Transcription

• Speaker #0

  On répète que l'école donne les savoirs. En réalité, elle empile surtout des informations à mémoriser très lentement, que l'on oublie vite ou que l'on réapprend plus tard si on en a réellement besoin. Aujourd'hui, je démonte ce mythe et je vous montre une voie plus efficace pour que votre enfant acquiert plus vite ce qui lui sert vraiment. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces. Un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Dans cet épisode, je m'attaque à une idée tenace, l'école donne des connaissances nécessaires. Voici le constat simple mais dérangeant. Beaucoup d'enfants entrent déjà à l'école en sachant lire, écrire et compter. Ensuite, une grande partie de ce qui est enseigné pendant des années n'est jamais réutilisé tel quel dans la vie adulte. Et pour celles et ceux qui en auront besoin plus tard, les mêmes notions seront réapprises sérieusement au moment de la spécialisation. Autrement dit, ce que l'école donne ne correspond pas toujours à ce dont on aurait réellement besoin, ni au meilleur rythme d'acquisition. L'information n'est pas une compétence. Ce que l'école fournit massivement, ce sont des faits et des définitions à mémoriser. Cela ne fait pas à lui seul un savoir opérant. Un savoir utile naît quand on agit avec l'information, quand on la met en contexte, puis qu'on reçoit un retour pour s'ajuster. Or le modèle dominant reste des heures assis, écouter, récopier, retenir pour le contrôle. Cette discipline-là entraîne surtout la capacité à endurer la salle de classe. Elle n'installe ni la vitesse d'apprentissage, ni l'autonomie, ni la transférabilité. Regardons le paradoxe du programme. Il est très lent. Et pourtant oubliable, les programmes sont vastes, étalés sur des milliers d'heures. On avance au goutte à goutte, au même tempo pour tous. Résultat, l'enfant, il anonne, en référence à l'âne, puis il oublie. Et même si l'on tient absolument à ses contenus, il existe un raccourci. Avec une bonne méthode et un accompagnement ciblé, les mêmes notions peuvent s'acquérir bien plus vite. La voie efficace est l'acquisition ciblée, rapide, vivante. L'expérience pratique montre qu'environ 100 heures avec un bon tuteur suffit souvent à propulser un élève parmi les meilleurs de sa classe sur une matière donnée. C'est un ordre de grandeur, mais il dit quelque chose d'important. L'enseignement individualisé et orienté résultat bat presque toujours l'enseignement collectif, lent et indifférencié. On peut obtenir en quelques dizaines d'heures ce que la classe n'obtient pas en plusieurs années. Dans le même esprit, des ressources modernes bien choisies, logiciels sérieux, manuels vivants, clubs spécialisés, stages, remplace avantageusement l'empilement de fiches. L'idée n'est pas d'en faire plus, mais de faire mieux en moins de temps pour dégager de l'énergie vers ce qui compte vraiment pour l'enfant. Il faut aussi regarder certaines priorités restées figées. Par exemple, on peut encore valoriser la belle écriture au-delà du raisonnable alors que la frappe à dix doigts devient un outil quotidien. Alors, loin de moi l'idée de vous dire d'arrêter d'écrire parce que justement, plus on tape à l'ordinateur, moins justement on écrit et plus on perd cette capacité d'écrire. et Mais l'école continue quand même d'entraîner des formes qui appartiennent au passé, pendant que les compétences numériques utiles restent secondaires, alors qu'il faudrait justement faire les deux à la fois. Et là encore, la famille a intérêt à rééquilibrer. Alors sincèrement, à qui l'école rend-elle service d'abord ? Eh bien la question, elle est nécessaire. Qui est responsable de l'avenir de votre enfant ? Si vous comptez sur l'institution pour fournir à elle seule le bagage dont vous rêvez, vous risquez d'attendre longtemps. L'institution répond d'abord à ses propres objectifs de standardisation. Votre famille, elle vise l'autonomie, la joie d'apprendre et l'utilité. Ces objectifs ne sont pas toujours alignés. Il faut donc reprendre la main. Quand un résultat précis vous importe, organisez les moyens qui le produisent. Alors, qu'est-ce qu'on peut faire sans surcharge ? Eh bien, on peut choisir un objectif précis. Remplacer être bon en maths par maîtriser ce type d'exercice. Remplacer progresser en anglais par tenir ce mini-dialogue de la vie réelle. On peut miser sur la vitesse et la clarté. démonstration brève, pratique, guidée, verdict sur ce qui manque. On peut exiger un résultat visible, exercice type sans aide, mini oral de 60 secondes, fiche mode d'emploi, démonstration filmée. On peut garder la preuve du progrès, photos, scans, audio, comparer le avant, après et une ou deux semaines d'écart. On peut libérer du temps pour chercher sa voie quand une matière avance vite. On peut récupérer des heures pour explorer des langues, l'art, des techniques, des sciences appliquées, des projets. Bon, je sens que je vous ai un peu perdu, donc je vais vous donner un exemple de séance prête à l'emploi. But du jour en une phrase, démonstration, pratique, déclic, vérification. Alors le but du jour, ça peut être à la fin tu sauras faire ce type d'exercice sans aide. La démonstration, eh bien, regarde la méthode en trois étapes. La pratique, ce serait tu t'entraînes sur deux exemples, je te dis exactement ce qui manque. Le quatrième point, donc le déclic, on refait un exemple complet, tu expliques à haute voix ce que tu fais. Et la vérification, c'est tu en fais un dernier seul, on garde la preuve, la photo, le scan. Et concrètement, la durée cible, elle est de 20 à 30 minutes bien tenue. Alors vous allez me dire, ok Ksenia mais je n'ai pas le temps. Et bien si, vous gagnez du temps en arrêtant les révisions floues. Un objectif clair plus 20 minutes concentrées battent 2 heures de dispersion. Ok Ksenia, mais je ne peux pas me payer un tuteur. Et bien un manuel vivant et un logiciel sérieux font déjà beaucoup. L'essentiel c'est la méthode, objectif précis, pratique, guidée, résultat visible. Ouais mais moi mon enfant il s'ennuie en classe. C'est vrai, c'est possible, l'ennui vient souvent du rythme. Donc il faut tout simplement accélérer à la maison sur un point ciblé. L'intérêt revient quand le progrès se voit. Super ! De mieux en mieux que Seigneur, parce que moi, je ne sais pas expliquer. En effet, c'est embêtant. Non mais concrètement, appuyez-vous sur une ressource claire, puis jouez le rôle du miroir. Voilà ce que je vois, voilà ce qui manque, quel est ton prochain pas ? Comme dans l'épisode d'hier, je vous donne une micro-mission du jour. Choisissez une seule notion qui coince. Écrivez un but mesurable en une phrase planifiée. 3 séances courtes cette semaine, 20-30 minutes. Je dis bien 7 semaines, ce n'est pas tous les jours. Donc vous planifiez ces 3 séances courtes cette semaine de 20 à 30 minutes avec un résultat visible à la fin de chacune. Et si au bout d'une semaine, vous avez une preuve d'avant-après, vous avez transformé de l'information en compétence. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus courantes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est... ultra rapide pour vous et moi ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast