- Speaker #0
J'avais un boss qui m'avait dit, il faut que ton agenda, il soit réparti en trois types de tâches que tu as envie de faire. Le solide, le liquide et le gazeux. Je pense que les processus, en fait, quand tu as une boîte, ils viennent un peu d'eux-mêmes. C'est-à-dire, quand tu commences à faire plusieurs fois la même chose, il faut te poser la question, ok, en fait, je suis en train de matérialiser un processus, est-ce que je peux l'outiller, est-ce que je peux le déléguer, est-ce que je peux l'automatiser ? Et en fait, je vois la puissance que ça avait au wagon, c'est que... La tech nous faisait entre 50 et 70% de tout notre boulot. Et ça te permet de focus ton énergie sur d'autres choses qui vont t'amener encore plus de valeur. J'aurais dit, ce qui serait cool, c'est que dans vos comptes rendus, et donc ils devaient faire aussi un compte rendu de chaque réunion, de chaque séance qu'ils avaient avec le client, dans votre compte rendu de séance, je veux qu'à la fin, il y ait cette question, qu'a répondu le client à la question. Et en fait, ça, ça nous a permis de tripler le chiffre d'affaires en un an.
- Speaker #1
Incroyable.
- Speaker #2
Bienvenue dans Process Advantage, le podcast où je donne la parole à des entrepreneurs et experts qui ont mis en place des processus utiles afin de booster le développement de leur entreprise. Pour soutenir l'émission, pensez à laisser une note et un avis honnête. C'est ce qui m'aide le plus à faire connaître et améliorer ce podcast. Et si vous souhaitez installer un système d'organisation pour être plus rentable et serein au quotidien, direction organisologie.com. Le lien est en description. C'est parti ! Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'accueillir Thibaut Gemme, entrepreneur au parcours inspirant. Pour vous faire une idée, il a créé 6 sociétés depuis 2009, dont 2 revendues et 2 toujours en activité. Il a investi en IboMillier avec 16 lots achetés en 15 ans et une entrée sérieuse dans la bourse depuis 2022. Il a également enseigné dans des institutions prestigieuses comme l'école hôtelière de Lausanne et Le Wagon. cumulant plus de 9 ans d'expérience éducative. L'un de ses objectifs du moment, atteindre 10 000 abonnés sur LinkedIn d'ici le 30 septembre 2025 tout en développant une audience publique autour de l'entrepreneuriat et de l'investissement. Sa vision, Thibaut Jem aspire à partager ses expériences entrepreneuriales et financières pour inspirer les autres. Il croit en la documentation et la transparence pour créer une communauté engagée autour de l'apprentissage et de l'innovation. Installez-vous confortablement et c'est parti ! Cet épisode a été enregistré en plein centre de Lausanne, en Suisse, dans les locaux de Gessiforme. En plus de la mise à disposition du matériel audio et vidéo, Gessiforme vous accompagne dans vos réalisations numériques. Le lien est en description.
- Speaker #1
Quel est le job de tes parents et comment ceux-ci ont influencé ce que tu fais aujourd'hui ?
- Speaker #0
Alors écoute, mon papa il était cadre dans une grande entreprise, donc je ne suis pas sûr que ça ait beaucoup influencé ce que je fais aujourd'hui. Il ne parlait pas beaucoup du boulot à la maison. On avait beau lui demander un peu ce qu'il avait fait, je pense qu'il avait juste envie de déconnecter quand il était à la maison. Il s'en foutait un peu de tout ce qu'il faisait à côté. Il avait vraiment une vie un peu compartimentée, si tu veux. C'est comme ça que je le vois. Et ma maman, elle travaillait à la Banque de France. donc fonctionnaire de l'état français et je suis pas sûr que ça n'ait non plus trop influencé ce que je faisais peut-être que ça l'a influencé en me positionnant à contre-courant de ce que lui faisait puisque moi j'ai toujours été attiré très tôt par l'entrepreneuriat, par l'investissement par plein de choses qui nécessitent d'être très proactif dans ta vie pro et ouais peut-être positionné tu vois en opposition et des valeurs peut-être pas forcément Voilà. Je sais pas, bah oui mes parents, enfin tu vois c'est des gens, bien déjà c'est des immigrés, donc moi je suis français, ma mère elle vient d'Italie, mon père il vient d'Espagne, ils sont nés les deux en France mais leurs parents ils sont arrivés en France. arrivés quand ils étaient tout jeunes, tu vois, en France. Donc on a une culture aussi un petit peu cosmopolite, un peu... On a beaucoup bougé. Mon père, il était muté tous les deux, trois ans. Donc on a bougé de... Tu vois, on était... Moi, je suis né dans le sud de la France, avec Saint-Provence. On a vécu en Belgique, on a vécu en Normandie, on a vécu en région parisienne. Donc on a quand même été un peu brinque-ballé à droite à gauche. On a dû s'adapter à chaque fois. se faire des nouveaux copains, s'adapter rapidement aux situations. Et ça, je pense que c'est quelque chose que j'ai retenu. Je ne sais pas s'il y a des valeurs derrière ça, mais oui, tu vois. Adaptabilité. Oui, adaptabilité, exactement. Qui est, je pense, un très bon skill à avoir dans notre société contemporaine.
- Speaker #1
C'est juste. Et donc, tu es entrepreneur. On va apprendre à te connaître dans les minutes qui suivent. Qu'est-ce qui surprendrait le plus nos auditeurs qui nous écoutent s'ils passaient une journée avec toi aujourd'hui ?
- Speaker #0
Écoute, je ne sais pas si ça les surprendrait, mais ma femme me dit souvent que je fais un fichier Excel pour tout. En fait, ce qu'elle veut dire, c'est que je m'organise beaucoup. J'aime bien m'organiser. Et en fait, par exemple, tous les débuts de semaine, je planifie ce que j'ai envie de faire pendant la semaine. Et je me bloque des plages, je me dis il y a ça et ça et ça qui est important. Je me bloque des plages pour le faire, et ensuite le reste j'adapte ma journée en fonction des grosses parties importantes que j'ai décidé de faire. J'avais un boss qui m'avait dit, il faut que ton agenda soit réparti en trois types de tâches que tu as envie de faire. Le solide, le liquide et le gazeux. Ouais t'as déjà entendu parler de ça ? Non non non,
- Speaker #1
vas-y vas-y vas-y.
- Speaker #0
Du coup t'as le solide, c'est vraiment ce que... que tu as prévu de faire, qui est super important, qui, si tu arrives à le faire, ça va faire ta semaine. Je sais pas, t'as un gros prospect que tu veux signer, t'as prévu la réunion, ça fait un mois, t'as une séance le mercredi après-midi de 14h à 18h, bon bah ça c'est du solide et ça bougera pas. Le liquide, c'est des tâches qui sont importantes, mais que tu peux, a priori, déplacer si vraiment il y a besoin, tu vois. Notre podcast aujourd'hui, si j'avais eu un gros pépin... Si j'avais eu un empêchement important, tu vois, je t'aurais appelé et on aurait peut-être reprogrammé. Peut-être deux, trois semaines après, on aurait pu faire. Mais j'aime autant pas le faire parce que j'ai pris un engagement avec les lois, etc. Et après, t'as le gazeux. Le gazeux, c'est, je sais pas, ton stagiaire qui vient dans ton bureau et qui te dit « Ah tiens, tu veux pas m'aider sur ça, machin, etc. » Donc si t'as une séance solide ou liquide dans les 15 minutes qui viennent, tu le prends pas. Mais si t'as rien et que t'es en train de bosser sur un truc, un autre truc qui est aussi du gazeux, tu peux un peu le déplacer quand tu veux tu vois ce que je veux dire Et t'es chimiste ton patron là ? Non mais il avait beaucoup de process comme ça personnel De schémas mentaux tu vois Un schéma neuroneau comme ça qu'il appliquait Et d'images qui étaient super intéressantes
- Speaker #1
La force des images Et tu as toujours eu ce rapport à l'organisation cadrée Parce que forcément moi, mes clients qui viennent vers moi C'est ce qu'ils cherchent un peu Cet aspect cadre Plus de contrôle, moins d'imprévus plus de cet aspect un peu plus intentionnel, de dire « en fait, j'ai envie de faire ça et je vais le faire » , sans forcément être fermé aux opportunités. Comment ton rapport à l'organisation a-t-il évolué ?
- Speaker #0
Je ne pense pas qu'il ait beaucoup évolué. Il s'est matérialisé, mais je pense que j'ai toujours été assez carré, assez organisé. Déjà quand j'étais gamin, ma mère me disait « t'as fait tes devoirs » et je lui disais « regarde le résultat » . j'ai des bonnes notes les profs ils se peignent pas de moi donc laisse moi gérer mon truc et puis on verra, mais j'avais 12 ans, 13 ans et j'étais toujours assez organisé après j'ai fait un parcours scolaire académique assez difficile en France, ça s'appelle les classes préparatoires et en fait là t'es obligé de bien t'organiser parce que ça va être une telle vitesse et t'as tellement de choses à apprendre à comprendre que si t'es pas organisé t'y arrives pas
- Speaker #1
Et là, ça t'a, là, ça a remis une couche.
- Speaker #0
Ouais, ouais. Et en fait, j'ai... Ouais, c'est par la force des choses, tu fais ça. Et je me rappelle, oui, ma mère me disait, bah attends, tu veux pas aider ton frère à s'organiser ? Il a un peu plus de mal à s'organiser, etc. Donc je faisais ce que je pouvais, tu vois. Et j'ai aussi donné beaucoup de petits cours, tu vois, de faire du tutoring. Quand j'étais justement en classe prépa et après en école, j'aidais des gens qui passaient le gymnase, le bac, à s'organiser, à réviser leurs cours, à... à devenir meilleur, à apprendre, à faire du soutien scolaire, si tu veux. Donc je pense que j'ai toujours eu un peu ça de manière innée, tu vois ce que je veux dire ? Et après, j'ai passé un cap au moment où je me suis vraiment intéressé au développement personnel, tu vois. À lire des bouquins, à apprendre des choses ou auprès de mentors.
- Speaker #1
Et dans les personnes que tu as aidées justement à s'organiser, est-ce que tu as un truc qui... Tu sentais que ça cliquait souvent chez les gens quand tu leur racontais une histoire, une image ? Alors là, tu as dit les solides, liquides, gazeux, mais est-ce qu'il y a eu d'autres petites histoires qui tout d'un coup, tu dis « Ah ah ! » ? Je ne sais pas, ou qui les aident, simplement une phrase ou une manière de voir l'organisation ? Parce qu'en toute honnêteté, pour une partie des gens, organisation est égale prison. Ça veut dire plus de créativité, plus de... Pour moi, c'est l'inverse. C'est-à-dire, j'ai des blocs où je peux vraiment être, sans me soucier de toute ma vie et de tous mes autres engagements et de tout ce que j'ai à faire, je peux respirer et faire ce que je veux. C'est-à-dire, sans me... Voilà. Sans prendre la tête. Donc, pour moi, c'est vraiment des oasis ou des espaces que je peux utiliser comme je veux. Mais pour beaucoup de gens, en fait, c'est une entrave. Toi, qu'est-ce que tu disais à tes coachés ou les gens que tu aidais ?
- Speaker #0
Je pense qu'il y a plusieurs choses. Il y a des gens qui se disent, ou peut-être qui fonctionnent comme ça, qui ont plus d'idées, plus de créativité, dans le chaos, peut-être. Pour moi, ce n'est pas comme ça que ça marche. Pour moi, organisation égale clarté d'esprit, égale j'ai un esprit libre pour faire ce que je veux faire. Si je veux être méga focus sur une tâche en particulier, je suis méga focus sur une tâche en particulier. Si je suis dans une période que j'ai réservée, pour de la créativité, en fait j'attends rien de particulier et peut-être je vais me balader ou je vais courir ou je fais rien ou je prends un bouquin ou j'en sais rien et en fait ça m'aide à avoir les idées claires et à produire ce que j'ai envie de produire si j'ai envie de produire et après sur ta question du déclic, je l'ai vu plein de fois où j'explique aux gens ce que je fais moi pour m'organiser on rentrera dans le détail je pense un peu plus tard dans le podcast et où je vois dans les yeux du gars ou de la fille en face que ça y est Et en fait, c'est juste la personne, elle est déjà mûre, et toi, t'es juste là pour cueillir le fruit. Je te donne un exemple, je suis parti surfer avec un copain à moi, que je connaissais très bien, qui bossait chez Einstein Young, en tant que consultant. Et il a amené un autre consultant avec lui, qui s'appelle Franck, et c'était la première fois qu'on se voyait, et on partageait la chambre pour surfer, tu sais, on fait un week-end de surf, machin, on partageait la chambre, et puis au bout d'un moment, on commence à parler, il commence à m'expliquer, ouais moi j'ai du mal à m'organiser machin je lui explique ce que je fais Et en fait, on a parlé, on a commencé à parler à 22h et on s'est couché à 3h du matin. Mais on n'a pas vu passer le temps, tu vois. Parce que juste, il était prêt, il avait envie d'entendre ça, il avait besoin de matière pour lui trouver sa technique à lui. Et aujourd'hui, c'est quelqu'un qui est très organisé et qui a vraiment shifté son mindset, qui a pris sa vie en main. Il est parti de ce job de consultant. C'est très bien d'avoir un job de consultant, je ne dis pas. Il est parti de ce job-là et aujourd'hui, ben... Il est très très très proactif dans sa vie.
- Speaker #1
Ça me fait penser, moi, quand je montre mon système d'organisation, je l'appelle le cerveau numérique. Tu sais, tu as un peu eu cette vague du second brain. Et le second cerveau, ça ne le faisait pas en français, parce que le second cerveau, c'est l'estomac pour beaucoup. Et donc, je l'ai plutôt appelé le cerveau numérique. D'ailleurs, dans le livre, on va finir avec l'infobusité, je parle de système à la fin. Et quand je montre, quand je fais un partage d'écran ou quand je commence à parler à des potes de tout ce que tu peux faire dedans, en général, tu as ces petites étincelles, tu dis « waouh, c'est incroyable » . Après, il y a la mise en œuvre qui est encore un autre sujet. Donc, entrepreneur, c'est quoi pour toi ta première vraie galère en tant qu'entrepreneur ? Parce que j'ai écouté un des échanges que tu as eu sur un autre podcast et ça a commencé relativement tôt, tes envies de... tes idées d'entrepreneuriat, vendredi chourros sur les plages à Rimini. Donc tu étais très jeune quand tu parlais de ça avec ton frangin. Mais quand c'est que tu as eu une vraie galère d'entrepreneur ? Et tu te dis, hey purée,
- Speaker #0
c'est chaud. Dès ma première aventure entrepreneuriale, j'étais encore à l'école, l'école d'ingé. Et avant d'avoir mon diplôme, au lieu de faire un stage de fin d'études, on a lancé une boîte avec un camarade de promo. et on vendait des scooters électriques. Et en fait, cette boîte, je te la fais vite, mais on a réussi à vendre quelques scooters à différentes personnes, à différentes entreprises, etc. Et puis au bout d'un moment, on s'est rendu compte que ça n'allait pas le faire parce que les scooters venaient de Chine, parce que vendre un scooter, c'était quelque chose, mais faire la maintenance derrière, et on avait plein de problèmes, plein de trucs qui pétaient parce que c'était de la qualité chinoise et assez médiocre, en fait. Et que nous, on ne savait pas faire, tu vois. On ne savait pas réparer et qu'il n'y avait aucun réparateur de scooters thermiques qui voulait s'occuper de nos scooters à nous, vu qu'ils n'avaient pas touché la com pour vendre le truc. Et donc, on a senti qu'on était en train de se mettre un peu dans un tunnel ou dans un cul-de-sac. Ce n'était pas fluide. Ce n'était pas fluide. Et on n'était pas des très grands entrepreneurs à l'époque. On était des débutants. On avait vendu au bas goût quelques scooters et puis on avait convaincu un importateur de scooters chinois de nous ramener quelques pièces. Et puis voilà, on a senti qu'on était en train de construire un truc qui allait sûrement nous dépasser. Et donc là, tu as toujours un peu une prise de conscience et tu te dis « Ah merde, en fait, là, dans quoi je suis en train de m'engager ? »
- Speaker #1
Cette prise de conscience, tu l'as en voyant tes chiffres ? Ouais,
- Speaker #0
tu l'as en te disant « En fait, là, je vais bientôt graduer, je vais avoir mon diplôme, mes potes vont commencer à bosser, moi je vais faire ça. Est-ce que je vais pouvoir en vivre ? Est-ce que je ne suis pas en train de me créer plus de problèmes que d'upside pour moi ? » pour la boîte, etc. Est-ce que j'ai envie d'être associé avec ce gars-là ? T'as plein de questions qui refont surface. En fait, quand on y est un peu allé, la fleur au fusil, tu vois, c'est-à-dire qu'on a lancé notre boîte en mode, oui, on essaye, Et puis si ça foire, ça foire. Mais en fait, si ça foire, ça foire, oui, mais... tu as embarqué des gens avec toi. Les boîtes à qui on a vendu des scooters électriques, ok, elles ont compris que c'était des jeunes en face, etc. Mais l'idée, c'était de transitionner toute leur flotte de scooters. C'était des boîtes qui faisaient de la livraison. Donc, je ne sais pas, des Domino's Pizza, des Coursiers, des choses comme ça. Imagine, ils transitionnent toute leur flotte. Et puis, il y a des problèmes. Et en fait, tu as engagé quand même ta responsabilité. Tu as réputé. Tu as réputé, etc. Donc, tu commences à sentir que tu as fait un truc, tu as commencé à apprendre, mais tu n'as pas toutes les pièces du puzzle. t'as que le fake it et t'as pas encore le make it tu vois ce que je veux dire donc ça c'était un peu un stress et ce qu'on a fait c'est qu'on a racheté tous les scooters à nos clients on les a revendus à des particuliers qui étaient des proches à nous pour leur dire voilà si jamais vous avez un problème vous savez que vous avez un problème et qu'on est plus là et on a liquidé la boîte mais voilà c'était une première galère que tu peux post-rationaliser comme tu veux l'humain est très bon pour ça pour donner du sens C'est la première qui me vient en tête.
- Speaker #1
Intéressant de voir comment le contexte est important. C'est-à-dire, tu as l'idée, parce que toi, tu es allé en Chine, tu vois ces scooters électriques, tu te dis, tu reviens à Paris, tu te dis, mais pourquoi en fait, on n'a pas de scooter électrique ? Et en fait, tu te dis, génial, on va juste prendre la partie visible, le scooter électrique, mais pas les arrières, c'est-à-dire la logistique et puis le mindset. qui permet finalement au scooter électrique de fonctionner. Et je trouve que ça, c'est un bon enseignement. C'est aussi d'observer le contexte dans sa globalité, de se dire pourquoi le scooter électrique est là et qu'est-ce qui pourrait ne pas fonctionner si on l'amène à... Mais bon, forcément, c'est plus facile après.
- Speaker #0
Ouais, on était jeunes. Encore une fois, on était très jeunes. En fait, on s'est fait un peu prendre au piège parce que ce qui aurait dû se passer, c'est qu'on aurait dû en vendre zéro. Puisqu'on était deux ingénieurs et qu'on ne savait pas vendre, on aurait dû en vendre zéro et puis la boîte s'est fermée toute seule. Et en fait, on a eu du bol, c'est qu'on en a vendu. Et du coup, ça nous a projeté une étape plus loin, tu vois.
- Speaker #1
Ouais, c'est clair. Donc, difficulté à vendre pour toi,
- Speaker #0
de base ? Au début, ouais. D'ailleurs, quand j'ai fermé cette boîte, je me suis dit, c'est quoi la compétence que tu dois acquérir pour être meilleur la prochaine fois ? Et je me suis dit, c'est la vente, en fait. parce que en tant qu'ingénieur, tu es un peu timide, tu ne sais pas vendre. qu'une idée des mécanismes de vente. Et du coup, j'ai cherché un job de vendeur.
- Speaker #1
Ça me fait penser à ma femme, elle me posait une fois la question « T'as trois compétences à enseigner à notre fils. » Pas plus. Mais t'as droit à que trois compétences. J'espère pouvoir lui en enseigner plus, mais tu vas prendre lesquelles. Et dans le taille, il y avait la vente. Je pense que c'est une compétence importante parce qu'elle fait automatiquement un lien avec le psyché, le fonctionnement humain. Et notre propre fonctionnement aussi.
- Speaker #0
En fait, tu vois, c'est marrant que tu poses la question, parce que moi, même trois, c'est presque trop. Une seule suffit, en fait. Moi, si mes enfants, je leur enseigne la capacité à apprendre et à s'adapter, à rebondir, à apprendre, tu vois, en fait, ça suffit. Parce qu'après, tu peux tout faire avec ça.
- Speaker #1
Intéressant. Donc toi, ce serait l'adaptabilité.
- Speaker #0
Ouais, apprendre à apprendre.
- Speaker #1
Apprendre à apprendre. Intéressant. Plus tard, tu as amené en Suisse... L'école Le Wagon, parlons un peu de cette école, dans les grandes lignes.
- Speaker #0
Pour ceux qui ne connaissent pas, l'école Le Wagon, c'est une école de code, donc pour les adultes. En trois mois, tu apprends à développer un site, une plateforme numérique, une application. Ça, c'était la promesse du début, et au fur et à mesure, on a rajouté des cours. Donc tu apprends à faire de l'analyse de données, tu apprends à faire de la data science, tu apprends à faire de la cyber sécurité, enfin plein de choses que tu peux rajouter autour de la tech. Donc une école tech sous format bootcamp, on appelle ça des bootcamps. Tu viens trois mois très intensif et tu ressors et tu es employable en tant que junior.
- Speaker #1
Donc en fait les gens dormaient sur place en mode... Presque. Presque ? Non mais sérieusement.
- Speaker #0
Ouais tu venais, tu commençais à 8h, tu finissais à 19h et puis tous les jours de la semaine et en fait... tous les soirs, tu as ton cerveau qui est prêt à exploser. Donc, tu rentres chez toi, tu manges et tu te couches. Et tu continues. Et le week-end, tu essaies de rattraper le retard que tu as pris pendant la semaine. Et au bout de trois mois, tu regardes derrière et tu te dis « Wow, tout ce que j'ai appris. »
- Speaker #1
C'est incroyable ce format. En trois mois, tu te dis.
- Speaker #0
C'est court.
- Speaker #1
Et donc, justement, tu prends des gens qui avaient déjà des connaissances en informatique ou pas du tout. C'était quoi le profil ? Quand même des geeks un peu qui venaient et puis qui voulaient...
- Speaker #0
s'améliorer ou des gens qui étaient en reconversion c'était quoi le profil type le cahier des charges pour sélectionner les gens c'est numéro un motivation donc tu peux être tu peux avoir n'importe quel background j'ai eu des anciens chefs cuistot j'ai eu des infirmiers j'ai eu des de tout tu vois des gens des cadres dans des grosses boîtes chez pmi qui venait qui avait envie de changer de vie fin de tout motivation et après en effet tu testes quand même un peu la logique est ce que tu as cerveau qui est quand même un petit peu logique ou pas Mais après oui ça marche avec tout le monde du moment que tu t'accroches et que t'es prêt.
- Speaker #1
C'est ça, tu t'accroches au wagon ou pas forcément ?
- Speaker #0
On sait pas trop d'où vient le nom du wagon. Ils ont aussi je pense post-rationalisé le truc en disant que l'éducation à un train de retard, un wagon de retard tu vois. D'ailleurs c'est assez marrant parce que le wagon c'était un système de franchise. Donc tu avais un franchiseur qui s'appelait la loco et tous les franchisés qui étaient donc les wagons. Et donc ouais, donc tu prends quelqu'un qui est motivé, qui a l'esprit déjà un petit peu logique et qui va s'accrocher pendant trois mois parce que trois mois c'est long. Tu vas apprendre un truc tous les jours et ton cerveau, il... Et que t'as pas l'habitude d'apprendre, tu vois. Tu peux avoir un cursus pas du tout académique, mais ça marche quand même. Et ce qui faisait la réussite d'un étudiant au wagon, c'était sa pugnacité, le fait qu'il allait pas lâcher quoi. Hmm.
- Speaker #1
Et dans ce podcast, j'aime bien aider mes auditeurs à penser et passer en mode process. Je crois dans la force des processus. Guide-nous dans les grandes lignes, entre le moment où tu prends une personne qui ne sait pas coder, qui ne sait pas créer un site, trois mois plus tard, elle sait coder, elle sait créer un site. C'est quoi les grandes étapes ? Et puis ensuite, on zoomera un petit peu dans un des processus en lien avec le wagon ou un autre.
- Speaker #0
Et peut-être juste avant ça... te dire, en fait, comme c'est une franchise, ce que tu achètes, quand tu achètes une franchise, tu achètes un nom, donc une marque, mais tu achètes aussi, justement, tout un set de processus. Tu vois ? Parce que la franchise, il faut qu'elle marche partout.
- Speaker #1
Comme McDo, quoi.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Tu veux ton burger, ton cheeseburger, que tu ailles en...
- Speaker #0
Que tu sois à Mumbai, que tu sois à New York,
- Speaker #1
à l'Indonésie,
- Speaker #0
à Lausanne. Bah ils le font pareil, ils le font pareil quasiment tu vois. Et le process c'est ça que le franchisé McDo il achète.
- Speaker #1
C'est la recette quoi.
- Speaker #0
Exactement. La recette est derrière le McDo dans la cuisine. Tout ce qui est fait, les systèmes de caisse qui communiquent avec les gars qui préparent les burgers, tout ça, ça vient du franchiseur.
- Speaker #1
Et donc toi t'avais reçu ça ?
- Speaker #0
Exactement. Et donc c'est ça quand t'achètes une franchise, il faut faire attention à ça, c'est qu'est-ce que t'achètes qui est déjà prêt, quelles sont toutes les recettes qui marchent que tu vas pouvoir appliquer. sans même toi te creuser la tête, tu vois. Et donc, moi, j'ai acheté ça au wagon et j'ai vu la valeur de ça.
- Speaker #1
Donc, c'est-à-dire, c'était documenté, c'était clair, c'était expliqué. En fait, toi, tu as reçu le livre de cuisine, quoi.
- Speaker #0
Ouais, tu as un playbook pour lancer un wagon dans une ville. Et donc, ce playbook-là, c'est un playbook business, mais surtout la valeur du wagon, c'était tout le playbook prod, technique, delivery.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr.
- Speaker #0
C'est quoi ? C'est la plateforme d'apprentissage. On va en parler après. Mais tu vois, tous les étudiants, en fait, tu leur expliquais le premier jour comment marche la plateforme, tu mettais 10 minutes à leur expliquer comment ça marche, et après, en fait, ils étaient presque quasiment autonomes.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #2
ils gagnent de temps incroyable.
- Speaker #0
Et donc, c'est tout ça que tu achètes. Tu achètes aussi tout ce qui est les processus qui vont te permettre de sélectionner tes étudiants. Donc, entre le moment où quelqu'un te dit « je suis intéressé via le site » et le moment où il a payé. son premier raconte et il est onboardé dans la prochaine session de formation. Tout là, il y a un énorme process.
- Speaker #1
Donc dans le pot-de-tint, ouais, ok. Et tout ça, en fait, ça vient avec... En gros, toi, tu te dis, j'amène le wagon en Suisse, donc tu as des accès qui sont créés, tu peux rejoindre la plateforme.
- Speaker #0
Tu peux onboarder tes profs dessus, tu peux onboarder tes élèves dessus, tous les cours sont déjà prêts, tu peux faire ton calendrier. Ça, c'est un gros truc aussi quand tu as une école. Le nerf de la guerre c'est quoi ? C'est matcher les profs au bon moment avec les bonnes classes, etc. et tout ça il y avait un outil qui était vraiment incroyable pour le coup le wagon ils étaient cordonniers bien chaussés parce qu'ils vendent tu vois des formations de web etc et la plateforme web elle était incroyable heureusement
- Speaker #1
mais comme tu dis cordonniers c'est pas pour rien que tu sors cordonniers bien chaussés parce que on l'entend trop et c'était quoi un truc qu'ils avaient codé eux-mêmes j'imagine une solution à eux un truc qu'ils avaient codé
- Speaker #0
eux-mêmes petit à petit. C'est-à-dire que tu pars avec les très gros use cases. Et au début, il y a beaucoup de choses qui se font manuellement, etc. Mais ton process, il prend forme. Et une fois que ton process, il est bien stabilisé, tu peux développer des outils derrière pour le rendre encore plus performant.
- Speaker #1
Et ça, c'était ta propre patte, ta propre initiative où tu devais chaque fois demander... Au franchiseur, c'est comme ça ? Oui,
- Speaker #0
au franchiseur.
- Speaker #1
C'était quoi ta marge de manœuvre là-dedans ?
- Speaker #0
Quasiment aucune. Nous, on utilisait les process développés par le franchiseur. Mais... Comme on les utilisait au quotidien, on faisait des retours. Nos étudiants, qui étaient nos clients, faisaient des retours. Nos profs, qui étaient nos fournisseurs, faisaient des retours. Et sur base de ces retours, l'équipe tech du franchiseur disait « Oui, en fait, là, sur le process, ça serait plus intéressant de le faire comme ça. » Et l'outil, il évoluait. Tous les trois mois, en fait, il évoluait, l'outil. Il y avait une grosse release. Pour ne pas faire des releases pendant les cours, mais tous les trois mois.
- Speaker #1
Intéressant, ça. Oui, c'est bien. En même temps, tu n'étais pas le premier franchisé.
- Speaker #0
Non, j'étais le
- Speaker #1
15ème. Donc, il commençait à avoir un bon retour d'expérience. Il savait comment ça tournait. Et en fait, toi, ta valeur ajoutée là-dedans était quoi ? Sur le développement du marché, c'était plus acquérir, vous faire connaître, marketing. Ou même le marketing, il y avait des guidelines. Elle était où ta valeur ajoutée à toi ?
- Speaker #0
La valeur ajoutée, c'était de créer une communauté locale. Et ça, ça veut dire plein de choses. Ça veut dire en effet le côté marketing, acquisition de clients. Ça veut dire aussi le côté post-wagon, post-cours. Une fois que tu as fait tes cours et que tu es employable comme junior, il faut encore trouver un job. Là, il faudrait que le patron du wagon local, il ait des contacts dans les boîtes environnantes qui te permettent de trouver du job. Et ensuite, c'est un peu la boule de neige. C'est-à-dire que des gens qui sont dans des entreprises, qui viennent du wagon, ils vont parler de toi. Du coup, ça va leur permettre de placer encore plus de gens dans ces entreprises, etc. Et en fait, tu développes toute une communauté comme ça. autour de cet outil qui est juste un outil inerte en fait qu'ils t'ont filé mais s'il y a personne qui l'anime derrière il ne se passe rien,
- Speaker #1
donc la valeur ajoutée elle est là donc toi justement tu développais le réseau, tu créais des liens avec des entrepreneurs qui pouvaient être intéressés par les profils qui sortaient du wagon quoi tu crées tout en fait,
- Speaker #0
tout l'humain qui vient se brancher à cet outil l'outil tout seul, il ne se passe rien si tu mets cet outil tout seul tu ramènes des étudiants, tu ramènes des profs, tu ramènes des entreprises qui recrutent les étudiants etc. Tout ça commence à vivre ensemble et c'est ça le job.
- Speaker #1
D'où le nom écosystème. Intéressant cette notion d'écosystème. Ça me parle beaucoup, on reviendra peut-être dessus mais je crois beaucoup en cette notion d'écosystème qui fait référence à la systémique et puis au système d'une manière générale dans le sens où Tout est connecté. En fait, toute la force, je trouve, c'est de réussir à créer un écosystème qui s'auto-entretient d'une certaine manière. Il y aura toujours un peu ta touche, mais qui a une bonne dynamique. C'est-à-dire des bons rythmes, une bonne dynamique. Et ça, ce n'est pas facile à créer. Et c'est souvent ce qui... En fait, quand tu essayes de copier quelqu'un qui a l'air de fonctionner, tu copies uniquement l'élément visible, pour revenir sur les scooters chinois. Et toi tu te dis, mais purée, pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce qu'en fait, ce que tu vois là, c'est un système qui fonctionne, qui est complexe, et qui a évolué d'un système simple, souvent, qui fonctionnait, et petit à petit, à force d'itération, d'observation, et si tu arrives et que c'est juste de copier Amazon, ça ne va pas le faire. Oui,
- Speaker #0
exactement.
- Speaker #1
Et ça, c'est ce qui prend des années et des années à être développé, souvent.
- Speaker #0
Oui, et c'est la valeur de pas mal de ces boîtes qui ont des effets réseau. Tu parlais d'Amazon. marketplace c'est pareil, si t'as des vendeurs et t'as pas d'acheteurs ça marche pas, si t'as des acheteurs et pas de vendeurs ça marche pas et en fait c'est la poule et l'oeuf et t'as quelques vendeurs, quelques acheteurs et puis ensuite de plus en plus et ça se nourrit et en fait au bout d'un moment c'est ça leur avantage concurrentiel c'est qu'ils ont un réseau tellement gros, tellement dense qu'ils sont indéboulonnables ouais,
- Speaker #1
sauf quand il y a un Trump qui balance des tarifs et puis TEMU qui commence à transpirer, enfin bref on va pas aller là-dedans euh Revenons sur la partie process. C'est quoi les étapes justement du wagon à l'époque ? Parce que probablement que ça a changé, mais toi quand tu étais le boss, dans les grandes lignes ?
- Speaker #0
Tu as trois gros process. Je le connais bien parce que j'ai fait passer la certification éduquois au wagon en Suisse. Donc les process, tu es obligé de les cartographier, tu es obligé de les documenter, etc. Nous, ils étaient quasiment déjà tous documentés, donc ça ne m'a pas pris beaucoup de temps, mais tu es obligé de le faire rentrer dans le gris d'évaluation. L'éduquois. Tu as trois grands process. Tu as le process du milieu qui est en tant qu'étudiant, j'arrive jour 1. et je repars jour, trois mois après, qu'est-ce qui se passe pendant ce process là ? Je viens, j'apprends, j'étudie, je suis évalué, je m'auto-évalue, j'ai une plateforme gamifiée, etc. T'as un process avant ça. qui est le process d'acquisition client, si tu veux, acquisition de tes étudiants. Donc comment tu fais pour te faire connaître, trouver des leads, transformer tes leads en lead show et ensuite en client. Et les clients, il faut quand même un peu les filtrer pour être sûr que les gens qui viennent chez toi, ils vont réussir ce que tu veux leur faire faire et qu'ils sont bien motivés. Et après, tu as le process qui est derrière, donc derrière le j'ai appris, qui est comment tu fais en sorte que cette personne qui maintenant... à la compétence technique et aussi les soft skills qui vont bien, sache se vendre pour trouver une place dans une entreprise ou en tant que freelance ou en tant qu'entrepreneur dans la société et qu'elle puisse leverager ce qu'elle a appris au wagon pour apporter de la valeur à d'autres personnes et que ça te nourrisse derrière cette
- Speaker #1
partie c'est l'une des plus importantes j'imagine quand tu as plusieurs écoles, tu vas essayer d'évaluer celle où tu vas apprendre le plus de trucs et surtout celle qui va t'ouvrir des portes.
- Speaker #0
C'est comme ça que tu choisis, si tu es bien renseigné. Oui, clairement. Tu vas aller choisir celle qui va te permettre de faire ce que tu as envie de faire après. Parce que finalement, la formation, c'est une expérience de transformation. Et donc, tu veux utiliser l'école comme un tremplin pour faire ce que tu as envie de faire derrière.
- Speaker #1
Ça fait sens, évidemment, quand tu l'expliques. Mais j'imagine, toi, entre les trois process, évidemment, ils ont tous leur importance, vu que c'est un process, un parcours client. Mais en t'entendant parler, j'ai l'impression qu'il y avait le plus de valeur ajoutée pour toi, c'était de trouver une place, c'est-à-dire pour les élèves. Est-ce que je me trompe ?
- Speaker #0
Je ne sais pas. Peut-être, tu vois. On a fait par exemple un... Je pense qu'en tout cas, c'est une des choses qui tire beaucoup le business. On a fait un programme à Zurich, avant de me lancer à Zurich. Ce que j'ai fait, c'est que j'ai fait une joint venture avec un partenaire là-bas, qui était un partenaire spécialisé RH placement. de personnes tech, de personnes dans la tech, et spécifiquement des femmes dans la tech. Et on s'est contacté et on s'est dit ça serait super si on pouvait faire un truc, un programme conjoint, où on aurait un bootcamp et ensuite un stage garanti, spécifiquement pour les femmes, que ouvert aux femmes. Et que le stage, il soit rémunéré, qui te paye, en gros, ta formation. Donc, tu vois, un truc où ça dure 9 mois, 1 an, tu rentres dans ce tunnel-là, et tu sais que si tu donnes tout, en gros, à la sortie, t'auras pas perdu d'argent, t'auras acquis une compétence, et... Et t'auras de l'expérience sur un CV. Sur un CV, tu vois. On a lancé ça.
- Speaker #1
On s'approche des offres vraiment canon. Ouais,
- Speaker #0
incroyable. D'ailleurs, on a lancé ça et en fait, on l'a rempli en deux secondes, le truc-là. Et on a même des mecs qui nous ont dit, « Eh, nous, nous... » C'est injuste. Tu vois, et on a dit, « Bah non, désolé. » Et en fait, la difficulté, la grosse difficulté, c'était de trouver des places de stage rémunérées. pour des boîtes à Zurich qui disaient en fait on sait pas trop si elles vont vraiment ce qu'elles vont pouvoir produire est ce qu'elles vont vraiment être forte les filles qui sortent du bootcamp qui voulaient choisir leur leur profil exactement et c'est
- Speaker #1
c'était ça notre goulé d'étranglement bien sûr et comment bon déjà ça a fonctionné comment ça s'est ça s'est goupillé on l'a fait 3 années de suite est-ce qu'il y avait une garantie de remboursement par exemple pour les personnes qui trouvaient pas de job ou comment ça se passait parce que j'imagine que vous avez pas pu vous
- Speaker #0
avez trouvé du job à tout le monde oui oui on a trouvé du job à tout le monde en fait on a ouvert le nombre de places qui était équivalent au nombre de places en entreprise qu'on avait réussi à glaner. Avec un petit buffer, parce que pendant qu'ils font le bootcamp, on peut encore trouver quelques-unes. Espérer,
- Speaker #1
tu dis, ok, là on a 8 personnes.
- Speaker #0
Voilà, exactement. Puis on l'a fait, donc moi j'ai eu partenaire avec une Suisse allemande, donc elle l'a fait mode très carré, tu vois, on prend pas un truc qu'on va pas pouvoir délivrer, tu vois. Et ça j'ai vachement apprécié, tu vois. Et donc oui, on l'a fait trois années de suite, ça a très bien fonctionné, et au bout d'un moment en fait, ma partenaire, bon il y a beaucoup de choses qui ont changé au wagon, etc, on s'est fait racheter, machin, etc. Et au bout d'un moment, ma partenaire elle m'a dit en fait c'est trop compliqué pour moi de trouver des places, et c'est pas assez rémunérateur par rapport à mes autres activités, donc j'arrête.
- Speaker #1
mais dommage parce que comme tu disais l'offre elle est canon mais j'imagine que d'autres personnes se sont inspirées des concurrents tu vois pas si une offre comme ça tu te dis c'est intéressant je pense qu'il se rapproche le plus de ça c'est ce qui s'appelle
- Speaker #0
ISA Income Sharing Agreement donc c'est des Et... C'est des boîtes qui se sont spécialisées dans le fait de dire « Ok, tu vas faire cette formation et tu ne vas payer la formation qu'à partir du moment où tu auras trouvé un job. Et si tu ne trouves pas de job dans les 5 ans, tu ne payeras pas la formation. Ou dans les 2 ans, tu ne payeras pas la formation. » Ouais,
- Speaker #1
c'est une grosse garantie, une grosse promesse.
- Speaker #0
Donc là, eux, ils font ça. Bien sûr, tu payes beaucoup plus cher ta formation, tu payes des intérêts, tu vois ce que je veux dire. C'est presque une solution de financement.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr.
- Speaker #0
Et ceux qui ne trouvent pas de job, c'est ceux qui trouvent du job qui payent pour eux, en gros. Mais je trouve que c'est une initiative intéressante et qui mitige le risque pour les gens qui doivent se lancer là-dedans et qui ont souvent...
- Speaker #1
pas grand chose derrière pas de solution plan b tu vois ils arrêtent ils sont obligés d'aller au mcdo ouais ouais tu vois pour parler de deux fois revenir sur les branches et mais mais je trouve aussi on a cet aspect skin in the game en fait tu vois qu'est intéressant de la part de l'organisme de formation ont fait tel abbas en gros oui je te garantis ce résultat et je trouve ça c'est chouette en tout cas moi je trouve que c'est un argument très convaincant ouais
- Speaker #0
Après, il y a beaucoup de dérives. Si tu te renseigneras sur l'income sharing agreement, souvent c'est délégué à d'autres prestataires. Ce n'est pas les écoles qui font ça, mais elles embauchent un prestataire qui ne fait que ça. Et il y a pas mal d'histoires sur la dette étudiante américaine, etc. Plein de choses comme ça. Il faut creuser un peu, mais si tu le fais bien, je trouve que c'est très intéressant de tous les côtés.
- Speaker #1
Ouais. Toi, tu as fait du consulting, tu as fait plusieurs boîtes, tu as vendu des boîtes, Et tadaaa ! Tu discutais avec les entrepreneurs. Pour toi, c'est quoi l'avantage principal d'avoir des processus clairs dans une entreprise ?
- Speaker #0
Écoute, je pense que les processus, en fait, quand tu as une boîte, ils viennent un peu d'eux-mêmes. C'est-à-dire quand tu commences à faire plusieurs fois la même chose, il faut te poser la question, OK, en fait, je suis en train de matérialiser un processus. Est-ce que je peux l'outiller ? Est-ce que je peux le déléguer ? Est-ce que je peux l'automatiser ? Et en fait, je vois la puissance que ça avait au wagon, c'est que... La tech nous faisait entre 50 et 70% de tout notre boulot. C'est fou. Tu vois ? Et ça te permet de focus ton énergie sur d'autres choses qui vont t'amener encore plus de valeur.
- Speaker #1
Justement, qui ne peut pas être automatisé. Ou moins. Ou supprimé.
- Speaker #0
Ouais. Toute la partie d'entrepreneur qui est du digging, tu vois, d'aller chercher, d'aller creuser, d'aller tester des trucs, etc. Ce n'est pas des trucs processés parce que c'est de l'exploration. Donc voilà. Tu vois, en ce moment, je fais pas mal de ghostwriting pour des clients. J'ai commencé avec des copains. Et puis, au fur et à mesure, ça s'étend à des cercles que tu connais de moins en moins bien. Et là, je commence à voir des choses que je pourrais processer. Mettre un peu de process, un peu d'IA dedans, etc. Et tu peux petit à petit, comme ça, construire ta brique, construire ton offre. Le schéma que tu as fait tout à l'heure quand je t'ai expliqué les trois gros processus du wagon, ça, c'est aussi quelque chose qui s'est fait petit à petit, comme tu disais tout à l'heure.
- Speaker #1
Quand t'es arrivé, il y avait déjà 15 franchisés.
- Speaker #0
Voilà. Moi, je l'ai vu en plus en tant qu'étudiant. J'étais parmi, pas les tout premiers, mais parmi les premiers étudiants. Donc, je l'ai vu côté client. J'ai vu les processus tels qu'ils étaient à l'époque. J'ai monté le wagon quasiment un an, un an et demi après en Suisse. Et j'ai vu comme ça avait évolué. J'ai aussi eu cette vision-là. d'un processus qui s'étoffe au fur et à mesure. Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr. Pour toi, est-ce qu'il y a un moment où... Parce qu'en fait, là, toi, tu as le mindset, tu vois la force du process. Parmi nos auditeurs, tu en as des qui disent « Oh purée, en fait, j'ai probablement des process. » Réponse, oui, parce que pour moi, de toute façon, que l'on... C'est comme les gens qui me disent, moi je suis complètement désorganisé. Je dis non, en fait, tu t'organises d'une certaine manière qui aujourd'hui n'est plus alignée avec ce que tu as envie de faire dans ta vie. On a tous un système d'organisation, même le gars le plus bordélique, il a un rappel pour aller voir sa copine ou pour amener des fleurs à sa maman ou j'en sais rien trop quoi.
- Speaker #0
Il se brosse les dents tous les soirs. Voilà,
- Speaker #1
il y a quand même des choses qui sont en place. On espère qu'il se brosse les dents. Donc toi tu as ce regard. Moi, je lance mon podcast, l'un des premiers trucs que je me dis, c'est que je mets en place un process avec une liste d'invités. Je n'avais jamais vraiment fait ça, mais ça ressemblait à de l'acquisition d'une certaine manière. Je me dis, OK, une liste d'invités que j'ai envie de contacter, ensuite je les contacte. Ensuite, je me dis, je les contacte en lot. Hier, j'en ai contacté cinq. Je me dis, je vais les relancer dans une semaine. Après, tu as des gens qui vont me dire non, d'autres peut-être plus tard, etc. Et puis, en fait, tu as plusieurs étapes. Après, tout d'un coup, il y a Pauline qui vient et qui va commencer à éditer le podcast, et puis après, la diffusion. Et forcément, je n'ai pas toutes les étapes avant, mais je me dis déjà, le fait de simplement cadrer, ça me permet d'être moins à l'arrache et puis de pouvoir un peu préparer tout ça. Pour les personnes qui ont pas ce réflexe, qui nous écoutent, puis qui se disent ça pourrait être intéressant de commencer à utiliser la force des processus, à quel moment tu penses que c'est le bon moment ? Est-ce qu'il y a un bon moment ?
- Speaker #0
Oui, je pense. Je pense qu'il y a un bon moment. Je pense qu'il ne faut pas le faire trop trop tôt. Là aussi, tu es bien clair sur ce que tu veux faire. Moi, je crois à la vertu de, tu sais, c'est le truc américain, do things that don't scale. Donc, tu commences et tu fais des trucs comme ça et tu testes. Puis, peut-être là, dans ton histoire. tu contactes des gens et puis tu vas te rendre compte que ça marche mieux si tu les contactes de telle et telle manière ou à telle et telle heure ou via quelqu'un ou machin. Et donc ton process, tu l'auras peut-être écrit avant et il sera peut-être juste ou faux. Moi, je suis plutôt partisan du fait de dire je teste des trucs et puis je vais me rendre compte moi-même via les feedbacks que je vais obtenir ce qui fonctionne. Et là, ça sera sûrement le bon moment pour matérialiser le processus. et l'inscrire, c'est ce que je te disais avec le ghostwriting. Au début, je n'avais pas trop de process. Et puis, au fur et à mesure que tu fais des trucs, tu te dis, en fait, il me faut un Google Sheet pour traquer les résultats ou pour faire le calendrier éditorial de mes clients. Il me faut un Google Doc partagé pour partager les drafts de documents, etc. Et là, je commence à avoir tout ça qui se met en place petit à petit. Et donc, je suis en phase où je me dis, là maintenant que j'ai testé avec 3, 4 clients, je peux avoir un flow. qui va encore évoluer, mais un flow qui est quand j'envoie un client, je lui envoie ça, ça, ça. Quand mon offre commerciale, maintenant elle est assez cadrée. Qu'est-ce qu'il a le client en échange de quoi ? Au début, je n'avais pas ça et je le faisais un peu à l'arrache.
- Speaker #1
Je pense qu'on est tous à démarrer... Si je réfléchis au process que j'ai mis en place, podcast, dans ma tête, je me suis dit qu'est-ce qui ressemble le plus et vu que c'est... tout sur du numérique, ça peut vite changer. C'est des colonnes avec des noms, des trucs. Je me suis dit, ça ressemble à de l'acquisition quand même. Sauf que c'est un peu différent. Mais tu vois, dans l'idée. Je pense que c'est vrai qu'on commence tous avec de l'exploration. Mais il y a ce moment où on passe sur de l'exploitation. Où tu te dis, maintenant je vais commencer à optimiser, je vais commencer à essayer d'être plus efficace. Pour faire le job et arrêter de faire du copier-coller.
- Speaker #0
Peut-être sur ce point-là, Un des risques que je vois et que j'ai ressenti, différentes expériences, on pourra en parler, c'est que le process, il faut faire attention à ce que le process ne déshumanise pas la relation que tu as avec tes clients, par exemple, avec tes fournisseurs. Et je pense qu'il y a certaines personnes, quand tu leur parles process, ils voient ça. Ils disent, ah, mais en fait, ça va être un truc automatisé sans âme. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Et moi-même, je n'aime pas trop quand il y a un process... Ultra rigide. Ouais, ultra rigide. Mais après j'aime aussi quand le process il est bien calé et que je vois qu'il y a des tâches à faible valeur ajoutée humaine qui sont processisées et ça me va très bien en tant que client aussi tu vois. Donc moi parfois c'est l'écueil que je vois à processer certaines tâches où tu te dis en fait là un contact humain aurait peut-être été meilleur, même un contact humain aidé par un process.
- Speaker #1
Bien sûr, ouais. Ouais, et c'est là qu'on a vraiment, je pense, cette notion d'itération, de feedback, d'essayer de sentir, ah là, je suis allé trop loin, tu vois, je te donne un exemple, moi, je vous avais commandé une pièce métallique sur mesure pour fixer la trinque de mon rideau, blablabla, bref, j'appelle le type, petite boîte de Lausanne, tu vois, il me dit, ok, ouais, envoyez-moi les plans, donc je fais mes plans avec la tablette, avec machin, j'envoie, une semaine plus tard, je reçois une facture, bon, déjà là, je me dis, ok, bizarre, tu vois, mais bon, je paye deux semaines sans nouvelles, quoi. Et donc là, il y a de l'humain, mais il n'y a pas beaucoup de process. Et encore une fois, je pense que c'est vraiment une question de dosage. Comme beaucoup, souvent tu te dis que les réseaux sociaux, en soi, ce n'est pas mauvais, mais si tu passes toute ta journée dessus, ça devient mauvais. Sauf si tu les utilises vraiment de manière efficace. Et je pense que les processus, c'est la même chose. Moi, j'avais aidé une entreprise à passer certification ISO. Pareil, il y a beaucoup de process qui étaient là plus pour la certification qu'autre chose. Et c'est dommage, tu vois. Disons que ça ne donne pas une bonne image au process. J'avais cette question, quels sont pour toi les désavantages des process ? Tu as déjà répondu un petit peu à cette question. J'aime bien poser aussi, il y a l'avantage, mais il y a toujours des désavantages. Et quand on ne les présente pas, c'est qu'en général, on vous les cache, ou on les omet, ou autre. Mais pour toi, c'est quoi d'autres désavantages ? Tu as dit, ça peut déshumaniser la relation avec tes partenaires, avec tes clients, avec tes fournisseurs. Est-ce qu'il y en a d'autres ?
- Speaker #0
Un qui me vient comme ça, ce serait de dire... Ça peut couper ta créativité un peu, tu vois. Tu te caches derrière ton process, ou tes employés se cachent derrière le process en disant « C'est le process, c'est comme ça qu'on fait, je déroge pas à ça. »
- Speaker #1
Et comment tu gères cet aspect-là pour que les gens restent... continuent de réfléchir, en fait, c'est ça ? d'une certaine manière ?
- Speaker #0
Je ne sais pas trop. Je ne sais pas trop. J'imagine que tu dois pouvoir mettre en place des feedbacks. En fait, moi, je suis beaucoup dans la tech. Donc, la beauté de la tech, c'est que tu as des feedbacks assez rapides et tu as beaucoup de feedbacks. Et soit c'est des feedbacks verbalisés par les clients, soit c'est des choses que tu vois dans tes analytics, etc. Et donc, souvent, s'il y a un truc qui cloche, tu vas le revoir dans tes datas, que ce soit du Kali ou du Quanti. Et là, tu vas pouvoir te dire, en fait, ça ne va pas. Et donc, il faut qu'on fasse évoluer le process. Le process, il est juste là pour accompagner quelque chose qu'un humain pourrait faire, tu vois, pour moi. Et donc, c'est presque à l'humain de se dire, ça, j'ai envie de le faire comme ça. Et c'est ça que j'ai envie d'avoir comme expérience pour mon client. Et donc, je mets en place ce process qui est un outil, qui est un truc que...
- Speaker #1
Une manière de faire.
- Speaker #0
Oui, une manière de faire.
- Speaker #1
pour me remplacer moi ou pour le faire d'une autre manière ou de manière plus régulière tu vois moi j'aime bien voir les processus sous l'image de l'idéal idéalement on fait le travail comme ça mais on s'autorise de pas tout le temps le faire comme ça mais par contre si on voit que on commence à se mettre des autogols tout le temps des clients qui se plaignent des factures qui ne devraient pas exister la perte de temps, tu vois je te donne un exemple récemment je faisais une présentation pour un client, j'étais sur mon keynote machin euh... J'enregistrais sur mon bureau et tous les soirs, je nettoie mon bureau. Un soir, je n'avais pas glissé la présentation dans mon cerveau numérique. Le jour d'après, je me dis qu'il faut que je continue cette présentation. Finalement, j'avais vidé ma corbeille et j'avais perdu la... Ça m'a un petit peu énervé. Ma cour du deuil a duré deux minutes. J'ai gueulé un bon coup. Je me suis dit que la rationalisation serait encore meilleure, la nouvelle version de la présentation. Dans un coin de ma tête, je me dis, ok, ce truc, si ça arrive trop souvent, il y a un problème à quelque part et ce serait dommage de continuer à le faire. C'est là qu'il y a la notion de process, de checklist, de routine, routine de clôture. Te dire, ok, avant de nettoyer mon fond d'écran, est-ce que j'ai bien sauvegardé ? C'est peut-être une question à rajouter à quelque part, mais là, pour l'instant, je ne l'ai pas rajoutée parce que je me dis, au bout d'un moment, sinon j'ai trop de questions et j'arrête de réfléchir aussi. Ouais,
- Speaker #0
il faut trouver le bon dosage.
- Speaker #1
C'est le bon dosage.
- Speaker #0
et là l'avantage que t'as eu c'est que toi t'as eu le feedback tout de suite T'as vu dans la corbeille y'avait plus rien, ta truc elle a disparu, mais si tu reprends l'entreprise pour ta tringue de rideau là, personne ne sait ce que t'as vécu comme expérience à part toi. Et eux ils savent pas en fait que leur process il est pourri. Enfin tu vois, ça n'est remonté à l'oreille de personne. Et c'est ça qui est difficile en fait,
- Speaker #1
je trouve. Le problème c'est que le patron il sent intuitivement qu'il a plein de trucs. Moi je le vois comme ça, après je me trompe, mais peut-être qu'il est complètement sous l'eau. Moi j'ai payé mon truc à 200 balles, il se dit bon lui il peut attendre. Il ne sait pas que moi j'ai un podcast. Il a de la chance, je ne vais pas dire son nom.
- Speaker #0
Allez, balance.
- Speaker #1
Non, enfin ouais. Non, je rigole. Ok. Donc ouais, voilà, c'est ça. C'est que des fois, on ne sait pas ce qu'on ne sait pas. Et c'est ça qui est difficile. C'est de sortir, de se dire, ok, c'est où que ça foire. Et c'est ça aussi que je trouve intéressant. J'avais eu un échange avec un précédent invité, Sébastien Tondeur, qui disait, on ne va pas tout processiser. Il faut se concentrer là où il y a le plus de générations de valeurs. Enfin, beaucoup de générations en termes de cash. ou alors de problèmes. Et je trouve que c'est aussi intéressant, c'est-à-dire je commence où ? Je commence là où il y a de la douleur, là où il y a des plaintes, clients ou internes, ou alors où il y a beaucoup de générations de chiffre d'affaires. Est-ce que toi, tu as mis en place des processus qui ont été utilisés par des équipes ? Enfin, j'imagine, vu que voilà. Mais quand tu voyais que les équipes ne suivaient pas forcément le processus et qu'il y avait des mauvais retours clients, quelle était ta posture ? Quel était le discours ? Comment tu faisais pour faire adhérer l'équipe finalement ? Parce que je suis tombé sur une phrase qui disait « On n'a rien contre le changement, mais on n'aime pas être forcé à changer. » Et donc toi, comment tu faisais ? C'était quoi ta posture par rapport aux personnes qui ne sont pas des Julien Guenya et qui disent « Ok, processus, génial, je vois l'utilité, etc. » mais plutôt des personnes qui se disent « Pour moi, process est égal prison. » Comment tu les amenais dans le wagon ?
- Speaker #0
Ouais, c'est toujours compliqué. T'as l'exemple d'un process qu'on a mis en place au wagon. Donc, c'est le process de tout ce qui est... À partir du moment où j'ai quelqu'un qui est intéressé pour devenir étudiant, donc il s'inscrit sur notre site, il remplit un formulaire, jusqu'à... il est effectivement étudiant. Donc, il y a plein d'étapes. Il y a une première étape qui est... On lui envoie un lien où il choisit un créneau pour faire un rendez-vous avec nous, une interview. Il fait cette interview, ensuite il fait un test pour voir à quel niveau il est développé d'un point de vue numérique, si tu veux. Il a le résultat du test, on lui envoie le contrat, il signe le contrat. On lui envoie la facture d'acompte, il paye la facture d'acompte, il est onboardé, on lui envoie l'email d'onboarding, il doit installer des trucs sur sa machine et commencer à faire des cours de préparation, etc. Donc tu as plein d'étapes comme ça. Et en effet, ce process-là, il peut être un peu vu de manière mécanique par certaines personnes qui font, par exemple, passer les interviews. Ce n'était pas tout le temps moi qui faisais passer les interviews, il y avait d'autres personnes qui faisaient passer les interviews, donc au début du process, et tu as toujours des clients. qui te demandent, ah ouais, mais en fait, moi, oui, je suis déjà bon, j'ai déjà codé, j'ai déjà fait ci, machin, est-ce que tu peux m'envoyer directement la facture, tu vois. Et donc, tu as des gens qui disent, ah bah oui, je peux le prendre et puis je le passe dans l'outil, j'arrive à le passer directement en mode facture, etc. Et en fait, au moins, tu es obligé de tirer la sonnette d'alarme un petit peu, de dire, bah non, en fait, on ne peut pas faire comme ça, parce que déjà, un, ce n'est pas nous la manière dont on veut faire les choses, nous, on veut faire les choses de manière excellente. Et pour le faire de manière excellente, il faut être sûr que la personne passe tous les filtres. Et en même temps, tu as aussi parfois, la formation, elle commence en deux jours, et donc tu as besoin, tu vois, d'accélérer. Donc c'est difficile parfois de doser en disant, non, notre process, c'est ça, et tu n'as pas le droit de déroger du process. Et parfois leur dire, en fait, là, on va faire une exception et déroger au truc, etc. Et donc il faut être très clair dans ta communication, la manière dont tu l'amènes. Et aussi parfois, vaut mieux, pour moi, pour la fois, vaut mieux... Je ne trouve pas dérogé à ton process si tu penses que c'est le bon process, plutôt que de faire une exception qui va après te casser toute la dynamique que tu as créée avec des gens qui vont utiliser ce process-là.
- Speaker #1
J'ai répondu à ta question. Moi, je le vois comme ça. C'est-à-dire que tu vas creuser, essayer de comprendre la raison pourquoi on a dérogé au process cette fois et puis si ce n'est pas forcément pertinent à revenir sur le process. Mais je pense aussi, et tu l'as dit, Anthony, les lignes où je présume, c'est de se dire aussi toujours observer, ok, c'est quoi la raison derrière ? Qu'est-ce qui t'a amené à aller plus vite, etc. Et je pense que là, les gens peuvent comprendre, c'est-à-dire, ok, ouais, en fait, là, Thibaut, il a raison de revenir sur le process parce qu'il m'a expliqué, et là aussi essayer de comprendre pourquoi, etc.
- Speaker #0
Et parfois, c'est les personnes qui ne veulent pas adhérer au process qui ont raison, parce que le process peut-être qu'il a une faille. et qu'il faut l'écouter, il faut l'entendre et le changer s'il y a besoin et après parfois il y a des gens qui n'ont pas envie d'adhérer au process juste pas envie,
- Speaker #1
c'est qu'ils ne sont pas à la bonne place dans l'entreprise ils seraient peut-être meilleurs ailleurs ou meilleurs dans une autre boîte ou à faire autre chose ouais je dis à des clients j'ai des clients qui me disent mais est-ce que je ne suis pas trop petit pour mettre en place en termes de taille je leur dis Écoute, il n'y a pas de bon moment à partir du moment où tu répètes une action et que tu sens que finalement tu as trouvé la manière de faire le job, à mon avis tu as mis le temps de formaliser ton process et expliquer aux nouveaux arrivants qui vont rejoindre ta boîte qu'il y a des process et qu'on essaie de les suivre. Évidemment qu'on n'est pas non plus dogmatique et que le contexte évolue, on est dans un monde impermanent et donc forcément au bout d'un moment s'il y a quelque chose qui change, c'est con de rester en mode non c'est le process, non si le monde change autour de toi tu t'adaptes. mais de cette manière il n'y a pas ce choc où tout d'un coup tu as une boîte de 200 personnes et tu te dis bon maintenant on va mettre en place des process et c'est comme ça qu'il va falloir bosser et puis toutes les personnes qui sont un peu anti structure, vont soit faire de la résistance soit quitter la boîte quoi.
- Speaker #0
Il y a un très bon bouquin que j'ai lu il n'y a pas longtemps L'auteur c'est quelque chose Gerber je crois un truc comme ça et le sous-titre c'est pourquoi la plupart des petits business se cassent la gueule. C'est en anglais ? Ouais, moi je l'ai acheté en anglais je sais pas, je pense qu'il doit y avoir une personne.
- Speaker #1
Tu me donneras l'arrêt et puis je la mettrai sous le podcast dans la description.
- Speaker #0
Et ce qui est super intéressant dans ce bouquin c'est qu'il explique que même les petits business faut les penser comme si tu voulais en faire le dupliqué. par mille, tu vois, et en faire une franchise quasiment. Et ce n'est pas parce qu'un business est petit que tu ne peux pas avoir des process, que tu ne peux pas avoir plein de... Enfin, une organisation, carrément, tu vois. Même si au début, ce sera toi qui va occuper tous les postes de l'organisation. Mais en fait, tu vas préparer le moment où tu vas, toi, te sortir de l'opérationnel ou recruter quelqu'un pour faire plutôt cette partie-là, cette partie-là, le marketing, la vente, tu vois.
- Speaker #1
Mais ce serait identifié. Tu dirais, en fait, là, il y a ce type de tâches qui sont importantes, que je fais aujourd'hui, il y a un nom. sous cette activité. Mais c'est peut-être quelque chose où je n'ai plus de valeur ajoutée. Je te parle de la diffusion de mes podcasts au format texte. Est-ce qu'il n'y a pas une autre personne qui pourrait faire ça ? Même si aujourd'hui, c'est moi qui le fais encore. Cool. Ça me fait penser à un bouquin pareil, Get Scalable, je crois. C'est ça, c'est aussi pour les petits business. Petit et moyen, les PME. et le gars il dit une phrase assez choc il dit plus tu as de la valeur pour ta boîte moins ta boîte a de valeur parce que si t'arrive quelque chose c'est fini quoi Et pour toutes les personnes qui nous écoutent et qui sont à la tête de boîte, je vous pose la question suivante. Qu'est-ce qui se passe si vous partez une, deux semaines, trois semaines, aujourd'hui, de votre boîte ?
- Speaker #0
Et la question parallèle, c'est est-ce que tu as une boîte ou est-ce que tu as un job ? En fait, tu peux avoir ta propre boîte, mais c'est toi qui fais tout. Et si tu barres, la boîte, elle ne tourne plus. Ce n'est pas vraiment une boîte, c'est un job que tu as.
- Speaker #1
Process ongoing pour moi, ce côté-là. On va zoomer sur un processus. Est-ce que tu as un processus ? Que ce soit pour le wagon ou autre, dans tes autres activités, ça peut être aussi chez un client, parce que je sais que tu as aussi beaucoup bossé sur des systèmes d'information, sur des grands groupes. Mais est-ce que tu as un processus que tu as mis en place et qui a vraiment tout changé dans ta boîte, dans tes activités ou dans l'activité du client ?
- Speaker #0
Le premier processus qui vient, c'est un processus personnel. Je ne sais pas si tu veux qu'on parle de ça ou pas.
- Speaker #1
Vas-y, vas-y.
- Speaker #0
Un processus qui a vraiment changé beaucoup de choses pour moi, c'est... ce dont je te parlais un petit peu en intro qui était de dire en fait mes semaines je les planifie à l'avance je les prends plus en mode au jour le jour on verra bien ce qui se passe cette semaine et on me propose une séance et je dis oui et machin non ce que je fais c'est que tous les dimanches soirs souvent tous les dimanches soirs parfois le lundi matin mais je commence pas ma semaine sans avoir fait ça je me cale et j'ai différentes c'est un tableau si tu veux j'ai différentes lignes ces lignes c'est mes rôles à moi. Donc j'ai un rôle en tant que mari, j'ai un rôle en tant que père, j'ai un rôle en tant qu'entrepreneur, j'ai un rôle en tant qu'investisseur, j'ai un rôle en tant que quelqu'un qui prend soin de son corps, tu vois, j'ai différents rôles comme ça. Et j'ai deux colonnes en face. J'ai une colonne importante, donc c'est des trucs que je veux absolument faire cette semaine, et j'ai des trucs nice to have.
- Speaker #1
C'est le solide.
- Speaker #0
Ouais, voilà, si tu veux.
- Speaker #1
D'une certaine manière.
- Speaker #0
Ouais. Alors, pas forcément, parce que ça peut être un truc, par exemple, j'ai un truc, c'est souvent, c'est il faut que je fasse 30 minutes de cardio dans la semaine. Mais ce truc-là, il est très important pour moi, mais il n'est pas forcément solide. Je peux aller le faire en mode gazeux.
- Speaker #1
Je vois, je vois la différence, ouais.
- Speaker #0
Et donc, j'ai ces 8 rôles, en gros, et j'ai 2 colonnes. Et pour chaque rôle, en gros, je me mets un ou deux trucs très importants, en me disant, qu'est-ce que tu veux faire ? En tant que mari... Qu'est-ce que tu veux faire pour ta femme ou pour ton couple cette semaine ? Tu vois ?
- Speaker #1
T'as important et puis quoi ?
- Speaker #0
C'est quoi le deuxième ? Oh, c'est nice, nice. Nice,
- Speaker #1
ok, nice. Ouais,
- Speaker #0
ouais. En tant que papa, qu'est-ce que j'ai envie de faire pour mes enfants ? Je trouve que c'est important, par exemple l'hiver, j'ai trouvé important d'amener ma fille au ski pour qu'elle s'entraîne. Et tout ça, en fait, il faut le planifier. Si tu te réveilles le vendredi soir en disant demain on va au ski et t'appelles et le cours est complet, c'est mort. En tant qu'entrepreneur, par exemple sur tout ce qui est ghostwriting, j'ai aussi des trucs à faire. Je dois planifier par exemple des posts pour me faire connaître ou des choses comme ça. tout ça dans cette grande matrice et ensuite, ces éléments-là, j'essaie de les placer dans ma semaine sur mon calendrier. Et je vois tout de suite si ça va jouer ou pas, tu vois.
- Speaker #1
Et si ça joue pas,
- Speaker #0
c'est là que c'est intéressant. Et si ça joue pas, je me dis, est-ce que c'est vraiment important ce truc-là ? Si oui, je décale un autre truc qui n'est pas important. Et jusqu'à ce que ça joue. Donc au début, j'avais tendance à mettre beaucoup, beaucoup de choses dans cette matrice et plus ça va, moins j'ai de choses dans cette matrice.
- Speaker #1
J'observe les mêmes changements, en fait. Que ce soit chez moi ou chez mes clients. Souvent, au début, t'as beaucoup trop de choses.
- Speaker #0
Et aussi, au début, je mettais des choses qui étaient pas vraiment importantes. Ou des choses faciles à cocher.
- Speaker #1
Comme quoi ? Vas-y. Donne ta tête de trois exemples, comme ça. Ça remonte peut-être à longtemps.
- Speaker #0
Je vais t'en trouver. Il y a des trucs où tu sais que tu vas le faire et que tu le mets dessus parce que tu te dis que ça va être facile à cocher.
- Speaker #1
Ouais, que ça va faire du bien, quoi.
- Speaker #0
Par exemple... Prenons l'exemple de courir. Courir 30 minutes, je sais que je vais le faire. C'est facile. Je peux le mettre dans la case importante. Je vais le trouver à le mettre quelque part dans mon agenda. Par contre, plus dur pour moi, c'est de se dire, OK, je veux faire une séance où je vais faire du fractionné parce que je veux m'améliorer. Ou je vais faire une séance où je vais découvrir une nouvelle manière de courir ou de respirer en courant ou de tu vois, etc. Tu vois, et c'est un peu plus précis. C'est un peu moins récurrent. Et ça me demande un peu plus d'effort.
- Speaker #1
Plus de concentration, peut-être de préparation.
- Speaker #0
De préparation, ouais, d'anticipation, etc. Bon, c'est un exemple. C'est peut-être pas le meilleur exemple.
- Speaker #1
Non, mais ça me parle, moi.
- Speaker #0
Et donc, au fur et à mesure, je me suis rendu compte que je mettais de moins en moins de choses là-dedans, que j'avais un taux de complétion à la fin de la semaine de cette matrice qui était plus grand. Et faire ça, en fait... Donc, cette matrice, je la fais. Et quand je la fais, je mets... J'incrémente. Je dis, ben voilà, c'est la 440e fois que je la fais dans ma vie. Et en fait, là, ça commence à faire... Oui, je suis autour de 500. La 500e fois que je le fais dans ma vie, tu vois.
- Speaker #1
Et en fait... Donc, ça fait quoi ? 2017 ?
- Speaker #0
Ben, tu divises par 32 semaines.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #0
ça fait ça, quoi. Donc, ouais, ça fait 10 ans.
- Speaker #1
Ouais, ouais,
- Speaker #0
ouais. Et donc, et ça... Je pense qu'en dix ans, il n'y a pas une semaine où je ne l'ai pas fait, parce que je suis quasiment sûr. Peut-être une semaine où j'étais en vacances, machin, parce que voilà. Mais ça, je suis sûr que c'est une grande partie de la manière dont moi je considère avoir réussi. Tu vois ? Les différentes entreprises que j'ai faites, tout ce que j'ai fait en investissement, tout ce que j'ai fait en développement personnel, même ma famille, etc.
- Speaker #1
Tu as eu comment l'idée de faire ça ? C'est quoi ? Stephen Coé ?
- Speaker #0
Ouais, tu connais ? Ouais, ouais. The 7 Habits of
- Speaker #1
Effective Control. Moi, j'avais lu... Enfin, j'ai lu ce livre, mais c'est lui qui m'a le plus marqué, c'est Priorité aux Priorités, en fait.
- Speaker #0
Je ne le connais pas, celui-là.
- Speaker #1
Ouais, en fait, bon, on l'a de tête, mais il parle aussi un peu de cette notion de matrice d'Eisenhower. Moi, je n'y crois pas trop dans cet outil parce qu'en fait, souvent, cet outil de priorisation, pour ceux qui nous écoutent, matrice d'Eisenhower, donc tu as deux axes pour classifier tes tâches. L'axe de l'urgence, l'axe de l'importance, ça donne quatre cadrans, important, urgent, etc. Ensuite, important, non urgent. Et en fait, idéalement, tu te concentres sur l'important et non urgent, parce qu'en fait, c'est tes projets à moyen long terme. Je sais que tu connais, tu Ausha tête, il n'y a pas la caméra, mais c'est pour ceux qui ne connaîtraient pas. Et le truc, c'est que quand tu es bloqué dans les urgences, tu vas constamment te concentrer sur important et urgent. Et donc, en fait, les choses importantes et non urgentes passent. après et en fait tu restes dans cette boucle et donc je trouve la matrice d'Eisenhower, je trouve que c'est un bon outil de diagnostic tu dis ok cette semaine en gros c'était quoi les tâches urgentes importants et tu refais le point dans un mois alors que tu as fait un ou deux changements mais pas de priorisation quand tu es dans l'urgence voilà ça c'est petit détail mais ce que je trouve intéressant dans Priorité aux priorités c'est qu'il dit en fait l'urgence un peu alors il n'utilise pas le terme Du monstre, de l'urgence, ça c'est un truc que j'ai inventé à terme au fil des années. Il dit en fait le cadran qui va être le plus alimenté, c'est celui que tu alimentes le plus. Celui qui va le plus grossir, c'est celui que tu alimentes le plus avec tes actions au quotidien. En gros, c'est très simple. C'est-à-dire plus tu mets du temps et des actions dans non important, non urgent, plus ça va devenir important dans ta vie. Exemple, Facebook, gratification immédiate, etc. Les réseaux sociaux, YouTube, tout ça. En fait, plus tu passes de temps là-dedans, plus tu vas apprécier. de temps parce qu'au bout d'un moment, tu deviens faible mentalement, dans le sens, tu n'arrives plus à fournir des efforts qui ne te fournissent pas de gratification immédiate et donc, au bout d'un moment, tout te semble compliqué. À l'inverse, plus tu passes de temps sur important non urgent, plus ça devient facile de passer du temps sur important non urgent parce qu'évidemment, tu anticipes et donc tu as de moins en moins d'urgence et donc voilà. Et en fait, lui, ce qu'il a changé, c'est qu'il a pris un peu ce truc d'Eisenhower, il n'a pas nommé Eisenhower. Parce que c'est pas de l'Eisenhower, mais le concept est là, c'est aussi les deux axes. Par contre, c'est du dynamique. Et cette image dynamique, je la trouve très intéressante, et je pense que tu l'as ressenti. Oui,
- Speaker #0
oui, clairement. En effet, le truc d'Eisenhower, moi, ça m'a pas trop trop parlé. Enfin, la partie important, non important, oui. La partie urgent, non urgent, beaucoup moins. Mais... Oui, pour répondre à ta question, après, en effet, c'est notamment la lecture du livre Les 7 habitudes de... Je ne sais plus quoi, comment ça se passe ?
- Speaker #1
De tous les entrepreneurs qui réussissent.
- Speaker #0
J'ai trouvé ce livre très bien. J'ai essayé de l'appliquer, je l'ai relu, je l'ai modifié, je l'ai re-relu, je l'ai re-appliqué différemment, etc. Et en fait, c'est aussi un process que je mets à jour au fur et à mesure, tu vois. Et à chaque fois que je lis ce livre, c'est marrant parce que Et... vit très bien avec ma courbe de maturité et ce que je lis la première fois est intégré et maintenant je découvre des nouvelles choses que je n'avais pas lues à la première lecture et je le relis à peu près tous les 2-3 ans il y a des livres comme ça que tu relis plusieurs fois,
- Speaker #1
et c'est où lesquels ?
- Speaker #0
ouais il y en a, il y a celui-là il y a Rich Dad pour Dad qui est un livre qui a beaucoup de défauts, mais qui m'a vraiment ouvert les yeux sur tout ce qui est finance personnelle et que j'aime bien relire avec des concepts très simples et très applicables, très actionnables. Il y a celui-là, donc les 7 habitudes. Et après, il y en a un peu moins. Je pense que c'est les deux principaux.
- Speaker #1
Moi aussi, révision hebdo d'une manière générale. Moi, je l'appelle révision hebdo, révision anti-chao. Dans mes accompagnements, je passe pas mal de temps là-dessus. et En fait, il y a toujours ce décalage, je sais qu'il faut que je fasse quelque chose et je ressens le bénéfice de faire ce quelque chose. Et l'espace entre les deux, ça peut être quelques semaines, quelques mois, le temps de ressentir les bénéfices. Tu dirais quoi à une personne qui sait qu'il faut faire des points de situation, mais qui n'arrive pas à le faire ? Et comment tu l'aiderais à démarrer ?
- Speaker #0
Je pense que parfois, tu sais, parfois on procrastine. Je pense que c'est ça dont tu es en train de parler. On se dit, ah ouais, ça, il faudrait que je le fasse, il faudrait que je le fasse, il faudrait que je le fasse, mais on n'arrive pas à le faire. et j'ai remarqué que parfois quand je fais ça C'est qu'il y a une Soit c'est pas le bon moment, soit j'ai pas encore assez mûri ma réflexion. Et en fait, je pense qu'il ne faut pas déjà se dire « Oh là là, je suis nul, je le fais pas » , tu vois, se jeter la pierre. Je pense qu'il faut juste dire « Bon, ça va venir un moment, je sais déjà » . Ça commence par là, en fait. La première étape, c'est de se dire « Je pense que c'est important » . Et après, il y a le fait d'être vraiment convaincu que c'est important. Et après, en général, une fois que t'as ça, tu le fais directement. Après, moi ce que j'aime bien faire, et on en parlait tout à l'heure aussi, c'est tester les choses. Donc c'est pas parce que je le fais une fois que je vais le faire tout le temps. Et ça me coûte quasiment rien de le tester, de le faire. Qui va me juger ? Personne ne va me juger, personne ne va savoir que je l'ai fait. tu vois j'ai le droit de tester et d'arrêter j'accompagne des clients en ghostwriting ils me disent oui mais si je commence à prendre la parole maintenant et que j'arrête dans deux mois machin on va me juger machin je vais dire bah non personne va te voir poster ils vont juste t'oublier et c'est tout et il n'y aura que toi qui saura que t'as posté pendant deux mois et que tu ne l'as pas fait ou ceux qui le sauront ils sauront que t'as posté et puis que t'as essayé et puis tu te feras autre chose dans deux mois tu feras quelqu'un d'autre bien sûr
- Speaker #1
Et les gens oublient le fil d'actualité, il y a d'autres personnes. C'est difficile de voir ce qui n'existe plus.
- Speaker #0
Ben oui. Donc, ce que je dirais aux gens qui se demandent s'il faut le faire ou qui procrastinent, c'est essaye. Juste essaye. Et puis, si tu ne le fais pas, tant pis, c'est que tu n'es pas mûr et tu n'es pas prêt.
- Speaker #1
Je trouve que c'est un bon conseil. C'est un autre processus en entreprise que tu te souviens, tu as mis en place, ça a bien fonctionné. Mais c'était plus dur que prévu à être mis en place.
- Speaker #0
Oui. J'ai fait du conseil en mode un peu digital nomade pendant 4 ans quand j'étais en France. J'étais à une époque de ma vie où je ne voulais pas trop m'impliquer. Et puis, j'ai bossé pour une boîte, super boîte, avec deux dirigeants qui m'ont proposé une mission de management par intérim. En gros, c'était une PME française qui s'internationalisait et ils voulaient avoir une présence en Amérique latine. Ils m'ont dit, Thibaut, on a fait deux missions avec toi, ça s'est bien passé. On te verrait bien là-dessus. Est-ce que tu ne veux pas aller pour nous au Brésil ? Screener des boîtes, nous faire une proposition de boîte à acheter, acheter la boîte, l'intégrer au groupe, etc. D'accord ? Donc j'ai dit ben non moi je veux... j'étais à Paris, je veux pas vivre à Paris, je veux vivre dans une petite ville à taille humaine etc. Vous me proposez d'aller à São Paulo, ils m'ont dit ouais mais franchement... et en fait la mission était tellement incroyable, tellement...
- Speaker #1
Intéressante comme tu en parles, ça donne envie.
- Speaker #0
Que je me suis laissé convaincre et je ne regrette pas du tout de me laisser convaincre. Et donc je suis parti au Brésil, j'ai racheté une boîte, enfin on a racheté une boîte, machin etc. Ça s'est très bien passé avec le gars à qui on a racheté la boîte, un mec incroyable. qui a bien joué le jeu, qui nous a aidé à intégrer dans le groupe, etc. Et un des soucis de cette boîte qu'on a rachetée, c'est que c'était une petite société avec des très gros clients, mais qui ne faisait pas du tout de commercial, qui ne développait pas du tout ses comptes clients. Parce que les gens qui étaient responsables de compte, ils étaient très bons dans la prod, dans leur gars, mais pas du tout bons dans la vente. Et ils n'avaient pas ce réflexe d'identifier des opportunités business chez les clients. Ils avaient des énormes clients. Ils bossaient pour Unilever, ils bossaient pour Ferrero, ils bossaient pour des énormes clients. C'était une boîte de 12 personnes qu'on a rachetées. Et dans ces groupes-là, une fois que tu es dedans et que tu es référencé par les achats, si tu es bon en vente, tu peux tout casser. et donc j'ai mis en place un process entre guillemets donc c'était pas une fiche détaillée machin c'était plutôt un process en disant voilà à partir de maintenant à chaque réunion client que vous avez vous allez demander au client Est-ce qu'il y a autre chose sur lequel je peux vous aider ? Tu vois ? Juste ça. Ou des questions comme ça, des toutes petites questions comme ça. Tu vois ? Pour que déjà, un, ça ne fasse pas peur aux gens qui doivent implémenter le process. Je ne leur ai pas présenté en mode on va faire tout un process.
- Speaker #1
Bien sûr. Moi, je pense que c'est un très bon point. Il ne faut pas utiliser le mot process.
- Speaker #0
Voilà. Donc, j'aurais dit, ce qui serait cool, c'est que dans vos comptes rendus, et donc, ils devaient faire aussi un compte rendu de chaque réunion, de chaque séance qu'ils avaient avec le client. Dans votre compte rendu de séance, Moi, je veux les recevoir, vous me les envoyez et je veux qu'à la fin de chaque compte-rendu, il y ait cette question et la réponse qu'a répondu le client à la question. Et en fait, ça, ça nous a permis de tripler le chiffre d'affaires en un an.
- Speaker #1
Incroyable.
- Speaker #0
Bah oui, parce qu'en fait, dans ces grosses boîtes, il y a tout le temps des problèmes. Bien sûr. Il y a tout le temps des trucs à faire. Bien sûr. Et les opérationnels, ils ne font rien eux-mêmes entre guillemets. embauchent des agences pour faire ce qui est normal c'est le sait le C'est le business model. Et en fait, on a récupéré plein de trucs comme ça. Incroyable. Parce qu'après, moi, je récupérais ça. J'avais mis en place une réunion hebdo, où en gros, après, je les travaillais là-dessus. Je leur disais, qu'est-ce qu'on peut faire là-dessus ? Qu'est-ce qu'on peut faire sur ce compte ? Qu'est-ce qu'on peut faire là ? Il a dit qu'il voulait faire ça. Est-ce que tu as eu des informations ? Est-ce que tu pourras lui demander la prochaine fois ? Est-ce qu'il a déjà des gens qui font ça chez lui en interne ? Comment il peut le faire ? à parler en interne, etc. Et donc, je n'ai pas mis vraiment en place un process, j'ai juste mis en... place le début, la tête du process.
- Speaker #1
Bien sûr,
- Speaker #0
bien sûr. Et en fait, ça, j'ai vu que ça a très bien marché avec certaines des personnes qui étaient très commerciales et qui ont compris tout de suite, et qu'en fait, j'ai juste ouvert le cercle. C'est-à-dire que j'ai donné le début du process et la personne se l'est appropriée et s'est dit, en fait, moi, il m'a demandé de poser cette question-là, mais en fait, une fois que j'ai posé cette question-là, je pose des questions qui vont après pour vraiment qualifier le besoin du client et pouvoir le vendre directement. Et d'autres personnes qui se sont arrêtées juste à cette question parce qu'on leur avait dit il faut poser cette question, ils me posaient et ils mettaient une phrase un peu plus facile à chaque fois.
- Speaker #1
C'est simple, mais c'est souvent les choses les plus simples qui sont les plus difficiles à voir quand on est dans les opérations justement. Et toi t'arrives, t'as ton regard extérieur, d'ailleurs je pense que c'est pas pour rien que tu t'es dit ah cette boîte ça pourrait être intéressant, parce que tu t'es dit bon ben en fait ils ont des gros clients mais ils sous-exploitent la partie commerciale.
- Speaker #0
Bah oui, et c'est facile en effet quand t'as un oeil neuf et que t'arrives et que tu dis tout ce qu'on s'est dit.
- Speaker #1
c'est sûr moi j'ai un pote qui s'appelle David Nicolas qui a aussi un podcast Limitless Project, peut-être t'en as entendu parler si t'es dans la santé, t'as un rôle santé bref, un podcast que je t'invite à écouter, à tester qui a inventé un steak révolutionnaire la marque Feroz, les steaks Feroz en ce moment ça cartonne,
- Speaker #0
il a écouté mon premier podcast et il m'a demandé j'ai vu un poste avec une vache sur deux pattes, il explique très bien fait le poste ça m'a parlé
- Speaker #1
justement il réagissait à un autre poste que j'ai eu avec Grégory Ferret, il disait bon ben en fait comment choisir ce qui est important comment prioriser dans une boîte qui se développe très rapidement alors c'est pas forcément lié avec les processus parce que quand tu te développes rapidement mon avis c'est pas le meilleur moment pour mettre en place des processus parce que on est en mode exploration et ça va vite et il faut recruter des gens etc etc mais toi qui as de l'expérience je te la pose ton avis Comment prioriser dans une boîte qui se développe très rapidement ? Il me disait, il y a plusieurs postes à hacher, plusieurs personnes à engager, toutes pour être relativement importantes. Est-ce que toi, tu as une matrice pour aider à la décision ? Je pose la question comme ça.
- Speaker #0
Je ne sais pas si je suis la meilleure personne pour répondre à ça parce que je ne sais pas si j'étais dans des boîtes qui grossissaient vraiment très, très, très vite. Des boîtes qui grossissaient... Assez vite, oui. Le wagon, quand on a lancé ici, bah oui, on est allé assez vite au début. L'expérience au Brésil aussi, on est passé de 12 à 30, 40 personnes en un an. Mais j'étais déjà un peu structuré pour le Brésil, tu vois, par exemple. Et après, je pense que tu auras meilleur temps de poser cette question à des gens qui sont vraiment dans le jus. Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir été souvent dans le... gros gros jus où j'étais plus capable de m'organiser etc tu vois mais peut-être que c'est lié aussi à ma manière de m'organiser tu vois qui fait que quand tu prends un coup de jus tu sais le tu sais le gérer tu vois et toi quand tu prends des coups de jus justement tu les gères comment bah j'essaie de souvent ce qui m'aide beaucoup quand je sens que je suis en train de je suis cloteur tu vois je suis là beaucoup en tête ouais beaucoup de choses qui se passent des urgences qui commencent à arriver à sortir de partout en mode purée ouais eh ben je prends un papier un crayon et j'ai note. Je fais des dessins, je vois que tu le fais beaucoup et ça m'aide énormément à me dire voilà ça c'est important, ça c'est moins important, ça c'est grave, ça c'est moins grave, ça c'est urgent, ça c'est pas urgent, etc. Et ça m'aide en fait à libérer mon cerveau physique et à le poser sur papier qui est un peu ma mémoire, mon disque dur. Je disais ça souvent à mes élèves. élèves, je disais, si vous avez trop de choses dans le cerveau, vous n'allez pas réussir, parce que vous faites bosser juste votre mémoire vive, utilisez votre mémoire dure, donc le papier ou l'ordi, pour libérer de l'espace disponible de travail dans votre cerveau.
- Speaker #1
Des choses que tu n'aurais pas vues, avoir simplement... de la place pour la créativité.
- Speaker #0
Et donc c'est comme quand tu as ton ordi où tu as 50 onglets ouverts, 14 applications ouvertes et ton ordi commence à surchauffer etc. Tu fermes quasiment tout, tu gardes juste ce sur quoi tu es en train de te concentrer et l'ordi tout de suite, je respire et ça va mieux. C'est un peu pareil.
- Speaker #1
Ça me fait penser à une phrase de Leslie quelque chose qui disait « If you are thinking without writing, you are only thinking you are thinking » .
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Et je la trouve incroyable cette citation, parce qu'en fait, moi j'utilise beaucoup l'écriture pour essayer d'affiner mes pensées, mais aussi simplement... Pareil, moi quand je me réveille au milieu de la nuit, en règle générale, c'est un signe qu'il y a des choses de la journée qui n'ont pas été processées, qui n'ont pas été traitées, qui n'ont pas été fermées, qui n'ont pas été bouclées, et si je n'arrive pas à me rendormir, souvent c'est le bout de papier qui passe.
- Speaker #0
Ah bah oui, clairement. Ouais, clairement. Et tu vois, on parlait aussi, tous les deux, on publie beaucoup sur LinkedIn. Moi, pendant des années, j'ai essayé de tenir un journal de bord, j'ai pas réussi. Et là, LinkedIn, ça m'a vraiment aidé parce que j'ai ce côté reward aussi. Tu as ce côté dopamine qui vient te récompenser, les likes, les vues, les machins. Et ça m'aide énormément à... structurer ma pensée, à clarifier comment je pense. Parfois, j'écris plus pour moi que pour les gens qui vont lire ce que j'écris, tu vois. Et ça, ça aide, je trouve, à gérer tes urgences, à gérer ce que tu as envie de faire, ta priorisation, où est-ce que tu vas mettre ton énergie, etc. Juste poser sur le papier, écrire, sortir ce que tu as dans la tête, faire un état des lieux et te dire, bah ok, en fait, c'est ça. C'est pareil, ça.
- Speaker #1
Prendre la distance, quoi. Intéressant. On va passer sur ton organisation personnelle, je pense qu'il y a encore pas mal à creuser sur ce sujet-là. Dans ta dernière newsletter, donc les personnes qui sont toujours là avec nous, Thibaut a une newsletter qui s'appelle Déséquilibre. Tu dis que la chance se provoque, j'aime bien voir la chance comme un amplificateur de ses propres actions. Une personne qui est sur Netflix a de la chance quand, je ne sais pas, sa série est favorite, elle sort deux semaines avant ou il y a une nouvelle saison, etc. Une personne qui crée du contenu, par exemple, on va tout d'un coup le contacter pour écrire un bouquin, tu vois. Ça, c'est ce qui m'est arrivé en gros. Je bloguais, tout d'un coup, il y a une maison d'édition qui me contacte pour écrire un bouquin. Moi, au début, je pensais que c'était un gag. Au final, je réalise que c'était sérieux. Donc, en gros, nos actions peuvent être amplifiées par la chance. Toi, tu la provoques comment, cette chance ? Parce que j'ai l'impression que tu as un parcours riche, varié, avec beaucoup d'expériences différentes. Ça peut être l'entrepreneuriat. quand même des écoles, l'entrepreneuriat, ensuite l'investissement immobilier, on n'en a pas beaucoup parlé, mais les gens retrouveront de l'information sur ce sujet par rapport... Tu parles de ça, hein ? Oui, oui. La bourse, la famille, t'as aussi une famille. Ouais, comment tu fais pour provoquer la chance ? Si t'as quelque chose, si t'as réfléchi par rapport à ça.
- Speaker #0
Ouais, je sais pas si j'ai bien réfléchi par rapport à ça, par contre j'ai vite compris que... Il fallait que je prenne ma vie en main, que je sois proactif et que j'aille chercher les choses par moi-même. Et j'ai vite aussi eu la chance, entre guillemets, de voir les résultats de ça. J'ai l'impression que quand t'es proactif, tu te fixes des objectifs, c'est ce que je fais en tout cas, et tu travailles pour l'atteindre de ces objectifs. Mais qu'en fait, tu te rends pas compte, ou pas tout de suite compte, que lors de ce processus de travail, tu vas Faire un pas vers l'atteinte de tes objectifs, mais aussi tu vas récupérer plein de trucs intéressants, plein d'opportunités intéressantes le long du chemin que tu n'avais même pas imaginé. C'est l'histoire de ton bouquin. C'est l'histoire de je commence à publier sur LinkedIn en n'attendant rien, il y a 7 mois, et en fait j'ai des gars qui me contactent, un copain qui me contacte et qui me dit « Mais en fait moi ça fait 10 ans que j'ai envie de parler de ma marque, et je ne sais pas comment le faire, est-ce qu'on peut faire un call ? » Ben oui, on fait un call. je discute, je lui dis ce que j'ai appris, il me dit c'est trop intéressant, vas-y viens on bosse ensemble, machin, machin, machin, moi j'avais rien préparé tu vois. Et c'est la sérendipité tu vois. Ouais. Euh... Et donc comment est-ce que je provoque la chance ? Je pense que très tôt je me suis rendu compte de l'avantage à tester des trucs et à se dire je le fais peu importe ce qui va se passer après, quitte à faire machine arrière comme avec les scooters. Mais je me suis vite rendu compte que faire ça, faire cette démarche là d'essayer, m'a rapporté plein de choses auxquelles j'avais même pas idée, desquelles j'avais même pas idée tu vois. Et donc, ça a juste forgé mon caractère à continuer à faire ça. Parce que l'humain c'est une machine biologique, donc si t'as de la récompense, tu vas continuer à faire ça. Je pense que c'est comme ça. c'est passé. Et après, c'est aussi une question de caractère, tu vois. Tu connais le process com, peut-être, avec les différents types de profils.
- Speaker #1
Non, alors process com, je ne connais pas. Je connais le DISC, mais il y en a plusieurs de ces différents profils. Les cinq, je ne sais plus quoi.
- Speaker #0
Tu as les analyseurs, les rêveurs, les rebelles. Moi, je suis plutôt promoteur. Donc, c'est des gens qui vont chercher de l'action. Et moi, je me nourris beaucoup d'action. Donc tester, c'est presque dans ma nature.
- Speaker #1
Et une personne qui a trouvé quelque chose, parce que ça, c'est aussi un truc, on peut s'enfermer dans quelque chose qui fonctionne et arrêter de tester, arrêter de tester de nouvelles choses. Est-ce que toi, tu as... Tu sais quoi, je vais te parler de mon truc, parce qu'en fait, c'est l'idée que j'avais, mais quand les gens trouvent quelque chose, tu t'explores, tu trouves une mine, tu te dis, purée, il y a un rendement, tu es un chercheur d'or, tu te dis, il y a un business qui fonctionne, etc. Tu peux vite aussi... T'enfermer dans ce business qui fonctionne et arrêter de tester de nouvelles choses. Et moi, je trouve que ce qui m'a pas mal aidé, c'est toujours de me dire, et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai créé ce podcast, c'est pour me remettre dans l'exploration, sans forcément savoir, j'avais une idée. Je me disais, ok, les process, j'ai lu plusieurs citations sur des mecs qui disent, c'est génial. Je vois les entreprises qui ont l'air d'être bien cadrées, ou le dirigeant, il n'est pas en mode burn-out. En général, il y a quand même des process, ou alors des personnes très compétentes. Ça c'est aussi une autre chose, tu peux aussi te reposer sur des personnes très compétentes, mais après tant de biens dépendants, si t'as pas vraiment de process, bref. Et donc je me suis dit, bon je vais explorer ce sujet, et moi j'avais découvert dans un livre qui s'appelle... de Adam, ça va me revenir, je le mettrai en source, où il disait, ben voilà, en fait, idéalement, il faudrait toujours avoir une partie de tes ressources dédiées à de l'exploration qui, en cas d'échec, ne t'est pas fatale. Donc, pas de roulette russe, ça c'est clair, mais tous ces projets, tu sais, un peu en mode à côté, c'est un peu ce que faisait Google, là, les 3M, ces 20%.
- Speaker #0
OzoBets. Ah oui, non, ok.
- Speaker #1
OzoBets, c'est quoi ?
- Speaker #0
Alors ça, c'est autre chose chez Google. Toi, tu es en train de parler de dire que les employés de Google, ils avaient 20% de leur temps dédié à des projets. Ils faisaient ce qu'ils voulaient. C'est là qu'est né Google Maps, qu'est né Gmail, etc.
- Speaker #1
Et en fait, c'était vraiment cette notion de continuer à explorer, même quand tout fonctionne. Continuer à explorer parce qu'en fait, le monde bouge. Et en fait, tu ne sais pas, peut-être que demain, tu auras une opportunité trois fois meilleure. Tu vas tomber sur une mine trois fois plus grosse qui te rapporte trois fois plus. Ce n'est pas forcément de l'argent, mais qui te rapporte trois fois plus en faisant deux fois moins. Et voilà,
- Speaker #0
ça c'est le petit monologue. Non mais c'est vrai, c'est un stade de maturité que tu as atteint. Et ça, tu le sais pas quand tu sors des écoles, des études, tu vois. Et tu le sais que quand tu commences à l'avoir expérimenté, c'est-à-dire que t'étais dans un truc à fond sur ton truc, en te disant, oui, je bosse à fond sur mon truc, parce que c'est ça qui me fait vivre, etc. Et qu'au bout d'un moment, tu te dis, putain, mais en fait, eux, ils ont deux ans d'existence, et ils font déjà quatre fois ou cinq fois ma taille, parce qu'eux, ils ont pris la bonne vague au bon moment.
- Speaker #1
C'est ça, exactement. à l'époque t'étais occupé
- Speaker #0
t'as pas vu la vague passer quoi exactement donc ça c'est juste de l'expérience par le mois de hausse aux maîtres aux objets ouais c'est donc moi je fais beaucoup d'investissements bourse notamment du stock picking donc je choisis les actions sur lesquelles je veux investir et du coup j'étudie beaucoup d'entreprises pour les sélectionner. Et il y a des boîtes comme Google, dont tu parlais, donc Alphabet, qui ont ce qu'on connaît tous de chez Google, qui fait le gros de leur business, donc c'est le moteur de recherche avec les mots-clés qui sont payants. YouTube. C'est YouTube, c'est les inscriptions à Google Cloud, Google Cloud Platform pour les entreprises, etc. Et ils ont aussi une autre partie qui s'appelle Other Bets, où c'est tout ce qui teste la puce quantique. les robots taxis qui se conduisent tout seul tous ces trucs là et en fait ces trucs là petit à petit peut-être dans 20 ans Google la partie moteur de recherche elle sera morte mais tous les autres trucs auront pris telle importance que ça leur permet d'être pérenne tu vois ils sont déjà en bourse ces trucs en fait ça fait partie de la maison mère quand t'achètes Google en bourse t'achètes le search, t'achètes YouTube t'achètes le cloud et t'achètes Waymo donc les robots taxis Merci. T'achètes la puce quantique, t'achètes tout ça. Tu vois ce que je veux dire ? Et peut-être que demain, en effet, Waymo, donc les robotaxis, va être désolidarisé de Google, et que toi qui as des actions Google, tu vas récupérer des actions Google sans Waymo, et des actions Waymo. Parce que jamais ils font un spin-off.
- Speaker #1
Intéressant. Ok. Revenons sur ta newsletter. Tu écris, je pense qu'on sous-estime le pouvoir de juste commencer quelque chose. Commencer, c'est passer du monde des rêves au monde réel. Et ça vient avec de nombreuses vertus. Démystifier la difficulté de la tâche à accomplir. Rendre compliqué le retour en arrière. Commencer, c'est obligé d'avancer. Se rendre compte vraiment si ça nous plaît. Je pense que ça, c'est ultra important. Parenthèse, tu ne l'as pas dit, mais ça, ça vient de moi. Donc, voir si on est aligné avec ce qu'on fait. Faire les erreurs du début du temps et devenir meilleur. Ma question, comment est-ce que tu fais pour te souvenir de tes erreurs, vu qu'on est mauvais à se souvenir des choses, même des choses douloureuses ? C'est quoi ton truc ? Est-ce que tu as des checklists ? Est-ce que tu as des trucs ? Est-ce que tu as des process ? Est-ce que tu as des trucs pour te souvenir de ne pas refaire les mêmes erreurs ? Ou de refaire les mêmes erreurs le moins souvent possible ?
- Speaker #0
Non, je ne les note pas. Le fait d'écrire et d'écrire ma newsletter me permet de retourner dessus, avec ma vision que j'ai aujourd'hui. Et c'est difficile de revenir sur les erreurs avec la vision que tu avais. au moment où tu as fait l'erreur, et je pense que ça change beaucoup, parce que souvent l'erreur, c'est juste une question de comment tu as abordé le problème, d'angle de vue, de perspective. Donc, je ne les note pas. Par contre, je pense qu'elles sont intégrées dans mes mécanismes de réflexe business ou personnel. C'est ça qui te construit, en fait. C'est ça qui construit tes réflexes. C'est toutes les erreurs que tu as faites. On est un peu comme des IA, nous. On apprend par le test and learn. Et donc, je ne suis pas sûr qu'il y ait besoin de les noter. et je pense que les grosses erreurs... tu t'en souviens parce qu'elles t'ont marqué, t'ont marqué dans ta chair, dans ton intellect. Et donc, c'est ça. Et tu disais en effet, très justement, que l'homme, il oublie ce qui est painful, ce qui est douloureux. Et tant mieux, parce que sinon, on ne se relancerait pas, on ne referait pas les choses.
- Speaker #1
C'était clair. Intéressant. Moi, j'avais préparé un lancement, une formation, j'avais bossé plusieurs mois, machin, tout ça. J'avais préparé la formation, c'était à Berlin. Ça remonte à plusieurs années. Je lance ma série d'emails, tout était prêt, je lance la page de présentation, le produit, tout. Et je me dis, ok, j'ai bien mérité mon avocat de toast, mon café, je me barre sur ma terrasse, machin, tout. Puis je reviens le soir, j'ouvre ma boîte mail et il y avait une dizaine de personnes qui me disent, ton bouton pour acheter ne fonctionne pas, tu vois. Et tu vois, et en fait, là, cette expérience, enfin, cette petite anecdote, j'en parle souvent simplement pour dire que des fois, tu as des petites actions comme ça qui peuvent... Alors, je ne veux pas partir une semaine, je pense que je suis passé à côté de quelques ventes, mais une petite action comme ça peut vraiment anéantir des mois de travail, tu vois, si tu ne fais pas attention. et moi je suis un grand fan des... Les checklists, pas pour tout évidemment, parce que tu ne peux pas tout checklister, tout écrire, mais pour les gens qui nous écoutent, jeter un oeil aux checklists pour les erreurs qui sont vraiment importantes. Je pense que ça peut être intéressant dans certains cas. Donc maintenant, j'ai un point, avant de lancer un produit, est-ce que les gens peuvent acheter le produit ? Ça paraît con, dit comme ça.
- Speaker #0
Mais ça fait écho à une expérience que j'ai vécue il n'y a pas longtemps. On a beaucoup d'immobilier avec ma femme en Alsace parce qu'elle est alsacienne et de temps en temps, il y a des changements de locataire. et j'ai pas de check list et ça fait longtemps que je me dis qu'il faut que je fasse une check list au moment où il y a un changement de locataire et cette fois ci j'ai eu un changement de locataire donc le locataire part à 8 heures du matin et la nouvelle arrive à 10 heures je laisse toujours un battement parce que si jamais il ya vraiment un problème je peux me retourner tu vois et je me rends compte que j'ai pas imprimé l'état des lieux d'entrée pour la locataire qui arrive Et donc moi je suis en Alsace, sans rien. Et donc j'ai dû aller trouver vite fait un copy quick, ou je ne sais pas comment ça s'appelle, un imprimeur rapide qui m'imprime le truc, mais ça m'a fait perdre 45 minutes. Alors que si j'avais eu ma checklist, j'aurais vérifié le sort avant de partir, j'aurais eu le truc, c'était bon. Donc ça je vais le mettre en place.
- Speaker #1
Après au bout d'un moment c'est à force de répéter une erreur, où je me dis bon c'est bon quoi. Oui,
- Speaker #0
un jour c'est la checklist, un jour c'est les clés, un jour c'est l'état des lieux, un jour c'est un autre truc. Je vois la valeur à ça.
- Speaker #1
Ok. En termes d'organisation, vu que ça fait longtemps que tu rédiges des objectifs, tu m'as l'air d'être intentionnel, tu es intentionnel en tout cas, c'est ce que j'entends. Qu'est-ce qui te semble être une évidence pour toi, pour mieux s'organiser, pour mieux planifier, pour donc être moins en mode urgent, pompier et tout ça, mais qui ne semble pas être compris pour la plupart des gens ? Est-ce qu'il y a quelque chose comme ça ? Toi, tu l'es, purée, mais en fait, tiens, une partie de mon cerveau, j'en sais rien, sans prétention, mais juste te dire, purée, moi, ça m'a tellement aidé, ce truc. Oui,
- Speaker #0
le fait d'être intentionnel, je pense, c'est la première chose. C'est de se dire, personne va... Ou si tu laisses les autres organiser ta vie à ta place, et surtout ton temps, moi, je valorise beaucoup mon temps, si tu laisses les autres organiser ton temps à ta place... tu vas te faire bouffer en fait. Et tu vas te faire phagociter par tout plein d'agendas d'autres personnes qui viennent croquer sur ton temps à toi. Et donc c'est pour ça que j'aime bien en effet faire mes objectifs annuels, le décliner à la semaine. Tous les mois, je fais une revue de mes objectifs annuels pour voir où j'en suis. Tous les jours, je fais ma to-do list. À la fin de la journée, je regarde et je me dis est-ce que j'ai été... bien ou pas, est-ce que j'étais en accord avec mon contrat aujourd'hui ou pas, tu vois.
- Speaker #1
T'as cette notion de, derrière les tâches du jour, t'as cette notion de, tu prends un engagement vis-à-vis de toi-même quoi. Ouais. Même s'il y a d'autres personnes derrière qui peuvent en bénéficier.
- Speaker #0
Ouais, ouais, exactement. Et en fait c'est deux personnes différentes, la personne qui fait la to-do liste le matin et la personne qui exécute les tâches de la to-do liste. C'est le même corps, c'est le même cerveau, mais pour moi c'est deux personnes.
- Speaker #1
C'est qui ces deux personnes alors ?
- Speaker #0
Bah t'as le Thibaut qui dit aujourd'hui vraiment ce serait bien de faire ça, tu vois. Le Thibaut manager en gros. Et après t'as le Thibaut exécutant qui dit ah bah mon manager il m'a dit de faire ça. Je le fais quoi ? Ouais, je suis d'accord avec lui, on s'entend bien, je le fais. Parce que je sais que sinon le soir je vais pas être content.
- Speaker #1
Hum, ouais, intéressant.
- Speaker #0
Et après ça paraît très rigide. et tu vois très processé etc mais il y a quand même une grande dose de liberté c'est pas parce que par exemple il y a un truc qui est pas dans ma to do list que je vais pas le faire si je pense que c'est intéressant ou je peux le rajouter au fur et à mesure de la journée ou inversement il peut y avoir des choses que j'ai mis sur la to do list et que je me dis en fait C'est pas bon. Là, c'est important. Ça, c'est plus rare que j'enlève quelque chose de la to-be list parce que t'as vite tendance à te mentir à toi-même et à dire ça, c'est difficile à faire. Du coup, je m'auto-convainc que c'est pas important.
- Speaker #1
C'est pas le bon moment. Ou qu'il y aura demain, ce sera mieux.
- Speaker #0
Voilà. Tu vois ? Et donc là, c'est dur. C'est dur à faire. Faut se connaître. Ouais, faut se connaître un petit peu.
- Speaker #1
Tu as écrit tes objectifs annuels depuis 2011. Bon, le contexte initial, c'était que tu voulais arrêter de repousser tes grands projets de vie, comme devenir indépendant financièrement, dans un endroit plaisant. Donc là, à mon avis, tu l'as trouvé ton endroit plaisant, vu que tu es à Lausanne en Suisse. On est pas mal. Tu continues cette pratique aujourd'hui. Qu'est-ce que ça t'apporte, justement, cette pratique des objectifs ? Alors, tu en as déjà parlé, c'est-à-dire que tu le mets en marche, ça t'aide à te mettre en marche, etc. mais est-ce qu'il y a d'autres bénéfices à... à définir tes objectifs.
- Speaker #0
Ouais, ouais. Peut-être un petit pas en arrière, c'est ça, le fait de définir les objectifs, je pense que c'est venu d'un moment où je me suis dit, là, il y a une routine, je fais des trucs, je tourne un peu en rond, j'en ai un peu marre, je fais un peu n'importe quoi, je suis jeune, je sors, je bois, je fais la fête, je suis dans un job qui ne m'épanouit pas vraiment, j'ai ma boîte qui ronronne et qui ne m'épanouit pas, il faut casser un truc. Donc la première fois que je l'ai fait, c'était vraiment un game changer, tu vois. Et au fur et à mesure que je le fais, c'est plus incrémental. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #1
Vas-y, le détail,
- Speaker #0
c'est cette partie-là. C'est moins... Je remets moins tout à plat en changeant tout. C'est parfois plus juste de l'incrément, c'est-à-dire... Maintenir,
- Speaker #1
continuer, un peu développer.
- Speaker #0
Voilà, voilà. Même si à chaque année, j'essaye de changer certaines choses, ou changer la manière dont je le fais. Tu vois, il y a quelques années en arrière, j'ai ajouté à mes objectifs annuels un tableau de visualisation. Et ça, ça m'a vraiment aidé. à mettre des images sur ce que je veux vraiment devenir. En fait, c'est ça, les objectifs, c'est quelle est la personne que tu veux être dans un an. Et donc, tu vois, j'essaye quand même à chaque fois de, comme on parlait tout à l'heure, d'explorer et de changer un peu ma manière de...
- Speaker #1
C'est intéressant.
- Speaker #0
Et j'ai oublié ta question initiale.
- Speaker #1
Les bénéfices des objectifs pour toi.
- Speaker #0
En fait, ça me donne tout un cadre qui va me permettre de tirer la ligne sur chacun de mes rôles toute l'année.
- Speaker #1
Donc en fait, tu as un objectif par rôle,
- Speaker #0
c'est ça ? Oui, exactement. J'ai plusieurs objectifs par rôle, mais c'est des grands objectifs. Prenons un exemple de finance. On n'a pas parlé trop de finance. Donc on a pas mal d'immobilier avec ma femme. Et dans cet immobilier, il y a des choses que j'ai achetées que je n'aurais pas forcément dû acheter, où je pense que j'ai fait des erreurs d'investissement. Bien sûr. Et cette année, par exemple, je me suis dit, il y a trois choses. Il y a un appartement à Paris que j'ai encore, que je veux vendre, parce que je ne veux plus avoir d'accroche à Paris et je ne veux pas que mes parents soient embêtés avec mon appartement à Paris. Je ne veux plus être là-bas et j'ai quasiment remboursé mon prêt, donc je veux récupérer le cash et le mettre ailleurs. Un des objectifs dans la catégorie Thibault financier, investisseur, un autre objectif, c'est une maison qu'on a. qui est une maison en gros secondaire qu'on fait du airbnb avec mais qui prend beaucoup de temps et pas beaucoup de revenus en face, plutôt des charges en face. Là, je pense que c'était une erreur d'investissement. Donc là, pareil, l'idée, c'est de dire comment on fait pour se séparer de cette maison, la vendre sans perdre trop d'argent sur ce qu'on avait mis, et un autre qui est un local commercial qui est vacant depuis un moment. Comment est-ce que je fais ? Quelles étapes je prends pour mettre en location ce bien ? Je veux qu'à la fin de l'année, il soit loué. C'est ça l'objectif. Je veux qu'à la fin de l'année, il soit loué. Comment je fais en sorte ? Et donc, ces objectifs-là, je les ai, ils sont notés. Ils sont dans ma tête, je sais que je veux faire ça avant la fin de l'année. Et donc, quand je vais faire mon planning de la semaine, je vais avoir ces objectifs dans la tête. Je vais dire, OK, qu'est-ce que je fais pour ce local commercial que j'ai à Colmar ? Eh bien, qu'est-ce que je peux faire à l'étape de la semaine, au niveau de la semaine ? Je peux prendre contact avec trois différentes agences. Juste pour appeler et prendre la température du marché et savoir si je voulais les mettre en location via eux, comment ça se passerait, quelles seraient les conditions, etc. Tu vois ? Je le fais. Et du coup, ça me fait avancer dans mon... Ça me fait faire des petits pas. Et à la fin de l'année, en fait, là, le local, il est loué. Donc, en fait, c'est... C'est pas mal. Ouais. On est en avance,
- Speaker #1
quoi. C'était l'année passée.
- Speaker #0
C'était l'année passée. Et il a été loué en février. Donc, tu vois, ça m'a quand même un an... Mais j'ai fait toutes les étapes. J'ai fait toutes les actions. Et parfois, bah oui, il y a un mois où tu fais aucune action parce que t'as d'autres priorités.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Mais ça te permet de garder le fil de ce que tu t'es dit et du contracte. Tu as fait avec toi-même.
- Speaker #1
C'est cool, ça me donne des idées. On se lève au niveau de nos objectifs, on tombe au niveau de nos systèmes, disait James Clear. Dis-nous un petit peu, si tu devais remettre un système d'organisation en place de zéro, quels seraient les trois outils que tu utiliserais ? Je sais que tu m'as parlé de fichiers Excel, je ne sais pas si tu utilises encore, mais tu as peut-être autre chose, je ne sais pas. C'est quoi tes outils que tu utilises pour externaliser, garder en vue tes objectifs ? ou simplement des outils qui te font gagner beaucoup de temps aujourd'hui. Moi, j'utilise beaucoup Loom, Calendly. Ok.
- Speaker #0
Je peux te parler d'un autre truc, ok ? Parce qu'on a beaucoup parlé des objectifs, etc. Bien sûr. Moi, j'utilise énormément... Avant, j'utilisais beaucoup Evernote. Donc, une application pour prendre des notes à la fois sur l'ordi, sur le téléphone, etc. Et puis, comme je suis tout quasiment Apple... Je suis passé sur juste le truc Note de Apple, qui marche très bien.
- Speaker #1
Apparemment, ils se sont bien améliorés.
- Speaker #0
Et en fait, ça synchronise super bien, même mieux qu'Evernote le faisait à l'époque, entre mon Mac, mon téléphone. Et en fait, chaque fois que j'ai une idée, par exemple, j'ai une idée de contenu pour moi, j'ai une fiche, une note, où je mets toutes mes idées de contenu. J'ai une idée de contenu pour un client. j'ai une idée de choses que je voudrais bien faire la semaine prochaine en accord avec mes objectifs ou mes rôles j'ai une note dans laquelle j'ai toutes ces matrices dont je t'ai parlé tout à l'heure à la semaine et au dessus de ça j'ai ce qu'on appelle un backlog je mets tout ce que je veux tout ce à quoi j'ai pensé qui me permet de quand je vais le dimanche soir pour faire mon planning de la semaine pas tout faire depuis ma tête en fait tout faire depuis une liste de backlog de choses que je me suis dit que ça serait bien de faire tu comprends ce que je veux dire ouais mais ça serait intéressant que tu me montres si tu veux une fois sans me faire un petit loom ou tu vois ça je pense ça pourrait vraiment intéresser une partie de mes lecteurs parce que moi je suis toujours friand de ça alors j'ai beaucoup de retours via mon académie parce que des gens ils testent je propose aussi des systèmes mais intéressant et en fait mes systèmes ils sont très simples tu vois enfin mon fichier d'objectif annuel c'est un un Google Sheet. Et j'ai un onglet par mois parce que chaque mois, je fais une revue d'objectifs pour voir où j'en suis. Je me mets un pourcentage d'avancement. Ça me donne une petite… Bien sûr. Un petit sucre.
- Speaker #1
C'est subjectif, mais c'est visuel, tu vois le truc, tu… Voilà.
- Speaker #0
Ma matrice à la semaine, c'est donc dans notes de Mac, d'iOS. Et ma to do à la journée. c'est dans un carnet.
- Speaker #1
Papier.
- Speaker #0
Ouais. J'ai un petit carnet papier comme ça. Je sais pas, c'est moitié d'A4. Ouais. A5. Ouais, ouais. Et en fait, pourquoi j'ai ça ? Parce que j'aime tracer. J'aime dire, là, j'ai fait. Et donc, ce carnet papier, je l'ouvre en deux. La page de droite, je tire un trait qui sépare la page de manière verticale. À gauche, j'ai une colonne importante dans laquelle j'ai le droit de mettre trois actions par jour. Et à droite, j'ai une colonne nice.
- Speaker #1
Next to have, que Rod prouve c'est important.
- Speaker #0
Et à la fin de la journée, si j'ai fait les trois actions qui sont dans la colonne importante, je suis content. J'ai rempli mon contrat. Et si j'ai fait celle de droite, ça va. Et parfois, celle de droite, je l'ai fait pour me redonner de l'énergie, pour me remettre dans un cercle de j'ai fait une action, j'ai réussi, maintenant je suis lancé, je vais faire une action plus pure. Tu vois ce que je veux dire ? Parfois, tu vois une grosse tâche à faire ou un truc important à faire qui se... Souvent c'est important parce que tu sais que ça va te demander de l'énergie ou tu vois de la motivation etc et t'as pas envie de t'y mettre tout de suite bah c'est pas grave je prends une petite tâche facile je la fais et ensuite j'ai changé d'énergie j'ai démarré démarrer la machine momentum exactement donc en gros notes d'apple google
- Speaker #1
sheet et mon carton pourquoi google sheet en fait pour le tableau en fait c'est une notion de tableau qui est pas bien gérée dans notes ou ah oui oui oui c'est ça parce qu'en fait notes n'intègre pas autant de fonctionnalités, tableaux, les onglets tout ça que...
- Speaker #0
tu peux pas gérer la taille de tes colonnes et Evernote,
- Speaker #1
rip rip Evernote quoi c'est devenu payant,
- Speaker #0
c'était de moins en moins bien l'UX allait de moins en moins bien ils ont vraiment dégringolé c'est dommage,
- Speaker #1
c'était bien ça a été racheté au bout d'un moment je crois j'ai dû bosser dessus avec une cliente j'étais là ouf Ouais.
- Speaker #0
C'est vraiment bien.
- Speaker #1
Après, chacun a ses outils.
- Speaker #0
Ils ont changé la police aussi. Ils ont changé plein de trucs d'affichage qui ont fait qu'avant, ça tenait très bien sur mon ordi et sur mon mobile. Et du jour au lendemain, ils ont fait une mise à jour et ça m'a niqué toutes mes notes, tout le formatage de mes notes. Et je me suis dit, je ne vais pas tout refaire.
- Speaker #1
OK. Est-ce qu'il y a un petit hack que tu utilises au quotidien et que tu recommanderais à d'autres, à des entrepreneurs, des dirigeants, des choses ? Un petit hack qui t'a vraiment facilité la vie ? Qui sait le 5% dans le 5% ? On n'est même pas dans le 20-80 quoi.
- Speaker #0
Il y a ce hack dont je viens de te parler, de dire en fait quand j'ai un... Tu connais Eat the Frog ? Quand il y a un truc, je me dis, il faudrait que je le fasse. Soit j'arrive à le faire tout de suite dès le matin, parce que c'est le truc le plus important de la journée, et je m'y mets, je lui suis.
- Speaker #1
Tu la manges, la grenouille.
- Speaker #0
Tu vois, mon fils il m'a levé à 5h du mat, et je suis la tête dans le... Et je me dis, ok, je vais commencer soft par un truc qui va me mettre en jambes, et tu vois. Et aussi des hacks que j'ai c'est que parfois ce que je fais c'est que quand j'ai besoin de travailler, je sais que je vais avoir besoin de travailler longtemps, je coupe les notifications. Mes notifications sont de toute façon coupées tu vois. Mais ce que je fais c'est que j'ouvre pas mes mails, je laisse mon téléphone ailleurs dans une autre pièce. Je mets juste ce qu'il faut sur mon ordi pour ne pas focusser que sur ce truc là. Ça c'est un petit hack.
- Speaker #1
Moi je pense que c'est un gros hack.
- Speaker #0
Oui c'est un gros hack.
- Speaker #1
La difficulté de ce hack c'est qu'il semble trop petit pour fonctionner en fait.
- Speaker #0
Ben...
- Speaker #1
Tu te fous le testé. Non mais j'ai des notifications...
- Speaker #0
Non mais c'est la base.
- Speaker #1
Pour moi, c'est la base.
- Speaker #0
Quand j'étudiais au wagon et que je voyais des gars à côté de moi qui avaient toujours l'onglet WhatsApp ouvert et que tu as les notifications qui arrivent et que ça fait tiling tiling tiling, je me dis mais comment tu peux bosser ? Comment tu peux apprendre en faisant ça ?
- Speaker #1
C'est clair, c'est clair. Moi, j'ai un test avec mes clients en accompagnement. Je leur envoie un WhatsApp et je regarde en combien de temps ils me répondent. Et si c'est moins d'une heure, ça va mal se passer.
- Speaker #0
C'est la première fois que je suis là. Moi j'ai zéro notification, tu m'envoies un WhatsApp, si j'ouvre pas WhatsApp je le vois jamais. Ouais,
- Speaker #1
c'est clair. Je pense que c'est vraiment la base et ça rejoint un truc que je dis tout le temps pour les auditeurs qui écoutent souvent ce podcast, ils vont encore nous parler d'Ulysse et ses sirènes et on se disait toi Ulysse, le courageux, l'intelligent, le vaillant Ulysse qui a demandé à son équipage de l'attacher pour ne pas succomber au champ des sirènes, aujourd'hui les sirènes c'est les notifications quoi. Et qu'on bosse derrière des ordinateurs, bah en fait... technologie c'est fantastique, toi tu l'utilises à ton avantage, mais regarde toutes les personnes qui se font complètement bouffer par la technologie, et donc on est arrivé face à ce constat, t'es là t'es en mode ok, t'as ceux qui se font bouffer t'as ceux qui surfent grâce à la technologie donc la différence entre les deux c'est qu'il y en a des qui ont réussi, qui ont appris à maîtriser cette technologie et là j'ai relu un livre qui s'appelle Never Enough, qui est sur les addictions et qui est vraiment un très bon livre, où elle explique bon bah il y a une partie génétique, et probablement pour les notifications il y a une partie génétique, mais la plupart des gens qui pensent contrôler les notifications, souvent elles se déconcentrent, elles ignorent la notification, elles reviennent dessus, puis une partie de leur jus de cerveau est en mode « Ah, il y a cette notification, il y a ce petit truc qui m'attend » , et dès qu'il y a un peu d'ennui, hop, donc c'est intéressant.
- Speaker #0
Mais, pour nuancer un peu ce que j'ai dit. je suis pas parfait donc ça m'arrive aussi de faire des matinées de travail où je me dis putain mais la matinée je me dis mais j'ai pas été bon j'ai été quinze fois sur linkedin j'ai trois fois sur whatsapp j'ai envoyé des mails j'ai fait ça mais tu le sens tu le sais tu en es conscient et tu sais que si tu veux vraiment bien le faire tu te casses un autre petit hack parce que ça m'a fait penser à ça l'histoire d'Ulysse c'est l'environnement souvent quand j'ai plus d'énergie Je change d'endroit. Si j'ai encore des trucs à faire, je change d'endroit.
- Speaker #1
Une sorte de reset quoi.
- Speaker #0
Ouais, je passe de mon bureau à la table du salon. Ou je me dis, en fait, là, je vais marcher 30 minutes et je reviens. Ou je me dis, aujourd'hui, j'ai besoin de faire mes objectifs annuels. Je ne les fais pas chez moi, mes objectifs annuels. Je vais dans un endroit complètement neutre. Au vert ou un nouveau truc où je connais pas en fait ça va me permettre de de m'affranchir de tout ce que je crois qui est ancré en moi tu vois ou de toute une certaine pression que tu te mets à toi même tu vois j'aime bien aller dans des lobbys d'hôtels pour faire mes mes objectifs annuels. Je choisis un hôtel j'y vais et en fait je... c'est un nouvel endroit tout est presque possible tu vois tu te dis en fait il n'y a plus de j'ai plus d'accroche c'est ce que je veux dire Ça, ça marche assez bien, je trouve, de changer d'environnement ou d'adapter ton environnement à la tâche que tu veux faire.
- Speaker #1
Je rebondis sur cette notion de « t'es pas parfait » , et je pense que c'est très très bien que tu le dises, parce que même s'il y a des choses qui fonctionnent, je pense qu'on n'est pas des machines, et que moi j'aime bien voir les théories et tout ce qu'on raconte comme des idéaux, c'est-à-dire, idéalement on le fait tout le temps, mais on est humain. Tout d'un coup, il y a le petit qui a passé une sale nuit, Toi, tu as deux enfants, tu vois exactement de quoi je parle. Le lendemain matin, tu es éclaté. Tu auras peut-être un petit peu plus besoin de tes checklists ce jour-là parce que justement, tu auras tendance à un petit peu plus oublier. Mais même, il y a des jours où ça passe tout droit et il n'y a rien qui fonctionne. Et ce que je disais récemment à Lyon dans une classe où je suis intervenu, c'est rajouter le mot « encore » à la suite de « pas » . Je n'arrive pas à m'organiser, je n'arrive pas à mettre en place mes objectifs, je n'arrive pas à faire ceci, je n'arrive pas à « encore » . et ça ça m'a beaucoup aidé donc pour les gens qui sont là testez quel livre as-tu à recommander ? t'en as cité 2 ? t'en as cité 3 ? alors de tête les habitudes, les 7 habitudes t'as cité celui-là t'as cité rich dad poor dad Et t'en as cité un troisième ?
- Speaker #0
Ouais, au tout début, j'étais cité celui sur... Ah oui,
- Speaker #1
mais il fallait que tu me donnes encore la référence. C'est juste sur les petites entreprises et les process.
- Speaker #0
Je crois que ça s'appelle The E-Myth, comme un mythe.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #0
ouais. Revisited, un truc comme ça. Et le sous-titre, c'est Why Small Businesses Don't Work, un truc comme ça. Après des livres, j'en ai lu plein.
- Speaker #1
J'imagine, ouais.
- Speaker #0
De développement personnel, le truc de Tony Robbins, le truc de Napoleon Hill, pas mal de trucs de finances aussi que j'ai lu. Là je lis des trucs sur les enfants, tu vois.
- Speaker #1
je suis en train de lire un livre qui s'appelle
- Speaker #0
Playful Parenting mettre le jeu au coeur de l'éducation de tes enfants voilà j'aime bien explorer j'ai vachement changé ma position par rapport au livre depuis que j'ai commencé à lire, j'essaye de lire une douzaine de livres par an et avant j'ai commencé un bouquin, il fallait que je le finisse maintenant en fait je suis en mode je commence, si ça me parle pas ou si je n'aime pas le style d'écriture ou si je ne comprends pas Voilà.
- Speaker #1
Je le lâche. Je suis totalement d'accord avec toi. Faire la paix sur les livres non terminés.
- Speaker #0
Ouais, exactement.
- Speaker #1
Tu ne vas pas lire tout un blog, tu ne vas pas lire tout un livre.
- Speaker #0
Il y a combien de livres que tu as lus, dont tu te souviens vraiment, et qui t'ont vraiment marqué, tu vois ? C'est ça qui est intéressant, ces livres-là.
- Speaker #1
Moi, j'ai Introduction aux pensées de Marc Aurel. Je ne sais pas si tu connais Pierre Hadot. Stoïcisme, super intéressant. Il m'a pas mal marqué. Il m'a pas mal aidé à gérer les doutes et l'incertitude et l'impermanence. La série Taleb, je la trouve intéressante. Taleb, il m'a beaucoup aidé à voir ce que je ne vois pas, c'est-à-dire réfléchir à ce qui n'est pas montré, ce qui n'est pas affiché. Quand quelqu'un parle de ses réussites, c'est aussi pour ça que je ne voulais pas faire un podcast sur la réussite d'une personne, et plutôt les process, parce que les process, je me dis, ok, c'est plus réutilisable, parce que ça ne se base justement pas forcément sur de l'exploration, la chance, etc., même si on a un peu parlé de ce sujet-là, mais plus sur là, parce que finalement, c'est très... Tu reçois certaines cartes, tu n'es avec certaines cartes Et puis il y a le facteur chance, il est énorme, je le trouve, il est incroyable. Après, évidemment, il y a comment tu l'utilises, et je pense qu'il y a toujours des choses très intéressantes à apprendre dans le parcours incroyable de certaines personnes. Mais ça m'a beaucoup aidé à bien comprendre qu'en fait, quand une personne te dit « j'ai fait ça et ça a fonctionné parce que j'ai fait ça » , pense aux gens qui ont fait la même chose et chez qui ça n'a pas fonctionné. Et je trouve ça aussi intéressant. Forcément, moi, depuis que là, tu es mon septième invité. Des fois, je pose des questions et je me dis, ah, ça a fonctionné pour lui, alors que chez moi, ça n'a pas fonctionné. Donc, c'est aussi ça qui est intéressant. Cool. Donc, livre à recommander pour les entrepreneurs. Tu en as un, tu as The Imits, Revisited, Avoir, A Confirmer. Est-ce qu'il y en a d'autres ?
- Speaker #0
Il y a La semaine de 4 heures, Tim Ferriss, que je lis aussi quand j'étais jeune, que j'ai relu plusieurs fois, qui est intéressante. Pareil, c'est des livres comme Richard pour date, c'est des livres très américains. très sales, très vendeurs des belles idées mais est-ce que tu arrives à les mettre en pratique ou pas mais oui ce livre là et rigid pour date c'est les livres qui sont à l'origine de notamment tout mon parcours d'investisseur. De dire, est-ce que j'arrive à créer quelque chose qui me rende indépendant financièrement ? Pas forcément pour ne rien faire, mais plutôt pour me dire, ça me donne du choix. Et ça me donne la liberté de faire ce que j'ai vraiment envie de faire ou d'explorer des pistes que j'ai envie d'explorer. Aujourd'hui, je dis souvent à ma femme, on est deux à la maison, mais on est trois à travailler. Parce qu'il y a moi qui travaille, il y a elle, et puis il y a notre immobilier qui travaille. et c'est à peu près le même salaire pour les trois c'est intéressant du coup ça aide vachement la famille et ça nous permet de faire des choix qu'on ferait pas si on avait pas cette sécurité financière derrière notamment le fait de venir en Suisse par exemple pour venir en Suisse nous on a tout arrêté en France on est parti, ma femme elle a trouvé un contrat ici ok mais moi j'avais juste signé un droit de franchise mais fallait faire tourner le business et pendant les premières années la première année et demie deux ans je me suis pas je me suis pas payé ici et quand tu te payes pas en suite avec des coûts suisse j'avais pas encore d'enfants mais voilà c'est quand même bien sûr même quelque chose tu vas sur monsieur et ça ça a été permis parce que ben voilà je savais que dans le pire des cas je rentrais en france je revendais un appart au pire ou enfin tu vois le pire partie il va rester à partie ouais on sait qu'on peut trouver
- Speaker #1
Thibaut, les gens qui sont toujours là avec nous, félicitations, vous avez réussi votre entraînement intentionnel.
- Speaker #0
Yes, à l'OSAD, non je rigole, sur LinkedIn. LinkedIn ? Sur LinkedIn, oui.
- Speaker #1
Et puis de toute façon tu mentionnes aussi ta newsletter.
- Speaker #0
Oui, oui.
- Speaker #1
Sur LinkedIn tu en parles.
- Speaker #0
Sur LinkedIn je publie assez fréquemment, au début je publiais une fois par jour, pour vraiment monter en compétence, apprendre, me former, comprendre le process. Maintenant je publie plutôt trois fois par semaine, je vais peut-être passer à deux fois, on va voir. J'ai une newsletter que j'ai deux fois par mois, dans laquelle les sujets sont assez variés, mais on traite un peu de tout ce dont on a parlé dans le podcast. Comment être intentionnel, c'est des trucs de développement personnel, c'est des trucs de finance, c'est des trucs de construction, d'entrepreneuriat, de business, de plein de choses comme ça. Et voilà.
- Speaker #1
Cool. Je mettrai le lien dans la description de cet épisode. En tout cas, pour moi, c'était un plaisir de pouvoir échanger avec toi et je sais ô combien ton temps est précieux. Et il y a tout un sujet que j'aurais voulu aborder avec toi, mais je me suis retenu qu'il y a l'intelligence artificielle. Ce sera peut-être le sujet d'un podcast. Au revoir. Merci. Merci, Thibault.
- Speaker #0
Merci, Julien.
- Speaker #1
Bravo. Vous êtes arrivé à la fin de ce format long. Pour booster ce podcast qui explore l'importance des processus pour les entrepreneurs, je vous invite à aller mettre 5 étoiles et 1 commentaire sur l'application podcast du smartphone de votre voisin. C'est ça qui m'aide à augmenter la visibilité de mon projet, de ce podcast. Et donc, ça me crédibilise pour ensuite inviter d'autres entrepreneurs et experts pour évidemment vous partager ces futurs pépites.
- Speaker #0
A très vite.