Transcription

• Xénia Troubetzkoï

  Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Comment apprendre la propreté à un enfant en 5 étapes ? Certains parents ont commencé à s'inquiéter de la propreté très tôt, parfois dès la naissance de l'enfant. D'autres pensent qu'on peut attendre 3 ans et qu'il finira bien par apprendre tout seul. Après tout, aucun enfant ne va à l'école en couche, non ? Dans cet épisode, je vais vous expliquer comment apprendre la propreté à votre enfant sans vous traumatiser, ni le traumatiser. Car ce qui est souvent source de blessures pour l'enfant, ce ne sont pas les rater en soi mais les phrases que les parents prononcent dans ces moments là alors écoutez jusqu'au bout je vous dirai quelle phrase il faut éviter à tout prix et quelle formulation vous pouvez utiliser à la place étape numéro 1 et bien c'est préparer l'enfant durant la première année de vie il est très important que l'enfant forme une représentation claire de son corps et des processus qui s'y passe pour cela les couches jetables sont un obstacle elle trouble la perception corporelle de l'enfant je dis ça mais j'en ai utilisé pour mes trois premiers. En revanche, les couches lavables en tissu sont idéales pour cette étape. Elles aident l'enfant à établir une connexion simple. J'ai uriné, c'est mouillé. Cette relation cause à effet est une excellente préparation à l'apprentissage de la propreté. Je sais que beaucoup de parents n'aiment pas les couches lavables et pour les avoir utilisées moi-même pour mon quatrième, sincèrement, c'est quand même une galère. Il vaut mieux avoir un gros stock parce que sinon on se retrouve vite à faire des machines tout le temps. Je n'ai pas apprécié réellement d'avoir ces couches lavables. Mais compte tenu de toutes les allergies et des érythèmes qu'avait ma dernière, finalement, c'est la seule chose qui nous a aidé. Donc voilà, beaucoup de parents ne les aiment pas. C'est plus compliqué à gérer, c'est vrai. Mais je vous assure que c'est beaucoup plus difficile ensuite d'apprendre la propreté à un enfant de 2 ou 3 ans qui a toujours porté des couches jetables. D'ailleurs, si vous êtes partisan des couches lavables, faites-moi un commentaire sur cet épisode de podcast. Ces couches existent en plusieurs formats. En général, elles ont une couche extérieure imperméable, une couche intérieure en polaire, où on peut y insérer des doublures en polaire ou en bambou. Ce type de couche est pratique pour la nuit, et dans la journée, vous pouvez utiliser des culottes d'apprentissage. Ce sont deux culottes superposées. Si l'enfant fait pipi, il ressent en fait l'humidité, comprend ce qui s'est passé, et vous pouvez l'aider à se changer. L'étape numéro 2, c'est de présenter le pot. Vers 9 à 11 mois, quand l'enfant peut remplir... ou marcher avec appui jusqu'au pot, vous pouvez lui présenter cet objet. Montrez-lui qu'on peut s'y asseoir, qu'on y va pour faire pipi ou caca. Le pot doit être toujours placé au même endroit, dans la salle de bain par exemple, dans les toilettes si vous avez de la place, en bref, là où les membres de la famille vont aux toilettes. Avant 3 ans, il vaut mieux éviter les pots jouets trop colorés ou musicaux. parce qu'il détourne l'attention de la fonction principale du pot. L'enfant ne sait plus s'il doit jouer ou faire pipi et cela ralentit l'apprentissage. L'étape numéro 3, commencez quand votre enfant est prêt. On commence à apprendre la propreté quand l'enfant montre des signes de préparation. Alors quels sont ces signes ? Premier signe, l'enfant montre qu'il veut faire pipi. Certains enfants très jeunes se figent une seconde avant d'uriner. Le deuxième signe, l'enfant commence à avoir un rythme urinaire assez stable. Au début, un bébé fait pipi très souvent, mais avec le temps, les intervalles s'allongent. Le troisième signe, l'enfant peut montrer les parties de son corps, nommer les vêtements, faire la différence entre pipi et caca. Quatrième signe, il ressent de la gêne quand il est mouillé ou sale et il veut se changer. Et le dernier signe, le cinquième, il peut vous indiquer son besoin par des gestes ou même par des mots. Si vous repérez ces signes, c'est le bon moment. Et c'est le plus simple pour vous comme pour lui car il veut rester propre et sec. J'ai d'ailleurs une mini formation complète sur l'apprentissage de la propreté pour ceux qui désirent être prêts pour la rentrée. Et elle n'est en promo qu'une fois par an. Le lien est dans la description, allez voir. La quatrième étape, c'est de préparer l'environnement. Il est important de choisir un pot simple, calme visuellement et ergonomique. Par exemple, un pot avec des poignées, l'enfant peut s'y asseoir facilement et s'y appuyer pour se relever. Il peut convenir autant aux filles qu'aux garçons grâce à sa forme qui est neutre. Il existe aussi des pots qui imitent les vrais WC. esthétique et très pratique cela aide à créer un univers cohérent et beau car avant trois ans l'enfant absorbe notre vision du monde et du beau pour les enfants plus grands on peut utiliser un réducteur de toilettes avec un marchepied sécurisé beaucoup d'enfants veulent faire comme les grands donc si vous voyez cette émerger, soutenez-la. Dans la zone du pot, il est très utile aussi d'avoir un panier pour le linge propre, un panier pour le linge sale, un petit banc ou un petit tabouret pour s'asseoir ou se changer tout seul. Placez tout toujours au même endroit, ainsi l'enfant sait quoi faire et où le faire. C'est cela préparer l'environnement Montessori. Évitez d'apporter le pot dans le salon ou dans l'espace de jeu, cela trouble l'enfant et contredit les principes de zonage clair de l'espace. L'étape Étape numéro 5, c'est armez-vous de patience. et soutenez votre enfant. Les accidents arriveront, c'est normal. L'important, c'est votre réaction. Ne soyez ni enthousiaste, ni trop négatif. Par exemple, évitez les félicitations exagérées à chaque pipi, les petits cadeaux, les cris de joie. Par contre, vous pouvez privilégier des phrases simples, neutres et descriptives. Par exemple, tu as fait pipi dans le pot, on va le vider ensemble dans les toilettes. Ou sinon, on peut très bien dire, tu as fait pipi par terre, on nettoie ensemble avec une éponge. L'enfant, du coup, il établit des liens de cause à effet et plus il participe, plus il comprend. Alors récapitulons. 1. Préparer l'enfant dès la première année avec les bons outils. 2. Lui présenter le pot au bon moment et calmement. 3. Observer les signes de préparation. 4. Créer un environnement cohérent et structuré. 5. Rester calme et accompagner l'enfant sans pression. Cette approche rend l'apprentissage de la propreté naturelle, sans crise ni tension. Si vous commencez au bon moment, tout se passe généralement vite et sans drame. Et ensuite, ce sera les toilettes. Abonnez-vous à mon podcast, vous y trouverez plein d'autres contenus sur le développement de l'enfant pour l'aider à devenir heureux, autonome et équilibré. A la semaine prochaine !