sociaux, puis garnis d'une salade de crevettes qui, elle, ne manque pas de raviver les papilles et donne envie de replonger. La question reste, pourquoi frire ces coussins dont on apprécie particulièrement la texture ? Les côtes levées de porc nappées d'une sauce aigre douce ont de la marge, et on aime qu'elles soient accompagnées d'une salade de julienne de légumes pour nettoyer le palais. En salé, il y a eu aussi un riz frit à l'ail, une portion de fondue chinoise hot pot, une salade de champignons au beurre blanc au miso d'une extrême richesse, et le plateau de canard de Pékin servi de manière traditionnelle avec quelques crêpes de riz et condiments pour en faire son propre roulé. Ce dernier plat, le coup de cœur de la soirée, mérite de s'y attarder. un peu plus. Même si la peau du canard aurait pu être encore plus croustillante, sa cuisson et son assaisonnement nous comptent de bonheur. Mention pour la cuisse de canard travaillée en rillettes aux cinq épices, ainsi que la mousse de foie, malgré servi trop froide, en condiment. Les desserts me laissent dubitatifs, mais sont dans la même lignée d'une soirée marquée par des saveurs peu complexes et d'un grand manque de prise de risque. D'un côté, il y a un pain doré à la cannelle qui croustille ici et qui fond par là. qui navigue sur un lait condensé au thé matcha, puis surmonté d'une boule de glace à la vanille. De l'autre, un riche crémeux au yogourt qui colle au palais avec des morceaux de mangue disparates et fruits de la passion. Je suis ressorti un peu déboussolé de ma soirée. Non pas de par une expérience enivrante aux saveurs percutantes qui nous amènent dans l'univers complètement chinois du chef, mais de par la cuisine prudente, conservatrice et parfois gauche. J'aurais aimé que la coriandre ne soit pas flétrie. Que les découpes soient précises. Que les saveurs m'emmènent ailleurs que la sauce hoisin, soya, miso ou le chili oil. J'aurais aimé avoir l'impression de faire une micro-excursion quelque part en Chine. Est-ce que mes attentes étaient trop élevées ? Ou étaient-elles à ce point différentes de l'expérience que souhaite offrir Oncle Lee ? Sachez-le. Oncle Lee propose une cuisine qui ne vous sortira pas de votre zone de confort. On joue de prudence, fort probablement pour plaire à un maximum de palais. incluant leur clientèle régulière et celle outre-monde, ce qui n'est pas une mauvaise chose non plus. Le service, quant à lui, incarne l'engagement et l'effort du groupe à constamment offrir une expérience client digne des plus hauts standards. Ma note pour le Oncle Lee, un 2,7 sur 5. Je termine la saison avec deux de mes restaurants préférés que j'ai nés... pas peur du tout de recommander chaque fois qu'on me demande un conseil. Étant très différents l'un de l'autre, avant de réserver, posez-vous la question sur qu'est-ce que vous recherchez comme soirée. Ce sont les restaurants Mozzone et Cabaret l'Enfer. Le premier, Mozzone, est mon restaurant italien préféré à Montréal. On y va pour boire dans les meilleurs cocktails cuisinés en ville, mention pour les neigronis à l'huile d'olive, et une cuisine italienne tellement riche, complexe, réconfortante que je fonds littéralement chaque fois que je vais. Si vous voyez la fonduta aux artichauts au menu, sautez dessus, peu comme les macaronis bolognaises, la meilleure que j'ai mangé de ma vie. La pieuvre grillée est fondante et ses garnitures tirent de l'originalité avec haricots, tomates, yogourts et perlées avec une huile verte scintillante. C'est au menu depuis le jour 1 et vous comprendrez pourquoi. J'adore commencer ma soirée avec, comme je le disais tantôt, le negroni à l'huile d'olive. Après ce kick d'amertume et de rondeur, mes idées sont plus claires et ça facilite mes choix. Le deuxième resto que je veux vous parler est le Cabaret L'Enfer, celui-ci complètement différent du Mochonet. D'abord, c'est un menu dégustation, alors vous n'aurez aucun choix à faire, mais à part l'accord vin ou non. Et justement, l'accord vin, prenez-le. L'équipe réussit toujours à mettre la main sur des petites pépites. Vous pourrez en faire l'observation en lisant la carte des vins. Ensuite, côté ambiance, on est vraiment ailleurs. C'est unique à Montréal. Vous allez être dérangé, je vous le confirme. Massimo, le chef, a une personnalité très forte et le transmet particulièrement bien, autant dans la déco, dans la playlist, que dans l'assiette. Ils forment un duo absolument incroyable avec Santiago. Alors, ça donne des créations qui envoient du lourd à chaque service. Des techniques béton, des saveurs franches et nettes. Ultra complexes. Alors, si vous ne souhaitez pas rester dans votre zone de confort ce soir, allez au Cabaret d'Enfer et je vous assure que vous n'allez pas le regretter. C'est ce qui conclut ma toute première saison de podcast. J'espère que vous avez eu autant de plaisir que moi à découvrir mes adresses préférées à Montréal, allant du petit café de quartier jusqu'au grand restaurant et tout ce qui entre les deux. N'hésitez pas d'écouter les épisodes précédentes et n'oubliez pas de sortir votre calepin d'adresses à visiter !

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