Speaker #0Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Je me sens coupable d'être infertile. Hello, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast, un épisode qui, je pense, va beaucoup te parler. C'est un épisode qui fait suite à des échanges que j'ai eus. Et ces échanges, il y en a eu plusieurs que j'ai eus dans le cadre du coaching d'éclosion, mais pas uniquement, c'est aussi des messages que j'ai reçus sur les réseaux. Et j'avais vraiment envie de t'en parler parce que je pense que vous êtes nombreuses à ressentir ça, mais sans vraiment pour autant... mettre des mots dessus et parfois ça se déguise et c'est pour ça que j'avais vraiment envie de te parler de cette notion de culpabilité aujourd'hui avant ça je voulais juste remercier Elodie qui m'a envoyé un email et qui me disait merci pour tout ce que tu m'as apporté depuis que je t'écoute depuis juin 2024 encore une fois merci pour tout ce que tu m'apportes tes podcasts sont vraiment top donc merci beaucoup Elodie pour cet adorable message, j'espère vraiment que si tu m'écoutes, toi aussi, c'est ce que tu éprouves, que toi aussi, les épisodes de podcast te permettent d'aller toujours plus loin, d'aller explorer et de comprendre aussi, parce que ça me paraît vraiment super important, de comprendre tout, à la fois ton parcours, mais aussi évidemment tout ce qui se joue en arrière-plan, c'est-à-dire plus au niveau émotionnel. Alors vraiment, je te le disais, en fait, cette notion de culpabilité, elle est importante parce que j'ai eu des échanges avec plusieurs femmes, même certaines, sur des réseaux, d'autres qui font intégralement partie de mes accompagnements, que ce soit le programme en ligne ou que ce soit le coaching éclosion. Et en fait, l'avantage dans le coaching éclosion, c'est qu'évidemment, comme je les ai en direct, je peux creuser. Et en fait, à plusieurs reprises, alors je t'explique juste brièvement, généralement dans le coaching éclosion, les rendez-vous se font en audio, c'est-à-dire que je les appelle. Ça ne se fait pas en visio, pourquoi ? Parce que déjà, je prends plein de notes et que de toute façon, à part voir mon front, visuellement, il ne se passe pas grand-chose. mais aussi parce que, tout simplement, quand je suis vraiment sur l'audio, je peux vraiment me concentrer vraiment très très fort sur mon ressenti. Et je suis à l'écoute de plein de choses. Je suis à l'écoute évidemment de ce qui est dit, c'est l'objectif, mais pas que. Je suis à l'écoute de ce qui n'est pas dit. Je suis à l'écoute de l'intonation de la voix. Je suis à l'écoute des silences. Je suis à l'écoute de beaucoup de choses. Et en fait, je peux très facilement percevoir quand... Il y a quelque chose qui est touché et quand je sens qu'il y a besoin de creuser. Pourquoi besoin de creuser ? Parce que de prime abord, ton cerveau va donner des réponses qui sont entre guillemets les plus faciles, les plus confortables. Mais ce n'est pas là où c'est efficace. Ton cerveau va me dire ce que j'ai envie d'entendre ou ce que toi tu as envie d'entendre et c'est ok, mais là on reste dans le superficiel. Les vraies transformations, elles ne se font jamais à un niveau superficiel. C'est vraiment indispensable d'aller creuser. Et en fait, là récemment... J'ai quand même beaucoup, beaucoup creusé par rapport à cette culpabilité. Et j'en ai certaines où, en fait, je me suis rendu compte qu'elles ne pensaient pas se sentir coupables. Et ça, c'était vraiment très intéressant parce qu'on ne s'est pas toujours vraiment identifié ces émotions. Et en fait, ce que j'avais envie de voir avec toi, c'était déjà de comprendre ce que c'est clairement que la culpabilité, de faire la différence aussi entre culpabilité et responsabilité parce que ce n'est pas du tout la même chose. Et aussi, évidemment... en plus de t'expliquer ce qui se passe au niveau de ton parcours, que tu sois suivi médicalement ou non, peu importe, mais aussi bien sûr de te donner des conseils concrets pour te permettre de baisser ce niveau de culpabilité et reprendre confiance en toi parce que c'est évidemment intimement lié. Alors déjà, la culpabilité c'est quoi ? Eh bien en gros, la culpabilité c'est une émotion que tu vas ressentir quand tu penses avoir fait une erreur ou quand tu penses avoir mal agi. D'accord ? Tu te sens coupable de quelque chose, mais en réalité, le gros problème de l'infertilité, c'est qu'il n'y a pas de faute, en fait. Et donc, c'est ça qui est compliqué, parce que... C'est un sentiment qui, je ne vais pas dire est omniprésent, mais on l'a quand même beaucoup en toile de fond. C'est que, de manière générale, on a plein de messages sociétaux qui nous renvoient vers la fertilité du corps féminin, dans le sens où le corps féminin est fait pour porter et pour donner la vie, quelque part. Il y a aussi, évidemment, tout un tas d'injonctions que tu vas voir un petit peu partout, parce que c'est vrai que, quand on est confronté à ça, on commence à chercher énormément d'infos. Et donc, tu peux aussi tomber sur des comptes qui vont te dire de faire ceci, de faire cela, d'essayer ci, d'essayer ça. Comptes qui ne sont pas toujours, d'ailleurs, très qualifiés. Mais au-delà de ça, c'est que même si les conseils sont bons, ils ne sont pas pour autant adaptés à ta situation, à toi, tu vois. On peut toujours donner des grandes lignes et je le fais aussi, évidemment, à travers les podcasts, à travers les réseaux sociaux, à travers plein de choses. Je donne, évidemment, bien sûr, énormément de conseils et de grandes lignes. Mais à côté de ça, ce n'est pas forcément toujours... adapté à toi. Et donc c'est important aussi de mettre en œuvre ce qu'on appelle le libre-arbitre, c'est-à-dire vraiment cette capacité à te faire ta propre opinion et te faire confiance. Mais quand on manque d'estime de soi parce que ce parcours nous fait clairement perdre en estime de nous-mêmes, ça devient compliqué d'appliquer ce libre-arbitre. Donc en fait, pour moi, cette notion de culpabilité, elle est vraiment étroitement liée à cette notion de confiance en toi. Et cette confiance en toi, évidemment, elle diminue, et je te parle en connaissance de cause, que ce soit en expérience personnelle ou évidemment avec les femmes que j'accompagne, je le vois, je le constate, c'est qu'on enchaîne énormément de choses et on encaisse aussi énormément, et au fur et à mesure, tous ces résultats négatifs, ou en tout cas ces résultats qui reviennent et qui ne sont pas ceux que tu espères, à chaque fois ça te met un coup dans l'estime que tu peux avoir de toi-même, parce que... jusqu'à maintenant, probablement que quand tu as voulu quelque chose dans ta vie, eh bien, tu t'es donné les moyens d'y arriver, t'as bossé plus dur, plus fort, plus longtemps, voilà, t'as mis plus de moyens, tu t'es acharné, tu t'es dit, voilà, ça fonctionne, et en gros, plus je travaille, plus je fais ceci, plus je fais cela, plus je mérite, et donc, quelque part, plus j'obtiens. Et tu tombes, évidemment, dans le syndrome de la bonne élève. Et ça, les syndromes de la bonne élève, je peux te dire que j'en vois énormément. Et en fait, c'est quasiment le syndrome le plus courant dans les femmes que j'accompagne, vraiment, qui est très présent, parce que ce sont des femmes qui jusque-là se sont toujours appliquées, on fait les choses dans l'ordre, le bien comme il faut, je fais tout ce qu'on me demande, et je le fais bien, et je ne bronche pas trop, mais surtout je contrôle vraiment beaucoup les choses. Et puis là, c'est la douche froide, parce qu'on se retrouve dans un univers qu'on ne connaît pas, avec énormément d'inconnus, avec énormément d'imprévus. Et avec quelque chose qu'on ne maîtrise pas et qui en réalité est complètement décorrélée de cette notion de mérite. Donc souvent, et retiens bien ce que je te dis, c'est que souvent on se dit que pour obtenir quelque chose il faut le mériter. Et j'en ai qui finalement se font des parcours hyper complexes parce que aussi de manière inconsciente il y a quelque chose qui se joue à ce niveau là. Alors attention, évidemment tu me connais, je pense que tu le sais, je refais la précision pour... peut-être si tu me découvres et que ça fait pas longtemps que tu me suis, mais vraiment, je ne fais certainement pas partie de celles qui vont dire que c'est parce que tu y penses trop, que c'est parce que t'as un blocage émotionnel que ta fertilité est bloquée, etc. Je reste intimement convaincue que c'est du bullshit, d'accord ? Parce que ce discours-là va justement ajouter de la culpabilité supplémentaire et je pense que c'est bon, on va pas en rajouter une couche supplémentaire. Donc ça, c'est non. Maintenant, effectivement... je suis aussi intimement convaincue que tes émotions sont étroitement liées à ta fertilité. Et pourquoi j'en suis convaincue ? Parce que la production hormonale, elle part du même endroit et c'est toujours ton cerveau qui envoie les ordres. Et ton cerveau, quand il doit gérer des émotions intenses, quand il doit gérer du stress, etc., eh bien forcément, il va mettre la priorité là-dessus et va quelque part court-circuiter cette production hormonale. Donc oui, bien sûr, on va... ce que j'appelle somatiser énormément de choses, ça veut dire que on va engrammer, si tu veux, on va... C'est un peu comme si t'étais marqué au fer rouge, mais de façon invisible. C'est très bizarre à dire, mais c'est la réalité. C'est que toutes tes expériences de vie, ça t'amène aussi des croyances, ça t'amène énormément de choses, et tout ça vient quelque part te marquer au fer rouge, même si évidemment, vu de l'extérieur, ça ne se voit pas. Voilà pourquoi finalement cette... Ce sentiment de culpabilité, il peut quand même souvent être en toile de fond parce qu'il y a énormément de choses que tu vas entendre, voir, ressentir, etc. Et que, inévitablement, tu vas aussi te comparer avec d'autres femmes qui, elles, ont été enceintes en claquant des doigts. Et donc, forcément... C'est compliqué. Alors maintenant, pour moi, il y a quand même une nuance vraiment super importante que je voudrais apporter, c'est la différence entre culpabilité et responsabilité. Ce sont deux choses complètement différentes. Quand tu te sens coupable de quelque chose, c'est qu'en fait, tu te dis que c'est ta faute et que tu te considères comme étant en échec. Quand on va parler plutôt de responsabilité, là, on est dans un pouvoir d'action. On n'est plus dans une accusation intérieure. On est dans un pouvoir d'action. La responsabilité, c'est d'avoir conscience que tu ne contrôles pas tout, mais qu'il y a des choses sur lesquelles tu peux agir et que tu sais ce qui est en ton pouvoir de faire. Et donc, clairement, je vais prendre l'exemple qui me vient parce que très récemment, j'ai animé une masterclass sur le SOPK. Et donc, je vais reprendre cet exemple-là. Tu ne choisis pas si tu as le SOPK, et ça vaut pour n'importe quelle pathologie, on est bien d'accord. Si tu as le SOPK, tu n'as pas choisi d'avoir le SOPK. On est bien d'accord là-dessus. Ce n'est donc pas de ta faute. Tu n'as rien fait de mal pour obtenir ça. Il n'y a pas de notion de mérite de bien faire ou de mal faire. On n'est pas du tout là-dedans. Donc la culpabilité, elle n'a pas sa place. Par contre, tu peux prendre la responsabilité d'optimiser ta production hormonale à travers... Ton hygiène de vie, ton alimentation, ta complémentation, les choix médicaux que tu vas faire au quotidien, etc. La liste est longue. Donc, en fait, prendre la responsabilité, ça oui. Accepter et porter le poids de la culpabilité, ça c'est non, ça n'a pas sa place. Vraiment pas. Et vraiment, j'avais envie de te donner aussi quelques conseils pour te permettre de sortir progressivement de cet état-là. Le tout premier conseil que je voulais te donner, c'est... plutôt que de te dire pourquoi moi, pourquoi ça m'arrive et qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça, etc. C'est une question qui en fait n'appelle pas de réponse parce que c'est plus une plainte qu'une réelle question en réalité. Donc au lieu d'avoir ces petites phrases-là qui te reviennent, et quand ça te revient spontanément, c'est comme ça. Et fais-toi juste un petit rappel de dire non. Ça, c'est plus un truc que je veux me dire. Et donc tu vas changer ton dialogue intérieur et tu vas te dire finalement, OK. Comment je peux faire pour avancer ? De quoi j'ai besoin pour me sentir mieux, optimiser ma fertilité, etc. selon ton besoin. Mais c'est vraiment, le premier conseil, c'est de changer ton dialogue intérieur. Le deuxième conseil, c'est d'arrêter de te comparer. Je sais que c'est compliqué parce que, évidemment, peu importe où tu vas, tu vas croiser des femmes enceintes. Quand toi, tu décides d'avoir des enfants, en général, tu n'es pas la seule. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les gens qui sont... approximativement dans ta tranche d'âge, que ce soit plus jeune ou plus vieux d'ailleurs, peu importe, mais ce sont aussi des gens qui très souvent décident aussi d'avoir des enfants. Et même si l'infertilité touche de plus en plus de monde, il y a quand même aussi, et heureusement évidemment, il y a quand même aussi des couples qui arrivent à concevoir très facilement. Et du coup, on se culpabilise parce qu'eux ont réussi là où nous, on a échoué. Alors attention, j'utilise ces mots forts. « Exprès » , ce ne sont évidemment pas des mots que moi j'emploie au quotidien, mais je sais que tu peux te le dire parce que tu vas percevoir ça comme un échec. Et donc en fait, quand tu te compares, dis-toi que tu es en train de comparer des pommes avec des poires. Qu'est-ce que je veux dire par là ? C'est qu'en réalité, tu ne peux pas comparer un corps à un autre, tu ne peux pas comparer une situation à une autre. Il y a plein de facteurs qui rentrent en ligne de compte et c'est complètement utopique de vouloir te comparer. Parce que chaque personne va être différente. Et peut-être que pour elle, aujourd'hui, pour la personne avec laquelle tu te compares, peut-être qu'effectivement, la fertilité, pour elle, c'est entre guillemets un non-sujet. C'est facile et tout va bien. Mais peut-être aussi qu'il y a d'autres domaines de sa vie actuelle, que ce soit passé ou futur, pour lesquels elle a des difficultés. En fait, on a chacun son chemin, on a chacun, chacune, évidemment, sa route et ses difficultés. Et que parfois, tu ne sais pas ce qui se cache derrière une grossesse. Peut-être que la personne, alors ce n'est pas ce que je souhaite évidemment, mais peut-être que la personne a été trompée par son conjoint. Peut-être qu'ils vont se séparer dans les deux ans, trois ans de l'enfant. Peut-être qu'il y aura une pathologie importante. Peut-être que la personne a vécu un décès, vécu quelque chose de difficile. L'idée n'est pas de te dire, ni de souhaiter évidemment les difficultés chez les autres. Ce n'est pas ça. Mais ce que je veux dire, c'est qu'en général, on va se comparer sur une partie d'un élément qui, en réalité, ne fait pas la vie de la personne. Tu ne peux pas comparer deux personnes entre elles parce qu'on est toutes différentes. Et peut-être qu'effectivement, cette personne-là, pour la fertilité, ça s'est super bien passé. Mais tu ne sais absolument rien de ce qui se passe pour elle une fois que la porte de chez elle est fermée. Tu ne sais pas comment elle se sent. Tu ne sais pas à quoi elle est confrontée aujourd'hui ou... Ce qu'elle a dû traverser, parce que peut-être qu'elle aussi a connu des épreuves, peut-être même liées autour de la fertilité, mais qu'elle n'en a pas parlé. et peut-être que cette personne traversera, et c'est même pas peut-être, mais de manière générale, la vie est comme ça, et qu'elle, les difficultés, elle les vivra sur un autre domaine, et ça, tu n'en sais rien. Et donc, c'est vraiment important d'arrêter de se comparer, parce que ça n'a absolument aucun intérêt. Et puis aussi, c'est surtout de cultiver un peu plus de bienveillance envers toi-même, parce que je sais à quel point tu pourrais être sympa, à quel point tu pourrais être bienveillante, Envers une amie qui te parlerait de son parcours, de ses difficultés, mais à quel point tu vas manquer cruellement de bienveillance envers toi-même. Parce que, je te donne un exemple, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'en parler, mais voilà, ça va rester évidemment anonyme, mais j'ai eu un échange avec quelqu'un qui me disait, ben voilà, mon frigo est tombé en rade, frigo dans lequel j'avais tous mes traitements. J'avais tous mes traitements à l'intérieur et en fait la... première pensée qui m'est venue, c'était « Ah, mais t'es trop nulle, tu mérites pas d'être mère parce que t'as même pas pu anticiper ça. » Enfin, sérieusement, qui va anticiper que son frigo tombe en rade du jour au lendemain ? C'est normal, évidemment. Et jamais, si c'était une copine qui te raconterait ça, jamais tu lui dirais « Ah, mais de toute façon, tu mérites pas d'être mère. T'as pas anticipé la panne de ton frigo, donc tu ne mérites pas d'être mère. » Jamais tu dirais ça à une de tes copines. Donc, pourquoi tu te le dis à toi-même ? Tu vois, donc vraiment, apprendre à faire preuve de plus de bienveillance envers toi-même, c'est juste crucial. Donc rappelle-toi, quand tu as des petites pensées comme ça qui te viennent, dis-toi, ok, mais ça, est-ce que je le dirai à ma meilleure amie finalement ? Je suis sûre et certaine que la réponse, c'est non. Alors si tu ne le dirais pas à ta meilleure amie, eh bien tu ne te le dis pas à toi-même non plus. Et quand tu te surprends en train de le faire, tu dis stop, bullshit, c'est le coup de l'émotion, je vais laisser passer et ça ira mieux dans cinq minutes, d'accord ? Mais vraiment... Arrête de te culpabiliser parce que ça ne fait qu'ajouter quelque part des épreuves supplémentaires. Et c'est vraiment important de décoller cette notion de mérite avec cette notion de récompense. Je sais que c'est lié à notre éducation déjà en tant que fille. En tout cas, nos générations n'ont pas forcément toujours été éduquées de la même manière que les garçons. Même si ça me fait mal au ventre de devoir le dire, mais ça reste quand même une généralité. Alors attention, c'est une généralité, je ne dis pas que c'est ton cas personnel. Et si ce n'est pas ton cas, mon Dieu, mais tant mieux ! Qu'est-ce que je suis contente si ce n'est pas ton cas ! Mais de manière générale, c'est vrai qu'on a, en tout cas pour les générations précédentes, quand même pas mal éduqué les filles différemment des garçons. Et donc c'est vrai que la petite fille, elle devait être une petite fille sage, obtenir des bonnes notes à l'école, tout faire bien comme il faut, ne pas prendre trop de place, ne pas faire trop de bruit. être bien sage, croiser les jambes, être bien habillée, etc. Enfin voilà, énormément d'injonctions par rapport à ça. Et donc c'est vrai que le côté féminin, pour beaucoup d'entre nous, on a développé ce syndrome de la bonne élève. Et vraiment, s'il y a bien une des choses que je t'amène à exploser quand tu rejoins mon univers, c'est ça en fait. Je ne veux pas des bonnes élèves. Je t'invite même à développer ce côté un peu rebelle. Alors pas rebelle pour le plaisir d'être rebelle, pas du tout. Mais juste pour... le principe de développer ton libre-arbitre et de renforcer ta confiance en toi parce que je veux que les décisions que tu prends soient adaptées à toi parce que tu le veux, parce que tu le décides et que tu arrêtes de subir. Parce que ce syndrome de la bonne élève t'amène à subir ce parcours. Je t'invite à faire preuve d'un peu plus de désobéissance. Je t'invite à faire preuve de... d'un petit peu plus de remise en question. C'est pas parce que c'est un médecin, c'est pas parce que c'est une naturopathe, c'est pas parce que c'est X, Y, c'est pas parce que c'est moi d'ailleurs. Et donc j'invite toujours à vraiment te poser la question est-ce que c'est adapté à toi ? Est-ce que ça te convient ? Qu'est-ce que toi tu en penses ? Parce que je veux que tu reprennes le plein pouvoir. Et ça c'est juste énorme. Alors si tu sens que mon discours t'appelle, si tu sens que ça fait du sens pour toi de pouvoir justement travailler sur cette estime de toi, reprendre un peu ce pouvoir personnel vraiment, et donc forcément qui va avoir un impact énorme sur ta fertilité, je t'invite à me rejoindre. Je t'invite à rejoindre, évidemment tu as la possibilité de rejoindre le programme en ligne, mais si tu veux développer quelque chose de plus personnel, si tu veux que moi je t'accompagne personnellement à développer tout ça, je t'invite à rejoindre le booster éclosion. Le booster éclosion, c'est quoi ? C'est un petit peu le même principe que le coaching éclosion, qui est vraiment un accompagnement personnalisé, mais dans une version plus courte parce qu'on est sur 3 mois. Je sais que rejoindre le programme de coaching éclosion sur 9 mois, ça peut faire peur, et c'est la raison pour laquelle j'ai développé une formule un peu plus courte, une formule qui vraiment est adaptée à toi, où on va pouvoir aller travailler personnellement sur à la fois tout ce que tu peux ressentir au niveau émotionnel, mais aussi évidemment te donner des conseils qui sont personnalisés, adaptés. à toi, à ta pathologie, à ton parcours, à ton histoire. Et en plus, évidemment, il va y avoir énormément d'échanges en direct. Donc tu peux obtenir tes réponses en temps utile, je veux dire avec moi, à tes côtés. Donc vraiment, le booster éclosion, c'est on passe trois mois ensemble. Donc si ça te parle, si tu as envie que je sois à tes côtés pendant trois mois, eh bien je t'invite à cliquer dès maintenant sur le lien qui est dans la description de cet épisode et je me ferai alors un immense plaisir de t'accompagner. On se retrouve très vite et d'ici là, comme toujours, prends soin de toi. A très bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.