#Xénia TroubetzkoïAujourd'hui, nous allons parler de tout ce qu'il est important de prévoir pour que l'adaptation d'un enfant à la maternelle se passe en douceur et avec assurance pour elle comme pour toute la famille. Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis énia Troubetzkoï, princesse. et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêts pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Entrer à l'école maternelle représente pour l'enfant un tout nouveau chapitre de sa vie. Nouveau rythme, nouvelle personne, nouvel environnement. C'est un peu comme faire son entrée dans le monde. Jusque là, le cercle de l'enfant se limitait à sa famille, quelques personnes à peine, peut-être aussi quelques amis proches, des parents ou un petit nombre d'enfants croisés au parc. Désormais, il s'agit d'un groupe d'enfants permanents. En tout cas, rien à voir avec la crèche non plus. L'enfant ressent donc immédiatement une nouvelle perception de lui-même. Il n'est plus simplement le fils ou la fille de ses parents ou la personne la plus importante pour papa et maman, voire pour les grands-parents ou l'ami du bac à sable. Il se découvre membre d'un ensemble plus vaste d'une communauté. Cette sensation est toute nouvelle et profondément stimulante. Elle peut être anxiogène, bouleversante ou au contraire extrêmement enthousiasmante, mais quoi qu'il en soit, aucun enfant n'y reste indifférent. C'est donc bien le début d'une nouvelle étape inédite et pour qu'elle soit à la fois accessible et joyeuse, les adultes peuvent préparer beaucoup de choses en amont. Alors par où commencer ? Le premier pas est organisationnel. Vous avez choisi l'école et vous avez inscrit votre enfant. Vous avez fait connaissance avec tout le monde, les enseignants, tout le personnel compris. Vous avez rempli tous les formulaires nécessaires, fixé les derniers détails. Faites alors une pause, laissez-vous vivre pleinement cet événement qu'il prenne place aussi dans votre vie comme vous dans la sienne. Inspirez, expirez, prenez conscience qu'un nouveau chapitre s'ouvre pour votre famille. Il sera différent de tout ce que vous avez connu. Autorisez-vous à ressentir la joie, mais aussi s'il y en a de l'appréhension et toute la palette d'émotions qu'entraîne ce changement. Elles sont toutes légitimes. L'honnêteté émotionnelle de l'adulte fait partie intégrante de la préparation et c'est essentiel. L'étape suivante, c'est de préparer l'enfant. Parlez-lui de l'école maternelle, expliquez que quand on grandit, on y va et que lui ou elle, il ira bientôt à la maternelle. Décrivez les lieux, les activités ordinaires, demandez-lui s'il a des questions pendant vos échanges, répondez-y, réfléchissez ensemble si l'âge le permet. Quand c'est possible, montrez le bâtiment, passez devant en allant faire des courses, arrêtez-vous pour observer les jeux dans la cour. Il faut que naisse en fait chez l'enfant une natation. tentes positives. Je vais bientôt aller là-bas. Lisez aussi des livres sur l'école en utilisant en fait des mots concrets. Au lieu de dire vaguement ce sera amusant, décrivez il y a une salle pour le petit déjeuner, une grande pièce pour jouer ou travailler sur des tapis, des tables pour dessiner. On peut dire aussi dehors qu'il y a un toboggan, des balançoires, même un bac à sable s'il y en a un. Tu adores le bac à sable, n'est-ce pas ? Et aussi adapter le calendrier à la personnalité de l'enfant. Les petits anxieux ont besoin de plus, parfois de beaucoup plus de temps pour se préparer. Mais en avançant pas à pas, eux aussi réussiront. Le troisième pas, c'est d'harmoniser les routines. Avant la rentrée, aligner autant que possible le rythme de la maison sur celui de l'école. L'heure de réveil, l'horaire des repas, le temps des promenades, le temps de la sieste. Le corps et système nerveux s'adapteront plus facilement et le stress du changement diminuera. Il est également très important de familiariser l'enfant avec les lieux et les éducateurs. Si l'école propose une visite préalable, saisissez-en l'occasion. L'enfant vient dans la classe, quand les autres sont encore dehors, il regarde, il touche. Il lave ses mains, feuillette un livre, s'assied près de l'enseignant, établit ce premier lien de sécurité. Je sais que dans certaines écoles, c'est encore possible. Une demi-heure, 40 minutes suffit souvent pour apprivoiser l'espace et la personne. Parfois, l'enseignant se déplace à domicile et c'est formidable pour instaurer la confiance et réduire l'anxiété. L'enfant voit que ses parents conversent tranquillement avec cet adulte. Il conclut en fait qu'on peut lui faire confiance. Bon, ça, clairement, dans les écoles publiques, ça n'existe pas. Dans certaines écoles privées hors contrat, je l'ai vu étant donné que je l'ai vécu. Et souvent, après un moment de jeu à la maison, l'enseignant invite l'enfant à venir entre guillemets chez lui, c'est-à-dire en classe, et c'est un pont précieux pour l'adaptation. Bon, toutes les écoles ne proposent pas cette option, mais si la vôtre le permet, mais vraiment, tentez-la, vous ne le regretterez pas. Renseignez-vous aussi en détail sur la procédure d'adaptation, les plages horaires, la durée de présence des premiers jours, le moment... où l'on vient chercher l'enfant, les modalités de retour d'informations, la durée totale de l'adaptation, les critères qui en déterminent l'évolution, demander aussi quelles sont les règles d'accès, Les parents, ils entrent ensemble dans le vestiaire, est-ce qu'ils restent à la porte ? Discuter avec l'enseignant des phrases rassurantes à répéter, des mots identiques prononcés calmement, qui vont offrir en fait un point d'ancrage. Par exemple, tu vas jouer dans la classe et je t'attendrai dans le couloir. Si l'enfant s'angoisse, l'enseignant peut répéter, tu joues, papa t'attend dans le couloir. Et au retour, tu as joué, je suis revenu comme convenu. Et l'enfant constate que la promesse se réalise, la confiance, elle s'installe. Préparer aussi le matériel. Est-ce qu'il faut une tenue de rechange ? Quelles chaussures ? Combien de vêtements de secours ? Faut-il rapporter le sac à la maison chaque soir ou le laisser à l'école ? Les jouets personnels sont-ils autorisés ? Si oui, lesquels ? Et en quelle quantité ? Peut-on apporter un goûter ? Chaque établissement a ses règles, donc il faut les respecter et c'est aussi montrer que la famille forme une équipe avec l'école. En général, l'adaptation se fait progressivement. Au début, l'enfant reste 30 à 40 minutes, puis on rallonge jusqu'au cycle complet. Les enseignants s'appuient sur son état émotionnel, physique, son autonomie, le lien déjà tissé. Inventez aussi votre propre rituel de revoir. Certains se font trois câlins, d'autres se murmurent un secret. Tel enfant veut ouvrir la porte lui-même, tel autre préfère que ce soit le parent. L'un a besoin peut-être de deux minutes de bavardage sur le seuil alors que l'autre va le foncer à l'intérieur. Proposez en fait des options, choisissez ensemble la répétition quotidienne de ce rituel instaure sécurité et habitude positive. Ce qu'il vaut mieux éviter, c'est de négocier l'école contre un jouet. La motivation deviendrait extérieure et il faudrait inventer une nouvelle carotte chaque matin. Ne minimisez pas non plus les craintes, dire allons, tout le monde y va, pourquoi pleurer ? En fait, ça revient à nier son vécu. Mieux vaut refléter son émotion et la contenir. Un enfant qui se sent compris traverse la difficulté plus vite. Quatrième pas je dirais la recharge à la maison. Chaque soir, proposer un environnement apaisant. Je calme, câlin, peut-être un petit massage, un film doux sur les animaux ou la lecture d'un livre ensemble. Ce temps qualitatif avec les parents, il est... essentiel. Veillez aussi à ne pas cumuler les bouleversements, éviter de déménager, de lancer des travaux, de programmer un long voyage ou l'arrivée d'un nouveau bébé précisément pendant ces 2-3 semaines d'adaptation. Pensez à l'autonomie, savoir s'habiller, aller aux toilettes, manger seul n'est pas un simple confort pratique, c'est un socle de confiance en soi et de sérénité au sein du groupe. La capacité à demander de l'aide, à jouer un moment seul, à vivre de courtes préparations déjà réussies prépare également le terrain. L'enfant doit expérimenter que les parents partent et reviennent toujours Cinquième et dernier pas, soutenir l'immunité selon vos habitudes familiales. Sommeil régulier, sortie quotidienne, alimentation équilibrée, vitamines. Les infections fréquentes au début, elles sont normales. Chaque groupe humain partage sa faune microbienne, entre guillemets, et le nouveau venu s'y adapte. Stimuler les défenses de l'enfant rend cette étape moins pénible. En conclusion, restez présent et solide, mobilisez un peu de ressources supplémentaires pour cette période temporaire. Plus elle se déroule en deux heures, plus elle se termine vite. Gardez le contact avec les enseignants, posez vos questions au fil des jours plutôt que de tout accumuler jusqu'à l'angoisse. Les professionnels savent que chaque famille vit ce passage à sa manière et font preuve, dans la grande majorité des cas, d'une réelle compréhension. Souvenez-vous, l'adaptation c'est un processus. chacun le traverse à son rythme, mais avec votre soutien, tous les enfants peuvent le franchir sereinement. J'espère que cet épisode de podcast vous a plu. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à me solliciter sur Instagram. Je réponds personnellement à chacun de vos messages. 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