- Speaker #0
Depuis 20 ans, on a évité à peu près 800 000 tonnes de CO2. Pour vous donner un ordre d'idée, c'est l'équivalent des émissions d'une ville française sur un an d'à peu près 500 000 habitants. Pourquoi s'engager ? Parce que c'est hyper excitant.
- Speaker #1
Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Pourquoi c'est cool, la RSE. Aujourd'hui, je reçois Jean-Baptiste Ponceley, directeur Pôle Action Climat Solidaire de la Fondation Good Planet. Bonjour Jean-Baptiste, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. Est-ce que tu peux nous parler un peu de ton parcours et de ton chemin personnel jusqu'à la finance carbone ?
- Speaker #0
Ça fait 15 ans que je travaille dans le milieu associatif de protection de l'environnement, en France et à l'international. J'ai bossé ou j'ai travaillé beaucoup en ONG de plaidoyer. notamment au sein de France Nature Environnement, qui est une grosse ONG de pédoyer. J'ai travaillé sur différentes thématiques au niveau national, européen, international. J'ai participé au COP Climat pendant à peu près 10 ans. Et puis j'avais envie de revenir au terrain, revenir au projet plus concret, ce qui m'a amené à faire du consulting. J'ai beaucoup travaillé en Amérique du Sud. Suite à du consulting, j'ai voulu rejoindre une ONG pour m'inscrire dans du collectif plus pérenne. Et puis j'ai rejoint la Fondation Good Planet il y a un an. Et ces différents types de financements, ces différents mécanismes de projet, Mécénat et Finance Carbone. Donc c'est en arrivant à la Fondation Good Planet que j'ai pu m'approprier pleinement ce sujet.
- Speaker #1
D'où il te vient, toi, cet engagement ? Je vois qu'il remonte à il y a très longtemps, donc ça te vient d'où ?
- Speaker #0
Envie de faire ma part, voilà. Conscient aussi des limites planétaires, des limites de notre modèle aujourd'hui de société. Et puis le monde associatif, voilà, l'intérêt général, le collectif, ça c'est toujours des valeurs et des modes de fonctionnement qui m'ont interpellé. Après les études de sciences poétiques, relations internationales, j'ai filé vers le milieu associatif.
- Speaker #1
Des convictions très jeunes. Oui,
- Speaker #0
dès les études. J'avais envie de m'inscrire dans des projets d'intérêt général. Le milieu associatif, les ONG, l'environnement me semblaient tout indiquer.
- Speaker #1
Pourquoi la Fondation Good Planet a-t-elle décidé de s'emparer de ce sujet complexe de la finance durable ?
- Speaker #0
La Fondation s'est emparée du sujet il y a 20 ans. A l'époque, elle cherchait un mécanisme permettant de déployer des projets à impact, traiter la question du carbone. du climat, mais traiter aussi la question de la protection de la biodiversité, le respect des droits humains. Et puis elle cherchait aussi des mécanismes de financement innovants. Et en fait, on retrouve tout ça dans la finance carbone. Donc 20 ans après, des dizaines de projets, des centaines de milliers de tonnes de gaz à effet de serre évités, des projets dans différentes géographies du monde. Et puis aussi un calculateur carbone, lancé aussi il y a 20 ans, qui a permis tout de suite d'alimenter les projets en financement, puisque le financement et le déploiement des projets et le calculateur carbone nous permet aussi d'aller chercher les financements. Donc voilà, c'est 20 ans d'expertise à travers le monde et des équipes passionnées, motivées pour déployer ça.
- Speaker #1
Il y a 20 ans, un calculateur carbone, c'était tout nouveau, non ?
- Speaker #0
Très précurseur. Et même il y a 20 ans, c'était le début de la finance carbone. Donc Good Planet a été très précurseur, notamment en tant qu'ONG, puisqu'aujourd'hui, dans le milieu de la finance carbone, il y a beaucoup d'opérateurs privés, des entreprises à but commercial. Il reste quelques ONG. Et la fondation est l'une des dernières d'ailleurs. C'est l'une des dernières en France. Et on a 20 ans d'expérience, 20 ans d'expertise. qui nous permettent de pouvoir déployer des projets qui font sens, qui couvrent les enjeux climat mais aussi environnementaux, quand on parle de la biodiversité, une approche sociale. Donc oui, très précurseur avec ce calculateur et cet investissement dans ce champ de la finance carbone.
- Speaker #1
En quelques mots simples, c'est quoi exactement la contribution à la neutralité carbone et en quoi c'est différent de la compensation carbone ?
- Speaker #0
La contribution à la neutralité carbone globale, important de qualifier globale, C'est un mécanisme qui permet à une personne physique, moral, un particulier, une entreprise, une collectivité, une association, de soutenir des projets qui vont soit éviter des émissions de gaz à effet de serre, soit séquestrer du carbone. Donc ce mécanisme finalement permet de contribuer à un impact global de décarbonisation hors de son propre champ d'activité, hors de ses propres émissions. Il y a eu un glissement sémantique puisqu'avant, effectivement, on parlait de compensation. Et aujourd'hui, on parle de contribution à la neutralité carbone globale. En fait, avec le terme de compensation, ça laissait croire qu'une fois que j'avais fait un acte de contribution, j'avais supprimé mes émissions et pire, finalement, je pouvais arrêter d'agir puisque j'avais contribué. Or, on sait qu'on doit faire un effort collectif global, que l'émission, ce n'est pas parce que je contribue à un projet dans une géographie du monde qu'elle va supprimer mes émissions. On préfère parler de contribution globale à la neutralité carbone globale plutôt que de compensation.
- Speaker #1
Il y a eu des sujets un peu de greenwashing sur la compensation.
- Speaker #0
Oui, oui, mais... Il y a des opérateurs qui s'en sont servis pour verdir leur image. Et puis il y a eu aussi des dérives, puisque certains opérateurs, en souhaitant juste traiter la question climat, ont pu connaître des dérives, notamment ils se sont concentrés sur la séquestration carbone, donc c'est planter des arbres, de la biomasse pour capter du carbone. Et pour ça, il y a eu l'accaparement de terres, notamment dans les pays du Sud, en Afrique, des immenses surfaces, au détriment des populations locales, et pour planter des essences monospécifiques. Donc ce n'est pas de la biodiversité. Nous, à la Fondation Good Planet, on a toujours à cœur de traiter la question climatique, mais aussi environnementale et sociale, ce qui nous permet d'éviter ces dérives. Et vraiment, on se pose comme garde-fous, finalement, face à ces dérives, d'un marché qui, à travers la recherche du profit, la recherche du bas coût, peut arriver à ça.
- Speaker #1
Vous parlez d'une démarche « mesurer, réduire, contribuer » . Pourquoi cet ordre est-il important, selon vous ?
- Speaker #0
La contribution à la neutralité carbone, elle est pertinente quand elle s'inscrit dans une approche plus globale. Mesurer, réduire, compenser. Moi en tant qu'acteur, en tant que particulier, association, entreprise, d'abord je dois comprendre. Quelle est mon empreinte carbone ? Donc je dois mesurer mon empreinte carbone, mes émissions. Une fois que je connais mes émissions, je peux agir pour les réduire. Et une fois que j'ai fait cette action de réduction, il y aura toujours des émissions qu'on appelle résiduelles, puisqu'on n'aura jamais une empreinte nulle. En tout cas, c'est très compliqué. Et c'est là où je peux contribuer à la neutralité carbone en soutenant des projets dans d'autres géographies et finalement compléter mon engagement sur mes émissions propres, sur mon périmètre d'activité. C'est pour ça que nous, on parle de mesurer. réduire, compenser. Et la contribution n'a pas de sens si elle est décorrélée du mesurer et réduire. C'est même dangereux puisque ça serait finalement se dédouaner de toute action. Le risque de la compensation dont on parlait tout à l'heure.
- Speaker #1
À qui s'adresse concrètement ce parcours ? Plutôt des grandes entreprises, des PME, des collectivités.
- Speaker #0
Alors la contribution à la neutralité carbone, elle s'adresse à tout le monde. Pour les entreprises, quelle que soit leur taille, quel que soit le degré de maturité aussi d'engagement dans une politique RSE, on peut agir de manière différente. Une entreprise qui initie une démarche. Elle a besoin de s'acculturer, elle a besoin de se sensibiliser. Donc là, elle peut déjà s'engager dans cette dynamique. Et une fois qu'elle aura encore une fois fait cet effort de mesure de réduction, elle pourra s'engager dans une politique ou un soutien à des projets de contribution à la neutralité carbone. Donc finalement, ça s'adresse à tout le monde et quelle que soit la taille de l'entreprise, et pas que les entreprises, collectivités, associations, particuliers. C'est aussi un mécanisme qui permet à toute personne qui souhaite réduire ou avoir une réflexion sur son empreinte carbone, de pouvoir soutenir des projets.
- Speaker #1
Concrètement comment ça se passe ? Moi j'ai une entreprise, je souhaite réduire mon empreinte carbone. Comment je fais ? Je viens vous voir. Comment ça se passe ?
- Speaker #0
Donc vous venez voir un opérateur comme la Fondation Good Planet qui propose différents accompagnements. Accompagnement vraiment sur votre politique de réduction, votre feuille de route climat et puis un autre volet qui est la contribution à la neutralité carbone. Sur la première phase, les équipes de notre pôle, accompagnement des organisations, vont vous accompagner pour déjà identifier, mesurer votre impact carbone. Ensuite, l'équipe de la Fondation va vous proposer un accompagnement vraiment spécifique. à votre activité, au volume des émissions. Et donc là, ça va être des formations, un accompagnement à la construction d'une feuille de route. Et sur le dernier champ, une fois que vous aurez fait tous les efforts possibles pour réduire votre impact, eh bien on pourra vous proposer de contribuer à la nette réalité carbone en finançant des projets à l'international. La Fondation vraiment propose une approche globale.
- Speaker #1
Vos projets sont ancrés dans les pays du Sud, beaucoup, avec des partenaires locaux. Tu peux nous donner un exemple de projet emblématique que vous soutenez ?
- Speaker #0
C'est un projet qu'on soutient depuis plus d'une dizaine d'années en Inde, dans le centre de l'Inde. dans une région qui s'appelle le Madhya Pradesh, qui est un projet de production de méthane à travers ce qu'on appelle des biodigesteurs. Ce sont des petites unités de méthanisation qu'on va alimenter avec l'excrément des vaches. C'est à destination des populations agricoles locales. Finalement, la production de ce gaz va être reliée aux cuisines, aux plaques de cuisson, et on va utiliser ce gaz pour l'utilisation domestique. Ça va permettre d'éviter la déforestation, puisque dans ces régions très rurales, pour les besoins domestiques, les populations utilisent du bois. et donc vont déforester des forêts avoisinantes et donc du coup émettent des gaz à effet de serre. Et par ailleurs la combustion de ce bois émet des fumées toxiques, ce qui génère des problèmes pulmonaires, maladies pulmonaires. Donc à travers ce projet, on répond à la question climatique, mais aussi à des questions plus sanitaires. Tout à l'heure je vous disais, on a toujours cette vocation, ce souhait, de couvrir une approche globale, environnementale, climatique, sociale, sanitaire. Là-dedans on est pleinement dans cette démarche. Avec ce projet, on a évité des centaines de milliers de tonnes de gaz à effet de serre. Et ce sont des dizaines de milliers de familles, populations agricoles accompagnées, en plus de 10 ans. Donc un projet à fort impact.
- Speaker #1
Comment garantissez-vous que ces projets soient réellement utiles sur le terrain et pas juste des opérations de façade ?
- Speaker #0
D'une part, on ne travaille qu'avec des opérateurs de projets locaux. Essentiellement des ONG qui sont plus près des réalités de terrain. Elles connaissent les besoins, elles maîtrisent aussi l'ingénierie de ce type de projet. Donc nous, ça nous garantit déjà que les opérateurs de terrain... connaissent leur métier et font les choses bien pour les populations locales. Ensuite, on travaille avec un label, le label Gold Standard, qui est le label qui va certifier les crédits qui vont être générés, puisque une tonne évitée ou séquestrée, c'est un crédit carbone. Ce label a des exigences de reporting, de monitoring très précises, très pointues, ce qui fait que lui, il est garant finalement de la véracité des émissions et de l'impact des projets. Le label ne nous certifie qu'après un processus d'audit assez complexe. assez long et un processus de transparence aussi. Et pour vous donner un chiffre, depuis 20 ans, à travers tous nos projets, on a évité à peu près 800 000 tonnes de CO2. Pour vous donner un ordre d'idée, c'est l'équivalent des émissions d'une ville française sur un an d'à peu près 500 000 habitants.
- Speaker #1
Vous insistez sur l'importance de respecter les droits humains et la biodiversité. En quoi est-ce parfois contradictoire avec les logiques de marché dans la finance carbone ?
- Speaker #0
Comme tout marché, la finance carbone, ça répond aussi à une loi de l'offre et de la demande. et certains opérateurs cherchent à tirer les prix vers le bas. Ce type de démarche fait que les opérateurs vont se consacrer uniquement sur des projets climat et vont se détourner des autres enjeux, par exemple les enjeux biodiversité ou les enjeux sociaux. À titre d'exemple, des projets de séquestration du carbone, où on va s'accaparer des terres, des dizaines de milliers d'hectares, pour planter des essences monospécifiques, et on va surtout évincer les populations qui habitaient sur ces territoires. Donc non-respect des droits humains, destruction de la biodiversité. pour simplement atteindre un objectif de carbone et tirer le prix vers le bas. Nous, avec notre approche globale... On se pose en garde-fou finalement face à ces dérives. Dans la construction du projet, il faut intégrer ces différents enjeux. Et c'est une ingénierie plus complexe, c'est aussi prendre le temps d'intégrer les parties prenantes locales dans la construction du projet. Donc il y a toute une phase de diagnostic, d'identification, de construction, de la stratégie d'intervention, où on va finalement solliciter les populations locales, par exemple, les parties prenantes. Donc ça prend du temps, c'est plus complexe, c'est donc plus cher. Mais c'est aussi un prix, nous, qui se veut social et juste. En tant qu'opérateur, on a un prix qui est plus conséquent que d'autres. mais on l'assume et on le revendique. Pour nous, c'est un prix social, c'est le prix finalement du respect du vivant sur toutes ses formes.
- Speaker #1
Quel regard portes-tu sur les entreprises qui souhaitent contribuer, mais qui ne sont pas encore irréprochables dans leur fonctionnement interne ?
- Speaker #0
Réduire son impact carbone, c'est un processus lent et complexe. Et les opérateurs économiques que sont les entreprises, elles doivent aussi gérer une complexité avec le marché, la réalité du monde économique aujourd'hui. Donc, ce n'est pas un chemin linéaire. Et quelle que soit la taille de l'entreprise et son degré de maturité, il y a des choses à faire. Donc nous, à la Fondation, on accompagne ces opérateurs économiques, quel que soit le niveau d'engagement. Et on va les aider à gérer cette complexité. Et avec des équipes de professionnels motivés, formés, enthousiastes, on leur montre l'intérêt à agir. Et tous les leviers aussi qu'ils ont à leur disposition pour agir, et on a plein.
- Speaker #1
Et quel que soit aussi le secteur de l'entreprise,
- Speaker #0
il y a certains secteurs, on ne travaille pas par exemple avec les industries d'armement, il y a certains secteurs qu'on évite, mais globalement, tout type d'entreprise qui veut... s'engager dans une démarche de réduction de son empreinte carbone ou qui veut aller plus loin, peut venir nous voir et on pourra l'accompagner.
- Speaker #1
Est-ce que tu crois qu'un jour, la contribution carbone pourrait devenir un réflexe dans la stratégie RSE des entreprises, comme le tri des déchets ou l'électrification de la flotte ?
- Speaker #0
Oui, je crois. Et puis, je pense qu'on n'a pas le choix, finalement, puisque la contribution carbone nous permet d'agir... sur nos émissions résiduelles, on n'aura jamais zéro empreinte carbone. On parle encore une fois de contribution à la neutralité carbone globale. Donc c'est l'idée que chacun, chacune doit agir pour un projet à l'échelle planétaire. Et donc il va être nécessaire que tous les opérateurs s'emparent de ce dispositif, les entreprises, les collectivités, les associations. Donc selon moi, on n'a pas le choix. On observe que les entreprises de plus en plus s'emparent de cet outil. Donc ça va dans le bon sens.
- Speaker #1
Et c'est quoi un peu les freins aujourd'hui pour que toutes les entreprises y aillent ?
- Speaker #0
Alors sur la contribution, il y a différents freins. Il y a un frein de confiance, puisqu'il y a eu des dérives, dont on parlait tout à l'heure. Le marché, les dérives économiques, les dérives sociales, environnementales. Donc il faut réinstaller la confiance. Et il faut aussi parler de ce dispositif, puisque tous les opérateurs ne connaissent pas, toutes les entreprises ne connaissent pas la contribution à la neutralité carbone. Donc nous, c'est notre rôle à la Fondation de la Planète d'expliquer, de parler de ce mécanisme et aussi de montrer que quand on le fait bien, en intégrant les enjeux... économiques, environnementaux, climatiques, sociaux, ce sont des projets à fort impact, avec des impacts pérennes et qui fonctionnent. Donc, communication et confiance.
- Speaker #1
Si tu devais passer un message à un dirigeant ou une direction RSE d'une entreprise pour les convaincre de se bouger là-dessus, qu'est-ce que tu dirais ?
- Speaker #0
Je reprendrais un slogan de la coalition climat, la coalition climat 2021, qui s'était mobilisée à l'occasion de la COP21, et qui disait... Si personne n'agit ou si on n'agit pas, personne ne le fera à notre place. J'aimais bien ce slogan qui remettait l'entreprise ou l'individu au centre d'un processus global. Et c'est ça finalement la RSE, la contribution à la netteté carbone, c'est remettre de la solidarité au cœur des enjeux de société. Et donc on doit tous agir à notre niveau. Et donc en tant qu'entreprise, chacun fait sa part. Le patron, le dirigeant, la dirigeante d'entreprise doit agir à son niveau.
- Speaker #1
Et toi, personnellement, qu'est-ce qui te donne encore de l'espoir dans ce combat qui est souvent complexe ?
- Speaker #0
Ce qui me donne de l'espoir, c'est que de plus en plus de gens sont conscients. Les particuliers, les entreprises, on voit qu'il y a une mobilisation, il y a une responsabilisation globale. Et ça, je trouve que c'est très enthousiasmant. Le défi est énorme, mais on ne pourra le relever que collectivement. Et quand on voit que les gens, que les entreprises s'emparent de ça, à travers la RSE, à travers la contribution à la neutralité carbone, pour moi, ça m'enthousiasme et je pense que ça va dans le bon sens. Il y a encore du boulot, mais ça va dans le bon sens.
- Speaker #1
On arrive à la fin de cette interview. Notre dernière question, qui est la question qu'on pose à chaque fois. Pourquoi c'est cool, la RSE ?
- Speaker #0
C'est cool parce que ça responsabilise l'entreprise. Ça la remet au centre d'une action globale. Ça remet le collectif au sein du débat. Et ça montre que l'entreprise a plein de leviers pour agir à son niveau. Et ça, je trouve que c'est vraiment cool.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Jean-Baptiste. Et du coup, on invite toutes les entreprises qui nous suivent à... à rentrer en contact avec vous.
- Speaker #0
Complètement, on sera très heureux d'échanger et de pouvoir les accompagner, quel que soit le secteur, la taille, le niveau de maturité dans leurs réflexions autour de l'empreinte carbone. On pourra les accompagner et on le fera avec toujours beaucoup d'entrain et de motivation.
- Speaker #1
Merci beaucoup Jean-Baptiste.
- Speaker #0
Merci Joan.