- Speaker #0
Chrétien
- Speaker #1
Audacieux un podcast proposé par Portes Ouvertes.
- Speaker #0
Bonjour à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de notre podcast. On commence aujourd'hui la troisième saison. Ça fait déjà deux ans, Rebecca, qu'on partage les témoignages de Chrétien Audacieux dans ce podcast tous les mois.
- Speaker #1
Oui, Marc. Et alors, pour cette saison 3, on vous a préparé quelques surprises. On aura des invités avec nous au fil de l'année. qui sera aussi l'année de notre 70e anniversaire en tant qu'organisation de soutien aux chrétiens persécutés.
- Speaker #0
Oui, Portes Ouvertes a débuté à l'été 1955 avec les livraisons de bibles derrière le rideau de fer à des chrétiens d'ex-URSS qui ne pouvaient pas en obtenir sous le régime soviétique.
- Speaker #1
Alors le monde a bien changé depuis 1955, mais c'est vrai que pour les chrétiens, la liberté de croire en Jésus et de le dire en public n'est aujourd'hui encore pas possible partout. Et puis Portes Ouvertes poursuit sa mission au service des chrétiens persécutés. Aujourd'hui, pour débuter la saison 3, on aimerait se pencher sur la foi des enfants de manière particulière. Est-ce qu'ils ont quelque chose à nous apprendre en matière de foi, d'attitude par rapport aux anciennements chrétiens ?
- Speaker #0
C'est une question difficile. C'est vrai que là où on travaille, on l'a déjà souvent dit, suivre Jésus a un coût. Pour la plupart des gens, suivre Jésus, c'est une décision personnelle, c'est un choix. Alors c'est un appel aussi. Ils en mesurent le coût, parfois pas, mais enfin, ils en subissent les conséquences. En adulte, pour les enfants, c'est autre chose. Ils vivent dans ces endroits-là aussi où la foi est combattue. Ils suivent la foi de papa et maman. Ils vivent la persécution. Ils connaissent les dommages collatéraux. Mais enfin, ils n'ont pas choisi, pour autant qu'ils n'aient pas vraiment choisi puisqu'ils sont enfants. Ils choisiront plus tard. Si les choses se passent bien pour eux, malgré les circonstances, ils deviendront chrétiens. Comment parler du sujet de manière adéquate ? Comment en être inspiré ? Au fond, que vivent ces enfants ? Leurs familles chrétiennes sont impactées, ils le sont aussi. Qu'est-ce à dire ?
- Speaker #1
Selon les recherches que Portes Ouvertes fait, les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables aux raisons de leur âge et de leur foi. Il existe une tendance généralisée à cibler les jeunes chrétiens par la discrimination, le harcèlement à l'école, la violence psychologique et verbale et la persécution. Ça, c'est les constats qu'on fait partout où il y a des enfants dans ces pays, par exemple de l'Index mondial de persécution, où les chrétiens sont minoritaires et puis où les familles subissent des pressions.
- Speaker #0
Alors, on s'est posé la question, Rebecca, c'est bientôt Noël, est-ce que c'est vraiment le sujet à aborder ? Est-ce qu'on souhaite vraiment partager ici, dans ce podcast, des témoignages aussi difficiles que ceux des enfants qui subissent la persécution ? C'est vrai qu'en lisant certains de ces témoignages, on est resté convaincu du sujet à aborder ici. Malgré les difficultés, toujours difficile de souffrir, je me souviens de voyages dans lesquels les moments les plus difficiles étaient en fait de voir la réalité de la souffrance chez les enfants. De voir ces enfants, alors c'est pas des chrétiens, mais enfin dans la pauvreté, frapper à la porte du minibus pour quémander quelques sous, ou voir ces femmes, ces mamans avec leurs enfants en bas âge, parfois même des bébés dans les bras, mondier leur nécessaire au bord des autoroutes, là où il fait extrêmement chaud. poussière, on dit mais quelle horreur, quelle situation déplorable, et voir les enfants souffrir c'est particulièrement émouvant, c'est particulièrement difficile. Alors Jésus lui aussi a été enfant on arrive à Noël il a souffert, il a souffert l'exil, il est parti lui aussi jusqu'en Égypte à cause de, au fond, à cause de qui il était déjà, à cause de la foi de ses parents pourrait-on dire et ces récits fondent notre foi aussi aujourd'hui alors les enfants vivent des choses difficiles on peut appeler apprendre malgré tout de ces récits que la foi, la foi authentique, la foi qui libère, parce qu'ils ont le pardon plus facile que nous, les grands, leur résilience, leur capacité à vivre malgré tout. L'évangile va au-delà de ce qu'on peut comprendre en tant qu'adulte. Et c'est pour ça qu'on avait à cœur, malgré tout, d'en parler.
- Speaker #1
Exactement. On a des témoignages qui nous sont parvenus d'enfants de l'église persécutée qui valent, je trouve, la peine d'être entendus plus largement. C'est pour ça qu'on voulait vous en partager quelques-uns dans ce podcast. Alors moi, j'aimerais commencer par un exemple en particulier. Une jeune fille du Bangladesh, elle s'appelle Rumana et puis elle a 11 ans. On a reçu son témoignage et puis elle vit tout ce que tu viens de dire ou tout ce qu'on a dit par rapport aux recherches sur la persécution. Elle dit clairement, je n'ai pas d'amis à l'école parce que je suis chrétienne et que mes parents le sont aussi. Si je m'assois avec eux... leurs parents, les grandes, en leur disant Elle, c'est une chrétienne, tu ne peux pas te mêler à eux parce que les chrétiens sont mauvais. Elle dit aussi que ses professeurs font des reproches aux autres enfants en leur disant Vous ne mêlez pas à elle, vous ne mêlez pas aux chrétiens. Je ne sais pas si tu t'imagines, Marc, des instituteurs dans cette position-là, la référence adulte de ces autres enfants qui leur disent carrément Ne vous mêlez pas à la chrétienne, nous on va l'enseigner parce qu'on est bien obligés, mais vous, ne vous mêlez pas à elle. Et si vous le faites, vous risquez de devenir chrétien aussi d'ailleurs, et ce n'est vraiment pas ce qui est souhaitable. Ça, ça doit être très difficile à vivre au quotidien. Et puis, Roumana, elle l'explique tout simplement. C'est pour ça que je ne fréquente personne. Je suis toute seule quand je suis à l'école. Je garde le sourire devant eux, je reste forte, même si parfois à la maison, je pleure parce que ce n'est pas facile du tout. Mais elle dit aussi, j'ai tout dit à Dieu et je me sens mieux. Pourquoi devrais-je leur en vouloir ? Je leur pardonne, je me mets en colère contre personne. Si je le faisais, je me sentirais mal dans ma tête.
- Speaker #0
C'est incroyable comme réponse au rejet subi. Moi je pense que le rejet à l'école n'est pas propre aux persécutés, je pense que les chrétiens ça et là, même ici en Occident, à cause de leur foi, marquent une différence et parfois la discrimination existe aussi dans nos cours de récréation. Les cours de récré, c'est peut-être l'endroit le plus violent sur la Terre, les enfants sont rudes les uns envers les autres, violents parfois, en tout cas en termes de paroles, jetées comme ça à la tête des autres. Donc pour cette Roumana, le secours il vient de Dieu, il vient d'en haut, elle s'accroche à sa foi. Elle pardonne en silence, elle refuse la colère. C'est une manière de ne pas se laisser corrompre par le monde, ce que dit Jacques 1,27. La religion authentique et pure aux yeux de Dieu, notamment, c'est ne pas se laisser corrompre par le monde. Dans son jeune âge, c'est quand même une prouesse incroyable. Et pardonner, bien sûr, c'est ce que Jésus demande, mais ça ne nous est pas tellement naturel, il faut le reconnaître.
- Speaker #1
Oui, je trouvais que dans son cas, justement, c'était naturel. Quelque part, elle avait... Elle a entendu que Jésus demandait ça, de résister au mal, de se tourner vers lui dans la difficulté et puis de pardonner pour ne pas être contaminée par le mal, pour ne pas développer d'amertume et tout. Et puis elle, elle a entendu parler de ça et puis elle le fait. Et puis elle n'est pas du tout surprise non plus que ça produise la conséquence prévue dans la Bible. Du coup, je me sens en paix. Jésus le dit et c'est vrai. Je trouve que c'est une belle réponse au mal par le bien. Et puis, si on peut tirer un parallèle pour nous, on peut s'encourager à cultiver cette attitude-là dans nos relations interpersonnelles. Quand on pourrait se laisser assombrir, ne pas en vouloir, ne pas se mettre en colère et pardonner. pour ne pas être mal dans sa tête. Et puis pour en revenir au Bangladesh, une de nos partenaires là-bas, sur place, à qui on a demandé, mais pourquoi ces enfants font preuve d'une telle résilience face à la persécution ? Elle répond que c'est dû à leurs parents et aussi aux efforts de l'Église, là-bas, sur place. Elle dit que les parents sont bien ancrés dans la foi et qu'ils apprennent à leurs enfants à aimer et à obéir à la parole de Dieu avant tout. Même... À ce jeune âge, les parents leur ont enseigné que ces pressions, les persécutions, ne peuvent pas les séparer de l'amour de Dieu. Ils leur apprennent à aimer, à prier pour ceux qui les persécutent. C'est très biblique, mais là, c'est vraiment appliqué. À prier pour ne pas être poussé vers le bas. La résilience de ces enfants, elle se reflète dans la foi profonde, l'amour et l'assurance du salut en Christ de leurs parents déjà.
- Speaker #0
Je le crois volontiers. En fait, si les parents sont persécutés, ils prennent le soin. peut-être un plus grand soin à fortifier leurs enfants, parce qu'ils font l'expérience que les enfants aussi sont en souffrance. J'ai constaté lors d'un voyage en Égypte, dont je parlais tout à l'heure déjà, que les églises sur place font un maximum pour enseigner les enfants. Et c'est fait avec beaucoup de dynamisme, avec beaucoup de vie. Les chants sont modernes, la musique est incroyable. Et on enseigne la Bible, pas simplement le récit des histoires bibliques connues ça et là, mais on leur enseigne. à méditer, à comprendre, à interroger même le texte, à s'en souvenir, à le mettre en pratique. C'est extraordinaire. C'était un festival d'été. Chaque semaine, pendant toutes les vacances, l'Église investissait un jour pour une cinquantaine d'enfants. Il y avait 40 adultes qui étaient là une fois par semaine pour investir une journée d'enseignement avec histoire, sketch, théâtre. C'était impressionnant. Et je pense que l'Église se rend bien compte dans ces pays où elle est minoritaire que l'enjeu est de taille. Les enfants sont seuls en classe, comme chrétiens. L'islam est prégnant et puissant dans la culture, dans tout ce qui est vécu dans le pays. Et si on veut que les enfants tiennent bon, qu'ils grandissent comme chrétiens, qu'ils gardent l'identité et la culture du christianisme copte en Égypte, mais plus que ça, qu'ils rencontrent personnellement Jésus, alors on investit beaucoup. pour leur bien, pour les enseigner et les suivre dans cet apprentissage de la foi. Et ça m'a impressionné. Au point que nous, on ne se rend pas compte des enjeux qui sont de taille aussi dans nos sociétés libres et démocratiques, libres au point que finalement, on soit presque indifférent à la foi ou à l'existence de Dieu. Et qu'on ne se rend pas compte que les influences d'Internet, des réseaux sociaux, des Youtubers et consorts, est tellement prégnante, comme un système religieux presque, qui fait de la consommation de l'écran, entre autres, une religion. Et puis on veut ressembler aux autres. Et si nos enfants ne sont pas non plus conscients de ces enjeux, si on ne taille pas leur foi à la hauteur de ce que la Bible réclame, je pense qu'on peut passer à côté de notre devoir de parents et de communauté chrétienne. Sans en faire un truc légaliste, il nous faut absolument enseigner les enfants parce que les enjeux sont vraiment importants pour nous aussi en Occident, autant qu'ils le sont, je pense, dans les pays là où les chrétiens sont minoritaires. Nous sommes devenus, osons le dire, une minorité en Occident.
- Speaker #1
Oui. Après, le texte biblique qui dit, tu sais, instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas, ça c'est un proverbe. Alors, ce n'est pas une formule magique. Il y a plein de parents qui vont dire, mais j'ai fait tout ce que j'ai pu pour transmettre l'héritage biblique et mon enfant a fait un autre choix. C'est vrai. Mais peut-être qu'on est un peu naïf dans l'autre sens en disant, il va grandir, il va faire ses choix. Mais en fait, tu fais des choix par rapport à ce que tu as entendu, à ce que tu as expérimenté toi-même.
- Speaker #0
Oui, et un pasteur bien connu de la place suisse romande disait qu'il y a trois choses qui déterminent la manière dont nos enfants nous suivront. C'est notre enthousiasme, notre persévérance dans la régularité, à l'attachement à une communauté locale par exemple, et le fait qu'on les enseigne, qu'on ose prendre parole autour de la table et qu'on soit des témoins pour nos enfants. Les premiers disciples que nous avons, c'est les nôtres. Et je trouvais chouette. Et indépendamment de tout ça, il faut la grâce de Dieu. Tu l'as rappelé, parfois les parents ont fait tout ce qui leur semblait possible et pour autant, les enfants n'ont pas suivi. Mais je pense quand même que dans ce proverbe 22.6 que tu as cité, il y a quelque chose de bon. Ça n'est pas une recette magique ou une baguette magique, comme on dit. Mais oui, à nous de ne pas nous laisser déresponsabiliser de notre métier d'enseignant pour nos propres enfants, le faire assidûment, avec la joie, avec vraiment la vitalité de l'esprit. Voilà, de faire ce qui est légal. Il faut que ce soit vivant. Je pense que le légalisme... Les enfants ont un sixième sens. Ils sentent ce qui est faux, ce qui est hypocrite, ce qui ne sonne pas juste. Mais si on est vraiment bien alignés, ils le savent aussi. Un autre témoignage, peut-être pour filer plus loin dans le suivi de notre thématique dans ce podcast, c'est celui d'une enfant aussi en Égypte, Julie, une jeune chrétienne au Caire, elle aussi qui a fait l'expérience de la solitude en... en classe, qui a subi du rejet. Elle dit, pourtant, j'ai appris à m'exprimer. Donc, elle a appris de l'embonpoint identitaire. Elle a appris à avoir de l'audace. Elle a appris à s'exprimer et à ne pas avoir peur. Car si Dieu est pour nous, dit-elle, qui peut être contre nous ? Vraiment, elle a fortifié le muscle de sa foi et de sa témérité. Et dans le cas de cette fille-là, il est important aussi de relever que nos partenaires sur place ont fait tout le nécessaire. Ils ont beaucoup travaillé avec elle et sa famille pour qu'elle puisse exprimer d'abord ce qu'elle vivait, sa souffrance, le rejet qu'elle subissait. Que sa famille, ses parents puissent en prendre conscience parce que parfois ça reste dans le secret des cœurs des enfants qui n'osent même pas dire leur souffrance en famille. Et du coup, prendre soin d'elle, lui offrir de la place à la maison pour en parler, prier avec elle et chercher des solutions dans l'écriture, fortifier sa foi.
- Speaker #1
C'est vrai que les réalités...... auxquels les enfants peuvent être confrontés, en raison de contextes d'opposition, ça peut aller très loin. Dans les pays où il y a de la persécution, justement. Et puis, ça peut demander que notre organisation intervienne. En Colombie, par exemple, dans certains villages, des enfants de pasteurs sont la cible de menaces, d'enlèvements, de pressions à leur roulement dans les forces paramilitaires. Et dans ces situations, nos partenaires conseillent les familles et mettent les enfants à l'abri. Il y a un centre chrétien dans lequel ils peuvent... aller pour leur scolarité, le temps qu'ils grandissent, qu'ils comprennent ce qui arrive à leur famille, qu'ils puissent guérir peut-être parfois déjà des traumatismes qu'ils ont vécu, du stress, ce que c'est de vivre dans un contexte comme celui-là. On ne dit pas que c'est facile pour eux, alors pas du tout, mais de nouveau, comme je disais avant, je suis impressionnée moi par la foi et le naturel avec lequel ces enfants s'approprient les promesses de Dieu. Ils se raccrochent vraiment à ça et l'attitude pleine de confiance avec laquelle ils avancent malgré les difficultés. Ça me fait penser de nouveau à un texte biblique. Il est écrit Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera pas Alors peut-être la conclusion pour nous, tirée de l'exemple de cette fille du Bangladesh, Koumana, pardonner, garder le sourire et tout dire à Dieu. Alors c'est déjà une conclusion en soi. Garder le sourire, peut-être transposer à notre réalité, ça pourrait vouloir dire avoir un peu de recul. Quand il y a de l'opposition par rapport à nous, dans l'expression de notre foi, dans le positionnement chrétien, avoir un peu de recul, garder le sourire, mais par rapport à ceux qui apprécieraient pas. rester ancré en Dieu et se dire mais alors, qu'est-ce que ça fait ? Rester focalisé sur ce qui est important.
- Speaker #0
Ça me fait penser, Rebecca, au témoignage de John Ganim, à Odi Dei, il y a quelques semaines en arrière, un ancien musulman qui est devenu prophète pour son pays, évangéliste, qui arroge les réseaux sociaux de témoignages, de petites vidéos où il parle du Messie, de Jésus, à tort ou à raison, toujours à raison, donc il n'a jamais tort. Mais pour beaucoup de musulmans, c'est un grand vice, un grand tort que d'oser le faire. Et puis, à chaque fois qu'il sort une vidéo qui est suivie par des dizaines de milliers de personnes, parfois des centaines de milliers de vues, c'est très impressionnant. Pour une vidéo, sur 100% de commentaires, il y en a 90. 90% de ces commentaires qui sont des insultes, du rejet, des choses horribles qui lui sont jetées comme ça à la face. Et lui garde le sourire, comme tu dis. Ils sont contrefiches. Il en rit. Ce qui est impressionnant. Et alors, dit-il, exactement, and so what ?
- Speaker #1
Et so what, oui. Il continue à faire ça parce qu'il sait que c'est exactement ce qu'il est appelé à faire. Exact.
- Speaker #0
Et puis qu'il a rencontré Jésus. Et que ça vaut tout l'or du monde. Même 90% de commentaires d'insultes de haine, Jésus est meilleur.
- Speaker #1
Après, il disait qu'il avait baptisé 800 anciens musulmans. Donc, 90% de commentaires négatifs, oui. Puis après, tous les fruits de ce qu'il fait.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Et puis, par rapport à Noël qui approche, on voulait encore dire que dans ces témoignages d'enfants aussi, on voit la joie qu'ils ont d'être ensemble, entre chrétiens, qui est peut-être renforcée par le fait qu'ils sont minoritaires. Donc c'est quelque chose aussi qu'on peut prendre d'eux. Quand Roumana participe à l'école du dimanche, quand elle fête Noël avec des enfants chrétiens de son village, c'est des moments lors desquels elle dit qu'elle oublie tout. et lors desquelles elle dit qu'il y a beaucoup de joie.
- Speaker #0
Alors on vous souhaite aussi cette joie à Noël, la joie de l'enfant, de redécouvrir la fête, les cadeaux, Jésus, en famille, entre personnes qui aiment et suivent Jésus. Et on vous souhaite aussi, si vous le souhaitez, d'approfondir le sujet de la persécution, de la souffrance, de ces témoignages d'enfants qui vivent Noël aujourd'hui dans ces contextes de persécution, en visitant notre site portesouvertes.ch.
- Speaker #1
Et puis n'hésitez pas à commenter cet épisode. Qu'est-ce que vous, vous en retenez ? On se réjouit de vous lire et puis on vous souhaite une belle semaine. On se retrouve le mois prochain avec toi Marc ?
- Speaker #0
Yes.
- Speaker #1
Salut.
- Speaker #0
Salut.