- Speaker #0
On ne se lève pas le matin pour faire du process, on ne se lève pas le matin pour suivre un process. Mais ce qui est assez gratifiant, en fait, c'est quand tu as des équipes qui commencent à aimer le processus ou à carrément se le réapproprier, puis à le réaffiner, le rédévelopper, parce qu'ils voient qu'ils gagnent du temps. Mon rôle en tant que head ou en tant que manager, ce n'était pas justement d'être plus au fait de la technicité de SEO, par exemple, mais justement de pouvoir... Remettre en question, essayer de challenger, de réfléchir au bon sens et puis de pouvoir aussi laisser la place aux équipes qui, elles, sont spécialistes. En fait, on essaye de minimiser l'intuition chez Néo. Donc, on a toujours voulu lancer beaucoup de tests, les mesurer et puis ensuite prendre la décision sur la base d'un résultat marché plutôt que d'avoir une conviction forte qui, derrière, serait forcée au marché.
- Speaker #1
Bienvenue dans Process Advantage. Le podcast où je donne la parole à des entrepreneurs et experts qui ont mis en place des processus utiles afin de booster le développement de leur entreprise. Pour soutenir l'émission, pensez à laisser une note et un avis honnête. C'est ce qui m'aide le plus à faire connaître et améliorer ce podcast. Et si vous souhaitez installer un système d'organisation pour être plus rentable et serein au quotidien, direction organisologie.com. Le lien est en description. C'est parti ! Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'échanger avec Vincent Privet. Il est l'actuel Chief Marketing Officer de l'entreprise Suisse Neo, après avoir été des années Chief Operating Officer de cette même entreprise. Donc il a fortement contribué à la croissance de celle-ci. Ils étaient quelques collaborateurs il y a quelques années, et maintenant ils sont des dizaines de collaborateurs et ambitionnent de passer plusieurs centaines de collaborateurs. Leur force, c'est qu'ils vendent. votre bien immobilier ou un bien immobilier via le forfait, c'est un forfait unique. Et donc, pour pouvoir se permettre de proposer ce forfait unique, forcément, il y a une optimisation des processus, une optimisation des ventes. Donc, je vous invite à attacher votre ceinture. C'est parti. Super. Alors, Vincent, mon objectif aujourd'hui avec toi, ça me fait super plaisir de pouvoir échanger. Mon objectif, c'est de comprendre finalement ton processus de vente chez Néo. parce qu'en 2017, vous étiez 4. Ensuite, grosse croissance. Tout est relatif, mais belle croissance. Vous êtes 130 à l'heure actuelle, en 2025. Une équipe de vente avec 60 personnes. Pour les entrepreneurs qui nous écoutent, qui ont aussi de la prospection à faire, de la vente à faire, j'aimerais les guider dans les étapes que tu as parcourues. Comment tu as structuré tout ça ? Les erreurs qu'on fait tous, que tu as rencontrées ? les choses positives que tu as mis en place, le retour d'expérience. Et puis voilà, tu es OK avec ça ?
- Speaker #0
Allez, c'est parti.
- Speaker #1
Et pour commencer, donc avant de rentrer dans le vif du sujet, qu'est-ce qui surprendrait les auditeurs qui nous écoutent s'ils devaient passer une journée avec toi ?
- Speaker #0
Une journée au travail avec moi ? Bon, je ne serais pas si ils seraient surpris, mais dans ma fonction, je dirais le point sur lequel je me suis habitué à faire ça depuis... maintenant 7-8 ans, c'est la rapidité de changement entre réfléchir à des éléments stratégiques, des objectifs stratégiques, essayer de conceptualiser des projets sur un petit peu plus qu'un mois ou deux mois, donc vraiment l'orientation de long terme, et en fait, la réalité de l'opérationnel. On travaille avec beaucoup de volume avec Néo, donc je dirais ça, ce mix entre réfléchir sur de la stratégie et tout de suite passer dans de l'opérationnel dans les 10-15 minutes qui suivent, ça c'est un élément sur lequel... Je me suis habitué à faire ça, puis c'est souvent des éléments qui revenaient.
- Speaker #1
Et c'est vrai que c'est un élément compliqué qui pose problème pour beaucoup de gens, en guillemets, le daily business et le long terme.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
C'est vraiment deux tensions. Et en fait, tu la ressens dans beaucoup de livres sur le management ou les retours d'expérience. Tu as d'un côté l'exécution et d'un côté la stratégie. Donc, c'est un peu ça, travailler sur des projets long terme tout en gérant le daily business. Comment tu faisais justement pour passer d'un sujet à l'autre rapidement ?
- Speaker #0
C'est assez paradoxal parce qu'on a tendance souvent à dire qu'il faut se laisser ses block time et réfléchir à une stratégie et être complètement indépendant. Puis après, se faire ses sessions opérationnelles. mais c'est un élément sur lequel je travaille encore justement de pouvoir switcher de ces deux éléments, puis pas de toujours être en alerte. Mais en fait, la réalité, elle était aussi que dans les dernières années, on a eu tellement de croissance et d'éléments nouveaux qu'il fallait aussi être en support, au service des équipes. On n'est pas une société qui a non plus 15 ans, 20 ans d'historique. Ça fait maintenant 8 ans qu'on a lancé. Alors à notre échelle, ça paraît beaucoup, mais je veux dire, il y a encore énormément d'éléments sur lesquels on peut structurer, déléguer, reprocesser. Ce qui fait que même dans ma fonction... En tant que directeur du département, je me retrouve à devoir répondre à des questions purement opérationnelles pour débloquer des situations. Donc ce que j'essaie de faire maintenant, c'est mieux gérer mon agenda. Je pense qu'on parlera de toute la partie calendaire. Mais de manière générale, on essaie toujours de se trouver dans la journée des points où on peut faire avancer deux, trois équipes sur des éléments qui paraissent mineurs, mais qui leur débloquent une journée parfois.
- Speaker #1
J'aime bien poser cette question de la grosse galère que tu as rencontrée chez Néo. Est-ce qu'il y en a une comme ça que tu as sous la main ?
- Speaker #0
Les grosses galères, au début, je pense qu'on ne s'y attendait pas trop, mais c'était l'hypercroissance du début. Donc, on a lancé en 2017. Et 2017-2021, ça a été vraiment un petit peu le cliché de la startup où on lance sur le marché, ça commence à prendre, on commence à avoir du retour aux médias, etc. Donc, on ne s'attendait pas à aller aussi vite. Je dirais que c'est une bonne galère à avoir de gérer de l'hypercroissance. Mais c'est un élément sur lequel on a aussi décidé. Donc, on s'est lancé à Lausanne. On s'est rapidement développé en Romandie. Puis, au bout de 12-18 mois, on a tout de suite voulu aller en Suisse alémanique parce que ça représente 60% du marché national. Et le fait d'ouvrir Zurich, de passer sur une deuxième langue, de réfléchir à un marché qui est similaire. Il y a quand même des grosses différences en matière de services. immobilier entre la Suisse allemande et la Romandie. Donc, la galère, ça a été de vite croître, vite recruter, de faire parfois aussi des mauvais recrutements, parce qu'on n'avait pas non plus cette expérience. Et c'est un peu le sujet aussi du jour, mais de se forcer tout de suite à structurer, à processer un service qui était toujours en construction. Ce qu'on venait de lancer, on se devait de restructurer pour pouvoir aller plus vite, pour onboarder plus d'agents et plus d'équipes. mais en même temps On avait la majorité du service qui était toujours en train de pivoter, de s'affiner. Du coup, ça a été assez chronophage. Et ça, ça nous a quand même fait perdre pas mal de temps au début. Mais bon, voilà, on était sur le marché, on avait besoin de se bloquer.
- Speaker #1
J'ai entendu dire qu'il y avait des grosses différences entre le marché romand et le marché suissanémanique en termes de mentalité. Vous les avez ressenties aussi pour vous ?
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
c'est vrai qu'il y a les lois, il y a quand même des changements, des différences entre les cantons. la mentalité est aussi différente. Oui,
- Speaker #0
c'est ça. Tu as le premier point qui est effectivement tout l'aspect légal dans l'immobilier sur lequel tu as beaucoup de normes cantonales. Je ne peux pas te dire que, même en Romandie, ce ne sont pas du tout les mêmes situations que ce soit en Valais, à Genève ou dans le canton de Vaud. Donc ça, c'était un pan sur lequel on a dû aussi, en se lançant, en passant aussi sur des médias nationaux, on avait de la demande à Bâle, à Zurich, à Saint-Gal. Donc, on a dû tout de suite aussi comprendre les spécificités de chaque canton. et après oui, la mentalité elle est... C'est un cliché en Suisse, mais elle est quand même différente. On a quand même une relation au prestataire, une relation au service qui est assez différente en Romandie et en Suisse allemande. Certaines similitudes, mais quand même des éléments sur lesquels on a dû réadapter les messages, réadapter une partie des process aussi en Suisse allemande, parce qu'on ne pouvait pas juste répliquer de 100% sur la Romandie.
- Speaker #1
Dans l'introduction, je t'ai présenté, mais je le rappelle, tu es COO, tu gérais le marketing et les ventes. Non, les ventes et les opérations, c'est juste ?
- Speaker #0
Oui, en fait, les opérations, c'est tout ce qui... ça va comprendre chez nous tout ce qui est commercial, vente, donc le front, tout ce qui est tous les agents sur le terrain, mais aussi tout ce qui est back-office avec la coordination des ventes, la partie administrative derrière. Et puis, moi, j'ai eu ces fonctions pendant huit ans. j'ai aussi récemment aussi pris la direction du département marketing parce que la spécificité de Néo, c'est que le marketing et les ventes sont quand même très reliés. En venant sur le marché, on a aussi voulu prendre les préceptes du digital, les préceptes e-commerce, c'est-à-dire qu'au lieu de laisser toute notre force commerciale prospectée à 100%, on a décidé d'harmoniser, d'optimiser le temps des commerciaux et leur apporter beaucoup de leads par des campagnes marketing, ce qui était peu fait avec les agences traditionnelles. Et donc voilà, je me suis occupé des deux départements là depuis quelques années. Et puis maintenant, j'ai la partie, je me focus plus sur la partie marketing.
- Speaker #1
Et justement, pour être CEO, c'est quoi la grosse force ? Ou c'est quoi, qu'est-ce qu'il faut avoir pour faire un bon CEO pour toi ? Parce que je sais qu'il y a des entrepreneurs qui sont très, qui voient l'organisation comme une prison, qui ont beaucoup d'idées, qui sont visionnaires. Et à ces personnes-là, j'ai dit écoute, soit t'apprends à t'organiser pour structurer ta boîte, soit t'engages un CEO. Oui. C'est quoi la qualité d'un bon COO selon toi ?
- Speaker #0
C'est vrai que moi, de base, je n'aime pas trop les process. Je pense de manière naturelle, même dans ma vie privée, je n'ai pas tendance à planifier tout ce que je vais faire dans ma semaine, etc. Donc au début, c'était assez, comme toute startup, on a envie de tout faire, on a envie de dire oui à tout. Donc c'était assez, je dirais, assez prenant. Mais j'ai appris à aimer le processus en cours de route. Je dirais que le moment où j'ai compris qu'il fallait qu'on processe, déjà de première part, on a un business model qui, à l'inverse du modèle traditionnel, doit fonctionner avec plus de volume. Du coup, de base, en venant aussi du monde digital, on s'est dit qu'on allait devoir optimiser le temps de nos équipes, essayer de vraiment rationaliser chaque étape du processus. Et ça implique de base de mettre des processus et s'assurer que si on a la chance de pouvoir croître et d'avoir du volume, ce qui fera que le modèle fonctionnera. Derrière, on aura l'obligation d'être processé pour pouvoir aller assez rapidement. Donc la nature du business model qu'on avait, qui fonctionne en partie sur le volume, a amené de toute façon à devoir faire des processus. Mais je dirais au niveau personnel, l'élément qui m'a fait comprendre que les processus, ça allait être important, c'est qu'en fait, au bout d'un moment, tu ne peux pas tout faire, tu es obligé de pouvoir déléguer. Et en se lançant à Zurich, en ouvrant plusieurs cantons, on est presque présent sur tous les cantons, en fait c'est tout simplement un gain de temps et quand tu vois que avoir réfléchi sur un processus permet ensuite ce que tes équipes elles soient beaucoup plus autonome et que tu répètes pas quatre fois les mêmes choses dans la semaine et puis que tu as un gain de temps sur pour faire avancer aussi des projets va justement manière un petit peu plus longue là du coup tu commences à aimer le processus et puis à vouloir en mettre un petit peu partout mais je dirais les îles pour revenir sur la question du bon directeur opérationnel on parle souvent on parle souvent du De savoir dire non, de savoir prioriser, mais je pense que ça c'est un des points qui étaient essentiels aussi chez nous, c'est que nous on a beaucoup de managers dans les départements opérationnels. Nos managers sont responsables du front, donc c'est généralement des équipes entre 8 et 12 personnes. Donc ils sont beaucoup au contact du terrain, beaucoup dans l'opérationnel, et puis beaucoup à supporter, aider leurs équipes vraiment dans le day-to-day. Donc le rôle derrière aussi d'un CEO. C'est plus par rapport à ces managers, ça va être de parfois leur sortir la tête de l'eau, d'essayer de les refocus sur des sujets qui sont importants. Aussi parce que dans notre industrie, la vente immobilière, elle va couvrir énormément de domaines différents, que ce soit au niveau légal, au niveau vente, au niveau marketing, au niveau digital. Donc il y a beaucoup de thématiques différentes qui interviennent dans la semaine. Et puis mon rôle, c'est de faire le point avec les managers et de pouvoir justement recadrer certains sujets. qu'on pense plus prioritaire que d'autres. Ça, c'était un élément. Prioriser, savoir dire non à des projets qui nous viennent souvent de l'extérieur ou même entre départements. Et puis, pouvoir garder un peu sa ligne de mire, ça, je pense que c'est le point clé, à mon avis, pour ce rôle-là.
- Speaker #1
Je pense aussi. Ça me fait penser à plein de choses. Comment vous gardez la ligne de mire ? Comment vous restez alignés entre les équipes sur le terrain et la direction ? Est-ce que vous avez un système d'objectifs ? Est-ce que c'est des projets qui sont affichés ? C'est quoi votre méthode de gouvernance ? Parce qu'en fait... Toi, pour que tu puisses aider le manager, viens, regarde, c'est là qu'il faut aller, c'est à ça qu'il faut faire attention. Toi, je pense que tu as à ton niveau une manière de se dire les fondateurs, les associés créateurs, la boîte, elle va où ? C'est quoi la direction ? Parle-nous un peu de ça.
- Speaker #0
Là, en fait, ce qui nous a beaucoup aidé, c'est tout l'usage de la donnée. Ce qu'on fait chez Neo, c'est qu'on récolte beaucoup de données et puis on la rend très transparente au sein des équipes, au sein de la société. Je dirais le premier point, c'est d'avoir ta North Star, ta métrique clé. Nous, on l'a divisée en plusieurs métriques maintenant, parce qu'on a aussi une filiale qui s'occupe de nos acheteurs pour le financement, par exemple, qui s'appelle Strike. Mais je dirais le premier point, ce n'est pas juste développer le chiffre d'affaires, c'était de pouvoir décliner. les objectifs finaux sur des objectifs qui sont compris par les équipes et sur lesquels ils peuvent aussi avoir de l'impact. Parce qu'aller voir un agent et de dire, il faut que tu fasses un focus ici parce qu'il faut augmenter le chiffre d'affaires, ce n'est pas très pertinent, ce n'est pas très palpable. Donc ce qu'on a fait, et puis moi mon rôle aussi est presque quotidien, c'est de regarder justement ces métriques globales. Ça peut être par exemple le nombre de rendez-vous d'estimation qu'on réserve pour nos agents, ça c'est un élément très important pour nous, les taux de conversion de ces rendez-vous. Après, chaque manager, en fonction du rôle et en fonction de l'équipe, on leur donne quelques KPIs clés, mais pas non plus une cinquantaine. Et on fait le point très régulièrement là-dessus. Et ensuite, sur nos équipes, que ce soit les agents ou les équipes de coordination, là, on a des objectifs qui sont fixés d'habitude de manière trimestrielle. Sur des KPIs, je dirais entre 4 et 6 KPIs par équipe. Et sur lequel, là, on fait vraiment un monitoring.
- Speaker #1
Qui sont alignés sur... la vision de la boîte.
- Speaker #0
Exactement. Normalement, à chaque fois, et c'est aussi la manière dont on refuse ou on décide de lancer un projet avec nos équipes produits, par exemple, qui s'occupent de la plateforme, c'est que ça doit répondre à 4, 5 KPIs clés sur l'année. Et tout ce qui ne va pas pouvoir rentrer dans ces KPIs, ça rejoint un petit peu la méthode des OKR derrière. Derrière, on va plutôt soit le mettre de côté soit attendre un prochain trimestre ou un prochain semestre pour le lancer.
- Speaker #1
Et c'est toi qui dois, entre guillemets, calmer les ardeurs des équipes qui aimeraient faire ceci ou cela ? Oui,
- Speaker #0
c'est ça. C'est toujours un petit peu... Ça, c'est un peu la gestion peut-être de la frustration ou anticiper les demandes. Mais on a aussi la chance qu'on a des équipes qui sont très engagées par le modèle qu'on veut mettre sur le marché. On a aussi beaucoup de propositions qui arrivent des équipes. Et on essaie beaucoup d'écouter nos équipes qui sont sur le terrain, etc. qui viennent proposer du process, qui viennent proposer... des nouveaux produits, des nouveaux services, parce qu'ils entendent parfois les demandes, mais si on dit oui à tout, après on va se perdre, et puis derrière on va se confronter avec les objectifs qu'on s'est mis en début d'année. Donc ça c'est un petit peu aussi le travail de pouvoir écouter ton équipe, écouter les propositions qu'ils vont te faire, mais aussi derrière te reposer un petit peu, puis te dire bon, est-ce que ça va vraiment rejoindre l'objectif qu'on s'était fixé, ou est-ce que c'est un élément qui va être plutôt secondaire, et auquel cas on va devoir y travailler plutôt dans une période un peu plus calme. comme l'automne par exemple, ou l'hiver, où là c'est une période en immobilier qui est assez calme.
- Speaker #1
J'attire les auditeurs qui sont toujours avec nous sur ce que tu as dit, sur le fait d'écouter les équipes, et des fois de se dire « Ah ouais, ce qu'il a dit là, c'est intéressant, il y a aussi dans cette équipe, il y a aussi dans cette équipe » , et se dire « Ah, peut-être ça pourrait devenir un objectif pour le prochain trimestre » . Et de cette manière, il y a ce mélange top-down, bottom-up, je trouve qui est inspirant aussi pour les équipes, pour se dire « Ah ben là, pour le prochain trimestre, l'un des objectifs clés, c'est… » Ça vient de nous, quoi, en guillemets.
- Speaker #0
Et ils ont souvent raison, en fait, parce qu'ils ne sortent pas ça du chapeau, ils sortent ça d'interactions clients derrière. Et nous, on s'est toujours mis un objectif, mais c'est même au niveau structurel, c'est-à-dire typiquement avec les sales, on a une structure. Alors, on a un bureau à Lausanne, un bureau à Zurich, pour nos deux bureaux principaux. Et après, nos agences sont un petit peu dans toute la Suisse. Mais l'idée, c'est tout le temps de les réunir toutes les deux semaines. dans nos bureaux, et puis voilà, de parler de nouveautés produits, etc. Mais il y a toujours une section dans les éléments sur lesquels on récupère les retours terrain. Et c'est aussi pour ça que typiquement, notre filiale en financement, en courtage, en hypothèque... Donc Strike, c'est ça ? Strike, oui, Strike Advisory. Ça te résonne, non ? Oui, qu'on a lancé il y a trois ans maintenant. Ça, c'est aussi venu en partie du retour de nos agents et de nos équipes de coordination qui étaient en contact avec les acheteurs. On a aussi remarqué que les acheteurs... sont généralement moins accompagnés sur le processus de vente immobilière que les vendeurs, qui eux ont toujours eu la chance et l'opportunité de se faire accompagner par des agences. C'est comme ça aussi que parfois on a vraiment eu des gros produits, des gros nouveaux services qui sont vraiment venus du terrain.
- Speaker #1
Thibaut justement qu'on connait je lui ai demandé je me souviens plus de la question mais c'était l'action qui lui avait apporté énormément de résultats et au moment où il avait racheté une entreprise en Amérique du Sud c'était pas des vendeurs mais ils avaient tous des gros clients c'était une petite boîte qui avait des gros clients mais les mecs c'était pas des vendeurs et Thibaut leur dit à la fin de chaque discussion Vous finissez avec la question suivante. En quoi d'autre je peux vous aider ? Et il devait noter sur la feuille et ensuite analyser les informations. Et il a dit, il y a eu des pépites qui sont arrivées comme ça, parce qu'en fait, ils n'avaient pas le réflexe de simplement demander aux clients existants en quoi d'autre je peux vous aider. Et c'est ainsi qu'il a pu développer de nouvelles offres, de nouveaux marchés, etc. Et je trouve que c'est très, très intéressant. Parce qu'on n'a pas toujours le réflexe de se dire en quoi d'autre je peux vous aider. On est focus dans la vision tunnel. Oui,
- Speaker #0
tu as envie de délivrer ton... service, de bien faire, de tout expliquer mais ça c'est une des bases de la vente aussi de pouvoir faire justement ressortir ton besoin de ton client avant de lui dérouler ton pitch et puis toute ta brochure qui montre que t'es le meilleur sur le marché c'est ça,
- Speaker #1
et aussi il y a quelque chose que j'ai beaucoup apprécié qui en fait comme je le vois c'est l'optimisation vous permet d'être compétitif et de proposer un autre business modèle parce que votre business modèle ça aussi je vais y venir plus tard et je l'ai dit dans l'introduction mais en gros C'est clé en main, c'est-à-dire que c'est un forfait, c'est juste.
- Speaker #0
C'est un forfait. C'est un forfait.
- Speaker #1
C'est-à-dire que vous permettez à des personnes d'acquérir un bien immobilier ou de vendre leur bien immobilier.
- Speaker #0
C'est pour la vente.
- Speaker #1
De vendre leur bien immobilier, mais au forfait. Alors que les autres structures, ce n'est pas au forfait. Et donc, les coûts sont beaucoup plus importants. Et c'est comme ça que vous différenciez.
- Speaker #0
Ça, c'est vraiment la genèse de Néo. c'est qu'on a on voyait sur le marché on était aussi par exemple certaines personnes, certains contratateurs dans le monde de la promotion immobilière par exemple ou dans le milieu immobilier en général, le marché généralement le marché mondial lorsque tu vendes ta maison, ton appartement tu vas voir un agent, un courtier traditionnel il va te facturer, ça dépend des zones ça dépend du type de biens mais en ce moment on est entre 2 et 3% de commission nous la moyenne typiquement des transactions chez nous elle est aux alentours des 1,2 millions donc ça fait une moyenne qui est entre 25 et 35 000 francs de commission ... Nous, vraiment, on ne trouvait pas ça correct parce qu'on sait qu'un processus de vente qui est bien optimisé, ça doit te prendre entre 25 et 40 heures de travail. Il y a toujours des biens qui vont te prendre un petit peu plus de temps. Mais on a toujours trouvé décorrélé le montant qui est payé pour la prestation et forcément la qualité de la prestation, mais le temps passé sur la prestation. C'était encore une des dernières industries sur lesquelles on va payer en fonction, pas de la valeur du service qui est proposée, mais la valeur... du bien que le propriétaire détient. Pour nous, c'est une ineptie totale. Ça ne fait pas de sens. C'est la raison pour laquelle on a souhaité proposer un modèle au forfait qu'on trouvait beaucoup plus juste, qui est en moyenne deux fois moins cher que la moyenne de ce qui est facturé sur le marché. Mais en proposant ce modèle, on était aussi conscients qu'il va falloir repenser le système de vente et puis l'optimiser à chaque étape. Parce que tu dois passer moins de temps. Exactement. Mais par contre, on ne va pas passer moins de temps à conseiller nos clients. Mais on a pris la majorité du processus qui est assez chronophage. Grâce au digital, on l'a automatisé ou on l'a optimisé. On travaille aussi beaucoup avec des partenaires, typiquement les portails immobiliers, qui aujourd'hui ramènent 95-97% des acheteurs. En fait, le métier maintenant d'un courtier, d'une agence, ce n'est pas forcément de détenir un acheteur. et puis de te l'amener à toi propriétaire et puis de récupérer un pourcentage au passage, c'est en fait d'être mandaté pour correctement estimer, mettre en valeur parfaitement le bien, et puis ensuite le servir sur les portails pour négocier avec le maximum d'acheteurs, et puis t'amener chez le notaire. Et ça c'est un processus qui, chez nous, dure 25-30 heures, et puis du coup le coût de la prestation, il pouvait être divisé par deux s'il était bien optimisé, et puis c'est ce qu'on a essayé de proposer sur le marché.
- Speaker #1
Ouais, c'est une sacrée économie hein ?
- Speaker #0
Oui. Et qui fait du sens. Donc, je crois qu'on a fait les calculs. En huit ans, on a fait économiser un peu plus de 110 ou 120 millions de commissions aux propriétaires en Suisse. Ça fait plaisir.
- Speaker #1
Ça fait plaisir. Excellent. Donc là, on parle justement des processus. Tu parlais, les gens, ils arrivent, les acheteurs, mettre l'acheteur, le vendeur, et puis ensuite l'amener chez le notaire. Parle-nous un peu du processus, puisque c'est quelque chose, c'est un peu un... Un élément central sur tous les épisodes que je fais, j'aime bien que mes auditeurs pensent et éventuellement aient le désir de mettre en place des processus. en évitant les erreurs et tous les abus qu'on peut avoir. Parce qu'encore une fois, je pense que c'est une grosse question de dosage. Comme beaucoup de choses dans la vie, je pense que la différence entre le bien et le mal, c'est une question de dosage. Mais par où vous trouvez un client idéal ? Guide-nous un peu dans les étapes par lesquelles il va passer. Mais dans les grandes lignes, sans trop aller dans le détail. Mais en gros, pour que les auditeurs comprennent ce que fait Néo, mais sous le plan processus.
- Speaker #0
Ok. Je dirais là. Le processus est relativement classique dans le monde immobilier. Je dirais la première étape, donc nous on s'adresse aux acheteurs, mais ça c'est en deuxième partie de processus, à part pour Strike où pour eux ils sont dédiés aux acheteurs, mais si on prend l'Axneo, nous on s'adresse aux propriétaires qui souhaitent estimer ou qui souhaitent vendre leurs biens. Donc la première étape, généralement, nous on fait beaucoup de marketing digital et de marketing offline. J'ai vu vos affiches.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
voilà.
- Speaker #1
Elles sont bien, elles sont bien. Merci.
- Speaker #0
Ça marche bien justement, les affiches. Notre audience, en fait, elle est un petit peu partout. Donc, tu ne sais jamais vraiment. On préfère investir sur chaque canal. Donc, on fait beaucoup de marketing pour alerter sur notre marque, alerter sur notre service. Mais là, ça va être plutôt sur la partie digitale. On fait aussi beaucoup de contenu éducatif, informationnel, beaucoup de SEO, d'organique. Parce que le monde immobilier... Même si on est propriétaire depuis 20, 30, 40 ans, on a parfois des profils de clients qui sont très techniques, qui connaissent vraiment parfois même les lois, etc. et qui sont vraiment assez précis. Mais on a aussi des propriétaires qui ne sont pas autant éduqués. Donc, on a besoin, je pense, d'informer et puis d'expliquer un petit peu comment fonctionne le marché. C'est ce qui nous fait avoir justement des contacts avec les propriétaires. Et après, la première étape, généralement, c'est presque 100% des cas, c'est une estimation en ligne. ou un contact directement avec nos agences ou nos agents qui sont dans chaque région.
- Speaker #1
Donc en fait, la personne, elle arrive sur votre site, et par exemple, elle vous a vu dans la gare de Lausanne, l'affiche, ah c'est intéressant,
- Speaker #0
vous savez aussi quoi. Et elle vient sur le site, et elle arrive.
- Speaker #1
Et là, elle peut estimer son bien.
- Speaker #0
Voilà, elle peut soit regarder déjà avec quel agent elle aimerait être en contact, avoir des informations sur le marché, ou elle peut gratuitement estimer son bien en ligne. Sur lequel, on a un algorithme qui va permettre d'estimer, mais ça va rester une fourchette parce qu'une bonne estimation, elle va toujours devoir passer par une visite sur place. Ça, c'est la prochaine étape chez Néo. Mais de manière générale, on va leur proposer une estimation en ligne qui est gratuite, qui est sans engagement, et qui leur permet déjà d'avoir une fourchette sur la valeur de leur bien. Ça, c'est la première étape. Et c'est là que nous, on rentre en jeu aussi à les recontacter. Nous, on recontacte toutes les personnes. qui ont fait une estimation en ligne pour voir si ça s'est bien passé, si ça correspondu aux attentes. Et déjà, de voir si on peut leur offrir un premier conseil ou s'ils ont des questions sur la partie prix. Et derrière, dans le cadre des projets de vente, on va aussi proposer de se rendre sur place pour rencontrer les clients, pour estimer le bien de manière plus précise. Parce que c'est vrai qu'il y a un grand débat sur les algorithmes d'estimation. C'est indépendant de l'estimation, mais tu dois toujours te rendre sur place pour te rendre compte d'eux. vraiment de l'état du bien, de la micro-localisation. Et puis tu dois aussi pouvoir voir tout ce qui est aux alentours, tous les environs. C'est ça qui te permettra d'avoir une estimation très précise. Donc ça c'est vraiment la première fois où on va rencontrer le client. Donc l'agent local va se déplacer, rencontre nos clients, va leur donner une estimation ensuite, qu'il aura calculée à l'aide de plusieurs éléments. Mais on va comparer les transactions de la région, on va analyser les annonces en cours de la région. Et puis on va aussi regarder tout ce qui est estimation bancaire. Ça, c'est un élément qui est très important, notamment sur le marché suisse. C'est que nous, on a des logiciels d'estimation qui sont aussi utilisés par les banques. Comme ça, on va pouvoir aussi dire aux propriétaires, votre bien se situe dans cette fourchette, on pense l'estimer tant. Et bonne nouvelle ou mauvaise nouvelle, parfois, la banque va le placer à ce niveau-là. Et c'est très important parce que derrière, l'acheteur va refaire le même travail avec la banque. Donc quand on va sur le marché.
- Speaker #1
Pour faire une autre proposition.
- Speaker #0
Voilà, on est obligé de savoir ce que la banque de l'acheteur va dire pour savoir si on est dans le tir et pour conseiller au mieux le propriétaire sur sa commercialisation.
- Speaker #1
Donc en fait, il vous trouve dans la gare ou sur Google parce que tu as mentionné le SEO. Oui. Donc c'est des articles, ça peut être aussi des vidéos sur YouTube.
- Speaker #0
Alors YouTube, vidéos, on ne fait pas encore. C'est encore un des axes qu'on doit développer. On a encore des choses à faire.
- Speaker #1
C'est sans fin.
- Speaker #0
C'est sans fin. Mais SEO, on fait beaucoup de contenu avec du blog et puis aussi beaucoup. beaucoup de projets SEO. On informe beaucoup sur les prix au mètre carré des régions, par exemple.
- Speaker #1
Ensuite, estimation. Ensuite, là, vous avez la personne qui rentre dans votre logiciel en mode, il y a cette personne qui a fait une... Voilà. Si elle ne vous a pas contacté, vous la relancez pour savoir si ça s'est bien passé. Ensuite, il y a une estimation avec un spécialiste qui va aller voir la personne sur le terrain pour voir s'il y a des choses qui... Voilà, pour simplement replacer le contexte.
- Speaker #0
On voit avec vos propres indicateurs l'expérience du gars. Et puis ensuite, qu'est-ce qui se passe ?
- Speaker #1
Alors ensuite, on va venir leur rendre leur rapport d'estimation, expliquer pourquoi on est arrivé à tel ou tel chiffre, et puis parler du projet de manière générale, la stratégie de vente des propriétaires. Et puis après, les propriétaires peuvent décider de travailler avec nous ou pas. On a des propriétaires qui estiment et qui ensuite, soit travaillent avec un concurrent, soit essayent de vendre seul aussi. Il y a quand même une grande partie du marché qui essaye de vendre seul. mais dans la... La majorité des cas, ils veulent quand même travailler avec nous et ils nous mandatent. On signe le contrat et à partir de ce moment-là, on lance la commercialisation. Là, tu as plusieurs étapes. La première étape, ça va être de mettre en valeur le bien. On va dépêcher un photographe professionnel. On va faire une visite virtuelle, refaire des plans laser, refaire des photos, des photos drone. Ensuite, on va travailler l'annonce, on va travailler les documents avec le propriétaire. Et derrière, lorsque tout est validé, on va aller sur les portails immobiliers. Donc, on diffuse sur plus. plus de 30 plateformes en Suisse et à l'international. Et c'est là que le jeu commence. C'est là que les acheteurs se font alerter sur telle ou telle propriété. Et derrière, schéma assez classique, on reçoit les demandes, on qualifie, on discute avec les acheteurs. On s'occupe aussi des visites. On va organiser les visites, faire des visites.
- Speaker #0
C'est vous qui gérez les visites avec les acheteurs intéressés. Donc, il faut quand même bien qualifier l'acheteur pour ne pas se retrouver avec 100 visiteurs.
- Speaker #1
Oui, voilà. Pas faire du tourisme immobilier, ce qu'on appelle. et et Et puis, on a plusieurs packs. Donc, en fait, parfois, on a des propriétaires qui veulent eux-mêmes faire visiter leurs biens. Et donc, ça, c'est totalement une option qui est envisageable chez nous. Mais sinon, s'ils souhaitent complètement déléguer, l'agence s'occupe de tout. Visite, négociation, organisation aussi du financement, parfois pour les acheteurs, avec Strike, dans le cas où l'acheteur n'est pas arrivé avec une attestation ou n'a pas trouvé de condition qui lui est suffisante avec sa banque, jusqu'à arriver chez le notaire et puis finaliser la transaction chez le notaire. Donc voilà, tout le processus en fait. Et en parallèle, je dirais la différence aussi qu'on a avec Néo, c'est qu'on a développé une plateforme qui te permet, toi, en tant que propriétaire et aussi en tant qu'acheteur, de voir tout ce qui se passe. Alors, on donne plus d'accès au propriétaire, parce que c'est quand même lui qui nous mandate, mais l'acheteur a aussi certains accès pour avoir des informations sur les documents, etc. Mais le propriétaire, et je pense que c'est un point très important aussi dans notre industrie, il a de la transparence, il sait... S'il y a des acheteurs qui se sont inscrits un dimanche soir, il sait qui va consulter la visite virtuelle. Il sait si nous, le lundi matin, en arrivant, on a contacté cet acheteur, on a négocié correctement.
- Speaker #0
Ça le rassure, il voit que ça bouge. Ça va peut-être réduire le nombre d'emails.
- Speaker #1
Parce qu'il dit,
- Speaker #0
c'est bon,
- Speaker #1
c'est fait. Ils sont en train de travailler pour moi, parce que parfois, effectivement, t'as des propriétés qui mettent 2, 3, 4 mois à se vendre. Mais le propriétaire, il a un accès 100%. Puis comme il peut, d'une certaine manière aussi, être rassuré et vérifier un peu ce qu'on fait. Il y a une relation de confiance qui est vraiment bonne, parce qu'on sait que dans le monde immobilier, il y a une certaine méfiance toujours avec les agents immobiliers, pour ne pas dire d'autres termes. Donc ça, c'est un élément qu'on a voulu assez rapidement mettre sur le marché. C'est de la transparence, que ce soit à l'interne, parler des données, etc. à l'interne, mais aussi beaucoup envers nos clients. Parce qu'on considère que c'est un des points clés pour une bonne relation. Je pense que ça, c'est un des atouts qu'ils aiment vraiment dans notre service.
- Speaker #0
En tout cas, ça me parle. Là, moi, quand tu m'expliques les étapes, dans ma tête, c'est comment vous gérez les données dessous, les logiciels. Et là, ce que je vois, quand tu me le décris, c'est un système qui est relativement avancé. Et ça me fait penser à la loi de Galles qui stipule qu'un système qui est complexe et qui fonctionne a nécessairement évolué d'un système simple qui fonctionnait. Si tu regardes le modèle Ford, la première voiture, assez simple, tu pouvais le monter en deux heures. Maintenant, les voitures Tesla, beaucoup de mécanique, tout ça. Mais si tu cherches... À l'époque, à faire une Tesla, la technologie n'était pas là, mais même si tu te dis, je vais essayer de faire quelque chose de complexe, de mettre en place un système complexe, ça ne fonctionne jamais. En fait, c'est vraiment des itérations, des itérations, des itérations. Donc, quand vous avez démarré, j'imagine que ce n'était pas en place, que le site web n'était pas en place. Donc, par où vous êtes passé, encore une fois, dans les grandes lignes ? On va dire, on revient sur le processus de vente. Au début, ça ressemblait à quoi, au tout début ? Pour rassurer aussi ceux qui nous écoutent, qui se disent « Oh purée, je n'ai pas tout ça en place ! »
- Speaker #1
Exactement ! On rassure ceux qui nous écoutent. Au début, ce n'était vraiment pas aussi développé. Ça s'est beaucoup construit. De base, on savait qu'on voulait, dans notre modèle, parce qu'on voulait absolument apporter de la transparence sur la transaction, on savait qu'on allait créer une plateforme qui permettait aux vendeurs de voir ce qu'on faisait. Mais au début, les éléments de la plateforme, c'était... J'ai reçu une demande de visite ici, et puis je vois qu'il y a une note de l'agent. Et puis derrière, j'ai vu qu'il y a une visite qui a été bookée ou une offre qui est arrivée, par exemple, où je viens de recevoir mon rapport d'estimation. Maintenant, on est à un niveau où il y a beaucoup d'outils qui ont évolué, mais le vendeur, il va pouvoir voir si l'agent a fait un téléphone et puis combien de temps a duré le téléphone. Maintenant, on est en train de travailler avec les outils IA. C'est un petit peu la tendance du moment, mais d'avoir aussi les transcripts. automatique, des rapports de marché automatiques, ce qui fait que le vendeur n'a pas forcément besoin. tout de suite d'avoir un contact téléphonique avec l'agent, il peut être dans son canapé le soir, il peut avoir l'information sur l'état de sa propriété. Qu'est-ce qu'ils ont foutu ? Voilà, tout ça. Est-ce qu'aujourd'hui, ils ont répondu à cet acheteur qui avait demandé un certificat ? Oui, le document a été envoyé. Et ça rassure énormément.
- Speaker #0
Et cette idée-là ?
- Speaker #1
Comment est-ce qu'elle est venue ?
- Speaker #0
Oui, c'est ça la question. Parce qu'à tantôt, elle était là au début.
- Speaker #1
Elle est alors ?
- Speaker #0
Est-ce que vous avez fait du même ? Benchmark, il y a un des fondateurs qui s'est baladé je sais pas, aux US, en Chine, peu importe. Comment vous l'avez eu ? Ou c'était plutôt en écoutant le marché ?
- Speaker #1
C'était plus en écoutant le marché. Toutes les personnes du début, en fait, on est tous allés sur le terrain, puis les premiers agents, c'était nous. On allait rencontrer nos premiers clients, on était obligés de passer par cette étape, en tout cas, on le voulait. On voulait pas avoir... Des personnes du monde traditionnel qui viennent nous expliquer comment ça se passe. On en a écouté beaucoup. On a même engagé aussi beaucoup de personnes du monde traditionnel. On a voulu apporter cet élément aussi. On part d'une feuille blanche et puis on va vraiment écouter le client. Et puis, typiquement, savoir si un document a été envoyé, ça, c'est aussi beaucoup de requêtes clients, beaucoup de questions qui nous revenaient, qui nous disaient, est-ce que vous l'avez appelé ? Est-ce que vous l'avez rappelé une deuxième fois ? Parce qu'il m'avait dit qu'il voulait réfléchir, etc. Donc, d'informer sur nos actions, ça, c'est... Ça s'est construit beaucoup sur la base des questions que nos clients nous envoyaient. Et puis, petit à petit, c'est comme ça qu'on l'a construit. Ça,
- Speaker #0
c'est une charge de travail incroyable.
- Speaker #1
C'est beaucoup, effectivement.
- Speaker #0
Le fait de rassurer, de trucs,
- Speaker #1
de machins. Mais justement, c'est toute une des clés de Néo. C'est justement de pouvoir les rassurer sur une donnée. Donc, tu ne peux pas enjoliver la vérité. Tu ne peux pas mentir. Tu es obligé de dire, voilà, cette personne, je l'ai appelée dans les 24 heures. C'est pour ça qu'aussi, avec nos équipes, on a des... des SLA, des Service Level Agreement. C'est-à-dire qu'on sait qu'un acheteur qui fait une demande de visite, dans les 8 heures ouvrées, il va recevoir son premier coup de fil, dans plus de 90% des cas. Et ça, c'est des éléments qu'on arrive ensuite à prouver aux propriétaires. Mais je te dis, ça, c'est des éléments qui arrivent et qui sont automatisés. Mais c'est vrai que là, on gagne énormément de temps, ce qui fait aussi que nos agents, ils peuvent passer plus de temps à adresser des problèmes de fond, que ce soit sur une vraie négociation avec un acquéreur, sur l'organisation d'un... Je ne sais pas, structurer un deal avec un acheteur qui vit à l'étranger, ce genre de choses. Donc, tout ce qui est relativement automatisé, qui prouve qu'on a fait notre travail, ça, on a voulu le déléguer à la plateforme. Et comme ça, quand on est en contact avec nos clients, on est vraiment en train d'expliquer des éléments de légal, de négociation, de processus commercial. C'est aussi pour ça aussi, je pense, que nos agents, ils aiment bien travailler chez nous. C'est qu'en fait, c'est un métier qui est revalorisé. il y a vraiment le côté conseil accompagnement qui est mis un peu plus au centre et pas seulement la justification de tes activités mais ça c'était un effet qui se coule qui n'était pas forcément prévisible j'imagine c'est vrai qu'on n'a pas le lancé en se disant mais après vous dites ah ouais mais en fait les gens ils aiment travailler chez nous parce qu'ils peuvent se concentrer sur des tâches à haute valeur ajoutée et c'est ce que je vois aussi dans
- Speaker #0
les boîtes qui n'ont pas de processus c'est que tu réinventes la roue tu... Tu dois refaire des choses qui ont été faites par la personne qui est partie il y a deux mois. Il n'y a pas d'outils qui peuvent te soutenir. Et puis, en fait, au bout d'un moment, tu peux avoir cet aspect un peu démotivant du travail parce que c'est le travail qui pourrait être délégué, entre guillemets, à...
- Speaker #1
Oui, mais ça aussi, l'aspect aussi centralisé d'information... Alors, on disait effectivement, au début, on a commencé avec un CRM, avec PipeDrive. qu'on a essayé de connecter un petit peu avec les 2-3 outils qu'on avait.
- Speaker #0
Du Zapier. Et voilà,
- Speaker #1
c'est la classique, tu prends PipeDrive, tu connectes à Zapier, et puis derrière, tu as 2-3 interactions avec les 2-3 logiciels que tu dises au début. Mais rien que ça, en fait, de cette forcée, et encore, tout au début, on faisait des rapports de marché, des rapports commerciaux dans une chaîne d'email. On a vite vu que ça n'allait pas fonctionner, donc de centraliser les informations sur un CRM, ça paraît assez cliché, mais c'est absolument essentiel. Aussi parce que si on veut se développer, scaler, on a besoin de centraliser l'historique. Et nous, il y a un usage qui est aussi très fort là-dessus, maintenant dans la plateforme, c'est qu'on a beaucoup d'équipes différentes. On a l'équipe de coordination, on a l'équipe pour Strike, on a l'équipe des agents, on a l'équipe aussi du premier conseil au téléphone. Donc on a quatre grandes équipes sur le processus de vente. Ils ont besoin aussi de recevoir l'information en temps réel. on a besoin dans le cadre... Typiquement de vacances d'un agent, toutes les interactions sont centralisées et on peut remplacer nos agents en vacances. Ça paraît assez bête à dire, mais de manière générale, dans le monde traditionnel, quand l'agent part en vacances, il n'a pas... Ça s'arrête. Voilà, il dit je reviens dans deux semaines ou il travaille pendant ses vacances pour garder le contact. Nous, par l'usage justement de ces process et de la plateforme, on peut reprendre un dossier en cours et s'assurer que la signature chez le notaire se déroule parfaitement, même si l'agent est en vacances. Et ça, c'est des éléments qui... petit à petit, en fait, font un gage de qualité sur ton service. Et ce qui fait que ça tourne.
- Speaker #0
Maintenant, je commence à comprendre pourquoi vous pouvez vous permettre de faire des forfaits.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. C'est qu'en fait, on a vraiment, je dirais en termes de processus et de temps, les deux gros éléments qui font qu'on a facturé beaucoup moins et qu'on a redonné l'économie aux propriétaires, c'est que nos agents font moins de prospection que la moyenne. Ils font aussi de la prospection, ils développent aussi leur réseau et puis leur région. Mais ils en font quand même passablement moins que le modèle traditionnel qui va faire entre 60 et 70 % de sa semaine à prospecter, à aller chercher du client. Donc tout ça, c'est du temps économisé. Pourquoi ? Parce qu'on fait du marketing. On a plusieurs personnes qui viennent justement du monde du marketing et du digital. Donc ça, c'est le premier point. Et le deuxième point, c'est justement d'avoir optimisé chaque étape pour que les tâches assez chronophages, assez administratives, assez répétitives... elle puisse être faite automatiquement parce qu'un propriétaire veut sa visite d'organisé. De savoir si nous on a fait huit coups de fil ou si en un coup de fil, parce qu'on a un processus établi, on a réussi à l'organiser. Au final, ça ne lui change rien. C'est ça,
- Speaker #0
lui il veut vendre.
- Speaker #1
Derrière, on économise énormément de temps sur nos équipes commerciales, ce qui représente à peu près la moitié de la société. C'est ça qui fait qu'on gagne du temps, qu'on peut passer plus de temps avec nos clients ou gérer plus de clients par personne. à la fin facturer un tarif qui nous nous paraît assez honnête.
- Speaker #0
C'est cool, c'est cool. Je trouve que c'est un très bel exemple de comment le processus sert le client final. Et aussi les gens qui bossent à l'intérieur parce qu'en fait, tu les décharges de pas mal de travail, de tâches, de travaux et de tâches qui ont été outsourcées au système.
- Speaker #1
On ne se lève pas le matin pour faire du process, on ne se lève pas le matin pour suivre un process. Mais ce qui est assez gratifiant, en fait, c'est quand tu tu fais Quand tu as des équipes qui commencent à aimer le processus ou à carrément se le réapproprier, puis à le réaffiner, le rédévelopper, parce qu'ils voient qu'ils gagnent du temps, qu'ils arrivent à développer aussi leurs affaires, etc. Et donc ça, c'est un élément qui démystifie un petit peu ce processus qui, au départ, quand on va processer, mettre de la compliance, etc., ça fait toujours un petit peu peur. Mais s'il est vraiment en train de débloquer beaucoup de temps et d'inquiétude aussi...
- Speaker #0
derrière après ça se passe assez naturellement et parle nous justement un peu des problématiques que tu as rencontré quand tu as mis en place ces processus, est-ce qu'il y a eu des choses qui ont été difficiles, tu parlais de la croissance c'est difficile de mettre en place des process en croissance rapide alors est-ce que c'était une question est-ce que la problématique était de croissance est-ce que c'était aussi une résistance des équipes parle nous un peu des difficultés parce qu'il y en a eu, c'est normal c'est normal,
- Speaker #1
c'est pas partie du truc les difficultés qu'on a eu, bon la première partie c'était vraiment de on a eu une hyper croissance au départ on a ouvert Zurich assez rapidement du coup on a ouvert le reste de la Suisse Amérique on était assez rapidement dans une quinzaine de cantons donc le premier point qui était compliqué c'était de pivoter, d'affiner notre modèle, d'écouter le marché, on était très technologique au début, on a compris quand même qu'il y avait un aspect relationnel qui reste très fort dans le marché immobilier, donc c'était d'affiner les processus, notre manière de faire ... Mais en même temps, construire un processus pour permettre à des équipes qui arrivent dans les recrutements de pouvoir les onboarder rapidement. Mais trois mois après, on essaie d'être assez agile, assez rapide. Puis trois mois après, alors que les personnes sortent de leur onboarding, de réajuster une formation. Elles ont été formées sur un précédent process. Et donc ça, ce côté agilité et avoir des personnes qui, au final, c'est quand même un effort assez grand au début de suivre tout ce processus. De devoir se remodeler alors qu'on en ressort d'une première formation, c'était un point qui était assez difficile à établir, sur lequel c'est normal, tu as des frictions des équipes, des frustrations. Ça, je dirais que c'était une des difficultés quand on voulait mettre du processus.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y avait une équipe RH au début qui est responsable ? Non, non, c'est plus l'eau. Est-ce que c'était vous, le manager qui est responsable ?
- Speaker #1
C'était le manager. En fait, on a toujours essayé. deux, trois fois à mettre en place des formateurs, à mettre en place des LMS, etc. Mais on a toujours eu des meilleurs résultats. lorsque c'était les managers, ceux qui sont au contact du terrain, qui formaient. Après, on a processé, puis on a aussi, dans nos semaines d'onboarding, beaucoup de managers différents, même des managers d'autres équipes qui viennent expliquer une partie du processus pour que, en fait, nos équipes commerciales comprennent vraiment l'entier de la chaîne. Typiquement, Strike et Néo, ils reçoivent un bout de formation de l'autre société pour comprendre comment l'autre équipe va fonctionner, pour éviter que six mois après, trois mois après, lorsqu'ils sont en train de travailler sur un dossier, ... Ils n'avaient pas la compréhension totale du processus du collègue. Mais ça a été toujours les managers terrain. Puis après, on crée aussi beaucoup de documentation en n'utilisant en l'occurrence pas de LMS, mais on documente tout sur la suite Google. Et puis après, les agents peuvent aussi eux-mêmes revenir sur des points. Puis ça, c'est aussi un des gros projets pour le futur. On a beaucoup de connaissances à l'interne. Maintenant, on est 130 personnes. Donc, on a envie aussi, je dirais, d'agréger, de créer un modèle IA qui permettrait en fait de se nourrir de toute la connaissance qu'on a, pour qu'ensuite les agents, au lieu d'aller discuter avec son manager, qu'est-ce que je fais avec telle ou telle loi sur le canton de Vaud, qu'ils puissent trouver cette information automatiquement. Dans vos données. Voilà, exactement. Et puis les interactions humaines, que ce soit à l'interne, là elles sont plutôt sur la situation de l'emploi. employés, comment ils se sentent, comment ils se sentent par rapport à telle ou telle affaire commerciale. Donc, on est de nouveau sur une discussion qui a une valeur ajoutée un peu plus élevée que recevoir une information qui a peut être déjà été distribuée trois fois dans un groupe Slack la semaine d'avant par le manager. Donc, ça, c'est aisément après. Sur les difficultés, les autres difficultés qu'on a pu rencontrer, on a toujours eu des difficultés à mettre des process qui sont non digitaux. C'est à dire là, on utilise en fait beaucoup notre plateforme. et nos outils pour amener un processus. C'est beaucoup plus facile parce que derrière, tu peux guider ton équipe à suivre un processus qui est, entre guillemets, imposé par la plateforme. Et ça, c'est en fait beaucoup plus facile. Et c'est beaucoup plus facile aussi pour les équipes de voir l'impact direct. Donc, on utilise beaucoup le digital pour mettre en place des processus versus écrire un processus ainsi. Je pense que ce sera plus d'imprimantes chez vous. Pour les contrats. Oui,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
Mais oui, effectivement, imprimer un point et s'assurer que manuellement, une équipe l'ait fait, etc. C'est beaucoup plus facile, je trouve, de le faire en digital. Puis après, le dernier point, qui est toujours un petit peu un point qu'on essaie de mesurer, c'est que la frontière, elle est assez fine et elle dépend aussi beaucoup des perceptions de tes équipes sur quand est-ce que tu as trop de processus ou pas assez. Et souvent, en fait, nous, notre rôle, quand on est manager, au contrôle. Le département, ça va être de valider ou de mettre en place un processus en pensant, en estimant que ce processus va amener un taux de conversion meilleur, va amener une qualité meilleure. Mais parfois, ça peut être des éléments assez simples que tu vas implémenter. Et souvent, on a eu des discussions avec les équipes où ils ne voient pas tout de suite la valeur ajoutée parce qu'elle aura peut-être un impact sur trois mois, sur six mois.
- Speaker #0
Ou dans un autre département, peut-être.
- Speaker #1
Voilà, et ça, souvent, c'est très juste. vu qu'on travaille énormément entre nous, c'est vrai que peut-être on va forcer un processus sur un agent pour que derrière, deux mois après, quand on va commercialiser le bien et que tu as un acheteur qui aura une question spécifique avec son ou sa collègue, là, il faut que le formulaire qui détaille l'énergie soit rempli. Mais ça n'a pas un impact direct au moment où le formulaire est rempli. Donc ça, c'est des éléments sur essayer d'évangéliser, essayer de faire comprendre l'impact final sur un KPI ou une action pas très palpables en termes de chiffre d'affaires, de conditions. Ça, ça a souvent été les éléments qui ont été compliqués.
- Speaker #0
Parce qu'en fait, la gratification, elle n'est pas immédiate. Moi, Julien, je travaille pour Vincent qui est dans l'autre département. Donc, il faut bien que je comprenne l'utilité et je pense que c'est pour ça que vous faites du Néo et du Strike ensemble pour qu'en fait tu comprennes l'impact. Les dépendances,
- Speaker #1
les trucs. C'est quelque chose qu'on a découvert au début. On faisait un petit peu de tout. Après, au début, l'agent faisait tout. Après, on a eu la coordination. Après, on a eu Strike. donc C'est des éléments qui se construisent petit à petit et qui aussi remettent en question des process que tu avais établis au préalable. Mais du coup, c'est de la gestion du changement, c'est des discussions. Ça, ça prend quand même pas tellement de temps à ce que ça tourne derrière. Ça,
- Speaker #0
c'est toi qui as mis en place ? Enfin, je veux dire, c'est toi qui étais en charge de ça ?
- Speaker #1
Alors, c'était nos équipes. Bien sûr. Mais en gros, on l'a fait à l'interne. Et on a piloté. Puis en fait, on pilotait les managers opérationnels. les équipes qui nous donnaient tous leurs retours. Puis après, chez Néo, on travaille aussi beaucoup avec le produit. avec notre équipe produit, on a créé notre propre CRM par exemple, on a arrêté Pipe Drive, on l'a vraiment fait maison, sur mesure. Et donc il y a beaucoup de processus commerciaux qui sont discutés avec les équipes produits et qui elles apportent aussi, pas forcément une vision métier, mais justement une vision plus digitale, une vision plus d'automatisation, d'optimisation et qui parfois vont remettre en question des processus métiers qu'on pensait idéaux. Parce que ça ne va pas forcément fonctionner dans un CRM. Donc, il y a pas mal de ping-pong, justement, entre l'équipe produit et l'équipe commerciale. Et puis après, au bout d'un moment, c'est quand même un accord qui se fait assez facilement. Et si on n'est pas vraiment certain d'un processus ou d'un élément, on va... Déjà, on doit écouter nos équipes, c'est le point principal. Et souvent, on va faire des mini-versions. On va itérer, on va tester et le mettre sur le marché, même avec nos vendeurs, parfois. pour voir comment ça fonctionne, puis assez rapidement écouter les retours, puis remodifier. Parce qu'il n'y a rien de mieux que l'usage final. Ah ouais, je me disais,
- Speaker #0
on va forcer, on va forcer, puis finalement personne ne...
- Speaker #1
Non, ça, généralement, ça ne marche pas, et ça frustre plus qu'autre chose. Donc, il y a meilleur temps de faire une version un petit peu plus édulcorée, mais qui va se tester, qui va se reconstruire. Et généralement, la V2, la V3, derrière, elle va être idéale.
- Speaker #0
Ça me fait penser à une phrase, l'humain n'a rien contre le changement, il a tout contre être forcé de changer.
- Speaker #1
Oui, et je pense qu'après,
- Speaker #0
on peut en discuter. Et ça me fait penser à un autre truc que j'ai lu récemment dans un bouquin où il disait, c'est Peter Senge, je ne sais pas exactement comment on le prononce, il a beaucoup travaillé sur les organisations apprenantes, et puis il faisait aussi du consulting, etc. Et puis, quand il était face à des leaders ou des managers, il disait, OK, sur un bateau, elle est où la place du leader ? C'est où que le leader a le plus d'impact sur un bateau ? Et souvent, les gens disent, au gouvernail, à la boussole. derrière les gars en train de les motiver dans la soute en train de mettre de l'énergie des bûches ou je sais pas trop quoi et il disait oui ça peut être pertinent mais un des rôles qui était jamais mentionné mais qui est totalement pertinent c'est le designer du bateau c'est celui qui va avec quel ram vous allez travailler quelle est la forme, la coque etc et en fait ce que je trouve très intéressant c'est que quand tu travailles en termes de de software tu es exactement là-dedans. Et je pense aussi pour ça que c'est beaucoup plus facile d'implémenter des process parce que les outils sont utilisés.
- Speaker #1
Et c'est tout là l'impact aussi de notre équipe produit derrière. C'est ça. Et ce qui est génial aussi avec l'équipe qu'on a à l'interne, c'est qu'ils vont aussi, ils ont un aspect, mais c'est très digital de faire tes tests user, etc. En fait, ils ont appliqué cette méthode aussi sur nos équipes Ops. Ce qui fait que même proactivement, par moments, ils vont aller aussi aller interroger, aller regarder comment on travaille, comment on travaille au quotidien, et remettre en question un processus qui est manuel, remettre en question une façon de faire, et apporter une réflexion qui n'est pas métier. Et derrière, on reçoit le truc et on dit bon, très bien, on part là-dessus. On n'est pas obligé de faire comme on a fait dans les dix dernières années, et puis on va suivre ce nouveau processus. Et souvent, c'est des éléments qui fonctionnent assez bien.
- Speaker #0
C'est l'aspect un peu disruptif, peut-être humain. du numérique dans un domaine qui est assez papier.
- Speaker #1
Exactement. C'est vraiment la réflexion générale qu'on a eue avec Néo. C'était d'être dans son temps. On a dit ça en 2017. 2025, c'est encore plus le cas.
- Speaker #0
Avec l'IA.
- Speaker #1
Typiquement, l'IA, c'est un sujet qui est très tendance, etc. Mais nous, on travaille aussi beaucoup là-dessus en ce moment pour à nouveau, dans la même réflexion, c'est de réfléchir à qu'est-ce qu'un acheteur, un vendeur a besoin. Alors, ça... Donc on travaille sur un système où on veut pouvoir répondre à nos acheteurs en tout temps, mais sur des réflexions qui... parce qu'on pourrait mettre un chatbot qui dirait « oui, cette maison a un chauffage au mazout parce qu'il va retrouver l'information » , mais d'aller plus loin, d'aller réfléchir, d'aller converser justement avec ton acheteur pour que quand on arrive au travail et que nos équipes sont prêtes à avoir des interactions avec les acheteurs, elles connaissent peut-être déjà les disponibilités de l'acheteur pour une visite, elles ont compris que pendant la discussion... avec l'acheteur. Visiblement, ce n'est pas forcément ce type de propriété qui correspond, mais c'est peut-être un autre type de propriété qu'on va leur proposer. Donc, il y aura toujours une résistance. On verra, je pense, une résistance des équipes, des acheteurs, des vendeurs à mettre toujours de la technologie. Mais si elle est correctement amenée, je pense que c'est de nouveau une tendance qui va vraiment être importante parce qu'on va de nouveau gagner du temps. On va remettre du service qui n'existait pas encore. Et c'est un des axes qui est super excitant aussi pour les prochaines années dans l'immobilier.
- Speaker #0
Clairement. Et je pense justement avec cette vague IA, tu as vraiment... L'humain qui redevient important, le contact humain.
- Speaker #1
Oui, paradoxalement.
- Speaker #0
Paradoxalement, c'est ce qu'on cherche. Finalement, on est des humains et l'IA, c'est ce qu'elle peut le moins bien faire. On verra jusqu'à quand, mais voilà. Et je trouve que c'est super intéressant de se dire, qu'est-ce que je peux vraiment outsourcer à ces IA, entre guillemets, ou les automatisations, peu importe comment on les appelle, pour que l'humain puisse de nouveau être en contact avec l'humain, là où c'est important. Et je trouve aussi, moi, quand je discute avec toi, et c'est pour ça que j'aime bien... rencontrer des gens d'industries différentes avec des business models différents. Justement, aussi parler des processus, ça me fait penser à mon comptable où je me dis combien de fois je l'appelle pour dire écoute, est-ce que la déclaration TVA s'est faite alors qu'il pourrait très bien utiliser le même dans l'idée, c'est-à-dire c'est quoi les échos clients classiques qui arrivent ? Est-ce que je ne pourrais pas leur mettre un accès client où ils disent ben oui... Cet employé, elle a travaillé pour la TVA de Julien Guenia, une heure là. Et puis moi, je me dis, c'est bon, ça avance.
- Speaker #1
Et on gagne tous du temps derrière. On gagne tous du temps.
- Speaker #0
Moi, je me connecte. Et puis au final, après le temps, elle peut se dire, une fois par trimestre, je fais une heure avec Julien en mode limite un café.
- Speaker #1
Et on ne réalise pas, je pense, à quel point on essaye, nous, à l'interne, de le mesurer, mais à quel point la transmission d'une information qui est assez... banal en fait, c'est est-ce que mon prestataire est-ce que mon client a fait ce qu'il fallait dans ce cas de processus ça c'est des éléments qui prennent beaucoup de temps et c'est aussi normal que dans le passé du coup on facturait aussi beaucoup parce que c'était un temps qu'on pouvait pas optimiser mais maintenant on a les outils pour automatiser ce genre d'éléments puis justement moi je suis assez convaincu qu'on va passer sur une relation commerciale qui va être à mon avis beaucoup plus qualitative parce que les interactions qu'on aura elles seront sur des sujets de fond, elles seront sur des sujets qui sont vraiment complexes. Et tout ce qui est automatisable, les gens se sentiront aussi mieux parce qu'il n'y aura pas de justification d'un côté et il y aura aussi une gratification immédiate pour un client de voir que... Son dossier,
- Speaker #0
il avance.
- Speaker #1
Voilà, exactement. Mais ça va prendre encore un petit peu de temps. Mais ça avance.
- Speaker #0
Ça avance, ça avance. Et de toute façon, c'est ceux qui montent dans le train, dans ce train-là, dans cette direction, qui vont prendre un avantage compétitif.
- Speaker #1
Donc clairement,
- Speaker #0
c'est par rapport aux autres qui restent en mode très... Ouais, fichiers Excel, quoi.
- Speaker #1
Ouais, ça c'est... Après, on fait aussi des fichiers Excel encore, mais effectivement, je pense que c'est... Alors, ça nécessite quand même beaucoup d'investissement, beaucoup de réflexion, mais pour moi, c'est quelque chose qu'on ne doit pas combattre, et puis qu'on doit accueillir, parce que voilà, de manière générale, alors je n'ai pas 60, 70 ans, et je n'ai pas non plus une carrière énorme, mais je n'ai jamais vu une avancée technologique. qui a été complètement refusée par un marché. À partir du moment où elle fait du sens sur beaucoup d'industries, elle va faire du sens aussi. Et en Suisse, pareil, on est toujours un petit peu en retard dans ces domaines, mais ça va arriver.
- Speaker #0
Durant notre café, tu as mentionné un point qui a retenu mon attention. Toi, tu as dit que tu avais un point qui a retenu mon attention. tu étais en charge justement de l'équipe Sales à un moment donné et puis vous avez eu une croissance, beaucoup d'engagement ça signait le marché se portait bien jusqu'en 2021 c'est juste 2022-2023 il y a eu une baisse, les taux d'intérêt ont monté donc les gens étaient un peu plus sur la retenue ils réfléchissaient, ça signait moins bien parle-moi un peu de cette phase, comment tu gères les équipes à ce moment-là quand tout d'un coup et ça je pense que c'est intéressant aujourd'hui parce que moi j'ai des potes entrepreneurs et ils me disent aujourd'hui c'est... C'est compliqué. Alors, pas forcément le marché immobilier, mais le marché macro mondial.
- Speaker #1
Beaucoup d'incertitudes.
- Speaker #0
Beaucoup d'incertitudes, les guerres. Donc, je pense qu'il y a pas mal d'entrepreneurs qui nous écoutent, qui vont se dire « OK, comment je fais à ce moment-là ? » Ouais, partage-nous un peu ton expérience.
- Speaker #1
C'est cette période et voir ce que ça nous a apporté. Mais on a quand même quelques éléments. Mais c'est vrai que le lancement jusqu'à le Covid nous a aussi aidés paradoxalement énormément parce qu'on a pu aussi... Nous, on a continué, on était en croissance, on a continué à investir, continué aussi à miser sur le digital, ce qui nous permet, on a fait des ventes à distance. Parmi les seuls sur le marché suisse à pouvoir faire ça, parce qu'on avait justement déjà préparé cette partie, on était là. C'est vrai que 2017-2021, un marché immobilier qui était vraiment, vraiment en belle croissance. Et après, guerre en Ukraine, remonté les taux d'intérêt, le marché immobilier a quand même perdu beaucoup de transactions.
- Speaker #0
pendant 18-24 mois. Ça, c'était une période qui n'était pas facile parce qu'on n'y était pas habitué. On faisait 100% de croissance presque chaque année. Donc, de se retrouver presque flat et puis de ne pas croître aussi rapidement qu'on l'espérait, c'était toujours un élément qui était un petit peu perturbant. Mais voilà, on a suivi aussi le marché. Et puis là, ça a bien repris depuis 2024. Je dirais que ce qu'on a dû faire à ce moment-là, c'est aussi être beaucoup plus strict sur... sur notre gestion des coûts. C'est clair que quand on est en croissance, quand tout va bien, on a tendance à surinvestir, à surdévelopper, à anticiper les recrutements parce qu'on ne veut pas rater la vague, donc on veut pouvoir développer. Et dans l'autre cas, on a dû aussi apprendre et faire attention à notre gestion des coûts, mais aussi gestion de la performance. C'est-à-dire qu'on a commencé à être beaucoup plus pointus. Essayer de maîtriser ce qu'on pouvait maîtriser, parce qu'un marché immobilier qui était en baisse, on ne pouvait pas le maîtriser. Donc ce qui était palpable, c'était notre service, c'était vraiment s'assurer qu'on ait une excellence commerciale, un suivi parfait de tous nos clients, parce que c'était les éléments uniques sur lesquels on avait vraiment 100% de contrôle. Donc on a eu une période qui n'était pas facile, qui n'était pas non plus très amusante sur le marché, et ça on l'a partagé avec moi. même les agences traditionnelles, tout le monde l'a vécu sur la période.
- Speaker #1
De toute façon, quand tu as un marché, c'est le marché.
- Speaker #0
Exactement. Et dans ce cadre-là, je pense qu'on se retrouve maintenant avec un marché qui repart avec des bien meilleures armes parce que, dans une période où on a dû gérer beaucoup plus notre structure de coûts et notre performance commerciale, on a mis en place de nouveau beaucoup plus de suivis, beaucoup plus, je dirais, de... d'acharnement sur chacune des étapes pour s'assurer qu'il n'y a pas de trou dans le filet et qu'on puisse vraiment être parfait sur chaque élément. Et puis maintenant que ça repart et qu'on peut réinvestir, qu'on peut retrouver un marché qui est un peu en meilleure forme, c'est vrai qu'il y a encore des incertitudes, mais le marché immobilier est quand même bien reparti par rapport notamment au taux d'intérêt qui a rebaissé. C'est ce qui nous a permis derrière d'être encore meilleur. Je ne sais pas si j'aimerais revivre cette période, mais d'une certaine manière, je pense qu'on est aussi dans une reprise maintenant qui est meilleure parce qu'on a vécu cette période où on a dû justement renforcer notre humilité et se remettre en question sur certains processus et vraiment aller dans le détail qui maintenant en fait performe.
- Speaker #1
Ça me fait penser à cette phrase très ancienne qui disait la nécessité est la mère de l'innovation et je la trouve très intéressante parce qu'en fait, quand tout va bien, bon... Tu ne vas pas forcément faire très attention, mais c'est vrai que quand tu dois te serrer la ceinture au niveau entreprise, tu te dis, les coûts, ça c'est clair, et aussi, comment je peux faire avec les prospects qui viennent à moi pour vraiment faire en sorte que...
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et donc là, tu as fait quoi ? Parce que là, à ce stade, je m'imagine que vous aviez déjà votre CRM sur mesure.
- Speaker #0
On avait déjà la plateforme, oui.
- Speaker #1
Il te permet de visualiser le flux, de voir où c'est que ça bloque, parce que tu disais, il faut vraiment colmater les trous. Comment tu fais pour identifier les trous ?
- Speaker #0
On a une... Une sorte de petite maladie, c'est qu'on a voulu absolument tout savoir. Donc en fait, l'importance sur les données, elle a été à son paroxysme en 2022-2023. Puis maintenant, je crois qu'on en discutait encore la semaine dernière, je crois qu'on a plus de 300 dashboards maintenant, mais à mon avis, il y a 15 ou 20% qui sont utilisés. Donc on a eu cette période où on a voulu absolument vraiment savoir ce qui se passait, savoir si on était en train de faire... fausse route sur certains éléments. Donc, on a beaucoup misé sur la data pour essayer de comprendre à chaque étape du processus, chaque étape client, est-ce qu'il y avait des points qui étaient meilleurs que d'autres ? Est-ce qu'il y avait des régions qui performaient plus ou moins ? Pourquoi est-ce qu'on a une performance sur peut-être certains éléments ? Mais ça, c'était un point, je dirais, assez chronophage sur lequel on a remarqué certains éléments. Puis après, ce qu'on a fait aussi, c'est qu'au bout d'un moment, voilà, on a... On était relativement OK sur pas mal de KPI. Derrière, ce qu'on a essayé de faire, c'est aussi de pouvoir remettre en question tout ce qu'on avait fait jusqu'à présent. Quand je dis tout, c'est-à-dire pas forcément tout remodeler, mais au moins de remettre à plat la structure d'une équipe commerciale, la chaîne de valeur de notre service. Est-ce qu'on doit vraiment proposer tel ou tel produit ? On a réfléchi à nos prix, on a réfléchi à notre couverture régionale. donc on a vraiment essayé de de réanalyser un petit peu toutes les étapes pour voir s'il y avait des éléments sur lesquels on n'avait pas encore pensé, sur les éléments sur lesquels on n'avait pas encore travaillé. Et ce qu'on a fait, typiquement, on a réadapté nos prix, ça c'était un des éléments. On a réadapté notre façon de faire de l'acquisition.
- Speaker #1
Donc, à la baisse.
- Speaker #0
Alors en l'occurrence à la hausse. À la hausse, c'est intéressant. Alors on avait, c'était début 2022, je crois, on avait remonté à la hausse. On a aussi, pendant cette période, on a aussi beaucoup de fournisseurs qui ont augmenté nos prix, leurs prix. Du coup, voilà, structure des coûts, c'est aussi structure de la marge et donc on a aussi dû travailler notre tarif. Mais derrière aussi, ce qui a été très important, c'était vraiment de pouvoir travailler aussi notre acquisition, la façon dont on... n'amorçait le premier contact avec les propriétaires parce que c'était aussi une période où le marché n'était pas très rassuré. Donc, notre communication a dû évoluer, notre façon d'onboarder les premiers clients, les premiers leads au téléphone, c'est ce qu'on a réévalué et qui se devait d'être adapté parce qu'on avait aussi un sentiment marché qui était différent.
- Speaker #1
Et quand vous réévaluez comme ça, vu qu'il y a quand même une soixantaine de vendeurs... Quand vous mettez en place des nouveautés, on dit on va tester une nouvelle manière d'onboarder. Est-ce que vous le faites ? Ok, on teste une semaine sur tout le monde, sur toutes les équipes, ou deux semaines, et on analyse. Ou est-ce qu'on teste plusieurs approches sur plusieurs équipes ? Est-ce que tu te souviens de ça ?
- Speaker #0
Oui, on a deux méthodes généralement. Souvent, lorsqu'on sait qu'on va tester un élément produit, c'est-à-dire qu'on va vouloir faire en sorte qu'il y ait un élément dans le CRM qui va changer, là, ce qu'on va faire, c'est qu'on va faire une version assez édulcorée. modifiée du CRM et on va la pousser sur toutes les personnes. Et comme ça, on va avoir beaucoup plus de retours sur une période assez courte, ce qui va aussi laisser le temps derrière à l'équipe produit et l'équipe dev de réajuster parce qu'on sait que ça prend entre redesigner et puis redévelopper, ça prend quelques semaines. Donc quand c'est des modifications de produits, on va plutôt faire ça. Après, quand c'est des modifications plutôt process opérationnels purs, typiquement un pitch commercial... une façon d'estimer ce genre de choses. Là, on va plutôt prendre des volontaires dans nos équipes ou bien une partie qui est assez significative de l'équipe sur lesquelles on va faire une phase test. Et puis derrière, si l'enseignement est conclusif, derrière, on va l'appliquer sur le reste de l'équipe. Oui,
- Speaker #1
former les volets.
- Speaker #0
Mais on a beaucoup, cette phase de test, on ne l'a pas que dans le digital, on en a beaucoup dans nos processus. En fait, on essaye de minimiser l'intuition chez Néo. Donc,
- Speaker #2
je veux dire,
- Speaker #0
une intuition, elle vient toujours d'un sentiment, donc d'une expérience, donc potentiellement de quelque chose que tu as pu mesurer dans le passé. Donc, du fait aussi qu'on ne venait pas de ce milieu à 100%, on a toujours voulu lancer beaucoup de tests, les mesurer, et puis ensuite prendre la décision sur la base d'un résultat marché, plutôt que d'avoir une conviction forte qui, derrière, serait forcée au marché. Parce qu'on pense que généralement, on va avoir des meilleurs résultats. en testant, itérant, en écoutant derrière le marché ou les équipes.
- Speaker #1
Et là, si on a un entrepreneur qui nous écoute et qui est justement dans ce marché un peu tendax, pas très cool, je résume. Bien reprendre ses coûts sous contrôle, soigner, essayer de dire par où passent mes prospects, les gens qui sont intéressés, essayer de voir s'il y a un endroit. Je suis arrivé récemment sur un site et je me dis que je vais faire un call avec le gars. Donc moi, en tant que prospect, ... J'arrive sur son calendrier.
- Speaker #0
Zéro dispo.
- Speaker #1
Pas zéro dispo. C'est ça, des fois, ça m'arrive aussi, il faut que je fasse attention, mais lien mort, quoi.
- Speaker #0
Ça, c'est typiquement ce genre de choses. Alors, ça dépend beaucoup des industries. Bien sûr. Je ne sais pas si j'aurais des conseils qui s'appliquent à tous les entrepreneurs ou les dirigeants, mais vraiment de revenir au final. Il y a cette phase où tu vas essayer de combattre le marché et tu ne comprends pas pourquoi le marché est de ce type. Mais généralement, c'est assez rapidement revenir sur un peu les bases. Puis si on parle de... la base commerciale, il faut revenir à l'entrée du funnel. Et puis, ce n'est pas forcément plus dépenser, mais c'est mieux convertir chaque opportunité qu'on va recevoir parce qu'on sait que le volume d'opportunités, il va diminuer dans un marché baissier. Donc, c'est vraiment cet aspect conversion et aussi proposer et tester beaucoup. Pour moi, c'est un des éléments qui nous a beaucoup aidés. C'est que, à partir du moment où on voyait que même on a analysé une partie du processus, on ne voyait pas forcément de résultats différents. C'était de se forcer à aller tester. quelque chose qu'on n'avait pas encore testé, ou bien de reprendre des placards d'il y a 4-5 ans, un test, et par contre de le mesurer correctement. Ça c'est aussi un élément où souvent... Souvent, les interactions avec des dirigeants, des entrepreneurs qui ne savent pas vraiment comment mesurer l'impact. Typiquement, faire des AB tests, la réflexion de l'AB test, nous, on l'applique aussi beaucoup.
- Speaker #1
Rappelle-nous ce que c'est l'AB test pour les personnes qui nous écoutent.
- Speaker #0
L'AB test, c'est une technique qu'on utilise beaucoup en digital qui consiste, par exemple, sur ton site, tu vas faire deux pages différentes avec, par exemple, un bouton d'une couleur et un bouton d'une autre couleur. avec qui on va. scinder le trafic en deux, et puis 50% du trafic va recevoir la version A, 50% la version B, et au bout d'un moment, on verra si la version A ou B a converti le plus en formulaire rempli. Et tu continues, c'est infini. Et puis nous, typiquement, ça c'est des choses qu'on fait beaucoup et qu'on a aussi beaucoup appliqué dans la partie commerciale, ce qui n'est pas tout le temps réfléchi comme, tu vois, typiquement tester deux pitches différents sur deux régions, sur trois mois, et aussi sur Sur la partie digitale, mais en marketing, pour venir sur ce sujet, c'est plutôt la partie offline. En fait, on a à bétester des campagnes télé, par exemple, ou des campagnes de presse. Et puis ça, c'est des éléments vraiment... Travailler plutôt sur la conversion dans des phases où le marché est assez baissier, où le volume à l'entrée ne va pas forcément exploser. C'est un élément sur lequel on était forcé de travailler, puis qui, derrière, quand le marché reprend, quand le volume augmente, normalement, tu as réoptimisé ta conversion, puis tu vas avoir un résultat qui est... un cran au-dessus du marché précédent lorsqu'il était au même niveau.
- Speaker #1
Tu continues à faire la même chose parce que justement t'optimiser.
- Speaker #0
Si tout va bien.
- Speaker #1
Si tout va bien, c'est clair. Tu parles des indicateurs à un moment. Si tu devais recommencer de zéro, équipe de vente, c'est quoi pour toi les trois indicateurs qui sont... Qui t'ont plus aidé.
- Speaker #0
Alors c'est...
- Speaker #1
Parce que tu parlais de 20 dashboards, alors je dirais 20 dashboards pour toute l'entreprise mais pour...
- Speaker #0
Les indicateurs clés, ça dépend beaucoup du marché, mais nous, c'est les rendez-vous d'estimation et les conversions de ces rendez-vous d'estimation.
- Speaker #1
OK. Ça, c'est les deux indicateurs.
- Speaker #0
Ça, c'est les deux gros indicateurs. Et après, le taux de vente des propriétés. C'est bien beau de rentrer un mandat, mais il faut pouvoir aussi accompagner le propriétaire jusqu'à la fin. Donc ça, c'est les trois points clés qui sont assez financiers, je dirais, et qui ne sont, comme tu vois, pas un indicateur de chiffre d'affaires immédiat. Parce que nous, on est dans un cycle de vente de manière générale, que ce soit du premier blog qui a été lu par ton propriétaire jusqu'à la conclusion chez le notaire, il peut se passer plusieurs mois. Et donc, nous, on ne peut pas se permettre de faire des conclusions uniquement lorsque la facture finale a été envoyée. On se doit d'anticiper certains KPIs, notamment les rendez-vous, les conversions, les follow-up des agents, pour savoir si on est dans le tir ou pas, et savoir si nos performances sont vraiment... adéquate, si les agents sont en train d'être dans le bon tir. Ça, c'est la partie plutôt financière et performance. Après, je dirais qu'il y a deux autres éléments. Le premier qui est interne, c'est la partie délai, durée de vente, cycle, sur lesquels on a quelques KPIs parce qu'on veut gagner du temps, on a besoin de gagner du temps pour permettre à nos agents d'être plus efficaces et pour permettre aussi à nos clients d'être plus rapides. Donc, il y a un aspect assez temporel chez nous. Et le troisième point, c'est le NPS, le score client derrière, la satisfaction client. Le NPS,
- Speaker #1
c'est un Net Promoter Score. Pour ceux qui nous écoutent, en gros, c'est sur une échelle de 0 à X. Et puis, à la fin, tu demandes...
- Speaker #0
Est-ce qu'ils nous recommandent ou pas ? Quelles notes ils vont mettre à notre service ? Ça, c'est un KPI qui est très important pour nous aussi, parce qu'on a besoin de savoir si, sur beaucoup de volume, sur 60 personnes, sur l'entier du marché, si on est dans le tir. ou pas, ça paraît relativement classique. Mais je dirais, voilà, on a les KPIs assez financiers, KPIs de temporalité et puis KPIs de qualité. C'est un peu les trois gros axes qu'on suit.
- Speaker #1
Et si il y a un client qui est très content, qui vous recommande un de ses potes et il y a une transaction, est-ce qu'il touche quelque chose ? Est-ce que vous avez un programme d'affiliation ?
- Speaker #0
Un programme d'affiliation, ça c'est aussi un sujet qu'on est en train de travailler. Pour l'instant, on n'a pas de programme d'affiliation qui est établi. Mais pour autant, on a quand même pas mal de bouche à oreille. C'est bon signe. C'est assez bon signe, mais non, on n'est pas encore dans un modèle qui s'apparente au e-commerce avec des liens de parrainage, etc. Et la vente immobilière, c'est un processus qui est assez anxiogène de manière générale, très émotionnel. Et donc, en fait, à partir du moment, et pour tous, pour les acheteurs, pour les vendeurs, même pour nous parfois. Donc, c'est un élément sur lequel la recommandation par objectif financier. par rapport à recommander un élément sur un e-commerce, elle va être assez faible, on trouve. Donc si on fait bien le travail, si on a correctement accompagné le client, derrière lui, il aura à cœur de nous recommander parce qu'il veut offrir ce service. Voilà, il veut aider. Généralement, puis même moi, dans mon cercle proche, etc., quand je parlais de nos services, j'ai toujours envie de recommander si je suis certain que le service va être au bélot derrière, parce que c'est un moment trop important pour un acheteur, pour un vendeur, pour que ce soit bâclé.
- Speaker #1
ça c'est un petit peu l'essence du service c'est intéressant comme réflexion je m'étais fait de cette réflexion parce que j'avais typiquement j'étais passé sur des podcasts chez des amis et puis ensuite il y a des clients qui venaient pour l'instant j'ai pas de programme affilié et c'était une réflexion que j'avais eu avec des amis où en fait ça peut se retourner contre toi aussi de rajouter cette partie financière oui c'est ça c'est que Parce qu'une personne qui te recommande, elle ne te recommande pas forcément pour l'argent, elle te recommande juste parce que tu apportes de la valeur à cet ami. Tu dis, regarde ce service, ou regarde cette personne, ou regarde ce livre.
- Speaker #0
Et c'est compliqué aussi de mesurer, de base. On a souvent ces débats. Est-ce que si on met un programme d'affiliation, est-ce qu'à ce moment-là, quelle est la proportion qui va arriver grâce à l'affiliation ? Est-ce qu'on ne va pas perdre une partie de la clientèle parce qu'on termine par un aspect très financier, très monétaire ? C'est quand même un aspect très émotionnel, la fin de la transaction. Donc voilà, pour l'instant, on ne l'a pas mis en place, mais c'est toujours dans les réflexions. De nouveau, c'est toujours cette mentalité qu'on a de jamais vraiment avoir une porte fermée sur des sujets. C'est des choses qu'on testera de toute façon au final.
- Speaker #1
Il y a un livre qui s'appelle You Should Test It, ou je ne sais plus, un truc comme ça. C'est la réponse type, en fait. On ne veut pas savoir.
- Speaker #0
Si on n'a pas de certitude, on a le meilleur temps de tester. On a les outils maintenant en 2025 pour avoir assez d'informations derrière. Donc voilà, l'humilité et les tests.
- Speaker #1
Pour l'entrepreneur qui nous écoute, qui se rend compte qu'il n'a pas du tout de process,
- Speaker #0
une petite équipe,
- Speaker #1
tu lui recommanderais de commencer où ? Parce que c'est vrai que ça peut sembler paralysant aussi. Et plus quelque chose semble paralysant et complexe, plus c'est difficile des fois de se mettre la pied à l'étrier et se dire on va faire ça une autre fois, j'ai d'autres trucs. simplement par où tu commencerais ?
- Speaker #0
Pour les processus, je dirais qu'ils viennent de manière assez naturelle aussi. C'est un élément qu'on a remarqué avec Néo. Parfois, sur des étapes de la chaîne de valeur, on remarquait que nos commerciaux ou nos équipes de coordination, automatiquement, elles se font leurs propres habitudes, réflexes, leurs propres processus.
- Speaker #1
Ils se facilitent la vie.
- Speaker #0
Exactement. C'est assez rassurant. Comme ça, ils se mettent des automatismes. Tout bête parfois, mais je dirais qu'on a quand même un naturel à aller processer automatiquement notre façon de faire, surtout quand on est dans des métiers sur lesquels on va répéter des éléments. Une transaction immobilière, elle a toujours son unicité, mais elle a beaucoup de points communs. Donc, généralement, ça, c'est des éléments sur lesquels nous, on s'inspire beaucoup aussi des équipes en voyant. Ah, montre-moi ton processus, etc. Et puis, on va le standardiser de la meilleure des manières pour que tout le monde puisse en bénéficier. maintenant sur un entrepreneur Je dirais que les points importants, c'est de remettre son processus, à quel moment il va délivrer son produit, son service, et d'essayer d'identifier aussi les KPIs. De nouveau, je parle de KPIs anticipatifs, c'est-à-dire les KPIs qui ne sont pas forcément ta conclusion finale, mais qui sont indicateurs de si, oui ou non, ton chiffre d'affaires va se développer, ta satisfaction de client va se développer.
- Speaker #1
Donc des indicateurs prédictifs,
- Speaker #0
en gros. Voilà, c'est ça.
- Speaker #1
Pas de garantie, mais...
- Speaker #0
Voilà, et puis en faisant ce travail, c'est ce qu'on a fait aussi chez Néo, en faisant ce travail, tu vas aussi identifier à quelle étape de ton service, de ce que tu proposes en tant qu'entrepreneur, quel qui a pu avoir le plus d'impact. Typiquement, nous, le rendez-vous d'estimation, c'est un élément qui est absolument majeur. C'est assez... Enfin, on le savait, mais on l'a encore prouvé derrière avec les chiffres. C'est un élément important. En voyant ce KPI qui a beaucoup d'impact sur la gestion de tes équipes, sur ton chiffre d'affaires, c'est là où tu vois qu'il y a peut-être un processus à mettre ici, parce que c'est là où il y aura le plus potentiel de risque si quelque chose va défaillir. Et puis l'autre élément sur lequel on a aussi travaillé, c'est d'aller interroger tes clients. Et nous, on a parfois pris la décision de restructurer certaines parties du processus quand on voyait que les clients avec une perception de la qualité qui était assez différentes. Pas forcément un client qui génère... Enfin, si 80% de tes clients te disent que cette étape-là est frustrante ou qu'il y a un problème, généralement, on le sait déjà. Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a beaucoup de choses à changer en termes de processus. C'est peut-être autre chose. C'est peut-être qu'il faut changer peut-être la manière de travailler de tes équipes, le type de produit...
- Speaker #1
La façon de relancer...
- Speaker #0
Mais ce n'est pas forcément un process. Par contre, quand on a vu un manque de consistance sur une partie du service, Et quand on voyait qu'on avait des retours qui étaient largement différents de la part de nos clients, quand on faisait nos questionnaires qualité, là on a remarqué qu'on n'avait pas de consistance. Donc c'était très manuel ou très dépendant de la personne qui délivre le service. Et donc là on s'est dit, il faut qu'on puisse reprendre un petit peu de standardisation là-dessus. Et c'est ça qui parfois déclenchait un projet de processus et de standardisation du service. Je dirais que c'est un petit peu les trois éléments. Ouais,
- Speaker #1
donc, regardez où les processus émergent naturellement, parce que ça veut dire qu'il y a des gens qui cherchent à se faciliter la vie. Et donc, dans une autre partie de l'entreprise, d'autres personnes qui n'ont peut-être pas ces processus se diraient « Waouh ! » Donc ça, c'est intéressant. Et puis, il y avait la partie, si tu vois qu'il y a un manque de cohérence dans le...
- Speaker #0
Pas de consistance dans la perception client ou même la perception interne. et si tu vois ça veut dire qu'en fait ton département ta société n'a pas n'a pas pas réussi à délivrer le même type de service. Ce n'est pas forcément dire que c'est une qualité qui est moins bonne ou pas. Ça veut dire que c'est vraiment fait de manière différente. Et si tu veux scaler derrière, tu sais qu'à bout d'un moment, cette partie-là, elle va générer de la friction et de la frustration.
- Speaker #1
Ça me fait penser au « tu vas dans un restaurant parce que tu veux un Big Mac » . Admettons, le Big Mac, c'est toujours le même, peu importe où tu vas. Tu vas dans un autre restaurant, tu vas pour une certaine qualité. Et c'est vrai que si un jour ton steak, il est ultra cuit, l'autre jour, il est saignant, tu sens que la recette, il y a quelque chose à changer.
- Speaker #0
Et puis si tu veux après ouvrir, si tu veux franchiser, si tu veux ouvrir une quinzaine de stores derrière, tu es obligé justement, un, de voir quel restaurant a eu la bonne technique et puis reprendre ce process, mais aussi de remarquer qu'en fait, à chaque ouverture sur l'accueil client, tu as vu une différence assez marquée dans les reviews ou dans les commentaires employés. Et tu sais que ça, c'est un élément, si tu veux conserver, Et c'était un petit peu l'idée avec Neo en Skylance, c'était aussi de conserver cette qualité, même en passant à 130 personnes. T'es obligé d'y travailler. Bien sûr.
- Speaker #1
Super. Partons sur ton organisation personnelle. Qu'est-ce qui te semble être une évidence pour toi, donc pour ton organisation à toi ?
- Speaker #0
Perso. Perso,
- Speaker #1
mais que la plupart des gens ne font pas. Alors tu peux me dire, je sais pas, mais est-ce que t'as un truc qui te semble vraiment évident ?
- Speaker #0
Oui, je pense que j'en ai deux. qui sont encore une difficulté pour moi à appliquer, mais je sais qu'il faut le faire. On en a parlé de dire non, ça paraît facile, etc. Mais on a, je pense, un naturel à vouloir dire oui, à plaire et puis à aider son équipe, à aider ses collègues, etc. Mais je pense que savoir dire non, puis savoir aussi l'expliquer, puis l'expliquer de la bonne manière, ça paraît évident, mais c'est quelque chose qui est fait très rarement. J'essaie une force, parfois même, à me dire est-ce que j'ai dit non suffisamment cette semaine, etc. Pour pouvoir justement mener tes projets à bien et savoir aussi reprioriser. Ça, je pense que c'est un élément qui est évident, mais qui est quand même compliqué. Puis le deuxième, c'est planifier ta journée, planifier ta semaine. On ne va pas rentrer dans les histoires de morning routine, etc. Mais de voir l'importance de planifier ta semaine, de planifier aussi le type de tâche, ça c'est un truc que j'ai beaucoup appris en travaillant, que ce soit sur du marketing, on est beaucoup plus sur du projet, ou sur de l'opérationnel, où c'est beaucoup plus du day-to-day, de savoir un petit peu distiller tes rendez-vous, tes meetings, tes types de tâches, soit dans ta journée, soit dans ta semaine. J'ai remarqué que c'est des éléments qui me permettent d'être un petit peu plus focus, d'être un petit peu plus aussi prêt à repartir dans le day-to-day, si je sais que j'ai eu mon bloc qui me permet de travailler sur un projet de fond. Et de me forcer à l'agender, de bloquer mon agenda là-dessus, ça, c'est des éléments que je travaille, mais que je pense que... Mais ça m'intéresserait aussi de connaître, toi, tes évidences.
- Speaker #1
Ouais, on pourrait en parler des heures, mais si tu veux, moi, je dis toujours, en fait, la différence entre les pros et les moins pros, c'est en fait, les pros, ils se concentrent sur vraiment les bases. Et c'est souvent de la planif, quoi. C'est souvent, en fait, ce qui revient, à force de discuter avec des gens, des gens, des gens, des gens, c'est... T'as un moment dans la semaine où tu planifies et ça te permet de dire, attends, là, c'est pas logique.
- Speaker #0
Et tu replanifies derrière.
- Speaker #1
Tu replanifies, tu supprimes. Voilà, tu supprimes. J'ai discuté avec Cédric Boitine, aussi un entrepreneur très inspirant. On a fait un podcast où il disait pareil que ce que tu dis, c'est-à-dire... Je sais qu'il faut que je dise non, mais je continue des fois de dire oui. Par contre, lui, ce qu'il fait, c'est durant ce moment de planification hebdo, il est là, il dit bon, il prend le téléphone, il appelle une personne, il dit je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé, mais j'aurais dû te dire non.
- Speaker #0
Il se permet de revenir sur...
- Speaker #1
Il dit que c'est vraiment une force de réussir à revenir sur un engagement que tu avais pris. Et c'est vrai que ce n'est pas facile parce que des fois, la personne, elle t'a aidé dans le passé ou elle peut t'aider dans le futur. Mais c'est un peu ce qui va te permettre de sauver tes autres projets. Moi, je le vois en coaching.
- Speaker #0
C'est un de tes points principaux, j'imagine.
- Speaker #1
Je fais beaucoup d'analyse d'agenda où je dis partage-moi ton agenda. Et puis, en fait, j'aide les personnes à clarifier leurs projets. Et je dis bon, tu vas avancer sur ces projets, ça doit être dans ton agenda. Donc déjà, c'est un premier point. Et ensuite, je dis ça, c'est quoi ce truc ?
- Speaker #0
Oui, c'est là parce que c'est là.
- Speaker #1
j'ai tu veux mon avis ? et puis ils me payent donc ils veulent mon avis et puis je dis écoute à mon avis il ne faudrait pas le faire maintenant tu peux le faire plus tard mais pas maintenant mais c'est vrai que ce n'est pas facile parce que ah mais c'est une personne qui m'a aidé il y a tout ce tas de spécificités il y a l'engagement externe effectivement et surtout en entreprise parce que tu dis si je dis non trop souvent au bout d'un moment j'aurais peut-être besoin de ces personnes qui pourront m'aider donc ce n'est pas évident mais c'est un sujet d'attention constant et pour moi aussi Constant, constant, j'essaie d'avoir mes projets. J'ai un budget de projet. J'essaie de ne pas dépasser. Un petit test que je fais souvent, c'est si tu arrives à dire tes projets de fond de tête.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Mais sans rentrer dans les détails.
- Speaker #0
Mais si tu sais que tu as les 3-4 projets en gros.
- Speaker #1
Donc, acquisition naturelle, ça, c'est du LinkedIn. Ensuite, j'ai développé le podcast. Ensuite, j'ai le coaching. Et puis ensuite, j'ai les interventions d'entreprise. Et je me concentre là-dessus, en fait.
- Speaker #0
Si tu sais que ta semaine, elle n'est pas là-dessus.
- Speaker #1
Ça, c'est déjà beaucoup. parce qu'après t'as un peu les autres trucs Mais quand je pose cette question, tu vois tout de suite si la personne est au clair sur c'est quoi le truc. Voilà, mais cool, cool. La planification hebdomadaire, le fait de dire non. Et tes outils, si tu devais en garder trois, trois outils pour t'organiser, ce serait lesquels ?
- Speaker #0
Je travaille avec beaucoup d'outils, mais c'est une question compliquée celle-là. L'outil, l'agenda connecté, c'est une base qui...
- Speaker #1
Donc connecté, c'est-à-dire ?
- Speaker #0
L'agenda connecté, soit avec mes différents agendas, le privé et le pro. Oui,
- Speaker #1
c'est-à-dire que tu n'as pas besoin d'ouvrir l'agenda privé. Tu vois tout au même endroit.
- Speaker #0
Et puis après, nous, on est sur la suite Google, mais tu as certaines fonctionnalités de Google qui te permettent aussi typiquement de savoir le nombre d'heures que tu as passées en meeting. Tu peux paramétrer certains éléments. Quand je dis agenda connecté, c'est aussi exactement ce que tu dis. Ça te permet à un moment de te poser et de voir aussi qu'est-ce que tu viens de faire. dans les derniers temps puis de voir en fait si tu étais productif ou pas plutôt que juste te dire bon voilà c'est fait c'est passé et puis je vais me concentrer que sur le futur ça permet d'avoir un peu cette rétrospective voilà et de comprendre un petit peu par du chiffre aussi de nouveau et pas que par de la perception en organisation après moi j'aime bien les outils de gestion de projet on a beaucoup travaillé avec Trello et en ce moment on travaille plutôt avec ClickUp ah oui ... Parce que aussi, toute notre équipe produit, marketing et dev est sur ClickUp. Qu'est-ce qui est si bien avec ClickUp ?
- Speaker #1
Parce que j'en ai entendu parler, j'ai fait des tests. Maintenant, j'en fais beaucoup moins, des tests d'outils sur mon blog, sur ma chaîne YouTube. Mais ClickUp est clairement dans ma liste. Parce que tu peux faire du Kanban, tu peux faire pas mal de choses.
- Speaker #0
C'est quoi qui est si intéressant ? C'est la versatilité du produit. En fait, déjà un point, c'est que nous, on arrive à être sur une seule plateforme. généralement les équipes Produits et devs ont besoin d'une plateforme qui est assez détaillée, assez technique, et qui n'a pas combien de paramètres qui ne sont pas forcément utiles sur une partie opérationnelle ou marketing. Ça, c'est le point qui est bien, c'est que tu peux avoir plusieurs départements sur une même plateforme versus avoir chaque plateforme pour chaque département. Il est très puissant là-dessus. Puis après, moi, ce que j'aime bien avec ClickUp, c'est aussi la facilité avec laquelle tu vas pouvoir restructurer, refiltrer. réorganisé justement avec un Kanban, etc. Alors que Trello, typiquement, va être beaucoup plus sur un élément de carte.
- Speaker #1
Ouais, Kanban, Kanban.
- Speaker #0
Voilà, exactement. Donc, je dirais que c'est ces deux points.
- Speaker #1
Et ClickUp permet de communiquer, j'imagine, dans le logiciel.
- Speaker #0
Voilà, oui, t'as les éléments. Donc,
- Speaker #1
tes équipes, elles ne sont pas tout le temps dans les emails, elles peuvent,
- Speaker #0
entre guillemets, changer. Exactement, les emails, on essaye de l'éviter au plus possible.
- Speaker #1
Parle-nous de ça, alors, parce que moi aussi, ça me donne des boutons,
- Speaker #0
les emails. Non, les emails, moi, j'ai... En fait, chez Néo, on utilise Slack, la messagerie interne. On converse aussi beaucoup sur l'app de gestion de projet, donc avec ClickUp. Moi, de manière générale, il y a beaucoup cette mode du zéro inbox, etc. Moi, ce que j'adore, c'est Snooze, les mails qui ne sont pas importants dans 2, 3, 4 semaines, ou les archiver directement. Ah,
- Speaker #1
2, 3, 4 semaines, genre si la personne, c'est important, elle reviendra.
- Speaker #0
Exactement. C'est-à-dire que les emails, alors moi, maintenant, dans ma fonction, j'ai peu d'interactions clients. C'est beaucoup plus d'interactions soit avec des partenaires, soit avec les équipes à l'interne. Mais de manière générale, j'ai aussi remarqué que les gens, s'il y a vraiment des éléments très urgents, ils n'hésitent pas à te renvoyer un deuxième email ou à te contacter par téléphone. ou à venir te voir directement au bureau. Donc en fait, l'email pour moi n'est pas... pas absolument primordial. J'essaie de ne pas l'ouvrir avant 10, 11 heures du matin. Parce que c'est généralement des nouveautés qui sont arrivées entre 18h et 8h du matin. Puis ça m'a souvent lancé. Je me suis toujours dit qu'il fallait que... Ça, c'était aussi au début de ma carrière. Je me suis toujours dit que la réactivité, elle était gage de qualité, d'intelligence, de performance. Puis j'étais souvent dans... Dans ceux qui allaient répondre rapidement à un email, qui allaient répondre rapidement à une sollicitation client. Et en fait, au bout d'un moment, aussi avec Néo, en augmentant le volume d'activité, tu ne peux plus tenir et puis tu perds justement ces travaux de fond. Donc moi, la partie email, c'est vraiment pour vérifier s'il y a des urgences, répondre un peu plus à l'externe qu'à l'interne, parce que si on a des éléments urgents à l'interne, il y a le téléphone qui va sonner, il y a la messagerie qui va commencer à popper. Donc les emails plutôt ?
- Speaker #1
à
- Speaker #0
10h, 11h,
- Speaker #1
un peu plus tard. Voilà,
- Speaker #0
10h, 11h et 17h. Si tout le monde était comme toi. Oui. Ça, c'est la théorie, mais je pense que j'en vois des mails à n'importe quelle heure au final de la journée.
- Speaker #1
On est d'accord, mais je veux dire, déjà, si 8 fois sur 10 ou 7 fois sur 10, ça a appliqué, c'est déjà 7 jours sur 10 où tu ne te disperses pas au début de ta journée.
- Speaker #0
Ça, c'était la semaine de 4 heures, je crois que c'était un des éléments sur lesquels Tim Ferriss y mentionnait, c'était ça, de faire s'aimer. Alors lui, je crois qu'il était allé à l'extrême de le faire une fois par semaine, mais Je le fais 10h-11h et plutôt 16h-17h pour éviter qu'il y ait des nouvelles urgences qui arrivent dans ton après-midi. J'ai essayé de faire ça il y a plusieurs années et pour l'instant, ça fonctionne.
- Speaker #1
Tu m'as devancé sur une question, mais quelle est la croyance que tu avais au début et qui s'est révélée complètement fausse ? On parlait de la réactivité. Est-ce qu'il y en avait une autre que tu voulais partager ?
- Speaker #0
Il y avait cette réactivité qui était un des points. Et puis après, le deuxième point, c'est que... De manière générale, moi, je suis un profil assez généraliste. Je ne suis pas un spécialiste, je n'ai pas une compétence particulière dans une industrie particulière. Donc, cette croyance de quand tu veux manager une équipe, quand tu veux être pertinent dans un projet, tu dois avoir la compétence technique pour pouvoir aider ton équipe, pour pouvoir prendre des décisions. Je l'avais au début. C'était un petit peu, peut-être toujours un petit peu ce... ce syndrome de l'imposteur aussi, de devoir être au courant de tel élément technique, notamment dans le digital. Puis après, petit à petit, j'ai aussi remarqué que mon rôle en tant que head ou en tant que manager, c'était pas justement d'être plus au fait de la technicité de SEO, par exemple, mais justement de pouvoir remettre en question, essayer de challenger, de réfléchir au bon sens et puis de pouvoir aussi laisser la place aux équipes qui, elles, sont spécialistes plutôt que d'être le patron qui va qui va tout savoir et qui va vouloir être bon sur la décision, mais aussi sur la technique. Au bout d'un moment, ça, c'est un élément que j'ai essayé d'amener en retrait. Je pense que c'est la bonne solution. C'est-à-dire que tu n'es pas obligé de toujours avoir une expertise pour pouvoir être pertinent dans une discussion. Tu peux apporter parfois aussi d'autres éléments. C'est aussi pour ça que parfois, moi, j'aime bien aussi discuter avec des personnes qui sont d'une industrie complètement différente et me faire challenger par cette industrie différente parce qu'ils vont m'apporter autre chose, ils vont m'apporter quelque chose qui... Ce ne sera peut-être pas rassurant, pas très sympathique au départ, mais vraiment un autre côté. Et souvent, ce sont des éléments que je n'avais pas pensé parce que je suis pris dans le guidon dans mon industrie.
- Speaker #1
Bien sûr. Tu disais agenda synchronisé, click up. Je reviens sur le troisième élément. C'est un autre outil qui t'aide beaucoup au quotidien pour t'organiser ?
- Speaker #0
En organisation, non. Après, je vais peut-être passer sur un élément un peu banal. Mais parfois... pour me refocus, j'ai mon carnet, en fait. Là, je suis dans un élément complètement...
- Speaker #1
Journaling,
- Speaker #0
un peu. Exactement. Alors, ce n'est pas pour faire du journaling, mais quand il y a trop de choses qui sont arrivées d'un coup, trop de sollicitations, et puis que je n'arrive pas à vraiment mettre ma tête sur les priorités, j'ai des phases où je vais prendre mon carnet, qui est un petit carnet, sur lequel, là, je vais me forcer à noter les projets, justement, de fonds importants. Et au bout d'un moment, ta page, elle est terminée. tu peux pas lister exactement sur lequel tu peux avoir 40 projets en même temps et du coup ça ça me force je dirais un élément physique à me dire bon voilà en fait il y a ces 4 projets et puis c'est un élément que j'utilise parfois pour essayer de me dire est-ce que je suis vraiment dans le juste sur mon
- Speaker #1
outil digital je dirais ça c'est un petit peu les 3 après de manière générale j'ai pas énormément d'outils d'organisation c'est très bien j'en ai un quoi où j'essaye de centraliser qui est workflow oui je suis pas du tout objectif c'est peu connu c'est depuis 2018 que je fais leur marketing sur le marché français mais ça m'aide beaucoup mais voilà c'est un outil et puis après évidemment il y a les emails et puis Google Drive quoi en gros
- Speaker #2
Après, il y a d'autres trucs, métiers, des looms,
- Speaker #1
par exemple. Je trouve ça intéressant pour expliquer des trucs, éviter de faire une réunion, expliquer un truc, faire une procédure, prospection si j'utilise pas mal. Du coup, je me dis, ce profil est intéressant. Tu sais, tu disais les signaux. Donc, je me dis, il a fait un gros pavé en mode, c'est quoi votre douleur ? Je me dis, c'est intéressant, je lui fais un petit loom. En mode, salut, est-ce qu'on se fait un call ? Mais avec un petit loom. Donc, la personne, elle a soigné les débuts. Donc, intéressant. Est-ce qu'il y a un sujet qui est important pour toi qu'on n'a pas abordé, que j'aurais manqué ? Parce qu'évidemment, il y a beaucoup de choses à dire. Spécialiste versus généraliste, tu m'as donné une liste de sujets sur lesquels on aurait pu discuter. Moi, j'ai choisi celui du processus de vente, mais on aurait pu discuter de beaucoup de choses. Est-ce que tu as un point que tu aimerais rajouter ?
- Speaker #0
Pas particulièrement. Je pense qu'on a été assez... Je n'ai pas forcément de... de sujets qui me popent dans la tête.
- Speaker #1
En tout cas, c'était super inspirant. En parlant d'inspiration, est-ce que tu as cité La semaine de 4 heures ? Ce livre revient souvent. C'est quand même un peu la Bible, j'ai l'impression.
- Speaker #0
Il commence mieux qu'il termine, je trouve, dans ce livre.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu n'aimes pas, justement,
- Speaker #0
dans son discours ? Après, ça fait un moment que je ne l'ai pas relu, mais c'est vrai que il me semble que dans la procédure du livre, il amène sur comment est-ce que tu peux en fait vraiment externaliser en fait presque toute ta vie administrative, etc. Et puis de pouvoir justement être en vacances ou en voyage. Et moi, j'ai plutôt apprécié les premières parties où il va t'expliquer les éléments un petit peu plus concrets, typiquement la gestion des emails et ces éléments. Mais je trouvais aussi son utilisation. Maintenant, je pense que c'est applicable à l'IA, avec des agents IA, mais quand il avait aussi ses assistants virtuels, je trouvais assez intéressant de comment est-ce qu'il applique aussi des... des préceptes assez business mais dans sa vie privée c'est vrai qu'on parle tout le temps de comment on s'optimise dans le pro et tu rentres c'est le bordel c'est le bordel donc ça j'aimais bien ces petits côtés mais bon après tu peux pas non plus je pense pas que tu puisses optimiser toute
- Speaker #1
ta vie non je pense que moi j'aime bien voir l'optimisation et l'efficacité au service de quelque chose tu vois genre au service d'avoir des week-ends libres des soirées libres ou peu importe mais au service de quelque chose Je pense qu'on peut vite tomber dans le piège de l'efficacité, d'être efficace pour être efficace.
- Speaker #0
Et trop de processus, etc. On revient aux discussions d'avant. C'est ça,
- Speaker #1
exactement. Ok. Et est-ce que tu as eu une inspiration qui t'a poussé à faire ce que tu fais ? Un mentor ? Un ami ? Moi, je sais que j'ai un ami qui m'a montré, à une époque, qu'on pouvait faire de l'argent en ligne. Si je n'avais pas eu cet ami,
- Speaker #0
je ne serais pas allé. Je ne pense pas. Non, je suis dans l'immobilier. De manière générale, je suis tombé un petit peu par hasard, donc j'ai plus suivi le flow, mais non, sur des inspirations, j'en avais eu, j'en ai peut-être deux, mais de manière générale, l'entrepreneuriat, ça, j'ai eu un petit peu le déclic à l'Uni. Paradoxalement, quand tu es à l'Uni et que tu suis des cours, on avait un cours d'entrepreneuriat qui nous a donné deux, trois outils, mais ce que j'ai découvert pendant ce cours avec ce prof, c'était justement ce que ça t'apporte, puis de voir que tu peux... tu puisses créer à partir de pas grand-chose, et puis que même si tu as 20, 22, 23 ans, ce côté, vous pouvez le faire, vous pouvez aller de vos propres mains, aller créer quelque chose, et pas forcément aller dans la voie. Moi, j'avais fait l'Uni HEC à Lausanne, etc. Donc, c'était très destiné sur mon bancaire, corporate, ce que j'ai testé au départ, puis que je n'ai pas du tout apprécié. Donc là, de voir cette voie-là, et puis après, de manière générale, ma marraine, elle est très inspirante pour moi.
- Speaker #1
Entrepreneuse ?
- Speaker #0
Non, justement pas. Pas du tout entrepreneur, mais qui a eu beaucoup de challenges dans sa vie, qui a toujours réussi à sortir du positif de ses interactions, toujours réussi à s'acharner sur la prochaine étape, à essayer de travailler et à jamais rien lâcher. Donc ça, ça a toujours été un petit modèle qui m'a dit que voilà. C'était dur. 2022, 2023, ce n'est pas grave. Le marché va repartir, on y croit. Donc ça, c'était un des modèles, je pense, que je garde dans ma vie.
- Speaker #1
Super. Vincent, c'était un plaisir, j'ai passé un très bon moment.
- Speaker #0
Pareil.
- Speaker #1
Pour mes lecteurs, mes auditeurs, ça c'est vraiment l'écrivain, pour mes auditeurs qui sont toujours avec nous, s'ils ont envie de te suivre un peu dans ton aventure sur LinkedIn ? Oui,
- Speaker #0
LinkedIn, on poste pas mal de choses, et je pense que LinkedIn, à mon avis, c'est... Je ne partage pas énormément d'habitude.
- Speaker #1
C'est la question que j'allais te poser. Est-ce que tu partages ou pas forcément ?
- Speaker #0
C'est un projet. C'est un projet de partager un petit peu plus, de montrer aussi l'historique avec Néo, de montrer qu'au final, on n'a pas besoin d'être rien que sur des sujets du digital. On n'a pas besoin d'être des génies du digital pour appliquer deux, trois éléments de bon sens. Donc l'idée de pouvoir montrer un petit peu les enseignements qu'on a eus pendant les dernières années, c'est un des projets. Mais LinkedIn, oui, très bien.
- Speaker #1
Génial. Je te souhaite le meilleur pour la suite. Pour toi, on est haut. Et puis, la Suisse, c'est petit.
- Speaker #0
On se croisera. Merci beaucoup. Merci pour l'invitation. C'était top.
- Speaker #2
Bravo. Vous êtes arrivé à la fin de ce format long. Pour booster ce podcast qui explore l'importance des processus pour les entrepreneurs, je vous invite à aller mettre 5 étoiles et 1 commentaire sur l'application podcast du smartphone de votre voisin. C'est ça qui m'aide à augmenter la visibilité. de mon projet, de ce podcast. Et donc, ça me crédibilise pour ensuite inviter d'autres entrepreneurs et experts pour évidemment vous partager ces futurs pépites. À très vite.