Speaker #0Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Tout est normal. Alors ça, c'est une phrase que j'ai entendue des centaines et des centaines de fois. Et peut-être que tu l'as déjà entendu toi aussi. Alors, je sais que si tu es là à attendre ce test positif qui ne vient pas, et je suppose que c'est le cas puisque tu m'écoutes en ce moment, c'est que peut-être tu subis aussi les protocoles médicaux, en tout cas tu subis l'attente, tu subis l'ascenseur émotionnel, tu subis énormément de choses. Et ce fameux bilan, le bilan de fertilité, ces examens que tu passes, eh bien tout ça c'est censé... te donner des réponses, c'est censé t'apporter des éléments de compréhension et en fait ce bilan-là, eh bien il est totalement muet. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles moi je ne parle quasiment jamais d'infertilité inexpliquée, mais je vais parler de bilan muet. Et c'est vrai que c'est hyper compliqué parce que, en fait, tu ne sais pas quoi faire dans ces moments-là. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu es en train d'essayer peut-être d'accepter l'inexplicable. Si j'arrive à le dire, ce n'est pas facile. Accepter l'inexplicable, ce n'est pas évident. Parce que du coup, ça revient à espérer que la prochaine tentative fonctionne comme par miracle. Ça remet aussi énormément de choses en question et tu commences à te demander finalement si ce bilan est aussi complet qu'on veut bien le dire. Et aujourd'hui, on va parler de ça. On va parler justement de ce que signifie réellement un bilan muet, pourquoi ce terme est vraiment trompeur et surtout... qu'est-ce qu'on peut faire parce que tu vas voir que il y a des choses à chercher que la PMA ne regarde absolument pas. C'est vraiment un épisode qui t'est dédié et j'ai envie de te dire même si tu n'es pas dans la case des infertilités inexpliquées, je t'invite vraiment à écouter cet épisode de podcast parce que malheureusement souvent on va, au niveau du médical en tout cas, même quand il y a une pathologie qui est diagnostiquée, on va se focaliser dessus et on oublie qu'en réalité la pathologie c'est... Une pièce d'un puzzle, c'est un des maillons de la chaîne qui dysfonctionne, c'est sûr, mais ce n'est pas forcément à cet endroit-là qu'on a besoin de corriger. C'est souvent bien en amont, et ça, souvent, on passe complètement à côté. Je vais donner l'exemple de l'endométriose ou même du SOPK, qui sont des pathologies, hélas, hyper fréquentes quand on est confronté à l'infertilité. Et en fait, souvent, on se dit, vous avez le SOPK, vous avez de l'endométriose. Mais finalement, si la five marche, ou l'insémination éventuellement, si ça fonctionne, on ne va pas chercher plus loin. Sauf que la pathologie, tu vas te la traîner à vie. Et la seule chose qu'on va te dire, c'est prenez la pilule. Ce n'est pas une solution, on est bien d'accord. Donc c'est vraiment un épisode que tu dois écouter, évidemment si toi-même tu es confronté à l'infertilité inexpliquée. Bilan muet, puisque moi je vais vraiment parler de bilan muet. Mais c'est aussi un épisode à écouter si tu as été diagnostiqué. Peu importe la pathologie, ça peut être Hashimoto, ça peut être n'importe quoi évidemment, écoute cet épisode parce que vraiment on va creuser. Alors déjà, je te le dis et vraiment je te le rappelle, c'est pourquoi est-ce qu'un bilan muet peut être muet sans l'être réellement ? Il y a plein de raisons à ça. Ce qu'on appelle l'infertilité inexpliquée, en réalité souvent c'est, hélas, pardon de le dire, mais c'est un manque de recherche. Ça veut dire que... Oui, on va chercher, bien évidemment. Attention, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Bien sûr que tu vas passer une hystérosalpingographie qui, ceci dit, dans le cadre d'une five, n'a absolument aucune raison d'être, puisqu'on va quand même positionner l'embryon. On va faire un transfert et on va le positionner soi-même au bon endroit. Donc voilà, bref. Il y a plein d'examens comme ça qu'on va faire, qui sont même hyper invasifs, hyper douloureux, mais qui, finalement, ne vont pas forcément t'apporter des éléments de réponse. Et c'est pour ça que je dis que souvent, c'est un manque de recherche approfondie. Pas parce que les examens qui sont faits ne vont pas suffisamment à l'intérieur. Évidemment qu'on va regarder ton utérus, tes trompes, tes ovaires, etc. Mais il y a encore beaucoup d'autres choses qu'on ne regarde pas à côté. Parce que le bilan médical traditionnel reste vraiment limité à ce qu'il est censé détecter, c'est-à-dire la réserve ovarienne, la perméabilité des trompes, la qualité du sperme, etc. Et encore, je parle de qualité du sperme, je pourrais vraiment en parler longuement. Parce que voilà, déjà, ce n'est pas fait systématiquement en première intention. Il y a encore des centres qui, hélas, tardent avant de faire un spermogramme. Et pour moi, c'est non. Alors, je parle de centres, mais je pourrais aussi parler de gynécologues. Quand on a un gynécologue de ville à qui on s'adresse et à qui on confie justement la difficulté à mettre en route une grossesse, eh bien lui déjà devrait dire ok, spermogramme. C'est une condition sine qua non pour aller plus loin, ça doit être des deux côtés. J'ai encore eu un témoignage où une jeune femme a essayé pendant deux ans, avant que son compagnon daigne faire un spermogramme, pour finalement se rendre compte que le spermogramme était catastrophique. Non, on ne peut pas. on ne peut pas tolérer ça. Le spermogramme doit être fait en même temps. Mais donc voilà, la PMA, elle va regarder tout ça. Elle va regarder d'un point de vue mécanique, si ton utérus n'est pas cloisonné, s'il n'est pas de forme... J'aime pas dire le mot anormal, parce que voilà, mais tu vois, en tout cas, oui, anormal dans le sens, pas dans la norme, voir s'il y a effectivement une déformation, quelque chose, ok. On va regarder la perméabilité des trompes, on va regarder tout ça, bien sûr. Mais à côté, on ne regarde pas ton métabolisme, on ne regarde pas la thyroïde, ça reste vraiment très très superficiel. Et quand bien même, on va se contenter d'une chose alors qu'il y en aurait des milliers à dire sur le sujet. Et vraiment, je t'invite d'ailleurs à aller écouter l'épisode précédent, d'ailleurs c'est l'épisode numéro 122, où je te parle de la thyroïde parce que ça reste un élément très important et je t'explique justement en long, en large et en travers. Pourquoi ce que les centres font aujourd'hui ne suffit pas ? Donc si tu ne l'as pas encore écouté, je t'invite vraiment à écouter l'épisode n°122. Mais à côté de ça, la PMA, comme je te le disais, ça ne teste pas, ou en tout cas de façon très superficielle, le métabolisme, la thyroïde, les carences, les déséquilibres hormonaux, l'inflammation, etc. Tu vois, on ne va pas creuser si loin, alors qu'en réalité ça devrait être la base. Donc vraiment, je rappelle, un bilan muet. Cette infertilité inexpliquée, ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien. Ça veut juste dire qu'on n'a pas cherché au bon endroit. Et ce côté bilan normal, si c'est ce que tu as, tu vas évidemment, je pense, te reconnaître dans ça. Mais pour moi, on m'a mis... Donc, je te rappelle, si jamais tu viens de me découvrir. Donc, moi, on m'a mise dans la catégorie des infertilités inexpliquées pendant tout mon parcours, c'est-à-dire quatre ans et demi, un peu plus. Et en réalité, pendant ces quatre ans et demi... On m'a diagnostiqué à SOPK, mais le médical n'a pas voulu en tenir compte parce que j'étais trop mince. Et donc, du coup, il me disait non, mais ça n'a pas de répercussion. Oui, sauf que j'avais un cycle qui pouvait aller de 60 à 120 jours. Ça dépendait des fois, donc je ne savais jamais. Alors parfois, ça m'arrivait d'avoir un cycle de 25 jours aussi, mais c'était complètement imprévisible. Je ne savais jamais si le cycle qui arrivait était dans la norme ou pas, parce que je pouvais... Une fois avoir un cycle de 25-30 jours, et puis la fois suivante, un cycle de 100-110-115 jours, et puis de nouveau un cycle de 40, et puis de nouveau plus rien pendant 100 jours. C'était complètement imprévisible. Et donc, oui, le SOPK avait quand même une répercussion. À côté de ça, je me plaignais depuis, je ne vais même pas dire l'adolescence, parce que c'est même encore un peu tôt, c'est même avant ça, c'est vraiment la fin de l'enfance, la pré-adolescence, si tu veux, moi, depuis l'âge de 11 ans. Je suis réglée depuis l'âge de 11 ans et depuis l'âge de 11 ans je me plaignais de douleurs menstruelles, je me plaignais en permanence de douleurs au ventre et en réalité on m'a toujours dit que c'était normal et que c'était comme ça et qu'on m'a toujours trouvé plein plein plein de raisons à ça sauf que ben la réalité c'est qu'on a fini par me diagnostiquer de l'endométriose après la naissance de mon fils. Donc en fait j'avais beau me plaindre ça n'a pas été pris au sérieux. Et donc ça valait bien la peine de me diagnostiquer ça après la naissance de mon fils. Donc heureusement que je ne les ai pas attendus pour prendre les choses en main, parce que je pense que je serai toujours dans l'attente. Mais tout ça pour te dire que vraiment, c'était devenu une véritable torture psychologique pour moi, qu'on me mette dans cette catégorie d'infertilité inexpliquée, parce que j'en étais à espérer qu'on me trouve une pathologie. J'en étais à espérer qu'on me trouve un truc qui n'allait pas. Et je sais, ça va paraître complètement absurde, mais en fait... Parce que quand tout va bien, t'as pas envie d'entendre que t'as un problème, on est bien d'accord, mais... À force d'entendre des phrases comme « tout va bien chez vous » , « votre réserve ovarienne est top » , « vos trompes vont bien » , « tout va bien » , forcément avec le SOPK, tu penses, j'avais une quantité de follicules qui était énorme. Et donc on me disait « vous êtes même au-dessus de la norme, vous avez vraiment des scores très élevés » . Et donc en fait, presque, on ment censé d'avoir des résultats comme ça, alors qu'en réalité, c'est juste le reflet d'un dysfonctionnement. Et en fait, systématiquement, on me disait tout va bien, c'est fantastique, vous avez des résultats magnifiques, le spermogramme de mon chéri était au top. Enfin bref, tout allait bien. Et donc en fait, je sais que ça va paraître absurde, mais pour moi, c'était vraiment le pire des scénarios, c'était que tout aille bien. Parce que dans ma tête, je me disais que si on trouvait une cause, on allait pouvoir la corriger. Mais que si on ne trouvait rien, on ne savait pas quoi faire et que forcément, on restait impuissante. Et donc petit à petit, finalement, le doute s'est installé en me disant « Mais peut-être que j'ai un blocage, peut-être que c'est moi qui me fais des films, c'est psychologique. » Et en fait, forcément, à ça vient s'ajouter toutes les remarques que tu vas entendre. « Arrête d'y penser, ça viendra bien tout seul. » Et puis « C'est dans ta tête. » « Ah, mais t'es trop stressée. Pars en vacances, tu verras, ça viendra tout seul. » Ben non, je suis partie plein plein de fois en vacances, dans des destinations parfois vachement sympas, et en fait, il ne s'est rien passé. Donc... Non, ça ne pouvait pas fonctionner comme ça, parce qu'au fond, il y avait plein de déséquilibres, il y avait plein de choses qui n'allaient pas. Il y avait donc forcément une pathologie, deux pathologies même, inflammatoires, qui étaient le SOPK et l'endométriose. Il y avait effectivement aussi un état inflammatoire généralisé, il y avait une dysbiose intestinale, il y avait des carences de tous les côtés. Enfin bref, il y avait plein plein de choses qui n'allaient pas. Donc non, c'était pas dans ma tête. Non, ce n'était pas une question de stress, de hasard, de la faute à pas de chance. Non. Et en fait, c'est ça qui m'agace parce que quand on est, j'ai presque envie de dire, victime d'un bilan muet, c'est ça aussi. C'est qu'en fait, tu te sens abandonnée, tu te sens incomprise et tu as l'impression de devoir te battre, d'avoir le couteau entre les dents tout le temps pour juste te faire entendre et comprendre un peu ce que tu dis au sérieux. Et ça, c'est vraiment, vraiment, vraiment épuisant. J'avais... Plein de signaux finalement qui auraient pu les mettre sur la piste parce que c'est très bête, mais tu sais, les extrémités qui sont extrêmement froides, le fait d'avoir froid quand même assez souvent, le fait d'être fatigué, de perdre les cheveux. Il y avait plein de choses qui effectivement mettaient sur la piste quand même du SOPK qui n'était pas sans conséquence, au-delà des follicules, des cycles irréguliers, d'un taux d'AMH énorme, etc. Et puis, il y avait aussi plein de signes qui montraient que quand même, il aurait peut-être fallu creuser aussi d'un point de vue thyroïde. Il y avait énormément de dysfonctionnements, mais ça, personne ne les a pris au sérieux. Donc, ce qui est important, c'est vraiment qu'il faut comprendre qu'il faut chercher là où les autres ne regardent pas. Et je sais que c'est hyper frustrant parce que peut-être que tu dis, mais si la médecine classique ne trouve rien, ça veut dire qu'il n'y a rien à trouver. Eh bien non, ça veut juste dire qu'on ne regarde pas les bonnes choses. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas leur métier. Eux, ils sont formés d'un point de vue purement anatomique, mécanique. Et quand ça dépasse ce Ausha, il n'y a plus personne. Donc c'est vraiment important de garder en tête que oui, il faut creuser aussi au niveau de la thyroïde, même si tu as une TSH qui est normale. Je te le dis, je te le répète, vraiment, écoute l'épisode numéro 122, parce que ce n'est pas parce que tu as une TSH normale que tout va bien. La TSH toute seule, ça ne suffit pas. Il y a d'autres analyses qui sont à faire. Pourquoi ? Parce qu'un problème de thyroïde qui est mal détecté, c'est une ovulation qui est beaucoup plus difficile, une phase luthéale qui est trop courte, des risques accrus d'arrêt de grossesse, etc. Bien aller regarder les carences. Et ça, c'est un truc qui me met hors de moi, parce qu'on banalise les carences en disant « Oh oui, mais vous savez, tout le monde est carencé. » Ok, mais en fait, je m'en fous. Pardon ! Mais ce n'est pas parce que 99% de la population est carencée que moi, ça va m'aider à aller mieux. Donc, en fait, je me fiche de savoir que la population est carencée. Pardon, mais très égoïstement, dans ces cas-là, ce n'est pas mon problème. Et ce n'est pas parce que les autres sont carencés que moi, je dois l'être aussi. Non, en fait. Non, non, non, non, non. Donc, les carences, elles sont hyper courantes. Tu n'imagines pas les carences que je trouve, évidemment, tu le sais, quand j'accompagne dans le cadre du coaching Éclusion. On pousse le bouchon, on va chercher, on va creuser, on va comprendre. Tu n'imagines pas tout ce qu'il y a à corriger. J'en ai plein qui me disent, mais Mia, il n'y a rien qui va dans mes analyses. Et jusque maintenant, personne ne me l'avait dit. Et j'ai envie de dire, ce n'est pas grave, parce qu'au moins maintenant, on sait, on comprend, on corrige. Tu n'imagines pas le nombre de femmes qui ont dû se faire opérer par le passé, parce que pathologie inflammatoire, endométriose, etc. Et qui finalement ont d'énormes améliorations, alors qu'on leur avait prédit qu'il faudrait encore se faire opérer, qu'il faudrait prendre tel ou tel traitement à vie, etc. Mais pourquoi ? Parce qu'on comprend, parce qu'on va corriger tout ce qui va amener de l'inflammation. Et ça, ce sont des exemples parmi tant d'autres. Mais vraiment, rien qu'en termes de... carence, tu n'imagines pas le pourcentage de femmes que j'accompagne qui sont carencées de tous les côtés. Donc, je sais qu'on va te dire, oui, les compléments alimentaires, c'est du luxe, si vous y croyez, c'est très bien. Non, en fait, il faut creuser, il faut comprendre. Alors déjà, un complément alimentaire multivitamine, c'est super, c'est la base, mais ça ne suffit pas. Quand on a des carences qui sont importantes, qui sont avérées, on a besoin d'aller Et monter en termes de dosage, c'est vraiment important. Et c'est pour ça, je te donne un bête exemple, je reviens souvent avec celui-là, parce que c'est l'une des carences les plus énormes que je rencontre au quotidien et qui doit impérativement être corrigée. Je l'ai dit, les femmes que j'accompagne sont au courant, je le répète encore et encore, je ne tolère plus de carence de vitamine D parmi les femmes que j'accompagne. C'est un non négociable. Le taux de vitamine D, il doit être bon. Pourquoi ? Parce que c'est la base. Et vraiment... Ça me rend dingue de me dire, mais en fait, mon médecin ne m'a rien dit. Et quand je vois les analyses, bah oui, parce que de nouveau, on se contente de normes laboratoires qui sont des normes généralisées sur base de la moyenne de la population. Mais encore une fois, moi, je me fiche de la moyenne de la population. Je veux des taux qui donnent à ton corps les moyens de fonctionner. C'est tout, en fait, c'est pas plus compliqué que ça. Donc voilà, et c'est vraiment important de te dire, non, en fait, un multivitamine, c'est pas du luxe. C'est la base, c'est essentiel parce que l'alimentation aujourd'hui, malheureusement, permet plus d'obtenir toutes les valeurs nutritionnelles dont on a besoin, même avec une alimentation équilibrée, et parce qu'en plus, avec nos rythmes de vie, la pollution, etc., on va consommer beaucoup plus de ressources qu'on ne pouvait le faire par le passé. Donc, non seulement on est carencé, et en plus, on creuse encore un peu plus le trou de ces carences parce qu'on a des besoins qui sont disproportionnés. Je prends par exemple le magnésium, plus tu es stressé, plus tu vas consommer de magnésium. Si tu n'as pas d'apport apport déjà de base, c'est compliqué. Et si en plus tu es carencé, je te laisse imaginer. Donc on a impérativement besoin d'aller comprendre et d'aller creuser tout ça. Un corps qui est en déficit ne peut pas donner la priorité à la fertilité. Parce que la priorité, pour lui, il va la mettre sur sa survie. Donc forcément, la priorité, c'est pas de se reproduire quand on n'est déjà pas bien soi-même. Tu comprends l'idée ? Donc c'est vraiment important de garder en tête que non, les carences, c'est pas juste de... Un truc de bobo, ce n'est pas juste un truc à la mode. Non, non, en fait, c'est juste qui va donner à ton corps les moyens de fonctionner. Donc sans ça, il ne fonctionne pas correctement. Ça t'amène des déséquilibres hormonaux que personne ne va creuser. Donc c'est super important d'aller vérifier tout ça. L'inflammation, c'est pareil. Quand on a... Un taux de cortisol qui est ou trop élevé ou trop bas, parce qu'en fait, trop élevé, ça montre que tu es stressé, et quand il est trop bas, ça montre que ton corps, en fait, il a tellement, tellement, tellement sécrété, il est usé, il est fatigué, c'est un principe un peu de burn-out, il n'en peut plus. Donc voilà, un taux de cortisol qui est trop élevé ou trop bas, une résistance à l'insuline, tout ce qui est inflammation chronique, etc., etc., tout ça, ce sont des facteurs qui vont venir, finalement, saboter ta fertilité et qui ne sont pas forcément testés dans un bilan standard. Et même avec une résistance à l'insuline, on a tendance à la banaliser ou à donner des choses qui vont masquer les symptômes et qui ne vont certainement pas aller corriger la cause au départ, à la source. Et donc en fait, le problème, c'est encore une fois, ce n'est pas que tout est normal, c'est qu'on ne cherche pas là où il faut et qu'on a très vite tendance à dire tout va bien. Ben non, en fait, non, non, tout ne va pas bien. C'est juste qu'on a avancé complètement à l'aveugle et qu'on n'a pas cherché là où il fallait. Si toi, tu m'as écoutée jusqu'ici, c'est que mon discours te parle, en fait. C'est que ça te fait écho, c'est que tu te reconnais, évidemment, dans ce que je te dis. Et c'est vrai que peut-être ton bilan est normal, peut-être qu'il y a une pathologie, mais que voilà, on n'en tient pas plus compte que ça. Peut-être qu'on t'a dit qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Vivez normalement, ma petite dame. Tu sais, c'est un petit peu ce discours qu'on entend assez régulièrement. En fait non, aujourd'hui tu sais, après avoir écouté cet épisode de podcast, tu sais que le bilan n'est pas forcément complet, tu sais qu'il y a encore des choses et tu as entièrement raison de continuer à creuser. Parce qu'en fait, si tu sais que le bilan n'est pas complet, tu as deux options. Soit tu continues d'attendre comme ça et croiser les doigts en espérant que les choses changent. Mais je ne sais pas. En fait, c'est un petit peu comme si tu t'évertuais à vouloir des glaçons, mais que ces glaçons, au lieu de les mettre dans le congélateur, tu les mettais dans le frigo et que tu continues à espérer d'avoir des glaçons en mettant ton eau dans le frigo. Voilà, non, les glaçons ne vont pas se former tout seuls comme par magie. Donc voilà, attendre, espérer, ben oui, on peut, c'est une option. Alors des fois, il y a des miracles qui se produisent, on ne sait pas trop comment, mais OK. Ou alors, tu décides d'aller chercher les vraies causes. Tu décides d'aller creuser, tu décides de comprendre, tu décides de reprendre des choses en main et d'arrêter de faire l'autruche parce que malheureusement, c'est ce que le médical fait aujourd'hui. Et c'est exactement pour ça que j'ai créé le coaching de vraiment éclosion. C'est pour arrêter de faire l'autruche. Alors l'autruche involontaire, tu vois, mais c'est parce qu'on te met la tête dans le sable et on te dit tout va bien. Voilà, parce que moi, je sais à quel point c'est épuisant de se heurter à un mur. Moi, je sais à quel point c'est frustrant d'avoir un bilan muet, alors qu'en fait, au fond de toi, tu sens qu'il y a un truc qui ne va pas. Et qu'on ne peut pas juste se dire, oui, mais ça va bien finir par marcher. Par marcher juste, finalement, sans aller chercher et sans essayer de comprendre ce qui bloque vraiment, en fait. C'est ça qui me dérange. Donc, si c'est ton cas, si toi, tu as envie d'arrêter d'avancer à l'aveugle, je t'invite vraiment à venir rejoindre le coaching Éclosion. Tu vas voir à quel point on va creuser là où personne ne va regarder. Parce que c'est ça qui fait toute la différence. Et je pense que si j'ai autant d'annonces de grossesse, de tests de grossesse positifs, etc. Et des grossesses qui vont à terme aussi. Parce que ça, j'insiste. Mon rôle, ce n'est pas juste d'avoir une grossesse qui s'enclenche. Le but, c'est de la garder et de la voir évoluer jusqu'à son terme. Je pense que si j'arrive à ça, ce n'est pas pour rien. C'est parce que justement, on va creuser là où personne ne creuse. Donc si ça t'appelle, je t'invite dès maintenant à m'envoyer un petit message. à m'écrire que ce soit sur Instagram, par email, où tu veux, contacte-moi et puis on parlera de ce programme de coaching éclosion, mais je pense vraiment que ça te fera le plus grand bien. On se retrouve évidemment la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast, épisode d'ailleurs au cours duquel j'aurai une annonce à te faire, donc vraiment, scrute l'épisode de la semaine prochaine, tu ne veux pas rater ça. On se parle la semaine prochaine et d'ici là, comme toujours, prends soin de toi. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Ciao ! Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.