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Parler le langage de ses prospects pour vendre plus grâce à la verticalisation | Chloé Petit | Alan cover
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Product Marketing Stories : Conseil | Carrière | Growth | Stratégie

Parler le langage de ses prospects pour vendre plus grâce à la verticalisation | Chloé Petit | Alan

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26min |21/11/2024
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Parler le langage de ses prospects pour vendre plus grâce à la verticalisation | Chloé Petit | Alan

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26min |21/11/2024
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Description

Chloé, PMM business chez Alan vient nous parler de verticalisation.

C’est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les Sales à mieux interagir avec les différents segments ICP et ainsi générer plus de revenus.

Mais aussi pour réussir à adresser des secteurs d'activités moins proches de l'ADN digital d'Alan

Car tous les segments n’ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques et encore moins les mêmes habitudes.

La verticalisation c’est aller un cran plus loin que la segmentation.


Alors Chloé nous partage sa méthodologie pas à pas pour que vous puissiez implémenter ce programme de verticalisation.


On parle de :

👉 Les étapes pas à pas pour implémenter le Playbook de la Verticalisation

👉 Comment faire vivre ce programme dans le temps

👉 L’importance de la gamification et des sponsors pour embarquer les équipes Sales

👉 Comment ce programme sert aussi aux équipes Marketing

👉 L’impact positif de ce playbook sur les ventes mais aussi la roadmap produit !


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Carlotta. Bienvenue dans Product Marketing Stories, le podcast qui décrypte les méthodologies, partage des conseils et apprentissages concrets pour rendre compréhensible et accessible le product marketing. Aujourd'hui, j'accueille Chloé, PMM Business chez Alan, pour parler de verticalisation. La verticalisation, c'est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les sales à mieux interagir avec les différents segments ACP et ainsi générer plus de revenus. mais aussi pour réussir à adresser de nouveaux secteurs d'activité, qui ne sont pas le cœur de cible de chez Alan. Car tous les segments n'ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques, et encore moins les mêmes codes ou habitudes. D'où la nécessité de connaître en profondeur les différences et similitudes des différents secteurs d'activité pour ajuster la stratégie de vente. En fait, la verticalisation, c'est aller un cran plus loin que la segmentation. Chloé nous partage son playbook avec la méthodologie pas à pas pour que dès demain, vous puissiez aussi implémenter ce programme de verticalisation et avoir un maximum d'impact. Alors dans cet épisode, découvrez ce que comporte ce programme et les étapes pour l'implémenter. Comment faire vivre ce programme de verticalisation dans le temps ? L'importance de la gamification et d'avoir des sponsors sales pour embarquer cette équipe. Comment ce programme sert aussi aux équipes marketing et l'impact sur les ventes, mais aussi sur la roadmap produit. Bonne écoute ! Salut Chloé, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Carlota, ça va super, je suis hyper contente d'être avec toi et toi.

  • Speaker #0

    Pareil, très très contente de t'avoir sur le podcast. La première fois qu'on s'était vues c'était au Product Marketing Summit en mars dernier donc très contente de t'avoir au micro du podcast aujourd'hui. Est-ce que pour commencer tu peux te présenter en quelques mots, de dire ce que tu fais chez Alan aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, alors je m'appelle Chloé, je suis Product Marketer chez Alan depuis un an. Je suis un Product Marketer Business. On aura l'occasion de parler de ce que ça veut dire. Et je me suis dans un premier temps occupée des équipes de vente, donc en acquisition. Et là, aujourd'hui, j'ai switché et je m'occupe des équipes Account Management, donc tous les comptes clés, plutôt côté rétention.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, Chloé, tu es là pour nous parler d'un sujet qui est la verticalisation, un sujet dont tu as beaucoup travaillé l'année dernière, il me semble, et même cette année. Est-ce que pourquoi...

  • Speaker #1

    commencer déjà tu peux nous dire ce qu'est la verticalisation tout à fait alors la verticalisation on va dire que c'est l'art de et c'est un peu moi qui crée cette définition c'est pas quelque chose que j'ai trouvé sur internet mais la manière dont moi je les crée je les pensais et dont on le vit chez alan c'est on va dire l'art et la manière d'aller parler à chaque industrie et chaque segment de marché de manière la plus personnalisée possible Il y a des entreprises qui appellent ça la segmentation. Nous, la segmentation, c'était un premier palier. Donc par exemple, Hôtellerie Café Restaurant, c'était un groupe chez nous de clients. L'idée, c'est est-ce qu'on ne peut pas aller un peu plus loin et adresser un hôtel d'une manière différente qu'un groupe de restauration ou qu'un restaurant indépendant ? Donc la verticalisation, c'est une personnalisation un peu plus poussée que la simple segmentation pour nous.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus sur pourquoi ce sujet a émergé chez Alan ? Est-ce que le sujet est venu de toi, de ton travail, en disant qu'il y a un sujet au niveau de la segmentation, on ne personnalise pas assez à ce niveau-là, on a besoin d'aller un cran plus loin ? Quels ont été tes constats et les enjeux associés pour engager ce travail ?

  • Speaker #1

    Effectivement, le sujet ne vient pas de nulle part. J'étais PMM tout l'an dernier quand j'ai rejoint Alan pour une équipe qui s'appelle l'équipe TPE-PME. Je ne sais pas. des équipes de vente qui vont s'occuper d'entreprises de taille petite à moyenne et pour laquelle l'ADN fort est la cible principale jusqu'à il y a quelques mois. Ça allait plutôt être des équipes avec un ADN tech très fort, pour qui Alan, c'était quelque chose de très innovant, c'était un produit digital qui leur parlait, c'était un ADN dont ils se sentaient proches, dont il y avait beaucoup de startups. qui étaient nos prospects dans ces équipes-là. Il s'avère qu'on a eu beaucoup de succès auprès de cette cible, et donc en fait, la cible a grandi. On a essayé d'aller vers des entreprises plus traditionnelles, des entreprises avec un ADN beaucoup moins digital, des entreprises qui connaissaient plus, alors qu'avant, on a d'abord commencé par adresser des entreprises qui nous connaissaient. Et c'est là qu'on s'est dit, mais attends, en fait, on a une équipe de vente qui est dédiée au TPE-PME, mais dedans, il y a à la fois des entreprises, on va dire tech-startup, Mais tu réussis à avoir des cabinets de conseil en stratégie hyper différents, des bureaux d'études techniques, c'est encore une population hyper différente, et on avait une seule manière de l'adresser. Nous, on se disait déjà qu'on les segmentait, vu que t'avais une équipe quand même TPE, PME. mais en fait ça marchait plus trop. Donc on s'est dit, ah mais attends, est-ce que ce serait pas quelque chose qu'il faudrait enfin faire, d'aller beaucoup plus loin dans la connaissance de ses clients ?

  • Speaker #0

    Et concrètement du coup, comment t'as engagé ce travail ? Est-ce que t'as développé une méthodologie en particulier ? C'est du coup tout un programme j'imagine que t'as mis en place ?

  • Speaker #1

    C'est ça, alors au début du coup j'ai un peu testé et t'a-tionné sur cette équipe TPE-PME de laquelle je faisais partie. Et pour ça, en fait, on a un outil qui est génial chez Alan qui s'appelle Mojo, qui enregistre tous les appels téléphoniques et toutes les conversations entre les sales et leurs prospects. Je suis un peu partie de là et je me suis mise à écouter toute la journée les rendez-vous entre des prospects et des sales Alan. Et en fait, tu te rends compte, et c'est ça qui est super rigolo, c'est en fait un type d'entreprise va faire exactement de la même manière, utiliser le même vocabulaire. avoir des problématiques santé qui sont assez similaires, et en fait, ça n'a jamais été documenté. Donc en fait, je suis partie un petit peu de ce constat de... Il y a plein de similitudes qu'on n'a jamais documentées. Et ensuite, je me suis dit, OK, lesquelles nous intéressent ? Et en fait, lesquelles nous intéressent, c'est, c'est qui ? C'est quoi leur quotidien à ces personnes-là ? C'est quoi les objections qui reviennent le plus souvent ? C'est quoi ce qu'ils parlent le plus lors de la démo ? Et pour le pitch... Et en fait, j'ai créé mon playbook comme ça. Donc un playbook, c'est juste un document Google Slides chez nous, hyper didactique, avec différentes sections et qui nous permet en fait de, en quelques minutes, ce qu'on s'est dit c'est qu'il faut que ça prenne moins de 15 minutes, permettre de découvrir tout un secteur d'activité et de savoir l'essentiel pour aller l'adresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu peux nous en dire plus sur ce que contient ce playbook et comment tu l'as construit ?

  • Speaker #1

    En plus de partir de ce constat, d'écouter les Colombo, évidemment il a fallu aller un peu plus loin que ça, donc je me suis renseignée sur des sites internet. J'ai essayé de lire la presse de chaque secteur en me disant, ok, alors ça c'est les actualités, ça c'est le vocabulaire qu'ils utilisent, ça c'est la manière dont sont habillés ces gens-là, dont parlent ces gens-là, même en termes de... ton de voix, d'anglicisme, pas d'anglicisme, voilà. J'ai aussi interviewé les sales, et en fait à partir de toute cette recherche que j'ai réussi à récupérer, j'ai créé d'abord ce template dont je te parlais avant, et ensuite je l'ai rempli. Donc je l'ai rempli pour un premier segment, pour un deuxième segment, je l'ai fait relire à des personnes expertes chez nous parce qu'on a la chance d'avoir des sales. qui sont quand même experts de leur métier et de leur segment. Ils ne sont pas venus sur ce segment-là par hasard. Ils ont une affinité. Et donc, le document est un petit peu né comme ça. Et ensuite, on l'a enrichi petit à petit à d'autres segments.

  • Speaker #0

    Ça t'a pris combien de temps, toute cette partie de recherche, d'analyse, avant de pouvoir mettre quelque chose sur un Google Slide ?

  • Speaker #1

    C'est hyper marrant que tu dis ça, parce qu'on s'est rendu compte qu'au début, ça prenait évidemment beaucoup plus longtemps que maintenant. Donc, le... Premier segment, ça a dû nous prendre à peu près 4 semaines pour vraiment le temps de définir le template, de le faire valider en interne, de le remplir tout simplement, de réfléchir à comment on allait former les sales dessus, quel était le meilleur format. Et en fait, ce chiffre n'a fait que baisser. Et aujourd'hui, on est capable de faire une recherche complète sur un segment en une semaine. On a réussi, encore une fois je te parlais de gains de productivité, c'est quelque chose qu'on a réussi à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour ce projet, et dans toute cette partie de recherche, de définition du playbook, etc., est-ce que tu l'as fait toute seule ou est-ce que tu es accompagnée, vous le faites en binôme avec un référentiel par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors au début j'ai commencé toute seule, vraiment je suis partie avec mon idée et mon bâton de pèlerin. essayer de creuser un petit peu et de convaincre que c'était une bonne décision. J'ai été aidée quand même par un sales très senior chez Allen, qui a acheté tout de suite et était convaincue du projet, donc qui m'a donné des super conseils. Et ensuite, l'idée qu'on a chez Allen, c'est d'essayer de tout décentraliser au maximum, de ne pas avoir une seule personne qui porte un projet. Donc il nous est venu l'idée de dire que tous les PMM Business doivent être capables de faire de la verticalisation. Donc en fait, j'ai formé les PMM Business à faire la même chose que moi. On a défini un sales référent par équipe sur un segment, en lui disant, ok, alors là, ce segment, s'il t'intéresse déjà, mais alors là, il va falloir que tu deviennes le master de ce segment, que tu connaisses les actualités, que tu te renseignes, que vraiment tu fasses partie du métier, pour qu'il nous aide également à les construire. Donc en fait, à chaque fois... ça a été des binômes. Et c'est pas moi, Chloé, qui a fait tout le playbook pour l'ensemble des segments, parce qu'aujourd'hui on en a une dizaine, une quinzaine, c'est moi qui ai un peu créé le programme, qui ai ensuite tout formalisé, ok, qu'est-ce qu'il faut dans le playbook, comment on forme, comment on fait vivre le programme, et maintenant le programme vit tout seul. En tout cas sans moi, vu que je ne suis plus au jour le jour sur le programme là depuis déjà deux mois.

  • Speaker #0

    Bah du coup rentrons dans le sujet de comment tu le fais vivre ce programme.

  • Speaker #1

    Dans la verticalisation, t'as une partie qui va pas bouger. C'est un peu qui sont les personnes qui travaillent dans l'industrie. Ou en tout cas ça va peu bouger. Quelles sont les problématiques de santé ? Les problématiques de santé d'un restaurant, ça restera toujours les problématiques de santé d'un restaurant. Donc t'as quand même des choses qui n'ont pas besoin d'être mises à jour tout le temps. Mais après ce que t'as besoin de faire c'est connaître les news, donc les changements de régulation du secteur. toutes les nouveautés, les acteurs émergents d'un secteur par exemple. Et tu as aussi besoin de former et reformer les sales constamment. Parce que tu as des sales qui partent, tu as des sales qui arrivent, tu as des personnes qui ont tout simplement oublié parce que toi, c'est ta priorité, mais eux, ce n'est pas leur priorité au jour le jour. Donc tu as ce besoin d'enablement et de re-enablement. Ce qu'on a fait sur le programme, c'est que pour chaque segment, on a fait une formation d'une art vraiment très poussée, très pointue. sur OK, présentation du segment. Et on a appuyé ça avec ce fameux playbook en 15 minutes que les sales peuvent réouvrir, sur lequel, je sais pas, il y a des informations très courtes sur les logos qu'on a dans le segment, la posture à adopter, ce dont il faut parler en démo, tout ce dont je te parlais avant. Ça, c'est quelque chose qui doit limite être imprimé à côté d'eux pendant leur réunion. Et après, on a fait vivre ça en continuant à développer des nouveaux matériaux. Donc on a créé des articles qui sont sur notre blog pour chaque segment. C'est quelque chose qu'on n'avait pas ou peu fait avant. Donc comme ça, on a équipé les sèches d'encore plus d'outils. Donc le playbook jusqu'à présent, je t'ai parlé de quelque chose d'assez interne. Là, on a commencé à se diriger vers des outils et des matériaux externes à partager. Et... On a aussi, comme je t'ai dit, vraiment essayé de créer des référents qui s'intéressent aux news et qui les partagent. Et pour ça, chaque équipe a un petit peu sa manière de fonctionner chez Alan. Et on a essayé de se mettre dans leur routine en ayant 5 minutes par semaine sur les nouveautés de tel ou tel segment. Et ça marche plutôt bien jusqu'à présent.

  • Speaker #0

    Et le programme, la première fois que tu l'as présenté, il a été bien reçu, bien accueilli ? Ou est-ce qu'il y a eu un enjeu d'évangélisation ? D'expliciter pourquoi c'était important, comment ça s'est passé toute cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Il a été hyper bien reçu par tous les leaders d'Alan, et je pense que c'est ce qui a fait aussi que le programme a été mis en avant. J'ai eu l'opportunité de présenter la verticalisation en tout début d'année, alors qu'on avait seulement couvert les TPE, PME, donc on avait testé sur quelques segments seulement. J'ai eu l'occasion de présenter ça lors de notre kick-off, revenue kick-off. aux 200 sels à l'âne, ce qui a permis un petit peu de faire du bruit, créer un petit peu de mystère, un petit peu de curiosité autour de ce programme qui était quelque chose de complètement nouveau. Et ça, c'est vraiment grâce aux leaders qui ont cru directement au projet, qui en plus, c'est assez rigolo, ils sont tombés dessus sans que je l'ai réellement à en parler. Je ne me sentais même pas prête encore à diffuser le programme. Et après... il a fallu aller convaincre les sales et pour ça ce qui est génial c'est que on a vraiment essayé de le faire en mode rigolo et on a essayé de faire en sorte que la verticalisation pour eux ça devienne un peu un ange bleu de regarder j'adapte ma posture j'adapte ce que je vis les questions que je pose à tel ou tel prospect et ça ça a été vraiment la clé du succès et tu vois c'est C'est rigolo de voir par exemple des sales entre deux meetings aller chercher une chemise et une veste parce qu'ils savent qu'ils vont parler à une boîte de conseil en finance alors que dix minutes avant ils étaient avec une start-up. Donc ça c'est vraiment gamifier un petit peu et faire en sorte que le playbook soit hyper simple. Souvent parfois les sales vont un peu rechigner en disant mais en fait là on arrête pas de nous faire des formations etc. Là le fait de faire quelque chose d'hyper simple. et didactique, ça a permis de simplifier grandement la tâche.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples de gamification ? C'est quelque chose qui est arrivé au fil de l'eau, qui s'est fait tout seul, ou tu as mis en place quelques piliers, quelques jeux, si je peux dire ça comme ça, pour mettre en place la machine et après ça s'est engagé ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça s'est un peu fait tout seul dans cet enjeu de posture et de comment tu t'habilles, comment tu parles et tu adaptes ton vocabulaire. Ça c'est quelque chose qui nous, nous semble évident mais en fait ça a beaucoup de valeur d'en parler, de le mettre sur papier, de faire des formations, des roleplay où les sales vont un peu devenir acteurs en fait finalement. Et après on a fait une deuxième initiative. qui est assez rigolote aussi et j'aimerais en parler, c'est vraiment des vie ma vie avec nos clients. On est parti par exemple avec l'équipe HCR, donc l'équipe HCR c'est l'équipe qui s'occupe des hôtels, cafés et restaurants chez Alan, qui est une super équipe de sales assez expérimentée avec lesquelles on est parti chez Big Mama, donc Big Mama c'est un groupe de restauration italienne, et on est allé passer une journée avec eux à faire un service donc... Donc on est arrivés le matin, on a réussi à avoir l'opportunité d'échanger avec leurs équipes RH. Et après, on a plusieurs sales qui ont été, par exemple, en service en salle, soit à faire des pâtes, soit à faire des pizzas. Et ça, ça a été hyper intéressant comme initiative, parce que ça a plongé des sales dans des choses qu'ils connaissaient, mais qu'ils n'avaient jamais expérimentées, par exemple. le stress d'un service, le coût de vie d'un service, tu te rends vraiment compte des problématiques de santé. C'est hyper intéressant, tu te rends aussi compte de la dimension humaine, finalement, de chaque travail, de l'importance de la solidarité, de l'entraide dans ces métiers-là. Et on est reparti de là-bas avec plein d'idées, plein de bonnes pratiques. Ça permet aussi de rendre ça beaucoup plus réel. Tu passes d'un support playbook à... Ok, voilà pourquoi c'est important parce que c'est pour... on est dans la santé, en fait c'est pour ces gens-là qu'on travaille.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est génial comme exemple et comme initiative.

  • Speaker #1

    Oui, on remercie beaucoup Big Mama et tous les clients qui nous permettent de vivre ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez aujourd'hui, avec le recul, fait un bilan justement de ce que vous a permis la verticalisation ? que ce soit en cycle de vente réduit, est-ce qu'il y a des métriques que vous avez vraiment réussi à monitorer et avoir l'impact précis ?

  • Speaker #1

    On a monitoré les taux de conversion. Chaque étape du cycle de vente, c'est quelque chose qu'on a fait au bout de six mois. On l'a fait en juillet et les résultats ont été dingues. On a une croissance à deux chiffres. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la verticalisation, il faut être honnête. Il y a plein d'autres choses qui ont été faites chez Alan et c'est dur. de trouver l'impact de la verticalisation à lui tout seul. Mais on est certain que ça y a contribué, que ça a permis d'ouvrir plus de discussions. Pour l'instant, je t'ai parlé de choses qui sont quand même très début de cycle de vente. Il y a encore plein de choses à imaginer, à faire sur la suite du cycle de vente. On n'a pas encore fait, pour être tout à fait honnête. Mais les résultats sont vraiment hyper encourageants. et même je dirais au-delà de moi mes espérances. Et après, tu as une deuxième chose qu'on a faite pour monitorer. Donc ça, c'est des chiffres très concrets, mais en effet qu'on ne peut pas appliquer tout seul à la verticalisation ou expliquer tout seul par la verticalisation. Mais par contre, tu as aussi tout l'aspect satisfaction des sales. Donc ça, on a pu le monitorer. Et surtout, est-ce qu'ils utilisent ce playbook ? Est-ce qu'ils cliquent ? Est-ce qu'ils l'ouvrent ? Est-ce que chaque mois, tu as de plus en plus de gens ou tu as de moins en moins de gens ? qui le regardent et en fait auquel cas si c'est de moins en moins c'est pas grave parce que ça veut dire qu'ils commencent à connaître tellement bien le segment qu'ils n'ont pas ils n'ont pas besoin d'ouvrir leur playbook ils ont peut-être besoin d'autres types de matériaux et aussi puisque je te dis qu'on a commencé à faire des articles en externe est ce que tu as des gens qui cliquent dessus est ce que tu as des gens qui les lisent donc en fait on a plein de moyens plein de kpi qu'on commence à regarder et qui sont vraiment au vert, donc on est super content du programme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que tu en parles aujourd'hui, en espérant que ça puisse être une best practice pour d'autres entreprises.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis surtout c'est un projet qui est hyper passionnant. Je trouve ça fou de me dire que je suis payée pour ça, tu vois. Donc ça c'est génial pour comprendre les gens, pour essayer de les aider au mieux. Je ne vais pas trop parler du produit, mais on a remonté la boucle au produit en leur disant voilà, notre immersion chez Big Mama, voilà ce qu'on a perçu. Nos recherches, voilà le résumé. Donc maintenant, allez-vous au boulot. Quel programme de santé on peut créer ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour aller encore plus loin dans la manière de les aider ?

  • Speaker #0

    Et justement, vous avez pu influencer la roadmap du produit de fonctionnalité grâce à ce travail-là de verticalisation ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je dirais que non, parce que c'est quelque chose qu'on a commencé à faire il y a au mois de juin, de vraiment aller plus loin que ce qu'on faisait simplement côté sales et d'aller vers le produit. Mais c'est quelque chose qui est vraiment regardé par les équipes produites. J'aimerais te dire que d'ici la fin de l'année, oui.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ce travail, indirectement ou directement, il a aussi un usage pour les équipes marketing ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Les équipes marketing s'en servent. Les équipes support s'en servent aussi. Les équipes qui vont répondre aux problématiques des clients et des membres au jour le jour. Et sur le côté plutôt marketing, Je dirais que c'est utilisé pour par exemple, là on a des travaux qui sont en cours sur notre site internet, est-ce qu'on peut pas justement aller plus loin dans la verticalisation de notre site internet ? Donc t'as le playbook qui à ce moment-là est utilisé, est lu pour regarder, bon bah encore une fois c'est quoi le vocabulaire qui est utilisé, c'est quoi les parties du produit sur lesquelles il faut appuyer, et aussi tout ce qui est création de matériaux dédiés. à des équipes particulières, des industries particulières. Ça, c'est l'équipe Brand chez Alan qui s'en occupe et qui est très, très impliquée dans le programme de verticalisation aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'avec le recul que tu as aujourd'hui, tu as un principal apprentissage de ce travail ?

  • Speaker #1

    Je pense que le principal apprentissage que j'ai est le conseil que je donnerais à des personnes qui s'intéressent à ce sujet et qui... peut-être auraient envie de le répliquer dans leur entreprise, c'est tout penser en scalant. C'est ne pas faire quelque chose uniquement pour un segment. Évidemment, il va falloir tester la verticalisation, il va bien falloir commencer quelque part, mais essayez d'avoir un playbook qui est réplicable, qui est simple, qui puisse vivre après vous, parce que vous n'avez pas envie que votre boulot, ce soit à 100% ouvrir des segments, au bout d'un moment, de toute façon, il n'y en aura plus. Il faudra passer à autre chose. L'idée, c'est vraiment énormément documenter, créer une structure simple, réplicable, qui parle à tous. Et après, quand même, utiliser les personnes. Dans l'entreprise, il y aura forcément des experts des industries, peut-être même des gens qui travaillaient dans des industries avant d'avoir rejoint votre entreprise. Et il faut aller parler à ces personnes-là, parce que c'est des mines d'or, ça peut vous faire gagner du temps. et apprendre énormément de choses.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose que tu ferais différemment avec du recul ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'une des erreurs à éviter, c'est d'essayer de ne pas trop travailler tout seul dans son coin quand on commence, et de demander de l'aide sur « ok, c'est quoi les segments prioritaires ? » et combien il y en a, parce qu'en fait sinon, tu as un peu le risque de toi commencer tout seul à te dire « ah mais en fait... » il faut commencer par ce segment là et en fait pas du tout tu vois donc en fait je dirais vraiment aller demander aux équipes de vente ok moi j'ai l'intention de créer ce programme j'ai l'intention de commencer donc évidemment je vais commencer par notre coeur de cible la plupart des entreprises ont un peu un coeur de cible une industrie particulière et après ok c'est quoi la deuxième étape et quand est ce qu'on veut le faire et essayer de s'entourer pour ça sinon je pense que tu as un risque de un peu te perdre et de pas bien séquencer ton travail je pense que c'est mieux d'avoir un petit nombre de segments pour commencer je te donne un exemple tout bête on a une équipe retail chez alan qui est très orienté grande distribution initialement moi j'avais prévu de leur faire quelque chose sur la mode et en allant parler aux équipes de vente ils m'ont dit j'ai quand même voulu vérifier et on fait à nos noms mais chloé fin la mode C'est pas notre priorité peut-être pour la fin de l'année, mais là, aide-nous sur la grande distribution. Et on a une PMM qui s'appelle Cécile qui a adapté la verticalisation pour eux. Ils étaient super contents et ça répondait beaucoup plus à leurs besoins que ce que j'avais prévu initialement de faire.

  • Speaker #0

    Le risque, si tu pars un peu dans ton coin, c'est du coup de faire un peu l'autruche ou d'être un peu complètement isolée et d'arriver avec quelque chose de tout fait. alors que ça ne répond pas forcément aux besoins et sans avoir les sponsors. Je pense que c'est aussi un travail qui a besoin de sponsors, qui a besoin d'être vu. Donc au plus tôt, tu intègres des personnes autour de toi qui peuvent être un peu des ambassadeurs de ce que tu fais, le mieux c'est. Merci beaucoup Chloé pour cette masterclass sur la verticalisation. C'était passionnant. Si ça te va, on passe aux questions de la fin. Quelle est la prochaine personne ou le prochain sujet que tu aimerais écouter sur ce podcast et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Moi j'aimerais beaucoup que tu invites un user researcher. C'est un métier qu'il n'y a pas du tout partout. Et je pense qu'on gagnerait en tant que product marketer à se former un peu plus sur la user research. Et pas uniquement pour la verticalisation, je pense que pour tous les projets, ça pourrait être hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu recommandes une ressource ou un livre en particulier ?

  • Speaker #1

    Je te recommande et je recommande à tout le monde le site Gross Design. Je le dis très mal, pire accent anglais. Mais en fait, c'est une ressource qui est faite pour les UX designers. où tu vois vraiment des parcours d'application de sites internet et sur lesquels on va t'expliquer les biais cognitifs de chaque étape et je trouve que ça donne des supers conseils à même nous appliquer avec des tips un peu psychologiques sur des parcours et le site est merveilleusement fait,

  • Speaker #0

    t'as l'impression de regarder des petits films à chaque fois c'est génial J'ai inscrit tout à l'heure une newsletter et c'est vrai que c'est une des newsletters que j'attends avec impatience et que j'ouvre systématiquement

  • Speaker #1

    Format vraiment différent de ce qu'on voit habituellement.

  • Speaker #0

    Enfin, où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, LinkedIn. Chloé Petit, je te donnerai mon lien.

  • Speaker #0

    Merci encore Chloé pour ce temps accordé et pour tout ce partage d'insights. C'était vraiment super sympa de discuter avec toi.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi, merci Carlotta.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager sur LinkedIn en me taguant. Tu peux aussi me soutenir en laissant un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts et me laisser un commentaire. Ton aide est précieuse pour m'aider à faire connaître Product Marketing Stories et aussi m'encourager à créer davantage de contenu. Alors merci !

Description

Chloé, PMM business chez Alan vient nous parler de verticalisation.

C’est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les Sales à mieux interagir avec les différents segments ICP et ainsi générer plus de revenus.

Mais aussi pour réussir à adresser des secteurs d'activités moins proches de l'ADN digital d'Alan

Car tous les segments n’ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques et encore moins les mêmes habitudes.

La verticalisation c’est aller un cran plus loin que la segmentation.


Alors Chloé nous partage sa méthodologie pas à pas pour que vous puissiez implémenter ce programme de verticalisation.


On parle de :

👉 Les étapes pas à pas pour implémenter le Playbook de la Verticalisation

👉 Comment faire vivre ce programme dans le temps

👉 L’importance de la gamification et des sponsors pour embarquer les équipes Sales

👉 Comment ce programme sert aussi aux équipes Marketing

👉 L’impact positif de ce playbook sur les ventes mais aussi la roadmap produit !


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Carlotta. Bienvenue dans Product Marketing Stories, le podcast qui décrypte les méthodologies, partage des conseils et apprentissages concrets pour rendre compréhensible et accessible le product marketing. Aujourd'hui, j'accueille Chloé, PMM Business chez Alan, pour parler de verticalisation. La verticalisation, c'est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les sales à mieux interagir avec les différents segments ACP et ainsi générer plus de revenus. mais aussi pour réussir à adresser de nouveaux secteurs d'activité, qui ne sont pas le cœur de cible de chez Alan. Car tous les segments n'ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques, et encore moins les mêmes codes ou habitudes. D'où la nécessité de connaître en profondeur les différences et similitudes des différents secteurs d'activité pour ajuster la stratégie de vente. En fait, la verticalisation, c'est aller un cran plus loin que la segmentation. Chloé nous partage son playbook avec la méthodologie pas à pas pour que dès demain, vous puissiez aussi implémenter ce programme de verticalisation et avoir un maximum d'impact. Alors dans cet épisode, découvrez ce que comporte ce programme et les étapes pour l'implémenter. Comment faire vivre ce programme de verticalisation dans le temps ? L'importance de la gamification et d'avoir des sponsors sales pour embarquer cette équipe. Comment ce programme sert aussi aux équipes marketing et l'impact sur les ventes, mais aussi sur la roadmap produit. Bonne écoute ! Salut Chloé, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Carlota, ça va super, je suis hyper contente d'être avec toi et toi.

  • Speaker #0

    Pareil, très très contente de t'avoir sur le podcast. La première fois qu'on s'était vues c'était au Product Marketing Summit en mars dernier donc très contente de t'avoir au micro du podcast aujourd'hui. Est-ce que pour commencer tu peux te présenter en quelques mots, de dire ce que tu fais chez Alan aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, alors je m'appelle Chloé, je suis Product Marketer chez Alan depuis un an. Je suis un Product Marketer Business. On aura l'occasion de parler de ce que ça veut dire. Et je me suis dans un premier temps occupée des équipes de vente, donc en acquisition. Et là, aujourd'hui, j'ai switché et je m'occupe des équipes Account Management, donc tous les comptes clés, plutôt côté rétention.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, Chloé, tu es là pour nous parler d'un sujet qui est la verticalisation, un sujet dont tu as beaucoup travaillé l'année dernière, il me semble, et même cette année. Est-ce que pourquoi...

  • Speaker #1

    commencer déjà tu peux nous dire ce qu'est la verticalisation tout à fait alors la verticalisation on va dire que c'est l'art de et c'est un peu moi qui crée cette définition c'est pas quelque chose que j'ai trouvé sur internet mais la manière dont moi je les crée je les pensais et dont on le vit chez alan c'est on va dire l'art et la manière d'aller parler à chaque industrie et chaque segment de marché de manière la plus personnalisée possible Il y a des entreprises qui appellent ça la segmentation. Nous, la segmentation, c'était un premier palier. Donc par exemple, Hôtellerie Café Restaurant, c'était un groupe chez nous de clients. L'idée, c'est est-ce qu'on ne peut pas aller un peu plus loin et adresser un hôtel d'une manière différente qu'un groupe de restauration ou qu'un restaurant indépendant ? Donc la verticalisation, c'est une personnalisation un peu plus poussée que la simple segmentation pour nous.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus sur pourquoi ce sujet a émergé chez Alan ? Est-ce que le sujet est venu de toi, de ton travail, en disant qu'il y a un sujet au niveau de la segmentation, on ne personnalise pas assez à ce niveau-là, on a besoin d'aller un cran plus loin ? Quels ont été tes constats et les enjeux associés pour engager ce travail ?

  • Speaker #1

    Effectivement, le sujet ne vient pas de nulle part. J'étais PMM tout l'an dernier quand j'ai rejoint Alan pour une équipe qui s'appelle l'équipe TPE-PME. Je ne sais pas. des équipes de vente qui vont s'occuper d'entreprises de taille petite à moyenne et pour laquelle l'ADN fort est la cible principale jusqu'à il y a quelques mois. Ça allait plutôt être des équipes avec un ADN tech très fort, pour qui Alan, c'était quelque chose de très innovant, c'était un produit digital qui leur parlait, c'était un ADN dont ils se sentaient proches, dont il y avait beaucoup de startups. qui étaient nos prospects dans ces équipes-là. Il s'avère qu'on a eu beaucoup de succès auprès de cette cible, et donc en fait, la cible a grandi. On a essayé d'aller vers des entreprises plus traditionnelles, des entreprises avec un ADN beaucoup moins digital, des entreprises qui connaissaient plus, alors qu'avant, on a d'abord commencé par adresser des entreprises qui nous connaissaient. Et c'est là qu'on s'est dit, mais attends, en fait, on a une équipe de vente qui est dédiée au TPE-PME, mais dedans, il y a à la fois des entreprises, on va dire tech-startup, Mais tu réussis à avoir des cabinets de conseil en stratégie hyper différents, des bureaux d'études techniques, c'est encore une population hyper différente, et on avait une seule manière de l'adresser. Nous, on se disait déjà qu'on les segmentait, vu que t'avais une équipe quand même TPE, PME. mais en fait ça marchait plus trop. Donc on s'est dit, ah mais attends, est-ce que ce serait pas quelque chose qu'il faudrait enfin faire, d'aller beaucoup plus loin dans la connaissance de ses clients ?

  • Speaker #0

    Et concrètement du coup, comment t'as engagé ce travail ? Est-ce que t'as développé une méthodologie en particulier ? C'est du coup tout un programme j'imagine que t'as mis en place ?

  • Speaker #1

    C'est ça, alors au début du coup j'ai un peu testé et t'a-tionné sur cette équipe TPE-PME de laquelle je faisais partie. Et pour ça, en fait, on a un outil qui est génial chez Alan qui s'appelle Mojo, qui enregistre tous les appels téléphoniques et toutes les conversations entre les sales et leurs prospects. Je suis un peu partie de là et je me suis mise à écouter toute la journée les rendez-vous entre des prospects et des sales Alan. Et en fait, tu te rends compte, et c'est ça qui est super rigolo, c'est en fait un type d'entreprise va faire exactement de la même manière, utiliser le même vocabulaire. avoir des problématiques santé qui sont assez similaires, et en fait, ça n'a jamais été documenté. Donc en fait, je suis partie un petit peu de ce constat de... Il y a plein de similitudes qu'on n'a jamais documentées. Et ensuite, je me suis dit, OK, lesquelles nous intéressent ? Et en fait, lesquelles nous intéressent, c'est, c'est qui ? C'est quoi leur quotidien à ces personnes-là ? C'est quoi les objections qui reviennent le plus souvent ? C'est quoi ce qu'ils parlent le plus lors de la démo ? Et pour le pitch... Et en fait, j'ai créé mon playbook comme ça. Donc un playbook, c'est juste un document Google Slides chez nous, hyper didactique, avec différentes sections et qui nous permet en fait de, en quelques minutes, ce qu'on s'est dit c'est qu'il faut que ça prenne moins de 15 minutes, permettre de découvrir tout un secteur d'activité et de savoir l'essentiel pour aller l'adresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu peux nous en dire plus sur ce que contient ce playbook et comment tu l'as construit ?

  • Speaker #1

    En plus de partir de ce constat, d'écouter les Colombo, évidemment il a fallu aller un peu plus loin que ça, donc je me suis renseignée sur des sites internet. J'ai essayé de lire la presse de chaque secteur en me disant, ok, alors ça c'est les actualités, ça c'est le vocabulaire qu'ils utilisent, ça c'est la manière dont sont habillés ces gens-là, dont parlent ces gens-là, même en termes de... ton de voix, d'anglicisme, pas d'anglicisme, voilà. J'ai aussi interviewé les sales, et en fait à partir de toute cette recherche que j'ai réussi à récupérer, j'ai créé d'abord ce template dont je te parlais avant, et ensuite je l'ai rempli. Donc je l'ai rempli pour un premier segment, pour un deuxième segment, je l'ai fait relire à des personnes expertes chez nous parce qu'on a la chance d'avoir des sales. qui sont quand même experts de leur métier et de leur segment. Ils ne sont pas venus sur ce segment-là par hasard. Ils ont une affinité. Et donc, le document est un petit peu né comme ça. Et ensuite, on l'a enrichi petit à petit à d'autres segments.

  • Speaker #0

    Ça t'a pris combien de temps, toute cette partie de recherche, d'analyse, avant de pouvoir mettre quelque chose sur un Google Slide ?

  • Speaker #1

    C'est hyper marrant que tu dis ça, parce qu'on s'est rendu compte qu'au début, ça prenait évidemment beaucoup plus longtemps que maintenant. Donc, le... Premier segment, ça a dû nous prendre à peu près 4 semaines pour vraiment le temps de définir le template, de le faire valider en interne, de le remplir tout simplement, de réfléchir à comment on allait former les sales dessus, quel était le meilleur format. Et en fait, ce chiffre n'a fait que baisser. Et aujourd'hui, on est capable de faire une recherche complète sur un segment en une semaine. On a réussi, encore une fois je te parlais de gains de productivité, c'est quelque chose qu'on a réussi à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour ce projet, et dans toute cette partie de recherche, de définition du playbook, etc., est-ce que tu l'as fait toute seule ou est-ce que tu es accompagnée, vous le faites en binôme avec un référentiel par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors au début j'ai commencé toute seule, vraiment je suis partie avec mon idée et mon bâton de pèlerin. essayer de creuser un petit peu et de convaincre que c'était une bonne décision. J'ai été aidée quand même par un sales très senior chez Allen, qui a acheté tout de suite et était convaincue du projet, donc qui m'a donné des super conseils. Et ensuite, l'idée qu'on a chez Allen, c'est d'essayer de tout décentraliser au maximum, de ne pas avoir une seule personne qui porte un projet. Donc il nous est venu l'idée de dire que tous les PMM Business doivent être capables de faire de la verticalisation. Donc en fait, j'ai formé les PMM Business à faire la même chose que moi. On a défini un sales référent par équipe sur un segment, en lui disant, ok, alors là, ce segment, s'il t'intéresse déjà, mais alors là, il va falloir que tu deviennes le master de ce segment, que tu connaisses les actualités, que tu te renseignes, que vraiment tu fasses partie du métier, pour qu'il nous aide également à les construire. Donc en fait, à chaque fois... ça a été des binômes. Et c'est pas moi, Chloé, qui a fait tout le playbook pour l'ensemble des segments, parce qu'aujourd'hui on en a une dizaine, une quinzaine, c'est moi qui ai un peu créé le programme, qui ai ensuite tout formalisé, ok, qu'est-ce qu'il faut dans le playbook, comment on forme, comment on fait vivre le programme, et maintenant le programme vit tout seul. En tout cas sans moi, vu que je ne suis plus au jour le jour sur le programme là depuis déjà deux mois.

  • Speaker #0

    Bah du coup rentrons dans le sujet de comment tu le fais vivre ce programme.

  • Speaker #1

    Dans la verticalisation, t'as une partie qui va pas bouger. C'est un peu qui sont les personnes qui travaillent dans l'industrie. Ou en tout cas ça va peu bouger. Quelles sont les problématiques de santé ? Les problématiques de santé d'un restaurant, ça restera toujours les problématiques de santé d'un restaurant. Donc t'as quand même des choses qui n'ont pas besoin d'être mises à jour tout le temps. Mais après ce que t'as besoin de faire c'est connaître les news, donc les changements de régulation du secteur. toutes les nouveautés, les acteurs émergents d'un secteur par exemple. Et tu as aussi besoin de former et reformer les sales constamment. Parce que tu as des sales qui partent, tu as des sales qui arrivent, tu as des personnes qui ont tout simplement oublié parce que toi, c'est ta priorité, mais eux, ce n'est pas leur priorité au jour le jour. Donc tu as ce besoin d'enablement et de re-enablement. Ce qu'on a fait sur le programme, c'est que pour chaque segment, on a fait une formation d'une art vraiment très poussée, très pointue. sur OK, présentation du segment. Et on a appuyé ça avec ce fameux playbook en 15 minutes que les sales peuvent réouvrir, sur lequel, je sais pas, il y a des informations très courtes sur les logos qu'on a dans le segment, la posture à adopter, ce dont il faut parler en démo, tout ce dont je te parlais avant. Ça, c'est quelque chose qui doit limite être imprimé à côté d'eux pendant leur réunion. Et après, on a fait vivre ça en continuant à développer des nouveaux matériaux. Donc on a créé des articles qui sont sur notre blog pour chaque segment. C'est quelque chose qu'on n'avait pas ou peu fait avant. Donc comme ça, on a équipé les sèches d'encore plus d'outils. Donc le playbook jusqu'à présent, je t'ai parlé de quelque chose d'assez interne. Là, on a commencé à se diriger vers des outils et des matériaux externes à partager. Et... On a aussi, comme je t'ai dit, vraiment essayé de créer des référents qui s'intéressent aux news et qui les partagent. Et pour ça, chaque équipe a un petit peu sa manière de fonctionner chez Alan. Et on a essayé de se mettre dans leur routine en ayant 5 minutes par semaine sur les nouveautés de tel ou tel segment. Et ça marche plutôt bien jusqu'à présent.

  • Speaker #0

    Et le programme, la première fois que tu l'as présenté, il a été bien reçu, bien accueilli ? Ou est-ce qu'il y a eu un enjeu d'évangélisation ? D'expliciter pourquoi c'était important, comment ça s'est passé toute cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Il a été hyper bien reçu par tous les leaders d'Alan, et je pense que c'est ce qui a fait aussi que le programme a été mis en avant. J'ai eu l'opportunité de présenter la verticalisation en tout début d'année, alors qu'on avait seulement couvert les TPE, PME, donc on avait testé sur quelques segments seulement. J'ai eu l'occasion de présenter ça lors de notre kick-off, revenue kick-off. aux 200 sels à l'âne, ce qui a permis un petit peu de faire du bruit, créer un petit peu de mystère, un petit peu de curiosité autour de ce programme qui était quelque chose de complètement nouveau. Et ça, c'est vraiment grâce aux leaders qui ont cru directement au projet, qui en plus, c'est assez rigolo, ils sont tombés dessus sans que je l'ai réellement à en parler. Je ne me sentais même pas prête encore à diffuser le programme. Et après... il a fallu aller convaincre les sales et pour ça ce qui est génial c'est que on a vraiment essayé de le faire en mode rigolo et on a essayé de faire en sorte que la verticalisation pour eux ça devienne un peu un ange bleu de regarder j'adapte ma posture j'adapte ce que je vis les questions que je pose à tel ou tel prospect et ça ça a été vraiment la clé du succès et tu vois c'est C'est rigolo de voir par exemple des sales entre deux meetings aller chercher une chemise et une veste parce qu'ils savent qu'ils vont parler à une boîte de conseil en finance alors que dix minutes avant ils étaient avec une start-up. Donc ça c'est vraiment gamifier un petit peu et faire en sorte que le playbook soit hyper simple. Souvent parfois les sales vont un peu rechigner en disant mais en fait là on arrête pas de nous faire des formations etc. Là le fait de faire quelque chose d'hyper simple. et didactique, ça a permis de simplifier grandement la tâche.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples de gamification ? C'est quelque chose qui est arrivé au fil de l'eau, qui s'est fait tout seul, ou tu as mis en place quelques piliers, quelques jeux, si je peux dire ça comme ça, pour mettre en place la machine et après ça s'est engagé ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça s'est un peu fait tout seul dans cet enjeu de posture et de comment tu t'habilles, comment tu parles et tu adaptes ton vocabulaire. Ça c'est quelque chose qui nous, nous semble évident mais en fait ça a beaucoup de valeur d'en parler, de le mettre sur papier, de faire des formations, des roleplay où les sales vont un peu devenir acteurs en fait finalement. Et après on a fait une deuxième initiative. qui est assez rigolote aussi et j'aimerais en parler, c'est vraiment des vie ma vie avec nos clients. On est parti par exemple avec l'équipe HCR, donc l'équipe HCR c'est l'équipe qui s'occupe des hôtels, cafés et restaurants chez Alan, qui est une super équipe de sales assez expérimentée avec lesquelles on est parti chez Big Mama, donc Big Mama c'est un groupe de restauration italienne, et on est allé passer une journée avec eux à faire un service donc... Donc on est arrivés le matin, on a réussi à avoir l'opportunité d'échanger avec leurs équipes RH. Et après, on a plusieurs sales qui ont été, par exemple, en service en salle, soit à faire des pâtes, soit à faire des pizzas. Et ça, ça a été hyper intéressant comme initiative, parce que ça a plongé des sales dans des choses qu'ils connaissaient, mais qu'ils n'avaient jamais expérimentées, par exemple. le stress d'un service, le coût de vie d'un service, tu te rends vraiment compte des problématiques de santé. C'est hyper intéressant, tu te rends aussi compte de la dimension humaine, finalement, de chaque travail, de l'importance de la solidarité, de l'entraide dans ces métiers-là. Et on est reparti de là-bas avec plein d'idées, plein de bonnes pratiques. Ça permet aussi de rendre ça beaucoup plus réel. Tu passes d'un support playbook à... Ok, voilà pourquoi c'est important parce que c'est pour... on est dans la santé, en fait c'est pour ces gens-là qu'on travaille.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est génial comme exemple et comme initiative.

  • Speaker #1

    Oui, on remercie beaucoup Big Mama et tous les clients qui nous permettent de vivre ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez aujourd'hui, avec le recul, fait un bilan justement de ce que vous a permis la verticalisation ? que ce soit en cycle de vente réduit, est-ce qu'il y a des métriques que vous avez vraiment réussi à monitorer et avoir l'impact précis ?

  • Speaker #1

    On a monitoré les taux de conversion. Chaque étape du cycle de vente, c'est quelque chose qu'on a fait au bout de six mois. On l'a fait en juillet et les résultats ont été dingues. On a une croissance à deux chiffres. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la verticalisation, il faut être honnête. Il y a plein d'autres choses qui ont été faites chez Alan et c'est dur. de trouver l'impact de la verticalisation à lui tout seul. Mais on est certain que ça y a contribué, que ça a permis d'ouvrir plus de discussions. Pour l'instant, je t'ai parlé de choses qui sont quand même très début de cycle de vente. Il y a encore plein de choses à imaginer, à faire sur la suite du cycle de vente. On n'a pas encore fait, pour être tout à fait honnête. Mais les résultats sont vraiment hyper encourageants. et même je dirais au-delà de moi mes espérances. Et après, tu as une deuxième chose qu'on a faite pour monitorer. Donc ça, c'est des chiffres très concrets, mais en effet qu'on ne peut pas appliquer tout seul à la verticalisation ou expliquer tout seul par la verticalisation. Mais par contre, tu as aussi tout l'aspect satisfaction des sales. Donc ça, on a pu le monitorer. Et surtout, est-ce qu'ils utilisent ce playbook ? Est-ce qu'ils cliquent ? Est-ce qu'ils l'ouvrent ? Est-ce que chaque mois, tu as de plus en plus de gens ou tu as de moins en moins de gens ? qui le regardent et en fait auquel cas si c'est de moins en moins c'est pas grave parce que ça veut dire qu'ils commencent à connaître tellement bien le segment qu'ils n'ont pas ils n'ont pas besoin d'ouvrir leur playbook ils ont peut-être besoin d'autres types de matériaux et aussi puisque je te dis qu'on a commencé à faire des articles en externe est ce que tu as des gens qui cliquent dessus est ce que tu as des gens qui les lisent donc en fait on a plein de moyens plein de kpi qu'on commence à regarder et qui sont vraiment au vert, donc on est super content du programme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que tu en parles aujourd'hui, en espérant que ça puisse être une best practice pour d'autres entreprises.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis surtout c'est un projet qui est hyper passionnant. Je trouve ça fou de me dire que je suis payée pour ça, tu vois. Donc ça c'est génial pour comprendre les gens, pour essayer de les aider au mieux. Je ne vais pas trop parler du produit, mais on a remonté la boucle au produit en leur disant voilà, notre immersion chez Big Mama, voilà ce qu'on a perçu. Nos recherches, voilà le résumé. Donc maintenant, allez-vous au boulot. Quel programme de santé on peut créer ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour aller encore plus loin dans la manière de les aider ?

  • Speaker #0

    Et justement, vous avez pu influencer la roadmap du produit de fonctionnalité grâce à ce travail-là de verticalisation ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je dirais que non, parce que c'est quelque chose qu'on a commencé à faire il y a au mois de juin, de vraiment aller plus loin que ce qu'on faisait simplement côté sales et d'aller vers le produit. Mais c'est quelque chose qui est vraiment regardé par les équipes produites. J'aimerais te dire que d'ici la fin de l'année, oui.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ce travail, indirectement ou directement, il a aussi un usage pour les équipes marketing ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Les équipes marketing s'en servent. Les équipes support s'en servent aussi. Les équipes qui vont répondre aux problématiques des clients et des membres au jour le jour. Et sur le côté plutôt marketing, Je dirais que c'est utilisé pour par exemple, là on a des travaux qui sont en cours sur notre site internet, est-ce qu'on peut pas justement aller plus loin dans la verticalisation de notre site internet ? Donc t'as le playbook qui à ce moment-là est utilisé, est lu pour regarder, bon bah encore une fois c'est quoi le vocabulaire qui est utilisé, c'est quoi les parties du produit sur lesquelles il faut appuyer, et aussi tout ce qui est création de matériaux dédiés. à des équipes particulières, des industries particulières. Ça, c'est l'équipe Brand chez Alan qui s'en occupe et qui est très, très impliquée dans le programme de verticalisation aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'avec le recul que tu as aujourd'hui, tu as un principal apprentissage de ce travail ?

  • Speaker #1

    Je pense que le principal apprentissage que j'ai est le conseil que je donnerais à des personnes qui s'intéressent à ce sujet et qui... peut-être auraient envie de le répliquer dans leur entreprise, c'est tout penser en scalant. C'est ne pas faire quelque chose uniquement pour un segment. Évidemment, il va falloir tester la verticalisation, il va bien falloir commencer quelque part, mais essayez d'avoir un playbook qui est réplicable, qui est simple, qui puisse vivre après vous, parce que vous n'avez pas envie que votre boulot, ce soit à 100% ouvrir des segments, au bout d'un moment, de toute façon, il n'y en aura plus. Il faudra passer à autre chose. L'idée, c'est vraiment énormément documenter, créer une structure simple, réplicable, qui parle à tous. Et après, quand même, utiliser les personnes. Dans l'entreprise, il y aura forcément des experts des industries, peut-être même des gens qui travaillaient dans des industries avant d'avoir rejoint votre entreprise. Et il faut aller parler à ces personnes-là, parce que c'est des mines d'or, ça peut vous faire gagner du temps. et apprendre énormément de choses.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose que tu ferais différemment avec du recul ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'une des erreurs à éviter, c'est d'essayer de ne pas trop travailler tout seul dans son coin quand on commence, et de demander de l'aide sur « ok, c'est quoi les segments prioritaires ? » et combien il y en a, parce qu'en fait sinon, tu as un peu le risque de toi commencer tout seul à te dire « ah mais en fait... » il faut commencer par ce segment là et en fait pas du tout tu vois donc en fait je dirais vraiment aller demander aux équipes de vente ok moi j'ai l'intention de créer ce programme j'ai l'intention de commencer donc évidemment je vais commencer par notre coeur de cible la plupart des entreprises ont un peu un coeur de cible une industrie particulière et après ok c'est quoi la deuxième étape et quand est ce qu'on veut le faire et essayer de s'entourer pour ça sinon je pense que tu as un risque de un peu te perdre et de pas bien séquencer ton travail je pense que c'est mieux d'avoir un petit nombre de segments pour commencer je te donne un exemple tout bête on a une équipe retail chez alan qui est très orienté grande distribution initialement moi j'avais prévu de leur faire quelque chose sur la mode et en allant parler aux équipes de vente ils m'ont dit j'ai quand même voulu vérifier et on fait à nos noms mais chloé fin la mode C'est pas notre priorité peut-être pour la fin de l'année, mais là, aide-nous sur la grande distribution. Et on a une PMM qui s'appelle Cécile qui a adapté la verticalisation pour eux. Ils étaient super contents et ça répondait beaucoup plus à leurs besoins que ce que j'avais prévu initialement de faire.

  • Speaker #0

    Le risque, si tu pars un peu dans ton coin, c'est du coup de faire un peu l'autruche ou d'être un peu complètement isolée et d'arriver avec quelque chose de tout fait. alors que ça ne répond pas forcément aux besoins et sans avoir les sponsors. Je pense que c'est aussi un travail qui a besoin de sponsors, qui a besoin d'être vu. Donc au plus tôt, tu intègres des personnes autour de toi qui peuvent être un peu des ambassadeurs de ce que tu fais, le mieux c'est. Merci beaucoup Chloé pour cette masterclass sur la verticalisation. C'était passionnant. Si ça te va, on passe aux questions de la fin. Quelle est la prochaine personne ou le prochain sujet que tu aimerais écouter sur ce podcast et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Moi j'aimerais beaucoup que tu invites un user researcher. C'est un métier qu'il n'y a pas du tout partout. Et je pense qu'on gagnerait en tant que product marketer à se former un peu plus sur la user research. Et pas uniquement pour la verticalisation, je pense que pour tous les projets, ça pourrait être hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu recommandes une ressource ou un livre en particulier ?

  • Speaker #1

    Je te recommande et je recommande à tout le monde le site Gross Design. Je le dis très mal, pire accent anglais. Mais en fait, c'est une ressource qui est faite pour les UX designers. où tu vois vraiment des parcours d'application de sites internet et sur lesquels on va t'expliquer les biais cognitifs de chaque étape et je trouve que ça donne des supers conseils à même nous appliquer avec des tips un peu psychologiques sur des parcours et le site est merveilleusement fait,

  • Speaker #0

    t'as l'impression de regarder des petits films à chaque fois c'est génial J'ai inscrit tout à l'heure une newsletter et c'est vrai que c'est une des newsletters que j'attends avec impatience et que j'ouvre systématiquement

  • Speaker #1

    Format vraiment différent de ce qu'on voit habituellement.

  • Speaker #0

    Enfin, où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, LinkedIn. Chloé Petit, je te donnerai mon lien.

  • Speaker #0

    Merci encore Chloé pour ce temps accordé et pour tout ce partage d'insights. C'était vraiment super sympa de discuter avec toi.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi, merci Carlotta.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager sur LinkedIn en me taguant. Tu peux aussi me soutenir en laissant un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts et me laisser un commentaire. Ton aide est précieuse pour m'aider à faire connaître Product Marketing Stories et aussi m'encourager à créer davantage de contenu. Alors merci !

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Chloé, PMM business chez Alan vient nous parler de verticalisation.

C’est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les Sales à mieux interagir avec les différents segments ICP et ainsi générer plus de revenus.

Mais aussi pour réussir à adresser des secteurs d'activités moins proches de l'ADN digital d'Alan

Car tous les segments n’ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques et encore moins les mêmes habitudes.

La verticalisation c’est aller un cran plus loin que la segmentation.


Alors Chloé nous partage sa méthodologie pas à pas pour que vous puissiez implémenter ce programme de verticalisation.


On parle de :

👉 Les étapes pas à pas pour implémenter le Playbook de la Verticalisation

👉 Comment faire vivre ce programme dans le temps

👉 L’importance de la gamification et des sponsors pour embarquer les équipes Sales

👉 Comment ce programme sert aussi aux équipes Marketing

👉 L’impact positif de ce playbook sur les ventes mais aussi la roadmap produit !


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Carlotta. Bienvenue dans Product Marketing Stories, le podcast qui décrypte les méthodologies, partage des conseils et apprentissages concrets pour rendre compréhensible et accessible le product marketing. Aujourd'hui, j'accueille Chloé, PMM Business chez Alan, pour parler de verticalisation. La verticalisation, c'est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les sales à mieux interagir avec les différents segments ACP et ainsi générer plus de revenus. mais aussi pour réussir à adresser de nouveaux secteurs d'activité, qui ne sont pas le cœur de cible de chez Alan. Car tous les segments n'ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques, et encore moins les mêmes codes ou habitudes. D'où la nécessité de connaître en profondeur les différences et similitudes des différents secteurs d'activité pour ajuster la stratégie de vente. En fait, la verticalisation, c'est aller un cran plus loin que la segmentation. Chloé nous partage son playbook avec la méthodologie pas à pas pour que dès demain, vous puissiez aussi implémenter ce programme de verticalisation et avoir un maximum d'impact. Alors dans cet épisode, découvrez ce que comporte ce programme et les étapes pour l'implémenter. Comment faire vivre ce programme de verticalisation dans le temps ? L'importance de la gamification et d'avoir des sponsors sales pour embarquer cette équipe. Comment ce programme sert aussi aux équipes marketing et l'impact sur les ventes, mais aussi sur la roadmap produit. Bonne écoute ! Salut Chloé, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Carlota, ça va super, je suis hyper contente d'être avec toi et toi.

  • Speaker #0

    Pareil, très très contente de t'avoir sur le podcast. La première fois qu'on s'était vues c'était au Product Marketing Summit en mars dernier donc très contente de t'avoir au micro du podcast aujourd'hui. Est-ce que pour commencer tu peux te présenter en quelques mots, de dire ce que tu fais chez Alan aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, alors je m'appelle Chloé, je suis Product Marketer chez Alan depuis un an. Je suis un Product Marketer Business. On aura l'occasion de parler de ce que ça veut dire. Et je me suis dans un premier temps occupée des équipes de vente, donc en acquisition. Et là, aujourd'hui, j'ai switché et je m'occupe des équipes Account Management, donc tous les comptes clés, plutôt côté rétention.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, Chloé, tu es là pour nous parler d'un sujet qui est la verticalisation, un sujet dont tu as beaucoup travaillé l'année dernière, il me semble, et même cette année. Est-ce que pourquoi...

  • Speaker #1

    commencer déjà tu peux nous dire ce qu'est la verticalisation tout à fait alors la verticalisation on va dire que c'est l'art de et c'est un peu moi qui crée cette définition c'est pas quelque chose que j'ai trouvé sur internet mais la manière dont moi je les crée je les pensais et dont on le vit chez alan c'est on va dire l'art et la manière d'aller parler à chaque industrie et chaque segment de marché de manière la plus personnalisée possible Il y a des entreprises qui appellent ça la segmentation. Nous, la segmentation, c'était un premier palier. Donc par exemple, Hôtellerie Café Restaurant, c'était un groupe chez nous de clients. L'idée, c'est est-ce qu'on ne peut pas aller un peu plus loin et adresser un hôtel d'une manière différente qu'un groupe de restauration ou qu'un restaurant indépendant ? Donc la verticalisation, c'est une personnalisation un peu plus poussée que la simple segmentation pour nous.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus sur pourquoi ce sujet a émergé chez Alan ? Est-ce que le sujet est venu de toi, de ton travail, en disant qu'il y a un sujet au niveau de la segmentation, on ne personnalise pas assez à ce niveau-là, on a besoin d'aller un cran plus loin ? Quels ont été tes constats et les enjeux associés pour engager ce travail ?

  • Speaker #1

    Effectivement, le sujet ne vient pas de nulle part. J'étais PMM tout l'an dernier quand j'ai rejoint Alan pour une équipe qui s'appelle l'équipe TPE-PME. Je ne sais pas. des équipes de vente qui vont s'occuper d'entreprises de taille petite à moyenne et pour laquelle l'ADN fort est la cible principale jusqu'à il y a quelques mois. Ça allait plutôt être des équipes avec un ADN tech très fort, pour qui Alan, c'était quelque chose de très innovant, c'était un produit digital qui leur parlait, c'était un ADN dont ils se sentaient proches, dont il y avait beaucoup de startups. qui étaient nos prospects dans ces équipes-là. Il s'avère qu'on a eu beaucoup de succès auprès de cette cible, et donc en fait, la cible a grandi. On a essayé d'aller vers des entreprises plus traditionnelles, des entreprises avec un ADN beaucoup moins digital, des entreprises qui connaissaient plus, alors qu'avant, on a d'abord commencé par adresser des entreprises qui nous connaissaient. Et c'est là qu'on s'est dit, mais attends, en fait, on a une équipe de vente qui est dédiée au TPE-PME, mais dedans, il y a à la fois des entreprises, on va dire tech-startup, Mais tu réussis à avoir des cabinets de conseil en stratégie hyper différents, des bureaux d'études techniques, c'est encore une population hyper différente, et on avait une seule manière de l'adresser. Nous, on se disait déjà qu'on les segmentait, vu que t'avais une équipe quand même TPE, PME. mais en fait ça marchait plus trop. Donc on s'est dit, ah mais attends, est-ce que ce serait pas quelque chose qu'il faudrait enfin faire, d'aller beaucoup plus loin dans la connaissance de ses clients ?

  • Speaker #0

    Et concrètement du coup, comment t'as engagé ce travail ? Est-ce que t'as développé une méthodologie en particulier ? C'est du coup tout un programme j'imagine que t'as mis en place ?

  • Speaker #1

    C'est ça, alors au début du coup j'ai un peu testé et t'a-tionné sur cette équipe TPE-PME de laquelle je faisais partie. Et pour ça, en fait, on a un outil qui est génial chez Alan qui s'appelle Mojo, qui enregistre tous les appels téléphoniques et toutes les conversations entre les sales et leurs prospects. Je suis un peu partie de là et je me suis mise à écouter toute la journée les rendez-vous entre des prospects et des sales Alan. Et en fait, tu te rends compte, et c'est ça qui est super rigolo, c'est en fait un type d'entreprise va faire exactement de la même manière, utiliser le même vocabulaire. avoir des problématiques santé qui sont assez similaires, et en fait, ça n'a jamais été documenté. Donc en fait, je suis partie un petit peu de ce constat de... Il y a plein de similitudes qu'on n'a jamais documentées. Et ensuite, je me suis dit, OK, lesquelles nous intéressent ? Et en fait, lesquelles nous intéressent, c'est, c'est qui ? C'est quoi leur quotidien à ces personnes-là ? C'est quoi les objections qui reviennent le plus souvent ? C'est quoi ce qu'ils parlent le plus lors de la démo ? Et pour le pitch... Et en fait, j'ai créé mon playbook comme ça. Donc un playbook, c'est juste un document Google Slides chez nous, hyper didactique, avec différentes sections et qui nous permet en fait de, en quelques minutes, ce qu'on s'est dit c'est qu'il faut que ça prenne moins de 15 minutes, permettre de découvrir tout un secteur d'activité et de savoir l'essentiel pour aller l'adresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu peux nous en dire plus sur ce que contient ce playbook et comment tu l'as construit ?

  • Speaker #1

    En plus de partir de ce constat, d'écouter les Colombo, évidemment il a fallu aller un peu plus loin que ça, donc je me suis renseignée sur des sites internet. J'ai essayé de lire la presse de chaque secteur en me disant, ok, alors ça c'est les actualités, ça c'est le vocabulaire qu'ils utilisent, ça c'est la manière dont sont habillés ces gens-là, dont parlent ces gens-là, même en termes de... ton de voix, d'anglicisme, pas d'anglicisme, voilà. J'ai aussi interviewé les sales, et en fait à partir de toute cette recherche que j'ai réussi à récupérer, j'ai créé d'abord ce template dont je te parlais avant, et ensuite je l'ai rempli. Donc je l'ai rempli pour un premier segment, pour un deuxième segment, je l'ai fait relire à des personnes expertes chez nous parce qu'on a la chance d'avoir des sales. qui sont quand même experts de leur métier et de leur segment. Ils ne sont pas venus sur ce segment-là par hasard. Ils ont une affinité. Et donc, le document est un petit peu né comme ça. Et ensuite, on l'a enrichi petit à petit à d'autres segments.

  • Speaker #0

    Ça t'a pris combien de temps, toute cette partie de recherche, d'analyse, avant de pouvoir mettre quelque chose sur un Google Slide ?

  • Speaker #1

    C'est hyper marrant que tu dis ça, parce qu'on s'est rendu compte qu'au début, ça prenait évidemment beaucoup plus longtemps que maintenant. Donc, le... Premier segment, ça a dû nous prendre à peu près 4 semaines pour vraiment le temps de définir le template, de le faire valider en interne, de le remplir tout simplement, de réfléchir à comment on allait former les sales dessus, quel était le meilleur format. Et en fait, ce chiffre n'a fait que baisser. Et aujourd'hui, on est capable de faire une recherche complète sur un segment en une semaine. On a réussi, encore une fois je te parlais de gains de productivité, c'est quelque chose qu'on a réussi à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour ce projet, et dans toute cette partie de recherche, de définition du playbook, etc., est-ce que tu l'as fait toute seule ou est-ce que tu es accompagnée, vous le faites en binôme avec un référentiel par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors au début j'ai commencé toute seule, vraiment je suis partie avec mon idée et mon bâton de pèlerin. essayer de creuser un petit peu et de convaincre que c'était une bonne décision. J'ai été aidée quand même par un sales très senior chez Allen, qui a acheté tout de suite et était convaincue du projet, donc qui m'a donné des super conseils. Et ensuite, l'idée qu'on a chez Allen, c'est d'essayer de tout décentraliser au maximum, de ne pas avoir une seule personne qui porte un projet. Donc il nous est venu l'idée de dire que tous les PMM Business doivent être capables de faire de la verticalisation. Donc en fait, j'ai formé les PMM Business à faire la même chose que moi. On a défini un sales référent par équipe sur un segment, en lui disant, ok, alors là, ce segment, s'il t'intéresse déjà, mais alors là, il va falloir que tu deviennes le master de ce segment, que tu connaisses les actualités, que tu te renseignes, que vraiment tu fasses partie du métier, pour qu'il nous aide également à les construire. Donc en fait, à chaque fois... ça a été des binômes. Et c'est pas moi, Chloé, qui a fait tout le playbook pour l'ensemble des segments, parce qu'aujourd'hui on en a une dizaine, une quinzaine, c'est moi qui ai un peu créé le programme, qui ai ensuite tout formalisé, ok, qu'est-ce qu'il faut dans le playbook, comment on forme, comment on fait vivre le programme, et maintenant le programme vit tout seul. En tout cas sans moi, vu que je ne suis plus au jour le jour sur le programme là depuis déjà deux mois.

  • Speaker #0

    Bah du coup rentrons dans le sujet de comment tu le fais vivre ce programme.

  • Speaker #1

    Dans la verticalisation, t'as une partie qui va pas bouger. C'est un peu qui sont les personnes qui travaillent dans l'industrie. Ou en tout cas ça va peu bouger. Quelles sont les problématiques de santé ? Les problématiques de santé d'un restaurant, ça restera toujours les problématiques de santé d'un restaurant. Donc t'as quand même des choses qui n'ont pas besoin d'être mises à jour tout le temps. Mais après ce que t'as besoin de faire c'est connaître les news, donc les changements de régulation du secteur. toutes les nouveautés, les acteurs émergents d'un secteur par exemple. Et tu as aussi besoin de former et reformer les sales constamment. Parce que tu as des sales qui partent, tu as des sales qui arrivent, tu as des personnes qui ont tout simplement oublié parce que toi, c'est ta priorité, mais eux, ce n'est pas leur priorité au jour le jour. Donc tu as ce besoin d'enablement et de re-enablement. Ce qu'on a fait sur le programme, c'est que pour chaque segment, on a fait une formation d'une art vraiment très poussée, très pointue. sur OK, présentation du segment. Et on a appuyé ça avec ce fameux playbook en 15 minutes que les sales peuvent réouvrir, sur lequel, je sais pas, il y a des informations très courtes sur les logos qu'on a dans le segment, la posture à adopter, ce dont il faut parler en démo, tout ce dont je te parlais avant. Ça, c'est quelque chose qui doit limite être imprimé à côté d'eux pendant leur réunion. Et après, on a fait vivre ça en continuant à développer des nouveaux matériaux. Donc on a créé des articles qui sont sur notre blog pour chaque segment. C'est quelque chose qu'on n'avait pas ou peu fait avant. Donc comme ça, on a équipé les sèches d'encore plus d'outils. Donc le playbook jusqu'à présent, je t'ai parlé de quelque chose d'assez interne. Là, on a commencé à se diriger vers des outils et des matériaux externes à partager. Et... On a aussi, comme je t'ai dit, vraiment essayé de créer des référents qui s'intéressent aux news et qui les partagent. Et pour ça, chaque équipe a un petit peu sa manière de fonctionner chez Alan. Et on a essayé de se mettre dans leur routine en ayant 5 minutes par semaine sur les nouveautés de tel ou tel segment. Et ça marche plutôt bien jusqu'à présent.

  • Speaker #0

    Et le programme, la première fois que tu l'as présenté, il a été bien reçu, bien accueilli ? Ou est-ce qu'il y a eu un enjeu d'évangélisation ? D'expliciter pourquoi c'était important, comment ça s'est passé toute cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Il a été hyper bien reçu par tous les leaders d'Alan, et je pense que c'est ce qui a fait aussi que le programme a été mis en avant. J'ai eu l'opportunité de présenter la verticalisation en tout début d'année, alors qu'on avait seulement couvert les TPE, PME, donc on avait testé sur quelques segments seulement. J'ai eu l'occasion de présenter ça lors de notre kick-off, revenue kick-off. aux 200 sels à l'âne, ce qui a permis un petit peu de faire du bruit, créer un petit peu de mystère, un petit peu de curiosité autour de ce programme qui était quelque chose de complètement nouveau. Et ça, c'est vraiment grâce aux leaders qui ont cru directement au projet, qui en plus, c'est assez rigolo, ils sont tombés dessus sans que je l'ai réellement à en parler. Je ne me sentais même pas prête encore à diffuser le programme. Et après... il a fallu aller convaincre les sales et pour ça ce qui est génial c'est que on a vraiment essayé de le faire en mode rigolo et on a essayé de faire en sorte que la verticalisation pour eux ça devienne un peu un ange bleu de regarder j'adapte ma posture j'adapte ce que je vis les questions que je pose à tel ou tel prospect et ça ça a été vraiment la clé du succès et tu vois c'est C'est rigolo de voir par exemple des sales entre deux meetings aller chercher une chemise et une veste parce qu'ils savent qu'ils vont parler à une boîte de conseil en finance alors que dix minutes avant ils étaient avec une start-up. Donc ça c'est vraiment gamifier un petit peu et faire en sorte que le playbook soit hyper simple. Souvent parfois les sales vont un peu rechigner en disant mais en fait là on arrête pas de nous faire des formations etc. Là le fait de faire quelque chose d'hyper simple. et didactique, ça a permis de simplifier grandement la tâche.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples de gamification ? C'est quelque chose qui est arrivé au fil de l'eau, qui s'est fait tout seul, ou tu as mis en place quelques piliers, quelques jeux, si je peux dire ça comme ça, pour mettre en place la machine et après ça s'est engagé ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça s'est un peu fait tout seul dans cet enjeu de posture et de comment tu t'habilles, comment tu parles et tu adaptes ton vocabulaire. Ça c'est quelque chose qui nous, nous semble évident mais en fait ça a beaucoup de valeur d'en parler, de le mettre sur papier, de faire des formations, des roleplay où les sales vont un peu devenir acteurs en fait finalement. Et après on a fait une deuxième initiative. qui est assez rigolote aussi et j'aimerais en parler, c'est vraiment des vie ma vie avec nos clients. On est parti par exemple avec l'équipe HCR, donc l'équipe HCR c'est l'équipe qui s'occupe des hôtels, cafés et restaurants chez Alan, qui est une super équipe de sales assez expérimentée avec lesquelles on est parti chez Big Mama, donc Big Mama c'est un groupe de restauration italienne, et on est allé passer une journée avec eux à faire un service donc... Donc on est arrivés le matin, on a réussi à avoir l'opportunité d'échanger avec leurs équipes RH. Et après, on a plusieurs sales qui ont été, par exemple, en service en salle, soit à faire des pâtes, soit à faire des pizzas. Et ça, ça a été hyper intéressant comme initiative, parce que ça a plongé des sales dans des choses qu'ils connaissaient, mais qu'ils n'avaient jamais expérimentées, par exemple. le stress d'un service, le coût de vie d'un service, tu te rends vraiment compte des problématiques de santé. C'est hyper intéressant, tu te rends aussi compte de la dimension humaine, finalement, de chaque travail, de l'importance de la solidarité, de l'entraide dans ces métiers-là. Et on est reparti de là-bas avec plein d'idées, plein de bonnes pratiques. Ça permet aussi de rendre ça beaucoup plus réel. Tu passes d'un support playbook à... Ok, voilà pourquoi c'est important parce que c'est pour... on est dans la santé, en fait c'est pour ces gens-là qu'on travaille.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est génial comme exemple et comme initiative.

  • Speaker #1

    Oui, on remercie beaucoup Big Mama et tous les clients qui nous permettent de vivre ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez aujourd'hui, avec le recul, fait un bilan justement de ce que vous a permis la verticalisation ? que ce soit en cycle de vente réduit, est-ce qu'il y a des métriques que vous avez vraiment réussi à monitorer et avoir l'impact précis ?

  • Speaker #1

    On a monitoré les taux de conversion. Chaque étape du cycle de vente, c'est quelque chose qu'on a fait au bout de six mois. On l'a fait en juillet et les résultats ont été dingues. On a une croissance à deux chiffres. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la verticalisation, il faut être honnête. Il y a plein d'autres choses qui ont été faites chez Alan et c'est dur. de trouver l'impact de la verticalisation à lui tout seul. Mais on est certain que ça y a contribué, que ça a permis d'ouvrir plus de discussions. Pour l'instant, je t'ai parlé de choses qui sont quand même très début de cycle de vente. Il y a encore plein de choses à imaginer, à faire sur la suite du cycle de vente. On n'a pas encore fait, pour être tout à fait honnête. Mais les résultats sont vraiment hyper encourageants. et même je dirais au-delà de moi mes espérances. Et après, tu as une deuxième chose qu'on a faite pour monitorer. Donc ça, c'est des chiffres très concrets, mais en effet qu'on ne peut pas appliquer tout seul à la verticalisation ou expliquer tout seul par la verticalisation. Mais par contre, tu as aussi tout l'aspect satisfaction des sales. Donc ça, on a pu le monitorer. Et surtout, est-ce qu'ils utilisent ce playbook ? Est-ce qu'ils cliquent ? Est-ce qu'ils l'ouvrent ? Est-ce que chaque mois, tu as de plus en plus de gens ou tu as de moins en moins de gens ? qui le regardent et en fait auquel cas si c'est de moins en moins c'est pas grave parce que ça veut dire qu'ils commencent à connaître tellement bien le segment qu'ils n'ont pas ils n'ont pas besoin d'ouvrir leur playbook ils ont peut-être besoin d'autres types de matériaux et aussi puisque je te dis qu'on a commencé à faire des articles en externe est ce que tu as des gens qui cliquent dessus est ce que tu as des gens qui les lisent donc en fait on a plein de moyens plein de kpi qu'on commence à regarder et qui sont vraiment au vert, donc on est super content du programme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que tu en parles aujourd'hui, en espérant que ça puisse être une best practice pour d'autres entreprises.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis surtout c'est un projet qui est hyper passionnant. Je trouve ça fou de me dire que je suis payée pour ça, tu vois. Donc ça c'est génial pour comprendre les gens, pour essayer de les aider au mieux. Je ne vais pas trop parler du produit, mais on a remonté la boucle au produit en leur disant voilà, notre immersion chez Big Mama, voilà ce qu'on a perçu. Nos recherches, voilà le résumé. Donc maintenant, allez-vous au boulot. Quel programme de santé on peut créer ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour aller encore plus loin dans la manière de les aider ?

  • Speaker #0

    Et justement, vous avez pu influencer la roadmap du produit de fonctionnalité grâce à ce travail-là de verticalisation ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je dirais que non, parce que c'est quelque chose qu'on a commencé à faire il y a au mois de juin, de vraiment aller plus loin que ce qu'on faisait simplement côté sales et d'aller vers le produit. Mais c'est quelque chose qui est vraiment regardé par les équipes produites. J'aimerais te dire que d'ici la fin de l'année, oui.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ce travail, indirectement ou directement, il a aussi un usage pour les équipes marketing ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Les équipes marketing s'en servent. Les équipes support s'en servent aussi. Les équipes qui vont répondre aux problématiques des clients et des membres au jour le jour. Et sur le côté plutôt marketing, Je dirais que c'est utilisé pour par exemple, là on a des travaux qui sont en cours sur notre site internet, est-ce qu'on peut pas justement aller plus loin dans la verticalisation de notre site internet ? Donc t'as le playbook qui à ce moment-là est utilisé, est lu pour regarder, bon bah encore une fois c'est quoi le vocabulaire qui est utilisé, c'est quoi les parties du produit sur lesquelles il faut appuyer, et aussi tout ce qui est création de matériaux dédiés. à des équipes particulières, des industries particulières. Ça, c'est l'équipe Brand chez Alan qui s'en occupe et qui est très, très impliquée dans le programme de verticalisation aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'avec le recul que tu as aujourd'hui, tu as un principal apprentissage de ce travail ?

  • Speaker #1

    Je pense que le principal apprentissage que j'ai est le conseil que je donnerais à des personnes qui s'intéressent à ce sujet et qui... peut-être auraient envie de le répliquer dans leur entreprise, c'est tout penser en scalant. C'est ne pas faire quelque chose uniquement pour un segment. Évidemment, il va falloir tester la verticalisation, il va bien falloir commencer quelque part, mais essayez d'avoir un playbook qui est réplicable, qui est simple, qui puisse vivre après vous, parce que vous n'avez pas envie que votre boulot, ce soit à 100% ouvrir des segments, au bout d'un moment, de toute façon, il n'y en aura plus. Il faudra passer à autre chose. L'idée, c'est vraiment énormément documenter, créer une structure simple, réplicable, qui parle à tous. Et après, quand même, utiliser les personnes. Dans l'entreprise, il y aura forcément des experts des industries, peut-être même des gens qui travaillaient dans des industries avant d'avoir rejoint votre entreprise. Et il faut aller parler à ces personnes-là, parce que c'est des mines d'or, ça peut vous faire gagner du temps. et apprendre énormément de choses.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose que tu ferais différemment avec du recul ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'une des erreurs à éviter, c'est d'essayer de ne pas trop travailler tout seul dans son coin quand on commence, et de demander de l'aide sur « ok, c'est quoi les segments prioritaires ? » et combien il y en a, parce qu'en fait sinon, tu as un peu le risque de toi commencer tout seul à te dire « ah mais en fait... » il faut commencer par ce segment là et en fait pas du tout tu vois donc en fait je dirais vraiment aller demander aux équipes de vente ok moi j'ai l'intention de créer ce programme j'ai l'intention de commencer donc évidemment je vais commencer par notre coeur de cible la plupart des entreprises ont un peu un coeur de cible une industrie particulière et après ok c'est quoi la deuxième étape et quand est ce qu'on veut le faire et essayer de s'entourer pour ça sinon je pense que tu as un risque de un peu te perdre et de pas bien séquencer ton travail je pense que c'est mieux d'avoir un petit nombre de segments pour commencer je te donne un exemple tout bête on a une équipe retail chez alan qui est très orienté grande distribution initialement moi j'avais prévu de leur faire quelque chose sur la mode et en allant parler aux équipes de vente ils m'ont dit j'ai quand même voulu vérifier et on fait à nos noms mais chloé fin la mode C'est pas notre priorité peut-être pour la fin de l'année, mais là, aide-nous sur la grande distribution. Et on a une PMM qui s'appelle Cécile qui a adapté la verticalisation pour eux. Ils étaient super contents et ça répondait beaucoup plus à leurs besoins que ce que j'avais prévu initialement de faire.

  • Speaker #0

    Le risque, si tu pars un peu dans ton coin, c'est du coup de faire un peu l'autruche ou d'être un peu complètement isolée et d'arriver avec quelque chose de tout fait. alors que ça ne répond pas forcément aux besoins et sans avoir les sponsors. Je pense que c'est aussi un travail qui a besoin de sponsors, qui a besoin d'être vu. Donc au plus tôt, tu intègres des personnes autour de toi qui peuvent être un peu des ambassadeurs de ce que tu fais, le mieux c'est. Merci beaucoup Chloé pour cette masterclass sur la verticalisation. C'était passionnant. Si ça te va, on passe aux questions de la fin. Quelle est la prochaine personne ou le prochain sujet que tu aimerais écouter sur ce podcast et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Moi j'aimerais beaucoup que tu invites un user researcher. C'est un métier qu'il n'y a pas du tout partout. Et je pense qu'on gagnerait en tant que product marketer à se former un peu plus sur la user research. Et pas uniquement pour la verticalisation, je pense que pour tous les projets, ça pourrait être hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu recommandes une ressource ou un livre en particulier ?

  • Speaker #1

    Je te recommande et je recommande à tout le monde le site Gross Design. Je le dis très mal, pire accent anglais. Mais en fait, c'est une ressource qui est faite pour les UX designers. où tu vois vraiment des parcours d'application de sites internet et sur lesquels on va t'expliquer les biais cognitifs de chaque étape et je trouve que ça donne des supers conseils à même nous appliquer avec des tips un peu psychologiques sur des parcours et le site est merveilleusement fait,

  • Speaker #0

    t'as l'impression de regarder des petits films à chaque fois c'est génial J'ai inscrit tout à l'heure une newsletter et c'est vrai que c'est une des newsletters que j'attends avec impatience et que j'ouvre systématiquement

  • Speaker #1

    Format vraiment différent de ce qu'on voit habituellement.

  • Speaker #0

    Enfin, où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, LinkedIn. Chloé Petit, je te donnerai mon lien.

  • Speaker #0

    Merci encore Chloé pour ce temps accordé et pour tout ce partage d'insights. C'était vraiment super sympa de discuter avec toi.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi, merci Carlotta.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager sur LinkedIn en me taguant. Tu peux aussi me soutenir en laissant un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts et me laisser un commentaire. Ton aide est précieuse pour m'aider à faire connaître Product Marketing Stories et aussi m'encourager à créer davantage de contenu. Alors merci !

Description

Chloé, PMM business chez Alan vient nous parler de verticalisation.

C’est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les Sales à mieux interagir avec les différents segments ICP et ainsi générer plus de revenus.

Mais aussi pour réussir à adresser des secteurs d'activités moins proches de l'ADN digital d'Alan

Car tous les segments n’ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques et encore moins les mêmes habitudes.

La verticalisation c’est aller un cran plus loin que la segmentation.


Alors Chloé nous partage sa méthodologie pas à pas pour que vous puissiez implémenter ce programme de verticalisation.


On parle de :

👉 Les étapes pas à pas pour implémenter le Playbook de la Verticalisation

👉 Comment faire vivre ce programme dans le temps

👉 L’importance de la gamification et des sponsors pour embarquer les équipes Sales

👉 Comment ce programme sert aussi aux équipes Marketing

👉 L’impact positif de ce playbook sur les ventes mais aussi la roadmap produit !


Cet épisode est sponsorisé par Contentsquare : Pour comprendre rapidement les parcours de vos clients et leurs interactions sur vos sites et applications mobiles, Contentsquare est une plateforme qui agrège toutes les données dont vous avez besoin.

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Carlotta. Bienvenue dans Product Marketing Stories, le podcast qui décrypte les méthodologies, partage des conseils et apprentissages concrets pour rendre compréhensible et accessible le product marketing. Aujourd'hui, j'accueille Chloé, PMM Business chez Alan, pour parler de verticalisation. La verticalisation, c'est un projet sur lequel a travaillé Chloé pour accompagner les sales à mieux interagir avec les différents segments ACP et ainsi générer plus de revenus. mais aussi pour réussir à adresser de nouveaux secteurs d'activité, qui ne sont pas le cœur de cible de chez Alan. Car tous les segments n'ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes problématiques, et encore moins les mêmes codes ou habitudes. D'où la nécessité de connaître en profondeur les différences et similitudes des différents secteurs d'activité pour ajuster la stratégie de vente. En fait, la verticalisation, c'est aller un cran plus loin que la segmentation. Chloé nous partage son playbook avec la méthodologie pas à pas pour que dès demain, vous puissiez aussi implémenter ce programme de verticalisation et avoir un maximum d'impact. Alors dans cet épisode, découvrez ce que comporte ce programme et les étapes pour l'implémenter. Comment faire vivre ce programme de verticalisation dans le temps ? L'importance de la gamification et d'avoir des sponsors sales pour embarquer cette équipe. Comment ce programme sert aussi aux équipes marketing et l'impact sur les ventes, mais aussi sur la roadmap produit. Bonne écoute ! Salut Chloé, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Carlota, ça va super, je suis hyper contente d'être avec toi et toi.

  • Speaker #0

    Pareil, très très contente de t'avoir sur le podcast. La première fois qu'on s'était vues c'était au Product Marketing Summit en mars dernier donc très contente de t'avoir au micro du podcast aujourd'hui. Est-ce que pour commencer tu peux te présenter en quelques mots, de dire ce que tu fais chez Alan aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, alors je m'appelle Chloé, je suis Product Marketer chez Alan depuis un an. Je suis un Product Marketer Business. On aura l'occasion de parler de ce que ça veut dire. Et je me suis dans un premier temps occupée des équipes de vente, donc en acquisition. Et là, aujourd'hui, j'ai switché et je m'occupe des équipes Account Management, donc tous les comptes clés, plutôt côté rétention.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, Chloé, tu es là pour nous parler d'un sujet qui est la verticalisation, un sujet dont tu as beaucoup travaillé l'année dernière, il me semble, et même cette année. Est-ce que pourquoi...

  • Speaker #1

    commencer déjà tu peux nous dire ce qu'est la verticalisation tout à fait alors la verticalisation on va dire que c'est l'art de et c'est un peu moi qui crée cette définition c'est pas quelque chose que j'ai trouvé sur internet mais la manière dont moi je les crée je les pensais et dont on le vit chez alan c'est on va dire l'art et la manière d'aller parler à chaque industrie et chaque segment de marché de manière la plus personnalisée possible Il y a des entreprises qui appellent ça la segmentation. Nous, la segmentation, c'était un premier palier. Donc par exemple, Hôtellerie Café Restaurant, c'était un groupe chez nous de clients. L'idée, c'est est-ce qu'on ne peut pas aller un peu plus loin et adresser un hôtel d'une manière différente qu'un groupe de restauration ou qu'un restaurant indépendant ? Donc la verticalisation, c'est une personnalisation un peu plus poussée que la simple segmentation pour nous.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus sur pourquoi ce sujet a émergé chez Alan ? Est-ce que le sujet est venu de toi, de ton travail, en disant qu'il y a un sujet au niveau de la segmentation, on ne personnalise pas assez à ce niveau-là, on a besoin d'aller un cran plus loin ? Quels ont été tes constats et les enjeux associés pour engager ce travail ?

  • Speaker #1

    Effectivement, le sujet ne vient pas de nulle part. J'étais PMM tout l'an dernier quand j'ai rejoint Alan pour une équipe qui s'appelle l'équipe TPE-PME. Je ne sais pas. des équipes de vente qui vont s'occuper d'entreprises de taille petite à moyenne et pour laquelle l'ADN fort est la cible principale jusqu'à il y a quelques mois. Ça allait plutôt être des équipes avec un ADN tech très fort, pour qui Alan, c'était quelque chose de très innovant, c'était un produit digital qui leur parlait, c'était un ADN dont ils se sentaient proches, dont il y avait beaucoup de startups. qui étaient nos prospects dans ces équipes-là. Il s'avère qu'on a eu beaucoup de succès auprès de cette cible, et donc en fait, la cible a grandi. On a essayé d'aller vers des entreprises plus traditionnelles, des entreprises avec un ADN beaucoup moins digital, des entreprises qui connaissaient plus, alors qu'avant, on a d'abord commencé par adresser des entreprises qui nous connaissaient. Et c'est là qu'on s'est dit, mais attends, en fait, on a une équipe de vente qui est dédiée au TPE-PME, mais dedans, il y a à la fois des entreprises, on va dire tech-startup, Mais tu réussis à avoir des cabinets de conseil en stratégie hyper différents, des bureaux d'études techniques, c'est encore une population hyper différente, et on avait une seule manière de l'adresser. Nous, on se disait déjà qu'on les segmentait, vu que t'avais une équipe quand même TPE, PME. mais en fait ça marchait plus trop. Donc on s'est dit, ah mais attends, est-ce que ce serait pas quelque chose qu'il faudrait enfin faire, d'aller beaucoup plus loin dans la connaissance de ses clients ?

  • Speaker #0

    Et concrètement du coup, comment t'as engagé ce travail ? Est-ce que t'as développé une méthodologie en particulier ? C'est du coup tout un programme j'imagine que t'as mis en place ?

  • Speaker #1

    C'est ça, alors au début du coup j'ai un peu testé et t'a-tionné sur cette équipe TPE-PME de laquelle je faisais partie. Et pour ça, en fait, on a un outil qui est génial chez Alan qui s'appelle Mojo, qui enregistre tous les appels téléphoniques et toutes les conversations entre les sales et leurs prospects. Je suis un peu partie de là et je me suis mise à écouter toute la journée les rendez-vous entre des prospects et des sales Alan. Et en fait, tu te rends compte, et c'est ça qui est super rigolo, c'est en fait un type d'entreprise va faire exactement de la même manière, utiliser le même vocabulaire. avoir des problématiques santé qui sont assez similaires, et en fait, ça n'a jamais été documenté. Donc en fait, je suis partie un petit peu de ce constat de... Il y a plein de similitudes qu'on n'a jamais documentées. Et ensuite, je me suis dit, OK, lesquelles nous intéressent ? Et en fait, lesquelles nous intéressent, c'est, c'est qui ? C'est quoi leur quotidien à ces personnes-là ? C'est quoi les objections qui reviennent le plus souvent ? C'est quoi ce qu'ils parlent le plus lors de la démo ? Et pour le pitch... Et en fait, j'ai créé mon playbook comme ça. Donc un playbook, c'est juste un document Google Slides chez nous, hyper didactique, avec différentes sections et qui nous permet en fait de, en quelques minutes, ce qu'on s'est dit c'est qu'il faut que ça prenne moins de 15 minutes, permettre de découvrir tout un secteur d'activité et de savoir l'essentiel pour aller l'adresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu peux nous en dire plus sur ce que contient ce playbook et comment tu l'as construit ?

  • Speaker #1

    En plus de partir de ce constat, d'écouter les Colombo, évidemment il a fallu aller un peu plus loin que ça, donc je me suis renseignée sur des sites internet. J'ai essayé de lire la presse de chaque secteur en me disant, ok, alors ça c'est les actualités, ça c'est le vocabulaire qu'ils utilisent, ça c'est la manière dont sont habillés ces gens-là, dont parlent ces gens-là, même en termes de... ton de voix, d'anglicisme, pas d'anglicisme, voilà. J'ai aussi interviewé les sales, et en fait à partir de toute cette recherche que j'ai réussi à récupérer, j'ai créé d'abord ce template dont je te parlais avant, et ensuite je l'ai rempli. Donc je l'ai rempli pour un premier segment, pour un deuxième segment, je l'ai fait relire à des personnes expertes chez nous parce qu'on a la chance d'avoir des sales. qui sont quand même experts de leur métier et de leur segment. Ils ne sont pas venus sur ce segment-là par hasard. Ils ont une affinité. Et donc, le document est un petit peu né comme ça. Et ensuite, on l'a enrichi petit à petit à d'autres segments.

  • Speaker #0

    Ça t'a pris combien de temps, toute cette partie de recherche, d'analyse, avant de pouvoir mettre quelque chose sur un Google Slide ?

  • Speaker #1

    C'est hyper marrant que tu dis ça, parce qu'on s'est rendu compte qu'au début, ça prenait évidemment beaucoup plus longtemps que maintenant. Donc, le... Premier segment, ça a dû nous prendre à peu près 4 semaines pour vraiment le temps de définir le template, de le faire valider en interne, de le remplir tout simplement, de réfléchir à comment on allait former les sales dessus, quel était le meilleur format. Et en fait, ce chiffre n'a fait que baisser. Et aujourd'hui, on est capable de faire une recherche complète sur un segment en une semaine. On a réussi, encore une fois je te parlais de gains de productivité, c'est quelque chose qu'on a réussi à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour ce projet, et dans toute cette partie de recherche, de définition du playbook, etc., est-ce que tu l'as fait toute seule ou est-ce que tu es accompagnée, vous le faites en binôme avec un référentiel par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors au début j'ai commencé toute seule, vraiment je suis partie avec mon idée et mon bâton de pèlerin. essayer de creuser un petit peu et de convaincre que c'était une bonne décision. J'ai été aidée quand même par un sales très senior chez Allen, qui a acheté tout de suite et était convaincue du projet, donc qui m'a donné des super conseils. Et ensuite, l'idée qu'on a chez Allen, c'est d'essayer de tout décentraliser au maximum, de ne pas avoir une seule personne qui porte un projet. Donc il nous est venu l'idée de dire que tous les PMM Business doivent être capables de faire de la verticalisation. Donc en fait, j'ai formé les PMM Business à faire la même chose que moi. On a défini un sales référent par équipe sur un segment, en lui disant, ok, alors là, ce segment, s'il t'intéresse déjà, mais alors là, il va falloir que tu deviennes le master de ce segment, que tu connaisses les actualités, que tu te renseignes, que vraiment tu fasses partie du métier, pour qu'il nous aide également à les construire. Donc en fait, à chaque fois... ça a été des binômes. Et c'est pas moi, Chloé, qui a fait tout le playbook pour l'ensemble des segments, parce qu'aujourd'hui on en a une dizaine, une quinzaine, c'est moi qui ai un peu créé le programme, qui ai ensuite tout formalisé, ok, qu'est-ce qu'il faut dans le playbook, comment on forme, comment on fait vivre le programme, et maintenant le programme vit tout seul. En tout cas sans moi, vu que je ne suis plus au jour le jour sur le programme là depuis déjà deux mois.

  • Speaker #0

    Bah du coup rentrons dans le sujet de comment tu le fais vivre ce programme.

  • Speaker #1

    Dans la verticalisation, t'as une partie qui va pas bouger. C'est un peu qui sont les personnes qui travaillent dans l'industrie. Ou en tout cas ça va peu bouger. Quelles sont les problématiques de santé ? Les problématiques de santé d'un restaurant, ça restera toujours les problématiques de santé d'un restaurant. Donc t'as quand même des choses qui n'ont pas besoin d'être mises à jour tout le temps. Mais après ce que t'as besoin de faire c'est connaître les news, donc les changements de régulation du secteur. toutes les nouveautés, les acteurs émergents d'un secteur par exemple. Et tu as aussi besoin de former et reformer les sales constamment. Parce que tu as des sales qui partent, tu as des sales qui arrivent, tu as des personnes qui ont tout simplement oublié parce que toi, c'est ta priorité, mais eux, ce n'est pas leur priorité au jour le jour. Donc tu as ce besoin d'enablement et de re-enablement. Ce qu'on a fait sur le programme, c'est que pour chaque segment, on a fait une formation d'une art vraiment très poussée, très pointue. sur OK, présentation du segment. Et on a appuyé ça avec ce fameux playbook en 15 minutes que les sales peuvent réouvrir, sur lequel, je sais pas, il y a des informations très courtes sur les logos qu'on a dans le segment, la posture à adopter, ce dont il faut parler en démo, tout ce dont je te parlais avant. Ça, c'est quelque chose qui doit limite être imprimé à côté d'eux pendant leur réunion. Et après, on a fait vivre ça en continuant à développer des nouveaux matériaux. Donc on a créé des articles qui sont sur notre blog pour chaque segment. C'est quelque chose qu'on n'avait pas ou peu fait avant. Donc comme ça, on a équipé les sèches d'encore plus d'outils. Donc le playbook jusqu'à présent, je t'ai parlé de quelque chose d'assez interne. Là, on a commencé à se diriger vers des outils et des matériaux externes à partager. Et... On a aussi, comme je t'ai dit, vraiment essayé de créer des référents qui s'intéressent aux news et qui les partagent. Et pour ça, chaque équipe a un petit peu sa manière de fonctionner chez Alan. Et on a essayé de se mettre dans leur routine en ayant 5 minutes par semaine sur les nouveautés de tel ou tel segment. Et ça marche plutôt bien jusqu'à présent.

  • Speaker #0

    Et le programme, la première fois que tu l'as présenté, il a été bien reçu, bien accueilli ? Ou est-ce qu'il y a eu un enjeu d'évangélisation ? D'expliciter pourquoi c'était important, comment ça s'est passé toute cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Il a été hyper bien reçu par tous les leaders d'Alan, et je pense que c'est ce qui a fait aussi que le programme a été mis en avant. J'ai eu l'opportunité de présenter la verticalisation en tout début d'année, alors qu'on avait seulement couvert les TPE, PME, donc on avait testé sur quelques segments seulement. J'ai eu l'occasion de présenter ça lors de notre kick-off, revenue kick-off. aux 200 sels à l'âne, ce qui a permis un petit peu de faire du bruit, créer un petit peu de mystère, un petit peu de curiosité autour de ce programme qui était quelque chose de complètement nouveau. Et ça, c'est vraiment grâce aux leaders qui ont cru directement au projet, qui en plus, c'est assez rigolo, ils sont tombés dessus sans que je l'ai réellement à en parler. Je ne me sentais même pas prête encore à diffuser le programme. Et après... il a fallu aller convaincre les sales et pour ça ce qui est génial c'est que on a vraiment essayé de le faire en mode rigolo et on a essayé de faire en sorte que la verticalisation pour eux ça devienne un peu un ange bleu de regarder j'adapte ma posture j'adapte ce que je vis les questions que je pose à tel ou tel prospect et ça ça a été vraiment la clé du succès et tu vois c'est C'est rigolo de voir par exemple des sales entre deux meetings aller chercher une chemise et une veste parce qu'ils savent qu'ils vont parler à une boîte de conseil en finance alors que dix minutes avant ils étaient avec une start-up. Donc ça c'est vraiment gamifier un petit peu et faire en sorte que le playbook soit hyper simple. Souvent parfois les sales vont un peu rechigner en disant mais en fait là on arrête pas de nous faire des formations etc. Là le fait de faire quelque chose d'hyper simple. et didactique, ça a permis de simplifier grandement la tâche.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples de gamification ? C'est quelque chose qui est arrivé au fil de l'eau, qui s'est fait tout seul, ou tu as mis en place quelques piliers, quelques jeux, si je peux dire ça comme ça, pour mettre en place la machine et après ça s'est engagé ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça s'est un peu fait tout seul dans cet enjeu de posture et de comment tu t'habilles, comment tu parles et tu adaptes ton vocabulaire. Ça c'est quelque chose qui nous, nous semble évident mais en fait ça a beaucoup de valeur d'en parler, de le mettre sur papier, de faire des formations, des roleplay où les sales vont un peu devenir acteurs en fait finalement. Et après on a fait une deuxième initiative. qui est assez rigolote aussi et j'aimerais en parler, c'est vraiment des vie ma vie avec nos clients. On est parti par exemple avec l'équipe HCR, donc l'équipe HCR c'est l'équipe qui s'occupe des hôtels, cafés et restaurants chez Alan, qui est une super équipe de sales assez expérimentée avec lesquelles on est parti chez Big Mama, donc Big Mama c'est un groupe de restauration italienne, et on est allé passer une journée avec eux à faire un service donc... Donc on est arrivés le matin, on a réussi à avoir l'opportunité d'échanger avec leurs équipes RH. Et après, on a plusieurs sales qui ont été, par exemple, en service en salle, soit à faire des pâtes, soit à faire des pizzas. Et ça, ça a été hyper intéressant comme initiative, parce que ça a plongé des sales dans des choses qu'ils connaissaient, mais qu'ils n'avaient jamais expérimentées, par exemple. le stress d'un service, le coût de vie d'un service, tu te rends vraiment compte des problématiques de santé. C'est hyper intéressant, tu te rends aussi compte de la dimension humaine, finalement, de chaque travail, de l'importance de la solidarité, de l'entraide dans ces métiers-là. Et on est reparti de là-bas avec plein d'idées, plein de bonnes pratiques. Ça permet aussi de rendre ça beaucoup plus réel. Tu passes d'un support playbook à... Ok, voilà pourquoi c'est important parce que c'est pour... on est dans la santé, en fait c'est pour ces gens-là qu'on travaille.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est génial comme exemple et comme initiative.

  • Speaker #1

    Oui, on remercie beaucoup Big Mama et tous les clients qui nous permettent de vivre ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez aujourd'hui, avec le recul, fait un bilan justement de ce que vous a permis la verticalisation ? que ce soit en cycle de vente réduit, est-ce qu'il y a des métriques que vous avez vraiment réussi à monitorer et avoir l'impact précis ?

  • Speaker #1

    On a monitoré les taux de conversion. Chaque étape du cycle de vente, c'est quelque chose qu'on a fait au bout de six mois. On l'a fait en juillet et les résultats ont été dingues. On a une croissance à deux chiffres. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la verticalisation, il faut être honnête. Il y a plein d'autres choses qui ont été faites chez Alan et c'est dur. de trouver l'impact de la verticalisation à lui tout seul. Mais on est certain que ça y a contribué, que ça a permis d'ouvrir plus de discussions. Pour l'instant, je t'ai parlé de choses qui sont quand même très début de cycle de vente. Il y a encore plein de choses à imaginer, à faire sur la suite du cycle de vente. On n'a pas encore fait, pour être tout à fait honnête. Mais les résultats sont vraiment hyper encourageants. et même je dirais au-delà de moi mes espérances. Et après, tu as une deuxième chose qu'on a faite pour monitorer. Donc ça, c'est des chiffres très concrets, mais en effet qu'on ne peut pas appliquer tout seul à la verticalisation ou expliquer tout seul par la verticalisation. Mais par contre, tu as aussi tout l'aspect satisfaction des sales. Donc ça, on a pu le monitorer. Et surtout, est-ce qu'ils utilisent ce playbook ? Est-ce qu'ils cliquent ? Est-ce qu'ils l'ouvrent ? Est-ce que chaque mois, tu as de plus en plus de gens ou tu as de moins en moins de gens ? qui le regardent et en fait auquel cas si c'est de moins en moins c'est pas grave parce que ça veut dire qu'ils commencent à connaître tellement bien le segment qu'ils n'ont pas ils n'ont pas besoin d'ouvrir leur playbook ils ont peut-être besoin d'autres types de matériaux et aussi puisque je te dis qu'on a commencé à faire des articles en externe est ce que tu as des gens qui cliquent dessus est ce que tu as des gens qui les lisent donc en fait on a plein de moyens plein de kpi qu'on commence à regarder et qui sont vraiment au vert, donc on est super content du programme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que tu en parles aujourd'hui, en espérant que ça puisse être une best practice pour d'autres entreprises.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis surtout c'est un projet qui est hyper passionnant. Je trouve ça fou de me dire que je suis payée pour ça, tu vois. Donc ça c'est génial pour comprendre les gens, pour essayer de les aider au mieux. Je ne vais pas trop parler du produit, mais on a remonté la boucle au produit en leur disant voilà, notre immersion chez Big Mama, voilà ce qu'on a perçu. Nos recherches, voilà le résumé. Donc maintenant, allez-vous au boulot. Quel programme de santé on peut créer ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour aller encore plus loin dans la manière de les aider ?

  • Speaker #0

    Et justement, vous avez pu influencer la roadmap du produit de fonctionnalité grâce à ce travail-là de verticalisation ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je dirais que non, parce que c'est quelque chose qu'on a commencé à faire il y a au mois de juin, de vraiment aller plus loin que ce qu'on faisait simplement côté sales et d'aller vers le produit. Mais c'est quelque chose qui est vraiment regardé par les équipes produites. J'aimerais te dire que d'ici la fin de l'année, oui.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ce travail, indirectement ou directement, il a aussi un usage pour les équipes marketing ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Les équipes marketing s'en servent. Les équipes support s'en servent aussi. Les équipes qui vont répondre aux problématiques des clients et des membres au jour le jour. Et sur le côté plutôt marketing, Je dirais que c'est utilisé pour par exemple, là on a des travaux qui sont en cours sur notre site internet, est-ce qu'on peut pas justement aller plus loin dans la verticalisation de notre site internet ? Donc t'as le playbook qui à ce moment-là est utilisé, est lu pour regarder, bon bah encore une fois c'est quoi le vocabulaire qui est utilisé, c'est quoi les parties du produit sur lesquelles il faut appuyer, et aussi tout ce qui est création de matériaux dédiés. à des équipes particulières, des industries particulières. Ça, c'est l'équipe Brand chez Alan qui s'en occupe et qui est très, très impliquée dans le programme de verticalisation aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'avec le recul que tu as aujourd'hui, tu as un principal apprentissage de ce travail ?

  • Speaker #1

    Je pense que le principal apprentissage que j'ai est le conseil que je donnerais à des personnes qui s'intéressent à ce sujet et qui... peut-être auraient envie de le répliquer dans leur entreprise, c'est tout penser en scalant. C'est ne pas faire quelque chose uniquement pour un segment. Évidemment, il va falloir tester la verticalisation, il va bien falloir commencer quelque part, mais essayez d'avoir un playbook qui est réplicable, qui est simple, qui puisse vivre après vous, parce que vous n'avez pas envie que votre boulot, ce soit à 100% ouvrir des segments, au bout d'un moment, de toute façon, il n'y en aura plus. Il faudra passer à autre chose. L'idée, c'est vraiment énormément documenter, créer une structure simple, réplicable, qui parle à tous. Et après, quand même, utiliser les personnes. Dans l'entreprise, il y aura forcément des experts des industries, peut-être même des gens qui travaillaient dans des industries avant d'avoir rejoint votre entreprise. Et il faut aller parler à ces personnes-là, parce que c'est des mines d'or, ça peut vous faire gagner du temps. et apprendre énormément de choses.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose que tu ferais différemment avec du recul ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'une des erreurs à éviter, c'est d'essayer de ne pas trop travailler tout seul dans son coin quand on commence, et de demander de l'aide sur « ok, c'est quoi les segments prioritaires ? » et combien il y en a, parce qu'en fait sinon, tu as un peu le risque de toi commencer tout seul à te dire « ah mais en fait... » il faut commencer par ce segment là et en fait pas du tout tu vois donc en fait je dirais vraiment aller demander aux équipes de vente ok moi j'ai l'intention de créer ce programme j'ai l'intention de commencer donc évidemment je vais commencer par notre coeur de cible la plupart des entreprises ont un peu un coeur de cible une industrie particulière et après ok c'est quoi la deuxième étape et quand est ce qu'on veut le faire et essayer de s'entourer pour ça sinon je pense que tu as un risque de un peu te perdre et de pas bien séquencer ton travail je pense que c'est mieux d'avoir un petit nombre de segments pour commencer je te donne un exemple tout bête on a une équipe retail chez alan qui est très orienté grande distribution initialement moi j'avais prévu de leur faire quelque chose sur la mode et en allant parler aux équipes de vente ils m'ont dit j'ai quand même voulu vérifier et on fait à nos noms mais chloé fin la mode C'est pas notre priorité peut-être pour la fin de l'année, mais là, aide-nous sur la grande distribution. Et on a une PMM qui s'appelle Cécile qui a adapté la verticalisation pour eux. Ils étaient super contents et ça répondait beaucoup plus à leurs besoins que ce que j'avais prévu initialement de faire.

  • Speaker #0

    Le risque, si tu pars un peu dans ton coin, c'est du coup de faire un peu l'autruche ou d'être un peu complètement isolée et d'arriver avec quelque chose de tout fait. alors que ça ne répond pas forcément aux besoins et sans avoir les sponsors. Je pense que c'est aussi un travail qui a besoin de sponsors, qui a besoin d'être vu. Donc au plus tôt, tu intègres des personnes autour de toi qui peuvent être un peu des ambassadeurs de ce que tu fais, le mieux c'est. Merci beaucoup Chloé pour cette masterclass sur la verticalisation. C'était passionnant. Si ça te va, on passe aux questions de la fin. Quelle est la prochaine personne ou le prochain sujet que tu aimerais écouter sur ce podcast et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Moi j'aimerais beaucoup que tu invites un user researcher. C'est un métier qu'il n'y a pas du tout partout. Et je pense qu'on gagnerait en tant que product marketer à se former un peu plus sur la user research. Et pas uniquement pour la verticalisation, je pense que pour tous les projets, ça pourrait être hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu recommandes une ressource ou un livre en particulier ?

  • Speaker #1

    Je te recommande et je recommande à tout le monde le site Gross Design. Je le dis très mal, pire accent anglais. Mais en fait, c'est une ressource qui est faite pour les UX designers. où tu vois vraiment des parcours d'application de sites internet et sur lesquels on va t'expliquer les biais cognitifs de chaque étape et je trouve que ça donne des supers conseils à même nous appliquer avec des tips un peu psychologiques sur des parcours et le site est merveilleusement fait,

  • Speaker #0

    t'as l'impression de regarder des petits films à chaque fois c'est génial J'ai inscrit tout à l'heure une newsletter et c'est vrai que c'est une des newsletters que j'attends avec impatience et que j'ouvre systématiquement

  • Speaker #1

    Format vraiment différent de ce qu'on voit habituellement.

  • Speaker #0

    Enfin, où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, LinkedIn. Chloé Petit, je te donnerai mon lien.

  • Speaker #0

    Merci encore Chloé pour ce temps accordé et pour tout ce partage d'insights. C'était vraiment super sympa de discuter avec toi.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi, merci Carlotta.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager sur LinkedIn en me taguant. Tu peux aussi me soutenir en laissant un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts et me laisser un commentaire. Ton aide est précieuse pour m'aider à faire connaître Product Marketing Stories et aussi m'encourager à créer davantage de contenu. Alors merci !

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