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Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour

Le sommeil, un essentiel de santé — retrouver équilibre, vitalité et clarté mentale - S7E6

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37min |17/10/2025
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37min |17/10/2025
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Description

Le sommeil, c’est bien plus qu’un moment de repos : c’est un pilier majeur de notre santé globale.
Quand tout va bien, on n’en parle pas… mais dès qu’il se dérègle, il révèle un déséquilibre plus profond.

Dans cet épisode, je t’invite à explorer ce que ton sommeil dit de toi et de ton hygiène de vie.
Pourquoi dort-on moins qu’avant ? Quels sont les effets d’un manque de sommeil sur nos systèmes nerveux, digestif, hormonal ou immunitaire ? Et surtout : comment retrouver un sommeil réparateur et naturel, sans forcer ?

Au programme :

  • Les signes et causes d’un déséquilibre du sommeil

  • Le lien entre sommeil, stress et hygiène de vie

  • Les clés pour resynchroniser ton horloge biologique

  • Des pistes concrètes pour renouer avec un sommeil de qualité

🌙 Parce qu’un bon sommeil, c’est une santé durable, une clarté mentale et une vitalité profonde.


Tu peux écoute aussi:

Sommeil, énergie, bien-être: le rôle clé de l'horloge biologique

Le rituel du coucher


N'hésite pas à commenter dans les réseaux sociaux!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes ! Bienvenue pour ce septième épisode, non sixième, de la saison Secrets de Santé de Prendre soin de l'être. Et merci d'être là, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour te parler du sommeil. Ça fait un petit moment que j'ai envie de te parler du sommeil et puis ça a failli pas être encore cette semaine parce qu'il y a un autre sujet, une autre thématique qui est arrivée là, mais que je garde pour plus tard. Donc, le sommeil c'est vraiment un essentiel de la santé et... Et ça me paraît tellement important de l'aborder ici, dans ces secrets de santé. Alors bien sûr, ce n'est pas un secret que le sommeil c'est un fondamental, mais j'ai envie de t'en parler pour aborder là encore ce sujet différemment, de regarder sous un angle, peut-être qu'on a moins l'habitude, peut-être pour comprendre aussi différemment ce... ce sommeil. Pour moi le sommeil c'est véritablement le témoin, le témoin de l'état de ton organisme. Alors des témoins comme ça, il y en a plein d'autres. Et ces témoins ils sont là pour te dire Oh oh, regarde comment c'est dans toi, dans ton corps, regarde ce qui se passe, regarde où est-ce qu'il y a besoin de prendre soin. Ce qui se passe avec le sommeil en fait c'est que quand tout va bien, en fait on n'en parle pas. Le sommeil ne pose aucun problème. A partir du moment où on commence à parler du sommeil, c'est qu'il devient problématique. Mais s'il est devenu problématique, c'est qu'il y a un déséquilibre plus profond qui s'est installé. Et c'est là où c'est très intéressant, parce que finalement on peut rester à la surface des choses et vouloir euh rétablir un sommeil de qualité ou alors et c'est vraiment là la perspective de la naturopathie c'est vraiment là où on peut faire un travail de fond c'est qu'on va chercher à comprendre qu'est ce qui fait que le sommeil s'est déréglé donc à la fois c'est ce témoin de déséquilibre qui sont sous-jacents et puis à la fois évidemment un sommeil qualitatif et quantitatif, c'est un gage de santé. Parce que ce qui s'installe au fur et à mesure des perturbations du sommeil, c'est un véritable cercle vicieux. Moins tu dors et plus le déséquilibre s'aggrave et donc moins tu vas dormir, etc. Alors il y a quand même quelque chose de très très intéressant au sujet du sommeil. En tout cas, moi ça m'interpelle fort. C'est que si on compte on part à il y a 50 ans. Aujourd'hui, en France en tout cas, on dort en moyenne 1h30 de moins chaque nuit. Et c'est énorme, 1h30 en moins chaque nuit. Alors, évidemment, on est beaucoup plus sédentaire qu'il y a 50 ans. Et ça, ça peut expliquer déjà, d'une certaine manière, qu'on est, que notre corps est moins... entre guillemets besoin de sommeil mais en même temps je crois pas que ce soit la réalité de la situation parce que on est quand même beaucoup plus stressé on est quand même beaucoup plus surmené alors certainement moins physiquement que au niveau neuropsychique mais ça veut dire que on a en réalité on n'a pas besoin de moins de récupération peut-être même au contraire et D'ailleurs ce qu'on pourrait dire c'est que si le sommeil est un facteur de santé, moins dormir ça aggrave donc l'équilibre de santé, mais le fait d'être plus sédent, L'hôpital aussi, ce n'est pas tellement une contribution pour la santé. Donc, on dort moins et de manière très significative. 50 ans, c'est rien. Et 1h30 de sommeil en moins chaque nuit, ça me paraît énorme. Et puisqu'il y a aussi un autre chiffre qui m'interpelle énormément au niveau épidémiologique. c'est que la moitié des 25-45 ans considèrent qu'ils ne dorment pas assez. Et ça veut dire que la moitié des gens de cette tranche d'âge savent que le sommeil c'est important, savent qu'ils ne dorment pas assez, et en même temps, est-ce que vraiment ça suffit pour prendre soin du sommeil ? Apparemment non. Et pour moi, c'est d'avoir cette conscience-là et de laisser ça en l'état en fait. C'est vraiment s'il y a la branche sur laquelle on est assis, sa branche de santé en fait. Tout ce qui va, cet édifice de santé, si on ne prend pas soin de ces fondations-là, il est fragilisé et il va être... susceptible de s'effondrer à la moindre coup de vent, à la moindre perturbation. Et c'est un petit peu ça, la moitié des personnes de 25-45 ans, donc la moitié des jeunes adultes on va dire, là aussi ça me paraît énorme. Et d'ailleurs, comment c'est pour toi ? Est-ce que tu dors bien ? Est-ce que tu as... déjà observer, ne peut-être pas dormir assez ou avoir un sommeil pas qualitatif et se dire bon ben c'est pas grave je me rattraperai, ça ira mieux et pas forcément y prêter plus d'attention. Et c'est là où pour moi il y a quelque chose à véritablement travailler. transformer dans notre regard, dans notre état d'esprit, mais pour considérer comme vraiment important ce sommeil, cet essentiel de la santé. Après, on pourrait aller beaucoup plus loin dans le temps d'une vie, parce qu'en fait, on apprend à ne pas écouter son besoin de sommeil, souvent très jeune. Souvent très jeune, on apprend qu'il y a des heures pour dormir et qu'il y a des heures pour se lever et on apprend à ne pas suivre son rythme, à ne pas écouter ses cycles, à se contraindre à ce niveau-là. Et peut-être que le premier déséquilibre, il s'ancre à cet endroit-là. Néanmoins, même si on a grandi avec cette transmission éducative-là, Ça ne veut pas dire que c'est figé. On peut toujours y revenir et modifier la relation qu'on a avec le sommeil, si on le choisit. Pourquoi c'est tellement important le sommeil ? C'est que, comme je l'ai évoqué dans une vidéo que j'ai postée cette semaine, notre santé c'est la résultante des choix qu'on va faire dans sa vie, et puis des choix qu'on ne va pas faire. Et quand je dis dans sa vie, c'est vraiment au quotidien. Et ce qui se passe, c'est que quand on ne dort pas suffisamment ou quand on n'a pas un sommeil de qualité, en fait on n'a pas les moyens de faire les mêmes choix. Il y a une réaction physiologique qui s'enclenche, qui va faire qu'on va se placer en mode survie. Et en mode survie, on ne fait pas les mêmes choix, on n'a pas les mêmes priorités, on n'a pas les mêmes urgences physiologiques que quand on est en mode détente. et simplement je vis. Et si on ne fait pas les mêmes choix, eh bien on ne va pas avoir la même santé. Et ça ne va peut-être pas se jouer au bout de quelques jours, évidemment. C'est là encore quelque chose qui se cultive sur le long terme pour aboutir à une situation qui peut être particulièrement déséquilibrée. Et là où c'est un cercle vicieux, j'en ai déjà parlé, mais ce qu'on vit dans la journée, et dès le réveil, ça va conditionner la qualité du sommeil de la nuit à venir. Donc si tu dors mal et que tu n'es plus en capacité de faire des choix de vie et de qualité de vie parce que tu as basculé en mode survie et que les priorités sont pas les mêmes, ça va influencer la manière dont tu vas t'endormir et dormir la nuit suivante et ça se perpétue. Après c'est un enchaînement qui peut s'enliser. et malheureusement de manière sévère. Alors, peut-être que la vraie question à se poser, c'est pas tant comment tu dors, mais c'est quelle relation tu entretiens avec ton sommeil. À quel point tu préserves, tu prends soin, tu te donnes les moyens, les possibilités de ce sommeil. profond et récupérateur, qualitatif et quantitatif. Et puis derrière ça, à quel point tu aimes ton lit ? J'ai toujours cette mémoire, quand j'ai fait ma formation en naturopathie et qu'on a eu le cours sur le sommeil, la formatrice nous a dit, mais en fait le lit c'est le meuble le plus important de la maison. Parce que sur toute une vie, c'est à peu près un tiers de notre vie. temps qu'on passe à dormir et c'est vraiment pas du temps perdu parce que quand on dort il se passe plein de choses dans le corps et ce moment le temps du sommeil est absolument précieux un sommeil de qualité c'est vraiment la possibilité d'entretenir la propreté du milieu intérieur parce que c'est pendant la nuit et en particulier pendant les heures de sommeil que le corps va se nettoyer et que toute la physiologie de nettoyage des déchets métaboliques et en vue de leur élimination va se faire de manière plus importante, plus intense. Et là je te renvoie à l'épisode précédent sur le nettoyage du milieu intérieur. En fait avant de faire un nettoyage plus dans les coins, Puisque c'était le sujet de cet épisode, il y a l'entretien au quotidien et ça commence par ce sommeil de qualité. Et comme je l'ai déjà évoqué dans cet épisode-là de la semaine dernière, c'est l'état de ce milieu intérieur, son état de propreté, sa qualité finalement qui va conditionner tout le fonctionnement cellulaire et donc toute ta santé. Un sommeil de qualité, c'est déjà soutenir ce nettoyage intérieur quotidien, pour qu'il soit efficace, pour qu'il se fasse tout simplement, et pour entretenir la qualité de ce milieu intérieur. Et puis, tous les processus de régénération, de cicatrisation, de croissance au niveau cellulaire, au niveau tissulaire, au niveau global, C'est aussi pendant la nuit que c'est plus intense. Qu'est-ce qui se passe également quand on dort ? Il y a tout le traitement au niveau cérébral des informations auxquelles on a été confronté dans la journée. Toutes les informations, les milliards de milliards d'informations que notre cerveau traite. de façon inconsciente parce que finalement dans ce flot d'informations que notre cerveau capte et qu'il analyse, il y en a, je ne vais pas te dire de chiffres parce que je n'ai plus la valeur exacte en tête, mais c'est un pourcentage infime qui va émerger à la conscience. Mais toutes ces informations-là, le cerveau les traite et la nuit il fait le tri. il va euh Garder ce qui est important, classer, ranger, étiqueter. Et ça, ça a une importance capitale pour les facultés cérébrales du lendemain. La qualité de la mémoire, l'intégration de ces informations, l'intégration de l'expérience et la possibilité du coup d'apprendre et de grandir de son expérience. ça permet qu'à partir de cette nuit fondément récupératrice et où ce travail de tri, de stockage et d'intégration de l'information, le lendemain tu puisses faire des choix ajustés à ce qui est là et pas à ce qui n'a pas été traité et donc répété des situations. C'est tous les processus d'apprentissage, parce que moi je crois vraiment qu'on apprend toute sa vie. Et c'est pour ça qu'on grandit tout le temps, on évolue tout le temps. On a cette possibilité-là et je crois que c'est... C'est le propre du vivant de toujours évoluer. Et pour rester dans cette dynamique du vivant qui est aussi à mon avis garante d'un bel équilibre de santé, prendre soin de cette intégration informationnelle au niveau cérébral chaque nuit, et donc d'un sommeil de qualité, c'est absolument nécessaire. Pourquoi les enfants ? Plus ils sont jeunes et plus ils ont besoin de sommeil, c'est que c'est la phase de vie où on apprend le plus. Et si tu regardes un petit peu tous les apprentissages qu'un enfant fait dans les trois premières années de sa vie, c'est colossal. Tout ce qu'il va absorber comme information, tout ce qu'il va intégrer, que ce soit au niveau du mouvement, du langage. du fonctionnement des codes sociaux familiaux, c'est énorme. Et il peut apprendre tout ça parce qu'il dort beaucoup. Et tout le reste de notre vie en fait, là où on va pouvoir grandir, là où on va pouvoir évoluer, c'est les espaces qu'on va se donner pour justement intégrer toutes ces informations. de l'expérience et en faire quelque chose, les processer à l'intérieur. Et le sommeil est nécessaire à cet endroit-là. Au contraire, si tu dors pas assez, si t'as un sommeil qui n'est pas qualitatif, qui n'est pas reposant, ça va impacter directement ta santé et les conséquences vont aller bien au-delà de ce que j'ai déjà évoqué. de l'état du milieu intérieur, de la cicatrisation, la croissance, la régénération cellulaire et de ce processus d'intégration informationnelle qui se joue au niveau neuropsychique. En fait, les conséquences vont se déployer sur un spectre extrêmement large de déséquilibre, Encore une fois parce que le sommeil Le manque de sommeil nous place en mode survie et qu'en mode survie, la logistique de la physiologie, les priorités de la physiologie ne sont pas les mêmes. Mais le mode survie, c'est censé être ponctuel. Et un déficit de sommeil chronique, une mauvaise qualité de sommeil chronique, ça va faire que ce mode survie va durer, durer, durer, durer. Et ça va épuiser l'organisme. Comment ça va se traduire ? Déjà par de la fatigue, avec toutes les répercussions que ça peut avoir au niveau physique, au niveau nerveux, au niveau émotionnel. Ça peut se traduire par des troubles digestifs, tous les troubles de la fonction digestive, une lourdeur, une lenteur de la digestion, des problèmes de transit, d'épalonnement, etc. Ça peut être simplement la conséquence de cet état de survie. lié à un mauvais sommeil. On peut avoir aussi des troubles de la glycémie et ces déséquilibres qui peuvent sur le long terme installer un terrain diabétique parce qu'encore une fois quand on est en mode survie parce qu'on n'a pas assez dormi et qu'il faut faire face à cette contrainte là de manière archaïque quand on a besoin de sauver sa peau et bien il faut faire fonctionner les muscles et donc On va sécréter beaucoup de cortisol pour l'action, pour soutenir cette action et pour que les muscles fonctionnent, il nous faut beaucoup de glucose. Donc on a un effet d'hyperglycémie. Moins de sommeil qui nous met en état de survie chronique, c'est une glycémie qui augmente et qui va rester haute pendant trop longtemps. Et c'est comme ça que peu à peu on perd la sensibilité à l'insuline et qu'on dérègle son pancréas et qu'on installe une pathologie diabétique. C'était le sujet de ma thèse quand je travaillais encore en recherche en chimie et j'ai appris très tôt que le diabète en fait c'est une maladie, quand on la diagnostique, qui est reconnue donc après 10 à 20 années de déséquilibre qui s'installe progressivement et qui ne se voit pas parce que le corps compense. Et une fois qu'on le... diagnostique en fait. Une fois qu'on se rend compte que le déséquilibre est vraiment installé, c'est un peu tard. On a beaucoup moins de marge de manœuvre pour répondre et rééquilibrer le système. Un sommeil pas suffisant ou pas récupérateur, c'est aussi le coup de grâce de l'immunité, du système immunitaire. Le lien est direct entre mauvais sommeil, encore une fois je parle sur un temps prolongé, et insuffisance immunitaire. Il y a tous les dérèglements qui vont être occasionnés au niveau du système nerveux, avec de l'hyperréactivité, de l'hypersensibilité au stress, une vulnérabilité plus grande. Toutes les sollicitations extérieures, ça va se traduire également au niveau des émotions, avec une hypersensibilité émotionnelle. Ça va se traduire aussi au niveau de la douleur. Moins on a dormi, et plus on va être sensible à la douleur, plus on va avoir mal. Et puis à long terme, on aboutit à un terrain qui s'acidifie, ce qui va faire le lit de tous les processus inflammatoires. Et ça c'est la possibilité. de voir émerger en fait la plupart des pathologies. Alors ça vient pas d'un coup, mais comme je le dis souvent, quand une pathologie arrive, c'est la résultante d'un long processus de déséquilibre qui s'installe de manière beaucoup plus profonde au fil du temps. Et là encore, le sommeil... Et la qualité du sommeil est déterminant pour l'installation de ces déséquilibres. Alors, je te disais, la clé pour moi, le secret ici, c'est de considérer la relation que tu peux avoir avec le sommeil. Et de voir comment tu peux donner toute ton attention à ton sommeil. et mettre en place tout ce qui va permettre que toi, tuer des nuits de rêve et ce dès la première heure de la journée. La manière dont tu te réveilles, ça conditionne directement la manière dont tu vas t'endormir le soir, à la fois la manière et l'horaire. Alors pour moi les clés essentielles d'équilibre du sommeil, c'est déjà observer avec objectivité parce qu'on a tellement plein de points de vue sur comment il faut dormir, à quelle heure il faut dormir, les nuits qui sont bonnes ou pas bonnes. Et en fait, on fait des examens objectifs sur le sommeil d'une personne. Les résultats des examens peuvent être très différents de ce que la personne va verbaliser. Moi je le vois quand j'accompagne des jeûneurs. Le jeûne c'est un moment où le sommeil va être... possiblement un peu perturbé pour plein de raisons parce que c'est un moment de nettoyage intense donc ça peut mobiliser plus d'énergie que d'habitude et une accumulation de déchets métaboliques trop importante ça peut perturber le sommeil ponctuellement ça va être un moment aussi où on économise énormément d'énergie du fait de ne pas avoir à digérer et bien on a moins besoin aussi de Ça peut être un moment où on est aussi beaucoup plus dans un état de repos toute la journée et du coup avec un sommeil nocturne qui n'est pas celui de d'habitude. Et donc pendant les séjours de jeûne, c'est très intéressant de voir le matin au réveil comment les jeûneurs nous parlent de la nuit qu'ils ont passée. Et quand on creuse un petit peu pour se rapprocher de l'objectivité, on se rend compte qu'il peut y avoir des divergences folles sur le stagiaire qui va nous dire « Oh là là, j'ai passé une nuit horrible, j'ai pas... » Dormi de la nuit pour comprendre que finalement il a dormi, oui, mais de manière très fractionnée, qu'il s'est réveillé plein de fois et qu'il s'est rendormi plein de fois. Donc une des premières clés, c'est vraiment d'essayer de regarder avec objectivité son sommeil, voire de noter très précisément l'heure à laquelle on s'endort, si on se réveille la nuit à quelle heure, etc. Et puis, prendre soin de son sommeil, c'est vraiment cultiver une hygiène quotidienne holistique. Alors ça, c'est de ce dont je te parle depuis le début, ici dans ce podcast. Et c'est vraiment essentiel. Le sommeil, il va dépendre de tes rythmes, de la régularité de tes rythmes. Il va dépendre des heures des repas. Il va dépendre de comment tu t'exposes à la lumière, comment tu sors à la lumière naturelle du soleil. Il va dépendre des variations de fluctuation de la température corporelle, donc comment tu bouges et comment tu réchauffes ton corps, ou comment tu es sédentaire et ton corps reste à une température un peu constante toute la journée. Il va dépendre de tellement de paramètres qui sont directement en lien avec tes habitudes de vie. Après, Pour optimiser son sommeil, c'est vraiment important de comprendre comment fonctionne l'horloge biologique. Et là, je te renvoie à un épisode, ce que j'avais fait dans... C'était dans quelle saison ? La cinquième saison, où je parlais des rythmes. Et j'ai fait tout un épisode pour te parler de l'horloge biologique. C'est un système complexe, évidemment. Je n'ai pas traité ça spécifiquement sous l'angle du sommeil, mais... Qu'est-ce qui permet de resynchroniser ton horloge biologique ? Ça va directement avoir des conséquences sur ton sommeil. Et puis surtout, ça c'est une clé majeure pour prendre soin de son sommeil, c'est de reposer sa confiance dans ton corps. L'écouter, le suivre, lui faire confiance qu'il est capable de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. C'est quelque chose, cette confiance-là, on la perd très facilement quand on a des troubles de sommeil qui s'installent de manière chronique, quand on passe des nuits à ne pas dormir et finalement on a peur, on finit par avoir peur d'aller se coucher, de peur de ne pas dormir en fait. Et c'est cette perte de confiance dans le corps qui est vraiment aussi délétère. Et prendre soin de son corps, c'est aussi prendre soin de la confiance qu'on place dans son corps, des ressources que le corps a, et la possibilité pour ce corps de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. Et ça c'est encore plus d'attention je crois, dans toutes les petites choses du quotidien, que ce que j'ai évoqué précédemment. Et en pratique... Eh bien, c'est intéressant d'observer tes spécificités parce qu'on est unique. Et ce qui va être important pour ton sommeil à toi, ce n'est pas la même chose que ce qui va être important pour moi. On a chacun des spécificités. C'est important de se connaître dans ses spécificités par rapport à son sommeil. Est-ce que, par exemple, tu es court-dormeur ou long-dormeur ? Tu as besoin de combien de... temps de sommeil. Est-ce que t'es plus tôt du matin ? Est-ce que t'es plus tôt du soir ? C'est quoi tes rythmes optimum ? Et... C'est pas toujours facile parce qu'on est tellement conditionné au niveau de nos rythmes. On est souvent aussi en suradaptation, c'est-à-dire qu'on finit par fonctionner à des rythmes qui ne sont pas du tout les nôtres, mais sans avoir conscience qu'on n'est pas à notre rythme. Ça peut nécessiter un petit peu d'exploration profonde. Ce que tu peux aussi observer c'est est-ce que tu es en termes de sommeil plutôt souple ou rigide, est-ce que tu as besoin d'habitudes très précises, de rythmes très précis, de conditions aussi environnementales, c'est-à-dire dans ta chambre, dans la qualité du silence, dans la qualité de la température, des choses très très précises ou alors est-ce que tu es beaucoup plus flexible et beaucoup plus adaptable. Et ça c'est une donnée aussi individuelle et avec laquelle on est amené à faire avec. C'est important de se connaître à cet endroit-là pour se donner les meilleures conditions. Dans les rythmes de nos vies, la régularité c'est toujours une clé essentielle parce que, encore une fois, je te renvoie à l'horloge biologique. Cette horloge biologique, elle fonctionne sur une période de 24 heures. Et cette régularité-là, tu ne peux pas la modifier. Et plus tu vas te donner de la régularité dans tes rythmes, à la fois de sommeil, heure du coucher, heure du réveil, mais dans les rythmes des repas, dans les rythmes de tout ce que tu fais dans la journée, et plus ça va aussi faciliter la tâche. et faciliter l'équilibre de ton horloge interne. Évidemment, prendre soin de son hygiène alimentaire, son hygiène du mouvement, son hygiène nerveuse, c'est la base. D'ailleurs, c'est la base de la naturopathie et c'est là où la naturopathie peut vraiment aider à reposer les fondations d'une santé durable et puis prendre soin de son environnement parce que Le sommeil que tu vas vivre, il va dépendre aussi de l'environnement de ta chambre, de, comme je l'évoquais au début de cet épisode, la qualité de ton lit, de ton matelas, la température de la chambre, peut-être la lumière selon ta sensibilité, l'environnement sonore également, l'environnement des ondes électromagnétiques, et selon ta sensibilité, mais ce qui est clair, c'est que Merci. Tout ce qui va être les réseaux, les wifi, les téléphones allumés, ça va être des facteurs de dégradation du sommeil important. Et comment se préserver de ça ? Tout l'environnement électrique peut être source de perturbations du sommeil. les lampes de chevet, les réveils et tous les appareils électriques que tu as branchés autour de ta chambre. Après ça peut être aussi des choses bien plus subtiles, le textile de ton linge de maison, si tu dors seul ou avec un partenaire qui ronfle, peut-être ça aussi, il peut y avoir des tas d'éléments de purement l'environnement du sommeil sur lesquels c'est... plus ou moins facile de jouer mais ça fait partie des paramètres sur lesquels on a souvent la main et qu'on peut moduler adapter pour trouver pour se donner le cocon optimale les craintes les craintes de nos nuits de sommeil et puis ce qui me paraît vraiment une clé tellement importante en tout cas moi je j'adore me créer et me tenir au quotidien à un rituel du coucher. Et ça, je t'en ai parlé déjà, c'était dans la deuxième saison du podcast, le treizième épisode. Un rituel du coucher, c'est vraiment se donner un espace et un temps pour faire un sas, pour faire la transition entre la journée et la nuit, entre la veille et le sommeil. Et plus les transitions sont douces et accompagnées, et mieux elles se font, évidemment. Donc le sommeil c'est un gros chapitre, un gros sujet. Ça peut être soit juste quelque chose dont on n'a rien à dire parce que tout va bien et tant mieux, je te souhaite que ce soit le cas. Ça peut être aussi un gros sujet dans les plaintes et les déséquilibres. Les troubles du sommeil ça concerne à peu près une personne sur trois donc c'est quand même énorme. Mais c'est à la fois un révélateur de plein d'autres choses et une belle porte d'entrée pour commencer à prendre soin de soi dans tous les espaces de sa vie, dans toutes les dimensions de son être. La naturopathie est souveraine pour explorer justement tout ce qui va faire du bien à qui tu es et à comment ton corps fonctionne. et à ton sommeil et à tout ce qui est corrélé à ce sommeil. Alors je t'invite à me dire, comment c'est pour toi d'aborder le sommeil de cette manière ? Qu'est-ce que ça t'inspire ? J'aimerais bien savoir comment toi tu relationnes avec ton sommeil. Est-ce que c'est un cadeau ? Est-ce que c'est un problème ? Est-ce que c'est une préoccupation ? Est-ce que c'est le précieux dont tu prends soin ? N'hésite pas à partager en commentaire sur les réseaux sociaux. Je vais mettre le lien dans le descriptif de l'épisode. Surtout, surtout, je t'invite et je le répète... parce que c'est important si tu as envie de soutenir ce podcast, si mes partages contribuent pour toi et que tu as vraiment envie de contribuer à ton tour, mets des étoiles, mets des likes. C'est ça qui va faire aussi qu'au niveau des algorithmes, eh bien, le podcast va être plus visible. Et ça, c'est extrêmement précieux pour moi. Donc je t'invite, n'hésite pas à liker, à partager, à mettre des étoiles, ça dépend de la plateforme sur laquelle tu écoutes ce podcast. Et puis pense à t'abonner pour avoir connaissance des prochains secrets de santé que je viendrai partager avec toi ici. Belle journée ou bonne nuit selon le moment où tu écoutes ce podcast. Musique

Description

Le sommeil, c’est bien plus qu’un moment de repos : c’est un pilier majeur de notre santé globale.
Quand tout va bien, on n’en parle pas… mais dès qu’il se dérègle, il révèle un déséquilibre plus profond.

Dans cet épisode, je t’invite à explorer ce que ton sommeil dit de toi et de ton hygiène de vie.
Pourquoi dort-on moins qu’avant ? Quels sont les effets d’un manque de sommeil sur nos systèmes nerveux, digestif, hormonal ou immunitaire ? Et surtout : comment retrouver un sommeil réparateur et naturel, sans forcer ?

Au programme :

  • Les signes et causes d’un déséquilibre du sommeil

  • Le lien entre sommeil, stress et hygiène de vie

  • Les clés pour resynchroniser ton horloge biologique

  • Des pistes concrètes pour renouer avec un sommeil de qualité

🌙 Parce qu’un bon sommeil, c’est une santé durable, une clarté mentale et une vitalité profonde.


Tu peux écoute aussi:

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    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes ! Bienvenue pour ce septième épisode, non sixième, de la saison Secrets de Santé de Prendre soin de l'être. Et merci d'être là, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour te parler du sommeil. Ça fait un petit moment que j'ai envie de te parler du sommeil et puis ça a failli pas être encore cette semaine parce qu'il y a un autre sujet, une autre thématique qui est arrivée là, mais que je garde pour plus tard. Donc, le sommeil c'est vraiment un essentiel de la santé et... Et ça me paraît tellement important de l'aborder ici, dans ces secrets de santé. Alors bien sûr, ce n'est pas un secret que le sommeil c'est un fondamental, mais j'ai envie de t'en parler pour aborder là encore ce sujet différemment, de regarder sous un angle, peut-être qu'on a moins l'habitude, peut-être pour comprendre aussi différemment ce... ce sommeil. Pour moi le sommeil c'est véritablement le témoin, le témoin de l'état de ton organisme. Alors des témoins comme ça, il y en a plein d'autres. Et ces témoins ils sont là pour te dire Oh oh, regarde comment c'est dans toi, dans ton corps, regarde ce qui se passe, regarde où est-ce qu'il y a besoin de prendre soin. Ce qui se passe avec le sommeil en fait c'est que quand tout va bien, en fait on n'en parle pas. Le sommeil ne pose aucun problème. A partir du moment où on commence à parler du sommeil, c'est qu'il devient problématique. Mais s'il est devenu problématique, c'est qu'il y a un déséquilibre plus profond qui s'est installé. Et c'est là où c'est très intéressant, parce que finalement on peut rester à la surface des choses et vouloir euh rétablir un sommeil de qualité ou alors et c'est vraiment là la perspective de la naturopathie c'est vraiment là où on peut faire un travail de fond c'est qu'on va chercher à comprendre qu'est ce qui fait que le sommeil s'est déréglé donc à la fois c'est ce témoin de déséquilibre qui sont sous-jacents et puis à la fois évidemment un sommeil qualitatif et quantitatif, c'est un gage de santé. Parce que ce qui s'installe au fur et à mesure des perturbations du sommeil, c'est un véritable cercle vicieux. Moins tu dors et plus le déséquilibre s'aggrave et donc moins tu vas dormir, etc. Alors il y a quand même quelque chose de très très intéressant au sujet du sommeil. En tout cas, moi ça m'interpelle fort. C'est que si on compte on part à il y a 50 ans. Aujourd'hui, en France en tout cas, on dort en moyenne 1h30 de moins chaque nuit. Et c'est énorme, 1h30 en moins chaque nuit. Alors, évidemment, on est beaucoup plus sédentaire qu'il y a 50 ans. Et ça, ça peut expliquer déjà, d'une certaine manière, qu'on est, que notre corps est moins... entre guillemets besoin de sommeil mais en même temps je crois pas que ce soit la réalité de la situation parce que on est quand même beaucoup plus stressé on est quand même beaucoup plus surmené alors certainement moins physiquement que au niveau neuropsychique mais ça veut dire que on a en réalité on n'a pas besoin de moins de récupération peut-être même au contraire et D'ailleurs ce qu'on pourrait dire c'est que si le sommeil est un facteur de santé, moins dormir ça aggrave donc l'équilibre de santé, mais le fait d'être plus sédent, L'hôpital aussi, ce n'est pas tellement une contribution pour la santé. Donc, on dort moins et de manière très significative. 50 ans, c'est rien. Et 1h30 de sommeil en moins chaque nuit, ça me paraît énorme. Et puisqu'il y a aussi un autre chiffre qui m'interpelle énormément au niveau épidémiologique. c'est que la moitié des 25-45 ans considèrent qu'ils ne dorment pas assez. Et ça veut dire que la moitié des gens de cette tranche d'âge savent que le sommeil c'est important, savent qu'ils ne dorment pas assez, et en même temps, est-ce que vraiment ça suffit pour prendre soin du sommeil ? Apparemment non. Et pour moi, c'est d'avoir cette conscience-là et de laisser ça en l'état en fait. C'est vraiment s'il y a la branche sur laquelle on est assis, sa branche de santé en fait. Tout ce qui va, cet édifice de santé, si on ne prend pas soin de ces fondations-là, il est fragilisé et il va être... susceptible de s'effondrer à la moindre coup de vent, à la moindre perturbation. Et c'est un petit peu ça, la moitié des personnes de 25-45 ans, donc la moitié des jeunes adultes on va dire, là aussi ça me paraît énorme. Et d'ailleurs, comment c'est pour toi ? Est-ce que tu dors bien ? Est-ce que tu as... déjà observer, ne peut-être pas dormir assez ou avoir un sommeil pas qualitatif et se dire bon ben c'est pas grave je me rattraperai, ça ira mieux et pas forcément y prêter plus d'attention. Et c'est là où pour moi il y a quelque chose à véritablement travailler. transformer dans notre regard, dans notre état d'esprit, mais pour considérer comme vraiment important ce sommeil, cet essentiel de la santé. Après, on pourrait aller beaucoup plus loin dans le temps d'une vie, parce qu'en fait, on apprend à ne pas écouter son besoin de sommeil, souvent très jeune. Souvent très jeune, on apprend qu'il y a des heures pour dormir et qu'il y a des heures pour se lever et on apprend à ne pas suivre son rythme, à ne pas écouter ses cycles, à se contraindre à ce niveau-là. Et peut-être que le premier déséquilibre, il s'ancre à cet endroit-là. Néanmoins, même si on a grandi avec cette transmission éducative-là, Ça ne veut pas dire que c'est figé. On peut toujours y revenir et modifier la relation qu'on a avec le sommeil, si on le choisit. Pourquoi c'est tellement important le sommeil ? C'est que, comme je l'ai évoqué dans une vidéo que j'ai postée cette semaine, notre santé c'est la résultante des choix qu'on va faire dans sa vie, et puis des choix qu'on ne va pas faire. Et quand je dis dans sa vie, c'est vraiment au quotidien. Et ce qui se passe, c'est que quand on ne dort pas suffisamment ou quand on n'a pas un sommeil de qualité, en fait on n'a pas les moyens de faire les mêmes choix. Il y a une réaction physiologique qui s'enclenche, qui va faire qu'on va se placer en mode survie. Et en mode survie, on ne fait pas les mêmes choix, on n'a pas les mêmes priorités, on n'a pas les mêmes urgences physiologiques que quand on est en mode détente. et simplement je vis. Et si on ne fait pas les mêmes choix, eh bien on ne va pas avoir la même santé. Et ça ne va peut-être pas se jouer au bout de quelques jours, évidemment. C'est là encore quelque chose qui se cultive sur le long terme pour aboutir à une situation qui peut être particulièrement déséquilibrée. Et là où c'est un cercle vicieux, j'en ai déjà parlé, mais ce qu'on vit dans la journée, et dès le réveil, ça va conditionner la qualité du sommeil de la nuit à venir. Donc si tu dors mal et que tu n'es plus en capacité de faire des choix de vie et de qualité de vie parce que tu as basculé en mode survie et que les priorités sont pas les mêmes, ça va influencer la manière dont tu vas t'endormir et dormir la nuit suivante et ça se perpétue. Après c'est un enchaînement qui peut s'enliser. et malheureusement de manière sévère. Alors, peut-être que la vraie question à se poser, c'est pas tant comment tu dors, mais c'est quelle relation tu entretiens avec ton sommeil. À quel point tu préserves, tu prends soin, tu te donnes les moyens, les possibilités de ce sommeil. profond et récupérateur, qualitatif et quantitatif. Et puis derrière ça, à quel point tu aimes ton lit ? J'ai toujours cette mémoire, quand j'ai fait ma formation en naturopathie et qu'on a eu le cours sur le sommeil, la formatrice nous a dit, mais en fait le lit c'est le meuble le plus important de la maison. Parce que sur toute une vie, c'est à peu près un tiers de notre vie. temps qu'on passe à dormir et c'est vraiment pas du temps perdu parce que quand on dort il se passe plein de choses dans le corps et ce moment le temps du sommeil est absolument précieux un sommeil de qualité c'est vraiment la possibilité d'entretenir la propreté du milieu intérieur parce que c'est pendant la nuit et en particulier pendant les heures de sommeil que le corps va se nettoyer et que toute la physiologie de nettoyage des déchets métaboliques et en vue de leur élimination va se faire de manière plus importante, plus intense. Et là je te renvoie à l'épisode précédent sur le nettoyage du milieu intérieur. En fait avant de faire un nettoyage plus dans les coins, Puisque c'était le sujet de cet épisode, il y a l'entretien au quotidien et ça commence par ce sommeil de qualité. Et comme je l'ai déjà évoqué dans cet épisode-là de la semaine dernière, c'est l'état de ce milieu intérieur, son état de propreté, sa qualité finalement qui va conditionner tout le fonctionnement cellulaire et donc toute ta santé. Un sommeil de qualité, c'est déjà soutenir ce nettoyage intérieur quotidien, pour qu'il soit efficace, pour qu'il se fasse tout simplement, et pour entretenir la qualité de ce milieu intérieur. Et puis, tous les processus de régénération, de cicatrisation, de croissance au niveau cellulaire, au niveau tissulaire, au niveau global, C'est aussi pendant la nuit que c'est plus intense. Qu'est-ce qui se passe également quand on dort ? Il y a tout le traitement au niveau cérébral des informations auxquelles on a été confronté dans la journée. Toutes les informations, les milliards de milliards d'informations que notre cerveau traite. de façon inconsciente parce que finalement dans ce flot d'informations que notre cerveau capte et qu'il analyse, il y en a, je ne vais pas te dire de chiffres parce que je n'ai plus la valeur exacte en tête, mais c'est un pourcentage infime qui va émerger à la conscience. Mais toutes ces informations-là, le cerveau les traite et la nuit il fait le tri. il va euh Garder ce qui est important, classer, ranger, étiqueter. Et ça, ça a une importance capitale pour les facultés cérébrales du lendemain. La qualité de la mémoire, l'intégration de ces informations, l'intégration de l'expérience et la possibilité du coup d'apprendre et de grandir de son expérience. ça permet qu'à partir de cette nuit fondément récupératrice et où ce travail de tri, de stockage et d'intégration de l'information, le lendemain tu puisses faire des choix ajustés à ce qui est là et pas à ce qui n'a pas été traité et donc répété des situations. C'est tous les processus d'apprentissage, parce que moi je crois vraiment qu'on apprend toute sa vie. Et c'est pour ça qu'on grandit tout le temps, on évolue tout le temps. On a cette possibilité-là et je crois que c'est... C'est le propre du vivant de toujours évoluer. Et pour rester dans cette dynamique du vivant qui est aussi à mon avis garante d'un bel équilibre de santé, prendre soin de cette intégration informationnelle au niveau cérébral chaque nuit, et donc d'un sommeil de qualité, c'est absolument nécessaire. Pourquoi les enfants ? Plus ils sont jeunes et plus ils ont besoin de sommeil, c'est que c'est la phase de vie où on apprend le plus. Et si tu regardes un petit peu tous les apprentissages qu'un enfant fait dans les trois premières années de sa vie, c'est colossal. Tout ce qu'il va absorber comme information, tout ce qu'il va intégrer, que ce soit au niveau du mouvement, du langage. du fonctionnement des codes sociaux familiaux, c'est énorme. Et il peut apprendre tout ça parce qu'il dort beaucoup. Et tout le reste de notre vie en fait, là où on va pouvoir grandir, là où on va pouvoir évoluer, c'est les espaces qu'on va se donner pour justement intégrer toutes ces informations. de l'expérience et en faire quelque chose, les processer à l'intérieur. Et le sommeil est nécessaire à cet endroit-là. Au contraire, si tu dors pas assez, si t'as un sommeil qui n'est pas qualitatif, qui n'est pas reposant, ça va impacter directement ta santé et les conséquences vont aller bien au-delà de ce que j'ai déjà évoqué. de l'état du milieu intérieur, de la cicatrisation, la croissance, la régénération cellulaire et de ce processus d'intégration informationnelle qui se joue au niveau neuropsychique. En fait, les conséquences vont se déployer sur un spectre extrêmement large de déséquilibre, Encore une fois parce que le sommeil Le manque de sommeil nous place en mode survie et qu'en mode survie, la logistique de la physiologie, les priorités de la physiologie ne sont pas les mêmes. Mais le mode survie, c'est censé être ponctuel. Et un déficit de sommeil chronique, une mauvaise qualité de sommeil chronique, ça va faire que ce mode survie va durer, durer, durer, durer. Et ça va épuiser l'organisme. Comment ça va se traduire ? Déjà par de la fatigue, avec toutes les répercussions que ça peut avoir au niveau physique, au niveau nerveux, au niveau émotionnel. Ça peut se traduire par des troubles digestifs, tous les troubles de la fonction digestive, une lourdeur, une lenteur de la digestion, des problèmes de transit, d'épalonnement, etc. Ça peut être simplement la conséquence de cet état de survie. lié à un mauvais sommeil. On peut avoir aussi des troubles de la glycémie et ces déséquilibres qui peuvent sur le long terme installer un terrain diabétique parce qu'encore une fois quand on est en mode survie parce qu'on n'a pas assez dormi et qu'il faut faire face à cette contrainte là de manière archaïque quand on a besoin de sauver sa peau et bien il faut faire fonctionner les muscles et donc On va sécréter beaucoup de cortisol pour l'action, pour soutenir cette action et pour que les muscles fonctionnent, il nous faut beaucoup de glucose. Donc on a un effet d'hyperglycémie. Moins de sommeil qui nous met en état de survie chronique, c'est une glycémie qui augmente et qui va rester haute pendant trop longtemps. Et c'est comme ça que peu à peu on perd la sensibilité à l'insuline et qu'on dérègle son pancréas et qu'on installe une pathologie diabétique. C'était le sujet de ma thèse quand je travaillais encore en recherche en chimie et j'ai appris très tôt que le diabète en fait c'est une maladie, quand on la diagnostique, qui est reconnue donc après 10 à 20 années de déséquilibre qui s'installe progressivement et qui ne se voit pas parce que le corps compense. Et une fois qu'on le... diagnostique en fait. Une fois qu'on se rend compte que le déséquilibre est vraiment installé, c'est un peu tard. On a beaucoup moins de marge de manœuvre pour répondre et rééquilibrer le système. Un sommeil pas suffisant ou pas récupérateur, c'est aussi le coup de grâce de l'immunité, du système immunitaire. Le lien est direct entre mauvais sommeil, encore une fois je parle sur un temps prolongé, et insuffisance immunitaire. Il y a tous les dérèglements qui vont être occasionnés au niveau du système nerveux, avec de l'hyperréactivité, de l'hypersensibilité au stress, une vulnérabilité plus grande. Toutes les sollicitations extérieures, ça va se traduire également au niveau des émotions, avec une hypersensibilité émotionnelle. Ça va se traduire aussi au niveau de la douleur. Moins on a dormi, et plus on va être sensible à la douleur, plus on va avoir mal. Et puis à long terme, on aboutit à un terrain qui s'acidifie, ce qui va faire le lit de tous les processus inflammatoires. Et ça c'est la possibilité. de voir émerger en fait la plupart des pathologies. Alors ça vient pas d'un coup, mais comme je le dis souvent, quand une pathologie arrive, c'est la résultante d'un long processus de déséquilibre qui s'installe de manière beaucoup plus profonde au fil du temps. Et là encore, le sommeil... Et la qualité du sommeil est déterminant pour l'installation de ces déséquilibres. Alors, je te disais, la clé pour moi, le secret ici, c'est de considérer la relation que tu peux avoir avec le sommeil. Et de voir comment tu peux donner toute ton attention à ton sommeil. et mettre en place tout ce qui va permettre que toi, tuer des nuits de rêve et ce dès la première heure de la journée. La manière dont tu te réveilles, ça conditionne directement la manière dont tu vas t'endormir le soir, à la fois la manière et l'horaire. Alors pour moi les clés essentielles d'équilibre du sommeil, c'est déjà observer avec objectivité parce qu'on a tellement plein de points de vue sur comment il faut dormir, à quelle heure il faut dormir, les nuits qui sont bonnes ou pas bonnes. Et en fait, on fait des examens objectifs sur le sommeil d'une personne. Les résultats des examens peuvent être très différents de ce que la personne va verbaliser. Moi je le vois quand j'accompagne des jeûneurs. Le jeûne c'est un moment où le sommeil va être... possiblement un peu perturbé pour plein de raisons parce que c'est un moment de nettoyage intense donc ça peut mobiliser plus d'énergie que d'habitude et une accumulation de déchets métaboliques trop importante ça peut perturber le sommeil ponctuellement ça va être un moment aussi où on économise énormément d'énergie du fait de ne pas avoir à digérer et bien on a moins besoin aussi de Ça peut être un moment où on est aussi beaucoup plus dans un état de repos toute la journée et du coup avec un sommeil nocturne qui n'est pas celui de d'habitude. Et donc pendant les séjours de jeûne, c'est très intéressant de voir le matin au réveil comment les jeûneurs nous parlent de la nuit qu'ils ont passée. Et quand on creuse un petit peu pour se rapprocher de l'objectivité, on se rend compte qu'il peut y avoir des divergences folles sur le stagiaire qui va nous dire « Oh là là, j'ai passé une nuit horrible, j'ai pas... » Dormi de la nuit pour comprendre que finalement il a dormi, oui, mais de manière très fractionnée, qu'il s'est réveillé plein de fois et qu'il s'est rendormi plein de fois. Donc une des premières clés, c'est vraiment d'essayer de regarder avec objectivité son sommeil, voire de noter très précisément l'heure à laquelle on s'endort, si on se réveille la nuit à quelle heure, etc. Et puis, prendre soin de son sommeil, c'est vraiment cultiver une hygiène quotidienne holistique. Alors ça, c'est de ce dont je te parle depuis le début, ici dans ce podcast. Et c'est vraiment essentiel. Le sommeil, il va dépendre de tes rythmes, de la régularité de tes rythmes. Il va dépendre des heures des repas. Il va dépendre de comment tu t'exposes à la lumière, comment tu sors à la lumière naturelle du soleil. Il va dépendre des variations de fluctuation de la température corporelle, donc comment tu bouges et comment tu réchauffes ton corps, ou comment tu es sédentaire et ton corps reste à une température un peu constante toute la journée. Il va dépendre de tellement de paramètres qui sont directement en lien avec tes habitudes de vie. Après, Pour optimiser son sommeil, c'est vraiment important de comprendre comment fonctionne l'horloge biologique. Et là, je te renvoie à un épisode, ce que j'avais fait dans... C'était dans quelle saison ? La cinquième saison, où je parlais des rythmes. Et j'ai fait tout un épisode pour te parler de l'horloge biologique. C'est un système complexe, évidemment. Je n'ai pas traité ça spécifiquement sous l'angle du sommeil, mais... Qu'est-ce qui permet de resynchroniser ton horloge biologique ? Ça va directement avoir des conséquences sur ton sommeil. Et puis surtout, ça c'est une clé majeure pour prendre soin de son sommeil, c'est de reposer sa confiance dans ton corps. L'écouter, le suivre, lui faire confiance qu'il est capable de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. C'est quelque chose, cette confiance-là, on la perd très facilement quand on a des troubles de sommeil qui s'installent de manière chronique, quand on passe des nuits à ne pas dormir et finalement on a peur, on finit par avoir peur d'aller se coucher, de peur de ne pas dormir en fait. Et c'est cette perte de confiance dans le corps qui est vraiment aussi délétère. Et prendre soin de son corps, c'est aussi prendre soin de la confiance qu'on place dans son corps, des ressources que le corps a, et la possibilité pour ce corps de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. Et ça c'est encore plus d'attention je crois, dans toutes les petites choses du quotidien, que ce que j'ai évoqué précédemment. Et en pratique... Eh bien, c'est intéressant d'observer tes spécificités parce qu'on est unique. Et ce qui va être important pour ton sommeil à toi, ce n'est pas la même chose que ce qui va être important pour moi. On a chacun des spécificités. C'est important de se connaître dans ses spécificités par rapport à son sommeil. Est-ce que, par exemple, tu es court-dormeur ou long-dormeur ? Tu as besoin de combien de... temps de sommeil. Est-ce que t'es plus tôt du matin ? Est-ce que t'es plus tôt du soir ? C'est quoi tes rythmes optimum ? Et... C'est pas toujours facile parce qu'on est tellement conditionné au niveau de nos rythmes. On est souvent aussi en suradaptation, c'est-à-dire qu'on finit par fonctionner à des rythmes qui ne sont pas du tout les nôtres, mais sans avoir conscience qu'on n'est pas à notre rythme. Ça peut nécessiter un petit peu d'exploration profonde. Ce que tu peux aussi observer c'est est-ce que tu es en termes de sommeil plutôt souple ou rigide, est-ce que tu as besoin d'habitudes très précises, de rythmes très précis, de conditions aussi environnementales, c'est-à-dire dans ta chambre, dans la qualité du silence, dans la qualité de la température, des choses très très précises ou alors est-ce que tu es beaucoup plus flexible et beaucoup plus adaptable. Et ça c'est une donnée aussi individuelle et avec laquelle on est amené à faire avec. C'est important de se connaître à cet endroit-là pour se donner les meilleures conditions. Dans les rythmes de nos vies, la régularité c'est toujours une clé essentielle parce que, encore une fois, je te renvoie à l'horloge biologique. Cette horloge biologique, elle fonctionne sur une période de 24 heures. Et cette régularité-là, tu ne peux pas la modifier. Et plus tu vas te donner de la régularité dans tes rythmes, à la fois de sommeil, heure du coucher, heure du réveil, mais dans les rythmes des repas, dans les rythmes de tout ce que tu fais dans la journée, et plus ça va aussi faciliter la tâche. et faciliter l'équilibre de ton horloge interne. Évidemment, prendre soin de son hygiène alimentaire, son hygiène du mouvement, son hygiène nerveuse, c'est la base. D'ailleurs, c'est la base de la naturopathie et c'est là où la naturopathie peut vraiment aider à reposer les fondations d'une santé durable et puis prendre soin de son environnement parce que Le sommeil que tu vas vivre, il va dépendre aussi de l'environnement de ta chambre, de, comme je l'évoquais au début de cet épisode, la qualité de ton lit, de ton matelas, la température de la chambre, peut-être la lumière selon ta sensibilité, l'environnement sonore également, l'environnement des ondes électromagnétiques, et selon ta sensibilité, mais ce qui est clair, c'est que Merci. Tout ce qui va être les réseaux, les wifi, les téléphones allumés, ça va être des facteurs de dégradation du sommeil important. Et comment se préserver de ça ? Tout l'environnement électrique peut être source de perturbations du sommeil. les lampes de chevet, les réveils et tous les appareils électriques que tu as branchés autour de ta chambre. Après ça peut être aussi des choses bien plus subtiles, le textile de ton linge de maison, si tu dors seul ou avec un partenaire qui ronfle, peut-être ça aussi, il peut y avoir des tas d'éléments de purement l'environnement du sommeil sur lesquels c'est... plus ou moins facile de jouer mais ça fait partie des paramètres sur lesquels on a souvent la main et qu'on peut moduler adapter pour trouver pour se donner le cocon optimale les craintes les craintes de nos nuits de sommeil et puis ce qui me paraît vraiment une clé tellement importante en tout cas moi je j'adore me créer et me tenir au quotidien à un rituel du coucher. Et ça, je t'en ai parlé déjà, c'était dans la deuxième saison du podcast, le treizième épisode. Un rituel du coucher, c'est vraiment se donner un espace et un temps pour faire un sas, pour faire la transition entre la journée et la nuit, entre la veille et le sommeil. Et plus les transitions sont douces et accompagnées, et mieux elles se font, évidemment. Donc le sommeil c'est un gros chapitre, un gros sujet. Ça peut être soit juste quelque chose dont on n'a rien à dire parce que tout va bien et tant mieux, je te souhaite que ce soit le cas. Ça peut être aussi un gros sujet dans les plaintes et les déséquilibres. Les troubles du sommeil ça concerne à peu près une personne sur trois donc c'est quand même énorme. Mais c'est à la fois un révélateur de plein d'autres choses et une belle porte d'entrée pour commencer à prendre soin de soi dans tous les espaces de sa vie, dans toutes les dimensions de son être. La naturopathie est souveraine pour explorer justement tout ce qui va faire du bien à qui tu es et à comment ton corps fonctionne. et à ton sommeil et à tout ce qui est corrélé à ce sommeil. Alors je t'invite à me dire, comment c'est pour toi d'aborder le sommeil de cette manière ? Qu'est-ce que ça t'inspire ? J'aimerais bien savoir comment toi tu relationnes avec ton sommeil. Est-ce que c'est un cadeau ? Est-ce que c'est un problème ? Est-ce que c'est une préoccupation ? Est-ce que c'est le précieux dont tu prends soin ? N'hésite pas à partager en commentaire sur les réseaux sociaux. Je vais mettre le lien dans le descriptif de l'épisode. Surtout, surtout, je t'invite et je le répète... parce que c'est important si tu as envie de soutenir ce podcast, si mes partages contribuent pour toi et que tu as vraiment envie de contribuer à ton tour, mets des étoiles, mets des likes. C'est ça qui va faire aussi qu'au niveau des algorithmes, eh bien, le podcast va être plus visible. 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Le sommeil, c’est bien plus qu’un moment de repos : c’est un pilier majeur de notre santé globale.
Quand tout va bien, on n’en parle pas… mais dès qu’il se dérègle, il révèle un déséquilibre plus profond.

Dans cet épisode, je t’invite à explorer ce que ton sommeil dit de toi et de ton hygiène de vie.
Pourquoi dort-on moins qu’avant ? Quels sont les effets d’un manque de sommeil sur nos systèmes nerveux, digestif, hormonal ou immunitaire ? Et surtout : comment retrouver un sommeil réparateur et naturel, sans forcer ?

Au programme :

  • Les signes et causes d’un déséquilibre du sommeil

  • Le lien entre sommeil, stress et hygiène de vie

  • Les clés pour resynchroniser ton horloge biologique

  • Des pistes concrètes pour renouer avec un sommeil de qualité

🌙 Parce qu’un bon sommeil, c’est une santé durable, une clarté mentale et une vitalité profonde.


Tu peux écoute aussi:

Sommeil, énergie, bien-être: le rôle clé de l'horloge biologique

Le rituel du coucher


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Transcription

  • Speaker #0

    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes ! Bienvenue pour ce septième épisode, non sixième, de la saison Secrets de Santé de Prendre soin de l'être. Et merci d'être là, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour te parler du sommeil. Ça fait un petit moment que j'ai envie de te parler du sommeil et puis ça a failli pas être encore cette semaine parce qu'il y a un autre sujet, une autre thématique qui est arrivée là, mais que je garde pour plus tard. Donc, le sommeil c'est vraiment un essentiel de la santé et... Et ça me paraît tellement important de l'aborder ici, dans ces secrets de santé. Alors bien sûr, ce n'est pas un secret que le sommeil c'est un fondamental, mais j'ai envie de t'en parler pour aborder là encore ce sujet différemment, de regarder sous un angle, peut-être qu'on a moins l'habitude, peut-être pour comprendre aussi différemment ce... ce sommeil. Pour moi le sommeil c'est véritablement le témoin, le témoin de l'état de ton organisme. Alors des témoins comme ça, il y en a plein d'autres. Et ces témoins ils sont là pour te dire Oh oh, regarde comment c'est dans toi, dans ton corps, regarde ce qui se passe, regarde où est-ce qu'il y a besoin de prendre soin. Ce qui se passe avec le sommeil en fait c'est que quand tout va bien, en fait on n'en parle pas. Le sommeil ne pose aucun problème. A partir du moment où on commence à parler du sommeil, c'est qu'il devient problématique. Mais s'il est devenu problématique, c'est qu'il y a un déséquilibre plus profond qui s'est installé. Et c'est là où c'est très intéressant, parce que finalement on peut rester à la surface des choses et vouloir euh rétablir un sommeil de qualité ou alors et c'est vraiment là la perspective de la naturopathie c'est vraiment là où on peut faire un travail de fond c'est qu'on va chercher à comprendre qu'est ce qui fait que le sommeil s'est déréglé donc à la fois c'est ce témoin de déséquilibre qui sont sous-jacents et puis à la fois évidemment un sommeil qualitatif et quantitatif, c'est un gage de santé. Parce que ce qui s'installe au fur et à mesure des perturbations du sommeil, c'est un véritable cercle vicieux. Moins tu dors et plus le déséquilibre s'aggrave et donc moins tu vas dormir, etc. Alors il y a quand même quelque chose de très très intéressant au sujet du sommeil. En tout cas, moi ça m'interpelle fort. C'est que si on compte on part à il y a 50 ans. Aujourd'hui, en France en tout cas, on dort en moyenne 1h30 de moins chaque nuit. Et c'est énorme, 1h30 en moins chaque nuit. Alors, évidemment, on est beaucoup plus sédentaire qu'il y a 50 ans. Et ça, ça peut expliquer déjà, d'une certaine manière, qu'on est, que notre corps est moins... entre guillemets besoin de sommeil mais en même temps je crois pas que ce soit la réalité de la situation parce que on est quand même beaucoup plus stressé on est quand même beaucoup plus surmené alors certainement moins physiquement que au niveau neuropsychique mais ça veut dire que on a en réalité on n'a pas besoin de moins de récupération peut-être même au contraire et D'ailleurs ce qu'on pourrait dire c'est que si le sommeil est un facteur de santé, moins dormir ça aggrave donc l'équilibre de santé, mais le fait d'être plus sédent, L'hôpital aussi, ce n'est pas tellement une contribution pour la santé. Donc, on dort moins et de manière très significative. 50 ans, c'est rien. Et 1h30 de sommeil en moins chaque nuit, ça me paraît énorme. Et puisqu'il y a aussi un autre chiffre qui m'interpelle énormément au niveau épidémiologique. c'est que la moitié des 25-45 ans considèrent qu'ils ne dorment pas assez. Et ça veut dire que la moitié des gens de cette tranche d'âge savent que le sommeil c'est important, savent qu'ils ne dorment pas assez, et en même temps, est-ce que vraiment ça suffit pour prendre soin du sommeil ? Apparemment non. Et pour moi, c'est d'avoir cette conscience-là et de laisser ça en l'état en fait. C'est vraiment s'il y a la branche sur laquelle on est assis, sa branche de santé en fait. Tout ce qui va, cet édifice de santé, si on ne prend pas soin de ces fondations-là, il est fragilisé et il va être... susceptible de s'effondrer à la moindre coup de vent, à la moindre perturbation. Et c'est un petit peu ça, la moitié des personnes de 25-45 ans, donc la moitié des jeunes adultes on va dire, là aussi ça me paraît énorme. Et d'ailleurs, comment c'est pour toi ? Est-ce que tu dors bien ? Est-ce que tu as... déjà observer, ne peut-être pas dormir assez ou avoir un sommeil pas qualitatif et se dire bon ben c'est pas grave je me rattraperai, ça ira mieux et pas forcément y prêter plus d'attention. Et c'est là où pour moi il y a quelque chose à véritablement travailler. transformer dans notre regard, dans notre état d'esprit, mais pour considérer comme vraiment important ce sommeil, cet essentiel de la santé. Après, on pourrait aller beaucoup plus loin dans le temps d'une vie, parce qu'en fait, on apprend à ne pas écouter son besoin de sommeil, souvent très jeune. Souvent très jeune, on apprend qu'il y a des heures pour dormir et qu'il y a des heures pour se lever et on apprend à ne pas suivre son rythme, à ne pas écouter ses cycles, à se contraindre à ce niveau-là. Et peut-être que le premier déséquilibre, il s'ancre à cet endroit-là. Néanmoins, même si on a grandi avec cette transmission éducative-là, Ça ne veut pas dire que c'est figé. On peut toujours y revenir et modifier la relation qu'on a avec le sommeil, si on le choisit. Pourquoi c'est tellement important le sommeil ? C'est que, comme je l'ai évoqué dans une vidéo que j'ai postée cette semaine, notre santé c'est la résultante des choix qu'on va faire dans sa vie, et puis des choix qu'on ne va pas faire. Et quand je dis dans sa vie, c'est vraiment au quotidien. Et ce qui se passe, c'est que quand on ne dort pas suffisamment ou quand on n'a pas un sommeil de qualité, en fait on n'a pas les moyens de faire les mêmes choix. Il y a une réaction physiologique qui s'enclenche, qui va faire qu'on va se placer en mode survie. Et en mode survie, on ne fait pas les mêmes choix, on n'a pas les mêmes priorités, on n'a pas les mêmes urgences physiologiques que quand on est en mode détente. et simplement je vis. Et si on ne fait pas les mêmes choix, eh bien on ne va pas avoir la même santé. Et ça ne va peut-être pas se jouer au bout de quelques jours, évidemment. C'est là encore quelque chose qui se cultive sur le long terme pour aboutir à une situation qui peut être particulièrement déséquilibrée. Et là où c'est un cercle vicieux, j'en ai déjà parlé, mais ce qu'on vit dans la journée, et dès le réveil, ça va conditionner la qualité du sommeil de la nuit à venir. Donc si tu dors mal et que tu n'es plus en capacité de faire des choix de vie et de qualité de vie parce que tu as basculé en mode survie et que les priorités sont pas les mêmes, ça va influencer la manière dont tu vas t'endormir et dormir la nuit suivante et ça se perpétue. Après c'est un enchaînement qui peut s'enliser. et malheureusement de manière sévère. Alors, peut-être que la vraie question à se poser, c'est pas tant comment tu dors, mais c'est quelle relation tu entretiens avec ton sommeil. À quel point tu préserves, tu prends soin, tu te donnes les moyens, les possibilités de ce sommeil. profond et récupérateur, qualitatif et quantitatif. Et puis derrière ça, à quel point tu aimes ton lit ? J'ai toujours cette mémoire, quand j'ai fait ma formation en naturopathie et qu'on a eu le cours sur le sommeil, la formatrice nous a dit, mais en fait le lit c'est le meuble le plus important de la maison. Parce que sur toute une vie, c'est à peu près un tiers de notre vie. temps qu'on passe à dormir et c'est vraiment pas du temps perdu parce que quand on dort il se passe plein de choses dans le corps et ce moment le temps du sommeil est absolument précieux un sommeil de qualité c'est vraiment la possibilité d'entretenir la propreté du milieu intérieur parce que c'est pendant la nuit et en particulier pendant les heures de sommeil que le corps va se nettoyer et que toute la physiologie de nettoyage des déchets métaboliques et en vue de leur élimination va se faire de manière plus importante, plus intense. Et là je te renvoie à l'épisode précédent sur le nettoyage du milieu intérieur. En fait avant de faire un nettoyage plus dans les coins, Puisque c'était le sujet de cet épisode, il y a l'entretien au quotidien et ça commence par ce sommeil de qualité. Et comme je l'ai déjà évoqué dans cet épisode-là de la semaine dernière, c'est l'état de ce milieu intérieur, son état de propreté, sa qualité finalement qui va conditionner tout le fonctionnement cellulaire et donc toute ta santé. Un sommeil de qualité, c'est déjà soutenir ce nettoyage intérieur quotidien, pour qu'il soit efficace, pour qu'il se fasse tout simplement, et pour entretenir la qualité de ce milieu intérieur. Et puis, tous les processus de régénération, de cicatrisation, de croissance au niveau cellulaire, au niveau tissulaire, au niveau global, C'est aussi pendant la nuit que c'est plus intense. Qu'est-ce qui se passe également quand on dort ? Il y a tout le traitement au niveau cérébral des informations auxquelles on a été confronté dans la journée. Toutes les informations, les milliards de milliards d'informations que notre cerveau traite. de façon inconsciente parce que finalement dans ce flot d'informations que notre cerveau capte et qu'il analyse, il y en a, je ne vais pas te dire de chiffres parce que je n'ai plus la valeur exacte en tête, mais c'est un pourcentage infime qui va émerger à la conscience. Mais toutes ces informations-là, le cerveau les traite et la nuit il fait le tri. il va euh Garder ce qui est important, classer, ranger, étiqueter. Et ça, ça a une importance capitale pour les facultés cérébrales du lendemain. La qualité de la mémoire, l'intégration de ces informations, l'intégration de l'expérience et la possibilité du coup d'apprendre et de grandir de son expérience. ça permet qu'à partir de cette nuit fondément récupératrice et où ce travail de tri, de stockage et d'intégration de l'information, le lendemain tu puisses faire des choix ajustés à ce qui est là et pas à ce qui n'a pas été traité et donc répété des situations. C'est tous les processus d'apprentissage, parce que moi je crois vraiment qu'on apprend toute sa vie. Et c'est pour ça qu'on grandit tout le temps, on évolue tout le temps. On a cette possibilité-là et je crois que c'est... C'est le propre du vivant de toujours évoluer. Et pour rester dans cette dynamique du vivant qui est aussi à mon avis garante d'un bel équilibre de santé, prendre soin de cette intégration informationnelle au niveau cérébral chaque nuit, et donc d'un sommeil de qualité, c'est absolument nécessaire. Pourquoi les enfants ? Plus ils sont jeunes et plus ils ont besoin de sommeil, c'est que c'est la phase de vie où on apprend le plus. Et si tu regardes un petit peu tous les apprentissages qu'un enfant fait dans les trois premières années de sa vie, c'est colossal. Tout ce qu'il va absorber comme information, tout ce qu'il va intégrer, que ce soit au niveau du mouvement, du langage. du fonctionnement des codes sociaux familiaux, c'est énorme. Et il peut apprendre tout ça parce qu'il dort beaucoup. Et tout le reste de notre vie en fait, là où on va pouvoir grandir, là où on va pouvoir évoluer, c'est les espaces qu'on va se donner pour justement intégrer toutes ces informations. de l'expérience et en faire quelque chose, les processer à l'intérieur. Et le sommeil est nécessaire à cet endroit-là. Au contraire, si tu dors pas assez, si t'as un sommeil qui n'est pas qualitatif, qui n'est pas reposant, ça va impacter directement ta santé et les conséquences vont aller bien au-delà de ce que j'ai déjà évoqué. de l'état du milieu intérieur, de la cicatrisation, la croissance, la régénération cellulaire et de ce processus d'intégration informationnelle qui se joue au niveau neuropsychique. En fait, les conséquences vont se déployer sur un spectre extrêmement large de déséquilibre, Encore une fois parce que le sommeil Le manque de sommeil nous place en mode survie et qu'en mode survie, la logistique de la physiologie, les priorités de la physiologie ne sont pas les mêmes. Mais le mode survie, c'est censé être ponctuel. Et un déficit de sommeil chronique, une mauvaise qualité de sommeil chronique, ça va faire que ce mode survie va durer, durer, durer, durer. Et ça va épuiser l'organisme. Comment ça va se traduire ? Déjà par de la fatigue, avec toutes les répercussions que ça peut avoir au niveau physique, au niveau nerveux, au niveau émotionnel. Ça peut se traduire par des troubles digestifs, tous les troubles de la fonction digestive, une lourdeur, une lenteur de la digestion, des problèmes de transit, d'épalonnement, etc. Ça peut être simplement la conséquence de cet état de survie. lié à un mauvais sommeil. On peut avoir aussi des troubles de la glycémie et ces déséquilibres qui peuvent sur le long terme installer un terrain diabétique parce qu'encore une fois quand on est en mode survie parce qu'on n'a pas assez dormi et qu'il faut faire face à cette contrainte là de manière archaïque quand on a besoin de sauver sa peau et bien il faut faire fonctionner les muscles et donc On va sécréter beaucoup de cortisol pour l'action, pour soutenir cette action et pour que les muscles fonctionnent, il nous faut beaucoup de glucose. Donc on a un effet d'hyperglycémie. Moins de sommeil qui nous met en état de survie chronique, c'est une glycémie qui augmente et qui va rester haute pendant trop longtemps. Et c'est comme ça que peu à peu on perd la sensibilité à l'insuline et qu'on dérègle son pancréas et qu'on installe une pathologie diabétique. C'était le sujet de ma thèse quand je travaillais encore en recherche en chimie et j'ai appris très tôt que le diabète en fait c'est une maladie, quand on la diagnostique, qui est reconnue donc après 10 à 20 années de déséquilibre qui s'installe progressivement et qui ne se voit pas parce que le corps compense. Et une fois qu'on le... diagnostique en fait. Une fois qu'on se rend compte que le déséquilibre est vraiment installé, c'est un peu tard. On a beaucoup moins de marge de manœuvre pour répondre et rééquilibrer le système. Un sommeil pas suffisant ou pas récupérateur, c'est aussi le coup de grâce de l'immunité, du système immunitaire. Le lien est direct entre mauvais sommeil, encore une fois je parle sur un temps prolongé, et insuffisance immunitaire. Il y a tous les dérèglements qui vont être occasionnés au niveau du système nerveux, avec de l'hyperréactivité, de l'hypersensibilité au stress, une vulnérabilité plus grande. Toutes les sollicitations extérieures, ça va se traduire également au niveau des émotions, avec une hypersensibilité émotionnelle. Ça va se traduire aussi au niveau de la douleur. Moins on a dormi, et plus on va être sensible à la douleur, plus on va avoir mal. Et puis à long terme, on aboutit à un terrain qui s'acidifie, ce qui va faire le lit de tous les processus inflammatoires. Et ça c'est la possibilité. de voir émerger en fait la plupart des pathologies. Alors ça vient pas d'un coup, mais comme je le dis souvent, quand une pathologie arrive, c'est la résultante d'un long processus de déséquilibre qui s'installe de manière beaucoup plus profonde au fil du temps. Et là encore, le sommeil... Et la qualité du sommeil est déterminant pour l'installation de ces déséquilibres. Alors, je te disais, la clé pour moi, le secret ici, c'est de considérer la relation que tu peux avoir avec le sommeil. Et de voir comment tu peux donner toute ton attention à ton sommeil. et mettre en place tout ce qui va permettre que toi, tuer des nuits de rêve et ce dès la première heure de la journée. La manière dont tu te réveilles, ça conditionne directement la manière dont tu vas t'endormir le soir, à la fois la manière et l'horaire. Alors pour moi les clés essentielles d'équilibre du sommeil, c'est déjà observer avec objectivité parce qu'on a tellement plein de points de vue sur comment il faut dormir, à quelle heure il faut dormir, les nuits qui sont bonnes ou pas bonnes. Et en fait, on fait des examens objectifs sur le sommeil d'une personne. Les résultats des examens peuvent être très différents de ce que la personne va verbaliser. Moi je le vois quand j'accompagne des jeûneurs. Le jeûne c'est un moment où le sommeil va être... possiblement un peu perturbé pour plein de raisons parce que c'est un moment de nettoyage intense donc ça peut mobiliser plus d'énergie que d'habitude et une accumulation de déchets métaboliques trop importante ça peut perturber le sommeil ponctuellement ça va être un moment aussi où on économise énormément d'énergie du fait de ne pas avoir à digérer et bien on a moins besoin aussi de Ça peut être un moment où on est aussi beaucoup plus dans un état de repos toute la journée et du coup avec un sommeil nocturne qui n'est pas celui de d'habitude. Et donc pendant les séjours de jeûne, c'est très intéressant de voir le matin au réveil comment les jeûneurs nous parlent de la nuit qu'ils ont passée. Et quand on creuse un petit peu pour se rapprocher de l'objectivité, on se rend compte qu'il peut y avoir des divergences folles sur le stagiaire qui va nous dire « Oh là là, j'ai passé une nuit horrible, j'ai pas... » Dormi de la nuit pour comprendre que finalement il a dormi, oui, mais de manière très fractionnée, qu'il s'est réveillé plein de fois et qu'il s'est rendormi plein de fois. Donc une des premières clés, c'est vraiment d'essayer de regarder avec objectivité son sommeil, voire de noter très précisément l'heure à laquelle on s'endort, si on se réveille la nuit à quelle heure, etc. Et puis, prendre soin de son sommeil, c'est vraiment cultiver une hygiène quotidienne holistique. Alors ça, c'est de ce dont je te parle depuis le début, ici dans ce podcast. Et c'est vraiment essentiel. Le sommeil, il va dépendre de tes rythmes, de la régularité de tes rythmes. Il va dépendre des heures des repas. Il va dépendre de comment tu t'exposes à la lumière, comment tu sors à la lumière naturelle du soleil. Il va dépendre des variations de fluctuation de la température corporelle, donc comment tu bouges et comment tu réchauffes ton corps, ou comment tu es sédentaire et ton corps reste à une température un peu constante toute la journée. Il va dépendre de tellement de paramètres qui sont directement en lien avec tes habitudes de vie. Après, Pour optimiser son sommeil, c'est vraiment important de comprendre comment fonctionne l'horloge biologique. Et là, je te renvoie à un épisode, ce que j'avais fait dans... C'était dans quelle saison ? La cinquième saison, où je parlais des rythmes. Et j'ai fait tout un épisode pour te parler de l'horloge biologique. C'est un système complexe, évidemment. Je n'ai pas traité ça spécifiquement sous l'angle du sommeil, mais... Qu'est-ce qui permet de resynchroniser ton horloge biologique ? Ça va directement avoir des conséquences sur ton sommeil. Et puis surtout, ça c'est une clé majeure pour prendre soin de son sommeil, c'est de reposer sa confiance dans ton corps. L'écouter, le suivre, lui faire confiance qu'il est capable de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. C'est quelque chose, cette confiance-là, on la perd très facilement quand on a des troubles de sommeil qui s'installent de manière chronique, quand on passe des nuits à ne pas dormir et finalement on a peur, on finit par avoir peur d'aller se coucher, de peur de ne pas dormir en fait. Et c'est cette perte de confiance dans le corps qui est vraiment aussi délétère. Et prendre soin de son corps, c'est aussi prendre soin de la confiance qu'on place dans son corps, des ressources que le corps a, et la possibilité pour ce corps de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. Et ça c'est encore plus d'attention je crois, dans toutes les petites choses du quotidien, que ce que j'ai évoqué précédemment. Et en pratique... Eh bien, c'est intéressant d'observer tes spécificités parce qu'on est unique. Et ce qui va être important pour ton sommeil à toi, ce n'est pas la même chose que ce qui va être important pour moi. On a chacun des spécificités. C'est important de se connaître dans ses spécificités par rapport à son sommeil. Est-ce que, par exemple, tu es court-dormeur ou long-dormeur ? Tu as besoin de combien de... temps de sommeil. Est-ce que t'es plus tôt du matin ? Est-ce que t'es plus tôt du soir ? C'est quoi tes rythmes optimum ? Et... C'est pas toujours facile parce qu'on est tellement conditionné au niveau de nos rythmes. On est souvent aussi en suradaptation, c'est-à-dire qu'on finit par fonctionner à des rythmes qui ne sont pas du tout les nôtres, mais sans avoir conscience qu'on n'est pas à notre rythme. Ça peut nécessiter un petit peu d'exploration profonde. Ce que tu peux aussi observer c'est est-ce que tu es en termes de sommeil plutôt souple ou rigide, est-ce que tu as besoin d'habitudes très précises, de rythmes très précis, de conditions aussi environnementales, c'est-à-dire dans ta chambre, dans la qualité du silence, dans la qualité de la température, des choses très très précises ou alors est-ce que tu es beaucoup plus flexible et beaucoup plus adaptable. Et ça c'est une donnée aussi individuelle et avec laquelle on est amené à faire avec. C'est important de se connaître à cet endroit-là pour se donner les meilleures conditions. Dans les rythmes de nos vies, la régularité c'est toujours une clé essentielle parce que, encore une fois, je te renvoie à l'horloge biologique. Cette horloge biologique, elle fonctionne sur une période de 24 heures. Et cette régularité-là, tu ne peux pas la modifier. Et plus tu vas te donner de la régularité dans tes rythmes, à la fois de sommeil, heure du coucher, heure du réveil, mais dans les rythmes des repas, dans les rythmes de tout ce que tu fais dans la journée, et plus ça va aussi faciliter la tâche. et faciliter l'équilibre de ton horloge interne. Évidemment, prendre soin de son hygiène alimentaire, son hygiène du mouvement, son hygiène nerveuse, c'est la base. D'ailleurs, c'est la base de la naturopathie et c'est là où la naturopathie peut vraiment aider à reposer les fondations d'une santé durable et puis prendre soin de son environnement parce que Le sommeil que tu vas vivre, il va dépendre aussi de l'environnement de ta chambre, de, comme je l'évoquais au début de cet épisode, la qualité de ton lit, de ton matelas, la température de la chambre, peut-être la lumière selon ta sensibilité, l'environnement sonore également, l'environnement des ondes électromagnétiques, et selon ta sensibilité, mais ce qui est clair, c'est que Merci. Tout ce qui va être les réseaux, les wifi, les téléphones allumés, ça va être des facteurs de dégradation du sommeil important. Et comment se préserver de ça ? Tout l'environnement électrique peut être source de perturbations du sommeil. les lampes de chevet, les réveils et tous les appareils électriques que tu as branchés autour de ta chambre. Après ça peut être aussi des choses bien plus subtiles, le textile de ton linge de maison, si tu dors seul ou avec un partenaire qui ronfle, peut-être ça aussi, il peut y avoir des tas d'éléments de purement l'environnement du sommeil sur lesquels c'est... plus ou moins facile de jouer mais ça fait partie des paramètres sur lesquels on a souvent la main et qu'on peut moduler adapter pour trouver pour se donner le cocon optimale les craintes les craintes de nos nuits de sommeil et puis ce qui me paraît vraiment une clé tellement importante en tout cas moi je j'adore me créer et me tenir au quotidien à un rituel du coucher. Et ça, je t'en ai parlé déjà, c'était dans la deuxième saison du podcast, le treizième épisode. Un rituel du coucher, c'est vraiment se donner un espace et un temps pour faire un sas, pour faire la transition entre la journée et la nuit, entre la veille et le sommeil. Et plus les transitions sont douces et accompagnées, et mieux elles se font, évidemment. Donc le sommeil c'est un gros chapitre, un gros sujet. Ça peut être soit juste quelque chose dont on n'a rien à dire parce que tout va bien et tant mieux, je te souhaite que ce soit le cas. Ça peut être aussi un gros sujet dans les plaintes et les déséquilibres. Les troubles du sommeil ça concerne à peu près une personne sur trois donc c'est quand même énorme. Mais c'est à la fois un révélateur de plein d'autres choses et une belle porte d'entrée pour commencer à prendre soin de soi dans tous les espaces de sa vie, dans toutes les dimensions de son être. La naturopathie est souveraine pour explorer justement tout ce qui va faire du bien à qui tu es et à comment ton corps fonctionne. et à ton sommeil et à tout ce qui est corrélé à ce sommeil. Alors je t'invite à me dire, comment c'est pour toi d'aborder le sommeil de cette manière ? Qu'est-ce que ça t'inspire ? J'aimerais bien savoir comment toi tu relationnes avec ton sommeil. Est-ce que c'est un cadeau ? Est-ce que c'est un problème ? Est-ce que c'est une préoccupation ? Est-ce que c'est le précieux dont tu prends soin ? N'hésite pas à partager en commentaire sur les réseaux sociaux. Je vais mettre le lien dans le descriptif de l'épisode. Surtout, surtout, je t'invite et je le répète... parce que c'est important si tu as envie de soutenir ce podcast, si mes partages contribuent pour toi et que tu as vraiment envie de contribuer à ton tour, mets des étoiles, mets des likes. C'est ça qui va faire aussi qu'au niveau des algorithmes, eh bien, le podcast va être plus visible. Et ça, c'est extrêmement précieux pour moi. Donc je t'invite, n'hésite pas à liker, à partager, à mettre des étoiles, ça dépend de la plateforme sur laquelle tu écoutes ce podcast. Et puis pense à t'abonner pour avoir connaissance des prochains secrets de santé que je viendrai partager avec toi ici. Belle journée ou bonne nuit selon le moment où tu écoutes ce podcast. Musique

Description

Le sommeil, c’est bien plus qu’un moment de repos : c’est un pilier majeur de notre santé globale.
Quand tout va bien, on n’en parle pas… mais dès qu’il se dérègle, il révèle un déséquilibre plus profond.

Dans cet épisode, je t’invite à explorer ce que ton sommeil dit de toi et de ton hygiène de vie.
Pourquoi dort-on moins qu’avant ? Quels sont les effets d’un manque de sommeil sur nos systèmes nerveux, digestif, hormonal ou immunitaire ? Et surtout : comment retrouver un sommeil réparateur et naturel, sans forcer ?

Au programme :

  • Les signes et causes d’un déséquilibre du sommeil

  • Le lien entre sommeil, stress et hygiène de vie

  • Les clés pour resynchroniser ton horloge biologique

  • Des pistes concrètes pour renouer avec un sommeil de qualité

🌙 Parce qu’un bon sommeil, c’est une santé durable, une clarté mentale et une vitalité profonde.


Tu peux écoute aussi:

Sommeil, énergie, bien-être: le rôle clé de l'horloge biologique

Le rituel du coucher


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes ! Bienvenue pour ce septième épisode, non sixième, de la saison Secrets de Santé de Prendre soin de l'être. Et merci d'être là, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour te parler du sommeil. Ça fait un petit moment que j'ai envie de te parler du sommeil et puis ça a failli pas être encore cette semaine parce qu'il y a un autre sujet, une autre thématique qui est arrivée là, mais que je garde pour plus tard. Donc, le sommeil c'est vraiment un essentiel de la santé et... Et ça me paraît tellement important de l'aborder ici, dans ces secrets de santé. Alors bien sûr, ce n'est pas un secret que le sommeil c'est un fondamental, mais j'ai envie de t'en parler pour aborder là encore ce sujet différemment, de regarder sous un angle, peut-être qu'on a moins l'habitude, peut-être pour comprendre aussi différemment ce... ce sommeil. Pour moi le sommeil c'est véritablement le témoin, le témoin de l'état de ton organisme. Alors des témoins comme ça, il y en a plein d'autres. Et ces témoins ils sont là pour te dire Oh oh, regarde comment c'est dans toi, dans ton corps, regarde ce qui se passe, regarde où est-ce qu'il y a besoin de prendre soin. Ce qui se passe avec le sommeil en fait c'est que quand tout va bien, en fait on n'en parle pas. Le sommeil ne pose aucun problème. A partir du moment où on commence à parler du sommeil, c'est qu'il devient problématique. Mais s'il est devenu problématique, c'est qu'il y a un déséquilibre plus profond qui s'est installé. Et c'est là où c'est très intéressant, parce que finalement on peut rester à la surface des choses et vouloir euh rétablir un sommeil de qualité ou alors et c'est vraiment là la perspective de la naturopathie c'est vraiment là où on peut faire un travail de fond c'est qu'on va chercher à comprendre qu'est ce qui fait que le sommeil s'est déréglé donc à la fois c'est ce témoin de déséquilibre qui sont sous-jacents et puis à la fois évidemment un sommeil qualitatif et quantitatif, c'est un gage de santé. Parce que ce qui s'installe au fur et à mesure des perturbations du sommeil, c'est un véritable cercle vicieux. Moins tu dors et plus le déséquilibre s'aggrave et donc moins tu vas dormir, etc. Alors il y a quand même quelque chose de très très intéressant au sujet du sommeil. En tout cas, moi ça m'interpelle fort. C'est que si on compte on part à il y a 50 ans. Aujourd'hui, en France en tout cas, on dort en moyenne 1h30 de moins chaque nuit. Et c'est énorme, 1h30 en moins chaque nuit. Alors, évidemment, on est beaucoup plus sédentaire qu'il y a 50 ans. Et ça, ça peut expliquer déjà, d'une certaine manière, qu'on est, que notre corps est moins... entre guillemets besoin de sommeil mais en même temps je crois pas que ce soit la réalité de la situation parce que on est quand même beaucoup plus stressé on est quand même beaucoup plus surmené alors certainement moins physiquement que au niveau neuropsychique mais ça veut dire que on a en réalité on n'a pas besoin de moins de récupération peut-être même au contraire et D'ailleurs ce qu'on pourrait dire c'est que si le sommeil est un facteur de santé, moins dormir ça aggrave donc l'équilibre de santé, mais le fait d'être plus sédent, L'hôpital aussi, ce n'est pas tellement une contribution pour la santé. Donc, on dort moins et de manière très significative. 50 ans, c'est rien. Et 1h30 de sommeil en moins chaque nuit, ça me paraît énorme. Et puisqu'il y a aussi un autre chiffre qui m'interpelle énormément au niveau épidémiologique. c'est que la moitié des 25-45 ans considèrent qu'ils ne dorment pas assez. Et ça veut dire que la moitié des gens de cette tranche d'âge savent que le sommeil c'est important, savent qu'ils ne dorment pas assez, et en même temps, est-ce que vraiment ça suffit pour prendre soin du sommeil ? Apparemment non. Et pour moi, c'est d'avoir cette conscience-là et de laisser ça en l'état en fait. C'est vraiment s'il y a la branche sur laquelle on est assis, sa branche de santé en fait. Tout ce qui va, cet édifice de santé, si on ne prend pas soin de ces fondations-là, il est fragilisé et il va être... susceptible de s'effondrer à la moindre coup de vent, à la moindre perturbation. Et c'est un petit peu ça, la moitié des personnes de 25-45 ans, donc la moitié des jeunes adultes on va dire, là aussi ça me paraît énorme. Et d'ailleurs, comment c'est pour toi ? Est-ce que tu dors bien ? Est-ce que tu as... déjà observer, ne peut-être pas dormir assez ou avoir un sommeil pas qualitatif et se dire bon ben c'est pas grave je me rattraperai, ça ira mieux et pas forcément y prêter plus d'attention. Et c'est là où pour moi il y a quelque chose à véritablement travailler. transformer dans notre regard, dans notre état d'esprit, mais pour considérer comme vraiment important ce sommeil, cet essentiel de la santé. Après, on pourrait aller beaucoup plus loin dans le temps d'une vie, parce qu'en fait, on apprend à ne pas écouter son besoin de sommeil, souvent très jeune. Souvent très jeune, on apprend qu'il y a des heures pour dormir et qu'il y a des heures pour se lever et on apprend à ne pas suivre son rythme, à ne pas écouter ses cycles, à se contraindre à ce niveau-là. Et peut-être que le premier déséquilibre, il s'ancre à cet endroit-là. Néanmoins, même si on a grandi avec cette transmission éducative-là, Ça ne veut pas dire que c'est figé. On peut toujours y revenir et modifier la relation qu'on a avec le sommeil, si on le choisit. Pourquoi c'est tellement important le sommeil ? C'est que, comme je l'ai évoqué dans une vidéo que j'ai postée cette semaine, notre santé c'est la résultante des choix qu'on va faire dans sa vie, et puis des choix qu'on ne va pas faire. Et quand je dis dans sa vie, c'est vraiment au quotidien. Et ce qui se passe, c'est que quand on ne dort pas suffisamment ou quand on n'a pas un sommeil de qualité, en fait on n'a pas les moyens de faire les mêmes choix. Il y a une réaction physiologique qui s'enclenche, qui va faire qu'on va se placer en mode survie. Et en mode survie, on ne fait pas les mêmes choix, on n'a pas les mêmes priorités, on n'a pas les mêmes urgences physiologiques que quand on est en mode détente. et simplement je vis. Et si on ne fait pas les mêmes choix, eh bien on ne va pas avoir la même santé. Et ça ne va peut-être pas se jouer au bout de quelques jours, évidemment. C'est là encore quelque chose qui se cultive sur le long terme pour aboutir à une situation qui peut être particulièrement déséquilibrée. Et là où c'est un cercle vicieux, j'en ai déjà parlé, mais ce qu'on vit dans la journée, et dès le réveil, ça va conditionner la qualité du sommeil de la nuit à venir. Donc si tu dors mal et que tu n'es plus en capacité de faire des choix de vie et de qualité de vie parce que tu as basculé en mode survie et que les priorités sont pas les mêmes, ça va influencer la manière dont tu vas t'endormir et dormir la nuit suivante et ça se perpétue. Après c'est un enchaînement qui peut s'enliser. et malheureusement de manière sévère. Alors, peut-être que la vraie question à se poser, c'est pas tant comment tu dors, mais c'est quelle relation tu entretiens avec ton sommeil. À quel point tu préserves, tu prends soin, tu te donnes les moyens, les possibilités de ce sommeil. profond et récupérateur, qualitatif et quantitatif. Et puis derrière ça, à quel point tu aimes ton lit ? J'ai toujours cette mémoire, quand j'ai fait ma formation en naturopathie et qu'on a eu le cours sur le sommeil, la formatrice nous a dit, mais en fait le lit c'est le meuble le plus important de la maison. Parce que sur toute une vie, c'est à peu près un tiers de notre vie. temps qu'on passe à dormir et c'est vraiment pas du temps perdu parce que quand on dort il se passe plein de choses dans le corps et ce moment le temps du sommeil est absolument précieux un sommeil de qualité c'est vraiment la possibilité d'entretenir la propreté du milieu intérieur parce que c'est pendant la nuit et en particulier pendant les heures de sommeil que le corps va se nettoyer et que toute la physiologie de nettoyage des déchets métaboliques et en vue de leur élimination va se faire de manière plus importante, plus intense. Et là je te renvoie à l'épisode précédent sur le nettoyage du milieu intérieur. En fait avant de faire un nettoyage plus dans les coins, Puisque c'était le sujet de cet épisode, il y a l'entretien au quotidien et ça commence par ce sommeil de qualité. Et comme je l'ai déjà évoqué dans cet épisode-là de la semaine dernière, c'est l'état de ce milieu intérieur, son état de propreté, sa qualité finalement qui va conditionner tout le fonctionnement cellulaire et donc toute ta santé. Un sommeil de qualité, c'est déjà soutenir ce nettoyage intérieur quotidien, pour qu'il soit efficace, pour qu'il se fasse tout simplement, et pour entretenir la qualité de ce milieu intérieur. Et puis, tous les processus de régénération, de cicatrisation, de croissance au niveau cellulaire, au niveau tissulaire, au niveau global, C'est aussi pendant la nuit que c'est plus intense. Qu'est-ce qui se passe également quand on dort ? Il y a tout le traitement au niveau cérébral des informations auxquelles on a été confronté dans la journée. Toutes les informations, les milliards de milliards d'informations que notre cerveau traite. de façon inconsciente parce que finalement dans ce flot d'informations que notre cerveau capte et qu'il analyse, il y en a, je ne vais pas te dire de chiffres parce que je n'ai plus la valeur exacte en tête, mais c'est un pourcentage infime qui va émerger à la conscience. Mais toutes ces informations-là, le cerveau les traite et la nuit il fait le tri. il va euh Garder ce qui est important, classer, ranger, étiqueter. Et ça, ça a une importance capitale pour les facultés cérébrales du lendemain. La qualité de la mémoire, l'intégration de ces informations, l'intégration de l'expérience et la possibilité du coup d'apprendre et de grandir de son expérience. ça permet qu'à partir de cette nuit fondément récupératrice et où ce travail de tri, de stockage et d'intégration de l'information, le lendemain tu puisses faire des choix ajustés à ce qui est là et pas à ce qui n'a pas été traité et donc répété des situations. C'est tous les processus d'apprentissage, parce que moi je crois vraiment qu'on apprend toute sa vie. Et c'est pour ça qu'on grandit tout le temps, on évolue tout le temps. On a cette possibilité-là et je crois que c'est... C'est le propre du vivant de toujours évoluer. Et pour rester dans cette dynamique du vivant qui est aussi à mon avis garante d'un bel équilibre de santé, prendre soin de cette intégration informationnelle au niveau cérébral chaque nuit, et donc d'un sommeil de qualité, c'est absolument nécessaire. Pourquoi les enfants ? Plus ils sont jeunes et plus ils ont besoin de sommeil, c'est que c'est la phase de vie où on apprend le plus. Et si tu regardes un petit peu tous les apprentissages qu'un enfant fait dans les trois premières années de sa vie, c'est colossal. Tout ce qu'il va absorber comme information, tout ce qu'il va intégrer, que ce soit au niveau du mouvement, du langage. du fonctionnement des codes sociaux familiaux, c'est énorme. Et il peut apprendre tout ça parce qu'il dort beaucoup. Et tout le reste de notre vie en fait, là où on va pouvoir grandir, là où on va pouvoir évoluer, c'est les espaces qu'on va se donner pour justement intégrer toutes ces informations. de l'expérience et en faire quelque chose, les processer à l'intérieur. Et le sommeil est nécessaire à cet endroit-là. Au contraire, si tu dors pas assez, si t'as un sommeil qui n'est pas qualitatif, qui n'est pas reposant, ça va impacter directement ta santé et les conséquences vont aller bien au-delà de ce que j'ai déjà évoqué. de l'état du milieu intérieur, de la cicatrisation, la croissance, la régénération cellulaire et de ce processus d'intégration informationnelle qui se joue au niveau neuropsychique. En fait, les conséquences vont se déployer sur un spectre extrêmement large de déséquilibre, Encore une fois parce que le sommeil Le manque de sommeil nous place en mode survie et qu'en mode survie, la logistique de la physiologie, les priorités de la physiologie ne sont pas les mêmes. Mais le mode survie, c'est censé être ponctuel. Et un déficit de sommeil chronique, une mauvaise qualité de sommeil chronique, ça va faire que ce mode survie va durer, durer, durer, durer. Et ça va épuiser l'organisme. Comment ça va se traduire ? Déjà par de la fatigue, avec toutes les répercussions que ça peut avoir au niveau physique, au niveau nerveux, au niveau émotionnel. Ça peut se traduire par des troubles digestifs, tous les troubles de la fonction digestive, une lourdeur, une lenteur de la digestion, des problèmes de transit, d'épalonnement, etc. Ça peut être simplement la conséquence de cet état de survie. lié à un mauvais sommeil. On peut avoir aussi des troubles de la glycémie et ces déséquilibres qui peuvent sur le long terme installer un terrain diabétique parce qu'encore une fois quand on est en mode survie parce qu'on n'a pas assez dormi et qu'il faut faire face à cette contrainte là de manière archaïque quand on a besoin de sauver sa peau et bien il faut faire fonctionner les muscles et donc On va sécréter beaucoup de cortisol pour l'action, pour soutenir cette action et pour que les muscles fonctionnent, il nous faut beaucoup de glucose. Donc on a un effet d'hyperglycémie. Moins de sommeil qui nous met en état de survie chronique, c'est une glycémie qui augmente et qui va rester haute pendant trop longtemps. Et c'est comme ça que peu à peu on perd la sensibilité à l'insuline et qu'on dérègle son pancréas et qu'on installe une pathologie diabétique. C'était le sujet de ma thèse quand je travaillais encore en recherche en chimie et j'ai appris très tôt que le diabète en fait c'est une maladie, quand on la diagnostique, qui est reconnue donc après 10 à 20 années de déséquilibre qui s'installe progressivement et qui ne se voit pas parce que le corps compense. Et une fois qu'on le... diagnostique en fait. Une fois qu'on se rend compte que le déséquilibre est vraiment installé, c'est un peu tard. On a beaucoup moins de marge de manœuvre pour répondre et rééquilibrer le système. Un sommeil pas suffisant ou pas récupérateur, c'est aussi le coup de grâce de l'immunité, du système immunitaire. Le lien est direct entre mauvais sommeil, encore une fois je parle sur un temps prolongé, et insuffisance immunitaire. Il y a tous les dérèglements qui vont être occasionnés au niveau du système nerveux, avec de l'hyperréactivité, de l'hypersensibilité au stress, une vulnérabilité plus grande. Toutes les sollicitations extérieures, ça va se traduire également au niveau des émotions, avec une hypersensibilité émotionnelle. Ça va se traduire aussi au niveau de la douleur. Moins on a dormi, et plus on va être sensible à la douleur, plus on va avoir mal. Et puis à long terme, on aboutit à un terrain qui s'acidifie, ce qui va faire le lit de tous les processus inflammatoires. Et ça c'est la possibilité. de voir émerger en fait la plupart des pathologies. Alors ça vient pas d'un coup, mais comme je le dis souvent, quand une pathologie arrive, c'est la résultante d'un long processus de déséquilibre qui s'installe de manière beaucoup plus profonde au fil du temps. Et là encore, le sommeil... Et la qualité du sommeil est déterminant pour l'installation de ces déséquilibres. Alors, je te disais, la clé pour moi, le secret ici, c'est de considérer la relation que tu peux avoir avec le sommeil. Et de voir comment tu peux donner toute ton attention à ton sommeil. et mettre en place tout ce qui va permettre que toi, tuer des nuits de rêve et ce dès la première heure de la journée. La manière dont tu te réveilles, ça conditionne directement la manière dont tu vas t'endormir le soir, à la fois la manière et l'horaire. Alors pour moi les clés essentielles d'équilibre du sommeil, c'est déjà observer avec objectivité parce qu'on a tellement plein de points de vue sur comment il faut dormir, à quelle heure il faut dormir, les nuits qui sont bonnes ou pas bonnes. Et en fait, on fait des examens objectifs sur le sommeil d'une personne. Les résultats des examens peuvent être très différents de ce que la personne va verbaliser. Moi je le vois quand j'accompagne des jeûneurs. Le jeûne c'est un moment où le sommeil va être... possiblement un peu perturbé pour plein de raisons parce que c'est un moment de nettoyage intense donc ça peut mobiliser plus d'énergie que d'habitude et une accumulation de déchets métaboliques trop importante ça peut perturber le sommeil ponctuellement ça va être un moment aussi où on économise énormément d'énergie du fait de ne pas avoir à digérer et bien on a moins besoin aussi de Ça peut être un moment où on est aussi beaucoup plus dans un état de repos toute la journée et du coup avec un sommeil nocturne qui n'est pas celui de d'habitude. Et donc pendant les séjours de jeûne, c'est très intéressant de voir le matin au réveil comment les jeûneurs nous parlent de la nuit qu'ils ont passée. Et quand on creuse un petit peu pour se rapprocher de l'objectivité, on se rend compte qu'il peut y avoir des divergences folles sur le stagiaire qui va nous dire « Oh là là, j'ai passé une nuit horrible, j'ai pas... » Dormi de la nuit pour comprendre que finalement il a dormi, oui, mais de manière très fractionnée, qu'il s'est réveillé plein de fois et qu'il s'est rendormi plein de fois. Donc une des premières clés, c'est vraiment d'essayer de regarder avec objectivité son sommeil, voire de noter très précisément l'heure à laquelle on s'endort, si on se réveille la nuit à quelle heure, etc. Et puis, prendre soin de son sommeil, c'est vraiment cultiver une hygiène quotidienne holistique. Alors ça, c'est de ce dont je te parle depuis le début, ici dans ce podcast. Et c'est vraiment essentiel. Le sommeil, il va dépendre de tes rythmes, de la régularité de tes rythmes. Il va dépendre des heures des repas. Il va dépendre de comment tu t'exposes à la lumière, comment tu sors à la lumière naturelle du soleil. Il va dépendre des variations de fluctuation de la température corporelle, donc comment tu bouges et comment tu réchauffes ton corps, ou comment tu es sédentaire et ton corps reste à une température un peu constante toute la journée. Il va dépendre de tellement de paramètres qui sont directement en lien avec tes habitudes de vie. Après, Pour optimiser son sommeil, c'est vraiment important de comprendre comment fonctionne l'horloge biologique. Et là, je te renvoie à un épisode, ce que j'avais fait dans... C'était dans quelle saison ? La cinquième saison, où je parlais des rythmes. Et j'ai fait tout un épisode pour te parler de l'horloge biologique. C'est un système complexe, évidemment. Je n'ai pas traité ça spécifiquement sous l'angle du sommeil, mais... Qu'est-ce qui permet de resynchroniser ton horloge biologique ? Ça va directement avoir des conséquences sur ton sommeil. Et puis surtout, ça c'est une clé majeure pour prendre soin de son sommeil, c'est de reposer sa confiance dans ton corps. L'écouter, le suivre, lui faire confiance qu'il est capable de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. C'est quelque chose, cette confiance-là, on la perd très facilement quand on a des troubles de sommeil qui s'installent de manière chronique, quand on passe des nuits à ne pas dormir et finalement on a peur, on finit par avoir peur d'aller se coucher, de peur de ne pas dormir en fait. Et c'est cette perte de confiance dans le corps qui est vraiment aussi délétère. Et prendre soin de son corps, c'est aussi prendre soin de la confiance qu'on place dans son corps, des ressources que le corps a, et la possibilité pour ce corps de retrouver le chemin d'un sommeil de qualité. Et ça c'est encore plus d'attention je crois, dans toutes les petites choses du quotidien, que ce que j'ai évoqué précédemment. Et en pratique... Eh bien, c'est intéressant d'observer tes spécificités parce qu'on est unique. Et ce qui va être important pour ton sommeil à toi, ce n'est pas la même chose que ce qui va être important pour moi. On a chacun des spécificités. C'est important de se connaître dans ses spécificités par rapport à son sommeil. Est-ce que, par exemple, tu es court-dormeur ou long-dormeur ? Tu as besoin de combien de... temps de sommeil. Est-ce que t'es plus tôt du matin ? Est-ce que t'es plus tôt du soir ? C'est quoi tes rythmes optimum ? Et... C'est pas toujours facile parce qu'on est tellement conditionné au niveau de nos rythmes. On est souvent aussi en suradaptation, c'est-à-dire qu'on finit par fonctionner à des rythmes qui ne sont pas du tout les nôtres, mais sans avoir conscience qu'on n'est pas à notre rythme. Ça peut nécessiter un petit peu d'exploration profonde. Ce que tu peux aussi observer c'est est-ce que tu es en termes de sommeil plutôt souple ou rigide, est-ce que tu as besoin d'habitudes très précises, de rythmes très précis, de conditions aussi environnementales, c'est-à-dire dans ta chambre, dans la qualité du silence, dans la qualité de la température, des choses très très précises ou alors est-ce que tu es beaucoup plus flexible et beaucoup plus adaptable. Et ça c'est une donnée aussi individuelle et avec laquelle on est amené à faire avec. C'est important de se connaître à cet endroit-là pour se donner les meilleures conditions. Dans les rythmes de nos vies, la régularité c'est toujours une clé essentielle parce que, encore une fois, je te renvoie à l'horloge biologique. Cette horloge biologique, elle fonctionne sur une période de 24 heures. Et cette régularité-là, tu ne peux pas la modifier. Et plus tu vas te donner de la régularité dans tes rythmes, à la fois de sommeil, heure du coucher, heure du réveil, mais dans les rythmes des repas, dans les rythmes de tout ce que tu fais dans la journée, et plus ça va aussi faciliter la tâche. et faciliter l'équilibre de ton horloge interne. Évidemment, prendre soin de son hygiène alimentaire, son hygiène du mouvement, son hygiène nerveuse, c'est la base. D'ailleurs, c'est la base de la naturopathie et c'est là où la naturopathie peut vraiment aider à reposer les fondations d'une santé durable et puis prendre soin de son environnement parce que Le sommeil que tu vas vivre, il va dépendre aussi de l'environnement de ta chambre, de, comme je l'évoquais au début de cet épisode, la qualité de ton lit, de ton matelas, la température de la chambre, peut-être la lumière selon ta sensibilité, l'environnement sonore également, l'environnement des ondes électromagnétiques, et selon ta sensibilité, mais ce qui est clair, c'est que Merci. Tout ce qui va être les réseaux, les wifi, les téléphones allumés, ça va être des facteurs de dégradation du sommeil important. Et comment se préserver de ça ? Tout l'environnement électrique peut être source de perturbations du sommeil. les lampes de chevet, les réveils et tous les appareils électriques que tu as branchés autour de ta chambre. Après ça peut être aussi des choses bien plus subtiles, le textile de ton linge de maison, si tu dors seul ou avec un partenaire qui ronfle, peut-être ça aussi, il peut y avoir des tas d'éléments de purement l'environnement du sommeil sur lesquels c'est... plus ou moins facile de jouer mais ça fait partie des paramètres sur lesquels on a souvent la main et qu'on peut moduler adapter pour trouver pour se donner le cocon optimale les craintes les craintes de nos nuits de sommeil et puis ce qui me paraît vraiment une clé tellement importante en tout cas moi je j'adore me créer et me tenir au quotidien à un rituel du coucher. Et ça, je t'en ai parlé déjà, c'était dans la deuxième saison du podcast, le treizième épisode. Un rituel du coucher, c'est vraiment se donner un espace et un temps pour faire un sas, pour faire la transition entre la journée et la nuit, entre la veille et le sommeil. Et plus les transitions sont douces et accompagnées, et mieux elles se font, évidemment. Donc le sommeil c'est un gros chapitre, un gros sujet. Ça peut être soit juste quelque chose dont on n'a rien à dire parce que tout va bien et tant mieux, je te souhaite que ce soit le cas. Ça peut être aussi un gros sujet dans les plaintes et les déséquilibres. Les troubles du sommeil ça concerne à peu près une personne sur trois donc c'est quand même énorme. Mais c'est à la fois un révélateur de plein d'autres choses et une belle porte d'entrée pour commencer à prendre soin de soi dans tous les espaces de sa vie, dans toutes les dimensions de son être. La naturopathie est souveraine pour explorer justement tout ce qui va faire du bien à qui tu es et à comment ton corps fonctionne. et à ton sommeil et à tout ce qui est corrélé à ce sommeil. Alors je t'invite à me dire, comment c'est pour toi d'aborder le sommeil de cette manière ? Qu'est-ce que ça t'inspire ? J'aimerais bien savoir comment toi tu relationnes avec ton sommeil. Est-ce que c'est un cadeau ? Est-ce que c'est un problème ? Est-ce que c'est une préoccupation ? Est-ce que c'est le précieux dont tu prends soin ? N'hésite pas à partager en commentaire sur les réseaux sociaux. Je vais mettre le lien dans le descriptif de l'épisode. Surtout, surtout, je t'invite et je le répète... parce que c'est important si tu as envie de soutenir ce podcast, si mes partages contribuent pour toi et que tu as vraiment envie de contribuer à ton tour, mets des étoiles, mets des likes. C'est ça qui va faire aussi qu'au niveau des algorithmes, eh bien, le podcast va être plus visible. Et ça, c'est extrêmement précieux pour moi. Donc je t'invite, n'hésite pas à liker, à partager, à mettre des étoiles, ça dépend de la plateforme sur laquelle tu écoutes ce podcast. Et puis pense à t'abonner pour avoir connaissance des prochains secrets de santé que je viendrai partager avec toi ici. Belle journée ou bonne nuit selon le moment où tu écoutes ce podcast. Musique

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