- Speaker #0
Moi j'ai mis longtemps à accepter que la motivation seule ne suffit pas. Devant mon bureau il y a marqué la discipline bouffe, la motivation petit-déj le matin. Et en fait je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de choses qui ont changé dans ma vie dès lors que j'ai plus fait confiance à ma discipline qu'à ma motivation. Et pour moi la créativité, l'innovation, etc. je crois au fait que ça se ritualise. Être très fort dans la distinction du quoi et du comment. Comment je bétis des équipes qui ont tout pouvoir sur le comment et comment moi en tant qu'entrepreneur je me responsabilise très fort sur la clarté du quoi. et comment on a des instances qui nous permettent à moi de vous partager le quoi et à vous de me partager le comment pour qu'on s'aligne sur ça.
- Speaker #1
Donc pour toi c'est possible d'être agile tout en ayant des processus ?
- Speaker #0
J'irais même plus loin, plus mes processus sont présents, plus ça me permet d'être agile en fait, parce que comme tu le disais, soit je le sous-traite, soit j'ai pas besoin d'y dédier du cerveau parce que je sais que c'est ritualisé et que ça va arriver, et au contraire moi ça me laisse beaucoup d'espace mental pour faire autre chose, etc.
- Speaker #2
Bienvenue dans Process Advantage, le podcast où je donne la parole à des entrepreneurs et experts qui ont mis en place des processus utiles afin de booster le développement de leur entreprise. Pour soutenir l'émission, pensez à laisser une note et un avis honnête. C'est ce qui m'aide le plus à faire connaître et améliorer ce podcast.
- Speaker #1
Et si vous souhaitez installer un système d'organisation pour être plus rentable et serein au quotidien,
- Speaker #2
direction organisologie.com. Le lien est en description. C'est parti ! Aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Thomas Guibaud, coach, formateur, conférencier et auteur spécialisé en développement personnel et professionnel. Il est fondateur de l'école Les Sommets du Coaching.
- Speaker #1
Quelques faits frappants,
- Speaker #2
il a formé plus de 1200 personnes en coaching agile et développement personnel, cumulant plus de 5000 heures de coaching d'équipe et 4000 heures de coaching individuel. Il a réalisé l'ultra trail du Thor des géants, réputé comme l'un des plus difficiles au monde. Il a également auteur de livre « Réaliser ses rêves, ça s'apprend » qui propose une méthode pour transformer les rêves en réalité. Son objectif du moment, en mars 2025, il prépare un voyage de trois mois au Japon tout en développant son école de coaching. Sa vision, Thomas aspire à un monde où chacun ose s'engager dans un processus de connaissance de soi et d'accomplissement personnel. Il considère le coaching comme un levier puissant pour créer un environnement harmonieux et épanouissant où les individus peuvent aligner leurs actions avec leurs intentions. accrochez votre ceinture. C'est parti.
- Speaker #1
Thomas, ça me fait super plaisir d'être là aujourd'hui avec toi.
- Speaker #0
Merci beaucoup de m'accueillir.
- Speaker #1
Et on va directement rentrer dans le vif du sujet. Qu'est-ce qui surprendrait le plus les gens s'ils passaient une journée avec toi ?
- Speaker #0
Elle est cool cette question. Je dirais que deux choses. Je suis un taré de mes passions. C'est-à-dire que dès lors que j'ai trouvé un sujet qui m'intéresse pro-perso, je suis un peu un ayatollah de ça. Je suis capable de dédier beaucoup de temps, d'énergie, d'argent à approfondir cette passion. Et la seconde, c'est... la capacité que j'ai à pas faire les choses qui me font chier. Donc je travaille pas mal à essayer de faire que ma vie, elle soit le reflet de ce qui me fait vraiment envie et ce qui fait vraiment sens pour moi. Et j'essaie de pousser ça assez loin.
- Speaker #1
Ouais, j'ai écouté dans le train en venant un échange que t'as eu avec une femme que t'as rencontrée, convivium, je sais plus son nom, Julia ? Ouais, absolument. Vous parliez beaucoup du concept de... Fuck yes. Yes. Donc j'imagine que ça découle vraiment de cette envie de vraiment être aligné par rapport à tes priorités et ce que tu veux faire entrer dans ton agenda. Ouais,
- Speaker #0
je mets pas mal d'énergie à ça.
- Speaker #1
Excellent, on va en parler, moi ça m'intéresse beaucoup. Ton parcours t'a mené du sport à l'agilité puis au coaching. C'est quoi le fil rouge, le fil conducteur s'il y en a un ? C'est quoi qui t'anime par rapport à toutes ces expériences ?
- Speaker #0
Moi j'essaie de faire que ma vie elle soit remplie de trucs qui me font kiffer et dans lesquels j'ai l'impression que mon talent il s'exprime. J'aime bien ce mix des deux. Ouais, je prends vraiment le temps d'être conscient de ça, c'est-à-dire à la fois de régulièrement actualiser qu'est-ce qui a le pouvoir de me faire kiffer en ce moment, et aussi de me dire dans quoi j'ai envie d'exceller. Et donc ouais, c'est ça qui remplit ma vie.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, c'est quoi les choses dans lesquelles tu as envie d'exceller ?
- Speaker #0
C'est clair que depuis, tu le disais, depuis une dizaine d'années maintenant... Le coaching est central dans ma vie. J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup coaché individuellement. Dirigeant, entrepreneur, manager, individu. Et aujourd'hui, je suis arrivé à un moment où ça me fait vibrer de l'enseigner. Et donc, j'ai monté mon école de coaching l'année dernière. On est dans la fin de la première promo, puis je commence à remplir la seconde, etc. Donc, c'est ça qui m'anime en ce moment.
- Speaker #1
Donc, vraiment, former les coachs à exceller. Ouais. c'était mon cadeau on va je pense en reparler de ce sujet J'ai vu passer un de tes posts parce que tu es assez actif sur LinkedIn et moi je m'y suis mis il y a peu de temps. Tu gères ton activité avec ta petite sœur et ta femme. Pour certains, ça pourrait être le cocktail explosif pour se compliquer la vie, tu vois. Mais pas pour toi. Donc explique-nous un peu comment ça se passe et la raison de ce choix. Ouais,
- Speaker #0
absolument. Je pense que c'est explosif si on n'est pas aligné sur la place que l'on a envie de donner au travail dans notre vie. Et si on n'est pas capable et outillé d'avoir des conversations importantes, structurantes et difficiles. Et donc, moi, j'ai la chance de partager ma vie avec des gens qui sont alignés sur la place que l'on a envie de donner au taf et qui ont mis beaucoup de temps et d'énergie à se former sur l'aisance que l'on peut avoir d'être dans la relation. Donc, ce qui fait que c'est un cocktail qui est très apaisé. Ce qui nous rassemble, c'est que... Tous les trois, on ne croit pas du tout au mythe de l'équilibre vie pro-vie perso. Je considère que c'est une vaste fumisterie. Et je le trouve très enfermant, cette injonction à l'équilibre. Et donc, ouais, en fait, c'est un fonctionnement très chill où si on a envie de taffer à 21h30 et qu'on a envie de parler boulot à ce moment-ci, c'est OK. Et si en plein milieu de l'après-midi, on a envie d'aller marcher, on va marcher.
- Speaker #1
c'est un fonctionnement en fait qui nous convient tous les trois j'ai pas la prétention de dire qu'il est juste mais en tout cas il est juste pour nous et donc ça ça fait que ça fonctionne très bien c'est intéressant ces mots valises genre équilibre vie pro vie perso je crois que t'es le t'es mon sixième invité et t'es le troisième à me dire qui croit pas en l'équilibre vie pro vie perso pourtant à ce que je comprends de toi t'es pas un acharné du travail il me semble en tout cas ça a l'air plutôt sain Si tu crois pas en ce qui est vie pro, vie perso, comment tu... Enfin, en quoi tu crois ? Ouais,
- Speaker #0
moi je crois à l'harmonie, beaucoup plus qu'à l'équilibre. C'est-à-dire qu'en ce moment, je prépare un voyage de trois mois avec mes filles et ma femme. Donc là, je suis dans un cycle jusqu'au départ où c'est clairement déséquilibré parce que je travaille énormément. Mais c'est conscient et choisi. Et donc, moi je vois l'harmonie comme à quel point t'es aligné avec ce qui a le pouvoir de remplir ta vie. et dans deux semaines, je vais rentrer dans un cycle où il va y avoir trois mois de quasiment pas de taf et ça c'est harmonieux pour moi en fait, donc je crois vraiment à ça l'harmonie pour moi ça a le pouvoir de nous responsabiliser sur en fait qu'est-ce qui fait sens à ce moment-ci, plutôt que d'être dans une injonction de moitié-moitié d'équilibre qui quand je serai au Japon, ça va me faire juste chier de chercher à équilibrer donc ouais, la notion d'harmonie moi elle me parle plus, elle me paraît plus douce et alignée que l'équilibre Hmm.
- Speaker #1
Ça me fait penser à ces entrepreneurs qui, quand ils travaillent, ils travaillent à fond. Et quand ils se relaxent, ils se relaxent à fond. Mais ils ne font pas... Je pense que le risque, c'est entre les deux. Moi, je vois les périodes où je ressors d'un week-end mal ressourcé. C'est où j'ai un peu bossé le week-end, mais sans vraiment bosser. J'ai vérifié ma boîte mail alors que je ne voulais pas le faire. Donc, j'ai quand même répondu à une ou deux personnes. Puis finalement, j'ai vite mis à jour un ou deux trucs. Puis t'es là, au final, c'était pas important. Ça pouvait attendre. Je l'ai fait parce que... Parce que plus par réflexe qu'autre chose. Alors que les fois où je bosse à fond, quitte à bosser jusqu'à 21h ou 22h... Alors maintenant, je le fais de moins en moins depuis que je suis papa, mais quand je le faisais... Bah en fait, après j'allais au lit, je dormais, apaisé, je me relevais, je pouvais encore enchaîner. Et tout d'un coup, il y avait une semaine de déconnexion à fond aussi. Et je pense que les moments, c'était où je me sentais le mieux, quoi. En termes d'équilibre. Alors, je ne t'ai même pas alterné.
- Speaker #0
Non, mais je comprends aisément. Et je ne sais pas quelle est ton expérience, mais moi, j'ai l'impression que la paternité, moi, ça a mis un gros shift là-dedans, tu vois. Sur l'intention de ne pas être dans cet entre-deux un peu foireux, tu vois. De ne pas être avec mes filles et en même temps, de ne pas vraiment bosser. Ouais,
- Speaker #1
moi, je partage vraiment l'aspect. Pour moi, c'est paradoxal parce que... Mon business allait moins bien, enfin je suis devenu papa et mon business, il y a eu un creux en termes d'activité, ça s'est un peu moins bien passé. Et paradoxalement, c'est là où j'étais le moins stressé. parce que le soir je déconnectais je fermais la porte du bureau et puis la famille quoi tu vas et ça me permettait vraiment de faire le shift et maintenant il ya plus de à 18h ça le petit ça commence à gueuler genre papa papa on a les mêmes ça roule cool tu as fait un ultra Tratray, c'est juste ? Ouais. Ok. Le Thor des géants ? Ouais,
- Speaker #0
c'est juste ça.
- Speaker #1
et tu as structuré ta préparation autour des principes Agile. Ouais. Parlons un peu de ta vision de l'agilité. Ouais, parce que tu es aussi coach Scrum, coach Agile. Et c'est vrai que tu as alors tu as une école où tu formes des coachs, mais tu as aussi une grande partie ta carrière, alors je ne sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui, où tu vas dans des entreprises et tu aides des équipes à mieux travailler ensemble, à restructurer leur manière de bosser. C'est juste. Et ça, ça puit pas mal sur l'agilité. Donc parle-nous un peu de ça, parce que c'est vrai que c'est encore une fois, en parlant de Movalise, l'agilité...
- Speaker #0
Il est royal. Je suis le premier à souffler comme tu le fais, parce que moi ça me rembarge aussi. L'agilité en quelques mots, c'est... une méthode d'organisation individuelle et collective qui nous permet d'adresser la complexité. La complexité en un mot, c'est le fait de démarrer une activité et qu'il y ait plus d'éléments que l'on ignore que d'éléments que l'on maîtrise ou que l'on connaît. Et donc, pour moi, l'Ultra Trail, ça rentre assez bien dans cette case-là. La petite balade que j'ai faite, là, elle faisait 350 bornes et 25 000 mètres de dénivelé positif à courir en moins de 150 heures. Et quand j'ai eu... J'ai rien. Ouais, c'était ouf. Et quand j'ai eu l'envie de faire ça, c'est clair qu'après, une fois la fame passée de dire « Ouais, je vais préparer ce type d'ultra trail et tout » , se pose la question du comment. Et tout le monde qui est là « Wouah ! » Ouais, t'es incroyable Thomas et tout. Mais après, accessoirement, il faut le préparer. Et donc, c'est poser la question du comment. Et le problème, c'est que c'est une prépa qui m'a pris un peu plus de trois ans. Et donc, c'était illusoire de considérer que dès le début, j'allais avoir la capacité de comprendre. et d'imaginer tout ce que ça allait impliquer. Et donc l'agilité, en fait, c'est un fonctionnement qui repose sur, plutôt que de structurer ma prépa sur un bloc de trois ans, c'est le fait de structurer en mini-bloc de deux semaines et toutes les deux semaines se poser la question « Ok, où j'en suis ? Qu'est-ce que j'ai besoin de bosser ? Comment je peux m'adapter là maintenant ? » Et ça m'a beaucoup aidé. Et donc plutôt que de faire une prépa de trois ans, j'ai fait, tu vois, 50 itérations, des itérations de deux semaines avec l'intention, toutes les deux semaines, de me dire ou est-ce que j'en suis dans ma prépa ? comment je me réajuste, est-ce que je suis blessé, est-ce que je suis fatigué est-ce que je suis en forme, est-ce qu'on a des voyages est-ce que ma femme en a marre, etc et tous ces éléments je les prenais en compte pour déterminer la capacité que j'avais à m'entraîner et les sujets qui avaient le plus de valeur à ce que je bosse dessus
- Speaker #1
Moi j'associe agilité avec itération d'abord faire fonctionner, ensuite améliorer ça fonctionne bien dans certains types de jobs, mais par exemple si tu veux construire un pont ou un immeuble genre de trucs, j'imagine que l'agilité elle est clairement moins adaptée Merci. qu'est-ce que tu en penses ?
- Speaker #0
L'agilité, elle est ultra puissante quand il y a beaucoup d'inconnus. Donc c'est pour ça qu'on distingue la complexité de la difficulté. Construire un pont, c'est difficile, mais heureusement pour nous, les gens savent. C'est vrai, c'est vrai. Là où par contre, faire un ultra trail, il y a beaucoup de choses qui se découvrent au fur et à mesure de l'avancée en fait. Et c'est là où l'agilité, elle est puissante. Donc pour les éléments où on l'a déjà fait plein de fois, on maîtrise, etc. Même si c'est dur, l'agilité elle est pas pertinente les over engineers en revanche dès qu'il y a de l'inconnu un besoin d'adaptation etc elle est ultra puissante.
- Speaker #1
Oui, intéressant. Et quelle est la différence entre les méthodes Agile et les méthodes Scrum ?
- Speaker #0
Scrum est une des méthodes Agile.
- Speaker #1
Ok. Et donc, quelles sont les autres méthodes Agile ?
- Speaker #0
Il y en a deux qui sont quand même principalement utilisées. Scrum, que l'on va utiliser pour les projets en mode complexe, par exemple, c'est Scrum que j'ai utilisé pour préparer l'Ultra Trail. Et puis, la deuxième, la plus populaire, ça sera sans doute Kanban, qui est utilisée pour plutôt la gestion de tâches en mode Agile, où ça ne contribue pas à un seul et unique projet.
- Speaker #1
et tu as aussi fait un TEDx heureusement le tien était mieux le son était meilleur sur ton TEDx que chez le mien tu parles de rêver ses rêves par opposition à les réaliser quel a été le déclic qui t'a fait passer de la phase du kiff à la phase du taf dans ton propre parcours et comment es-tu de tes clients à faire cette transition ?
- Speaker #0
Voilà, grosse question. Ce qui m'a amené à ça, le TEDx, il s'appelle « Réaliser ses rêves, ça s'apprend » et c'est le bouquin qui retrace modestement ma manière d'avoir structuré ce rêve de courir cet ultra trail. Et le déclic pour moi, il est très frappant, il est très précis. je pense que j'avais une faculté très grande à dire à qui voulait bien l'entendre que j'étais un mec stylé de préparer cette course tu vois incroyable et c'est et le seul truc c'est qu'en parler ça va pas suffit à faire de moi un bon trailer et donc je me rappelle très bien du premier 50 bornes sur lequel je me suis inscrit j'arrive là hyper près hyper chaud en matos de ouf et je finis dernier et je suis arrivé trois heures après l'avant dernier ce qui était une solide performance et et quand je suis arrivé le mec de l'orga qui est en train de remettre la coupe au vainqueur il me voit arriver, passer en la ligne, puis il m'appelle. Et puis il se dit, à mon avis, ce gars, c'est une bonne idée de le faire venir sur l'estrade. Il demande au vainqueur de venir me chercher, ce qui est merveilleux pour l'ego. Et là, à ce moment-ci, j'ai réalisé en montant là, tu vois, en allant voir ce mec-là, je me suis dit, il y a une incohérence entre l'ambition que je porte et la manière dont concrètement ma vie, elle est organisée. Et c'est à ce moment-ci où j'ai réalisé que j'avais besoin de rentrer dans une autre phase de mon rêve, tu vois. C'est fini le truc de juste je l'énonce, ça me fait vibrer, j'ai de l'émotion en en parlant et j'ai besoin de rentrer dans un cycle où ça devient un truc besogneux auquel j'oeuvre, sur lequel je me structure, je mets des process pour que je me donne la chance de l'accomplir.
- Speaker #1
Super intéressant. Tu me fais penser à un client que j'avais en call qui hésitait de rejoindre mon accompagnement. Il a déjà un cabinet avec une clientèle, mais par contre, il est plus aligné avec cette clientèle et avec ce cabinet. Il aimerait faire un autre type de cabinet. Et je lui fais, bon, ok, c'est quoi ton objectif ? Qu'est-ce que tu aimerais atteindre, etc. Il me fait, ouais, j'aimerais bien dans trois ans... avoir mon cabinet et je lui fais pourquoi pas dans trois mois tes premiers clients, tu vois. Et ce que tu me racontes là, ça me fait penser quand tu dis, tu sais, il faut faire ce travail besogneux et puis y aller. C'est qu'au bout d'un moment, il y a beaucoup de gens qui embellissent un rêve, une image d'eux-mêmes, un style de vie. Mais au quotidien, les actions ne sont pas du tout alignées et je crois qu'il y a vraiment un gros gap. qui nécessitent du courage pour se dire ok maintenant aujourd'hui je commence à faire ces premières étapes et c'est celle que tu as faite donc c'est vraiment intéressant et j'encourage les auditeurs qui nous écoutent à s'inspirer de ça et pas uniquement idéaliser un objectif mais vraiment commencer à y aller et je trouve que les méthodes agiles pour ça aident beaucoup parce qu'on n'est pas en mode ah il faut que je lise tous les livres, il faut que j'écoute tous les podcasts, il faut que je regarde toutes les vidéos pour me... pour être prêt, mais y aller.
- Speaker #0
Ah, exactement. Il y a vraiment une injonction dans l'agilité, c'est on y va, on se lance. Qu'est-ce qui est suffisamment bon pour commencer à démarrer ? J'adore ça. Moi, ça me parle trop. Et aussi, le truc que je trouve puissant dans l'optique d'adresser des sujets complexes, que ce soit un rêve, etc., c'est que... l'agilité, ça a une puissance dingue à nous forcer à décomposer ça. Je sais qu'on entend partout, tu sais, décomposer le mammouth en plein de petits trucs, mais moi, je trouve ça hyper intéressant, notamment sur la thématique des rêves. De ma perspective, le fléau principal à combattre quand il s'agit de rêves qui nous portent, c'est l'immobilisme. Et pour moi, l'agilité, c'est un vecteur dingue pour lutter contre l'immobilisme, parce que ce qui est dur dans les rêves, c'est qu'ils sont vertigineux, tu vois. C'est un truc incommensurable et il n'y a pas de prise à ça. L'agilité, elle nous force à décomposer ça en éléments. très concret, actionnable à l'échelle de deux semaines. Et moi, je trouve ça vraiment puissant.
- Speaker #1
Et il y a aussi un... Tu vois, moi, j'ai fait des expériences dans ma vie. Si j'avais su ou si je m'étais documenté sur les étapes que j'allais devoir traverser, je ne pense pas que j'aurais fait. Ouais. Et je pense qu'il y a aussi cet aspect de moi quand je suis face à quelque chose, je me dis, est-ce que j'ai suffisamment d'informations pour aller jusqu'à la prochaine étape ? Si c'est oui, let's go. Parce que... Tu as des gens qui abandonnent avant même d'avoir commencé. Et en fait, enfin bref, on se comprend sur cette partie-là, mais trop d'informations génèrent aussi de la paralysie décisionnelle, paralysie, ce genre de choses. Avec ce podcast, j'aide mes auditeurs à passer en mode processus, à penser en mode processus. Là, tu as ton sommet du coaching.
- Speaker #0
C'est l'école.
- Speaker #1
C'est l'école.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
Guide-nous. dans le parcours client où c'est que les gens entendent parler de ce sommet du coaching jusqu'au moment où, parce que tu m'as dit tu as déjà eu une édition c'est juste ? jusqu'au moment où ils sont là avec toi lors de cette édition quelles sont les étapes principales par lesquelles ils passent et moi je vais faire un petit dessin ok Où c'est qu'ils entendent parler de toi ?
- Speaker #0
Moi, j'ai beaucoup été accompagné, puis j'ai travaillé avec Thibaut Louis, un gars qui a craqué le jeu de LinkedIn. Ouais, c'est clair. Et un des enseignements que je retire principalement, ça a été audience first. Donc avant de créer l'école, j'ai mis du temps et j'ai processisé beaucoup. et j'ai routiné beaucoup la publication LinkedIn. C'est aujourd'hui de loin mon principal canal de notoriété entre guillemets, ou du moins c'est là où les gens entendent parler. Donc dès lors qu'ils me voient sur LinkedIn, il y a un autre biais, c'est le podcast, mais il est plus marginal, et une newsletter. Donc c'est mes trois canaux d'entrée. Dès lors qu'ils ont ça, moi le processus pour les faire rejoindre l'école, c'est... Aujourd'hui ma vision du marché de la formation, du coaching en France c'est qu'il y a trop d'écoles qui sont toutes les meilleures et donc c'est impossible de faire le choix. Et donc moi je me suis dit, en fait, si je devais choisir une école, ce qui me ferait plaisir c'est de passer du temps avec la personne qui va me former et de comprendre c'est quoi sa vision du coaching, comment il l'enseigne, c'est quoi sa pédagogie, qu'il me fasse une démonstration de son coaching. Mais je me suis dit, aujourd'hui ça n'existe pas ça. Donc j'ai créé, au sortir de ces canaux-là, j'ai créé une opportunité, j'y étais hier, J'offre deux jours totalement gratuits qui sont une intro au coaching et à mon école. Où le but, c'est je leur fais... par de la théorie que j'y enseigne et je les fais pratiquer en lien avec ce qu'ils pourraient faire au moment où ils sortent de l'école. Donc c'est deux jours totalement gratuits. Le but, c'est qu'ils puissent valider si oui ou non, l'expérience qu'ils ont vécue durant ces deux jours, elle leur donne envie d'aller plus loin.
- Speaker #1
Ok, donc workshop offert de deux jours.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Ça c'était où ? À Genève ? Ouais,
- Speaker #0
c'était à Genève.
- Speaker #1
Ok, je crois que j'ai vu passer le truc. Ouais. C'est fou ça, j'ai même vu passer des posts, parce que évidemment pour préparer cet échange, j'ai un peu... J'ai stalké quoi, tu vois ? Je suis allé contre-profit, j'ai fait le job, machin, et j'ai vu des gens qui parlaient de ce workshop, et je me suis dit « Ah, c'est couillu, tu vois, c'est cool. Ça m'a donné des idées. Ok. »
- Speaker #0
Je pense vraiment sur l'accompagnement, tu vois, en tout cas, l'apprentissage que j'en retire en deux mots de ça, c'est sur des volets d'accompagnement, en plus là, c'est un peu high-ticket, tu vois, l'école, elle coûte 13 000 francs. Moi, ça me paraît ahurissant de demander à quelqu'un de sortir une carte bleue de 13 000 balles sur le seul support d'une plaquette.
- Speaker #1
Ça, je suis d'accord.
- Speaker #0
Et donc, en fait, ce que tu nommes couillu, en fait, c'est juste. Donc, bref, ce workshop. Dès lors, ensuite, un truc assez classique de tunnel. Je passe une heure au téléphone, en visio, avec chacune des personnes qui se montrent intéressées. Et puis ensuite, elle remplit un formulaire. Elle nous verse un à compte. Et elle est dans l'école.
- Speaker #1
Et l'école, elle dure combien de temps ?
- Speaker #0
Elle dure un an.
- Speaker #1
Et c'est quoi un peu le programme par nous, un petit peu du programme ? Peut-être que j'ai des auditeurs qui seraient intéressés. Qu'est-ce qu'on y apprend ? Qui on devient ? Donc on devient un meilleur coach, c'est ça ? Un coach d'exception ?
- Speaker #0
Ouais, moi c'est mon créneau. J'ai la prétention de croire en fait que le coaching pour moi, c'est un truc précieux. Et malheureusement... Mon regard, c'est que les formations aujourd'hui au coaching, elles ne préparent pas des coachs qui vont exceller dans leur pratique. Il y a beaucoup de formations qui juste…
- Speaker #1
Tiens, t'es coach. En gros, c'est pour le papier.
- Speaker #0
Exactement. Le seul problème, c'est que je suis coach, mais en fait, on a pratiqué trois heures dans notre formation. Je n'ai pas vraiment coaché des gens durant le truc. Je n'ai pas été trop supervisé. Oui, mais vas-y quand même. Et donc, en fait, pour moi, c'est dur d'être coach, vraiment. C'est clair. Pour moi, c'est exigeant. Donc, il y a un truc où soit on est en quête de l'excellence, soit on ne se met pas dans ce job. donc L'école, elle repose sur trois piliers. C'est un, l'excellence technique et méthodologique. Vraiment, on ponce le métier de coach millimètre par millimètre. Le second, c'est le développement individuel des coachs.
- Speaker #1
Questionnant par individuel, parce que ça, c'est aussi un petit mot...
- Speaker #0
Ouais, un peu fou.
- Speaker #1
Ouais, c'est communication, connaissance de soi. C'est quoi ? C'est un peu tout ça. C'est communication non violente. J'imagine, il y a beaucoup de choses.
- Speaker #0
En fait, l'intention, là, c'est plutôt... Pour avoir la prétention d'être soutenant pour quelqu'un dans une posture de coach, ça implique selon moi que tu as fait l'effort de dépasser certains de tes croyances, de tes doutes, de tes automatismes, de tes conditionnements. Et ça, ça se travaille.
- Speaker #1
Tu dois être une sorte d'exemple.
- Speaker #0
Il y a une forme de « à quel point j'incarne ce que j'ai envie de faire » .
- Speaker #1
Totalement d'accord.
- Speaker #0
Et ça, ça se travaille. Ça veut dire que tous les étudiants chez nous, quand ils rentrent dans l'école, ils ont un coach qui leur est attitré au début de l'année et qui va les accompagner tout au long de l'année en leur faisant vivre un programme qu'eux, derrière, vont faire vivre à leurs clients. donc pour nous il y a une forme de cohérence là-dedans Et le troisième, c'est la capacité à vivre de son activité. Le marché du coaching, c'est quand même vraiment un marché où, objectivement, peu de gens en vivent. Vraiment. C'est vrai ?
- Speaker #1
Ouais. Bon, après, ça ne m'étonne pas parce qu'il y a beaucoup de gens qui se disent coach de tout.
- Speaker #0
Exactement. Donc, aujourd'hui, pour moi, ça paraît ahurissant de se former au coaching sans embrasser cette dimension-là de... Ouais. Business. À quel point j'en vis. Donc, il y a un fort aspect entrepreneurial dans l'école avec la croyance que c'est OK d'être profondément animé de l'intention de... aider les autres et de gagner sa vie en le faisant.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr.
- Speaker #0
Donc c'est ça les trois points de l'école.
- Speaker #1
Parce que toi tu sens qu'il y a une croyance limitante de ce côté-là, je pense.
- Speaker #0
Ouais, c'est comme...
- Speaker #1
C'est-à-dire comment je peux aider les gens et leur facturer cher par exemple.
- Speaker #0
Exactement. Ouais, cher étant indéfinable. Mais oui c'est vrai qu'il y a un truc autour de... qui à mon avis fait beaucoup de mal au coaching qui est c'est diaboliser de... Ouais mais attends Thomas tu veux aider les autres ? C'est abusé ces tarifs-là. Donc c'est ok quand on fait du trading de bien gagner sa vie, mais par contre quand on doit aider les autres, on doit pas le faire trop cher. Et moi je le fais pas uniquement dans une intention d'enrichissement, même si je suis très content de pouvoir aller au Japon etc. Je me suis privilégié, mais pour moi il y a un truc autour d'être capable de bien gagner sa vie, ça évite, moi il y a cette expression que j'aime beaucoup, ça évite un peu le cycle de la loose. C'est que pour moi les coachs c'est quand même la plupart price peu cher. Donc, objectivement, ils n'ont pas d'argent pour se former, ils n'ont pas d'argent pour être supervisés, ils n'ont pas d'argent pour être coachés, ce qui fait, de ma perspective, des coachs moyens qui proposent des accompagnements moyens, ce qui fait que les clients sont moyennement satisfaits, qu'ils ont encore moins de clients. C'est un cycle vraiment qui amène ni vers l'excellence, ni qui satisfait tes clients. Et donc, le marché du coaching empathie globalement. Pour moi, c'est fondamental qu'un coach, être coach, pour moi, c'est avoir deux jobs, exceller dans son métier de coach et être un bon entrepreneur.
- Speaker #1
Bien sûr. Tu as aussi lu Alex Ormosi ? Oui. Oui, parce que je me disais, tu vois, workshop offert, machin, je me dis, ouais, ça fait partie de ses offres, tu te sens con de les refuser. Quand tu vois ça, tu te dis, est-ce qu'il y avait, est-ce que tu as accepté tout le monde ? Non. Est-ce qu'il y avait, ok, j'imagine, il y avait une sorte de formulaire de qualification. Ok.
- Speaker #0
L'intention que je voulais valider, c'est à quel point ce sont des personnes qui rejoignent ce workshop gratuit qui sont vraiment dans l'intention de se former professionnellement au coaching.
- Speaker #1
Oui, oui. Le sérieux. Oui. Oui, oui.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
OK. année d'école, ensuite il se passe quoi ? une fois qu'ils ont terminé leur...
- Speaker #0
parce que là t'as fini une session elle se termine là prochainement on est en cours de la première les expliqueurs vont découvrir elle se termine quand là ?
- Speaker #1
septembre donc qu'est-ce qu'il se passe après cette année d'école ? témoignages, témoignages déjà récupérés est-ce que tu leur offres quelque chose en plus ? un soutien, j'imagine quoi ouais,
- Speaker #0
donc effectivement moi je vois ça J'ai la chance, on est une petite école et donc on a sélectionné les gens sur le volet. Donc c'est des gens méga engagés, donc la qualité de relation, elle est top. Donc c'était une sorte de partenariat. J'ai l'impression de leur amener beaucoup de valeur et eux, ils sont hyper engagés aussi sur comment on peut faire rayonner l'école. Donc je pense que ça part des workshops gratuits. Tu vois, mon intention, c'est de leur amener le max de valeur et ça crée tout de suite une relation. C'est trop chou, tu vois. Hier, ils se sentaient vraiment hyper redevables, presque. C'est hyper vertueux, je trouve, comme relation de business, qui repose plus sur comment je t'apporte de la valeur et puis toi aussi, comment tu me renvoies le truc. Donc oui, au sortir de ça, témoignages, retours d'expérience. Et puis aussi, moi, j'ai à cœur qu'ils jouent un rôle dans l'école. Certains d'entre eux seront amenés à soutenir des groupes d'apprentissage de la promo numéro 2. Et puis aussi et surtout, c'est illusoire de considérer qu'être coach, ça se fait juste en un an. Donc on est aussi en train de finaliser le programme qu'on veut leur proposer pour structurer l'après-formation. et les accompagner dans concrètement l'implémentation de leur job.
- Speaker #1
Et durant cette année d'école, ils trouvent déjà des clients, un marché, une offre ? J'imagine, vu que tu as une partie vive de ça.
- Speaker #0
Absolument, c'est deux pans de la certification.
- Speaker #1
Le but, c'est qu'ils ressortent de là et ils peuvent en vivre idéalement.
- Speaker #0
En tout cas, ils ont tout ce qu'il faut pour se lancer et pour pratiquer. C'est tellement important pour nous que c'est un des pans de la certification. C'est-à-dire que dans l'épreuve de certification, à la fin, qui se déroule en présentiel, le matin de la certif, il y a des gens qui débarquent dans le lieu où a lieu la certification qu'ils n'ont jamais vu et ce sont des prospects véridiques qui ont un véritable enjeu de coaching et devant le jury, il doit y avoir une conversation d'avant-vente avec cette personne et nous on observe ça Ouais super intéressant,
- Speaker #1
parfait et par rapport à admettons il y a un entrepreneur qui nous écoute qui lui est bloqué dans On va dire les opérations. On reste sur la partie process. On reviendra sur cette partie des activités. Mais ils passent trop de temps à gérer les interruptions, urgences, demandes de leurs collaborateurs. Là, on a vu un gros processus de ton parcours client dans ton école sommet du coaching.
- Speaker #0
C'est juste ? C'est juste.
- Speaker #1
Mais pour ces gens qui nous écoutent et qui ne sont peut-être pas dans ce domaine-là, par où tu leur recommanderais vu que tu as eu pas mal d'expérience dans les équipes dans les entreprises, par où tu leur recommanderais de démarrer ce travail ok j'ai envie de processiser peut-être de mettre en place des choses pour m'extraire un petit peu plus du business, pouvoir être plus sur le business comme aiment bien dire les américains un peu être moins dans les interruptions les urgences, tu leur recommanderais quoi à ces gens là ?
- Speaker #0
Ouais, bah je te prie de croire que ça va être très teinté de ma casquette agile parce que c'est là dessus où j'ai le plus je pense pratiqué Merci. Les quelques points que je nommerais, pour moi la première c'est... Être très fort dans la distinction du quoi et du comment. Comment je bétis des équipes qui ont tout pouvoir sur le comment et comment moi, en tant qu'entrepreneur, je me responsabilise très fort sur la clarté du quoi. Et comment on a des instances qui nous permettent à moi de vous partager le quoi et à vous de partager le comment pour qu'on s'aligne sur ça.
- Speaker #1
Précise les instances.
- Speaker #0
Pour moi, les instances, en Asie, on appelle ça un planning. Toutes les deux semaines, trois semaines ou quatre semaines max, les gens du quoi et du comment se réunissent. Le quoi, on ouvre concrètement un backlog, un fichier, et puis on se dit les amis... Voilà, ça, ça représente trois ans de travail. Parmi ces trois ans de travail, vous avez les éléments qui, sur les deux prochaines semaines, auraient le plus de valeur pour la boîte. Donc, c'est là-dessus que je vous attends. Et responsabilité aux gens du comment de déterminer combien de temps ça coûte, qu'est-ce que ça demande, est-ce qu'on est prêt pour le faire. Et ensemble, entre les personnes qui annoncent le quoi et les personnes qui clarifient le comment, on se met d'accord sur, OK, ça pourrait être ça, notre focus sur les trois prochaines semaines. Et dès lors qu'on a mis ce focus, ils ne bougent pas, sauf urgence. Ce qui veut dire que la deuxième action, une fois qu'on a créé cette équipe qui est très forte sur le quoi et le comment La deuxième action, c'est ayons la conversation de qu'est-ce que véritablement une urgence ? C'est-à-dire, quelles sont les typologies de tâches qui ont le pouvoir véritablement de nous arrêter tout à faire ces centres de bosser ? Moi, je suis effaré de voir à quel point dans les boîtes, cette conversation n'existe pas. Ce qui fait que l'interprétation de l'urgence, elle est laissée à Michel. Au feeling. Exactement, et c'est vraiment au feeling. Et moi, je trouve qu'en tant qu'entrepreneur qui gère sa boîte, c'est fondamental de savoir ce qu'il y a le pouvoir de prendre du temps à ses équipes. Donc, la deuxième chose, ce serait la clarification de l'urgence. et ensuite... la structure, enfin la puissance du cadre. Donc vraiment pour moi, quelles sont les instances ? Et puis si vous n'y arrivez pas en tant qu'entrepreneur à faire tenir ça, nommez une personne dans votre équipe qui a la responsabilité du cadre, ou bien évidemment, là je prêche pour ma paroi, si on a les moyens, prenons un consultant dont c'est le métier en fait, de nous accompagner sur le cadre. Et je me dis déjà, si on fait ces trois éléments-là, mon expérience c'est que ça peut amener des choses assez cool.
- Speaker #1
J'avais fait un petit exercice en entreprise où justement c'était plusieurs responsables. J'aurais montré deux imprévus dans une de mes journées. Donc, il y avait la conduite d'eau qui pète à la cave. Et il y avait mon site qui était hors ligne. Je leur disais, OK, par groupe de deux, définissez où est l'urgence. Et en fait, ce qui était ressorti de cet exercice, c'est que ça dépend. Ça dépend de, OK, est-ce que tu as un site web de la taille d'Amazon ? Dans ce cas-là, là. Tu t'en fous en fait de la conduite qui pète, parce que tu te dis bon ben en fait mon site qui est hors ligne c'est chaque seconde qui passe, c'est des dizaines de milliers tu vois. Et c'était intéressant comme exercice et ça me fait penser à ce que tu viens de dire par rapport à cette notion de définir d'avance ce qu'est une urgence quoi. Et c'est vrai qu'il n'est pas fait ce travail et en fonction de ton humeur, en fonction de ton... tes pensées du moment en fonction de ton énergie en fonction si tu as bien dormi ou pas si le petit a vomi toute la nuit ou pas ce genre de choses ben t'es pas t'es pas le même quoi absolument ok très intéressant cette partie de de quoi et comment et aussi pourquoi j'imagine parce que le pourquoi est derrière le en avant quoi tu as le chef d'entreprise ou le patron ou le le CEO qui est là en mode, on a la vision, c'est où on va. On sait les valeurs, on sait tous ces trucs, et ensuite on a le quoi, et ensuite t'as le comment.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
Et ensuite une fois que l'équipe du comment est formée, est-ce qu'il faut aller faire un peu du micro-management au lieu de leur expliquer comment faire du comment ?
- Speaker #0
j'aime bien le sourire moi j'ai la croyance fondamentale basée sur ça fait une quinzaine d'années que je fais ça que si tu confères à une équipe un cadre clair qui sera respecté que t'es capable de les alimenter avec un quoi qui fait du sens et qui est clarifié moi je crois que l'humain est profondément animé de je veux faire des trucs cool pour la boîte pour moi la croyance elle est mon intention elle va plutôt être Merci. être capable de responsabiliser chacun sur leur pan là et utiliser en agile on utilise beaucoup cette notion de rétrospective à la fin de chaque itération on fait un petit point on prend du recul et on se dit juste qu'est-ce qui était cool et qu'on veut garder et puis qu'est-ce qu'on peut améliorer et je préfère en agile on est quand même des bons fainéants donc si on fait du micromanagement on veut le faire parce qu'on a observé que ça manquait, plutôt que de le faire de manière spontanée, automatiquement, dès le début. Si on doit changer les postures managériales pour qu'elles soient plus contrôlantes, ce qui peut arriver dans des cas marginaux, selon moi, je préfère qu'on le fasse parce qu'on a constaté que c'était nécessaire, versus on le met de base. Ce serait quand même plus cool les boîtes si, de base, on pouvait plutôt se faire confiance plutôt que contrôler. Je pense que c'est des grandes portes ouvertes, mais moi je suis vraiment convaincu que c'est possible, dès lors qu'il y a un cadre structurant qui permet ça.
- Speaker #1
Et après, ça, c'est toute la partie des croyances qui sont propres au patron ou à la culture d'entreprise suivant la taille. C'est-à-dire, des fois, tu sens vraiment une sorte de management toxique ou simplement des croyances, des blocages qui font que c'est très difficile pour certaines personnes de lâcher prise. Mais ça, c'est... ça va plus loin que de l'agilité.
- Speaker #0
Oui. En tout cas, je pense que ça en fait partie. Et le problème, justement, c'est quand on considère que l'agilité, c'est pas prendre en considération ces aspects-là, que c'est juste des aspects process. Et pour moi, les manières dont les gens s'organisent, c'est en partie du process et c'est aussi en grande partie qui sont les humains qui vont vivre ces process.
- Speaker #1
Du psyché, c'est-à-dire quelles sont les croyances.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
Toujours cet entrepreneur qui est avec nous, qui est en train de prendre des notes, j'espère. Ah mais non, les podcasts, j'oublie en fait. Tu fais du ménage, tu es en déplacement, mais bref. il a envie de tester la mise en place d'un processus dans sa boîte par où on commence ou selon toi par où ton point de vue c'est on commence par où ce genre de ce genre de démarche là où ça fait mal là là où il n'y a pas trop de conséquences si ça se passe pas bien c'est
- Speaker #0
marrant ce matin je coachais une entrepreneur et on est elle m'a dit en fait je me rends compte qu'il faut que je devienne amoureuse des processus Ouais absolument C'est Julia d'ailleurs, c'est cette même Julia.
- Speaker #1
Ah intéressant.
- Speaker #0
Et de ma perspective, moi la démarche qui m'a beaucoup soutenu c'est, j'ai commencé par identifier les grands domaines de ma vie qui avaient de la valeur à être processisés. Étant entendu qu'on ne va pas le faire sur tout. Et donc moi j'ai une notion de l'audience ou la notoriété, au bout d'un moment je me rendais compte que j'atteignais un plafond de verre dans la proposition de mes services, et donc bâtir une audience ça a été un truc qui était structurant pour moi. donc nécessité de processiser l'organisation familiale parce qu'avec mon épouse on a tous les deux des projets qui prennent beaucoup de place et on aime aussi nos filles donc on s'est rendu compte que si on voulait à la fois honorer nos projets et prendre soin de nos filles et de nous ça nécessitait d'être structuré dans la manière dont on veut opérer la famille, ça peut paraître un peu cash dit comme ça mais c'était un truc donc moi la première étape c'est identifier quels sont les pôles qui ont la valeur à être processisés dans nos vies, ensuite la seconde pour moi c'est voir ce que l'on fait déjà Hum hum quels sont les éléments dans notre vie qui font que ça pourrait déjà figurer dans nos processus c'est juste qu'on le fait de manière instinctive ou inconsciente mais mine de rien ça a déjà des résultats c'est la deuxième chose.
- Speaker #1
T'as un exemple là par exemple pour toi ?
- Speaker #0
Bah ouais moi je me rendais compte qu'en fait inconsciemment à la fin de chacun de mes accompagnements je demandais spontanément à la personne selon toi si t'as apprécié qui bénéficierait de mon accompagnement et c'était un truc dans la recommandation et dans le fait de trouver des prospects que je faisais mais en fait je me suis dit ah ça c'est un élément de process en fait je pourrais le ritualiser et puis aller plus loin donc je pense qu'on en a tous des éléments de processus c'est juste qu'on n'est pas conscient que c'en est et le fait de mettre ce cadre autour je trouve que ça éclaire vachement ça nous montre qu'on est capable de ça ce serait la deuxième étape et la troisième c'est parmi tous ceux là avec lesquels je commence T'as entendu que c'est illusoire selon moi de considérer qu'on va passer de 0 à 10 d'un coup. Donc il y a vraiment le bon agiliste en moi qui va me dire je préfère en sécuriser un et puis ensuite itérer là-dessus. Et je crois beaucoup à la notion de, pour moi c'est un muscle. Si je suis capable de le faire sur l'audience, je suis capable de le faire sur mes prospects, etc.
- Speaker #1
Ouais pareil, j'ai mis en place un... Un process pour ce podcast Process Advantage, où j'ai ma liste de gens à contacter, les gens que j'ai contactés, les gens à relancer, jusqu'au moment où c'est publié. Parce que le but, justement, c'est de créer du rythme, en fait. Déjà, je me suis fait un backlog d'enregistrement parce que j'ai des potes qui ont des podcasts qui m'ont dit, écoute, annonce pas un rythme avant d'avoir trouvé ton rythme.
- Speaker #0
Trop bonne idée. Tu vois ?
- Speaker #1
Et ça, je pense que c'était un des meilleurs conseils qu'on m'a donné parce que j'étais ultra chaud à lancer le premier et finalement, t'es là, non, mais en fait, est-ce qu'il y a vraiment un avantage à le lancer maintenant ? Non. Et maintenant, je vois, ça roule. Ça roule, tu vois où il y a le travail qui s'amoncèle. Ouais, c'est intéressant. très bon point et on arrive maintenant on va zoomer sur un processus décris un processus que tu as mis en place chez toi ou un client ça peut être aussi une entreprise, et qui a eu des effets inattendus bien au-delà de son objectif initial ?
- Speaker #0
Je pense que... Je vais faire avec le mien pour commencer. Je pense que l'école, à la base, je faisais des petites intros au coaching, et puis, au sortir de ces formations-là, les gens, ils ont commencé à me dire... c'est un peu stylé ce que tu fais ça a l'air cool et ça nous donne envie d'en savoir plus et donc là à ce moment-ci je me suis dit ok ça ressemble à quoi de drafter une mini-offre juste pour tester, voir ce que ça donne etc. Puis là je me suis dit ok c'est quoi le process que je peux mettre en place quels sont les gens qui ont eu affaire à moi dans un contexte de coaching, par quel biais est-ce que je veux les contacter et qu'est-ce que je veux leur emmener comme proposition de valeur. J'ai drafté un PDF de 5 pages et ce PDF c'est ça qui m'a permis de faire euh euh quasiment 150 000 euros de chiffre d'affaires avec la première promotion de l'épreuve c'est parti vraiment de juste j'ai mis des bouts de trucs dans nos chaînes je me suis dit j'ai ouvert chat gpt jeudi fait moins une offre de cinq pages qui inclut ces idées là j'ai shooté ça et 150 000 incroyable et en fait de
- Speaker #1
là c'est industrialiser en guillemets ton offre et de là donc tu avais ce process de recontacter les gens les relancer tac tac tac ça tu suivais cette première mvp quoi Ouais, absolument. Et puis ensuite, tu t'es dit, bon ben en fait, là, je vais passer à l'étape supérieure. Et donc, tu as amélioré ton process en mode LinkedIn newsletter.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Workshop offert.
- Speaker #0
Exactement. Je suis pas accompagné là-dessus. Tu vois, je suis pas quelqu'un dans cette job qui m'a beaucoup aidé sur la pratique, sur l'aspect commercial, etc. Mais ouais, moi, je trouve. Et depuis, c'est un truc qui me parle beaucoup. Tu vois, là, j'hésite à monter. Enfin, je vais pas, j'hésite. Je vais monter une version. bêta de l'école qui va être plus condensé plutôt pour managers qui n'ont pas forcément intention de devenir coach et je veux trop m'inspirer de ce processus en bon fainéant je veux passer zéro minute à drafter le contenu tant que j'ai pas un nombre de chiffres d'affaires vendus quoi, ça m'a beaucoup aidé cet élément là et
- Speaker #1
Est-ce qu'on peut concilier processus et agilité ? Parce que pour beaucoup, processus est égal prison.
- Speaker #0
Ok. En tout cas,
- Speaker #1
c'est ce que je vois chez certaines des personnes avec qui je discute. Beaucoup voient ça comme une entrave justement à la créativité. moi je suis convaincu que c'est pas le cas mais j'aimerais bien avoir ton avis donc est-ce qu'on peut concilier processus et agité et si oui comment ?
- Speaker #0
ben en fait moi j'ai mis longtemps à accepter que la motivation seule suffit pas devant mon but bureau il y a marqué la discipline bouffe la motivation petit déj le matin quoi et en fait je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de choses qui ont changé dans ma vie dès lors que j'ai plus fait confiance à ma discipline qu'à ma motivation et pour moi la créativité, l'innovation etc je crois au fait que ça se ritualise moi tous mes trucs de création il y a un bloc le lundi matin je ne travaille jamais il est dédié uniquement à la création l'idéation, proposer des offres etc etc c'est du travail non ? Ouais, carrément.
- Speaker #1
Tu disais, je ne travaille jamais. Ah,
- Speaker #0
je travaille. Ah, je ne travaille jamais, dans le sens, je ne suis pas facturé. Je suis plus cher,
- Speaker #1
je suis plus client. Ok, tu n'es pas avec un client.
- Speaker #0
Ouais. Et donc, pour moi, il y a aussi une forme de... Ça demande une forme de cohérence entre qu'est-ce qui fait du sens dans ma vie et... Il y a eu un reality check Il y a beaucoup de choses qui me font envie dans ma vie Et c'est pas cohérent et compatible Avec le fait de le faire de temps en temps au feeling Et donc en fait Moi je me sentais plutôt en prison Dès lors que j'avais pas un cadre qui me dit Tom, t'as envie de publier un bouquin, peut-être tout lundi matin pendant deux ans, ils vont être dédiés à l'écriture de ce livre. Et il y avait un truc qui s'apaisait chez moi, en fait. Dès lors qu'on savait que, ok, il y a un bout de ma vie qui va être dédié à faire avancer ce rêve. Versus, au contraire, moi c'était très angoissant et limitant chez moi de me dire, putain, mais j'ai trop envie d'écrire ce livre. Mais ouais, je dis, cette semaine ça va marcher, mais pas la semaine prochaine, dans deux semaines. Et ça, pour moi, c'est la fin du jeu, en fait. Donc, je le vois comme une forme de... cohérence entre ce à quoi on aspire profondément et les chances qu'on se donne d'y arriver quoi.
- Speaker #1
Ouais on revient sur cette partie que tu disais là au début, c'est une chose d'idéaliser, d'objectiviser, ou c'est peut-être moi qui l'ai dit je sais plus mais c'est une chose de rêver et c'est une chose de faire travail quoi.
- Speaker #0
Ouais c'est ça, pour moi sinon c'est du fantasme en fait.
- Speaker #1
Tant que c'est pas dans l'agenda quoi, entre guillemets d'une certaine manière. Et toutes ces décisions aussi que tu prends plus une fois que c'est dans l'agenda et une fois que c'est routinisé, une fois que c'est processisé, tu vois moi typiquement chaque fois que je vois sur je sais pas créer une animation de workshop en entreprise ben j'ai ma check list qui se génère tac on parlera du second cerveau après ce que j'ai vu que tu as aussi ça hop je suis les mêmes étapes alors ça veut pas dire que le workshop est chaque fois le même parce qu'en fait je vais envoyer un sondage aux participants et ce qu'ils vont me renvoyer en retour est chaque fois unique Mais le fait d'envoyer un sondage avec Typeform un mois avant, je n'ai pas besoin de me dire « Oh putain, deux semaines avant, il faut que j'envoie ce truc » , etc. Et après, il y a aussi la notion, on n'en a pas forcément discuté jusqu'à maintenant, mais il y a cette notion d'une fois que c'est hors de notre tête, il y a la possibilité de le passer beaucoup plus facilement à une autre personne. Ouais, carrément. Cool. Donc pour toi, c'est possible d'être agile tout en ayant des processus ?
- Speaker #0
J'irais même plus loin. Plus mes processus sont présents, plus ça me permet d'être agile en fait parce que comme tu le disais, soit je le sous-traite soit j'ai pas besoin d'y dédier du cerveau parce que je sais que c'est ritualisé et que ça va arriver et au contraire moi ça me laisse beaucoup d'espace mental pour faire autre chose et d'ailleurs si tu te documentes sur le scrum ou le command,
- Speaker #1
il y a des règles en fait il y a des règles, il y a une structure pourtant ça reste agile.
- Speaker #0
C'est tout le paradoxe en fait de La créativité et l'innovation, elle vient à l'intérieur du cadre. C'est parce que le cadre est robuste qu'au sein du cadre, il y a beaucoup de liberté de création. C'est le paradoxe qui est souvent un peu difficile à appréhender, mais moi, je crois beaucoup que la liberté, elle vient de la puissance du cadre. Sinon, c'est du carnaval. Et le carnaval, ce n'est pas être libre. Ou le chaos, ce n'est pas être libre.
- Speaker #1
C'est intéressant, cet aspect-là, et à la force des contraintes. Moi, je le vois. Quand tu te donnes beaucoup de temps, de temps pour faire quelque chose sans forcément qu'il y ait une échéance et je pense qu'il y a pas mal d'auditeurs qui peuvent relate ou comment tu dis relate en français pour qui ça résonne c'est à dire tu te donnes beaucoup de temps et au final ton travail n'est pas forcément d'une meilleure qualité alors que si tu te dis bon ben voilà fin de la semaine ça c'est plié c'est bouclé des fois la qualité est bien meilleure et d'ailleurs c'est ce que disent beaucoup de gens quand ils disent ah mais moi sous stretch je travaille mieux quoi Tout l'enjeu, c'est comment tu fais pour, à mon avis, générer ce stress ou cette créativité liée aux contraintes sans forcément atteindre la dernière minute. Et là, on revient sur cette notion de discipline.
- Speaker #0
Je suis d'accord avec toi.
- Speaker #1
Moi, j'irais même plus loin parce qu'elle m'a bien fait rire ta citation de la discipline mange la motivation au petit-déj. Moi, je dirais le contexte mange la discipline au petit-déj.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Parce qu'en fait, moi, je pense beaucoup à la force du contexte.
- Speaker #0
Très GTD, quoi.
- Speaker #1
Non, pas dans ce sens-là. Dans le sens, la structure... un peu systémique mais par exemple je te donne un exemple qu'on connait tous c'est Ulysse qui s'est attaché au mât du navire le gars il a compris qu'il ne pouvait pas se permettre en fait si tu veux de voir s'il allait résister au champ des sirènes donc il a dit ok vous m'attachez au mât du navire et puis vous mettez de la cire dans les oreilles et aujourd'hui si on pousse le raisonnement plus loin les champs des sirènes ont été remplacés par les outils numériques pour certains mais ça peut être aussi le fast food ça peut être ... l'instantanéité sur Amazon je commandais un truc voilà tout ce qui est en lien avec la gratification immédiate et qui pourrait nous éloigner du travail avec des gratifications un peu moins immédiates et donc moi j'aime bien me challenger moi-même quand j'arrive pas à faire quelque chose je me pose toujours la question comment je peux pousser, réorganiser le contexte pour que la prochaine fois j'y arrive plus facilement, tu vois j'avais arrêté de boire Merci. J'ai arrêté de boire il y a 5 ans. En fait, je n'ai pas gardé de l'alcool chez moi. Oui, c'est clair. C'est un exemple simple. Après, pour les outils numériques, j'ai de la peine à maîtriser. J'ai des apps qui m'aident à me bloquer. J'ai vu que tu as arrêté aussi les news. On en parlera de ça. On en parle maintenant. Comment tu fais pour arrêter les news ? Est-ce que c'est juste sur la discipline ou tu t'aides d'un outil qui bloque les news ? Comment tu fais ?
- Speaker #0
Déjà, ça me parle trop.
- Speaker #1
Et pourquoi tu as arrêté les news ?
- Speaker #0
Ça me parle trop ce truc de contexte. En fait, je me dis, ça me fait beaucoup penser à Tomica Beats, de James Cripple. Il dit que c'est beaucoup plus facile de moduler un environnement que de changer une habitude.
- Speaker #1
C'est exactement ça.
- Speaker #0
Je me rappelle que pendant un moment, je voulais arrêter la télé et j'avais enlevé les piles de la télécommande de ma télé et j'avais caché ma télécommande. Justement parce que je me dis, si je veux vraiment regarder la télé, il faut que j'aille trouver les piles, elles sont en haut, que je retrouve pas quelles commandes et c'est beaucoup plus dur que juste m'asseoir comme un porc sur le canapé et appuyer sur le bouton.
- Speaker #1
C'est ça. Moi, je trouve que c'est beaucoup plus... Tu sais, tu te dis, ok, je vais essayer d'outsourcer ça à mon contexte. Moi, je le vois comme ça. Tu vois, j'habite proche d'une... J'habite dans la nature, proche d'un parc où tu peux faire des tractions, de la calisthénie, tu vois. Mais c'est quand même à 10 minutes à pied, tu vois. Et quand il pleut, tu vois, on est humain, quoi. Donc, au bout d'un moment, je dis, ah purée, je ne fais pas assez de tractions. Comment je fais ? Ben, j'ai acheté une barre et puis elle est en-dessus de la porte de ma cuisine. Et je la... je ne fais pas d'attraction tous les jours, mais sur une année,
- Speaker #0
j'en fais beaucoup plus que si tu devais aller au parc. Voilà. Oui,
- Speaker #1
carrément. Et pareil, kettlebell dans le salon, tous ces trucs, tu vois. Et donc,
- Speaker #0
tu voulais dire un truc ? Oui, sur les news, oui, en fait, au bout d'un moment, je me suis rendu compte que je faisais ça par automatisme ou par respect de cette injonction d'être informé, c'est bien. Enfin, suivre l'actualité, ce qui pour moi est différent d'être informé. Suivre l'actualité, c'est bien. Et en fait, je me suis rendu compte que... Ça me prenait un temps de mutant. Et comme tu le disais, pour moi, c'était satisfaction immédiate versus travailler sur des choses de fond qui font plus de sens pour moi. Et donc, au final, je me suis dit, OK, est-ce que j'ai vraiment besoin de savoir maintenant si Mbappé, tu vois, il va signer à Madrid ? Est-ce que tous les jours, j'ai besoin de savoir si oui ou non, il a signé ? Pas vraiment, en fait. Et puis aussi, il y avait un truc, c'est que... Il y a un truc qui a switché chez moi dès lors que j'ai accepté que les journalistes faisaient quand même plus d'audience en nous partageant de la peur plutôt que de trop cool. Donc tout ça m'est mis bout à bout. Et puis après, adblock, j'ai tout désinstallé de mon suite et j'ai mis des interdictions sur les sites de news pendant un moment. Et puis en fait, je me suis rendu compte que ça, ça a été assez facile à enlever de ma vie. Et donc aujourd'hui, c'est clair que ça me fait halluciner que malheureusement, j'ai appris il n'y a pas longtemps qu'il y avait eu un séisme, des choses comme ça. C'est plus présent dans ma vie. Ouais,
- Speaker #1
c'est bien.
- Speaker #0
En tout cas, c'est juste. Tu vois, pour moi, je sens que...
- Speaker #1
c'est cohérent avec ce qui est important pour moi j'ai écrit un livre qui s'intitule en finir avec l'infobésité j'ai un exemplaire pour toi j'ai pas mal creusé le sujet sur tout ce qui était en lien avec les news et le poids que ça a sur notre sur notre psyché et sur notre bien-être et tout ça il y a un livre que je recommande à nos auditeurs qui sont toujours avec nous qui s'intitule Stop Reading the News très intéressant Ok. et c'est vrai que tu lis ce livre et t'es là purée en fait je suis con quoi ça te donne des bons clics et ce que tu mentionnes c'est à dire ok les journalistes ils ont besoin en fait de d'attention en fait comme les algorithmes et en fait ce que tu décris sur les journaux c'est à dire la peur vend mieux que les bonnes nouvelles en fait tu l'as aussi sur les algorithmes Youtube et tu le vois aussi sur certaines chaînes, certains... Voilà, où en fait... tout d'un coup tu peux vite être englobé de ah purée le monde va mal tu vois parce que en fait les gens, les youtubeurs ils ont si besoin de capturer l'attention et je trouve ça intéressant. Hyper intéressé par ton bouquin Ouais tu me diras ce que t'en penses c'est celui qui a été auto-édité donc j'ai eu un petit peu plus de liberté et puis je voulais te dire aussi un truc quand tu regardes les news et ça c'est une réalisation que j'ai eu récemment en fait tu vas essentiellement passer sur un mode de analyser des événements sur le court terme t'arrives facilement en tant que journaliste à les couvrir ces événements ... Et tout ce qui est complexe et tout ce qui est plus long terme, en fait, tu as tendance à ne plus trop y penser. Tu vois, typiquement, alors oui, le réchauffement climatique, maintenant, on commence vraiment à en parler, mais durant longtemps, en fait, c'est très difficile à couvrir. Qu'est-ce qui est plus difficile à couvrir pour un journaliste ? Le prof qui se fait décapiter ou le réchauffement climatique ? Tu vois, réchauffement climatique, en fait, mon audience, elle doit quand même être éduquée, elle doit quand même se comprendre. Maintenant, c'est un peu différent, ça a été un peu détourné, mais... Je trouve que quand on... Et puis pareil, sur Twitter, c'est la même chose. Ça dépend un peu qui s'est conçu, mais on est beaucoup orienté sur les événements et moins sur des trucs de fond, sur le long terme, sur le moyen terme. Et donc, moi, ce que je trouve aussi, c'est que ça nous ramène trop sur le court terme. Pensez court terme. Ok, je fais ça, il faut que ça m'apporte des résultats tout de suite. Et on le voit dans notre société maintenant. Si tu commences un truc pour durer... En fait, tu as un avantage compétitif de malade, parce que la plupart des gens, on verra avec ce podcast, je me mets la pression. Allez là ! Ah là là là ! Mais là, tu en as beaucoup qui arrêtent après un peu de temps, quoi. Ouais. Enfin bref. Quand tu investis du temps et de l'argent dans le changement d'un processus, à quel moment décides-tu d'arrêter l'effort et tester autre chose, et pourquoi ? Donc ça, c'est une question que je trouve assez difficile. Moi, personnellement, je n'ai pas la réponse. je te propose qu'on en discute, mais en gros, tu sais, entre le moment où tu fais une action et le moment où tu as un résultat, des fois, ça peut se passer des semaines, voire des mois. Et des fois, durant ces semaines ou ces mois, tu n'as pas vraiment des indicateurs qui te disent que tu vas dans la bonne direction. À quel moment tu te dis, ok, j'arrête et je teste autre chose ?
- Speaker #0
Déjà, pareil dans les ressources, en termes de processus, il y a un bouquin qui a changé beaucoup de choses dans ma vie qui s'appelle Chasing Excellence, de Ben Bergeron, qui est un coach de CrossFit, qui préférait au Fit Games, qui est là, le truc. et moi ça a vraiment changé, en fait ça a beaucoup résonné ce que tu disais juste avant Moi je suis sensible au concept d'encre. L'encre c'est un bloc de savoir difficile à bâtir qui est ultra différenciant. Un podcast, une chaîne YouTube, un bouquin, etc. Et donc moi aujourd'hui il y a une conviction profonde dans le fait que les gens qui sont capables de se mobiliser pendant longtemps pour offrir ce bloc de savoir aux autres, ça fait des avantages de dingue. Il y a un TEDx, un machin, etc. Et donc moi ça a changé mon rapport à ça. C'est-à-dire qu'aujourd'hui je vois le fait de continuer malgré le fait que j'ai pas de signe que ça va comme Tom, t'es en train de faire un truc que peu de gens... serait capable d'encaisser et donc c'est différenciant donc ça veut pas dire que je vais le faire à vitam éterna je vois que ça a repoussé le moment où je me dis il faut pivoter ou il faut abandonner donc il y a ça qui est présent déjà dans la réflexion et après sur à partir de quand j'arrête, pour moi ça fonctionne quand même beaucoup au kiff c'est à dire que j'arrive très souvent à avoir du kiff dans la rigueur mais il y a des moments où
- Speaker #1
c'est plus le fuck yes et le fuck yes c'est quand même un bon indicateur pour moi c'est intéressant c'est pas évident moi j'avais cette citation apocryphe je sais pas de qui elle vient mais qui dit j'ai mis 10 ans à être connu du jour au lendemain et en fait tu dis et t'as aussi cette image je sais pas si tu as déjà vu mais c'est deux ici t'as un truc plein de diamants Et puis t'as deux gars qui creusent.
- Speaker #0
Ouais, ouais, et puis ils s'arrêtent juste avant.
- Speaker #1
Et puis t'as le gars qui s'arrête juste avant de toucher le pactole, tu vois. Et voilà, c'est pour ça que je te la pose, je savais pas si... Mais le fait de... Qui fait le procès, je pense que c'est important. Steve Jobs, je crois qu'il disait, si tu te lèves une semaine de suite en te disant « Putain, je déteste mon job, faut que je change. » Je sais pas, moi je pense que j'irai un petit peu plus longtemps quand même que lui, mais... Ok. Intéressant. pas facile parce que tu auras toujours des contre-exemples tu auras toujours des entrepreneurs qui disent bah en fait si t'as pas tout de suite une sorte de, tu sais genre le marché qui, ah ouais faut que ça fonctionne t'as tout de suite des intérêts, des signaux bah en fait en bonne année faut trouver autre chose ils ont aussi raison d'une certaine manière parce qu'en fait on connait tous quelqu'un, ça fait des années qu'il fait le truc et ça lui rapporte rien et bah oui c'est sa passion mais au bout d'un moment il est malheureux et de l'autre côté t'as aussi des contre-exemples de gens qui Et... qui ont continué, continué, continué. Mais moi, pour amener ma petite pierre à cette discussion, je vois l'organisologie comme un univers, en fait. Et quand je démarre un truc, je me demande toujours comment je peux utiliser mes années d'expérience pour continuer à alimenter cet univers. Et donc, même si ce quelque chose, admettons, tout d'un coup, je fais du Pinterest, ou à un moment, je sais pas, je fais un podcast, ma réflexion, j'ai, ok, est-ce que ça va continuer d'alimenter ça ? Parce que d'une certaine manière, En fait, ça augmente le concept d'encre. C'est-à-dire, maintenant, j'écris plus de livres, mais mes livres sont sur Amazon, et donc tu as des gens qui me découvrent via les livres.
- Speaker #0
Exactement,
- Speaker #1
ça parle beaucoup. Passons à ton organisation. Pour l'instant, on n'était pas en train de parler de ton organisation, on était en train de parler plus de ton école, et puis des processus. Quel outil ? Alors moi j'ai un petit schéma très simple, je parle beaucoup de système d'organisation, qui est composé de trois éléments, des outils, des méthodes et des comportements. Et en fait c'est l'un des trois éléments, tu as toujours un facteur limitant, et en fait j'aide les gens à identifier quel est le facteur limitant entre ces trois, et ça les aide à diriger leurs efforts au bon endroit, parce que beaucoup de gens mettent des efforts sur les outils. et Notion ou peu importe l'application de tendance du moment aujourd'hui c'est les intelligences artificielles moins de personnes sur les méthodes et des fois c'est complètement tes comportements qui sont facteurs limitants dans le sens tu peux avoir un excellent outil une très bonne méthode de planification mais au moment de faire le job tu as une urgence et tu te dis ok c'est parti voilà ça sert à rien toi quel outil méthode ont eu le meilleur retour sur investissement pour ta journée ou pour tes semaines alors Alors...
- Speaker #0
je vais pas être très original mais effectivement je suis un peu je crois j'ai fait la somme il ya pas longtemps je crois que la que six ou sept cents balles par mois d'outils ah ouais quand même ouais un peu un taré après ça dépend des activités ça dépend ce que tu fais ça n'est pas l'impression de ce puits où tu vois je suis aussi ton business tu vois j'ai utilisé donc les outils qui m'aident le plus bon évidemment il ya ma vie dans nos chaînes très original il ya mon second cerveau dans obsidian hockey que j'utilise beaucoup qui m'aident beaucoup pour la conception et aussi pour l'idéation de contenu etc donc Obsidian ça m'aide beaucoup ensuite j'utilise OmniFocus je fonctionne avec la méthode GTD Getting Things Done donc mon GTD il est dans OmniFocus ensuite bah évidemment enfin pas évidemment mais en tout cas ChatGPT en version plus plus avec les agents celui à 20 000 balles par mois c'est ça ? non c'est pas ça puis Early Adopter de ça euh... C'est sûr que j'utilise Loom beaucoup. Oui, c'est incroyable Loom. Moi, je travaille avec ma petite sœur justement, donc j'utilise beaucoup Loom pour ça.
- Speaker #1
Tu n'as pas gagné un temps, tu fous. Oui,
- Speaker #0
carrément.
- Speaker #1
Moi, je recommande beaucoup aussi.
- Speaker #0
Et après, des trucs qui m'ont aussi beaucoup aidé, des trucs basico-basiques, mais Calendly, moi, ça a changé de l'homme. Donc, voilà.
- Speaker #1
Et Loom, explique-moi juste un peu...
- Speaker #0
explique à nos auditeurs qui sont toujours avec nous ce que c'est et comment tu l'utilises toi en donnant un ou deux exemples ouais j'utilise dans deux cas de figure principaux le premier c'est quand je entre avec des gens avec qui je travaille genre plutôt que de faire un brief tu vois en ce moment là je demande à ma petite soeur de faire un truc powerpoint plutôt que juste envoyer de la presse avec un texte à côté de voir ce qu'il faut faire je lui partage mon écran, donc elle voit mon écran et elle voit ma tête en même temps et je peux parler sur la vidéo. Donc je peux lui dire bah là tu vois en droit à droite, mets ça et plutôt que de l'écrire je suis capable de lui décrire précisément ce que je veux. Donc c'est le premier cas de figure et ça fait gagner un temps fou à moi comme à la personne qui reçoit le loom. Et la seconde et qui a vraiment eu un impact de ouf, c'est je l'utilise, j'envoie plus une propale à un client. en entreprise sans mettre un loup donc je dis bah je vais pas retrouver avec vous la presse que je vous ai fait et puis ben ça humanise quand même vachement la presse et il ya beaucoup de boîtes notamment des grosses boîtes sur pour qui c'est tellement process is et qu'ils reçoivent que des pdf qui nous envoie proactivement de on a vachement apprécié qui a un peu de temps d'humain ouais exactement donc ouais non l'homme trop bien
- Speaker #1
Je te rejoins sur Loom. J'utilise énormément, en fait, tous les jours pour contacter des prospects qui sont vraiment intéressants. Parce que j'ai du Typeform qui qualifie. Je me dis, ça, ça peut être intéressant. donc des fois je fais l'effort supplémentaire dans un petit loup quand je sens que c'est vraiment pertinent pareil pour les offres et puis aussi pour tout ce qui est dave si je dois faire des développements donner des briefs à mon développeur website ok ok ok incroyable à travers calais de l'île je te rejoins aussi ok et si tu devais justement là tu dis tu as six 700 balles de logiciels ça va vite ouais laisse tomber Si tu devais reconstruire tout ton système de productivité avec seulement trois outils ?
- Speaker #0
Notion en un, OmniFocus en deux.
- Speaker #1
Rappelle-moi OmniFocus.
- Speaker #0
OmniFocus c'est...
- Speaker #1
Il me dit vraiment quelque chose ?
- Speaker #0
Il a été designé pour que la méthode GTD elle fonctionne, c'est-à-dire que tu as un outil de capture hyper simple, ton téléphone il est à côté, c'est-à-dire que tu as un widget où tu ouvres, tu captures, ce qui fait que tu drop ton idée et elle n'est plus dans ta tête. Puis ensuite tu as un truc où tu peux qualifier tes actions par contexte, c'est pour ça que je t'ai demandé tout à l'heure. Moi, j'ai un contexte ordinateur, voiture, téléphone, etc. Et donc, c'est un outil qui permet de capturer et ensuite de qualifier. Et ça envoie directement tes actions par contexte. Moi, c'est ce que j'utilise beaucoup. ComniFocus. Et après, j'hésite entre... Il y a Superhuman aussi que j'utilise beaucoup. Il y a un logiciel de gestion des mails que je trouve surpuissant. Donc, j'hésite entre ça et Obsidian. Je pense que je mettrais quand même. Obsidian, je l'aime beaucoup.
- Speaker #1
Ok. t'as fait un article parce que t'as une newsletter sur ce post-upstack tu parles justement de ton bilan 2024 ouais t'as fait vraiment le job pour les gens qui nous écoutent je fais le job avec Perplexity ça fait partie du process je suis à la parenthèse parce que tu m'as dit que t'allais peut-être faire un podcast, relancer ton podcast en fait je fais Perplexity ça me permet de déjà bien cibler puis ensuite je mets dans Notebook LM Merci. et puis ensuite une fois que j'ai du notebook LM je commence à poser des questions et et ensuite et ensuite il y a quand même le travail manuel où t'écoutes un ou deux épisodes en 1.1 pas en accéléré tranquille juste pour sentir un peu la vibe quoi super donc voilà mais ça ça me permet d'accélérer la préparation bref ça c'était la petite parenthèse c'est capturé dans OmniFocus 2 très bien nickel J'ai vu ça, il est en train de capturer. Donc, tu dis justement qu'il faut oublier les bonnes résolutions, plutôt parler des processus. Quels sont, toi, les processus clés que tu as mis en place dans ta vie personnelle ? Là, on ne parle plus vraiment business. Je sais que tu as parlé de ta femme, de ta vie de couple. Tu as deux enfants. Oui,
- Speaker #0
j'ai deux petites filles.
- Speaker #1
Deux petites filles, donc... je peux imaginer le travail que ça génère quels sont les processus à toi que tu là j'ai dit vraiment le processus clé qui pour toi t'a le plus aidé au quotidien dans ta vie ?
- Speaker #0
Je pense qu'ils sont familiaux quand même. J'en vois quand même deux, mais je l'ai fait très vite. Le premier, c'est qu'on a ritualisé du coaching de couple avec mon épouse. Même si on a la croyance que notre couple va plutôt très bien, une fois par mois, on est aidé par quelqu'un qui nous aide à prendre du recul sur comment on fonctionne tous les deux, comment on a envie d'avancer, qu'est-ce qui fait sens pour nous à ce moment-ci. Un pratique de ouf. Ça a un impact complètement dingue sur nous. Donc ça, on l'a... ouvert tout le temps. Enfin, tu vois, il n'y a pas de notion de fin dans cet accompagnement. Et le second, c'est qu'on a mis en place des conseils de famille. Tous les dimanches matins, on fait un brunch conseil de famille. Et le principe, c'est avec nos deux petites filles, c'est divisé en deux temps. Le premier, c'est un temps de gratitude. Donc, on prend un temps pour... Il y a un bâton de parole au milieu pour éviter que ce soit la foire d'empoigne. Puis chacun de nous, à tour de rôle, nomme une personne à qui on a envie de faire une gratitude dans la famille. Et le second temps, c'est quels sont les sujets sur lesquels on aimerait changer pour mieux vivre ensemble. et puis on essaie de responsabiliser nos filles dans ce dont elles ont besoin. on les considère comme partie prenante de la maison et puis on essaye autant que possible de prendre en compte leurs besoins et de les responsabiliser sur ce qu'il faut pour que ça arrive donc voilà c'est les deux processus que j'ai mis en place qui marchent plutôt bien parle-moi un peu de ce truc de coupe ça m'intéresse
- Speaker #1
alors moi je fais une revue de couple avec madame a ce fait des années qu'on fait ça on a nos questions et certains clients je leur recommande de commencer par ça en fait parce qu'en fait j'ai toujours quand les arrières ça tourne au front ça tourne ça c'est mon petit côté militaire pas mal et mais donc on fait ça depuis des années ça m'intéresse de savoir Qu'est-ce qui ressort de ça ? Ça fait quoi des années que vous faites ça ?
- Speaker #0
Ça fait 4 ans là maintenant. 4 ans.
- Speaker #1
Vous devez vraiment voir un intérêt. C'est quoi le... Parle-nous un peu de ça, ça m'intéresse.
- Speaker #0
Avec plaisir. L'intérêt que je vois là-dedans, c'est une chose que de se poser régulièrement les bonnes questions. Déjà, c'est trop cool. Ça représente peu de gens qui arrivent à tenir ça. Mais est-ce que qu'on trouve intéressant avec le regard extérieur et d'un coach en particulier c'est il y en a deux la première c'est qu'il hésite pas à nous confronter et c'est toujours compliqué tu vois quand tu es dans une relation puis que tu vois que l'autre c'est un peu une croyance limitante qu'il a ou c'est un peu un blind spot tu vois qu'il n'y a pas c'est compliqué toi de parfois de cette de nommer ça sans que ça active l'autre et c est le fait que quelqu'un dise ben thomas lâche l'impression que dès que carol elle te mets ça ça te mets dans une position défensive qui ne permet pas à Carole de rester dans la conversation. tu vois c'est vachement aidant dans ce cas là moi c'est le feedback de sa part et ça m'active pas du tout contre Carole en fait donc ça a fait ça et la seconde aussi c'est que c'est une chose que de maintenir l'existant mais ça nous aide aussi beaucoup à nous projeter sur comment on utilise le couple pour grandir individuellement ça nous a fait beaucoup de bien à tous les deux
- Speaker #1
ouais intéressant tu me passeras le contact de ton ou ta coach ça peut être intéressant pour tester et creuser le sujet comment est-ce que tu définis tes priorités
- Speaker #0
Je dois dire que c'est assez instinctif. Je crois avoir à peu près la capacité à identifier ce qui est... J'aime bien la notion d'essentiel, ça me parle bien moi.
- Speaker #1
T'as lu son bouquin, l'Essentialisme ?
- Speaker #0
Ouais, absolument. Donc c'est un truc qui me parle bien. et donc j'avoue je me vois rarement me dire putain Tom en ce moment là tu t'éparpilles ça veut pas dire que j'ai pas beaucoup de choses mais je suis capable de voir l'essentiel là dedans et de structurer du temps sur l'essentiel donc c'est assez instinctif pour autant tous les lundis matins j'ai quand même un template Notion où je me dis c'est quoi les priorités de la semaine c'est quoi le projet qui doit avancer et c'est quoi le truc qui s'il n'a pas avancé ce serait une semaine pourrie une flagellation ouais et ça me va bien ok c'est light ouais et ça tu penses que ça a toujours été comme ça ou tu as à un moment donné t'étais en mode chaos et t'as
- Speaker #1
eu un passage ou parce que pour moi il y a deux camps il y a le camp de ceux qui savent où ils vont leurs priorités c'est clair ils avancent Et puis forcément, des fois, tu te perds un peu, mais ça ne dure pas trop longtemps. Ou tout d'un coup, tu bois quelques tasses, mais après une ou deux semaines, c'est revenu, tu as ton système qui est en place. Tu as le camp qui est sous l'eau, en mode chaos, tout ça. Est-ce que toi, tu as eu un moment où justement tu disais, je suis un peu perdu, mes priorités ne sont pas claires, et quel a été le travail ? Est-ce que c'était via des livres, via des contenus, via du coaching ? Je pense beaucoup de coaching, vu ton parcours. Oui. Mais est-ce qu'il y a un moment où c'était pas comme ça ?
- Speaker #0
Oui, c'est vrai. L'arrivée de mes filles, ça a été assez bousculant pour moi. Et j'avoue, moi, mon réflexe, c'est plutôt l'accompagnement. Je me dis qui a le pouvoir de m'aider là-dedans. C'est la question que je me pose assez souvent, sur tous les sujets. Donc quand il s'est passé ça, je me suis dit, ok, qui a le pouvoir de me remettre un peu sur les rails de l'essentiel.
- Speaker #1
Ouais, c'est intéressant. Moi, durant longtemps, j'essayais de tout faire tout seul, tout ça gratuit. en mode ah je vais essayer machin tout ça Et c'est aussi un conseil que je recommande aux gens, c'est en fait la vie est trop courte pour faire toutes les erreurs que d'autres ont commises et solutionnées.
- Speaker #0
Et ça a été quoi le déclic pour toi qui t'a amené à passer de...
- Speaker #1
Moi je pense que c'était vraiment l'entreprenariat et j'avais un pote qui était plus avancé que moi et qui était un peu mon mentor à un moment donné. Et il m'a dit mais mec il faut que tu prennes, il faut que tu payes quoi. Tu sais des logiciels, des trucs pour t'aider quoi. et au bout d'un moment à force il a pratiqué la martothérapie mais il m'a dit mec au bout d'un moment il faut investir et je crois que c'est comme ça que c'est rentré donc voilà mais après on est tous différents par rapport à ces problématiques c'est des problématiques qui touchent à l'argent à l'investissement à tout ça et ça c'est très lié moi j'avais fait aussi un coaching enfin pas un coaching mais un workshop avec Christian Junot ça te dit quelque chose ?
- Speaker #0
super intéressant exactement j'ai fait un bouquin d'ailleurs je crois que j'ai fait ouais
- Speaker #1
Très intéressant aussi de voir qu'en fait, c'est très, très relatif. Et tu peux avoir des gens qui sont dans les dettes et qui se sentent bien, qui n'est pas forcément bien non plus. Des gens qui ont beaucoup d'argent et qui se sentent ultra stressés de le perdre. Et c'est assez intéressant. Bref, aussi une bonne lecteur, je vous le recommande. Et un très bon, un très chic type. Comment avances-tu sur tes projets à long terme au quotidien ? Est-ce qu'il y a des fois où, bon, à t'entendre, je pense que c'est... plus trop le cas, mais j'imagine que c'est bien cadré, t'as peu d'urgence, t'as peu d'imprévus. Est-ce que c'est le cas ? Ouais. Donc en fait, pour toi, ton quotidien, c'est assez carré, ta semaine est organisée, tu dis j'avance sur ces projets à moyen, long terme.
- Speaker #0
Il y a un peu de ça. Je dirais pas qu'elle est... Il y a une différence pour moi entre il y a peu d'imprévus et elle est organisée. C'est-à-dire qu'elle est quand même dense, parce que j'ai beaucoup de contexte dans lequel je contribue, mais il y a toujours du temps pour... accomplir des choses un peu à long terme il y a toujours l'école en toile de fond pour moi qui est vraiment travail à long terme et pour moi j'ai rien trouvé de mieux que les blogs dans l'agenda ça paraît d'un basique absolu mais je suis convaincu quand même que notre vie de demain elle est le reflet du temps qu'on passe aujourd'hui à la bédière donc voilà
- Speaker #1
ouais c'est intéressant ça me fait penser à une question dans les problèmes que t'as eu aujourd'hui lesquels font partie des Et... des actions du passé que tu aurais dû faire mais que t'as pas fait.
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #1
Et souvent, les gens sont en mode... Ouais ! Pas mal ! Ok ! Quels outils ou routines t'ont réellement fait gagner du temps ou de la sérénité ? Est-ce que t'en as des comme ça ? Je sais pas, alors t'as mis un agenda, les blocs, les trucs...
- Speaker #0
Ouais, ça, ça m'aide pas mal. Je suis en train de te dire, parce que j'ai quand même une page Notion qui est les outils que j'utilise. Qu'est-ce qu'il y a de ouf ? Readwise ! J'aime trop. Je l'ai pas nommé. Qui est connecté à mon deuxième cerveau et qui m'envoie un mail tous les matins des quotes que j'aime beaucoup. Ça m'a vraiment beaucoup aidé. Loom, on l'a évoqué. Scheduled. C'est quoi ça ? C'est un soft qui est sorti il n'y a pas longtemps, qui a été développé par Julien Collet, qui est un très chic type. Et son principe, c'est qu'il a automatisé la publication des contenus sur Instagram, LinkedIn et je ne sais plus. plus qu'aux d'autres depuis des bases de données notion à l'automne et dès que tu changes le statut de ton truc il est dans brouillon après a publié tu mets la date et ça s'automatise moi ça m'a fait gagner dans nos chaînes c'est vraiment un truc de ouf calais ne lit ça m'a beaucoup aidé j'utilise depuis pas longtemps un logiciel de création de slides via qui assistait par qui s'appelle beautiful.ai ça m'aide pas mal Riverside pour les podcasts, aussi avec l'autogénération des transcripts et tout et des sous-titres, ça m'a pas mal aidé et voilà.
- Speaker #1
Excellent. Parle-nous de ton deuxième cerveau.
- Speaker #0
Ouais, qu'est-ce que tu veux en savoir ?
- Speaker #1
Dis-nous ce que c'est à quoi ça te sert, qu'est-ce que tu fais dedans. Est-ce que Notion c'est ton deuxième cerveau ou tu considères Obsidian comme ton deuxième cerveau ou est-ce que t'as un ensemble ?
- Speaker #0
Obsidian pour moi c'est clairement mon deuxième cerveau et pour une raison simple c'est la puissance des rétroliens c'est à dire le fait de pouvoir chercher une information par différents angles et là où je l'utilise le plus c'est pour deux raisons la première c'est que c'est ça qui alimente mon readwise et qui me pousse tous les jours un contenu que j'ai aimé, une quote d'un livre avec la théorie de l'oubli pour éviter d'oublier ça et la seconde aussi c'est que je fais quand même beaucoup de création de pédagogie et là ok je veux faire un module dans mon école sur les croyances limitantes je veux mon cerveau, je tape croyances et puis là il y a un truc, je me dis ah putain trop cool j'ai trop envie de parler de ça tu prends des notes donc de ce que tu lis de ce que tu regardes ou pas forcément tout le temps je me suis formé avec Elliot puis il a cette phrase il dit lire ça prend du temps et lire sans prendre de notes c'est perdre du temps et donc moi ça m'a vraiment marqué donc soit je prends des notes si je n'en ai pas j'automatise avec Readwise tu surlignes dans Kindle ça revoit automatiquement dans Obsidian donc oui Merci. pareil les podcasts je me rappelle mon application là qui fait que tu peux capturer des extraits du podcast et tout ça ça part dans mon deuxième cerveau automatiquement cool
- Speaker #1
Moi, j'en ai aussi un.
- Speaker #0
C'est quoi,
- Speaker #1
toi ? Moi, j'utilise Workflow, oui. Ouais. C'est moins connu, mais j'ai pas mal poussé le logiciel parce qu'ils n'ont pas de version francophone. Mais j'ai perdu toute objectivité.
- Speaker #0
Donc, t'as un intern. Ouais,
- Speaker #1
depuis... En fait, je fais leur marketing depuis 2018. En tout cas, en francophonie.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Donc, ouais. Et puis, j'ai le livre qui s'appelle Le cerveau numérique qui, justement... qui parle de Notion, Workflow et Obsidian.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #1
trop bien. Donc voilà. Et coucou Elliot si tu nous écoutes. Quel conseil tu donnerais à un entrepreneur qui sent qu'il perd le contrôle mais ne sait pas par où commencer ?
- Speaker #0
Je lui demanderais, je l'inviterais à prendre conscience de ce qu'est le pouvoir de lui prendre du temps. Un truc qui m'a beaucoup aidé, on est dans les trucs méga concrets là ? Ouais,
- Speaker #1
concrets ou ésotériques ou peu importe.
- Speaker #0
Un truc qui m'a pas mal aidé, moi c'est issu justement du bouquin de James Clear, Atomic Habits. Il a dit, il avait cette pratique, il disait, scannez votre journée, mettez toutes les choses qui vous occupent du temps sur des bases régulières et à côté vous mettez un smile. Et moi ça m'a vachement aidé, tu vois, de voir Roski. Est-ce qu'il y avait le pouvoir de me prendre du temps ? Et est-ce que c'était cohérent qu'il y ait ça dans ma vie ? Donc ça, c'est un premier truc.
- Speaker #1
C'est fou ça, hein ? Ouais. Mais c'est marrant parce que... Enfin, c'est pas marrant. Enfin, c'est intéressant. Cherche le bon objectif. Mais, t'sais, j'ai l'impression que ce que tu penses faire et ce que tu fais, il y a un immense gap.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et c'est la même chose entre le temps que tu penses passer sur ton smartphone et regarder le temps d'écran, quoi.
- Speaker #0
Yes. Ouais, donc il y a ça, cet élément sur les habitudes. et ce qui a le pouvoir de prendre du temps déjà juste ça en fait juste regarder en lumière de ça quelles sont les actions que ça m'incite à vouloir prendre est-ce que ça se situe sur le relationnel, est-ce que c'est de moi à moi est-ce que c'est mon rapport à la technologie est-ce que c'est mon incapacité à dire non est-ce que c'est côté people pleaser il y a plein de choses en fait c'est clair,
- Speaker #1
c'est pas évident c'est intéressant, c'est pas que c'est pas évident c'est que c'est intéressant mais pour une personne ça peut être difficile de savoir justement par où commencer ok Cool. On te trouve où ? Si les gens qui sont toujours avec nous, en tout cas, merci pour votre attention. Ça fait plaisir. Moi, je voulais faire du format long. Parce que le format court, moi, je ne regarde pas de format court, donc je voulais faire du format long. Et vous êtes arrivé à la fin de votre entraînement attentionnel, de votre calisthénie attentionnelle. Donc, pour ceux qui veulent te retrouver, te suivre, ça se passe où ?
- Speaker #0
Principalement... Mon café du jour, c'est LinkedIn. Donc LinkedIn, je publie très régulièrement.
- Speaker #1
Une fois par jour ou presque ? Oui,
- Speaker #0
une fois par jour. Oui, c'est le cas. Et après, Newsletter et sinon tomajibo.fr. Et le site de mon école, c'est lessommetsducoaching.com.
- Speaker #1
Cool, génial. En tout cas, moi, j'ai pris beaucoup de plaisir.
- Speaker #0
C'était un plaisir de vous avoir.
- Speaker #1
C'était vraiment chouette. On va se recroiser. J'imagine la francophonie, c'est relativement petit. Et la Suisse romande encore plus.
- Speaker #0
Encore plus.
- Speaker #1
Dernier point. Un seul livre à recommander pour mieux gérer ses activités quand on est un patron, un entrepreneur ? Ce serait quoi ? Parce que vu que tu aimes lire, tu dois en avoir beaucoup. Tu peux en donner aussi, si tu veux. En tout cas, un qui t'a beaucoup inspiré, qui t'a beaucoup aidé.
- Speaker #0
Franchement, les deux qui m'ont aidé, je suis conscient qu'ils sont mainstream, mais Chasing Excellence, Ben Bergeron et Atomic Havits de James Clear.
- Speaker #1
que je les mettrais en lien. C'est ça,
- Speaker #0
être gentil, soyez vrai. Allez, quand même, qui est plus lié avec mon domaine du coaching de Thomas Dansambour, masterclass absolu. Ouais ? Donc, ouais, cessez d'être gentil, soyez vrai.
- Speaker #1
OK, cool. Allez,
- Speaker #0
à bientôt. Merci beaucoup, Julien. C'était un plaisir.
- Speaker #1
Bravo. Vous êtes arrivé à la fin de ce format long. Pour booster ce podcast qui explore l'importance des processus pour les entrepreneurs, je vous invite à aller mettre 5 étoiles et un commentaire. sur l'application podcast du smartphone de votre voisin. C'est ça qui m'aide à augmenter la visibilité de mon projet, de ce podcast. Et donc, ça me crédibilise pour ensuite inviter d'autres entrepreneurs et experts pour évidemment vous partager ces futurs pépites. A très vite.