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Point De Corde - Podcast MotoGP

Masterclass de Zarco au Grand Prix de France. Debrief MotoGP

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17min |14/05/2025
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Êtes-vous prêt à revivre le palpitant MotoGP de France? Dans cet épisode captivant de notre podcast "Point De Corde MotoGP", Kévin Berben vous emmène au cœur du Grand Prix de France, qui s'est déroulé sur le mythique circuit Bugatti du Mans. La victoire inattendue de Johann Zarco, qui a su dominer la course avec une avance impressionnante sur des géants comme Marc Marquez, est au centre de notre discussion. Quelle émotion de voir un pilote français triompher sur ses terres !


On souligne aussi la performance Moto2 de Barry Baltus et de celle de Fabio Quartararo avec sa deuxième pôle consécutive, qui ont tous deux laissé leur empreinte lors de cet événement. Les choix stratégiques des pilotes concernant les pneus dans des conditions météorologiques changeantes sont également scrutés, révélant l'importance de la stratégie dans le monde du MotoGP. Les chutes et les déceptions, notamment celles de Pecco Bagnaia, sont des sujets sensibles mais essentiels pour comprendre les enjeux de cette course.


Kévin Berben ne se contente pas de rapporter les faits ; il vous propose une analyse approfondie des implications de cette course sur le championnat et les performances individuelles. La victoire de Zarco est qualifiée de "masterclass", et nous partageons des anecdotes fascinantes et des réflexions sur les pilotes qui font vibrer le monde du MotoGP. Que vous soyez un fan inconditionnel ou un novice curieux, cet épisode vous donnera un aperçu précieux de l'actualité MotoGP.


Rejoignez-nous pour un débriefing complet sur le Grand Prix de France, où nous discuterons des enjeux futurs pour les pilotes dans les prochaines courses. Avec des références à Valentino Rossi, KTM, Ducati et bien d'autres, cet épisode de "Point De Corde MotoGP" est un incontournable pour tous les amateurs de sport français et de moto. Ne manquez pas notre podcast MotoGP, votre source d'actualités et d'analyses des courses MotoGP, ainsi que d'interviews de pilotes MotoGP qui vous rapprochent de l'action. Écoutez maintenant et vivez la passion du MotoGP avec nous !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Cette saison, on commençait à avoir un peu peur, peur de perdre le spectacle du MotoGP. Mais les semaines se suivent et les surprises aussi. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce Grand Prix de France, sincèrement, on ne l'a pas vu venir. Johan Zarco, qui franchit la ligne d'arrivée avec une avance de dingue sur Marc Marquez et qui gagne en 7R. Ça, franchement, qui aurait pu le prédire ? Eh bien, on va revenir sur ce week-end de dingue au circuit Bugatti du Mans. Bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pointe-Corde ! Merci, merci d'être là, de continuer à suivre la chaîne, déjà vous êtes de plus en plus nombreux, continuez à vous abonner sur YouTube, simplement il y a le bouton d'abonnement, il y a le pouce bleu évidemment, et j'adore lire tous vos commentaires, donc c'est super, vous êtes de plus en plus nombreux à participer. J'aime beaucoup, même chose, ceux qui écoutent en podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer, il reste. Vous, c'est les évaluations. N'hésitez pas, quand vous m'évaluez, ça aide le podcast à être découvert par d'autres personnes. Vous pouvez aussi vous abonner, la petite cloche qui est là, et vous recevrez une notification pour les nouveaux épisodes. Bon, allez, le sommaire. On va en parler de ce week-end, mais quel week-end ! En tant que voisin belge, j'étais tellement heureux pour vous, les amis français, voir Johan Zarco passer la ligne d'arrivée et gagner chez lui. C'était très, très émouvant. Et en plus, pour nous, les Belges, Barry Baltus, qui est en Moto2, nous faisait une course de feu et faisait sa deuxième seconde place consécutive. Si vous ajoutez à ça la pole de Fabio Quartararo, la deuxième d'affilée en plus, c'est fou. Pour les émotions, on était au top du grand spectacle. Des rebondissements et un peu de déception, évidemment, pour certains rigards. L'air de rien, il y a beaucoup de choses qui se sont jouées en France. Le championnat a un peu rebondi et on va en parler. Alors vous vous doutez qu'il y aurait beaucoup de choses à dire, donc on va se concentrer dans ce débrief sur l'essentiel, sinon ce sera interminable. Et bon, c'est pas vraiment le but, donc je vais essayer d'être le plus synthétique possible. Alors dans ces conditions-là, c'est pas facile, mais pour commencer, on ne peut parler que de lui. Johan Zarco. On peut repenser à sa période KTM. Rappelez-vous le pilote français qui est suivi en échec quand même. Très critiqué d'ailleurs par les observateurs du MotoGP. Il avait surbondi assez pour que finalement ça l'amène chez Ducati. Moto avec laquelle il va obtenir sa première victoire. Et quand il a quitté ce chapitre Ducati. Pour Honda, tout le monde le voyait perdant. Personne n'y croyait vraiment. Depuis, il affiche une mentalité, une résilience à toute épreuve. Et il porte même en ce moment le projet Honda, il faut quand même le dire. Donc, ça méritait bien cette récompense qui sort un peu de nulle part. C'est un coup de maître, une masterclass. Et au moins, ça lui offre donc cette fameuse nouvelle victoire bien méritée en MotoGP. Alors, je n'aime pas trop dans les épisodes vous faire un espèce de résumé de la course puisqu'on l'a vu. Sauf que là, vu tous les événements, je vais essayer de le refaire brièvement. Parce qu'en fait, dans ce qu'on va expliquer dans la suite, ça met du contexte et c'est important. Alors tout commence par le départ. On revit ce qu'on a un peu vécu à Austin, l'incertitude des pilotes. Dans les dernières minutes avant le départ, la pluie va rabattre les cartes, mais le doute sur le choix des pneus. Et vous savez que la règle, elle a changé depuis Austin. Donc plus possible de faire ce que Marquez avait fait là-bas. Les pilotes savaient donc que le choix allait être très important au niveau des pneus. Et là, dès le tour de chauffe, on voit que ça glisse fort dans les zones humides. Fabio Quartararo a même failli en subir les conséquences. Drapeau blanc sorti, les pilotes ont le droit de revenir par la pitlane et la procédure de départ est suspendue. C'est là que ça devient amusant. Il y a un nouveau tour de mise en grille. Les pilotes les mieux qualifiés, eux, ont décidé de rentrer en pitlane à nouveau pour changer pour du slick parce que ça sèche un peu. Et selon la nouvelle règle, il n'y aura aucun changement pour ceux qui font ça sur la grille. ils conservent leur place. Mais ceux qui sont retournés dans la pitlane pour changer les pneus seront sanctionnés d'un double long lap pendant la course. Donc la sanction est quand même assez conséquente, mais ça peut être un pari gagnant. Alors sur base de ça, on a vu la course se lancer dans un contexte très illisible et tout devenait possible. Et ce départ, il promettait d'être dingue, il a été dingue. Deux événements déjà, Quartararo qui prend la tête, Bagnaia qui chute, ça, ça a été une des images de ce départ, emmené par Ennia Bastianini, on en reparlera d'ailleurs, il est en pneu de pluie, Bagnaia. Et de son côté, Zarco aussi, il est victime d'un accrochage, et là, on se dit que sa course, elle est déjà ruinée. On ne peut pas imaginer la suite. Alors on a le manège de tous les pilotes. qui ont changé de pneus pour les Sleek, qui eux doivent aller faire leur double long lap. Et ça semble confirmer, cela dit, que c'était le bon choix au niveau du timing. Ils sembleront plus performants. En remontant sur Marc Marquez, on voit Fabio Quartararo qui a un gros rythme. Il attaque très fort. Malheureusement, il va partir à la faute au virage du raccordement. Dommage, à ce moment-là, le public français est extrêmement déçu. Ce n'est pas le week-end qu'on attendait. Sauf que la suite, ça va leur apporter mieux qu'une consolation. Les chutes vont s'enchaîner, la pluie va revenir, s'intensifier, et le scénario va devenir encore plus dingue. Ceux qui ont changé des pluies vers les slicks vont devoir retourner pour changer de moto et revenir sur des pluies. Sauf qu'il y en a qui étaient partis en slick, qui eux aussi doivent passer par la voie des stands. Et les frères Marquez en font partie. Et là, il y a Johan Zarco. Non seulement... Il avait choisi les pluies dès le départ, mais en plus, il n'est pas rentré changer de pneus pour reprendre des slicks. Non, non, il a bien gardé ses pluies. Le voilà avec une opportunité unique. Les autres pilotes dans cette situation, c'est Jack Miller qui est tombé. Il y a Oliveira qui est de retour de blessure et derrière lui et qui va tomber par la suite. Et il y a Nakagami qui est en wildcard Honda. Alors Miller, il était sur la même stratégie que Johan, il était même devant lui, sauf qu'il va tomber. Donc, tout s'aligne. Et là, vous l'avez vu comme moi. Johan, il va tenir bon jusqu'à la fin, mettre en boulevard la concurrence. On a Marquez qui est derrière lui, mais qui ne peut pas prendre de risques. Il a trop à perdre. Et là, Zarco va creuser l'écart sans partir à la faute. C'est important de le souligner. Vous avez vu, j'en ai parlé. Les concurrents qui étaient dans la même stratégie que lui ont fait des erreurs dans les mêmes conditions. Miguel Oliveira, Jack Miller aussi. Et Alex Marquez va partir à la faute deux fois. Tout ça pour dire que je ne veux pas réduire la performance de Johan au fait que Marc Marquez a pris moins de risques derrière. parce que... Même si c'est vrai, la performance, sincèrement, on est sur de la masterclass. Il a géré l'usure de son pneu arrière avec brio et il a même amélioré son rythme petit à petit dans la cohue du reste. Ça a payé, pas simplement bravo. Un Français gagnant en France, ça a été beaucoup répété, c'était pas arrivé depuis 1954, avec Emmanuel Macron en personne qui va commenter le compte Instagram de Johan Zarco. Ça le fait. Bon, attention, évidemment, tout ce qu'on peut mettre comme nuance à tout ça. et Johan le soulevait, c'est le mauvais feeling qui a été... confirmer le reste du week-end, tout comme à Rerez. Donc voilà, sans les conditions météo, ce week-end aurait pu être forcément moins bon pour lui et avec une moins bonne conclusion. On va devoir espérer que ce feeling s'améliore à Silverstone, mais ça n'enlève rien à cette magnifique victoire de Joan Zarco. Alors, le gagnant du week-end, selon moi, c'est Marc Marquez. Gagnant du sprint, intelligent aussi durant la course. Il n'a pas pris de risque. On le sentait quand même crispé quand Fabio Quartararo était derrière lui. On sentait d'ailleurs que Fabio avait un meilleur rythme, mais bon, qu'il l'a amené à la faute, donc c'est assez difficile d'évaluer ce rythme. Mais on sentait bien qu'à ce moment-là, Marquez, en tout cas, voulait éviter de tomber. Il y en a un qui voulait attaquer, l'autre qui avait la peur de tomber. Je pense que la chute à Rerez doit lui avoir servi de leçon pour la course du dimanche. Et puis, les combinaisons des chutes des autres pilotes vont servir Marc Marquez. Son frère chute deux fois, c'était son principal rival au championnat pour l'instant. Et puis, même chose pour Bagnéa, qui était déjà tombé à la sprint et qui va chuter en jour de course sans marquer de point. Donc, dans ces conditions, on peut dire que Marc Marquez, même s'il n'a pas fait sa meilleure course, il a fait une excellente affaire. Surtout, vu le peu d'aisance affichée en début de course, il n'était pas bien, Marc Marquez. On a vu une petite faiblesse, ça n'arrive pas souvent. Donc, faire une bonne opération dans ces conditions-là, c'était compliqué. Ça doit le satisfaire. En face du grand gagnant, il y a le grand perdant, celui qu'on attendait comme son rival, Peko Bagnaya. C'est difficile, c'est dur pour Peko. Rien n'a voulu fonctionner alors qu'il en avait sincèrement besoin. On est dans une phase critique. Là, s'il n'y a pas de réaction de Peko Bagnaya, on va voir doucement mais sûrement s'éloigner l'espoir de titre, même s'il est tôt pour le dire. Il faut se reprendre et vite. Il était pourtant dans un week-end prometteur. c'était correct. Juste avant la qualif, il avait un rythme intéressant. Il se rapprochait de Marc Marquez, qualifié finalement sixième, il espérait mieux. Et puis, parti à la faute lors de la sprint. Alors, pour la course, sincèrement, il était dans le bon puisqu'il décide de garder les pluies. Pour la stratégie, c'est bien parti. Il est un des rares aussi bien placé sur la grille à faire ce choix-là. Donc, c'est assez intelligent et intéressant. Mais malheureusement, il a manqué de réussite. Manqué de chance, ça arrive. Bizarrement, dans ces moments-là, ça a tendance à arriver plus souvent. Mais Enea Bastianini va se rater et accrocher Peko Bagnaglia. Alors, je vous lis la déclaration de Peko qui dit « J'avais les pneus pluie, j'ai eu un très bon départ, puis j'ai commencé à patiner. En arrivant au premier virage, j'ai dû réduire les gaz parce que ça patinait trop. En réduisant tous les pilotes mon doublé, j'ai juste essayé de bien rentrer dans le virage 3 sans prendre trop de risques face aux autres pilotes et j'ai senti que quelqu'un passait sur le vibreur et me touchait. » Et c'est là qu'on a donc assisté à la chute de Pecco Magnaia, qui va ajouter que sa stratégie était la bonne. Il savait qu'il allait pleuvoir, apparemment. Il comptait rester en piste, tout comme l'a fait Johan Zarco. Ça, je veux bien le croire, évidemment, mais personne ne pourra savoir si finalement, il serait rentré ou non pour changer de moto en voyant la piste sécher. Sa fin de course s'explique par un changement de moto qui a pris du temps parce que sa poignée d'embrayage était coincée. Dommage, parce qu'avec son rythme, il aurait pu aller récolter de précieux points malgré cette chute et résultat, zéro point sur tout le week-end qui sera un week-end à oublier. D'ailleurs, pour information, Bestia lui a été sanctionné pour la collision. La FIM le considère comme responsable de cette collision, même s'il lui s'en défend. L'autre grand perdant, Alex Marquez, arrivé en leader. il a été Très fort tout le week-end, donc à la hauteur de ce qu'il a montré jusque-là. Deuxième après un super sprint. Et il a démarré la course avec une belle mentalité, dans un contexte compliqué. Premier à aller faire son premier Langlap. Il a été très observé par son frère, qui lui a avoué d'ailleurs, avoir calqué sa stratégie sur la sienne. Et puis voilà, il y a eu la première chute de la saison. C'est arrivé, suivi de la deuxième peu de temps après. Dommage parce que lui et Peko du coup laissent tous les deux filer le grand frère, Marquez, en tête du championnat. Il pourrait vite prendre de l'avance à ce petit jeu-là Marc Marquez en cas de ne plus chuter. Ce n'est pas très français comme phrase, mais vous m'aurez compris. Et pour Alex, rien de bien dramatique. Mais on sait que la régularité, ça pourrait être la clé pour lui au championnat. Il ne faut pas que ça arrive trop souvent. Le point positif, c'est qu'on a apprécié le voir aller se frotter à son frère. Il ose y aller. Ça, c'est quelque chose qu'on ne voit que depuis cette saison. Il y a un déclic, clairement, et nous, la bataille, on adore. Et alors, étonnant par contre qu'on l'ait laissé reprendre la piste. Vous avez vu, avec cette bulle endommagée, taillée un peu en pointe. Voilà, ça aurait un peu gâché le spectacle qu'on lui affiche un drapeau noir. Voilà, et puis après, de toute façon, il a chuté à nouveau et abandonné, donc ça enlève le débat. Alors, il y en a un autre qui mérite bien qu'on parle de lui, c'est Fabio Quartararo. On le savait fort à Rerez, il avait signé la pole, c'était une surprise. Il a récidivé à domicile, c'est incroyable. D'ailleurs, on sentait que Marc Marquez ne l'avait pas vu venir, pas du tout. Malgré un super chrono, il a été battu par Fabio Cortararo. Je le redis, selon moi, c'est que mon avis, c'est subjectif, ça vaut rien du tout, mais c'est le pilote qui pourrait le plus facilement rivaliser avec Marc Marquez à moto équivalente avec peut-être un Roger Martin, mais qui en ce moment, dans le contexte que vous connaissez. Alors pour Yamaha, en plus, il y a du positif. Miller s'est qualifié 8e avec sa Pramac. Ça va, ça vient pour l'Australien, mais... Ça montre quand même du positif. Et alors, je trouve que la course sprint de Fabio Cortarao était très bonne par rapport à ses armes. Quatrième place. On aurait aimé le voir sur le podium, évidemment. Et la course, on en a déjà pas mal parlé. Cette chute, à un moment où il attaque très fort. Comment lui en vouloir d'avoir tout donné pour essayer de passer en tête ? Trop fort, puisque ça l'a fait partir à la faute avec Binder qui le suivait, qui s'était calé sur lui et qui donc est parti à la faute aussi. Et puis, il y a ce fameux cafouillage quand Fabio veut tenter de repartir sans y parvenir avec l'aide des commissaires qui vont donc lui demander de quitter la zone. Alors là, c'est peut-être l'erreur de Fabio. Il ne va pas vouloir quitter cette zone. Il va rester près de la moto, ce qui représente un danger. Je vous cite le communiqué de la FIM. Le pilote a agi de manière irresponsable en désobéissant aux consignes directes des commissaires, ce qui a généré un danger potentiel pour lui-même et pour les autres. Du coup, une pénalité va être adressée à Fabio Quartararo. Ce sera au Grand Prix de Silverstone, 10 minutes d'essai dont il sera privé. Alors pour revenir sur du positif, il y a Fermin Aldeguerre. Alors oui, il a la machine Ducati 2024, elle est redoutable. Mais c'est un rookie qui, il y a peu, a été dans le dur. Parce qu'il y a beaucoup de choses à apprendre et c'est normal quand on arrive en MotoGP. Mais là, ça progresse très distinctement, il n'y a plus de doute à avoir. L'an dernier, à pareil résultat, on était très élogieux sur Acosta. Pas la Ducati GP24, mais n'empêche, voilà, super week-end pour Aldeguerre, qualifié quatrième. Troisième lors de la sprint, il est sur le podium. Et surtout troisième d'une course où je trouve là, c'est encore plus à souligner, puisqu'il fallait éviter tous les pièges qu'on a vus dans cette course complètement folle. Et ça met en évidence, je trouve, sa performance. Énorme bravo à Fermin Aldeguerre, c'est son premier résultat de grand, j'ai envie de dire. S'il continue à progresser, ça pourrait être une des excellentes surprises de cette saison. Et en tout cas, une de celles qu'on n'avait pas complètement vu venir. On savait qu'il avait du talent, mais voilà, là, il est en train de montrer quelque chose de très bien. Ça doit donner le sourire chez Grésigny. Là où chez VR46, justement, on n'a pas eu un bon week-end avec les autres Ducati. Fabio Di Gianantonio, consolation, va faire P8 le dimanche, mais on espérait mieux. Alors, une petite parenthèse, KTM aussi. On a vu les machines autrichiennes un peu mieux par moment. Ça souffle toujours le chaud et le froid, mais Vignales, qualifié cinquième. 5ème également à la sprint, ça commence à se confirmer pour Maverick Binder, pas si mal s'il n'avait pas chuté juste derrière Fabio à la course du dimanche, mais voilà Vignales franchement il semble se faire à sa machine et ça devient plus qu'une performance isolée ça et là, ça se confirme il termine 6ème le dimanche juste derrière Acosta qui aura fait une très belle course dans ces conditions il n'y a pas de quoi encore se réjouir chez KTM mais ça laisse l'espoir dont on a besoin dans le contexte économique de l'entreprise que vous connaissez Voilà, alors, il y aurait encore beaucoup de choses qu'on peut dire, qu'on peut analyser, mais je pense qu'on a abordé l'essentiel. Je n'ai pas envie en tout cas de faire de blabla inutile. On peut faire un point sur le championnat du monde. Marc Marquez premier avec 22 points d'avance sur son frère. Rien de très grave pour Alex Marquez. Bagnaglia, désormais 51 points de retard. Ça devient conséquent. Il faut réagir chez Peko Bagnaglia. Morbi d'Eliard, il va ensuite 86 points de retard. On est loin. DJA, 97. Premier nom du Cathy. Johan Zarco, évidemment, sa victoire l'amène là à 99 points de retard sur Marc Marquez. Juste devant Fabio Quartararo qui a 115 points, lui. Et Ferminal Deguerre, là, arrive, il pointe le bout de son nez avec 123 points de retard. Le prochain rendez-vous, le prochain Grand Prix à Silverstone, ce sera donc en Angleterre, le week-end du 23 au 25 mai. Le plus grand nombre de victoires là-bas, c'est Kenny Roberts, figurez-vous, avec trois victoires tout comme Jorge Lorenzo. Randy Mamola en avait deux. Marc Marquez, record man du nombre de pôles avec cinq pôles. Le meilleur tour, c'est l'an dernier allé chez Spargaro, 1'57.309. C'est le tour qui lui avait permis d'obtenir la pole position. Il a aussi le meilleur tour en course avec 1'58. Witz, c'était l'an dernier également. L'an dernier où Bastianini avait brillé. Il avait gagné le dimanche devant Roger Martin et Pecco Bagnaia. Marquez était P4 pour la course du dimanche. Et à la sprint, Bestia encore devant Roger Martin et allé chez Spargaro. Marc Marquez et Pecco Bagnaia n'avaient pas terminé la course l'an dernier. Voilà, je vous remercie d'avoir suivi ce nouvel épisode de Point de Corde, débrief donc du GP du Mans. J'ai essayé de faire ça, comme promis, le plus synthétique possible, alors qu'il y avait une masse d'informations, autre chose qui était intéressante à analyser, l'air de rien. On a beaucoup parlé de la victoire de Johan, et c'est normal parce que, bah voilà, masterclass oblige. Mais derrière tout ça, il y a pas mal de choses qui étaient en train de se jouer et qui étaient intéressantes. J'ai essayé d'aller entrer dans certains de ces sujets. Autre sujet, on en a parlé dans le précédent épisode, si vous ne l'avez pas vu, possible, Vite ! part de Jorge Martin qui aurait émis le souhait de quitter Aprilia. Si vous voulez revoir l'épisode, évidemment, il est dispo. Sinon, on se donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

Chapters

  • Introduction et attentes pour le GP de France

    00:00

  • Analyse de la victoire de Johan Zarco

    00:19

  • Les choix de pneus et les conditions de course

    02:08

  • Début de la course et premiers incidents

    03:05

  • Les performances de Marc Marquez et Pecco Bagnaia

    07:09

  • Conclusion et perspectives pour le championnat

    11:38

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On souligne aussi la performance Moto2 de Barry Baltus et de celle de Fabio Quartararo avec sa deuxième pôle consécutive, qui ont tous deux laissé leur empreinte lors de cet événement. Les choix stratégiques des pilotes concernant les pneus dans des conditions météorologiques changeantes sont également scrutés, révélant l'importance de la stratégie dans le monde du MotoGP. Les chutes et les déceptions, notamment celles de Pecco Bagnaia, sont des sujets sensibles mais essentiels pour comprendre les enjeux de cette course.


Kévin Berben ne se contente pas de rapporter les faits ; il vous propose une analyse approfondie des implications de cette course sur le championnat et les performances individuelles. La victoire de Zarco est qualifiée de "masterclass", et nous partageons des anecdotes fascinantes et des réflexions sur les pilotes qui font vibrer le monde du MotoGP. Que vous soyez un fan inconditionnel ou un novice curieux, cet épisode vous donnera un aperçu précieux de l'actualité MotoGP.


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  • Speaker #0

    Cette saison, on commençait à avoir un peu peur, peur de perdre le spectacle du MotoGP. Mais les semaines se suivent et les surprises aussi. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce Grand Prix de France, sincèrement, on ne l'a pas vu venir. Johan Zarco, qui franchit la ligne d'arrivée avec une avance de dingue sur Marc Marquez et qui gagne en 7R. Ça, franchement, qui aurait pu le prédire ? Eh bien, on va revenir sur ce week-end de dingue au circuit Bugatti du Mans. Bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pointe-Corde ! Merci, merci d'être là, de continuer à suivre la chaîne, déjà vous êtes de plus en plus nombreux, continuez à vous abonner sur YouTube, simplement il y a le bouton d'abonnement, il y a le pouce bleu évidemment, et j'adore lire tous vos commentaires, donc c'est super, vous êtes de plus en plus nombreux à participer. J'aime beaucoup, même chose, ceux qui écoutent en podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer, il reste. Vous, c'est les évaluations. N'hésitez pas, quand vous m'évaluez, ça aide le podcast à être découvert par d'autres personnes. Vous pouvez aussi vous abonner, la petite cloche qui est là, et vous recevrez une notification pour les nouveaux épisodes. Bon, allez, le sommaire. On va en parler de ce week-end, mais quel week-end ! En tant que voisin belge, j'étais tellement heureux pour vous, les amis français, voir Johan Zarco passer la ligne d'arrivée et gagner chez lui. C'était très, très émouvant. Et en plus, pour nous, les Belges, Barry Baltus, qui est en Moto2, nous faisait une course de feu et faisait sa deuxième seconde place consécutive. Si vous ajoutez à ça la pole de Fabio Quartararo, la deuxième d'affilée en plus, c'est fou. Pour les émotions, on était au top du grand spectacle. Des rebondissements et un peu de déception, évidemment, pour certains rigards. L'air de rien, il y a beaucoup de choses qui se sont jouées en France. Le championnat a un peu rebondi et on va en parler. Alors vous vous doutez qu'il y aurait beaucoup de choses à dire, donc on va se concentrer dans ce débrief sur l'essentiel, sinon ce sera interminable. Et bon, c'est pas vraiment le but, donc je vais essayer d'être le plus synthétique possible. Alors dans ces conditions-là, c'est pas facile, mais pour commencer, on ne peut parler que de lui. Johan Zarco. On peut repenser à sa période KTM. Rappelez-vous le pilote français qui est suivi en échec quand même. Très critiqué d'ailleurs par les observateurs du MotoGP. Il avait surbondi assez pour que finalement ça l'amène chez Ducati. Moto avec laquelle il va obtenir sa première victoire. Et quand il a quitté ce chapitre Ducati. Pour Honda, tout le monde le voyait perdant. Personne n'y croyait vraiment. Depuis, il affiche une mentalité, une résilience à toute épreuve. Et il porte même en ce moment le projet Honda, il faut quand même le dire. Donc, ça méritait bien cette récompense qui sort un peu de nulle part. C'est un coup de maître, une masterclass. Et au moins, ça lui offre donc cette fameuse nouvelle victoire bien méritée en MotoGP. Alors, je n'aime pas trop dans les épisodes vous faire un espèce de résumé de la course puisqu'on l'a vu. Sauf que là, vu tous les événements, je vais essayer de le refaire brièvement. Parce qu'en fait, dans ce qu'on va expliquer dans la suite, ça met du contexte et c'est important. Alors tout commence par le départ. On revit ce qu'on a un peu vécu à Austin, l'incertitude des pilotes. Dans les dernières minutes avant le départ, la pluie va rabattre les cartes, mais le doute sur le choix des pneus. Et vous savez que la règle, elle a changé depuis Austin. Donc plus possible de faire ce que Marquez avait fait là-bas. Les pilotes savaient donc que le choix allait être très important au niveau des pneus. Et là, dès le tour de chauffe, on voit que ça glisse fort dans les zones humides. Fabio Quartararo a même failli en subir les conséquences. Drapeau blanc sorti, les pilotes ont le droit de revenir par la pitlane et la procédure de départ est suspendue. C'est là que ça devient amusant. Il y a un nouveau tour de mise en grille. Les pilotes les mieux qualifiés, eux, ont décidé de rentrer en pitlane à nouveau pour changer pour du slick parce que ça sèche un peu. Et selon la nouvelle règle, il n'y aura aucun changement pour ceux qui font ça sur la grille. ils conservent leur place. Mais ceux qui sont retournés dans la pitlane pour changer les pneus seront sanctionnés d'un double long lap pendant la course. Donc la sanction est quand même assez conséquente, mais ça peut être un pari gagnant. Alors sur base de ça, on a vu la course se lancer dans un contexte très illisible et tout devenait possible. Et ce départ, il promettait d'être dingue, il a été dingue. Deux événements déjà, Quartararo qui prend la tête, Bagnaia qui chute, ça, ça a été une des images de ce départ, emmené par Ennia Bastianini, on en reparlera d'ailleurs, il est en pneu de pluie, Bagnaia. Et de son côté, Zarco aussi, il est victime d'un accrochage, et là, on se dit que sa course, elle est déjà ruinée. On ne peut pas imaginer la suite. Alors on a le manège de tous les pilotes. qui ont changé de pneus pour les Sleek, qui eux doivent aller faire leur double long lap. Et ça semble confirmer, cela dit, que c'était le bon choix au niveau du timing. Ils sembleront plus performants. En remontant sur Marc Marquez, on voit Fabio Quartararo qui a un gros rythme. Il attaque très fort. Malheureusement, il va partir à la faute au virage du raccordement. Dommage, à ce moment-là, le public français est extrêmement déçu. Ce n'est pas le week-end qu'on attendait. Sauf que la suite, ça va leur apporter mieux qu'une consolation. Les chutes vont s'enchaîner, la pluie va revenir, s'intensifier, et le scénario va devenir encore plus dingue. Ceux qui ont changé des pluies vers les slicks vont devoir retourner pour changer de moto et revenir sur des pluies. Sauf qu'il y en a qui étaient partis en slick, qui eux aussi doivent passer par la voie des stands. Et les frères Marquez en font partie. Et là, il y a Johan Zarco. Non seulement... Il avait choisi les pluies dès le départ, mais en plus, il n'est pas rentré changer de pneus pour reprendre des slicks. Non, non, il a bien gardé ses pluies. Le voilà avec une opportunité unique. Les autres pilotes dans cette situation, c'est Jack Miller qui est tombé. Il y a Oliveira qui est de retour de blessure et derrière lui et qui va tomber par la suite. Et il y a Nakagami qui est en wildcard Honda. Alors Miller, il était sur la même stratégie que Johan, il était même devant lui, sauf qu'il va tomber. Donc, tout s'aligne. Et là, vous l'avez vu comme moi. Johan, il va tenir bon jusqu'à la fin, mettre en boulevard la concurrence. On a Marquez qui est derrière lui, mais qui ne peut pas prendre de risques. Il a trop à perdre. Et là, Zarco va creuser l'écart sans partir à la faute. C'est important de le souligner. Vous avez vu, j'en ai parlé. Les concurrents qui étaient dans la même stratégie que lui ont fait des erreurs dans les mêmes conditions. Miguel Oliveira, Jack Miller aussi. Et Alex Marquez va partir à la faute deux fois. Tout ça pour dire que je ne veux pas réduire la performance de Johan au fait que Marc Marquez a pris moins de risques derrière. parce que... Même si c'est vrai, la performance, sincèrement, on est sur de la masterclass. Il a géré l'usure de son pneu arrière avec brio et il a même amélioré son rythme petit à petit dans la cohue du reste. Ça a payé, pas simplement bravo. Un Français gagnant en France, ça a été beaucoup répété, c'était pas arrivé depuis 1954, avec Emmanuel Macron en personne qui va commenter le compte Instagram de Johan Zarco. Ça le fait. Bon, attention, évidemment, tout ce qu'on peut mettre comme nuance à tout ça. et Johan le soulevait, c'est le mauvais feeling qui a été... confirmer le reste du week-end, tout comme à Rerez. Donc voilà, sans les conditions météo, ce week-end aurait pu être forcément moins bon pour lui et avec une moins bonne conclusion. On va devoir espérer que ce feeling s'améliore à Silverstone, mais ça n'enlève rien à cette magnifique victoire de Joan Zarco. Alors, le gagnant du week-end, selon moi, c'est Marc Marquez. Gagnant du sprint, intelligent aussi durant la course. Il n'a pas pris de risque. On le sentait quand même crispé quand Fabio Quartararo était derrière lui. On sentait d'ailleurs que Fabio avait un meilleur rythme, mais bon, qu'il l'a amené à la faute, donc c'est assez difficile d'évaluer ce rythme. Mais on sentait bien qu'à ce moment-là, Marquez, en tout cas, voulait éviter de tomber. Il y en a un qui voulait attaquer, l'autre qui avait la peur de tomber. Je pense que la chute à Rerez doit lui avoir servi de leçon pour la course du dimanche. Et puis, les combinaisons des chutes des autres pilotes vont servir Marc Marquez. Son frère chute deux fois, c'était son principal rival au championnat pour l'instant. Et puis, même chose pour Bagnéa, qui était déjà tombé à la sprint et qui va chuter en jour de course sans marquer de point. Donc, dans ces conditions, on peut dire que Marc Marquez, même s'il n'a pas fait sa meilleure course, il a fait une excellente affaire. Surtout, vu le peu d'aisance affichée en début de course, il n'était pas bien, Marc Marquez. On a vu une petite faiblesse, ça n'arrive pas souvent. Donc, faire une bonne opération dans ces conditions-là, c'était compliqué. Ça doit le satisfaire. En face du grand gagnant, il y a le grand perdant, celui qu'on attendait comme son rival, Peko Bagnaya. C'est difficile, c'est dur pour Peko. Rien n'a voulu fonctionner alors qu'il en avait sincèrement besoin. On est dans une phase critique. Là, s'il n'y a pas de réaction de Peko Bagnaya, on va voir doucement mais sûrement s'éloigner l'espoir de titre, même s'il est tôt pour le dire. Il faut se reprendre et vite. Il était pourtant dans un week-end prometteur. c'était correct. Juste avant la qualif, il avait un rythme intéressant. Il se rapprochait de Marc Marquez, qualifié finalement sixième, il espérait mieux. Et puis, parti à la faute lors de la sprint. Alors, pour la course, sincèrement, il était dans le bon puisqu'il décide de garder les pluies. Pour la stratégie, c'est bien parti. Il est un des rares aussi bien placé sur la grille à faire ce choix-là. Donc, c'est assez intelligent et intéressant. Mais malheureusement, il a manqué de réussite. Manqué de chance, ça arrive. Bizarrement, dans ces moments-là, ça a tendance à arriver plus souvent. Mais Enea Bastianini va se rater et accrocher Peko Bagnaglia. Alors, je vous lis la déclaration de Peko qui dit « J'avais les pneus pluie, j'ai eu un très bon départ, puis j'ai commencé à patiner. En arrivant au premier virage, j'ai dû réduire les gaz parce que ça patinait trop. En réduisant tous les pilotes mon doublé, j'ai juste essayé de bien rentrer dans le virage 3 sans prendre trop de risques face aux autres pilotes et j'ai senti que quelqu'un passait sur le vibreur et me touchait. » Et c'est là qu'on a donc assisté à la chute de Pecco Magnaia, qui va ajouter que sa stratégie était la bonne. Il savait qu'il allait pleuvoir, apparemment. Il comptait rester en piste, tout comme l'a fait Johan Zarco. Ça, je veux bien le croire, évidemment, mais personne ne pourra savoir si finalement, il serait rentré ou non pour changer de moto en voyant la piste sécher. Sa fin de course s'explique par un changement de moto qui a pris du temps parce que sa poignée d'embrayage était coincée. Dommage, parce qu'avec son rythme, il aurait pu aller récolter de précieux points malgré cette chute et résultat, zéro point sur tout le week-end qui sera un week-end à oublier. D'ailleurs, pour information, Bestia lui a été sanctionné pour la collision. La FIM le considère comme responsable de cette collision, même s'il lui s'en défend. L'autre grand perdant, Alex Marquez, arrivé en leader. il a été Très fort tout le week-end, donc à la hauteur de ce qu'il a montré jusque-là. Deuxième après un super sprint. Et il a démarré la course avec une belle mentalité, dans un contexte compliqué. Premier à aller faire son premier Langlap. Il a été très observé par son frère, qui lui a avoué d'ailleurs, avoir calqué sa stratégie sur la sienne. Et puis voilà, il y a eu la première chute de la saison. C'est arrivé, suivi de la deuxième peu de temps après. Dommage parce que lui et Peko du coup laissent tous les deux filer le grand frère, Marquez, en tête du championnat. Il pourrait vite prendre de l'avance à ce petit jeu-là Marc Marquez en cas de ne plus chuter. Ce n'est pas très français comme phrase, mais vous m'aurez compris. Et pour Alex, rien de bien dramatique. Mais on sait que la régularité, ça pourrait être la clé pour lui au championnat. Il ne faut pas que ça arrive trop souvent. Le point positif, c'est qu'on a apprécié le voir aller se frotter à son frère. Il ose y aller. Ça, c'est quelque chose qu'on ne voit que depuis cette saison. Il y a un déclic, clairement, et nous, la bataille, on adore. Et alors, étonnant par contre qu'on l'ait laissé reprendre la piste. Vous avez vu, avec cette bulle endommagée, taillée un peu en pointe. Voilà, ça aurait un peu gâché le spectacle qu'on lui affiche un drapeau noir. Voilà, et puis après, de toute façon, il a chuté à nouveau et abandonné, donc ça enlève le débat. Alors, il y en a un autre qui mérite bien qu'on parle de lui, c'est Fabio Quartararo. On le savait fort à Rerez, il avait signé la pole, c'était une surprise. Il a récidivé à domicile, c'est incroyable. D'ailleurs, on sentait que Marc Marquez ne l'avait pas vu venir, pas du tout. Malgré un super chrono, il a été battu par Fabio Cortararo. Je le redis, selon moi, c'est que mon avis, c'est subjectif, ça vaut rien du tout, mais c'est le pilote qui pourrait le plus facilement rivaliser avec Marc Marquez à moto équivalente avec peut-être un Roger Martin, mais qui en ce moment, dans le contexte que vous connaissez. Alors pour Yamaha, en plus, il y a du positif. Miller s'est qualifié 8e avec sa Pramac. Ça va, ça vient pour l'Australien, mais... Ça montre quand même du positif. Et alors, je trouve que la course sprint de Fabio Cortarao était très bonne par rapport à ses armes. Quatrième place. On aurait aimé le voir sur le podium, évidemment. Et la course, on en a déjà pas mal parlé. Cette chute, à un moment où il attaque très fort. Comment lui en vouloir d'avoir tout donné pour essayer de passer en tête ? Trop fort, puisque ça l'a fait partir à la faute avec Binder qui le suivait, qui s'était calé sur lui et qui donc est parti à la faute aussi. Et puis, il y a ce fameux cafouillage quand Fabio veut tenter de repartir sans y parvenir avec l'aide des commissaires qui vont donc lui demander de quitter la zone. Alors là, c'est peut-être l'erreur de Fabio. Il ne va pas vouloir quitter cette zone. Il va rester près de la moto, ce qui représente un danger. Je vous cite le communiqué de la FIM. Le pilote a agi de manière irresponsable en désobéissant aux consignes directes des commissaires, ce qui a généré un danger potentiel pour lui-même et pour les autres. Du coup, une pénalité va être adressée à Fabio Quartararo. Ce sera au Grand Prix de Silverstone, 10 minutes d'essai dont il sera privé. Alors pour revenir sur du positif, il y a Fermin Aldeguerre. Alors oui, il a la machine Ducati 2024, elle est redoutable. Mais c'est un rookie qui, il y a peu, a été dans le dur. Parce qu'il y a beaucoup de choses à apprendre et c'est normal quand on arrive en MotoGP. Mais là, ça progresse très distinctement, il n'y a plus de doute à avoir. L'an dernier, à pareil résultat, on était très élogieux sur Acosta. Pas la Ducati GP24, mais n'empêche, voilà, super week-end pour Aldeguerre, qualifié quatrième. Troisième lors de la sprint, il est sur le podium. Et surtout troisième d'une course où je trouve là, c'est encore plus à souligner, puisqu'il fallait éviter tous les pièges qu'on a vus dans cette course complètement folle. Et ça met en évidence, je trouve, sa performance. Énorme bravo à Fermin Aldeguerre, c'est son premier résultat de grand, j'ai envie de dire. S'il continue à progresser, ça pourrait être une des excellentes surprises de cette saison. Et en tout cas, une de celles qu'on n'avait pas complètement vu venir. On savait qu'il avait du talent, mais voilà, là, il est en train de montrer quelque chose de très bien. Ça doit donner le sourire chez Grésigny. Là où chez VR46, justement, on n'a pas eu un bon week-end avec les autres Ducati. Fabio Di Gianantonio, consolation, va faire P8 le dimanche, mais on espérait mieux. Alors, une petite parenthèse, KTM aussi. On a vu les machines autrichiennes un peu mieux par moment. Ça souffle toujours le chaud et le froid, mais Vignales, qualifié cinquième. 5ème également à la sprint, ça commence à se confirmer pour Maverick Binder, pas si mal s'il n'avait pas chuté juste derrière Fabio à la course du dimanche, mais voilà Vignales franchement il semble se faire à sa machine et ça devient plus qu'une performance isolée ça et là, ça se confirme il termine 6ème le dimanche juste derrière Acosta qui aura fait une très belle course dans ces conditions il n'y a pas de quoi encore se réjouir chez KTM mais ça laisse l'espoir dont on a besoin dans le contexte économique de l'entreprise que vous connaissez Voilà, alors, il y aurait encore beaucoup de choses qu'on peut dire, qu'on peut analyser, mais je pense qu'on a abordé l'essentiel. Je n'ai pas envie en tout cas de faire de blabla inutile. On peut faire un point sur le championnat du monde. Marc Marquez premier avec 22 points d'avance sur son frère. Rien de très grave pour Alex Marquez. Bagnaglia, désormais 51 points de retard. Ça devient conséquent. Il faut réagir chez Peko Bagnaglia. Morbi d'Eliard, il va ensuite 86 points de retard. On est loin. DJA, 97. Premier nom du Cathy. Johan Zarco, évidemment, sa victoire l'amène là à 99 points de retard sur Marc Marquez. Juste devant Fabio Quartararo qui a 115 points, lui. Et Ferminal Deguerre, là, arrive, il pointe le bout de son nez avec 123 points de retard. Le prochain rendez-vous, le prochain Grand Prix à Silverstone, ce sera donc en Angleterre, le week-end du 23 au 25 mai. Le plus grand nombre de victoires là-bas, c'est Kenny Roberts, figurez-vous, avec trois victoires tout comme Jorge Lorenzo. Randy Mamola en avait deux. Marc Marquez, record man du nombre de pôles avec cinq pôles. Le meilleur tour, c'est l'an dernier allé chez Spargaro, 1'57.309. C'est le tour qui lui avait permis d'obtenir la pole position. Il a aussi le meilleur tour en course avec 1'58. Witz, c'était l'an dernier également. L'an dernier où Bastianini avait brillé. Il avait gagné le dimanche devant Roger Martin et Pecco Bagnaia. Marquez était P4 pour la course du dimanche. Et à la sprint, Bestia encore devant Roger Martin et allé chez Spargaro. Marc Marquez et Pecco Bagnaia n'avaient pas terminé la course l'an dernier. Voilà, je vous remercie d'avoir suivi ce nouvel épisode de Point de Corde, débrief donc du GP du Mans. J'ai essayé de faire ça, comme promis, le plus synthétique possible, alors qu'il y avait une masse d'informations, autre chose qui était intéressante à analyser, l'air de rien. On a beaucoup parlé de la victoire de Johan, et c'est normal parce que, bah voilà, masterclass oblige. Mais derrière tout ça, il y a pas mal de choses qui étaient en train de se jouer et qui étaient intéressantes. J'ai essayé d'aller entrer dans certains de ces sujets. Autre sujet, on en a parlé dans le précédent épisode, si vous ne l'avez pas vu, possible, Vite ! part de Jorge Martin qui aurait émis le souhait de quitter Aprilia. Si vous voulez revoir l'épisode, évidemment, il est dispo. Sinon, on se donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

Chapters

  • Introduction et attentes pour le GP de France

    00:00

  • Analyse de la victoire de Johan Zarco

    00:19

  • Les choix de pneus et les conditions de course

    02:08

  • Début de la course et premiers incidents

    03:05

  • Les performances de Marc Marquez et Pecco Bagnaia

    07:09

  • Conclusion et perspectives pour le championnat

    11:38

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Description

Êtes-vous prêt à revivre le palpitant MotoGP de France? Dans cet épisode captivant de notre podcast "Point De Corde MotoGP", Kévin Berben vous emmène au cœur du Grand Prix de France, qui s'est déroulé sur le mythique circuit Bugatti du Mans. La victoire inattendue de Johann Zarco, qui a su dominer la course avec une avance impressionnante sur des géants comme Marc Marquez, est au centre de notre discussion. Quelle émotion de voir un pilote français triompher sur ses terres !


On souligne aussi la performance Moto2 de Barry Baltus et de celle de Fabio Quartararo avec sa deuxième pôle consécutive, qui ont tous deux laissé leur empreinte lors de cet événement. Les choix stratégiques des pilotes concernant les pneus dans des conditions météorologiques changeantes sont également scrutés, révélant l'importance de la stratégie dans le monde du MotoGP. Les chutes et les déceptions, notamment celles de Pecco Bagnaia, sont des sujets sensibles mais essentiels pour comprendre les enjeux de cette course.


Kévin Berben ne se contente pas de rapporter les faits ; il vous propose une analyse approfondie des implications de cette course sur le championnat et les performances individuelles. La victoire de Zarco est qualifiée de "masterclass", et nous partageons des anecdotes fascinantes et des réflexions sur les pilotes qui font vibrer le monde du MotoGP. Que vous soyez un fan inconditionnel ou un novice curieux, cet épisode vous donnera un aperçu précieux de l'actualité MotoGP.


Rejoignez-nous pour un débriefing complet sur le Grand Prix de France, où nous discuterons des enjeux futurs pour les pilotes dans les prochaines courses. Avec des références à Valentino Rossi, KTM, Ducati et bien d'autres, cet épisode de "Point De Corde MotoGP" est un incontournable pour tous les amateurs de sport français et de moto. Ne manquez pas notre podcast MotoGP, votre source d'actualités et d'analyses des courses MotoGP, ainsi que d'interviews de pilotes MotoGP qui vous rapprochent de l'action. Écoutez maintenant et vivez la passion du MotoGP avec nous !


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Transcription

  • Speaker #0

    Cette saison, on commençait à avoir un peu peur, peur de perdre le spectacle du MotoGP. Mais les semaines se suivent et les surprises aussi. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce Grand Prix de France, sincèrement, on ne l'a pas vu venir. Johan Zarco, qui franchit la ligne d'arrivée avec une avance de dingue sur Marc Marquez et qui gagne en 7R. Ça, franchement, qui aurait pu le prédire ? Eh bien, on va revenir sur ce week-end de dingue au circuit Bugatti du Mans. Bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pointe-Corde ! Merci, merci d'être là, de continuer à suivre la chaîne, déjà vous êtes de plus en plus nombreux, continuez à vous abonner sur YouTube, simplement il y a le bouton d'abonnement, il y a le pouce bleu évidemment, et j'adore lire tous vos commentaires, donc c'est super, vous êtes de plus en plus nombreux à participer. J'aime beaucoup, même chose, ceux qui écoutent en podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer, il reste. Vous, c'est les évaluations. N'hésitez pas, quand vous m'évaluez, ça aide le podcast à être découvert par d'autres personnes. Vous pouvez aussi vous abonner, la petite cloche qui est là, et vous recevrez une notification pour les nouveaux épisodes. Bon, allez, le sommaire. On va en parler de ce week-end, mais quel week-end ! En tant que voisin belge, j'étais tellement heureux pour vous, les amis français, voir Johan Zarco passer la ligne d'arrivée et gagner chez lui. C'était très, très émouvant. Et en plus, pour nous, les Belges, Barry Baltus, qui est en Moto2, nous faisait une course de feu et faisait sa deuxième seconde place consécutive. Si vous ajoutez à ça la pole de Fabio Quartararo, la deuxième d'affilée en plus, c'est fou. Pour les émotions, on était au top du grand spectacle. Des rebondissements et un peu de déception, évidemment, pour certains rigards. L'air de rien, il y a beaucoup de choses qui se sont jouées en France. Le championnat a un peu rebondi et on va en parler. Alors vous vous doutez qu'il y aurait beaucoup de choses à dire, donc on va se concentrer dans ce débrief sur l'essentiel, sinon ce sera interminable. Et bon, c'est pas vraiment le but, donc je vais essayer d'être le plus synthétique possible. Alors dans ces conditions-là, c'est pas facile, mais pour commencer, on ne peut parler que de lui. Johan Zarco. On peut repenser à sa période KTM. Rappelez-vous le pilote français qui est suivi en échec quand même. Très critiqué d'ailleurs par les observateurs du MotoGP. Il avait surbondi assez pour que finalement ça l'amène chez Ducati. Moto avec laquelle il va obtenir sa première victoire. Et quand il a quitté ce chapitre Ducati. Pour Honda, tout le monde le voyait perdant. Personne n'y croyait vraiment. Depuis, il affiche une mentalité, une résilience à toute épreuve. Et il porte même en ce moment le projet Honda, il faut quand même le dire. Donc, ça méritait bien cette récompense qui sort un peu de nulle part. C'est un coup de maître, une masterclass. Et au moins, ça lui offre donc cette fameuse nouvelle victoire bien méritée en MotoGP. Alors, je n'aime pas trop dans les épisodes vous faire un espèce de résumé de la course puisqu'on l'a vu. Sauf que là, vu tous les événements, je vais essayer de le refaire brièvement. Parce qu'en fait, dans ce qu'on va expliquer dans la suite, ça met du contexte et c'est important. Alors tout commence par le départ. On revit ce qu'on a un peu vécu à Austin, l'incertitude des pilotes. Dans les dernières minutes avant le départ, la pluie va rabattre les cartes, mais le doute sur le choix des pneus. Et vous savez que la règle, elle a changé depuis Austin. Donc plus possible de faire ce que Marquez avait fait là-bas. Les pilotes savaient donc que le choix allait être très important au niveau des pneus. Et là, dès le tour de chauffe, on voit que ça glisse fort dans les zones humides. Fabio Quartararo a même failli en subir les conséquences. Drapeau blanc sorti, les pilotes ont le droit de revenir par la pitlane et la procédure de départ est suspendue. C'est là que ça devient amusant. Il y a un nouveau tour de mise en grille. Les pilotes les mieux qualifiés, eux, ont décidé de rentrer en pitlane à nouveau pour changer pour du slick parce que ça sèche un peu. Et selon la nouvelle règle, il n'y aura aucun changement pour ceux qui font ça sur la grille. ils conservent leur place. Mais ceux qui sont retournés dans la pitlane pour changer les pneus seront sanctionnés d'un double long lap pendant la course. Donc la sanction est quand même assez conséquente, mais ça peut être un pari gagnant. Alors sur base de ça, on a vu la course se lancer dans un contexte très illisible et tout devenait possible. Et ce départ, il promettait d'être dingue, il a été dingue. Deux événements déjà, Quartararo qui prend la tête, Bagnaia qui chute, ça, ça a été une des images de ce départ, emmené par Ennia Bastianini, on en reparlera d'ailleurs, il est en pneu de pluie, Bagnaia. Et de son côté, Zarco aussi, il est victime d'un accrochage, et là, on se dit que sa course, elle est déjà ruinée. On ne peut pas imaginer la suite. Alors on a le manège de tous les pilotes. qui ont changé de pneus pour les Sleek, qui eux doivent aller faire leur double long lap. Et ça semble confirmer, cela dit, que c'était le bon choix au niveau du timing. Ils sembleront plus performants. En remontant sur Marc Marquez, on voit Fabio Quartararo qui a un gros rythme. Il attaque très fort. Malheureusement, il va partir à la faute au virage du raccordement. Dommage, à ce moment-là, le public français est extrêmement déçu. Ce n'est pas le week-end qu'on attendait. Sauf que la suite, ça va leur apporter mieux qu'une consolation. Les chutes vont s'enchaîner, la pluie va revenir, s'intensifier, et le scénario va devenir encore plus dingue. Ceux qui ont changé des pluies vers les slicks vont devoir retourner pour changer de moto et revenir sur des pluies. Sauf qu'il y en a qui étaient partis en slick, qui eux aussi doivent passer par la voie des stands. Et les frères Marquez en font partie. Et là, il y a Johan Zarco. Non seulement... Il avait choisi les pluies dès le départ, mais en plus, il n'est pas rentré changer de pneus pour reprendre des slicks. Non, non, il a bien gardé ses pluies. Le voilà avec une opportunité unique. Les autres pilotes dans cette situation, c'est Jack Miller qui est tombé. Il y a Oliveira qui est de retour de blessure et derrière lui et qui va tomber par la suite. Et il y a Nakagami qui est en wildcard Honda. Alors Miller, il était sur la même stratégie que Johan, il était même devant lui, sauf qu'il va tomber. Donc, tout s'aligne. Et là, vous l'avez vu comme moi. Johan, il va tenir bon jusqu'à la fin, mettre en boulevard la concurrence. On a Marquez qui est derrière lui, mais qui ne peut pas prendre de risques. Il a trop à perdre. Et là, Zarco va creuser l'écart sans partir à la faute. C'est important de le souligner. Vous avez vu, j'en ai parlé. Les concurrents qui étaient dans la même stratégie que lui ont fait des erreurs dans les mêmes conditions. Miguel Oliveira, Jack Miller aussi. Et Alex Marquez va partir à la faute deux fois. Tout ça pour dire que je ne veux pas réduire la performance de Johan au fait que Marc Marquez a pris moins de risques derrière. parce que... Même si c'est vrai, la performance, sincèrement, on est sur de la masterclass. Il a géré l'usure de son pneu arrière avec brio et il a même amélioré son rythme petit à petit dans la cohue du reste. Ça a payé, pas simplement bravo. Un Français gagnant en France, ça a été beaucoup répété, c'était pas arrivé depuis 1954, avec Emmanuel Macron en personne qui va commenter le compte Instagram de Johan Zarco. Ça le fait. Bon, attention, évidemment, tout ce qu'on peut mettre comme nuance à tout ça. et Johan le soulevait, c'est le mauvais feeling qui a été... confirmer le reste du week-end, tout comme à Rerez. Donc voilà, sans les conditions météo, ce week-end aurait pu être forcément moins bon pour lui et avec une moins bonne conclusion. On va devoir espérer que ce feeling s'améliore à Silverstone, mais ça n'enlève rien à cette magnifique victoire de Joan Zarco. Alors, le gagnant du week-end, selon moi, c'est Marc Marquez. Gagnant du sprint, intelligent aussi durant la course. Il n'a pas pris de risque. On le sentait quand même crispé quand Fabio Quartararo était derrière lui. On sentait d'ailleurs que Fabio avait un meilleur rythme, mais bon, qu'il l'a amené à la faute, donc c'est assez difficile d'évaluer ce rythme. Mais on sentait bien qu'à ce moment-là, Marquez, en tout cas, voulait éviter de tomber. Il y en a un qui voulait attaquer, l'autre qui avait la peur de tomber. Je pense que la chute à Rerez doit lui avoir servi de leçon pour la course du dimanche. Et puis, les combinaisons des chutes des autres pilotes vont servir Marc Marquez. Son frère chute deux fois, c'était son principal rival au championnat pour l'instant. Et puis, même chose pour Bagnéa, qui était déjà tombé à la sprint et qui va chuter en jour de course sans marquer de point. Donc, dans ces conditions, on peut dire que Marc Marquez, même s'il n'a pas fait sa meilleure course, il a fait une excellente affaire. Surtout, vu le peu d'aisance affichée en début de course, il n'était pas bien, Marc Marquez. On a vu une petite faiblesse, ça n'arrive pas souvent. Donc, faire une bonne opération dans ces conditions-là, c'était compliqué. Ça doit le satisfaire. En face du grand gagnant, il y a le grand perdant, celui qu'on attendait comme son rival, Peko Bagnaya. C'est difficile, c'est dur pour Peko. Rien n'a voulu fonctionner alors qu'il en avait sincèrement besoin. On est dans une phase critique. Là, s'il n'y a pas de réaction de Peko Bagnaya, on va voir doucement mais sûrement s'éloigner l'espoir de titre, même s'il est tôt pour le dire. Il faut se reprendre et vite. Il était pourtant dans un week-end prometteur. c'était correct. Juste avant la qualif, il avait un rythme intéressant. Il se rapprochait de Marc Marquez, qualifié finalement sixième, il espérait mieux. Et puis, parti à la faute lors de la sprint. Alors, pour la course, sincèrement, il était dans le bon puisqu'il décide de garder les pluies. Pour la stratégie, c'est bien parti. Il est un des rares aussi bien placé sur la grille à faire ce choix-là. Donc, c'est assez intelligent et intéressant. Mais malheureusement, il a manqué de réussite. Manqué de chance, ça arrive. Bizarrement, dans ces moments-là, ça a tendance à arriver plus souvent. Mais Enea Bastianini va se rater et accrocher Peko Bagnaglia. Alors, je vous lis la déclaration de Peko qui dit « J'avais les pneus pluie, j'ai eu un très bon départ, puis j'ai commencé à patiner. En arrivant au premier virage, j'ai dû réduire les gaz parce que ça patinait trop. En réduisant tous les pilotes mon doublé, j'ai juste essayé de bien rentrer dans le virage 3 sans prendre trop de risques face aux autres pilotes et j'ai senti que quelqu'un passait sur le vibreur et me touchait. » Et c'est là qu'on a donc assisté à la chute de Pecco Magnaia, qui va ajouter que sa stratégie était la bonne. Il savait qu'il allait pleuvoir, apparemment. Il comptait rester en piste, tout comme l'a fait Johan Zarco. Ça, je veux bien le croire, évidemment, mais personne ne pourra savoir si finalement, il serait rentré ou non pour changer de moto en voyant la piste sécher. Sa fin de course s'explique par un changement de moto qui a pris du temps parce que sa poignée d'embrayage était coincée. Dommage, parce qu'avec son rythme, il aurait pu aller récolter de précieux points malgré cette chute et résultat, zéro point sur tout le week-end qui sera un week-end à oublier. D'ailleurs, pour information, Bestia lui a été sanctionné pour la collision. La FIM le considère comme responsable de cette collision, même s'il lui s'en défend. L'autre grand perdant, Alex Marquez, arrivé en leader. il a été Très fort tout le week-end, donc à la hauteur de ce qu'il a montré jusque-là. Deuxième après un super sprint. Et il a démarré la course avec une belle mentalité, dans un contexte compliqué. Premier à aller faire son premier Langlap. Il a été très observé par son frère, qui lui a avoué d'ailleurs, avoir calqué sa stratégie sur la sienne. Et puis voilà, il y a eu la première chute de la saison. C'est arrivé, suivi de la deuxième peu de temps après. Dommage parce que lui et Peko du coup laissent tous les deux filer le grand frère, Marquez, en tête du championnat. Il pourrait vite prendre de l'avance à ce petit jeu-là Marc Marquez en cas de ne plus chuter. Ce n'est pas très français comme phrase, mais vous m'aurez compris. Et pour Alex, rien de bien dramatique. Mais on sait que la régularité, ça pourrait être la clé pour lui au championnat. Il ne faut pas que ça arrive trop souvent. Le point positif, c'est qu'on a apprécié le voir aller se frotter à son frère. Il ose y aller. Ça, c'est quelque chose qu'on ne voit que depuis cette saison. Il y a un déclic, clairement, et nous, la bataille, on adore. Et alors, étonnant par contre qu'on l'ait laissé reprendre la piste. Vous avez vu, avec cette bulle endommagée, taillée un peu en pointe. Voilà, ça aurait un peu gâché le spectacle qu'on lui affiche un drapeau noir. Voilà, et puis après, de toute façon, il a chuté à nouveau et abandonné, donc ça enlève le débat. Alors, il y en a un autre qui mérite bien qu'on parle de lui, c'est Fabio Quartararo. On le savait fort à Rerez, il avait signé la pole, c'était une surprise. Il a récidivé à domicile, c'est incroyable. D'ailleurs, on sentait que Marc Marquez ne l'avait pas vu venir, pas du tout. Malgré un super chrono, il a été battu par Fabio Cortararo. Je le redis, selon moi, c'est que mon avis, c'est subjectif, ça vaut rien du tout, mais c'est le pilote qui pourrait le plus facilement rivaliser avec Marc Marquez à moto équivalente avec peut-être un Roger Martin, mais qui en ce moment, dans le contexte que vous connaissez. Alors pour Yamaha, en plus, il y a du positif. Miller s'est qualifié 8e avec sa Pramac. Ça va, ça vient pour l'Australien, mais... Ça montre quand même du positif. Et alors, je trouve que la course sprint de Fabio Cortarao était très bonne par rapport à ses armes. Quatrième place. On aurait aimé le voir sur le podium, évidemment. Et la course, on en a déjà pas mal parlé. Cette chute, à un moment où il attaque très fort. Comment lui en vouloir d'avoir tout donné pour essayer de passer en tête ? Trop fort, puisque ça l'a fait partir à la faute avec Binder qui le suivait, qui s'était calé sur lui et qui donc est parti à la faute aussi. Et puis, il y a ce fameux cafouillage quand Fabio veut tenter de repartir sans y parvenir avec l'aide des commissaires qui vont donc lui demander de quitter la zone. Alors là, c'est peut-être l'erreur de Fabio. Il ne va pas vouloir quitter cette zone. Il va rester près de la moto, ce qui représente un danger. Je vous cite le communiqué de la FIM. Le pilote a agi de manière irresponsable en désobéissant aux consignes directes des commissaires, ce qui a généré un danger potentiel pour lui-même et pour les autres. Du coup, une pénalité va être adressée à Fabio Quartararo. Ce sera au Grand Prix de Silverstone, 10 minutes d'essai dont il sera privé. Alors pour revenir sur du positif, il y a Fermin Aldeguerre. Alors oui, il a la machine Ducati 2024, elle est redoutable. Mais c'est un rookie qui, il y a peu, a été dans le dur. Parce qu'il y a beaucoup de choses à apprendre et c'est normal quand on arrive en MotoGP. Mais là, ça progresse très distinctement, il n'y a plus de doute à avoir. L'an dernier, à pareil résultat, on était très élogieux sur Acosta. Pas la Ducati GP24, mais n'empêche, voilà, super week-end pour Aldeguerre, qualifié quatrième. Troisième lors de la sprint, il est sur le podium. Et surtout troisième d'une course où je trouve là, c'est encore plus à souligner, puisqu'il fallait éviter tous les pièges qu'on a vus dans cette course complètement folle. Et ça met en évidence, je trouve, sa performance. Énorme bravo à Fermin Aldeguerre, c'est son premier résultat de grand, j'ai envie de dire. S'il continue à progresser, ça pourrait être une des excellentes surprises de cette saison. Et en tout cas, une de celles qu'on n'avait pas complètement vu venir. On savait qu'il avait du talent, mais voilà, là, il est en train de montrer quelque chose de très bien. Ça doit donner le sourire chez Grésigny. Là où chez VR46, justement, on n'a pas eu un bon week-end avec les autres Ducati. Fabio Di Gianantonio, consolation, va faire P8 le dimanche, mais on espérait mieux. Alors, une petite parenthèse, KTM aussi. On a vu les machines autrichiennes un peu mieux par moment. Ça souffle toujours le chaud et le froid, mais Vignales, qualifié cinquième. 5ème également à la sprint, ça commence à se confirmer pour Maverick Binder, pas si mal s'il n'avait pas chuté juste derrière Fabio à la course du dimanche, mais voilà Vignales franchement il semble se faire à sa machine et ça devient plus qu'une performance isolée ça et là, ça se confirme il termine 6ème le dimanche juste derrière Acosta qui aura fait une très belle course dans ces conditions il n'y a pas de quoi encore se réjouir chez KTM mais ça laisse l'espoir dont on a besoin dans le contexte économique de l'entreprise que vous connaissez Voilà, alors, il y aurait encore beaucoup de choses qu'on peut dire, qu'on peut analyser, mais je pense qu'on a abordé l'essentiel. Je n'ai pas envie en tout cas de faire de blabla inutile. On peut faire un point sur le championnat du monde. Marc Marquez premier avec 22 points d'avance sur son frère. Rien de très grave pour Alex Marquez. Bagnaglia, désormais 51 points de retard. Ça devient conséquent. Il faut réagir chez Peko Bagnaglia. Morbi d'Eliard, il va ensuite 86 points de retard. On est loin. DJA, 97. Premier nom du Cathy. Johan Zarco, évidemment, sa victoire l'amène là à 99 points de retard sur Marc Marquez. Juste devant Fabio Quartararo qui a 115 points, lui. Et Ferminal Deguerre, là, arrive, il pointe le bout de son nez avec 123 points de retard. Le prochain rendez-vous, le prochain Grand Prix à Silverstone, ce sera donc en Angleterre, le week-end du 23 au 25 mai. Le plus grand nombre de victoires là-bas, c'est Kenny Roberts, figurez-vous, avec trois victoires tout comme Jorge Lorenzo. Randy Mamola en avait deux. Marc Marquez, record man du nombre de pôles avec cinq pôles. Le meilleur tour, c'est l'an dernier allé chez Spargaro, 1'57.309. C'est le tour qui lui avait permis d'obtenir la pole position. Il a aussi le meilleur tour en course avec 1'58. Witz, c'était l'an dernier également. L'an dernier où Bastianini avait brillé. Il avait gagné le dimanche devant Roger Martin et Pecco Bagnaia. Marquez était P4 pour la course du dimanche. Et à la sprint, Bestia encore devant Roger Martin et allé chez Spargaro. Marc Marquez et Pecco Bagnaia n'avaient pas terminé la course l'an dernier. Voilà, je vous remercie d'avoir suivi ce nouvel épisode de Point de Corde, débrief donc du GP du Mans. J'ai essayé de faire ça, comme promis, le plus synthétique possible, alors qu'il y avait une masse d'informations, autre chose qui était intéressante à analyser, l'air de rien. On a beaucoup parlé de la victoire de Johan, et c'est normal parce que, bah voilà, masterclass oblige. Mais derrière tout ça, il y a pas mal de choses qui étaient en train de se jouer et qui étaient intéressantes. J'ai essayé d'aller entrer dans certains de ces sujets. Autre sujet, on en a parlé dans le précédent épisode, si vous ne l'avez pas vu, possible, Vite ! part de Jorge Martin qui aurait émis le souhait de quitter Aprilia. Si vous voulez revoir l'épisode, évidemment, il est dispo. Sinon, on se donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

Chapters

  • Introduction et attentes pour le GP de France

    00:00

  • Analyse de la victoire de Johan Zarco

    00:19

  • Les choix de pneus et les conditions de course

    02:08

  • Début de la course et premiers incidents

    03:05

  • Les performances de Marc Marquez et Pecco Bagnaia

    07:09

  • Conclusion et perspectives pour le championnat

    11:38

Description

Êtes-vous prêt à revivre le palpitant MotoGP de France? Dans cet épisode captivant de notre podcast "Point De Corde MotoGP", Kévin Berben vous emmène au cœur du Grand Prix de France, qui s'est déroulé sur le mythique circuit Bugatti du Mans. La victoire inattendue de Johann Zarco, qui a su dominer la course avec une avance impressionnante sur des géants comme Marc Marquez, est au centre de notre discussion. Quelle émotion de voir un pilote français triompher sur ses terres !


On souligne aussi la performance Moto2 de Barry Baltus et de celle de Fabio Quartararo avec sa deuxième pôle consécutive, qui ont tous deux laissé leur empreinte lors de cet événement. Les choix stratégiques des pilotes concernant les pneus dans des conditions météorologiques changeantes sont également scrutés, révélant l'importance de la stratégie dans le monde du MotoGP. Les chutes et les déceptions, notamment celles de Pecco Bagnaia, sont des sujets sensibles mais essentiels pour comprendre les enjeux de cette course.


Kévin Berben ne se contente pas de rapporter les faits ; il vous propose une analyse approfondie des implications de cette course sur le championnat et les performances individuelles. La victoire de Zarco est qualifiée de "masterclass", et nous partageons des anecdotes fascinantes et des réflexions sur les pilotes qui font vibrer le monde du MotoGP. Que vous soyez un fan inconditionnel ou un novice curieux, cet épisode vous donnera un aperçu précieux de l'actualité MotoGP.


Rejoignez-nous pour un débriefing complet sur le Grand Prix de France, où nous discuterons des enjeux futurs pour les pilotes dans les prochaines courses. Avec des références à Valentino Rossi, KTM, Ducati et bien d'autres, cet épisode de "Point De Corde MotoGP" est un incontournable pour tous les amateurs de sport français et de moto. Ne manquez pas notre podcast MotoGP, votre source d'actualités et d'analyses des courses MotoGP, ainsi que d'interviews de pilotes MotoGP qui vous rapprochent de l'action. Écoutez maintenant et vivez la passion du MotoGP avec nous !


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Transcription

  • Speaker #0

    Cette saison, on commençait à avoir un peu peur, peur de perdre le spectacle du MotoGP. Mais les semaines se suivent et les surprises aussi. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce Grand Prix de France, sincèrement, on ne l'a pas vu venir. Johan Zarco, qui franchit la ligne d'arrivée avec une avance de dingue sur Marc Marquez et qui gagne en 7R. Ça, franchement, qui aurait pu le prédire ? Eh bien, on va revenir sur ce week-end de dingue au circuit Bugatti du Mans. Bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pointe-Corde ! Merci, merci d'être là, de continuer à suivre la chaîne, déjà vous êtes de plus en plus nombreux, continuez à vous abonner sur YouTube, simplement il y a le bouton d'abonnement, il y a le pouce bleu évidemment, et j'adore lire tous vos commentaires, donc c'est super, vous êtes de plus en plus nombreux à participer. J'aime beaucoup, même chose, ceux qui écoutent en podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer, il reste. Vous, c'est les évaluations. N'hésitez pas, quand vous m'évaluez, ça aide le podcast à être découvert par d'autres personnes. Vous pouvez aussi vous abonner, la petite cloche qui est là, et vous recevrez une notification pour les nouveaux épisodes. Bon, allez, le sommaire. On va en parler de ce week-end, mais quel week-end ! En tant que voisin belge, j'étais tellement heureux pour vous, les amis français, voir Johan Zarco passer la ligne d'arrivée et gagner chez lui. C'était très, très émouvant. Et en plus, pour nous, les Belges, Barry Baltus, qui est en Moto2, nous faisait une course de feu et faisait sa deuxième seconde place consécutive. Si vous ajoutez à ça la pole de Fabio Quartararo, la deuxième d'affilée en plus, c'est fou. Pour les émotions, on était au top du grand spectacle. Des rebondissements et un peu de déception, évidemment, pour certains rigards. L'air de rien, il y a beaucoup de choses qui se sont jouées en France. Le championnat a un peu rebondi et on va en parler. Alors vous vous doutez qu'il y aurait beaucoup de choses à dire, donc on va se concentrer dans ce débrief sur l'essentiel, sinon ce sera interminable. Et bon, c'est pas vraiment le but, donc je vais essayer d'être le plus synthétique possible. Alors dans ces conditions-là, c'est pas facile, mais pour commencer, on ne peut parler que de lui. Johan Zarco. On peut repenser à sa période KTM. Rappelez-vous le pilote français qui est suivi en échec quand même. Très critiqué d'ailleurs par les observateurs du MotoGP. Il avait surbondi assez pour que finalement ça l'amène chez Ducati. Moto avec laquelle il va obtenir sa première victoire. Et quand il a quitté ce chapitre Ducati. Pour Honda, tout le monde le voyait perdant. Personne n'y croyait vraiment. Depuis, il affiche une mentalité, une résilience à toute épreuve. Et il porte même en ce moment le projet Honda, il faut quand même le dire. Donc, ça méritait bien cette récompense qui sort un peu de nulle part. C'est un coup de maître, une masterclass. Et au moins, ça lui offre donc cette fameuse nouvelle victoire bien méritée en MotoGP. Alors, je n'aime pas trop dans les épisodes vous faire un espèce de résumé de la course puisqu'on l'a vu. Sauf que là, vu tous les événements, je vais essayer de le refaire brièvement. Parce qu'en fait, dans ce qu'on va expliquer dans la suite, ça met du contexte et c'est important. Alors tout commence par le départ. On revit ce qu'on a un peu vécu à Austin, l'incertitude des pilotes. Dans les dernières minutes avant le départ, la pluie va rabattre les cartes, mais le doute sur le choix des pneus. Et vous savez que la règle, elle a changé depuis Austin. Donc plus possible de faire ce que Marquez avait fait là-bas. Les pilotes savaient donc que le choix allait être très important au niveau des pneus. Et là, dès le tour de chauffe, on voit que ça glisse fort dans les zones humides. Fabio Quartararo a même failli en subir les conséquences. Drapeau blanc sorti, les pilotes ont le droit de revenir par la pitlane et la procédure de départ est suspendue. C'est là que ça devient amusant. Il y a un nouveau tour de mise en grille. Les pilotes les mieux qualifiés, eux, ont décidé de rentrer en pitlane à nouveau pour changer pour du slick parce que ça sèche un peu. Et selon la nouvelle règle, il n'y aura aucun changement pour ceux qui font ça sur la grille. ils conservent leur place. Mais ceux qui sont retournés dans la pitlane pour changer les pneus seront sanctionnés d'un double long lap pendant la course. Donc la sanction est quand même assez conséquente, mais ça peut être un pari gagnant. Alors sur base de ça, on a vu la course se lancer dans un contexte très illisible et tout devenait possible. Et ce départ, il promettait d'être dingue, il a été dingue. Deux événements déjà, Quartararo qui prend la tête, Bagnaia qui chute, ça, ça a été une des images de ce départ, emmené par Ennia Bastianini, on en reparlera d'ailleurs, il est en pneu de pluie, Bagnaia. Et de son côté, Zarco aussi, il est victime d'un accrochage, et là, on se dit que sa course, elle est déjà ruinée. On ne peut pas imaginer la suite. Alors on a le manège de tous les pilotes. qui ont changé de pneus pour les Sleek, qui eux doivent aller faire leur double long lap. Et ça semble confirmer, cela dit, que c'était le bon choix au niveau du timing. Ils sembleront plus performants. En remontant sur Marc Marquez, on voit Fabio Quartararo qui a un gros rythme. Il attaque très fort. Malheureusement, il va partir à la faute au virage du raccordement. Dommage, à ce moment-là, le public français est extrêmement déçu. Ce n'est pas le week-end qu'on attendait. Sauf que la suite, ça va leur apporter mieux qu'une consolation. Les chutes vont s'enchaîner, la pluie va revenir, s'intensifier, et le scénario va devenir encore plus dingue. Ceux qui ont changé des pluies vers les slicks vont devoir retourner pour changer de moto et revenir sur des pluies. Sauf qu'il y en a qui étaient partis en slick, qui eux aussi doivent passer par la voie des stands. Et les frères Marquez en font partie. Et là, il y a Johan Zarco. Non seulement... Il avait choisi les pluies dès le départ, mais en plus, il n'est pas rentré changer de pneus pour reprendre des slicks. Non, non, il a bien gardé ses pluies. Le voilà avec une opportunité unique. Les autres pilotes dans cette situation, c'est Jack Miller qui est tombé. Il y a Oliveira qui est de retour de blessure et derrière lui et qui va tomber par la suite. Et il y a Nakagami qui est en wildcard Honda. Alors Miller, il était sur la même stratégie que Johan, il était même devant lui, sauf qu'il va tomber. Donc, tout s'aligne. Et là, vous l'avez vu comme moi. Johan, il va tenir bon jusqu'à la fin, mettre en boulevard la concurrence. On a Marquez qui est derrière lui, mais qui ne peut pas prendre de risques. Il a trop à perdre. Et là, Zarco va creuser l'écart sans partir à la faute. C'est important de le souligner. Vous avez vu, j'en ai parlé. Les concurrents qui étaient dans la même stratégie que lui ont fait des erreurs dans les mêmes conditions. Miguel Oliveira, Jack Miller aussi. Et Alex Marquez va partir à la faute deux fois. Tout ça pour dire que je ne veux pas réduire la performance de Johan au fait que Marc Marquez a pris moins de risques derrière. parce que... Même si c'est vrai, la performance, sincèrement, on est sur de la masterclass. Il a géré l'usure de son pneu arrière avec brio et il a même amélioré son rythme petit à petit dans la cohue du reste. Ça a payé, pas simplement bravo. Un Français gagnant en France, ça a été beaucoup répété, c'était pas arrivé depuis 1954, avec Emmanuel Macron en personne qui va commenter le compte Instagram de Johan Zarco. Ça le fait. Bon, attention, évidemment, tout ce qu'on peut mettre comme nuance à tout ça. et Johan le soulevait, c'est le mauvais feeling qui a été... confirmer le reste du week-end, tout comme à Rerez. Donc voilà, sans les conditions météo, ce week-end aurait pu être forcément moins bon pour lui et avec une moins bonne conclusion. On va devoir espérer que ce feeling s'améliore à Silverstone, mais ça n'enlève rien à cette magnifique victoire de Joan Zarco. Alors, le gagnant du week-end, selon moi, c'est Marc Marquez. Gagnant du sprint, intelligent aussi durant la course. Il n'a pas pris de risque. On le sentait quand même crispé quand Fabio Quartararo était derrière lui. On sentait d'ailleurs que Fabio avait un meilleur rythme, mais bon, qu'il l'a amené à la faute, donc c'est assez difficile d'évaluer ce rythme. Mais on sentait bien qu'à ce moment-là, Marquez, en tout cas, voulait éviter de tomber. Il y en a un qui voulait attaquer, l'autre qui avait la peur de tomber. Je pense que la chute à Rerez doit lui avoir servi de leçon pour la course du dimanche. Et puis, les combinaisons des chutes des autres pilotes vont servir Marc Marquez. Son frère chute deux fois, c'était son principal rival au championnat pour l'instant. Et puis, même chose pour Bagnéa, qui était déjà tombé à la sprint et qui va chuter en jour de course sans marquer de point. Donc, dans ces conditions, on peut dire que Marc Marquez, même s'il n'a pas fait sa meilleure course, il a fait une excellente affaire. Surtout, vu le peu d'aisance affichée en début de course, il n'était pas bien, Marc Marquez. On a vu une petite faiblesse, ça n'arrive pas souvent. Donc, faire une bonne opération dans ces conditions-là, c'était compliqué. Ça doit le satisfaire. En face du grand gagnant, il y a le grand perdant, celui qu'on attendait comme son rival, Peko Bagnaya. C'est difficile, c'est dur pour Peko. Rien n'a voulu fonctionner alors qu'il en avait sincèrement besoin. On est dans une phase critique. Là, s'il n'y a pas de réaction de Peko Bagnaya, on va voir doucement mais sûrement s'éloigner l'espoir de titre, même s'il est tôt pour le dire. Il faut se reprendre et vite. Il était pourtant dans un week-end prometteur. c'était correct. Juste avant la qualif, il avait un rythme intéressant. Il se rapprochait de Marc Marquez, qualifié finalement sixième, il espérait mieux. Et puis, parti à la faute lors de la sprint. Alors, pour la course, sincèrement, il était dans le bon puisqu'il décide de garder les pluies. Pour la stratégie, c'est bien parti. Il est un des rares aussi bien placé sur la grille à faire ce choix-là. Donc, c'est assez intelligent et intéressant. Mais malheureusement, il a manqué de réussite. Manqué de chance, ça arrive. Bizarrement, dans ces moments-là, ça a tendance à arriver plus souvent. Mais Enea Bastianini va se rater et accrocher Peko Bagnaglia. Alors, je vous lis la déclaration de Peko qui dit « J'avais les pneus pluie, j'ai eu un très bon départ, puis j'ai commencé à patiner. En arrivant au premier virage, j'ai dû réduire les gaz parce que ça patinait trop. En réduisant tous les pilotes mon doublé, j'ai juste essayé de bien rentrer dans le virage 3 sans prendre trop de risques face aux autres pilotes et j'ai senti que quelqu'un passait sur le vibreur et me touchait. » Et c'est là qu'on a donc assisté à la chute de Pecco Magnaia, qui va ajouter que sa stratégie était la bonne. Il savait qu'il allait pleuvoir, apparemment. Il comptait rester en piste, tout comme l'a fait Johan Zarco. Ça, je veux bien le croire, évidemment, mais personne ne pourra savoir si finalement, il serait rentré ou non pour changer de moto en voyant la piste sécher. Sa fin de course s'explique par un changement de moto qui a pris du temps parce que sa poignée d'embrayage était coincée. Dommage, parce qu'avec son rythme, il aurait pu aller récolter de précieux points malgré cette chute et résultat, zéro point sur tout le week-end qui sera un week-end à oublier. D'ailleurs, pour information, Bestia lui a été sanctionné pour la collision. La FIM le considère comme responsable de cette collision, même s'il lui s'en défend. L'autre grand perdant, Alex Marquez, arrivé en leader. il a été Très fort tout le week-end, donc à la hauteur de ce qu'il a montré jusque-là. Deuxième après un super sprint. Et il a démarré la course avec une belle mentalité, dans un contexte compliqué. Premier à aller faire son premier Langlap. Il a été très observé par son frère, qui lui a avoué d'ailleurs, avoir calqué sa stratégie sur la sienne. Et puis voilà, il y a eu la première chute de la saison. C'est arrivé, suivi de la deuxième peu de temps après. Dommage parce que lui et Peko du coup laissent tous les deux filer le grand frère, Marquez, en tête du championnat. Il pourrait vite prendre de l'avance à ce petit jeu-là Marc Marquez en cas de ne plus chuter. Ce n'est pas très français comme phrase, mais vous m'aurez compris. Et pour Alex, rien de bien dramatique. Mais on sait que la régularité, ça pourrait être la clé pour lui au championnat. Il ne faut pas que ça arrive trop souvent. Le point positif, c'est qu'on a apprécié le voir aller se frotter à son frère. Il ose y aller. Ça, c'est quelque chose qu'on ne voit que depuis cette saison. Il y a un déclic, clairement, et nous, la bataille, on adore. Et alors, étonnant par contre qu'on l'ait laissé reprendre la piste. Vous avez vu, avec cette bulle endommagée, taillée un peu en pointe. Voilà, ça aurait un peu gâché le spectacle qu'on lui affiche un drapeau noir. Voilà, et puis après, de toute façon, il a chuté à nouveau et abandonné, donc ça enlève le débat. Alors, il y en a un autre qui mérite bien qu'on parle de lui, c'est Fabio Quartararo. On le savait fort à Rerez, il avait signé la pole, c'était une surprise. Il a récidivé à domicile, c'est incroyable. D'ailleurs, on sentait que Marc Marquez ne l'avait pas vu venir, pas du tout. Malgré un super chrono, il a été battu par Fabio Cortararo. Je le redis, selon moi, c'est que mon avis, c'est subjectif, ça vaut rien du tout, mais c'est le pilote qui pourrait le plus facilement rivaliser avec Marc Marquez à moto équivalente avec peut-être un Roger Martin, mais qui en ce moment, dans le contexte que vous connaissez. Alors pour Yamaha, en plus, il y a du positif. Miller s'est qualifié 8e avec sa Pramac. Ça va, ça vient pour l'Australien, mais... Ça montre quand même du positif. Et alors, je trouve que la course sprint de Fabio Cortarao était très bonne par rapport à ses armes. Quatrième place. On aurait aimé le voir sur le podium, évidemment. Et la course, on en a déjà pas mal parlé. Cette chute, à un moment où il attaque très fort. Comment lui en vouloir d'avoir tout donné pour essayer de passer en tête ? Trop fort, puisque ça l'a fait partir à la faute avec Binder qui le suivait, qui s'était calé sur lui et qui donc est parti à la faute aussi. Et puis, il y a ce fameux cafouillage quand Fabio veut tenter de repartir sans y parvenir avec l'aide des commissaires qui vont donc lui demander de quitter la zone. Alors là, c'est peut-être l'erreur de Fabio. Il ne va pas vouloir quitter cette zone. Il va rester près de la moto, ce qui représente un danger. Je vous cite le communiqué de la FIM. Le pilote a agi de manière irresponsable en désobéissant aux consignes directes des commissaires, ce qui a généré un danger potentiel pour lui-même et pour les autres. Du coup, une pénalité va être adressée à Fabio Quartararo. Ce sera au Grand Prix de Silverstone, 10 minutes d'essai dont il sera privé. Alors pour revenir sur du positif, il y a Fermin Aldeguerre. Alors oui, il a la machine Ducati 2024, elle est redoutable. Mais c'est un rookie qui, il y a peu, a été dans le dur. Parce qu'il y a beaucoup de choses à apprendre et c'est normal quand on arrive en MotoGP. Mais là, ça progresse très distinctement, il n'y a plus de doute à avoir. L'an dernier, à pareil résultat, on était très élogieux sur Acosta. Pas la Ducati GP24, mais n'empêche, voilà, super week-end pour Aldeguerre, qualifié quatrième. Troisième lors de la sprint, il est sur le podium. Et surtout troisième d'une course où je trouve là, c'est encore plus à souligner, puisqu'il fallait éviter tous les pièges qu'on a vus dans cette course complètement folle. Et ça met en évidence, je trouve, sa performance. Énorme bravo à Fermin Aldeguerre, c'est son premier résultat de grand, j'ai envie de dire. S'il continue à progresser, ça pourrait être une des excellentes surprises de cette saison. Et en tout cas, une de celles qu'on n'avait pas complètement vu venir. On savait qu'il avait du talent, mais voilà, là, il est en train de montrer quelque chose de très bien. Ça doit donner le sourire chez Grésigny. Là où chez VR46, justement, on n'a pas eu un bon week-end avec les autres Ducati. Fabio Di Gianantonio, consolation, va faire P8 le dimanche, mais on espérait mieux. Alors, une petite parenthèse, KTM aussi. On a vu les machines autrichiennes un peu mieux par moment. Ça souffle toujours le chaud et le froid, mais Vignales, qualifié cinquième. 5ème également à la sprint, ça commence à se confirmer pour Maverick Binder, pas si mal s'il n'avait pas chuté juste derrière Fabio à la course du dimanche, mais voilà Vignales franchement il semble se faire à sa machine et ça devient plus qu'une performance isolée ça et là, ça se confirme il termine 6ème le dimanche juste derrière Acosta qui aura fait une très belle course dans ces conditions il n'y a pas de quoi encore se réjouir chez KTM mais ça laisse l'espoir dont on a besoin dans le contexte économique de l'entreprise que vous connaissez Voilà, alors, il y aurait encore beaucoup de choses qu'on peut dire, qu'on peut analyser, mais je pense qu'on a abordé l'essentiel. Je n'ai pas envie en tout cas de faire de blabla inutile. On peut faire un point sur le championnat du monde. Marc Marquez premier avec 22 points d'avance sur son frère. Rien de très grave pour Alex Marquez. Bagnaglia, désormais 51 points de retard. Ça devient conséquent. Il faut réagir chez Peko Bagnaglia. Morbi d'Eliard, il va ensuite 86 points de retard. On est loin. DJA, 97. Premier nom du Cathy. Johan Zarco, évidemment, sa victoire l'amène là à 99 points de retard sur Marc Marquez. Juste devant Fabio Quartararo qui a 115 points, lui. Et Ferminal Deguerre, là, arrive, il pointe le bout de son nez avec 123 points de retard. Le prochain rendez-vous, le prochain Grand Prix à Silverstone, ce sera donc en Angleterre, le week-end du 23 au 25 mai. Le plus grand nombre de victoires là-bas, c'est Kenny Roberts, figurez-vous, avec trois victoires tout comme Jorge Lorenzo. Randy Mamola en avait deux. Marc Marquez, record man du nombre de pôles avec cinq pôles. Le meilleur tour, c'est l'an dernier allé chez Spargaro, 1'57.309. C'est le tour qui lui avait permis d'obtenir la pole position. Il a aussi le meilleur tour en course avec 1'58. Witz, c'était l'an dernier également. L'an dernier où Bastianini avait brillé. Il avait gagné le dimanche devant Roger Martin et Pecco Bagnaia. Marquez était P4 pour la course du dimanche. Et à la sprint, Bestia encore devant Roger Martin et allé chez Spargaro. Marc Marquez et Pecco Bagnaia n'avaient pas terminé la course l'an dernier. Voilà, je vous remercie d'avoir suivi ce nouvel épisode de Point de Corde, débrief donc du GP du Mans. J'ai essayé de faire ça, comme promis, le plus synthétique possible, alors qu'il y avait une masse d'informations, autre chose qui était intéressante à analyser, l'air de rien. On a beaucoup parlé de la victoire de Johan, et c'est normal parce que, bah voilà, masterclass oblige. Mais derrière tout ça, il y a pas mal de choses qui étaient en train de se jouer et qui étaient intéressantes. J'ai essayé d'aller entrer dans certains de ces sujets. Autre sujet, on en a parlé dans le précédent épisode, si vous ne l'avez pas vu, possible, Vite ! part de Jorge Martin qui aurait émis le souhait de quitter Aprilia. Si vous voulez revoir l'épisode, évidemment, il est dispo. Sinon, on se donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

Chapters

  • Introduction et attentes pour le GP de France

    00:00

  • Analyse de la victoire de Johan Zarco

    00:19

  • Les choix de pneus et les conditions de course

    02:08

  • Début de la course et premiers incidents

    03:05

  • Les performances de Marc Marquez et Pecco Bagnaia

    07:09

  • Conclusion et perspectives pour le championnat

    11:38

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