Speaker #0Aujourd'hui, nous parlons de l'éducation des adolescents et même si vous n'avez pas encore un enfant adolescent, cet épisode peut également vous servir. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï et diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Le navigateur de l'adolescence, c'est un cap sur la confiance et l'autorité. Et je veux tout de suite rappeler que les méthodes d'éducation, nous devons les choisir en fonction de l'âge. La principale cause des conflits entre parents et enfants, c'est justement le fait que les parents choisissent une méthode éducatif qui ne correspond pas du tout à l'âge de l'enfant. Tantôt, il parle à un enfant de 2 ans comme à un adulte intelligent, oubliant que sur le plan du développement, c'est encore un petit animal qu'on doit éduquer par la répétition et non par des explications intellectuelles. Tantôt, il s'adresse à un jeune adulte comme à un enfant de 2 ou 5 ans. Et évidemment, cela provoque des conflits au lieu de donner des résultats. D'ailleurs, le monde moderne et les adolescents d'aujourd'hui peuvent être qualifiés d'anomalies historiques. Parce que jamais dans l'histoire de l'humanité, les personnes de plus de 14 ans n'étaient considérées comme des enfants. Si on regarde même seulement deux siècles en arrière, sans parler des époques plus anciennes, un enfant de paysan à 15 ans était un travailleur à part entière. Personne ne le considérait comme un enfant. Il était déjà un adulte, un vrai. De même, les enfants d'ouvriers à 15 ans travaillaient déjà. Les enfants d'aristocrates à 16 ans pouvaient commander des régiments. Personne ne les tenait pour des enfants. Tous ceux que nous appelons aujourd'hui Les adolescents étaient auparavant considérés comme des adultes autonomes, qui travaillaient, gagnaient leur vie, prenaient leurs décisions. Aujourd'hui, la situation est étrange. Physiquement, ces jeunes sont adultes. Intellectuellement, ils sont souvent plus développés que leurs ancêtres. Mais dans la tête des parents, ils restent des enfants. Et tout ce discours du genre « pauvre petit, ses parents n'ont pas pu le nourrir jusqu'à sa vieillesse, il a dû travailler, etc. » Cette mentalité crée des tensions, car l'adolescent se perçoit comme un adulte, tandis qu'on continue de le traiter comme un enfant. A partir de 14 ans, c'est pourtant le moment de développer son intellect et de forger ses propres valeurs. Mais 80% des gens choisissent les plaisirs immédiats. Entre lire un livre et sortir boire une bière avec des amis, 80% choisissent la bière et les amis. Et leur intelligence ne se développe pas. Ils restent des adolescents psychologiques. Même s'ils entrent à l'université par miracle, après ils retombent dans un environnement qui ne les fait pas grandir et régressent au niveau psychologique de l'adolescence. Et ils restent parfois toute leur vie. C'est pourquoi il est essentiel de faire en sorte que votre adolescent ne fasse pas partie de ces 80%, qu'il devienne un adulte psychologiquement mûr et ensuite un véritable adulte. D'ailleurs, petit aparté, je recommande à celles et ceux qui ne le feront pas encore d'écouter mes podcasts dans la voiture ou dans un lieu où se trouve également votre mari, vos enfants, afin que tout le monde en profite. Il y a certains parents qui mettent d'ailleurs mes cours, mes formations en fond sonore à la maison et dans la voiture. Et les membres de la famille, de gré ou de force, finissent par écouter, comprendre et intégrer les idées. Et ainsi, vos proches pourront suivre tous mes podcasts, toutes mes formations, si vous en avez déjà acheté, sans que vous ayez rien imposé. Bon, parlons maintenant des adolescents et de leurs problèmes. C'est quand même le but de cet épisode de podcast. Le premier grand problème qui provoque un comportement inadapté, c'est le manque chronique de sommeil. Toutes ces choses que les gens peu informés appellent crise d'adolescence correspondent en réalité aux symptômes du manque de sommeil. Des études l'ont montré. Quand les adolescents dorment 10 heures par jour, ce qui est la norme physiologique pour eux, l'irritabilité et les explosions émotionnelles disparaissent. Mais le problème, c'est que biologiquement, les adolescents ne peuvent pas s'endormir avant 23 heures. Et s'ils s'endorment à 23 heures, ils devraient dormir jusqu'à 9 heures du matin. Or, il faut se lever à 6-7 heures pour aller à l'école. Voilà l'origine du problème. En fait, le sommeil, pour moi, il doit être prioritaire. Le deuxième problème, c'est le manque de vitamines et de minéraux. Le corps grandit, les hormones changent, tout va vite. Il faut donc deux fois par an faire un check-up complet, des analyses et des consultations médicales pour corriger ce qui manque. Et le troisième problème, c'est une mauvaise alimentation. Les adolescents mangent trop de glucides, trop de produits sucrés et pas assez de protéines. Si je repense à ma jeunesse, mes amis et moi ne mangeons que des brioches. C'était bon, bon marché et facile à trouver. Mais dès que j'ai arrêté les brioches, mes boutons d'adolescent ont disparu. Et dès que j'en reprenais, les boutons revenaient. Il y a plusieurs de mes amis qui ont suivi mon conseil ne pas manger de brioches sucrées et leur peau s'est aussi nettoyée. Donc il faut interdire strictement les produits à base de farine de blé et de levure. Les sucreries, le pain blanc, les gâteaux, tout cela c'est nocif. Et j'ai lu quelque part que les gastrites sont aussi provoqués par ces mêmes brioches. Chez les étudiantes, presque toutes avaient un ulcère ou une gastrite. Mais dès qu'elles se mariaient, cuisinaient des soupes et mangeaient équilibré, les gastrites... disparaissait. Donc il faut expliquer à votre adolescent, si tu veux être séduisant ou séduisante, avoir une peau nette, il faut oublier les brioches pour toujours. Et en général, tous ces glucides, sucreries, douceurs et compagnie, il faut les limiter autant que possible. Et je vous conseille d'en parler avec un médecin. Peut-être que pour votre adolescent, une protéine peptidique sous forme de complément serait très utile. Ensuite, nous sommes souvent choqués par les brusques changements d'humeur, mais en réalité, ça n'a rien à voir avec nous. Ce sont des changements hormonaux, c'est tout à fait normal. Un autre problème typique de l'adolescence, c'est la recherche d'identité. L'adolescent ne comprend pas qui il est, ce qu'il veut, ce qu'il veut faire, et cela entraîne souvent des expériences assez étranges. Et notre rôle ici, c'est de rire de ces expériences, d'en plaisanter, et non de déclencher des drames ou des conflits. Parce que pour cet âge, l'expérimentation, c'est la norme. Et tant que cela ne met pas en danger la vie ou la santé, mieux vaut ne pas s'y opposer. C'est simplement une étape de développement. Très souvent, les parents réagissent de manière extrêmement rigide à certaines formes d'expressions. Par exemple des vêtements inhabituels, des coupes de cheveux extravagantes, et ils gâchent complètement la relation avec leur adolescent, alors que ce n'est pas grave. Un adolescent qui s'habille différemment ne nuit à personne, donc à mon avis il faut considérer ces expérimentations comme une norme temporaire. Une autre particularité normale, c'est ce sentiment typiquement adolescent, je suis intelligent, je comprends tout et mes parents sont complètement stupides. Comme disait la phrase célèbre, je ne comprends pas comment des parents aussi bêtes ont pu avoir un enfant aussi intelligent que moi. Et là, inutile de vous battre contre ça. Dans 15 ans, votre enfant dira comme dans la blague, « Quand j'avais 15 ans, je pensais que mon père était stupide. Et maintenant que j'en ai 30, je me demande comment il a pu devenir aussi intelligent en 15 ans. » C'est exactement ça. C'est ce qu'on appelle l'effet Dunning-Kruger. Les personnes qui ont peu d'expérience se croient très compétentes. Et celles qui ont réellement des compétences doutent souvent d'elles-mêmes. Donc ce n'est pas parce que vous êtes de mauvais parents, c'est simplement une étape du développement. Mais la plupart des adolescents n'ont pas d'expérience réelle de la vie adulte. Ni indépendance, ni revenus, ni influence sociale. Et cela crée en eux un conflit intérieur. Ils sont stupides, mais pourquoi suis-je dépendant d'eux si je suis si intelligent ? Et c'est de là que viennent beaucoup de tensions. Notre tâche, à nous en tant que parents, c'est d'organiser un rythme de vie sain, sommeil et alimentation adéquate, pour au moins supprimer la partie physiologique des problèmes. Ensuite, il faut rester calme face aux tempêtes émotionnelles, ne pas tout prendre pour soi, ne pas en faire un drame. Et comme c'est la dernière période où nous pouvons encore couvrir, Couver notre enfant, notre rôle c'est vraiment de lui donner de l'espace pour ses propres erreurs Qu'il prenne des décisions, qu'il vive les conséquences et qu'il apprenne Tant que cela ne met pas sa vie ou sa santé en danger, laissez-le se tromper Et il est très important de l'entraîner à se poser des questions Pourquoi je fais ça ? A quoi cela va-t-il mener ? Quelles en seront les conséquences à long terme ? Quels sont mes intérêts dans cette situation ? Parce qu'à cet âge, les adolescents sont facilement influencés par des leaders douteux ou des groupes destructeurs et ils deviennent soit complices d'actions nuisibles, soit victimes de manipulations. C'est pourquoi le développement de la pensée critique est une vraie protection contre toutes les formes de manipulation et de mauvais leadership. De 7 à 14 ans, nous devions déjà leur apprendre à devenir plus autonomes. Mais à partir de 14 ans, la tâche principale devient la séparation psychologique, l'apprentissage de l'indépendance. Personnellement, je suis partisane du fait que l'adolescent doit vivre une expérience de vie sans ses parents. qu'ils partent étudier dans un campus ou au moins qu'ils louent une chambre à proximité. Car vivre séparément, c'est un apprentissage inestimable. Le but, c'est de ne pas infantiliser un adulte déjà formé. Un adolescent doit savoir se débrouiller dans la vie quotidienne, préparer à manger, s'organiser et même être capable de préparer le dîner pour ses parents. Et quand je regarde certains jeunes adultes sur les réseaux sociaux, je suis sidéré de leur impuissance. Ils ne savent pas prendre un rendez-vous chez le coiffeur ou le dentiste, ni gérer une simple tâche pratique. Cela me choque toujours. Comment est-il possible qu'un adulte de plus de 20 ans ne sache pas faire ces choses élémentaires et que ce soit encore sa mère qui s'en occupe ? Donc mes recommandations sont très concrètes. Sommeil de 10 heures, alimentation équilibrée et vitamines prescrites par un médecin et une vraie expérience professionnelle. Même si votre adolescent n'est pas très motivé, il doit avoir une expérience de travail rémunéré. Vous pouvez vous arranger avec des connaissances. Il le paye et vous remboursez discrètement la somme. Le principal, c'est qu'il sente qu'il a gagné son propre argent. Cela change tout. Le rapport à l'argent, la responsabilité, la compréhension du monde du travail. Et c'est aussi l'occasion de voir concrètement à quoi ressemble le métier dont ils rêvent. Beaucoup de jeunes découvrent alors, en observant un vrai directeur d'entreprise par exemple, que le directeur ne passe pas sa journée à flirter avec sa secrétaire, mais qu'il gère une montagne de dossiers, des réunions, des décisions difficiles. Et ils comprennent. Ah, donc pour en arriver là, il faut étudier et travailler dur. Et c'est un apprentissage formidable. Il est aussi essentiel de donner à l'adolescent une autonomie financière réelle. Si auparavant vous choisissiez ses vêtements, maintenant donnez-lui la somme correspondante qu'il choisisse et achète lui-même. Faites de même pour d'autres dépenses. Il est presque adulte, il est temps de lui confier cela. Un autre point important, les adolescents sont très sensibles aux mensonges. Si un parent leur ment, cela provoque une rupture profonde et il faut ensuite des années pour reconstruire la relation. Donc avec eux, pas de masque, pas de mensonges. Il faut leur montrer que vous êtes un être humain réel avec vos difficultés, vos faiblesses, vos efforts. Et si vous essayez d'imposer par la force, plus vous exercez de pression. plus ils opposeront de résistance. L'adolescent n'est plus un petit enfant, il faut négocier et non menacer. Je conseille souvent d'imaginer que ce n'est pas votre enfant mais une personne étrangère qui loue une chambre chez vous. Comment lui parleriez-vous ? Avec politesse, avec tact, sans crier. Si votre comportement serait différent avec un locataire, alors gardez cette image. Votre adolescent est un locataire adulte dans votre maison et il mérite le même respect. A propos de respect et de bonne manière, je pense d'ailleurs que les règles d'étiquette devraient absolument être enseignées aux adolescents. C'est même très important à cet âge. Et le respect des parents ne vient que de l'exemple personnel. Les sermons moralisateurs, les leçons de morale sans action ont un effet désastreux. L'adolescent ne respecte pas un parent qui n'a ni force intérieure, ni accomplissement, ni dignité personnelle. Donc si vous faites partie de ce genre de parent, à votre place, je partagerais honnêtement avec lui mes erreurs, mes difficultés, au lieu de jouer la perfection. Cela ne détruit pas l'autorité, au contraire, cela la renforce. Les adolescents respectent la vérité, pas le théâtre. Et un autre point très important, c'est de développer chez l'adolescent les qualités de leader et l'indépendance face à l'opinion du groupe. Parce que tant que l'enfant est encore sous votre supervision, vous pouvez contrôler avec qui il parle, ce qu'il fait et où il va. Mais l'adolescent, lui, échappe à ce contrôle. Et vous ne savez pas toujours qui l'influence. Si vous ne l'avez pas entraîné à penser par lui-même, à ne pas suivre la foule et à savoir entraîner les autres vers quelque chose de positif, vous prenez un risque. Le risque de devenir, c'est des parents désespérés dont les enfants ont commis des délits ou sont devenus les victimes d'autres adolescents criminels. Et aujourd'hui, à l'époque des réseaux sociaux, c'est très facile d'influencer un adolescent. Il suffit de quelques messages et on peut lui faire croire n'importe quoi. Donc il faut absolument lui apprendre à réfléchir. Pourquoi je ferais ça ? Qu'est-ce que j'y gagne ? Quelles seront les conséquences pour moi ? Et lui expliquer aussi que beaucoup de gens montrent une vie parfaite pour les likes, mais que cette vie n'a souvent rien à voir avec la réalité. Il faut que l'enfant comprenne qu'il y a beaucoup de mensonges derrière les jolies images. Et surtout, il faut encourager et soutenir ses passions personnelles développées, ses forces, ses talents, parce que c'est là que beaucoup de parents font une erreur. On leur dit que les matières scolaires sont le plus important, et alors dès qu'il aura un 13 ou un 15 au lieu d'un 20, ils paniquent et interdisent tout loisir, tout hobby. Mais dans le monde adulte, ce n'est pas ça qui compte. Dans ma profession, par exemple, personne ne se soucie de savoir si je connais la physique ou la chimie. Ce qui compte, c'est que je sois une excellente spécialiste dans mon domaine, et c'est pareil pour n'importe quelle autre profession. Un adulte qui développe ses points forts, qui devient unique dans son expertise, gagne très bien sa vie. Celui qui touche un peu à tout, qui est moyen partout, n'arrive à rien, parce qu'il n'a aucune compétence rare. Donc notre mission, en tant que parent, c'est d'être un soutien pour votre adolescent. de l'aider à poursuivre ses propres objectifs et projets, et non pas d'essayer de plaire à des enseignantes infantiles et peu cultivées du système scolaire. Parce que soyons honnêtes, pourquoi leur avis serait-il plus important que le vôtre ? Si on retire le conditionnement social, on se rend vite compte que la plupart de ces gens ne sont ni très développés intellectuellement, ni très épanouis, ni financièrement à l'aise. Alors pourquoi leur modèle de vie devrait-il être une référence ? Je pense que si vous réfléchissez un peu, si vous arrêtez de penser que tous les enseignants sont des corksacks ou des pédagogues géniaux, vous comprendrez qu'ils en sont très loin et vous aurez envie que votre enfant développe ses forces, au lieu d'essayer de se conformer à ces adultes frustrés. Je fais une généralité, je ne dis pas que tous les enseignants sont comme ça. Et maintenant, comment protéger un adolescent de la mauvaise influence, des leaders destructeurs, des groupes criminels, des usoisifs qui l'empêchent de se développer ? C'est en réalité très simple. Si votre adolescent a ses propres objectifs et passions, il ne sera pas du tout intéressé par les paroles de ces gens. Et même souvent, ce sont eux qui le respecteront. Je me souviens par exemple quand j'étais adolescente, il y avait toujours des groupes de garçons qui restaient là tous les soirs à bavarder sans rien faire dans une cour d'immeuble. Et quand je passais, ils étaient ravis si je m'asseyais un moment avec eux parce que moi j'avais toujours quelque chose à raconter. Un tournoi d'échecs, un livre passionnant que je venais de lire et pour eux c'était fascinant. Ils m'écoutaient bouche bée, non mais c'est incroyable. Ma vie leur semblait incroyable, vivante, brillante. J'avais toujours des anecdotes sur ma jument. Ils ne me jugeaient pas, au contraire. Il me disait « Xenia, reste avec nous, raconte, raconte encore » . Et c'était très naturel. De la même manière, ma fille Aria, quand elle avait 8 ans, avait lu une encyclopédie économique et elle racontait ce qu'elle y avait appris à des adolescents de 12 ou 14 ans qui l'écoutaient avec admiration. Donc, avoir des centres d'intérêt personnel et des objectifs concrets protège automatiquement votre enfant. Et rien n'aide autant que le travail réel. Quand un adolescent gagne son propre argent, il devient tout de suite plus mature, plus respecté. Et il prend de la hauteur par rapport au groupe. Ce n'est plus lui qui cherche à plaire, c'est les autres qui veulent être comme lui. Il faut aussi l'entraîner à jouer des scénarios concrets, par exemple comment dire non aux drogues, comment refuser de participer à quelque chose d'illégal, avec quelle expression du visage, quel ton, quel mot. Il faut répéter ces situations à l'avance. Si ce sujet vous intéresse, dites-le moi dans les commentaires en commentant ce podcast et je vous ferai un podcast sur le leadership. Mais déjà maintenant, votre mission c'est de trouver dans la vie quotidienne des occasions où votre adolescent peut exercer son leadership positif. Regardez comment se comportent les adolescents vraiment forts, ceux qui ont des résultats réels en dehors de l'école, dans le sport, la musique, les concours. Ils n'ont aucun besoin d'imposer leur autorité. Leur succès parle d'eux-mêmes. Leur succès parle pour eux. Il y a d'ailleurs un vieux film soviétique, Kukolka qui veut dire poupée, qui montre cela très bien. C'est une jeune gymnaste blessée qui quitte le sport de haut niveau et entre dans une école ordinaire. Et aussitôt, toute la hiérarchie change. Les brutes et les leaders autopréclamés deviennent ses admirateurs. Parce que son passé et ses réussites lui donnent un statut naturel. Et c'est toujours comme ça, quand un adolescent a des succès réels, il n'a pas de problème d'autorité à l'école. Les autres le respectent spontanément. Et il faut bien comprendre une chose, les interdictions pures et simples ne marchent pas avec les adolescents. Elles provoquent seulement l'effet inverse. Si vous interdisez sans proposer d'alternative, il fera la chose interdite en cachette, juste pour vous contredire. Donc au lieu d'interdire, montrez ce qui est plus intéressant, plus utile, plus valorisant. Moi mes parents ils m'ont inscrit à des rallies pour que je puisse finalement côtoyer des personnes de notre milieu, à savoir des aristocrates ou des personnes issues de bonnes familles. Et concrètement, je détestais y aller. Les premières années, on a appris à jouer au bridge. Après, on a appris à danser la valse. Alors, ça me sert encore aujourd'hui, tant mieux. Mais au départ, je n'aimais pas ça. Et ensuite, chacun un tour de rôle. Quand c'était au tour des filles, les parents organisaient des soirées dansantes. C'était très sympa. Mais très souvent, c'était quand même beaucoup plus sympa d'aller en boîte de nuit. Et mes parents me déposaient au rallye. Et on était un petit groupe finalement à sortir de ce rallye avec quelques euros en poche pour prendre le métro. Direction la boîte de nuit, les bains-douches à Paris. On revenait avant la fin de la soirée du rallye et nos parents nous récupéraient, nous demandaient comment s'était passée la soirée. Bien évidemment, on pouvait leur raconter notre soirée tout en superposant finalement ce qui s'était passé au bain-douche à la soirée du rallye. Et j'avais l'interdiction de sortir en boîte de nuit, j'étais tellement trop jeune. Quoi qu'il en soit, pour celles qui l'ont vécu, on sait toutes que pour nous les filles, on paraît toujours plus mûres que notre âge. Et par conséquent, même à 16 ans, c'était très facile de rentrer en boîte de nuit sans qu'on nous demande notre carte d'identité. Bref, c'est... Ce que je disais, c'est qu'au lieu d'interdire, il vaut mieux leur montrer ce qui est plus intéressant, plus utile et plus valorisant. Oui, je crois que j'en étais restée là. Et si vous n'êtes pas totalement introverti, le mieux encore, c'est d'accueillir les amis de votre adolescent à la maison. Quand les adolescents passent du temps chez vous, vous savez ce qu'ils font, vous gardez le contrôle indirectement. Personnellement, je n'aime pas trop avoir du monde à la maison. J'ai déjà mes propres enfants, ça suffit pour le bruit. Mais j'ai des amis qui, elles, accueillent volontiers les amis de leurs enfants. Et j'ai aussi une anecdote là-dessus, je donnais des cours d'équitation à une fille dont la maman était psychiatre pour toxicomanes. Et lors des dernières séances, cette fameuse psychiatre demandait à ses patients de leur apporter la preuve qu'ils allaient tout arrêter, donc à savoir vider leur tiroir et lui emmener toute la drogue qu'ils avaient chez eux. J'étais choquée parce qu'elle me racontait ça tout à fait naturellement et je voyais cette fille qui fumait le pétard, qui se roulait des joints avec ses amis. Et la psychiatre disait, je ne peux pas lui interdire de faire ça, au moins je sais que je lui fournis de la qualité. J'étais choquée. et que ça se passe à la maison et pas en extérieur. Je préfère que ça se passe chez moi et pas chez une autre amie. Alors oui, je la laisse fumer, elle va faire son expérience et ce passage passera de lui-même. Alors que si je lui interdis, elle ira fumer avec ses copines et en plus, cette addiction sera de plus en plus forte, deviendra complètement incontrôlable et elle risque de continuer à fumer longtemps. Alors évidemment, à l'époque, je ne comprenais pas. Et maintenant, ça me semble tellement logique, même si je ne suis pas sûre que moi-même, je fournirais de la drogue à mes enfants. Bon, d'un côté, elle ne l'achetait pas. Elle lui avait été fournie par les patients. En tout cas, j'ai des amis qui, elles, accueillent les amis de leurs enfants et cela crée des relations merveilleuses. Elles connaissent leurs amis, ils les respectent et leurs enfants grandissent dans un environnement sain. Donc, si vous pouvez créer cette atmosphère amicale, ouverte, où les amis de votre adolescence se sentent bienvenus, c'est une excellente protection contre les influences dangereuses. Il est aussi important de lui apprendre à reconnaître les manipulations, surtout sur les réseaux sociaux. Il y a de tout, des pédophiles, des escrocs, des gens qui poussent à des actes illégaux ou qui essayent de soutirer des informations sur la famille pour voler les parents. Expliquez-lui que refuser un manipulateur, c'est un signe de force, tandis que céder, c'est être une victime et qu'un vrai leader n'a pas besoin de plaire à tout le monde. D'ailleurs, on trouve pas mal de formations sur la pensée critique sur Internet et je vous conseille vivement de les suivre avec votre adolescent, c'est extrêmement utile. Et si vous pouvez lui donner des occasions d'avoir une influence positive, de diriger un petit projet, d'aider des plus jeunes, de motiver d'autres personnes, et bien faites-le. Et surtout, parlez-en ensuite avec lui. Comment ces mots ont influencé les autres, ce qui a marché, ce qui n'a pas marché, pour qu'il comprenne que le leadership, ce n'est pas donner des ordres, c'est inspirer les autres à agir. Et encouragez-le par des compliments, montrez quand il a eu de l'influence, quand d'autres l'ont écouté, quand il a entraîné des plus jeunes. C'est aussi très bénéfique qu'il ait une vraie personnalité, quelque chose dont il s'occupe entièrement. et que vous reconnaissiez sa valeur quand il s'en charge bien. Il faut aussi entraîner les compétences de planification, fixer un objectif, aller jusqu'au bout. Faites-le avec lui, montrez comment vous fixez vos objectifs et donnez-le à formuler les siens et soutenez chaque petit pas vers la réussite. C'est la même méthode que pour les tout-petits selon Vygotsky, la zone proximale de développement. L'enfant regarde d'abord comme fait l'adulte, puis fait avec lui, puis sous sa supervision et enfin il fait seul. Bon, je parle de Vygotsky, mais on peut aussi superposer ça, bien évidemment. à Maria Montessori. Et c'est pareil avec les adolescents. Ce n'est pas parce qu'ils sont grands qu'ils savent déjà faire. Beaucoup de mères croient que puisque leur fils ou leur fille est plus grand qu'elles en taille, elles n'ont qu'à dire « fais-le » . Mais ça ne marche pas. L'apprentissage ne fonctionne que par un accompagnement progressif et à ce stade nous ne pouvons plus imposer par autorité. Notre tâche c'est de leur apprendre à négocier. Parce que c'est une vraie compétence sociale clé pour leur vie d'adulte. Et si dans votre ville vous trouvez un club d'art oratoire ou de débat, c'est parfait. C'est un entraînement idéal pour la communication, la confiance en soi et les futures études ou entretiens. Passons au sport ! Le sport, ce n'est pas forcément une compétition avec des médailles. Le sport, c'est avant tout un entraîneur adulte qui n'est pas un parent et qui, par conséquent, peut exercer une autorité naturelle et respectée. Quand un adolescent a un entraîneur qu'il respecte, un homme ou une femme solide, équilibré, cela remplace partiellement l'autorité parentale et aide énormément à passer cette période sans trop de rébellion. Parce qu'il arrive souvent que dans la tête de l'adolescent, le parent cesse d'être une figure d'autorité. Et à ce moment-là, il faut qu'il y ait au moins une figure d'adulte respectée. Un entraîneur, un professeur, un mentor, un chef scout, peu importe. Si vous avez de la chance et que votre enfant a un tel adulte dans sa vie, je vous recommande de ne pas interférer. Mais si cet adulte a parfois des méthodes différentes des vôtres, l'essentiel c'est que votre adolescent apprenne à écouter quelqu'un, à reconnaître la hiérarchie et à recevoir des retours constructifs sans se braquer. C'est très formateur. Et si votre adolescent ne fait pas encore de sport, choisissez une activité qui développe la discipline et le corps sans provoquer de blessures. Des arts martiaux doux, du yoga, de la natation. ou même du tir à l'arc ou de la danse selon le tempérament. Le sport doit aider à canaliser les émotions, à sentir son corps, à libérer le stress. C'est une forme de méditation en mouvement et c'est souvent ce qui manque le plus aux adolescents d'aujourd'hui. Autre chose, je recommande fortement aux parents de parler à leurs enfants des conséquences légales de certains comportements. Pas pour les effrayer mais pour leur donner des repères clairs. Ce qu'on a le droit de faire et ce qu'on n'a absolument pas le droit de faire. Parce qu'à cet âge, ils ont souvent une idée très floue de ce qui est légal ou illégal. Et dans notre monde actuel où les caméras et les réseaux enregistrent tout, une bêtise peut ruiner une vie. Expliquez clairement. Tu n'as pas le droit de participer à une bagarre. Tu n'as pas le droit de filmer une personne sans son accord. Tu n'as pas le droit de diffuser des informations personnelles. Tu n'as pas le droit de toucher à quelqu'un physiquement. Même pour rire. Tout cela a des conséquences juridiques très concrètes. Et à partir de 14 ans, la responsabilité pénale commence. Et votre adolescent doit bien savoir, si un policier ou une personne en uniforme l'interpelle, il doit répondre avec respect, mais ne rien signer. Ne rien dire plus que « Je suis mineur, je veux appeler mes parents, je ne parlerai qu'en leur présence. » C'est tout ! Ces phrases, elles doivent être apprises par cœur. Parce qu'un adolescent qui panique peut dire n'importe quoi et ensuite il sera très difficile de corriger la situation. Et c'est à vous de lui montrer que vous serez toujours à ses côtés dans n'importe quelle situation. Mais que pour cela, il doit vous dire la vérité immédiatement sans rien cacher. Parce que quand il cache, il aggrave tout. Et en général, si vous voulez que votre adolescent ne vous mente pas, vous devez réagir calmement à tout ce qu'il vous dit. Même si c'est quelque chose de désagréable ou d'effrayant. Parce que s'il voit que vous perdez votre sang froid, il se fermera. Il faut pouvoir entendre la vérité sans hurler, sans juger, sans dramatiser. Et ensuite, vous pourrez déjà chercher ensemble des solutions. Autrement dit, la clé, c'est la confiance mutuelle. Et la confiance, ça se construit sur des années. Et ça peut se détruire en une seule phrase. Souvent, les parents me disent, mais je ne comprends pas, il ne veut plus rien me raconter. Et quand je leur demande ce qu'ils ont répondu la dernière fois qu'il a fait quelque chose d'important, ils avouent « j'ai crié, j'ai dit que c'était stupide » . Et bien voilà, la confiance est partie. Avec les adolescents, la meilleure stratégie, c'est d'écouter d'abord et de parler ensuite. Et parfois de ne rien dire du tout, juste d'être là, d'écouter. Et puis si on vous demande un conseil, vous le donnez, mais en douceur, en formulant « je peux te dire ce que j'en pense si tu veux » et pas « je t'avais bien dit que ça finirait comme ça » . C'est un ton moqueur, accusateur, qui détruit toute possibilité de dialogue. Tandis qu'une attitude respectueuse, même silencieuse, donne envie de revenir vers vous. Et c'est exactement ce dont l'adolescent a besoin. De se sentir qu'il a quelqu'un en face, qui ne le juge pas, qui ne panique pas et qui croit en lui-même quand il se trompe. Une autre erreur fréquente, c'est de forcer le contact. Raconte-moi tout, qu'est-ce qui se passe ? Non, le forcer à parler, c'est comme forcer une huître à s'ouvrir. Plus vous incitez, plus il se referme. Il faut juste créer les conditions pour que le dialogue apparaisse naturellement. C'est souvent pendant une promenade ou en voiture ou tard le soir que les conversations profondes surgissent. Pas quand vous le regardez dans les yeux en disant « Allez, parle-moi ! » Et si vous sentez qu'il y a quelque chose de lourd mais qu'il n'en parle pas, ne cherchez pas à extraire la vérité. Offrez-lui une écoute silencieuse et dites quelque chose comme « Quand tu voudras m'en parler, je suis là. » Et à un moment donné, il viendra. Beaucoup d'adolescents testent ainsi leurs parents. « Est-ce que je peux lui dire la vérité sans qu'il explose ? » Et si au premier essai, il ou elle explose, et bien le test est terminé et le parent perd l'accès à son monde intérieur. Donc notre objectif en tant que parent, c'est de devenir un espace de sécurité émotionnelle, pas une autorité punitive. Et cela ne signifie pas qu'il faut tout tolérer et les limites doivent rester claires. On ne parle pas de crier, ni d'insulter, ni de frapper, ni de manquer de respect. Mais ces limites, il faut les poser calmement. Comme des règles de cohabitation entre adultes, et non comme des ordres par lesquels on peut se faire enlever. ont tôt crié depuis la cuisine. Chez moi, on ne parle pas sur ce ton-là. C'est tout. Vous le dites calmement, vous le répétez si nécessaire, et s'il continue, vous vous taisez. Parce que toute émotion supplémentaire lui donne de la puissance. Un adolescent qui vous fait sortir de vos gonds ressent une sorte de victoire. Donc restez calme, souverain, comme un capitaine de navire dans la tempête. Et enfin, la chose la plus importante, respectez sa dignité, toujours. Même quand vous êtes en colère, même quand il a tort, un adolescent humilié n'écoute plus rien. Mais un adolescent respecté, même quand il se trompe, se souviendra longtemps de votre attitude et s'en inspirera plus tard avec ses propres enfants. Et maintenant, pour terminer cet épisode, j'aimerais vous parler de ce que j'appelle la navigation intérieure de l'adolescent. Parce qu'à cet âge, nous ne pouvons plus être son moteur, il doit apprendre à se diriger lui-même. Mais nous pouvons encore être sa boussole, son GPS. Notre tâche, ce n'est plus de tenir la main, ni de marcher à côté, mais de l'aider à orienter son cap intérieur, et pour cela, il faut parler souvent des valeurs. Pas sous forme de serment, mais sous forme de conversation. Qu'est-ce que tu penses de cette situation ? Pourquoi tu trouves ça juste ou injuste ? Qu'est-ce qui est bien, qu'est-ce qui est mal selon toi ? Qu'est-ce que tu ferais à la place de cette personne ? C'est ainsi qu'un adolescent apprend à penser par lui-même. Et c'est cela la véritable éducation morale. Non pas dicter les réponses, mais guider les questions. Et dans ces discussions, il est très important de ne pas ridiculiser son point de vue. Même s'il vous paraît naïf ou absurde. Parce qu'au moment où vous vous moquez, vous tuez son envie de réfléchir et il cessera de partager ses pensées avec vous. Je conseille aussi de lui parler du concept de liberté intérieure, parce que la plupart des gens confondent la liberté avec « je fais ce que je veux » , alors qu'en réalité la liberté c'est la capacité de faire ce qu'on a choisi consciemment et non ce que les autres veulent de toi. C'est la liberté de ne pas suivre la foule, la liberté de rester soi-même, la liberté de choisir un chemin qui te ressemble, même si une personne d'autre ne le comprend. Expliquez-lui que cette liberté intérieure s'accompagne toujours de responsabilités, que la maturité ce n'est pas l'âge mais la capacité de répondre de ses actes. Et que la vraie force, ce n'est pas de dominer les autres, mais de se maîtriser soi-même. Celui qui se contrôle est toujours plus fort que celui qui crie, frappe ou humilie. C'est pourquoi si vous sentez que votre adolescent est colérique, il faut lui apprendre les techniques de gestion émotionnelle. Pas en le grondant, mais en lui montrant que la colère peut être transformée en énergie constructive. Faire du sport, écrire, créer, respirer profondément, sortir, marcher, tout cela sont des outils de maturité émotionnelle. Et là encore, il faut montrer l'exemple. Un parent qui sait se calmer, qui sait reconnaître ses émotions, enseigne bien plus que mille mots. Et puis, n'oubliez pas que votre adolescent vous observe constamment. Pas quand vous lui parlez, mais quand vous vivez. La façon dont vous gérez les conflits, dont vous traitez les autres, dont vous parlez de vous-même, tout cela devient pour lui un modèle. Même si pour le moment il fait le contraire, il enregistre tout, et plus tard, quand il aura ses propres enfants, il se rappellera exactement de ce qu'il a vu chez vous. C'est pourquoi dans toutes les situations, rappelez-vous que vous êtes le miroir dans lequel il apprend à se reconnaître. Et s'il vous semble parfois qu'il ne vous écoute pas, ce n'est pas vrai, il écoute toujours, il fait semblant d'être indifférent. Mais en réalité, chaque mot, chaque ton, chaque regard s'imprime profondément. Et ce que vous semez aujourd'hui, vous le récolterez plus tard dans votre relation adulte à adulte. C'est pourquoi il est si important de ne pas détruire le lien, même dans les moments de tension, parce qu'un adolescent qui reste attaché à ses parents, même quand il s'éloigne, restera proche toute sa vie. Et un adolescent humilié, rejeté, non respecté, partira pour de bon et reviendra rarement. Je vous souhaite donc de rester le phare dans la tempête de son adolescence. Pas le vent, pas les vagues, mais le phare, stable, lumineux, constant. C'est votre lumière tranquille qui l'aidera à l'avenir, chaque fois qu'il se perdra un peu. Et c'est pour ça que j'ai choisi d'ailleurs ce titre comme épisode de podcast « Le navigateur de l'adolescent cap sur la confiance et l'autorité » . Parce que la confiance, c'est ce qui lui permet de revenir vers vous, et l'autorité, c'est ce qui lui donne envie de vous écouter. Et tout cela ne se construit pas par la peur, mais par le respect mutuel, la cohérence et la présence. Souvenez-vous, vous ne pouvez plus contrôler votre adolescent, mais vous pouvez toujours influencer son cap intérieur. Et c'est mille fois plus puissant que le contrôle. Alors souvenez-vous, votre calme, votre respect et votre confiance sont les plus beaux cadeaux que vous puissiez faire à votre enfant. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast.