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Princesse Montessori

Comment poser des limites à son enfant pendant la promenade (sans cris ni conflits)

Comment poser des limites à son enfant pendant la promenade (sans cris ni conflits)

06min |28/07/2025
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Description

Votre enfant refuse de rentrer de promenade, de quitter le parc ?
Il se jette dans les flaques, vous supplie de rester encore 5 minutes, ou s’effondre en larmes au moment de partir ?


🎙 Dans cet épisode du podcast Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï vous dévoile une méthode en 4 étapes, basée sur la pédagogie Montessori, pour poser des limites claires, douces et efficaces, sans cris ni conflits.


💡 Vous apprendrez :

✔️ Pourquoi les enfants testent les limites à l’extérieur
✔️ Comment annoncer un départ sans déclencher de frustration
✔️ La puissance de l’accord préalable et du rappel doux
✔️ Que faire si votre enfant crie, fuit ou s’allonge par terre
✔️ Comment utiliser les conséquences naturelles plutôt que la punition


Cette méthode est idéale pour les enfants de 1 à 6 ans, et s’adapte à toutes les sorties (parc, école, courses, promenade).

🎧 À écouter si vous souhaitez vivre des sorties plus sereines avec votre enfant … et rentrer à la maison dans le calme.



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0

📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Xénia Troubetzkoï

    Bienvenue dans Prince et son désori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue, aujourd'hui nous allons aborder un sujet qui paraît simple mais qui dans la pratique est très vivant. Les limites pendant la promenade. Comment rentrer à la maison au bon moment sans ruiner l'ambiance ? Comment expliquer calmement qu'il n'est pas idéal de s'allonger dans une flaque ? Et surtout, que signifient les limites dans notre contexte de parents ? Pas en théorie, mais dans le quotidien de manière concrète, comment cela se passe ? Comment nous réagissons ? et comment les enfants réagissent aux situations qui se présentent. La première chose essentielle qu'il faut toujours rappeler, c'est que les limites ne sont ni des interdictions ni du contrôle, ce sont des points d'appui. Quand nous parlons de limites, nous ne parlons pas de punition, de sévérité ou d'hyper contrôle, nous parlons de repères clairs. Les limites sont des garde-fous qui aident l'enfant à se sentir en confiance et libre à l'intérieur d'un cadre compréhensible. Elle ressemble aux mains courantes d'un escalier, avec elle on se sent plus en sécurité. Il faut comprendre que si la vie de l'enfant est jalonnée d'accords, de rythmes, de constances, alors la promenade devient le prolongement de cet environnement. Tout aussi prévisible, chaleureux, vivant, réciproque. Les limites dehors concernent l'interaction, pas le contrôle. On les établit grâce à un schéma simple et répétitif. Je vais le décrire, peut-être y reconnaîtrez-vous votre propre expérience. Vous pourrez l'utiliser dans n'importe quelle situation, pas seulement en promenade, car tout repose sur la notion d'accord. Étape numéro 1, annoncer les points importants à l'avance. Il est primordial d'expliquer à l'enfant ce qu'il attend avant que les choses ne se produisent et de préciser comment on agira selon les cas. Inutile de dresser une liste interminable de 100 règles, il suffit de rappeler les éléments essentiels. Surtout ceux que vous savez susceptibles de se présenter. Par exemple, nous allons au parc. Tu pourras courir, faire du toboggan, jouer dans le bac à sable. Ensuite, nous rentrerons pour déjeuner et nous reposer. Ou encore, nous allons sur l'air de jeu, il y a un toboggan. Je te rappelle qu'on monte par l'échelle parce que c'est dangereux autrement. Prévenir rafraîchit la mémoire de l'enfant. Cela trace dans sa tête une sorte de carte. Il ne sait pas encore organiser toute sa journée, ni retenir tous les détails, mais il sent que l'adulte sait ce qui vient et cela le rassure. Étape numéro 2, se mettre d'accord. Discutez avec lui de ce qui va se passer. Par exemple, nous irons sur ta place de jeu préférée. Si tu pousses les autres enfants, nous devrons partir parce que c'est dangereux. Ou alors, on peut très bien dire, il a plus fort, il y a des flaques partout. Si tu veux sauter dedans, mettons la combinaison imperméable. Mais si tu t'allonges dans l'eau, tu seras trempé et nous rentrerons plus tôt. Ou encore, on peut dire, quand l'heure sera venue, je te préviendrai, tu pourras finir ton jeu, puis nous irons à la poste. Les accords fonctionnent quand l'enfant les expérimente plusieurs fois. Au début, ce n'est pas parfait, mais si vous répétez, il constatera que les choses se passent comme énoncées, sans changement impulsif, et cette cohérence installe la sécurité. Bien sûr, le monde n'est pas parfait, parfois les plans changent. Prévenez alors ! Notre programme a bougé, finalement, nous ne passerons pas chez mamie, mais nous avons 10 minutes de plus pour jouer. Ou alors on peut très bien dire « Nous devons partir plus tôt, un imprévu est survenu. » Donner l'information en fait permet à l'enfant de se préparer. Étape numéro 3, le rappel doux. Quand le moment approche, allez le prévenir. Dans 10 minutes, on se prépare. Ce n'est pas un compte à rebours menaçant, c'est un temps d'adaptation, surtout si le jeu est passionnant. 5 minutes plus tard, revenez et dites-lui « Regarde comme ton château est beau, maintenant on range. Tu as besoin d'aide ou tu te débrouilles tout seul ? » Et s'il accepte, eh bien c'est parfait. S'il se fâche, reflétez ses émotions. Je vois que tu es déçu, tu aurais voulu jouer encore. Je comprends, souviens-toi, on avait convenu que... et puis vous dites ce que vous aviez convenu. Et puis vous aidez, vous aidez votre enfant à terminer ce qu'il était en train de faire. Et si vraiment il refuse, eh bien cela arrive surtout quand il est épuisé ou surexcité. Il n'a plus la capacité de s'organiser. Contenez le tout en maintenant le cap. Tu es fâché, tu es très fâché, je comprends. Dis-moi si tu peux marcher ou si je dois te porter. S'il ne répond pas et que vous êtes pressé, annoncez calmement. Je vais te prendre dans les bras, nous devons y aller. Faites-le sans brusquerie, sans menace. Plus tard, quand il sera apaisé, revenez et dites-lui c'était difficile aujourd'hui. J'espère que comme les autres fois où tout s'est bien passé, nous y arriverons la prochaine fois. Soulignez aussi chaque succès pour qu'il s'y appuie. Alors que faire des flaques, de la boue, des vêtements trempés ? Il n'y a pas de danger véritable, chaque famille décide selon la santé de l'enfant, ses habitudes, son confort. Appuyez-vous sur les conséquences naturelles, pas sur la punition. Tu peux sauter, marcher, faire flotter un bateau, mais pas t'allonger. Si tu es trempé, on rentre pour se changer parce que le corps a froid. Au final, la promenade suit la même logique qu'à la maison. Annonce, accord, rappel, accompagnement, conclusion. Répétez la séquence construit chez l'enfant une structure interne fondée sur la confiance. Le parent respecte ses intérêts, le prévient, explique les raisons, aide à faire le lien cause à effet. La promenade n'est pas une parenthèse entre deux tâches, mais une partie naturelle de la vie et une source de plaisir. J'espère que ce podcast vous aura apporté quelque chose de nouveau ou d'utile. Puissent vos sorties vous donner joie et satisfaction. A bientôt !

Description

Votre enfant refuse de rentrer de promenade, de quitter le parc ?
Il se jette dans les flaques, vous supplie de rester encore 5 minutes, ou s’effondre en larmes au moment de partir ?


🎙 Dans cet épisode du podcast Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï vous dévoile une méthode en 4 étapes, basée sur la pédagogie Montessori, pour poser des limites claires, douces et efficaces, sans cris ni conflits.


💡 Vous apprendrez :

✔️ Pourquoi les enfants testent les limites à l’extérieur
✔️ Comment annoncer un départ sans déclencher de frustration
✔️ La puissance de l’accord préalable et du rappel doux
✔️ Que faire si votre enfant crie, fuit ou s’allonge par terre
✔️ Comment utiliser les conséquences naturelles plutôt que la punition


Cette méthode est idéale pour les enfants de 1 à 6 ans, et s’adapte à toutes les sorties (parc, école, courses, promenade).

🎧 À écouter si vous souhaitez vivre des sorties plus sereines avec votre enfant … et rentrer à la maison dans le calme.



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  • Xénia Troubetzkoï

    Bienvenue dans Prince et son désori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue, aujourd'hui nous allons aborder un sujet qui paraît simple mais qui dans la pratique est très vivant. Les limites pendant la promenade. Comment rentrer à la maison au bon moment sans ruiner l'ambiance ? Comment expliquer calmement qu'il n'est pas idéal de s'allonger dans une flaque ? Et surtout, que signifient les limites dans notre contexte de parents ? Pas en théorie, mais dans le quotidien de manière concrète, comment cela se passe ? Comment nous réagissons ? et comment les enfants réagissent aux situations qui se présentent. La première chose essentielle qu'il faut toujours rappeler, c'est que les limites ne sont ni des interdictions ni du contrôle, ce sont des points d'appui. Quand nous parlons de limites, nous ne parlons pas de punition, de sévérité ou d'hyper contrôle, nous parlons de repères clairs. Les limites sont des garde-fous qui aident l'enfant à se sentir en confiance et libre à l'intérieur d'un cadre compréhensible. Elle ressemble aux mains courantes d'un escalier, avec elle on se sent plus en sécurité. Il faut comprendre que si la vie de l'enfant est jalonnée d'accords, de rythmes, de constances, alors la promenade devient le prolongement de cet environnement. Tout aussi prévisible, chaleureux, vivant, réciproque. Les limites dehors concernent l'interaction, pas le contrôle. On les établit grâce à un schéma simple et répétitif. Je vais le décrire, peut-être y reconnaîtrez-vous votre propre expérience. Vous pourrez l'utiliser dans n'importe quelle situation, pas seulement en promenade, car tout repose sur la notion d'accord. Étape numéro 1, annoncer les points importants à l'avance. Il est primordial d'expliquer à l'enfant ce qu'il attend avant que les choses ne se produisent et de préciser comment on agira selon les cas. Inutile de dresser une liste interminable de 100 règles, il suffit de rappeler les éléments essentiels. Surtout ceux que vous savez susceptibles de se présenter. Par exemple, nous allons au parc. Tu pourras courir, faire du toboggan, jouer dans le bac à sable. Ensuite, nous rentrerons pour déjeuner et nous reposer. Ou encore, nous allons sur l'air de jeu, il y a un toboggan. Je te rappelle qu'on monte par l'échelle parce que c'est dangereux autrement. Prévenir rafraîchit la mémoire de l'enfant. Cela trace dans sa tête une sorte de carte. Il ne sait pas encore organiser toute sa journée, ni retenir tous les détails, mais il sent que l'adulte sait ce qui vient et cela le rassure. Étape numéro 2, se mettre d'accord. Discutez avec lui de ce qui va se passer. Par exemple, nous irons sur ta place de jeu préférée. Si tu pousses les autres enfants, nous devrons partir parce que c'est dangereux. Ou alors, on peut très bien dire, il a plus fort, il y a des flaques partout. Si tu veux sauter dedans, mettons la combinaison imperméable. Mais si tu t'allonges dans l'eau, tu seras trempé et nous rentrerons plus tôt. Ou encore, on peut dire, quand l'heure sera venue, je te préviendrai, tu pourras finir ton jeu, puis nous irons à la poste. Les accords fonctionnent quand l'enfant les expérimente plusieurs fois. Au début, ce n'est pas parfait, mais si vous répétez, il constatera que les choses se passent comme énoncées, sans changement impulsif, et cette cohérence installe la sécurité. Bien sûr, le monde n'est pas parfait, parfois les plans changent. Prévenez alors ! Notre programme a bougé, finalement, nous ne passerons pas chez mamie, mais nous avons 10 minutes de plus pour jouer. Ou alors on peut très bien dire « Nous devons partir plus tôt, un imprévu est survenu. » Donner l'information en fait permet à l'enfant de se préparer. Étape numéro 3, le rappel doux. Quand le moment approche, allez le prévenir. Dans 10 minutes, on se prépare. Ce n'est pas un compte à rebours menaçant, c'est un temps d'adaptation, surtout si le jeu est passionnant. 5 minutes plus tard, revenez et dites-lui « Regarde comme ton château est beau, maintenant on range. Tu as besoin d'aide ou tu te débrouilles tout seul ? » Et s'il accepte, eh bien c'est parfait. S'il se fâche, reflétez ses émotions. Je vois que tu es déçu, tu aurais voulu jouer encore. Je comprends, souviens-toi, on avait convenu que... et puis vous dites ce que vous aviez convenu. Et puis vous aidez, vous aidez votre enfant à terminer ce qu'il était en train de faire. Et si vraiment il refuse, eh bien cela arrive surtout quand il est épuisé ou surexcité. Il n'a plus la capacité de s'organiser. Contenez le tout en maintenant le cap. Tu es fâché, tu es très fâché, je comprends. Dis-moi si tu peux marcher ou si je dois te porter. S'il ne répond pas et que vous êtes pressé, annoncez calmement. Je vais te prendre dans les bras, nous devons y aller. Faites-le sans brusquerie, sans menace. Plus tard, quand il sera apaisé, revenez et dites-lui c'était difficile aujourd'hui. J'espère que comme les autres fois où tout s'est bien passé, nous y arriverons la prochaine fois. Soulignez aussi chaque succès pour qu'il s'y appuie. Alors que faire des flaques, de la boue, des vêtements trempés ? Il n'y a pas de danger véritable, chaque famille décide selon la santé de l'enfant, ses habitudes, son confort. Appuyez-vous sur les conséquences naturelles, pas sur la punition. Tu peux sauter, marcher, faire flotter un bateau, mais pas t'allonger. Si tu es trempé, on rentre pour se changer parce que le corps a froid. Au final, la promenade suit la même logique qu'à la maison. Annonce, accord, rappel, accompagnement, conclusion. Répétez la séquence construit chez l'enfant une structure interne fondée sur la confiance. Le parent respecte ses intérêts, le prévient, explique les raisons, aide à faire le lien cause à effet. La promenade n'est pas une parenthèse entre deux tâches, mais une partie naturelle de la vie et une source de plaisir. J'espère que ce podcast vous aura apporté quelque chose de nouveau ou d'utile. Puissent vos sorties vous donner joie et satisfaction. A bientôt !

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💡 Vous apprendrez :

✔️ Pourquoi les enfants testent les limites à l’extérieur
✔️ Comment annoncer un départ sans déclencher de frustration
✔️ La puissance de l’accord préalable et du rappel doux
✔️ Que faire si votre enfant crie, fuit ou s’allonge par terre
✔️ Comment utiliser les conséquences naturelles plutôt que la punition


Cette méthode est idéale pour les enfants de 1 à 6 ans, et s’adapte à toutes les sorties (parc, école, courses, promenade).

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    Bienvenue dans Prince et son désori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue, aujourd'hui nous allons aborder un sujet qui paraît simple mais qui dans la pratique est très vivant. Les limites pendant la promenade. Comment rentrer à la maison au bon moment sans ruiner l'ambiance ? Comment expliquer calmement qu'il n'est pas idéal de s'allonger dans une flaque ? Et surtout, que signifient les limites dans notre contexte de parents ? Pas en théorie, mais dans le quotidien de manière concrète, comment cela se passe ? Comment nous réagissons ? et comment les enfants réagissent aux situations qui se présentent. La première chose essentielle qu'il faut toujours rappeler, c'est que les limites ne sont ni des interdictions ni du contrôle, ce sont des points d'appui. Quand nous parlons de limites, nous ne parlons pas de punition, de sévérité ou d'hyper contrôle, nous parlons de repères clairs. Les limites sont des garde-fous qui aident l'enfant à se sentir en confiance et libre à l'intérieur d'un cadre compréhensible. Elle ressemble aux mains courantes d'un escalier, avec elle on se sent plus en sécurité. Il faut comprendre que si la vie de l'enfant est jalonnée d'accords, de rythmes, de constances, alors la promenade devient le prolongement de cet environnement. Tout aussi prévisible, chaleureux, vivant, réciproque. Les limites dehors concernent l'interaction, pas le contrôle. On les établit grâce à un schéma simple et répétitif. Je vais le décrire, peut-être y reconnaîtrez-vous votre propre expérience. Vous pourrez l'utiliser dans n'importe quelle situation, pas seulement en promenade, car tout repose sur la notion d'accord. Étape numéro 1, annoncer les points importants à l'avance. Il est primordial d'expliquer à l'enfant ce qu'il attend avant que les choses ne se produisent et de préciser comment on agira selon les cas. Inutile de dresser une liste interminable de 100 règles, il suffit de rappeler les éléments essentiels. Surtout ceux que vous savez susceptibles de se présenter. Par exemple, nous allons au parc. Tu pourras courir, faire du toboggan, jouer dans le bac à sable. Ensuite, nous rentrerons pour déjeuner et nous reposer. Ou encore, nous allons sur l'air de jeu, il y a un toboggan. Je te rappelle qu'on monte par l'échelle parce que c'est dangereux autrement. Prévenir rafraîchit la mémoire de l'enfant. Cela trace dans sa tête une sorte de carte. Il ne sait pas encore organiser toute sa journée, ni retenir tous les détails, mais il sent que l'adulte sait ce qui vient et cela le rassure. Étape numéro 2, se mettre d'accord. Discutez avec lui de ce qui va se passer. Par exemple, nous irons sur ta place de jeu préférée. Si tu pousses les autres enfants, nous devrons partir parce que c'est dangereux. Ou alors, on peut très bien dire, il a plus fort, il y a des flaques partout. Si tu veux sauter dedans, mettons la combinaison imperméable. Mais si tu t'allonges dans l'eau, tu seras trempé et nous rentrerons plus tôt. Ou encore, on peut dire, quand l'heure sera venue, je te préviendrai, tu pourras finir ton jeu, puis nous irons à la poste. Les accords fonctionnent quand l'enfant les expérimente plusieurs fois. Au début, ce n'est pas parfait, mais si vous répétez, il constatera que les choses se passent comme énoncées, sans changement impulsif, et cette cohérence installe la sécurité. Bien sûr, le monde n'est pas parfait, parfois les plans changent. Prévenez alors ! Notre programme a bougé, finalement, nous ne passerons pas chez mamie, mais nous avons 10 minutes de plus pour jouer. Ou alors on peut très bien dire « Nous devons partir plus tôt, un imprévu est survenu. » Donner l'information en fait permet à l'enfant de se préparer. Étape numéro 3, le rappel doux. Quand le moment approche, allez le prévenir. Dans 10 minutes, on se prépare. Ce n'est pas un compte à rebours menaçant, c'est un temps d'adaptation, surtout si le jeu est passionnant. 5 minutes plus tard, revenez et dites-lui « Regarde comme ton château est beau, maintenant on range. Tu as besoin d'aide ou tu te débrouilles tout seul ? » Et s'il accepte, eh bien c'est parfait. S'il se fâche, reflétez ses émotions. Je vois que tu es déçu, tu aurais voulu jouer encore. Je comprends, souviens-toi, on avait convenu que... et puis vous dites ce que vous aviez convenu. Et puis vous aidez, vous aidez votre enfant à terminer ce qu'il était en train de faire. Et si vraiment il refuse, eh bien cela arrive surtout quand il est épuisé ou surexcité. Il n'a plus la capacité de s'organiser. Contenez le tout en maintenant le cap. Tu es fâché, tu es très fâché, je comprends. Dis-moi si tu peux marcher ou si je dois te porter. S'il ne répond pas et que vous êtes pressé, annoncez calmement. Je vais te prendre dans les bras, nous devons y aller. Faites-le sans brusquerie, sans menace. Plus tard, quand il sera apaisé, revenez et dites-lui c'était difficile aujourd'hui. J'espère que comme les autres fois où tout s'est bien passé, nous y arriverons la prochaine fois. Soulignez aussi chaque succès pour qu'il s'y appuie. Alors que faire des flaques, de la boue, des vêtements trempés ? Il n'y a pas de danger véritable, chaque famille décide selon la santé de l'enfant, ses habitudes, son confort. Appuyez-vous sur les conséquences naturelles, pas sur la punition. Tu peux sauter, marcher, faire flotter un bateau, mais pas t'allonger. Si tu es trempé, on rentre pour se changer parce que le corps a froid. Au final, la promenade suit la même logique qu'à la maison. Annonce, accord, rappel, accompagnement, conclusion. Répétez la séquence construit chez l'enfant une structure interne fondée sur la confiance. Le parent respecte ses intérêts, le prévient, explique les raisons, aide à faire le lien cause à effet. La promenade n'est pas une parenthèse entre deux tâches, mais une partie naturelle de la vie et une source de plaisir. J'espère que ce podcast vous aura apporté quelque chose de nouveau ou d'utile. Puissent vos sorties vous donner joie et satisfaction. A bientôt !

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Votre enfant refuse de rentrer de promenade, de quitter le parc ?
Il se jette dans les flaques, vous supplie de rester encore 5 minutes, ou s’effondre en larmes au moment de partir ?


🎙 Dans cet épisode du podcast Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï vous dévoile une méthode en 4 étapes, basée sur la pédagogie Montessori, pour poser des limites claires, douces et efficaces, sans cris ni conflits.


💡 Vous apprendrez :

✔️ Pourquoi les enfants testent les limites à l’extérieur
✔️ Comment annoncer un départ sans déclencher de frustration
✔️ La puissance de l’accord préalable et du rappel doux
✔️ Que faire si votre enfant crie, fuit ou s’allonge par terre
✔️ Comment utiliser les conséquences naturelles plutôt que la punition


Cette méthode est idéale pour les enfants de 1 à 6 ans, et s’adapte à toutes les sorties (parc, école, courses, promenade).

🎧 À écouter si vous souhaitez vivre des sorties plus sereines avec votre enfant … et rentrer à la maison dans le calme.



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

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  • Xénia Troubetzkoï

    Bienvenue dans Prince et son désori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue, aujourd'hui nous allons aborder un sujet qui paraît simple mais qui dans la pratique est très vivant. Les limites pendant la promenade. Comment rentrer à la maison au bon moment sans ruiner l'ambiance ? Comment expliquer calmement qu'il n'est pas idéal de s'allonger dans une flaque ? Et surtout, que signifient les limites dans notre contexte de parents ? Pas en théorie, mais dans le quotidien de manière concrète, comment cela se passe ? Comment nous réagissons ? et comment les enfants réagissent aux situations qui se présentent. La première chose essentielle qu'il faut toujours rappeler, c'est que les limites ne sont ni des interdictions ni du contrôle, ce sont des points d'appui. Quand nous parlons de limites, nous ne parlons pas de punition, de sévérité ou d'hyper contrôle, nous parlons de repères clairs. Les limites sont des garde-fous qui aident l'enfant à se sentir en confiance et libre à l'intérieur d'un cadre compréhensible. Elle ressemble aux mains courantes d'un escalier, avec elle on se sent plus en sécurité. Il faut comprendre que si la vie de l'enfant est jalonnée d'accords, de rythmes, de constances, alors la promenade devient le prolongement de cet environnement. Tout aussi prévisible, chaleureux, vivant, réciproque. Les limites dehors concernent l'interaction, pas le contrôle. On les établit grâce à un schéma simple et répétitif. Je vais le décrire, peut-être y reconnaîtrez-vous votre propre expérience. Vous pourrez l'utiliser dans n'importe quelle situation, pas seulement en promenade, car tout repose sur la notion d'accord. Étape numéro 1, annoncer les points importants à l'avance. Il est primordial d'expliquer à l'enfant ce qu'il attend avant que les choses ne se produisent et de préciser comment on agira selon les cas. Inutile de dresser une liste interminable de 100 règles, il suffit de rappeler les éléments essentiels. Surtout ceux que vous savez susceptibles de se présenter. Par exemple, nous allons au parc. Tu pourras courir, faire du toboggan, jouer dans le bac à sable. Ensuite, nous rentrerons pour déjeuner et nous reposer. Ou encore, nous allons sur l'air de jeu, il y a un toboggan. Je te rappelle qu'on monte par l'échelle parce que c'est dangereux autrement. Prévenir rafraîchit la mémoire de l'enfant. Cela trace dans sa tête une sorte de carte. Il ne sait pas encore organiser toute sa journée, ni retenir tous les détails, mais il sent que l'adulte sait ce qui vient et cela le rassure. Étape numéro 2, se mettre d'accord. Discutez avec lui de ce qui va se passer. Par exemple, nous irons sur ta place de jeu préférée. Si tu pousses les autres enfants, nous devrons partir parce que c'est dangereux. Ou alors, on peut très bien dire, il a plus fort, il y a des flaques partout. Si tu veux sauter dedans, mettons la combinaison imperméable. Mais si tu t'allonges dans l'eau, tu seras trempé et nous rentrerons plus tôt. Ou encore, on peut dire, quand l'heure sera venue, je te préviendrai, tu pourras finir ton jeu, puis nous irons à la poste. Les accords fonctionnent quand l'enfant les expérimente plusieurs fois. Au début, ce n'est pas parfait, mais si vous répétez, il constatera que les choses se passent comme énoncées, sans changement impulsif, et cette cohérence installe la sécurité. Bien sûr, le monde n'est pas parfait, parfois les plans changent. Prévenez alors ! Notre programme a bougé, finalement, nous ne passerons pas chez mamie, mais nous avons 10 minutes de plus pour jouer. Ou alors on peut très bien dire « Nous devons partir plus tôt, un imprévu est survenu. » Donner l'information en fait permet à l'enfant de se préparer. Étape numéro 3, le rappel doux. Quand le moment approche, allez le prévenir. Dans 10 minutes, on se prépare. Ce n'est pas un compte à rebours menaçant, c'est un temps d'adaptation, surtout si le jeu est passionnant. 5 minutes plus tard, revenez et dites-lui « Regarde comme ton château est beau, maintenant on range. Tu as besoin d'aide ou tu te débrouilles tout seul ? » Et s'il accepte, eh bien c'est parfait. S'il se fâche, reflétez ses émotions. Je vois que tu es déçu, tu aurais voulu jouer encore. Je comprends, souviens-toi, on avait convenu que... et puis vous dites ce que vous aviez convenu. Et puis vous aidez, vous aidez votre enfant à terminer ce qu'il était en train de faire. Et si vraiment il refuse, eh bien cela arrive surtout quand il est épuisé ou surexcité. Il n'a plus la capacité de s'organiser. Contenez le tout en maintenant le cap. Tu es fâché, tu es très fâché, je comprends. Dis-moi si tu peux marcher ou si je dois te porter. S'il ne répond pas et que vous êtes pressé, annoncez calmement. Je vais te prendre dans les bras, nous devons y aller. Faites-le sans brusquerie, sans menace. Plus tard, quand il sera apaisé, revenez et dites-lui c'était difficile aujourd'hui. J'espère que comme les autres fois où tout s'est bien passé, nous y arriverons la prochaine fois. Soulignez aussi chaque succès pour qu'il s'y appuie. Alors que faire des flaques, de la boue, des vêtements trempés ? Il n'y a pas de danger véritable, chaque famille décide selon la santé de l'enfant, ses habitudes, son confort. Appuyez-vous sur les conséquences naturelles, pas sur la punition. Tu peux sauter, marcher, faire flotter un bateau, mais pas t'allonger. Si tu es trempé, on rentre pour se changer parce que le corps a froid. Au final, la promenade suit la même logique qu'à la maison. Annonce, accord, rappel, accompagnement, conclusion. Répétez la séquence construit chez l'enfant une structure interne fondée sur la confiance. Le parent respecte ses intérêts, le prévient, explique les raisons, aide à faire le lien cause à effet. La promenade n'est pas une parenthèse entre deux tâches, mais une partie naturelle de la vie et une source de plaisir. J'espère que ce podcast vous aura apporté quelque chose de nouveau ou d'utile. Puissent vos sorties vous donner joie et satisfaction. A bientôt !

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