undefined cover
undefined cover
1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout cover
1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout cover
No Brain No Flow - Préparation & Coaching Mental Danse

1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout

1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout

32min |05/02/2025
Play
undefined cover
undefined cover
1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout cover
1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout cover
No Brain No Flow - Préparation & Coaching Mental Danse

1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout

1#. Danse, doute et déclic : pourquoi la Préparation Mentale change tout

32min |05/02/2025
Play

Description

J’ai longtemps cru que tout résidait dans la technique de danse. J’avais tort.


Pourquoi ai-je choisi d’accompagner les danseurs sur l’aspect mental et mindset ? Comment en suis-je arrivée là ? Dans cet épisode, je vous emmène dans mon parcours, entre doutes, frustration en compétition, stress de performance et prises de conscience.


Je m'appelle Marine Valet, préparateur mental spécialisée dans les performances artistiques et sportives. Depuis 2022, j’accompagne des sportifs et danseurs à libérer leur potentiel et à développer un mental solide pour performer avec confiance et fluidité.


Comme beaucoup, j’ai connu cette sensation de stagnation malgré des heures d’entraînement, d’être tétanisée par la pression, d’avoir peur du regard des autres en social, sur scène ou sur vidéo… Mais personne ne nous apprend à gérer ces blocages mentaux.


Le véritable déclic ? Comprendre que le mental est la clé 🔑. C’est ce qui différencie un danseur qui stagne d’un danseur qui se dépasse. La préparation mentale est essentielle non seulement pour performer, mais aussi pour retrouver le plaisir dans la danse, au-delà de la compétition.


Dans chaque épisode, je te partage des leçons, des stratégies et des outils issus de la préparation mentale, et pourquoi aujourd’hui, j’ai à cœur de t’aider à gagner en confiance en soi et en fluidité dans ta danse, tout en cultivant une approche plus épanouissante et authentique.


Si vous voulez arrêter de douter, mieux gérer votre stress et enfin libérer votre potentiel, alors ce podcast est fait pour vous.

🎧 Belle écoute et bienvenue dans No Brain, No Flow !


_______

Pour aller plus loin 🚀


Réserve ton rendez-vous diagnostic offert dès maintenant et voyons ensemble comment débloquer ton potentiel, en me contactant directement :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En 2022 et en 2023, j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. Je l'ai expérimenté en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. J'aurais rêvé qu'on m'aide. Je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Dans la danse, comme dans la vie, tout commence dans notre esprit. Bienvenue dans No Brain No Flow, le podcast des danseurs qui va au-delà de la technique pour explorer la danse sous un angle fondamental, celui du mental. Je m'appelle Marine Vallée, je suis préparateur mental spécialiste des sports d'endurance et de performances artistiques. J'accompagne principalement des danseurs internationaux dans l'évolution de leur carrière et de leur passion. Dans ce podcast, je partage les clés ici des séances de préparation mentale, des prises de conscience et tout ce que j'aurais aimé avoir comme ressource en tant que danseuse investie. Mon but ? amener votre mental et votre danse à un tout autre niveau. Et pour y parvenir, je vous parle état d'esprit, gestion des émotions, concentration, résilience, motivation et confiance en soi. Soyez prêts à libérer votre potentiel et à transformer votre danse un peu plus à chaque épisode. Belle écoute ! J'ai très envie de commencer avec une histoire qui est importante pour moi parce que c'est elle qui vous expliquera pourquoi est-ce que j'ai commencé la danse. Donc on est en 2011, j'ai deux amis qui veulent absolument commencer à faire du rock et de la salsa. Leur idée c'était, il faut absolument qu'on fasse de la danse à deux pour aller choper les filles. Le problème c'est qu'ils y sont allés et qu'il fallait s'inscrire par deux, il fallait s'inscrire en couple. Il n'y avait personne avec qui y aller et du coup le lendemain ils sont venus me chercher avec une copine et ils ont passé je crois les trois, quatre prochains jours à me tanner pour que je les accompagne en mode Marine il faut absolument que tu viennes pour qu'on puisse s'inscrire à ces danses. Et ensuite, si tu veux, tu vois, tu restes pas et puis tu annuleras ton inscription. Ils m'ont eu à force d'arguments, je leur ai fait plaisir, je n'y suis plus allée. Et la grosse blague, c'est qu'au bout de trois mois, ils se sont rendus compte que ça ne marchait absolument pas de choper dans les cours de danse. Par contre, moi, je suis tombée littéralement amoureuse de bouger mon corps et d'apprendre ce que c'était que le rock et la salsa. Et j'ai fait toute l'année à fond sur les deux danses. J'ai même fait les représentations de galas en 2012, ça je m'en souviens. tout à fait parfaitement. Et depuis, en fait, je n'ai jamais arrêté. J'ai touché à toutes les danses à deux qui puissent exister, ou presque. Je n'ai jamais fait de tango, par contre. Et le jour où j'ai découvert le West Coast Swing, j'ai voulu me spécialiser dedans. Donc, c'est de la danse à deux qui vient de la côte ouest des États-Unis et qui s'inspire de l'indie-hop pour ceux qui connaissent. C'est une danse où il y a un leader, une follower, donc cavalier, cavalière. Et dedans, il y a beaucoup de parties d'improvisation, c'est-à-dire que la follower a la possibilité de s'exprimer énormément. Et je crois que c'est pour ça que j'ai adoré cette danse quand je l'ai vue. En fait, d'avoir un cadre qui est posé avec des codes, mais de pouvoir danser de manière libre à l'intérieur, tout en le partageant avec son cavalier, avec son leader, je trouvais ça juste fascinant. Alors que le rock, la salsa, la valse, le cha-cha, toutes ces danses-là, on est obligé de follower en tant que nana, si on est en position de follower. Et c'est très restrictif. Et puis, moi, mon cerveau est stimulé le temps que j'apprenne. Et une fois que la phase d'apprentissage, elle est passée, je m'éclate. Et puis, au bout d'un moment, je me lasse très, très vite. Alors qu'avec le West Coast Swing, c'est quelque chose qui n'arrive jamais. Et c'est pour ça que j'adore cette danse. Je me suis aussi mise à la danse solo que j'ai découverte. Donc, plutôt du modern jazz. J'ai fait un peu de hip-hop parce que je me suis dit qu'apprendre à bouger mon corps toute seule, c'était hyper intéressant. Parce qu'en fait, moi, je suis une grosse sportive. J'ai touché un peu à tout. J'ai fait de la gymnastique, du badminton. de l'équitation, du handball, du vélo, de la course à pied, du marathon. Et je n'avais jamais vraiment fait de danse. Et donc, du coup, pour pouvoir justement être meilleure dans le West Coast, qui est genre ma passion numéro un, j'ai fait plus de danse solo pour pouvoir appréhender un petit peu ces différents styles. Donc, ça fait depuis ce fameux septembre-octobre 2011 que je danse. J'ai eu beaucoup de pauses dans ma vie de danseuse. Et puis après, je me suis mise surtout à faire des compétitions à partir de 2016, donc dans ma danse de favorite, qui est le West Coast Swing. J'ai eu des pauses en 2017 et en 2018 parce que je suis partie vivre en Nouvelle-Zélande avec mon sac à dos toute seule, donc à l'autre bout, 20 000 kilomètres de la France, pour pouvoir expérimenter d'autres choses. Là-bas, j'ai quand même donné des cours dans différentes communautés. J'ai rencontré la communauté de Auckland. J'ai eu la chance d'enseigner à Wellington, à Cry Church. J'ai monté une association pour pouvoir justement continuer à donner des cours de danse moi là-bas, parce qu'entre-temps je me suis fait former en tant que prof en 2016. Et donc avant de partir en Nouvelle-Zélande, j'enseignais les différentes danses à deux, dont les cours débutants de West Coast Swing. ce qui m'a permis de développer ça en Nouvelle-Zélande. Et je suis rentrée en France en 2018, où j'ai commencé lentement à déjà me réacclimater au climat français, à la culture française, à retrouver mes amis, ma famille et ce que j'allais faire, pour reprendre du coup la danse en 2019. Puis en 2020, on sait tous ce qui s'est passé, M. Covid a frappé à sa porte. Et puis j'ai repris en 2021, et depuis je n'ai pas cessé, à savoir même qu'en 2022 et en 2023, et ça, ça me tient énormément à cœur de vous le dire, Je crois que j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. C'est-à-dire que sur l'année 2023 et sur l'année 2022, il y avait 52 week-ends en moyenne par année. Et je suis partie entre 30 et 34 fois par an dans un événement qui était classé soit WSDC, donc avec des compétitions internationales, soit un peu plus social. Et je les ai quasiment tous faits quand il n'y avait pas de conflit au sein d'un même week-end. Donc j'ai dépensé énormément d'argent là-dedans. Mon objectif, c'était de me former, de prendre des cours à l'international, mais de me former aussi auprès des professeurs, de prendre des cours particuliers, mais également de m'investir dans l'organisation des événements, parce qu'en fait, ça ne m'intéressait pas du tout, moi, d'être danseur lambda, de juste, voilà, danser. Et j'avais vraiment ce besoin de comprendre comment est-ce qu'un événement fonctionnait, qu'est-ce qui était derrière, qu'était le processus de réflexion, à quoi est-ce qu'il faut penser quand on fait un événement, comment est-ce qu'on fait pour que tout le monde soit bien, OK, que le week-end se déroule super bien, que les pros aient tout ce qu'ils ont besoin. Parce qu'en fait, être pro, c'est quand même hyper fatigant de faire un déplacement sur un week-end pour aller enseigner, donc être sûr qu'ils aient de l'eau, qu'ils aient à manger, qu'ils puissent... Moi, je me souviens aussi des pros qui m'ont demandé de faire attention s'ils n'étaient pas trop invités en soirée, ce qui était quand même improbable. Et c'est vrai qu'une fois qu'ils mettent le nez sur le dance floor, tout le monde a envie de danser avec eux. Et ça, ça leur crée une pression, un stress constant, parce qu'ils galèrent à sortir de la piste de danse. Donc, en fait, je me suis vraiment investie au sein d'un communauté, ce qui m'a permis d'apprendre énormément sur différents aspects et aussi de proposer des choses au sein de la communauté. Parce que, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, J'ai jamais voulu être danseur lambda et en fait depuis de nombreuses années j'ai toujours voulu en fait accompagner l'être humain dans son développement personnel mais aussi professionnel et j'ai longtemps cherché quel outil pouvait être mon outil, tu vois, l'outil le plus impactant possible pour pouvoir accompagner les gens dans le changement. J'en avais déjà conscience avant de partir en Nouvelle-Zélande mais le voyage que j'ai entrepris pendant un an et demi, donc j'ai vécu un an et trois mois là-bas, Et ensuite, je suis partie trois mois en Asie. Du coup, il y a un esprit culturel qui est complètement différent, des façons de penser différentes, des développements et des moyens de développement personnel complètement différents. Et là, j'ai commencé à toucher du doigt des choses qui me parlaient énormément. Et je me suis dit, oh là là, mais c'est ça que je veux faire. Parce que je crois que je commence à toucher du doigt, tu vois, les outils que j'ai envie de mettre en place pour ensuite les proposer aux gens et les aider. Et quand je suis rentrée en France... Je me suis dit, vas-y, le yoga, ça a l'air intéressant. Du coup, je vais donner des cours de yoga et je vais faire une formation. Et en fait, je me suis rendu compte que le yoga, ce n'était pas forcément ce qui est le plus impactant, à part vous faire travailler votre souplesse de corps, travailler la respiration, travailler quand même le recentrage. Il y a des choses énormément positives de faire du yoga. D'ailleurs, je le pratique moi aussi. Mais je trouvais ça pas du tout assez impactant. Et puis, j'ai découvert la sophrologie kaïsédienne, qui est une méthode issue du professeur Kaïsédo, qui est inspirée de l'Inde, du Japon. et en fait c'est une méthode qui est ultra complète pour pouvoir accompagner les gens dans leur recentrage, dans la gestion du stress dans la gestion de leurs émotions pour améliorer leur qualité de sommeil améliorer leur rapport à leur corps et en fait surtout reconnecter leur esprit à leur corps et travailler aussi sur leur intentionnalité et du coup sans le savoir, parce que je l'ai su après par la suite, je l'ai compris, c'est que de travailler sur le discours interne permettait aussi de créer une intention particulière dans sa tête pour pouvoir aller avoir une influence au niveau de notre corps, influencer nos cellules, influencer tous ces schémas électriques, ces connexions neuronales que l'on a à l'intérieur de nous pour pouvoir changer des niveaux d'hormones et pouvoir changer un état interne. Et donc du coup, je suis devenue, j'ai fait une formation de sophrologie caïsséienne pendant un an et demi. J'ai eu le diplôme de la sophrologie, donc j'ai fait 12 degrés de la sophrologie. Et ça m'a énormément aidée pour pouvoir justement proposer ça. Je me suis spécialisée ensuite sur le sportif. Parce que je suis une grosse sportive, j'adore le sportif. Et moi, mon but, après beaucoup de réflexions, je me suis dit, mais je ne veux pas non plus accompagner tout le monde. J'ai envie d'être sur quelque chose de très spécifique et je me suis mis sur le sport. J'ai accompagné des gens dans un institut de médecine du sport. J'ai eu la chance que l'institut m'ouvre ses portes, j'ai pu réaliser des accompagnements. Mais j'avais quand même toujours au fond de moi cette sensation de ne pas être assez impactante dans mes accompagnements. Mine de rien, j'ai commencé à le proposer en événement de danse et à commencer à faire de la sensibilisation au niveau des danseurs. Parce qu'en fait, on pourrait se dire que les danseurs sont extra connectés à leur corps. C'est vrai, mais ça reste quand même des gens qui ont envie de pousser toujours plus loin. qui ne s'écoutent pas forcément, qui dorment peu quand c'est des événements internationaux et qui n'arrivent pas non plus à faire le lien entre ce qu'ils ressentent, comment le modérer, comment le gérer, comment être résiliente face à certaines émotions. Et puis en fait, je pense que vous comme moi, à l'école, on ne nous a jamais appris à gérer nos émotions. Et c'est fort dommage parce qu'en fait, ça nous donne énormément de lacunes dans notre vie d'adulte. Et c'est pour ça que j'ai voulu vraiment accompagner les danseurs dans leur progression, dans leur carrière. Et ça a été assez bien accueilli quand même dans la communauté. Et comme je vous le disais tout à l'heure, le souci pour moi, pas pour eux, c'était que je ressentais que je n'étais pas assez impactante, que je pouvais aller encore plus loin dans mon accompagnement, que je pouvais aller encore plus loin dans la transformation et dans ce que je proposais. Et je n'avais pas du tout encore les réponses. J'ai mis beaucoup de temps à les avoir. Et c'est en fait à force de rechercher, d'écouter des podcasts, de rechercher sur les sites internet, mais... Quelle méthode serait la plus impactante ? Qu'est-ce qui me parle à moi en tant que sportive ? Qu'est-ce qui parlerait aux sportifs ? Et très rapidement, j'ai fini par découvrir la préparation mentale. Et c'était super dur de trouver des informations sur la préparation mentale parce qu'en fait, la préparation mentale, elle a mis beaucoup de temps aussi à trouver sa légitimité, à ce qu'on en parle. N'importe quel sportif, en fait, il y a dix ans, on n'en parlait pas énormément. C'était quand même un sujet tabou de se faire accompagner sur le sujet mental. Moi, à l'époque, je connaissais que la psychologie. Et franchement, il ne fallait pas dire que tu voyais un psychologue ou c'était vraiment tabou de dire à quelqu'un « j'envisage de voir un psychologue » . En plus, moi, je suis ici d'une famille où c'est compliqué de le dire, de dire « le mental, c'est important » . En fait, jamais on m'a dit que c'était important. Et donc, avec toutes les prises de conscience que j'ai eues, avec toutes les recherches que j'ai faites, en me rendant compte qu'en fait, dans beaucoup de sports, tout le monde a un préparateur mental, plus ou moins, je me suis dit… Mais c'est ça en fait. J'ai l'impression que ce que je lis à propos de la préparation mentale, c'est tellement impactant et ça permet un accompagnement tellement complet. Et ça me parle en fait, en termes d'accompagnement, tu vois. C'est ce que j'ai envie de provoquer chez mes sportifs. J'ai envie qu'ils comprennent à quel point ça peut les aider d'avoir du stress, à quel point c'est important et comment ils peuvent gérer leurs émotions, à quel point ils peuvent apprendre la résilience dans l'échec, à quel point être un sportif, ben oui, c'est tout en tant qu'être humain, mais c'est aussi dissocié entre que ce soit le sportif, l'artiste, la personne. que c'est ok qu'on soit déçu parce qu'on perd à une compétition et que c'est important pour nous mais c'est pas ok que tout le monde s'écroule et que notre vie soit finie et qu'on ait cette impression là et qu'on ait plus envie de vivre, j'ai envie de les accompagner sur la reprise de confiance j'ai envie de les accompagner sur leur croyance et leur faire prendre conscience qu'il y a des schémas de pensée qui sont ultra limitants mais que c'est pas une fin en soi et que tout est modulable parce que dans notre tête, notre cerveau notre cerveau c'est un outil qui est juste ultra fascinant et tous nos schémas de pensée sont vraiment pas une fin en soi. Il y a plein de choses qui se passent en termes de neurotransmission et de connexion avec les différentes parties du cerveau et quand on va travailler là dessus sur la façon de penser, quand on va comprendre son schéma de pensée, et bien il est possible de changer les choses dans la perception que ce soit grâce au système de questionnement avec la préparation mentale mais aussi d'autres techniques comme la sophrologie, l'hypnose et je cite que ça la PNL mais il y a tellement... de manière de travailler sur son état d'esprit. Moi, la préparation mentale, elle m'a énormément parlé parce que je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller aider mes sportifs, mes danseurs à renforcer leur mental grâce à un accompagnement qui, moi, me parle de dingue. J'ai l'impression d'être impactante avec la préparation mentale, j'ai l'impression de comprendre, j'ai l'impression de pouvoir mettre toutes mes compétences au sein de ça, la préparation mentale, au sein de la personne. pour pouvoir l'aider à aller plus loin. De pouvoir lui dire, ok, tu as des difficultés en compétition ? Parce qu'en fait, moi, ma cible de cœur, c'est quand même les sportifs ou les danseurs qui aiment le challenge et qui vont se dépasser en compétition. Donc, quand j'ai des personnes qui rencontrent des difficultés en compétition, j'adore aller discuter de la pression qu'ils peuvent ressentir, les sensations qui se passent à ce moment-là, le cœur qui bat plus vite, les pensées qui s'emballent, la voix intérieure qui te fait douter avant d'y aller. Tu as tout donné à l'entraînement, mais en fait, une fois que c'est la compète, tu n'y arrives pas parce que tout devient paralysant et tu n'arrives pas à libérer ton potentiel. Après, il y a aussi d'autres aspects. Il y a le manque de confiance en soi. Et le manque de confiance en soi, ça sape les performances, mais à un niveau, on n'imagine même pas. Et le pire, c'est qu'à chaque erreur... Il y a des choses qui grandissent, il y a des choses qui nous font douter de plus en plus. Et en fait, ce manque de confiance en soi et ces peurs deviennent ancrées. Et pour s'en sortir, ça devient un cercle complexe. Et grâce à l'accompagnement, moi, j'aide les gens à sortir de ces cercles qui sont vicieux pour aller vers des cercles qui sont un peu plus, voire beaucoup plus vertueux et qui puissent rentrer dans la compétition avec un mindset où ils ont de l'espoir, où ils n'ont pas peur d'être à la hauteur, où ils vont se pousser, se challenger, où ils vont avoir une concentration qui, enfin... et là, parce que ça, c'est un gros problème avec la génération actuelle. Je pense avec toutes les applications qu'on a, TikTok, Instagram, tout ça, notre concentration, elle est pourrie, les gens. Mais genre, pourrie. Et juste de pouvoir les refaire travailler sur ça, la concentration, ça change tout sur une performance. Apprendre à gérer les émotions aussi, apprendre à... Je vous parlais de résilience tout à l'heure, mais comment se relever après un échec ? Comment faire face à la peur de décevoir, que ce soit décevoir moi-même, que ce soit... décevoir mes proches, que ce soit décevoir mon équipe, de ne pas être à la hauteur. Comment se défaire de ces sentiments-là ? Comment comprendre pourquoi je procrastine aussi dans mon développement, que ce soit le développement de mon entreprise, ou dans les projets que je mène, ou dans mes entraînements ? Vraiment, pour moi, c'est fascinant. Tout ce que la préparation mentale m'amène à avoir comme outil et comme force dans l'accompagnement. pouvoir travailler le mental avec les sportifs qui ont envie de le faire et les danseurs. Et je me suis vite rendue compte, grâce à mon parcours de danseuse et toute mon expérience, qu'en tout cas, dans le schéma du West Coast, on n'est pas du tout accompagnés sur cet aspect mental. Et ça, j'ai voulu le changer. J'ai voulu le changer déjà depuis le premier jour où j'ai mis mes pieds dans un événement WSDC, où je me suis dit « Waouh ! On m'a dit Marine, ça va être trop bien, tu vas voir, ça va être génial, tout le monde se booste et tout. » En fait, c'était vrai sans être vrai. Parce que moi, ce que j'ai vu, c'est que j'étais newcomer, donc le plus bas niveau. Donc quand t'es newcomer et que t'as un bracelet qui dit « Attention les newcomers, on t'invite pas à danser, on te regarde pas » , voilà. Donc en fait, tu passes pas un super bon événement. Mais moi, à ce moment-là, j'ai beaucoup observé de choses. Donc il s'est passé ça. Mais c'est surtout qu'il y a des groupes. Et du coup, quand tu fais pas partie de groupe, c'est compliqué. Et c'est surtout qu'il n'y a pas d'accompagnement pendant et il y a encore moins d'accompagnement après. C'est-à-dire qu'on va féliciter tous les compétiteurs qui ont gagné. ceux qui se sont inscrits parce que les copains sont inscrits, ceux qui sont inscrits parce que c'était important, ou alors ils n'avaient pas envie mais les copains l'ont inscrit de force, ou j'en sais rien, c'est la norme sociétale qui dit ça. Et encore je dis norme sociétale, mais je devrais dire la norme de la danse qui fait que pour appartenir à ton groupe de danseurs, il faut que tu fasses la compétition, sinon t'es rejeté. Et comme on est un être humain et qu'on est un être de lien, on va faire tout pareil que les copains et on y va. Sauf qu'on n'est pas préparés mentalement. Et qu'est-ce qui se passe quand t'es pas préparé à une compétition ? Ben, tu sais pas pourquoi t'es là, c'est quoi ta motivation ? Ah mais mince, y'a des gens qui me jugent ! Mince, qu'est-ce qu'ils attendent ? Oh, création de stress ! Oh zut, j'ai jamais dansé avec ce danseur ! Oh zut, j'aime pas cette danseuse ! Oh, la musique, en fait, je la connais pas, qu'est-ce que je dois faire ? Et en fait, y'a toutes ces pensées parasites qui arrivent, qui t'impactent de fou. Ton niveau de stress, le cœur qui bat, ça augmente. Et après, soit tu deviens paralysé, soit tu pètes un cap sur la piste de danse et ça se passe pas bien. Et si tu ne passes pas, ta résilience, elle est nulle. Et du coup, tu t'effondres parce que tu t'attendais à des choses factuelles, c'est-à-dire être en finale ou avoir un placement. Et comme tu ne l'as pas, du coup, tu t'effondres. Parce que peut-être tu t'es dessus, parce que tu avais des attentes, parce que d'autres avaient d'attentes, parce que tu crois que ta valeur, elle est liée à ça. Et pour beaucoup de raisons. Et donc moi, quand je vois ces gens qui vont pleurer, ces gens qui aussi critiquent les autres... Dans le sens où c'est rarement de la responsabilité du danseur si on n'est pas passé. C'est souvent la responsabilité, le juge ne m'aime pas, je suis tombée sur un mauvais danseur, le parquet glissait trop, la musique était trop molle, trop moche, elle ne me plaisait pas. Il y a toujours une raison extérieure, mais c'était rarement la remise en question de soi. Et donc, moi, depuis ce jour-là, j'ai eu envie d'apporter ce qui manquait au sein de cette communauté. Et je me suis rendu compte que dans les autres danses, c'est pareil, il n'y a pas spécialement d'accompagnement mental. Et donc, c'est pour ça qu'à partir du moment où j'ai décidé de me faire former en préparation mentale, je me suis dit que je vais le mettre dans la danse parce que j'ai envie que ça change. J'ai envie que ça change. J'ai envie que les gens aillent faire de la compète et soient préparés pour aller faire de la compétition. J'ai envie que les gens qui soient même déjà dans le circuit, ils se disent « Putain, c'est tellement dur. Je ne sais même pas si j'ai encore envie de danser. Je ne sais même plus pourquoi je suis là. Je ne sais même pas si je me sens légitime. J'ai envie d'être vue. Je n'ai pas envie d'être vue. » Et en même temps, je stresse tellement trop ou je ne stresse pas du tout. Il y a tellement de questionnements sur les danseurs à l'heure actuelle qui font de la compétition que j'ai envie d'accompagner là-dessus. J'ai envie de les reconnecter à leur motivation profonde. J'ai envie qu'ils comprennent leur schéma de pensée. J'ai envie qu'ils apprennent les outils qui vont les aider. à avancer dans leur compétition et pas juste à apprendre par expérience. Parce que oui, on apprend par expérience. Et c'est OK, tu vois, j'ai appris beaucoup de choses par l'expérience et je suis sûre que vous aussi. Mais si je vous disais qu'on pouvait aller plus loin ensemble et du coup plus vite et pour mieux profiter de votre pratique, parce qu'à la base, on va danser parce qu'on aime danser, parce qu'on aime le mouvement, parce qu'on aime la musique. Si on danse à deux, c'est peut-être qu'on aime le lien social. Il y a plein de raisons pour lesquelles on commence à danser. et se pourrir la vie à cause de la compétition parce qu'on n'est pas accompagné, parce qu'on ne sait pas pourquoi on le fait, parce que peut-être qu'on sait pourquoi on le fait, mais on ne le vit pas bien. Je pense qu'il y a tellement d'autres choses que je ne soulève pas tout de suite, mais peut-être que vous qui êtes en train de m'écouter, ça résonne chez vous, il y a des ressentis qui viennent. Je ne sais pas quand vous pensez à votre compétition qui s'est passée la semaine dernière, le mois dernier, qu'est-ce que vous ressentez ? J'ai même des danseurs qui stressent trois mois avant leur compétition et juste, ils ne travaillent tellement pas sur leur mental qu'ils arrivent le jour J qui sont en PLS. Ou alors, ils essayent tellement de relativiser que quand tu mets toute la poussière sous un tapis et qu'il y a un coup de vent, donc un élément déclencheur qui fait que le tapis s'en va, il y a tout qui se révèle et qui leur claque dans la tête. Et alors là, c'est compliqué de se relever. Donc moi, j'ai envie de changer ça. Et c'est pour ça que je me suis mise à proposer de la préparation mentale et à proposer des suivis complets pour pouvoir accompagner les danseurs. Parce que je l'ai expérimenté, en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. Et j'ai longtemps cherché un accompagnement mental auprès de quelqu'un qui s'y connaissait et aussi auprès de quelqu'un qui connaissait ma discipline, la danse. Et j'aurais rêvé, je crois, qu'on m'aide. Et pourtant, j'ai cherché, j'ai vraiment cherché. Je me suis fait former pour devenir meilleure pédagogue, pour devenir meilleure prof, pour devenir meilleure danseuse. Je me suis fait former techniquement auprès de danseurs incroyables et de champions. Et je me souviens que mon dernier coaching, je l'ai fait. Et quand j'ai envoyé le message à la personne qui est devenue mon coach, Je lui ai dit, écoute, je cherche un coach et j'aimerais bien avoir quelqu'un qui m'accompagne, tant sur le plan technique que mental. La personne m'a fait signer et en fait, je me suis retrouvée à me faire accompagner sur un plan technique vraiment hyper pointu. Et c'était génial parce que ma danse a évolué de ouf. Mais par contre, zéro sur le mental. Et je me suis rendue compte que déjà, un, c'était tabou d'en parler. Deux, on n'y connaissait pas grand chose, vraiment particulièrement pas foufou. Et trois, les gens qui s'y connaissaient, ils ne s'y connaissaient pas tant que ça finalement. Parce qu'on pense savoir, mais en fait, on ne sait pas vraiment. Ou alors, on relativise trop. Et moi, je n'ai jamais trouvé mon compte. Je suis là, mais moi, j'ai envie de travailler sur mes capacités mentales. J'ai envie de travailler sur justement tout ce qui est modulable dans mes façons de penser. J'ai envie d'apprendre à me détacher de ce sentiment de culpabilité quand je n'y arrive pas. à me détacher de ce sentiment de « punaise, il faut que je fasse mes profs parce que je suis prof et il y a mes élèves » . J'avais aussi envie de me détacher de la déception que je pouvais avoir envers moi-même quand je ratais une compétition. J'avais envie de me détacher de ma frustration qui m'empêchait de redanser après quand j'arrive à l'alternate. J'avais aussi envie de me détacher du poids de l'extérieur, du regard de l'extérieur, tu sais, le regard des autres, qui t'empêchent de performer ou alors qui te font faire surperformer, en tout cas qui t'impactent au niveau du stress d'une manière dont... dont t'as pas spécialement envie. Tu vois, moi, j'avais envie de me détacher de tout ça. Pas de plus rien ressentir, mais de plus les laisser m'impacter comme ça pouvait m'impacter. Genre, j'avais plus envie de me dire « Ah, c'est bon, on est samedi soir, il faudrait que je danse, mais je suis pas passée, du coup, je vais plus jamais danser. En tout cas, pas ce soir. Et tu sais quoi ? Il y a la soirée dimanche, mais j'ai plus envie. Et en fait, j'ai même plus envie de croiser quelqu'un dans la danse. Je remets en cause ma pratique tous les matins. Je suis en train de me demander si je suis faite pour la compétition, que j'ai pas compris. » S'il y a un truc qu'on ne m'a pas dit, si je suis légitime. Je me pose tellement toutes ces questions-là et je me les suis. Alors, je dis ça, mais ça, c'est Marine Davant qui se les posait. Parce que Marine Davant, elle essayait de rentrer dans le moule de la compète. Et j'y arrive, il n'y a aucun souci par rapport à ça. Mais je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Et ça, je voulais que ça s'arrête. En fait, j'étais très forte pour prendre conscience de ça, me dire il me faut une solution. Et par contre, je ne l'ai pas trouvé. Et à partir du moment où j'ai trouvé ma solution, c'était de me faire former moi-même en préparation mentale. Et là, je me suis fait former, je me suis fait accompagner. Et je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller accompagner les danseurs. Et pendant mon accompagnement, pendant ma formation, je me suis amusée à me souvenir de toutes les fois où j'ai raté mes compétitions et toutes les fois où je les ai réussies. écrire dans quel état mental j'étais à ce moment-là. Est-ce que j'allais bien ? Est-ce que j'allais pas bien ? Est-ce qu'il y avait mon copain qui était là à ce moment-là et on s'était pris la tête, ça marchait pas ? Est-ce que j'avais suffisamment dormi ? Quel était mon discours interne ? Est-ce que c'était des juges qui étaient des amis ou pas ? Ou est-ce que c'était des juges qui étaient des champions ou des all-stars ? Quel impact ça avait sur moi, sur ma danse ? Est-ce que j'avais changé de chaussure ? Est-ce que je m'étais pas bien habillée et du coup, ça m'a créé du bruit dans ma tête ? Comment était ma concentration ? Est-ce que j'étais en train de travailler dans l'organisation de l'événement en même temps et à quel point ça m'a impactée ? Et donc j'ai vraiment fait une analyse là-dessus. Ça m'a apporté énormément d'informations sur à quel point ce que tu penses a un impact de folie sur ta danse. Et je vais peut-être vous dire quelque chose que vous ne savez pas, mais le mental, ça fait partie des quatre piliers de la performance. Et c'est une performance ce qu'on fait. Venir faire des prélims, venir faire une finale, venir faire une représentation sur scène, participer à une routine, ce sont des performances quelque part. On va venir donner le meilleur de nous-mêmes. Et ce que j'ai envie... en proposant la préparation mentale en danseur, c'est que vous puissiez performer à votre 100%, aux 100% des capacités que vous avez à l'instant T de la performance, sans toutes les interférences que vous pouvez avoir dans votre tête. Parce qu'en fait, c'est ça la résultante de la performance. C'est comme dirait Tim Galway, je crois, qui dit que la performance, c'est la résultante de votre potentiel sans les interférences. Et c'est ça que je veux faire. Je veux diminuer vos interférences. pour libérer le potentiel, pour que vous puissiez performer à votre plus haut niveau. Je ne vous dis pas que vous y arriverez en termes d'objectifs et de résultats, mais en tout cas, je veux que votre processus soit meilleur, je veux que le vécu soit meilleur, j'ai envie que vous vous sentiez bien et alignés. Et ça, vraiment, ça compte énormément pour moi, parce que c'était hyper important, en tout cas dans mon parcours de danseuse. Et ça l'est encore aujourd'hui et maintenant. Et c'est la raison pour laquelle... J'ai envie d'accompagner et je ne pense pas qu'un jour j'aurai envie de ne plus accompagner. Et ça me tient beaucoup trop à cœur, en fait, ce genre de choses-là. Donc voilà, je voulais vous partager un peu mon histoire pour que vous puissiez comprendre un peu pourquoi est-ce que c'était si important pour moi d'accompagner par mon expérience, par mon vécu et par rapport à tout ce que j'ai observé. Et donc tout ça, c'est récent parce que moi, la sophrologie caïs-sédienne, je me suis formée en 2022 et la préparation mentale en 2024. Et donc là, on est en 2025 et je compte bien continuer à me faire former. Je me fais encore coacher tous les 15 jours parce que je trouve que, oui, je pourrais avancer toute seule, mais pour moi, être accompagnée avec quelqu'un qui a déjà fait le chemin, avec quelqu'un qui a d'autres idées, avec quelqu'un qui surtout a des compétences peut-être plus poussées que je n'ai ou qui peut voir des choses différentes parce qu'en fait, il n'est pas moi, donc il n'a pas les mêmes interférences psychiques que je peux avoir, ça me permet d'avancer tellement plus vite. et tellement plus loin, ça m'emmène dans des processus de réflexion qui, par moi-même, peut-être, auraient été plus limités. Et donc, si je dois faire un bilan des dernières années, c'est vraiment que je suis heureuse du parcours que j'ai réalisé parce qu'il a été hyper difficile. Et je pense que ce parcours difficile et toutes les réalisations que j'ai pu avoir et tout le chemin que j'ai pu faire font que j'ai très envie de continuer à... à vous aider à changer les choses, changer vos perceptions, vous permettre d'être dans l'action et d'être alignée avec ce que vous faites et votre passion. Et en 2024, les 20 000 euros que j'avais dépensés les deux dernières années, je les avais dépensés dans la danse. En 2024, je les ai mises que dans des formations pour me former, pour me faire coacher, pour grandir moi intérieurement, pour améliorer mes compétences parce que c'était de l'investissement en moi. pour pouvoir mieux vous accompagner. Et franchement, je ne regrette absolument pas parce qu'aujourd'hui, je sais que je ne serai plus jamais danseur lambda et je le savais déjà avant, tu vois. Mais ça y est, c'est fini d'être danseur lambda. Pour de vrai, la compétition, j'adore ça, j'adore danser. Et je pense que c'est quelque chose qui restera toujours là. Mais ce qui me fait vraiment vibrer, ce qui me plaît de ouf, c'est vraiment de vous accompagner et de vous aider à aller plus loin et avec un accompagnement qui va vous rendre autonome. et vous permettre de grandir vous aussi à votre tour, en tant que personne, en tant que danseur, en tant qu'artiste. Et ça, ça me rend trop heureuse de commencer 2025 avec cette certitude-là, de vous accompagner à aller plus loin et à améliorer votre bien-être. Et je pense que pour moi, ça n'a absolument pas de prix. Tellement pas que je commence 2025 avec une nouvelle formation et une formation qui m'a coûté quatre chiffres. Donc voilà, il y a les investissements qu'on va faire qui ne signifient pas grand-chose et puis il y a ceux qui vont changer des choses. Et moi, je suis persuadée que tout ça, ça va encore me permettre d'être plus impactante auprès de vous. Et j'ai trop hâte de continuer à vous transmettre ces choses-là. Donc voilà, c'était un épisode un peu émotionnel pour moi parce que ça me permet de faire une grosse rétrospective sur qui je suis. Qu'est-ce que j'ai envie d'apporter dans les communautés de danse ? J'ai envie de vous aider à être mieux dans vos chaussures de danse, en fait. Et voilà, être alignée avec qui vous êtes, prendre conscience de votre valeur, reprendre confiance en vous. Et le mental va tellement impacter tout votre mouvement, tout le mouvement de votre danse, toute votre énergie, vos interactions avec les autres. En fait, c'est vraiment... Tout commence par la pensée. Tu vois, si le matin, je me lève avec des pensées négatives ou neutres, mais qui ne m'incitent pas à passer à l'action, c'est-à-dire... Oh, j'ai la flemme de prendre une douche. Oh, j'ai la flemme d'aller au sport. Oh, j'ai la flemme de bien manger aujourd'hui. Alors, je ne te dis pas l'état de ta journée s'il n'y a pas un moment donné où tu fais un switch d'état mental. Parce que du coup, tu fais quoi ? Tu traînes en pyjama, tu n'as pas pris ta douche, tu as mangé la boîte d'Oreo et puis tu as regardé des films toute la journée. Alors, c'est cool, tu vois. Ça fait du bien aussi d'avoir des day-offs qui ressemblent à ça. Mais si tu commences à faire ça tous les jours, peut-être qu'il va y avoir un problème quelque part. Que ce soit en termes de poids, que ce soit en termes de... de bien-être aussi émotionnel, psychique, parce que c'est connu, quand tu deviens sédentaire, quand tu ne manges que du sucre, tout ce que tu mets dans ton ventre, dans ton corps, ça interagit énormément aussi avec ce qui se passe dans ta tête et tes pensées. Le fait de te mettre en mouvement aussi, ça permet d'avoir les idées beaucoup plus claires, de créer des pics d'endorphine, de plein d'hormones du plaisir qui vont te rebooster pour la journée, être plus productif dans ton travail, te sentir peut-être plus serein dans ta vie. Et d'ailleurs, la danse, c'est pour ça que c'est aussi bon. C'est parce que ça nous permet de nous mettre en mouvement. On appartient à une communauté, on voit des gens. Et souvent, avant d'aller à une soirée de danse, tu sais, t'as peut-être la flemme ou peut-être que ça va pas, tu t'es embrouillée ou t'as passé une journée super dure, mais t'as toujours, mais genre toujours le jus pour aller danser et arriver sur la piste et te dire Allez, let's go ! Et ton état mental, il switch peut-être pas tout de suite, mais il peut switcher très vite. Et juste parce que tu te mets en mouvement, juste parce que ton corps, il vibre. au son de la musique, parce que la musique émet des vibrations au sein de notre corps qui est fait de 70% d'eau. Et puis, t'as les interactions sociales, le sourire de quelqu'un, le contact, le fait de partager une danse. En fait, tout change dans ta tête. Et plus tu vas bien dans ta tête, plus tu iras mieux aussi dans ta vie. Donc, je crois que c'est le mot de la fin. J'ai envie de m'arrêter là. D'ailleurs, j'ai même envie de m'arrêter avec une phrase qui est importante pour moi. Souvent, la compétition, elle prend le dessus sur le plaisir. Et c'est là où on place l'enjeu avant le jeu. Moi, j'ai envie de vous aider à mettre le jeu avant l'enjeu. C'est-à-dire retrouver le plaisir dans votre pratique avant de mettre tout sur les épaules de la compétition et de tout faire bâtir dessus. C'était le mot de la fin. Si cet épisode t'a plu, s'il t'a parlé, si tu penses aussi qu'il peut parler à un danseur ou une danseuse que tu connais, surtout n'hésite pas à partager cet épisode. Il est partageable sur les réseaux sociaux, mais aussi en MP. Et si tu veux me contacter... tu as toutes les coordonnées dans le lien de la description. Et je te dis à très bientôt. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Mon parcours dans la danse et les défis rencontrés

    01:19

  • Investissement dans la danse et les événements

    04:12

  • Découverte de la préparation mentale

    07:11

  • Accompagnement des sportifs et des danseurs

    09:53

  • Stratégies pour améliorer la performance

    15:00

  • J'ai envie que ça change

    19:13

  • Faire grandir l'artiste en vous

    28:04

Description

J’ai longtemps cru que tout résidait dans la technique de danse. J’avais tort.


Pourquoi ai-je choisi d’accompagner les danseurs sur l’aspect mental et mindset ? Comment en suis-je arrivée là ? Dans cet épisode, je vous emmène dans mon parcours, entre doutes, frustration en compétition, stress de performance et prises de conscience.


Je m'appelle Marine Valet, préparateur mental spécialisée dans les performances artistiques et sportives. Depuis 2022, j’accompagne des sportifs et danseurs à libérer leur potentiel et à développer un mental solide pour performer avec confiance et fluidité.


Comme beaucoup, j’ai connu cette sensation de stagnation malgré des heures d’entraînement, d’être tétanisée par la pression, d’avoir peur du regard des autres en social, sur scène ou sur vidéo… Mais personne ne nous apprend à gérer ces blocages mentaux.


Le véritable déclic ? Comprendre que le mental est la clé 🔑. C’est ce qui différencie un danseur qui stagne d’un danseur qui se dépasse. La préparation mentale est essentielle non seulement pour performer, mais aussi pour retrouver le plaisir dans la danse, au-delà de la compétition.


Dans chaque épisode, je te partage des leçons, des stratégies et des outils issus de la préparation mentale, et pourquoi aujourd’hui, j’ai à cœur de t’aider à gagner en confiance en soi et en fluidité dans ta danse, tout en cultivant une approche plus épanouissante et authentique.


Si vous voulez arrêter de douter, mieux gérer votre stress et enfin libérer votre potentiel, alors ce podcast est fait pour vous.

🎧 Belle écoute et bienvenue dans No Brain, No Flow !


_______

Pour aller plus loin 🚀


Réserve ton rendez-vous diagnostic offert dès maintenant et voyons ensemble comment débloquer ton potentiel, en me contactant directement :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En 2022 et en 2023, j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. Je l'ai expérimenté en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. J'aurais rêvé qu'on m'aide. Je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Dans la danse, comme dans la vie, tout commence dans notre esprit. Bienvenue dans No Brain No Flow, le podcast des danseurs qui va au-delà de la technique pour explorer la danse sous un angle fondamental, celui du mental. Je m'appelle Marine Vallée, je suis préparateur mental spécialiste des sports d'endurance et de performances artistiques. J'accompagne principalement des danseurs internationaux dans l'évolution de leur carrière et de leur passion. Dans ce podcast, je partage les clés ici des séances de préparation mentale, des prises de conscience et tout ce que j'aurais aimé avoir comme ressource en tant que danseuse investie. Mon but ? amener votre mental et votre danse à un tout autre niveau. Et pour y parvenir, je vous parle état d'esprit, gestion des émotions, concentration, résilience, motivation et confiance en soi. Soyez prêts à libérer votre potentiel et à transformer votre danse un peu plus à chaque épisode. Belle écoute ! J'ai très envie de commencer avec une histoire qui est importante pour moi parce que c'est elle qui vous expliquera pourquoi est-ce que j'ai commencé la danse. Donc on est en 2011, j'ai deux amis qui veulent absolument commencer à faire du rock et de la salsa. Leur idée c'était, il faut absolument qu'on fasse de la danse à deux pour aller choper les filles. Le problème c'est qu'ils y sont allés et qu'il fallait s'inscrire par deux, il fallait s'inscrire en couple. Il n'y avait personne avec qui y aller et du coup le lendemain ils sont venus me chercher avec une copine et ils ont passé je crois les trois, quatre prochains jours à me tanner pour que je les accompagne en mode Marine il faut absolument que tu viennes pour qu'on puisse s'inscrire à ces danses. Et ensuite, si tu veux, tu vois, tu restes pas et puis tu annuleras ton inscription. Ils m'ont eu à force d'arguments, je leur ai fait plaisir, je n'y suis plus allée. Et la grosse blague, c'est qu'au bout de trois mois, ils se sont rendus compte que ça ne marchait absolument pas de choper dans les cours de danse. Par contre, moi, je suis tombée littéralement amoureuse de bouger mon corps et d'apprendre ce que c'était que le rock et la salsa. Et j'ai fait toute l'année à fond sur les deux danses. J'ai même fait les représentations de galas en 2012, ça je m'en souviens. tout à fait parfaitement. Et depuis, en fait, je n'ai jamais arrêté. J'ai touché à toutes les danses à deux qui puissent exister, ou presque. Je n'ai jamais fait de tango, par contre. Et le jour où j'ai découvert le West Coast Swing, j'ai voulu me spécialiser dedans. Donc, c'est de la danse à deux qui vient de la côte ouest des États-Unis et qui s'inspire de l'indie-hop pour ceux qui connaissent. C'est une danse où il y a un leader, une follower, donc cavalier, cavalière. Et dedans, il y a beaucoup de parties d'improvisation, c'est-à-dire que la follower a la possibilité de s'exprimer énormément. Et je crois que c'est pour ça que j'ai adoré cette danse quand je l'ai vue. En fait, d'avoir un cadre qui est posé avec des codes, mais de pouvoir danser de manière libre à l'intérieur, tout en le partageant avec son cavalier, avec son leader, je trouvais ça juste fascinant. Alors que le rock, la salsa, la valse, le cha-cha, toutes ces danses-là, on est obligé de follower en tant que nana, si on est en position de follower. Et c'est très restrictif. Et puis, moi, mon cerveau est stimulé le temps que j'apprenne. Et une fois que la phase d'apprentissage, elle est passée, je m'éclate. Et puis, au bout d'un moment, je me lasse très, très vite. Alors qu'avec le West Coast Swing, c'est quelque chose qui n'arrive jamais. Et c'est pour ça que j'adore cette danse. Je me suis aussi mise à la danse solo que j'ai découverte. Donc, plutôt du modern jazz. J'ai fait un peu de hip-hop parce que je me suis dit qu'apprendre à bouger mon corps toute seule, c'était hyper intéressant. Parce qu'en fait, moi, je suis une grosse sportive. J'ai touché un peu à tout. J'ai fait de la gymnastique, du badminton. de l'équitation, du handball, du vélo, de la course à pied, du marathon. Et je n'avais jamais vraiment fait de danse. Et donc, du coup, pour pouvoir justement être meilleure dans le West Coast, qui est genre ma passion numéro un, j'ai fait plus de danse solo pour pouvoir appréhender un petit peu ces différents styles. Donc, ça fait depuis ce fameux septembre-octobre 2011 que je danse. J'ai eu beaucoup de pauses dans ma vie de danseuse. Et puis après, je me suis mise surtout à faire des compétitions à partir de 2016, donc dans ma danse de favorite, qui est le West Coast Swing. J'ai eu des pauses en 2017 et en 2018 parce que je suis partie vivre en Nouvelle-Zélande avec mon sac à dos toute seule, donc à l'autre bout, 20 000 kilomètres de la France, pour pouvoir expérimenter d'autres choses. Là-bas, j'ai quand même donné des cours dans différentes communautés. J'ai rencontré la communauté de Auckland. J'ai eu la chance d'enseigner à Wellington, à Cry Church. J'ai monté une association pour pouvoir justement continuer à donner des cours de danse moi là-bas, parce qu'entre-temps je me suis fait former en tant que prof en 2016. Et donc avant de partir en Nouvelle-Zélande, j'enseignais les différentes danses à deux, dont les cours débutants de West Coast Swing. ce qui m'a permis de développer ça en Nouvelle-Zélande. Et je suis rentrée en France en 2018, où j'ai commencé lentement à déjà me réacclimater au climat français, à la culture française, à retrouver mes amis, ma famille et ce que j'allais faire, pour reprendre du coup la danse en 2019. Puis en 2020, on sait tous ce qui s'est passé, M. Covid a frappé à sa porte. Et puis j'ai repris en 2021, et depuis je n'ai pas cessé, à savoir même qu'en 2022 et en 2023, et ça, ça me tient énormément à cœur de vous le dire, Je crois que j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. C'est-à-dire que sur l'année 2023 et sur l'année 2022, il y avait 52 week-ends en moyenne par année. Et je suis partie entre 30 et 34 fois par an dans un événement qui était classé soit WSDC, donc avec des compétitions internationales, soit un peu plus social. Et je les ai quasiment tous faits quand il n'y avait pas de conflit au sein d'un même week-end. Donc j'ai dépensé énormément d'argent là-dedans. Mon objectif, c'était de me former, de prendre des cours à l'international, mais de me former aussi auprès des professeurs, de prendre des cours particuliers, mais également de m'investir dans l'organisation des événements, parce qu'en fait, ça ne m'intéressait pas du tout, moi, d'être danseur lambda, de juste, voilà, danser. Et j'avais vraiment ce besoin de comprendre comment est-ce qu'un événement fonctionnait, qu'est-ce qui était derrière, qu'était le processus de réflexion, à quoi est-ce qu'il faut penser quand on fait un événement, comment est-ce qu'on fait pour que tout le monde soit bien, OK, que le week-end se déroule super bien, que les pros aient tout ce qu'ils ont besoin. Parce qu'en fait, être pro, c'est quand même hyper fatigant de faire un déplacement sur un week-end pour aller enseigner, donc être sûr qu'ils aient de l'eau, qu'ils aient à manger, qu'ils puissent... Moi, je me souviens aussi des pros qui m'ont demandé de faire attention s'ils n'étaient pas trop invités en soirée, ce qui était quand même improbable. Et c'est vrai qu'une fois qu'ils mettent le nez sur le dance floor, tout le monde a envie de danser avec eux. Et ça, ça leur crée une pression, un stress constant, parce qu'ils galèrent à sortir de la piste de danse. Donc, en fait, je me suis vraiment investie au sein d'un communauté, ce qui m'a permis d'apprendre énormément sur différents aspects et aussi de proposer des choses au sein de la communauté. Parce que, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, J'ai jamais voulu être danseur lambda et en fait depuis de nombreuses années j'ai toujours voulu en fait accompagner l'être humain dans son développement personnel mais aussi professionnel et j'ai longtemps cherché quel outil pouvait être mon outil, tu vois, l'outil le plus impactant possible pour pouvoir accompagner les gens dans le changement. J'en avais déjà conscience avant de partir en Nouvelle-Zélande mais le voyage que j'ai entrepris pendant un an et demi, donc j'ai vécu un an et trois mois là-bas, Et ensuite, je suis partie trois mois en Asie. Du coup, il y a un esprit culturel qui est complètement différent, des façons de penser différentes, des développements et des moyens de développement personnel complètement différents. Et là, j'ai commencé à toucher du doigt des choses qui me parlaient énormément. Et je me suis dit, oh là là, mais c'est ça que je veux faire. Parce que je crois que je commence à toucher du doigt, tu vois, les outils que j'ai envie de mettre en place pour ensuite les proposer aux gens et les aider. Et quand je suis rentrée en France... Je me suis dit, vas-y, le yoga, ça a l'air intéressant. Du coup, je vais donner des cours de yoga et je vais faire une formation. Et en fait, je me suis rendu compte que le yoga, ce n'était pas forcément ce qui est le plus impactant, à part vous faire travailler votre souplesse de corps, travailler la respiration, travailler quand même le recentrage. Il y a des choses énormément positives de faire du yoga. D'ailleurs, je le pratique moi aussi. Mais je trouvais ça pas du tout assez impactant. Et puis, j'ai découvert la sophrologie kaïsédienne, qui est une méthode issue du professeur Kaïsédo, qui est inspirée de l'Inde, du Japon. et en fait c'est une méthode qui est ultra complète pour pouvoir accompagner les gens dans leur recentrage, dans la gestion du stress dans la gestion de leurs émotions pour améliorer leur qualité de sommeil améliorer leur rapport à leur corps et en fait surtout reconnecter leur esprit à leur corps et travailler aussi sur leur intentionnalité et du coup sans le savoir, parce que je l'ai su après par la suite, je l'ai compris, c'est que de travailler sur le discours interne permettait aussi de créer une intention particulière dans sa tête pour pouvoir aller avoir une influence au niveau de notre corps, influencer nos cellules, influencer tous ces schémas électriques, ces connexions neuronales que l'on a à l'intérieur de nous pour pouvoir changer des niveaux d'hormones et pouvoir changer un état interne. Et donc du coup, je suis devenue, j'ai fait une formation de sophrologie caïsséienne pendant un an et demi. J'ai eu le diplôme de la sophrologie, donc j'ai fait 12 degrés de la sophrologie. Et ça m'a énormément aidée pour pouvoir justement proposer ça. Je me suis spécialisée ensuite sur le sportif. Parce que je suis une grosse sportive, j'adore le sportif. Et moi, mon but, après beaucoup de réflexions, je me suis dit, mais je ne veux pas non plus accompagner tout le monde. J'ai envie d'être sur quelque chose de très spécifique et je me suis mis sur le sport. J'ai accompagné des gens dans un institut de médecine du sport. J'ai eu la chance que l'institut m'ouvre ses portes, j'ai pu réaliser des accompagnements. Mais j'avais quand même toujours au fond de moi cette sensation de ne pas être assez impactante dans mes accompagnements. Mine de rien, j'ai commencé à le proposer en événement de danse et à commencer à faire de la sensibilisation au niveau des danseurs. Parce qu'en fait, on pourrait se dire que les danseurs sont extra connectés à leur corps. C'est vrai, mais ça reste quand même des gens qui ont envie de pousser toujours plus loin. qui ne s'écoutent pas forcément, qui dorment peu quand c'est des événements internationaux et qui n'arrivent pas non plus à faire le lien entre ce qu'ils ressentent, comment le modérer, comment le gérer, comment être résiliente face à certaines émotions. Et puis en fait, je pense que vous comme moi, à l'école, on ne nous a jamais appris à gérer nos émotions. Et c'est fort dommage parce qu'en fait, ça nous donne énormément de lacunes dans notre vie d'adulte. Et c'est pour ça que j'ai voulu vraiment accompagner les danseurs dans leur progression, dans leur carrière. Et ça a été assez bien accueilli quand même dans la communauté. Et comme je vous le disais tout à l'heure, le souci pour moi, pas pour eux, c'était que je ressentais que je n'étais pas assez impactante, que je pouvais aller encore plus loin dans mon accompagnement, que je pouvais aller encore plus loin dans la transformation et dans ce que je proposais. Et je n'avais pas du tout encore les réponses. J'ai mis beaucoup de temps à les avoir. Et c'est en fait à force de rechercher, d'écouter des podcasts, de rechercher sur les sites internet, mais... Quelle méthode serait la plus impactante ? Qu'est-ce qui me parle à moi en tant que sportive ? Qu'est-ce qui parlerait aux sportifs ? Et très rapidement, j'ai fini par découvrir la préparation mentale. Et c'était super dur de trouver des informations sur la préparation mentale parce qu'en fait, la préparation mentale, elle a mis beaucoup de temps aussi à trouver sa légitimité, à ce qu'on en parle. N'importe quel sportif, en fait, il y a dix ans, on n'en parlait pas énormément. C'était quand même un sujet tabou de se faire accompagner sur le sujet mental. Moi, à l'époque, je connaissais que la psychologie. Et franchement, il ne fallait pas dire que tu voyais un psychologue ou c'était vraiment tabou de dire à quelqu'un « j'envisage de voir un psychologue » . En plus, moi, je suis ici d'une famille où c'est compliqué de le dire, de dire « le mental, c'est important » . En fait, jamais on m'a dit que c'était important. Et donc, avec toutes les prises de conscience que j'ai eues, avec toutes les recherches que j'ai faites, en me rendant compte qu'en fait, dans beaucoup de sports, tout le monde a un préparateur mental, plus ou moins, je me suis dit… Mais c'est ça en fait. J'ai l'impression que ce que je lis à propos de la préparation mentale, c'est tellement impactant et ça permet un accompagnement tellement complet. Et ça me parle en fait, en termes d'accompagnement, tu vois. C'est ce que j'ai envie de provoquer chez mes sportifs. J'ai envie qu'ils comprennent à quel point ça peut les aider d'avoir du stress, à quel point c'est important et comment ils peuvent gérer leurs émotions, à quel point ils peuvent apprendre la résilience dans l'échec, à quel point être un sportif, ben oui, c'est tout en tant qu'être humain, mais c'est aussi dissocié entre que ce soit le sportif, l'artiste, la personne. que c'est ok qu'on soit déçu parce qu'on perd à une compétition et que c'est important pour nous mais c'est pas ok que tout le monde s'écroule et que notre vie soit finie et qu'on ait cette impression là et qu'on ait plus envie de vivre, j'ai envie de les accompagner sur la reprise de confiance j'ai envie de les accompagner sur leur croyance et leur faire prendre conscience qu'il y a des schémas de pensée qui sont ultra limitants mais que c'est pas une fin en soi et que tout est modulable parce que dans notre tête, notre cerveau notre cerveau c'est un outil qui est juste ultra fascinant et tous nos schémas de pensée sont vraiment pas une fin en soi. Il y a plein de choses qui se passent en termes de neurotransmission et de connexion avec les différentes parties du cerveau et quand on va travailler là dessus sur la façon de penser, quand on va comprendre son schéma de pensée, et bien il est possible de changer les choses dans la perception que ce soit grâce au système de questionnement avec la préparation mentale mais aussi d'autres techniques comme la sophrologie, l'hypnose et je cite que ça la PNL mais il y a tellement... de manière de travailler sur son état d'esprit. Moi, la préparation mentale, elle m'a énormément parlé parce que je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller aider mes sportifs, mes danseurs à renforcer leur mental grâce à un accompagnement qui, moi, me parle de dingue. J'ai l'impression d'être impactante avec la préparation mentale, j'ai l'impression de comprendre, j'ai l'impression de pouvoir mettre toutes mes compétences au sein de ça, la préparation mentale, au sein de la personne. pour pouvoir l'aider à aller plus loin. De pouvoir lui dire, ok, tu as des difficultés en compétition ? Parce qu'en fait, moi, ma cible de cœur, c'est quand même les sportifs ou les danseurs qui aiment le challenge et qui vont se dépasser en compétition. Donc, quand j'ai des personnes qui rencontrent des difficultés en compétition, j'adore aller discuter de la pression qu'ils peuvent ressentir, les sensations qui se passent à ce moment-là, le cœur qui bat plus vite, les pensées qui s'emballent, la voix intérieure qui te fait douter avant d'y aller. Tu as tout donné à l'entraînement, mais en fait, une fois que c'est la compète, tu n'y arrives pas parce que tout devient paralysant et tu n'arrives pas à libérer ton potentiel. Après, il y a aussi d'autres aspects. Il y a le manque de confiance en soi. Et le manque de confiance en soi, ça sape les performances, mais à un niveau, on n'imagine même pas. Et le pire, c'est qu'à chaque erreur... Il y a des choses qui grandissent, il y a des choses qui nous font douter de plus en plus. Et en fait, ce manque de confiance en soi et ces peurs deviennent ancrées. Et pour s'en sortir, ça devient un cercle complexe. Et grâce à l'accompagnement, moi, j'aide les gens à sortir de ces cercles qui sont vicieux pour aller vers des cercles qui sont un peu plus, voire beaucoup plus vertueux et qui puissent rentrer dans la compétition avec un mindset où ils ont de l'espoir, où ils n'ont pas peur d'être à la hauteur, où ils vont se pousser, se challenger, où ils vont avoir une concentration qui, enfin... et là, parce que ça, c'est un gros problème avec la génération actuelle. Je pense avec toutes les applications qu'on a, TikTok, Instagram, tout ça, notre concentration, elle est pourrie, les gens. Mais genre, pourrie. Et juste de pouvoir les refaire travailler sur ça, la concentration, ça change tout sur une performance. Apprendre à gérer les émotions aussi, apprendre à... Je vous parlais de résilience tout à l'heure, mais comment se relever après un échec ? Comment faire face à la peur de décevoir, que ce soit décevoir moi-même, que ce soit... décevoir mes proches, que ce soit décevoir mon équipe, de ne pas être à la hauteur. Comment se défaire de ces sentiments-là ? Comment comprendre pourquoi je procrastine aussi dans mon développement, que ce soit le développement de mon entreprise, ou dans les projets que je mène, ou dans mes entraînements ? Vraiment, pour moi, c'est fascinant. Tout ce que la préparation mentale m'amène à avoir comme outil et comme force dans l'accompagnement. pouvoir travailler le mental avec les sportifs qui ont envie de le faire et les danseurs. Et je me suis vite rendue compte, grâce à mon parcours de danseuse et toute mon expérience, qu'en tout cas, dans le schéma du West Coast, on n'est pas du tout accompagnés sur cet aspect mental. Et ça, j'ai voulu le changer. J'ai voulu le changer déjà depuis le premier jour où j'ai mis mes pieds dans un événement WSDC, où je me suis dit « Waouh ! On m'a dit Marine, ça va être trop bien, tu vas voir, ça va être génial, tout le monde se booste et tout. » En fait, c'était vrai sans être vrai. Parce que moi, ce que j'ai vu, c'est que j'étais newcomer, donc le plus bas niveau. Donc quand t'es newcomer et que t'as un bracelet qui dit « Attention les newcomers, on t'invite pas à danser, on te regarde pas » , voilà. Donc en fait, tu passes pas un super bon événement. Mais moi, à ce moment-là, j'ai beaucoup observé de choses. Donc il s'est passé ça. Mais c'est surtout qu'il y a des groupes. Et du coup, quand tu fais pas partie de groupe, c'est compliqué. Et c'est surtout qu'il n'y a pas d'accompagnement pendant et il y a encore moins d'accompagnement après. C'est-à-dire qu'on va féliciter tous les compétiteurs qui ont gagné. ceux qui se sont inscrits parce que les copains sont inscrits, ceux qui sont inscrits parce que c'était important, ou alors ils n'avaient pas envie mais les copains l'ont inscrit de force, ou j'en sais rien, c'est la norme sociétale qui dit ça. Et encore je dis norme sociétale, mais je devrais dire la norme de la danse qui fait que pour appartenir à ton groupe de danseurs, il faut que tu fasses la compétition, sinon t'es rejeté. Et comme on est un être humain et qu'on est un être de lien, on va faire tout pareil que les copains et on y va. Sauf qu'on n'est pas préparés mentalement. Et qu'est-ce qui se passe quand t'es pas préparé à une compétition ? Ben, tu sais pas pourquoi t'es là, c'est quoi ta motivation ? Ah mais mince, y'a des gens qui me jugent ! Mince, qu'est-ce qu'ils attendent ? Oh, création de stress ! Oh zut, j'ai jamais dansé avec ce danseur ! Oh zut, j'aime pas cette danseuse ! Oh, la musique, en fait, je la connais pas, qu'est-ce que je dois faire ? Et en fait, y'a toutes ces pensées parasites qui arrivent, qui t'impactent de fou. Ton niveau de stress, le cœur qui bat, ça augmente. Et après, soit tu deviens paralysé, soit tu pètes un cap sur la piste de danse et ça se passe pas bien. Et si tu ne passes pas, ta résilience, elle est nulle. Et du coup, tu t'effondres parce que tu t'attendais à des choses factuelles, c'est-à-dire être en finale ou avoir un placement. Et comme tu ne l'as pas, du coup, tu t'effondres. Parce que peut-être tu t'es dessus, parce que tu avais des attentes, parce que d'autres avaient d'attentes, parce que tu crois que ta valeur, elle est liée à ça. Et pour beaucoup de raisons. Et donc moi, quand je vois ces gens qui vont pleurer, ces gens qui aussi critiquent les autres... Dans le sens où c'est rarement de la responsabilité du danseur si on n'est pas passé. C'est souvent la responsabilité, le juge ne m'aime pas, je suis tombée sur un mauvais danseur, le parquet glissait trop, la musique était trop molle, trop moche, elle ne me plaisait pas. Il y a toujours une raison extérieure, mais c'était rarement la remise en question de soi. Et donc, moi, depuis ce jour-là, j'ai eu envie d'apporter ce qui manquait au sein de cette communauté. Et je me suis rendu compte que dans les autres danses, c'est pareil, il n'y a pas spécialement d'accompagnement mental. Et donc, c'est pour ça qu'à partir du moment où j'ai décidé de me faire former en préparation mentale, je me suis dit que je vais le mettre dans la danse parce que j'ai envie que ça change. J'ai envie que ça change. J'ai envie que les gens aillent faire de la compète et soient préparés pour aller faire de la compétition. J'ai envie que les gens qui soient même déjà dans le circuit, ils se disent « Putain, c'est tellement dur. Je ne sais même pas si j'ai encore envie de danser. Je ne sais même plus pourquoi je suis là. Je ne sais même pas si je me sens légitime. J'ai envie d'être vue. Je n'ai pas envie d'être vue. » Et en même temps, je stresse tellement trop ou je ne stresse pas du tout. Il y a tellement de questionnements sur les danseurs à l'heure actuelle qui font de la compétition que j'ai envie d'accompagner là-dessus. J'ai envie de les reconnecter à leur motivation profonde. J'ai envie qu'ils comprennent leur schéma de pensée. J'ai envie qu'ils apprennent les outils qui vont les aider. à avancer dans leur compétition et pas juste à apprendre par expérience. Parce que oui, on apprend par expérience. Et c'est OK, tu vois, j'ai appris beaucoup de choses par l'expérience et je suis sûre que vous aussi. Mais si je vous disais qu'on pouvait aller plus loin ensemble et du coup plus vite et pour mieux profiter de votre pratique, parce qu'à la base, on va danser parce qu'on aime danser, parce qu'on aime le mouvement, parce qu'on aime la musique. Si on danse à deux, c'est peut-être qu'on aime le lien social. Il y a plein de raisons pour lesquelles on commence à danser. et se pourrir la vie à cause de la compétition parce qu'on n'est pas accompagné, parce qu'on ne sait pas pourquoi on le fait, parce que peut-être qu'on sait pourquoi on le fait, mais on ne le vit pas bien. Je pense qu'il y a tellement d'autres choses que je ne soulève pas tout de suite, mais peut-être que vous qui êtes en train de m'écouter, ça résonne chez vous, il y a des ressentis qui viennent. Je ne sais pas quand vous pensez à votre compétition qui s'est passée la semaine dernière, le mois dernier, qu'est-ce que vous ressentez ? J'ai même des danseurs qui stressent trois mois avant leur compétition et juste, ils ne travaillent tellement pas sur leur mental qu'ils arrivent le jour J qui sont en PLS. Ou alors, ils essayent tellement de relativiser que quand tu mets toute la poussière sous un tapis et qu'il y a un coup de vent, donc un élément déclencheur qui fait que le tapis s'en va, il y a tout qui se révèle et qui leur claque dans la tête. Et alors là, c'est compliqué de se relever. Donc moi, j'ai envie de changer ça. Et c'est pour ça que je me suis mise à proposer de la préparation mentale et à proposer des suivis complets pour pouvoir accompagner les danseurs. Parce que je l'ai expérimenté, en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. Et j'ai longtemps cherché un accompagnement mental auprès de quelqu'un qui s'y connaissait et aussi auprès de quelqu'un qui connaissait ma discipline, la danse. Et j'aurais rêvé, je crois, qu'on m'aide. Et pourtant, j'ai cherché, j'ai vraiment cherché. Je me suis fait former pour devenir meilleure pédagogue, pour devenir meilleure prof, pour devenir meilleure danseuse. Je me suis fait former techniquement auprès de danseurs incroyables et de champions. Et je me souviens que mon dernier coaching, je l'ai fait. Et quand j'ai envoyé le message à la personne qui est devenue mon coach, Je lui ai dit, écoute, je cherche un coach et j'aimerais bien avoir quelqu'un qui m'accompagne, tant sur le plan technique que mental. La personne m'a fait signer et en fait, je me suis retrouvée à me faire accompagner sur un plan technique vraiment hyper pointu. Et c'était génial parce que ma danse a évolué de ouf. Mais par contre, zéro sur le mental. Et je me suis rendue compte que déjà, un, c'était tabou d'en parler. Deux, on n'y connaissait pas grand chose, vraiment particulièrement pas foufou. Et trois, les gens qui s'y connaissaient, ils ne s'y connaissaient pas tant que ça finalement. Parce qu'on pense savoir, mais en fait, on ne sait pas vraiment. Ou alors, on relativise trop. Et moi, je n'ai jamais trouvé mon compte. Je suis là, mais moi, j'ai envie de travailler sur mes capacités mentales. J'ai envie de travailler sur justement tout ce qui est modulable dans mes façons de penser. J'ai envie d'apprendre à me détacher de ce sentiment de culpabilité quand je n'y arrive pas. à me détacher de ce sentiment de « punaise, il faut que je fasse mes profs parce que je suis prof et il y a mes élèves » . J'avais aussi envie de me détacher de la déception que je pouvais avoir envers moi-même quand je ratais une compétition. J'avais envie de me détacher de ma frustration qui m'empêchait de redanser après quand j'arrive à l'alternate. J'avais aussi envie de me détacher du poids de l'extérieur, du regard de l'extérieur, tu sais, le regard des autres, qui t'empêchent de performer ou alors qui te font faire surperformer, en tout cas qui t'impactent au niveau du stress d'une manière dont... dont t'as pas spécialement envie. Tu vois, moi, j'avais envie de me détacher de tout ça. Pas de plus rien ressentir, mais de plus les laisser m'impacter comme ça pouvait m'impacter. Genre, j'avais plus envie de me dire « Ah, c'est bon, on est samedi soir, il faudrait que je danse, mais je suis pas passée, du coup, je vais plus jamais danser. En tout cas, pas ce soir. Et tu sais quoi ? Il y a la soirée dimanche, mais j'ai plus envie. Et en fait, j'ai même plus envie de croiser quelqu'un dans la danse. Je remets en cause ma pratique tous les matins. Je suis en train de me demander si je suis faite pour la compétition, que j'ai pas compris. » S'il y a un truc qu'on ne m'a pas dit, si je suis légitime. Je me pose tellement toutes ces questions-là et je me les suis. Alors, je dis ça, mais ça, c'est Marine Davant qui se les posait. Parce que Marine Davant, elle essayait de rentrer dans le moule de la compète. Et j'y arrive, il n'y a aucun souci par rapport à ça. Mais je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Et ça, je voulais que ça s'arrête. En fait, j'étais très forte pour prendre conscience de ça, me dire il me faut une solution. Et par contre, je ne l'ai pas trouvé. Et à partir du moment où j'ai trouvé ma solution, c'était de me faire former moi-même en préparation mentale. Et là, je me suis fait former, je me suis fait accompagner. Et je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller accompagner les danseurs. Et pendant mon accompagnement, pendant ma formation, je me suis amusée à me souvenir de toutes les fois où j'ai raté mes compétitions et toutes les fois où je les ai réussies. écrire dans quel état mental j'étais à ce moment-là. Est-ce que j'allais bien ? Est-ce que j'allais pas bien ? Est-ce qu'il y avait mon copain qui était là à ce moment-là et on s'était pris la tête, ça marchait pas ? Est-ce que j'avais suffisamment dormi ? Quel était mon discours interne ? Est-ce que c'était des juges qui étaient des amis ou pas ? Ou est-ce que c'était des juges qui étaient des champions ou des all-stars ? Quel impact ça avait sur moi, sur ma danse ? Est-ce que j'avais changé de chaussure ? Est-ce que je m'étais pas bien habillée et du coup, ça m'a créé du bruit dans ma tête ? Comment était ma concentration ? Est-ce que j'étais en train de travailler dans l'organisation de l'événement en même temps et à quel point ça m'a impactée ? Et donc j'ai vraiment fait une analyse là-dessus. Ça m'a apporté énormément d'informations sur à quel point ce que tu penses a un impact de folie sur ta danse. Et je vais peut-être vous dire quelque chose que vous ne savez pas, mais le mental, ça fait partie des quatre piliers de la performance. Et c'est une performance ce qu'on fait. Venir faire des prélims, venir faire une finale, venir faire une représentation sur scène, participer à une routine, ce sont des performances quelque part. On va venir donner le meilleur de nous-mêmes. Et ce que j'ai envie... en proposant la préparation mentale en danseur, c'est que vous puissiez performer à votre 100%, aux 100% des capacités que vous avez à l'instant T de la performance, sans toutes les interférences que vous pouvez avoir dans votre tête. Parce qu'en fait, c'est ça la résultante de la performance. C'est comme dirait Tim Galway, je crois, qui dit que la performance, c'est la résultante de votre potentiel sans les interférences. Et c'est ça que je veux faire. Je veux diminuer vos interférences. pour libérer le potentiel, pour que vous puissiez performer à votre plus haut niveau. Je ne vous dis pas que vous y arriverez en termes d'objectifs et de résultats, mais en tout cas, je veux que votre processus soit meilleur, je veux que le vécu soit meilleur, j'ai envie que vous vous sentiez bien et alignés. Et ça, vraiment, ça compte énormément pour moi, parce que c'était hyper important, en tout cas dans mon parcours de danseuse. Et ça l'est encore aujourd'hui et maintenant. Et c'est la raison pour laquelle... J'ai envie d'accompagner et je ne pense pas qu'un jour j'aurai envie de ne plus accompagner. Et ça me tient beaucoup trop à cœur, en fait, ce genre de choses-là. Donc voilà, je voulais vous partager un peu mon histoire pour que vous puissiez comprendre un peu pourquoi est-ce que c'était si important pour moi d'accompagner par mon expérience, par mon vécu et par rapport à tout ce que j'ai observé. Et donc tout ça, c'est récent parce que moi, la sophrologie caïs-sédienne, je me suis formée en 2022 et la préparation mentale en 2024. Et donc là, on est en 2025 et je compte bien continuer à me faire former. Je me fais encore coacher tous les 15 jours parce que je trouve que, oui, je pourrais avancer toute seule, mais pour moi, être accompagnée avec quelqu'un qui a déjà fait le chemin, avec quelqu'un qui a d'autres idées, avec quelqu'un qui surtout a des compétences peut-être plus poussées que je n'ai ou qui peut voir des choses différentes parce qu'en fait, il n'est pas moi, donc il n'a pas les mêmes interférences psychiques que je peux avoir, ça me permet d'avancer tellement plus vite. et tellement plus loin, ça m'emmène dans des processus de réflexion qui, par moi-même, peut-être, auraient été plus limités. Et donc, si je dois faire un bilan des dernières années, c'est vraiment que je suis heureuse du parcours que j'ai réalisé parce qu'il a été hyper difficile. Et je pense que ce parcours difficile et toutes les réalisations que j'ai pu avoir et tout le chemin que j'ai pu faire font que j'ai très envie de continuer à... à vous aider à changer les choses, changer vos perceptions, vous permettre d'être dans l'action et d'être alignée avec ce que vous faites et votre passion. Et en 2024, les 20 000 euros que j'avais dépensés les deux dernières années, je les avais dépensés dans la danse. En 2024, je les ai mises que dans des formations pour me former, pour me faire coacher, pour grandir moi intérieurement, pour améliorer mes compétences parce que c'était de l'investissement en moi. pour pouvoir mieux vous accompagner. Et franchement, je ne regrette absolument pas parce qu'aujourd'hui, je sais que je ne serai plus jamais danseur lambda et je le savais déjà avant, tu vois. Mais ça y est, c'est fini d'être danseur lambda. Pour de vrai, la compétition, j'adore ça, j'adore danser. Et je pense que c'est quelque chose qui restera toujours là. Mais ce qui me fait vraiment vibrer, ce qui me plaît de ouf, c'est vraiment de vous accompagner et de vous aider à aller plus loin et avec un accompagnement qui va vous rendre autonome. et vous permettre de grandir vous aussi à votre tour, en tant que personne, en tant que danseur, en tant qu'artiste. Et ça, ça me rend trop heureuse de commencer 2025 avec cette certitude-là, de vous accompagner à aller plus loin et à améliorer votre bien-être. Et je pense que pour moi, ça n'a absolument pas de prix. Tellement pas que je commence 2025 avec une nouvelle formation et une formation qui m'a coûté quatre chiffres. Donc voilà, il y a les investissements qu'on va faire qui ne signifient pas grand-chose et puis il y a ceux qui vont changer des choses. Et moi, je suis persuadée que tout ça, ça va encore me permettre d'être plus impactante auprès de vous. Et j'ai trop hâte de continuer à vous transmettre ces choses-là. Donc voilà, c'était un épisode un peu émotionnel pour moi parce que ça me permet de faire une grosse rétrospective sur qui je suis. Qu'est-ce que j'ai envie d'apporter dans les communautés de danse ? J'ai envie de vous aider à être mieux dans vos chaussures de danse, en fait. Et voilà, être alignée avec qui vous êtes, prendre conscience de votre valeur, reprendre confiance en vous. Et le mental va tellement impacter tout votre mouvement, tout le mouvement de votre danse, toute votre énergie, vos interactions avec les autres. En fait, c'est vraiment... Tout commence par la pensée. Tu vois, si le matin, je me lève avec des pensées négatives ou neutres, mais qui ne m'incitent pas à passer à l'action, c'est-à-dire... Oh, j'ai la flemme de prendre une douche. Oh, j'ai la flemme d'aller au sport. Oh, j'ai la flemme de bien manger aujourd'hui. Alors, je ne te dis pas l'état de ta journée s'il n'y a pas un moment donné où tu fais un switch d'état mental. Parce que du coup, tu fais quoi ? Tu traînes en pyjama, tu n'as pas pris ta douche, tu as mangé la boîte d'Oreo et puis tu as regardé des films toute la journée. Alors, c'est cool, tu vois. Ça fait du bien aussi d'avoir des day-offs qui ressemblent à ça. Mais si tu commences à faire ça tous les jours, peut-être qu'il va y avoir un problème quelque part. Que ce soit en termes de poids, que ce soit en termes de... de bien-être aussi émotionnel, psychique, parce que c'est connu, quand tu deviens sédentaire, quand tu ne manges que du sucre, tout ce que tu mets dans ton ventre, dans ton corps, ça interagit énormément aussi avec ce qui se passe dans ta tête et tes pensées. Le fait de te mettre en mouvement aussi, ça permet d'avoir les idées beaucoup plus claires, de créer des pics d'endorphine, de plein d'hormones du plaisir qui vont te rebooster pour la journée, être plus productif dans ton travail, te sentir peut-être plus serein dans ta vie. Et d'ailleurs, la danse, c'est pour ça que c'est aussi bon. C'est parce que ça nous permet de nous mettre en mouvement. On appartient à une communauté, on voit des gens. Et souvent, avant d'aller à une soirée de danse, tu sais, t'as peut-être la flemme ou peut-être que ça va pas, tu t'es embrouillée ou t'as passé une journée super dure, mais t'as toujours, mais genre toujours le jus pour aller danser et arriver sur la piste et te dire Allez, let's go ! Et ton état mental, il switch peut-être pas tout de suite, mais il peut switcher très vite. Et juste parce que tu te mets en mouvement, juste parce que ton corps, il vibre. au son de la musique, parce que la musique émet des vibrations au sein de notre corps qui est fait de 70% d'eau. Et puis, t'as les interactions sociales, le sourire de quelqu'un, le contact, le fait de partager une danse. En fait, tout change dans ta tête. Et plus tu vas bien dans ta tête, plus tu iras mieux aussi dans ta vie. Donc, je crois que c'est le mot de la fin. J'ai envie de m'arrêter là. D'ailleurs, j'ai même envie de m'arrêter avec une phrase qui est importante pour moi. Souvent, la compétition, elle prend le dessus sur le plaisir. Et c'est là où on place l'enjeu avant le jeu. Moi, j'ai envie de vous aider à mettre le jeu avant l'enjeu. C'est-à-dire retrouver le plaisir dans votre pratique avant de mettre tout sur les épaules de la compétition et de tout faire bâtir dessus. C'était le mot de la fin. Si cet épisode t'a plu, s'il t'a parlé, si tu penses aussi qu'il peut parler à un danseur ou une danseuse que tu connais, surtout n'hésite pas à partager cet épisode. Il est partageable sur les réseaux sociaux, mais aussi en MP. Et si tu veux me contacter... tu as toutes les coordonnées dans le lien de la description. Et je te dis à très bientôt. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Mon parcours dans la danse et les défis rencontrés

    01:19

  • Investissement dans la danse et les événements

    04:12

  • Découverte de la préparation mentale

    07:11

  • Accompagnement des sportifs et des danseurs

    09:53

  • Stratégies pour améliorer la performance

    15:00

  • J'ai envie que ça change

    19:13

  • Faire grandir l'artiste en vous

    28:04

Share

Embed

You may also like

Description

J’ai longtemps cru que tout résidait dans la technique de danse. J’avais tort.


Pourquoi ai-je choisi d’accompagner les danseurs sur l’aspect mental et mindset ? Comment en suis-je arrivée là ? Dans cet épisode, je vous emmène dans mon parcours, entre doutes, frustration en compétition, stress de performance et prises de conscience.


Je m'appelle Marine Valet, préparateur mental spécialisée dans les performances artistiques et sportives. Depuis 2022, j’accompagne des sportifs et danseurs à libérer leur potentiel et à développer un mental solide pour performer avec confiance et fluidité.


Comme beaucoup, j’ai connu cette sensation de stagnation malgré des heures d’entraînement, d’être tétanisée par la pression, d’avoir peur du regard des autres en social, sur scène ou sur vidéo… Mais personne ne nous apprend à gérer ces blocages mentaux.


Le véritable déclic ? Comprendre que le mental est la clé 🔑. C’est ce qui différencie un danseur qui stagne d’un danseur qui se dépasse. La préparation mentale est essentielle non seulement pour performer, mais aussi pour retrouver le plaisir dans la danse, au-delà de la compétition.


Dans chaque épisode, je te partage des leçons, des stratégies et des outils issus de la préparation mentale, et pourquoi aujourd’hui, j’ai à cœur de t’aider à gagner en confiance en soi et en fluidité dans ta danse, tout en cultivant une approche plus épanouissante et authentique.


Si vous voulez arrêter de douter, mieux gérer votre stress et enfin libérer votre potentiel, alors ce podcast est fait pour vous.

🎧 Belle écoute et bienvenue dans No Brain, No Flow !


_______

Pour aller plus loin 🚀


Réserve ton rendez-vous diagnostic offert dès maintenant et voyons ensemble comment débloquer ton potentiel, en me contactant directement :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En 2022 et en 2023, j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. Je l'ai expérimenté en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. J'aurais rêvé qu'on m'aide. Je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Dans la danse, comme dans la vie, tout commence dans notre esprit. Bienvenue dans No Brain No Flow, le podcast des danseurs qui va au-delà de la technique pour explorer la danse sous un angle fondamental, celui du mental. Je m'appelle Marine Vallée, je suis préparateur mental spécialiste des sports d'endurance et de performances artistiques. J'accompagne principalement des danseurs internationaux dans l'évolution de leur carrière et de leur passion. Dans ce podcast, je partage les clés ici des séances de préparation mentale, des prises de conscience et tout ce que j'aurais aimé avoir comme ressource en tant que danseuse investie. Mon but ? amener votre mental et votre danse à un tout autre niveau. Et pour y parvenir, je vous parle état d'esprit, gestion des émotions, concentration, résilience, motivation et confiance en soi. Soyez prêts à libérer votre potentiel et à transformer votre danse un peu plus à chaque épisode. Belle écoute ! J'ai très envie de commencer avec une histoire qui est importante pour moi parce que c'est elle qui vous expliquera pourquoi est-ce que j'ai commencé la danse. Donc on est en 2011, j'ai deux amis qui veulent absolument commencer à faire du rock et de la salsa. Leur idée c'était, il faut absolument qu'on fasse de la danse à deux pour aller choper les filles. Le problème c'est qu'ils y sont allés et qu'il fallait s'inscrire par deux, il fallait s'inscrire en couple. Il n'y avait personne avec qui y aller et du coup le lendemain ils sont venus me chercher avec une copine et ils ont passé je crois les trois, quatre prochains jours à me tanner pour que je les accompagne en mode Marine il faut absolument que tu viennes pour qu'on puisse s'inscrire à ces danses. Et ensuite, si tu veux, tu vois, tu restes pas et puis tu annuleras ton inscription. Ils m'ont eu à force d'arguments, je leur ai fait plaisir, je n'y suis plus allée. Et la grosse blague, c'est qu'au bout de trois mois, ils se sont rendus compte que ça ne marchait absolument pas de choper dans les cours de danse. Par contre, moi, je suis tombée littéralement amoureuse de bouger mon corps et d'apprendre ce que c'était que le rock et la salsa. Et j'ai fait toute l'année à fond sur les deux danses. J'ai même fait les représentations de galas en 2012, ça je m'en souviens. tout à fait parfaitement. Et depuis, en fait, je n'ai jamais arrêté. J'ai touché à toutes les danses à deux qui puissent exister, ou presque. Je n'ai jamais fait de tango, par contre. Et le jour où j'ai découvert le West Coast Swing, j'ai voulu me spécialiser dedans. Donc, c'est de la danse à deux qui vient de la côte ouest des États-Unis et qui s'inspire de l'indie-hop pour ceux qui connaissent. C'est une danse où il y a un leader, une follower, donc cavalier, cavalière. Et dedans, il y a beaucoup de parties d'improvisation, c'est-à-dire que la follower a la possibilité de s'exprimer énormément. Et je crois que c'est pour ça que j'ai adoré cette danse quand je l'ai vue. En fait, d'avoir un cadre qui est posé avec des codes, mais de pouvoir danser de manière libre à l'intérieur, tout en le partageant avec son cavalier, avec son leader, je trouvais ça juste fascinant. Alors que le rock, la salsa, la valse, le cha-cha, toutes ces danses-là, on est obligé de follower en tant que nana, si on est en position de follower. Et c'est très restrictif. Et puis, moi, mon cerveau est stimulé le temps que j'apprenne. Et une fois que la phase d'apprentissage, elle est passée, je m'éclate. Et puis, au bout d'un moment, je me lasse très, très vite. Alors qu'avec le West Coast Swing, c'est quelque chose qui n'arrive jamais. Et c'est pour ça que j'adore cette danse. Je me suis aussi mise à la danse solo que j'ai découverte. Donc, plutôt du modern jazz. J'ai fait un peu de hip-hop parce que je me suis dit qu'apprendre à bouger mon corps toute seule, c'était hyper intéressant. Parce qu'en fait, moi, je suis une grosse sportive. J'ai touché un peu à tout. J'ai fait de la gymnastique, du badminton. de l'équitation, du handball, du vélo, de la course à pied, du marathon. Et je n'avais jamais vraiment fait de danse. Et donc, du coup, pour pouvoir justement être meilleure dans le West Coast, qui est genre ma passion numéro un, j'ai fait plus de danse solo pour pouvoir appréhender un petit peu ces différents styles. Donc, ça fait depuis ce fameux septembre-octobre 2011 que je danse. J'ai eu beaucoup de pauses dans ma vie de danseuse. Et puis après, je me suis mise surtout à faire des compétitions à partir de 2016, donc dans ma danse de favorite, qui est le West Coast Swing. J'ai eu des pauses en 2017 et en 2018 parce que je suis partie vivre en Nouvelle-Zélande avec mon sac à dos toute seule, donc à l'autre bout, 20 000 kilomètres de la France, pour pouvoir expérimenter d'autres choses. Là-bas, j'ai quand même donné des cours dans différentes communautés. J'ai rencontré la communauté de Auckland. J'ai eu la chance d'enseigner à Wellington, à Cry Church. J'ai monté une association pour pouvoir justement continuer à donner des cours de danse moi là-bas, parce qu'entre-temps je me suis fait former en tant que prof en 2016. Et donc avant de partir en Nouvelle-Zélande, j'enseignais les différentes danses à deux, dont les cours débutants de West Coast Swing. ce qui m'a permis de développer ça en Nouvelle-Zélande. Et je suis rentrée en France en 2018, où j'ai commencé lentement à déjà me réacclimater au climat français, à la culture française, à retrouver mes amis, ma famille et ce que j'allais faire, pour reprendre du coup la danse en 2019. Puis en 2020, on sait tous ce qui s'est passé, M. Covid a frappé à sa porte. Et puis j'ai repris en 2021, et depuis je n'ai pas cessé, à savoir même qu'en 2022 et en 2023, et ça, ça me tient énormément à cœur de vous le dire, Je crois que j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. C'est-à-dire que sur l'année 2023 et sur l'année 2022, il y avait 52 week-ends en moyenne par année. Et je suis partie entre 30 et 34 fois par an dans un événement qui était classé soit WSDC, donc avec des compétitions internationales, soit un peu plus social. Et je les ai quasiment tous faits quand il n'y avait pas de conflit au sein d'un même week-end. Donc j'ai dépensé énormément d'argent là-dedans. Mon objectif, c'était de me former, de prendre des cours à l'international, mais de me former aussi auprès des professeurs, de prendre des cours particuliers, mais également de m'investir dans l'organisation des événements, parce qu'en fait, ça ne m'intéressait pas du tout, moi, d'être danseur lambda, de juste, voilà, danser. Et j'avais vraiment ce besoin de comprendre comment est-ce qu'un événement fonctionnait, qu'est-ce qui était derrière, qu'était le processus de réflexion, à quoi est-ce qu'il faut penser quand on fait un événement, comment est-ce qu'on fait pour que tout le monde soit bien, OK, que le week-end se déroule super bien, que les pros aient tout ce qu'ils ont besoin. Parce qu'en fait, être pro, c'est quand même hyper fatigant de faire un déplacement sur un week-end pour aller enseigner, donc être sûr qu'ils aient de l'eau, qu'ils aient à manger, qu'ils puissent... Moi, je me souviens aussi des pros qui m'ont demandé de faire attention s'ils n'étaient pas trop invités en soirée, ce qui était quand même improbable. Et c'est vrai qu'une fois qu'ils mettent le nez sur le dance floor, tout le monde a envie de danser avec eux. Et ça, ça leur crée une pression, un stress constant, parce qu'ils galèrent à sortir de la piste de danse. Donc, en fait, je me suis vraiment investie au sein d'un communauté, ce qui m'a permis d'apprendre énormément sur différents aspects et aussi de proposer des choses au sein de la communauté. Parce que, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, J'ai jamais voulu être danseur lambda et en fait depuis de nombreuses années j'ai toujours voulu en fait accompagner l'être humain dans son développement personnel mais aussi professionnel et j'ai longtemps cherché quel outil pouvait être mon outil, tu vois, l'outil le plus impactant possible pour pouvoir accompagner les gens dans le changement. J'en avais déjà conscience avant de partir en Nouvelle-Zélande mais le voyage que j'ai entrepris pendant un an et demi, donc j'ai vécu un an et trois mois là-bas, Et ensuite, je suis partie trois mois en Asie. Du coup, il y a un esprit culturel qui est complètement différent, des façons de penser différentes, des développements et des moyens de développement personnel complètement différents. Et là, j'ai commencé à toucher du doigt des choses qui me parlaient énormément. Et je me suis dit, oh là là, mais c'est ça que je veux faire. Parce que je crois que je commence à toucher du doigt, tu vois, les outils que j'ai envie de mettre en place pour ensuite les proposer aux gens et les aider. Et quand je suis rentrée en France... Je me suis dit, vas-y, le yoga, ça a l'air intéressant. Du coup, je vais donner des cours de yoga et je vais faire une formation. Et en fait, je me suis rendu compte que le yoga, ce n'était pas forcément ce qui est le plus impactant, à part vous faire travailler votre souplesse de corps, travailler la respiration, travailler quand même le recentrage. Il y a des choses énormément positives de faire du yoga. D'ailleurs, je le pratique moi aussi. Mais je trouvais ça pas du tout assez impactant. Et puis, j'ai découvert la sophrologie kaïsédienne, qui est une méthode issue du professeur Kaïsédo, qui est inspirée de l'Inde, du Japon. et en fait c'est une méthode qui est ultra complète pour pouvoir accompagner les gens dans leur recentrage, dans la gestion du stress dans la gestion de leurs émotions pour améliorer leur qualité de sommeil améliorer leur rapport à leur corps et en fait surtout reconnecter leur esprit à leur corps et travailler aussi sur leur intentionnalité et du coup sans le savoir, parce que je l'ai su après par la suite, je l'ai compris, c'est que de travailler sur le discours interne permettait aussi de créer une intention particulière dans sa tête pour pouvoir aller avoir une influence au niveau de notre corps, influencer nos cellules, influencer tous ces schémas électriques, ces connexions neuronales que l'on a à l'intérieur de nous pour pouvoir changer des niveaux d'hormones et pouvoir changer un état interne. Et donc du coup, je suis devenue, j'ai fait une formation de sophrologie caïsséienne pendant un an et demi. J'ai eu le diplôme de la sophrologie, donc j'ai fait 12 degrés de la sophrologie. Et ça m'a énormément aidée pour pouvoir justement proposer ça. Je me suis spécialisée ensuite sur le sportif. Parce que je suis une grosse sportive, j'adore le sportif. Et moi, mon but, après beaucoup de réflexions, je me suis dit, mais je ne veux pas non plus accompagner tout le monde. J'ai envie d'être sur quelque chose de très spécifique et je me suis mis sur le sport. J'ai accompagné des gens dans un institut de médecine du sport. J'ai eu la chance que l'institut m'ouvre ses portes, j'ai pu réaliser des accompagnements. Mais j'avais quand même toujours au fond de moi cette sensation de ne pas être assez impactante dans mes accompagnements. Mine de rien, j'ai commencé à le proposer en événement de danse et à commencer à faire de la sensibilisation au niveau des danseurs. Parce qu'en fait, on pourrait se dire que les danseurs sont extra connectés à leur corps. C'est vrai, mais ça reste quand même des gens qui ont envie de pousser toujours plus loin. qui ne s'écoutent pas forcément, qui dorment peu quand c'est des événements internationaux et qui n'arrivent pas non plus à faire le lien entre ce qu'ils ressentent, comment le modérer, comment le gérer, comment être résiliente face à certaines émotions. Et puis en fait, je pense que vous comme moi, à l'école, on ne nous a jamais appris à gérer nos émotions. Et c'est fort dommage parce qu'en fait, ça nous donne énormément de lacunes dans notre vie d'adulte. Et c'est pour ça que j'ai voulu vraiment accompagner les danseurs dans leur progression, dans leur carrière. Et ça a été assez bien accueilli quand même dans la communauté. Et comme je vous le disais tout à l'heure, le souci pour moi, pas pour eux, c'était que je ressentais que je n'étais pas assez impactante, que je pouvais aller encore plus loin dans mon accompagnement, que je pouvais aller encore plus loin dans la transformation et dans ce que je proposais. Et je n'avais pas du tout encore les réponses. J'ai mis beaucoup de temps à les avoir. Et c'est en fait à force de rechercher, d'écouter des podcasts, de rechercher sur les sites internet, mais... Quelle méthode serait la plus impactante ? Qu'est-ce qui me parle à moi en tant que sportive ? Qu'est-ce qui parlerait aux sportifs ? Et très rapidement, j'ai fini par découvrir la préparation mentale. Et c'était super dur de trouver des informations sur la préparation mentale parce qu'en fait, la préparation mentale, elle a mis beaucoup de temps aussi à trouver sa légitimité, à ce qu'on en parle. N'importe quel sportif, en fait, il y a dix ans, on n'en parlait pas énormément. C'était quand même un sujet tabou de se faire accompagner sur le sujet mental. Moi, à l'époque, je connaissais que la psychologie. Et franchement, il ne fallait pas dire que tu voyais un psychologue ou c'était vraiment tabou de dire à quelqu'un « j'envisage de voir un psychologue » . En plus, moi, je suis ici d'une famille où c'est compliqué de le dire, de dire « le mental, c'est important » . En fait, jamais on m'a dit que c'était important. Et donc, avec toutes les prises de conscience que j'ai eues, avec toutes les recherches que j'ai faites, en me rendant compte qu'en fait, dans beaucoup de sports, tout le monde a un préparateur mental, plus ou moins, je me suis dit… Mais c'est ça en fait. J'ai l'impression que ce que je lis à propos de la préparation mentale, c'est tellement impactant et ça permet un accompagnement tellement complet. Et ça me parle en fait, en termes d'accompagnement, tu vois. C'est ce que j'ai envie de provoquer chez mes sportifs. J'ai envie qu'ils comprennent à quel point ça peut les aider d'avoir du stress, à quel point c'est important et comment ils peuvent gérer leurs émotions, à quel point ils peuvent apprendre la résilience dans l'échec, à quel point être un sportif, ben oui, c'est tout en tant qu'être humain, mais c'est aussi dissocié entre que ce soit le sportif, l'artiste, la personne. que c'est ok qu'on soit déçu parce qu'on perd à une compétition et que c'est important pour nous mais c'est pas ok que tout le monde s'écroule et que notre vie soit finie et qu'on ait cette impression là et qu'on ait plus envie de vivre, j'ai envie de les accompagner sur la reprise de confiance j'ai envie de les accompagner sur leur croyance et leur faire prendre conscience qu'il y a des schémas de pensée qui sont ultra limitants mais que c'est pas une fin en soi et que tout est modulable parce que dans notre tête, notre cerveau notre cerveau c'est un outil qui est juste ultra fascinant et tous nos schémas de pensée sont vraiment pas une fin en soi. Il y a plein de choses qui se passent en termes de neurotransmission et de connexion avec les différentes parties du cerveau et quand on va travailler là dessus sur la façon de penser, quand on va comprendre son schéma de pensée, et bien il est possible de changer les choses dans la perception que ce soit grâce au système de questionnement avec la préparation mentale mais aussi d'autres techniques comme la sophrologie, l'hypnose et je cite que ça la PNL mais il y a tellement... de manière de travailler sur son état d'esprit. Moi, la préparation mentale, elle m'a énormément parlé parce que je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller aider mes sportifs, mes danseurs à renforcer leur mental grâce à un accompagnement qui, moi, me parle de dingue. J'ai l'impression d'être impactante avec la préparation mentale, j'ai l'impression de comprendre, j'ai l'impression de pouvoir mettre toutes mes compétences au sein de ça, la préparation mentale, au sein de la personne. pour pouvoir l'aider à aller plus loin. De pouvoir lui dire, ok, tu as des difficultés en compétition ? Parce qu'en fait, moi, ma cible de cœur, c'est quand même les sportifs ou les danseurs qui aiment le challenge et qui vont se dépasser en compétition. Donc, quand j'ai des personnes qui rencontrent des difficultés en compétition, j'adore aller discuter de la pression qu'ils peuvent ressentir, les sensations qui se passent à ce moment-là, le cœur qui bat plus vite, les pensées qui s'emballent, la voix intérieure qui te fait douter avant d'y aller. Tu as tout donné à l'entraînement, mais en fait, une fois que c'est la compète, tu n'y arrives pas parce que tout devient paralysant et tu n'arrives pas à libérer ton potentiel. Après, il y a aussi d'autres aspects. Il y a le manque de confiance en soi. Et le manque de confiance en soi, ça sape les performances, mais à un niveau, on n'imagine même pas. Et le pire, c'est qu'à chaque erreur... Il y a des choses qui grandissent, il y a des choses qui nous font douter de plus en plus. Et en fait, ce manque de confiance en soi et ces peurs deviennent ancrées. Et pour s'en sortir, ça devient un cercle complexe. Et grâce à l'accompagnement, moi, j'aide les gens à sortir de ces cercles qui sont vicieux pour aller vers des cercles qui sont un peu plus, voire beaucoup plus vertueux et qui puissent rentrer dans la compétition avec un mindset où ils ont de l'espoir, où ils n'ont pas peur d'être à la hauteur, où ils vont se pousser, se challenger, où ils vont avoir une concentration qui, enfin... et là, parce que ça, c'est un gros problème avec la génération actuelle. Je pense avec toutes les applications qu'on a, TikTok, Instagram, tout ça, notre concentration, elle est pourrie, les gens. Mais genre, pourrie. Et juste de pouvoir les refaire travailler sur ça, la concentration, ça change tout sur une performance. Apprendre à gérer les émotions aussi, apprendre à... Je vous parlais de résilience tout à l'heure, mais comment se relever après un échec ? Comment faire face à la peur de décevoir, que ce soit décevoir moi-même, que ce soit... décevoir mes proches, que ce soit décevoir mon équipe, de ne pas être à la hauteur. Comment se défaire de ces sentiments-là ? Comment comprendre pourquoi je procrastine aussi dans mon développement, que ce soit le développement de mon entreprise, ou dans les projets que je mène, ou dans mes entraînements ? Vraiment, pour moi, c'est fascinant. Tout ce que la préparation mentale m'amène à avoir comme outil et comme force dans l'accompagnement. pouvoir travailler le mental avec les sportifs qui ont envie de le faire et les danseurs. Et je me suis vite rendue compte, grâce à mon parcours de danseuse et toute mon expérience, qu'en tout cas, dans le schéma du West Coast, on n'est pas du tout accompagnés sur cet aspect mental. Et ça, j'ai voulu le changer. J'ai voulu le changer déjà depuis le premier jour où j'ai mis mes pieds dans un événement WSDC, où je me suis dit « Waouh ! On m'a dit Marine, ça va être trop bien, tu vas voir, ça va être génial, tout le monde se booste et tout. » En fait, c'était vrai sans être vrai. Parce que moi, ce que j'ai vu, c'est que j'étais newcomer, donc le plus bas niveau. Donc quand t'es newcomer et que t'as un bracelet qui dit « Attention les newcomers, on t'invite pas à danser, on te regarde pas » , voilà. Donc en fait, tu passes pas un super bon événement. Mais moi, à ce moment-là, j'ai beaucoup observé de choses. Donc il s'est passé ça. Mais c'est surtout qu'il y a des groupes. Et du coup, quand tu fais pas partie de groupe, c'est compliqué. Et c'est surtout qu'il n'y a pas d'accompagnement pendant et il y a encore moins d'accompagnement après. C'est-à-dire qu'on va féliciter tous les compétiteurs qui ont gagné. ceux qui se sont inscrits parce que les copains sont inscrits, ceux qui sont inscrits parce que c'était important, ou alors ils n'avaient pas envie mais les copains l'ont inscrit de force, ou j'en sais rien, c'est la norme sociétale qui dit ça. Et encore je dis norme sociétale, mais je devrais dire la norme de la danse qui fait que pour appartenir à ton groupe de danseurs, il faut que tu fasses la compétition, sinon t'es rejeté. Et comme on est un être humain et qu'on est un être de lien, on va faire tout pareil que les copains et on y va. Sauf qu'on n'est pas préparés mentalement. Et qu'est-ce qui se passe quand t'es pas préparé à une compétition ? Ben, tu sais pas pourquoi t'es là, c'est quoi ta motivation ? Ah mais mince, y'a des gens qui me jugent ! Mince, qu'est-ce qu'ils attendent ? Oh, création de stress ! Oh zut, j'ai jamais dansé avec ce danseur ! Oh zut, j'aime pas cette danseuse ! Oh, la musique, en fait, je la connais pas, qu'est-ce que je dois faire ? Et en fait, y'a toutes ces pensées parasites qui arrivent, qui t'impactent de fou. Ton niveau de stress, le cœur qui bat, ça augmente. Et après, soit tu deviens paralysé, soit tu pètes un cap sur la piste de danse et ça se passe pas bien. Et si tu ne passes pas, ta résilience, elle est nulle. Et du coup, tu t'effondres parce que tu t'attendais à des choses factuelles, c'est-à-dire être en finale ou avoir un placement. Et comme tu ne l'as pas, du coup, tu t'effondres. Parce que peut-être tu t'es dessus, parce que tu avais des attentes, parce que d'autres avaient d'attentes, parce que tu crois que ta valeur, elle est liée à ça. Et pour beaucoup de raisons. Et donc moi, quand je vois ces gens qui vont pleurer, ces gens qui aussi critiquent les autres... Dans le sens où c'est rarement de la responsabilité du danseur si on n'est pas passé. C'est souvent la responsabilité, le juge ne m'aime pas, je suis tombée sur un mauvais danseur, le parquet glissait trop, la musique était trop molle, trop moche, elle ne me plaisait pas. Il y a toujours une raison extérieure, mais c'était rarement la remise en question de soi. Et donc, moi, depuis ce jour-là, j'ai eu envie d'apporter ce qui manquait au sein de cette communauté. Et je me suis rendu compte que dans les autres danses, c'est pareil, il n'y a pas spécialement d'accompagnement mental. Et donc, c'est pour ça qu'à partir du moment où j'ai décidé de me faire former en préparation mentale, je me suis dit que je vais le mettre dans la danse parce que j'ai envie que ça change. J'ai envie que ça change. J'ai envie que les gens aillent faire de la compète et soient préparés pour aller faire de la compétition. J'ai envie que les gens qui soient même déjà dans le circuit, ils se disent « Putain, c'est tellement dur. Je ne sais même pas si j'ai encore envie de danser. Je ne sais même plus pourquoi je suis là. Je ne sais même pas si je me sens légitime. J'ai envie d'être vue. Je n'ai pas envie d'être vue. » Et en même temps, je stresse tellement trop ou je ne stresse pas du tout. Il y a tellement de questionnements sur les danseurs à l'heure actuelle qui font de la compétition que j'ai envie d'accompagner là-dessus. J'ai envie de les reconnecter à leur motivation profonde. J'ai envie qu'ils comprennent leur schéma de pensée. J'ai envie qu'ils apprennent les outils qui vont les aider. à avancer dans leur compétition et pas juste à apprendre par expérience. Parce que oui, on apprend par expérience. Et c'est OK, tu vois, j'ai appris beaucoup de choses par l'expérience et je suis sûre que vous aussi. Mais si je vous disais qu'on pouvait aller plus loin ensemble et du coup plus vite et pour mieux profiter de votre pratique, parce qu'à la base, on va danser parce qu'on aime danser, parce qu'on aime le mouvement, parce qu'on aime la musique. Si on danse à deux, c'est peut-être qu'on aime le lien social. Il y a plein de raisons pour lesquelles on commence à danser. et se pourrir la vie à cause de la compétition parce qu'on n'est pas accompagné, parce qu'on ne sait pas pourquoi on le fait, parce que peut-être qu'on sait pourquoi on le fait, mais on ne le vit pas bien. Je pense qu'il y a tellement d'autres choses que je ne soulève pas tout de suite, mais peut-être que vous qui êtes en train de m'écouter, ça résonne chez vous, il y a des ressentis qui viennent. Je ne sais pas quand vous pensez à votre compétition qui s'est passée la semaine dernière, le mois dernier, qu'est-ce que vous ressentez ? J'ai même des danseurs qui stressent trois mois avant leur compétition et juste, ils ne travaillent tellement pas sur leur mental qu'ils arrivent le jour J qui sont en PLS. Ou alors, ils essayent tellement de relativiser que quand tu mets toute la poussière sous un tapis et qu'il y a un coup de vent, donc un élément déclencheur qui fait que le tapis s'en va, il y a tout qui se révèle et qui leur claque dans la tête. Et alors là, c'est compliqué de se relever. Donc moi, j'ai envie de changer ça. Et c'est pour ça que je me suis mise à proposer de la préparation mentale et à proposer des suivis complets pour pouvoir accompagner les danseurs. Parce que je l'ai expérimenté, en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. Et j'ai longtemps cherché un accompagnement mental auprès de quelqu'un qui s'y connaissait et aussi auprès de quelqu'un qui connaissait ma discipline, la danse. Et j'aurais rêvé, je crois, qu'on m'aide. Et pourtant, j'ai cherché, j'ai vraiment cherché. Je me suis fait former pour devenir meilleure pédagogue, pour devenir meilleure prof, pour devenir meilleure danseuse. Je me suis fait former techniquement auprès de danseurs incroyables et de champions. Et je me souviens que mon dernier coaching, je l'ai fait. Et quand j'ai envoyé le message à la personne qui est devenue mon coach, Je lui ai dit, écoute, je cherche un coach et j'aimerais bien avoir quelqu'un qui m'accompagne, tant sur le plan technique que mental. La personne m'a fait signer et en fait, je me suis retrouvée à me faire accompagner sur un plan technique vraiment hyper pointu. Et c'était génial parce que ma danse a évolué de ouf. Mais par contre, zéro sur le mental. Et je me suis rendue compte que déjà, un, c'était tabou d'en parler. Deux, on n'y connaissait pas grand chose, vraiment particulièrement pas foufou. Et trois, les gens qui s'y connaissaient, ils ne s'y connaissaient pas tant que ça finalement. Parce qu'on pense savoir, mais en fait, on ne sait pas vraiment. Ou alors, on relativise trop. Et moi, je n'ai jamais trouvé mon compte. Je suis là, mais moi, j'ai envie de travailler sur mes capacités mentales. J'ai envie de travailler sur justement tout ce qui est modulable dans mes façons de penser. J'ai envie d'apprendre à me détacher de ce sentiment de culpabilité quand je n'y arrive pas. à me détacher de ce sentiment de « punaise, il faut que je fasse mes profs parce que je suis prof et il y a mes élèves » . J'avais aussi envie de me détacher de la déception que je pouvais avoir envers moi-même quand je ratais une compétition. J'avais envie de me détacher de ma frustration qui m'empêchait de redanser après quand j'arrive à l'alternate. J'avais aussi envie de me détacher du poids de l'extérieur, du regard de l'extérieur, tu sais, le regard des autres, qui t'empêchent de performer ou alors qui te font faire surperformer, en tout cas qui t'impactent au niveau du stress d'une manière dont... dont t'as pas spécialement envie. Tu vois, moi, j'avais envie de me détacher de tout ça. Pas de plus rien ressentir, mais de plus les laisser m'impacter comme ça pouvait m'impacter. Genre, j'avais plus envie de me dire « Ah, c'est bon, on est samedi soir, il faudrait que je danse, mais je suis pas passée, du coup, je vais plus jamais danser. En tout cas, pas ce soir. Et tu sais quoi ? Il y a la soirée dimanche, mais j'ai plus envie. Et en fait, j'ai même plus envie de croiser quelqu'un dans la danse. Je remets en cause ma pratique tous les matins. Je suis en train de me demander si je suis faite pour la compétition, que j'ai pas compris. » S'il y a un truc qu'on ne m'a pas dit, si je suis légitime. Je me pose tellement toutes ces questions-là et je me les suis. Alors, je dis ça, mais ça, c'est Marine Davant qui se les posait. Parce que Marine Davant, elle essayait de rentrer dans le moule de la compète. Et j'y arrive, il n'y a aucun souci par rapport à ça. Mais je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Et ça, je voulais que ça s'arrête. En fait, j'étais très forte pour prendre conscience de ça, me dire il me faut une solution. Et par contre, je ne l'ai pas trouvé. Et à partir du moment où j'ai trouvé ma solution, c'était de me faire former moi-même en préparation mentale. Et là, je me suis fait former, je me suis fait accompagner. Et je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller accompagner les danseurs. Et pendant mon accompagnement, pendant ma formation, je me suis amusée à me souvenir de toutes les fois où j'ai raté mes compétitions et toutes les fois où je les ai réussies. écrire dans quel état mental j'étais à ce moment-là. Est-ce que j'allais bien ? Est-ce que j'allais pas bien ? Est-ce qu'il y avait mon copain qui était là à ce moment-là et on s'était pris la tête, ça marchait pas ? Est-ce que j'avais suffisamment dormi ? Quel était mon discours interne ? Est-ce que c'était des juges qui étaient des amis ou pas ? Ou est-ce que c'était des juges qui étaient des champions ou des all-stars ? Quel impact ça avait sur moi, sur ma danse ? Est-ce que j'avais changé de chaussure ? Est-ce que je m'étais pas bien habillée et du coup, ça m'a créé du bruit dans ma tête ? Comment était ma concentration ? Est-ce que j'étais en train de travailler dans l'organisation de l'événement en même temps et à quel point ça m'a impactée ? Et donc j'ai vraiment fait une analyse là-dessus. Ça m'a apporté énormément d'informations sur à quel point ce que tu penses a un impact de folie sur ta danse. Et je vais peut-être vous dire quelque chose que vous ne savez pas, mais le mental, ça fait partie des quatre piliers de la performance. Et c'est une performance ce qu'on fait. Venir faire des prélims, venir faire une finale, venir faire une représentation sur scène, participer à une routine, ce sont des performances quelque part. On va venir donner le meilleur de nous-mêmes. Et ce que j'ai envie... en proposant la préparation mentale en danseur, c'est que vous puissiez performer à votre 100%, aux 100% des capacités que vous avez à l'instant T de la performance, sans toutes les interférences que vous pouvez avoir dans votre tête. Parce qu'en fait, c'est ça la résultante de la performance. C'est comme dirait Tim Galway, je crois, qui dit que la performance, c'est la résultante de votre potentiel sans les interférences. Et c'est ça que je veux faire. Je veux diminuer vos interférences. pour libérer le potentiel, pour que vous puissiez performer à votre plus haut niveau. Je ne vous dis pas que vous y arriverez en termes d'objectifs et de résultats, mais en tout cas, je veux que votre processus soit meilleur, je veux que le vécu soit meilleur, j'ai envie que vous vous sentiez bien et alignés. Et ça, vraiment, ça compte énormément pour moi, parce que c'était hyper important, en tout cas dans mon parcours de danseuse. Et ça l'est encore aujourd'hui et maintenant. Et c'est la raison pour laquelle... J'ai envie d'accompagner et je ne pense pas qu'un jour j'aurai envie de ne plus accompagner. Et ça me tient beaucoup trop à cœur, en fait, ce genre de choses-là. Donc voilà, je voulais vous partager un peu mon histoire pour que vous puissiez comprendre un peu pourquoi est-ce que c'était si important pour moi d'accompagner par mon expérience, par mon vécu et par rapport à tout ce que j'ai observé. Et donc tout ça, c'est récent parce que moi, la sophrologie caïs-sédienne, je me suis formée en 2022 et la préparation mentale en 2024. Et donc là, on est en 2025 et je compte bien continuer à me faire former. Je me fais encore coacher tous les 15 jours parce que je trouve que, oui, je pourrais avancer toute seule, mais pour moi, être accompagnée avec quelqu'un qui a déjà fait le chemin, avec quelqu'un qui a d'autres idées, avec quelqu'un qui surtout a des compétences peut-être plus poussées que je n'ai ou qui peut voir des choses différentes parce qu'en fait, il n'est pas moi, donc il n'a pas les mêmes interférences psychiques que je peux avoir, ça me permet d'avancer tellement plus vite. et tellement plus loin, ça m'emmène dans des processus de réflexion qui, par moi-même, peut-être, auraient été plus limités. Et donc, si je dois faire un bilan des dernières années, c'est vraiment que je suis heureuse du parcours que j'ai réalisé parce qu'il a été hyper difficile. Et je pense que ce parcours difficile et toutes les réalisations que j'ai pu avoir et tout le chemin que j'ai pu faire font que j'ai très envie de continuer à... à vous aider à changer les choses, changer vos perceptions, vous permettre d'être dans l'action et d'être alignée avec ce que vous faites et votre passion. Et en 2024, les 20 000 euros que j'avais dépensés les deux dernières années, je les avais dépensés dans la danse. En 2024, je les ai mises que dans des formations pour me former, pour me faire coacher, pour grandir moi intérieurement, pour améliorer mes compétences parce que c'était de l'investissement en moi. pour pouvoir mieux vous accompagner. Et franchement, je ne regrette absolument pas parce qu'aujourd'hui, je sais que je ne serai plus jamais danseur lambda et je le savais déjà avant, tu vois. Mais ça y est, c'est fini d'être danseur lambda. Pour de vrai, la compétition, j'adore ça, j'adore danser. Et je pense que c'est quelque chose qui restera toujours là. Mais ce qui me fait vraiment vibrer, ce qui me plaît de ouf, c'est vraiment de vous accompagner et de vous aider à aller plus loin et avec un accompagnement qui va vous rendre autonome. et vous permettre de grandir vous aussi à votre tour, en tant que personne, en tant que danseur, en tant qu'artiste. Et ça, ça me rend trop heureuse de commencer 2025 avec cette certitude-là, de vous accompagner à aller plus loin et à améliorer votre bien-être. Et je pense que pour moi, ça n'a absolument pas de prix. Tellement pas que je commence 2025 avec une nouvelle formation et une formation qui m'a coûté quatre chiffres. Donc voilà, il y a les investissements qu'on va faire qui ne signifient pas grand-chose et puis il y a ceux qui vont changer des choses. Et moi, je suis persuadée que tout ça, ça va encore me permettre d'être plus impactante auprès de vous. Et j'ai trop hâte de continuer à vous transmettre ces choses-là. Donc voilà, c'était un épisode un peu émotionnel pour moi parce que ça me permet de faire une grosse rétrospective sur qui je suis. Qu'est-ce que j'ai envie d'apporter dans les communautés de danse ? J'ai envie de vous aider à être mieux dans vos chaussures de danse, en fait. Et voilà, être alignée avec qui vous êtes, prendre conscience de votre valeur, reprendre confiance en vous. Et le mental va tellement impacter tout votre mouvement, tout le mouvement de votre danse, toute votre énergie, vos interactions avec les autres. En fait, c'est vraiment... Tout commence par la pensée. Tu vois, si le matin, je me lève avec des pensées négatives ou neutres, mais qui ne m'incitent pas à passer à l'action, c'est-à-dire... Oh, j'ai la flemme de prendre une douche. Oh, j'ai la flemme d'aller au sport. Oh, j'ai la flemme de bien manger aujourd'hui. Alors, je ne te dis pas l'état de ta journée s'il n'y a pas un moment donné où tu fais un switch d'état mental. Parce que du coup, tu fais quoi ? Tu traînes en pyjama, tu n'as pas pris ta douche, tu as mangé la boîte d'Oreo et puis tu as regardé des films toute la journée. Alors, c'est cool, tu vois. Ça fait du bien aussi d'avoir des day-offs qui ressemblent à ça. Mais si tu commences à faire ça tous les jours, peut-être qu'il va y avoir un problème quelque part. Que ce soit en termes de poids, que ce soit en termes de... de bien-être aussi émotionnel, psychique, parce que c'est connu, quand tu deviens sédentaire, quand tu ne manges que du sucre, tout ce que tu mets dans ton ventre, dans ton corps, ça interagit énormément aussi avec ce qui se passe dans ta tête et tes pensées. Le fait de te mettre en mouvement aussi, ça permet d'avoir les idées beaucoup plus claires, de créer des pics d'endorphine, de plein d'hormones du plaisir qui vont te rebooster pour la journée, être plus productif dans ton travail, te sentir peut-être plus serein dans ta vie. Et d'ailleurs, la danse, c'est pour ça que c'est aussi bon. C'est parce que ça nous permet de nous mettre en mouvement. On appartient à une communauté, on voit des gens. Et souvent, avant d'aller à une soirée de danse, tu sais, t'as peut-être la flemme ou peut-être que ça va pas, tu t'es embrouillée ou t'as passé une journée super dure, mais t'as toujours, mais genre toujours le jus pour aller danser et arriver sur la piste et te dire Allez, let's go ! Et ton état mental, il switch peut-être pas tout de suite, mais il peut switcher très vite. Et juste parce que tu te mets en mouvement, juste parce que ton corps, il vibre. au son de la musique, parce que la musique émet des vibrations au sein de notre corps qui est fait de 70% d'eau. Et puis, t'as les interactions sociales, le sourire de quelqu'un, le contact, le fait de partager une danse. En fait, tout change dans ta tête. Et plus tu vas bien dans ta tête, plus tu iras mieux aussi dans ta vie. Donc, je crois que c'est le mot de la fin. J'ai envie de m'arrêter là. D'ailleurs, j'ai même envie de m'arrêter avec une phrase qui est importante pour moi. Souvent, la compétition, elle prend le dessus sur le plaisir. Et c'est là où on place l'enjeu avant le jeu. Moi, j'ai envie de vous aider à mettre le jeu avant l'enjeu. C'est-à-dire retrouver le plaisir dans votre pratique avant de mettre tout sur les épaules de la compétition et de tout faire bâtir dessus. C'était le mot de la fin. Si cet épisode t'a plu, s'il t'a parlé, si tu penses aussi qu'il peut parler à un danseur ou une danseuse que tu connais, surtout n'hésite pas à partager cet épisode. Il est partageable sur les réseaux sociaux, mais aussi en MP. Et si tu veux me contacter... tu as toutes les coordonnées dans le lien de la description. Et je te dis à très bientôt. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Mon parcours dans la danse et les défis rencontrés

    01:19

  • Investissement dans la danse et les événements

    04:12

  • Découverte de la préparation mentale

    07:11

  • Accompagnement des sportifs et des danseurs

    09:53

  • Stratégies pour améliorer la performance

    15:00

  • J'ai envie que ça change

    19:13

  • Faire grandir l'artiste en vous

    28:04

Description

J’ai longtemps cru que tout résidait dans la technique de danse. J’avais tort.


Pourquoi ai-je choisi d’accompagner les danseurs sur l’aspect mental et mindset ? Comment en suis-je arrivée là ? Dans cet épisode, je vous emmène dans mon parcours, entre doutes, frustration en compétition, stress de performance et prises de conscience.


Je m'appelle Marine Valet, préparateur mental spécialisée dans les performances artistiques et sportives. Depuis 2022, j’accompagne des sportifs et danseurs à libérer leur potentiel et à développer un mental solide pour performer avec confiance et fluidité.


Comme beaucoup, j’ai connu cette sensation de stagnation malgré des heures d’entraînement, d’être tétanisée par la pression, d’avoir peur du regard des autres en social, sur scène ou sur vidéo… Mais personne ne nous apprend à gérer ces blocages mentaux.


Le véritable déclic ? Comprendre que le mental est la clé 🔑. C’est ce qui différencie un danseur qui stagne d’un danseur qui se dépasse. La préparation mentale est essentielle non seulement pour performer, mais aussi pour retrouver le plaisir dans la danse, au-delà de la compétition.


Dans chaque épisode, je te partage des leçons, des stratégies et des outils issus de la préparation mentale, et pourquoi aujourd’hui, j’ai à cœur de t’aider à gagner en confiance en soi et en fluidité dans ta danse, tout en cultivant une approche plus épanouissante et authentique.


Si vous voulez arrêter de douter, mieux gérer votre stress et enfin libérer votre potentiel, alors ce podcast est fait pour vous.

🎧 Belle écoute et bienvenue dans No Brain, No Flow !


_______

Pour aller plus loin 🚀


Réserve ton rendez-vous diagnostic offert dès maintenant et voyons ensemble comment débloquer ton potentiel, en me contactant directement :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En 2022 et en 2023, j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. Je l'ai expérimenté en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. J'aurais rêvé qu'on m'aide. Je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Dans la danse, comme dans la vie, tout commence dans notre esprit. Bienvenue dans No Brain No Flow, le podcast des danseurs qui va au-delà de la technique pour explorer la danse sous un angle fondamental, celui du mental. Je m'appelle Marine Vallée, je suis préparateur mental spécialiste des sports d'endurance et de performances artistiques. J'accompagne principalement des danseurs internationaux dans l'évolution de leur carrière et de leur passion. Dans ce podcast, je partage les clés ici des séances de préparation mentale, des prises de conscience et tout ce que j'aurais aimé avoir comme ressource en tant que danseuse investie. Mon but ? amener votre mental et votre danse à un tout autre niveau. Et pour y parvenir, je vous parle état d'esprit, gestion des émotions, concentration, résilience, motivation et confiance en soi. Soyez prêts à libérer votre potentiel et à transformer votre danse un peu plus à chaque épisode. Belle écoute ! J'ai très envie de commencer avec une histoire qui est importante pour moi parce que c'est elle qui vous expliquera pourquoi est-ce que j'ai commencé la danse. Donc on est en 2011, j'ai deux amis qui veulent absolument commencer à faire du rock et de la salsa. Leur idée c'était, il faut absolument qu'on fasse de la danse à deux pour aller choper les filles. Le problème c'est qu'ils y sont allés et qu'il fallait s'inscrire par deux, il fallait s'inscrire en couple. Il n'y avait personne avec qui y aller et du coup le lendemain ils sont venus me chercher avec une copine et ils ont passé je crois les trois, quatre prochains jours à me tanner pour que je les accompagne en mode Marine il faut absolument que tu viennes pour qu'on puisse s'inscrire à ces danses. Et ensuite, si tu veux, tu vois, tu restes pas et puis tu annuleras ton inscription. Ils m'ont eu à force d'arguments, je leur ai fait plaisir, je n'y suis plus allée. Et la grosse blague, c'est qu'au bout de trois mois, ils se sont rendus compte que ça ne marchait absolument pas de choper dans les cours de danse. Par contre, moi, je suis tombée littéralement amoureuse de bouger mon corps et d'apprendre ce que c'était que le rock et la salsa. Et j'ai fait toute l'année à fond sur les deux danses. J'ai même fait les représentations de galas en 2012, ça je m'en souviens. tout à fait parfaitement. Et depuis, en fait, je n'ai jamais arrêté. J'ai touché à toutes les danses à deux qui puissent exister, ou presque. Je n'ai jamais fait de tango, par contre. Et le jour où j'ai découvert le West Coast Swing, j'ai voulu me spécialiser dedans. Donc, c'est de la danse à deux qui vient de la côte ouest des États-Unis et qui s'inspire de l'indie-hop pour ceux qui connaissent. C'est une danse où il y a un leader, une follower, donc cavalier, cavalière. Et dedans, il y a beaucoup de parties d'improvisation, c'est-à-dire que la follower a la possibilité de s'exprimer énormément. Et je crois que c'est pour ça que j'ai adoré cette danse quand je l'ai vue. En fait, d'avoir un cadre qui est posé avec des codes, mais de pouvoir danser de manière libre à l'intérieur, tout en le partageant avec son cavalier, avec son leader, je trouvais ça juste fascinant. Alors que le rock, la salsa, la valse, le cha-cha, toutes ces danses-là, on est obligé de follower en tant que nana, si on est en position de follower. Et c'est très restrictif. Et puis, moi, mon cerveau est stimulé le temps que j'apprenne. Et une fois que la phase d'apprentissage, elle est passée, je m'éclate. Et puis, au bout d'un moment, je me lasse très, très vite. Alors qu'avec le West Coast Swing, c'est quelque chose qui n'arrive jamais. Et c'est pour ça que j'adore cette danse. Je me suis aussi mise à la danse solo que j'ai découverte. Donc, plutôt du modern jazz. J'ai fait un peu de hip-hop parce que je me suis dit qu'apprendre à bouger mon corps toute seule, c'était hyper intéressant. Parce qu'en fait, moi, je suis une grosse sportive. J'ai touché un peu à tout. J'ai fait de la gymnastique, du badminton. de l'équitation, du handball, du vélo, de la course à pied, du marathon. Et je n'avais jamais vraiment fait de danse. Et donc, du coup, pour pouvoir justement être meilleure dans le West Coast, qui est genre ma passion numéro un, j'ai fait plus de danse solo pour pouvoir appréhender un petit peu ces différents styles. Donc, ça fait depuis ce fameux septembre-octobre 2011 que je danse. J'ai eu beaucoup de pauses dans ma vie de danseuse. Et puis après, je me suis mise surtout à faire des compétitions à partir de 2016, donc dans ma danse de favorite, qui est le West Coast Swing. J'ai eu des pauses en 2017 et en 2018 parce que je suis partie vivre en Nouvelle-Zélande avec mon sac à dos toute seule, donc à l'autre bout, 20 000 kilomètres de la France, pour pouvoir expérimenter d'autres choses. Là-bas, j'ai quand même donné des cours dans différentes communautés. J'ai rencontré la communauté de Auckland. J'ai eu la chance d'enseigner à Wellington, à Cry Church. J'ai monté une association pour pouvoir justement continuer à donner des cours de danse moi là-bas, parce qu'entre-temps je me suis fait former en tant que prof en 2016. Et donc avant de partir en Nouvelle-Zélande, j'enseignais les différentes danses à deux, dont les cours débutants de West Coast Swing. ce qui m'a permis de développer ça en Nouvelle-Zélande. Et je suis rentrée en France en 2018, où j'ai commencé lentement à déjà me réacclimater au climat français, à la culture française, à retrouver mes amis, ma famille et ce que j'allais faire, pour reprendre du coup la danse en 2019. Puis en 2020, on sait tous ce qui s'est passé, M. Covid a frappé à sa porte. Et puis j'ai repris en 2021, et depuis je n'ai pas cessé, à savoir même qu'en 2022 et en 2023, et ça, ça me tient énormément à cœur de vous le dire, Je crois que j'ai dépensé plus de 20 000 euros dans les événements de danse. 20 000 euros. C'est-à-dire que sur l'année 2023 et sur l'année 2022, il y avait 52 week-ends en moyenne par année. Et je suis partie entre 30 et 34 fois par an dans un événement qui était classé soit WSDC, donc avec des compétitions internationales, soit un peu plus social. Et je les ai quasiment tous faits quand il n'y avait pas de conflit au sein d'un même week-end. Donc j'ai dépensé énormément d'argent là-dedans. Mon objectif, c'était de me former, de prendre des cours à l'international, mais de me former aussi auprès des professeurs, de prendre des cours particuliers, mais également de m'investir dans l'organisation des événements, parce qu'en fait, ça ne m'intéressait pas du tout, moi, d'être danseur lambda, de juste, voilà, danser. Et j'avais vraiment ce besoin de comprendre comment est-ce qu'un événement fonctionnait, qu'est-ce qui était derrière, qu'était le processus de réflexion, à quoi est-ce qu'il faut penser quand on fait un événement, comment est-ce qu'on fait pour que tout le monde soit bien, OK, que le week-end se déroule super bien, que les pros aient tout ce qu'ils ont besoin. Parce qu'en fait, être pro, c'est quand même hyper fatigant de faire un déplacement sur un week-end pour aller enseigner, donc être sûr qu'ils aient de l'eau, qu'ils aient à manger, qu'ils puissent... Moi, je me souviens aussi des pros qui m'ont demandé de faire attention s'ils n'étaient pas trop invités en soirée, ce qui était quand même improbable. Et c'est vrai qu'une fois qu'ils mettent le nez sur le dance floor, tout le monde a envie de danser avec eux. Et ça, ça leur crée une pression, un stress constant, parce qu'ils galèrent à sortir de la piste de danse. Donc, en fait, je me suis vraiment investie au sein d'un communauté, ce qui m'a permis d'apprendre énormément sur différents aspects et aussi de proposer des choses au sein de la communauté. Parce que, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, J'ai jamais voulu être danseur lambda et en fait depuis de nombreuses années j'ai toujours voulu en fait accompagner l'être humain dans son développement personnel mais aussi professionnel et j'ai longtemps cherché quel outil pouvait être mon outil, tu vois, l'outil le plus impactant possible pour pouvoir accompagner les gens dans le changement. J'en avais déjà conscience avant de partir en Nouvelle-Zélande mais le voyage que j'ai entrepris pendant un an et demi, donc j'ai vécu un an et trois mois là-bas, Et ensuite, je suis partie trois mois en Asie. Du coup, il y a un esprit culturel qui est complètement différent, des façons de penser différentes, des développements et des moyens de développement personnel complètement différents. Et là, j'ai commencé à toucher du doigt des choses qui me parlaient énormément. Et je me suis dit, oh là là, mais c'est ça que je veux faire. Parce que je crois que je commence à toucher du doigt, tu vois, les outils que j'ai envie de mettre en place pour ensuite les proposer aux gens et les aider. Et quand je suis rentrée en France... Je me suis dit, vas-y, le yoga, ça a l'air intéressant. Du coup, je vais donner des cours de yoga et je vais faire une formation. Et en fait, je me suis rendu compte que le yoga, ce n'était pas forcément ce qui est le plus impactant, à part vous faire travailler votre souplesse de corps, travailler la respiration, travailler quand même le recentrage. Il y a des choses énormément positives de faire du yoga. D'ailleurs, je le pratique moi aussi. Mais je trouvais ça pas du tout assez impactant. Et puis, j'ai découvert la sophrologie kaïsédienne, qui est une méthode issue du professeur Kaïsédo, qui est inspirée de l'Inde, du Japon. et en fait c'est une méthode qui est ultra complète pour pouvoir accompagner les gens dans leur recentrage, dans la gestion du stress dans la gestion de leurs émotions pour améliorer leur qualité de sommeil améliorer leur rapport à leur corps et en fait surtout reconnecter leur esprit à leur corps et travailler aussi sur leur intentionnalité et du coup sans le savoir, parce que je l'ai su après par la suite, je l'ai compris, c'est que de travailler sur le discours interne permettait aussi de créer une intention particulière dans sa tête pour pouvoir aller avoir une influence au niveau de notre corps, influencer nos cellules, influencer tous ces schémas électriques, ces connexions neuronales que l'on a à l'intérieur de nous pour pouvoir changer des niveaux d'hormones et pouvoir changer un état interne. Et donc du coup, je suis devenue, j'ai fait une formation de sophrologie caïsséienne pendant un an et demi. J'ai eu le diplôme de la sophrologie, donc j'ai fait 12 degrés de la sophrologie. Et ça m'a énormément aidée pour pouvoir justement proposer ça. Je me suis spécialisée ensuite sur le sportif. Parce que je suis une grosse sportive, j'adore le sportif. Et moi, mon but, après beaucoup de réflexions, je me suis dit, mais je ne veux pas non plus accompagner tout le monde. J'ai envie d'être sur quelque chose de très spécifique et je me suis mis sur le sport. J'ai accompagné des gens dans un institut de médecine du sport. J'ai eu la chance que l'institut m'ouvre ses portes, j'ai pu réaliser des accompagnements. Mais j'avais quand même toujours au fond de moi cette sensation de ne pas être assez impactante dans mes accompagnements. Mine de rien, j'ai commencé à le proposer en événement de danse et à commencer à faire de la sensibilisation au niveau des danseurs. Parce qu'en fait, on pourrait se dire que les danseurs sont extra connectés à leur corps. C'est vrai, mais ça reste quand même des gens qui ont envie de pousser toujours plus loin. qui ne s'écoutent pas forcément, qui dorment peu quand c'est des événements internationaux et qui n'arrivent pas non plus à faire le lien entre ce qu'ils ressentent, comment le modérer, comment le gérer, comment être résiliente face à certaines émotions. Et puis en fait, je pense que vous comme moi, à l'école, on ne nous a jamais appris à gérer nos émotions. Et c'est fort dommage parce qu'en fait, ça nous donne énormément de lacunes dans notre vie d'adulte. Et c'est pour ça que j'ai voulu vraiment accompagner les danseurs dans leur progression, dans leur carrière. Et ça a été assez bien accueilli quand même dans la communauté. Et comme je vous le disais tout à l'heure, le souci pour moi, pas pour eux, c'était que je ressentais que je n'étais pas assez impactante, que je pouvais aller encore plus loin dans mon accompagnement, que je pouvais aller encore plus loin dans la transformation et dans ce que je proposais. Et je n'avais pas du tout encore les réponses. J'ai mis beaucoup de temps à les avoir. Et c'est en fait à force de rechercher, d'écouter des podcasts, de rechercher sur les sites internet, mais... Quelle méthode serait la plus impactante ? Qu'est-ce qui me parle à moi en tant que sportive ? Qu'est-ce qui parlerait aux sportifs ? Et très rapidement, j'ai fini par découvrir la préparation mentale. Et c'était super dur de trouver des informations sur la préparation mentale parce qu'en fait, la préparation mentale, elle a mis beaucoup de temps aussi à trouver sa légitimité, à ce qu'on en parle. N'importe quel sportif, en fait, il y a dix ans, on n'en parlait pas énormément. C'était quand même un sujet tabou de se faire accompagner sur le sujet mental. Moi, à l'époque, je connaissais que la psychologie. Et franchement, il ne fallait pas dire que tu voyais un psychologue ou c'était vraiment tabou de dire à quelqu'un « j'envisage de voir un psychologue » . En plus, moi, je suis ici d'une famille où c'est compliqué de le dire, de dire « le mental, c'est important » . En fait, jamais on m'a dit que c'était important. Et donc, avec toutes les prises de conscience que j'ai eues, avec toutes les recherches que j'ai faites, en me rendant compte qu'en fait, dans beaucoup de sports, tout le monde a un préparateur mental, plus ou moins, je me suis dit… Mais c'est ça en fait. J'ai l'impression que ce que je lis à propos de la préparation mentale, c'est tellement impactant et ça permet un accompagnement tellement complet. Et ça me parle en fait, en termes d'accompagnement, tu vois. C'est ce que j'ai envie de provoquer chez mes sportifs. J'ai envie qu'ils comprennent à quel point ça peut les aider d'avoir du stress, à quel point c'est important et comment ils peuvent gérer leurs émotions, à quel point ils peuvent apprendre la résilience dans l'échec, à quel point être un sportif, ben oui, c'est tout en tant qu'être humain, mais c'est aussi dissocié entre que ce soit le sportif, l'artiste, la personne. que c'est ok qu'on soit déçu parce qu'on perd à une compétition et que c'est important pour nous mais c'est pas ok que tout le monde s'écroule et que notre vie soit finie et qu'on ait cette impression là et qu'on ait plus envie de vivre, j'ai envie de les accompagner sur la reprise de confiance j'ai envie de les accompagner sur leur croyance et leur faire prendre conscience qu'il y a des schémas de pensée qui sont ultra limitants mais que c'est pas une fin en soi et que tout est modulable parce que dans notre tête, notre cerveau notre cerveau c'est un outil qui est juste ultra fascinant et tous nos schémas de pensée sont vraiment pas une fin en soi. Il y a plein de choses qui se passent en termes de neurotransmission et de connexion avec les différentes parties du cerveau et quand on va travailler là dessus sur la façon de penser, quand on va comprendre son schéma de pensée, et bien il est possible de changer les choses dans la perception que ce soit grâce au système de questionnement avec la préparation mentale mais aussi d'autres techniques comme la sophrologie, l'hypnose et je cite que ça la PNL mais il y a tellement... de manière de travailler sur son état d'esprit. Moi, la préparation mentale, elle m'a énormément parlé parce que je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller aider mes sportifs, mes danseurs à renforcer leur mental grâce à un accompagnement qui, moi, me parle de dingue. J'ai l'impression d'être impactante avec la préparation mentale, j'ai l'impression de comprendre, j'ai l'impression de pouvoir mettre toutes mes compétences au sein de ça, la préparation mentale, au sein de la personne. pour pouvoir l'aider à aller plus loin. De pouvoir lui dire, ok, tu as des difficultés en compétition ? Parce qu'en fait, moi, ma cible de cœur, c'est quand même les sportifs ou les danseurs qui aiment le challenge et qui vont se dépasser en compétition. Donc, quand j'ai des personnes qui rencontrent des difficultés en compétition, j'adore aller discuter de la pression qu'ils peuvent ressentir, les sensations qui se passent à ce moment-là, le cœur qui bat plus vite, les pensées qui s'emballent, la voix intérieure qui te fait douter avant d'y aller. Tu as tout donné à l'entraînement, mais en fait, une fois que c'est la compète, tu n'y arrives pas parce que tout devient paralysant et tu n'arrives pas à libérer ton potentiel. Après, il y a aussi d'autres aspects. Il y a le manque de confiance en soi. Et le manque de confiance en soi, ça sape les performances, mais à un niveau, on n'imagine même pas. Et le pire, c'est qu'à chaque erreur... Il y a des choses qui grandissent, il y a des choses qui nous font douter de plus en plus. Et en fait, ce manque de confiance en soi et ces peurs deviennent ancrées. Et pour s'en sortir, ça devient un cercle complexe. Et grâce à l'accompagnement, moi, j'aide les gens à sortir de ces cercles qui sont vicieux pour aller vers des cercles qui sont un peu plus, voire beaucoup plus vertueux et qui puissent rentrer dans la compétition avec un mindset où ils ont de l'espoir, où ils n'ont pas peur d'être à la hauteur, où ils vont se pousser, se challenger, où ils vont avoir une concentration qui, enfin... et là, parce que ça, c'est un gros problème avec la génération actuelle. Je pense avec toutes les applications qu'on a, TikTok, Instagram, tout ça, notre concentration, elle est pourrie, les gens. Mais genre, pourrie. Et juste de pouvoir les refaire travailler sur ça, la concentration, ça change tout sur une performance. Apprendre à gérer les émotions aussi, apprendre à... Je vous parlais de résilience tout à l'heure, mais comment se relever après un échec ? Comment faire face à la peur de décevoir, que ce soit décevoir moi-même, que ce soit... décevoir mes proches, que ce soit décevoir mon équipe, de ne pas être à la hauteur. Comment se défaire de ces sentiments-là ? Comment comprendre pourquoi je procrastine aussi dans mon développement, que ce soit le développement de mon entreprise, ou dans les projets que je mène, ou dans mes entraînements ? Vraiment, pour moi, c'est fascinant. Tout ce que la préparation mentale m'amène à avoir comme outil et comme force dans l'accompagnement. pouvoir travailler le mental avec les sportifs qui ont envie de le faire et les danseurs. Et je me suis vite rendue compte, grâce à mon parcours de danseuse et toute mon expérience, qu'en tout cas, dans le schéma du West Coast, on n'est pas du tout accompagnés sur cet aspect mental. Et ça, j'ai voulu le changer. J'ai voulu le changer déjà depuis le premier jour où j'ai mis mes pieds dans un événement WSDC, où je me suis dit « Waouh ! On m'a dit Marine, ça va être trop bien, tu vas voir, ça va être génial, tout le monde se booste et tout. » En fait, c'était vrai sans être vrai. Parce que moi, ce que j'ai vu, c'est que j'étais newcomer, donc le plus bas niveau. Donc quand t'es newcomer et que t'as un bracelet qui dit « Attention les newcomers, on t'invite pas à danser, on te regarde pas » , voilà. Donc en fait, tu passes pas un super bon événement. Mais moi, à ce moment-là, j'ai beaucoup observé de choses. Donc il s'est passé ça. Mais c'est surtout qu'il y a des groupes. Et du coup, quand tu fais pas partie de groupe, c'est compliqué. Et c'est surtout qu'il n'y a pas d'accompagnement pendant et il y a encore moins d'accompagnement après. C'est-à-dire qu'on va féliciter tous les compétiteurs qui ont gagné. ceux qui se sont inscrits parce que les copains sont inscrits, ceux qui sont inscrits parce que c'était important, ou alors ils n'avaient pas envie mais les copains l'ont inscrit de force, ou j'en sais rien, c'est la norme sociétale qui dit ça. Et encore je dis norme sociétale, mais je devrais dire la norme de la danse qui fait que pour appartenir à ton groupe de danseurs, il faut que tu fasses la compétition, sinon t'es rejeté. Et comme on est un être humain et qu'on est un être de lien, on va faire tout pareil que les copains et on y va. Sauf qu'on n'est pas préparés mentalement. Et qu'est-ce qui se passe quand t'es pas préparé à une compétition ? Ben, tu sais pas pourquoi t'es là, c'est quoi ta motivation ? Ah mais mince, y'a des gens qui me jugent ! Mince, qu'est-ce qu'ils attendent ? Oh, création de stress ! Oh zut, j'ai jamais dansé avec ce danseur ! Oh zut, j'aime pas cette danseuse ! Oh, la musique, en fait, je la connais pas, qu'est-ce que je dois faire ? Et en fait, y'a toutes ces pensées parasites qui arrivent, qui t'impactent de fou. Ton niveau de stress, le cœur qui bat, ça augmente. Et après, soit tu deviens paralysé, soit tu pètes un cap sur la piste de danse et ça se passe pas bien. Et si tu ne passes pas, ta résilience, elle est nulle. Et du coup, tu t'effondres parce que tu t'attendais à des choses factuelles, c'est-à-dire être en finale ou avoir un placement. Et comme tu ne l'as pas, du coup, tu t'effondres. Parce que peut-être tu t'es dessus, parce que tu avais des attentes, parce que d'autres avaient d'attentes, parce que tu crois que ta valeur, elle est liée à ça. Et pour beaucoup de raisons. Et donc moi, quand je vois ces gens qui vont pleurer, ces gens qui aussi critiquent les autres... Dans le sens où c'est rarement de la responsabilité du danseur si on n'est pas passé. C'est souvent la responsabilité, le juge ne m'aime pas, je suis tombée sur un mauvais danseur, le parquet glissait trop, la musique était trop molle, trop moche, elle ne me plaisait pas. Il y a toujours une raison extérieure, mais c'était rarement la remise en question de soi. Et donc, moi, depuis ce jour-là, j'ai eu envie d'apporter ce qui manquait au sein de cette communauté. Et je me suis rendu compte que dans les autres danses, c'est pareil, il n'y a pas spécialement d'accompagnement mental. Et donc, c'est pour ça qu'à partir du moment où j'ai décidé de me faire former en préparation mentale, je me suis dit que je vais le mettre dans la danse parce que j'ai envie que ça change. J'ai envie que ça change. J'ai envie que les gens aillent faire de la compète et soient préparés pour aller faire de la compétition. J'ai envie que les gens qui soient même déjà dans le circuit, ils se disent « Putain, c'est tellement dur. Je ne sais même pas si j'ai encore envie de danser. Je ne sais même plus pourquoi je suis là. Je ne sais même pas si je me sens légitime. J'ai envie d'être vue. Je n'ai pas envie d'être vue. » Et en même temps, je stresse tellement trop ou je ne stresse pas du tout. Il y a tellement de questionnements sur les danseurs à l'heure actuelle qui font de la compétition que j'ai envie d'accompagner là-dessus. J'ai envie de les reconnecter à leur motivation profonde. J'ai envie qu'ils comprennent leur schéma de pensée. J'ai envie qu'ils apprennent les outils qui vont les aider. à avancer dans leur compétition et pas juste à apprendre par expérience. Parce que oui, on apprend par expérience. Et c'est OK, tu vois, j'ai appris beaucoup de choses par l'expérience et je suis sûre que vous aussi. Mais si je vous disais qu'on pouvait aller plus loin ensemble et du coup plus vite et pour mieux profiter de votre pratique, parce qu'à la base, on va danser parce qu'on aime danser, parce qu'on aime le mouvement, parce qu'on aime la musique. Si on danse à deux, c'est peut-être qu'on aime le lien social. Il y a plein de raisons pour lesquelles on commence à danser. et se pourrir la vie à cause de la compétition parce qu'on n'est pas accompagné, parce qu'on ne sait pas pourquoi on le fait, parce que peut-être qu'on sait pourquoi on le fait, mais on ne le vit pas bien. Je pense qu'il y a tellement d'autres choses que je ne soulève pas tout de suite, mais peut-être que vous qui êtes en train de m'écouter, ça résonne chez vous, il y a des ressentis qui viennent. Je ne sais pas quand vous pensez à votre compétition qui s'est passée la semaine dernière, le mois dernier, qu'est-ce que vous ressentez ? J'ai même des danseurs qui stressent trois mois avant leur compétition et juste, ils ne travaillent tellement pas sur leur mental qu'ils arrivent le jour J qui sont en PLS. Ou alors, ils essayent tellement de relativiser que quand tu mets toute la poussière sous un tapis et qu'il y a un coup de vent, donc un élément déclencheur qui fait que le tapis s'en va, il y a tout qui se révèle et qui leur claque dans la tête. Et alors là, c'est compliqué de se relever. Donc moi, j'ai envie de changer ça. Et c'est pour ça que je me suis mise à proposer de la préparation mentale et à proposer des suivis complets pour pouvoir accompagner les danseurs. Parce que je l'ai expérimenté, en fait, le fait d'être seule face à soi, malgré qu'on soit au milieu d'une communauté. Et j'ai longtemps cherché un accompagnement mental auprès de quelqu'un qui s'y connaissait et aussi auprès de quelqu'un qui connaissait ma discipline, la danse. Et j'aurais rêvé, je crois, qu'on m'aide. Et pourtant, j'ai cherché, j'ai vraiment cherché. Je me suis fait former pour devenir meilleure pédagogue, pour devenir meilleure prof, pour devenir meilleure danseuse. Je me suis fait former techniquement auprès de danseurs incroyables et de champions. Et je me souviens que mon dernier coaching, je l'ai fait. Et quand j'ai envoyé le message à la personne qui est devenue mon coach, Je lui ai dit, écoute, je cherche un coach et j'aimerais bien avoir quelqu'un qui m'accompagne, tant sur le plan technique que mental. La personne m'a fait signer et en fait, je me suis retrouvée à me faire accompagner sur un plan technique vraiment hyper pointu. Et c'était génial parce que ma danse a évolué de ouf. Mais par contre, zéro sur le mental. Et je me suis rendue compte que déjà, un, c'était tabou d'en parler. Deux, on n'y connaissait pas grand chose, vraiment particulièrement pas foufou. Et trois, les gens qui s'y connaissaient, ils ne s'y connaissaient pas tant que ça finalement. Parce qu'on pense savoir, mais en fait, on ne sait pas vraiment. Ou alors, on relativise trop. Et moi, je n'ai jamais trouvé mon compte. Je suis là, mais moi, j'ai envie de travailler sur mes capacités mentales. J'ai envie de travailler sur justement tout ce qui est modulable dans mes façons de penser. J'ai envie d'apprendre à me détacher de ce sentiment de culpabilité quand je n'y arrive pas. à me détacher de ce sentiment de « punaise, il faut que je fasse mes profs parce que je suis prof et il y a mes élèves » . J'avais aussi envie de me détacher de la déception que je pouvais avoir envers moi-même quand je ratais une compétition. J'avais envie de me détacher de ma frustration qui m'empêchait de redanser après quand j'arrive à l'alternate. J'avais aussi envie de me détacher du poids de l'extérieur, du regard de l'extérieur, tu sais, le regard des autres, qui t'empêchent de performer ou alors qui te font faire surperformer, en tout cas qui t'impactent au niveau du stress d'une manière dont... dont t'as pas spécialement envie. Tu vois, moi, j'avais envie de me détacher de tout ça. Pas de plus rien ressentir, mais de plus les laisser m'impacter comme ça pouvait m'impacter. Genre, j'avais plus envie de me dire « Ah, c'est bon, on est samedi soir, il faudrait que je danse, mais je suis pas passée, du coup, je vais plus jamais danser. En tout cas, pas ce soir. Et tu sais quoi ? Il y a la soirée dimanche, mais j'ai plus envie. Et en fait, j'ai même plus envie de croiser quelqu'un dans la danse. Je remets en cause ma pratique tous les matins. Je suis en train de me demander si je suis faite pour la compétition, que j'ai pas compris. » S'il y a un truc qu'on ne m'a pas dit, si je suis légitime. Je me pose tellement toutes ces questions-là et je me les suis. Alors, je dis ça, mais ça, c'est Marine Davant qui se les posait. Parce que Marine Davant, elle essayait de rentrer dans le moule de la compète. Et j'y arrive, il n'y a aucun souci par rapport à ça. Mais je sentais que mentalement, il se passait des trucs et que ça impactait tellement mes performances. Et ça, je voulais que ça s'arrête. En fait, j'étais très forte pour prendre conscience de ça, me dire il me faut une solution. Et par contre, je ne l'ai pas trouvé. Et à partir du moment où j'ai trouvé ma solution, c'était de me faire former moi-même en préparation mentale. Et là, je me suis fait former, je me suis fait accompagner. Et je me suis dit, OK, je vais pouvoir aller accompagner les danseurs. Et pendant mon accompagnement, pendant ma formation, je me suis amusée à me souvenir de toutes les fois où j'ai raté mes compétitions et toutes les fois où je les ai réussies. écrire dans quel état mental j'étais à ce moment-là. Est-ce que j'allais bien ? Est-ce que j'allais pas bien ? Est-ce qu'il y avait mon copain qui était là à ce moment-là et on s'était pris la tête, ça marchait pas ? Est-ce que j'avais suffisamment dormi ? Quel était mon discours interne ? Est-ce que c'était des juges qui étaient des amis ou pas ? Ou est-ce que c'était des juges qui étaient des champions ou des all-stars ? Quel impact ça avait sur moi, sur ma danse ? Est-ce que j'avais changé de chaussure ? Est-ce que je m'étais pas bien habillée et du coup, ça m'a créé du bruit dans ma tête ? Comment était ma concentration ? Est-ce que j'étais en train de travailler dans l'organisation de l'événement en même temps et à quel point ça m'a impactée ? Et donc j'ai vraiment fait une analyse là-dessus. Ça m'a apporté énormément d'informations sur à quel point ce que tu penses a un impact de folie sur ta danse. Et je vais peut-être vous dire quelque chose que vous ne savez pas, mais le mental, ça fait partie des quatre piliers de la performance. Et c'est une performance ce qu'on fait. Venir faire des prélims, venir faire une finale, venir faire une représentation sur scène, participer à une routine, ce sont des performances quelque part. On va venir donner le meilleur de nous-mêmes. Et ce que j'ai envie... en proposant la préparation mentale en danseur, c'est que vous puissiez performer à votre 100%, aux 100% des capacités que vous avez à l'instant T de la performance, sans toutes les interférences que vous pouvez avoir dans votre tête. Parce qu'en fait, c'est ça la résultante de la performance. C'est comme dirait Tim Galway, je crois, qui dit que la performance, c'est la résultante de votre potentiel sans les interférences. Et c'est ça que je veux faire. Je veux diminuer vos interférences. pour libérer le potentiel, pour que vous puissiez performer à votre plus haut niveau. Je ne vous dis pas que vous y arriverez en termes d'objectifs et de résultats, mais en tout cas, je veux que votre processus soit meilleur, je veux que le vécu soit meilleur, j'ai envie que vous vous sentiez bien et alignés. Et ça, vraiment, ça compte énormément pour moi, parce que c'était hyper important, en tout cas dans mon parcours de danseuse. Et ça l'est encore aujourd'hui et maintenant. Et c'est la raison pour laquelle... J'ai envie d'accompagner et je ne pense pas qu'un jour j'aurai envie de ne plus accompagner. Et ça me tient beaucoup trop à cœur, en fait, ce genre de choses-là. Donc voilà, je voulais vous partager un peu mon histoire pour que vous puissiez comprendre un peu pourquoi est-ce que c'était si important pour moi d'accompagner par mon expérience, par mon vécu et par rapport à tout ce que j'ai observé. Et donc tout ça, c'est récent parce que moi, la sophrologie caïs-sédienne, je me suis formée en 2022 et la préparation mentale en 2024. Et donc là, on est en 2025 et je compte bien continuer à me faire former. Je me fais encore coacher tous les 15 jours parce que je trouve que, oui, je pourrais avancer toute seule, mais pour moi, être accompagnée avec quelqu'un qui a déjà fait le chemin, avec quelqu'un qui a d'autres idées, avec quelqu'un qui surtout a des compétences peut-être plus poussées que je n'ai ou qui peut voir des choses différentes parce qu'en fait, il n'est pas moi, donc il n'a pas les mêmes interférences psychiques que je peux avoir, ça me permet d'avancer tellement plus vite. et tellement plus loin, ça m'emmène dans des processus de réflexion qui, par moi-même, peut-être, auraient été plus limités. Et donc, si je dois faire un bilan des dernières années, c'est vraiment que je suis heureuse du parcours que j'ai réalisé parce qu'il a été hyper difficile. Et je pense que ce parcours difficile et toutes les réalisations que j'ai pu avoir et tout le chemin que j'ai pu faire font que j'ai très envie de continuer à... à vous aider à changer les choses, changer vos perceptions, vous permettre d'être dans l'action et d'être alignée avec ce que vous faites et votre passion. Et en 2024, les 20 000 euros que j'avais dépensés les deux dernières années, je les avais dépensés dans la danse. En 2024, je les ai mises que dans des formations pour me former, pour me faire coacher, pour grandir moi intérieurement, pour améliorer mes compétences parce que c'était de l'investissement en moi. pour pouvoir mieux vous accompagner. Et franchement, je ne regrette absolument pas parce qu'aujourd'hui, je sais que je ne serai plus jamais danseur lambda et je le savais déjà avant, tu vois. Mais ça y est, c'est fini d'être danseur lambda. Pour de vrai, la compétition, j'adore ça, j'adore danser. Et je pense que c'est quelque chose qui restera toujours là. Mais ce qui me fait vraiment vibrer, ce qui me plaît de ouf, c'est vraiment de vous accompagner et de vous aider à aller plus loin et avec un accompagnement qui va vous rendre autonome. et vous permettre de grandir vous aussi à votre tour, en tant que personne, en tant que danseur, en tant qu'artiste. Et ça, ça me rend trop heureuse de commencer 2025 avec cette certitude-là, de vous accompagner à aller plus loin et à améliorer votre bien-être. Et je pense que pour moi, ça n'a absolument pas de prix. Tellement pas que je commence 2025 avec une nouvelle formation et une formation qui m'a coûté quatre chiffres. Donc voilà, il y a les investissements qu'on va faire qui ne signifient pas grand-chose et puis il y a ceux qui vont changer des choses. Et moi, je suis persuadée que tout ça, ça va encore me permettre d'être plus impactante auprès de vous. Et j'ai trop hâte de continuer à vous transmettre ces choses-là. Donc voilà, c'était un épisode un peu émotionnel pour moi parce que ça me permet de faire une grosse rétrospective sur qui je suis. Qu'est-ce que j'ai envie d'apporter dans les communautés de danse ? J'ai envie de vous aider à être mieux dans vos chaussures de danse, en fait. Et voilà, être alignée avec qui vous êtes, prendre conscience de votre valeur, reprendre confiance en vous. Et le mental va tellement impacter tout votre mouvement, tout le mouvement de votre danse, toute votre énergie, vos interactions avec les autres. En fait, c'est vraiment... Tout commence par la pensée. Tu vois, si le matin, je me lève avec des pensées négatives ou neutres, mais qui ne m'incitent pas à passer à l'action, c'est-à-dire... Oh, j'ai la flemme de prendre une douche. Oh, j'ai la flemme d'aller au sport. Oh, j'ai la flemme de bien manger aujourd'hui. Alors, je ne te dis pas l'état de ta journée s'il n'y a pas un moment donné où tu fais un switch d'état mental. Parce que du coup, tu fais quoi ? Tu traînes en pyjama, tu n'as pas pris ta douche, tu as mangé la boîte d'Oreo et puis tu as regardé des films toute la journée. Alors, c'est cool, tu vois. Ça fait du bien aussi d'avoir des day-offs qui ressemblent à ça. Mais si tu commences à faire ça tous les jours, peut-être qu'il va y avoir un problème quelque part. Que ce soit en termes de poids, que ce soit en termes de... de bien-être aussi émotionnel, psychique, parce que c'est connu, quand tu deviens sédentaire, quand tu ne manges que du sucre, tout ce que tu mets dans ton ventre, dans ton corps, ça interagit énormément aussi avec ce qui se passe dans ta tête et tes pensées. Le fait de te mettre en mouvement aussi, ça permet d'avoir les idées beaucoup plus claires, de créer des pics d'endorphine, de plein d'hormones du plaisir qui vont te rebooster pour la journée, être plus productif dans ton travail, te sentir peut-être plus serein dans ta vie. Et d'ailleurs, la danse, c'est pour ça que c'est aussi bon. C'est parce que ça nous permet de nous mettre en mouvement. On appartient à une communauté, on voit des gens. Et souvent, avant d'aller à une soirée de danse, tu sais, t'as peut-être la flemme ou peut-être que ça va pas, tu t'es embrouillée ou t'as passé une journée super dure, mais t'as toujours, mais genre toujours le jus pour aller danser et arriver sur la piste et te dire Allez, let's go ! Et ton état mental, il switch peut-être pas tout de suite, mais il peut switcher très vite. Et juste parce que tu te mets en mouvement, juste parce que ton corps, il vibre. au son de la musique, parce que la musique émet des vibrations au sein de notre corps qui est fait de 70% d'eau. Et puis, t'as les interactions sociales, le sourire de quelqu'un, le contact, le fait de partager une danse. En fait, tout change dans ta tête. Et plus tu vas bien dans ta tête, plus tu iras mieux aussi dans ta vie. Donc, je crois que c'est le mot de la fin. J'ai envie de m'arrêter là. D'ailleurs, j'ai même envie de m'arrêter avec une phrase qui est importante pour moi. Souvent, la compétition, elle prend le dessus sur le plaisir. Et c'est là où on place l'enjeu avant le jeu. Moi, j'ai envie de vous aider à mettre le jeu avant l'enjeu. C'est-à-dire retrouver le plaisir dans votre pratique avant de mettre tout sur les épaules de la compétition et de tout faire bâtir dessus. C'était le mot de la fin. Si cet épisode t'a plu, s'il t'a parlé, si tu penses aussi qu'il peut parler à un danseur ou une danseuse que tu connais, surtout n'hésite pas à partager cet épisode. Il est partageable sur les réseaux sociaux, mais aussi en MP. Et si tu veux me contacter... tu as toutes les coordonnées dans le lien de la description. Et je te dis à très bientôt. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Mon parcours dans la danse et les défis rencontrés

    01:19

  • Investissement dans la danse et les événements

    04:12

  • Découverte de la préparation mentale

    07:11

  • Accompagnement des sportifs et des danseurs

    09:53

  • Stratégies pour améliorer la performance

    15:00

  • J'ai envie que ça change

    19:13

  • Faire grandir l'artiste en vous

    28:04

Share

Embed

You may also like