- Speaker #0
Chrétien
- Speaker #1
Audacieux, un podcast proposé par Portes Ouvertes.
- Speaker #0
Bonjour chers auditeurs, heureux de vous retrouver.
- Speaker #1
Oui, on se retrouve aussi avec plaisir Marc pour ce nouvel épisode de notre podcast, en présence de Laetitia, notre invitée du jour. Bonjour Laetitia. Bonjour. Laetitia, c'est la responsable du ministère femme de notre organisation de soutien aux chrétiens persécutés. Elle est avec nous parce qu'au mois de mars, et en particulier le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, nous aimons partager ce que vivent les chrétiennes qui sont persécutées parce qu'elles suivent Jésus. Alors bienvenue Laetitia, et pour commencer, est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu travailles à Portes Ouvertes, qu'est-ce qui t'anime toi en particulier ?
- Speaker #2
Alors moi j'aime les happy ends, j'aime les histoires avec des fins heureuses. Et avec Jésus, même la persécution a une fin heureuse. Alors bien sûr je le dis avec foi parce que dans bien des cas cette fin heureuse... Elle n'est vraiment pas encore là, mais Jésus est déjà sorti du tombeau et la nouvelle vie, cette vie éternelle qu'il nous donne, ça commence dès maintenant. Et je suis émerveillée à chaque fois que je vois les prémices de cette nouvelle vie chez les chrétiennes persécutées. C'est vraiment ça qui m'anime profondément.
- Speaker #0
C'est magnifique parce que je crois qu'il faut cette conviction de fond pour travailler dans la durée auprès des chrétiens persécutés. Et c'est magnifique de le dire de cette manière. Cette vie nouvelle commence aujourd'hui et elle est passionnante. Pourtant, ou pour autant ? L'index mondial de persécution 2025 est particulièrement décevant. Encore une fois, on annonce des mauvaises nouvelles. 380 millions de chrétiens fortement persécutés, discriminés en raison de leur foi. Logiquement, Laetitia, la moitié de ces chrétiens sont des femmes. Alors comment ça se passe pour elle en particulier, être chrétienne dans des pays où on s'oppose à la foi ?
- Speaker #2
C'est vrai qu'on constate que la persécution qui touche les femmes est un peu différente de celle qui touche les hommes. Parce que pour elles, en plus de la persécution, viennent se conjuguer toutes sortes de discriminations à cause du fait qu'elles sont des femmes. Dans la majorité des pays de cet index, leur place dans la société est celle de citoyennes de seconde zone. J'ai par exemple rencontré une avocate qui travaille en Afrique du Nord. Elle me rapportait qu'il faut le témoignage de deux femmes pour contrer celui d'un homme dans un tribunal. Et les violences domestiques, physiques ou psychologiques, ça fait partie du quotidien des femmes, souvent depuis la plus petite enfance. Et presque toutes les femmes que j'ai rencontrées de cette région du monde m'ont dit qu'elles ont été battues par leur mari ou qu'elles ont vu leur mère se faire battre. Et en voyageant récemment dans cette région, j'ai réalisé à quel point cette vision dénigrante de la femme imprègne tous les aspects de la vie au quotidien. Je vous donne deux exemples qui m'ont marquée. On était en voiture dans une grande ville et notre conductrice s'est fait houspiller et insulter vraiment méchamment plusieurs fois. Elle nous a expliqué que c'est quelque chose de très fréquent et que le but affiché, c'est simplement de décourager les femmes de conduire. Un autre exemple, c'est peut-être un peu plus anecdotique, mais je trouve que c'est aussi parlant. J'ai systématiquement comparé les toilettes des hommes et des femmes dans les restaurants et les hôtels que j'ai visités. Et toutes les toilettes des femmes, sans exception, étaient plus petites, plus sombres ou plus éloignées. Alors c'est un détail les toilettes. Mais imaginez grandir dans une telle culture où tous les aspects de la vie quotidienne montre clairement qu'une femme a moins de valeur qu'un homme. Dans certains pays, on dit même qu'une femme a moins de valeur qu'un tapis. Alors, quand on ajoute à ça les stigmates de la persécution, on réalise que c'est sûr, la vie est particulièrement difficile pour les chrétiennes dans ces pays.
- Speaker #0
On parle de double persécution. La peine, c'est déjà d'être une femme et en plus, être une femme chrétienne ajoute à ta peine. Une femme a moins de valeur qu'un tapis. Tu dis, Laetitia... Peut-être la femme est elle-même le tapis de ces messieurs. Elles sont donc si peu considérées, c'est terrible. Et c'est vrai que dans différentes parties du monde, devenir chrétienne peut coûter sévèrement. C'est ce qu'a vécu Aïcha, une histoire qui nous est rapportée par Portes Ouvertes et qu'on se permet de redire ici à l'antenne. Aïcha, en Asie centrale, mère de quatre enfants, qui a littéralement dû recommencer sa vie à zéro pour rester fidèle à sa foi en Jésus. Elle vivait dans un contexte où en tant que femme, elle se sentait invisible, condamnée à une existence sans espoir ni valeur, comme tu nous rapportes ces cas en Afrique du Nord, Laetitia. Et tout a changé le jour où elle a rencontré un couple qui lui a parlé de l'amour de Jésus. Et pour la première fois, elle s'est sentie précieuse, aimée. Elle dit « Je n'aurais jamais cru que Dieu pouvait m'aimer comme une fille » . Et ce chemin vers une vie nouvelle... n'a pas été sans sacrifice. Un soir, leur maison a été prise d'assaut par une foule en colère. Aïcha a été forcée de faire un choix public, renier Jésus ou perdre tout ce qu'elle avait. Tandis que son mari cédait sous la pression, elle a confessé Jésus Seigneur. Et cette confession lui a coûté cher. Elle a été chassée en pleine nuit. Elle a laissé quatre enfants avec seulement les vêtements qu'ils portaient, pas d'affaires, pas de papier d'identité, rien. Elle a tout laissé derrière elle. En arrivant à la capitale, des chrétiens l'ont accueilli, lui ont trouvé un logement, des vêtements, on a même remplacé ses papiers d'identité. Dieu a été fidèle, même quand mon mari ne l'a pas été, confie-t-elle aujourd'hui. Et malgré les pertes, Aïcha voit chaque jour comment Dieu pourvoit à ses besoins. Et avec ses enfants, elle reconstruit une vie, convaincue désormais que Dieu est son père, elle ne l'abandonnera jamais.
- Speaker #1
Cette histoire d'Aïcha, elle nous rappelle qu'il existe des femmes, il existe des hommes aussi, mais des femmes dans cette histoire-là, prêtes à tout perdre pour suivre Jésus. Et quand lui, même au milieu des plus grandes pertes, il est possible de tout recommencer. C'est quand même impressionnant ce qu'elle dit. Dieu est fidèle, alors qu'elle vient de tout perdre et vit sans son mari, avec ses quatre enfants, dans une ville inconnue. On se projette dans cette réalité, pas sûr qu'on dise Dieu est fidèle à ce moment-là. Et le début de son nouveau départ, c'est « Je n'aurais jamais cru que Dieu pouvait m'aimer comme une fille » . Ça, c'est le début de tout.
- Speaker #2
Oui, c'est souvent ça le point de départ quand une femme découvre la valeur qu'elle a aux yeux de Dieu. Et ça change tout. On voit Jésus a donné une place unique aux femmes dans le royaume de Dieu. On le lit partout dans les évangiles. Et il me semble qu'effectivement, dans ce royaume, les derniers sont les premiers. J'aime bien l'histoire dans Jean 20, les versets 16 et 18. qui montre un peu ça quand Jésus vient de ressusciter et la première personne à laquelle il choisit de se montrer, c'est une femme. Je vous lis ce passage. Jésus lui dit Marie. Elle se retourna et lui dit en hébreu Rabouni, c'est-à-dire maître. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur et qu'il lui avait dit ces choses. Marie de Magdala, c'est la première personne à voir la résurrection en chair et en os et à annoncer l'évangile. « La bonne nouvelle de Christ ressuscité » . Quel honneur pour une femme, non ? Alors, c'est vrai qu'il y a un grand décalage entre cette place d'honneur que Jésus donne aux femmes dans la Bible et la culture aujourd'hui dans de nombreux pays. Pour certaines femmes, à leur conversion, il y a un long chemin pour découvrir leur véritable identité et leurs valeurs. Il s'agit vraiment de repartir à zéro par rapport à tout ce qu'elles ont appris, tout ce qu'on leur a dit. Et ça peut prendre du temps.
- Speaker #1
Ça doit les déstabiliser, ça, non ? Parce que... Elles vont continuer à vivre dans un environnement qui, lui, n'aura pas changé. Est-ce que toi, tu as rencontré des femmes comme ça ? Comment est-ce qu'elles vivent cette transformation intégrale, cet effacement du disque dur culturel ?
- Speaker #2
Alors, toutes les chrétiennes que j'ai rencontrées vivent ça. Mais c'est vrai, pas toutes dans la même mesure, c'est sûr. Je pense en particulier à deux femmes avec deux expériences très différentes par rapport à cette question. La première, c'est Ludmilla. Je ne l'ai pas rencontré elle, mais j'ai rencontré son mari. Les deux sont de chrétiens d'arrière-plan musulmans. Son mari est devenu pasteur après sa conversion. Et lui, en tant que leader d'église, il a suivi un de nos séminaires sur l'identité de la femme dans le cœur de Dieu pour pouvoir ensuite transmettre plus loin ce qu'il avait appris. Et il nous partage ça par rapport à ce cours. Il dit « Pendant ce séminaire, j'ai appris qu'il ne faut pas battre ma femme. » Et il a mis en pratique ça dans son couple et a témoigné que ça a produit un changement radical sur son épouse. Il a dit « Ludmilla a été transformée. Avant, elle était timide et effacée, mais depuis que j'ai arrêté de la frapper, elle est devenue resplendissante. » Alors pour nous, c'est vraiment choquant d'imaginer qu'un pasteur ne sache pas qu'il ne faut pas battre sa femme. Mais je crois que c'est oublier le poids de la culture et de l'éducation sur notre vision du monde. C'est oublier cet aveuglement culturel qui nous touche toutes et tous. Et cet homme, il n'avait sans doute jamais connu ni observé de mari qui se comportait selon des valeurs chrétiennes vis-à-vis de sa femme. Et dès le moment où il a appris sa faute, il a radicalement changé d'attitude. Le deuxième exemple, c'est Amal. Amal, c'est une femme musulmane, en tout cas officiellement. Elle porte le voile, elle s'identifie comme musulmane, ou plutôt son mari est musulman, son père était musulman, ainsi que toute sa famille. Donc elle, logiquement, elle l'est aussi. Mais après l'avoir rencontrée, je me suis posé beaucoup de questions. Amal m'a invitée chez elle, elle avait préparé un succulent repas. Elle m'a accueillie à bras ouverts chez elle. Et avant de commencer à manger, elle s'est mise à chanter un petit chant chrétien. Elle m'a confié que quand elle était enfant, elle a fréquenté une école tenue par des sœurs catholiques, et c'est là qu'elle a appris ce chant. Et pendant qu'elle chantait, son regard vraiment m'a transpercée. C'était comme si elle essayait de communiquer quelque chose au travers de ce regard. J'ai repensé à ce moment souvent depuis. Cette femme était assez âgée, son mari la surveillait de près alors que j'étais chez elle. Et j'ai appris qu'il la rabaissait et l'insultait quotidiennement. Toute sa vie, elle a probablement connu le mépris, le fait d'être considérée comme sans importance par rapport aux hommes de sa famille, le fait de ne pas pouvoir choisir quoi que ce soit pour elle-même. Et dans ces circonstances, je ne suis pas sûre si elle a conscience qu'elle peut choisir Jésus. Alors ma prière, c'est qu'Amal réalise que c'est Jésus qui l'a choisi. Après qu'on a mangé le repas, j'ai pris Amal dans mes bras pour la remercier. Et j'ai demandé à Dieu que ce ne soient pas mes bras, mais les bras de Jésus qui viennent l'embrasser à ce moment-là. Ça a été un vrai privilège pour moi de rencontrer cette femme. Alors c'est deux exemples très différents, mais qui montrent cette nécessité de repartir à zéro pour découvrir notre vraie identité en tant que femme, notre vraie valeur aux yeux de Dieu.
- Speaker #0
Laetitia, tu témoignes d'une grande bonté et d'une grande sensibilité dans la rencontre de ces femmes. Ton expérience compte, selon toi, d'après ton vécu et ses voyages, ses rencontres, qu'est-ce qui peut aider ces femmes de valeur à garder le cap ? sur ce chemin de découverte ? Elles partent de zéro dans leur estime, dans leur identité, dans leur rencontre avec le Seigneur. Quels sont les jalons de ce chemin qui les conduisent vers la liberté ?
- Speaker #2
Pour moi, un des éléments clés, je crois, c'est de réaliser que c'est Jésus qui les a choisis, que c'est lui qui a fait le premier pas, c'est lui qui vient à leur rencontre, c'est lui qui nous aime le premier. Et je pense que c'est une des raisons pour lesquelles Jésus se révèle si souvent par des rêves, en particulier aux femmes musulmanes. Et puis je pense aussi que l'Église joue un rôle important. La communauté de chrétiens doit montrer une attitude différente vis-à-vis des femmes que celle de la société qui les entoure. Et c'est pour cette raison que les formations sur la valeur des femmes qu'on propose dans de nombreux pays, pour moi, elle est vraiment super importante.
- Speaker #1
Et moi je trouve que c'est intéressant à t'entendre. J'ai l'impression qu'il y a des liens à faire entre la situation de ces femmes en contexte musulman et nous, chrétiens, chrétiennes occidentales. vivant dans une culture de plus en plus laïque. Marc, on en a déjà parlé dans notre podcast de ça, de notre identification à des réalités de chrétiens et chrétiennes persécutés.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai, tu fais une bonne observation. On a souvent parlé de ces allers-retours avec l'Église persécutée. Et lorsque vous parliez tout à l'heure de faire table rase des principes qui guident nos vies, il y a un principe valable pour nous aussi, hommes et femmes, en Occident bien sûr, quand on devient chrétien. des choses changent impérativement avec le temps. Ce n'est peut-être pas a priori qu'on a toutes les révélations des changements à venir, mais à d'autres niveaux peut-être que lorsqu'on vit la persécution en Occident aussi, quand on choisit Jésus ou quand Jésus nous choisit, qui nous invite à sa suite, on revoit nos priorités, on s'interroge sur notre culture, soit pour la transformer ou s'en détourner. Notre cœur est investi dans cette transformation. des choses intérieures et extérieures à nos vies.
- Speaker #2
Oui, c'est peut-être moins flagrant que de quitter la culture musulmane en Afrique du Nord, mais absolument, suivre Jésus ici, ça implique aussi de faire tabou la rasa. Et il y a des principes qu'on doit remettre en question dans notre culture aussi. Je pense notamment à cette idée qu'ici, on dit qu'on doit se définir soi-même. Il faut regarder au fond de son propre cœur pour découvrir qui on est vraiment, ou que personne ne te connaît aussi bien que toi-même. Et je crois que ce principe est faux. Si nous sommes créés par Dieu, personne ne nous connaît aussi bien que lui. Et c'est vers lui qu'on doit regarder pour savoir qui on est, pour découvrir notre vraie identité, notre vraie valeur, nous aussi.
- Speaker #0
C'est vrai qu'on a tout rabattu à ce qu'on imagine être ou à ce qu'on ressent être même, au point d'être venu très fluide. Mais regarder au Christ nous impose un canevas finalement, une identification. à qui il est lui, être vraiment humain, homme et femme, c'est lui ressembler. Donc ça donne un cap. Très intéressant ce que tu nous rapportes aussi sur les changements de nos vies en lien à cette identification au Christ.
- Speaker #1
Et puis je trouve intéressant aussi de voir que, déjà dans la Bible, il est question de cette transformation ou ce fait de repartir complètement à zéro. Ça me rappelle 2 Corinthiens 5, 17 à 21. Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature. Ce qui est ancien a disparu. Ça me rappelle vraiment ce dont on vient de parler. Mais après, dans le texte, ce qui est nouveau est déjà là. Tout cela est l'œuvre de Dieu qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et qui nous a confiés le ministère de la réconciliation. On revient toujours au Christ.
- Speaker #0
Oui, c'est lui notre vie nouvelle. C'est lui qui donne la vie nouvelle, mais ce n'est pas une vie extérieure à nous-mêmes. Quand on considère le Christ comme extérieur, c'est une relation que je poursuis avec le Christ, où je travaille pour le Christ, où le Christ est quelqu'un, mais qui reste extérieur. une relation, certes proche et personnelle, mais tant que le Christ n'est pas celui qui me fait vivre, tant qu'il ne devient pas ma vie, moi je crois qu'on manque à l'appel de cette vie nouvelle. La vie nouvelle, c'est pas quelque chose d'extérieur à nos cœurs, c'est quelque chose qui vient précisément imprégner nos vies et remplacer l'ancien par le neuf. Alors il est déjà là, le Christ, par l'Esprit, et c'est cette vie nouvelle qui va nous poursuivre jusqu'à l'éternité. Laetitia, tu commençais tout à l'heure ce podcast en nous parlant de cet amour. Des fins heureuses avec le Christ en effet. La fin est heureuse.
- Speaker #2
C'est vrai et on voit déjà ça dans la vie de ces femmes qui sont déjà transformées, qui sont sur ce chemin. Et moi c'est ce que je trouve génial.
- Speaker #1
Alors si on est appelé, nous aussi, à la réconciliation comme on a été réconciliés avec le Christ, c'est le début d'un programme pour nous à mettre en pratique. En tout cas, on vous laisse avec ces quelques réflexions et pistes d'action, chers auditeurs, et on espère qu'elles pourront vous aider à aller de l'avant dans votre relation avec Jésus-Christ.
- Speaker #0
N'hésitez pas à vous informer sur la situation des chrétiennes persécutées. Chers auditeurs, aux masculins et aux féminins, on espère qu'elles pourront vous aider à aller de l'avant dans votre propre relation avec Jésus-Christ et vous donner un cœur, comme on l'a entendu tout à l'heure, pour l'Église persécutée.
- Speaker #1
On mentionne encore le site internet du ministère qui est conduit, porté par Laetitia, au sein de Portes Ouvertes, alors www.portesouvertes.ch. Merci en tout cas Laetitia d'avoir passé ce moment avec nous, tu reviens quand tu veux.
- Speaker #2
Avec plaisir.
- Speaker #1
Ça nous a plu, nous, de passer un moment avec Laetitia ce matin. J'espère que ça vous a plu à vous aussi, chers auditeurs. Alors, si c'est le cas, abonnez-vous à notre podcast pour ne pas rater les prochains épisodes et commentez cet épisode, partagez-le autour de vous. Avec Marc, on vous retrouve le mois prochain. À bientôt. Bye bye.
- Speaker #0
Merci Laetitia.
- Speaker #2
Merci, au revoir.