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Pourquoi c'est cool la RSE ?

SNCF : Comment faire rouler la mobilité durable ? avec Muriel Signouret (épisode 28)

SNCF : Comment faire rouler la mobilité durable ? avec Muriel Signouret (épisode 28)

18min |18/03/2025
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Pourquoi c'est cool la RSE ?

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18min |18/03/2025
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Description

Pourquoi c'est cool la RSE ?
Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète… et que, dans le secteur des transports, chaque tonne de CO2 évitée compte.

Dans cet épisode, on embarque avec Muriel Signouret, Directrice RSE du groupe SNCF, pour comprendre comment l’entreprise réinvente la mobilité durable. 🌍⚡

🔹 Le train : le champion (trop sous-estimé) du transport bas carbone – Moins de 1% des émissions de CO2 du secteur, mais encore sous-exploité.
🔹 1000 hectares de panneaux solaires – Quand la SNCF devient productrice d’énergie renouvelable avec sa filiale SNCF Renouvelables.
🔹 Moins 30% d’émissions d’ici 2030 – Une trajectoire ambitieuse, entre trains électriques, optimisation énergétique et nouveaux carburants.
🔹 Inclusion & mobilité pour tous – Comment éviter la “précarité de mobilité” qui touche 15 millions de Français ?
🔹 Biodiversité & végétation – Stop au glyphosate, oui, mais avec quelles alternatives pour assurer la sécurité des voies ?

📢 Spoiler : un train qui patine à cause des feuilles mortes, ça existe. Et c’est un vrai casse-tête !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pourquoi s'engager ? Parce que c'est hyper excitant. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Pourquoi c'est cool la RSE. Aujourd'hui, j'ai la chance de recevoir Muriel Signouret, directrice RSE de la SNCF, acteur clé de la mobilité durable. Bonjour Muriel, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. On va commencer par une première question. Est-ce que tu peux déjà nous parler de... de ton parcours et de ce qui t'a amenée à diriger la stratégie RSE de la SNCF ?

  • Speaker #0

    Parler de mon parcours dans son ensemble, ça serait assez long à mon âge. Donc, je vais parler juste de mon parcours depuis la SNCF, depuis que je suis rentrée dans cette magnifique entreprise en 2020. À chaque fois, en fait, dans mes postes, j'ai été amenée à me familiariser avec les enjeux de la RSE. Mais ce que je dirais surtout, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui d'être directrice RSE d'un groupe dont le cœur de métier est véritablement alignée avec les enjeux de la RSE. Et ça, c'est absolument formidable.

  • Speaker #1

    En tant que directrice RSE, qu'est-ce qui se passionne le plus dans cette mission au sein d'un acteur aussi emblématique que la SNCF ?

  • Speaker #0

    C'est évidemment de transformer l'entreprise, parce que certes, la SNCF a un impact positif sur la société, à la fois parce que c'est l'un des acteurs de la mobilité durable clé, comme tu le disais, on y reviendra peut-être tout à l'heure, mais c'est un acteur qui a aussi énormément d'enquête. de par son ancrage territorial qui participe à la revitalisation des territoires. Il y a cet impact positif sur la société que j'ai envie de valoriser en tant que directrice RSE du groupe SNCF. Mais cela n'empêche qu'on a quand même une empreinte environnementale qu'il nous faut réduire. que je dois trouver les leviers de transformation de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Alors justement, est-ce que tu peux me parler, selon toi, des projets les plus significatifs pour réduire l'impact environnemental au sein du secteur des transports ?

  • Speaker #0

    Le secteur des transports représente environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Donc c'est énorme, c'est plus que l'agriculture, plus que l'industrie, etc. Et le train représente moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre. Or, le train ne représente que 10%. environ de la part de marché dans le transport de marchandises et dans le transport de voyageurs. Donc notre objectif, c'est de doubler la part du train. D'ici à 10 ans, 15 ans, on verra le temps qu'on met pour y arriver.

  • Speaker #1

    Tu nous as parlé de biodiversité. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que vous faites ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, la préservation de la biodiversité est une priorité qu'il faut conjuguer avec notre priorité absolue, celle-là, qui est la sécurité. Il y a parfois un équilibre qui est... pas si facile à trouver, par exemple avec la végétation. Il faut savoir que la SNCF, avant que la réglementation ne l'y oblige, a décidé d'arrêter le glyphosate. C'était en 2021. Ça nous coûte plus de 100 millions d'euros supplémentaires par an. En maintenance, il faut trouver des nouveaux produits de biocontrôle de la végétation. Il a fallu investir dans des nouveaux trains des herbeurs. Pourquoi c'est important de maîtriser la végétation ? Il y a... un enjeu de sécurité derrière. Les feuilles mortes, par exemple, qui tombent sur nos voies peuvent être très dangereuses parce qu'avec la pluie et à force des trains qui roulent dessus, ça crée une espèce de glue qui fait patiner le train et qui empêche de freiner de manière optimale. Autre enjeu de sécurité, c'est évidemment les arbres qui tombent sur nos voies. et comme je le disais, malheureusement, de plus en plus souvent en raison des tempêtes et du changement climatique. Donc là aussi, il faut qu'on élague les arbres, mais qu'on ne le fasse pas pendant des périodes de nidification. Donc on travaille avec des associations et des écologues pour savoir quels sont les meilleurs moments pour... élaguer par exemple les arbres qui sont aux abords de nos voies.

  • Speaker #1

    Votre rapport RSE mentionne un effort en matière de décarbonation et d'énergie renouvelable. Où en êtes-vous sur ces ambitions et quelles innovations vous permettent d'accélérer cette transition ?

  • Speaker #0

    Je vais d'abord parler de la décarbonation. Nous avons effectivement une trajectoire très ambitieuse puisque nous avons comme objectif de baisser de 30% nos émissions de CO2 sur nos transports, nos activités transports d'ici à 2030 par rapport à l'année de référence de 2015 qui est l'année de signature des accords de Paris. Et cet objectif est de moins 50% sur les bâtiments. Donc c'est assez énorme. Nous avons plusieurs leviers pour nous décarboner. Donc d'abord, je le disais, augmenter la part du train, délectrifier notre flotte quand c'est... Aujourd'hui, nous avons tous nos TGV qui sont électriques, mais nous avons à l'inverse 50% de notre flotte TER qui marche encore au diesel. Avec la direction de l'innovation et de la recherche, nous recherchons justement les solutions pour décarboner cette flotte le plus possible. Avec par exemple des trains hybrides, des trains à batterie, voire des trains comme solution temporaire. qui fonctionne à partir de biocarburants, le B100, qui est un biocarburant issu du colza. À côté de ces innovations sur le matériel roulant, nous avons comme ambition d'être plus sobres dans notre consommation d'énergie et plus efficaces. Par exemple, SNCF Voyageurs a mis en place une optimisation de sa conduite. Qu'est-ce que ça signifie exactement ? C'est que les conducteurs ont aujourd'hui... en temps réel, grâce à un logiciel qu'on appelle OptiConduite, savent quelle est la vitesse optimale à laquelle ils doivent conduire pour être à la fois le plus efficient possible en termes de consommation d'énergie, tout en arrivant à l'heure. Ça nous a permis quand même de réduire de 5% la consommation énergétique sur ces trains. Et quand même, pour vous donner un ordre d'idée, au global, si tous les trains adoptaient l'OptiConduite... on arriverait à économiser l'équivalent de la consommation de 120 000 habitants. Donc une ville comme Besançon, par exemple. On a aussi tout un travail que l'on fait sur les trains à l'arrêt. Quand trois rames, par exemple, fonctionnent quand elles sont à l'arrêt, c'est l'équivalent de la consommation d'un Français sur une année. Donc on a énormément de boulot à faire pour réduire... cette consommation énergétique. Et SNCF Voyageurs a commencé là encore à faire le boulot puisqu'ils ont réussi à baisser leur consommation énergétique sur les trains à l'arrêt de 5 points en 4 ans, ce qui est assez énorme. Il faut savoir qu'aujourd'hui, les trains à l'arrêt consomment 16% de l'électricité consommée par SNCF Voyageurs.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Et vous ne le savez peut-être pas, j'aurais dû le dire d'ailleurs dès le départ, la SNCF est aujourd'hui le premier... consommateurs industriels d'électricité en France. Donc on a vraiment ce besoin d'optimiser, de décarboner bien sûr, mais aussi d'optimiser notre consommation électrique. Du fait de l'importance de notre consommation d'électricité aujourd'hui, nous avons entrepris un virage stratégique en décidant l'année dernière de devenir nous-mêmes producteurs d'une énergie renouvelable, de l'électricité renouvelable avec... les panneaux photovoltaïques. Nous avons donc fin 2023 lancé une nouvelle filiale qui s'appelle SNCF Renouvelables. Nous visons avec SNCF Renouvelables d'installer 1000 hectares de panneaux photovoltaïques sur notre foncier, puisque nous sommes le deuxième propriétaire foncier après l'État. Donc nous visons 1000 hectares de panneaux photovoltaïques pour produire 1000 MWh, ce qui équivaut à 20% de nos besoins en électricité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Du coup, cet objectif de 20%, c'est à quel horizon ?

  • Speaker #0

    L'objectif de 20%, c'est 2035.

  • Speaker #1

    La hausse du prix de l'électricité, est-ce que ça a eu des répercussions sur le prix des billets, par exemple ?

  • Speaker #0

    Nous avons limité le plus possible, effectivement, l'augmentation du prix de l'électricité sur le prix de nos billets. Le prix de nos billets, à l'époque, avait augmenté de moins de 10%, alors même que notre facture avait quadruplé.

  • Speaker #1

    Comment vous gérez l'équilibre entre l'augmentation de l'offre de transport et la réduction de votre empreinte carbone globale ?

  • Speaker #0

    Nous essayons de gérer l'augmentation de notre offre de transport par l'augmentation de la capacité de nos trains. Par exemple, nous allons avoir sur nos lignes TGV cette année, en 2025, l'arrivée du nouveau TGV, le TGV M, qui pourra embarquer 740... passagers, soit une centaine de plus que le TGV actuel. C'est une bonne nouvelle pour nous, nous l'attendions de pied ferme. D'autant plus que ce TGV est recyclable à 97% et qu'en plus, il utilise moins d'énergie de traction grâce à son nez qui est très aérodynamique. Ça, c'est pour les TGV. Les franciliens ne sont pas en reste, puisque nous avons un RER nouvelle génération. qui est arrivé dès la fin de l'année 2024 et qui, là aussi, peut embarquer 20%. Deux voyageurs en plus.

  • Speaker #1

    Le train est souvent un vecteur d'inclusion sociale. Quels sont les projets qui, selon toi, ont le plus d'impact pour rapprocher les territoires ou favoriser l'accès à la mobilité pour tous ?

  • Speaker #0

    Mais tu as raison de le souligner, le train est effectivement un vecteur d'inclusion sociale. Malheureusement, aujourd'hui, on a eu le baromètre, enfin pas notre d'ailleurs, le baromètre des mobilités du quotidien qui est sorti, qui a été publié par WeMove. qui pointaient du doigt le fait que la précarité de mobilité avait encore augmenté ces deux dernières années. Aujourd'hui, 15 millions de Français se privent, renoncent à un emploi ou à aller voir des amis, etc. parce qu'ils n'ont pas de solution de mobilité à disposition. Donc oui, le train est un vrai vecteur d'inclusion sociale et nous y travaillons. Ça fait partie des engagements sociétaux que l'on prend. On est par exemple parti... prenante des PIMS médiations dans lesquelles nous réalisons des ateliers d'apprentissage à la mobilité, notamment d'apprentissage numérique, puisque aujourd'hui de nombreuses mobilités, et notamment de la SNCF, on a besoin de l'appli SNCF Connect pour acheter son billet TGV, etc. Donc ça, c'est un volet de notre engagement sociétal. Les territoires, on y travaille aussi par, par exemple, les nouvelles offres que l'on peut designer. pour desservir les territoires ruraux, les territoires les plus reculés. Là encore, nous travaillons avec la direction Recherche et Innovation pour concevoir de nouveaux produits, de nouveaux trains qui peuvent circuler sur ce qu'on appelle les petites lignes ou plus exactement les lignes de desserte fines du territoire. On a par exemple une navette qui s'appelle Flexi et qui peut rouler à la fois sur les rails et sur la route. Quitter les rails à un moment donné, aller sur la route pour desservir le village d'à côté. Alors évidemment, cette navette ne va pas embarquer une centaine de voyageurs, c'est plutôt très petit. Autre aspect de dynamisation, de revitalisation des territoires, j'ai envie de vous parler de notre politique achat. Aujourd'hui, la SNCF est un énorme donneur d'ordre. On dépense 15 milliards d'euros par an dans tous les territoires. Auprès d'entreprises essentiellement françaises, 97% de nos fournisseurs sont des entreprises françaises. Nous, notre levier aujourd'hui, c'est d'amener nos fournisseurs à intégrer la RSE. Dans l'attribution de nos marchés, on a une note RSE qui équivaut pour 20% de la notation globale. Une note de 20% à laquelle s'ajoute depuis 2023 une note de décarbonation de 5%. Donc au total, la RSE... décarbonation comprise, c'est 25% de la note d'attribution globale que l'on va, d'attribution de nos marchés. Pour en revenir à ces 15 milliards d'euros d'achat dans les territoires, il faut savoir que selon le cabinet Utopie qui a fait une étude pour nous en 2023, la SNCF contribue à créer 265 000 emplois indirects dans les territoires. Donc c'est pas rien, enfin le rôle social est très important. et territorial de la SNCF est majeure.

  • Speaker #1

    On vient de voir que la SNCF joue un rôle très important dans la dynamique économique locale. Comment vous intégrez cette dimension dans votre stratégie RSE ?

  • Speaker #0

    L'un de nos objectifs, c'est aussi d'avoir davantage recours à l'économie sociale et solidaire. On a pour objectif d'avoir 50 millions d'euros d'achats auprès de ces structures. de l'économie sociale et solidaire.

  • Speaker #1

    On va parler de digitalisation, notamment avec les services clients et la gestion des infrastructures. Est-ce que c'est un levier pour répondre à vos objectifs RSE ?

  • Speaker #0

    Clairement, la digitalisation est un levier. D'abord, il y a l'IT for Green, tous les logiciels qu'on développe pour réduire notre fameuse empreinte environnementale. La société SNCF Gare et Connexion a équipé toutes ces gares, par exemple, de ce logiciel Smart Station qui lui permet de piloter en temps réel, ses consommations en électricité, en eau, etc. À côté du IT for Green, on a aussi le Green IT, bien évidemment. Il faut qu'on réduise l'empreinte carbone de notre numérique. Et le numérique à la SNCF, c'est très important. On reçoit par exemple 700 000 mails par jour. Et ces mails sont stockés quatre fois. La direction du numérique a développé une appli qui s'appelle MoniCarbone, de manière à ce que chaque collaborateur puisse... piloter son stockage numérique et son empreinte personnelle. On a une flotte aussi d'équipements qui est très importante, qui contribue pour 50% au bilan carbone du numérique chez la SNCF. Donc on vise à allonger la durée de vie de ces équipements informatiques, bien évidemment. Et puis on vise aussi à doter nos agents aux justes besoins. Et évidemment, on travaille aussi sur le recyclage de... nos équipements informatiques. Pour ce faire, nous avons des partenaires comme Emmaüs Connect et Olin. On a recyclé je crois 60 000 équipements en 2023. C'est bien parce qu'on peut donner une deuxième vie à nos équipements et en plus, on peut aider des gens qui sont dans le besoin et qui n'ont pas accès à des équipements informatiques. J'allais dire la boucle est bouclée de la RSE. On fait... à la fois de l'environnement et à la fois du sociétal.

  • Speaker #1

    À l'horizon 2030, quels sont les principaux objectifs que vous aimeriez voir atteints pour la LSE à la SNCF ?

  • Speaker #0

    Alors évidemment, 2030, c'est une échéance importante pour nous en termes de décarbonation. Je le disais, moins 30% d'émissions de gaz à effet de serre sur nos transports. Moins 50% sur nos bâtiments. Il y a ce plan d'adaptation au changement climatique que l'on doit mener de front. Il y a SNCF Renouvelable qui doit produire de l'électricité solaire d'ici à 2030. On espère en quantité suffisante pour pouvoir couvrir une partie de nos besoins. Il y a la préservation de la biodiversité. Il y a l'engagement sociétal.

  • Speaker #1

    Tu nous parlais de l'importance de... D'augmenter la part du train par rapport à la voiture, si tu devais adresser un message à nos auditeurs pour qu'ils privilégient le train, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais effectivement privilégier le train parce que c'est bon pour la planète. Et la plupart d'entre nous, nous avons des gares qui sont à moins de 10 km de chez nous. Pour aller à ces gares, on travaille beaucoup, Gare et Connexion travaille beaucoup les sujets d'intermodalité pour faciliter l'arrivée à la gare avec du transport collectif. que ce soit le bus, le covoiturage ou du transport individuel comme le vélo. On a doublé les places, les parkings à vélo aux abords des gares.

  • Speaker #1

    Alors où est-ce que nos auditeurs peuvent en apprendre davantage sur vos initiatives RSE et suivre vos différents projets ?

  • Speaker #0

    Alors on a plein de sources d'informations. On a évidemment le site internet de sncf.fr, le site corporate. Mais il y a également nos sept sociétés et notamment nos cinq... sociétés ferroviaires qui ont chacune leur site internet sur lesquels vous allez avoir une mine d'informations. Et puis pour ceux qui aiment bien aussi les vidéos, il y a notre chaîne YouTube où nous mettons en avant nos initiatives en matière de RSE dans plus de 80 vidéos, je crois. Donc il y a pas mal de choses à voir et qu'on donne à voir sur la SNCF et ses initiatives en matière de RSE. Sur le net, sur YouTube, etc.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de cette interview et la question qu'on pose à chaque fois, c'est pourquoi c'est cool la RSE, Muriel ?

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement. Rien que ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup et à bientôt, Muriel.

  • Speaker #0

    Merci, merci à toi.

Description

Pourquoi c'est cool la RSE ?
Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète… et que, dans le secteur des transports, chaque tonne de CO2 évitée compte.

Dans cet épisode, on embarque avec Muriel Signouret, Directrice RSE du groupe SNCF, pour comprendre comment l’entreprise réinvente la mobilité durable. 🌍⚡

🔹 Le train : le champion (trop sous-estimé) du transport bas carbone – Moins de 1% des émissions de CO2 du secteur, mais encore sous-exploité.
🔹 1000 hectares de panneaux solaires – Quand la SNCF devient productrice d’énergie renouvelable avec sa filiale SNCF Renouvelables.
🔹 Moins 30% d’émissions d’ici 2030 – Une trajectoire ambitieuse, entre trains électriques, optimisation énergétique et nouveaux carburants.
🔹 Inclusion & mobilité pour tous – Comment éviter la “précarité de mobilité” qui touche 15 millions de Français ?
🔹 Biodiversité & végétation – Stop au glyphosate, oui, mais avec quelles alternatives pour assurer la sécurité des voies ?

📢 Spoiler : un train qui patine à cause des feuilles mortes, ça existe. Et c’est un vrai casse-tête !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pourquoi s'engager ? Parce que c'est hyper excitant. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Pourquoi c'est cool la RSE. Aujourd'hui, j'ai la chance de recevoir Muriel Signouret, directrice RSE de la SNCF, acteur clé de la mobilité durable. Bonjour Muriel, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. On va commencer par une première question. Est-ce que tu peux déjà nous parler de... de ton parcours et de ce qui t'a amenée à diriger la stratégie RSE de la SNCF ?

  • Speaker #0

    Parler de mon parcours dans son ensemble, ça serait assez long à mon âge. Donc, je vais parler juste de mon parcours depuis la SNCF, depuis que je suis rentrée dans cette magnifique entreprise en 2020. À chaque fois, en fait, dans mes postes, j'ai été amenée à me familiariser avec les enjeux de la RSE. Mais ce que je dirais surtout, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui d'être directrice RSE d'un groupe dont le cœur de métier est véritablement alignée avec les enjeux de la RSE. Et ça, c'est absolument formidable.

  • Speaker #1

    En tant que directrice RSE, qu'est-ce qui se passionne le plus dans cette mission au sein d'un acteur aussi emblématique que la SNCF ?

  • Speaker #0

    C'est évidemment de transformer l'entreprise, parce que certes, la SNCF a un impact positif sur la société, à la fois parce que c'est l'un des acteurs de la mobilité durable clé, comme tu le disais, on y reviendra peut-être tout à l'heure, mais c'est un acteur qui a aussi énormément d'enquête. de par son ancrage territorial qui participe à la revitalisation des territoires. Il y a cet impact positif sur la société que j'ai envie de valoriser en tant que directrice RSE du groupe SNCF. Mais cela n'empêche qu'on a quand même une empreinte environnementale qu'il nous faut réduire. que je dois trouver les leviers de transformation de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Alors justement, est-ce que tu peux me parler, selon toi, des projets les plus significatifs pour réduire l'impact environnemental au sein du secteur des transports ?

  • Speaker #0

    Le secteur des transports représente environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Donc c'est énorme, c'est plus que l'agriculture, plus que l'industrie, etc. Et le train représente moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre. Or, le train ne représente que 10%. environ de la part de marché dans le transport de marchandises et dans le transport de voyageurs. Donc notre objectif, c'est de doubler la part du train. D'ici à 10 ans, 15 ans, on verra le temps qu'on met pour y arriver.

  • Speaker #1

    Tu nous as parlé de biodiversité. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que vous faites ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, la préservation de la biodiversité est une priorité qu'il faut conjuguer avec notre priorité absolue, celle-là, qui est la sécurité. Il y a parfois un équilibre qui est... pas si facile à trouver, par exemple avec la végétation. Il faut savoir que la SNCF, avant que la réglementation ne l'y oblige, a décidé d'arrêter le glyphosate. C'était en 2021. Ça nous coûte plus de 100 millions d'euros supplémentaires par an. En maintenance, il faut trouver des nouveaux produits de biocontrôle de la végétation. Il a fallu investir dans des nouveaux trains des herbeurs. Pourquoi c'est important de maîtriser la végétation ? Il y a... un enjeu de sécurité derrière. Les feuilles mortes, par exemple, qui tombent sur nos voies peuvent être très dangereuses parce qu'avec la pluie et à force des trains qui roulent dessus, ça crée une espèce de glue qui fait patiner le train et qui empêche de freiner de manière optimale. Autre enjeu de sécurité, c'est évidemment les arbres qui tombent sur nos voies. et comme je le disais, malheureusement, de plus en plus souvent en raison des tempêtes et du changement climatique. Donc là aussi, il faut qu'on élague les arbres, mais qu'on ne le fasse pas pendant des périodes de nidification. Donc on travaille avec des associations et des écologues pour savoir quels sont les meilleurs moments pour... élaguer par exemple les arbres qui sont aux abords de nos voies.

  • Speaker #1

    Votre rapport RSE mentionne un effort en matière de décarbonation et d'énergie renouvelable. Où en êtes-vous sur ces ambitions et quelles innovations vous permettent d'accélérer cette transition ?

  • Speaker #0

    Je vais d'abord parler de la décarbonation. Nous avons effectivement une trajectoire très ambitieuse puisque nous avons comme objectif de baisser de 30% nos émissions de CO2 sur nos transports, nos activités transports d'ici à 2030 par rapport à l'année de référence de 2015 qui est l'année de signature des accords de Paris. Et cet objectif est de moins 50% sur les bâtiments. Donc c'est assez énorme. Nous avons plusieurs leviers pour nous décarboner. Donc d'abord, je le disais, augmenter la part du train, délectrifier notre flotte quand c'est... Aujourd'hui, nous avons tous nos TGV qui sont électriques, mais nous avons à l'inverse 50% de notre flotte TER qui marche encore au diesel. Avec la direction de l'innovation et de la recherche, nous recherchons justement les solutions pour décarboner cette flotte le plus possible. Avec par exemple des trains hybrides, des trains à batterie, voire des trains comme solution temporaire. qui fonctionne à partir de biocarburants, le B100, qui est un biocarburant issu du colza. À côté de ces innovations sur le matériel roulant, nous avons comme ambition d'être plus sobres dans notre consommation d'énergie et plus efficaces. Par exemple, SNCF Voyageurs a mis en place une optimisation de sa conduite. Qu'est-ce que ça signifie exactement ? C'est que les conducteurs ont aujourd'hui... en temps réel, grâce à un logiciel qu'on appelle OptiConduite, savent quelle est la vitesse optimale à laquelle ils doivent conduire pour être à la fois le plus efficient possible en termes de consommation d'énergie, tout en arrivant à l'heure. Ça nous a permis quand même de réduire de 5% la consommation énergétique sur ces trains. Et quand même, pour vous donner un ordre d'idée, au global, si tous les trains adoptaient l'OptiConduite... on arriverait à économiser l'équivalent de la consommation de 120 000 habitants. Donc une ville comme Besançon, par exemple. On a aussi tout un travail que l'on fait sur les trains à l'arrêt. Quand trois rames, par exemple, fonctionnent quand elles sont à l'arrêt, c'est l'équivalent de la consommation d'un Français sur une année. Donc on a énormément de boulot à faire pour réduire... cette consommation énergétique. Et SNCF Voyageurs a commencé là encore à faire le boulot puisqu'ils ont réussi à baisser leur consommation énergétique sur les trains à l'arrêt de 5 points en 4 ans, ce qui est assez énorme. Il faut savoir qu'aujourd'hui, les trains à l'arrêt consomment 16% de l'électricité consommée par SNCF Voyageurs.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Et vous ne le savez peut-être pas, j'aurais dû le dire d'ailleurs dès le départ, la SNCF est aujourd'hui le premier... consommateurs industriels d'électricité en France. Donc on a vraiment ce besoin d'optimiser, de décarboner bien sûr, mais aussi d'optimiser notre consommation électrique. Du fait de l'importance de notre consommation d'électricité aujourd'hui, nous avons entrepris un virage stratégique en décidant l'année dernière de devenir nous-mêmes producteurs d'une énergie renouvelable, de l'électricité renouvelable avec... les panneaux photovoltaïques. Nous avons donc fin 2023 lancé une nouvelle filiale qui s'appelle SNCF Renouvelables. Nous visons avec SNCF Renouvelables d'installer 1000 hectares de panneaux photovoltaïques sur notre foncier, puisque nous sommes le deuxième propriétaire foncier après l'État. Donc nous visons 1000 hectares de panneaux photovoltaïques pour produire 1000 MWh, ce qui équivaut à 20% de nos besoins en électricité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Du coup, cet objectif de 20%, c'est à quel horizon ?

  • Speaker #0

    L'objectif de 20%, c'est 2035.

  • Speaker #1

    La hausse du prix de l'électricité, est-ce que ça a eu des répercussions sur le prix des billets, par exemple ?

  • Speaker #0

    Nous avons limité le plus possible, effectivement, l'augmentation du prix de l'électricité sur le prix de nos billets. Le prix de nos billets, à l'époque, avait augmenté de moins de 10%, alors même que notre facture avait quadruplé.

  • Speaker #1

    Comment vous gérez l'équilibre entre l'augmentation de l'offre de transport et la réduction de votre empreinte carbone globale ?

  • Speaker #0

    Nous essayons de gérer l'augmentation de notre offre de transport par l'augmentation de la capacité de nos trains. Par exemple, nous allons avoir sur nos lignes TGV cette année, en 2025, l'arrivée du nouveau TGV, le TGV M, qui pourra embarquer 740... passagers, soit une centaine de plus que le TGV actuel. C'est une bonne nouvelle pour nous, nous l'attendions de pied ferme. D'autant plus que ce TGV est recyclable à 97% et qu'en plus, il utilise moins d'énergie de traction grâce à son nez qui est très aérodynamique. Ça, c'est pour les TGV. Les franciliens ne sont pas en reste, puisque nous avons un RER nouvelle génération. qui est arrivé dès la fin de l'année 2024 et qui, là aussi, peut embarquer 20%. Deux voyageurs en plus.

  • Speaker #1

    Le train est souvent un vecteur d'inclusion sociale. Quels sont les projets qui, selon toi, ont le plus d'impact pour rapprocher les territoires ou favoriser l'accès à la mobilité pour tous ?

  • Speaker #0

    Mais tu as raison de le souligner, le train est effectivement un vecteur d'inclusion sociale. Malheureusement, aujourd'hui, on a eu le baromètre, enfin pas notre d'ailleurs, le baromètre des mobilités du quotidien qui est sorti, qui a été publié par WeMove. qui pointaient du doigt le fait que la précarité de mobilité avait encore augmenté ces deux dernières années. Aujourd'hui, 15 millions de Français se privent, renoncent à un emploi ou à aller voir des amis, etc. parce qu'ils n'ont pas de solution de mobilité à disposition. Donc oui, le train est un vrai vecteur d'inclusion sociale et nous y travaillons. Ça fait partie des engagements sociétaux que l'on prend. On est par exemple parti... prenante des PIMS médiations dans lesquelles nous réalisons des ateliers d'apprentissage à la mobilité, notamment d'apprentissage numérique, puisque aujourd'hui de nombreuses mobilités, et notamment de la SNCF, on a besoin de l'appli SNCF Connect pour acheter son billet TGV, etc. Donc ça, c'est un volet de notre engagement sociétal. Les territoires, on y travaille aussi par, par exemple, les nouvelles offres que l'on peut designer. pour desservir les territoires ruraux, les territoires les plus reculés. Là encore, nous travaillons avec la direction Recherche et Innovation pour concevoir de nouveaux produits, de nouveaux trains qui peuvent circuler sur ce qu'on appelle les petites lignes ou plus exactement les lignes de desserte fines du territoire. On a par exemple une navette qui s'appelle Flexi et qui peut rouler à la fois sur les rails et sur la route. Quitter les rails à un moment donné, aller sur la route pour desservir le village d'à côté. Alors évidemment, cette navette ne va pas embarquer une centaine de voyageurs, c'est plutôt très petit. Autre aspect de dynamisation, de revitalisation des territoires, j'ai envie de vous parler de notre politique achat. Aujourd'hui, la SNCF est un énorme donneur d'ordre. On dépense 15 milliards d'euros par an dans tous les territoires. Auprès d'entreprises essentiellement françaises, 97% de nos fournisseurs sont des entreprises françaises. Nous, notre levier aujourd'hui, c'est d'amener nos fournisseurs à intégrer la RSE. Dans l'attribution de nos marchés, on a une note RSE qui équivaut pour 20% de la notation globale. Une note de 20% à laquelle s'ajoute depuis 2023 une note de décarbonation de 5%. Donc au total, la RSE... décarbonation comprise, c'est 25% de la note d'attribution globale que l'on va, d'attribution de nos marchés. Pour en revenir à ces 15 milliards d'euros d'achat dans les territoires, il faut savoir que selon le cabinet Utopie qui a fait une étude pour nous en 2023, la SNCF contribue à créer 265 000 emplois indirects dans les territoires. Donc c'est pas rien, enfin le rôle social est très important. et territorial de la SNCF est majeure.

  • Speaker #1

    On vient de voir que la SNCF joue un rôle très important dans la dynamique économique locale. Comment vous intégrez cette dimension dans votre stratégie RSE ?

  • Speaker #0

    L'un de nos objectifs, c'est aussi d'avoir davantage recours à l'économie sociale et solidaire. On a pour objectif d'avoir 50 millions d'euros d'achats auprès de ces structures. de l'économie sociale et solidaire.

  • Speaker #1

    On va parler de digitalisation, notamment avec les services clients et la gestion des infrastructures. Est-ce que c'est un levier pour répondre à vos objectifs RSE ?

  • Speaker #0

    Clairement, la digitalisation est un levier. D'abord, il y a l'IT for Green, tous les logiciels qu'on développe pour réduire notre fameuse empreinte environnementale. La société SNCF Gare et Connexion a équipé toutes ces gares, par exemple, de ce logiciel Smart Station qui lui permet de piloter en temps réel, ses consommations en électricité, en eau, etc. À côté du IT for Green, on a aussi le Green IT, bien évidemment. Il faut qu'on réduise l'empreinte carbone de notre numérique. Et le numérique à la SNCF, c'est très important. On reçoit par exemple 700 000 mails par jour. Et ces mails sont stockés quatre fois. La direction du numérique a développé une appli qui s'appelle MoniCarbone, de manière à ce que chaque collaborateur puisse... piloter son stockage numérique et son empreinte personnelle. On a une flotte aussi d'équipements qui est très importante, qui contribue pour 50% au bilan carbone du numérique chez la SNCF. Donc on vise à allonger la durée de vie de ces équipements informatiques, bien évidemment. Et puis on vise aussi à doter nos agents aux justes besoins. Et évidemment, on travaille aussi sur le recyclage de... nos équipements informatiques. Pour ce faire, nous avons des partenaires comme Emmaüs Connect et Olin. On a recyclé je crois 60 000 équipements en 2023. C'est bien parce qu'on peut donner une deuxième vie à nos équipements et en plus, on peut aider des gens qui sont dans le besoin et qui n'ont pas accès à des équipements informatiques. J'allais dire la boucle est bouclée de la RSE. On fait... à la fois de l'environnement et à la fois du sociétal.

  • Speaker #1

    À l'horizon 2030, quels sont les principaux objectifs que vous aimeriez voir atteints pour la LSE à la SNCF ?

  • Speaker #0

    Alors évidemment, 2030, c'est une échéance importante pour nous en termes de décarbonation. Je le disais, moins 30% d'émissions de gaz à effet de serre sur nos transports. Moins 50% sur nos bâtiments. Il y a ce plan d'adaptation au changement climatique que l'on doit mener de front. Il y a SNCF Renouvelable qui doit produire de l'électricité solaire d'ici à 2030. On espère en quantité suffisante pour pouvoir couvrir une partie de nos besoins. Il y a la préservation de la biodiversité. Il y a l'engagement sociétal.

  • Speaker #1

    Tu nous parlais de l'importance de... D'augmenter la part du train par rapport à la voiture, si tu devais adresser un message à nos auditeurs pour qu'ils privilégient le train, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais effectivement privilégier le train parce que c'est bon pour la planète. Et la plupart d'entre nous, nous avons des gares qui sont à moins de 10 km de chez nous. Pour aller à ces gares, on travaille beaucoup, Gare et Connexion travaille beaucoup les sujets d'intermodalité pour faciliter l'arrivée à la gare avec du transport collectif. que ce soit le bus, le covoiturage ou du transport individuel comme le vélo. On a doublé les places, les parkings à vélo aux abords des gares.

  • Speaker #1

    Alors où est-ce que nos auditeurs peuvent en apprendre davantage sur vos initiatives RSE et suivre vos différents projets ?

  • Speaker #0

    Alors on a plein de sources d'informations. On a évidemment le site internet de sncf.fr, le site corporate. Mais il y a également nos sept sociétés et notamment nos cinq... sociétés ferroviaires qui ont chacune leur site internet sur lesquels vous allez avoir une mine d'informations. Et puis pour ceux qui aiment bien aussi les vidéos, il y a notre chaîne YouTube où nous mettons en avant nos initiatives en matière de RSE dans plus de 80 vidéos, je crois. Donc il y a pas mal de choses à voir et qu'on donne à voir sur la SNCF et ses initiatives en matière de RSE. Sur le net, sur YouTube, etc.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de cette interview et la question qu'on pose à chaque fois, c'est pourquoi c'est cool la RSE, Muriel ?

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement. Rien que ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup et à bientôt, Muriel.

  • Speaker #0

    Merci, merci à toi.

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Description

Pourquoi c'est cool la RSE ?
Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète… et que, dans le secteur des transports, chaque tonne de CO2 évitée compte.

Dans cet épisode, on embarque avec Muriel Signouret, Directrice RSE du groupe SNCF, pour comprendre comment l’entreprise réinvente la mobilité durable. 🌍⚡

🔹 Le train : le champion (trop sous-estimé) du transport bas carbone – Moins de 1% des émissions de CO2 du secteur, mais encore sous-exploité.
🔹 1000 hectares de panneaux solaires – Quand la SNCF devient productrice d’énergie renouvelable avec sa filiale SNCF Renouvelables.
🔹 Moins 30% d’émissions d’ici 2030 – Une trajectoire ambitieuse, entre trains électriques, optimisation énergétique et nouveaux carburants.
🔹 Inclusion & mobilité pour tous – Comment éviter la “précarité de mobilité” qui touche 15 millions de Français ?
🔹 Biodiversité & végétation – Stop au glyphosate, oui, mais avec quelles alternatives pour assurer la sécurité des voies ?

📢 Spoiler : un train qui patine à cause des feuilles mortes, ça existe. Et c’est un vrai casse-tête !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pourquoi s'engager ? Parce que c'est hyper excitant. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Pourquoi c'est cool la RSE. Aujourd'hui, j'ai la chance de recevoir Muriel Signouret, directrice RSE de la SNCF, acteur clé de la mobilité durable. Bonjour Muriel, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. On va commencer par une première question. Est-ce que tu peux déjà nous parler de... de ton parcours et de ce qui t'a amenée à diriger la stratégie RSE de la SNCF ?

  • Speaker #0

    Parler de mon parcours dans son ensemble, ça serait assez long à mon âge. Donc, je vais parler juste de mon parcours depuis la SNCF, depuis que je suis rentrée dans cette magnifique entreprise en 2020. À chaque fois, en fait, dans mes postes, j'ai été amenée à me familiariser avec les enjeux de la RSE. Mais ce que je dirais surtout, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui d'être directrice RSE d'un groupe dont le cœur de métier est véritablement alignée avec les enjeux de la RSE. Et ça, c'est absolument formidable.

  • Speaker #1

    En tant que directrice RSE, qu'est-ce qui se passionne le plus dans cette mission au sein d'un acteur aussi emblématique que la SNCF ?

  • Speaker #0

    C'est évidemment de transformer l'entreprise, parce que certes, la SNCF a un impact positif sur la société, à la fois parce que c'est l'un des acteurs de la mobilité durable clé, comme tu le disais, on y reviendra peut-être tout à l'heure, mais c'est un acteur qui a aussi énormément d'enquête. de par son ancrage territorial qui participe à la revitalisation des territoires. Il y a cet impact positif sur la société que j'ai envie de valoriser en tant que directrice RSE du groupe SNCF. Mais cela n'empêche qu'on a quand même une empreinte environnementale qu'il nous faut réduire. que je dois trouver les leviers de transformation de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Alors justement, est-ce que tu peux me parler, selon toi, des projets les plus significatifs pour réduire l'impact environnemental au sein du secteur des transports ?

  • Speaker #0

    Le secteur des transports représente environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Donc c'est énorme, c'est plus que l'agriculture, plus que l'industrie, etc. Et le train représente moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre. Or, le train ne représente que 10%. environ de la part de marché dans le transport de marchandises et dans le transport de voyageurs. Donc notre objectif, c'est de doubler la part du train. D'ici à 10 ans, 15 ans, on verra le temps qu'on met pour y arriver.

  • Speaker #1

    Tu nous as parlé de biodiversité. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que vous faites ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, la préservation de la biodiversité est une priorité qu'il faut conjuguer avec notre priorité absolue, celle-là, qui est la sécurité. Il y a parfois un équilibre qui est... pas si facile à trouver, par exemple avec la végétation. Il faut savoir que la SNCF, avant que la réglementation ne l'y oblige, a décidé d'arrêter le glyphosate. C'était en 2021. Ça nous coûte plus de 100 millions d'euros supplémentaires par an. En maintenance, il faut trouver des nouveaux produits de biocontrôle de la végétation. Il a fallu investir dans des nouveaux trains des herbeurs. Pourquoi c'est important de maîtriser la végétation ? Il y a... un enjeu de sécurité derrière. Les feuilles mortes, par exemple, qui tombent sur nos voies peuvent être très dangereuses parce qu'avec la pluie et à force des trains qui roulent dessus, ça crée une espèce de glue qui fait patiner le train et qui empêche de freiner de manière optimale. Autre enjeu de sécurité, c'est évidemment les arbres qui tombent sur nos voies. et comme je le disais, malheureusement, de plus en plus souvent en raison des tempêtes et du changement climatique. Donc là aussi, il faut qu'on élague les arbres, mais qu'on ne le fasse pas pendant des périodes de nidification. Donc on travaille avec des associations et des écologues pour savoir quels sont les meilleurs moments pour... élaguer par exemple les arbres qui sont aux abords de nos voies.

  • Speaker #1

    Votre rapport RSE mentionne un effort en matière de décarbonation et d'énergie renouvelable. Où en êtes-vous sur ces ambitions et quelles innovations vous permettent d'accélérer cette transition ?

  • Speaker #0

    Je vais d'abord parler de la décarbonation. Nous avons effectivement une trajectoire très ambitieuse puisque nous avons comme objectif de baisser de 30% nos émissions de CO2 sur nos transports, nos activités transports d'ici à 2030 par rapport à l'année de référence de 2015 qui est l'année de signature des accords de Paris. Et cet objectif est de moins 50% sur les bâtiments. Donc c'est assez énorme. Nous avons plusieurs leviers pour nous décarboner. Donc d'abord, je le disais, augmenter la part du train, délectrifier notre flotte quand c'est... Aujourd'hui, nous avons tous nos TGV qui sont électriques, mais nous avons à l'inverse 50% de notre flotte TER qui marche encore au diesel. Avec la direction de l'innovation et de la recherche, nous recherchons justement les solutions pour décarboner cette flotte le plus possible. Avec par exemple des trains hybrides, des trains à batterie, voire des trains comme solution temporaire. qui fonctionne à partir de biocarburants, le B100, qui est un biocarburant issu du colza. À côté de ces innovations sur le matériel roulant, nous avons comme ambition d'être plus sobres dans notre consommation d'énergie et plus efficaces. Par exemple, SNCF Voyageurs a mis en place une optimisation de sa conduite. Qu'est-ce que ça signifie exactement ? C'est que les conducteurs ont aujourd'hui... en temps réel, grâce à un logiciel qu'on appelle OptiConduite, savent quelle est la vitesse optimale à laquelle ils doivent conduire pour être à la fois le plus efficient possible en termes de consommation d'énergie, tout en arrivant à l'heure. Ça nous a permis quand même de réduire de 5% la consommation énergétique sur ces trains. Et quand même, pour vous donner un ordre d'idée, au global, si tous les trains adoptaient l'OptiConduite... on arriverait à économiser l'équivalent de la consommation de 120 000 habitants. Donc une ville comme Besançon, par exemple. On a aussi tout un travail que l'on fait sur les trains à l'arrêt. Quand trois rames, par exemple, fonctionnent quand elles sont à l'arrêt, c'est l'équivalent de la consommation d'un Français sur une année. Donc on a énormément de boulot à faire pour réduire... cette consommation énergétique. Et SNCF Voyageurs a commencé là encore à faire le boulot puisqu'ils ont réussi à baisser leur consommation énergétique sur les trains à l'arrêt de 5 points en 4 ans, ce qui est assez énorme. Il faut savoir qu'aujourd'hui, les trains à l'arrêt consomment 16% de l'électricité consommée par SNCF Voyageurs.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Et vous ne le savez peut-être pas, j'aurais dû le dire d'ailleurs dès le départ, la SNCF est aujourd'hui le premier... consommateurs industriels d'électricité en France. Donc on a vraiment ce besoin d'optimiser, de décarboner bien sûr, mais aussi d'optimiser notre consommation électrique. Du fait de l'importance de notre consommation d'électricité aujourd'hui, nous avons entrepris un virage stratégique en décidant l'année dernière de devenir nous-mêmes producteurs d'une énergie renouvelable, de l'électricité renouvelable avec... les panneaux photovoltaïques. Nous avons donc fin 2023 lancé une nouvelle filiale qui s'appelle SNCF Renouvelables. Nous visons avec SNCF Renouvelables d'installer 1000 hectares de panneaux photovoltaïques sur notre foncier, puisque nous sommes le deuxième propriétaire foncier après l'État. Donc nous visons 1000 hectares de panneaux photovoltaïques pour produire 1000 MWh, ce qui équivaut à 20% de nos besoins en électricité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Du coup, cet objectif de 20%, c'est à quel horizon ?

  • Speaker #0

    L'objectif de 20%, c'est 2035.

  • Speaker #1

    La hausse du prix de l'électricité, est-ce que ça a eu des répercussions sur le prix des billets, par exemple ?

  • Speaker #0

    Nous avons limité le plus possible, effectivement, l'augmentation du prix de l'électricité sur le prix de nos billets. Le prix de nos billets, à l'époque, avait augmenté de moins de 10%, alors même que notre facture avait quadruplé.

  • Speaker #1

    Comment vous gérez l'équilibre entre l'augmentation de l'offre de transport et la réduction de votre empreinte carbone globale ?

  • Speaker #0

    Nous essayons de gérer l'augmentation de notre offre de transport par l'augmentation de la capacité de nos trains. Par exemple, nous allons avoir sur nos lignes TGV cette année, en 2025, l'arrivée du nouveau TGV, le TGV M, qui pourra embarquer 740... passagers, soit une centaine de plus que le TGV actuel. C'est une bonne nouvelle pour nous, nous l'attendions de pied ferme. D'autant plus que ce TGV est recyclable à 97% et qu'en plus, il utilise moins d'énergie de traction grâce à son nez qui est très aérodynamique. Ça, c'est pour les TGV. Les franciliens ne sont pas en reste, puisque nous avons un RER nouvelle génération. qui est arrivé dès la fin de l'année 2024 et qui, là aussi, peut embarquer 20%. Deux voyageurs en plus.

  • Speaker #1

    Le train est souvent un vecteur d'inclusion sociale. Quels sont les projets qui, selon toi, ont le plus d'impact pour rapprocher les territoires ou favoriser l'accès à la mobilité pour tous ?

  • Speaker #0

    Mais tu as raison de le souligner, le train est effectivement un vecteur d'inclusion sociale. Malheureusement, aujourd'hui, on a eu le baromètre, enfin pas notre d'ailleurs, le baromètre des mobilités du quotidien qui est sorti, qui a été publié par WeMove. qui pointaient du doigt le fait que la précarité de mobilité avait encore augmenté ces deux dernières années. Aujourd'hui, 15 millions de Français se privent, renoncent à un emploi ou à aller voir des amis, etc. parce qu'ils n'ont pas de solution de mobilité à disposition. Donc oui, le train est un vrai vecteur d'inclusion sociale et nous y travaillons. Ça fait partie des engagements sociétaux que l'on prend. On est par exemple parti... prenante des PIMS médiations dans lesquelles nous réalisons des ateliers d'apprentissage à la mobilité, notamment d'apprentissage numérique, puisque aujourd'hui de nombreuses mobilités, et notamment de la SNCF, on a besoin de l'appli SNCF Connect pour acheter son billet TGV, etc. Donc ça, c'est un volet de notre engagement sociétal. Les territoires, on y travaille aussi par, par exemple, les nouvelles offres que l'on peut designer. pour desservir les territoires ruraux, les territoires les plus reculés. Là encore, nous travaillons avec la direction Recherche et Innovation pour concevoir de nouveaux produits, de nouveaux trains qui peuvent circuler sur ce qu'on appelle les petites lignes ou plus exactement les lignes de desserte fines du territoire. On a par exemple une navette qui s'appelle Flexi et qui peut rouler à la fois sur les rails et sur la route. Quitter les rails à un moment donné, aller sur la route pour desservir le village d'à côté. Alors évidemment, cette navette ne va pas embarquer une centaine de voyageurs, c'est plutôt très petit. Autre aspect de dynamisation, de revitalisation des territoires, j'ai envie de vous parler de notre politique achat. Aujourd'hui, la SNCF est un énorme donneur d'ordre. On dépense 15 milliards d'euros par an dans tous les territoires. Auprès d'entreprises essentiellement françaises, 97% de nos fournisseurs sont des entreprises françaises. Nous, notre levier aujourd'hui, c'est d'amener nos fournisseurs à intégrer la RSE. Dans l'attribution de nos marchés, on a une note RSE qui équivaut pour 20% de la notation globale. Une note de 20% à laquelle s'ajoute depuis 2023 une note de décarbonation de 5%. Donc au total, la RSE... décarbonation comprise, c'est 25% de la note d'attribution globale que l'on va, d'attribution de nos marchés. Pour en revenir à ces 15 milliards d'euros d'achat dans les territoires, il faut savoir que selon le cabinet Utopie qui a fait une étude pour nous en 2023, la SNCF contribue à créer 265 000 emplois indirects dans les territoires. Donc c'est pas rien, enfin le rôle social est très important. et territorial de la SNCF est majeure.

  • Speaker #1

    On vient de voir que la SNCF joue un rôle très important dans la dynamique économique locale. Comment vous intégrez cette dimension dans votre stratégie RSE ?

  • Speaker #0

    L'un de nos objectifs, c'est aussi d'avoir davantage recours à l'économie sociale et solidaire. On a pour objectif d'avoir 50 millions d'euros d'achats auprès de ces structures. de l'économie sociale et solidaire.

  • Speaker #1

    On va parler de digitalisation, notamment avec les services clients et la gestion des infrastructures. Est-ce que c'est un levier pour répondre à vos objectifs RSE ?

  • Speaker #0

    Clairement, la digitalisation est un levier. D'abord, il y a l'IT for Green, tous les logiciels qu'on développe pour réduire notre fameuse empreinte environnementale. La société SNCF Gare et Connexion a équipé toutes ces gares, par exemple, de ce logiciel Smart Station qui lui permet de piloter en temps réel, ses consommations en électricité, en eau, etc. À côté du IT for Green, on a aussi le Green IT, bien évidemment. Il faut qu'on réduise l'empreinte carbone de notre numérique. Et le numérique à la SNCF, c'est très important. On reçoit par exemple 700 000 mails par jour. Et ces mails sont stockés quatre fois. La direction du numérique a développé une appli qui s'appelle MoniCarbone, de manière à ce que chaque collaborateur puisse... piloter son stockage numérique et son empreinte personnelle. On a une flotte aussi d'équipements qui est très importante, qui contribue pour 50% au bilan carbone du numérique chez la SNCF. Donc on vise à allonger la durée de vie de ces équipements informatiques, bien évidemment. Et puis on vise aussi à doter nos agents aux justes besoins. Et évidemment, on travaille aussi sur le recyclage de... nos équipements informatiques. Pour ce faire, nous avons des partenaires comme Emmaüs Connect et Olin. On a recyclé je crois 60 000 équipements en 2023. C'est bien parce qu'on peut donner une deuxième vie à nos équipements et en plus, on peut aider des gens qui sont dans le besoin et qui n'ont pas accès à des équipements informatiques. J'allais dire la boucle est bouclée de la RSE. On fait... à la fois de l'environnement et à la fois du sociétal.

  • Speaker #1

    À l'horizon 2030, quels sont les principaux objectifs que vous aimeriez voir atteints pour la LSE à la SNCF ?

  • Speaker #0

    Alors évidemment, 2030, c'est une échéance importante pour nous en termes de décarbonation. Je le disais, moins 30% d'émissions de gaz à effet de serre sur nos transports. Moins 50% sur nos bâtiments. Il y a ce plan d'adaptation au changement climatique que l'on doit mener de front. Il y a SNCF Renouvelable qui doit produire de l'électricité solaire d'ici à 2030. On espère en quantité suffisante pour pouvoir couvrir une partie de nos besoins. Il y a la préservation de la biodiversité. Il y a l'engagement sociétal.

  • Speaker #1

    Tu nous parlais de l'importance de... D'augmenter la part du train par rapport à la voiture, si tu devais adresser un message à nos auditeurs pour qu'ils privilégient le train, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais effectivement privilégier le train parce que c'est bon pour la planète. Et la plupart d'entre nous, nous avons des gares qui sont à moins de 10 km de chez nous. Pour aller à ces gares, on travaille beaucoup, Gare et Connexion travaille beaucoup les sujets d'intermodalité pour faciliter l'arrivée à la gare avec du transport collectif. que ce soit le bus, le covoiturage ou du transport individuel comme le vélo. On a doublé les places, les parkings à vélo aux abords des gares.

  • Speaker #1

    Alors où est-ce que nos auditeurs peuvent en apprendre davantage sur vos initiatives RSE et suivre vos différents projets ?

  • Speaker #0

    Alors on a plein de sources d'informations. On a évidemment le site internet de sncf.fr, le site corporate. Mais il y a également nos sept sociétés et notamment nos cinq... sociétés ferroviaires qui ont chacune leur site internet sur lesquels vous allez avoir une mine d'informations. Et puis pour ceux qui aiment bien aussi les vidéos, il y a notre chaîne YouTube où nous mettons en avant nos initiatives en matière de RSE dans plus de 80 vidéos, je crois. Donc il y a pas mal de choses à voir et qu'on donne à voir sur la SNCF et ses initiatives en matière de RSE. Sur le net, sur YouTube, etc.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de cette interview et la question qu'on pose à chaque fois, c'est pourquoi c'est cool la RSE, Muriel ?

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement. Rien que ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup et à bientôt, Muriel.

  • Speaker #0

    Merci, merci à toi.

Description

Pourquoi c'est cool la RSE ?
Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète… et que, dans le secteur des transports, chaque tonne de CO2 évitée compte.

Dans cet épisode, on embarque avec Muriel Signouret, Directrice RSE du groupe SNCF, pour comprendre comment l’entreprise réinvente la mobilité durable. 🌍⚡

🔹 Le train : le champion (trop sous-estimé) du transport bas carbone – Moins de 1% des émissions de CO2 du secteur, mais encore sous-exploité.
🔹 1000 hectares de panneaux solaires – Quand la SNCF devient productrice d’énergie renouvelable avec sa filiale SNCF Renouvelables.
🔹 Moins 30% d’émissions d’ici 2030 – Une trajectoire ambitieuse, entre trains électriques, optimisation énergétique et nouveaux carburants.
🔹 Inclusion & mobilité pour tous – Comment éviter la “précarité de mobilité” qui touche 15 millions de Français ?
🔹 Biodiversité & végétation – Stop au glyphosate, oui, mais avec quelles alternatives pour assurer la sécurité des voies ?

📢 Spoiler : un train qui patine à cause des feuilles mortes, ça existe. Et c’est un vrai casse-tête !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pourquoi s'engager ? Parce que c'est hyper excitant. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Pourquoi c'est cool la RSE. Aujourd'hui, j'ai la chance de recevoir Muriel Signouret, directrice RSE de la SNCF, acteur clé de la mobilité durable. Bonjour Muriel, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. On va commencer par une première question. Est-ce que tu peux déjà nous parler de... de ton parcours et de ce qui t'a amenée à diriger la stratégie RSE de la SNCF ?

  • Speaker #0

    Parler de mon parcours dans son ensemble, ça serait assez long à mon âge. Donc, je vais parler juste de mon parcours depuis la SNCF, depuis que je suis rentrée dans cette magnifique entreprise en 2020. À chaque fois, en fait, dans mes postes, j'ai été amenée à me familiariser avec les enjeux de la RSE. Mais ce que je dirais surtout, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui d'être directrice RSE d'un groupe dont le cœur de métier est véritablement alignée avec les enjeux de la RSE. Et ça, c'est absolument formidable.

  • Speaker #1

    En tant que directrice RSE, qu'est-ce qui se passionne le plus dans cette mission au sein d'un acteur aussi emblématique que la SNCF ?

  • Speaker #0

    C'est évidemment de transformer l'entreprise, parce que certes, la SNCF a un impact positif sur la société, à la fois parce que c'est l'un des acteurs de la mobilité durable clé, comme tu le disais, on y reviendra peut-être tout à l'heure, mais c'est un acteur qui a aussi énormément d'enquête. de par son ancrage territorial qui participe à la revitalisation des territoires. Il y a cet impact positif sur la société que j'ai envie de valoriser en tant que directrice RSE du groupe SNCF. Mais cela n'empêche qu'on a quand même une empreinte environnementale qu'il nous faut réduire. que je dois trouver les leviers de transformation de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Alors justement, est-ce que tu peux me parler, selon toi, des projets les plus significatifs pour réduire l'impact environnemental au sein du secteur des transports ?

  • Speaker #0

    Le secteur des transports représente environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Donc c'est énorme, c'est plus que l'agriculture, plus que l'industrie, etc. Et le train représente moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre. Or, le train ne représente que 10%. environ de la part de marché dans le transport de marchandises et dans le transport de voyageurs. Donc notre objectif, c'est de doubler la part du train. D'ici à 10 ans, 15 ans, on verra le temps qu'on met pour y arriver.

  • Speaker #1

    Tu nous as parlé de biodiversité. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que vous faites ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, la préservation de la biodiversité est une priorité qu'il faut conjuguer avec notre priorité absolue, celle-là, qui est la sécurité. Il y a parfois un équilibre qui est... pas si facile à trouver, par exemple avec la végétation. Il faut savoir que la SNCF, avant que la réglementation ne l'y oblige, a décidé d'arrêter le glyphosate. C'était en 2021. Ça nous coûte plus de 100 millions d'euros supplémentaires par an. En maintenance, il faut trouver des nouveaux produits de biocontrôle de la végétation. Il a fallu investir dans des nouveaux trains des herbeurs. Pourquoi c'est important de maîtriser la végétation ? Il y a... un enjeu de sécurité derrière. Les feuilles mortes, par exemple, qui tombent sur nos voies peuvent être très dangereuses parce qu'avec la pluie et à force des trains qui roulent dessus, ça crée une espèce de glue qui fait patiner le train et qui empêche de freiner de manière optimale. Autre enjeu de sécurité, c'est évidemment les arbres qui tombent sur nos voies. et comme je le disais, malheureusement, de plus en plus souvent en raison des tempêtes et du changement climatique. Donc là aussi, il faut qu'on élague les arbres, mais qu'on ne le fasse pas pendant des périodes de nidification. Donc on travaille avec des associations et des écologues pour savoir quels sont les meilleurs moments pour... élaguer par exemple les arbres qui sont aux abords de nos voies.

  • Speaker #1

    Votre rapport RSE mentionne un effort en matière de décarbonation et d'énergie renouvelable. Où en êtes-vous sur ces ambitions et quelles innovations vous permettent d'accélérer cette transition ?

  • Speaker #0

    Je vais d'abord parler de la décarbonation. Nous avons effectivement une trajectoire très ambitieuse puisque nous avons comme objectif de baisser de 30% nos émissions de CO2 sur nos transports, nos activités transports d'ici à 2030 par rapport à l'année de référence de 2015 qui est l'année de signature des accords de Paris. Et cet objectif est de moins 50% sur les bâtiments. Donc c'est assez énorme. Nous avons plusieurs leviers pour nous décarboner. Donc d'abord, je le disais, augmenter la part du train, délectrifier notre flotte quand c'est... Aujourd'hui, nous avons tous nos TGV qui sont électriques, mais nous avons à l'inverse 50% de notre flotte TER qui marche encore au diesel. Avec la direction de l'innovation et de la recherche, nous recherchons justement les solutions pour décarboner cette flotte le plus possible. Avec par exemple des trains hybrides, des trains à batterie, voire des trains comme solution temporaire. qui fonctionne à partir de biocarburants, le B100, qui est un biocarburant issu du colza. À côté de ces innovations sur le matériel roulant, nous avons comme ambition d'être plus sobres dans notre consommation d'énergie et plus efficaces. Par exemple, SNCF Voyageurs a mis en place une optimisation de sa conduite. Qu'est-ce que ça signifie exactement ? C'est que les conducteurs ont aujourd'hui... en temps réel, grâce à un logiciel qu'on appelle OptiConduite, savent quelle est la vitesse optimale à laquelle ils doivent conduire pour être à la fois le plus efficient possible en termes de consommation d'énergie, tout en arrivant à l'heure. Ça nous a permis quand même de réduire de 5% la consommation énergétique sur ces trains. Et quand même, pour vous donner un ordre d'idée, au global, si tous les trains adoptaient l'OptiConduite... on arriverait à économiser l'équivalent de la consommation de 120 000 habitants. Donc une ville comme Besançon, par exemple. On a aussi tout un travail que l'on fait sur les trains à l'arrêt. Quand trois rames, par exemple, fonctionnent quand elles sont à l'arrêt, c'est l'équivalent de la consommation d'un Français sur une année. Donc on a énormément de boulot à faire pour réduire... cette consommation énergétique. Et SNCF Voyageurs a commencé là encore à faire le boulot puisqu'ils ont réussi à baisser leur consommation énergétique sur les trains à l'arrêt de 5 points en 4 ans, ce qui est assez énorme. Il faut savoir qu'aujourd'hui, les trains à l'arrêt consomment 16% de l'électricité consommée par SNCF Voyageurs.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Et vous ne le savez peut-être pas, j'aurais dû le dire d'ailleurs dès le départ, la SNCF est aujourd'hui le premier... consommateurs industriels d'électricité en France. Donc on a vraiment ce besoin d'optimiser, de décarboner bien sûr, mais aussi d'optimiser notre consommation électrique. Du fait de l'importance de notre consommation d'électricité aujourd'hui, nous avons entrepris un virage stratégique en décidant l'année dernière de devenir nous-mêmes producteurs d'une énergie renouvelable, de l'électricité renouvelable avec... les panneaux photovoltaïques. Nous avons donc fin 2023 lancé une nouvelle filiale qui s'appelle SNCF Renouvelables. Nous visons avec SNCF Renouvelables d'installer 1000 hectares de panneaux photovoltaïques sur notre foncier, puisque nous sommes le deuxième propriétaire foncier après l'État. Donc nous visons 1000 hectares de panneaux photovoltaïques pour produire 1000 MWh, ce qui équivaut à 20% de nos besoins en électricité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Du coup, cet objectif de 20%, c'est à quel horizon ?

  • Speaker #0

    L'objectif de 20%, c'est 2035.

  • Speaker #1

    La hausse du prix de l'électricité, est-ce que ça a eu des répercussions sur le prix des billets, par exemple ?

  • Speaker #0

    Nous avons limité le plus possible, effectivement, l'augmentation du prix de l'électricité sur le prix de nos billets. Le prix de nos billets, à l'époque, avait augmenté de moins de 10%, alors même que notre facture avait quadruplé.

  • Speaker #1

    Comment vous gérez l'équilibre entre l'augmentation de l'offre de transport et la réduction de votre empreinte carbone globale ?

  • Speaker #0

    Nous essayons de gérer l'augmentation de notre offre de transport par l'augmentation de la capacité de nos trains. Par exemple, nous allons avoir sur nos lignes TGV cette année, en 2025, l'arrivée du nouveau TGV, le TGV M, qui pourra embarquer 740... passagers, soit une centaine de plus que le TGV actuel. C'est une bonne nouvelle pour nous, nous l'attendions de pied ferme. D'autant plus que ce TGV est recyclable à 97% et qu'en plus, il utilise moins d'énergie de traction grâce à son nez qui est très aérodynamique. Ça, c'est pour les TGV. Les franciliens ne sont pas en reste, puisque nous avons un RER nouvelle génération. qui est arrivé dès la fin de l'année 2024 et qui, là aussi, peut embarquer 20%. Deux voyageurs en plus.

  • Speaker #1

    Le train est souvent un vecteur d'inclusion sociale. Quels sont les projets qui, selon toi, ont le plus d'impact pour rapprocher les territoires ou favoriser l'accès à la mobilité pour tous ?

  • Speaker #0

    Mais tu as raison de le souligner, le train est effectivement un vecteur d'inclusion sociale. Malheureusement, aujourd'hui, on a eu le baromètre, enfin pas notre d'ailleurs, le baromètre des mobilités du quotidien qui est sorti, qui a été publié par WeMove. qui pointaient du doigt le fait que la précarité de mobilité avait encore augmenté ces deux dernières années. Aujourd'hui, 15 millions de Français se privent, renoncent à un emploi ou à aller voir des amis, etc. parce qu'ils n'ont pas de solution de mobilité à disposition. Donc oui, le train est un vrai vecteur d'inclusion sociale et nous y travaillons. Ça fait partie des engagements sociétaux que l'on prend. On est par exemple parti... prenante des PIMS médiations dans lesquelles nous réalisons des ateliers d'apprentissage à la mobilité, notamment d'apprentissage numérique, puisque aujourd'hui de nombreuses mobilités, et notamment de la SNCF, on a besoin de l'appli SNCF Connect pour acheter son billet TGV, etc. Donc ça, c'est un volet de notre engagement sociétal. Les territoires, on y travaille aussi par, par exemple, les nouvelles offres que l'on peut designer. pour desservir les territoires ruraux, les territoires les plus reculés. Là encore, nous travaillons avec la direction Recherche et Innovation pour concevoir de nouveaux produits, de nouveaux trains qui peuvent circuler sur ce qu'on appelle les petites lignes ou plus exactement les lignes de desserte fines du territoire. On a par exemple une navette qui s'appelle Flexi et qui peut rouler à la fois sur les rails et sur la route. Quitter les rails à un moment donné, aller sur la route pour desservir le village d'à côté. Alors évidemment, cette navette ne va pas embarquer une centaine de voyageurs, c'est plutôt très petit. Autre aspect de dynamisation, de revitalisation des territoires, j'ai envie de vous parler de notre politique achat. Aujourd'hui, la SNCF est un énorme donneur d'ordre. On dépense 15 milliards d'euros par an dans tous les territoires. Auprès d'entreprises essentiellement françaises, 97% de nos fournisseurs sont des entreprises françaises. Nous, notre levier aujourd'hui, c'est d'amener nos fournisseurs à intégrer la RSE. Dans l'attribution de nos marchés, on a une note RSE qui équivaut pour 20% de la notation globale. Une note de 20% à laquelle s'ajoute depuis 2023 une note de décarbonation de 5%. Donc au total, la RSE... décarbonation comprise, c'est 25% de la note d'attribution globale que l'on va, d'attribution de nos marchés. Pour en revenir à ces 15 milliards d'euros d'achat dans les territoires, il faut savoir que selon le cabinet Utopie qui a fait une étude pour nous en 2023, la SNCF contribue à créer 265 000 emplois indirects dans les territoires. Donc c'est pas rien, enfin le rôle social est très important. et territorial de la SNCF est majeure.

  • Speaker #1

    On vient de voir que la SNCF joue un rôle très important dans la dynamique économique locale. Comment vous intégrez cette dimension dans votre stratégie RSE ?

  • Speaker #0

    L'un de nos objectifs, c'est aussi d'avoir davantage recours à l'économie sociale et solidaire. On a pour objectif d'avoir 50 millions d'euros d'achats auprès de ces structures. de l'économie sociale et solidaire.

  • Speaker #1

    On va parler de digitalisation, notamment avec les services clients et la gestion des infrastructures. Est-ce que c'est un levier pour répondre à vos objectifs RSE ?

  • Speaker #0

    Clairement, la digitalisation est un levier. D'abord, il y a l'IT for Green, tous les logiciels qu'on développe pour réduire notre fameuse empreinte environnementale. La société SNCF Gare et Connexion a équipé toutes ces gares, par exemple, de ce logiciel Smart Station qui lui permet de piloter en temps réel, ses consommations en électricité, en eau, etc. À côté du IT for Green, on a aussi le Green IT, bien évidemment. Il faut qu'on réduise l'empreinte carbone de notre numérique. Et le numérique à la SNCF, c'est très important. On reçoit par exemple 700 000 mails par jour. Et ces mails sont stockés quatre fois. La direction du numérique a développé une appli qui s'appelle MoniCarbone, de manière à ce que chaque collaborateur puisse... piloter son stockage numérique et son empreinte personnelle. On a une flotte aussi d'équipements qui est très importante, qui contribue pour 50% au bilan carbone du numérique chez la SNCF. Donc on vise à allonger la durée de vie de ces équipements informatiques, bien évidemment. Et puis on vise aussi à doter nos agents aux justes besoins. Et évidemment, on travaille aussi sur le recyclage de... nos équipements informatiques. Pour ce faire, nous avons des partenaires comme Emmaüs Connect et Olin. On a recyclé je crois 60 000 équipements en 2023. C'est bien parce qu'on peut donner une deuxième vie à nos équipements et en plus, on peut aider des gens qui sont dans le besoin et qui n'ont pas accès à des équipements informatiques. J'allais dire la boucle est bouclée de la RSE. On fait... à la fois de l'environnement et à la fois du sociétal.

  • Speaker #1

    À l'horizon 2030, quels sont les principaux objectifs que vous aimeriez voir atteints pour la LSE à la SNCF ?

  • Speaker #0

    Alors évidemment, 2030, c'est une échéance importante pour nous en termes de décarbonation. Je le disais, moins 30% d'émissions de gaz à effet de serre sur nos transports. Moins 50% sur nos bâtiments. Il y a ce plan d'adaptation au changement climatique que l'on doit mener de front. Il y a SNCF Renouvelable qui doit produire de l'électricité solaire d'ici à 2030. On espère en quantité suffisante pour pouvoir couvrir une partie de nos besoins. Il y a la préservation de la biodiversité. Il y a l'engagement sociétal.

  • Speaker #1

    Tu nous parlais de l'importance de... D'augmenter la part du train par rapport à la voiture, si tu devais adresser un message à nos auditeurs pour qu'ils privilégient le train, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais effectivement privilégier le train parce que c'est bon pour la planète. Et la plupart d'entre nous, nous avons des gares qui sont à moins de 10 km de chez nous. Pour aller à ces gares, on travaille beaucoup, Gare et Connexion travaille beaucoup les sujets d'intermodalité pour faciliter l'arrivée à la gare avec du transport collectif. que ce soit le bus, le covoiturage ou du transport individuel comme le vélo. On a doublé les places, les parkings à vélo aux abords des gares.

  • Speaker #1

    Alors où est-ce que nos auditeurs peuvent en apprendre davantage sur vos initiatives RSE et suivre vos différents projets ?

  • Speaker #0

    Alors on a plein de sources d'informations. On a évidemment le site internet de sncf.fr, le site corporate. Mais il y a également nos sept sociétés et notamment nos cinq... sociétés ferroviaires qui ont chacune leur site internet sur lesquels vous allez avoir une mine d'informations. Et puis pour ceux qui aiment bien aussi les vidéos, il y a notre chaîne YouTube où nous mettons en avant nos initiatives en matière de RSE dans plus de 80 vidéos, je crois. Donc il y a pas mal de choses à voir et qu'on donne à voir sur la SNCF et ses initiatives en matière de RSE. Sur le net, sur YouTube, etc.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de cette interview et la question qu'on pose à chaque fois, c'est pourquoi c'est cool la RSE, Muriel ?

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est cool la RSE ? Parce que c'est un levier fondamental pour préserver la planète, tout simplement. Rien que ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup et à bientôt, Muriel.

  • Speaker #0

    Merci, merci à toi.

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