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Comment apprendre à nos Enfants la valeur de terminer chaque tâche avec fierté ? Erreur n°3 - la culture de l’inachevé cover
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Princesse Montessori

Comment apprendre à nos Enfants la valeur de terminer chaque tâche avec fierté ? Erreur n°3 - la culture de l’inachevé

Comment apprendre à nos Enfants la valeur de terminer chaque tâche avec fierté ? Erreur n°3 - la culture de l’inachevé

07min |27/10/2025
Play
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Comment apprendre à nos Enfants la valeur de terminer chaque tâche avec fierté ? Erreur n°3 - la culture de l’inachevé

07min |27/10/2025
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Description

Qu'est-ce qui empêche nos enfants de FINIR leurs tâches avec confiance et motivation ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la notion essentielle de la FINALITÉ dans l'éducation.

Elle nous rappelle que l'habitude de ne pas terminer les activités peut sérieusement affecter l'estime de soi des enfants.

Comment les aider à comprendre ce que signifie vraiment "FINIR" ?


Erreur n°3 - la culture de l’inachevé


Xénia partage des STRATÉGIES SIMPLES et PRATIQUES pour guider nos enfants vers des résultats concrets.

À travers des exemples du quotidien, comme la préparation d'un GÂTEAU ou l'organisation des DEVOIRS, elle montre comment établir des jalons clairs peut transformer l'expérience d'apprentissage.

Ces méthodes permettent non seulement de renforcer la CONFIANCE en soi des enfants, mais aussi de leur enseigner la valeur du PROCESSUS.


Elle met également en lumière le DANGER du PERFECTIONNISME, un frein majeur qui peut empêcher nos enfants de livrer leurs travaux.

En séparant l'action de l'individu, Xénia nous encourage à valoriser les efforts de nos enfants sans les stigmatiser.

Cela crée un environnement où ils se sentent libres d'expérimenter et d'apprendre de leurs erreurs.


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment définir des OBJECTIFS clairs pour vos enfants

  • Des astuces pour encourager la persévérance et la motivation

  • Les impacts du perfectionnisme sur le développement de l'autonomie

  • L'importance de célébrer les petites victoires


Xénia conclut en nous incitant à réfléchir à la définition de "fini" et à son rôle crucial dans le développement de l'autonomie et de la confiance des enfants.

Ne manquez pas cette occasion d'apprendre comment accompagner vos enfants vers une éducation épanouissante et constructive.

Écoutez dès maintenant cet épisode de Princesse Montessori et transformez la manière dont vous percevez et enseignez la FINALITÉ à vos enfants !



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0

📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Combien de fois on entend « j'ai travaillé » alors qu'il n'y a rien à voir, rien à écouter, rien à toucher au bout ? Aujourd'hui, on sort de l'illusion du processus pour retrouver la force du résultat fini. Vous allez voir comment une simple question « c'est fini quand ? » peut transformer votre maison et la confiance de votre enfant. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. L'erreur du jour, elle est silencieuse et pourtant très destructrice. Nous avons, sans le vouloir habituer nos enfants, à rester dans le faire, sans aller jusqu'au livrer. L'école, avec ses sonneries et ses heures hachées, encourage cette habitude. On commence, la cloche retentit, on passe à autre chose. A la longue, on élève des adolescents, puis des adultes qui s'y mettent, mais qui peinent à terminer. Ce n'est pas de la paresse, c'est une éducation à l'inachevé. Et notre objectif aujourd'hui, c'est de remettre la finalité au centre, commencer pour finir et finir pour apprendre. Imaginez un dimanche soir, les cahiers sont ouverts, des surligneurs traînent, la phrase tombe. J'ai fait mes devoirs ! Vous regardez, vous ne savez pas quoi constater. On a relu, on a colorié, on a surligné. Mais qu'est-ce qui est fini ? Alors, rejouons la scène autrement. L'enfant relève la tête et dit J'ai rédigé une page lisible prête à être lue par la maîtresse. J'ai enregistré une explication d'une minute. Et j'ai glissé le tout dans la pochette des faits. Dans la première scène, l'énergie se dissout. Et dans la seconde, elle s'ancre dans un résultat diffusable. Cette différence, elle change l'estime, la motivation et la capacité à se tenir dans l'effort. La culture de l'inachevé est souvent nourrie par de bonnes intentions. Pour éviter la pression, on accepte des débuts sans fin. Pour valoriser l'effort, on félicite l'activité même quand elle ne produit rien de montrable. Mais l'effort n'enseigne pas grand chose s'il ne transforme pas en livrable et en retour. Finir, c'est confronter ce qu'on a fait au réel, recevoir une remarque, améliorer et recommencer. C'est là que s'installe la compétence et la fierté qui durent. Allons en cuisine. Un enfant aide à faire un gâteau. Il verse la farine, mélange deux minutes, s'éclipse, revient pour lécher la spatule. Est-ce qu'il a appris quelque chose ? Très peu. Rejoins cette même scène. Vous annoncez, aujourd'hui c'est ton gâteau de A à Z. Je reste près de toi, mais tu es responsable du résultat. On sort les ingrédients, on lit la recette jusqu'au bout, on préchauffe le four, on pèse, on casse, on mélange, on verse, on nettoie, on attend, on démoule, on sert à quelqu'un. Ce jour-là, l'enfant a fini quelque chose. La chaîne complète s'est gravée dans son corps et la prochaine fois, il osera recommencer sans vous. Il faut aussi parler du perfectionnisme, ce faux ami qui empêche de livrer. Finir ne veut pas dire finir parfaitement Finir ça signifie rendre diffusable à quelqu'un d'autre Une rédaction lisible même simple Une lecture audible qui se comprend Un objet qui fonctionne même s'il n'est pas décoré Quand on s'impose l'excellence absolue On n'ose plus livrer, on retarde et on s'enlise Quand on accepte un fini propre On s'offre le deuxième tour et l'on fera mieux Et la progression aime les boucles courtes D'ailleurs Aline du podcast Je peux pas j'ai business Répète constamment la même phrase Mieux vaut fait que parfait Passons au sport Un enfant va à l'entraînement chaque semaine, mais il n'a ni match, ni jalon, ni marque claire de progrès. Il accumule des heures de présence sans destination. Eh bien, proposons une autre structure. Dans six semaines, tu participes à telle rencontre. Dans trois semaines, mini-tournoi à la maison. Chaque samedi, on filme 15 secondes de ton geste technique pour voir l'évolution. Le cerveau adore constater qu'il avance. Sans jalon, l'énergie s'évapore. Avec un jalon, l'effort devient supportable, parfois joyeux. Finir une séquence, ce n'est pas se mettre la pression, c'est poser une destination et s'y rendre, même par petits pas. Revenons au devoir, beaucoup d'enfants révisent longtemps sans livrer rapidement un exercice à froid, un oral minute, une fiche claire. Ils croient savoir parce qu'ils ont relu. Et au moment d'agir, tout se brouille. La solution est d'intercaler très tôt un mini livrable qui stimule le réel. On décide avant de commencer ce que finir veut vraiment dire. C'est fini quand tu lis ce passage d'une minute sans buter plus de deux fois. C'est fini quand tu expliques un problème type en 60 secondes. C'est fini quand ta fiche tient sur une page lisible relue sans rature. On sort de la durée. J'ai passé une heure. Et on entre dans la finalité. J'ai livré ceci. Je vous propose un script prêt à dire qui apaise au lieu de braquer. Vous commencez par une phrase qui installe la règle sans jugement. Ce soir, on ne va pas travailler longtemps. On va finir une action. Vous annoncez le livrable. Lecture d'une minute enregistrée, propre et audible. Vous donnez le cadre. On s'enregistre. On écoute ensemble, on note une chose à améliorer, on refait une fois. Quand c'est livré, c'est fini. L'enfant comprend que le temps ne décide pas de la valeur, c'est le résultat qui fait foi. Vous ne dites pas on verra, vous dites on rend. La maison se calme. Parce que la destination est claire. Dans les activités créatives, l'inachevé prend une autre forme. Des dessins commencés partout, des brouillons empilés, des maquettes à moitié faites. Là encore, on pose une destination. Vous annoncez une mini-exposition familiale, samedi à 17h. Trois dessins signés et accrochés, deux brouillons jetés, un gardé. On honore ce qui est terminé, on apprend à laisser partir ce qui encombre. On fait de la place pour la suite. Finir, c'est aussi décider que ce qui n'avance plus doit être mis de côté pour que l'énergie recircule. Parlons des moments où ça déraille. Certains enfants se mettent en colère quand on parle de finir. Ils ont peur d'être pris en défaut. C'est pour cela que nous séparons toujours la personne de l'action. Nous ne disons pas tuer désorganisé. Nous disons aujourd'hui la tâche n'a pas été menée jusqu'au bout. Demain on la découpe plus petit et on finira. On garde la dignité, on garde la direction. L'enfant apprend que l'échec d'hier ne le définit pas. Il apprend qu'il peut réessayer, mieux outiller. Vous allez peut-être me demander, et s'il n'a vraiment pas le temps de finir ce soir ? Eh bien alors on ajuste le livrable, pas la logique. On rend ce qu'il y a dans l'état. Puis on écrit la version allégée de fini pour demain. Tenir le cadre apprend à mieux se préparer ensuite. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours plus tard. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours à plus tard. Avant de conclure, laissez-moi vous faire entendre la différence entre travailler et finir dans un dialogue d'une minute. L'enfant dit « j'ai déjà lu » . Vous répondez « je sais et je le vois » . Là, on passe à livrable, quelque chose que quelqu'un d'autre peut écouter. On s'enregistre une fois, on se réécoute, on refait et on arrête. Ce n'est pas pour te juger, c'est pour que tu constates ta progression. Vous tenez en fait votre choix et surtout, vous tenez la fin. Quand c'est livré, on arrête. Ce respect de la fin fait monter l'envie de recommencer demain. Votre micro-mission pour ce soir est volontairement minuscule mais finie. Choisissez une action à terminer dans les 20 prochaines minutes. Un tiroir vidé et réorganisé jusqu'au fond. Un message d'excuse écrit et envoyé, une lecture enregistrée d'une minute répétée, deux fois pu ranger. Écrivez noir sur blanc la définition de fini, fait, livré, arrêté. Demain, relisez cette trace avant de commencer autre chose. Vous sentirez pourquoi cette petite question, c'est fini quand, a tant de pouvoir sur le moral, la confiance et la joie d'apprendre. Et si c'est le cas pour vous, et bien c'est également le cas pour votre enfant. Au prochain épisode, nous parlerons de l'erreur numéro 4, qui est tout faire à la place de son enfant. Vous verrez comment une métaphore, le petit singe de la responsabilité, peut vous aider à rendre la main sans lâcher l'enfant. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus courantes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction et concept de finalité

    00:00

  • L'erreur du jour : l'inachevé

    00:48

  • Exemples pratiques : la cuisine et le sport

    02:17

  • Structurer l'apprentissage et les jalons

    03:29

  • Gérer les émotions liées à la finalité

    05:28

  • Conclusion et mission pour les auditeurs

    06:15

Description

Qu'est-ce qui empêche nos enfants de FINIR leurs tâches avec confiance et motivation ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la notion essentielle de la FINALITÉ dans l'éducation.

Elle nous rappelle que l'habitude de ne pas terminer les activités peut sérieusement affecter l'estime de soi des enfants.

Comment les aider à comprendre ce que signifie vraiment "FINIR" ?


Erreur n°3 - la culture de l’inachevé


Xénia partage des STRATÉGIES SIMPLES et PRATIQUES pour guider nos enfants vers des résultats concrets.

À travers des exemples du quotidien, comme la préparation d'un GÂTEAU ou l'organisation des DEVOIRS, elle montre comment établir des jalons clairs peut transformer l'expérience d'apprentissage.

Ces méthodes permettent non seulement de renforcer la CONFIANCE en soi des enfants, mais aussi de leur enseigner la valeur du PROCESSUS.


Elle met également en lumière le DANGER du PERFECTIONNISME, un frein majeur qui peut empêcher nos enfants de livrer leurs travaux.

En séparant l'action de l'individu, Xénia nous encourage à valoriser les efforts de nos enfants sans les stigmatiser.

Cela crée un environnement où ils se sentent libres d'expérimenter et d'apprendre de leurs erreurs.


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment définir des OBJECTIFS clairs pour vos enfants

  • Des astuces pour encourager la persévérance et la motivation

  • Les impacts du perfectionnisme sur le développement de l'autonomie

  • L'importance de célébrer les petites victoires


Xénia conclut en nous incitant à réfléchir à la définition de "fini" et à son rôle crucial dans le développement de l'autonomie et de la confiance des enfants.

Ne manquez pas cette occasion d'apprendre comment accompagner vos enfants vers une éducation épanouissante et constructive.

Écoutez dès maintenant cet épisode de Princesse Montessori et transformez la manière dont vous percevez et enseignez la FINALITÉ à vos enfants !



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  • Speaker #0

    Combien de fois on entend « j'ai travaillé » alors qu'il n'y a rien à voir, rien à écouter, rien à toucher au bout ? Aujourd'hui, on sort de l'illusion du processus pour retrouver la force du résultat fini. Vous allez voir comment une simple question « c'est fini quand ? » peut transformer votre maison et la confiance de votre enfant. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. L'erreur du jour, elle est silencieuse et pourtant très destructrice. Nous avons, sans le vouloir habituer nos enfants, à rester dans le faire, sans aller jusqu'au livrer. L'école, avec ses sonneries et ses heures hachées, encourage cette habitude. On commence, la cloche retentit, on passe à autre chose. A la longue, on élève des adolescents, puis des adultes qui s'y mettent, mais qui peinent à terminer. Ce n'est pas de la paresse, c'est une éducation à l'inachevé. Et notre objectif aujourd'hui, c'est de remettre la finalité au centre, commencer pour finir et finir pour apprendre. Imaginez un dimanche soir, les cahiers sont ouverts, des surligneurs traînent, la phrase tombe. J'ai fait mes devoirs ! Vous regardez, vous ne savez pas quoi constater. On a relu, on a colorié, on a surligné. Mais qu'est-ce qui est fini ? Alors, rejouons la scène autrement. L'enfant relève la tête et dit J'ai rédigé une page lisible prête à être lue par la maîtresse. J'ai enregistré une explication d'une minute. Et j'ai glissé le tout dans la pochette des faits. Dans la première scène, l'énergie se dissout. Et dans la seconde, elle s'ancre dans un résultat diffusable. Cette différence, elle change l'estime, la motivation et la capacité à se tenir dans l'effort. La culture de l'inachevé est souvent nourrie par de bonnes intentions. Pour éviter la pression, on accepte des débuts sans fin. Pour valoriser l'effort, on félicite l'activité même quand elle ne produit rien de montrable. Mais l'effort n'enseigne pas grand chose s'il ne transforme pas en livrable et en retour. Finir, c'est confronter ce qu'on a fait au réel, recevoir une remarque, améliorer et recommencer. C'est là que s'installe la compétence et la fierté qui durent. Allons en cuisine. Un enfant aide à faire un gâteau. Il verse la farine, mélange deux minutes, s'éclipse, revient pour lécher la spatule. Est-ce qu'il a appris quelque chose ? Très peu. Rejoins cette même scène. Vous annoncez, aujourd'hui c'est ton gâteau de A à Z. Je reste près de toi, mais tu es responsable du résultat. On sort les ingrédients, on lit la recette jusqu'au bout, on préchauffe le four, on pèse, on casse, on mélange, on verse, on nettoie, on attend, on démoule, on sert à quelqu'un. Ce jour-là, l'enfant a fini quelque chose. La chaîne complète s'est gravée dans son corps et la prochaine fois, il osera recommencer sans vous. Il faut aussi parler du perfectionnisme, ce faux ami qui empêche de livrer. Finir ne veut pas dire finir parfaitement Finir ça signifie rendre diffusable à quelqu'un d'autre Une rédaction lisible même simple Une lecture audible qui se comprend Un objet qui fonctionne même s'il n'est pas décoré Quand on s'impose l'excellence absolue On n'ose plus livrer, on retarde et on s'enlise Quand on accepte un fini propre On s'offre le deuxième tour et l'on fera mieux Et la progression aime les boucles courtes D'ailleurs Aline du podcast Je peux pas j'ai business Répète constamment la même phrase Mieux vaut fait que parfait Passons au sport Un enfant va à l'entraînement chaque semaine, mais il n'a ni match, ni jalon, ni marque claire de progrès. Il accumule des heures de présence sans destination. Eh bien, proposons une autre structure. Dans six semaines, tu participes à telle rencontre. Dans trois semaines, mini-tournoi à la maison. Chaque samedi, on filme 15 secondes de ton geste technique pour voir l'évolution. Le cerveau adore constater qu'il avance. Sans jalon, l'énergie s'évapore. Avec un jalon, l'effort devient supportable, parfois joyeux. Finir une séquence, ce n'est pas se mettre la pression, c'est poser une destination et s'y rendre, même par petits pas. Revenons au devoir, beaucoup d'enfants révisent longtemps sans livrer rapidement un exercice à froid, un oral minute, une fiche claire. Ils croient savoir parce qu'ils ont relu. Et au moment d'agir, tout se brouille. La solution est d'intercaler très tôt un mini livrable qui stimule le réel. On décide avant de commencer ce que finir veut vraiment dire. C'est fini quand tu lis ce passage d'une minute sans buter plus de deux fois. C'est fini quand tu expliques un problème type en 60 secondes. C'est fini quand ta fiche tient sur une page lisible relue sans rature. On sort de la durée. J'ai passé une heure. Et on entre dans la finalité. J'ai livré ceci. Je vous propose un script prêt à dire qui apaise au lieu de braquer. Vous commencez par une phrase qui installe la règle sans jugement. Ce soir, on ne va pas travailler longtemps. On va finir une action. Vous annoncez le livrable. Lecture d'une minute enregistrée, propre et audible. Vous donnez le cadre. On s'enregistre. On écoute ensemble, on note une chose à améliorer, on refait une fois. Quand c'est livré, c'est fini. L'enfant comprend que le temps ne décide pas de la valeur, c'est le résultat qui fait foi. Vous ne dites pas on verra, vous dites on rend. La maison se calme. Parce que la destination est claire. Dans les activités créatives, l'inachevé prend une autre forme. Des dessins commencés partout, des brouillons empilés, des maquettes à moitié faites. Là encore, on pose une destination. Vous annoncez une mini-exposition familiale, samedi à 17h. Trois dessins signés et accrochés, deux brouillons jetés, un gardé. On honore ce qui est terminé, on apprend à laisser partir ce qui encombre. On fait de la place pour la suite. Finir, c'est aussi décider que ce qui n'avance plus doit être mis de côté pour que l'énergie recircule. Parlons des moments où ça déraille. Certains enfants se mettent en colère quand on parle de finir. Ils ont peur d'être pris en défaut. C'est pour cela que nous séparons toujours la personne de l'action. Nous ne disons pas tuer désorganisé. Nous disons aujourd'hui la tâche n'a pas été menée jusqu'au bout. Demain on la découpe plus petit et on finira. On garde la dignité, on garde la direction. L'enfant apprend que l'échec d'hier ne le définit pas. Il apprend qu'il peut réessayer, mieux outiller. Vous allez peut-être me demander, et s'il n'a vraiment pas le temps de finir ce soir ? Eh bien alors on ajuste le livrable, pas la logique. On rend ce qu'il y a dans l'état. Puis on écrit la version allégée de fini pour demain. Tenir le cadre apprend à mieux se préparer ensuite. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours plus tard. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours à plus tard. Avant de conclure, laissez-moi vous faire entendre la différence entre travailler et finir dans un dialogue d'une minute. L'enfant dit « j'ai déjà lu » . Vous répondez « je sais et je le vois » . Là, on passe à livrable, quelque chose que quelqu'un d'autre peut écouter. On s'enregistre une fois, on se réécoute, on refait et on arrête. Ce n'est pas pour te juger, c'est pour que tu constates ta progression. Vous tenez en fait votre choix et surtout, vous tenez la fin. Quand c'est livré, on arrête. Ce respect de la fin fait monter l'envie de recommencer demain. Votre micro-mission pour ce soir est volontairement minuscule mais finie. Choisissez une action à terminer dans les 20 prochaines minutes. Un tiroir vidé et réorganisé jusqu'au fond. Un message d'excuse écrit et envoyé, une lecture enregistrée d'une minute répétée, deux fois pu ranger. Écrivez noir sur blanc la définition de fini, fait, livré, arrêté. Demain, relisez cette trace avant de commencer autre chose. Vous sentirez pourquoi cette petite question, c'est fini quand, a tant de pouvoir sur le moral, la confiance et la joie d'apprendre. Et si c'est le cas pour vous, et bien c'est également le cas pour votre enfant. Au prochain épisode, nous parlerons de l'erreur numéro 4, qui est tout faire à la place de son enfant. Vous verrez comment une métaphore, le petit singe de la responsabilité, peut vous aider à rendre la main sans lâcher l'enfant. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus courantes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction et concept de finalité

    00:00

  • L'erreur du jour : l'inachevé

    00:48

  • Exemples pratiques : la cuisine et le sport

    02:17

  • Structurer l'apprentissage et les jalons

    03:29

  • Gérer les émotions liées à la finalité

    05:28

  • Conclusion et mission pour les auditeurs

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Qu'est-ce qui empêche nos enfants de FINIR leurs tâches avec confiance et motivation ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la notion essentielle de la FINALITÉ dans l'éducation.

Elle nous rappelle que l'habitude de ne pas terminer les activités peut sérieusement affecter l'estime de soi des enfants.

Comment les aider à comprendre ce que signifie vraiment "FINIR" ?


Erreur n°3 - la culture de l’inachevé


Xénia partage des STRATÉGIES SIMPLES et PRATIQUES pour guider nos enfants vers des résultats concrets.

À travers des exemples du quotidien, comme la préparation d'un GÂTEAU ou l'organisation des DEVOIRS, elle montre comment établir des jalons clairs peut transformer l'expérience d'apprentissage.

Ces méthodes permettent non seulement de renforcer la CONFIANCE en soi des enfants, mais aussi de leur enseigner la valeur du PROCESSUS.


Elle met également en lumière le DANGER du PERFECTIONNISME, un frein majeur qui peut empêcher nos enfants de livrer leurs travaux.

En séparant l'action de l'individu, Xénia nous encourage à valoriser les efforts de nos enfants sans les stigmatiser.

Cela crée un environnement où ils se sentent libres d'expérimenter et d'apprendre de leurs erreurs.


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment définir des OBJECTIFS clairs pour vos enfants

  • Des astuces pour encourager la persévérance et la motivation

  • Les impacts du perfectionnisme sur le développement de l'autonomie

  • L'importance de célébrer les petites victoires


Xénia conclut en nous incitant à réfléchir à la définition de "fini" et à son rôle crucial dans le développement de l'autonomie et de la confiance des enfants.

Ne manquez pas cette occasion d'apprendre comment accompagner vos enfants vers une éducation épanouissante et constructive.

Écoutez dès maintenant cet épisode de Princesse Montessori et transformez la manière dont vous percevez et enseignez la FINALITÉ à vos enfants !



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Transcription

  • Speaker #0

    Combien de fois on entend « j'ai travaillé » alors qu'il n'y a rien à voir, rien à écouter, rien à toucher au bout ? Aujourd'hui, on sort de l'illusion du processus pour retrouver la force du résultat fini. Vous allez voir comment une simple question « c'est fini quand ? » peut transformer votre maison et la confiance de votre enfant. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. L'erreur du jour, elle est silencieuse et pourtant très destructrice. Nous avons, sans le vouloir habituer nos enfants, à rester dans le faire, sans aller jusqu'au livrer. L'école, avec ses sonneries et ses heures hachées, encourage cette habitude. On commence, la cloche retentit, on passe à autre chose. A la longue, on élève des adolescents, puis des adultes qui s'y mettent, mais qui peinent à terminer. Ce n'est pas de la paresse, c'est une éducation à l'inachevé. Et notre objectif aujourd'hui, c'est de remettre la finalité au centre, commencer pour finir et finir pour apprendre. Imaginez un dimanche soir, les cahiers sont ouverts, des surligneurs traînent, la phrase tombe. J'ai fait mes devoirs ! Vous regardez, vous ne savez pas quoi constater. On a relu, on a colorié, on a surligné. Mais qu'est-ce qui est fini ? Alors, rejouons la scène autrement. L'enfant relève la tête et dit J'ai rédigé une page lisible prête à être lue par la maîtresse. J'ai enregistré une explication d'une minute. Et j'ai glissé le tout dans la pochette des faits. Dans la première scène, l'énergie se dissout. Et dans la seconde, elle s'ancre dans un résultat diffusable. Cette différence, elle change l'estime, la motivation et la capacité à se tenir dans l'effort. La culture de l'inachevé est souvent nourrie par de bonnes intentions. Pour éviter la pression, on accepte des débuts sans fin. Pour valoriser l'effort, on félicite l'activité même quand elle ne produit rien de montrable. Mais l'effort n'enseigne pas grand chose s'il ne transforme pas en livrable et en retour. Finir, c'est confronter ce qu'on a fait au réel, recevoir une remarque, améliorer et recommencer. C'est là que s'installe la compétence et la fierté qui durent. Allons en cuisine. Un enfant aide à faire un gâteau. Il verse la farine, mélange deux minutes, s'éclipse, revient pour lécher la spatule. Est-ce qu'il a appris quelque chose ? Très peu. Rejoins cette même scène. Vous annoncez, aujourd'hui c'est ton gâteau de A à Z. Je reste près de toi, mais tu es responsable du résultat. On sort les ingrédients, on lit la recette jusqu'au bout, on préchauffe le four, on pèse, on casse, on mélange, on verse, on nettoie, on attend, on démoule, on sert à quelqu'un. Ce jour-là, l'enfant a fini quelque chose. La chaîne complète s'est gravée dans son corps et la prochaine fois, il osera recommencer sans vous. Il faut aussi parler du perfectionnisme, ce faux ami qui empêche de livrer. Finir ne veut pas dire finir parfaitement Finir ça signifie rendre diffusable à quelqu'un d'autre Une rédaction lisible même simple Une lecture audible qui se comprend Un objet qui fonctionne même s'il n'est pas décoré Quand on s'impose l'excellence absolue On n'ose plus livrer, on retarde et on s'enlise Quand on accepte un fini propre On s'offre le deuxième tour et l'on fera mieux Et la progression aime les boucles courtes D'ailleurs Aline du podcast Je peux pas j'ai business Répète constamment la même phrase Mieux vaut fait que parfait Passons au sport Un enfant va à l'entraînement chaque semaine, mais il n'a ni match, ni jalon, ni marque claire de progrès. Il accumule des heures de présence sans destination. Eh bien, proposons une autre structure. Dans six semaines, tu participes à telle rencontre. Dans trois semaines, mini-tournoi à la maison. Chaque samedi, on filme 15 secondes de ton geste technique pour voir l'évolution. Le cerveau adore constater qu'il avance. Sans jalon, l'énergie s'évapore. Avec un jalon, l'effort devient supportable, parfois joyeux. Finir une séquence, ce n'est pas se mettre la pression, c'est poser une destination et s'y rendre, même par petits pas. Revenons au devoir, beaucoup d'enfants révisent longtemps sans livrer rapidement un exercice à froid, un oral minute, une fiche claire. Ils croient savoir parce qu'ils ont relu. Et au moment d'agir, tout se brouille. La solution est d'intercaler très tôt un mini livrable qui stimule le réel. On décide avant de commencer ce que finir veut vraiment dire. C'est fini quand tu lis ce passage d'une minute sans buter plus de deux fois. C'est fini quand tu expliques un problème type en 60 secondes. C'est fini quand ta fiche tient sur une page lisible relue sans rature. On sort de la durée. J'ai passé une heure. Et on entre dans la finalité. J'ai livré ceci. Je vous propose un script prêt à dire qui apaise au lieu de braquer. Vous commencez par une phrase qui installe la règle sans jugement. Ce soir, on ne va pas travailler longtemps. On va finir une action. Vous annoncez le livrable. Lecture d'une minute enregistrée, propre et audible. Vous donnez le cadre. On s'enregistre. On écoute ensemble, on note une chose à améliorer, on refait une fois. Quand c'est livré, c'est fini. L'enfant comprend que le temps ne décide pas de la valeur, c'est le résultat qui fait foi. Vous ne dites pas on verra, vous dites on rend. La maison se calme. Parce que la destination est claire. Dans les activités créatives, l'inachevé prend une autre forme. Des dessins commencés partout, des brouillons empilés, des maquettes à moitié faites. Là encore, on pose une destination. Vous annoncez une mini-exposition familiale, samedi à 17h. Trois dessins signés et accrochés, deux brouillons jetés, un gardé. On honore ce qui est terminé, on apprend à laisser partir ce qui encombre. On fait de la place pour la suite. Finir, c'est aussi décider que ce qui n'avance plus doit être mis de côté pour que l'énergie recircule. Parlons des moments où ça déraille. Certains enfants se mettent en colère quand on parle de finir. Ils ont peur d'être pris en défaut. C'est pour cela que nous séparons toujours la personne de l'action. Nous ne disons pas tuer désorganisé. Nous disons aujourd'hui la tâche n'a pas été menée jusqu'au bout. Demain on la découpe plus petit et on finira. On garde la dignité, on garde la direction. L'enfant apprend que l'échec d'hier ne le définit pas. Il apprend qu'il peut réessayer, mieux outiller. Vous allez peut-être me demander, et s'il n'a vraiment pas le temps de finir ce soir ? Eh bien alors on ajuste le livrable, pas la logique. On rend ce qu'il y a dans l'état. Puis on écrit la version allégée de fini pour demain. Tenir le cadre apprend à mieux se préparer ensuite. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours plus tard. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours à plus tard. Avant de conclure, laissez-moi vous faire entendre la différence entre travailler et finir dans un dialogue d'une minute. L'enfant dit « j'ai déjà lu » . Vous répondez « je sais et je le vois » . Là, on passe à livrable, quelque chose que quelqu'un d'autre peut écouter. On s'enregistre une fois, on se réécoute, on refait et on arrête. Ce n'est pas pour te juger, c'est pour que tu constates ta progression. Vous tenez en fait votre choix et surtout, vous tenez la fin. Quand c'est livré, on arrête. Ce respect de la fin fait monter l'envie de recommencer demain. Votre micro-mission pour ce soir est volontairement minuscule mais finie. Choisissez une action à terminer dans les 20 prochaines minutes. Un tiroir vidé et réorganisé jusqu'au fond. Un message d'excuse écrit et envoyé, une lecture enregistrée d'une minute répétée, deux fois pu ranger. Écrivez noir sur blanc la définition de fini, fait, livré, arrêté. Demain, relisez cette trace avant de commencer autre chose. Vous sentirez pourquoi cette petite question, c'est fini quand, a tant de pouvoir sur le moral, la confiance et la joie d'apprendre. Et si c'est le cas pour vous, et bien c'est également le cas pour votre enfant. Au prochain épisode, nous parlerons de l'erreur numéro 4, qui est tout faire à la place de son enfant. Vous verrez comment une métaphore, le petit singe de la responsabilité, peut vous aider à rendre la main sans lâcher l'enfant. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus courantes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction et concept de finalité

    00:00

  • L'erreur du jour : l'inachevé

    00:48

  • Exemples pratiques : la cuisine et le sport

    02:17

  • Structurer l'apprentissage et les jalons

    03:29

  • Gérer les émotions liées à la finalité

    05:28

  • Conclusion et mission pour les auditeurs

    06:15

Description

Qu'est-ce qui empêche nos enfants de FINIR leurs tâches avec confiance et motivation ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la notion essentielle de la FINALITÉ dans l'éducation.

Elle nous rappelle que l'habitude de ne pas terminer les activités peut sérieusement affecter l'estime de soi des enfants.

Comment les aider à comprendre ce que signifie vraiment "FINIR" ?


Erreur n°3 - la culture de l’inachevé


Xénia partage des STRATÉGIES SIMPLES et PRATIQUES pour guider nos enfants vers des résultats concrets.

À travers des exemples du quotidien, comme la préparation d'un GÂTEAU ou l'organisation des DEVOIRS, elle montre comment établir des jalons clairs peut transformer l'expérience d'apprentissage.

Ces méthodes permettent non seulement de renforcer la CONFIANCE en soi des enfants, mais aussi de leur enseigner la valeur du PROCESSUS.


Elle met également en lumière le DANGER du PERFECTIONNISME, un frein majeur qui peut empêcher nos enfants de livrer leurs travaux.

En séparant l'action de l'individu, Xénia nous encourage à valoriser les efforts de nos enfants sans les stigmatiser.

Cela crée un environnement où ils se sentent libres d'expérimenter et d'apprendre de leurs erreurs.


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment définir des OBJECTIFS clairs pour vos enfants

  • Des astuces pour encourager la persévérance et la motivation

  • Les impacts du perfectionnisme sur le développement de l'autonomie

  • L'importance de célébrer les petites victoires


Xénia conclut en nous incitant à réfléchir à la définition de "fini" et à son rôle crucial dans le développement de l'autonomie et de la confiance des enfants.

Ne manquez pas cette occasion d'apprendre comment accompagner vos enfants vers une éducation épanouissante et constructive.

Écoutez dès maintenant cet épisode de Princesse Montessori et transformez la manière dont vous percevez et enseignez la FINALITÉ à vos enfants !



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Transcription

  • Speaker #0

    Combien de fois on entend « j'ai travaillé » alors qu'il n'y a rien à voir, rien à écouter, rien à toucher au bout ? Aujourd'hui, on sort de l'illusion du processus pour retrouver la force du résultat fini. Vous allez voir comment une simple question « c'est fini quand ? » peut transformer votre maison et la confiance de votre enfant. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. L'erreur du jour, elle est silencieuse et pourtant très destructrice. Nous avons, sans le vouloir habituer nos enfants, à rester dans le faire, sans aller jusqu'au livrer. L'école, avec ses sonneries et ses heures hachées, encourage cette habitude. On commence, la cloche retentit, on passe à autre chose. A la longue, on élève des adolescents, puis des adultes qui s'y mettent, mais qui peinent à terminer. Ce n'est pas de la paresse, c'est une éducation à l'inachevé. Et notre objectif aujourd'hui, c'est de remettre la finalité au centre, commencer pour finir et finir pour apprendre. Imaginez un dimanche soir, les cahiers sont ouverts, des surligneurs traînent, la phrase tombe. J'ai fait mes devoirs ! Vous regardez, vous ne savez pas quoi constater. On a relu, on a colorié, on a surligné. Mais qu'est-ce qui est fini ? Alors, rejouons la scène autrement. L'enfant relève la tête et dit J'ai rédigé une page lisible prête à être lue par la maîtresse. J'ai enregistré une explication d'une minute. Et j'ai glissé le tout dans la pochette des faits. Dans la première scène, l'énergie se dissout. Et dans la seconde, elle s'ancre dans un résultat diffusable. Cette différence, elle change l'estime, la motivation et la capacité à se tenir dans l'effort. La culture de l'inachevé est souvent nourrie par de bonnes intentions. Pour éviter la pression, on accepte des débuts sans fin. Pour valoriser l'effort, on félicite l'activité même quand elle ne produit rien de montrable. Mais l'effort n'enseigne pas grand chose s'il ne transforme pas en livrable et en retour. Finir, c'est confronter ce qu'on a fait au réel, recevoir une remarque, améliorer et recommencer. C'est là que s'installe la compétence et la fierté qui durent. Allons en cuisine. Un enfant aide à faire un gâteau. Il verse la farine, mélange deux minutes, s'éclipse, revient pour lécher la spatule. Est-ce qu'il a appris quelque chose ? Très peu. Rejoins cette même scène. Vous annoncez, aujourd'hui c'est ton gâteau de A à Z. Je reste près de toi, mais tu es responsable du résultat. On sort les ingrédients, on lit la recette jusqu'au bout, on préchauffe le four, on pèse, on casse, on mélange, on verse, on nettoie, on attend, on démoule, on sert à quelqu'un. Ce jour-là, l'enfant a fini quelque chose. La chaîne complète s'est gravée dans son corps et la prochaine fois, il osera recommencer sans vous. Il faut aussi parler du perfectionnisme, ce faux ami qui empêche de livrer. Finir ne veut pas dire finir parfaitement Finir ça signifie rendre diffusable à quelqu'un d'autre Une rédaction lisible même simple Une lecture audible qui se comprend Un objet qui fonctionne même s'il n'est pas décoré Quand on s'impose l'excellence absolue On n'ose plus livrer, on retarde et on s'enlise Quand on accepte un fini propre On s'offre le deuxième tour et l'on fera mieux Et la progression aime les boucles courtes D'ailleurs Aline du podcast Je peux pas j'ai business Répète constamment la même phrase Mieux vaut fait que parfait Passons au sport Un enfant va à l'entraînement chaque semaine, mais il n'a ni match, ni jalon, ni marque claire de progrès. Il accumule des heures de présence sans destination. Eh bien, proposons une autre structure. Dans six semaines, tu participes à telle rencontre. Dans trois semaines, mini-tournoi à la maison. Chaque samedi, on filme 15 secondes de ton geste technique pour voir l'évolution. Le cerveau adore constater qu'il avance. Sans jalon, l'énergie s'évapore. Avec un jalon, l'effort devient supportable, parfois joyeux. Finir une séquence, ce n'est pas se mettre la pression, c'est poser une destination et s'y rendre, même par petits pas. Revenons au devoir, beaucoup d'enfants révisent longtemps sans livrer rapidement un exercice à froid, un oral minute, une fiche claire. Ils croient savoir parce qu'ils ont relu. Et au moment d'agir, tout se brouille. La solution est d'intercaler très tôt un mini livrable qui stimule le réel. On décide avant de commencer ce que finir veut vraiment dire. C'est fini quand tu lis ce passage d'une minute sans buter plus de deux fois. C'est fini quand tu expliques un problème type en 60 secondes. C'est fini quand ta fiche tient sur une page lisible relue sans rature. On sort de la durée. J'ai passé une heure. Et on entre dans la finalité. J'ai livré ceci. Je vous propose un script prêt à dire qui apaise au lieu de braquer. Vous commencez par une phrase qui installe la règle sans jugement. Ce soir, on ne va pas travailler longtemps. On va finir une action. Vous annoncez le livrable. Lecture d'une minute enregistrée, propre et audible. Vous donnez le cadre. On s'enregistre. On écoute ensemble, on note une chose à améliorer, on refait une fois. Quand c'est livré, c'est fini. L'enfant comprend que le temps ne décide pas de la valeur, c'est le résultat qui fait foi. Vous ne dites pas on verra, vous dites on rend. La maison se calme. Parce que la destination est claire. Dans les activités créatives, l'inachevé prend une autre forme. Des dessins commencés partout, des brouillons empilés, des maquettes à moitié faites. Là encore, on pose une destination. Vous annoncez une mini-exposition familiale, samedi à 17h. Trois dessins signés et accrochés, deux brouillons jetés, un gardé. On honore ce qui est terminé, on apprend à laisser partir ce qui encombre. On fait de la place pour la suite. Finir, c'est aussi décider que ce qui n'avance plus doit être mis de côté pour que l'énergie recircule. Parlons des moments où ça déraille. Certains enfants se mettent en colère quand on parle de finir. Ils ont peur d'être pris en défaut. C'est pour cela que nous séparons toujours la personne de l'action. Nous ne disons pas tuer désorganisé. Nous disons aujourd'hui la tâche n'a pas été menée jusqu'au bout. Demain on la découpe plus petit et on finira. On garde la dignité, on garde la direction. L'enfant apprend que l'échec d'hier ne le définit pas. Il apprend qu'il peut réessayer, mieux outiller. Vous allez peut-être me demander, et s'il n'a vraiment pas le temps de finir ce soir ? Eh bien alors on ajuste le livrable, pas la logique. On rend ce qu'il y a dans l'état. Puis on écrit la version allégée de fini pour demain. Tenir le cadre apprend à mieux se préparer ensuite. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours plus tard. Lâcher silencieusement le cadre enseigne à remettre toujours à plus tard. Avant de conclure, laissez-moi vous faire entendre la différence entre travailler et finir dans un dialogue d'une minute. L'enfant dit « j'ai déjà lu » . Vous répondez « je sais et je le vois » . Là, on passe à livrable, quelque chose que quelqu'un d'autre peut écouter. On s'enregistre une fois, on se réécoute, on refait et on arrête. Ce n'est pas pour te juger, c'est pour que tu constates ta progression. Vous tenez en fait votre choix et surtout, vous tenez la fin. Quand c'est livré, on arrête. Ce respect de la fin fait monter l'envie de recommencer demain. Votre micro-mission pour ce soir est volontairement minuscule mais finie. Choisissez une action à terminer dans les 20 prochaines minutes. Un tiroir vidé et réorganisé jusqu'au fond. Un message d'excuse écrit et envoyé, une lecture enregistrée d'une minute répétée, deux fois pu ranger. Écrivez noir sur blanc la définition de fini, fait, livré, arrêté. Demain, relisez cette trace avant de commencer autre chose. Vous sentirez pourquoi cette petite question, c'est fini quand, a tant de pouvoir sur le moral, la confiance et la joie d'apprendre. Et si c'est le cas pour vous, et bien c'est également le cas pour votre enfant. Au prochain épisode, nous parlerons de l'erreur numéro 4, qui est tout faire à la place de son enfant. Vous verrez comment une métaphore, le petit singe de la responsabilité, peut vous aider à rendre la main sans lâcher l'enfant. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus courantes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction et concept de finalité

    00:00

  • L'erreur du jour : l'inachevé

    00:48

  • Exemples pratiques : la cuisine et le sport

    02:17

  • Structurer l'apprentissage et les jalons

    03:29

  • Gérer les émotions liées à la finalité

    05:28

  • Conclusion et mission pour les auditeurs

    06:15

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