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Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour

Grounding : se relier à la Terre pour restaurer l’équilibre du corps et du vivant - S7E9

Grounding : se relier à la Terre pour restaurer l’équilibre du corps et du vivant - S7E9

37min |13/11/2025
Play
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37min |13/11/2025
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Description

Et si la santé commençait… sous nos pieds ?
Depuis toujours, la naturopathie nous invite à marcher pieds nus dans la rosée du matin, à sentir la terre, à nous relier au vivant.
Aujourd’hui, la science confirme ce que le corps savait déjà : le contact direct avec la Terre — ce qu’on appelle le grounding ou earthing — a un effet mesurable sur notre équilibre physiologique.

Notre planète agit comme un immense dipôle électrique. Chargée d’électrons libres, elle offre à nos cellules ce dont elles manquent souvent : un moyen naturel de neutraliser le stress oxydatif, de calmer l’inflammation, de réguler le sommeil et d’apaiser le système nerveux.
Mais notre mode de vie moderne nous a isolés de cette ressource vitale : chaussures synthétiques, sols artificiels, vie en intérieur, hyperconnexion… Autant de filtres qui coupent notre lien direct au sol.

Dans cet épisode, je t’invite à comprendre — et à ressentir — ce que la mise à la terre change dans le corps :
👉 comment elle soutient les échanges électriques de nos cellules,
👉 pourquoi elle favorise la détente et la vitalité,
👉 et comment, au-delà du corps, elle restaure notre ancrage profond au vivant.

Car se relier à la Terre, ce n’est pas seulement se régénérer.
C’est retrouver la fréquence du vivant, le rythme lent et stable de ce qui est vrai, essentiel, incarné.


Le mouvement, secret d'équilibre et de santé

Les cycles du vivant


Un podcast de Virginie Caubert, naturopathe, olfactothérapeute, formatrice et accompagnatrice de jeûnes.
Retrouvez toutes ses propositions d’accompagnements, retraites et articles sur https://naturopathe-en-diois.fr
Suivez Virginie sur Facebook (profil) et Instagram @irignive


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes, merci d'être là aujourd'hui pour ce nouvel épisode et ce nouveau secret de santé que je partage avec toi. et avec beaucoup de joie. Aujourd'hui, on va parler du grounding ou earthing, c'est-à-dire la connexion, la mise à la terre. C'est un secret de santé peut-être moins connu que le soleil, le sommeil, ceux que j'ai traités avant, mais qui s'inscrit dans cette même approche des agents naturels de santé. Donc oui, la terre est là, la terre est sous nos pieds. Et il ne suffit de pas grand chose. Un pas, un contact, un instant de silence pour sentir. Sentir qu'elle est là, sentir qu'elle est vivante sous nos pieds. Et se relier à elle, se connecter à elle. C'est quelque chose qu'on ne fait pas souvent. On est... plus que nombreux, à marcher chaque jour sur la terre, à se laisser porter par elle, à être nourrie par elle également, sans jamais nous y connecter, sans jamais la sentir. Et là je te parle sur un plan de connexion consciente, mais il y a aussi la connexion directe, matérielle, physique, tangible. Nos semelles nous isolent, nos sols artificiels nous séparent de ce contact-là. Et on vit à des rythmes souvent effrénés qui ne nous permettent pas de contacter cette présence. Cette présence qui est pourtant fondamentale et on va le voir à travers cet épisode. Parce que se reconnecter à la Terre, se reconnecter concrètement, réellement, physiquement à la Terre, Et avec la conscience de se connecter à elle, eh bien, ça fabrique de la santé, ça soutient la santé, ça soutient le vivant. Et aujourd'hui, c'est prouvé. Donc c'est ça la pratique du grounding ou de l'enracinement, c'est ce retour à cette connexion réelle, vivante, à la terre qui est notre maison, en fait. C'est un geste simple, c'est un geste qui est ancestral, parce qu'avant d'avoir des chaussures avec des semelles synthétiques, eh bien, on a commencé par marcher pieds nus. Donc c'est véritablement ancestral. Et on a marché d'ailleurs, je te renvoie à l'épisode où je parle du mouvement. Parce qu'avant d'être assis, déconnecté complètement de cette terre, on marchait sur elle. Et donc pieds nus le plus souvent. D'ailleurs, depuis toujours, les hygiénistes et les naturopathes proposent, conseillent de marcher pieds nus dans la rosée pour soutenir sa vitalité. Et on va voir que ça, voilà, ça trouve des explications scientifiques avec des validations, des mesures. reproductible d'un effet réellement physique, corporel, physiologique. Donc c'est de tout ça dont on va parler. D'où ça vient que de mettre ses pieds dans la terre, sur la terre, nu, ça va intervenir, ça va influencer notre métabolisme ? Eh bien il faut comprendre que notre corps, c'est un système électrique. Le courant nous traverse, on est conducteur électrique et au sein de notre corps en fait, il y a des temps d'échange électrique qui se font en permanence, en particulier au niveau de notre système nerveux, toute la conduction. de l'influx nerveux se fait par voie électrique avec des polarisations, des polarisations de cellules. Donc ça c'est une première réalité. Une autre réalité, c'est la Terre, qui est également un dipôle électrique. Un dipôle électrique, ça veut dire que, comme sur une pile, en fait, il y a un pôle plus et un pôle moins. Alors au niveau de la Terre, Le pôle plus se situe dans une couche particulière de l'atmosphère qui s'appelle la ionosphère, qui est chargée positivement. Et puis le pôle moins se trouve à la surface du sol, sur la croûte, l'écorce terrestre. Il y a une différence de potentiel de 200 à 300 millivolts entre l'ionosphère et l'écorce terrestre. Ça, ça fait que la Terre, c'est ce dipôle électrique, comme une pile électrique. Et que cette différence de potentiel crée un champ électromagnétique global dans lequel on baigne, en fait, tout le temps. Et ça, ça a été décrit dès les années 50, en fait. Cette structure électromagnétique de l'écosystème planétaire. Au sein de ce dipôle électrique, il y a des rééquilibrages qui se font pour maintenir ce potentiel, cette différence de potentiel entre l'ionosphère et la croûte terrestre. Et ce sont les orages, les orages avec des éclairs qui permettent de rééquilibrer les charges électriques de la Terre, de faire descendre des électrons vers l'écorce terrestre pour entretenir ce circuit électrique. On est vraiment au niveau de la Terre sur un écosystème vivant, autorégulé. Et l'homme s'intègre complètement dans cette cohérence électrique qui est planétaire. Et c'est pour ça qu'on peut aujourd'hui, comprenant cela, valider l'effet direct de cette mise à la Terre sur notre physiologie. Alors cet effet, il va se manifester sur tout l'équilibre oxydoréductrice de notre corps. Tu as certainement déjà entendu parler du stress oxydatif, qui est ce déséquilibre entre la production de radicaux libres et la disponibilité des électrons pour les neutraliser. Et en fait, comme la couche, l'écorce terrestre est chargée en électrons, On a là une ressource presque inépuisable d'électrons pour venir neutraliser le stress oxydatif, les radicaux libres. Et ça, ça fonctionne si on se connecte à la terre, si on se connecte directement. Et quand on rétablit cet équilibre redox au niveau de notre organisme, ça va avoir un effet de régulation, d'équilibrage. d'harmonisation de toutes nos fonctions en fait, parce que cette balance redox, elle intervient dans la production d'énergie, elle intervient dans la réponse immunitaire, elle intervient dans la détox hépatique, entre autres, ça ce sont pour les trois plus grands systèmes qui utilisent ces échanges électroniques en fait, en termes de fonctionnement. Il faut savoir aussi que Le stress nerveux, le stress neuropsychique auquel on est tous confrontés, ça crée du stress oxydatif également. Et de la même manière, on a à la surface de la Terre une ressource totalement disponible d'électrons pour venir neutraliser ces radicaux libres qui font tant de dégâts dans notre corps. Donc le grounding, la mise à la Terre, ça agit vraiment comme une mise à l'acteur électrique, véritablement, de notre métabolisme. Et il y a donc des études aujourd'hui qui valident, avec des marqueurs mesurables et reproductibles, des effets sur la réduction du stress oxydatif, l'adimination des marqueurs inflammatoires, parce que le stress oxydatif engendre de l'inflammation. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration de la variabilité cardiaque. On entend par là que ça va faciliter l'adaptation cardiaque aux circonstances de l'environnement. Et donc c'est un facteur de santé, de santé cardiaque. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration du sommeil, la régulation du taux de cortisol qui est l'hormone du stress et des études qui mettent en évidence l'accélération de la cicatrisation parce que nos tissus vont être mieux perfusés, mieux alimentés et que l'inflammation localement va être réduite. Et tout ça, donc ça contribue à véritablement prendre soin de notre organisme, prendre soin de son fonctionnement. Sachant aussi qu'aujourd'hui c'est très clair pour à peu près tous les acteurs de la santé, les chercheurs, biologistes, les médecins et les praticiens non médecins, qu'à l'origine ou dans les sources, les causes essentielles de... à peu près toutes les maladies de civilisation, on a un problème de stress oxydatif. Et donc là, juste là, à portée de main, à portée de main ou plutôt à portée de pied, on a une ressource incroyable et il suffirait de pas grand chose pour qu'on en bénéficie. Mais voilà, dans notre vie quotidienne, on vit un petit peu... isolé en permanence de la terre on est complètement déconnecté de cette réalité électrique et électromagnétique du vivant notre mode de vie moderne pour autant qu'on soit connecté à tout un tas de voies de communication de réseaux de relations en fait on est vraiment débranché du champ électrique électromagnétique du vivant On vit dans des espaces isolés. Nos maisons sont isolées par des surfaces, des revêtements de surface qui nous coupent du sol. On vit au sein d'espaces qui sont électrifiés avec tout un tas de réseaux électriques qui viennent interférer avec la réalité électrique. électromagnétique de la Terre et du vivant. On vit dans des espaces où on est complètement coupé du sol, parfois même à plusieurs étages en hauteur. Et on peut passer finalement des journées entières déconnectés. Déconnectés de la Terre. Parce qu'en vrai, quand vas-tu mettre les pieds dans la Terre ? Quand est-ce que ça t'arrive ? Oui, de temps en temps, quand tu es en vacances. au bord de la mer et après. Et ce qui est fou, c'est que dès tout petit, on va être éduqué à porter des chaussettes, des chaussures. C'est en général quelque chose qu'on habille les enfants et on va passer un temps fou à leur dire « Mets tes chaussettes, remets tes chaussures. » Parce qu'en fait, les enfants, et avant même de savoir se tenir debout, marcher, parler, Dès qu'on leur met quelque chose au pied, ils l'enlèvent, spontanément. Et moi ça me fait vraiment réfléchir par rapport à cette manière que notre éducation, nos valeurs culturelles nous amènent à nous déconnecter profondément du vivant. Alors que c'est là en nous, c'est là on arrive avec cette connexion. profonde au vivant. Donc, dans ce mode de vie moderne que nous nous sommes créés, où on vit complètement déconnecté, notre organisme, notre corps, va accumuler les charges, les tensions. On le dit, on se sent parfois comme une pile électrique, on est sous tension. On a des expressions qui le montrent, mais on a l'illusion de croire que ce sont des expressions métaphorique en fait c'est une réalité c'est une réalité notre corps est soumis à des tensions électriques à des champs électromagnétiques qui interfère profondément avec la réalité électromagnétique du vivant et donc on peut passer des jours entiers à accumuler ces charges ces tensions ce qui génère de l'inflammation et donc des déséquilibres fonctionnels dans nous, sans jamais avoir d'espace de régulation ou... des moments pour se mettre à la terre comme on met à la terre tout circuit électrique en fait. Pourtant ça serait tout simple, tellement simple, trop simple peut-être, de simplement revenir toucher la terre, physiquement, littéralement. Je t'invite à observer Avec un regard neutre, sans jugement, combien de fois ça t'arrive dans une journée, dans une semaine, dans un mois ou même dans une année, combien de fois ça t'arrive de vraiment offrir ça à ton corps, offrir ça à ton être, de te mettre pieds nus, mains nues au contact de la terre. et de manière consciente de préférence. Alors, se reconnecter à la Terre, bien sûr qu'il y a toute cette réalité physique, mais tu le sais, moi, ce qui est important pour moi, c'est vraiment d'envisager une perspective bien plus large et bien plus globale. Et donc au-delà de tous ces bénéfices très physiologiques qu'on peut recevoir en mettant les pieds à la terre, eh bien il y a des tas d'autres facteurs qui sont en jeu. Parce que se reconnecter à la terre, c'est aussi se reconnecter au rythme du vivant. J'en ai beaucoup parlé dans la saison sur les cycles du vivant et je te remettrai... Le lien dans le descriptif si tu veux revisiter cette saison-là. Se reconnecter au cycle du vivant, c'est aussi un facteur précieux d'harmonie et d'équilibre. Et la Terre, elle pulse ce rythme-là. Elle nous le montre, elle nous le met en évidence sous les yeux, chaque jour, à chaque instant. J'ai une collègue natureau Valérie Girel qui a partagé juste hier, je suis tombée dessus, une citation de Lao Tzu La nature ne se presse jamais, pourtant tout s'accomplit. Et ça c'est une clé majeure. La terre, elle ne se presse pas. Elle pulse, elle vit ses saisons, elle vit son rythme, elle vit ses... Ces transformations, ces mutations, c'est la championne des transmutations et des recyclages, la Terre d'ailleurs. Et sans se presser, tout s'accomplit. C'est certainement un enseignement qu'on gagnerait à intégrer un peu plus dans notre quotidien. Sans se presser, tout s'accomplit. et de se relier à la Terre. Bien sûr qu'on va recevoir des électrons qui vont harmoniser notre équilibre redox interne, mais on va aussi venir se contacter à ces rythmes, à ces cycles, parce que poser les pieds sur le sol, ça ne va pas être la même sensation si on est au cœur de l'hiver, au moment de l'émergence printanière, en plein été et à l'automne comme aujourd'hui. Donc en se connectant, en remettant ses pieds à la terre, ses mains à la terre, en étant à nouveau dans ce contact-là, c'est tout notre système qui se resynchronise, notre système global, notre système nerveux aussi, et ça c'est pareil, ce sont des validations qui existent. Notre respiration s'apaise, notre cœur ralentit, notre pensée se clarifie. Il y a une étude en particulier qui met en évidence les effets sur la régulation émotionnelle de cette connexion à la terre avec une diminution des scores d'anxiété et de dépression après 4 semaines de pratique quotidienne. C'est rien en fait. Quand moi je vois des personnes qui souffrent depuis des années d'anxiété, depuis des années de dépression, Et 4 semaines de pratiques quotidiennes et ça va mieux. C'est tellement simple. Ça permet donc de décharger littéralement les tensions électriques mais ça va être aussi une manière de se connecter à la Terre, de décharger les tensions électriques. Les tensions émotionnelles, les tensions nerveuses, les tensions accumulées par nos pensées. Et Dieu sait s'il y en a dans un monde où finalement on n'a pas tellement d'espace pour décharger en vrai. Au niveau relationnel, au niveau des espaces d'accueil, il y a très peu d'espace pour accueillir les tensions émotionnelles, les surcharges. Et les décharges émotionnelles, il y a très peu d'espace pour accueillir les surcharges mentales. D'ailleurs, est-ce qu'on n'en souffre pas un peu tous de ces surcharges-là ? Je te pose la question. Est-ce que toi, par exemple, tu as l'impression parfois que dans ta tête, c'est prêt à exploser parce qu'il y a trop, trop d'informations, trop de pensées, des pensées souvent en boucle ? Et parfois au niveau émotionnel aussi, trop de tension, un peu comme une cocotte minute sous pression. Et s'il suffisait d'aller se mettre pieds nus dans la terre pour se sentir mieux. C'est une réalité, ce n'est pas une pratique perchée, ésotérique, c'est une réalité. Et je dirais que se connecter à la Terre, ça va encore plus loin. Se connecter à la Terre, c'est vraiment une médecine du lien. C'est se mettre en lien, faire ce lien entre notre corps et la Terre. C'est reprendre sa place sur cette Terre, dans un écosystème qui est bien plus vaste et qui comprend les vivants humains et non humains. Et je lisais... Ce matin, un texte qui m'a beaucoup touchée d'une femme médecine qui s'appelle Anna et elle a dit beaucoup de choses dans ce texte mais je vais juste partager une phrase. Le monde ne manque pas de conscience, il manque de connexion. Et si simplement de remettre les pieds à la terre, de remettre les mains dans la terre, ça permettait de recréer cette connexion ? aux autres formes de vivants et à tout cet écosystème dans lequel on évolue. Refaire ce lien, ce qui permettrait d'enveiller des répercussions qui sont dramatiques de cette déconnexion. Dramatique pour de nombreuses espèces qui sont en train de disparaître, peut-être bientôt ou déjà dramatique pour la nôtre d'espèces qui s'est sérieusement mise en danger. Par cette déconnexion profonde au vivant et à la terre. Remettre les pieds dans la terre, reconnecter son corps à cette matière terre. Je le disais, c'est notre maison, c'est aussi la terre nourricière. En fait, elle nous donne tant, elle exprime une abondance et une générosité. Quasiment sans limite. Quasiment parce que c'est une générosité, une abondance qui peut rester vivante dans un cadre de relation. De relation, c'est-à-dire de donner et recevoir. L'humain s'est posé en prédateur où il prend, il prend, il prend, sans jamais redonner. Et là, on touche à une limite. Parce qu'on n'est plus dans une... dans le cadre d'une relation vivante. Remettre ses pieds à la terre, pour moi, c'est se redonner la possibilité de cette relation vivante avec la terre, avec cet écosystème planétaire. Remettre de l'attention à cet endroit. Remettre... de la conscience, recommencer à honorer cette planète qui est miraculeuse quand même. Est-ce qu'on s'en rend encore compte du miracle du vivant qui se déploie sur cette planète sous nos yeux chaque jour ? Quand je parle de ça, je pense toujours à un livre sur lequel je suis tombée il y a des années, il y a, je ne sais pas, plus de 15 ans, dans la bibliothèque de mon frère. Un livre sur les cultures amérindiennes qui a pour titre « Pieds nus sur la terre sacrée » . Pour moi, ça résume tout. Pieds nus sur la terre sacrée, c'est-à-dire on retrouve ce contact direct. avec la terre et à travers ça on peut retrouver cette conscience du sacré de la vie du sacré de la vie qui est porté nourri soutenu par cette planète et en interdépendance avec cette planète Alors tu peux peut-être avoir de la résistance à t'ancrer, à venir au contact de la terre, à t'ancrer dans la matière. Moi c'est une résistance que j'ai eue pendant longtemps, parce qu'avec la matière, il y a de l'inertie, il y a peut-être de la lourdeur, il y a un rythme évidemment qui est plus lent. Alors que dans la tête, dans le monde des pensées, ça va très vite. Mais au contraire, plus je reviens dans ce contact-là à la terre, à ma matière corporelle, parce que mon corps c'est ma terre intérieure aussi, et plus je peux m'élever, grandir et ouvrir ma conscience et accéder à un champ plus vaste. Bien au-delà de moi. C'est comme un arbre en fait, plus il va plonger profondément ses racines dans le sol et plus il va pouvoir s'élever vers le ciel. L'enracinement c'est le socle d'une ouverture bien plus grande. Et je crois qu'on a besoin de ça aujourd'hui. De dépasser nos précarés, de dépasser notre vision. collectivement, je veux dire parce qu'il y a plein d'exceptions individuelles, mais collectivement assez individualistes, pour ouvrir le champ d'une vision plus large, plus globale, et comprendre que sur cette terre, on est tous ensemble, humains, non-humains, et que plus on va s'enraciner, plus on va pouvoir... s'élever et s'expanser et s'épanouir en fait. Il y a une vraie notion d'équilibre ici. Et cet équilibre dans notre monde qui valorise tellement le mental et les informations cognitives au détriment du corps, ça c'est très judéo-chrétien, et même si ça revient, le corps est abordé de manière tellement intellectuelle. Et si juste on revenait à la sensation, à la sensation brute ? Et c'est ça qui peut se passer quand on remet les pieds sur la terre, les pieds nus sur le sol. Reunir à cette attention consciente aux perceptions, à la sensorialité brute et simplement observer qu'est-ce qui se passe alors ? Qu'est-ce qui se passe dans son corps, mais qu'est-ce qui se passe aussi dans son cœur, qu'est-ce qui se passe dans sa tête ? Et s'ancrer, ça ne veut pas dire être figé. Au contraire, c'est une question de stabilité, de disponibilité, d'adaptabilité. C'est une histoire de centre de gravité aussi. Plus le centre de gravité est bas, plus on est proche de la Terre finalement, plus on est stable et plus on va pouvoir se déployer dans l'espace. Un centre de gravité très haut, dans la tête par exemple, ça nous rend très fragiles vis-à-vis des déstabilisations. Et comme la vie n'est que déstabilisation, eh bien, ça nous rend très vulnérables. Alors concrètement, comment ça se passe ? Eh bien, c'est tout simple. Tu quittes ton corps, tes chaussures, tu quittes tes chaussettes, tu vas mettre tes pieds sur la terre quelques minutes par jour, dans l'herbe, sur le sable, là où c'est possible. Ce qui est validé, c'est que les effets, on peut les observer des 30 à 60 minutes de contact avec la terre, mais surtout que... les bénéfices sont cumulatifs avec une pratique quotidienne. C'est-à-dire que plus tu vas te connecter et plus tu vas ressentir des bénéfices. Et l'idée, c'est d'y mettre de l'attention, d'y mettre de la conscience, d'être présent, disponible quand tu vas mettre les pieds sur la terre, les pieds nus sur la terre, de respirer dans cette connexion-là. De ressentir, de percevoir, ça peut être aussi s'asseoir à même le sol qu'ont un arbre. On évite tout ce qui va être tissu isolant. En général, quand on va s'asseoir dans la nature, on met sa petite couverture isolante pour ne pas sentir trop le froid, l'humidité. Et là, c'est tout le contraire en fait de ce qui nous permettrait de nous connecter. Ça peut être aussi mettre les mains dans la terre quand tu vas jardiner, mais encore une fois, sans. les gants parce que ça aussi tu t'isoles et de revenir dans ce contact brut direct authentique et y goûter le ressentir par toute ta sensorialité respirer à cet endroit là c'est pas si compliqué en vrai On se salit un peu, certes, parfois, mais c'est pas grave. Par rapport à tout ce que ça peut nous apporter, toute la contribution que ça peut être pour nous, en fait c'est rien. Il faut préciser quand même que tous les sols ne se valent pas. En fait la surface de la Terre, elle n'est pas uniforme en matière d'énergie. Il y a des lieux de haute énergie, il y a des lieux de basse énergie qui étaient d'ailleurs connus traditionnellement, qui ont présidé Ausha d'ailleurs des lieux où ont été édifiés les monuments sacrés. Aujourd'hui on a perdu cette connaissance, elle existe toujours, les géobiologues connaissent et savent évaluer les niveaux énergétiques. au niveau de la terre, au niveau du sol, et tous ces réseaux d'énergie telluriques. Après, si comme moi tu n'es pas géobiologue, et bien c'est pas grave. Simplement écoute. Écoute ce qui change dans toi quand tu vas te connecter à la terre. Écoute si tu te sens plus léger ou plus lourd. Écoute si tu te sens plus détendu, plus apaisé, ou si ça n'a pas changé grand chose. D'une manière générale, on peut dire qu'en bord de mer, on est à peu près tout le temps sur des sols vitalisants, que le sable humide, mais aussi l'herbe mouillée, la terre argileuse vont être particulièrement propices. Mais après... Juste écoute parce qu'en vrai, ton corps sait. Si tu te fais confiance, si tu lui fais confiance, si tu te laisses guider, tu vas vivre les expériences qui vont t'amener à trouver les bons endroits pour te relier à la Terre. Donc pour terminer, Je dirais que la mise à la terre, ce n'est pas une technique, c'est presque une mémoire, c'est un essentiel encore une fois. Au-delà de notre santé, c'est un essentiel de notre qualité d'être vivant sur cette planète. Et c'est une mémoire que le corps n'a jamais vraiment perdue, mais qui attend d'être réveillée. Et peut-être que tout ce à quoi on est confronté dans notre quotidien, dans notre modernité, de stress, d'inflammation, d'agitation mentale, et bien ça... Ce n'est que l'invitation de revenir là, là dans ce contact simple, direct, humble, essentiel avec la terre vivante. D'ailleurs, humble, c'est la même racine que l'humus de la terre et c'est encore la même racine que l'humain. On est là pour être. Cette connexion pour la vivre, on est fait de cet humus-là et on est appelé à revenir dans cette incarnation de ce que ça veut dire vraiment. J'espère que ce partage... va contribuer pour toi. J'espère que tu pourras faire de belles expériences, de merveilleuses observations en retournant peu à peu au contact de la Terre. J'espère aussi que tu viendras partager ça, ici, en commentaire. Parce que ces commentaires, c'est extrêmement précieux pour moi et pour prendre soin de l'être. Tu peux aussi soutenir le podcast en mettant des étoiles sur Apple Podcasts, sur Spotify, 5 étoiles, pour aider à la diffusion. Tu peux aussi partager cet épisode s'il te touche, s'il te parle, s'il résonne pour toi. Et n'oublie pas de t'abonner, bien sûr, si ce n'est pas déjà le cas. Et je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau secret de santé. Belle connexion à la terre, à toi et aux vivants.

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Et si la santé commençait… sous nos pieds ?
Depuis toujours, la naturopathie nous invite à marcher pieds nus dans la rosée du matin, à sentir la terre, à nous relier au vivant.
Aujourd’hui, la science confirme ce que le corps savait déjà : le contact direct avec la Terre — ce qu’on appelle le grounding ou earthing — a un effet mesurable sur notre équilibre physiologique.

Notre planète agit comme un immense dipôle électrique. Chargée d’électrons libres, elle offre à nos cellules ce dont elles manquent souvent : un moyen naturel de neutraliser le stress oxydatif, de calmer l’inflammation, de réguler le sommeil et d’apaiser le système nerveux.
Mais notre mode de vie moderne nous a isolés de cette ressource vitale : chaussures synthétiques, sols artificiels, vie en intérieur, hyperconnexion… Autant de filtres qui coupent notre lien direct au sol.

Dans cet épisode, je t’invite à comprendre — et à ressentir — ce que la mise à la terre change dans le corps :
👉 comment elle soutient les échanges électriques de nos cellules,
👉 pourquoi elle favorise la détente et la vitalité,
👉 et comment, au-delà du corps, elle restaure notre ancrage profond au vivant.

Car se relier à la Terre, ce n’est pas seulement se régénérer.
C’est retrouver la fréquence du vivant, le rythme lent et stable de ce qui est vrai, essentiel, incarné.


Le mouvement, secret d'équilibre et de santé

Les cycles du vivant


Un podcast de Virginie Caubert, naturopathe, olfactothérapeute, formatrice et accompagnatrice de jeûnes.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes, merci d'être là aujourd'hui pour ce nouvel épisode et ce nouveau secret de santé que je partage avec toi. et avec beaucoup de joie. Aujourd'hui, on va parler du grounding ou earthing, c'est-à-dire la connexion, la mise à la terre. C'est un secret de santé peut-être moins connu que le soleil, le sommeil, ceux que j'ai traités avant, mais qui s'inscrit dans cette même approche des agents naturels de santé. Donc oui, la terre est là, la terre est sous nos pieds. Et il ne suffit de pas grand chose. Un pas, un contact, un instant de silence pour sentir. Sentir qu'elle est là, sentir qu'elle est vivante sous nos pieds. Et se relier à elle, se connecter à elle. C'est quelque chose qu'on ne fait pas souvent. On est... plus que nombreux, à marcher chaque jour sur la terre, à se laisser porter par elle, à être nourrie par elle également, sans jamais nous y connecter, sans jamais la sentir. Et là je te parle sur un plan de connexion consciente, mais il y a aussi la connexion directe, matérielle, physique, tangible. Nos semelles nous isolent, nos sols artificiels nous séparent de ce contact-là. Et on vit à des rythmes souvent effrénés qui ne nous permettent pas de contacter cette présence. Cette présence qui est pourtant fondamentale et on va le voir à travers cet épisode. Parce que se reconnecter à la Terre, se reconnecter concrètement, réellement, physiquement à la Terre, Et avec la conscience de se connecter à elle, eh bien, ça fabrique de la santé, ça soutient la santé, ça soutient le vivant. Et aujourd'hui, c'est prouvé. Donc c'est ça la pratique du grounding ou de l'enracinement, c'est ce retour à cette connexion réelle, vivante, à la terre qui est notre maison, en fait. C'est un geste simple, c'est un geste qui est ancestral, parce qu'avant d'avoir des chaussures avec des semelles synthétiques, eh bien, on a commencé par marcher pieds nus. Donc c'est véritablement ancestral. Et on a marché d'ailleurs, je te renvoie à l'épisode où je parle du mouvement. Parce qu'avant d'être assis, déconnecté complètement de cette terre, on marchait sur elle. Et donc pieds nus le plus souvent. D'ailleurs, depuis toujours, les hygiénistes et les naturopathes proposent, conseillent de marcher pieds nus dans la rosée pour soutenir sa vitalité. Et on va voir que ça, voilà, ça trouve des explications scientifiques avec des validations, des mesures. reproductible d'un effet réellement physique, corporel, physiologique. Donc c'est de tout ça dont on va parler. D'où ça vient que de mettre ses pieds dans la terre, sur la terre, nu, ça va intervenir, ça va influencer notre métabolisme ? Eh bien il faut comprendre que notre corps, c'est un système électrique. Le courant nous traverse, on est conducteur électrique et au sein de notre corps en fait, il y a des temps d'échange électrique qui se font en permanence, en particulier au niveau de notre système nerveux, toute la conduction. de l'influx nerveux se fait par voie électrique avec des polarisations, des polarisations de cellules. Donc ça c'est une première réalité. Une autre réalité, c'est la Terre, qui est également un dipôle électrique. Un dipôle électrique, ça veut dire que, comme sur une pile, en fait, il y a un pôle plus et un pôle moins. Alors au niveau de la Terre, Le pôle plus se situe dans une couche particulière de l'atmosphère qui s'appelle la ionosphère, qui est chargée positivement. Et puis le pôle moins se trouve à la surface du sol, sur la croûte, l'écorce terrestre. Il y a une différence de potentiel de 200 à 300 millivolts entre l'ionosphère et l'écorce terrestre. Ça, ça fait que la Terre, c'est ce dipôle électrique, comme une pile électrique. Et que cette différence de potentiel crée un champ électromagnétique global dans lequel on baigne, en fait, tout le temps. Et ça, ça a été décrit dès les années 50, en fait. Cette structure électromagnétique de l'écosystème planétaire. Au sein de ce dipôle électrique, il y a des rééquilibrages qui se font pour maintenir ce potentiel, cette différence de potentiel entre l'ionosphère et la croûte terrestre. Et ce sont les orages, les orages avec des éclairs qui permettent de rééquilibrer les charges électriques de la Terre, de faire descendre des électrons vers l'écorce terrestre pour entretenir ce circuit électrique. On est vraiment au niveau de la Terre sur un écosystème vivant, autorégulé. Et l'homme s'intègre complètement dans cette cohérence électrique qui est planétaire. Et c'est pour ça qu'on peut aujourd'hui, comprenant cela, valider l'effet direct de cette mise à la Terre sur notre physiologie. Alors cet effet, il va se manifester sur tout l'équilibre oxydoréductrice de notre corps. Tu as certainement déjà entendu parler du stress oxydatif, qui est ce déséquilibre entre la production de radicaux libres et la disponibilité des électrons pour les neutraliser. Et en fait, comme la couche, l'écorce terrestre est chargée en électrons, On a là une ressource presque inépuisable d'électrons pour venir neutraliser le stress oxydatif, les radicaux libres. Et ça, ça fonctionne si on se connecte à la terre, si on se connecte directement. Et quand on rétablit cet équilibre redox au niveau de notre organisme, ça va avoir un effet de régulation, d'équilibrage. d'harmonisation de toutes nos fonctions en fait, parce que cette balance redox, elle intervient dans la production d'énergie, elle intervient dans la réponse immunitaire, elle intervient dans la détox hépatique, entre autres, ça ce sont pour les trois plus grands systèmes qui utilisent ces échanges électroniques en fait, en termes de fonctionnement. Il faut savoir aussi que Le stress nerveux, le stress neuropsychique auquel on est tous confrontés, ça crée du stress oxydatif également. Et de la même manière, on a à la surface de la Terre une ressource totalement disponible d'électrons pour venir neutraliser ces radicaux libres qui font tant de dégâts dans notre corps. Donc le grounding, la mise à la Terre, ça agit vraiment comme une mise à l'acteur électrique, véritablement, de notre métabolisme. Et il y a donc des études aujourd'hui qui valident, avec des marqueurs mesurables et reproductibles, des effets sur la réduction du stress oxydatif, l'adimination des marqueurs inflammatoires, parce que le stress oxydatif engendre de l'inflammation. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration de la variabilité cardiaque. On entend par là que ça va faciliter l'adaptation cardiaque aux circonstances de l'environnement. Et donc c'est un facteur de santé, de santé cardiaque. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration du sommeil, la régulation du taux de cortisol qui est l'hormone du stress et des études qui mettent en évidence l'accélération de la cicatrisation parce que nos tissus vont être mieux perfusés, mieux alimentés et que l'inflammation localement va être réduite. Et tout ça, donc ça contribue à véritablement prendre soin de notre organisme, prendre soin de son fonctionnement. Sachant aussi qu'aujourd'hui c'est très clair pour à peu près tous les acteurs de la santé, les chercheurs, biologistes, les médecins et les praticiens non médecins, qu'à l'origine ou dans les sources, les causes essentielles de... à peu près toutes les maladies de civilisation, on a un problème de stress oxydatif. Et donc là, juste là, à portée de main, à portée de main ou plutôt à portée de pied, on a une ressource incroyable et il suffirait de pas grand chose pour qu'on en bénéficie. Mais voilà, dans notre vie quotidienne, on vit un petit peu... isolé en permanence de la terre on est complètement déconnecté de cette réalité électrique et électromagnétique du vivant notre mode de vie moderne pour autant qu'on soit connecté à tout un tas de voies de communication de réseaux de relations en fait on est vraiment débranché du champ électrique électromagnétique du vivant On vit dans des espaces isolés. Nos maisons sont isolées par des surfaces, des revêtements de surface qui nous coupent du sol. On vit au sein d'espaces qui sont électrifiés avec tout un tas de réseaux électriques qui viennent interférer avec la réalité électrique. électromagnétique de la Terre et du vivant. On vit dans des espaces où on est complètement coupé du sol, parfois même à plusieurs étages en hauteur. Et on peut passer finalement des journées entières déconnectés. Déconnectés de la Terre. Parce qu'en vrai, quand vas-tu mettre les pieds dans la Terre ? Quand est-ce que ça t'arrive ? Oui, de temps en temps, quand tu es en vacances. au bord de la mer et après. Et ce qui est fou, c'est que dès tout petit, on va être éduqué à porter des chaussettes, des chaussures. C'est en général quelque chose qu'on habille les enfants et on va passer un temps fou à leur dire « Mets tes chaussettes, remets tes chaussures. » Parce qu'en fait, les enfants, et avant même de savoir se tenir debout, marcher, parler, Dès qu'on leur met quelque chose au pied, ils l'enlèvent, spontanément. Et moi ça me fait vraiment réfléchir par rapport à cette manière que notre éducation, nos valeurs culturelles nous amènent à nous déconnecter profondément du vivant. Alors que c'est là en nous, c'est là on arrive avec cette connexion. profonde au vivant. Donc, dans ce mode de vie moderne que nous nous sommes créés, où on vit complètement déconnecté, notre organisme, notre corps, va accumuler les charges, les tensions. On le dit, on se sent parfois comme une pile électrique, on est sous tension. On a des expressions qui le montrent, mais on a l'illusion de croire que ce sont des expressions métaphorique en fait c'est une réalité c'est une réalité notre corps est soumis à des tensions électriques à des champs électromagnétiques qui interfère profondément avec la réalité électromagnétique du vivant et donc on peut passer des jours entiers à accumuler ces charges ces tensions ce qui génère de l'inflammation et donc des déséquilibres fonctionnels dans nous, sans jamais avoir d'espace de régulation ou... des moments pour se mettre à la terre comme on met à la terre tout circuit électrique en fait. Pourtant ça serait tout simple, tellement simple, trop simple peut-être, de simplement revenir toucher la terre, physiquement, littéralement. Je t'invite à observer Avec un regard neutre, sans jugement, combien de fois ça t'arrive dans une journée, dans une semaine, dans un mois ou même dans une année, combien de fois ça t'arrive de vraiment offrir ça à ton corps, offrir ça à ton être, de te mettre pieds nus, mains nues au contact de la terre. et de manière consciente de préférence. Alors, se reconnecter à la Terre, bien sûr qu'il y a toute cette réalité physique, mais tu le sais, moi, ce qui est important pour moi, c'est vraiment d'envisager une perspective bien plus large et bien plus globale. Et donc au-delà de tous ces bénéfices très physiologiques qu'on peut recevoir en mettant les pieds à la terre, eh bien il y a des tas d'autres facteurs qui sont en jeu. Parce que se reconnecter à la terre, c'est aussi se reconnecter au rythme du vivant. J'en ai beaucoup parlé dans la saison sur les cycles du vivant et je te remettrai... Le lien dans le descriptif si tu veux revisiter cette saison-là. Se reconnecter au cycle du vivant, c'est aussi un facteur précieux d'harmonie et d'équilibre. Et la Terre, elle pulse ce rythme-là. Elle nous le montre, elle nous le met en évidence sous les yeux, chaque jour, à chaque instant. J'ai une collègue natureau Valérie Girel qui a partagé juste hier, je suis tombée dessus, une citation de Lao Tzu La nature ne se presse jamais, pourtant tout s'accomplit. Et ça c'est une clé majeure. La terre, elle ne se presse pas. Elle pulse, elle vit ses saisons, elle vit son rythme, elle vit ses... Ces transformations, ces mutations, c'est la championne des transmutations et des recyclages, la Terre d'ailleurs. Et sans se presser, tout s'accomplit. C'est certainement un enseignement qu'on gagnerait à intégrer un peu plus dans notre quotidien. Sans se presser, tout s'accomplit. et de se relier à la Terre. Bien sûr qu'on va recevoir des électrons qui vont harmoniser notre équilibre redox interne, mais on va aussi venir se contacter à ces rythmes, à ces cycles, parce que poser les pieds sur le sol, ça ne va pas être la même sensation si on est au cœur de l'hiver, au moment de l'émergence printanière, en plein été et à l'automne comme aujourd'hui. Donc en se connectant, en remettant ses pieds à la terre, ses mains à la terre, en étant à nouveau dans ce contact-là, c'est tout notre système qui se resynchronise, notre système global, notre système nerveux aussi, et ça c'est pareil, ce sont des validations qui existent. Notre respiration s'apaise, notre cœur ralentit, notre pensée se clarifie. Il y a une étude en particulier qui met en évidence les effets sur la régulation émotionnelle de cette connexion à la terre avec une diminution des scores d'anxiété et de dépression après 4 semaines de pratique quotidienne. C'est rien en fait. Quand moi je vois des personnes qui souffrent depuis des années d'anxiété, depuis des années de dépression, Et 4 semaines de pratiques quotidiennes et ça va mieux. C'est tellement simple. Ça permet donc de décharger littéralement les tensions électriques mais ça va être aussi une manière de se connecter à la Terre, de décharger les tensions électriques. Les tensions émotionnelles, les tensions nerveuses, les tensions accumulées par nos pensées. Et Dieu sait s'il y en a dans un monde où finalement on n'a pas tellement d'espace pour décharger en vrai. Au niveau relationnel, au niveau des espaces d'accueil, il y a très peu d'espace pour accueillir les tensions émotionnelles, les surcharges. Et les décharges émotionnelles, il y a très peu d'espace pour accueillir les surcharges mentales. D'ailleurs, est-ce qu'on n'en souffre pas un peu tous de ces surcharges-là ? Je te pose la question. Est-ce que toi, par exemple, tu as l'impression parfois que dans ta tête, c'est prêt à exploser parce qu'il y a trop, trop d'informations, trop de pensées, des pensées souvent en boucle ? Et parfois au niveau émotionnel aussi, trop de tension, un peu comme une cocotte minute sous pression. Et s'il suffisait d'aller se mettre pieds nus dans la terre pour se sentir mieux. C'est une réalité, ce n'est pas une pratique perchée, ésotérique, c'est une réalité. Et je dirais que se connecter à la Terre, ça va encore plus loin. Se connecter à la Terre, c'est vraiment une médecine du lien. C'est se mettre en lien, faire ce lien entre notre corps et la Terre. C'est reprendre sa place sur cette Terre, dans un écosystème qui est bien plus vaste et qui comprend les vivants humains et non humains. Et je lisais... Ce matin, un texte qui m'a beaucoup touchée d'une femme médecine qui s'appelle Anna et elle a dit beaucoup de choses dans ce texte mais je vais juste partager une phrase. Le monde ne manque pas de conscience, il manque de connexion. Et si simplement de remettre les pieds à la terre, de remettre les mains dans la terre, ça permettait de recréer cette connexion ? aux autres formes de vivants et à tout cet écosystème dans lequel on évolue. Refaire ce lien, ce qui permettrait d'enveiller des répercussions qui sont dramatiques de cette déconnexion. Dramatique pour de nombreuses espèces qui sont en train de disparaître, peut-être bientôt ou déjà dramatique pour la nôtre d'espèces qui s'est sérieusement mise en danger. Par cette déconnexion profonde au vivant et à la terre. Remettre les pieds dans la terre, reconnecter son corps à cette matière terre. Je le disais, c'est notre maison, c'est aussi la terre nourricière. En fait, elle nous donne tant, elle exprime une abondance et une générosité. Quasiment sans limite. Quasiment parce que c'est une générosité, une abondance qui peut rester vivante dans un cadre de relation. De relation, c'est-à-dire de donner et recevoir. L'humain s'est posé en prédateur où il prend, il prend, il prend, sans jamais redonner. Et là, on touche à une limite. Parce qu'on n'est plus dans une... dans le cadre d'une relation vivante. Remettre ses pieds à la terre, pour moi, c'est se redonner la possibilité de cette relation vivante avec la terre, avec cet écosystème planétaire. Remettre de l'attention à cet endroit. Remettre... de la conscience, recommencer à honorer cette planète qui est miraculeuse quand même. Est-ce qu'on s'en rend encore compte du miracle du vivant qui se déploie sur cette planète sous nos yeux chaque jour ? Quand je parle de ça, je pense toujours à un livre sur lequel je suis tombée il y a des années, il y a, je ne sais pas, plus de 15 ans, dans la bibliothèque de mon frère. Un livre sur les cultures amérindiennes qui a pour titre « Pieds nus sur la terre sacrée » . Pour moi, ça résume tout. Pieds nus sur la terre sacrée, c'est-à-dire on retrouve ce contact direct. avec la terre et à travers ça on peut retrouver cette conscience du sacré de la vie du sacré de la vie qui est porté nourri soutenu par cette planète et en interdépendance avec cette planète Alors tu peux peut-être avoir de la résistance à t'ancrer, à venir au contact de la terre, à t'ancrer dans la matière. Moi c'est une résistance que j'ai eue pendant longtemps, parce qu'avec la matière, il y a de l'inertie, il y a peut-être de la lourdeur, il y a un rythme évidemment qui est plus lent. Alors que dans la tête, dans le monde des pensées, ça va très vite. Mais au contraire, plus je reviens dans ce contact-là à la terre, à ma matière corporelle, parce que mon corps c'est ma terre intérieure aussi, et plus je peux m'élever, grandir et ouvrir ma conscience et accéder à un champ plus vaste. Bien au-delà de moi. C'est comme un arbre en fait, plus il va plonger profondément ses racines dans le sol et plus il va pouvoir s'élever vers le ciel. L'enracinement c'est le socle d'une ouverture bien plus grande. Et je crois qu'on a besoin de ça aujourd'hui. De dépasser nos précarés, de dépasser notre vision. collectivement, je veux dire parce qu'il y a plein d'exceptions individuelles, mais collectivement assez individualistes, pour ouvrir le champ d'une vision plus large, plus globale, et comprendre que sur cette terre, on est tous ensemble, humains, non-humains, et que plus on va s'enraciner, plus on va pouvoir... s'élever et s'expanser et s'épanouir en fait. Il y a une vraie notion d'équilibre ici. Et cet équilibre dans notre monde qui valorise tellement le mental et les informations cognitives au détriment du corps, ça c'est très judéo-chrétien, et même si ça revient, le corps est abordé de manière tellement intellectuelle. Et si juste on revenait à la sensation, à la sensation brute ? Et c'est ça qui peut se passer quand on remet les pieds sur la terre, les pieds nus sur le sol. Reunir à cette attention consciente aux perceptions, à la sensorialité brute et simplement observer qu'est-ce qui se passe alors ? Qu'est-ce qui se passe dans son corps, mais qu'est-ce qui se passe aussi dans son cœur, qu'est-ce qui se passe dans sa tête ? Et s'ancrer, ça ne veut pas dire être figé. Au contraire, c'est une question de stabilité, de disponibilité, d'adaptabilité. C'est une histoire de centre de gravité aussi. Plus le centre de gravité est bas, plus on est proche de la Terre finalement, plus on est stable et plus on va pouvoir se déployer dans l'espace. Un centre de gravité très haut, dans la tête par exemple, ça nous rend très fragiles vis-à-vis des déstabilisations. Et comme la vie n'est que déstabilisation, eh bien, ça nous rend très vulnérables. Alors concrètement, comment ça se passe ? Eh bien, c'est tout simple. Tu quittes ton corps, tes chaussures, tu quittes tes chaussettes, tu vas mettre tes pieds sur la terre quelques minutes par jour, dans l'herbe, sur le sable, là où c'est possible. Ce qui est validé, c'est que les effets, on peut les observer des 30 à 60 minutes de contact avec la terre, mais surtout que... les bénéfices sont cumulatifs avec une pratique quotidienne. C'est-à-dire que plus tu vas te connecter et plus tu vas ressentir des bénéfices. Et l'idée, c'est d'y mettre de l'attention, d'y mettre de la conscience, d'être présent, disponible quand tu vas mettre les pieds sur la terre, les pieds nus sur la terre, de respirer dans cette connexion-là. De ressentir, de percevoir, ça peut être aussi s'asseoir à même le sol qu'ont un arbre. On évite tout ce qui va être tissu isolant. En général, quand on va s'asseoir dans la nature, on met sa petite couverture isolante pour ne pas sentir trop le froid, l'humidité. Et là, c'est tout le contraire en fait de ce qui nous permettrait de nous connecter. Ça peut être aussi mettre les mains dans la terre quand tu vas jardiner, mais encore une fois, sans. les gants parce que ça aussi tu t'isoles et de revenir dans ce contact brut direct authentique et y goûter le ressentir par toute ta sensorialité respirer à cet endroit là c'est pas si compliqué en vrai On se salit un peu, certes, parfois, mais c'est pas grave. Par rapport à tout ce que ça peut nous apporter, toute la contribution que ça peut être pour nous, en fait c'est rien. Il faut préciser quand même que tous les sols ne se valent pas. En fait la surface de la Terre, elle n'est pas uniforme en matière d'énergie. Il y a des lieux de haute énergie, il y a des lieux de basse énergie qui étaient d'ailleurs connus traditionnellement, qui ont présidé Ausha d'ailleurs des lieux où ont été édifiés les monuments sacrés. Aujourd'hui on a perdu cette connaissance, elle existe toujours, les géobiologues connaissent et savent évaluer les niveaux énergétiques. au niveau de la terre, au niveau du sol, et tous ces réseaux d'énergie telluriques. Après, si comme moi tu n'es pas géobiologue, et bien c'est pas grave. Simplement écoute. Écoute ce qui change dans toi quand tu vas te connecter à la terre. Écoute si tu te sens plus léger ou plus lourd. Écoute si tu te sens plus détendu, plus apaisé, ou si ça n'a pas changé grand chose. D'une manière générale, on peut dire qu'en bord de mer, on est à peu près tout le temps sur des sols vitalisants, que le sable humide, mais aussi l'herbe mouillée, la terre argileuse vont être particulièrement propices. Mais après... Juste écoute parce qu'en vrai, ton corps sait. Si tu te fais confiance, si tu lui fais confiance, si tu te laisses guider, tu vas vivre les expériences qui vont t'amener à trouver les bons endroits pour te relier à la Terre. Donc pour terminer, Je dirais que la mise à la terre, ce n'est pas une technique, c'est presque une mémoire, c'est un essentiel encore une fois. Au-delà de notre santé, c'est un essentiel de notre qualité d'être vivant sur cette planète. Et c'est une mémoire que le corps n'a jamais vraiment perdue, mais qui attend d'être réveillée. Et peut-être que tout ce à quoi on est confronté dans notre quotidien, dans notre modernité, de stress, d'inflammation, d'agitation mentale, et bien ça... Ce n'est que l'invitation de revenir là, là dans ce contact simple, direct, humble, essentiel avec la terre vivante. D'ailleurs, humble, c'est la même racine que l'humus de la terre et c'est encore la même racine que l'humain. On est là pour être. Cette connexion pour la vivre, on est fait de cet humus-là et on est appelé à revenir dans cette incarnation de ce que ça veut dire vraiment. J'espère que ce partage... va contribuer pour toi. J'espère que tu pourras faire de belles expériences, de merveilleuses observations en retournant peu à peu au contact de la Terre. J'espère aussi que tu viendras partager ça, ici, en commentaire. Parce que ces commentaires, c'est extrêmement précieux pour moi et pour prendre soin de l'être. Tu peux aussi soutenir le podcast en mettant des étoiles sur Apple Podcasts, sur Spotify, 5 étoiles, pour aider à la diffusion. Tu peux aussi partager cet épisode s'il te touche, s'il te parle, s'il résonne pour toi. Et n'oublie pas de t'abonner, bien sûr, si ce n'est pas déjà le cas. Et je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau secret de santé. Belle connexion à la terre, à toi et aux vivants.

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Et si la santé commençait… sous nos pieds ?
Depuis toujours, la naturopathie nous invite à marcher pieds nus dans la rosée du matin, à sentir la terre, à nous relier au vivant.
Aujourd’hui, la science confirme ce que le corps savait déjà : le contact direct avec la Terre — ce qu’on appelle le grounding ou earthing — a un effet mesurable sur notre équilibre physiologique.

Notre planète agit comme un immense dipôle électrique. Chargée d’électrons libres, elle offre à nos cellules ce dont elles manquent souvent : un moyen naturel de neutraliser le stress oxydatif, de calmer l’inflammation, de réguler le sommeil et d’apaiser le système nerveux.
Mais notre mode de vie moderne nous a isolés de cette ressource vitale : chaussures synthétiques, sols artificiels, vie en intérieur, hyperconnexion… Autant de filtres qui coupent notre lien direct au sol.

Dans cet épisode, je t’invite à comprendre — et à ressentir — ce que la mise à la terre change dans le corps :
👉 comment elle soutient les échanges électriques de nos cellules,
👉 pourquoi elle favorise la détente et la vitalité,
👉 et comment, au-delà du corps, elle restaure notre ancrage profond au vivant.

Car se relier à la Terre, ce n’est pas seulement se régénérer.
C’est retrouver la fréquence du vivant, le rythme lent et stable de ce qui est vrai, essentiel, incarné.


Le mouvement, secret d'équilibre et de santé

Les cycles du vivant


Un podcast de Virginie Caubert, naturopathe, olfactothérapeute, formatrice et accompagnatrice de jeûnes.
Retrouvez toutes ses propositions d’accompagnements, retraites et articles sur https://naturopathe-en-diois.fr
Suivez Virginie sur Facebook (profil) et Instagram @irignive


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes, merci d'être là aujourd'hui pour ce nouvel épisode et ce nouveau secret de santé que je partage avec toi. et avec beaucoup de joie. Aujourd'hui, on va parler du grounding ou earthing, c'est-à-dire la connexion, la mise à la terre. C'est un secret de santé peut-être moins connu que le soleil, le sommeil, ceux que j'ai traités avant, mais qui s'inscrit dans cette même approche des agents naturels de santé. Donc oui, la terre est là, la terre est sous nos pieds. Et il ne suffit de pas grand chose. Un pas, un contact, un instant de silence pour sentir. Sentir qu'elle est là, sentir qu'elle est vivante sous nos pieds. Et se relier à elle, se connecter à elle. C'est quelque chose qu'on ne fait pas souvent. On est... plus que nombreux, à marcher chaque jour sur la terre, à se laisser porter par elle, à être nourrie par elle également, sans jamais nous y connecter, sans jamais la sentir. Et là je te parle sur un plan de connexion consciente, mais il y a aussi la connexion directe, matérielle, physique, tangible. Nos semelles nous isolent, nos sols artificiels nous séparent de ce contact-là. Et on vit à des rythmes souvent effrénés qui ne nous permettent pas de contacter cette présence. Cette présence qui est pourtant fondamentale et on va le voir à travers cet épisode. Parce que se reconnecter à la Terre, se reconnecter concrètement, réellement, physiquement à la Terre, Et avec la conscience de se connecter à elle, eh bien, ça fabrique de la santé, ça soutient la santé, ça soutient le vivant. Et aujourd'hui, c'est prouvé. Donc c'est ça la pratique du grounding ou de l'enracinement, c'est ce retour à cette connexion réelle, vivante, à la terre qui est notre maison, en fait. C'est un geste simple, c'est un geste qui est ancestral, parce qu'avant d'avoir des chaussures avec des semelles synthétiques, eh bien, on a commencé par marcher pieds nus. Donc c'est véritablement ancestral. Et on a marché d'ailleurs, je te renvoie à l'épisode où je parle du mouvement. Parce qu'avant d'être assis, déconnecté complètement de cette terre, on marchait sur elle. Et donc pieds nus le plus souvent. D'ailleurs, depuis toujours, les hygiénistes et les naturopathes proposent, conseillent de marcher pieds nus dans la rosée pour soutenir sa vitalité. Et on va voir que ça, voilà, ça trouve des explications scientifiques avec des validations, des mesures. reproductible d'un effet réellement physique, corporel, physiologique. Donc c'est de tout ça dont on va parler. D'où ça vient que de mettre ses pieds dans la terre, sur la terre, nu, ça va intervenir, ça va influencer notre métabolisme ? Eh bien il faut comprendre que notre corps, c'est un système électrique. Le courant nous traverse, on est conducteur électrique et au sein de notre corps en fait, il y a des temps d'échange électrique qui se font en permanence, en particulier au niveau de notre système nerveux, toute la conduction. de l'influx nerveux se fait par voie électrique avec des polarisations, des polarisations de cellules. Donc ça c'est une première réalité. Une autre réalité, c'est la Terre, qui est également un dipôle électrique. Un dipôle électrique, ça veut dire que, comme sur une pile, en fait, il y a un pôle plus et un pôle moins. Alors au niveau de la Terre, Le pôle plus se situe dans une couche particulière de l'atmosphère qui s'appelle la ionosphère, qui est chargée positivement. Et puis le pôle moins se trouve à la surface du sol, sur la croûte, l'écorce terrestre. Il y a une différence de potentiel de 200 à 300 millivolts entre l'ionosphère et l'écorce terrestre. Ça, ça fait que la Terre, c'est ce dipôle électrique, comme une pile électrique. Et que cette différence de potentiel crée un champ électromagnétique global dans lequel on baigne, en fait, tout le temps. Et ça, ça a été décrit dès les années 50, en fait. Cette structure électromagnétique de l'écosystème planétaire. Au sein de ce dipôle électrique, il y a des rééquilibrages qui se font pour maintenir ce potentiel, cette différence de potentiel entre l'ionosphère et la croûte terrestre. Et ce sont les orages, les orages avec des éclairs qui permettent de rééquilibrer les charges électriques de la Terre, de faire descendre des électrons vers l'écorce terrestre pour entretenir ce circuit électrique. On est vraiment au niveau de la Terre sur un écosystème vivant, autorégulé. Et l'homme s'intègre complètement dans cette cohérence électrique qui est planétaire. Et c'est pour ça qu'on peut aujourd'hui, comprenant cela, valider l'effet direct de cette mise à la Terre sur notre physiologie. Alors cet effet, il va se manifester sur tout l'équilibre oxydoréductrice de notre corps. Tu as certainement déjà entendu parler du stress oxydatif, qui est ce déséquilibre entre la production de radicaux libres et la disponibilité des électrons pour les neutraliser. Et en fait, comme la couche, l'écorce terrestre est chargée en électrons, On a là une ressource presque inépuisable d'électrons pour venir neutraliser le stress oxydatif, les radicaux libres. Et ça, ça fonctionne si on se connecte à la terre, si on se connecte directement. Et quand on rétablit cet équilibre redox au niveau de notre organisme, ça va avoir un effet de régulation, d'équilibrage. d'harmonisation de toutes nos fonctions en fait, parce que cette balance redox, elle intervient dans la production d'énergie, elle intervient dans la réponse immunitaire, elle intervient dans la détox hépatique, entre autres, ça ce sont pour les trois plus grands systèmes qui utilisent ces échanges électroniques en fait, en termes de fonctionnement. Il faut savoir aussi que Le stress nerveux, le stress neuropsychique auquel on est tous confrontés, ça crée du stress oxydatif également. Et de la même manière, on a à la surface de la Terre une ressource totalement disponible d'électrons pour venir neutraliser ces radicaux libres qui font tant de dégâts dans notre corps. Donc le grounding, la mise à la Terre, ça agit vraiment comme une mise à l'acteur électrique, véritablement, de notre métabolisme. Et il y a donc des études aujourd'hui qui valident, avec des marqueurs mesurables et reproductibles, des effets sur la réduction du stress oxydatif, l'adimination des marqueurs inflammatoires, parce que le stress oxydatif engendre de l'inflammation. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration de la variabilité cardiaque. On entend par là que ça va faciliter l'adaptation cardiaque aux circonstances de l'environnement. Et donc c'est un facteur de santé, de santé cardiaque. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration du sommeil, la régulation du taux de cortisol qui est l'hormone du stress et des études qui mettent en évidence l'accélération de la cicatrisation parce que nos tissus vont être mieux perfusés, mieux alimentés et que l'inflammation localement va être réduite. Et tout ça, donc ça contribue à véritablement prendre soin de notre organisme, prendre soin de son fonctionnement. Sachant aussi qu'aujourd'hui c'est très clair pour à peu près tous les acteurs de la santé, les chercheurs, biologistes, les médecins et les praticiens non médecins, qu'à l'origine ou dans les sources, les causes essentielles de... à peu près toutes les maladies de civilisation, on a un problème de stress oxydatif. Et donc là, juste là, à portée de main, à portée de main ou plutôt à portée de pied, on a une ressource incroyable et il suffirait de pas grand chose pour qu'on en bénéficie. Mais voilà, dans notre vie quotidienne, on vit un petit peu... isolé en permanence de la terre on est complètement déconnecté de cette réalité électrique et électromagnétique du vivant notre mode de vie moderne pour autant qu'on soit connecté à tout un tas de voies de communication de réseaux de relations en fait on est vraiment débranché du champ électrique électromagnétique du vivant On vit dans des espaces isolés. Nos maisons sont isolées par des surfaces, des revêtements de surface qui nous coupent du sol. On vit au sein d'espaces qui sont électrifiés avec tout un tas de réseaux électriques qui viennent interférer avec la réalité électrique. électromagnétique de la Terre et du vivant. On vit dans des espaces où on est complètement coupé du sol, parfois même à plusieurs étages en hauteur. Et on peut passer finalement des journées entières déconnectés. Déconnectés de la Terre. Parce qu'en vrai, quand vas-tu mettre les pieds dans la Terre ? Quand est-ce que ça t'arrive ? Oui, de temps en temps, quand tu es en vacances. au bord de la mer et après. Et ce qui est fou, c'est que dès tout petit, on va être éduqué à porter des chaussettes, des chaussures. C'est en général quelque chose qu'on habille les enfants et on va passer un temps fou à leur dire « Mets tes chaussettes, remets tes chaussures. » Parce qu'en fait, les enfants, et avant même de savoir se tenir debout, marcher, parler, Dès qu'on leur met quelque chose au pied, ils l'enlèvent, spontanément. Et moi ça me fait vraiment réfléchir par rapport à cette manière que notre éducation, nos valeurs culturelles nous amènent à nous déconnecter profondément du vivant. Alors que c'est là en nous, c'est là on arrive avec cette connexion. profonde au vivant. Donc, dans ce mode de vie moderne que nous nous sommes créés, où on vit complètement déconnecté, notre organisme, notre corps, va accumuler les charges, les tensions. On le dit, on se sent parfois comme une pile électrique, on est sous tension. On a des expressions qui le montrent, mais on a l'illusion de croire que ce sont des expressions métaphorique en fait c'est une réalité c'est une réalité notre corps est soumis à des tensions électriques à des champs électromagnétiques qui interfère profondément avec la réalité électromagnétique du vivant et donc on peut passer des jours entiers à accumuler ces charges ces tensions ce qui génère de l'inflammation et donc des déséquilibres fonctionnels dans nous, sans jamais avoir d'espace de régulation ou... des moments pour se mettre à la terre comme on met à la terre tout circuit électrique en fait. Pourtant ça serait tout simple, tellement simple, trop simple peut-être, de simplement revenir toucher la terre, physiquement, littéralement. Je t'invite à observer Avec un regard neutre, sans jugement, combien de fois ça t'arrive dans une journée, dans une semaine, dans un mois ou même dans une année, combien de fois ça t'arrive de vraiment offrir ça à ton corps, offrir ça à ton être, de te mettre pieds nus, mains nues au contact de la terre. et de manière consciente de préférence. Alors, se reconnecter à la Terre, bien sûr qu'il y a toute cette réalité physique, mais tu le sais, moi, ce qui est important pour moi, c'est vraiment d'envisager une perspective bien plus large et bien plus globale. Et donc au-delà de tous ces bénéfices très physiologiques qu'on peut recevoir en mettant les pieds à la terre, eh bien il y a des tas d'autres facteurs qui sont en jeu. Parce que se reconnecter à la terre, c'est aussi se reconnecter au rythme du vivant. J'en ai beaucoup parlé dans la saison sur les cycles du vivant et je te remettrai... Le lien dans le descriptif si tu veux revisiter cette saison-là. Se reconnecter au cycle du vivant, c'est aussi un facteur précieux d'harmonie et d'équilibre. Et la Terre, elle pulse ce rythme-là. Elle nous le montre, elle nous le met en évidence sous les yeux, chaque jour, à chaque instant. J'ai une collègue natureau Valérie Girel qui a partagé juste hier, je suis tombée dessus, une citation de Lao Tzu La nature ne se presse jamais, pourtant tout s'accomplit. Et ça c'est une clé majeure. La terre, elle ne se presse pas. Elle pulse, elle vit ses saisons, elle vit son rythme, elle vit ses... Ces transformations, ces mutations, c'est la championne des transmutations et des recyclages, la Terre d'ailleurs. Et sans se presser, tout s'accomplit. C'est certainement un enseignement qu'on gagnerait à intégrer un peu plus dans notre quotidien. Sans se presser, tout s'accomplit. et de se relier à la Terre. Bien sûr qu'on va recevoir des électrons qui vont harmoniser notre équilibre redox interne, mais on va aussi venir se contacter à ces rythmes, à ces cycles, parce que poser les pieds sur le sol, ça ne va pas être la même sensation si on est au cœur de l'hiver, au moment de l'émergence printanière, en plein été et à l'automne comme aujourd'hui. Donc en se connectant, en remettant ses pieds à la terre, ses mains à la terre, en étant à nouveau dans ce contact-là, c'est tout notre système qui se resynchronise, notre système global, notre système nerveux aussi, et ça c'est pareil, ce sont des validations qui existent. Notre respiration s'apaise, notre cœur ralentit, notre pensée se clarifie. Il y a une étude en particulier qui met en évidence les effets sur la régulation émotionnelle de cette connexion à la terre avec une diminution des scores d'anxiété et de dépression après 4 semaines de pratique quotidienne. C'est rien en fait. Quand moi je vois des personnes qui souffrent depuis des années d'anxiété, depuis des années de dépression, Et 4 semaines de pratiques quotidiennes et ça va mieux. C'est tellement simple. Ça permet donc de décharger littéralement les tensions électriques mais ça va être aussi une manière de se connecter à la Terre, de décharger les tensions électriques. Les tensions émotionnelles, les tensions nerveuses, les tensions accumulées par nos pensées. Et Dieu sait s'il y en a dans un monde où finalement on n'a pas tellement d'espace pour décharger en vrai. Au niveau relationnel, au niveau des espaces d'accueil, il y a très peu d'espace pour accueillir les tensions émotionnelles, les surcharges. Et les décharges émotionnelles, il y a très peu d'espace pour accueillir les surcharges mentales. D'ailleurs, est-ce qu'on n'en souffre pas un peu tous de ces surcharges-là ? Je te pose la question. Est-ce que toi, par exemple, tu as l'impression parfois que dans ta tête, c'est prêt à exploser parce qu'il y a trop, trop d'informations, trop de pensées, des pensées souvent en boucle ? Et parfois au niveau émotionnel aussi, trop de tension, un peu comme une cocotte minute sous pression. Et s'il suffisait d'aller se mettre pieds nus dans la terre pour se sentir mieux. C'est une réalité, ce n'est pas une pratique perchée, ésotérique, c'est une réalité. Et je dirais que se connecter à la Terre, ça va encore plus loin. Se connecter à la Terre, c'est vraiment une médecine du lien. C'est se mettre en lien, faire ce lien entre notre corps et la Terre. C'est reprendre sa place sur cette Terre, dans un écosystème qui est bien plus vaste et qui comprend les vivants humains et non humains. Et je lisais... Ce matin, un texte qui m'a beaucoup touchée d'une femme médecine qui s'appelle Anna et elle a dit beaucoup de choses dans ce texte mais je vais juste partager une phrase. Le monde ne manque pas de conscience, il manque de connexion. Et si simplement de remettre les pieds à la terre, de remettre les mains dans la terre, ça permettait de recréer cette connexion ? aux autres formes de vivants et à tout cet écosystème dans lequel on évolue. Refaire ce lien, ce qui permettrait d'enveiller des répercussions qui sont dramatiques de cette déconnexion. Dramatique pour de nombreuses espèces qui sont en train de disparaître, peut-être bientôt ou déjà dramatique pour la nôtre d'espèces qui s'est sérieusement mise en danger. Par cette déconnexion profonde au vivant et à la terre. Remettre les pieds dans la terre, reconnecter son corps à cette matière terre. Je le disais, c'est notre maison, c'est aussi la terre nourricière. En fait, elle nous donne tant, elle exprime une abondance et une générosité. Quasiment sans limite. Quasiment parce que c'est une générosité, une abondance qui peut rester vivante dans un cadre de relation. De relation, c'est-à-dire de donner et recevoir. L'humain s'est posé en prédateur où il prend, il prend, il prend, sans jamais redonner. Et là, on touche à une limite. Parce qu'on n'est plus dans une... dans le cadre d'une relation vivante. Remettre ses pieds à la terre, pour moi, c'est se redonner la possibilité de cette relation vivante avec la terre, avec cet écosystème planétaire. Remettre de l'attention à cet endroit. Remettre... de la conscience, recommencer à honorer cette planète qui est miraculeuse quand même. Est-ce qu'on s'en rend encore compte du miracle du vivant qui se déploie sur cette planète sous nos yeux chaque jour ? Quand je parle de ça, je pense toujours à un livre sur lequel je suis tombée il y a des années, il y a, je ne sais pas, plus de 15 ans, dans la bibliothèque de mon frère. Un livre sur les cultures amérindiennes qui a pour titre « Pieds nus sur la terre sacrée » . Pour moi, ça résume tout. Pieds nus sur la terre sacrée, c'est-à-dire on retrouve ce contact direct. avec la terre et à travers ça on peut retrouver cette conscience du sacré de la vie du sacré de la vie qui est porté nourri soutenu par cette planète et en interdépendance avec cette planète Alors tu peux peut-être avoir de la résistance à t'ancrer, à venir au contact de la terre, à t'ancrer dans la matière. Moi c'est une résistance que j'ai eue pendant longtemps, parce qu'avec la matière, il y a de l'inertie, il y a peut-être de la lourdeur, il y a un rythme évidemment qui est plus lent. Alors que dans la tête, dans le monde des pensées, ça va très vite. Mais au contraire, plus je reviens dans ce contact-là à la terre, à ma matière corporelle, parce que mon corps c'est ma terre intérieure aussi, et plus je peux m'élever, grandir et ouvrir ma conscience et accéder à un champ plus vaste. Bien au-delà de moi. C'est comme un arbre en fait, plus il va plonger profondément ses racines dans le sol et plus il va pouvoir s'élever vers le ciel. L'enracinement c'est le socle d'une ouverture bien plus grande. Et je crois qu'on a besoin de ça aujourd'hui. De dépasser nos précarés, de dépasser notre vision. collectivement, je veux dire parce qu'il y a plein d'exceptions individuelles, mais collectivement assez individualistes, pour ouvrir le champ d'une vision plus large, plus globale, et comprendre que sur cette terre, on est tous ensemble, humains, non-humains, et que plus on va s'enraciner, plus on va pouvoir... s'élever et s'expanser et s'épanouir en fait. Il y a une vraie notion d'équilibre ici. Et cet équilibre dans notre monde qui valorise tellement le mental et les informations cognitives au détriment du corps, ça c'est très judéo-chrétien, et même si ça revient, le corps est abordé de manière tellement intellectuelle. Et si juste on revenait à la sensation, à la sensation brute ? Et c'est ça qui peut se passer quand on remet les pieds sur la terre, les pieds nus sur le sol. Reunir à cette attention consciente aux perceptions, à la sensorialité brute et simplement observer qu'est-ce qui se passe alors ? Qu'est-ce qui se passe dans son corps, mais qu'est-ce qui se passe aussi dans son cœur, qu'est-ce qui se passe dans sa tête ? Et s'ancrer, ça ne veut pas dire être figé. Au contraire, c'est une question de stabilité, de disponibilité, d'adaptabilité. C'est une histoire de centre de gravité aussi. Plus le centre de gravité est bas, plus on est proche de la Terre finalement, plus on est stable et plus on va pouvoir se déployer dans l'espace. Un centre de gravité très haut, dans la tête par exemple, ça nous rend très fragiles vis-à-vis des déstabilisations. Et comme la vie n'est que déstabilisation, eh bien, ça nous rend très vulnérables. Alors concrètement, comment ça se passe ? Eh bien, c'est tout simple. Tu quittes ton corps, tes chaussures, tu quittes tes chaussettes, tu vas mettre tes pieds sur la terre quelques minutes par jour, dans l'herbe, sur le sable, là où c'est possible. Ce qui est validé, c'est que les effets, on peut les observer des 30 à 60 minutes de contact avec la terre, mais surtout que... les bénéfices sont cumulatifs avec une pratique quotidienne. C'est-à-dire que plus tu vas te connecter et plus tu vas ressentir des bénéfices. Et l'idée, c'est d'y mettre de l'attention, d'y mettre de la conscience, d'être présent, disponible quand tu vas mettre les pieds sur la terre, les pieds nus sur la terre, de respirer dans cette connexion-là. De ressentir, de percevoir, ça peut être aussi s'asseoir à même le sol qu'ont un arbre. On évite tout ce qui va être tissu isolant. En général, quand on va s'asseoir dans la nature, on met sa petite couverture isolante pour ne pas sentir trop le froid, l'humidité. Et là, c'est tout le contraire en fait de ce qui nous permettrait de nous connecter. Ça peut être aussi mettre les mains dans la terre quand tu vas jardiner, mais encore une fois, sans. les gants parce que ça aussi tu t'isoles et de revenir dans ce contact brut direct authentique et y goûter le ressentir par toute ta sensorialité respirer à cet endroit là c'est pas si compliqué en vrai On se salit un peu, certes, parfois, mais c'est pas grave. Par rapport à tout ce que ça peut nous apporter, toute la contribution que ça peut être pour nous, en fait c'est rien. Il faut préciser quand même que tous les sols ne se valent pas. En fait la surface de la Terre, elle n'est pas uniforme en matière d'énergie. Il y a des lieux de haute énergie, il y a des lieux de basse énergie qui étaient d'ailleurs connus traditionnellement, qui ont présidé Ausha d'ailleurs des lieux où ont été édifiés les monuments sacrés. Aujourd'hui on a perdu cette connaissance, elle existe toujours, les géobiologues connaissent et savent évaluer les niveaux énergétiques. au niveau de la terre, au niveau du sol, et tous ces réseaux d'énergie telluriques. Après, si comme moi tu n'es pas géobiologue, et bien c'est pas grave. Simplement écoute. Écoute ce qui change dans toi quand tu vas te connecter à la terre. Écoute si tu te sens plus léger ou plus lourd. Écoute si tu te sens plus détendu, plus apaisé, ou si ça n'a pas changé grand chose. D'une manière générale, on peut dire qu'en bord de mer, on est à peu près tout le temps sur des sols vitalisants, que le sable humide, mais aussi l'herbe mouillée, la terre argileuse vont être particulièrement propices. Mais après... Juste écoute parce qu'en vrai, ton corps sait. Si tu te fais confiance, si tu lui fais confiance, si tu te laisses guider, tu vas vivre les expériences qui vont t'amener à trouver les bons endroits pour te relier à la Terre. Donc pour terminer, Je dirais que la mise à la terre, ce n'est pas une technique, c'est presque une mémoire, c'est un essentiel encore une fois. Au-delà de notre santé, c'est un essentiel de notre qualité d'être vivant sur cette planète. Et c'est une mémoire que le corps n'a jamais vraiment perdue, mais qui attend d'être réveillée. Et peut-être que tout ce à quoi on est confronté dans notre quotidien, dans notre modernité, de stress, d'inflammation, d'agitation mentale, et bien ça... Ce n'est que l'invitation de revenir là, là dans ce contact simple, direct, humble, essentiel avec la terre vivante. D'ailleurs, humble, c'est la même racine que l'humus de la terre et c'est encore la même racine que l'humain. On est là pour être. Cette connexion pour la vivre, on est fait de cet humus-là et on est appelé à revenir dans cette incarnation de ce que ça veut dire vraiment. J'espère que ce partage... va contribuer pour toi. J'espère que tu pourras faire de belles expériences, de merveilleuses observations en retournant peu à peu au contact de la Terre. J'espère aussi que tu viendras partager ça, ici, en commentaire. Parce que ces commentaires, c'est extrêmement précieux pour moi et pour prendre soin de l'être. Tu peux aussi soutenir le podcast en mettant des étoiles sur Apple Podcasts, sur Spotify, 5 étoiles, pour aider à la diffusion. Tu peux aussi partager cet épisode s'il te touche, s'il te parle, s'il résonne pour toi. Et n'oublie pas de t'abonner, bien sûr, si ce n'est pas déjà le cas. Et je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau secret de santé. Belle connexion à la terre, à toi et aux vivants.

Description

Et si la santé commençait… sous nos pieds ?
Depuis toujours, la naturopathie nous invite à marcher pieds nus dans la rosée du matin, à sentir la terre, à nous relier au vivant.
Aujourd’hui, la science confirme ce que le corps savait déjà : le contact direct avec la Terre — ce qu’on appelle le grounding ou earthing — a un effet mesurable sur notre équilibre physiologique.

Notre planète agit comme un immense dipôle électrique. Chargée d’électrons libres, elle offre à nos cellules ce dont elles manquent souvent : un moyen naturel de neutraliser le stress oxydatif, de calmer l’inflammation, de réguler le sommeil et d’apaiser le système nerveux.
Mais notre mode de vie moderne nous a isolés de cette ressource vitale : chaussures synthétiques, sols artificiels, vie en intérieur, hyperconnexion… Autant de filtres qui coupent notre lien direct au sol.

Dans cet épisode, je t’invite à comprendre — et à ressentir — ce que la mise à la terre change dans le corps :
👉 comment elle soutient les échanges électriques de nos cellules,
👉 pourquoi elle favorise la détente et la vitalité,
👉 et comment, au-delà du corps, elle restaure notre ancrage profond au vivant.

Car se relier à la Terre, ce n’est pas seulement se régénérer.
C’est retrouver la fréquence du vivant, le rythme lent et stable de ce qui est vrai, essentiel, incarné.


Le mouvement, secret d'équilibre et de santé

Les cycles du vivant


Un podcast de Virginie Caubert, naturopathe, olfactothérapeute, formatrice et accompagnatrice de jeûnes.
Retrouvez toutes ses propositions d’accompagnements, retraites et articles sur https://naturopathe-en-diois.fr
Suivez Virginie sur Facebook (profil) et Instagram @irignive


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes, merci d'être là aujourd'hui pour ce nouvel épisode et ce nouveau secret de santé que je partage avec toi. et avec beaucoup de joie. Aujourd'hui, on va parler du grounding ou earthing, c'est-à-dire la connexion, la mise à la terre. C'est un secret de santé peut-être moins connu que le soleil, le sommeil, ceux que j'ai traités avant, mais qui s'inscrit dans cette même approche des agents naturels de santé. Donc oui, la terre est là, la terre est sous nos pieds. Et il ne suffit de pas grand chose. Un pas, un contact, un instant de silence pour sentir. Sentir qu'elle est là, sentir qu'elle est vivante sous nos pieds. Et se relier à elle, se connecter à elle. C'est quelque chose qu'on ne fait pas souvent. On est... plus que nombreux, à marcher chaque jour sur la terre, à se laisser porter par elle, à être nourrie par elle également, sans jamais nous y connecter, sans jamais la sentir. Et là je te parle sur un plan de connexion consciente, mais il y a aussi la connexion directe, matérielle, physique, tangible. Nos semelles nous isolent, nos sols artificiels nous séparent de ce contact-là. Et on vit à des rythmes souvent effrénés qui ne nous permettent pas de contacter cette présence. Cette présence qui est pourtant fondamentale et on va le voir à travers cet épisode. Parce que se reconnecter à la Terre, se reconnecter concrètement, réellement, physiquement à la Terre, Et avec la conscience de se connecter à elle, eh bien, ça fabrique de la santé, ça soutient la santé, ça soutient le vivant. Et aujourd'hui, c'est prouvé. Donc c'est ça la pratique du grounding ou de l'enracinement, c'est ce retour à cette connexion réelle, vivante, à la terre qui est notre maison, en fait. C'est un geste simple, c'est un geste qui est ancestral, parce qu'avant d'avoir des chaussures avec des semelles synthétiques, eh bien, on a commencé par marcher pieds nus. Donc c'est véritablement ancestral. Et on a marché d'ailleurs, je te renvoie à l'épisode où je parle du mouvement. Parce qu'avant d'être assis, déconnecté complètement de cette terre, on marchait sur elle. Et donc pieds nus le plus souvent. D'ailleurs, depuis toujours, les hygiénistes et les naturopathes proposent, conseillent de marcher pieds nus dans la rosée pour soutenir sa vitalité. Et on va voir que ça, voilà, ça trouve des explications scientifiques avec des validations, des mesures. reproductible d'un effet réellement physique, corporel, physiologique. Donc c'est de tout ça dont on va parler. D'où ça vient que de mettre ses pieds dans la terre, sur la terre, nu, ça va intervenir, ça va influencer notre métabolisme ? Eh bien il faut comprendre que notre corps, c'est un système électrique. Le courant nous traverse, on est conducteur électrique et au sein de notre corps en fait, il y a des temps d'échange électrique qui se font en permanence, en particulier au niveau de notre système nerveux, toute la conduction. de l'influx nerveux se fait par voie électrique avec des polarisations, des polarisations de cellules. Donc ça c'est une première réalité. Une autre réalité, c'est la Terre, qui est également un dipôle électrique. Un dipôle électrique, ça veut dire que, comme sur une pile, en fait, il y a un pôle plus et un pôle moins. Alors au niveau de la Terre, Le pôle plus se situe dans une couche particulière de l'atmosphère qui s'appelle la ionosphère, qui est chargée positivement. Et puis le pôle moins se trouve à la surface du sol, sur la croûte, l'écorce terrestre. Il y a une différence de potentiel de 200 à 300 millivolts entre l'ionosphère et l'écorce terrestre. Ça, ça fait que la Terre, c'est ce dipôle électrique, comme une pile électrique. Et que cette différence de potentiel crée un champ électromagnétique global dans lequel on baigne, en fait, tout le temps. Et ça, ça a été décrit dès les années 50, en fait. Cette structure électromagnétique de l'écosystème planétaire. Au sein de ce dipôle électrique, il y a des rééquilibrages qui se font pour maintenir ce potentiel, cette différence de potentiel entre l'ionosphère et la croûte terrestre. Et ce sont les orages, les orages avec des éclairs qui permettent de rééquilibrer les charges électriques de la Terre, de faire descendre des électrons vers l'écorce terrestre pour entretenir ce circuit électrique. On est vraiment au niveau de la Terre sur un écosystème vivant, autorégulé. Et l'homme s'intègre complètement dans cette cohérence électrique qui est planétaire. Et c'est pour ça qu'on peut aujourd'hui, comprenant cela, valider l'effet direct de cette mise à la Terre sur notre physiologie. Alors cet effet, il va se manifester sur tout l'équilibre oxydoréductrice de notre corps. Tu as certainement déjà entendu parler du stress oxydatif, qui est ce déséquilibre entre la production de radicaux libres et la disponibilité des électrons pour les neutraliser. Et en fait, comme la couche, l'écorce terrestre est chargée en électrons, On a là une ressource presque inépuisable d'électrons pour venir neutraliser le stress oxydatif, les radicaux libres. Et ça, ça fonctionne si on se connecte à la terre, si on se connecte directement. Et quand on rétablit cet équilibre redox au niveau de notre organisme, ça va avoir un effet de régulation, d'équilibrage. d'harmonisation de toutes nos fonctions en fait, parce que cette balance redox, elle intervient dans la production d'énergie, elle intervient dans la réponse immunitaire, elle intervient dans la détox hépatique, entre autres, ça ce sont pour les trois plus grands systèmes qui utilisent ces échanges électroniques en fait, en termes de fonctionnement. Il faut savoir aussi que Le stress nerveux, le stress neuropsychique auquel on est tous confrontés, ça crée du stress oxydatif également. Et de la même manière, on a à la surface de la Terre une ressource totalement disponible d'électrons pour venir neutraliser ces radicaux libres qui font tant de dégâts dans notre corps. Donc le grounding, la mise à la Terre, ça agit vraiment comme une mise à l'acteur électrique, véritablement, de notre métabolisme. Et il y a donc des études aujourd'hui qui valident, avec des marqueurs mesurables et reproductibles, des effets sur la réduction du stress oxydatif, l'adimination des marqueurs inflammatoires, parce que le stress oxydatif engendre de l'inflammation. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration de la variabilité cardiaque. On entend par là que ça va faciliter l'adaptation cardiaque aux circonstances de l'environnement. Et donc c'est un facteur de santé, de santé cardiaque. On a aussi des études qui portent sur l'amélioration du sommeil, la régulation du taux de cortisol qui est l'hormone du stress et des études qui mettent en évidence l'accélération de la cicatrisation parce que nos tissus vont être mieux perfusés, mieux alimentés et que l'inflammation localement va être réduite. Et tout ça, donc ça contribue à véritablement prendre soin de notre organisme, prendre soin de son fonctionnement. Sachant aussi qu'aujourd'hui c'est très clair pour à peu près tous les acteurs de la santé, les chercheurs, biologistes, les médecins et les praticiens non médecins, qu'à l'origine ou dans les sources, les causes essentielles de... à peu près toutes les maladies de civilisation, on a un problème de stress oxydatif. Et donc là, juste là, à portée de main, à portée de main ou plutôt à portée de pied, on a une ressource incroyable et il suffirait de pas grand chose pour qu'on en bénéficie. Mais voilà, dans notre vie quotidienne, on vit un petit peu... isolé en permanence de la terre on est complètement déconnecté de cette réalité électrique et électromagnétique du vivant notre mode de vie moderne pour autant qu'on soit connecté à tout un tas de voies de communication de réseaux de relations en fait on est vraiment débranché du champ électrique électromagnétique du vivant On vit dans des espaces isolés. Nos maisons sont isolées par des surfaces, des revêtements de surface qui nous coupent du sol. On vit au sein d'espaces qui sont électrifiés avec tout un tas de réseaux électriques qui viennent interférer avec la réalité électrique. électromagnétique de la Terre et du vivant. On vit dans des espaces où on est complètement coupé du sol, parfois même à plusieurs étages en hauteur. Et on peut passer finalement des journées entières déconnectés. Déconnectés de la Terre. Parce qu'en vrai, quand vas-tu mettre les pieds dans la Terre ? Quand est-ce que ça t'arrive ? Oui, de temps en temps, quand tu es en vacances. au bord de la mer et après. Et ce qui est fou, c'est que dès tout petit, on va être éduqué à porter des chaussettes, des chaussures. C'est en général quelque chose qu'on habille les enfants et on va passer un temps fou à leur dire « Mets tes chaussettes, remets tes chaussures. » Parce qu'en fait, les enfants, et avant même de savoir se tenir debout, marcher, parler, Dès qu'on leur met quelque chose au pied, ils l'enlèvent, spontanément. Et moi ça me fait vraiment réfléchir par rapport à cette manière que notre éducation, nos valeurs culturelles nous amènent à nous déconnecter profondément du vivant. Alors que c'est là en nous, c'est là on arrive avec cette connexion. profonde au vivant. Donc, dans ce mode de vie moderne que nous nous sommes créés, où on vit complètement déconnecté, notre organisme, notre corps, va accumuler les charges, les tensions. On le dit, on se sent parfois comme une pile électrique, on est sous tension. On a des expressions qui le montrent, mais on a l'illusion de croire que ce sont des expressions métaphorique en fait c'est une réalité c'est une réalité notre corps est soumis à des tensions électriques à des champs électromagnétiques qui interfère profondément avec la réalité électromagnétique du vivant et donc on peut passer des jours entiers à accumuler ces charges ces tensions ce qui génère de l'inflammation et donc des déséquilibres fonctionnels dans nous, sans jamais avoir d'espace de régulation ou... des moments pour se mettre à la terre comme on met à la terre tout circuit électrique en fait. Pourtant ça serait tout simple, tellement simple, trop simple peut-être, de simplement revenir toucher la terre, physiquement, littéralement. Je t'invite à observer Avec un regard neutre, sans jugement, combien de fois ça t'arrive dans une journée, dans une semaine, dans un mois ou même dans une année, combien de fois ça t'arrive de vraiment offrir ça à ton corps, offrir ça à ton être, de te mettre pieds nus, mains nues au contact de la terre. et de manière consciente de préférence. Alors, se reconnecter à la Terre, bien sûr qu'il y a toute cette réalité physique, mais tu le sais, moi, ce qui est important pour moi, c'est vraiment d'envisager une perspective bien plus large et bien plus globale. Et donc au-delà de tous ces bénéfices très physiologiques qu'on peut recevoir en mettant les pieds à la terre, eh bien il y a des tas d'autres facteurs qui sont en jeu. Parce que se reconnecter à la terre, c'est aussi se reconnecter au rythme du vivant. J'en ai beaucoup parlé dans la saison sur les cycles du vivant et je te remettrai... Le lien dans le descriptif si tu veux revisiter cette saison-là. Se reconnecter au cycle du vivant, c'est aussi un facteur précieux d'harmonie et d'équilibre. Et la Terre, elle pulse ce rythme-là. Elle nous le montre, elle nous le met en évidence sous les yeux, chaque jour, à chaque instant. J'ai une collègue natureau Valérie Girel qui a partagé juste hier, je suis tombée dessus, une citation de Lao Tzu La nature ne se presse jamais, pourtant tout s'accomplit. Et ça c'est une clé majeure. La terre, elle ne se presse pas. Elle pulse, elle vit ses saisons, elle vit son rythme, elle vit ses... Ces transformations, ces mutations, c'est la championne des transmutations et des recyclages, la Terre d'ailleurs. Et sans se presser, tout s'accomplit. C'est certainement un enseignement qu'on gagnerait à intégrer un peu plus dans notre quotidien. Sans se presser, tout s'accomplit. et de se relier à la Terre. Bien sûr qu'on va recevoir des électrons qui vont harmoniser notre équilibre redox interne, mais on va aussi venir se contacter à ces rythmes, à ces cycles, parce que poser les pieds sur le sol, ça ne va pas être la même sensation si on est au cœur de l'hiver, au moment de l'émergence printanière, en plein été et à l'automne comme aujourd'hui. Donc en se connectant, en remettant ses pieds à la terre, ses mains à la terre, en étant à nouveau dans ce contact-là, c'est tout notre système qui se resynchronise, notre système global, notre système nerveux aussi, et ça c'est pareil, ce sont des validations qui existent. Notre respiration s'apaise, notre cœur ralentit, notre pensée se clarifie. Il y a une étude en particulier qui met en évidence les effets sur la régulation émotionnelle de cette connexion à la terre avec une diminution des scores d'anxiété et de dépression après 4 semaines de pratique quotidienne. C'est rien en fait. Quand moi je vois des personnes qui souffrent depuis des années d'anxiété, depuis des années de dépression, Et 4 semaines de pratiques quotidiennes et ça va mieux. C'est tellement simple. Ça permet donc de décharger littéralement les tensions électriques mais ça va être aussi une manière de se connecter à la Terre, de décharger les tensions électriques. Les tensions émotionnelles, les tensions nerveuses, les tensions accumulées par nos pensées. Et Dieu sait s'il y en a dans un monde où finalement on n'a pas tellement d'espace pour décharger en vrai. Au niveau relationnel, au niveau des espaces d'accueil, il y a très peu d'espace pour accueillir les tensions émotionnelles, les surcharges. Et les décharges émotionnelles, il y a très peu d'espace pour accueillir les surcharges mentales. D'ailleurs, est-ce qu'on n'en souffre pas un peu tous de ces surcharges-là ? Je te pose la question. Est-ce que toi, par exemple, tu as l'impression parfois que dans ta tête, c'est prêt à exploser parce qu'il y a trop, trop d'informations, trop de pensées, des pensées souvent en boucle ? Et parfois au niveau émotionnel aussi, trop de tension, un peu comme une cocotte minute sous pression. Et s'il suffisait d'aller se mettre pieds nus dans la terre pour se sentir mieux. C'est une réalité, ce n'est pas une pratique perchée, ésotérique, c'est une réalité. Et je dirais que se connecter à la Terre, ça va encore plus loin. Se connecter à la Terre, c'est vraiment une médecine du lien. C'est se mettre en lien, faire ce lien entre notre corps et la Terre. C'est reprendre sa place sur cette Terre, dans un écosystème qui est bien plus vaste et qui comprend les vivants humains et non humains. Et je lisais... Ce matin, un texte qui m'a beaucoup touchée d'une femme médecine qui s'appelle Anna et elle a dit beaucoup de choses dans ce texte mais je vais juste partager une phrase. Le monde ne manque pas de conscience, il manque de connexion. Et si simplement de remettre les pieds à la terre, de remettre les mains dans la terre, ça permettait de recréer cette connexion ? aux autres formes de vivants et à tout cet écosystème dans lequel on évolue. Refaire ce lien, ce qui permettrait d'enveiller des répercussions qui sont dramatiques de cette déconnexion. Dramatique pour de nombreuses espèces qui sont en train de disparaître, peut-être bientôt ou déjà dramatique pour la nôtre d'espèces qui s'est sérieusement mise en danger. Par cette déconnexion profonde au vivant et à la terre. Remettre les pieds dans la terre, reconnecter son corps à cette matière terre. Je le disais, c'est notre maison, c'est aussi la terre nourricière. En fait, elle nous donne tant, elle exprime une abondance et une générosité. Quasiment sans limite. Quasiment parce que c'est une générosité, une abondance qui peut rester vivante dans un cadre de relation. De relation, c'est-à-dire de donner et recevoir. L'humain s'est posé en prédateur où il prend, il prend, il prend, sans jamais redonner. Et là, on touche à une limite. Parce qu'on n'est plus dans une... dans le cadre d'une relation vivante. Remettre ses pieds à la terre, pour moi, c'est se redonner la possibilité de cette relation vivante avec la terre, avec cet écosystème planétaire. Remettre de l'attention à cet endroit. Remettre... de la conscience, recommencer à honorer cette planète qui est miraculeuse quand même. Est-ce qu'on s'en rend encore compte du miracle du vivant qui se déploie sur cette planète sous nos yeux chaque jour ? Quand je parle de ça, je pense toujours à un livre sur lequel je suis tombée il y a des années, il y a, je ne sais pas, plus de 15 ans, dans la bibliothèque de mon frère. Un livre sur les cultures amérindiennes qui a pour titre « Pieds nus sur la terre sacrée » . Pour moi, ça résume tout. Pieds nus sur la terre sacrée, c'est-à-dire on retrouve ce contact direct. avec la terre et à travers ça on peut retrouver cette conscience du sacré de la vie du sacré de la vie qui est porté nourri soutenu par cette planète et en interdépendance avec cette planète Alors tu peux peut-être avoir de la résistance à t'ancrer, à venir au contact de la terre, à t'ancrer dans la matière. Moi c'est une résistance que j'ai eue pendant longtemps, parce qu'avec la matière, il y a de l'inertie, il y a peut-être de la lourdeur, il y a un rythme évidemment qui est plus lent. Alors que dans la tête, dans le monde des pensées, ça va très vite. Mais au contraire, plus je reviens dans ce contact-là à la terre, à ma matière corporelle, parce que mon corps c'est ma terre intérieure aussi, et plus je peux m'élever, grandir et ouvrir ma conscience et accéder à un champ plus vaste. Bien au-delà de moi. C'est comme un arbre en fait, plus il va plonger profondément ses racines dans le sol et plus il va pouvoir s'élever vers le ciel. L'enracinement c'est le socle d'une ouverture bien plus grande. Et je crois qu'on a besoin de ça aujourd'hui. De dépasser nos précarés, de dépasser notre vision. collectivement, je veux dire parce qu'il y a plein d'exceptions individuelles, mais collectivement assez individualistes, pour ouvrir le champ d'une vision plus large, plus globale, et comprendre que sur cette terre, on est tous ensemble, humains, non-humains, et que plus on va s'enraciner, plus on va pouvoir... s'élever et s'expanser et s'épanouir en fait. Il y a une vraie notion d'équilibre ici. Et cet équilibre dans notre monde qui valorise tellement le mental et les informations cognitives au détriment du corps, ça c'est très judéo-chrétien, et même si ça revient, le corps est abordé de manière tellement intellectuelle. Et si juste on revenait à la sensation, à la sensation brute ? Et c'est ça qui peut se passer quand on remet les pieds sur la terre, les pieds nus sur le sol. Reunir à cette attention consciente aux perceptions, à la sensorialité brute et simplement observer qu'est-ce qui se passe alors ? Qu'est-ce qui se passe dans son corps, mais qu'est-ce qui se passe aussi dans son cœur, qu'est-ce qui se passe dans sa tête ? Et s'ancrer, ça ne veut pas dire être figé. Au contraire, c'est une question de stabilité, de disponibilité, d'adaptabilité. C'est une histoire de centre de gravité aussi. Plus le centre de gravité est bas, plus on est proche de la Terre finalement, plus on est stable et plus on va pouvoir se déployer dans l'espace. Un centre de gravité très haut, dans la tête par exemple, ça nous rend très fragiles vis-à-vis des déstabilisations. Et comme la vie n'est que déstabilisation, eh bien, ça nous rend très vulnérables. Alors concrètement, comment ça se passe ? Eh bien, c'est tout simple. Tu quittes ton corps, tes chaussures, tu quittes tes chaussettes, tu vas mettre tes pieds sur la terre quelques minutes par jour, dans l'herbe, sur le sable, là où c'est possible. Ce qui est validé, c'est que les effets, on peut les observer des 30 à 60 minutes de contact avec la terre, mais surtout que... les bénéfices sont cumulatifs avec une pratique quotidienne. C'est-à-dire que plus tu vas te connecter et plus tu vas ressentir des bénéfices. Et l'idée, c'est d'y mettre de l'attention, d'y mettre de la conscience, d'être présent, disponible quand tu vas mettre les pieds sur la terre, les pieds nus sur la terre, de respirer dans cette connexion-là. De ressentir, de percevoir, ça peut être aussi s'asseoir à même le sol qu'ont un arbre. On évite tout ce qui va être tissu isolant. En général, quand on va s'asseoir dans la nature, on met sa petite couverture isolante pour ne pas sentir trop le froid, l'humidité. Et là, c'est tout le contraire en fait de ce qui nous permettrait de nous connecter. Ça peut être aussi mettre les mains dans la terre quand tu vas jardiner, mais encore une fois, sans. les gants parce que ça aussi tu t'isoles et de revenir dans ce contact brut direct authentique et y goûter le ressentir par toute ta sensorialité respirer à cet endroit là c'est pas si compliqué en vrai On se salit un peu, certes, parfois, mais c'est pas grave. Par rapport à tout ce que ça peut nous apporter, toute la contribution que ça peut être pour nous, en fait c'est rien. Il faut préciser quand même que tous les sols ne se valent pas. En fait la surface de la Terre, elle n'est pas uniforme en matière d'énergie. Il y a des lieux de haute énergie, il y a des lieux de basse énergie qui étaient d'ailleurs connus traditionnellement, qui ont présidé Ausha d'ailleurs des lieux où ont été édifiés les monuments sacrés. Aujourd'hui on a perdu cette connaissance, elle existe toujours, les géobiologues connaissent et savent évaluer les niveaux énergétiques. au niveau de la terre, au niveau du sol, et tous ces réseaux d'énergie telluriques. Après, si comme moi tu n'es pas géobiologue, et bien c'est pas grave. Simplement écoute. Écoute ce qui change dans toi quand tu vas te connecter à la terre. Écoute si tu te sens plus léger ou plus lourd. Écoute si tu te sens plus détendu, plus apaisé, ou si ça n'a pas changé grand chose. D'une manière générale, on peut dire qu'en bord de mer, on est à peu près tout le temps sur des sols vitalisants, que le sable humide, mais aussi l'herbe mouillée, la terre argileuse vont être particulièrement propices. Mais après... Juste écoute parce qu'en vrai, ton corps sait. Si tu te fais confiance, si tu lui fais confiance, si tu te laisses guider, tu vas vivre les expériences qui vont t'amener à trouver les bons endroits pour te relier à la Terre. Donc pour terminer, Je dirais que la mise à la terre, ce n'est pas une technique, c'est presque une mémoire, c'est un essentiel encore une fois. Au-delà de notre santé, c'est un essentiel de notre qualité d'être vivant sur cette planète. Et c'est une mémoire que le corps n'a jamais vraiment perdue, mais qui attend d'être réveillée. Et peut-être que tout ce à quoi on est confronté dans notre quotidien, dans notre modernité, de stress, d'inflammation, d'agitation mentale, et bien ça... Ce n'est que l'invitation de revenir là, là dans ce contact simple, direct, humble, essentiel avec la terre vivante. D'ailleurs, humble, c'est la même racine que l'humus de la terre et c'est encore la même racine que l'humain. On est là pour être. Cette connexion pour la vivre, on est fait de cet humus-là et on est appelé à revenir dans cette incarnation de ce que ça veut dire vraiment. J'espère que ce partage... va contribuer pour toi. J'espère que tu pourras faire de belles expériences, de merveilleuses observations en retournant peu à peu au contact de la Terre. J'espère aussi que tu viendras partager ça, ici, en commentaire. Parce que ces commentaires, c'est extrêmement précieux pour moi et pour prendre soin de l'être. Tu peux aussi soutenir le podcast en mettant des étoiles sur Apple Podcasts, sur Spotify, 5 étoiles, pour aider à la diffusion. Tu peux aussi partager cet épisode s'il te touche, s'il te parle, s'il résonne pour toi. Et n'oublie pas de t'abonner, bien sûr, si ce n'est pas déjà le cas. Et je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau secret de santé. Belle connexion à la terre, à toi et aux vivants.

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