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Point De Corde - Podcast MotoGP

Marc Marquez intouchable, Bagnaia au pied du mur : les 10 vraies conclusions MotoGP 2025

Marc Marquez intouchable, Bagnaia au pied du mur : les 10 vraies conclusions MotoGP 2025

23min |26/11/2025
Play
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23min |26/11/2025
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Description

La saison MotoGP 2025 vient de s’achever et cet épisode spécial revient sur les dix conclusions essentielles qui permettent de comprendre ce qui s’est vraiment joué cette année. Le MotoGP a connu une saison intense, marquée par le retour au sommet de Marc Marquez, par les difficultés de Francesco Bagnaia, et par un bouleversement général de la hiérarchie.

Marc Marquez a été l’homme fort de l’année. Sa capacité à dominer chaque week-end, à s’adapter à n’importe quelle situation et à faire la différence quand ça compte vraiment confirme qu’il reste la référence absolue du MotoGP moderne. Ce nouvel épisode analyse en profondeur la saison de Marc Marquez, son impact sur la catégorie et les perspectives qui l’attendent alors qu’il vise de nouveaux records.


Face à lui, Francesco Bagnaia a vécu l’une de ses saisons les plus complexes. Incapable de retrouver la confiance qui le portait auparavant, Bagnaia n’a jamais réellement pris la mesure de la GP25. Cette description revient sur toutes les raisons de cette chute de performance, sur les conséquences pour Ducati, et sur ce que devra changer Francesco Bagnaia pour redevenir une menace crédible en 2026. Le MotoGP évolue vite, et Bagnaia risque d’être laissé derrière si les solutions ne sont pas trouvées rapidement.


Aprilia et Marco Bezzecchi ont été les révélations majeures de cette fin de championnat. Leur progression constante suggère que le MotoGP pourrait voir naître un nouveau duel au sommet dès 2026, face à Marc Marquez. Cette analyse revient sur la montée en puissance de Bezzecchi, sur le travail d’Aprilia et sur la manière dont la concurrence commence à faire trembler Ducati.


On évoque également les cas de Pedro Acosta, Fabio Quartararo, Johann Zarco, Jorge Martin ou encore Honda et KTM. L’objectif de cet épisode est clair : offrir un bilan complet, structuré et utile pour mieux comprendre la grille MotoGP avant de basculer sur 2026. Entre performances individuelles, évolution des machines, stratégies techniques et dynamiques internes des équipes, tout est passé au crible.


Si vous aimez les analyses détaillées, les débriefings sérieux et les perspectives sur l’avenir du MotoGP, cet épisode est fait pour vous. Marc Marquez, Francesco Bagnaia et tous les acteurs du plateau trouvent ici leur place dans une synthèse précise de l’année 2025.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'intersaison ne fait que commencer les week-ends, MotoGP s'est fini jusqu'en mars, oui je sais, ça fait mal de le dire, mais avant ça, on parle sur les conclusions de la saison 2025. One Cord, le podcast MotoGP. Bon, pour commencer, désolé, ça fait quelques jours que je suis en retard sur les vidéos, j'ai reporté un peu, me voilà. Je vous prépare des choses pour cet hiver, je vous l'avais dit dans les précédents épisodes. Et puis, il y a cette fin de saison qui m'a, je ne peux pas vous mentir, peu inspiré. D'ailleurs, aujourd'hui, pas de débrief GP, on va tirer les conclusions de la saison 2025. Il a fallu choisir un nombre, on part sur 10. 10 conclusions, ça tombe bien. On ne fera pas plus. Ça va être compliqué de rester sur 10 uniquement. On ne pourra pas parler de tout, mais on va faire ça. Et tout au long de l'épisode, donnez-moi aussi vos conclusions à vous dans les commentaires. Vous savez que ce podcast, on le fait ensemble. Je lis tous vos commentaires. Donc voilà, continuez à vous abonner sur YouTube, Spotify, Apple Podcasts, partout ailleurs. Il y a le pouce bleu aussi, les évaluations. Vous connaissez la chanson. En tout cas, merci à ceux qui me font aussi des messages sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. C'est de plus en plus régulier. Moi, j'adore vous lire. Point de corde podcast, voilà, partout. On discute avec plaisir. Et puis abonnez-vous puisque j'arrive avec des épisodes interview bientôt et c'est là-bas que je pourrais vous l'annoncer. Bon ok, il n'y aura pas de surprise. Pour la première conclusion, on va enfoncer des portes ouvertes. Marc Marquez, forcément on veut parler de lui, il a été impérial. Cette année intouchable, on se doutait un peu de ce que ça allait donner avec la machine officielle puisque l'année d'avant il était sur une GP23 qui était un peu moins polyvalente on va dire. Il a été au-dessus du lot tout simplement ici en 2025. En dehors de la masterclass de Francesco Bagnaia à Motegui, on n'a vu personne dominer réellement Marc Marquez. On a vu certains l'embêter un peu de temps en temps, mais sans grand plus, à part quand il a chuté. Et en plus, ses chutes ont été assez rares cette année. Alors qu'on l'aime ou pas Marc Marquez, il a rappelé qu'avec le bon matériel, là, dans les conditions actuelles, il n'y a pas de rival. Je ne pense pas que ça nécessite de développer beaucoup. Vous l'avez vu en long et en large dans tous les reportages qui existent en télé. Sa blessure, son retour, comment il a fait. Je ne pense pas que c'est nécessaire de faire beaucoup de détails. On l'a déjà raconté. La seule question pour lui, ça va être de voir le retour de blessure. Même si cette blessure, il a pris le temps de la soigner exactement comme il faut. Ce serait une surprise que ça se passe mal. Et il est clairement le favori de 2026. Mais bon, vous savez, ça se joue parfois à peu de choses. Cette blessure, heureusement qu'elle arrive au moment où elle arrive. Si ça a été arrivé plus tôt, malgré son énorme domination, il n'y a rien qui prouve qu'il aurait pu sécuriser le titre. Rien n'est jamais joué en MotoGP. Et ce qu'on peut dire aussi pour terminer, c'est qu'on se doute que dans un coin de sa tête, la marque Marquez, sincèrement, son objectif, sa target, ça va être un titre de plus pour aller surpasser Valentino Rossi. Deuxième conclusion, un Marquez et un autre. On va parler d'Alex Marquez cette fois. Alors pourquoi un deuxième de ces conclusions ? Parce que c'est le vice-champion, simplement. Je n'ai pas cherché plus loin que ça. La conclusion, elle est simple. On a sous-estimé Alex Marquez cette année. Il avait certainement le meilleur matériel possible pour performer, ça c'est sûr. Mais ça n'a pas pour autant la tâche aussi simple qu'on peut l'imaginer. Vous le savez, pour que tout se combine, il faut que le pilote soit très fort et il l'a été toute cette saison. On a eu un petit passage à vide, mais pas bien long. Et puis on l'a retrouvé une fois la deuxième place sécurisée. Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent que tout est dû à cette machine Ducati GP24. Alex Marquez, dans sa carrière, il a toujours été progressif. On en a déjà parlé. Et chaque fois, il montait en puissance. Je pense que c'est ce qui est arrivé cette saison. Et finalement, ce n'est pas si étonnant de l'avoir vu passer par cette étape et de le voir franchir ce nouveau step. Alors, je ne vous dis pas qu'il fait partie des craques ou des meilleurs, qu'il va aller battre son frère, mais je ne vois pas sous quel prétexte on devrait dire qu'il est moins fort que d'autres. Et si le grand frère n'était pas là cette année, c'est simple. La conclusion, ce serait qu'il aurait été champion du monde avec une Ducati Grésigny. Donc, ça confirme cette conclusion. sous-estimé Alex Marquez. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être passe-partout. Troisième conclusion, elle concerne évidemment Francesco Bagnaia. On va rester chez Ducati. Dans tous les épisodes quasiment cette saison, on a parlé de lui, ce sujet revenu de week-end en week-end, avec cette conclusion, c'est qu'on est complètement perdu avec la situation de Bagnaia, comme lui a l'air perdu. Parce que nous aussi, en le voyant, on se demande un peu ce qui se passe. Francesco Bagnaia, il a débuté la saison en étant un peu derrière, mais il n'y avait pas de... catastrophe. Il n'arrivait juste pas à rivaliser avec Marc Marquez. Après ça, il s'est simplement effondré. On a perdu le fil. On connaît la raison de base, son manque de sensation avec principalement l'avant de la moto, sur une Ducati GP25 qui ne lui a jamais apporté satisfaction, il n'a jamais réussi à reproduire ce qu'il faisait avec la machine 2024. Il l'a répétée, il a détaillé pourquoi. On a cherché à aller trouver des solutions. Là aussi, ici, on est dans les conclusions. On ne va pas revenir en détail sur ces soucis qu'on a déjà abordés, vous les connaissez. Mais la conclusion ici, c'est que Francesco Bagnaia, il est au pied du mur. Il n'y a pas d'autre mot. Soit la saison prochaine, on retrouve le grand champion qui est en Francesco Bagnaia, soit les routes de Ducati et de Bagnaia, malgré le lien fort qui est entre les deux, elles vont se séparer. Je sais qu'on en a déjà beaucoup parlé, mais malgré tout, voilà, j'y réfléchis encore, je n'arrive pas à comprendre. Comment on a ce début de saison, où il était derrière les Marquesses, d'accord, mais avec le recul, on se dit sincèrement, ce n'était pas si grave. Mais ensuite, au fil de la saison, on l'a vu progressivement s'effacer, Francesco Bagnaia, et se retrouver derrière quasiment tous les autres, même ceux qui étaient moins bien équipés en termes de matériel. Voilà, on a eu ce retour au top au Japon, au Motegi, on se dit ça y est, il y a eu le déclic, on va retrouver Bagnaya et puis patate. On a eu des pistes, des analyses et au final, on n'en comprend rien puisque de week-end en week-end, Ducati était tout aussi perdu que nous quand on lisait la situation. La majeure partie est certainement dans la tête, on l'a beaucoup dit aussi, c'est logique et vous avez peut-être entendu les propos de Roré Lorenzo à ce sujet. Pour lui, Bagnaya, il a perdu la flamme, il est négatif et il est complètement éteint. Quand on observe le non-verbal de Francesco Bagnaia, on le voit, mais il est passé par des étapes pour en arriver là. On a aussi beaucoup parlé du matériel. Certains avançaient qu'il était un peu mis sur le côté par rapport à ce que Marquez avait entre les mains chez Ducati. Moi, j'ai déjà donné mon avis là-dessus. J'y crois pas. Ça m'a valu parfois des petits commentaires fort sympathiques, mais j'y crois pas du tout tant qu'on ne met pas de matière. Je le redis. Ça n'a aucun sens puisque Marquez, il n'a pas eu besoin de ça pour gagner. Et Ducati, surtout, ils ne vont pas. eux-mêmes se mettre dans cette situation. Donc ça n'a pas de sens. J'aurais mieux compris qu'on dise, voilà, il y en a un qui est favorisé pour être le premier quand l'autre est deuxième. Mais là, il n'est pas deuxième du tout. Bref, la conclusion, Bagnaglia, il est au pied du mur simplement parce qu'on est en MotoGP et que Ducati ne peut pas se permettre une deuxième saison avec un pilote officiel qui termine dans les choux. Je vous garde le sujet de savoir si Bagnaglia va partir pour un autre épisode parce qu'il y a quand même encore beaucoup de choses à dire à ce sujet-là. On parlera des potentiels candidats à son guidon. Mais attention, Ducati, selon moi, à mon avis, mais je pense qu'ils vont encore être patients. On a une longue collaboration, une longue histoire. Ils sont arrivés là ensemble, Ducati et Francesco Bagnaia. Donc contrairement à ce que certains veulent prétendre, je pense que Ducati, comme Francesco Bagnaia, eux, ils veulent absolument se retrouver et ils veulent que l'histoire continue. Donc ils vont encore se laisser une chance, mais ça ne pourra pas durer éternellement. D'ailleurs, pour rester chez Ducati et approfondir un peu cette conclusion, parce que c'est une des plus importantes, je trouve, de l'épisode, les Italiens, ils sont un tournant majeur. Ils vont devoir gérer la prochaine saison. avec énormément de précautions, ça va être déterminant pour la suite. On les a vus rester la référence cette année, c'est vrai. Quand même, on ne va pas dramatiser. Mais au fil de la saison, on a vu quand même un autre rival, Aprilia, qui apparaît et qui revient dans le coup. Et surtout, en l'absence de Marc Marquez, ça a été beaucoup plus compliqué. On ne se trouve pas chez Ducati, il n'y a pas de leader. On a cherché toute la saison des solutions pour les pilotes qui sont sur la machine 2025, sans en trouver réellement. On a Fabio Di Gianantonio. qui a été un petit peu mieux en fin de saison, mais il n'a pas non plus cassé la baraque. Et justement, ça aurait pu être une des conclusions. Ils n'ont pas réussi à succéder à leur incroyable machine de 2024. Après, si je peux donner un avis un peu plus personnel et vraiment très subjectif, moi, je ne suis plus réservé que beaucoup de monde sur cette fameuse machine GP25. Tout le monde dit que forcément, si Baniaia n'y arrive pas, il s'y est cassé les dents. Ça veut dire que ça ne va pas. On ajoute que DJA, lui aussi, c'est compliqué. Ça va, ça vient, selon les week-ends. Et qu'avant la machine était forcément plus polyvalente. Mais pour moi, ça ne démontre pas que cette machine est forcément mauvaise. On a d'un côté un Bagnaglia qui, cette saison, s'est un peu déconstruit en étant aux côtés de Marc Marquez et il n'a pas retrouvé simplement le fil. Et d'autre part, l'autre GP25, c'est Fabio Di Gennantonio. Je l'aime beaucoup, vraiment, je vous le dis, je l'aime beaucoup. Mais on n'est pas non plus sur un pilote qui fait office de référence sur le plateau MotoGP. Si on regarde ses précédentes saisons, il n'a jamais complètement dominé le championnat ou enchaîné des victoires. voilà et je le redis pourtant moi je l'aime beaucoup, mais le fait de ne pas le voir performer avec cette Ducati GP25 ça ne démontre pas pour autant qu'elle ne fonctionne pas, ça c'est un avis purement subjectif, je le redis mais je suis convaincu que certains pilotes auraient pu dompter cette machine quand on voit ce que fait Pedro Acosta sur la KTM, alors vous savez que je l'aime bien Fabio Quartararo sur sa Yamaha, il n'a pas le matériel du tout il est allé quand même chercher des performances pardon mais il l'a fait ça montre qu'on est quand même en droit d'attendre mieux d'un pilote officiel Ducati, ou en tout cas d'un pilote sur la dernière génération de machines. Et je vais terminer en parlant de Ferdinand De Guerre, excellent rookie. Rappelons-le, il est très jeune, mais je trouve que parfois, on s'est un peu vite emballé par la performance. C'est très bien ce qu'il a fait. Mais on va l'observer, voir comment évolue sa performance. A priori, il est très jeune, donc ça devrait encore aller vers le haut. Je ne le mets pas dans mes conclusions, parce que j'ai quand même pas mal hésité. Je dirais avoir sur une machine un peu moins compétitive s'il est toujours bien là. En bref, en tout cas, pour cette conclusion qui finit finalement par être très longue, Ducati est un tournant, clairement, c'est une espèce de sous-conclusion, mais Ducati est un tournant majeur pour la suite de leur compétition. Bon, je vous parlais de Fabio Quartararo, on en parlera, mais je ne l'ai pas encore mis tout de suite dans mes conclusions, parce qu'il y en a un qui s'imposait dans toutes celles-là, c'est forcément Bedsiecki, leur rival inattendu. À la base, ce n'était même pas lui qui devait être la priorité en termes de développement chez Aprilia, puisque Rollgay Martin a débarqué en... Nîmes-Monstard là-bas, mais vous connaissez la suite. Alors, je dis rival, parce que c'est celui qu'on va observer début de la saison prochaine pour aller au duel avec Marc Marquez, c'est sûr. Alors, OK, rien ne permet d'affirmer qu'il pourra réellement poser des problèmes à Marc Marquez et être au même niveau que lui. N'empêche que sa fin de saison, elle a été monstrueuse et surtout régulière. On sait tout ce qui peut arriver dans une saison, on sait que des pilotes peuvent chuter, peuvent perdre leurs moyens. Il aura des cartes à jouer. L'autre raison d'affirmer cette conclusion, c'est simplement l'évolution d'Aprilia. Il y en a qui disent toujours « oui, oui, mais ça reste derrière Ducati » . Oui, ok, mais n'empêche, on peut se demander comment ils ont fait. On part d'une machine qui performait certaines pistes. On savait d'ailleurs sur quelles pistes et pourquoi, notamment avec les conditions de grippe et les virages rapides. On avait des explications, mais en seconde partie de saison, c'est devenu beaucoup plus large que ça. On n'est pas encore dans la polyvalence incroyable qu'avait la Ducati GP24. Mais on a eu des week-ends où la machine Aprilia a performé et c'était inattendu. Et de plus en plus souvent, avec quelques petits trous. Donc voilà, même si à chaque fois on disait, à chaque fois au prochain Grand Prix, tu verras, Ducati va reprendre. Bah oui, Ducati est encore globalement au-dessus. Mais Aprilia est bien là, de plus en plus régulier. Et ça progresse, si ça continue, si cette progression, elle persiste, ça va devenir un danger pour Ducati. Donc cette conclusion, donc, Bezzecchi pour moi, rival annoncé dans la course au titre 2026. Au passage, on doit aussi saluer le travail de Massimo Rivola, qui a structuré Aprilia en repartant, alors pas d'une page blanche, mais d'un projet neuf. Et on sent que l'homme fort d'Aprilia, il tient la baraque. Alors, cinquième conclusion assez courte, mais on est toujours chez Aprilia. Rolle-Gay-Martin, saison à oublier. Voilà, bon, rien n'a fonctionné, c'est pas vraiment de sa faute. On a eu cette affaire de volonté de départ chez Aprilia, qui est venue un peu pourrir l'histoire de la saison, là. Et qui a été gérée de main de maître. on en parlait de Massimo Rivola mais là clairement il a montré que C'est un personnage, il n'y en a pas beaucoup qui l'auraient géré comme ça. Et puis il y a eu les blessures pour Martin. Il a peu roulé dans une saison où pourtant c'est primordial de rouler. Il va apprendre à connaître cette nouvelle moto, pouvoir participer à son développement. C'est principalement ça qui est embêtant. Mais voilà, blessures sérieuses, répétitives, ça n'a rien eu de bon. On peut se demander d'ailleurs, est-ce qu'on reverra le Martin champion du monde qu'on a connu en 2024 ? C'est sûr que pour lui, 2026, ça va être une année majeure. sans compter qui peut être en plus convoité durant cette saison-là. Les contrats vont se terminer. On ne sait pas encore si sa volonté sera de rester chez Aprilia, surtout que le projet est en train de se dessiner autour de Bézequi. On sait que le HRC aussi ne dirait pas non à voir Martine arriver chez eux avec l'expérience d'un pilote champion du monde. Mais bon, il va falloir tourner la page de la poisse et recommencer à enchaîner les Grands Prix en sortant et en laissant les blessures loin derrière lui. On va lui souhaiter exactement ça. Mais donc cette conclusion, saison à oublier. cauchemardesque pour Rollgay Martin. Alors, promis, on va parler de Fabio Quartararo, parce que je vous ai déjà dit tout à l'heure qu'il était dans les conclusions, mais sixième conclusion. Pedro Acosta a trouvé la voie. Début de saison, ce n'était pas gagné. Dans la foulée KTM, d'ailleurs, on peut poursuivre cette conclusion, eux, leur enjeu va devenir de fournir le matériel pour gagner à leur prodige espagnol. Il a pris une nouvelle dimension cette saison, puisqu'en début de saison, on avait un Pedro Acosta impatient, qui tirait parfois à boulet rouge assez vite sur sa machine avant d'essayer de travailler sur des solutions. Et puis, on l'a vu changer d'approche, on ne l'a surtout plus entendu. Il s'est concentré, il est devenu régulier. Puis sans faire de bruit, il est devenu le leader de KTM. Si bien qu'en fin de saison, il était quasiment toujours dans les bons coups et proche ou sur le podium. Alors toujours pas de victoire, malheureusement pour lui. Mais sur la machine dont il dispose, on mesure quand même, je pense, assez facilement la performance impressionnante qu'il fait actuellement. Ça serait bien qu'en 2026, sa moto passe un step et qu'on ait Acosta bien équipé. Parce que je l'ai déjà dit, pour moi, c'est un des rares pilotes. qui sur une top machine, poserait probablement des problèmes à Marc Marquez et pourrait aller arracher des victoires. C'est un des meilleurs, selon moi, de ce côté-là. Il incarne tout l'enjeu de la prochaine saison chez KTM aussi, mettre plus souvent des motos dans le top 5 et pas uniquement la CNU. Septième conclusion. Bon, il y a une part de subjectif, mais je pense qu'on est à la fin de l'aventure entre Yamaha et Fabio Quartararo. Ce n'est pas encore fait, évidemment. Mais cette saison, on a senti le discours du pilote français toujours plus impatient. Et un autre de Yamaha qui a progressivement changé en fin de saison. On sent même avoir décidé de prendre le temps. On se demande où ils vont trouver un terrain d'entente là-dessus. Fabio Quartararo, lui, le veut. Une solution immédiate. Une moto qui gagne. Et là, tout le problème. Le projet Yamaha, il ne va pas miraculeusement gagner. On voit déjà depuis combien de temps ça dure. Et surtout, vous l'avez vu, le développement des motos, ça se fait étape par étape. Donc bon... Wow. On pourra dire que je m'emballais un peu en disant que c'est fini, mais je vois mal comment on va trouver de quoi continuer sereinement avec Fabio et Yamaha, sachant qu'en plus, le moteur dans son architecture V4 est validé pour 2026. Il en est à ses tout débuts. Il va falloir travailler. Vous avez compris, on tourne en rond sur cette chose, mais ça ne sera pas pour demain. Yamaha devrait peut-être s'inspirer de Honda et laisser partir son champion, prendre son temps, le temps de se reconstruire. Et pour le MotoGP, sincèrement, ça pourrait être une bonne nouvelle. On a besoin de voir Fabio Quartararo sur... Une machine qui gagne. Imaginez Quartaro, je ne sais pas. Acosta qui est aussi sur une machine qui gagne. Marquez, on aura un retour de Bagnayaki. Il reviendra en forme. Martine aussi qui irait mieux. Bézec qui est toujours bien là. Et puis pourquoi pas Alex Marquez. Ça nous ferait des courses comme on veut en voir. Un peu plus sympa que celle de 2025. Et voilà, c'est le spectacle qu'on attend en MotoGP. Je vais redescendre. Et donc le sujet, la conclusion. C'est devenu invivable pour Quartaro et Yamaha. Tout ce qui pourrait remettre ça en question. C'est le changement de règlement qui arrive en 2027. Règlement. et les pneus, ce qui peut inciter le français à attendre pour ne pas jouer à la roulette russe, mais franchement, c'est pas sûr. Je vous le disais, aujourd'hui, je donne pas mal d'analyses subjectives, et je ne suis finalement qu'un noble observateur, comme tout le monde, mais donc continuez à commenter, si vous êtes en vidéo, ça fonctionne, et même sur les plateformes audio, vous pouvez le faire, parce que c'est pour ça qu'on est là, on échange, je vous fais en plus bref les dernières conclusions qui vont arriver pendant que vous faites ça, parce qu'il y a moins de choses à dire, selon moi, mais donc la huitième conclusion. Honda est dans la bonne direction et ça c'est peut-être une des surprises de cette année. On a observé progressivement le HRC revenir dans le coup. Alors au début de saison, on peut dire un gros merci chez Honda à Johan Zarco qui a clairement tenu, c'était rarement la seule moto Honda qu'on voyait à la caméra, il faut quand même clairement le dire. On a vu l'équipe officielle ensuite monter en puissance. Il leur a donné des ailes à Johan Zarco. grâce à ses résultats. Et puis, on a vu les autres un peu performer. Luca Marini qui a commencé à se montrer petit à petit, alors que lui aussi, on ne l'attendait pas. Johan Myhr, alors il a souvent été rapide, mais souvent à terre aussi. Voilà, et on dit chez Honda que la machine 2026 est prometteuse. Tant mieux, on a besoin de machines japonaises qui reviennent au sommet pour, là aussi, remettre du spectacle en catégorie Rennes. Et tant qu'à parler de lui, neuvième conclusion, c'est pour Johan Zarco. Je le disais, il a tiré Honda vers le haut. On en a beaucoup parlé de Johan Zarco cette saison. On ne peut pas dire qu'il a été remercié de la meilleure manière chez Honda si on veut l'interpréter comme ça. Tel est le monde du MotoGP. Mais pour moi, cette saison, il a quand même fait quelque chose de très fort. Quand la machine ne performait pas, rappelez-vous, au début de saison, lui, il a performé. Il a trouvé des solutions où personne n'en trouvait. On retient, bien entendu, cette victoire incroyable au Grand Prix de France. Quel moment ! Moi, je suis belge, je ne suis pas français. Pourtant, c'était vraiment, vraiment émouvant. Je vous comprends. Mais voilà, je suis juste un peu moins rassuré pour Johan Zarco. En voyant approcher 2026, Honda lui a promis, il y a eu des articles à ce sujet, c'est sourcé, l'an prochain les nouveautés arriveront plus vite chez LCR, mais ce genre de discours, on l'a déjà entendu, on a quand même le sentiment que Honda est très content des résultats du français, a profité des résultats du français également, mais compte pas spécialement sur lui pour la suite. Imagine bien qu'avec son âge, ce n'est pas leur priorité. Mais je trouve qu'il mérite quand même mieux que ça par rapport aux performances qui ont été affichées cette saison. On peut appeler cette conclusion « Joan Zarco brille dans une saison compliquée » . Ça n'aura pas été tout le temps brillant, on est d'accord. Mais avec le recul, pour moi, cette saison, c'est une belle réussite quand même pour lui parce que les conditions étaient peut-être les plus compliquées qu'il ait connues dans sa carrière. Bon, la dernière, ça y est, dixième conclusion. 2025 n'était pas... passionnant, ça c'est le début de la conclusion mais je vais ajouter, 2026 sera meilleur. C'est pas juste pour vous dire 2026 on va s'éclater et continuer à regarder le podcast c'est vraiment, vraiment je le pense, tout simplement, parce que en 2025 Marquez il était là, il a tout dominé ça a rendu ça moins intense en sortait deux saisons, on arrivait à Valence dernier GP, Valence et puis Barcelone avec les incidents de Valence, mais au dernier Grand Prix avec un titre qui allait se jouer ça mettait une tension incroyable, au départ du Grand Prix cette année, les derniers on a pu faire des petites siestes. Bon, celle-ci, même blessée, il était champion. Marc Marquez a un peu rendu le spectacle soporifique. Début de saison, il y en a qui se cherchaient encore en plus. Voilà, vous connaissez cette saison. Pourquoi je dis que 2026, ça sera forcément mieux ? Plusieurs raisons. Alors déjà, Ducati, ils ont vu leur domination se tasser. Je dis se tasser parce que parfois on me dit, tu dis que Ducati n'est plus là, si, si. Voilà, en l'absence de Marquez, on l'a vu quand même. Elle s'est tassée, cette domination, elle était beaucoup moins affirmée. Ensuite, il y a Aprilia et surtout Bézéki. qui monte en puissance. On avait fait le petit exercice du championnat calculé juste sur les dix dernières courses. Benzecki, il était au top. Il sera dès le début 2026 en forme, c'est sûr. Alors, ajoutez à ça qu'Alex Marquez, il peut aussi franchir un step. Tout le monde considère toujours Alex Marquez comme c'est le hasard, il avait la machine 2024. Il faudrait se méfier de ça. Alors, ça peut effectivement être un flop, mais ça peut aussi être un top. Et puis, on a Pedro Acosta qui, en cette fin de saison, a pris la bonne habitude de disputer le podium. à chaque sprint et course. Bref, ce serait étonnant de voir des débuts de course avec les frères Marquez qui s'envolent, comme on l'a vu au début de saison 2025. Et puis, n'oublions pas qu'il y a Francesco Bagnaia. Tout le monde le voit aux oubliettes. On ne sait jamais. Peut-être que ce petit reset mental qu'il va nous faire pendant l'été, ça peut jouer quelque chose. Je ne vous dis pas que Marquez ne dominera pas la saison, mais il va démarrer la saison avec beaucoup moins d'acquis qu'en 2025 et beaucoup plus de concurrents. Ça, c'est sûr. Nous, ça tombe. Donc bien, c'est ce qu'on veut voir, des belles courses. Alors, je vais ajouter aussi une petite note, j'en ai pas parlé, sur Toprak Rasgadzoglu. J'ai réussi à dire son nom, donc je suis content. Et je ne pense pas qu'il va performer tout de suite, comme tout le monde. Il y aura un temps d'adaptation, c'est évident. Alors, est-ce qu'il va même y arriver en 2026 avec le changement de pneus, le fait que c'est une MotoGP ? On ne sait pas, mais c'est un pilote à part, vous le savez, c'est un pilote à part. Alors, moi, je ne suis pas de ceux qui disent, ouais, il va gagner. On n'en sait rien. mais s'il y en a bien un qui peut être une surprise en tout cas c'est un pilote avec son profil donc espérons que ça se confirme Voilà, j'espère n'avoir rien oublié. Dix conclusions, finalement, ce n'est pas grand-chose. J'aurais pu parler tellement d'autres choses, mais en même temps, on a parlé beaucoup aussi. Mais on peut saluer au passage, d'ailleurs, je n'en ai pas parlé, mais l'incroyable carrière de Hervé Poncharal. Je vous avoue qu'en le voyant céder sa place chez Tech3, je me suis dit, mais quelle histoire que celle d'Hervé Poncharal. Et je vais vous le dire, d'ailleurs, c'est peut-être un des plus grands rêves que j'ai ici avec le podcast. Ce serait d'un jour pouvoir interviewer monsieur Hervé Poncharal. Sincèrement, franchement, ça m'éclaterait on est sur quelqu'un qui doit avoir tellement de choses à raconter. Je trouvais que c'était quand même des petites parenthèses assez émouvantes de cette fin de saison, le nouveau cap pour Tech 3 et toutes les histoires qu'on a connues là-bas. Tout ça pour dire que je me suis concentré sur ces petites conclusions. Le prochain épisode, on parlera de l'hypothèse dans des parts de Francesco Bananacci-Ducati. J'ai bien dit l'hypothèse, puisque pour moi, il n'est pas évident qu'il va forcément partir. Et donc, il y aurait des candidats à son guidon. Qui seraient-ils ? On en discutera, même si c'est un petit côté subjectif. Ça peut être sympa d'échanger là-dessus. À bientôt ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. 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La saison MotoGP 2025 vient de s’achever et cet épisode spécial revient sur les dix conclusions essentielles qui permettent de comprendre ce qui s’est vraiment joué cette année. Le MotoGP a connu une saison intense, marquée par le retour au sommet de Marc Marquez, par les difficultés de Francesco Bagnaia, et par un bouleversement général de la hiérarchie.

Marc Marquez a été l’homme fort de l’année. Sa capacité à dominer chaque week-end, à s’adapter à n’importe quelle situation et à faire la différence quand ça compte vraiment confirme qu’il reste la référence absolue du MotoGP moderne. Ce nouvel épisode analyse en profondeur la saison de Marc Marquez, son impact sur la catégorie et les perspectives qui l’attendent alors qu’il vise de nouveaux records.


Face à lui, Francesco Bagnaia a vécu l’une de ses saisons les plus complexes. Incapable de retrouver la confiance qui le portait auparavant, Bagnaia n’a jamais réellement pris la mesure de la GP25. Cette description revient sur toutes les raisons de cette chute de performance, sur les conséquences pour Ducati, et sur ce que devra changer Francesco Bagnaia pour redevenir une menace crédible en 2026. Le MotoGP évolue vite, et Bagnaia risque d’être laissé derrière si les solutions ne sont pas trouvées rapidement.


Aprilia et Marco Bezzecchi ont été les révélations majeures de cette fin de championnat. Leur progression constante suggère que le MotoGP pourrait voir naître un nouveau duel au sommet dès 2026, face à Marc Marquez. Cette analyse revient sur la montée en puissance de Bezzecchi, sur le travail d’Aprilia et sur la manière dont la concurrence commence à faire trembler Ducati.


On évoque également les cas de Pedro Acosta, Fabio Quartararo, Johann Zarco, Jorge Martin ou encore Honda et KTM. L’objectif de cet épisode est clair : offrir un bilan complet, structuré et utile pour mieux comprendre la grille MotoGP avant de basculer sur 2026. Entre performances individuelles, évolution des machines, stratégies techniques et dynamiques internes des équipes, tout est passé au crible.


Si vous aimez les analyses détaillées, les débriefings sérieux et les perspectives sur l’avenir du MotoGP, cet épisode est fait pour vous. Marc Marquez, Francesco Bagnaia et tous les acteurs du plateau trouvent ici leur place dans une synthèse précise de l’année 2025.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    L'intersaison ne fait que commencer les week-ends, MotoGP s'est fini jusqu'en mars, oui je sais, ça fait mal de le dire, mais avant ça, on parle sur les conclusions de la saison 2025. One Cord, le podcast MotoGP. Bon, pour commencer, désolé, ça fait quelques jours que je suis en retard sur les vidéos, j'ai reporté un peu, me voilà. Je vous prépare des choses pour cet hiver, je vous l'avais dit dans les précédents épisodes. Et puis, il y a cette fin de saison qui m'a, je ne peux pas vous mentir, peu inspiré. D'ailleurs, aujourd'hui, pas de débrief GP, on va tirer les conclusions de la saison 2025. Il a fallu choisir un nombre, on part sur 10. 10 conclusions, ça tombe bien. On ne fera pas plus. Ça va être compliqué de rester sur 10 uniquement. On ne pourra pas parler de tout, mais on va faire ça. Et tout au long de l'épisode, donnez-moi aussi vos conclusions à vous dans les commentaires. Vous savez que ce podcast, on le fait ensemble. Je lis tous vos commentaires. Donc voilà, continuez à vous abonner sur YouTube, Spotify, Apple Podcasts, partout ailleurs. Il y a le pouce bleu aussi, les évaluations. Vous connaissez la chanson. En tout cas, merci à ceux qui me font aussi des messages sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. C'est de plus en plus régulier. Moi, j'adore vous lire. Point de corde podcast, voilà, partout. On discute avec plaisir. Et puis abonnez-vous puisque j'arrive avec des épisodes interview bientôt et c'est là-bas que je pourrais vous l'annoncer. Bon ok, il n'y aura pas de surprise. Pour la première conclusion, on va enfoncer des portes ouvertes. Marc Marquez, forcément on veut parler de lui, il a été impérial. Cette année intouchable, on se doutait un peu de ce que ça allait donner avec la machine officielle puisque l'année d'avant il était sur une GP23 qui était un peu moins polyvalente on va dire. Il a été au-dessus du lot tout simplement ici en 2025. En dehors de la masterclass de Francesco Bagnaia à Motegui, on n'a vu personne dominer réellement Marc Marquez. On a vu certains l'embêter un peu de temps en temps, mais sans grand plus, à part quand il a chuté. Et en plus, ses chutes ont été assez rares cette année. Alors qu'on l'aime ou pas Marc Marquez, il a rappelé qu'avec le bon matériel, là, dans les conditions actuelles, il n'y a pas de rival. Je ne pense pas que ça nécessite de développer beaucoup. Vous l'avez vu en long et en large dans tous les reportages qui existent en télé. Sa blessure, son retour, comment il a fait. Je ne pense pas que c'est nécessaire de faire beaucoup de détails. On l'a déjà raconté. La seule question pour lui, ça va être de voir le retour de blessure. Même si cette blessure, il a pris le temps de la soigner exactement comme il faut. Ce serait une surprise que ça se passe mal. Et il est clairement le favori de 2026. Mais bon, vous savez, ça se joue parfois à peu de choses. Cette blessure, heureusement qu'elle arrive au moment où elle arrive. Si ça a été arrivé plus tôt, malgré son énorme domination, il n'y a rien qui prouve qu'il aurait pu sécuriser le titre. Rien n'est jamais joué en MotoGP. Et ce qu'on peut dire aussi pour terminer, c'est qu'on se doute que dans un coin de sa tête, la marque Marquez, sincèrement, son objectif, sa target, ça va être un titre de plus pour aller surpasser Valentino Rossi. Deuxième conclusion, un Marquez et un autre. On va parler d'Alex Marquez cette fois. Alors pourquoi un deuxième de ces conclusions ? Parce que c'est le vice-champion, simplement. Je n'ai pas cherché plus loin que ça. La conclusion, elle est simple. On a sous-estimé Alex Marquez cette année. Il avait certainement le meilleur matériel possible pour performer, ça c'est sûr. Mais ça n'a pas pour autant la tâche aussi simple qu'on peut l'imaginer. Vous le savez, pour que tout se combine, il faut que le pilote soit très fort et il l'a été toute cette saison. On a eu un petit passage à vide, mais pas bien long. Et puis on l'a retrouvé une fois la deuxième place sécurisée. Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent que tout est dû à cette machine Ducati GP24. Alex Marquez, dans sa carrière, il a toujours été progressif. On en a déjà parlé. Et chaque fois, il montait en puissance. Je pense que c'est ce qui est arrivé cette saison. Et finalement, ce n'est pas si étonnant de l'avoir vu passer par cette étape et de le voir franchir ce nouveau step. Alors, je ne vous dis pas qu'il fait partie des craques ou des meilleurs, qu'il va aller battre son frère, mais je ne vois pas sous quel prétexte on devrait dire qu'il est moins fort que d'autres. Et si le grand frère n'était pas là cette année, c'est simple. La conclusion, ce serait qu'il aurait été champion du monde avec une Ducati Grésigny. Donc, ça confirme cette conclusion. sous-estimé Alex Marquez. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être passe-partout. Troisième conclusion, elle concerne évidemment Francesco Bagnaia. On va rester chez Ducati. Dans tous les épisodes quasiment cette saison, on a parlé de lui, ce sujet revenu de week-end en week-end, avec cette conclusion, c'est qu'on est complètement perdu avec la situation de Bagnaia, comme lui a l'air perdu. Parce que nous aussi, en le voyant, on se demande un peu ce qui se passe. Francesco Bagnaia, il a débuté la saison en étant un peu derrière, mais il n'y avait pas de... catastrophe. Il n'arrivait juste pas à rivaliser avec Marc Marquez. Après ça, il s'est simplement effondré. On a perdu le fil. On connaît la raison de base, son manque de sensation avec principalement l'avant de la moto, sur une Ducati GP25 qui ne lui a jamais apporté satisfaction, il n'a jamais réussi à reproduire ce qu'il faisait avec la machine 2024. Il l'a répétée, il a détaillé pourquoi. On a cherché à aller trouver des solutions. Là aussi, ici, on est dans les conclusions. On ne va pas revenir en détail sur ces soucis qu'on a déjà abordés, vous les connaissez. Mais la conclusion ici, c'est que Francesco Bagnaia, il est au pied du mur. Il n'y a pas d'autre mot. Soit la saison prochaine, on retrouve le grand champion qui est en Francesco Bagnaia, soit les routes de Ducati et de Bagnaia, malgré le lien fort qui est entre les deux, elles vont se séparer. Je sais qu'on en a déjà beaucoup parlé, mais malgré tout, voilà, j'y réfléchis encore, je n'arrive pas à comprendre. Comment on a ce début de saison, où il était derrière les Marquesses, d'accord, mais avec le recul, on se dit sincèrement, ce n'était pas si grave. Mais ensuite, au fil de la saison, on l'a vu progressivement s'effacer, Francesco Bagnaia, et se retrouver derrière quasiment tous les autres, même ceux qui étaient moins bien équipés en termes de matériel. Voilà, on a eu ce retour au top au Japon, au Motegi, on se dit ça y est, il y a eu le déclic, on va retrouver Bagnaya et puis patate. On a eu des pistes, des analyses et au final, on n'en comprend rien puisque de week-end en week-end, Ducati était tout aussi perdu que nous quand on lisait la situation. La majeure partie est certainement dans la tête, on l'a beaucoup dit aussi, c'est logique et vous avez peut-être entendu les propos de Roré Lorenzo à ce sujet. Pour lui, Bagnaya, il a perdu la flamme, il est négatif et il est complètement éteint. Quand on observe le non-verbal de Francesco Bagnaia, on le voit, mais il est passé par des étapes pour en arriver là. On a aussi beaucoup parlé du matériel. Certains avançaient qu'il était un peu mis sur le côté par rapport à ce que Marquez avait entre les mains chez Ducati. Moi, j'ai déjà donné mon avis là-dessus. J'y crois pas. Ça m'a valu parfois des petits commentaires fort sympathiques, mais j'y crois pas du tout tant qu'on ne met pas de matière. Je le redis. Ça n'a aucun sens puisque Marquez, il n'a pas eu besoin de ça pour gagner. Et Ducati, surtout, ils ne vont pas. eux-mêmes se mettre dans cette situation. Donc ça n'a pas de sens. J'aurais mieux compris qu'on dise, voilà, il y en a un qui est favorisé pour être le premier quand l'autre est deuxième. Mais là, il n'est pas deuxième du tout. Bref, la conclusion, Bagnaglia, il est au pied du mur simplement parce qu'on est en MotoGP et que Ducati ne peut pas se permettre une deuxième saison avec un pilote officiel qui termine dans les choux. Je vous garde le sujet de savoir si Bagnaglia va partir pour un autre épisode parce qu'il y a quand même encore beaucoup de choses à dire à ce sujet-là. On parlera des potentiels candidats à son guidon. Mais attention, Ducati, selon moi, à mon avis, mais je pense qu'ils vont encore être patients. On a une longue collaboration, une longue histoire. Ils sont arrivés là ensemble, Ducati et Francesco Bagnaia. Donc contrairement à ce que certains veulent prétendre, je pense que Ducati, comme Francesco Bagnaia, eux, ils veulent absolument se retrouver et ils veulent que l'histoire continue. Donc ils vont encore se laisser une chance, mais ça ne pourra pas durer éternellement. D'ailleurs, pour rester chez Ducati et approfondir un peu cette conclusion, parce que c'est une des plus importantes, je trouve, de l'épisode, les Italiens, ils sont un tournant majeur. Ils vont devoir gérer la prochaine saison. avec énormément de précautions, ça va être déterminant pour la suite. On les a vus rester la référence cette année, c'est vrai. Quand même, on ne va pas dramatiser. Mais au fil de la saison, on a vu quand même un autre rival, Aprilia, qui apparaît et qui revient dans le coup. Et surtout, en l'absence de Marc Marquez, ça a été beaucoup plus compliqué. On ne se trouve pas chez Ducati, il n'y a pas de leader. On a cherché toute la saison des solutions pour les pilotes qui sont sur la machine 2025, sans en trouver réellement. On a Fabio Di Gianantonio. qui a été un petit peu mieux en fin de saison, mais il n'a pas non plus cassé la baraque. Et justement, ça aurait pu être une des conclusions. Ils n'ont pas réussi à succéder à leur incroyable machine de 2024. Après, si je peux donner un avis un peu plus personnel et vraiment très subjectif, moi, je ne suis plus réservé que beaucoup de monde sur cette fameuse machine GP25. Tout le monde dit que forcément, si Baniaia n'y arrive pas, il s'y est cassé les dents. Ça veut dire que ça ne va pas. On ajoute que DJA, lui aussi, c'est compliqué. Ça va, ça vient, selon les week-ends. Et qu'avant la machine était forcément plus polyvalente. Mais pour moi, ça ne démontre pas que cette machine est forcément mauvaise. On a d'un côté un Bagnaglia qui, cette saison, s'est un peu déconstruit en étant aux côtés de Marc Marquez et il n'a pas retrouvé simplement le fil. Et d'autre part, l'autre GP25, c'est Fabio Di Gennantonio. Je l'aime beaucoup, vraiment, je vous le dis, je l'aime beaucoup. Mais on n'est pas non plus sur un pilote qui fait office de référence sur le plateau MotoGP. Si on regarde ses précédentes saisons, il n'a jamais complètement dominé le championnat ou enchaîné des victoires. voilà et je le redis pourtant moi je l'aime beaucoup, mais le fait de ne pas le voir performer avec cette Ducati GP25 ça ne démontre pas pour autant qu'elle ne fonctionne pas, ça c'est un avis purement subjectif, je le redis mais je suis convaincu que certains pilotes auraient pu dompter cette machine quand on voit ce que fait Pedro Acosta sur la KTM, alors vous savez que je l'aime bien Fabio Quartararo sur sa Yamaha, il n'a pas le matériel du tout il est allé quand même chercher des performances pardon mais il l'a fait ça montre qu'on est quand même en droit d'attendre mieux d'un pilote officiel Ducati, ou en tout cas d'un pilote sur la dernière génération de machines. Et je vais terminer en parlant de Ferdinand De Guerre, excellent rookie. Rappelons-le, il est très jeune, mais je trouve que parfois, on s'est un peu vite emballé par la performance. C'est très bien ce qu'il a fait. Mais on va l'observer, voir comment évolue sa performance. A priori, il est très jeune, donc ça devrait encore aller vers le haut. Je ne le mets pas dans mes conclusions, parce que j'ai quand même pas mal hésité. Je dirais avoir sur une machine un peu moins compétitive s'il est toujours bien là. En bref, en tout cas, pour cette conclusion qui finit finalement par être très longue, Ducati est un tournant, clairement, c'est une espèce de sous-conclusion, mais Ducati est un tournant majeur pour la suite de leur compétition. Bon, je vous parlais de Fabio Quartararo, on en parlera, mais je ne l'ai pas encore mis tout de suite dans mes conclusions, parce qu'il y en a un qui s'imposait dans toutes celles-là, c'est forcément Bedsiecki, leur rival inattendu. À la base, ce n'était même pas lui qui devait être la priorité en termes de développement chez Aprilia, puisque Rollgay Martin a débarqué en... Nîmes-Monstard là-bas, mais vous connaissez la suite. Alors, je dis rival, parce que c'est celui qu'on va observer début de la saison prochaine pour aller au duel avec Marc Marquez, c'est sûr. Alors, OK, rien ne permet d'affirmer qu'il pourra réellement poser des problèmes à Marc Marquez et être au même niveau que lui. N'empêche que sa fin de saison, elle a été monstrueuse et surtout régulière. On sait tout ce qui peut arriver dans une saison, on sait que des pilotes peuvent chuter, peuvent perdre leurs moyens. Il aura des cartes à jouer. L'autre raison d'affirmer cette conclusion, c'est simplement l'évolution d'Aprilia. Il y en a qui disent toujours « oui, oui, mais ça reste derrière Ducati » . Oui, ok, mais n'empêche, on peut se demander comment ils ont fait. On part d'une machine qui performait certaines pistes. On savait d'ailleurs sur quelles pistes et pourquoi, notamment avec les conditions de grippe et les virages rapides. On avait des explications, mais en seconde partie de saison, c'est devenu beaucoup plus large que ça. On n'est pas encore dans la polyvalence incroyable qu'avait la Ducati GP24. Mais on a eu des week-ends où la machine Aprilia a performé et c'était inattendu. Et de plus en plus souvent, avec quelques petits trous. Donc voilà, même si à chaque fois on disait, à chaque fois au prochain Grand Prix, tu verras, Ducati va reprendre. Bah oui, Ducati est encore globalement au-dessus. Mais Aprilia est bien là, de plus en plus régulier. Et ça progresse, si ça continue, si cette progression, elle persiste, ça va devenir un danger pour Ducati. Donc cette conclusion, donc, Bezzecchi pour moi, rival annoncé dans la course au titre 2026. Au passage, on doit aussi saluer le travail de Massimo Rivola, qui a structuré Aprilia en repartant, alors pas d'une page blanche, mais d'un projet neuf. Et on sent que l'homme fort d'Aprilia, il tient la baraque. Alors, cinquième conclusion assez courte, mais on est toujours chez Aprilia. Rolle-Gay-Martin, saison à oublier. Voilà, bon, rien n'a fonctionné, c'est pas vraiment de sa faute. On a eu cette affaire de volonté de départ chez Aprilia, qui est venue un peu pourrir l'histoire de la saison, là. Et qui a été gérée de main de maître. on en parlait de Massimo Rivola mais là clairement il a montré que C'est un personnage, il n'y en a pas beaucoup qui l'auraient géré comme ça. Et puis il y a eu les blessures pour Martin. Il a peu roulé dans une saison où pourtant c'est primordial de rouler. Il va apprendre à connaître cette nouvelle moto, pouvoir participer à son développement. C'est principalement ça qui est embêtant. Mais voilà, blessures sérieuses, répétitives, ça n'a rien eu de bon. On peut se demander d'ailleurs, est-ce qu'on reverra le Martin champion du monde qu'on a connu en 2024 ? C'est sûr que pour lui, 2026, ça va être une année majeure. sans compter qui peut être en plus convoité durant cette saison-là. Les contrats vont se terminer. On ne sait pas encore si sa volonté sera de rester chez Aprilia, surtout que le projet est en train de se dessiner autour de Bézequi. On sait que le HRC aussi ne dirait pas non à voir Martine arriver chez eux avec l'expérience d'un pilote champion du monde. Mais bon, il va falloir tourner la page de la poisse et recommencer à enchaîner les Grands Prix en sortant et en laissant les blessures loin derrière lui. On va lui souhaiter exactement ça. Mais donc cette conclusion, saison à oublier. cauchemardesque pour Rollgay Martin. Alors, promis, on va parler de Fabio Quartararo, parce que je vous ai déjà dit tout à l'heure qu'il était dans les conclusions, mais sixième conclusion. Pedro Acosta a trouvé la voie. Début de saison, ce n'était pas gagné. Dans la foulée KTM, d'ailleurs, on peut poursuivre cette conclusion, eux, leur enjeu va devenir de fournir le matériel pour gagner à leur prodige espagnol. Il a pris une nouvelle dimension cette saison, puisqu'en début de saison, on avait un Pedro Acosta impatient, qui tirait parfois à boulet rouge assez vite sur sa machine avant d'essayer de travailler sur des solutions. Et puis, on l'a vu changer d'approche, on ne l'a surtout plus entendu. Il s'est concentré, il est devenu régulier. Puis sans faire de bruit, il est devenu le leader de KTM. Si bien qu'en fin de saison, il était quasiment toujours dans les bons coups et proche ou sur le podium. Alors toujours pas de victoire, malheureusement pour lui. Mais sur la machine dont il dispose, on mesure quand même, je pense, assez facilement la performance impressionnante qu'il fait actuellement. Ça serait bien qu'en 2026, sa moto passe un step et qu'on ait Acosta bien équipé. Parce que je l'ai déjà dit, pour moi, c'est un des rares pilotes. qui sur une top machine, poserait probablement des problèmes à Marc Marquez et pourrait aller arracher des victoires. C'est un des meilleurs, selon moi, de ce côté-là. Il incarne tout l'enjeu de la prochaine saison chez KTM aussi, mettre plus souvent des motos dans le top 5 et pas uniquement la CNU. Septième conclusion. Bon, il y a une part de subjectif, mais je pense qu'on est à la fin de l'aventure entre Yamaha et Fabio Quartararo. Ce n'est pas encore fait, évidemment. Mais cette saison, on a senti le discours du pilote français toujours plus impatient. Et un autre de Yamaha qui a progressivement changé en fin de saison. On sent même avoir décidé de prendre le temps. On se demande où ils vont trouver un terrain d'entente là-dessus. Fabio Quartararo, lui, le veut. Une solution immédiate. Une moto qui gagne. Et là, tout le problème. Le projet Yamaha, il ne va pas miraculeusement gagner. On voit déjà depuis combien de temps ça dure. Et surtout, vous l'avez vu, le développement des motos, ça se fait étape par étape. Donc bon... Wow. On pourra dire que je m'emballais un peu en disant que c'est fini, mais je vois mal comment on va trouver de quoi continuer sereinement avec Fabio et Yamaha, sachant qu'en plus, le moteur dans son architecture V4 est validé pour 2026. Il en est à ses tout débuts. Il va falloir travailler. Vous avez compris, on tourne en rond sur cette chose, mais ça ne sera pas pour demain. Yamaha devrait peut-être s'inspirer de Honda et laisser partir son champion, prendre son temps, le temps de se reconstruire. Et pour le MotoGP, sincèrement, ça pourrait être une bonne nouvelle. On a besoin de voir Fabio Quartararo sur... Une machine qui gagne. Imaginez Quartaro, je ne sais pas. Acosta qui est aussi sur une machine qui gagne. Marquez, on aura un retour de Bagnayaki. Il reviendra en forme. Martine aussi qui irait mieux. Bézec qui est toujours bien là. Et puis pourquoi pas Alex Marquez. Ça nous ferait des courses comme on veut en voir. Un peu plus sympa que celle de 2025. Et voilà, c'est le spectacle qu'on attend en MotoGP. Je vais redescendre. Et donc le sujet, la conclusion. C'est devenu invivable pour Quartaro et Yamaha. Tout ce qui pourrait remettre ça en question. C'est le changement de règlement qui arrive en 2027. Règlement. et les pneus, ce qui peut inciter le français à attendre pour ne pas jouer à la roulette russe, mais franchement, c'est pas sûr. Je vous le disais, aujourd'hui, je donne pas mal d'analyses subjectives, et je ne suis finalement qu'un noble observateur, comme tout le monde, mais donc continuez à commenter, si vous êtes en vidéo, ça fonctionne, et même sur les plateformes audio, vous pouvez le faire, parce que c'est pour ça qu'on est là, on échange, je vous fais en plus bref les dernières conclusions qui vont arriver pendant que vous faites ça, parce qu'il y a moins de choses à dire, selon moi, mais donc la huitième conclusion. Honda est dans la bonne direction et ça c'est peut-être une des surprises de cette année. On a observé progressivement le HRC revenir dans le coup. Alors au début de saison, on peut dire un gros merci chez Honda à Johan Zarco qui a clairement tenu, c'était rarement la seule moto Honda qu'on voyait à la caméra, il faut quand même clairement le dire. On a vu l'équipe officielle ensuite monter en puissance. Il leur a donné des ailes à Johan Zarco. grâce à ses résultats. Et puis, on a vu les autres un peu performer. Luca Marini qui a commencé à se montrer petit à petit, alors que lui aussi, on ne l'attendait pas. Johan Myhr, alors il a souvent été rapide, mais souvent à terre aussi. Voilà, et on dit chez Honda que la machine 2026 est prometteuse. Tant mieux, on a besoin de machines japonaises qui reviennent au sommet pour, là aussi, remettre du spectacle en catégorie Rennes. Et tant qu'à parler de lui, neuvième conclusion, c'est pour Johan Zarco. Je le disais, il a tiré Honda vers le haut. On en a beaucoup parlé de Johan Zarco cette saison. On ne peut pas dire qu'il a été remercié de la meilleure manière chez Honda si on veut l'interpréter comme ça. Tel est le monde du MotoGP. Mais pour moi, cette saison, il a quand même fait quelque chose de très fort. Quand la machine ne performait pas, rappelez-vous, au début de saison, lui, il a performé. Il a trouvé des solutions où personne n'en trouvait. On retient, bien entendu, cette victoire incroyable au Grand Prix de France. Quel moment ! Moi, je suis belge, je ne suis pas français. Pourtant, c'était vraiment, vraiment émouvant. Je vous comprends. Mais voilà, je suis juste un peu moins rassuré pour Johan Zarco. En voyant approcher 2026, Honda lui a promis, il y a eu des articles à ce sujet, c'est sourcé, l'an prochain les nouveautés arriveront plus vite chez LCR, mais ce genre de discours, on l'a déjà entendu, on a quand même le sentiment que Honda est très content des résultats du français, a profité des résultats du français également, mais compte pas spécialement sur lui pour la suite. Imagine bien qu'avec son âge, ce n'est pas leur priorité. Mais je trouve qu'il mérite quand même mieux que ça par rapport aux performances qui ont été affichées cette saison. On peut appeler cette conclusion « Joan Zarco brille dans une saison compliquée » . Ça n'aura pas été tout le temps brillant, on est d'accord. Mais avec le recul, pour moi, cette saison, c'est une belle réussite quand même pour lui parce que les conditions étaient peut-être les plus compliquées qu'il ait connues dans sa carrière. Bon, la dernière, ça y est, dixième conclusion. 2025 n'était pas... passionnant, ça c'est le début de la conclusion mais je vais ajouter, 2026 sera meilleur. C'est pas juste pour vous dire 2026 on va s'éclater et continuer à regarder le podcast c'est vraiment, vraiment je le pense, tout simplement, parce que en 2025 Marquez il était là, il a tout dominé ça a rendu ça moins intense en sortait deux saisons, on arrivait à Valence dernier GP, Valence et puis Barcelone avec les incidents de Valence, mais au dernier Grand Prix avec un titre qui allait se jouer ça mettait une tension incroyable, au départ du Grand Prix cette année, les derniers on a pu faire des petites siestes. Bon, celle-ci, même blessée, il était champion. Marc Marquez a un peu rendu le spectacle soporifique. Début de saison, il y en a qui se cherchaient encore en plus. Voilà, vous connaissez cette saison. Pourquoi je dis que 2026, ça sera forcément mieux ? Plusieurs raisons. Alors déjà, Ducati, ils ont vu leur domination se tasser. Je dis se tasser parce que parfois on me dit, tu dis que Ducati n'est plus là, si, si. Voilà, en l'absence de Marquez, on l'a vu quand même. Elle s'est tassée, cette domination, elle était beaucoup moins affirmée. Ensuite, il y a Aprilia et surtout Bézéki. qui monte en puissance. On avait fait le petit exercice du championnat calculé juste sur les dix dernières courses. Benzecki, il était au top. Il sera dès le début 2026 en forme, c'est sûr. Alors, ajoutez à ça qu'Alex Marquez, il peut aussi franchir un step. Tout le monde considère toujours Alex Marquez comme c'est le hasard, il avait la machine 2024. Il faudrait se méfier de ça. Alors, ça peut effectivement être un flop, mais ça peut aussi être un top. Et puis, on a Pedro Acosta qui, en cette fin de saison, a pris la bonne habitude de disputer le podium. à chaque sprint et course. Bref, ce serait étonnant de voir des débuts de course avec les frères Marquez qui s'envolent, comme on l'a vu au début de saison 2025. Et puis, n'oublions pas qu'il y a Francesco Bagnaia. Tout le monde le voit aux oubliettes. On ne sait jamais. Peut-être que ce petit reset mental qu'il va nous faire pendant l'été, ça peut jouer quelque chose. Je ne vous dis pas que Marquez ne dominera pas la saison, mais il va démarrer la saison avec beaucoup moins d'acquis qu'en 2025 et beaucoup plus de concurrents. Ça, c'est sûr. Nous, ça tombe. Donc bien, c'est ce qu'on veut voir, des belles courses. Alors, je vais ajouter aussi une petite note, j'en ai pas parlé, sur Toprak Rasgadzoglu. J'ai réussi à dire son nom, donc je suis content. Et je ne pense pas qu'il va performer tout de suite, comme tout le monde. Il y aura un temps d'adaptation, c'est évident. Alors, est-ce qu'il va même y arriver en 2026 avec le changement de pneus, le fait que c'est une MotoGP ? On ne sait pas, mais c'est un pilote à part, vous le savez, c'est un pilote à part. Alors, moi, je ne suis pas de ceux qui disent, ouais, il va gagner. On n'en sait rien. mais s'il y en a bien un qui peut être une surprise en tout cas c'est un pilote avec son profil donc espérons que ça se confirme Voilà, j'espère n'avoir rien oublié. Dix conclusions, finalement, ce n'est pas grand-chose. J'aurais pu parler tellement d'autres choses, mais en même temps, on a parlé beaucoup aussi. Mais on peut saluer au passage, d'ailleurs, je n'en ai pas parlé, mais l'incroyable carrière de Hervé Poncharal. Je vous avoue qu'en le voyant céder sa place chez Tech3, je me suis dit, mais quelle histoire que celle d'Hervé Poncharal. Et je vais vous le dire, d'ailleurs, c'est peut-être un des plus grands rêves que j'ai ici avec le podcast. Ce serait d'un jour pouvoir interviewer monsieur Hervé Poncharal. Sincèrement, franchement, ça m'éclaterait on est sur quelqu'un qui doit avoir tellement de choses à raconter. Je trouvais que c'était quand même des petites parenthèses assez émouvantes de cette fin de saison, le nouveau cap pour Tech 3 et toutes les histoires qu'on a connues là-bas. Tout ça pour dire que je me suis concentré sur ces petites conclusions. Le prochain épisode, on parlera de l'hypothèse dans des parts de Francesco Bananacci-Ducati. J'ai bien dit l'hypothèse, puisque pour moi, il n'est pas évident qu'il va forcément partir. Et donc, il y aurait des candidats à son guidon. Qui seraient-ils ? On en discutera, même si c'est un petit côté subjectif. Ça peut être sympa d'échanger là-dessus. À bientôt ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. 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La saison MotoGP 2025 vient de s’achever et cet épisode spécial revient sur les dix conclusions essentielles qui permettent de comprendre ce qui s’est vraiment joué cette année. Le MotoGP a connu une saison intense, marquée par le retour au sommet de Marc Marquez, par les difficultés de Francesco Bagnaia, et par un bouleversement général de la hiérarchie.

Marc Marquez a été l’homme fort de l’année. Sa capacité à dominer chaque week-end, à s’adapter à n’importe quelle situation et à faire la différence quand ça compte vraiment confirme qu’il reste la référence absolue du MotoGP moderne. Ce nouvel épisode analyse en profondeur la saison de Marc Marquez, son impact sur la catégorie et les perspectives qui l’attendent alors qu’il vise de nouveaux records.


Face à lui, Francesco Bagnaia a vécu l’une de ses saisons les plus complexes. Incapable de retrouver la confiance qui le portait auparavant, Bagnaia n’a jamais réellement pris la mesure de la GP25. Cette description revient sur toutes les raisons de cette chute de performance, sur les conséquences pour Ducati, et sur ce que devra changer Francesco Bagnaia pour redevenir une menace crédible en 2026. Le MotoGP évolue vite, et Bagnaia risque d’être laissé derrière si les solutions ne sont pas trouvées rapidement.


Aprilia et Marco Bezzecchi ont été les révélations majeures de cette fin de championnat. Leur progression constante suggère que le MotoGP pourrait voir naître un nouveau duel au sommet dès 2026, face à Marc Marquez. Cette analyse revient sur la montée en puissance de Bezzecchi, sur le travail d’Aprilia et sur la manière dont la concurrence commence à faire trembler Ducati.


On évoque également les cas de Pedro Acosta, Fabio Quartararo, Johann Zarco, Jorge Martin ou encore Honda et KTM. L’objectif de cet épisode est clair : offrir un bilan complet, structuré et utile pour mieux comprendre la grille MotoGP avant de basculer sur 2026. Entre performances individuelles, évolution des machines, stratégies techniques et dynamiques internes des équipes, tout est passé au crible.


Si vous aimez les analyses détaillées, les débriefings sérieux et les perspectives sur l’avenir du MotoGP, cet épisode est fait pour vous. Marc Marquez, Francesco Bagnaia et tous les acteurs du plateau trouvent ici leur place dans une synthèse précise de l’année 2025.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    L'intersaison ne fait que commencer les week-ends, MotoGP s'est fini jusqu'en mars, oui je sais, ça fait mal de le dire, mais avant ça, on parle sur les conclusions de la saison 2025. One Cord, le podcast MotoGP. Bon, pour commencer, désolé, ça fait quelques jours que je suis en retard sur les vidéos, j'ai reporté un peu, me voilà. Je vous prépare des choses pour cet hiver, je vous l'avais dit dans les précédents épisodes. Et puis, il y a cette fin de saison qui m'a, je ne peux pas vous mentir, peu inspiré. D'ailleurs, aujourd'hui, pas de débrief GP, on va tirer les conclusions de la saison 2025. Il a fallu choisir un nombre, on part sur 10. 10 conclusions, ça tombe bien. On ne fera pas plus. Ça va être compliqué de rester sur 10 uniquement. On ne pourra pas parler de tout, mais on va faire ça. Et tout au long de l'épisode, donnez-moi aussi vos conclusions à vous dans les commentaires. Vous savez que ce podcast, on le fait ensemble. Je lis tous vos commentaires. Donc voilà, continuez à vous abonner sur YouTube, Spotify, Apple Podcasts, partout ailleurs. Il y a le pouce bleu aussi, les évaluations. Vous connaissez la chanson. En tout cas, merci à ceux qui me font aussi des messages sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. C'est de plus en plus régulier. Moi, j'adore vous lire. Point de corde podcast, voilà, partout. On discute avec plaisir. Et puis abonnez-vous puisque j'arrive avec des épisodes interview bientôt et c'est là-bas que je pourrais vous l'annoncer. Bon ok, il n'y aura pas de surprise. Pour la première conclusion, on va enfoncer des portes ouvertes. Marc Marquez, forcément on veut parler de lui, il a été impérial. Cette année intouchable, on se doutait un peu de ce que ça allait donner avec la machine officielle puisque l'année d'avant il était sur une GP23 qui était un peu moins polyvalente on va dire. Il a été au-dessus du lot tout simplement ici en 2025. En dehors de la masterclass de Francesco Bagnaia à Motegui, on n'a vu personne dominer réellement Marc Marquez. On a vu certains l'embêter un peu de temps en temps, mais sans grand plus, à part quand il a chuté. Et en plus, ses chutes ont été assez rares cette année. Alors qu'on l'aime ou pas Marc Marquez, il a rappelé qu'avec le bon matériel, là, dans les conditions actuelles, il n'y a pas de rival. Je ne pense pas que ça nécessite de développer beaucoup. Vous l'avez vu en long et en large dans tous les reportages qui existent en télé. Sa blessure, son retour, comment il a fait. Je ne pense pas que c'est nécessaire de faire beaucoup de détails. On l'a déjà raconté. La seule question pour lui, ça va être de voir le retour de blessure. Même si cette blessure, il a pris le temps de la soigner exactement comme il faut. Ce serait une surprise que ça se passe mal. Et il est clairement le favori de 2026. Mais bon, vous savez, ça se joue parfois à peu de choses. Cette blessure, heureusement qu'elle arrive au moment où elle arrive. Si ça a été arrivé plus tôt, malgré son énorme domination, il n'y a rien qui prouve qu'il aurait pu sécuriser le titre. Rien n'est jamais joué en MotoGP. Et ce qu'on peut dire aussi pour terminer, c'est qu'on se doute que dans un coin de sa tête, la marque Marquez, sincèrement, son objectif, sa target, ça va être un titre de plus pour aller surpasser Valentino Rossi. Deuxième conclusion, un Marquez et un autre. On va parler d'Alex Marquez cette fois. Alors pourquoi un deuxième de ces conclusions ? Parce que c'est le vice-champion, simplement. Je n'ai pas cherché plus loin que ça. La conclusion, elle est simple. On a sous-estimé Alex Marquez cette année. Il avait certainement le meilleur matériel possible pour performer, ça c'est sûr. Mais ça n'a pas pour autant la tâche aussi simple qu'on peut l'imaginer. Vous le savez, pour que tout se combine, il faut que le pilote soit très fort et il l'a été toute cette saison. On a eu un petit passage à vide, mais pas bien long. Et puis on l'a retrouvé une fois la deuxième place sécurisée. Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent que tout est dû à cette machine Ducati GP24. Alex Marquez, dans sa carrière, il a toujours été progressif. On en a déjà parlé. Et chaque fois, il montait en puissance. Je pense que c'est ce qui est arrivé cette saison. Et finalement, ce n'est pas si étonnant de l'avoir vu passer par cette étape et de le voir franchir ce nouveau step. Alors, je ne vous dis pas qu'il fait partie des craques ou des meilleurs, qu'il va aller battre son frère, mais je ne vois pas sous quel prétexte on devrait dire qu'il est moins fort que d'autres. Et si le grand frère n'était pas là cette année, c'est simple. La conclusion, ce serait qu'il aurait été champion du monde avec une Ducati Grésigny. Donc, ça confirme cette conclusion. sous-estimé Alex Marquez. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être passe-partout. Troisième conclusion, elle concerne évidemment Francesco Bagnaia. On va rester chez Ducati. Dans tous les épisodes quasiment cette saison, on a parlé de lui, ce sujet revenu de week-end en week-end, avec cette conclusion, c'est qu'on est complètement perdu avec la situation de Bagnaia, comme lui a l'air perdu. Parce que nous aussi, en le voyant, on se demande un peu ce qui se passe. Francesco Bagnaia, il a débuté la saison en étant un peu derrière, mais il n'y avait pas de... catastrophe. Il n'arrivait juste pas à rivaliser avec Marc Marquez. Après ça, il s'est simplement effondré. On a perdu le fil. On connaît la raison de base, son manque de sensation avec principalement l'avant de la moto, sur une Ducati GP25 qui ne lui a jamais apporté satisfaction, il n'a jamais réussi à reproduire ce qu'il faisait avec la machine 2024. Il l'a répétée, il a détaillé pourquoi. On a cherché à aller trouver des solutions. Là aussi, ici, on est dans les conclusions. On ne va pas revenir en détail sur ces soucis qu'on a déjà abordés, vous les connaissez. Mais la conclusion ici, c'est que Francesco Bagnaia, il est au pied du mur. Il n'y a pas d'autre mot. Soit la saison prochaine, on retrouve le grand champion qui est en Francesco Bagnaia, soit les routes de Ducati et de Bagnaia, malgré le lien fort qui est entre les deux, elles vont se séparer. Je sais qu'on en a déjà beaucoup parlé, mais malgré tout, voilà, j'y réfléchis encore, je n'arrive pas à comprendre. Comment on a ce début de saison, où il était derrière les Marquesses, d'accord, mais avec le recul, on se dit sincèrement, ce n'était pas si grave. Mais ensuite, au fil de la saison, on l'a vu progressivement s'effacer, Francesco Bagnaia, et se retrouver derrière quasiment tous les autres, même ceux qui étaient moins bien équipés en termes de matériel. Voilà, on a eu ce retour au top au Japon, au Motegi, on se dit ça y est, il y a eu le déclic, on va retrouver Bagnaya et puis patate. On a eu des pistes, des analyses et au final, on n'en comprend rien puisque de week-end en week-end, Ducati était tout aussi perdu que nous quand on lisait la situation. La majeure partie est certainement dans la tête, on l'a beaucoup dit aussi, c'est logique et vous avez peut-être entendu les propos de Roré Lorenzo à ce sujet. Pour lui, Bagnaya, il a perdu la flamme, il est négatif et il est complètement éteint. Quand on observe le non-verbal de Francesco Bagnaia, on le voit, mais il est passé par des étapes pour en arriver là. On a aussi beaucoup parlé du matériel. Certains avançaient qu'il était un peu mis sur le côté par rapport à ce que Marquez avait entre les mains chez Ducati. Moi, j'ai déjà donné mon avis là-dessus. J'y crois pas. Ça m'a valu parfois des petits commentaires fort sympathiques, mais j'y crois pas du tout tant qu'on ne met pas de matière. Je le redis. Ça n'a aucun sens puisque Marquez, il n'a pas eu besoin de ça pour gagner. Et Ducati, surtout, ils ne vont pas. eux-mêmes se mettre dans cette situation. Donc ça n'a pas de sens. J'aurais mieux compris qu'on dise, voilà, il y en a un qui est favorisé pour être le premier quand l'autre est deuxième. Mais là, il n'est pas deuxième du tout. Bref, la conclusion, Bagnaglia, il est au pied du mur simplement parce qu'on est en MotoGP et que Ducati ne peut pas se permettre une deuxième saison avec un pilote officiel qui termine dans les choux. Je vous garde le sujet de savoir si Bagnaglia va partir pour un autre épisode parce qu'il y a quand même encore beaucoup de choses à dire à ce sujet-là. On parlera des potentiels candidats à son guidon. Mais attention, Ducati, selon moi, à mon avis, mais je pense qu'ils vont encore être patients. On a une longue collaboration, une longue histoire. Ils sont arrivés là ensemble, Ducati et Francesco Bagnaia. Donc contrairement à ce que certains veulent prétendre, je pense que Ducati, comme Francesco Bagnaia, eux, ils veulent absolument se retrouver et ils veulent que l'histoire continue. Donc ils vont encore se laisser une chance, mais ça ne pourra pas durer éternellement. D'ailleurs, pour rester chez Ducati et approfondir un peu cette conclusion, parce que c'est une des plus importantes, je trouve, de l'épisode, les Italiens, ils sont un tournant majeur. Ils vont devoir gérer la prochaine saison. avec énormément de précautions, ça va être déterminant pour la suite. On les a vus rester la référence cette année, c'est vrai. Quand même, on ne va pas dramatiser. Mais au fil de la saison, on a vu quand même un autre rival, Aprilia, qui apparaît et qui revient dans le coup. Et surtout, en l'absence de Marc Marquez, ça a été beaucoup plus compliqué. On ne se trouve pas chez Ducati, il n'y a pas de leader. On a cherché toute la saison des solutions pour les pilotes qui sont sur la machine 2025, sans en trouver réellement. On a Fabio Di Gianantonio. qui a été un petit peu mieux en fin de saison, mais il n'a pas non plus cassé la baraque. Et justement, ça aurait pu être une des conclusions. Ils n'ont pas réussi à succéder à leur incroyable machine de 2024. Après, si je peux donner un avis un peu plus personnel et vraiment très subjectif, moi, je ne suis plus réservé que beaucoup de monde sur cette fameuse machine GP25. Tout le monde dit que forcément, si Baniaia n'y arrive pas, il s'y est cassé les dents. Ça veut dire que ça ne va pas. On ajoute que DJA, lui aussi, c'est compliqué. Ça va, ça vient, selon les week-ends. Et qu'avant la machine était forcément plus polyvalente. Mais pour moi, ça ne démontre pas que cette machine est forcément mauvaise. On a d'un côté un Bagnaglia qui, cette saison, s'est un peu déconstruit en étant aux côtés de Marc Marquez et il n'a pas retrouvé simplement le fil. Et d'autre part, l'autre GP25, c'est Fabio Di Gennantonio. Je l'aime beaucoup, vraiment, je vous le dis, je l'aime beaucoup. Mais on n'est pas non plus sur un pilote qui fait office de référence sur le plateau MotoGP. Si on regarde ses précédentes saisons, il n'a jamais complètement dominé le championnat ou enchaîné des victoires. voilà et je le redis pourtant moi je l'aime beaucoup, mais le fait de ne pas le voir performer avec cette Ducati GP25 ça ne démontre pas pour autant qu'elle ne fonctionne pas, ça c'est un avis purement subjectif, je le redis mais je suis convaincu que certains pilotes auraient pu dompter cette machine quand on voit ce que fait Pedro Acosta sur la KTM, alors vous savez que je l'aime bien Fabio Quartararo sur sa Yamaha, il n'a pas le matériel du tout il est allé quand même chercher des performances pardon mais il l'a fait ça montre qu'on est quand même en droit d'attendre mieux d'un pilote officiel Ducati, ou en tout cas d'un pilote sur la dernière génération de machines. Et je vais terminer en parlant de Ferdinand De Guerre, excellent rookie. Rappelons-le, il est très jeune, mais je trouve que parfois, on s'est un peu vite emballé par la performance. C'est très bien ce qu'il a fait. Mais on va l'observer, voir comment évolue sa performance. A priori, il est très jeune, donc ça devrait encore aller vers le haut. Je ne le mets pas dans mes conclusions, parce que j'ai quand même pas mal hésité. Je dirais avoir sur une machine un peu moins compétitive s'il est toujours bien là. En bref, en tout cas, pour cette conclusion qui finit finalement par être très longue, Ducati est un tournant, clairement, c'est une espèce de sous-conclusion, mais Ducati est un tournant majeur pour la suite de leur compétition. Bon, je vous parlais de Fabio Quartararo, on en parlera, mais je ne l'ai pas encore mis tout de suite dans mes conclusions, parce qu'il y en a un qui s'imposait dans toutes celles-là, c'est forcément Bedsiecki, leur rival inattendu. À la base, ce n'était même pas lui qui devait être la priorité en termes de développement chez Aprilia, puisque Rollgay Martin a débarqué en... Nîmes-Monstard là-bas, mais vous connaissez la suite. Alors, je dis rival, parce que c'est celui qu'on va observer début de la saison prochaine pour aller au duel avec Marc Marquez, c'est sûr. Alors, OK, rien ne permet d'affirmer qu'il pourra réellement poser des problèmes à Marc Marquez et être au même niveau que lui. N'empêche que sa fin de saison, elle a été monstrueuse et surtout régulière. On sait tout ce qui peut arriver dans une saison, on sait que des pilotes peuvent chuter, peuvent perdre leurs moyens. Il aura des cartes à jouer. L'autre raison d'affirmer cette conclusion, c'est simplement l'évolution d'Aprilia. Il y en a qui disent toujours « oui, oui, mais ça reste derrière Ducati » . Oui, ok, mais n'empêche, on peut se demander comment ils ont fait. On part d'une machine qui performait certaines pistes. On savait d'ailleurs sur quelles pistes et pourquoi, notamment avec les conditions de grippe et les virages rapides. On avait des explications, mais en seconde partie de saison, c'est devenu beaucoup plus large que ça. On n'est pas encore dans la polyvalence incroyable qu'avait la Ducati GP24. Mais on a eu des week-ends où la machine Aprilia a performé et c'était inattendu. Et de plus en plus souvent, avec quelques petits trous. Donc voilà, même si à chaque fois on disait, à chaque fois au prochain Grand Prix, tu verras, Ducati va reprendre. Bah oui, Ducati est encore globalement au-dessus. Mais Aprilia est bien là, de plus en plus régulier. Et ça progresse, si ça continue, si cette progression, elle persiste, ça va devenir un danger pour Ducati. Donc cette conclusion, donc, Bezzecchi pour moi, rival annoncé dans la course au titre 2026. Au passage, on doit aussi saluer le travail de Massimo Rivola, qui a structuré Aprilia en repartant, alors pas d'une page blanche, mais d'un projet neuf. Et on sent que l'homme fort d'Aprilia, il tient la baraque. Alors, cinquième conclusion assez courte, mais on est toujours chez Aprilia. Rolle-Gay-Martin, saison à oublier. Voilà, bon, rien n'a fonctionné, c'est pas vraiment de sa faute. On a eu cette affaire de volonté de départ chez Aprilia, qui est venue un peu pourrir l'histoire de la saison, là. Et qui a été gérée de main de maître. on en parlait de Massimo Rivola mais là clairement il a montré que C'est un personnage, il n'y en a pas beaucoup qui l'auraient géré comme ça. Et puis il y a eu les blessures pour Martin. Il a peu roulé dans une saison où pourtant c'est primordial de rouler. Il va apprendre à connaître cette nouvelle moto, pouvoir participer à son développement. C'est principalement ça qui est embêtant. Mais voilà, blessures sérieuses, répétitives, ça n'a rien eu de bon. On peut se demander d'ailleurs, est-ce qu'on reverra le Martin champion du monde qu'on a connu en 2024 ? C'est sûr que pour lui, 2026, ça va être une année majeure. sans compter qui peut être en plus convoité durant cette saison-là. Les contrats vont se terminer. On ne sait pas encore si sa volonté sera de rester chez Aprilia, surtout que le projet est en train de se dessiner autour de Bézequi. On sait que le HRC aussi ne dirait pas non à voir Martine arriver chez eux avec l'expérience d'un pilote champion du monde. Mais bon, il va falloir tourner la page de la poisse et recommencer à enchaîner les Grands Prix en sortant et en laissant les blessures loin derrière lui. On va lui souhaiter exactement ça. Mais donc cette conclusion, saison à oublier. cauchemardesque pour Rollgay Martin. Alors, promis, on va parler de Fabio Quartararo, parce que je vous ai déjà dit tout à l'heure qu'il était dans les conclusions, mais sixième conclusion. Pedro Acosta a trouvé la voie. Début de saison, ce n'était pas gagné. Dans la foulée KTM, d'ailleurs, on peut poursuivre cette conclusion, eux, leur enjeu va devenir de fournir le matériel pour gagner à leur prodige espagnol. Il a pris une nouvelle dimension cette saison, puisqu'en début de saison, on avait un Pedro Acosta impatient, qui tirait parfois à boulet rouge assez vite sur sa machine avant d'essayer de travailler sur des solutions. Et puis, on l'a vu changer d'approche, on ne l'a surtout plus entendu. Il s'est concentré, il est devenu régulier. Puis sans faire de bruit, il est devenu le leader de KTM. Si bien qu'en fin de saison, il était quasiment toujours dans les bons coups et proche ou sur le podium. Alors toujours pas de victoire, malheureusement pour lui. Mais sur la machine dont il dispose, on mesure quand même, je pense, assez facilement la performance impressionnante qu'il fait actuellement. Ça serait bien qu'en 2026, sa moto passe un step et qu'on ait Acosta bien équipé. Parce que je l'ai déjà dit, pour moi, c'est un des rares pilotes. qui sur une top machine, poserait probablement des problèmes à Marc Marquez et pourrait aller arracher des victoires. C'est un des meilleurs, selon moi, de ce côté-là. Il incarne tout l'enjeu de la prochaine saison chez KTM aussi, mettre plus souvent des motos dans le top 5 et pas uniquement la CNU. Septième conclusion. Bon, il y a une part de subjectif, mais je pense qu'on est à la fin de l'aventure entre Yamaha et Fabio Quartararo. Ce n'est pas encore fait, évidemment. Mais cette saison, on a senti le discours du pilote français toujours plus impatient. Et un autre de Yamaha qui a progressivement changé en fin de saison. On sent même avoir décidé de prendre le temps. On se demande où ils vont trouver un terrain d'entente là-dessus. Fabio Quartararo, lui, le veut. Une solution immédiate. Une moto qui gagne. Et là, tout le problème. Le projet Yamaha, il ne va pas miraculeusement gagner. On voit déjà depuis combien de temps ça dure. Et surtout, vous l'avez vu, le développement des motos, ça se fait étape par étape. Donc bon... Wow. On pourra dire que je m'emballais un peu en disant que c'est fini, mais je vois mal comment on va trouver de quoi continuer sereinement avec Fabio et Yamaha, sachant qu'en plus, le moteur dans son architecture V4 est validé pour 2026. Il en est à ses tout débuts. Il va falloir travailler. Vous avez compris, on tourne en rond sur cette chose, mais ça ne sera pas pour demain. Yamaha devrait peut-être s'inspirer de Honda et laisser partir son champion, prendre son temps, le temps de se reconstruire. Et pour le MotoGP, sincèrement, ça pourrait être une bonne nouvelle. On a besoin de voir Fabio Quartararo sur... Une machine qui gagne. Imaginez Quartaro, je ne sais pas. Acosta qui est aussi sur une machine qui gagne. Marquez, on aura un retour de Bagnayaki. Il reviendra en forme. Martine aussi qui irait mieux. Bézec qui est toujours bien là. Et puis pourquoi pas Alex Marquez. Ça nous ferait des courses comme on veut en voir. Un peu plus sympa que celle de 2025. Et voilà, c'est le spectacle qu'on attend en MotoGP. Je vais redescendre. Et donc le sujet, la conclusion. C'est devenu invivable pour Quartaro et Yamaha. Tout ce qui pourrait remettre ça en question. C'est le changement de règlement qui arrive en 2027. Règlement. et les pneus, ce qui peut inciter le français à attendre pour ne pas jouer à la roulette russe, mais franchement, c'est pas sûr. Je vous le disais, aujourd'hui, je donne pas mal d'analyses subjectives, et je ne suis finalement qu'un noble observateur, comme tout le monde, mais donc continuez à commenter, si vous êtes en vidéo, ça fonctionne, et même sur les plateformes audio, vous pouvez le faire, parce que c'est pour ça qu'on est là, on échange, je vous fais en plus bref les dernières conclusions qui vont arriver pendant que vous faites ça, parce qu'il y a moins de choses à dire, selon moi, mais donc la huitième conclusion. Honda est dans la bonne direction et ça c'est peut-être une des surprises de cette année. On a observé progressivement le HRC revenir dans le coup. Alors au début de saison, on peut dire un gros merci chez Honda à Johan Zarco qui a clairement tenu, c'était rarement la seule moto Honda qu'on voyait à la caméra, il faut quand même clairement le dire. On a vu l'équipe officielle ensuite monter en puissance. Il leur a donné des ailes à Johan Zarco. grâce à ses résultats. Et puis, on a vu les autres un peu performer. Luca Marini qui a commencé à se montrer petit à petit, alors que lui aussi, on ne l'attendait pas. Johan Myhr, alors il a souvent été rapide, mais souvent à terre aussi. Voilà, et on dit chez Honda que la machine 2026 est prometteuse. Tant mieux, on a besoin de machines japonaises qui reviennent au sommet pour, là aussi, remettre du spectacle en catégorie Rennes. Et tant qu'à parler de lui, neuvième conclusion, c'est pour Johan Zarco. Je le disais, il a tiré Honda vers le haut. On en a beaucoup parlé de Johan Zarco cette saison. On ne peut pas dire qu'il a été remercié de la meilleure manière chez Honda si on veut l'interpréter comme ça. Tel est le monde du MotoGP. Mais pour moi, cette saison, il a quand même fait quelque chose de très fort. Quand la machine ne performait pas, rappelez-vous, au début de saison, lui, il a performé. Il a trouvé des solutions où personne n'en trouvait. On retient, bien entendu, cette victoire incroyable au Grand Prix de France. Quel moment ! Moi, je suis belge, je ne suis pas français. Pourtant, c'était vraiment, vraiment émouvant. Je vous comprends. Mais voilà, je suis juste un peu moins rassuré pour Johan Zarco. En voyant approcher 2026, Honda lui a promis, il y a eu des articles à ce sujet, c'est sourcé, l'an prochain les nouveautés arriveront plus vite chez LCR, mais ce genre de discours, on l'a déjà entendu, on a quand même le sentiment que Honda est très content des résultats du français, a profité des résultats du français également, mais compte pas spécialement sur lui pour la suite. Imagine bien qu'avec son âge, ce n'est pas leur priorité. Mais je trouve qu'il mérite quand même mieux que ça par rapport aux performances qui ont été affichées cette saison. On peut appeler cette conclusion « Joan Zarco brille dans une saison compliquée » . Ça n'aura pas été tout le temps brillant, on est d'accord. Mais avec le recul, pour moi, cette saison, c'est une belle réussite quand même pour lui parce que les conditions étaient peut-être les plus compliquées qu'il ait connues dans sa carrière. Bon, la dernière, ça y est, dixième conclusion. 2025 n'était pas... passionnant, ça c'est le début de la conclusion mais je vais ajouter, 2026 sera meilleur. C'est pas juste pour vous dire 2026 on va s'éclater et continuer à regarder le podcast c'est vraiment, vraiment je le pense, tout simplement, parce que en 2025 Marquez il était là, il a tout dominé ça a rendu ça moins intense en sortait deux saisons, on arrivait à Valence dernier GP, Valence et puis Barcelone avec les incidents de Valence, mais au dernier Grand Prix avec un titre qui allait se jouer ça mettait une tension incroyable, au départ du Grand Prix cette année, les derniers on a pu faire des petites siestes. Bon, celle-ci, même blessée, il était champion. Marc Marquez a un peu rendu le spectacle soporifique. Début de saison, il y en a qui se cherchaient encore en plus. Voilà, vous connaissez cette saison. Pourquoi je dis que 2026, ça sera forcément mieux ? Plusieurs raisons. Alors déjà, Ducati, ils ont vu leur domination se tasser. Je dis se tasser parce que parfois on me dit, tu dis que Ducati n'est plus là, si, si. Voilà, en l'absence de Marquez, on l'a vu quand même. Elle s'est tassée, cette domination, elle était beaucoup moins affirmée. Ensuite, il y a Aprilia et surtout Bézéki. qui monte en puissance. On avait fait le petit exercice du championnat calculé juste sur les dix dernières courses. Benzecki, il était au top. Il sera dès le début 2026 en forme, c'est sûr. Alors, ajoutez à ça qu'Alex Marquez, il peut aussi franchir un step. Tout le monde considère toujours Alex Marquez comme c'est le hasard, il avait la machine 2024. Il faudrait se méfier de ça. Alors, ça peut effectivement être un flop, mais ça peut aussi être un top. Et puis, on a Pedro Acosta qui, en cette fin de saison, a pris la bonne habitude de disputer le podium. à chaque sprint et course. Bref, ce serait étonnant de voir des débuts de course avec les frères Marquez qui s'envolent, comme on l'a vu au début de saison 2025. Et puis, n'oublions pas qu'il y a Francesco Bagnaia. Tout le monde le voit aux oubliettes. On ne sait jamais. Peut-être que ce petit reset mental qu'il va nous faire pendant l'été, ça peut jouer quelque chose. Je ne vous dis pas que Marquez ne dominera pas la saison, mais il va démarrer la saison avec beaucoup moins d'acquis qu'en 2025 et beaucoup plus de concurrents. Ça, c'est sûr. Nous, ça tombe. Donc bien, c'est ce qu'on veut voir, des belles courses. Alors, je vais ajouter aussi une petite note, j'en ai pas parlé, sur Toprak Rasgadzoglu. J'ai réussi à dire son nom, donc je suis content. Et je ne pense pas qu'il va performer tout de suite, comme tout le monde. Il y aura un temps d'adaptation, c'est évident. Alors, est-ce qu'il va même y arriver en 2026 avec le changement de pneus, le fait que c'est une MotoGP ? On ne sait pas, mais c'est un pilote à part, vous le savez, c'est un pilote à part. Alors, moi, je ne suis pas de ceux qui disent, ouais, il va gagner. On n'en sait rien. mais s'il y en a bien un qui peut être une surprise en tout cas c'est un pilote avec son profil donc espérons que ça se confirme Voilà, j'espère n'avoir rien oublié. Dix conclusions, finalement, ce n'est pas grand-chose. J'aurais pu parler tellement d'autres choses, mais en même temps, on a parlé beaucoup aussi. Mais on peut saluer au passage, d'ailleurs, je n'en ai pas parlé, mais l'incroyable carrière de Hervé Poncharal. Je vous avoue qu'en le voyant céder sa place chez Tech3, je me suis dit, mais quelle histoire que celle d'Hervé Poncharal. Et je vais vous le dire, d'ailleurs, c'est peut-être un des plus grands rêves que j'ai ici avec le podcast. Ce serait d'un jour pouvoir interviewer monsieur Hervé Poncharal. Sincèrement, franchement, ça m'éclaterait on est sur quelqu'un qui doit avoir tellement de choses à raconter. Je trouvais que c'était quand même des petites parenthèses assez émouvantes de cette fin de saison, le nouveau cap pour Tech 3 et toutes les histoires qu'on a connues là-bas. Tout ça pour dire que je me suis concentré sur ces petites conclusions. Le prochain épisode, on parlera de l'hypothèse dans des parts de Francesco Bananacci-Ducati. J'ai bien dit l'hypothèse, puisque pour moi, il n'est pas évident qu'il va forcément partir. Et donc, il y aurait des candidats à son guidon. Qui seraient-ils ? On en discutera, même si c'est un petit côté subjectif. Ça peut être sympa d'échanger là-dessus. À bientôt ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. 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La saison MotoGP 2025 vient de s’achever et cet épisode spécial revient sur les dix conclusions essentielles qui permettent de comprendre ce qui s’est vraiment joué cette année. Le MotoGP a connu une saison intense, marquée par le retour au sommet de Marc Marquez, par les difficultés de Francesco Bagnaia, et par un bouleversement général de la hiérarchie.

Marc Marquez a été l’homme fort de l’année. Sa capacité à dominer chaque week-end, à s’adapter à n’importe quelle situation et à faire la différence quand ça compte vraiment confirme qu’il reste la référence absolue du MotoGP moderne. Ce nouvel épisode analyse en profondeur la saison de Marc Marquez, son impact sur la catégorie et les perspectives qui l’attendent alors qu’il vise de nouveaux records.


Face à lui, Francesco Bagnaia a vécu l’une de ses saisons les plus complexes. Incapable de retrouver la confiance qui le portait auparavant, Bagnaia n’a jamais réellement pris la mesure de la GP25. Cette description revient sur toutes les raisons de cette chute de performance, sur les conséquences pour Ducati, et sur ce que devra changer Francesco Bagnaia pour redevenir une menace crédible en 2026. Le MotoGP évolue vite, et Bagnaia risque d’être laissé derrière si les solutions ne sont pas trouvées rapidement.


Aprilia et Marco Bezzecchi ont été les révélations majeures de cette fin de championnat. Leur progression constante suggère que le MotoGP pourrait voir naître un nouveau duel au sommet dès 2026, face à Marc Marquez. Cette analyse revient sur la montée en puissance de Bezzecchi, sur le travail d’Aprilia et sur la manière dont la concurrence commence à faire trembler Ducati.


On évoque également les cas de Pedro Acosta, Fabio Quartararo, Johann Zarco, Jorge Martin ou encore Honda et KTM. L’objectif de cet épisode est clair : offrir un bilan complet, structuré et utile pour mieux comprendre la grille MotoGP avant de basculer sur 2026. Entre performances individuelles, évolution des machines, stratégies techniques et dynamiques internes des équipes, tout est passé au crible.


Si vous aimez les analyses détaillées, les débriefings sérieux et les perspectives sur l’avenir du MotoGP, cet épisode est fait pour vous. Marc Marquez, Francesco Bagnaia et tous les acteurs du plateau trouvent ici leur place dans une synthèse précise de l’année 2025.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    L'intersaison ne fait que commencer les week-ends, MotoGP s'est fini jusqu'en mars, oui je sais, ça fait mal de le dire, mais avant ça, on parle sur les conclusions de la saison 2025. One Cord, le podcast MotoGP. Bon, pour commencer, désolé, ça fait quelques jours que je suis en retard sur les vidéos, j'ai reporté un peu, me voilà. Je vous prépare des choses pour cet hiver, je vous l'avais dit dans les précédents épisodes. Et puis, il y a cette fin de saison qui m'a, je ne peux pas vous mentir, peu inspiré. D'ailleurs, aujourd'hui, pas de débrief GP, on va tirer les conclusions de la saison 2025. Il a fallu choisir un nombre, on part sur 10. 10 conclusions, ça tombe bien. On ne fera pas plus. Ça va être compliqué de rester sur 10 uniquement. On ne pourra pas parler de tout, mais on va faire ça. Et tout au long de l'épisode, donnez-moi aussi vos conclusions à vous dans les commentaires. Vous savez que ce podcast, on le fait ensemble. Je lis tous vos commentaires. Donc voilà, continuez à vous abonner sur YouTube, Spotify, Apple Podcasts, partout ailleurs. Il y a le pouce bleu aussi, les évaluations. Vous connaissez la chanson. En tout cas, merci à ceux qui me font aussi des messages sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. C'est de plus en plus régulier. Moi, j'adore vous lire. Point de corde podcast, voilà, partout. On discute avec plaisir. Et puis abonnez-vous puisque j'arrive avec des épisodes interview bientôt et c'est là-bas que je pourrais vous l'annoncer. Bon ok, il n'y aura pas de surprise. Pour la première conclusion, on va enfoncer des portes ouvertes. Marc Marquez, forcément on veut parler de lui, il a été impérial. Cette année intouchable, on se doutait un peu de ce que ça allait donner avec la machine officielle puisque l'année d'avant il était sur une GP23 qui était un peu moins polyvalente on va dire. Il a été au-dessus du lot tout simplement ici en 2025. En dehors de la masterclass de Francesco Bagnaia à Motegui, on n'a vu personne dominer réellement Marc Marquez. On a vu certains l'embêter un peu de temps en temps, mais sans grand plus, à part quand il a chuté. Et en plus, ses chutes ont été assez rares cette année. Alors qu'on l'aime ou pas Marc Marquez, il a rappelé qu'avec le bon matériel, là, dans les conditions actuelles, il n'y a pas de rival. Je ne pense pas que ça nécessite de développer beaucoup. Vous l'avez vu en long et en large dans tous les reportages qui existent en télé. Sa blessure, son retour, comment il a fait. Je ne pense pas que c'est nécessaire de faire beaucoup de détails. On l'a déjà raconté. La seule question pour lui, ça va être de voir le retour de blessure. Même si cette blessure, il a pris le temps de la soigner exactement comme il faut. Ce serait une surprise que ça se passe mal. Et il est clairement le favori de 2026. Mais bon, vous savez, ça se joue parfois à peu de choses. Cette blessure, heureusement qu'elle arrive au moment où elle arrive. Si ça a été arrivé plus tôt, malgré son énorme domination, il n'y a rien qui prouve qu'il aurait pu sécuriser le titre. Rien n'est jamais joué en MotoGP. Et ce qu'on peut dire aussi pour terminer, c'est qu'on se doute que dans un coin de sa tête, la marque Marquez, sincèrement, son objectif, sa target, ça va être un titre de plus pour aller surpasser Valentino Rossi. Deuxième conclusion, un Marquez et un autre. On va parler d'Alex Marquez cette fois. Alors pourquoi un deuxième de ces conclusions ? Parce que c'est le vice-champion, simplement. Je n'ai pas cherché plus loin que ça. La conclusion, elle est simple. On a sous-estimé Alex Marquez cette année. Il avait certainement le meilleur matériel possible pour performer, ça c'est sûr. Mais ça n'a pas pour autant la tâche aussi simple qu'on peut l'imaginer. Vous le savez, pour que tout se combine, il faut que le pilote soit très fort et il l'a été toute cette saison. On a eu un petit passage à vide, mais pas bien long. Et puis on l'a retrouvé une fois la deuxième place sécurisée. Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent que tout est dû à cette machine Ducati GP24. Alex Marquez, dans sa carrière, il a toujours été progressif. On en a déjà parlé. Et chaque fois, il montait en puissance. Je pense que c'est ce qui est arrivé cette saison. Et finalement, ce n'est pas si étonnant de l'avoir vu passer par cette étape et de le voir franchir ce nouveau step. Alors, je ne vous dis pas qu'il fait partie des craques ou des meilleurs, qu'il va aller battre son frère, mais je ne vois pas sous quel prétexte on devrait dire qu'il est moins fort que d'autres. Et si le grand frère n'était pas là cette année, c'est simple. La conclusion, ce serait qu'il aurait été champion du monde avec une Ducati Grésigny. Donc, ça confirme cette conclusion. sous-estimé Alex Marquez. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être passe-partout. Troisième conclusion, elle concerne évidemment Francesco Bagnaia. On va rester chez Ducati. Dans tous les épisodes quasiment cette saison, on a parlé de lui, ce sujet revenu de week-end en week-end, avec cette conclusion, c'est qu'on est complètement perdu avec la situation de Bagnaia, comme lui a l'air perdu. Parce que nous aussi, en le voyant, on se demande un peu ce qui se passe. Francesco Bagnaia, il a débuté la saison en étant un peu derrière, mais il n'y avait pas de... catastrophe. Il n'arrivait juste pas à rivaliser avec Marc Marquez. Après ça, il s'est simplement effondré. On a perdu le fil. On connaît la raison de base, son manque de sensation avec principalement l'avant de la moto, sur une Ducati GP25 qui ne lui a jamais apporté satisfaction, il n'a jamais réussi à reproduire ce qu'il faisait avec la machine 2024. Il l'a répétée, il a détaillé pourquoi. On a cherché à aller trouver des solutions. Là aussi, ici, on est dans les conclusions. On ne va pas revenir en détail sur ces soucis qu'on a déjà abordés, vous les connaissez. Mais la conclusion ici, c'est que Francesco Bagnaia, il est au pied du mur. Il n'y a pas d'autre mot. Soit la saison prochaine, on retrouve le grand champion qui est en Francesco Bagnaia, soit les routes de Ducati et de Bagnaia, malgré le lien fort qui est entre les deux, elles vont se séparer. Je sais qu'on en a déjà beaucoup parlé, mais malgré tout, voilà, j'y réfléchis encore, je n'arrive pas à comprendre. Comment on a ce début de saison, où il était derrière les Marquesses, d'accord, mais avec le recul, on se dit sincèrement, ce n'était pas si grave. Mais ensuite, au fil de la saison, on l'a vu progressivement s'effacer, Francesco Bagnaia, et se retrouver derrière quasiment tous les autres, même ceux qui étaient moins bien équipés en termes de matériel. Voilà, on a eu ce retour au top au Japon, au Motegi, on se dit ça y est, il y a eu le déclic, on va retrouver Bagnaya et puis patate. On a eu des pistes, des analyses et au final, on n'en comprend rien puisque de week-end en week-end, Ducati était tout aussi perdu que nous quand on lisait la situation. La majeure partie est certainement dans la tête, on l'a beaucoup dit aussi, c'est logique et vous avez peut-être entendu les propos de Roré Lorenzo à ce sujet. Pour lui, Bagnaya, il a perdu la flamme, il est négatif et il est complètement éteint. Quand on observe le non-verbal de Francesco Bagnaia, on le voit, mais il est passé par des étapes pour en arriver là. On a aussi beaucoup parlé du matériel. Certains avançaient qu'il était un peu mis sur le côté par rapport à ce que Marquez avait entre les mains chez Ducati. Moi, j'ai déjà donné mon avis là-dessus. J'y crois pas. Ça m'a valu parfois des petits commentaires fort sympathiques, mais j'y crois pas du tout tant qu'on ne met pas de matière. Je le redis. Ça n'a aucun sens puisque Marquez, il n'a pas eu besoin de ça pour gagner. Et Ducati, surtout, ils ne vont pas. eux-mêmes se mettre dans cette situation. Donc ça n'a pas de sens. J'aurais mieux compris qu'on dise, voilà, il y en a un qui est favorisé pour être le premier quand l'autre est deuxième. Mais là, il n'est pas deuxième du tout. Bref, la conclusion, Bagnaglia, il est au pied du mur simplement parce qu'on est en MotoGP et que Ducati ne peut pas se permettre une deuxième saison avec un pilote officiel qui termine dans les choux. Je vous garde le sujet de savoir si Bagnaglia va partir pour un autre épisode parce qu'il y a quand même encore beaucoup de choses à dire à ce sujet-là. On parlera des potentiels candidats à son guidon. Mais attention, Ducati, selon moi, à mon avis, mais je pense qu'ils vont encore être patients. On a une longue collaboration, une longue histoire. Ils sont arrivés là ensemble, Ducati et Francesco Bagnaia. Donc contrairement à ce que certains veulent prétendre, je pense que Ducati, comme Francesco Bagnaia, eux, ils veulent absolument se retrouver et ils veulent que l'histoire continue. Donc ils vont encore se laisser une chance, mais ça ne pourra pas durer éternellement. D'ailleurs, pour rester chez Ducati et approfondir un peu cette conclusion, parce que c'est une des plus importantes, je trouve, de l'épisode, les Italiens, ils sont un tournant majeur. Ils vont devoir gérer la prochaine saison. avec énormément de précautions, ça va être déterminant pour la suite. On les a vus rester la référence cette année, c'est vrai. Quand même, on ne va pas dramatiser. Mais au fil de la saison, on a vu quand même un autre rival, Aprilia, qui apparaît et qui revient dans le coup. Et surtout, en l'absence de Marc Marquez, ça a été beaucoup plus compliqué. On ne se trouve pas chez Ducati, il n'y a pas de leader. On a cherché toute la saison des solutions pour les pilotes qui sont sur la machine 2025, sans en trouver réellement. On a Fabio Di Gianantonio. qui a été un petit peu mieux en fin de saison, mais il n'a pas non plus cassé la baraque. Et justement, ça aurait pu être une des conclusions. Ils n'ont pas réussi à succéder à leur incroyable machine de 2024. Après, si je peux donner un avis un peu plus personnel et vraiment très subjectif, moi, je ne suis plus réservé que beaucoup de monde sur cette fameuse machine GP25. Tout le monde dit que forcément, si Baniaia n'y arrive pas, il s'y est cassé les dents. Ça veut dire que ça ne va pas. On ajoute que DJA, lui aussi, c'est compliqué. Ça va, ça vient, selon les week-ends. Et qu'avant la machine était forcément plus polyvalente. Mais pour moi, ça ne démontre pas que cette machine est forcément mauvaise. On a d'un côté un Bagnaglia qui, cette saison, s'est un peu déconstruit en étant aux côtés de Marc Marquez et il n'a pas retrouvé simplement le fil. Et d'autre part, l'autre GP25, c'est Fabio Di Gennantonio. Je l'aime beaucoup, vraiment, je vous le dis, je l'aime beaucoup. Mais on n'est pas non plus sur un pilote qui fait office de référence sur le plateau MotoGP. Si on regarde ses précédentes saisons, il n'a jamais complètement dominé le championnat ou enchaîné des victoires. voilà et je le redis pourtant moi je l'aime beaucoup, mais le fait de ne pas le voir performer avec cette Ducati GP25 ça ne démontre pas pour autant qu'elle ne fonctionne pas, ça c'est un avis purement subjectif, je le redis mais je suis convaincu que certains pilotes auraient pu dompter cette machine quand on voit ce que fait Pedro Acosta sur la KTM, alors vous savez que je l'aime bien Fabio Quartararo sur sa Yamaha, il n'a pas le matériel du tout il est allé quand même chercher des performances pardon mais il l'a fait ça montre qu'on est quand même en droit d'attendre mieux d'un pilote officiel Ducati, ou en tout cas d'un pilote sur la dernière génération de machines. Et je vais terminer en parlant de Ferdinand De Guerre, excellent rookie. Rappelons-le, il est très jeune, mais je trouve que parfois, on s'est un peu vite emballé par la performance. C'est très bien ce qu'il a fait. Mais on va l'observer, voir comment évolue sa performance. A priori, il est très jeune, donc ça devrait encore aller vers le haut. Je ne le mets pas dans mes conclusions, parce que j'ai quand même pas mal hésité. Je dirais avoir sur une machine un peu moins compétitive s'il est toujours bien là. En bref, en tout cas, pour cette conclusion qui finit finalement par être très longue, Ducati est un tournant, clairement, c'est une espèce de sous-conclusion, mais Ducati est un tournant majeur pour la suite de leur compétition. Bon, je vous parlais de Fabio Quartararo, on en parlera, mais je ne l'ai pas encore mis tout de suite dans mes conclusions, parce qu'il y en a un qui s'imposait dans toutes celles-là, c'est forcément Bedsiecki, leur rival inattendu. À la base, ce n'était même pas lui qui devait être la priorité en termes de développement chez Aprilia, puisque Rollgay Martin a débarqué en... Nîmes-Monstard là-bas, mais vous connaissez la suite. Alors, je dis rival, parce que c'est celui qu'on va observer début de la saison prochaine pour aller au duel avec Marc Marquez, c'est sûr. Alors, OK, rien ne permet d'affirmer qu'il pourra réellement poser des problèmes à Marc Marquez et être au même niveau que lui. N'empêche que sa fin de saison, elle a été monstrueuse et surtout régulière. On sait tout ce qui peut arriver dans une saison, on sait que des pilotes peuvent chuter, peuvent perdre leurs moyens. Il aura des cartes à jouer. L'autre raison d'affirmer cette conclusion, c'est simplement l'évolution d'Aprilia. Il y en a qui disent toujours « oui, oui, mais ça reste derrière Ducati » . Oui, ok, mais n'empêche, on peut se demander comment ils ont fait. On part d'une machine qui performait certaines pistes. On savait d'ailleurs sur quelles pistes et pourquoi, notamment avec les conditions de grippe et les virages rapides. On avait des explications, mais en seconde partie de saison, c'est devenu beaucoup plus large que ça. On n'est pas encore dans la polyvalence incroyable qu'avait la Ducati GP24. Mais on a eu des week-ends où la machine Aprilia a performé et c'était inattendu. Et de plus en plus souvent, avec quelques petits trous. Donc voilà, même si à chaque fois on disait, à chaque fois au prochain Grand Prix, tu verras, Ducati va reprendre. Bah oui, Ducati est encore globalement au-dessus. Mais Aprilia est bien là, de plus en plus régulier. Et ça progresse, si ça continue, si cette progression, elle persiste, ça va devenir un danger pour Ducati. Donc cette conclusion, donc, Bezzecchi pour moi, rival annoncé dans la course au titre 2026. Au passage, on doit aussi saluer le travail de Massimo Rivola, qui a structuré Aprilia en repartant, alors pas d'une page blanche, mais d'un projet neuf. Et on sent que l'homme fort d'Aprilia, il tient la baraque. Alors, cinquième conclusion assez courte, mais on est toujours chez Aprilia. Rolle-Gay-Martin, saison à oublier. Voilà, bon, rien n'a fonctionné, c'est pas vraiment de sa faute. On a eu cette affaire de volonté de départ chez Aprilia, qui est venue un peu pourrir l'histoire de la saison, là. Et qui a été gérée de main de maître. on en parlait de Massimo Rivola mais là clairement il a montré que C'est un personnage, il n'y en a pas beaucoup qui l'auraient géré comme ça. Et puis il y a eu les blessures pour Martin. Il a peu roulé dans une saison où pourtant c'est primordial de rouler. Il va apprendre à connaître cette nouvelle moto, pouvoir participer à son développement. C'est principalement ça qui est embêtant. Mais voilà, blessures sérieuses, répétitives, ça n'a rien eu de bon. On peut se demander d'ailleurs, est-ce qu'on reverra le Martin champion du monde qu'on a connu en 2024 ? C'est sûr que pour lui, 2026, ça va être une année majeure. sans compter qui peut être en plus convoité durant cette saison-là. Les contrats vont se terminer. On ne sait pas encore si sa volonté sera de rester chez Aprilia, surtout que le projet est en train de se dessiner autour de Bézequi. On sait que le HRC aussi ne dirait pas non à voir Martine arriver chez eux avec l'expérience d'un pilote champion du monde. Mais bon, il va falloir tourner la page de la poisse et recommencer à enchaîner les Grands Prix en sortant et en laissant les blessures loin derrière lui. On va lui souhaiter exactement ça. Mais donc cette conclusion, saison à oublier. cauchemardesque pour Rollgay Martin. Alors, promis, on va parler de Fabio Quartararo, parce que je vous ai déjà dit tout à l'heure qu'il était dans les conclusions, mais sixième conclusion. Pedro Acosta a trouvé la voie. Début de saison, ce n'était pas gagné. Dans la foulée KTM, d'ailleurs, on peut poursuivre cette conclusion, eux, leur enjeu va devenir de fournir le matériel pour gagner à leur prodige espagnol. Il a pris une nouvelle dimension cette saison, puisqu'en début de saison, on avait un Pedro Acosta impatient, qui tirait parfois à boulet rouge assez vite sur sa machine avant d'essayer de travailler sur des solutions. Et puis, on l'a vu changer d'approche, on ne l'a surtout plus entendu. Il s'est concentré, il est devenu régulier. Puis sans faire de bruit, il est devenu le leader de KTM. Si bien qu'en fin de saison, il était quasiment toujours dans les bons coups et proche ou sur le podium. Alors toujours pas de victoire, malheureusement pour lui. Mais sur la machine dont il dispose, on mesure quand même, je pense, assez facilement la performance impressionnante qu'il fait actuellement. Ça serait bien qu'en 2026, sa moto passe un step et qu'on ait Acosta bien équipé. Parce que je l'ai déjà dit, pour moi, c'est un des rares pilotes. qui sur une top machine, poserait probablement des problèmes à Marc Marquez et pourrait aller arracher des victoires. C'est un des meilleurs, selon moi, de ce côté-là. Il incarne tout l'enjeu de la prochaine saison chez KTM aussi, mettre plus souvent des motos dans le top 5 et pas uniquement la CNU. Septième conclusion. Bon, il y a une part de subjectif, mais je pense qu'on est à la fin de l'aventure entre Yamaha et Fabio Quartararo. Ce n'est pas encore fait, évidemment. Mais cette saison, on a senti le discours du pilote français toujours plus impatient. Et un autre de Yamaha qui a progressivement changé en fin de saison. On sent même avoir décidé de prendre le temps. On se demande où ils vont trouver un terrain d'entente là-dessus. Fabio Quartararo, lui, le veut. Une solution immédiate. Une moto qui gagne. Et là, tout le problème. Le projet Yamaha, il ne va pas miraculeusement gagner. On voit déjà depuis combien de temps ça dure. Et surtout, vous l'avez vu, le développement des motos, ça se fait étape par étape. Donc bon... Wow. On pourra dire que je m'emballais un peu en disant que c'est fini, mais je vois mal comment on va trouver de quoi continuer sereinement avec Fabio et Yamaha, sachant qu'en plus, le moteur dans son architecture V4 est validé pour 2026. Il en est à ses tout débuts. Il va falloir travailler. Vous avez compris, on tourne en rond sur cette chose, mais ça ne sera pas pour demain. Yamaha devrait peut-être s'inspirer de Honda et laisser partir son champion, prendre son temps, le temps de se reconstruire. Et pour le MotoGP, sincèrement, ça pourrait être une bonne nouvelle. On a besoin de voir Fabio Quartararo sur... Une machine qui gagne. Imaginez Quartaro, je ne sais pas. Acosta qui est aussi sur une machine qui gagne. Marquez, on aura un retour de Bagnayaki. Il reviendra en forme. Martine aussi qui irait mieux. Bézec qui est toujours bien là. Et puis pourquoi pas Alex Marquez. Ça nous ferait des courses comme on veut en voir. Un peu plus sympa que celle de 2025. Et voilà, c'est le spectacle qu'on attend en MotoGP. Je vais redescendre. Et donc le sujet, la conclusion. C'est devenu invivable pour Quartaro et Yamaha. Tout ce qui pourrait remettre ça en question. C'est le changement de règlement qui arrive en 2027. Règlement. et les pneus, ce qui peut inciter le français à attendre pour ne pas jouer à la roulette russe, mais franchement, c'est pas sûr. Je vous le disais, aujourd'hui, je donne pas mal d'analyses subjectives, et je ne suis finalement qu'un noble observateur, comme tout le monde, mais donc continuez à commenter, si vous êtes en vidéo, ça fonctionne, et même sur les plateformes audio, vous pouvez le faire, parce que c'est pour ça qu'on est là, on échange, je vous fais en plus bref les dernières conclusions qui vont arriver pendant que vous faites ça, parce qu'il y a moins de choses à dire, selon moi, mais donc la huitième conclusion. Honda est dans la bonne direction et ça c'est peut-être une des surprises de cette année. On a observé progressivement le HRC revenir dans le coup. Alors au début de saison, on peut dire un gros merci chez Honda à Johan Zarco qui a clairement tenu, c'était rarement la seule moto Honda qu'on voyait à la caméra, il faut quand même clairement le dire. On a vu l'équipe officielle ensuite monter en puissance. Il leur a donné des ailes à Johan Zarco. grâce à ses résultats. Et puis, on a vu les autres un peu performer. Luca Marini qui a commencé à se montrer petit à petit, alors que lui aussi, on ne l'attendait pas. Johan Myhr, alors il a souvent été rapide, mais souvent à terre aussi. Voilà, et on dit chez Honda que la machine 2026 est prometteuse. Tant mieux, on a besoin de machines japonaises qui reviennent au sommet pour, là aussi, remettre du spectacle en catégorie Rennes. Et tant qu'à parler de lui, neuvième conclusion, c'est pour Johan Zarco. Je le disais, il a tiré Honda vers le haut. On en a beaucoup parlé de Johan Zarco cette saison. On ne peut pas dire qu'il a été remercié de la meilleure manière chez Honda si on veut l'interpréter comme ça. Tel est le monde du MotoGP. Mais pour moi, cette saison, il a quand même fait quelque chose de très fort. Quand la machine ne performait pas, rappelez-vous, au début de saison, lui, il a performé. Il a trouvé des solutions où personne n'en trouvait. On retient, bien entendu, cette victoire incroyable au Grand Prix de France. Quel moment ! Moi, je suis belge, je ne suis pas français. Pourtant, c'était vraiment, vraiment émouvant. Je vous comprends. Mais voilà, je suis juste un peu moins rassuré pour Johan Zarco. En voyant approcher 2026, Honda lui a promis, il y a eu des articles à ce sujet, c'est sourcé, l'an prochain les nouveautés arriveront plus vite chez LCR, mais ce genre de discours, on l'a déjà entendu, on a quand même le sentiment que Honda est très content des résultats du français, a profité des résultats du français également, mais compte pas spécialement sur lui pour la suite. Imagine bien qu'avec son âge, ce n'est pas leur priorité. Mais je trouve qu'il mérite quand même mieux que ça par rapport aux performances qui ont été affichées cette saison. On peut appeler cette conclusion « Joan Zarco brille dans une saison compliquée » . Ça n'aura pas été tout le temps brillant, on est d'accord. Mais avec le recul, pour moi, cette saison, c'est une belle réussite quand même pour lui parce que les conditions étaient peut-être les plus compliquées qu'il ait connues dans sa carrière. Bon, la dernière, ça y est, dixième conclusion. 2025 n'était pas... passionnant, ça c'est le début de la conclusion mais je vais ajouter, 2026 sera meilleur. C'est pas juste pour vous dire 2026 on va s'éclater et continuer à regarder le podcast c'est vraiment, vraiment je le pense, tout simplement, parce que en 2025 Marquez il était là, il a tout dominé ça a rendu ça moins intense en sortait deux saisons, on arrivait à Valence dernier GP, Valence et puis Barcelone avec les incidents de Valence, mais au dernier Grand Prix avec un titre qui allait se jouer ça mettait une tension incroyable, au départ du Grand Prix cette année, les derniers on a pu faire des petites siestes. Bon, celle-ci, même blessée, il était champion. Marc Marquez a un peu rendu le spectacle soporifique. Début de saison, il y en a qui se cherchaient encore en plus. Voilà, vous connaissez cette saison. Pourquoi je dis que 2026, ça sera forcément mieux ? Plusieurs raisons. Alors déjà, Ducati, ils ont vu leur domination se tasser. Je dis se tasser parce que parfois on me dit, tu dis que Ducati n'est plus là, si, si. Voilà, en l'absence de Marquez, on l'a vu quand même. Elle s'est tassée, cette domination, elle était beaucoup moins affirmée. Ensuite, il y a Aprilia et surtout Bézéki. qui monte en puissance. On avait fait le petit exercice du championnat calculé juste sur les dix dernières courses. Benzecki, il était au top. Il sera dès le début 2026 en forme, c'est sûr. Alors, ajoutez à ça qu'Alex Marquez, il peut aussi franchir un step. Tout le monde considère toujours Alex Marquez comme c'est le hasard, il avait la machine 2024. Il faudrait se méfier de ça. Alors, ça peut effectivement être un flop, mais ça peut aussi être un top. Et puis, on a Pedro Acosta qui, en cette fin de saison, a pris la bonne habitude de disputer le podium. à chaque sprint et course. Bref, ce serait étonnant de voir des débuts de course avec les frères Marquez qui s'envolent, comme on l'a vu au début de saison 2025. Et puis, n'oublions pas qu'il y a Francesco Bagnaia. Tout le monde le voit aux oubliettes. On ne sait jamais. Peut-être que ce petit reset mental qu'il va nous faire pendant l'été, ça peut jouer quelque chose. Je ne vous dis pas que Marquez ne dominera pas la saison, mais il va démarrer la saison avec beaucoup moins d'acquis qu'en 2025 et beaucoup plus de concurrents. Ça, c'est sûr. Nous, ça tombe. Donc bien, c'est ce qu'on veut voir, des belles courses. Alors, je vais ajouter aussi une petite note, j'en ai pas parlé, sur Toprak Rasgadzoglu. J'ai réussi à dire son nom, donc je suis content. Et je ne pense pas qu'il va performer tout de suite, comme tout le monde. Il y aura un temps d'adaptation, c'est évident. Alors, est-ce qu'il va même y arriver en 2026 avec le changement de pneus, le fait que c'est une MotoGP ? On ne sait pas, mais c'est un pilote à part, vous le savez, c'est un pilote à part. Alors, moi, je ne suis pas de ceux qui disent, ouais, il va gagner. On n'en sait rien. mais s'il y en a bien un qui peut être une surprise en tout cas c'est un pilote avec son profil donc espérons que ça se confirme Voilà, j'espère n'avoir rien oublié. Dix conclusions, finalement, ce n'est pas grand-chose. J'aurais pu parler tellement d'autres choses, mais en même temps, on a parlé beaucoup aussi. Mais on peut saluer au passage, d'ailleurs, je n'en ai pas parlé, mais l'incroyable carrière de Hervé Poncharal. Je vous avoue qu'en le voyant céder sa place chez Tech3, je me suis dit, mais quelle histoire que celle d'Hervé Poncharal. Et je vais vous le dire, d'ailleurs, c'est peut-être un des plus grands rêves que j'ai ici avec le podcast. Ce serait d'un jour pouvoir interviewer monsieur Hervé Poncharal. Sincèrement, franchement, ça m'éclaterait on est sur quelqu'un qui doit avoir tellement de choses à raconter. Je trouvais que c'était quand même des petites parenthèses assez émouvantes de cette fin de saison, le nouveau cap pour Tech 3 et toutes les histoires qu'on a connues là-bas. Tout ça pour dire que je me suis concentré sur ces petites conclusions. Le prochain épisode, on parlera de l'hypothèse dans des parts de Francesco Bananacci-Ducati. J'ai bien dit l'hypothèse, puisque pour moi, il n'est pas évident qu'il va forcément partir. Et donc, il y aurait des candidats à son guidon. Qui seraient-ils ? On en discutera, même si c'est un petit côté subjectif. Ça peut être sympa d'échanger là-dessus. À bientôt ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. 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