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Portimão : Aprilia et Bezzecchi envoient un signal fort à Marc Marquez et Ducati cover
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Point De Corde - Podcast MotoGP

Portimão : Aprilia et Bezzecchi envoient un signal fort à Marc Marquez et Ducati

Portimão : Aprilia et Bezzecchi envoient un signal fort à Marc Marquez et Ducati

17min |11/11/2025
Play
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Description

Le Grand Prix de Portimão 2025 n’a peut-être pas été le plus spectaculaire de l’année, mais il a livré des enseignements cruciaux pour la saison 2026.


Au cœur de ce nouvel épisode de Point de Corde : Aprilia, Bezzecchi, et la situation préoccupante de Francesco Bagnaia.


Marco Bezzecchi impressionne une fois de plus sur l’Aprilia. Avec des performances régulières et un niveau de pilotage remarquable, il s’impose désormais comme un rival crédible face à Marc Marquez pour la saison prochaine.


Loin d’un simple feu de paille, Bezzecchi confirme sur la durée. Dans les 10 derniers Grands Prix, seul Marquez a marqué plus de points que lui. Un signal fort, à la fois pour Ducati et pour l’ensemble du plateau MotoGP.


Du côté de Ducati justement, la situation est plus tendue. Bagnaia traverse une fin de saison difficile, en perte de repères, et les propos de Davide Tardozzi en disent long sur l’inquiétude en interne.


Malgré le potentiel évident de la GP25, l’Italien semble incapable de retrouver ses sensations. 2026 pourrait bien être une année décisive pour l’avenir de Bagnaia chez Ducati.


On revient aussi sur les performances solides d’Alex Marquez, Pedro Acosta toujours impressionnant malgré une KTM difficile, Fabio Quartararo qui continue à briller sur une Yamaha à bout de souffle, et un bon week-end pour Johann Zarco. Sans oublier Aldeguer, Ogura, et les signaux faibles chez Honda.


Un épisode riche, pour comprendre comment Aprilia et Bezzecchi pourraient faire trembler Ducati et Marc Marquez dès l’an prochain.


Retrouvez tous les épisodes sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer et les plateformes audio.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à Valence pour l'ultime Grand Prix de la saison, retour sur Portimao. Il restait peu d'enjeux avant ce week-end au Portugal. C'est un peu ennuyé à certains moments, oui, mais il y a des choses réellement intéressantes quand même et on en parle dans cet épisode. Bienvenue ! Point de corde ! Merci d'être là, nouvel épisode de Pointe-Corde, votre podcast MotoGP. Vous êtes toujours plus nombreux à suivre le podcast et à me soutenir. Donc merci beaucoup, continuez, j'en ai énormément besoin. C'est un moment très important, là je prépare ce qui arrive à l'intersaison. Plus vous êtes nombreux, plus ça m'aide à préparer de chouettes choses. Voilà, et je vous le disais, j'y travaille le plus possible. Ce qui m'aide le plus, c'est vous. Abonnez-vous à la chaîne, c'est tout bête. Le pouce bleu, c'est très con aussi, mais ça aide énormément chaque vidéo. Et alors, il y a ceux qui sont en podcast audio. Apple Podcasts, Deezer, encore Spotify. Là, vous pouvez laisser une évaluation. Peu de gens le font. Je sais, ce n'est pas une habitude facile, mais ça nous aide tellement, donc je vous le demande. Simplement, si vous pouvez prendre le temps de mettre une évaluation, si ça vous plaît, ça m'aide beaucoup. Et là aussi, vous pouvez vous abonner avec la petite cloche. Bon, on a assez parlé des abonnements, on y va. Je sais ce que beaucoup disent en ce moment. Cette fin de saison MotoGP n'est pas passionnante. Alors, ce qui a un côté amusant, c'est qu'on disait la même chose, mais à propos de la domination de Marc Marquez, qui rendait ça ennuyant. Sauf que là, il est absent. Marc Marquez, je taquine en peur en disant ça, puisque c'est surtout là que le titre est déjà joué et je comprends ce que vous voulez dire par là, ça rend forcément le spectacle un peu moins intense on va dire mais il y a du spectacle là où on veut en voir, si on veut si on regarde bien, je pense sincèrement que oui et aujourd'hui on va tirer quelques conclusions du grand prix, du week-end de grand prix à Portimao, je trouve que ça fonctionne mieux qu'une analyse large, surtout dans ce contexte là et ici en particulier vous allez le voir. Première conclusion pour moi Elle me semble évidente, Aprilia confirme, ce sera eux les rivaux de Ducati en 2026, et en particulier Marco Bizzecchi, celui qu'on n'attendait pas là. Donc ça fait plaisir finalement de le voir là. Ça a l'air de rien, mais pour moi c'est le plus important dans ces conclusions. On a débuté 2025 avec pour seule concurrence chez Ducati, ce qui devait être en interne, à savoir Bagnaglia, qui devait être le grand rival de Marc Marquez. On débutera 2026 avec Marco Bizzecchi dans cette position, quoi qu'il arrive à part grosse surprise. et rappelez-vous, on en a déjà parlé, je vous avais expliqué qu'il faudrait lisser cette analyse d'Aprilia qui deviendrait ce concurrent sur plusieurs courses et sur la fin de saison pour voir si ça se confirmait, si c'était stable, simplement et régulier. En Malaisie, ça a été un peu moins bon, mais à Portimao, ils sont déjà de retour, il y a un niveau vraiment excellent, donc on ne peut plus le nier, l'Aprilia, c'est plus qu'une moto qui fait des coups d'éclat à quelques pistes. Alex Marquez l'a confirmé d'ailleurs, vous l'avez peut-être entendu en parler. Ils voient en Aprilia le rival, effectivement, de la prochaine saison. David Etardodi est sur la même longueur d'onde. Je sais que certains vont dire, sortant d'une saison dominée par Marc Marquez, c'est un peu vite dit, on doit éviter de s'emballer. Évidemment, je ne dis pas qu'Aprilia va battre Ducati, je ne dis pas qu'Aprilia sera meilleure que Ducati, on n'en est pas encore là, mais les faits sont là, Bézecchi, il est bien présent, et plus que parfois, on ne veut bien l'entendre. Évidemment, au classement du championnat, il y a toujours un écart conséquent entre Alex Marquez et Marco Bézecchi. Ça relativise encore les propos que je viens de vous tenir. Mais si on prend, on va faire un exercice, si on ne prend que les dix derniers Grands Prix, je me suis amusé à le faire pour illustrer ce petit calcul et à demander un peu l'aide de l'IA. Voilà, alors on n'oublie pas évidemment que Marc Marquez, il est absent à une partie de ces Grands Prix. Mais si on se concentre sur les dix derniers Grands Prix, ça donne Marc Marquez, leader avec 201 points. Juste derrière, Bézéki avec 193 points. Pedro Acosta avec 186 points. Et Alex Marquez avec 184 points. et... Assez loin derrière, mais quand même, cinquième de ce classement. Fabio Quartararo avec 111 points. Cette deuxième partie de saison, l'éclair. Bézequi est le rival annoncé pour Marc Marquez, si on s'intéresse aux chiffres également. De là à dire qu'il pourra le battre et l'embêter suffisamment. On n'en est pas encore là, mais en tout cas, il fait tout ce qu'il faut pour être bien là. Et ça soulève aussi une petite frustration. Pour le spectacle, sans sa blessure, si Rolgué-Martin avait pu prendre en main cette machine, quand on voit ce qu'en fait Marco Bizzecchi, ça aurait sans doute préparé le champion du monde espagnol à se présenter lui aussi comme un candidat au titre en 2026. C'est purement hypothétique, on n'aime pas les si, je le sais, dans les analyses, mais on peut quand même avoir de gros regrets là-dessus pour lui. Après, on va l'observer pour la suite. D'ailleurs, bonne note aussi sur une Aprilia chez Trachaus pour Aïe Ogura. On a enfin revu le rookie un peu plus à son aise sur cet Aprilia dans son week-end solide. Alors dans ce top 5 calculé sur les 10 derniers week-ends de course, on a donc Pedro Acosta qui est 3ème et à peine derrière Marco Bezzecchi. Je vous en ai beaucoup parlé, je trouve qu'ici au week-end d'Apporti Mao, il l'a encore confirmé. Au milieu de tous ceux qui se battent devant, moi c'est Pedro Acosta qui en ce moment m'impressionne le plus. La KTM c'est une machine compliquée, à la fois elle se montre performante et à la fois... Elle donne des difficultés à la gestion des pneus, vous l'avez constaté assez rapidement. Pedro Acosta, vers la mi-course, il est toujours assez embêté, un peu plus vite que les autres. Et pourtant, il a trouvé comment l'exploiter, essayer d'être régulier dessus, ne plus se faire piéger par la faille de cette machine. Donc, il peut, selon moi, difficilement faire mieux. Là, son week-end au Portugal, ça allait exactement dans ce sens. À la sprint, il a mis tout ce qu'il pouvait pour finir second. On est presque triste de toujours ne pas le voir aller gagner ni en sprint ni en course. Voilà la course troisième, mais là aussi, je pense qu'il ne pouvait pas faire mieux. devant lui il y avait la GP24 d'Alex Marquez qui maîtrise toujours la perfection en ce moment et puis Bedséki qui marchait sur l'eau dimanche avec son Aprilia ma conclusion avec Acosta c'est un avis subjectif je suis tout à fait d'accord mais pour moi c'est le pilote qui montre la plus belle plus-value de pilotage par rapport à la machine sur laquelle il évolue sur une machine gagnante je pense que lui aussi serait un très très sérieux rival pour Marc Marquez à long terme d'ailleurs je pense qu'il sera un des seuls à pouvoir aller rivaliser avec Marc Merci. Mais quoi qu'il en soit, KTM est bien là. Suken, ils étaient d'ailleurs bien dans le rythme. Binder fait P5 en course. Que dire aussi de Paul Espargaro ? P10, c'est dingue. Pour un pilote test, il enchaîne les bons résultats. À la sprint, il était aussi P10, juste derrière Binder, qui doit quand même se dire, il y a un pilote test qui termine juste derrière moi. L'autre grande conclusion après ce week-end concerne Francesco Bagnaia. On en a tellement parlé cette saison de PECO. Et pas comme on aurait pu l'attendre. C'est un peu dur comme conclusion. Mais ça ne peut plus continuer comme ça. Là, on est vraiment en fin de saison. De ses propres dires, il y a des pilotes qui méritent beaucoup plus la troisième place que lui. On en est là. C'est triste, mais c'est vrai. La saison Bézéki, on l'a souvent vu fort, rapide et régulier. Oui, il la mérite probablement plus. Pedro Acosta, de son côté, n'a plus que trois points de retard sur Péco. Ça devient vraiment urgent. Et lui aussi s'est montré assez redoutable et en progression constante. C'est là qu'on a un petit problème du côté de Bagnéa. C'est qu'il n'y a pas de progression, pas de solution. On ne peut que valider ses propres propos. Donc, s'il perd la troisième place cette année, personne ne l'aura volé. Tout ça, évidemment, c'est du blabla. On peut aussi rappeler qu'à la course précédente, s'il n'a pas de soucis techniques, il était excellent. Donc oui, il y a des moments où même la chance n'est pas de son côté. Ce n'est pas son année. Mais sur l'ensemble de la saison, on n'a jamais trouvé Francesco Bagnaia en dehors de quelques exceptions. Ce qui est très embêtant, puisqu'on arrive au dernier week-end de la saison. Il y a le gel des moteurs pour la saison prochaine. En 2026, en fait, je vois mal comment on pourrait la trouver, cette solution, si on ne la trouve pas maintenant. Et là, on parle de Pecco Bagnera, mais aussi généralement de Ducati. La GP25, trouver des solutions, plus la saison a avancé, plus on a compris qu'on n'en trouverait peut-être pas. En dehors de la capacité de Marc Marquez à s'y adapter, je le sais. Et les autres, pendant ce temps, ils ont progressé. Et on revient donc à cette première conclusion, c'est que Ducati voit ses rivaux revenir. En partie, c'est normal, grâce aux concessions. Il faut en être conscient, on a tendance à l'oublier. Mais voilà, ça ne peut plus durer en tout cas s'ils veulent rester la machine de référence. Ils le sont toujours, mais les autres arrivent. Sur les dix derniers Grands Prix, on parlait de cet exercice. On en revient à ce classement que je me suis amusé à faire, mais Francesco Bagnaia, il ne serait que 9e avec 91 points. Ce n'est pas suffisant pour un pilote titulaire de l'écurie des Rouges. En plus, toute la saison, on a parlé de l'avenir de Francesco Bagnaia, dans le cas où il ne trouvait pas de solution. Je trouve même qu'on en a parlé vraiment très très vite. trop vite par rapport à ses capacités. Je pense que ça mérite un peu de patience. Mais voilà, si on ne corrige pas le cap pour 2026, clairement, ça sera inévitable. Écoutez la phrase de Davide Tardozzi à Portimao, qui dit, je vous le cite, « Nous pensons avoir fait tout notre possible. Nous devrons nous parler pour parvenir à une conclusion. » On sent quand même que c'est assez pesant. Après, il ajoute des phrases qui peuvent nuancer ses propos. Il dit « La vitesse de Bagnaglia n'a jamais été remise en question. » Et c'est le manque de confiance avec sa moto qui lui complique la tâche. Ça, c'est ce qu'il a dit au micro de Sky Italy. Il ajoute d'ailleurs à ce même micro, « Nous avons tout fait pour le remettre dans les mêmes conditions que l'an dernier ou lors de la course au Japon. » Bagnaglia, de son côté, d'ailleurs reconnaît que la Ducati reste la meilleure moto du plateau, mais qu'il ne trouve pas de solution. Donc, on va déduire la conclusion d'une année 2026 qui va être cruciale pour la collaboration entre Bagnaglia et Ducati. Si ça ne change pas, sincèrement, tout le monde s'en doute. L'aventure, elle ne va pas se prolonger. On ne peut pas imaginer Ducati. En tout cas, on ne peut que les imaginer, justement, se mettre à la recherche d'un pilote avec une bonne capacité d'adaptation si ça devait arriver. On n'en est pas là. Pour nuancer tout ça, si Bagnaglia, en plus, retrouve ses sensations, sincèrement, il va vite faire mentir tout le monde. C'est ce qu'on peut lui souhaiter. Parce que dans ces conditions-là, il est difficilement battable. Mais cette réaction qu'on attend de Grand Prix en Grand Prix, on voudrait la voir. Plus qu'à Motegi, en tout cas sur les trois Grands Prix, et se dire ça y est, il est de retour. Je vous dresse aussi quelques rapides conclusions. Ducati, globalement, a très bien fonctionné sur cette piste. Ça relative cette concurrence potentielle d'autres, dont Aprilia. Si en plus Marc Marquez était bien là, et s'il imaginait que Nia Nia revenait un peu en possession de ses moyens, on aurait une analyse qui serait toute différente, et toujours aussi dominée par Ducati. Alex Marquez, d'ailleurs, depuis la confirmation de sa place de vice-champion, Il est très très rapide. Je redis d'ailleurs que je ne comprends pas qu'on le considère aussi peu Alex. Je donne un exemple. On va dire que Morbidelli fait une bonne première partie de saison avec sa machine Ducati GP24. Ce qui n'est pas complètement faux d'ailleurs. La suite, je trouve qu'il s'éteint un peu. De l'autre côté, Alex fait une saison absolument énorme. Et tout le monde lui accorde très peu de crédit par rapport à ça. Alors ça change un peu heureusement. Sans son frère, il était champion du monde. Autre conclusion avec son coéquipier, Fermin Aldeguerre, qui est de plus en plus régulier. Je trouve qu'on a pu parfois s'emballer avec Fermin, mais là, il fait le job et il se positionne pour aller faire encore mieux. On attendra encore mieux de sa part, mais là, ça devient vraiment intéressant. Sa course du dimanche a été vraiment bien. Le changement de pneus à la toute dernière minute avant le départ, ça l'a aidé parce qu'on le savait, on allait être sur une course gestion des pneus. Il aime bien ça, ça s'est vu. Il a pu avoir un rythme de plus en plus progressif. Et surtout, quand les autres ont perdu en rythme, lui, il l'a gardé. quatrième dans cette course du dimanche. Il avait été sixième à la sprint. C'est un bon week-end pour lui aussi. On parle de Fabio Quartararo. Moi, sincèrement, je reste impressionné. Je sais que le public français est très dur avec Fabio Quartararo, mais vu de ma petite Belgique, on va le dire comme ça, je vous trouve sincèrement assez exigeant, dans le sens où, voilà, ici, sixième à la course, quatrième à la sprint et première ligne. Alors, je comprends qu'on espère mieux quand il part de la première ligne, mais quelle saison il fait, si on prend en compte le déficit de sa machine ? Pour moi, il y a très peu de pilotes qui sont capables de se retrouver aussi bien au final dans une course quand la machine a un déficit aussi important et il en fait partie. Je vous disais à quel point je trouve Acosta fort en termes de plus-value par rapport à sa moto. Fabio Cortararo, c'est la même chose. Soyons clairs, après lui, à la Sprint, la meilleure Yamaha, 14e à 14 secondes du gagnant, 9 secondes derrière Fabio. En course, Miller, il est P12 et il a... 11 secondes de Quartararo. C'est frustrant et de toute façon, ce sujet va bientôt revenir sur la table. On le sait, l'avenir entre Yamaha et Fabio Quartararo est incertain. Et pendant ce temps-là, en plus, il y a quand même des choses qui bougent. Ce V4, qui apparemment serait plutôt validé pour l'an prochain, en tout cas, c'est à 80% fait selon ce qui se dit là-bas, et qui pourtant n'en est qu'à ses débuts. Ce projet de V4, on l'a vu tourner, on a vu qu'il y a encore un gros déficit, on en a parlé. Voilà, alors de son côté, Quartararo, lui, c'est normal, il veut une moto qui gagne. Et Yamaha, eux, maintenant, ils ont un discours qui a changé un peu envers le pilote français. Ils vont tout faire pour le satisfaire, mais en même temps, ils ne vont pas se presser. Ils vont prendre le temps d'installer posément les bases de leur projet. Il y a une logique là-dedans aussi. Mais en quelque sorte, on se retrouve un peu dans l'histoire qu'on a connue avec Marc Marquez-Shianda qui voulait une moto qui gagne alors qu'on se doutait que le procès allait prendre du temps. Vous voyez, on voit seulement les effets de ce qui se passait là-bas au HRC. On peut se demander si la meilleure des solutions pour les deux parties entre Yamaha et Quartararo serait pas de se séparer, qu'il y a Yamaha qui fasse un peu comme on l'a, prendre le temps de revenir sereinement, et que Fabio de son côté retrouve une moto digne de son niveau. On verra ce qui en advient évidemment, parce qu'on a parlé de tous ces aspects un peu insaisissables avec le changement de règlement de pneus, je vous renvoie au précédent épisode qu'on a publié à ce sujet, mais l'avenir de Fabio Quartararo c'est clairement un de ceux qui va le plus animer le paddock du MotoGP cet hiver même probablement. Bon, tant qu'à parler des Français, Johan Zarco fait un super week-end, selon moi. Un peu frustrant, on l'a senti chez lui, et c'est sûr qu'on pouvait faire mieux. Mais les sensations... sont revenus ce week-end. Ça n'a pas abouti à ce qu'on attendait, mais l'essentiel, c'était de reprendre confiance. Des propos d'ailleurs de Johan, c'était son humble objectif. C'était humble, mais c'était important pour lui. Il est neuvième en course, mais il a dû beaucoup se battre contre sa machine. Et il le dit, il ne pourra pas faire mieux tant qu'il doit se battre contre cette machine. L'objectif pour Valence, pour Johan Zarco, ça va être de trouver l'équilibre dans ce package pour être un peu plus confortable sur la machine. Et là, on pourrait pourquoi pas espérer un top 6. Bon, pour terminer rapidement, encore quelques petites conclusions. On parlait de Honda, OHRC, Johan Myr, qui a un peu manqué de chance. Souci technique à la sprint et à la course. On ne pourra pas analyser grand-chose. Luca Marini n'est pas dans le top 10, ni à la sprint, ni en course. On a un peu envie de dire, heureusement, que Zarco était là chez les amis de Honda, si on veut les taquiner un petit peu. Mais voilà, Myr, c'est dommage parce que le week-end, il avait l'air dans son rythme. Mais voilà, ce sera à revoir. Je n'ai pas parlé de la VR46 aussi. Avec Didier Nantonio qui a fait une très bonne sprint, il termine 5e. La course, il est 8e. Et rappelons que Morbidelli, la course, il ne l'a pas terminée puisqu'il y a eu cet incident en début de course. Difficile d'analyser énormément de choses dans leur week-end. Mais on sent que Didier cherche des solutions avec cette GP25. On n'est pas au point de Francesco Bagnaia, mais on sent quand même qu'il y a quelque chose à aller trouver, surtout dans les débuts de week-end. Parce que dans la course, sincèrement, s'il réussissait un peu mieux à se qualifier, En être un peu plus proche de la première ligne, il serait certainement meilleur. En général, on le voit en tout cas en course, se mettre dans le rythme de ceux qui sont devant assez rapidement. Mais au classement des 10 derniers Grand Prix, lui se retrouverait avec cet exercice qu'on a fait encore sur les 10 dernières courses, 7e avec 97 points. C'est honorable, mais on attend mieux d'un pilote qui a une machine équivalente usine. Donc ça conforte ce petit souci qu'il y a chez Ducati. Je suis sûr qu'il a un bon truc, DJA, moi je l'aime bien. mais il doit trouver des solutions, et évidemment, on reste donc sur cette machine 2025, difficile à lire, difficile à analyser, quand on voit les performances de Marc Marquez et des autres pilotes, mais voilà, quand même, il va falloir faire mieux. Voilà, on a fait pas mal de conclusions, je suis allé fortement droit au but cette fois, mais je trouve que ce week-end ne racontait pas grand-chose d'autre, dites-moi si je me trompe, évidemment, n'hésitez pas, pour moi, majoritairement, on peut tirer cette conclusion, Bedséki et son Aprilia donnent déjà rendez-vous à Marc Marquez en 2026, Merci. Parce que là, ça devient régulier. Je serais surpris que ce ne soit pas le cas à Valence. On verra. Les Ducati sont toujours très fortes. Et puis, Bagnaglia et Ducati au pied du mur. S'ils veulent voir leur avenir ensemble, là, je pense que clairement, on peut le dire, il va falloir des solutions très, très vite. Là, ça va quand même être assez inconfortable pour Francesco Bagnaglia, qui clairement va passer une trêve hivernale en restant dans son doute, en n'ayant pas trouvé la solution après une longue saison. Ça va être compliqué à vivre pour lui et pour aborder ses tests sereinement. Alors, je n'ai pas parlé de Rolle-Gay-Martin à son retour au GP de Valence. C'est confirmé, on l'a peut-être vu passer, j'imagine. On en fera un autre épisode ensemble parce que je pense qu'il y a des choses à dire là-dessus. Il y a des enjeux sur ce retour de Martin. Mais donc, il sera bien là, même si Aprilia pourtant l'encourage à bien prendre son temps. Et Valence, évidemment, c'est là qu'on se donne rendez-vous pour le prochain week-end MotoGP, dont on parle dans un prochain épisode. Donc moi, je vous donne rendez-vous là-bas. A bientôt !

  • Speaker #1

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  • Speaker #0

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Au cœur de ce nouvel épisode de Point de Corde : Aprilia, Bezzecchi, et la situation préoccupante de Francesco Bagnaia.


Marco Bezzecchi impressionne une fois de plus sur l’Aprilia. Avec des performances régulières et un niveau de pilotage remarquable, il s’impose désormais comme un rival crédible face à Marc Marquez pour la saison prochaine.


Loin d’un simple feu de paille, Bezzecchi confirme sur la durée. Dans les 10 derniers Grands Prix, seul Marquez a marqué plus de points que lui. Un signal fort, à la fois pour Ducati et pour l’ensemble du plateau MotoGP.


Du côté de Ducati justement, la situation est plus tendue. Bagnaia traverse une fin de saison difficile, en perte de repères, et les propos de Davide Tardozzi en disent long sur l’inquiétude en interne.


Malgré le potentiel évident de la GP25, l’Italien semble incapable de retrouver ses sensations. 2026 pourrait bien être une année décisive pour l’avenir de Bagnaia chez Ducati.


On revient aussi sur les performances solides d’Alex Marquez, Pedro Acosta toujours impressionnant malgré une KTM difficile, Fabio Quartararo qui continue à briller sur une Yamaha à bout de souffle, et un bon week-end pour Johann Zarco. Sans oublier Aldeguer, Ogura, et les signaux faibles chez Honda.


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    Avant d'arriver à Valence pour l'ultime Grand Prix de la saison, retour sur Portimao. Il restait peu d'enjeux avant ce week-end au Portugal. C'est un peu ennuyé à certains moments, oui, mais il y a des choses réellement intéressantes quand même et on en parle dans cet épisode. Bienvenue ! Point de corde ! Merci d'être là, nouvel épisode de Pointe-Corde, votre podcast MotoGP. Vous êtes toujours plus nombreux à suivre le podcast et à me soutenir. Donc merci beaucoup, continuez, j'en ai énormément besoin. C'est un moment très important, là je prépare ce qui arrive à l'intersaison. Plus vous êtes nombreux, plus ça m'aide à préparer de chouettes choses. Voilà, et je vous le disais, j'y travaille le plus possible. Ce qui m'aide le plus, c'est vous. Abonnez-vous à la chaîne, c'est tout bête. Le pouce bleu, c'est très con aussi, mais ça aide énormément chaque vidéo. Et alors, il y a ceux qui sont en podcast audio. Apple Podcasts, Deezer, encore Spotify. Là, vous pouvez laisser une évaluation. Peu de gens le font. Je sais, ce n'est pas une habitude facile, mais ça nous aide tellement, donc je vous le demande. Simplement, si vous pouvez prendre le temps de mettre une évaluation, si ça vous plaît, ça m'aide beaucoup. Et là aussi, vous pouvez vous abonner avec la petite cloche. Bon, on a assez parlé des abonnements, on y va. Je sais ce que beaucoup disent en ce moment. Cette fin de saison MotoGP n'est pas passionnante. Alors, ce qui a un côté amusant, c'est qu'on disait la même chose, mais à propos de la domination de Marc Marquez, qui rendait ça ennuyant. Sauf que là, il est absent. Marc Marquez, je taquine en peur en disant ça, puisque c'est surtout là que le titre est déjà joué et je comprends ce que vous voulez dire par là, ça rend forcément le spectacle un peu moins intense on va dire mais il y a du spectacle là où on veut en voir, si on veut si on regarde bien, je pense sincèrement que oui et aujourd'hui on va tirer quelques conclusions du grand prix, du week-end de grand prix à Portimao, je trouve que ça fonctionne mieux qu'une analyse large, surtout dans ce contexte là et ici en particulier vous allez le voir. Première conclusion pour moi Elle me semble évidente, Aprilia confirme, ce sera eux les rivaux de Ducati en 2026, et en particulier Marco Bizzecchi, celui qu'on n'attendait pas là. Donc ça fait plaisir finalement de le voir là. Ça a l'air de rien, mais pour moi c'est le plus important dans ces conclusions. On a débuté 2025 avec pour seule concurrence chez Ducati, ce qui devait être en interne, à savoir Bagnaglia, qui devait être le grand rival de Marc Marquez. On débutera 2026 avec Marco Bizzecchi dans cette position, quoi qu'il arrive à part grosse surprise. et rappelez-vous, on en a déjà parlé, je vous avais expliqué qu'il faudrait lisser cette analyse d'Aprilia qui deviendrait ce concurrent sur plusieurs courses et sur la fin de saison pour voir si ça se confirmait, si c'était stable, simplement et régulier. En Malaisie, ça a été un peu moins bon, mais à Portimao, ils sont déjà de retour, il y a un niveau vraiment excellent, donc on ne peut plus le nier, l'Aprilia, c'est plus qu'une moto qui fait des coups d'éclat à quelques pistes. Alex Marquez l'a confirmé d'ailleurs, vous l'avez peut-être entendu en parler. Ils voient en Aprilia le rival, effectivement, de la prochaine saison. David Etardodi est sur la même longueur d'onde. Je sais que certains vont dire, sortant d'une saison dominée par Marc Marquez, c'est un peu vite dit, on doit éviter de s'emballer. Évidemment, je ne dis pas qu'Aprilia va battre Ducati, je ne dis pas qu'Aprilia sera meilleure que Ducati, on n'en est pas encore là, mais les faits sont là, Bézecchi, il est bien présent, et plus que parfois, on ne veut bien l'entendre. Évidemment, au classement du championnat, il y a toujours un écart conséquent entre Alex Marquez et Marco Bézecchi. Ça relativise encore les propos que je viens de vous tenir. Mais si on prend, on va faire un exercice, si on ne prend que les dix derniers Grands Prix, je me suis amusé à le faire pour illustrer ce petit calcul et à demander un peu l'aide de l'IA. Voilà, alors on n'oublie pas évidemment que Marc Marquez, il est absent à une partie de ces Grands Prix. Mais si on se concentre sur les dix derniers Grands Prix, ça donne Marc Marquez, leader avec 201 points. Juste derrière, Bézéki avec 193 points. Pedro Acosta avec 186 points. Et Alex Marquez avec 184 points. et... Assez loin derrière, mais quand même, cinquième de ce classement. Fabio Quartararo avec 111 points. Cette deuxième partie de saison, l'éclair. Bézequi est le rival annoncé pour Marc Marquez, si on s'intéresse aux chiffres également. De là à dire qu'il pourra le battre et l'embêter suffisamment. On n'en est pas encore là, mais en tout cas, il fait tout ce qu'il faut pour être bien là. Et ça soulève aussi une petite frustration. Pour le spectacle, sans sa blessure, si Rolgué-Martin avait pu prendre en main cette machine, quand on voit ce qu'en fait Marco Bizzecchi, ça aurait sans doute préparé le champion du monde espagnol à se présenter lui aussi comme un candidat au titre en 2026. C'est purement hypothétique, on n'aime pas les si, je le sais, dans les analyses, mais on peut quand même avoir de gros regrets là-dessus pour lui. Après, on va l'observer pour la suite. D'ailleurs, bonne note aussi sur une Aprilia chez Trachaus pour Aïe Ogura. On a enfin revu le rookie un peu plus à son aise sur cet Aprilia dans son week-end solide. Alors dans ce top 5 calculé sur les 10 derniers week-ends de course, on a donc Pedro Acosta qui est 3ème et à peine derrière Marco Bezzecchi. Je vous en ai beaucoup parlé, je trouve qu'ici au week-end d'Apporti Mao, il l'a encore confirmé. Au milieu de tous ceux qui se battent devant, moi c'est Pedro Acosta qui en ce moment m'impressionne le plus. La KTM c'est une machine compliquée, à la fois elle se montre performante et à la fois... Elle donne des difficultés à la gestion des pneus, vous l'avez constaté assez rapidement. Pedro Acosta, vers la mi-course, il est toujours assez embêté, un peu plus vite que les autres. Et pourtant, il a trouvé comment l'exploiter, essayer d'être régulier dessus, ne plus se faire piéger par la faille de cette machine. Donc, il peut, selon moi, difficilement faire mieux. Là, son week-end au Portugal, ça allait exactement dans ce sens. À la sprint, il a mis tout ce qu'il pouvait pour finir second. On est presque triste de toujours ne pas le voir aller gagner ni en sprint ni en course. Voilà la course troisième, mais là aussi, je pense qu'il ne pouvait pas faire mieux. devant lui il y avait la GP24 d'Alex Marquez qui maîtrise toujours la perfection en ce moment et puis Bedséki qui marchait sur l'eau dimanche avec son Aprilia ma conclusion avec Acosta c'est un avis subjectif je suis tout à fait d'accord mais pour moi c'est le pilote qui montre la plus belle plus-value de pilotage par rapport à la machine sur laquelle il évolue sur une machine gagnante je pense que lui aussi serait un très très sérieux rival pour Marc Marquez à long terme d'ailleurs je pense qu'il sera un des seuls à pouvoir aller rivaliser avec Marc Merci. Mais quoi qu'il en soit, KTM est bien là. Suken, ils étaient d'ailleurs bien dans le rythme. Binder fait P5 en course. Que dire aussi de Paul Espargaro ? P10, c'est dingue. Pour un pilote test, il enchaîne les bons résultats. À la sprint, il était aussi P10, juste derrière Binder, qui doit quand même se dire, il y a un pilote test qui termine juste derrière moi. L'autre grande conclusion après ce week-end concerne Francesco Bagnaia. On en a tellement parlé cette saison de PECO. Et pas comme on aurait pu l'attendre. C'est un peu dur comme conclusion. Mais ça ne peut plus continuer comme ça. Là, on est vraiment en fin de saison. De ses propres dires, il y a des pilotes qui méritent beaucoup plus la troisième place que lui. On en est là. C'est triste, mais c'est vrai. La saison Bézéki, on l'a souvent vu fort, rapide et régulier. Oui, il la mérite probablement plus. Pedro Acosta, de son côté, n'a plus que trois points de retard sur Péco. Ça devient vraiment urgent. Et lui aussi s'est montré assez redoutable et en progression constante. C'est là qu'on a un petit problème du côté de Bagnéa. C'est qu'il n'y a pas de progression, pas de solution. On ne peut que valider ses propres propos. Donc, s'il perd la troisième place cette année, personne ne l'aura volé. Tout ça, évidemment, c'est du blabla. On peut aussi rappeler qu'à la course précédente, s'il n'a pas de soucis techniques, il était excellent. Donc oui, il y a des moments où même la chance n'est pas de son côté. Ce n'est pas son année. Mais sur l'ensemble de la saison, on n'a jamais trouvé Francesco Bagnaia en dehors de quelques exceptions. Ce qui est très embêtant, puisqu'on arrive au dernier week-end de la saison. Il y a le gel des moteurs pour la saison prochaine. En 2026, en fait, je vois mal comment on pourrait la trouver, cette solution, si on ne la trouve pas maintenant. Et là, on parle de Pecco Bagnera, mais aussi généralement de Ducati. La GP25, trouver des solutions, plus la saison a avancé, plus on a compris qu'on n'en trouverait peut-être pas. En dehors de la capacité de Marc Marquez à s'y adapter, je le sais. Et les autres, pendant ce temps, ils ont progressé. Et on revient donc à cette première conclusion, c'est que Ducati voit ses rivaux revenir. En partie, c'est normal, grâce aux concessions. Il faut en être conscient, on a tendance à l'oublier. Mais voilà, ça ne peut plus durer en tout cas s'ils veulent rester la machine de référence. Ils le sont toujours, mais les autres arrivent. Sur les dix derniers Grands Prix, on parlait de cet exercice. On en revient à ce classement que je me suis amusé à faire, mais Francesco Bagnaia, il ne serait que 9e avec 91 points. Ce n'est pas suffisant pour un pilote titulaire de l'écurie des Rouges. En plus, toute la saison, on a parlé de l'avenir de Francesco Bagnaia, dans le cas où il ne trouvait pas de solution. Je trouve même qu'on en a parlé vraiment très très vite. trop vite par rapport à ses capacités. Je pense que ça mérite un peu de patience. Mais voilà, si on ne corrige pas le cap pour 2026, clairement, ça sera inévitable. Écoutez la phrase de Davide Tardozzi à Portimao, qui dit, je vous le cite, « Nous pensons avoir fait tout notre possible. Nous devrons nous parler pour parvenir à une conclusion. » On sent quand même que c'est assez pesant. Après, il ajoute des phrases qui peuvent nuancer ses propos. Il dit « La vitesse de Bagnaglia n'a jamais été remise en question. » Et c'est le manque de confiance avec sa moto qui lui complique la tâche. Ça, c'est ce qu'il a dit au micro de Sky Italy. Il ajoute d'ailleurs à ce même micro, « Nous avons tout fait pour le remettre dans les mêmes conditions que l'an dernier ou lors de la course au Japon. » Bagnaglia, de son côté, d'ailleurs reconnaît que la Ducati reste la meilleure moto du plateau, mais qu'il ne trouve pas de solution. Donc, on va déduire la conclusion d'une année 2026 qui va être cruciale pour la collaboration entre Bagnaglia et Ducati. Si ça ne change pas, sincèrement, tout le monde s'en doute. L'aventure, elle ne va pas se prolonger. On ne peut pas imaginer Ducati. En tout cas, on ne peut que les imaginer, justement, se mettre à la recherche d'un pilote avec une bonne capacité d'adaptation si ça devait arriver. On n'en est pas là. Pour nuancer tout ça, si Bagnaglia, en plus, retrouve ses sensations, sincèrement, il va vite faire mentir tout le monde. C'est ce qu'on peut lui souhaiter. Parce que dans ces conditions-là, il est difficilement battable. Mais cette réaction qu'on attend de Grand Prix en Grand Prix, on voudrait la voir. Plus qu'à Motegi, en tout cas sur les trois Grands Prix, et se dire ça y est, il est de retour. Je vous dresse aussi quelques rapides conclusions. Ducati, globalement, a très bien fonctionné sur cette piste. Ça relative cette concurrence potentielle d'autres, dont Aprilia. Si en plus Marc Marquez était bien là, et s'il imaginait que Nia Nia revenait un peu en possession de ses moyens, on aurait une analyse qui serait toute différente, et toujours aussi dominée par Ducati. Alex Marquez, d'ailleurs, depuis la confirmation de sa place de vice-champion, Il est très très rapide. Je redis d'ailleurs que je ne comprends pas qu'on le considère aussi peu Alex. Je donne un exemple. On va dire que Morbidelli fait une bonne première partie de saison avec sa machine Ducati GP24. Ce qui n'est pas complètement faux d'ailleurs. La suite, je trouve qu'il s'éteint un peu. De l'autre côté, Alex fait une saison absolument énorme. Et tout le monde lui accorde très peu de crédit par rapport à ça. Alors ça change un peu heureusement. Sans son frère, il était champion du monde. Autre conclusion avec son coéquipier, Fermin Aldeguerre, qui est de plus en plus régulier. Je trouve qu'on a pu parfois s'emballer avec Fermin, mais là, il fait le job et il se positionne pour aller faire encore mieux. On attendra encore mieux de sa part, mais là, ça devient vraiment intéressant. Sa course du dimanche a été vraiment bien. Le changement de pneus à la toute dernière minute avant le départ, ça l'a aidé parce qu'on le savait, on allait être sur une course gestion des pneus. Il aime bien ça, ça s'est vu. Il a pu avoir un rythme de plus en plus progressif. Et surtout, quand les autres ont perdu en rythme, lui, il l'a gardé. quatrième dans cette course du dimanche. Il avait été sixième à la sprint. C'est un bon week-end pour lui aussi. On parle de Fabio Quartararo. Moi, sincèrement, je reste impressionné. Je sais que le public français est très dur avec Fabio Quartararo, mais vu de ma petite Belgique, on va le dire comme ça, je vous trouve sincèrement assez exigeant, dans le sens où, voilà, ici, sixième à la course, quatrième à la sprint et première ligne. Alors, je comprends qu'on espère mieux quand il part de la première ligne, mais quelle saison il fait, si on prend en compte le déficit de sa machine ? Pour moi, il y a très peu de pilotes qui sont capables de se retrouver aussi bien au final dans une course quand la machine a un déficit aussi important et il en fait partie. Je vous disais à quel point je trouve Acosta fort en termes de plus-value par rapport à sa moto. Fabio Cortararo, c'est la même chose. Soyons clairs, après lui, à la Sprint, la meilleure Yamaha, 14e à 14 secondes du gagnant, 9 secondes derrière Fabio. En course, Miller, il est P12 et il a... 11 secondes de Quartararo. C'est frustrant et de toute façon, ce sujet va bientôt revenir sur la table. On le sait, l'avenir entre Yamaha et Fabio Quartararo est incertain. Et pendant ce temps-là, en plus, il y a quand même des choses qui bougent. Ce V4, qui apparemment serait plutôt validé pour l'an prochain, en tout cas, c'est à 80% fait selon ce qui se dit là-bas, et qui pourtant n'en est qu'à ses débuts. Ce projet de V4, on l'a vu tourner, on a vu qu'il y a encore un gros déficit, on en a parlé. Voilà, alors de son côté, Quartararo, lui, c'est normal, il veut une moto qui gagne. Et Yamaha, eux, maintenant, ils ont un discours qui a changé un peu envers le pilote français. Ils vont tout faire pour le satisfaire, mais en même temps, ils ne vont pas se presser. Ils vont prendre le temps d'installer posément les bases de leur projet. Il y a une logique là-dedans aussi. Mais en quelque sorte, on se retrouve un peu dans l'histoire qu'on a connue avec Marc Marquez-Shianda qui voulait une moto qui gagne alors qu'on se doutait que le procès allait prendre du temps. Vous voyez, on voit seulement les effets de ce qui se passait là-bas au HRC. On peut se demander si la meilleure des solutions pour les deux parties entre Yamaha et Quartararo serait pas de se séparer, qu'il y a Yamaha qui fasse un peu comme on l'a, prendre le temps de revenir sereinement, et que Fabio de son côté retrouve une moto digne de son niveau. On verra ce qui en advient évidemment, parce qu'on a parlé de tous ces aspects un peu insaisissables avec le changement de règlement de pneus, je vous renvoie au précédent épisode qu'on a publié à ce sujet, mais l'avenir de Fabio Quartararo c'est clairement un de ceux qui va le plus animer le paddock du MotoGP cet hiver même probablement. Bon, tant qu'à parler des Français, Johan Zarco fait un super week-end, selon moi. Un peu frustrant, on l'a senti chez lui, et c'est sûr qu'on pouvait faire mieux. Mais les sensations... sont revenus ce week-end. Ça n'a pas abouti à ce qu'on attendait, mais l'essentiel, c'était de reprendre confiance. Des propos d'ailleurs de Johan, c'était son humble objectif. C'était humble, mais c'était important pour lui. Il est neuvième en course, mais il a dû beaucoup se battre contre sa machine. Et il le dit, il ne pourra pas faire mieux tant qu'il doit se battre contre cette machine. L'objectif pour Valence, pour Johan Zarco, ça va être de trouver l'équilibre dans ce package pour être un peu plus confortable sur la machine. Et là, on pourrait pourquoi pas espérer un top 6. Bon, pour terminer rapidement, encore quelques petites conclusions. On parlait de Honda, OHRC, Johan Myr, qui a un peu manqué de chance. Souci technique à la sprint et à la course. On ne pourra pas analyser grand-chose. Luca Marini n'est pas dans le top 10, ni à la sprint, ni en course. On a un peu envie de dire, heureusement, que Zarco était là chez les amis de Honda, si on veut les taquiner un petit peu. Mais voilà, Myr, c'est dommage parce que le week-end, il avait l'air dans son rythme. Mais voilà, ce sera à revoir. Je n'ai pas parlé de la VR46 aussi. Avec Didier Nantonio qui a fait une très bonne sprint, il termine 5e. La course, il est 8e. Et rappelons que Morbidelli, la course, il ne l'a pas terminée puisqu'il y a eu cet incident en début de course. Difficile d'analyser énormément de choses dans leur week-end. Mais on sent que Didier cherche des solutions avec cette GP25. On n'est pas au point de Francesco Bagnaia, mais on sent quand même qu'il y a quelque chose à aller trouver, surtout dans les débuts de week-end. Parce que dans la course, sincèrement, s'il réussissait un peu mieux à se qualifier, En être un peu plus proche de la première ligne, il serait certainement meilleur. En général, on le voit en tout cas en course, se mettre dans le rythme de ceux qui sont devant assez rapidement. Mais au classement des 10 derniers Grand Prix, lui se retrouverait avec cet exercice qu'on a fait encore sur les 10 dernières courses, 7e avec 97 points. C'est honorable, mais on attend mieux d'un pilote qui a une machine équivalente usine. Donc ça conforte ce petit souci qu'il y a chez Ducati. Je suis sûr qu'il a un bon truc, DJA, moi je l'aime bien. mais il doit trouver des solutions, et évidemment, on reste donc sur cette machine 2025, difficile à lire, difficile à analyser, quand on voit les performances de Marc Marquez et des autres pilotes, mais voilà, quand même, il va falloir faire mieux. Voilà, on a fait pas mal de conclusions, je suis allé fortement droit au but cette fois, mais je trouve que ce week-end ne racontait pas grand-chose d'autre, dites-moi si je me trompe, évidemment, n'hésitez pas, pour moi, majoritairement, on peut tirer cette conclusion, Bedséki et son Aprilia donnent déjà rendez-vous à Marc Marquez en 2026, Merci. Parce que là, ça devient régulier. Je serais surpris que ce ne soit pas le cas à Valence. On verra. Les Ducati sont toujours très fortes. Et puis, Bagnaglia et Ducati au pied du mur. S'ils veulent voir leur avenir ensemble, là, je pense que clairement, on peut le dire, il va falloir des solutions très, très vite. Là, ça va quand même être assez inconfortable pour Francesco Bagnaglia, qui clairement va passer une trêve hivernale en restant dans son doute, en n'ayant pas trouvé la solution après une longue saison. Ça va être compliqué à vivre pour lui et pour aborder ses tests sereinement. Alors, je n'ai pas parlé de Rolle-Gay-Martin à son retour au GP de Valence. C'est confirmé, on l'a peut-être vu passer, j'imagine. On en fera un autre épisode ensemble parce que je pense qu'il y a des choses à dire là-dessus. Il y a des enjeux sur ce retour de Martin. Mais donc, il sera bien là, même si Aprilia pourtant l'encourage à bien prendre son temps. Et Valence, évidemment, c'est là qu'on se donne rendez-vous pour le prochain week-end MotoGP, dont on parle dans un prochain épisode. Donc moi, je vous donne rendez-vous là-bas. A bientôt !

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Le Grand Prix de Portimão 2025 n’a peut-être pas été le plus spectaculaire de l’année, mais il a livré des enseignements cruciaux pour la saison 2026.


Au cœur de ce nouvel épisode de Point de Corde : Aprilia, Bezzecchi, et la situation préoccupante de Francesco Bagnaia.


Marco Bezzecchi impressionne une fois de plus sur l’Aprilia. Avec des performances régulières et un niveau de pilotage remarquable, il s’impose désormais comme un rival crédible face à Marc Marquez pour la saison prochaine.


Loin d’un simple feu de paille, Bezzecchi confirme sur la durée. Dans les 10 derniers Grands Prix, seul Marquez a marqué plus de points que lui. Un signal fort, à la fois pour Ducati et pour l’ensemble du plateau MotoGP.


Du côté de Ducati justement, la situation est plus tendue. Bagnaia traverse une fin de saison difficile, en perte de repères, et les propos de Davide Tardozzi en disent long sur l’inquiétude en interne.


Malgré le potentiel évident de la GP25, l’Italien semble incapable de retrouver ses sensations. 2026 pourrait bien être une année décisive pour l’avenir de Bagnaia chez Ducati.


On revient aussi sur les performances solides d’Alex Marquez, Pedro Acosta toujours impressionnant malgré une KTM difficile, Fabio Quartararo qui continue à briller sur une Yamaha à bout de souffle, et un bon week-end pour Johann Zarco. Sans oublier Aldeguer, Ogura, et les signaux faibles chez Honda.


Un épisode riche, pour comprendre comment Aprilia et Bezzecchi pourraient faire trembler Ducati et Marc Marquez dès l’an prochain.


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  • Speaker #0

    Avant d'arriver à Valence pour l'ultime Grand Prix de la saison, retour sur Portimao. Il restait peu d'enjeux avant ce week-end au Portugal. C'est un peu ennuyé à certains moments, oui, mais il y a des choses réellement intéressantes quand même et on en parle dans cet épisode. Bienvenue ! Point de corde ! Merci d'être là, nouvel épisode de Pointe-Corde, votre podcast MotoGP. Vous êtes toujours plus nombreux à suivre le podcast et à me soutenir. Donc merci beaucoup, continuez, j'en ai énormément besoin. C'est un moment très important, là je prépare ce qui arrive à l'intersaison. Plus vous êtes nombreux, plus ça m'aide à préparer de chouettes choses. Voilà, et je vous le disais, j'y travaille le plus possible. Ce qui m'aide le plus, c'est vous. Abonnez-vous à la chaîne, c'est tout bête. Le pouce bleu, c'est très con aussi, mais ça aide énormément chaque vidéo. Et alors, il y a ceux qui sont en podcast audio. Apple Podcasts, Deezer, encore Spotify. 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Marc Marquez, je taquine en peur en disant ça, puisque c'est surtout là que le titre est déjà joué et je comprends ce que vous voulez dire par là, ça rend forcément le spectacle un peu moins intense on va dire mais il y a du spectacle là où on veut en voir, si on veut si on regarde bien, je pense sincèrement que oui et aujourd'hui on va tirer quelques conclusions du grand prix, du week-end de grand prix à Portimao, je trouve que ça fonctionne mieux qu'une analyse large, surtout dans ce contexte là et ici en particulier vous allez le voir. Première conclusion pour moi Elle me semble évidente, Aprilia confirme, ce sera eux les rivaux de Ducati en 2026, et en particulier Marco Bizzecchi, celui qu'on n'attendait pas là. Donc ça fait plaisir finalement de le voir là. Ça a l'air de rien, mais pour moi c'est le plus important dans ces conclusions. On a débuté 2025 avec pour seule concurrence chez Ducati, ce qui devait être en interne, à savoir Bagnaglia, qui devait être le grand rival de Marc Marquez. On débutera 2026 avec Marco Bizzecchi dans cette position, quoi qu'il arrive à part grosse surprise. et rappelez-vous, on en a déjà parlé, je vous avais expliqué qu'il faudrait lisser cette analyse d'Aprilia qui deviendrait ce concurrent sur plusieurs courses et sur la fin de saison pour voir si ça se confirmait, si c'était stable, simplement et régulier. En Malaisie, ça a été un peu moins bon, mais à Portimao, ils sont déjà de retour, il y a un niveau vraiment excellent, donc on ne peut plus le nier, l'Aprilia, c'est plus qu'une moto qui fait des coups d'éclat à quelques pistes. Alex Marquez l'a confirmé d'ailleurs, vous l'avez peut-être entendu en parler. Ils voient en Aprilia le rival, effectivement, de la prochaine saison. David Etardodi est sur la même longueur d'onde. Je sais que certains vont dire, sortant d'une saison dominée par Marc Marquez, c'est un peu vite dit, on doit éviter de s'emballer. Évidemment, je ne dis pas qu'Aprilia va battre Ducati, je ne dis pas qu'Aprilia sera meilleure que Ducati, on n'en est pas encore là, mais les faits sont là, Bézecchi, il est bien présent, et plus que parfois, on ne veut bien l'entendre. Évidemment, au classement du championnat, il y a toujours un écart conséquent entre Alex Marquez et Marco Bézecchi. Ça relativise encore les propos que je viens de vous tenir. Mais si on prend, on va faire un exercice, si on ne prend que les dix derniers Grands Prix, je me suis amusé à le faire pour illustrer ce petit calcul et à demander un peu l'aide de l'IA. Voilà, alors on n'oublie pas évidemment que Marc Marquez, il est absent à une partie de ces Grands Prix. Mais si on se concentre sur les dix derniers Grands Prix, ça donne Marc Marquez, leader avec 201 points. Juste derrière, Bézéki avec 193 points. Pedro Acosta avec 186 points. Et Alex Marquez avec 184 points. et... Assez loin derrière, mais quand même, cinquième de ce classement. Fabio Quartararo avec 111 points. Cette deuxième partie de saison, l'éclair. Bézequi est le rival annoncé pour Marc Marquez, si on s'intéresse aux chiffres également. De là à dire qu'il pourra le battre et l'embêter suffisamment. On n'en est pas encore là, mais en tout cas, il fait tout ce qu'il faut pour être bien là. Et ça soulève aussi une petite frustration. Pour le spectacle, sans sa blessure, si Rolgué-Martin avait pu prendre en main cette machine, quand on voit ce qu'en fait Marco Bizzecchi, ça aurait sans doute préparé le champion du monde espagnol à se présenter lui aussi comme un candidat au titre en 2026. C'est purement hypothétique, on n'aime pas les si, je le sais, dans les analyses, mais on peut quand même avoir de gros regrets là-dessus pour lui. Après, on va l'observer pour la suite. D'ailleurs, bonne note aussi sur une Aprilia chez Trachaus pour Aïe Ogura. On a enfin revu le rookie un peu plus à son aise sur cet Aprilia dans son week-end solide. Alors dans ce top 5 calculé sur les 10 derniers week-ends de course, on a donc Pedro Acosta qui est 3ème et à peine derrière Marco Bezzecchi. Je vous en ai beaucoup parlé, je trouve qu'ici au week-end d'Apporti Mao, il l'a encore confirmé. Au milieu de tous ceux qui se battent devant, moi c'est Pedro Acosta qui en ce moment m'impressionne le plus. La KTM c'est une machine compliquée, à la fois elle se montre performante et à la fois... Elle donne des difficultés à la gestion des pneus, vous l'avez constaté assez rapidement. Pedro Acosta, vers la mi-course, il est toujours assez embêté, un peu plus vite que les autres. Et pourtant, il a trouvé comment l'exploiter, essayer d'être régulier dessus, ne plus se faire piéger par la faille de cette machine. Donc, il peut, selon moi, difficilement faire mieux. Là, son week-end au Portugal, ça allait exactement dans ce sens. À la sprint, il a mis tout ce qu'il pouvait pour finir second. On est presque triste de toujours ne pas le voir aller gagner ni en sprint ni en course. Voilà la course troisième, mais là aussi, je pense qu'il ne pouvait pas faire mieux. devant lui il y avait la GP24 d'Alex Marquez qui maîtrise toujours la perfection en ce moment et puis Bedséki qui marchait sur l'eau dimanche avec son Aprilia ma conclusion avec Acosta c'est un avis subjectif je suis tout à fait d'accord mais pour moi c'est le pilote qui montre la plus belle plus-value de pilotage par rapport à la machine sur laquelle il évolue sur une machine gagnante je pense que lui aussi serait un très très sérieux rival pour Marc Marquez à long terme d'ailleurs je pense qu'il sera un des seuls à pouvoir aller rivaliser avec Marc Merci. Mais quoi qu'il en soit, KTM est bien là. Suken, ils étaient d'ailleurs bien dans le rythme. Binder fait P5 en course. Que dire aussi de Paul Espargaro ? P10, c'est dingue. Pour un pilote test, il enchaîne les bons résultats. À la sprint, il était aussi P10, juste derrière Binder, qui doit quand même se dire, il y a un pilote test qui termine juste derrière moi. L'autre grande conclusion après ce week-end concerne Francesco Bagnaia. On en a tellement parlé cette saison de PECO. Et pas comme on aurait pu l'attendre. C'est un peu dur comme conclusion. Mais ça ne peut plus continuer comme ça. Là, on est vraiment en fin de saison. De ses propres dires, il y a des pilotes qui méritent beaucoup plus la troisième place que lui. On en est là. C'est triste, mais c'est vrai. La saison Bézéki, on l'a souvent vu fort, rapide et régulier. Oui, il la mérite probablement plus. Pedro Acosta, de son côté, n'a plus que trois points de retard sur Péco. Ça devient vraiment urgent. Et lui aussi s'est montré assez redoutable et en progression constante. C'est là qu'on a un petit problème du côté de Bagnéa. C'est qu'il n'y a pas de progression, pas de solution. On ne peut que valider ses propres propos. Donc, s'il perd la troisième place cette année, personne ne l'aura volé. Tout ça, évidemment, c'est du blabla. On peut aussi rappeler qu'à la course précédente, s'il n'a pas de soucis techniques, il était excellent. Donc oui, il y a des moments où même la chance n'est pas de son côté. Ce n'est pas son année. Mais sur l'ensemble de la saison, on n'a jamais trouvé Francesco Bagnaia en dehors de quelques exceptions. Ce qui est très embêtant, puisqu'on arrive au dernier week-end de la saison. Il y a le gel des moteurs pour la saison prochaine. En 2026, en fait, je vois mal comment on pourrait la trouver, cette solution, si on ne la trouve pas maintenant. Et là, on parle de Pecco Bagnera, mais aussi généralement de Ducati. La GP25, trouver des solutions, plus la saison a avancé, plus on a compris qu'on n'en trouverait peut-être pas. En dehors de la capacité de Marc Marquez à s'y adapter, je le sais. Et les autres, pendant ce temps, ils ont progressé. Et on revient donc à cette première conclusion, c'est que Ducati voit ses rivaux revenir. En partie, c'est normal, grâce aux concessions. Il faut en être conscient, on a tendance à l'oublier. Mais voilà, ça ne peut plus durer en tout cas s'ils veulent rester la machine de référence. Ils le sont toujours, mais les autres arrivent. Sur les dix derniers Grands Prix, on parlait de cet exercice. On en revient à ce classement que je me suis amusé à faire, mais Francesco Bagnaia, il ne serait que 9e avec 91 points. Ce n'est pas suffisant pour un pilote titulaire de l'écurie des Rouges. En plus, toute la saison, on a parlé de l'avenir de Francesco Bagnaia, dans le cas où il ne trouvait pas de solution. Je trouve même qu'on en a parlé vraiment très très vite. trop vite par rapport à ses capacités. Je pense que ça mérite un peu de patience. Mais voilà, si on ne corrige pas le cap pour 2026, clairement, ça sera inévitable. Écoutez la phrase de Davide Tardozzi à Portimao, qui dit, je vous le cite, « Nous pensons avoir fait tout notre possible. Nous devrons nous parler pour parvenir à une conclusion. » On sent quand même que c'est assez pesant. Après, il ajoute des phrases qui peuvent nuancer ses propos. Il dit « La vitesse de Bagnaglia n'a jamais été remise en question. » Et c'est le manque de confiance avec sa moto qui lui complique la tâche. Ça, c'est ce qu'il a dit au micro de Sky Italy. Il ajoute d'ailleurs à ce même micro, « Nous avons tout fait pour le remettre dans les mêmes conditions que l'an dernier ou lors de la course au Japon. » Bagnaglia, de son côté, d'ailleurs reconnaît que la Ducati reste la meilleure moto du plateau, mais qu'il ne trouve pas de solution. Donc, on va déduire la conclusion d'une année 2026 qui va être cruciale pour la collaboration entre Bagnaglia et Ducati. Si ça ne change pas, sincèrement, tout le monde s'en doute. L'aventure, elle ne va pas se prolonger. On ne peut pas imaginer Ducati. En tout cas, on ne peut que les imaginer, justement, se mettre à la recherche d'un pilote avec une bonne capacité d'adaptation si ça devait arriver. On n'en est pas là. Pour nuancer tout ça, si Bagnaglia, en plus, retrouve ses sensations, sincèrement, il va vite faire mentir tout le monde. C'est ce qu'on peut lui souhaiter. Parce que dans ces conditions-là, il est difficilement battable. Mais cette réaction qu'on attend de Grand Prix en Grand Prix, on voudrait la voir. Plus qu'à Motegi, en tout cas sur les trois Grands Prix, et se dire ça y est, il est de retour. Je vous dresse aussi quelques rapides conclusions. Ducati, globalement, a très bien fonctionné sur cette piste. Ça relative cette concurrence potentielle d'autres, dont Aprilia. Si en plus Marc Marquez était bien là, et s'il imaginait que Nia Nia revenait un peu en possession de ses moyens, on aurait une analyse qui serait toute différente, et toujours aussi dominée par Ducati. Alex Marquez, d'ailleurs, depuis la confirmation de sa place de vice-champion, Il est très très rapide. Je redis d'ailleurs que je ne comprends pas qu'on le considère aussi peu Alex. Je donne un exemple. On va dire que Morbidelli fait une bonne première partie de saison avec sa machine Ducati GP24. Ce qui n'est pas complètement faux d'ailleurs. La suite, je trouve qu'il s'éteint un peu. De l'autre côté, Alex fait une saison absolument énorme. Et tout le monde lui accorde très peu de crédit par rapport à ça. Alors ça change un peu heureusement. Sans son frère, il était champion du monde. Autre conclusion avec son coéquipier, Fermin Aldeguerre, qui est de plus en plus régulier. Je trouve qu'on a pu parfois s'emballer avec Fermin, mais là, il fait le job et il se positionne pour aller faire encore mieux. On attendra encore mieux de sa part, mais là, ça devient vraiment intéressant. Sa course du dimanche a été vraiment bien. Le changement de pneus à la toute dernière minute avant le départ, ça l'a aidé parce qu'on le savait, on allait être sur une course gestion des pneus. Il aime bien ça, ça s'est vu. Il a pu avoir un rythme de plus en plus progressif. Et surtout, quand les autres ont perdu en rythme, lui, il l'a gardé. quatrième dans cette course du dimanche. Il avait été sixième à la sprint. C'est un bon week-end pour lui aussi. On parle de Fabio Quartararo. Moi, sincèrement, je reste impressionné. Je sais que le public français est très dur avec Fabio Quartararo, mais vu de ma petite Belgique, on va le dire comme ça, je vous trouve sincèrement assez exigeant, dans le sens où, voilà, ici, sixième à la course, quatrième à la sprint et première ligne. Alors, je comprends qu'on espère mieux quand il part de la première ligne, mais quelle saison il fait, si on prend en compte le déficit de sa machine ? Pour moi, il y a très peu de pilotes qui sont capables de se retrouver aussi bien au final dans une course quand la machine a un déficit aussi important et il en fait partie. Je vous disais à quel point je trouve Acosta fort en termes de plus-value par rapport à sa moto. Fabio Cortararo, c'est la même chose. Soyons clairs, après lui, à la Sprint, la meilleure Yamaha, 14e à 14 secondes du gagnant, 9 secondes derrière Fabio. En course, Miller, il est P12 et il a... 11 secondes de Quartararo. C'est frustrant et de toute façon, ce sujet va bientôt revenir sur la table. On le sait, l'avenir entre Yamaha et Fabio Quartararo est incertain. Et pendant ce temps-là, en plus, il y a quand même des choses qui bougent. Ce V4, qui apparemment serait plutôt validé pour l'an prochain, en tout cas, c'est à 80% fait selon ce qui se dit là-bas, et qui pourtant n'en est qu'à ses débuts. Ce projet de V4, on l'a vu tourner, on a vu qu'il y a encore un gros déficit, on en a parlé. Voilà, alors de son côté, Quartararo, lui, c'est normal, il veut une moto qui gagne. Et Yamaha, eux, maintenant, ils ont un discours qui a changé un peu envers le pilote français. Ils vont tout faire pour le satisfaire, mais en même temps, ils ne vont pas se presser. Ils vont prendre le temps d'installer posément les bases de leur projet. Il y a une logique là-dedans aussi. Mais en quelque sorte, on se retrouve un peu dans l'histoire qu'on a connue avec Marc Marquez-Shianda qui voulait une moto qui gagne alors qu'on se doutait que le procès allait prendre du temps. Vous voyez, on voit seulement les effets de ce qui se passait là-bas au HRC. On peut se demander si la meilleure des solutions pour les deux parties entre Yamaha et Quartararo serait pas de se séparer, qu'il y a Yamaha qui fasse un peu comme on l'a, prendre le temps de revenir sereinement, et que Fabio de son côté retrouve une moto digne de son niveau. On verra ce qui en advient évidemment, parce qu'on a parlé de tous ces aspects un peu insaisissables avec le changement de règlement de pneus, je vous renvoie au précédent épisode qu'on a publié à ce sujet, mais l'avenir de Fabio Quartararo c'est clairement un de ceux qui va le plus animer le paddock du MotoGP cet hiver même probablement. Bon, tant qu'à parler des Français, Johan Zarco fait un super week-end, selon moi. Un peu frustrant, on l'a senti chez lui, et c'est sûr qu'on pouvait faire mieux. Mais les sensations... sont revenus ce week-end. Ça n'a pas abouti à ce qu'on attendait, mais l'essentiel, c'était de reprendre confiance. Des propos d'ailleurs de Johan, c'était son humble objectif. C'était humble, mais c'était important pour lui. Il est neuvième en course, mais il a dû beaucoup se battre contre sa machine. Et il le dit, il ne pourra pas faire mieux tant qu'il doit se battre contre cette machine. L'objectif pour Valence, pour Johan Zarco, ça va être de trouver l'équilibre dans ce package pour être un peu plus confortable sur la machine. Et là, on pourrait pourquoi pas espérer un top 6. Bon, pour terminer rapidement, encore quelques petites conclusions. On parlait de Honda, OHRC, Johan Myr, qui a un peu manqué de chance. Souci technique à la sprint et à la course. On ne pourra pas analyser grand-chose. Luca Marini n'est pas dans le top 10, ni à la sprint, ni en course. On a un peu envie de dire, heureusement, que Zarco était là chez les amis de Honda, si on veut les taquiner un petit peu. Mais voilà, Myr, c'est dommage parce que le week-end, il avait l'air dans son rythme. Mais voilà, ce sera à revoir. Je n'ai pas parlé de la VR46 aussi. Avec Didier Nantonio qui a fait une très bonne sprint, il termine 5e. La course, il est 8e. Et rappelons que Morbidelli, la course, il ne l'a pas terminée puisqu'il y a eu cet incident en début de course. Difficile d'analyser énormément de choses dans leur week-end. Mais on sent que Didier cherche des solutions avec cette GP25. On n'est pas au point de Francesco Bagnaia, mais on sent quand même qu'il y a quelque chose à aller trouver, surtout dans les débuts de week-end. Parce que dans la course, sincèrement, s'il réussissait un peu mieux à se qualifier, En être un peu plus proche de la première ligne, il serait certainement meilleur. En général, on le voit en tout cas en course, se mettre dans le rythme de ceux qui sont devant assez rapidement. Mais au classement des 10 derniers Grand Prix, lui se retrouverait avec cet exercice qu'on a fait encore sur les 10 dernières courses, 7e avec 97 points. C'est honorable, mais on attend mieux d'un pilote qui a une machine équivalente usine. Donc ça conforte ce petit souci qu'il y a chez Ducati. Je suis sûr qu'il a un bon truc, DJA, moi je l'aime bien. mais il doit trouver des solutions, et évidemment, on reste donc sur cette machine 2025, difficile à lire, difficile à analyser, quand on voit les performances de Marc Marquez et des autres pilotes, mais voilà, quand même, il va falloir faire mieux. Voilà, on a fait pas mal de conclusions, je suis allé fortement droit au but cette fois, mais je trouve que ce week-end ne racontait pas grand-chose d'autre, dites-moi si je me trompe, évidemment, n'hésitez pas, pour moi, majoritairement, on peut tirer cette conclusion, Bedséki et son Aprilia donnent déjà rendez-vous à Marc Marquez en 2026, Merci. Parce que là, ça devient régulier. Je serais surpris que ce ne soit pas le cas à Valence. On verra. Les Ducati sont toujours très fortes. Et puis, Bagnaglia et Ducati au pied du mur. S'ils veulent voir leur avenir ensemble, là, je pense que clairement, on peut le dire, il va falloir des solutions très, très vite. Là, ça va quand même être assez inconfortable pour Francesco Bagnaglia, qui clairement va passer une trêve hivernale en restant dans son doute, en n'ayant pas trouvé la solution après une longue saison. Ça va être compliqué à vivre pour lui et pour aborder ses tests sereinement. Alors, je n'ai pas parlé de Rolle-Gay-Martin à son retour au GP de Valence. C'est confirmé, on l'a peut-être vu passer, j'imagine. On en fera un autre épisode ensemble parce que je pense qu'il y a des choses à dire là-dessus. Il y a des enjeux sur ce retour de Martin. Mais donc, il sera bien là, même si Aprilia pourtant l'encourage à bien prendre son temps. Et Valence, évidemment, c'est là qu'on se donne rendez-vous pour le prochain week-end MotoGP, dont on parle dans un prochain épisode. Donc moi, je vous donne rendez-vous là-bas. A bientôt !

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Description

Le Grand Prix de Portimão 2025 n’a peut-être pas été le plus spectaculaire de l’année, mais il a livré des enseignements cruciaux pour la saison 2026.


Au cœur de ce nouvel épisode de Point de Corde : Aprilia, Bezzecchi, et la situation préoccupante de Francesco Bagnaia.


Marco Bezzecchi impressionne une fois de plus sur l’Aprilia. Avec des performances régulières et un niveau de pilotage remarquable, il s’impose désormais comme un rival crédible face à Marc Marquez pour la saison prochaine.


Loin d’un simple feu de paille, Bezzecchi confirme sur la durée. Dans les 10 derniers Grands Prix, seul Marquez a marqué plus de points que lui. Un signal fort, à la fois pour Ducati et pour l’ensemble du plateau MotoGP.


Du côté de Ducati justement, la situation est plus tendue. Bagnaia traverse une fin de saison difficile, en perte de repères, et les propos de Davide Tardozzi en disent long sur l’inquiétude en interne.


Malgré le potentiel évident de la GP25, l’Italien semble incapable de retrouver ses sensations. 2026 pourrait bien être une année décisive pour l’avenir de Bagnaia chez Ducati.


On revient aussi sur les performances solides d’Alex Marquez, Pedro Acosta toujours impressionnant malgré une KTM difficile, Fabio Quartararo qui continue à briller sur une Yamaha à bout de souffle, et un bon week-end pour Johann Zarco. Sans oublier Aldeguer, Ogura, et les signaux faibles chez Honda.


Un épisode riche, pour comprendre comment Aprilia et Bezzecchi pourraient faire trembler Ducati et Marc Marquez dès l’an prochain.


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  • Speaker #0

    Avant d'arriver à Valence pour l'ultime Grand Prix de la saison, retour sur Portimao. Il restait peu d'enjeux avant ce week-end au Portugal. C'est un peu ennuyé à certains moments, oui, mais il y a des choses réellement intéressantes quand même et on en parle dans cet épisode. Bienvenue ! Point de corde ! Merci d'être là, nouvel épisode de Pointe-Corde, votre podcast MotoGP. Vous êtes toujours plus nombreux à suivre le podcast et à me soutenir. Donc merci beaucoup, continuez, j'en ai énormément besoin. C'est un moment très important, là je prépare ce qui arrive à l'intersaison. Plus vous êtes nombreux, plus ça m'aide à préparer de chouettes choses. Voilà, et je vous le disais, j'y travaille le plus possible. Ce qui m'aide le plus, c'est vous. Abonnez-vous à la chaîne, c'est tout bête. Le pouce bleu, c'est très con aussi, mais ça aide énormément chaque vidéo. Et alors, il y a ceux qui sont en podcast audio. Apple Podcasts, Deezer, encore Spotify. 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Marc Marquez, je taquine en peur en disant ça, puisque c'est surtout là que le titre est déjà joué et je comprends ce que vous voulez dire par là, ça rend forcément le spectacle un peu moins intense on va dire mais il y a du spectacle là où on veut en voir, si on veut si on regarde bien, je pense sincèrement que oui et aujourd'hui on va tirer quelques conclusions du grand prix, du week-end de grand prix à Portimao, je trouve que ça fonctionne mieux qu'une analyse large, surtout dans ce contexte là et ici en particulier vous allez le voir. Première conclusion pour moi Elle me semble évidente, Aprilia confirme, ce sera eux les rivaux de Ducati en 2026, et en particulier Marco Bizzecchi, celui qu'on n'attendait pas là. Donc ça fait plaisir finalement de le voir là. Ça a l'air de rien, mais pour moi c'est le plus important dans ces conclusions. On a débuté 2025 avec pour seule concurrence chez Ducati, ce qui devait être en interne, à savoir Bagnaglia, qui devait être le grand rival de Marc Marquez. On débutera 2026 avec Marco Bizzecchi dans cette position, quoi qu'il arrive à part grosse surprise. et rappelez-vous, on en a déjà parlé, je vous avais expliqué qu'il faudrait lisser cette analyse d'Aprilia qui deviendrait ce concurrent sur plusieurs courses et sur la fin de saison pour voir si ça se confirmait, si c'était stable, simplement et régulier. En Malaisie, ça a été un peu moins bon, mais à Portimao, ils sont déjà de retour, il y a un niveau vraiment excellent, donc on ne peut plus le nier, l'Aprilia, c'est plus qu'une moto qui fait des coups d'éclat à quelques pistes. Alex Marquez l'a confirmé d'ailleurs, vous l'avez peut-être entendu en parler. Ils voient en Aprilia le rival, effectivement, de la prochaine saison. David Etardodi est sur la même longueur d'onde. Je sais que certains vont dire, sortant d'une saison dominée par Marc Marquez, c'est un peu vite dit, on doit éviter de s'emballer. Évidemment, je ne dis pas qu'Aprilia va battre Ducati, je ne dis pas qu'Aprilia sera meilleure que Ducati, on n'en est pas encore là, mais les faits sont là, Bézecchi, il est bien présent, et plus que parfois, on ne veut bien l'entendre. Évidemment, au classement du championnat, il y a toujours un écart conséquent entre Alex Marquez et Marco Bézecchi. Ça relativise encore les propos que je viens de vous tenir. Mais si on prend, on va faire un exercice, si on ne prend que les dix derniers Grands Prix, je me suis amusé à le faire pour illustrer ce petit calcul et à demander un peu l'aide de l'IA. Voilà, alors on n'oublie pas évidemment que Marc Marquez, il est absent à une partie de ces Grands Prix. Mais si on se concentre sur les dix derniers Grands Prix, ça donne Marc Marquez, leader avec 201 points. Juste derrière, Bézéki avec 193 points. Pedro Acosta avec 186 points. Et Alex Marquez avec 184 points. et... Assez loin derrière, mais quand même, cinquième de ce classement. Fabio Quartararo avec 111 points. Cette deuxième partie de saison, l'éclair. Bézequi est le rival annoncé pour Marc Marquez, si on s'intéresse aux chiffres également. De là à dire qu'il pourra le battre et l'embêter suffisamment. On n'en est pas encore là, mais en tout cas, il fait tout ce qu'il faut pour être bien là. Et ça soulève aussi une petite frustration. Pour le spectacle, sans sa blessure, si Rolgué-Martin avait pu prendre en main cette machine, quand on voit ce qu'en fait Marco Bizzecchi, ça aurait sans doute préparé le champion du monde espagnol à se présenter lui aussi comme un candidat au titre en 2026. C'est purement hypothétique, on n'aime pas les si, je le sais, dans les analyses, mais on peut quand même avoir de gros regrets là-dessus pour lui. Après, on va l'observer pour la suite. D'ailleurs, bonne note aussi sur une Aprilia chez Trachaus pour Aïe Ogura. On a enfin revu le rookie un peu plus à son aise sur cet Aprilia dans son week-end solide. Alors dans ce top 5 calculé sur les 10 derniers week-ends de course, on a donc Pedro Acosta qui est 3ème et à peine derrière Marco Bezzecchi. Je vous en ai beaucoup parlé, je trouve qu'ici au week-end d'Apporti Mao, il l'a encore confirmé. Au milieu de tous ceux qui se battent devant, moi c'est Pedro Acosta qui en ce moment m'impressionne le plus. La KTM c'est une machine compliquée, à la fois elle se montre performante et à la fois... Elle donne des difficultés à la gestion des pneus, vous l'avez constaté assez rapidement. Pedro Acosta, vers la mi-course, il est toujours assez embêté, un peu plus vite que les autres. Et pourtant, il a trouvé comment l'exploiter, essayer d'être régulier dessus, ne plus se faire piéger par la faille de cette machine. Donc, il peut, selon moi, difficilement faire mieux. Là, son week-end au Portugal, ça allait exactement dans ce sens. À la sprint, il a mis tout ce qu'il pouvait pour finir second. On est presque triste de toujours ne pas le voir aller gagner ni en sprint ni en course. Voilà la course troisième, mais là aussi, je pense qu'il ne pouvait pas faire mieux. devant lui il y avait la GP24 d'Alex Marquez qui maîtrise toujours la perfection en ce moment et puis Bedséki qui marchait sur l'eau dimanche avec son Aprilia ma conclusion avec Acosta c'est un avis subjectif je suis tout à fait d'accord mais pour moi c'est le pilote qui montre la plus belle plus-value de pilotage par rapport à la machine sur laquelle il évolue sur une machine gagnante je pense que lui aussi serait un très très sérieux rival pour Marc Marquez à long terme d'ailleurs je pense qu'il sera un des seuls à pouvoir aller rivaliser avec Marc Merci. Mais quoi qu'il en soit, KTM est bien là. Suken, ils étaient d'ailleurs bien dans le rythme. Binder fait P5 en course. Que dire aussi de Paul Espargaro ? P10, c'est dingue. Pour un pilote test, il enchaîne les bons résultats. À la sprint, il était aussi P10, juste derrière Binder, qui doit quand même se dire, il y a un pilote test qui termine juste derrière moi. L'autre grande conclusion après ce week-end concerne Francesco Bagnaia. On en a tellement parlé cette saison de PECO. Et pas comme on aurait pu l'attendre. C'est un peu dur comme conclusion. Mais ça ne peut plus continuer comme ça. Là, on est vraiment en fin de saison. De ses propres dires, il y a des pilotes qui méritent beaucoup plus la troisième place que lui. On en est là. C'est triste, mais c'est vrai. La saison Bézéki, on l'a souvent vu fort, rapide et régulier. Oui, il la mérite probablement plus. Pedro Acosta, de son côté, n'a plus que trois points de retard sur Péco. Ça devient vraiment urgent. Et lui aussi s'est montré assez redoutable et en progression constante. C'est là qu'on a un petit problème du côté de Bagnéa. C'est qu'il n'y a pas de progression, pas de solution. On ne peut que valider ses propres propos. Donc, s'il perd la troisième place cette année, personne ne l'aura volé. Tout ça, évidemment, c'est du blabla. On peut aussi rappeler qu'à la course précédente, s'il n'a pas de soucis techniques, il était excellent. Donc oui, il y a des moments où même la chance n'est pas de son côté. Ce n'est pas son année. Mais sur l'ensemble de la saison, on n'a jamais trouvé Francesco Bagnaia en dehors de quelques exceptions. Ce qui est très embêtant, puisqu'on arrive au dernier week-end de la saison. Il y a le gel des moteurs pour la saison prochaine. En 2026, en fait, je vois mal comment on pourrait la trouver, cette solution, si on ne la trouve pas maintenant. Et là, on parle de Pecco Bagnera, mais aussi généralement de Ducati. La GP25, trouver des solutions, plus la saison a avancé, plus on a compris qu'on n'en trouverait peut-être pas. En dehors de la capacité de Marc Marquez à s'y adapter, je le sais. Et les autres, pendant ce temps, ils ont progressé. Et on revient donc à cette première conclusion, c'est que Ducati voit ses rivaux revenir. En partie, c'est normal, grâce aux concessions. Il faut en être conscient, on a tendance à l'oublier. Mais voilà, ça ne peut plus durer en tout cas s'ils veulent rester la machine de référence. Ils le sont toujours, mais les autres arrivent. Sur les dix derniers Grands Prix, on parlait de cet exercice. On en revient à ce classement que je me suis amusé à faire, mais Francesco Bagnaia, il ne serait que 9e avec 91 points. Ce n'est pas suffisant pour un pilote titulaire de l'écurie des Rouges. En plus, toute la saison, on a parlé de l'avenir de Francesco Bagnaia, dans le cas où il ne trouvait pas de solution. Je trouve même qu'on en a parlé vraiment très très vite. trop vite par rapport à ses capacités. Je pense que ça mérite un peu de patience. Mais voilà, si on ne corrige pas le cap pour 2026, clairement, ça sera inévitable. Écoutez la phrase de Davide Tardozzi à Portimao, qui dit, je vous le cite, « Nous pensons avoir fait tout notre possible. Nous devrons nous parler pour parvenir à une conclusion. » On sent quand même que c'est assez pesant. Après, il ajoute des phrases qui peuvent nuancer ses propos. Il dit « La vitesse de Bagnaglia n'a jamais été remise en question. » Et c'est le manque de confiance avec sa moto qui lui complique la tâche. Ça, c'est ce qu'il a dit au micro de Sky Italy. Il ajoute d'ailleurs à ce même micro, « Nous avons tout fait pour le remettre dans les mêmes conditions que l'an dernier ou lors de la course au Japon. » Bagnaglia, de son côté, d'ailleurs reconnaît que la Ducati reste la meilleure moto du plateau, mais qu'il ne trouve pas de solution. Donc, on va déduire la conclusion d'une année 2026 qui va être cruciale pour la collaboration entre Bagnaglia et Ducati. Si ça ne change pas, sincèrement, tout le monde s'en doute. L'aventure, elle ne va pas se prolonger. On ne peut pas imaginer Ducati. En tout cas, on ne peut que les imaginer, justement, se mettre à la recherche d'un pilote avec une bonne capacité d'adaptation si ça devait arriver. On n'en est pas là. Pour nuancer tout ça, si Bagnaglia, en plus, retrouve ses sensations, sincèrement, il va vite faire mentir tout le monde. C'est ce qu'on peut lui souhaiter. Parce que dans ces conditions-là, il est difficilement battable. Mais cette réaction qu'on attend de Grand Prix en Grand Prix, on voudrait la voir. Plus qu'à Motegi, en tout cas sur les trois Grands Prix, et se dire ça y est, il est de retour. Je vous dresse aussi quelques rapides conclusions. Ducati, globalement, a très bien fonctionné sur cette piste. Ça relative cette concurrence potentielle d'autres, dont Aprilia. Si en plus Marc Marquez était bien là, et s'il imaginait que Nia Nia revenait un peu en possession de ses moyens, on aurait une analyse qui serait toute différente, et toujours aussi dominée par Ducati. Alex Marquez, d'ailleurs, depuis la confirmation de sa place de vice-champion, Il est très très rapide. Je redis d'ailleurs que je ne comprends pas qu'on le considère aussi peu Alex. Je donne un exemple. On va dire que Morbidelli fait une bonne première partie de saison avec sa machine Ducati GP24. Ce qui n'est pas complètement faux d'ailleurs. La suite, je trouve qu'il s'éteint un peu. De l'autre côté, Alex fait une saison absolument énorme. Et tout le monde lui accorde très peu de crédit par rapport à ça. Alors ça change un peu heureusement. Sans son frère, il était champion du monde. Autre conclusion avec son coéquipier, Fermin Aldeguerre, qui est de plus en plus régulier. Je trouve qu'on a pu parfois s'emballer avec Fermin, mais là, il fait le job et il se positionne pour aller faire encore mieux. On attendra encore mieux de sa part, mais là, ça devient vraiment intéressant. Sa course du dimanche a été vraiment bien. Le changement de pneus à la toute dernière minute avant le départ, ça l'a aidé parce qu'on le savait, on allait être sur une course gestion des pneus. Il aime bien ça, ça s'est vu. Il a pu avoir un rythme de plus en plus progressif. Et surtout, quand les autres ont perdu en rythme, lui, il l'a gardé. quatrième dans cette course du dimanche. Il avait été sixième à la sprint. C'est un bon week-end pour lui aussi. On parle de Fabio Quartararo. Moi, sincèrement, je reste impressionné. Je sais que le public français est très dur avec Fabio Quartararo, mais vu de ma petite Belgique, on va le dire comme ça, je vous trouve sincèrement assez exigeant, dans le sens où, voilà, ici, sixième à la course, quatrième à la sprint et première ligne. Alors, je comprends qu'on espère mieux quand il part de la première ligne, mais quelle saison il fait, si on prend en compte le déficit de sa machine ? Pour moi, il y a très peu de pilotes qui sont capables de se retrouver aussi bien au final dans une course quand la machine a un déficit aussi important et il en fait partie. Je vous disais à quel point je trouve Acosta fort en termes de plus-value par rapport à sa moto. Fabio Cortararo, c'est la même chose. Soyons clairs, après lui, à la Sprint, la meilleure Yamaha, 14e à 14 secondes du gagnant, 9 secondes derrière Fabio. En course, Miller, il est P12 et il a... 11 secondes de Quartararo. C'est frustrant et de toute façon, ce sujet va bientôt revenir sur la table. On le sait, l'avenir entre Yamaha et Fabio Quartararo est incertain. Et pendant ce temps-là, en plus, il y a quand même des choses qui bougent. Ce V4, qui apparemment serait plutôt validé pour l'an prochain, en tout cas, c'est à 80% fait selon ce qui se dit là-bas, et qui pourtant n'en est qu'à ses débuts. Ce projet de V4, on l'a vu tourner, on a vu qu'il y a encore un gros déficit, on en a parlé. Voilà, alors de son côté, Quartararo, lui, c'est normal, il veut une moto qui gagne. Et Yamaha, eux, maintenant, ils ont un discours qui a changé un peu envers le pilote français. Ils vont tout faire pour le satisfaire, mais en même temps, ils ne vont pas se presser. Ils vont prendre le temps d'installer posément les bases de leur projet. Il y a une logique là-dedans aussi. Mais en quelque sorte, on se retrouve un peu dans l'histoire qu'on a connue avec Marc Marquez-Shianda qui voulait une moto qui gagne alors qu'on se doutait que le procès allait prendre du temps. Vous voyez, on voit seulement les effets de ce qui se passait là-bas au HRC. On peut se demander si la meilleure des solutions pour les deux parties entre Yamaha et Quartararo serait pas de se séparer, qu'il y a Yamaha qui fasse un peu comme on l'a, prendre le temps de revenir sereinement, et que Fabio de son côté retrouve une moto digne de son niveau. On verra ce qui en advient évidemment, parce qu'on a parlé de tous ces aspects un peu insaisissables avec le changement de règlement de pneus, je vous renvoie au précédent épisode qu'on a publié à ce sujet, mais l'avenir de Fabio Quartararo c'est clairement un de ceux qui va le plus animer le paddock du MotoGP cet hiver même probablement. Bon, tant qu'à parler des Français, Johan Zarco fait un super week-end, selon moi. Un peu frustrant, on l'a senti chez lui, et c'est sûr qu'on pouvait faire mieux. Mais les sensations... sont revenus ce week-end. Ça n'a pas abouti à ce qu'on attendait, mais l'essentiel, c'était de reprendre confiance. Des propos d'ailleurs de Johan, c'était son humble objectif. C'était humble, mais c'était important pour lui. Il est neuvième en course, mais il a dû beaucoup se battre contre sa machine. Et il le dit, il ne pourra pas faire mieux tant qu'il doit se battre contre cette machine. L'objectif pour Valence, pour Johan Zarco, ça va être de trouver l'équilibre dans ce package pour être un peu plus confortable sur la machine. Et là, on pourrait pourquoi pas espérer un top 6. Bon, pour terminer rapidement, encore quelques petites conclusions. On parlait de Honda, OHRC, Johan Myr, qui a un peu manqué de chance. Souci technique à la sprint et à la course. On ne pourra pas analyser grand-chose. Luca Marini n'est pas dans le top 10, ni à la sprint, ni en course. On a un peu envie de dire, heureusement, que Zarco était là chez les amis de Honda, si on veut les taquiner un petit peu. Mais voilà, Myr, c'est dommage parce que le week-end, il avait l'air dans son rythme. Mais voilà, ce sera à revoir. Je n'ai pas parlé de la VR46 aussi. Avec Didier Nantonio qui a fait une très bonne sprint, il termine 5e. La course, il est 8e. Et rappelons que Morbidelli, la course, il ne l'a pas terminée puisqu'il y a eu cet incident en début de course. Difficile d'analyser énormément de choses dans leur week-end. Mais on sent que Didier cherche des solutions avec cette GP25. On n'est pas au point de Francesco Bagnaia, mais on sent quand même qu'il y a quelque chose à aller trouver, surtout dans les débuts de week-end. Parce que dans la course, sincèrement, s'il réussissait un peu mieux à se qualifier, En être un peu plus proche de la première ligne, il serait certainement meilleur. En général, on le voit en tout cas en course, se mettre dans le rythme de ceux qui sont devant assez rapidement. Mais au classement des 10 derniers Grand Prix, lui se retrouverait avec cet exercice qu'on a fait encore sur les 10 dernières courses, 7e avec 97 points. C'est honorable, mais on attend mieux d'un pilote qui a une machine équivalente usine. Donc ça conforte ce petit souci qu'il y a chez Ducati. Je suis sûr qu'il a un bon truc, DJA, moi je l'aime bien. mais il doit trouver des solutions, et évidemment, on reste donc sur cette machine 2025, difficile à lire, difficile à analyser, quand on voit les performances de Marc Marquez et des autres pilotes, mais voilà, quand même, il va falloir faire mieux. Voilà, on a fait pas mal de conclusions, je suis allé fortement droit au but cette fois, mais je trouve que ce week-end ne racontait pas grand-chose d'autre, dites-moi si je me trompe, évidemment, n'hésitez pas, pour moi, majoritairement, on peut tirer cette conclusion, Bedséki et son Aprilia donnent déjà rendez-vous à Marc Marquez en 2026, Merci. Parce que là, ça devient régulier. Je serais surpris que ce ne soit pas le cas à Valence. On verra. Les Ducati sont toujours très fortes. Et puis, Bagnaglia et Ducati au pied du mur. S'ils veulent voir leur avenir ensemble, là, je pense que clairement, on peut le dire, il va falloir des solutions très, très vite. Là, ça va quand même être assez inconfortable pour Francesco Bagnaglia, qui clairement va passer une trêve hivernale en restant dans son doute, en n'ayant pas trouvé la solution après une longue saison. Ça va être compliqué à vivre pour lui et pour aborder ses tests sereinement. Alors, je n'ai pas parlé de Rolle-Gay-Martin à son retour au GP de Valence. C'est confirmé, on l'a peut-être vu passer, j'imagine. On en fera un autre épisode ensemble parce que je pense qu'il y a des choses à dire là-dessus. Il y a des enjeux sur ce retour de Martin. Mais donc, il sera bien là, même si Aprilia pourtant l'encourage à bien prendre son temps. Et Valence, évidemment, c'est là qu'on se donne rendez-vous pour le prochain week-end MotoGP, dont on parle dans un prochain épisode. Donc moi, je vous donne rendez-vous là-bas. A bientôt !

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