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Potentiali'talk

Psychopédagogie & Haut Potentiel

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12min |09/05/2025
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12min |09/05/2025
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Description

Découvrez la psychopédagogie adaptée aux profils à Haut Potentiel Intellectuel, quels sont ses enjeux, sa méthode ainsi que sa mise en application.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Potentiali' Talk, le podcast où l'on parle de façon décomplexée et surtout réaliste duu haut potentiel intellectuel et des neuro-atypies.

  • Speaker #1

    Je m'appelle Alexandra, je suis thérapeute, formatrice et auteure mais avant tout concernée par les HPI. J'accompagne les personnes neuro-atypiques vers la compréhension et l'acceptation de modes de pensée divergent, mais aussi vers la réalisation de leur potentiel. Je vous partage chaque semaine conseils et expériences pour vivre au mieux votre atypisme. Le chemin peut être tortueux, mais il est avant tout libérateur. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Bonjour à tous ! Dans ce cinquième épisode, on va parler de la psychopédagogie à adapter au haut potentiel. Alors on va voir les enjeux, la méthode et l'application. Tout d'abord, il y a trois piliers fondamentaux, l'adaptation, le réajustement et le sens. Il est nécessaire de prioriser une pédagogie adaptée au profil neuroatypique. Alors pourquoi ? Déjà parce qu'il y a une nécessité d'adapter la pédagogie à une individualité et non au groupe afin de ne pas nier les particularités inhérentes au profil atypique. Ensuite, il est nécessaire de sortir d'un cadre réducteur et peu épanouissant, reconnaître l'unicité et refuser une forme de conformisme non pertinent, et enfin désamorcer les bombes existentielles et faire barrage au décrochage scolaire. Alors déjà, qu'est-ce que la psychopédagogie ? Alors pour moi, il s'agit de l'émancipation intellectuelle, dans ce cas-là de plus constructif. De la diversité naît la psychopédagogie. Donc en psychopédagogie, il faut prendre en compte la psychologie dans le processus pédagogique, c'est la clé de la réussite. Pour réinvestir l'envie d'apprendre, il est nécessaire de considérer les différentes spécificités qui peuvent venir bousculer l'équilibre des apprentissages. La façon de penser, parfois atypique, doit faire partie intégrante de ce rééquilibrage. Dans le cas contraire, l'enfant ou l'adolescent incompris et nié dans sa particularité se désinvestira totalement de sa scolarité, parfois jusqu'au décrochage. Il ne faut pas oublier que plus de la moitié des élèves à haut potentiel sont en échec scolaire. Avec un intellect calibré de façon quantitativement et qualitativement différente, l'enfant ou l'adolescent à HPI pourra avoir un mode de fonctionnement aux antipodes du système scolaire classique. particulièrement si son profil est complexe. Ce n'est pas à lui de s'adapter au groupe, au risque de se pénaliser. Une suradaptation viendra cacher les troubles, mais ne solutionnera rien. L'atypisme de sa pensée doit être reconnu par des aménagements bénéfiques et épanouissants. Alors, on va parler des troubles, j'en ai déjà parlé dans un précédent épisode, mais c'est nécessaire de reparler de ça en termes de psychopédagogie. Donc le haut potentiel peut s'accompagner de troubles dys, de TDAH ou de TSA. Donc souvent révélés lors d'un bilan psychométrique, les troubles associés au haut potentiel rendent le profil cognitif particulièrement hétérogène. Les indices chutés sont une précieuse indication quant au diagnostic. Par exemple, une vitesse de traitement chutée orientera vers une dysgraphie, un trouble concernant 50% des HPI, la réflexion allant plus vite que le geste, tandis qu'un indice de mémoire de travail chuté tendra plus vers un TDA/H parce que le manque d'attention et de concentration vont ressortir lors de la passation. Alors, les personnes HPI ont tendance à masquer leurs éventuels troubles associés par leur faculté intellectuelle. Le bilan cognitif sera alors le moyen le plus fiable de les détecter. L'analyse mettra clairement en évidence les compensations. J'aimerais également faire le point sur les deux profils. HPI laminaire et HPI complexe. Ça aussi, j'en ai déjà parlé dans un autre épisode. Donc je vous invite à regarder, je pense que c'est le deuxième épisode, les différents profils de HPI, plus précisément, "Le HPI en long, en large et en travers". Voilà, c'est ça. Donc c'est le deuxième épisode. Et les troubles associés, c'est le troisième épisode où je parle du trouble du spectre autistique et du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité lorsqu'ils sont associés au HPI. Je vais reparler rapidement des différences entre les deux profils laminaire et complexe, parce que cela aura une importance dans la pédagogie à adopter. Donc un HPI laminaire, on va avoir une homogénéité dans le profil cognitif, une adaptation sans trop de difficultés au système scolaire classique, malgré un ennui parfois caché. Il parvient à trouver dans les cursus d'apprentissage un challenge assez intéressant pour combler ses attentes personnelles. Il va y avoir une réussite dans les études, une volonté d'accomplir un parcours sans faute. Ce profil sait se conformer lorsque c'est nécessaire, au profit d'une suradaptabilité parfois délétère. Il sait se montrer discret et pondéré dans ses réflexions, peut souffrir d'une angoisse de performance liée à son statut de premier de la classe, et enfin a un caractère plutôt arrangeant et facile à vivre. Au contraire, on a le HPI complexe, qui lui va montrer une hétérogénéité. dans le profil cognitif pouvant s'expliquer soit par un auto sabotage soit par des troubles associés dans le cas d'un HPI on va dire marginal sans troubles associés le parcours scolaire sera chaotique avec un rejet total du système classique jugé réducteur et sans intérêt l'aspect répétitif des apprentissages sera perçu comme une perte de temps et de sens alors ce type de profil pour aller jusqu'à obtenir des résultats bien en dessous de ses facultés, unique façon pour lui de crier sa différence. Il passe rarement inaperçu et a besoin de se confronter à l'ordre établi sous toutes ses formes et adopte un comportement délibérément provocateur, cachant un profond manque de confiance et de reconnaissance. Alors, un grand nombre d'élèves à haut potentiel sont en échec scolaire, principalement les profils complexes qui se partagent en deux catégories, les sabordeurs et les compensateurs. Alors en psychopédagogie, chacun de ces deux profils peut apprendre à se rééquilibrer afin de ne pas sombrer dans le décrochage. Pour le sabordeur, il va y avoir nécessité de réaménager l'entièreté du programme, d'ajuster les différences de niveau entre les domaines d'études, de créer de l'enjeu et du sens, se libérer des apprentissages automatisés le par cœur est une hérésie pour le HPI complexe son signe distinctif cache délibérément son HPI dans une forme de rejet du système scolaire. Ensuite, on a le compensateur. Il va y avoir nécessité de diagnostiquer un éventuel trouble associé, donc une dysgraphie, une dyscalculie, une dysorthographie, une dyslexie, un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, un trouble du spectre autistique. Alors, son signe distinctif, son HPI est caché par un ou des troubles associés qu'il s'évertue à compenser. Ensuite, il est très important de reconnaître l'unicité pour favoriser l'inclusion. Donc il faut partager et échanger. Le côté figé du programme marginalise de fait les élèves à HPI qui souhaiteraient approfondir certains points ou au contraire faire l'impasse sur d'autres. Leur perspective pourrait permettre d'ouvrir la classe sur de nouveaux horizons. Cependant, faute de temps et de formation adéquate, le corps enseignant ne peut pas se permettre des digressions qui se révéleraient pourtant salvatrices et bien malgré lui, positionne les élèves à haut potentiel. en marge de leurs camarades. Ensuite, il est important de déconstruire le formatage. Le schéma scolaire classique n'est pas calibré pour le HPI. Son aspect rigide et préétabli contribue à frustrer les élèves en quête de réponses plus profondes. Il est nécessaire de parvenir à sortir du cadre formel lorsque cela est bénéfique pour l'élève. L'adaptation est la pierre angulaire de la réussite individuelle. Enfin, il est nécessaire de redonner le goût de l'effort utile. Les apprentissages doivent faire sens, une finalité empirique doit en découler. Apprendre pour apprendre équivaut à une perte de temps pour un élève à haut potentiel. Le versant mécanique corrélé à une gymnastique cérébrale exempte d'une quelconque implication émotionnelle sera voué à l'échec. En psychopédagogie, il est aussi nécessaire de briser les préjugés. La sensibilisation et la psychopédagogie visent également à briser les cercles vicieux liées aux fausses croyances de l'inconscient collectif sur le haut potentiel. Un élève intellectuellement précoce n'est pas forcément scolaire, tout comme un élève scolaire et studieux ne possède pas forcément un haut potentiel intellectuel. Un élève à HPI qui reprend son interlocuteur n'est pas dans l'insolence, mais dans la quête de justesse et de véracité. Ces situations peuvent causer une incompréhension mutuelle qu'il convient de rééquilibrer. Enfin, un élève à haut potentiel ne réussit pas forcément sa scolarité, il y parvient seulement s'il s'implique émotionnellement ou s'il en perçoit les enjeux à long terme. La relation avec les professeurs revêt une importance capitale dans les apprentissages. Maintenant, on va voir les outils en psychopédagogie. Alors en psychopédagogie, de nombreux leviers peuvent être actionnés afin de lever les blocages et délier les nœuds. Certains sont particulièrement adaptés au haut potentiel. Donc, il y a tout d'abord les intelligences multiples. Il va s'agir d'une prise en compte de l'hétérogénéité de certains profils HPI, d'une volonté d'ancrer sa pédagogie sur le positionnement des forces en présence. Par exemple, une intelligence linguistique versus une intelligence logico-mathématique. Ensuite, il y a l'orientation positive. Ça va être l'ajustement de ses projets d'avenir dans un contexte positif. et aligné avec ses valeurs et ambitions, en faisant le bilan de ses potentialités afin de se positionner sur le chemin de vie qui est le sien pour ne pas se saboter et enfin, les remédiations cognitives. Alors là, c'est lorsqu'on est en présence d'un trouble associé au HPI. Alors il va s'agir d'entrer dans un processus de régulation et correction des troubles afin de s'en libérer pour pleinement utiliser son potentiel. Par exemple, une graphothérapie lors d'une dysgraphie ou un travail sur le contrôle et la disponibilité attentionnelle lors d'un TDAH. Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que le haut potentiel est une particularité qui doit être prise en compte dans les apprentissages, que les deux profils HPI, laminaire et complexe, donnent de précieuses indications sur la pédagogie à adopter, que la psychopédagogie favorise l'inclusion des élèves à HPI tout en sensibilisant la classe entière, que les préjugés concernant le HPI contribue à positionner les élèves en marge et à les stigmatiser. Et enfin, que les outils de psychopédagogie sont orientés solutions et prennent en compte l'unicité. Voilà, j'espère que cette brève description de la psychopédagogie adaptée au potentiel vous aura intéressé et vous aura donné quelques clés. N'hésitez pas à me contacter sur mon site potentialité.fr ou sur les réseaux. Si vous avez d'autres questions sur le sujet, j'y répondrai avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. et en attendant, n'oubliez pas de sortir du cadre.

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Découvrez la psychopédagogie adaptée aux profils à Haut Potentiel Intellectuel, quels sont ses enjeux, sa méthode ainsi que sa mise en application.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue sur Potentiali' Talk, le podcast où l'on parle de façon décomplexée et surtout réaliste duu haut potentiel intellectuel et des neuro-atypies.

  • Speaker #1

    Je m'appelle Alexandra, je suis thérapeute, formatrice et auteure mais avant tout concernée par les HPI. J'accompagne les personnes neuro-atypiques vers la compréhension et l'acceptation de modes de pensée divergent, mais aussi vers la réalisation de leur potentiel. Je vous partage chaque semaine conseils et expériences pour vivre au mieux votre atypisme. Le chemin peut être tortueux, mais il est avant tout libérateur. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Bonjour à tous ! Dans ce cinquième épisode, on va parler de la psychopédagogie à adapter au haut potentiel. Alors on va voir les enjeux, la méthode et l'application. Tout d'abord, il y a trois piliers fondamentaux, l'adaptation, le réajustement et le sens. Il est nécessaire de prioriser une pédagogie adaptée au profil neuroatypique. Alors pourquoi ? Déjà parce qu'il y a une nécessité d'adapter la pédagogie à une individualité et non au groupe afin de ne pas nier les particularités inhérentes au profil atypique. Ensuite, il est nécessaire de sortir d'un cadre réducteur et peu épanouissant, reconnaître l'unicité et refuser une forme de conformisme non pertinent, et enfin désamorcer les bombes existentielles et faire barrage au décrochage scolaire. Alors déjà, qu'est-ce que la psychopédagogie ? Alors pour moi, il s'agit de l'émancipation intellectuelle, dans ce cas-là de plus constructif. De la diversité naît la psychopédagogie. Donc en psychopédagogie, il faut prendre en compte la psychologie dans le processus pédagogique, c'est la clé de la réussite. Pour réinvestir l'envie d'apprendre, il est nécessaire de considérer les différentes spécificités qui peuvent venir bousculer l'équilibre des apprentissages. La façon de penser, parfois atypique, doit faire partie intégrante de ce rééquilibrage. Dans le cas contraire, l'enfant ou l'adolescent incompris et nié dans sa particularité se désinvestira totalement de sa scolarité, parfois jusqu'au décrochage. Il ne faut pas oublier que plus de la moitié des élèves à haut potentiel sont en échec scolaire. Avec un intellect calibré de façon quantitativement et qualitativement différente, l'enfant ou l'adolescent à HPI pourra avoir un mode de fonctionnement aux antipodes du système scolaire classique. particulièrement si son profil est complexe. Ce n'est pas à lui de s'adapter au groupe, au risque de se pénaliser. Une suradaptation viendra cacher les troubles, mais ne solutionnera rien. L'atypisme de sa pensée doit être reconnu par des aménagements bénéfiques et épanouissants. Alors, on va parler des troubles, j'en ai déjà parlé dans un précédent épisode, mais c'est nécessaire de reparler de ça en termes de psychopédagogie. Donc le haut potentiel peut s'accompagner de troubles dys, de TDAH ou de TSA. Donc souvent révélés lors d'un bilan psychométrique, les troubles associés au haut potentiel rendent le profil cognitif particulièrement hétérogène. Les indices chutés sont une précieuse indication quant au diagnostic. Par exemple, une vitesse de traitement chutée orientera vers une dysgraphie, un trouble concernant 50% des HPI, la réflexion allant plus vite que le geste, tandis qu'un indice de mémoire de travail chuté tendra plus vers un TDA/H parce que le manque d'attention et de concentration vont ressortir lors de la passation. Alors, les personnes HPI ont tendance à masquer leurs éventuels troubles associés par leur faculté intellectuelle. Le bilan cognitif sera alors le moyen le plus fiable de les détecter. L'analyse mettra clairement en évidence les compensations. J'aimerais également faire le point sur les deux profils. HPI laminaire et HPI complexe. Ça aussi, j'en ai déjà parlé dans un autre épisode. Donc je vous invite à regarder, je pense que c'est le deuxième épisode, les différents profils de HPI, plus précisément, "Le HPI en long, en large et en travers". Voilà, c'est ça. Donc c'est le deuxième épisode. Et les troubles associés, c'est le troisième épisode où je parle du trouble du spectre autistique et du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité lorsqu'ils sont associés au HPI. Je vais reparler rapidement des différences entre les deux profils laminaire et complexe, parce que cela aura une importance dans la pédagogie à adopter. Donc un HPI laminaire, on va avoir une homogénéité dans le profil cognitif, une adaptation sans trop de difficultés au système scolaire classique, malgré un ennui parfois caché. Il parvient à trouver dans les cursus d'apprentissage un challenge assez intéressant pour combler ses attentes personnelles. Il va y avoir une réussite dans les études, une volonté d'accomplir un parcours sans faute. Ce profil sait se conformer lorsque c'est nécessaire, au profit d'une suradaptabilité parfois délétère. Il sait se montrer discret et pondéré dans ses réflexions, peut souffrir d'une angoisse de performance liée à son statut de premier de la classe, et enfin a un caractère plutôt arrangeant et facile à vivre. Au contraire, on a le HPI complexe, qui lui va montrer une hétérogénéité. dans le profil cognitif pouvant s'expliquer soit par un auto sabotage soit par des troubles associés dans le cas d'un HPI on va dire marginal sans troubles associés le parcours scolaire sera chaotique avec un rejet total du système classique jugé réducteur et sans intérêt l'aspect répétitif des apprentissages sera perçu comme une perte de temps et de sens alors ce type de profil pour aller jusqu'à obtenir des résultats bien en dessous de ses facultés, unique façon pour lui de crier sa différence. Il passe rarement inaperçu et a besoin de se confronter à l'ordre établi sous toutes ses formes et adopte un comportement délibérément provocateur, cachant un profond manque de confiance et de reconnaissance. Alors, un grand nombre d'élèves à haut potentiel sont en échec scolaire, principalement les profils complexes qui se partagent en deux catégories, les sabordeurs et les compensateurs. Alors en psychopédagogie, chacun de ces deux profils peut apprendre à se rééquilibrer afin de ne pas sombrer dans le décrochage. Pour le sabordeur, il va y avoir nécessité de réaménager l'entièreté du programme, d'ajuster les différences de niveau entre les domaines d'études, de créer de l'enjeu et du sens, se libérer des apprentissages automatisés le par cœur est une hérésie pour le HPI complexe son signe distinctif cache délibérément son HPI dans une forme de rejet du système scolaire. Ensuite, on a le compensateur. Il va y avoir nécessité de diagnostiquer un éventuel trouble associé, donc une dysgraphie, une dyscalculie, une dysorthographie, une dyslexie, un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, un trouble du spectre autistique. Alors, son signe distinctif, son HPI est caché par un ou des troubles associés qu'il s'évertue à compenser. Ensuite, il est très important de reconnaître l'unicité pour favoriser l'inclusion. Donc il faut partager et échanger. Le côté figé du programme marginalise de fait les élèves à HPI qui souhaiteraient approfondir certains points ou au contraire faire l'impasse sur d'autres. Leur perspective pourrait permettre d'ouvrir la classe sur de nouveaux horizons. Cependant, faute de temps et de formation adéquate, le corps enseignant ne peut pas se permettre des digressions qui se révéleraient pourtant salvatrices et bien malgré lui, positionne les élèves à haut potentiel. en marge de leurs camarades. Ensuite, il est important de déconstruire le formatage. Le schéma scolaire classique n'est pas calibré pour le HPI. Son aspect rigide et préétabli contribue à frustrer les élèves en quête de réponses plus profondes. Il est nécessaire de parvenir à sortir du cadre formel lorsque cela est bénéfique pour l'élève. L'adaptation est la pierre angulaire de la réussite individuelle. Enfin, il est nécessaire de redonner le goût de l'effort utile. Les apprentissages doivent faire sens, une finalité empirique doit en découler. Apprendre pour apprendre équivaut à une perte de temps pour un élève à haut potentiel. Le versant mécanique corrélé à une gymnastique cérébrale exempte d'une quelconque implication émotionnelle sera voué à l'échec. En psychopédagogie, il est aussi nécessaire de briser les préjugés. La sensibilisation et la psychopédagogie visent également à briser les cercles vicieux liées aux fausses croyances de l'inconscient collectif sur le haut potentiel. Un élève intellectuellement précoce n'est pas forcément scolaire, tout comme un élève scolaire et studieux ne possède pas forcément un haut potentiel intellectuel. Un élève à HPI qui reprend son interlocuteur n'est pas dans l'insolence, mais dans la quête de justesse et de véracité. Ces situations peuvent causer une incompréhension mutuelle qu'il convient de rééquilibrer. Enfin, un élève à haut potentiel ne réussit pas forcément sa scolarité, il y parvient seulement s'il s'implique émotionnellement ou s'il en perçoit les enjeux à long terme. La relation avec les professeurs revêt une importance capitale dans les apprentissages. Maintenant, on va voir les outils en psychopédagogie. Alors en psychopédagogie, de nombreux leviers peuvent être actionnés afin de lever les blocages et délier les nœuds. Certains sont particulièrement adaptés au haut potentiel. Donc, il y a tout d'abord les intelligences multiples. Il va s'agir d'une prise en compte de l'hétérogénéité de certains profils HPI, d'une volonté d'ancrer sa pédagogie sur le positionnement des forces en présence. Par exemple, une intelligence linguistique versus une intelligence logico-mathématique. Ensuite, il y a l'orientation positive. Ça va être l'ajustement de ses projets d'avenir dans un contexte positif. et aligné avec ses valeurs et ambitions, en faisant le bilan de ses potentialités afin de se positionner sur le chemin de vie qui est le sien pour ne pas se saboter et enfin, les remédiations cognitives. Alors là, c'est lorsqu'on est en présence d'un trouble associé au HPI. Alors il va s'agir d'entrer dans un processus de régulation et correction des troubles afin de s'en libérer pour pleinement utiliser son potentiel. Par exemple, une graphothérapie lors d'une dysgraphie ou un travail sur le contrôle et la disponibilité attentionnelle lors d'un TDAH. Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que le haut potentiel est une particularité qui doit être prise en compte dans les apprentissages, que les deux profils HPI, laminaire et complexe, donnent de précieuses indications sur la pédagogie à adopter, que la psychopédagogie favorise l'inclusion des élèves à HPI tout en sensibilisant la classe entière, que les préjugés concernant le HPI contribue à positionner les élèves en marge et à les stigmatiser. Et enfin, que les outils de psychopédagogie sont orientés solutions et prennent en compte l'unicité. Voilà, j'espère que cette brève description de la psychopédagogie adaptée au potentiel vous aura intéressé et vous aura donné quelques clés. N'hésitez pas à me contacter sur mon site potentialité.fr ou sur les réseaux. Si vous avez d'autres questions sur le sujet, j'y répondrai avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. et en attendant, n'oubliez pas de sortir du cadre.

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  • Speaker #0

    Bienvenue sur Potentiali' Talk, le podcast où l'on parle de façon décomplexée et surtout réaliste duu haut potentiel intellectuel et des neuro-atypies.

  • Speaker #1

    Je m'appelle Alexandra, je suis thérapeute, formatrice et auteure mais avant tout concernée par les HPI. J'accompagne les personnes neuro-atypiques vers la compréhension et l'acceptation de modes de pensée divergent, mais aussi vers la réalisation de leur potentiel. Je vous partage chaque semaine conseils et expériences pour vivre au mieux votre atypisme. Le chemin peut être tortueux, mais il est avant tout libérateur. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Bonjour à tous ! Dans ce cinquième épisode, on va parler de la psychopédagogie à adapter au haut potentiel. Alors on va voir les enjeux, la méthode et l'application. Tout d'abord, il y a trois piliers fondamentaux, l'adaptation, le réajustement et le sens. Il est nécessaire de prioriser une pédagogie adaptée au profil neuroatypique. Alors pourquoi ? Déjà parce qu'il y a une nécessité d'adapter la pédagogie à une individualité et non au groupe afin de ne pas nier les particularités inhérentes au profil atypique. Ensuite, il est nécessaire de sortir d'un cadre réducteur et peu épanouissant, reconnaître l'unicité et refuser une forme de conformisme non pertinent, et enfin désamorcer les bombes existentielles et faire barrage au décrochage scolaire. Alors déjà, qu'est-ce que la psychopédagogie ? Alors pour moi, il s'agit de l'émancipation intellectuelle, dans ce cas-là de plus constructif. De la diversité naît la psychopédagogie. Donc en psychopédagogie, il faut prendre en compte la psychologie dans le processus pédagogique, c'est la clé de la réussite. Pour réinvestir l'envie d'apprendre, il est nécessaire de considérer les différentes spécificités qui peuvent venir bousculer l'équilibre des apprentissages. La façon de penser, parfois atypique, doit faire partie intégrante de ce rééquilibrage. Dans le cas contraire, l'enfant ou l'adolescent incompris et nié dans sa particularité se désinvestira totalement de sa scolarité, parfois jusqu'au décrochage. Il ne faut pas oublier que plus de la moitié des élèves à haut potentiel sont en échec scolaire. Avec un intellect calibré de façon quantitativement et qualitativement différente, l'enfant ou l'adolescent à HPI pourra avoir un mode de fonctionnement aux antipodes du système scolaire classique. particulièrement si son profil est complexe. Ce n'est pas à lui de s'adapter au groupe, au risque de se pénaliser. Une suradaptation viendra cacher les troubles, mais ne solutionnera rien. L'atypisme de sa pensée doit être reconnu par des aménagements bénéfiques et épanouissants. Alors, on va parler des troubles, j'en ai déjà parlé dans un précédent épisode, mais c'est nécessaire de reparler de ça en termes de psychopédagogie. Donc le haut potentiel peut s'accompagner de troubles dys, de TDAH ou de TSA. Donc souvent révélés lors d'un bilan psychométrique, les troubles associés au haut potentiel rendent le profil cognitif particulièrement hétérogène. Les indices chutés sont une précieuse indication quant au diagnostic. Par exemple, une vitesse de traitement chutée orientera vers une dysgraphie, un trouble concernant 50% des HPI, la réflexion allant plus vite que le geste, tandis qu'un indice de mémoire de travail chuté tendra plus vers un TDA/H parce que le manque d'attention et de concentration vont ressortir lors de la passation. Alors, les personnes HPI ont tendance à masquer leurs éventuels troubles associés par leur faculté intellectuelle. Le bilan cognitif sera alors le moyen le plus fiable de les détecter. L'analyse mettra clairement en évidence les compensations. J'aimerais également faire le point sur les deux profils. HPI laminaire et HPI complexe. Ça aussi, j'en ai déjà parlé dans un autre épisode. Donc je vous invite à regarder, je pense que c'est le deuxième épisode, les différents profils de HPI, plus précisément, "Le HPI en long, en large et en travers". Voilà, c'est ça. Donc c'est le deuxième épisode. Et les troubles associés, c'est le troisième épisode où je parle du trouble du spectre autistique et du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité lorsqu'ils sont associés au HPI. Je vais reparler rapidement des différences entre les deux profils laminaire et complexe, parce que cela aura une importance dans la pédagogie à adopter. Donc un HPI laminaire, on va avoir une homogénéité dans le profil cognitif, une adaptation sans trop de difficultés au système scolaire classique, malgré un ennui parfois caché. Il parvient à trouver dans les cursus d'apprentissage un challenge assez intéressant pour combler ses attentes personnelles. Il va y avoir une réussite dans les études, une volonté d'accomplir un parcours sans faute. Ce profil sait se conformer lorsque c'est nécessaire, au profit d'une suradaptabilité parfois délétère. Il sait se montrer discret et pondéré dans ses réflexions, peut souffrir d'une angoisse de performance liée à son statut de premier de la classe, et enfin a un caractère plutôt arrangeant et facile à vivre. Au contraire, on a le HPI complexe, qui lui va montrer une hétérogénéité. dans le profil cognitif pouvant s'expliquer soit par un auto sabotage soit par des troubles associés dans le cas d'un HPI on va dire marginal sans troubles associés le parcours scolaire sera chaotique avec un rejet total du système classique jugé réducteur et sans intérêt l'aspect répétitif des apprentissages sera perçu comme une perte de temps et de sens alors ce type de profil pour aller jusqu'à obtenir des résultats bien en dessous de ses facultés, unique façon pour lui de crier sa différence. Il passe rarement inaperçu et a besoin de se confronter à l'ordre établi sous toutes ses formes et adopte un comportement délibérément provocateur, cachant un profond manque de confiance et de reconnaissance. Alors, un grand nombre d'élèves à haut potentiel sont en échec scolaire, principalement les profils complexes qui se partagent en deux catégories, les sabordeurs et les compensateurs. Alors en psychopédagogie, chacun de ces deux profils peut apprendre à se rééquilibrer afin de ne pas sombrer dans le décrochage. Pour le sabordeur, il va y avoir nécessité de réaménager l'entièreté du programme, d'ajuster les différences de niveau entre les domaines d'études, de créer de l'enjeu et du sens, se libérer des apprentissages automatisés le par cœur est une hérésie pour le HPI complexe son signe distinctif cache délibérément son HPI dans une forme de rejet du système scolaire. Ensuite, on a le compensateur. Il va y avoir nécessité de diagnostiquer un éventuel trouble associé, donc une dysgraphie, une dyscalculie, une dysorthographie, une dyslexie, un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, un trouble du spectre autistique. Alors, son signe distinctif, son HPI est caché par un ou des troubles associés qu'il s'évertue à compenser. Ensuite, il est très important de reconnaître l'unicité pour favoriser l'inclusion. Donc il faut partager et échanger. Le côté figé du programme marginalise de fait les élèves à HPI qui souhaiteraient approfondir certains points ou au contraire faire l'impasse sur d'autres. Leur perspective pourrait permettre d'ouvrir la classe sur de nouveaux horizons. Cependant, faute de temps et de formation adéquate, le corps enseignant ne peut pas se permettre des digressions qui se révéleraient pourtant salvatrices et bien malgré lui, positionne les élèves à haut potentiel. en marge de leurs camarades. Ensuite, il est important de déconstruire le formatage. Le schéma scolaire classique n'est pas calibré pour le HPI. Son aspect rigide et préétabli contribue à frustrer les élèves en quête de réponses plus profondes. Il est nécessaire de parvenir à sortir du cadre formel lorsque cela est bénéfique pour l'élève. L'adaptation est la pierre angulaire de la réussite individuelle. Enfin, il est nécessaire de redonner le goût de l'effort utile. Les apprentissages doivent faire sens, une finalité empirique doit en découler. Apprendre pour apprendre équivaut à une perte de temps pour un élève à haut potentiel. Le versant mécanique corrélé à une gymnastique cérébrale exempte d'une quelconque implication émotionnelle sera voué à l'échec. En psychopédagogie, il est aussi nécessaire de briser les préjugés. La sensibilisation et la psychopédagogie visent également à briser les cercles vicieux liées aux fausses croyances de l'inconscient collectif sur le haut potentiel. Un élève intellectuellement précoce n'est pas forcément scolaire, tout comme un élève scolaire et studieux ne possède pas forcément un haut potentiel intellectuel. Un élève à HPI qui reprend son interlocuteur n'est pas dans l'insolence, mais dans la quête de justesse et de véracité. Ces situations peuvent causer une incompréhension mutuelle qu'il convient de rééquilibrer. Enfin, un élève à haut potentiel ne réussit pas forcément sa scolarité, il y parvient seulement s'il s'implique émotionnellement ou s'il en perçoit les enjeux à long terme. La relation avec les professeurs revêt une importance capitale dans les apprentissages. Maintenant, on va voir les outils en psychopédagogie. Alors en psychopédagogie, de nombreux leviers peuvent être actionnés afin de lever les blocages et délier les nœuds. Certains sont particulièrement adaptés au haut potentiel. Donc, il y a tout d'abord les intelligences multiples. Il va s'agir d'une prise en compte de l'hétérogénéité de certains profils HPI, d'une volonté d'ancrer sa pédagogie sur le positionnement des forces en présence. Par exemple, une intelligence linguistique versus une intelligence logico-mathématique. Ensuite, il y a l'orientation positive. Ça va être l'ajustement de ses projets d'avenir dans un contexte positif. et aligné avec ses valeurs et ambitions, en faisant le bilan de ses potentialités afin de se positionner sur le chemin de vie qui est le sien pour ne pas se saboter et enfin, les remédiations cognitives. Alors là, c'est lorsqu'on est en présence d'un trouble associé au HPI. Alors il va s'agir d'entrer dans un processus de régulation et correction des troubles afin de s'en libérer pour pleinement utiliser son potentiel. Par exemple, une graphothérapie lors d'une dysgraphie ou un travail sur le contrôle et la disponibilité attentionnelle lors d'un TDAH. Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que le haut potentiel est une particularité qui doit être prise en compte dans les apprentissages, que les deux profils HPI, laminaire et complexe, donnent de précieuses indications sur la pédagogie à adopter, que la psychopédagogie favorise l'inclusion des élèves à HPI tout en sensibilisant la classe entière, que les préjugés concernant le HPI contribue à positionner les élèves en marge et à les stigmatiser. Et enfin, que les outils de psychopédagogie sont orientés solutions et prennent en compte l'unicité. Voilà, j'espère que cette brève description de la psychopédagogie adaptée au potentiel vous aura intéressé et vous aura donné quelques clés. N'hésitez pas à me contacter sur mon site potentialité.fr ou sur les réseaux. Si vous avez d'autres questions sur le sujet, j'y répondrai avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. et en attendant, n'oubliez pas de sortir du cadre.

Description

Découvrez la psychopédagogie adaptée aux profils à Haut Potentiel Intellectuel, quels sont ses enjeux, sa méthode ainsi que sa mise en application.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Potentiali' Talk, le podcast où l'on parle de façon décomplexée et surtout réaliste duu haut potentiel intellectuel et des neuro-atypies.

  • Speaker #1

    Je m'appelle Alexandra, je suis thérapeute, formatrice et auteure mais avant tout concernée par les HPI. J'accompagne les personnes neuro-atypiques vers la compréhension et l'acceptation de modes de pensée divergent, mais aussi vers la réalisation de leur potentiel. Je vous partage chaque semaine conseils et expériences pour vivre au mieux votre atypisme. Le chemin peut être tortueux, mais il est avant tout libérateur. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Bonjour à tous ! Dans ce cinquième épisode, on va parler de la psychopédagogie à adapter au haut potentiel. Alors on va voir les enjeux, la méthode et l'application. Tout d'abord, il y a trois piliers fondamentaux, l'adaptation, le réajustement et le sens. Il est nécessaire de prioriser une pédagogie adaptée au profil neuroatypique. Alors pourquoi ? Déjà parce qu'il y a une nécessité d'adapter la pédagogie à une individualité et non au groupe afin de ne pas nier les particularités inhérentes au profil atypique. Ensuite, il est nécessaire de sortir d'un cadre réducteur et peu épanouissant, reconnaître l'unicité et refuser une forme de conformisme non pertinent, et enfin désamorcer les bombes existentielles et faire barrage au décrochage scolaire. Alors déjà, qu'est-ce que la psychopédagogie ? Alors pour moi, il s'agit de l'émancipation intellectuelle, dans ce cas-là de plus constructif. De la diversité naît la psychopédagogie. Donc en psychopédagogie, il faut prendre en compte la psychologie dans le processus pédagogique, c'est la clé de la réussite. Pour réinvestir l'envie d'apprendre, il est nécessaire de considérer les différentes spécificités qui peuvent venir bousculer l'équilibre des apprentissages. La façon de penser, parfois atypique, doit faire partie intégrante de ce rééquilibrage. Dans le cas contraire, l'enfant ou l'adolescent incompris et nié dans sa particularité se désinvestira totalement de sa scolarité, parfois jusqu'au décrochage. Il ne faut pas oublier que plus de la moitié des élèves à haut potentiel sont en échec scolaire. Avec un intellect calibré de façon quantitativement et qualitativement différente, l'enfant ou l'adolescent à HPI pourra avoir un mode de fonctionnement aux antipodes du système scolaire classique. particulièrement si son profil est complexe. Ce n'est pas à lui de s'adapter au groupe, au risque de se pénaliser. Une suradaptation viendra cacher les troubles, mais ne solutionnera rien. L'atypisme de sa pensée doit être reconnu par des aménagements bénéfiques et épanouissants. Alors, on va parler des troubles, j'en ai déjà parlé dans un précédent épisode, mais c'est nécessaire de reparler de ça en termes de psychopédagogie. Donc le haut potentiel peut s'accompagner de troubles dys, de TDAH ou de TSA. Donc souvent révélés lors d'un bilan psychométrique, les troubles associés au haut potentiel rendent le profil cognitif particulièrement hétérogène. Les indices chutés sont une précieuse indication quant au diagnostic. Par exemple, une vitesse de traitement chutée orientera vers une dysgraphie, un trouble concernant 50% des HPI, la réflexion allant plus vite que le geste, tandis qu'un indice de mémoire de travail chuté tendra plus vers un TDA/H parce que le manque d'attention et de concentration vont ressortir lors de la passation. Alors, les personnes HPI ont tendance à masquer leurs éventuels troubles associés par leur faculté intellectuelle. Le bilan cognitif sera alors le moyen le plus fiable de les détecter. L'analyse mettra clairement en évidence les compensations. J'aimerais également faire le point sur les deux profils. HPI laminaire et HPI complexe. Ça aussi, j'en ai déjà parlé dans un autre épisode. Donc je vous invite à regarder, je pense que c'est le deuxième épisode, les différents profils de HPI, plus précisément, "Le HPI en long, en large et en travers". Voilà, c'est ça. Donc c'est le deuxième épisode. Et les troubles associés, c'est le troisième épisode où je parle du trouble du spectre autistique et du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité lorsqu'ils sont associés au HPI. Je vais reparler rapidement des différences entre les deux profils laminaire et complexe, parce que cela aura une importance dans la pédagogie à adopter. Donc un HPI laminaire, on va avoir une homogénéité dans le profil cognitif, une adaptation sans trop de difficultés au système scolaire classique, malgré un ennui parfois caché. Il parvient à trouver dans les cursus d'apprentissage un challenge assez intéressant pour combler ses attentes personnelles. Il va y avoir une réussite dans les études, une volonté d'accomplir un parcours sans faute. Ce profil sait se conformer lorsque c'est nécessaire, au profit d'une suradaptabilité parfois délétère. Il sait se montrer discret et pondéré dans ses réflexions, peut souffrir d'une angoisse de performance liée à son statut de premier de la classe, et enfin a un caractère plutôt arrangeant et facile à vivre. Au contraire, on a le HPI complexe, qui lui va montrer une hétérogénéité. dans le profil cognitif pouvant s'expliquer soit par un auto sabotage soit par des troubles associés dans le cas d'un HPI on va dire marginal sans troubles associés le parcours scolaire sera chaotique avec un rejet total du système classique jugé réducteur et sans intérêt l'aspect répétitif des apprentissages sera perçu comme une perte de temps et de sens alors ce type de profil pour aller jusqu'à obtenir des résultats bien en dessous de ses facultés, unique façon pour lui de crier sa différence. Il passe rarement inaperçu et a besoin de se confronter à l'ordre établi sous toutes ses formes et adopte un comportement délibérément provocateur, cachant un profond manque de confiance et de reconnaissance. Alors, un grand nombre d'élèves à haut potentiel sont en échec scolaire, principalement les profils complexes qui se partagent en deux catégories, les sabordeurs et les compensateurs. Alors en psychopédagogie, chacun de ces deux profils peut apprendre à se rééquilibrer afin de ne pas sombrer dans le décrochage. Pour le sabordeur, il va y avoir nécessité de réaménager l'entièreté du programme, d'ajuster les différences de niveau entre les domaines d'études, de créer de l'enjeu et du sens, se libérer des apprentissages automatisés le par cœur est une hérésie pour le HPI complexe son signe distinctif cache délibérément son HPI dans une forme de rejet du système scolaire. Ensuite, on a le compensateur. Il va y avoir nécessité de diagnostiquer un éventuel trouble associé, donc une dysgraphie, une dyscalculie, une dysorthographie, une dyslexie, un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, un trouble du spectre autistique. Alors, son signe distinctif, son HPI est caché par un ou des troubles associés qu'il s'évertue à compenser. Ensuite, il est très important de reconnaître l'unicité pour favoriser l'inclusion. Donc il faut partager et échanger. Le côté figé du programme marginalise de fait les élèves à HPI qui souhaiteraient approfondir certains points ou au contraire faire l'impasse sur d'autres. Leur perspective pourrait permettre d'ouvrir la classe sur de nouveaux horizons. Cependant, faute de temps et de formation adéquate, le corps enseignant ne peut pas se permettre des digressions qui se révéleraient pourtant salvatrices et bien malgré lui, positionne les élèves à haut potentiel. en marge de leurs camarades. Ensuite, il est important de déconstruire le formatage. Le schéma scolaire classique n'est pas calibré pour le HPI. Son aspect rigide et préétabli contribue à frustrer les élèves en quête de réponses plus profondes. Il est nécessaire de parvenir à sortir du cadre formel lorsque cela est bénéfique pour l'élève. L'adaptation est la pierre angulaire de la réussite individuelle. Enfin, il est nécessaire de redonner le goût de l'effort utile. Les apprentissages doivent faire sens, une finalité empirique doit en découler. Apprendre pour apprendre équivaut à une perte de temps pour un élève à haut potentiel. Le versant mécanique corrélé à une gymnastique cérébrale exempte d'une quelconque implication émotionnelle sera voué à l'échec. En psychopédagogie, il est aussi nécessaire de briser les préjugés. La sensibilisation et la psychopédagogie visent également à briser les cercles vicieux liées aux fausses croyances de l'inconscient collectif sur le haut potentiel. Un élève intellectuellement précoce n'est pas forcément scolaire, tout comme un élève scolaire et studieux ne possède pas forcément un haut potentiel intellectuel. Un élève à HPI qui reprend son interlocuteur n'est pas dans l'insolence, mais dans la quête de justesse et de véracité. Ces situations peuvent causer une incompréhension mutuelle qu'il convient de rééquilibrer. Enfin, un élève à haut potentiel ne réussit pas forcément sa scolarité, il y parvient seulement s'il s'implique émotionnellement ou s'il en perçoit les enjeux à long terme. La relation avec les professeurs revêt une importance capitale dans les apprentissages. Maintenant, on va voir les outils en psychopédagogie. Alors en psychopédagogie, de nombreux leviers peuvent être actionnés afin de lever les blocages et délier les nœuds. Certains sont particulièrement adaptés au haut potentiel. Donc, il y a tout d'abord les intelligences multiples. Il va s'agir d'une prise en compte de l'hétérogénéité de certains profils HPI, d'une volonté d'ancrer sa pédagogie sur le positionnement des forces en présence. Par exemple, une intelligence linguistique versus une intelligence logico-mathématique. Ensuite, il y a l'orientation positive. Ça va être l'ajustement de ses projets d'avenir dans un contexte positif. et aligné avec ses valeurs et ambitions, en faisant le bilan de ses potentialités afin de se positionner sur le chemin de vie qui est le sien pour ne pas se saboter et enfin, les remédiations cognitives. Alors là, c'est lorsqu'on est en présence d'un trouble associé au HPI. Alors il va s'agir d'entrer dans un processus de régulation et correction des troubles afin de s'en libérer pour pleinement utiliser son potentiel. Par exemple, une graphothérapie lors d'une dysgraphie ou un travail sur le contrôle et la disponibilité attentionnelle lors d'un TDAH. Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que le haut potentiel est une particularité qui doit être prise en compte dans les apprentissages, que les deux profils HPI, laminaire et complexe, donnent de précieuses indications sur la pédagogie à adopter, que la psychopédagogie favorise l'inclusion des élèves à HPI tout en sensibilisant la classe entière, que les préjugés concernant le HPI contribue à positionner les élèves en marge et à les stigmatiser. Et enfin, que les outils de psychopédagogie sont orientés solutions et prennent en compte l'unicité. Voilà, j'espère que cette brève description de la psychopédagogie adaptée au potentiel vous aura intéressé et vous aura donné quelques clés. N'hésitez pas à me contacter sur mon site potentialité.fr ou sur les réseaux. Si vous avez d'autres questions sur le sujet, j'y répondrai avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. et en attendant, n'oubliez pas de sortir du cadre.

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