Speaker #0Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude, bienvenue sur ce podcast couleur de l'été. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. En période estivale où tout est à l'arrêt ou presque, j'ai décidé de redoubler d'efforts pour t'accompagner. Et bien sûr, si tu veux profiter de l'été pour agir et mettre toutes les chances de ton côté pour la rentrée, rejoins dès maintenant le programme en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour ! La première chose déjà, c'est d'y préparer, parce que comme je te le disais, des remarques, tu vas continuer à en avoir. Alors la toute première chose à faire, c'est de lister les remarques possibles. Alors ça peut être quoi ? Les remarques possibles que tu vas avoir, c'est quoi ? Tu vas avoir 9 fois sur 10, tu vas avoir un joyeux Noël, bonne année et un beau bébé. Ça, tu vas l'avoir. Tu vas avoir, selon ton environnement, selon tes potes, selon ta famille, etc., tu vas peut-être avoir des remarques un peu humoristiques. Tu vois, vous avez perdu le mode d'emploi, il serait temps de vous y mettre, tu vas avoir ce genre de choses. Selon tes parents, tu vas peut-être avoir aussi, tes parents, tes beaux-parents, tu vas peut-être aussi avoir une remarque en disant, bah oui, on a hâte d'être grands-parents. Voilà, ce genre de choses, tu vas les avoir. Donc la toute première chose à faire, c'est de les lister. Liste-toi tout ce que tu as déjà entendu, tout ce que tu as pu entendre, de manière à t'y préparer quelque part, d'accord ? Parce qu'encore une fois, eux, tu ne vas pas les changer, tu vas les avoir. Ces remarques-là, tu vas les avoir, que tu le veuilles ou non, d'accord ? Donc autant t'y préparer, première chose. N'hésite pas à me dire d'ailleurs dans le chat les remarques possibles que tu vas pouvoir entendre. N'hésite pas à me le dire. Donc ça, c'est la première chose, tu vas les lister. Ensuite, qu'est-ce que tu fais ? Tu vas identifier les émotions qui te traversent quand tu entends ces phrases-là. Si tu entends la remarque, j'improvise, la remarque de c'est parce que tu y penses trop, mais tu sais, c'est parce que tu y penses trop, t'es trop stressé c'est quoi l'émotion qui vient ? Qu'est-ce que tu ressens quand tu entends cette phrase-là ? Il y a fort à parier que tu vas ressentir une émotion qui est en lien avec la culpabilité, tu vois. ça va être en lien avec la culpabilité parce que tu vas sous-entendre que c'est de ta faute si ça marche pas c'est parce que t'y penses trop, c'est parce que t'es trop stressé, tu vois, tu es trop ceci ou pas, c'est cela, ou voilà c'est ta faute quelque part, c'est un peu ça qu'il y a derrière ces phrases là. Donc culpabilité ok, culpabilité souvent qu'est-ce qui se passe en fait, c'est une colère contre soi elle est là la culpabilité, c'est une colère on s'en veut de quelque chose par rapport à quelqu'un d'autre, d'accord ? On se sent coupable d'eux. Donc, c'est une forme de colère, mais qui est dirigée contre soi. Alors, j'ai Daphné qui dit, Quand est-ce que ma fille aura une petite cousine ? Voilà, ça, c'est les remarques que tu vas pouvoir avoir, effectivement. Et pour les personnes, parce que, n'oublions pas, il y a aussi des personnes qui sont confrontées à ce qu'on appelle l'infertilité secondaire, c'est-à-dire qui ont eu un premier enfant très facilement, et qui, derrière, galèrent pour avoir un deuxième, ou galèrent avec un nouveau compagnon, etc., etc. Et pour qui, c'est aussi, évidemment, très difficile. Et... On va avoir ce genre de phrase-là en disant Ah, il serait temps de faire le deuxième, etc. Et les gens n'imaginent évidemment pas une seule seconde qu'il y a des problèmes de fertilité, puisque, a priori, on en a déjà eu un sans aucun problème. Et pourtant, d'accord ? Donc voilà. Donc, identifie l'émotion qui te traverse. Est-ce que c'est de la tristesse ? Est-ce que c'est de la colère ? Est-ce que c'est de la culpabilité qui est quand même une forme de colère ? Voilà. À toi de voir un petit peu ce que tu ressens dans ces moments-là. Tu peux aussi me le dire dans le chat, n'hésite surtout pas. Et enfin, surtout, ce qui va être super important, c'est d'identifier quel est ton besoin par rapport à ton émotion. Comme je te le disais tout à l'heure, on ne refoule pas une émotion. Une émotion, ça ne se gère pas. C'est un truc qui me rend dingue quand je vois ça sur les réseaux sociaux. Apprendre à gérer ses émotions. Mais vous n'êtes pas des robots. Une émotion, si elle est là, c'est qu'elle a une raison d'être. Donc, c'est super important. Une émotion, elle s'accueille. Une émotion, elle s'écoute parce qu'elle a un besoin. Elle a un message à te communiquer. Alors tu vas me dire, ok, mais c'est quoi le besoin derrière mes émotions ? Alors je vais t'aider, rassure-toi. Les besoins que tu vas ressentir. Quand tu as de la colère, eh bien c'est souvent en lien avec un besoin de compréhension, un besoin de changement de situation, un besoin d'écoute ou un besoin de décharger une énergie. Quand on éprouve de la colère, 9 fois sur 10, c'est ça. Quand on t'a fait un peu d'humour, tu vois, en disant Ah, il serait temps de vous y mettre ou Vous avez perdu le mode d'emploi ou ce genre de trucs, eh bien, qu'est-ce qui est compliqué ? C'est qu'on ressent de la colère vis-à-vis de ce qui nous est dit. Et en réalité, pourquoi ? Parce qu'on a un besoin de compréhension et on se sent incomprise. On se sent incomprise dans tout ce qu'on a traversé. Et Sarah, j'en suis navrée parce que je lis que ta fille n'a pas donné le résultat que tu espérais tellement. Et en fait, on va te dire cette phrase-là à ce moment-là, mais tu vas dire, mais bon sang, je viens de faire une fécondation vitro, je viens de passer je ne sais combien d'examens, de contrôles, de traitements, d'injections, de machins. Et on ose me dire ça. Et en fait, tu vois, quand tu ressens ça, c'est que tu ne te sens pas compris, tu ne te sens pas respecté dans le parcours que tu as traversé. Donc ça, c'est important de te dire, ok, voilà, en fait, la colère, elle m'indique ça. Si je ressens de la tristesse, eh bien, la tristesse, c'est quoi ? C'est, je vais avoir un besoin de réconfort. Je vais avoir un besoin d'acceptation de ce que je vis, de la difficulté de ce que j'éprouve. Je vais avoir un besoin de pouvoir exprimer mes émotions sans me sentir jugée. La tristesse, c'est ça aussi, d'accord ? Donc c'est ce besoin-là que tu peux avoir. Et tu peux aussi ressentir de la peur. De la peur, pourquoi ? Parce que peut-être qu'on va te dire un truc et tu vas dire j'avais pas pensé à ça ou du coup ça t'angoisse. Je sais que j'accompagne aussi pas mal de femmes qui sont un peu angoissées à l'idée d'en passer par le milieu médical parce qu'elles se sentent pas rassurées dans le milieu médical, je les comprends. Mais du coup, cette... peur, ok, qu'est-ce qu'elle vient réveiller chez toi ? Qu'est-ce qu'elle vient te dire, cette peur ? Cette peur, souvent, elle te dit que en fait, tu as besoin d'aide. En fait, tu as besoin de te sentir protégée, en sécurité, besoin d'être rassurée, tu vois ? Et donc, quand tu vas comprendre ça, quand tu vas comprendre le besoin qu'il y a derrière ces émotions, déjà, tu arrêtes de refouler ton émotion, et en plus, c'est quand même vachement plus simple à décoder pour mettre des actions en place qui vont venir compenser ce besoin. Tes besoins, en gros... tu pourrais visualiser une sorte de réservoir. Tu visualises un réservoir. Et dis-toi qu'en fait, plus ton réservoir est rempli, au plus ses remarques vont te passer au-dessus de la tête. Ou plus ton réservoir est vide, les remarques que tu vas entendre, ces remarques maladroites, elles vont te mettre dans un état pas possible. Pourquoi ? Parce que ton réservoir est déjà quasi vide et là tu te retrouves à sec, voire dans le rouge, et c'est invivable. D'accord ? Donc c'est vraiment important de penser à remplir ce réservoir de besoins de par plein d'autres façons, de manière à ne pas être aussi affecté par ces remarques maladroites. Alors, je lis un commentaire ici, je suis dans la catégorie 2, j'ai eu mon premier après 7 mois de mariage et le deuxième ne vient pas. Oui, effectivement, et c'est presque plus dur. Et je compatis vraiment parce que je sais à quel point tu vas avoir des remarques aussi de la part de personnes qui vont te dire Ah oui, mais c'est bon, t'en as déjà un, sois déjà contente avec ça Mais en fait, peu importe pour quel numéro de BBC, est-ce que c'est le premier, le deuxième, le troisième, l'envie, elle est juste viscérale. Elle est là, le besoin, il est là. Et donc, on n'a pas l'historique non plus. C'est parfois aussi un couple recomposé. Il y a plein de situations de vie qui font que ce besoin, il est juste viscéral. Et donc, oui, c'est dur. C'est tout aussi dur, évidemment. Et je le comprends, évidemment, à 100%. Donc, voilà. Et c'est important qu'il n'y ait pas de jugement par rapport à ça. Garde ça en tête, c'est-à-dire que peu importe que ce soit le premier enfant, pas le premier enfant, ce besoin il est là, cette douleur elle est bien présente. Et cette culpabilité aussi, parce que j'entends qu'il y a aussi pas mal de personnes qui sont dans cette période-là et qui du coup ne profitent pas à 100% de ce qu'elles vivent avec leur premier enfant parce que finalement l'esprit il est omnubilé par le deuxième, par les traitements, par ci, par ça. Vraiment, je compatis et je sais exactement ce que tu peux traverser. J'ai accompagné plein de femmes dans ce cas-là. Donc voilà, tout ça pour te dire l'importance de justement pouvoir remplir ton réservoir de besoins en amont parce que ça va te permettre justement que ces remarques maladroites aient beaucoup moins d'impact sur toi. Donc ça, c'est déjà une chose très importante. Ensuite, liste-toi des façons de satisfaire ces besoins. Ok, ton besoin d'écoute, ton besoin de compréhension. ton besoin de changement, ton besoin de sécurité. Comment est-ce que tu peux le ressentir, le combler autrement ? Moi, je me suis rendu compte que je comblais énormément de besoins, finalement, seule. N'attends pas ça des autres, ni même de ton chéri d'ailleurs, parce qu'il ou elle n'a pas à être tributaire de ce que tu ressens. Tu es la première personne à pouvoir t'apporter ce dont tu as besoin. Et bien sûr, le reste vient renforcer. Ne jamais être dépendante finalement des conditions extérieures, de remarques, etc. pour avoir ton niveau de bonheur. Donc ça c'est déjà à toi, c'est de te rendre compte que tu es la personne la plus amable de pouvoir changer ça. Moi, il y a des choses qui me ressourcent énormément. Ça peut être le yoga, ça peut être la marche en extérieur. En fait, ça va me permettre, par exemple, de me vider la tête. Ça va me permettre de me sentir beaucoup plus apaisée, beaucoup plus sereine, tu vois. Alors, moi, ça peut être ça, mais ça peut être plein d'autres choses pour toi. Si tu aimes, j'en sais rien, la pâtisserie, ça peut être le moment de te plonger là-dedans pour remplir tes besoins. Ça peut être de discuter avec une super bonne copine dont tu sais très bien qu'il ne va pas te juger, qu'il ne va pas... te conseiller alors qu'elle ne connaît pas elle-même ce milieu-là, etc. Mais juste, voilà, j'ai besoin d'être rassurée, d'être entendue, d'être comprise. Eh bien, ça peut être l'appel à une copine juste avant ces moments-là, histoire de remplir ton réservoir. Par exemple, tu vois, il y a mille et une choses que tu peux faire toi pour remplir ce réservoir, d'accord ? Donc ça, c'est vraiment un conseil qui est super important à mettre en pratique. Et enfin, tu vas me dire, ok, mais finalement, je réponds quoi ? Avant de te dire quoi répondre, je t'invite à faire une chose, c'est clarifier ton intention. Est-ce que ton intention, elle va être de clarifier la situation, d'expliquer ce que tu traverses ? Est-ce que ton intention, elle va être de dévier la conversation ? Parce que voilà, parce que tu n'as pas envie d'en parler plus que ça. Est-ce que ton intention, ça va être de recadrer la personne qui t'a fait cette remarque maladroite ? Parce qu'il y a remarque maladroite et remarque maladroite. Il y a des choses qui peuvent se dire et bon ok, et puis il y a la manière dont c'est dit ou la personne qui le dit. Et parfois tu peux ressentir le besoin de recadrer les choses, et c'est ok aussi, d'accord ? Il n'y a pas de jugement à avoir par rapport à ça. Encore une fois c'est clarifie ton intention. Ton intention c'est la tienne et elle est juste. Garde en tête seulement une chose, c'est que la grande majorité, mais vraiment l'immense majorité des remarques maladroites, elles sont faites par des personnes qui tiennent à toi. D'accord ? Donc ça, j'avais quand même envie de te le rappeler, parce que ça permet aussi de clarifier cette intention. L'intention ne doit jamais être de blesser, parce que, encore une fois, voilà, recadrer, oui. Blesser, ça ne te servira à rien. D'accord ? Donc tu vois la nuance. N'hésite pas à me dire, d'ailleurs, dans le chat, si ce n'est pas clair. Mais clarifie ton intention. Alors, je ne vais pas te laisser comme ça. Je t'ai quand même donné, je t'ai préparé aussi, des exemples de réponses. Alors, ce sont des réponses qui sont basées sur... mon expérience sur ce que moi je pouvais dire selon mon intention du moment. Donc à toi de piocher dedans et d'inventer les tiennes évidemment. Donc j'insiste, c'est vraiment sur base de mon expérience à moi. Alors quand on me disait Ah, il serait temps de t'y mettre je disais Oh non, mais alors moi je suis encore beaucoup trop jeune pour ça, poulala D'ailleurs j'y pense, tu ne m'as jamais parlé de ta position sexuelle préférée. Et en général ça cadrait direct, parce que c'était sous forme d'humour évidemment. Mais les gens réalisaient quand même le côté hyper intrusif de leurs questions. Moi, j'aime bien quand même montrer aux gens à quel point ça ne les regarde pas. Et donc, ça, c'était ce qui, moi, me venait comme ça, de façon spontanée. Et je t'avoue que, généralement, on me le faisait une fois, deux fois, et il n'y avait plus de troisième fois. C'était bon, ça cadrait tout le monde. Donc voilà, selon ton intention du moment, ça peut être ça. Ça peut être de dire, moi, je m'y mettrais, mais après toi. Après ton deuxième, après ton troisième, je te laisse avoir ton troisième et puis je m'y mettrai. Ça peut être une manière de dévier la conversation. Ça peut être une manière de dire, je m'y mettrai quand Dame Nature l'aura décidé. Ça veut dire ce que ça veut dire quelque part. Ça veut dire que tu n'es pas contre, ça veut dire que tu ne t'étales pas sur le sujet. En même temps, tu glisses que oui, tu ne serais pas contre le fait d'avoir des enfants. Et pourquoi c'est intéressant ? Parce que ça t'évite de mentir. Parce que vraiment, pour l'avoir expérimenté plein de fois, quand je disais non, mais moi, les enfants, c'est pas mon truc, j'aime pas ça, c'est trop de responsabilité, puis tu peux plus rien faire. Et en fait, j'étais tellement pas convaincue parce que je disais que ça me faisait mal à l'intérieur. Le fait de dire, quand j'ai commencé à dire, quand Dame Nature l'aura décidé, j'avais des gens en face de moi qui, du coup, n'essayaient plus de me convaincre. Ce qui était le cas quand je disais Ah non, mais moi les enfants... Évidemment, l'interlocuteur en face se faisait un malin plaisir d'essayer de me convaincre et de me dire à quel point les enfants c'était formidable, etc. Et au fond, moi je le savais, mais ça me saoulait, j'avais pas envie de l'entendre. Le fait de dire quand Dame Nature l'aura décidé, voilà, c'est Ah ok ! Et en général, on passait à autre chose. Donc c'était une réponse qui, moi, me plaisait bien. Mais de nouveau, c'est vraiment des réponses basées sur mon expérience et c'est vraiment à toi de les adapter. Quand j'avais l'intention de recadrer par rapport au côté indiscret, en fait, ce que je disais, c'est assez perso comme question, et tu comprendras du coup que je n'ai pas vraiment envie d'y répondre. Et ça, ça mettait un blanc, en général, il y avait un blanc derrière, et puis j'avais un oui, oui, c'est vrai, pardon En général, c'était comme ça que ça se terminait, et puis on passait à autre chose. Mais je voulais quand même montrer que finalement, la décision d'avoir un enfant, ça ne regarde que la personne et son conjoint, c'est tout. Je veux dire... Dans la vie normale, quand on a une conception spontanée, ça se passe entre les deux personnes du couple. C'est tout, ça ne regarde que quant au moment, quant à la façon. Il n'y a pas de raison, parce qu'on décide d'en avoir plus tard, parce qu'on n'y arrive pas, parce qu'on doit faire appel à la PMA, etc. Il n'y a pas de raison que ça devienne un sujet public. Je ne suis pas d'accord avec ça. Donc vraiment, c'est parfois important aussi de rappeler aux gens que c'est quelque chose qui est totalement privé, en fait, et ça ne regarde personne. D'où la réponse, la toute première que je faisais, de dire, tiens, en fait, tu ne m'as jamais parlé de ta position sexuelle préférée. En général, ça l'est calmée, mais net, parce qu'en une fois, ils se rendent compte que, ah ouais, en fait, c'est perso. Bah oui, c'est perso, et voilà. Donc gardons ça, c'est un sujet intime, finalement. Donc voilà. Et puis, la cinquième et dernière question, et ça, c'était généralement quand je venais de faire une tentative. qu'elle n'avait pas fonctionné, j'aimais bien ça, de dire, écoute, en ce moment, c'est vraiment un sujet sensible, et je préfère l'éviter. Et ça n'appelle pas plus de réflexion, plus de messages, plus de questions, ou quoi que ce soit. Le fait de dire, c'est un sujet sensible, et je préfère l'éviter, en général, les gens disaient, oui, oui, bien sûr, je comprends, et puis on passait à autre chose. Ça m'évitait d'avoir à me justifier, ça m'évitait d'avoir à aller me cacher dans les toilettes, parce que c'était trop dur, et que j'avais des larmes aux yeux, enfin, voilà. Ça m'évitait de répondre de façon agressive. Et en même temps, j'avais quand même dit ce que j'avais à dire. Que soit c'était trop dur, que soit je ne voulais pas en parler, etc. Ma mère utilise le sein quand on lui demande. Ben voilà, en fait, je trouve ça très bien de dire c'est un sujet sensible, je ne préfère pas en parler. On respecte finalement la volonté des gens. Et en même temps, nous, en tant que personnes victimes de ces remarques, ça nous permet quand même de s'exprimer sans avoir à tout déballer. Et je trouve ça très bien de pouvoir s'exprimer de cette façon-là. Je rappelle que vraiment le fait de dire, de poser la question à un couple, et vraiment garder ça en tête pour plus tard avec les autres, ne demandez jamais aux gens quand est-ce qu'ils comptent avoir des enfants. C'est une question hyper privée qui peut avoir plein de conséquences derrière. Alors évidemment, vous, maintenant, vous êtes confrontés à ça et vous le savez, mais moi, je l'ai fait par le passé, de poser cette question de façon totalement innocente à d'autres personnes. Alors évidemment, depuis 15 ans maintenant, plus jamais, plus jamais j'ai posé cette question à quelqu'un. C'est non, quoi. On le fait en général parce qu'on entend les autres le faire et qu'on pense que c'est normal. Il y a un côté un peu sociétal par rapport à ça. Et c'est pas OK, d'accord ? C'est vraiment pas OK. Donc pensez-y. Mais voilà, ces petites phrases, elles sont à ta disposition. Prends-les, prends-les en capture d'écran, note-les. Et surtout... Utilise-les selon l'état dans lequel tu es, selon l'objectif que tu as encore une fois. Est-ce que c'est de recadrer la personne ? Est-ce que c'est de dévier la conversation ? Est-ce que c'est de faire de l'humour ? Est-ce que c'est d'expliquer aussi peut-être ? Voilà, à toi de voir, mais pour moi ça me semblait important de te mettre ces petites phrases à disposition que tu vois justement un petit peu comment est-ce que tu peux y réagir. Dis-moi dans les commentaires si ces phrases t'aident et si tu vois ce que tu pourrais formuler par rapport à ça. Mais ça me paraissait important, tu vois, parce que c'est une manière où, en fait, encore une fois, comme je le disais, les gens qui t'écrivent ça ou qui te disent ça, ce sont des gens qui tiennent à toi. Donc, l'idée n'est pas forcément d'aller les blesser, tu vois, parce qu'encore une fois, c'est à toi que tu vas faire du mal. Et ça, ça permet, ces exemples-là, te permettent d'y répondre sans te mettre dans un état émotionnel compliqué à gérer derrière, même si tu sais que je n'aime pas cette expression de gérer les émotions. Ça me paraît important de pouvoir clarifier tout ça, de pouvoir expliquer les choses sans tomber dans la justification, sans tomber dans les explications, etc. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux contribuer à aider les personnes qui en ont besoin et faire découvrir ce podcast, je t'invite à mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée. Si tu veux recevoir plus de conseils, télécharge dès maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. ou rejoins directement le programme d'accompagnement en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Je te dis à très très vite pour un prochain épisode.