undefined cover
undefined cover
Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but) cover
Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but) cover
Princesse Montessori

Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but)

Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but)

08min |26/10/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but) cover
Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but) cover
Princesse Montessori

Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but)

Quels OBJECTIFS clairs aideront vos enfants à s'engager et à aimer leurs activités ? Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but)

08min |26/10/2025
Play

Description

Êtes-vous conscient que l'absence de BUT peut transformer une activité ludique en une tâche ENNUYEUSE pour votre enfant ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la PERSÉVÉRANCE chez les enfants et nous guide à travers les défis que rencontrent les parents lorsqu'il s'agit de MOTIVER leurs petits.


Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but clair)

Comment donner un sens à l'EFFORT ?

Comment faire en sorte que chaque activité soit une occasion d'apprentissage et de joie ?



Xénia met en lumière l'importance de RELIER les actions des enfants à des OBJECTIFS CLairs.

Lorsque les enfants comprennent pourquoi ils font quelque chose, leur ENGAGEMENT grandit.

Elle partage des SCÉNARIOS PRATIQUES qui permettent aux parents de guider leurs enfants à travers des activités qu'ils n'apprécient pas, tout en leur permettant de choisir des OBJECTIFS SIGNIFICATIFS.

Avec des outils simples et efficaces, vous pourrez transformer la façon dont votre enfant perçoit les tâches quotidiennes.



De plus, Xénia souligne la nécessité d'ÉVALUER régulièrement les activités.

Sont-elles bénéfiques ?

Sont-elles adaptées à l'âge et aux intérêts de votre enfant ?

Ces questions sont essentielles pour s'assurer que l'apprentissage reste une expérience positive.

Elle encourage les parents à poser des questions CRUCIALES avant d'imposer des activités, afin de garantir que l'engagement de l'enfant soit un CHOIX et non une OBLIGATION.



En conclusion, cet épisode de Princesse Montessori met en avant l'importance de créer un CADRE MOTIVANT où chaque progrès est célébré.

Rester FLEXIBLE dans les choix d'activités permet de maintenir l'intérêt et de développer la persévérance.

La PERSÉVÉRANCE ne doit pas être une contrainte, mais une aventure partagée entre parents et enfants.

Écoutez cet épisode inspirant et découvrez comment transformer les défis en opportunités d'apprentissage enrichissantes !



Ne manquez pas cette occasion de redéfinir l'engagement de votre enfant dans l'apprentissage.

Rejoignez-nous dans cet épisode et laissez-vous inspirer par les conseils experts de Xénia pour faire de chaque activité un moment de joie et de découverte.



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0

📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si le problème n'était pas l'activité mais l'absence de but qui la rend vivante ? On peut entraîner un enfant à supporter des heures qu'il n'aime pas ou l'aider à relier ce qu'il fait à un résultat qui compte pour lui. Aujourd'hui, on remplace l'obligation par le cap et on découvre comment un objectif clair change l'énergie. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Aujourd'hui nous ouvrons une porte délicate quand on pousse un enfant à persévérer dans des activités qu'il n'aime pas. On croit lui transmettre la valeur de l'effort. En réalité on l'entraîne parfois à supporter l'ennui, à étouffer ses préférences et à confondre discipline avec résignation. Ce n'est pas ça la persévérance. La vraie persévérance naît quand l'action est reliée à un but intelligible et à un résultat visible. Je vous propose une scène. Nous sommes mercredi, il est 17h, l'enfant revient du piano, il a le visage fermé et il dit « je n'aime pas » . Et là, le parent répond « on a payé l'année, tu continues » . Fin de la discussion. Dans ce scénario, tout le monde perd. L'enfant apprend que ses ressentis ne comptent pas et le parent s'épuise à tirer, tirer, tirer. Rien ne progresse vraiment. Rejouons la scène différemment. Tu n'aimes pas ? D'accord. Qu'est-ce qui te gêne exactement ? La musique, la prof, la pièce qu'on t'impose, les cours en groupe, l'horaire. En fait, on met des mots précis. Puis on introduit le but. Qu'aimerais-tu être capable de jouer dans un mois ? Un morceau pour papy, une mélodie de ton dessin animé, une musique de jeu vidéo. Et là, tout à coup, le travail a une destination. On ne joue plus pour jouer du piano, on travaille pour jouer ce morceau-là, à cette personne-là, à cette date-là. Et l'effort prend du sens. Comprenons bien ce qui se passe. Forcer une activité... qui n'est pas aimé sans but clair, apprend à l'enfant qu'à l'âge adulte, il devra tenir des heures vides parce que c'est comme ça. Relier une activité à un objectif concret lui apprend à définir une cible, à choisir des moyens adaptés et à vérifier le résultat. C'est le cœur d'une vie d'adulte autonome. Le message en fait que nous voulons transmettre, c'est on ne fuit pas l'effort, on le met au service de quelque chose qui compte. Passons à une autre scène, côté sport. Un enfant traîne des pieds à l'idée d'aller à la natation, il déteste l'odeur du chlore. L'attente au bord du bassin, la sensation de froid. Là, on pourrait très bien dire, on a commencé, on termine. Vous pouvez aussi changer d'angle. Dans 4 semaines, tu fais 50 mètres sans t'arrêter. Samedi, on te filme pour voir où tu en es. Et chaque mercredi, on refait. Le cadre devient un sprint court avec une mesure visible. Souvent, l'opposition s'apaise dès que l'enfant comprend ce qu'il cherche à prouver et comment il saura qu'il a réussi. Et si au bout de 4 semaines, tout le monde constate que le sport ne lui plaît vraiment pas, on arrête proprement, fier d'avoir atteint le jalon. On ne garde pas une activité parce qu'elle est commencée. On garde ce qui construit. Cette logique fonctionne aussi pour les arts, les langues, le codage, le théâtre. Ce qui transforme l'énergie, ce n'est pas la matière, c'est l'objectif. Un mini-concert pour les grands-parents, une petite scène jouée devant la famille, un jeu vidéo réalisé avec un tutoriel simple, un dialogue par messagerie vocale avec un cousin à l'étranger. On veut que l'enfant sente le lien entre « je m'exerce » et « je livre » . Lorsque le lien est clair, l'effort devient plus supportable, parfois même joyeux. J'aimerais vous donner une règle qui sauve des soirées. Avant de proposer ou d'imposer une activité, posez trois questions simples. Pourquoi faire ? Avec qui ? Ou où ? Et pendant combien de temps ? Le pourquoi faire définit le livrable, le rendez-vous, la démonstration. Le avec qui ? Ou où ? Installe une personne ou un lieu qui tire vers le haut. Un professeur qui aime les enfants et son sujet, un club qui vise un tournoi, un atelier qui produit quelque chose de visible. Le pendant combien de temps protège la motivation avec un cadre limité ? Quatre semaines, puis on évalue. Sans ces trois appuis, on pousse dans le vide. Alors vous me direz peut-être, et la persévérance alors ? On ne peut pas arrêter dès que ça n'amuse plus. Et vous avez raison. C'est pour cela que je propose des sprints. On signe un engagement court et clair. On tient les quatre semaines, sauf problème sérieux. Pendant ces sprints, on enlève les obstacles inutiles. Horaire impossible, matériel inadapté, niveau trop haut ou trop bas. On documente les progrès, même modeste. Et à la fin, on se demande si l'activité a tenu ses promesses. Si oui, on repart pour un nouveau sprint, avec un but plus ambitieux. Merci. Et sinon, on clôture dignement, on remercie, on passe à autre chose. La persévérance, c'est tenir un engagement choisi, pas s'enchaîner à un engagement mal défini. Abordons aussi le sujet des activités vitrines. Parfois, les parents gardent une activité pour ce qu'elle dit d'eux ou de la famille. Le piano, parce que c'est bien. L'allemand, parce que ça ouvre des portes. L'équitation, parce que c'est noble. L'enfant le ressent et se met à choisir en fonction de ce qui impressionne. Or, un enfant qui choisit pour impressionner devait un adulte qui travaille pour l'apparence. Nous voulons autre chose pour nos enfants. Au lieu d'empiler des vitrines, choisissons peu, mais choisis. Mieux vaut. Vous voyez une activité vraiment investie qui allume l'œil qu'un calendrier rempli de « parce qu'il le faut » . Je n'oublie pas la question importante des essentiels. Dire non aux activités non aimées ne veut pas dire renoncer aux bases. Il y a des fondamentaux que l'on ne négocie pas. Lire, écrire lisiblement, compter sans panique, savoir s'exprimer, bouger chaque jour, dormir suffisamment, respecter les gens et leurs affaires. Mais pour le reste, le choix est vaste. La vie est longue et nous ne sommes pas obligés de tout faire à 8 ans. L'énergie est une ressource précieuse. Nous la plaçons là où elle construit des compétences qui se voient et qui resteront. Prenons une minute pour parler de la relation avec les professeurs et les entraîneurs. Si votre enfant n'aime pas une activité, est-ce la matière elle-même ou la manière de la recevoir ? La manière donc dont elle est enseignée. Un bon adulte de référence change tout. Moi par exemple, je détestais les maths jusqu'en 5ème. Il n'y avait pas que les maths. Lorsqu'un professeur ne me plaisait pas, j'étais très mauvaise. Mais quand le professeur était bon, en tout cas lorsqu'il me plaisait, eh bien je devenais très bonne dans cette matière. quitte à redevenir très nul l'année suivante. Cherchez une personne qui aime les enfants et son sujet, qui parle clairement, qui propose des objectifs atteignables et qui sait célébrer les progrès sans flatter. Parfois, changer de lieu ou de groupe suffit à ranimer l'envie. L'objectif, ce n'est pas de courir après le meilleur au sens de prestigieux, mais de trouver un contexte vivant où l'on progresse réellement. Concrètement, comment on fait ce soir ? Eh bien, on prend une feuille et on trace deux colonnes. À gauche, on écrit les activités en cours. À droite, on écrit pour chacune un objectif simple à 30 jours. Ce que l'enfant pourra montrer ou faire, à qui et quand. Et on ajoute la personne ou le lieu qui soutiendra ce but. On décide d'un créneau hebdomadaire raisonnable. Et on explique l'accord à l'enfant en une phrase claire. Pendant 4 semaines, on vise ce résultat précis. Ensuite, on décidera ensemble si on continue, si on ajuste ou si on arrête. Et cette clarté désamorce beaucoup de résistance. Je voudrais terminer par quelques phrases qui aident à sortir des impasses. Vous pouvez dire Je t'entends, tu n'aimes pas cette forme-là. Essayons autrement avec un but que tu choisis et on réévalue dans un mois. Vous pouvez dire, on ne fait pas une activité pour elle-même, on la fait pour devenir capable de quelque chose. Qu'est-ce qui te ferait plaisir d'être capable de faire ? Ou encore, vous pouvez dire, on n'arrête pas parce que c'est dur. On arrête parce que ce n'est pas la bonne cible, le bon lieu ou le bon moment. Trouvons la bonne combinaison. Ce sont vraiment des phrases qui rendent la main à l'enfant sans abandonner votre rôle de guide. Alors si vous l'acceptez, votre micro-mission tient en trois gestes simples. D'abord, choisissez une activité qui grince en ce moment. Ensuite, définissez un objectif à 30 jours précis et montrable. Et enfin, signez un sprint court. Deux séances par semaine, pas plus. Et un moment de démonstration à la fin, même devant deux personnes. Et si l'énergie remonte, vous aurez gagné un mois utile. Et si elle ne remonte pas, vous aurez appris quelque chose d'important. Et vous saurez quoi ajuster. Dans tous les cas, vous aurez remplacé l'obligation vague par une direction nette. et c'est cela, éduquer sans forcer si vous avez aimé cet épisode je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix, les plus courantes c'est Apple Podcast et Spotify vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous et moi ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast, à bientôt

Chapters

  • Introduction à la persévérance et l'absence de but

    00:00

  • Comment relier l'effort à un objectif concret

    00:30

  • Scénarios pratiques pour encourager les enfants

    01:29

  • Questions essentielles avant d'imposer une activité

    03:26

  • Conclusion et conseils pratiques pour les parents

    06:48

Description

Êtes-vous conscient que l'absence de BUT peut transformer une activité ludique en une tâche ENNUYEUSE pour votre enfant ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la PERSÉVÉRANCE chez les enfants et nous guide à travers les défis que rencontrent les parents lorsqu'il s'agit de MOTIVER leurs petits.


Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but clair)

Comment donner un sens à l'EFFORT ?

Comment faire en sorte que chaque activité soit une occasion d'apprentissage et de joie ?



Xénia met en lumière l'importance de RELIER les actions des enfants à des OBJECTIFS CLairs.

Lorsque les enfants comprennent pourquoi ils font quelque chose, leur ENGAGEMENT grandit.

Elle partage des SCÉNARIOS PRATIQUES qui permettent aux parents de guider leurs enfants à travers des activités qu'ils n'apprécient pas, tout en leur permettant de choisir des OBJECTIFS SIGNIFICATIFS.

Avec des outils simples et efficaces, vous pourrez transformer la façon dont votre enfant perçoit les tâches quotidiennes.



De plus, Xénia souligne la nécessité d'ÉVALUER régulièrement les activités.

Sont-elles bénéfiques ?

Sont-elles adaptées à l'âge et aux intérêts de votre enfant ?

Ces questions sont essentielles pour s'assurer que l'apprentissage reste une expérience positive.

Elle encourage les parents à poser des questions CRUCIALES avant d'imposer des activités, afin de garantir que l'engagement de l'enfant soit un CHOIX et non une OBLIGATION.



En conclusion, cet épisode de Princesse Montessori met en avant l'importance de créer un CADRE MOTIVANT où chaque progrès est célébré.

Rester FLEXIBLE dans les choix d'activités permet de maintenir l'intérêt et de développer la persévérance.

La PERSÉVÉRANCE ne doit pas être une contrainte, mais une aventure partagée entre parents et enfants.

Écoutez cet épisode inspirant et découvrez comment transformer les défis en opportunités d'apprentissage enrichissantes !



Ne manquez pas cette occasion de redéfinir l'engagement de votre enfant dans l'apprentissage.

Rejoignez-nous dans cet épisode et laissez-vous inspirer par les conseils experts de Xénia pour faire de chaque activité un moment de joie et de découverte.



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0

📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si le problème n'était pas l'activité mais l'absence de but qui la rend vivante ? On peut entraîner un enfant à supporter des heures qu'il n'aime pas ou l'aider à relier ce qu'il fait à un résultat qui compte pour lui. Aujourd'hui, on remplace l'obligation par le cap et on découvre comment un objectif clair change l'énergie. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Aujourd'hui nous ouvrons une porte délicate quand on pousse un enfant à persévérer dans des activités qu'il n'aime pas. On croit lui transmettre la valeur de l'effort. En réalité on l'entraîne parfois à supporter l'ennui, à étouffer ses préférences et à confondre discipline avec résignation. Ce n'est pas ça la persévérance. La vraie persévérance naît quand l'action est reliée à un but intelligible et à un résultat visible. Je vous propose une scène. Nous sommes mercredi, il est 17h, l'enfant revient du piano, il a le visage fermé et il dit « je n'aime pas » . Et là, le parent répond « on a payé l'année, tu continues » . Fin de la discussion. Dans ce scénario, tout le monde perd. L'enfant apprend que ses ressentis ne comptent pas et le parent s'épuise à tirer, tirer, tirer. Rien ne progresse vraiment. Rejouons la scène différemment. Tu n'aimes pas ? D'accord. Qu'est-ce qui te gêne exactement ? La musique, la prof, la pièce qu'on t'impose, les cours en groupe, l'horaire. En fait, on met des mots précis. Puis on introduit le but. Qu'aimerais-tu être capable de jouer dans un mois ? Un morceau pour papy, une mélodie de ton dessin animé, une musique de jeu vidéo. Et là, tout à coup, le travail a une destination. On ne joue plus pour jouer du piano, on travaille pour jouer ce morceau-là, à cette personne-là, à cette date-là. Et l'effort prend du sens. Comprenons bien ce qui se passe. Forcer une activité... qui n'est pas aimé sans but clair, apprend à l'enfant qu'à l'âge adulte, il devra tenir des heures vides parce que c'est comme ça. Relier une activité à un objectif concret lui apprend à définir une cible, à choisir des moyens adaptés et à vérifier le résultat. C'est le cœur d'une vie d'adulte autonome. Le message en fait que nous voulons transmettre, c'est on ne fuit pas l'effort, on le met au service de quelque chose qui compte. Passons à une autre scène, côté sport. Un enfant traîne des pieds à l'idée d'aller à la natation, il déteste l'odeur du chlore. L'attente au bord du bassin, la sensation de froid. Là, on pourrait très bien dire, on a commencé, on termine. Vous pouvez aussi changer d'angle. Dans 4 semaines, tu fais 50 mètres sans t'arrêter. Samedi, on te filme pour voir où tu en es. Et chaque mercredi, on refait. Le cadre devient un sprint court avec une mesure visible. Souvent, l'opposition s'apaise dès que l'enfant comprend ce qu'il cherche à prouver et comment il saura qu'il a réussi. Et si au bout de 4 semaines, tout le monde constate que le sport ne lui plaît vraiment pas, on arrête proprement, fier d'avoir atteint le jalon. On ne garde pas une activité parce qu'elle est commencée. On garde ce qui construit. Cette logique fonctionne aussi pour les arts, les langues, le codage, le théâtre. Ce qui transforme l'énergie, ce n'est pas la matière, c'est l'objectif. Un mini-concert pour les grands-parents, une petite scène jouée devant la famille, un jeu vidéo réalisé avec un tutoriel simple, un dialogue par messagerie vocale avec un cousin à l'étranger. On veut que l'enfant sente le lien entre « je m'exerce » et « je livre » . Lorsque le lien est clair, l'effort devient plus supportable, parfois même joyeux. J'aimerais vous donner une règle qui sauve des soirées. Avant de proposer ou d'imposer une activité, posez trois questions simples. Pourquoi faire ? Avec qui ? Ou où ? Et pendant combien de temps ? Le pourquoi faire définit le livrable, le rendez-vous, la démonstration. Le avec qui ? Ou où ? Installe une personne ou un lieu qui tire vers le haut. Un professeur qui aime les enfants et son sujet, un club qui vise un tournoi, un atelier qui produit quelque chose de visible. Le pendant combien de temps protège la motivation avec un cadre limité ? Quatre semaines, puis on évalue. Sans ces trois appuis, on pousse dans le vide. Alors vous me direz peut-être, et la persévérance alors ? On ne peut pas arrêter dès que ça n'amuse plus. Et vous avez raison. C'est pour cela que je propose des sprints. On signe un engagement court et clair. On tient les quatre semaines, sauf problème sérieux. Pendant ces sprints, on enlève les obstacles inutiles. Horaire impossible, matériel inadapté, niveau trop haut ou trop bas. On documente les progrès, même modeste. Et à la fin, on se demande si l'activité a tenu ses promesses. Si oui, on repart pour un nouveau sprint, avec un but plus ambitieux. Merci. Et sinon, on clôture dignement, on remercie, on passe à autre chose. La persévérance, c'est tenir un engagement choisi, pas s'enchaîner à un engagement mal défini. Abordons aussi le sujet des activités vitrines. Parfois, les parents gardent une activité pour ce qu'elle dit d'eux ou de la famille. Le piano, parce que c'est bien. L'allemand, parce que ça ouvre des portes. L'équitation, parce que c'est noble. L'enfant le ressent et se met à choisir en fonction de ce qui impressionne. Or, un enfant qui choisit pour impressionner devait un adulte qui travaille pour l'apparence. Nous voulons autre chose pour nos enfants. Au lieu d'empiler des vitrines, choisissons peu, mais choisis. Mieux vaut. Vous voyez une activité vraiment investie qui allume l'œil qu'un calendrier rempli de « parce qu'il le faut » . Je n'oublie pas la question importante des essentiels. Dire non aux activités non aimées ne veut pas dire renoncer aux bases. Il y a des fondamentaux que l'on ne négocie pas. Lire, écrire lisiblement, compter sans panique, savoir s'exprimer, bouger chaque jour, dormir suffisamment, respecter les gens et leurs affaires. Mais pour le reste, le choix est vaste. La vie est longue et nous ne sommes pas obligés de tout faire à 8 ans. L'énergie est une ressource précieuse. Nous la plaçons là où elle construit des compétences qui se voient et qui resteront. Prenons une minute pour parler de la relation avec les professeurs et les entraîneurs. Si votre enfant n'aime pas une activité, est-ce la matière elle-même ou la manière de la recevoir ? La manière donc dont elle est enseignée. Un bon adulte de référence change tout. Moi par exemple, je détestais les maths jusqu'en 5ème. Il n'y avait pas que les maths. Lorsqu'un professeur ne me plaisait pas, j'étais très mauvaise. Mais quand le professeur était bon, en tout cas lorsqu'il me plaisait, eh bien je devenais très bonne dans cette matière. quitte à redevenir très nul l'année suivante. Cherchez une personne qui aime les enfants et son sujet, qui parle clairement, qui propose des objectifs atteignables et qui sait célébrer les progrès sans flatter. Parfois, changer de lieu ou de groupe suffit à ranimer l'envie. L'objectif, ce n'est pas de courir après le meilleur au sens de prestigieux, mais de trouver un contexte vivant où l'on progresse réellement. Concrètement, comment on fait ce soir ? Eh bien, on prend une feuille et on trace deux colonnes. À gauche, on écrit les activités en cours. À droite, on écrit pour chacune un objectif simple à 30 jours. Ce que l'enfant pourra montrer ou faire, à qui et quand. Et on ajoute la personne ou le lieu qui soutiendra ce but. On décide d'un créneau hebdomadaire raisonnable. Et on explique l'accord à l'enfant en une phrase claire. Pendant 4 semaines, on vise ce résultat précis. Ensuite, on décidera ensemble si on continue, si on ajuste ou si on arrête. Et cette clarté désamorce beaucoup de résistance. Je voudrais terminer par quelques phrases qui aident à sortir des impasses. Vous pouvez dire Je t'entends, tu n'aimes pas cette forme-là. Essayons autrement avec un but que tu choisis et on réévalue dans un mois. Vous pouvez dire, on ne fait pas une activité pour elle-même, on la fait pour devenir capable de quelque chose. Qu'est-ce qui te ferait plaisir d'être capable de faire ? Ou encore, vous pouvez dire, on n'arrête pas parce que c'est dur. On arrête parce que ce n'est pas la bonne cible, le bon lieu ou le bon moment. Trouvons la bonne combinaison. Ce sont vraiment des phrases qui rendent la main à l'enfant sans abandonner votre rôle de guide. Alors si vous l'acceptez, votre micro-mission tient en trois gestes simples. D'abord, choisissez une activité qui grince en ce moment. Ensuite, définissez un objectif à 30 jours précis et montrable. Et enfin, signez un sprint court. Deux séances par semaine, pas plus. Et un moment de démonstration à la fin, même devant deux personnes. Et si l'énergie remonte, vous aurez gagné un mois utile. Et si elle ne remonte pas, vous aurez appris quelque chose d'important. Et vous saurez quoi ajuster. Dans tous les cas, vous aurez remplacé l'obligation vague par une direction nette. et c'est cela, éduquer sans forcer si vous avez aimé cet épisode je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix, les plus courantes c'est Apple Podcast et Spotify vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous et moi ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast, à bientôt

Chapters

  • Introduction à la persévérance et l'absence de but

    00:00

  • Comment relier l'effort à un objectif concret

    00:30

  • Scénarios pratiques pour encourager les enfants

    01:29

  • Questions essentielles avant d'imposer une activité

    03:26

  • Conclusion et conseils pratiques pour les parents

    06:48

Share

Embed

You may also like

Description

Êtes-vous conscient que l'absence de BUT peut transformer une activité ludique en une tâche ENNUYEUSE pour votre enfant ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la PERSÉVÉRANCE chez les enfants et nous guide à travers les défis que rencontrent les parents lorsqu'il s'agit de MOTIVER leurs petits.


Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but clair)

Comment donner un sens à l'EFFORT ?

Comment faire en sorte que chaque activité soit une occasion d'apprentissage et de joie ?



Xénia met en lumière l'importance de RELIER les actions des enfants à des OBJECTIFS CLairs.

Lorsque les enfants comprennent pourquoi ils font quelque chose, leur ENGAGEMENT grandit.

Elle partage des SCÉNARIOS PRATIQUES qui permettent aux parents de guider leurs enfants à travers des activités qu'ils n'apprécient pas, tout en leur permettant de choisir des OBJECTIFS SIGNIFICATIFS.

Avec des outils simples et efficaces, vous pourrez transformer la façon dont votre enfant perçoit les tâches quotidiennes.



De plus, Xénia souligne la nécessité d'ÉVALUER régulièrement les activités.

Sont-elles bénéfiques ?

Sont-elles adaptées à l'âge et aux intérêts de votre enfant ?

Ces questions sont essentielles pour s'assurer que l'apprentissage reste une expérience positive.

Elle encourage les parents à poser des questions CRUCIALES avant d'imposer des activités, afin de garantir que l'engagement de l'enfant soit un CHOIX et non une OBLIGATION.



En conclusion, cet épisode de Princesse Montessori met en avant l'importance de créer un CADRE MOTIVANT où chaque progrès est célébré.

Rester FLEXIBLE dans les choix d'activités permet de maintenir l'intérêt et de développer la persévérance.

La PERSÉVÉRANCE ne doit pas être une contrainte, mais une aventure partagée entre parents et enfants.

Écoutez cet épisode inspirant et découvrez comment transformer les défis en opportunités d'apprentissage enrichissantes !



Ne manquez pas cette occasion de redéfinir l'engagement de votre enfant dans l'apprentissage.

Rejoignez-nous dans cet épisode et laissez-vous inspirer par les conseils experts de Xénia pour faire de chaque activité un moment de joie et de découverte.



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0

📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si le problème n'était pas l'activité mais l'absence de but qui la rend vivante ? On peut entraîner un enfant à supporter des heures qu'il n'aime pas ou l'aider à relier ce qu'il fait à un résultat qui compte pour lui. Aujourd'hui, on remplace l'obligation par le cap et on découvre comment un objectif clair change l'énergie. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Aujourd'hui nous ouvrons une porte délicate quand on pousse un enfant à persévérer dans des activités qu'il n'aime pas. On croit lui transmettre la valeur de l'effort. En réalité on l'entraîne parfois à supporter l'ennui, à étouffer ses préférences et à confondre discipline avec résignation. Ce n'est pas ça la persévérance. La vraie persévérance naît quand l'action est reliée à un but intelligible et à un résultat visible. Je vous propose une scène. Nous sommes mercredi, il est 17h, l'enfant revient du piano, il a le visage fermé et il dit « je n'aime pas » . Et là, le parent répond « on a payé l'année, tu continues » . Fin de la discussion. Dans ce scénario, tout le monde perd. L'enfant apprend que ses ressentis ne comptent pas et le parent s'épuise à tirer, tirer, tirer. Rien ne progresse vraiment. Rejouons la scène différemment. Tu n'aimes pas ? D'accord. Qu'est-ce qui te gêne exactement ? La musique, la prof, la pièce qu'on t'impose, les cours en groupe, l'horaire. En fait, on met des mots précis. Puis on introduit le but. Qu'aimerais-tu être capable de jouer dans un mois ? Un morceau pour papy, une mélodie de ton dessin animé, une musique de jeu vidéo. Et là, tout à coup, le travail a une destination. On ne joue plus pour jouer du piano, on travaille pour jouer ce morceau-là, à cette personne-là, à cette date-là. Et l'effort prend du sens. Comprenons bien ce qui se passe. Forcer une activité... qui n'est pas aimé sans but clair, apprend à l'enfant qu'à l'âge adulte, il devra tenir des heures vides parce que c'est comme ça. Relier une activité à un objectif concret lui apprend à définir une cible, à choisir des moyens adaptés et à vérifier le résultat. C'est le cœur d'une vie d'adulte autonome. Le message en fait que nous voulons transmettre, c'est on ne fuit pas l'effort, on le met au service de quelque chose qui compte. Passons à une autre scène, côté sport. Un enfant traîne des pieds à l'idée d'aller à la natation, il déteste l'odeur du chlore. L'attente au bord du bassin, la sensation de froid. Là, on pourrait très bien dire, on a commencé, on termine. Vous pouvez aussi changer d'angle. Dans 4 semaines, tu fais 50 mètres sans t'arrêter. Samedi, on te filme pour voir où tu en es. Et chaque mercredi, on refait. Le cadre devient un sprint court avec une mesure visible. Souvent, l'opposition s'apaise dès que l'enfant comprend ce qu'il cherche à prouver et comment il saura qu'il a réussi. Et si au bout de 4 semaines, tout le monde constate que le sport ne lui plaît vraiment pas, on arrête proprement, fier d'avoir atteint le jalon. On ne garde pas une activité parce qu'elle est commencée. On garde ce qui construit. Cette logique fonctionne aussi pour les arts, les langues, le codage, le théâtre. Ce qui transforme l'énergie, ce n'est pas la matière, c'est l'objectif. Un mini-concert pour les grands-parents, une petite scène jouée devant la famille, un jeu vidéo réalisé avec un tutoriel simple, un dialogue par messagerie vocale avec un cousin à l'étranger. On veut que l'enfant sente le lien entre « je m'exerce » et « je livre » . Lorsque le lien est clair, l'effort devient plus supportable, parfois même joyeux. J'aimerais vous donner une règle qui sauve des soirées. Avant de proposer ou d'imposer une activité, posez trois questions simples. Pourquoi faire ? Avec qui ? Ou où ? Et pendant combien de temps ? Le pourquoi faire définit le livrable, le rendez-vous, la démonstration. Le avec qui ? Ou où ? Installe une personne ou un lieu qui tire vers le haut. Un professeur qui aime les enfants et son sujet, un club qui vise un tournoi, un atelier qui produit quelque chose de visible. Le pendant combien de temps protège la motivation avec un cadre limité ? Quatre semaines, puis on évalue. Sans ces trois appuis, on pousse dans le vide. Alors vous me direz peut-être, et la persévérance alors ? On ne peut pas arrêter dès que ça n'amuse plus. Et vous avez raison. C'est pour cela que je propose des sprints. On signe un engagement court et clair. On tient les quatre semaines, sauf problème sérieux. Pendant ces sprints, on enlève les obstacles inutiles. Horaire impossible, matériel inadapté, niveau trop haut ou trop bas. On documente les progrès, même modeste. Et à la fin, on se demande si l'activité a tenu ses promesses. Si oui, on repart pour un nouveau sprint, avec un but plus ambitieux. Merci. Et sinon, on clôture dignement, on remercie, on passe à autre chose. La persévérance, c'est tenir un engagement choisi, pas s'enchaîner à un engagement mal défini. Abordons aussi le sujet des activités vitrines. Parfois, les parents gardent une activité pour ce qu'elle dit d'eux ou de la famille. Le piano, parce que c'est bien. L'allemand, parce que ça ouvre des portes. L'équitation, parce que c'est noble. L'enfant le ressent et se met à choisir en fonction de ce qui impressionne. Or, un enfant qui choisit pour impressionner devait un adulte qui travaille pour l'apparence. Nous voulons autre chose pour nos enfants. Au lieu d'empiler des vitrines, choisissons peu, mais choisis. Mieux vaut. Vous voyez une activité vraiment investie qui allume l'œil qu'un calendrier rempli de « parce qu'il le faut » . Je n'oublie pas la question importante des essentiels. Dire non aux activités non aimées ne veut pas dire renoncer aux bases. Il y a des fondamentaux que l'on ne négocie pas. Lire, écrire lisiblement, compter sans panique, savoir s'exprimer, bouger chaque jour, dormir suffisamment, respecter les gens et leurs affaires. Mais pour le reste, le choix est vaste. La vie est longue et nous ne sommes pas obligés de tout faire à 8 ans. L'énergie est une ressource précieuse. Nous la plaçons là où elle construit des compétences qui se voient et qui resteront. Prenons une minute pour parler de la relation avec les professeurs et les entraîneurs. Si votre enfant n'aime pas une activité, est-ce la matière elle-même ou la manière de la recevoir ? La manière donc dont elle est enseignée. Un bon adulte de référence change tout. Moi par exemple, je détestais les maths jusqu'en 5ème. Il n'y avait pas que les maths. Lorsqu'un professeur ne me plaisait pas, j'étais très mauvaise. Mais quand le professeur était bon, en tout cas lorsqu'il me plaisait, eh bien je devenais très bonne dans cette matière. quitte à redevenir très nul l'année suivante. Cherchez une personne qui aime les enfants et son sujet, qui parle clairement, qui propose des objectifs atteignables et qui sait célébrer les progrès sans flatter. Parfois, changer de lieu ou de groupe suffit à ranimer l'envie. L'objectif, ce n'est pas de courir après le meilleur au sens de prestigieux, mais de trouver un contexte vivant où l'on progresse réellement. Concrètement, comment on fait ce soir ? Eh bien, on prend une feuille et on trace deux colonnes. À gauche, on écrit les activités en cours. À droite, on écrit pour chacune un objectif simple à 30 jours. Ce que l'enfant pourra montrer ou faire, à qui et quand. Et on ajoute la personne ou le lieu qui soutiendra ce but. On décide d'un créneau hebdomadaire raisonnable. Et on explique l'accord à l'enfant en une phrase claire. Pendant 4 semaines, on vise ce résultat précis. Ensuite, on décidera ensemble si on continue, si on ajuste ou si on arrête. Et cette clarté désamorce beaucoup de résistance. Je voudrais terminer par quelques phrases qui aident à sortir des impasses. Vous pouvez dire Je t'entends, tu n'aimes pas cette forme-là. Essayons autrement avec un but que tu choisis et on réévalue dans un mois. Vous pouvez dire, on ne fait pas une activité pour elle-même, on la fait pour devenir capable de quelque chose. Qu'est-ce qui te ferait plaisir d'être capable de faire ? Ou encore, vous pouvez dire, on n'arrête pas parce que c'est dur. On arrête parce que ce n'est pas la bonne cible, le bon lieu ou le bon moment. Trouvons la bonne combinaison. Ce sont vraiment des phrases qui rendent la main à l'enfant sans abandonner votre rôle de guide. Alors si vous l'acceptez, votre micro-mission tient en trois gestes simples. D'abord, choisissez une activité qui grince en ce moment. Ensuite, définissez un objectif à 30 jours précis et montrable. Et enfin, signez un sprint court. Deux séances par semaine, pas plus. Et un moment de démonstration à la fin, même devant deux personnes. Et si l'énergie remonte, vous aurez gagné un mois utile. Et si elle ne remonte pas, vous aurez appris quelque chose d'important. Et vous saurez quoi ajuster. Dans tous les cas, vous aurez remplacé l'obligation vague par une direction nette. et c'est cela, éduquer sans forcer si vous avez aimé cet épisode je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix, les plus courantes c'est Apple Podcast et Spotify vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous et moi ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast, à bientôt

Chapters

  • Introduction à la persévérance et l'absence de but

    00:00

  • Comment relier l'effort à un objectif concret

    00:30

  • Scénarios pratiques pour encourager les enfants

    01:29

  • Questions essentielles avant d'imposer une activité

    03:26

  • Conclusion et conseils pratiques pour les parents

    06:48

Description

Êtes-vous conscient que l'absence de BUT peut transformer une activité ludique en une tâche ENNUYEUSE pour votre enfant ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la PERSÉVÉRANCE chez les enfants et nous guide à travers les défis que rencontrent les parents lorsqu'il s'agit de MOTIVER leurs petits.


Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but clair)

Comment donner un sens à l'EFFORT ?

Comment faire en sorte que chaque activité soit une occasion d'apprentissage et de joie ?



Xénia met en lumière l'importance de RELIER les actions des enfants à des OBJECTIFS CLairs.

Lorsque les enfants comprennent pourquoi ils font quelque chose, leur ENGAGEMENT grandit.

Elle partage des SCÉNARIOS PRATIQUES qui permettent aux parents de guider leurs enfants à travers des activités qu'ils n'apprécient pas, tout en leur permettant de choisir des OBJECTIFS SIGNIFICATIFS.

Avec des outils simples et efficaces, vous pourrez transformer la façon dont votre enfant perçoit les tâches quotidiennes.



De plus, Xénia souligne la nécessité d'ÉVALUER régulièrement les activités.

Sont-elles bénéfiques ?

Sont-elles adaptées à l'âge et aux intérêts de votre enfant ?

Ces questions sont essentielles pour s'assurer que l'apprentissage reste une expérience positive.

Elle encourage les parents à poser des questions CRUCIALES avant d'imposer des activités, afin de garantir que l'engagement de l'enfant soit un CHOIX et non une OBLIGATION.



En conclusion, cet épisode de Princesse Montessori met en avant l'importance de créer un CADRE MOTIVANT où chaque progrès est célébré.

Rester FLEXIBLE dans les choix d'activités permet de maintenir l'intérêt et de développer la persévérance.

La PERSÉVÉRANCE ne doit pas être une contrainte, mais une aventure partagée entre parents et enfants.

Écoutez cet épisode inspirant et découvrez comment transformer les défis en opportunités d'apprentissage enrichissantes !



Ne manquez pas cette occasion de redéfinir l'engagement de votre enfant dans l'apprentissage.

Rejoignez-nous dans cet épisode et laissez-vous inspirer par les conseils experts de Xénia pour faire de chaque activité un moment de joie et de découverte.



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0

📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si le problème n'était pas l'activité mais l'absence de but qui la rend vivante ? On peut entraîner un enfant à supporter des heures qu'il n'aime pas ou l'aider à relier ce qu'il fait à un résultat qui compte pour lui. Aujourd'hui, on remplace l'obligation par le cap et on découvre comment un objectif clair change l'énergie. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï diplômé en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori, ici on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Aujourd'hui nous ouvrons une porte délicate quand on pousse un enfant à persévérer dans des activités qu'il n'aime pas. On croit lui transmettre la valeur de l'effort. En réalité on l'entraîne parfois à supporter l'ennui, à étouffer ses préférences et à confondre discipline avec résignation. Ce n'est pas ça la persévérance. La vraie persévérance naît quand l'action est reliée à un but intelligible et à un résultat visible. Je vous propose une scène. Nous sommes mercredi, il est 17h, l'enfant revient du piano, il a le visage fermé et il dit « je n'aime pas » . Et là, le parent répond « on a payé l'année, tu continues » . Fin de la discussion. Dans ce scénario, tout le monde perd. L'enfant apprend que ses ressentis ne comptent pas et le parent s'épuise à tirer, tirer, tirer. Rien ne progresse vraiment. Rejouons la scène différemment. Tu n'aimes pas ? D'accord. Qu'est-ce qui te gêne exactement ? La musique, la prof, la pièce qu'on t'impose, les cours en groupe, l'horaire. En fait, on met des mots précis. Puis on introduit le but. Qu'aimerais-tu être capable de jouer dans un mois ? Un morceau pour papy, une mélodie de ton dessin animé, une musique de jeu vidéo. Et là, tout à coup, le travail a une destination. On ne joue plus pour jouer du piano, on travaille pour jouer ce morceau-là, à cette personne-là, à cette date-là. Et l'effort prend du sens. Comprenons bien ce qui se passe. Forcer une activité... qui n'est pas aimé sans but clair, apprend à l'enfant qu'à l'âge adulte, il devra tenir des heures vides parce que c'est comme ça. Relier une activité à un objectif concret lui apprend à définir une cible, à choisir des moyens adaptés et à vérifier le résultat. C'est le cœur d'une vie d'adulte autonome. Le message en fait que nous voulons transmettre, c'est on ne fuit pas l'effort, on le met au service de quelque chose qui compte. Passons à une autre scène, côté sport. Un enfant traîne des pieds à l'idée d'aller à la natation, il déteste l'odeur du chlore. L'attente au bord du bassin, la sensation de froid. Là, on pourrait très bien dire, on a commencé, on termine. Vous pouvez aussi changer d'angle. Dans 4 semaines, tu fais 50 mètres sans t'arrêter. Samedi, on te filme pour voir où tu en es. Et chaque mercredi, on refait. Le cadre devient un sprint court avec une mesure visible. Souvent, l'opposition s'apaise dès que l'enfant comprend ce qu'il cherche à prouver et comment il saura qu'il a réussi. Et si au bout de 4 semaines, tout le monde constate que le sport ne lui plaît vraiment pas, on arrête proprement, fier d'avoir atteint le jalon. On ne garde pas une activité parce qu'elle est commencée. On garde ce qui construit. Cette logique fonctionne aussi pour les arts, les langues, le codage, le théâtre. Ce qui transforme l'énergie, ce n'est pas la matière, c'est l'objectif. Un mini-concert pour les grands-parents, une petite scène jouée devant la famille, un jeu vidéo réalisé avec un tutoriel simple, un dialogue par messagerie vocale avec un cousin à l'étranger. On veut que l'enfant sente le lien entre « je m'exerce » et « je livre » . Lorsque le lien est clair, l'effort devient plus supportable, parfois même joyeux. J'aimerais vous donner une règle qui sauve des soirées. Avant de proposer ou d'imposer une activité, posez trois questions simples. Pourquoi faire ? Avec qui ? Ou où ? Et pendant combien de temps ? Le pourquoi faire définit le livrable, le rendez-vous, la démonstration. Le avec qui ? Ou où ? Installe une personne ou un lieu qui tire vers le haut. Un professeur qui aime les enfants et son sujet, un club qui vise un tournoi, un atelier qui produit quelque chose de visible. Le pendant combien de temps protège la motivation avec un cadre limité ? Quatre semaines, puis on évalue. Sans ces trois appuis, on pousse dans le vide. Alors vous me direz peut-être, et la persévérance alors ? On ne peut pas arrêter dès que ça n'amuse plus. Et vous avez raison. C'est pour cela que je propose des sprints. On signe un engagement court et clair. On tient les quatre semaines, sauf problème sérieux. Pendant ces sprints, on enlève les obstacles inutiles. Horaire impossible, matériel inadapté, niveau trop haut ou trop bas. On documente les progrès, même modeste. Et à la fin, on se demande si l'activité a tenu ses promesses. Si oui, on repart pour un nouveau sprint, avec un but plus ambitieux. Merci. Et sinon, on clôture dignement, on remercie, on passe à autre chose. La persévérance, c'est tenir un engagement choisi, pas s'enchaîner à un engagement mal défini. Abordons aussi le sujet des activités vitrines. Parfois, les parents gardent une activité pour ce qu'elle dit d'eux ou de la famille. Le piano, parce que c'est bien. L'allemand, parce que ça ouvre des portes. L'équitation, parce que c'est noble. L'enfant le ressent et se met à choisir en fonction de ce qui impressionne. Or, un enfant qui choisit pour impressionner devait un adulte qui travaille pour l'apparence. Nous voulons autre chose pour nos enfants. Au lieu d'empiler des vitrines, choisissons peu, mais choisis. Mieux vaut. Vous voyez une activité vraiment investie qui allume l'œil qu'un calendrier rempli de « parce qu'il le faut » . Je n'oublie pas la question importante des essentiels. Dire non aux activités non aimées ne veut pas dire renoncer aux bases. Il y a des fondamentaux que l'on ne négocie pas. Lire, écrire lisiblement, compter sans panique, savoir s'exprimer, bouger chaque jour, dormir suffisamment, respecter les gens et leurs affaires. Mais pour le reste, le choix est vaste. La vie est longue et nous ne sommes pas obligés de tout faire à 8 ans. L'énergie est une ressource précieuse. Nous la plaçons là où elle construit des compétences qui se voient et qui resteront. Prenons une minute pour parler de la relation avec les professeurs et les entraîneurs. Si votre enfant n'aime pas une activité, est-ce la matière elle-même ou la manière de la recevoir ? La manière donc dont elle est enseignée. Un bon adulte de référence change tout. Moi par exemple, je détestais les maths jusqu'en 5ème. Il n'y avait pas que les maths. Lorsqu'un professeur ne me plaisait pas, j'étais très mauvaise. Mais quand le professeur était bon, en tout cas lorsqu'il me plaisait, eh bien je devenais très bonne dans cette matière. quitte à redevenir très nul l'année suivante. Cherchez une personne qui aime les enfants et son sujet, qui parle clairement, qui propose des objectifs atteignables et qui sait célébrer les progrès sans flatter. Parfois, changer de lieu ou de groupe suffit à ranimer l'envie. L'objectif, ce n'est pas de courir après le meilleur au sens de prestigieux, mais de trouver un contexte vivant où l'on progresse réellement. Concrètement, comment on fait ce soir ? Eh bien, on prend une feuille et on trace deux colonnes. À gauche, on écrit les activités en cours. À droite, on écrit pour chacune un objectif simple à 30 jours. Ce que l'enfant pourra montrer ou faire, à qui et quand. Et on ajoute la personne ou le lieu qui soutiendra ce but. On décide d'un créneau hebdomadaire raisonnable. Et on explique l'accord à l'enfant en une phrase claire. Pendant 4 semaines, on vise ce résultat précis. Ensuite, on décidera ensemble si on continue, si on ajuste ou si on arrête. Et cette clarté désamorce beaucoup de résistance. Je voudrais terminer par quelques phrases qui aident à sortir des impasses. Vous pouvez dire Je t'entends, tu n'aimes pas cette forme-là. Essayons autrement avec un but que tu choisis et on réévalue dans un mois. Vous pouvez dire, on ne fait pas une activité pour elle-même, on la fait pour devenir capable de quelque chose. Qu'est-ce qui te ferait plaisir d'être capable de faire ? Ou encore, vous pouvez dire, on n'arrête pas parce que c'est dur. On arrête parce que ce n'est pas la bonne cible, le bon lieu ou le bon moment. Trouvons la bonne combinaison. Ce sont vraiment des phrases qui rendent la main à l'enfant sans abandonner votre rôle de guide. Alors si vous l'acceptez, votre micro-mission tient en trois gestes simples. D'abord, choisissez une activité qui grince en ce moment. Ensuite, définissez un objectif à 30 jours précis et montrable. Et enfin, signez un sprint court. Deux séances par semaine, pas plus. Et un moment de démonstration à la fin, même devant deux personnes. Et si l'énergie remonte, vous aurez gagné un mois utile. Et si elle ne remonte pas, vous aurez appris quelque chose d'important. Et vous saurez quoi ajuster. Dans tous les cas, vous aurez remplacé l'obligation vague par une direction nette. et c'est cela, éduquer sans forcer si vous avez aimé cet épisode je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix, les plus courantes c'est Apple Podcast et Spotify vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous et moi ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast, à bientôt

Chapters

  • Introduction à la persévérance et l'absence de but

    00:00

  • Comment relier l'effort à un objectif concret

    00:30

  • Scénarios pratiques pour encourager les enfants

    01:29

  • Questions essentielles avant d'imposer une activité

    03:26

  • Conclusion et conseils pratiques pour les parents

    06:48

Share

Embed

You may also like