- Speaker #0
Bonjour à tous, bienvenue dans cet épisode hors série de Projetez-vous dédié à la communauté des néolideurs. On va apporter pour toi et en la pensée pour toi tout ce qui est en rapport avec le leadership d'aujourd'hui. Ici, on plonge au cœur des défis, des stratégies et ce sera co-animé avec Faouzi Malark, mon co-fondateur de Néolideurs.
- Speaker #1
Oui, bonjour Mervet et bonjour à tous les auditeurs. C'est toujours un plaisir renouvelé de parler autour des thématiques du leadership.
- Speaker #0
Alors abonne-toi, rejoins-nous sur la plateforme préférée. Nous enregistrons en studio, donc tu peux nous voir aussi sur YouTube pour avoir une meilleure expérience. Pour en savoir plus et accéder à toutes nos ressources, inscris-toi à la communauté des Néo-Leaders. Et maintenant, suite à l'épisode du jour.
- Speaker #1
Let's go !
- Speaker #0
Bonjour à tous, bonjour Faouzi, bienvenue dans ce nouvel épisode spécial Néo Leaders.
- Speaker #1
Merci de m'accueillir encore dans ce super lieu. Bonjour aussi aux auditeurs, bonjour aux Néo Leaders, j'espère que vous allez bien.
- Speaker #0
Là tu fais vraiment attention aux émotions de tous nos auditeurs.
- Speaker #1
Ah oui, il faut savoir bien sûr accueillir tout le monde et voilà, donc c'est important, ça fait partie aussi de l'intelligence émotionnelle.
- Speaker #0
Exactement, comme vous l'aurez compris, c'est le sujet d'aujourd'hui. Une superbe transition menée par M. Gervais. Mais en tout cas, aujourd'hui, on va vous parler d'un sujet qui est important dans le leadership et qui a été pour ma part intégré dans le PMBOK V7 parce que la casquette leader du chef de projet impliquait qu'il devait avoir cette intelligence émotionnelle dont on parle souvent au sein de la communauté des néo-leaders.
- Speaker #1
Tu peux redire ce que tu as dit ? Ça t'a été rappelé par le ?
- Speaker #0
Le leader ? Non, je ne sais pas, le PMBOOK V7.
- Speaker #1
PMBOOK V7, c'est quoi ça ? Comme je forme dans la certification PMP,
- Speaker #0
le Project Management Institute, il y a eu un gros diversement entre chefs de projet techniciens des processus et chefs de projet qui devaient... L'idée, mener une équipe, être plus humain. Et quand ils ont introduit cette notion de leadership, donc le PMBOK, c'est un peu la bible justement du project management, ils ont mis à l'intérieur l'intelligence émotionnelle comme une intelligence à maîtriser pour pouvoir lider.
- Speaker #1
Eh bien, j'apprends des choses. Voilà, merci.
- Speaker #0
Mais au sein de la communauté Néo Leaders, on a eu plusieurs webinaires à travers... Super. à travers l'intelligence artificielle. On a un superbe livre qui est dans notre néo-bibliothèque et qui parle très bien de ceci.
- Speaker #1
Tu veux dire intelligence émotionnelle, pas artificielle ?
- Speaker #0
Ah, pardon,
- Speaker #1
je comprends pas. Non, non, mais on va peut-être en parler de l'IA. Mais oui, c'est Daniel Goldman, donc l'intelligence émotionnelle. Bon, je pense qu'on va la rabâcher beaucoup. Les membres de la communauté le connaissent peut-être plus que... plus que ce qu'il nous faut. Non, peut-être pas assez. Lisez-le plusieurs fois, vous allez voir. C'est un gros pavé, par contre. Encourage.
- Speaker #0
Intelligence, oui, c'est ça, parce qu'on a plusieurs types d'intelligence. Aujourd'hui, on a l'intelligence artificielle qui nous aide beaucoup. Alors, concentrons-nous sur l'intelligence émotionnelle qui est le sujet de notre épisode aujourd'hui. Alors, pour toi, qu'est-ce que l'intelligence émotionnelle ?
- Speaker #1
L'intelligence émotionnelle... Tout d'abord, est-ce qu'on sait ce que ça veut dire vraiment intelligence ? Parce que très souvent, on parle d'intelligence avec, associée au QI. D'accord ? L'intelligence émotionnelle, si l'intelligence en fait est associée, le niveau d'intelligence est associé au quotient intellectuel, l'intelligence émotionnelle est associée à un quotient émotionnel. Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? C'est-à-dire que l'intelligence, c'est notre capacité à comprendre en fait le contexte dans lequel nous sommes. Donc avec des connaissances, mais pas que. Parce que souvent, on confond intelligence et connaissance. Non, on se sert des connaissances justement pour mieux appréhender l'environnement qui nous entoure. Et l'intelligence émotionnelle, c'est justement nous permettre d'être intelligents à partir de notre capacité humaine. justement, à traiter nos émotions. Quand je dis traiter, c'est comme si je disais traiter les informations, mais c'est presque ça, c'est traiter nos émotions, c'est-à-dire les accueillir. les identifier déjà et les transformer. Voilà, ça c'est les trois étapes du traitement émotionnel. Bon, désolé, on vient du monde de l'IT, c'est très processé tout ça, mais c'est ça, l'intelligence émotionnelle c'est ça, on va dire pour résumer et simplifier.
- Speaker #0
Exactement, je suis tout à fait d'accord. Et puis, si je reviens à mon PM book, justement, où il disait que l'intelligence émotionnelle, c'est identifier ses propres émotions et, comme tu dis, savoir les réguler, c'est-à-dire, comme tu as dit, les traiter, les transformer. Et aussi, identifier les émotions des autres et peut-être savoir les réguler. Bien sûr, je mets le bémol là-dessus parce que ça devient de la manipulation, mais... À savoir accueillir l'émotion de l'autre, que ce soit de la colère, de la peur, de la frustration, pour pouvoir, comme tu disais, la transformer en quelque chose peut-être qui va pour le bien de l'équipe. Et donc, c'est là qu'intervient aussi le leadership. Mais un leader se connaît d'abord soi-même et ses émotions. Aussi, quand tu parlais d'intelligence, moi, je me souviens, la maîtresse de CP d'une de mes filles, elle nous a donné à la réunion de rentrée un tableau avec... L'enfant peut avoir plusieurs intelligences. Ce n'est pas obligé que ce soit de l'intelligence des maths ou de la physique. Ça peut être de l'intelligence spatiale.
- Speaker #1
C'est ça,
- Speaker #0
des huit intelligences. Exactement. Et pour moi, il y a des personnes qui vont peut-être avoir des forts cuits, comme tu dis, une intelligence, la connaissance, qui vont pouvoir résoudre des problèmes de maths. Il y en a d'autres qui vont pouvoir résoudre des problèmes relationnels, des conflits. Et c'est aujourd'hui, c'est sûr que c'est bien d'avoir la première intelligence, mais pour le leader, développer sa deuxième intelligence, qui est celle-ci, est peut-être indispensable.
- Speaker #1
Justement, le QI, il était trop associé à une partie de notre cerveau. Alors, on parle de cerveau gauche, cerveau droit, il y a des polémiques, il y a des façons d'appréhender la manière dont, encore moins aujourd'hui, grâce à la neurosciences ou d'autres... notre technique, on comprend mieux en même temps qu'on fonctionne notre cerveau. Mais c'est vrai que le QI était très associé à une partie de notre cerveau. Et justement, l'intelligence émotionnelle nous permet de compléter notre capacité. On n'est pas qu'une partie de notre cerveau. Notre cerveau, on doit l'utiliser dans son entièreté. Et l'intelligence émotionnelle permet justement d'aller chercher... Des aspects qu'on avait laissés de côté. Dans le monde de l'intelligence, on avait laissé de côté ce côté-là. Parce que, en fait, scientifiquement, on n'était pas assez avancé à l'époque. Donc on ne savait pas trop comment fonctionnait notre cerveau. On ne savait pas trop comment on pouvait gérer nos émotions. Pour nous, c'était presque une fatalité. On avait des émotions, c'était comme ça. Il fallait les accepter, en subir les conséquences.
- Speaker #0
Vous pouvez même les verrouiller, les émotions.
- Speaker #1
Vous pouvez même mal les interpréter, dire par exemple, dire d'une personne qu'elle est comme ça, parce qu'elle a tendance peut-être à trop ressentir les choses, ou à être hyper émotionnelle. Et ça aujourd'hui, les choses se délient, heureusement, se clarifient de ce côté-là. Et l'intelligence émotionnelle, c'est l'ensemble en fait. des moyens que l'on a pour faire en sorte de mieux comprendre l'autre. Évidemment, pour cela, il vaut mieux se comprendre. Il y a les fameuses neurones miroirs, tu sais ce que c'est. C'est pareil quand on a une personne en face, elle reflète plus ou moins ce dont on a peur, ce que l'on souhaite, ce que l'on désire, etc. Donc forcément... Pour gérer les émotions, en fait, peut-être de toute une équipe, il faut déjà savoir gérer ses émotions. C'est ce que tu disais. Il faut savoir gérer ses émotions. Et si on sait gérer ses émotions, c'est beaucoup plus facile de gérer les émotions aussi des autres. Pourquoi ? Parce qu'on sait que de toute façon, ce qui va se passer, c'est que l'autre va refléter, en fait, justement, peut-être... nos craintes, peut-être nos espoirs, etc. Donc, la seule chose à faire, c'est de permettre à cette énergie-là de circuler. Et même si, prime abord, l'énergie est mauvaise, c'est-à-dire qu'on a un conflit, la personne arrive en face de vous, elle est en colère, comment faire ? Est-ce qu'on se ferme comme une huître et on se protège ? Donc, intelligence émotionnelle égale à zéro. Ou bien, on accueille, on se dit, ok, Merci. Je t'ai écouté et avec assertivité, on dit justement ce qu'on a ressenti. On dit en fait ce qu'on a compris aussi de ce que l'autre a dit. Et puis surtout, on explique à l'autre ce qu'on attend de lui pour avancer ensemble. Et ça, c'est un exemple d'intelligence émotionnelle. On fonctionne avec assertivité. Mais pour y arriver, il faut, un, comme tu disais, mieux se connaître. Donc ça, c'est une vraie connaissance de soi. Mais pour mieux se connaître, bonne nouvelle, il faut fréquenter un maximum de personnes. Il ne faut pas rester reclus dans sa tente ou, je ne sais pas, dans sa grotte. Dans sa cave. Dans sa cave et puis attendre que l'inspiration divine nous dise qui nous sommes. Non, ce n'est pas comme ça. Il faut se confronter à l'environnement extérieur. il faut... que l'environnement extérieur nous donne des réponses sur nous. Et donc, plus on va interagir avec l'autre ou avec des situations, plus on va les accueillir, plus on va les accepter. Mieux on va se connaître et donc mieux on va comprendre aussi l'autre. Puisque de toute façon, l'autre est un reflet de nous-mêmes.
- Speaker #0
L'autre, ça devient de l'empathie, ça devient de se mettre à la place de l'autre. Et là, comme on aura nous-mêmes... compris toute notre palette d'émotions, on est plus enclin à connaître l'autre. Pour ma part, je voulais te dire, j'ai vu plein de fois ça, où j'ai vu des leaders qui étaient très techniques, mais qui à côté, avaient du mal avec les relations humaines. En plus, des fois, ils poussaient une gueule en haut, et pour eux, c'était comme ça, le leadership. Et donc, pour eux, je suis comme ça, je ne changerai pas, et ça fonctionne pour moi. Moi, je dis non. Là, comme tout intelligence je pense que ça se travaille y en a qui ont de la pétance dès le début qui vont avoir peut-être des expériences qui sont prédisposés oui mais je pense qu'il ya on peut pas dire que personne ne peut développer à part je suis désolé de rentrer dans ce terme médical peut-être les autistes parce que eux c'est une condition différente mais en tant qu'être humain on peut pas dire non mais moi je suis pas fait pour ça moi j'ai pas d'intelligence émotionnelle Je pense qu'à un moment, si vous voulez évoluer dans votre carrière, dans votre leadership, si vous ne voulez pas que faire pleurer des gens de votre équipe parce que vous êtes quelqu'un qui ne comprenait pas leurs émotions et qui veulent exclure les émotions de votre leadership, il va falloir que vous passiez par ceci. Comme vous dites, vous connaître vous-même, essayer de comprendre, avancer. Donc c'est vraiment un cheminement qu'il faut avoir à un moment, qu'aucune formation, qu'aucun cours ne vous enseigne, je pense.
- Speaker #1
Oui, après, je ne vais pas donner des exemples personnels parce qu'on n'est pas là pour ça. Peut-être un jour, on pourra en reparler. Mais savoir qu'il y a des personnes qui souffrent émotionnellement, soit d'un trop-plein émotionnel, soit d'une nécessité aussi de s'isoler parce que pour eux, ils ne savent pas faire autrement, déjà nous donne aussi le moyen de prendre du recul des fois. Sur certaines réactions, on peut avoir certaines personnes. On ne connaît pas la vie des membres de nos équipes. Moi, j'ai dû travailler peut-être avec des collaborateurs, des collaboratrices, peut-être qui vivaient des situations compliquées. Quand elles arrivaient avec leur saute d'humeur, je prenais un temps aussi de de recul, de silence, pour accueillir ceux-là et me dire bon je ne sais pas ce qui se passe dans sa vie, je ne vais pas juger cette personne et lui dire bon par contre je voulais rappeler peut-être de me parler autrement autrement, de me respecter, ce genre de choses, mais vraiment de façon très calme et très respectueuse, et en me disant que peut-être qu'il y a forcément une raison pour laquelle elle se comporte comme ça. Donc toujours vous dire que vous ne savez pas ce qui se passe dans la vie des personnes avec qui vous travaillez. Donc ça ne sert à rien de juger les personnes de toute façon, vous ne les connaissez pas. Par contre, concentrez-vous sur ce que vous maîtrisez, c'est-à-dire vous-même.
- Speaker #0
Quand vous maîtrisez ?
- Speaker #1
Non mais quand je dis maîtriser, c'est en tout cas ce que vous maîtrisez le plus. C'est vous-même, vous êtes normalement la personne, vous êtes censé connaître le mieux. Des fois, ce n'est pas le cas pour certaines personnes.
- Speaker #0
Dans la psychologie, exactement.
- Speaker #1
Bref, mais en tout cas, déjà, il faut se concentrer sur soi. Et la seule chose dont on est sûr, c'est ce qu'on a ressenti. Comment on a reçu le message ? Ce qu'on en a compris et ce qu'on en souhaite en fait faire de ce qui s'est passé émotionnellement. Parce que ça aussi, c'est parce que l'émotion, c'est... Quelque part, c'est l'expression d'une intention. D'accord ? Cette intention, en fait, va se transformer matériellement par de l'énergie. Et cette énergie, il faut la faire circuler. Si elle est bloquée, parce qu'on va se fermer comme une huître, en fait, l'énergie va être coupée. Et on va perdre une occasion, peut-être, de clarifier certaines situations ou de transformer la situation en clarification. Soit l'énergie circule parce qu'on accepte d'accueillir cette énergie qui vient de l'autre, qu'elle soit négative ou pas. On accepte de l'accueillir. Et on fait en sorte de la transformer avec l'autre.
- Speaker #0
On choisit de comment on l'accueille, on choisit de comment on va réagir par rapport à ceci. Et aussi, en tant que leader, on a l'exemplarité.
- Speaker #1
Ah oui.
- Speaker #0
C'est-à-dire que je pense qu'à un moment, le membre de l'équipe, il va falloir lui expliquer, pas au moment où il est au pic de sa frustration, de sa colère, de sa peur, que ce qui s'est passé est inacceptable. qu'il faut trouver d'autres moyens d'exprimer cette frustration. Mais si nous-mêmes, nous ne faisons pas cela, c'est-à-dire que dès qu'on est fâché, on crie sur tout le monde, on envoie des mails, ou bien qu'on s'enferme, on décide de tout ça, ça ne donne pas le bon message. Et pour moi, ça, c'est mettre en place un environnement de travail sain. Et donc, l'intelligence émotionnelle, pour moi, c'est la clé, en fait.
- Speaker #1
c'est une clé parce que un environnement de travail sain sans émotions justement je pense que ça devient quelque chose ça n'existe pas c'est pour ça qu'on peut avoir des conflits très très forts parce que l'émotion de toute façon à un moment donné s'exprime et on peut l'arrêter on peut l'empêcher, on peut dire de toute façon que l'entreprise n'est pas le lieu de l'affect etc. Non mais l'entreprise c'est un ensemble d'humains, donc forcément l'émotion elle va arriver et elle va à un moment donné s'exprimer donc déjà il faut accepter cela il faut accepter que l'entreprise est faite d'humains, peut-être que demain elle sera faite que d'IA, je ne sais pas, j'espère pas mon dieu, donc aujourd'hui elle est faite d'humains, donc il faut accepter cela, accepter que l'émotion a sa place en entreprise ça c'est la première chose deuxième chose avant on était dans une époque où justement Bon. l'émotion était mal perçue, mais surtout, moi, je trouve qu'il y avait un bon côté. Peut-être que certains ne vont pas être d'accord. Il y avait un bon côté, justement, que l'entreprise, justement, soit le lieu où il n'y ait pas d'effusion. Pourquoi ? Parce qu'on peut apprendre là. Moi, j'ai appris grâce à l'entreprise. à gérer aussi certaines émotions sous le stress, sous la pression. Et là, on arrive à développer une certaine intelligence émotionnelle. Peut-être que certains ne vont pas être d'accord. Chacun le vit de sa manière.
- Speaker #0
Moi-même, mais parce que je vais te renvoyer à une de tes phrases. Moi, j'aimais bien dire que je séparais ma vie professionnelle de ma vie privée. C'est-à-dire que le moment où tu rentres chez toi, souvent si ça se passe mal dans la vie professionnelle, tu laisses tout au bureau et tu rentres chez toi. C'est tout. Et toi, tu m'as dit une fois l'inverse, que pour toi, équilibre vie privée, vie pro, ça veut dire que c'est une dimension et que ta vie pro fait partie de ta vie privée. Et donc, moi, j'avais cette...
- Speaker #1
Oui. Déjà, je te rejoins sur le fait qu'il ne faut surtout pas embarquer les problèmes de ta vie pro dans la vie perso. Je te le confirme. Alors, inversement, évidemment, il faut faire de mieux que ce peut maintenant. ce que j'ai sûrement dû te dire c'est que de toute façon tu es la même personne chez toi au boulot et ça il faut l'accepter et donc il y a un impact forcément de ta vie perso dans ta vie pro inversement évidemment mais ça je pense que tout le monde en est conscient mais dans l'autre sens aussi et je pense aussi que évidemment on ne va pas aller dans cet excès là où tu vas raconter ta vie en fait Moi je connaissais des collaborateurs, ils racontaient leur vie au boulot, très sincèrement, c'est super gênant. Presque, je disais, écoute, non, on n'a pas envie forcément de le savoir. Garde tes problèmes perso. Après, si tu veux en discuter, le fais dans un autre cadre. Parce que c'est surtout une histoire de cadre, en fait, dans lequel tu évolues. Dans la vie, on est dans plusieurs cadres. Et ce n'est pas forcément un cadre pro, un cadre perso. C'est un cadre, en fait, où tu travailles. Un cadre où tu partages avec ta famille. Un cadre où tu as envie aussi de t'isoler, d'être au calme, etc. Et chaque cadre, en fait, a son rôle. D'accord ? Et ce n'est pas pour autant une histoire de pro ou de perso, parce que moi, il m'arrive des fois chez moi de penser à ce que je voudrais faire dans mon boulot. Ça arrive. Est-ce qu'il faut l'empêcher ? Non. C'est une énergie qu'il faut savoir gérer. Et pour en revenir à l'intelligence émotionnelle, je pense qu'il ne faut pas... Ce que j'ai dû te dire, c'est que si tu sépares pro et perso... Tu risques de séparer en fait les émotions et de garder que quelques émotions, surtout certaines émotions au boulot et toutes les autres dans ta vie perso. Mais ça, ça a un gros risque, déjà un risque mental, psychique, parce que tu crées une sorte de schizophrénie. et donc tu des fois en fait t'es fatigué tu oublies ça et donc tu risques de faire montrer un visage que les autres ne connaissent pas et là c'est comme l'effet cocotte minute, c'est à dire que on pense que tu es quelqu'un de super calme, super parce que tu te contrôles et tout ça et puis un jour ça explose, et puis là on voit un autre visage Imagine l'impact que ça peut avoir en entreprise de voir un visage qu'on ne connaissait pas. Et donc là, c'est un impact très négatif. Alors que si tu te laisses être, même avec tes défauts en entreprise, c'est vrai que c'est compliqué de vivre avec ses défauts en entreprise. Mais si tu t'acceptes comme tu es, que tu vis tes émotions en entreprise comme dans ta vie perso, Là, il n'y a plus de problème. Tu es tel que tu es. J'ai plein d'exemples de personnes qui restaient ce qu'elles étaient dans leur vie perso et dans leur vie pro. Et ça se passait très bien aussi.
- Speaker #0
D'ailleurs, je pense qu'aujourd'hui, le leader accepte tout type de profil. Des fois, un exercice de team building, c'est le test des 16 personnalités, par exemple. Savoir quel type de personnalité tu es, introverti, extraverti, est-ce que tu aimes travailler en équipe, tu aimes travailler tout seul pour que le leader sache composer.
- Speaker #1
Tu parles du MBTI ?
- Speaker #0
Exactement, oui. Ou d'autres, il y a beaucoup d'autres types de personnalités, mais connaître, moi je pense que c'est aussi de l'intelligence, c'est émotionnel, mais c'est vrai que là, on est un peu plus le côté logique, le côté mathématicien. répondre à des questions et que toi en tant que leader tu vas dire ah oui bon ben celui-là il va falloir que que je ménage certaines de ces trucs là mais d'un autre côté ça va être si je le si je fais comme si on fait comme si comme ça ça peut être une véritable atout pour l'équipe donc le propre pour moi le premier pas est justement de l'intelligence émotionnelle parce que c'est quelque chose qu'on va développer au fur et à mesure surtout si on n'en a pas conscience c'est d'en avoir conscience mais aussi de d'étudier justement, comme on a dit, le MBTI, d'autres types d'études sur les personnalités, pour pouvoir les appliquer de manière comme une science en entreprise. Et puis, petit à petit, on va laisser place à notre intuition et notre intelligence émotionnelle qui va vraiment faire le boulot. Mais c'est vrai que des fois, on peut se dire, mais moi, je ne sais pas comment gérer cette personne qui sont toutes différentes et comment faire avec leur personnalité. soit différente.
- Speaker #1
Après, il y a un moyen justement de le savoir. Il y a déjà un moyen de le mettre en pratique parce que c'est vrai que ça peut paraître très abstrait. D'ailleurs, c'est abstrait l'émotion. Il y a une manière très simple de la mettre en pratique. C'est lors de l'onboarding en fait, quand vous accueillez les nouveaux arrivants, déjà, vous pouvez très bien leur montrer des vidéos. où on montre des comportements à avoir au sein de l'entreprise. Ça fait partie de la culture d'entreprise. Oui. Pardon, ça fait partie de la culture d'entreprise. Et en plus, ça montre concrètement comment on pouvait appliquer cette intelligence. émotionnel et dire dans quel cadre vous pouvez le faire. Ça rassure aussi les personnes. Ils se disent bon, OK, OK, il faut respecter l'autre et tout ça. Bon, c'est super. Si vous dites à un autre arrivant, oui, pour nous, les valeurs, c'est le respect, c'est la bienveillance. OK, c'est bien gentil, mais comment ? Et c'est pour ça, quand on arrive au sein de l'entreprise. Toutes les personnes, les partenaires qui arrivent au sein de Starter Unit, je rappelle bien sûr les valeurs. Mais je leur dis aussi dans quel cadre on la pratique. Donc c'est normal. Et il faut le dire. aussi, il faut dire comment il faut mettre en place cela. Et je pense que c'est ce qui manque aujourd'hui. Je pense qu'aujourd'hui, la plupart des personnes sont conscients qu'il y a des managers toxiques, il y a du management toxique, il y a un défaut de... d'intelligence émotionnelle. Il y a un caractère très inhumain aussi des relations en entreprise. Je pense que tout le monde en est conscient, mais ça n'avance pas. Il faut juste mettre en place des bonnes pratiques et puis s'habituer à les avoir.
- Speaker #0
Exactement, jusqu'à ce que ça devienne un réflexe, que ce soit la partie de notre cerveau avec l'intuition qui nous permette de gérer au mieux et d'avancer ensemble. c'était en tout cas un petit peu peu la philosophie de l'épisode d'aujourd'hui. Très difficile, comme je disais à Faouzi Portem, mais je pense que au fil des années, j'ai réussi à développer l'intelligence émotionnelle. J'avais une approche très maternante par exemple, moi, de mes équipes. Et c'était très bien parce que j'étais dans l'empathie et tout ça, mais j'avais... C'était un début, mais je ne connaissais pas, je n'appuyais pas. Donc, identifier, analyser, c'est aussi ce... Renseigner, s'informer. Et donc, on vous conseille vraiment cette lecture de Coleman. Si vous n'avez jamais réfléchi aux émotions, à comment vos émotions fonctionnent, comment celles des autres se manifestent dans votre entourage, c'est intéressant de le voir parce que ça fera de vous de meilleurs leaders, je pense.
- Speaker #1
Exactement. Très bonne conclusion, Mervet. En tout cas, bravo pour ton évolution aussi. De toute façon, c'est... personne n'est au bout du chemin, moi aussi j'apprends tous les jours à développer cela.
- Speaker #0
Exactement, souvent de toute façon on opposait l'esprit cartésien à l'artiste, et c'est dommage parce que moi au contact d'artistes, de sportifs, je me suis rendu compte qu'il me manquait certaines palettes qui arrivent pour le leadership, et on ne peut pas dire je suis né comme ça, je ne vais pas changer ça.
- Speaker #1
Je mettais de côté ce côté artistique. qui est fort en moi, qui est très présent, et à tort. Et c'est pour ça que, quand tu me disais séparer pro et perso, ça, c'est un danger. C'est-à-dire que si tu écartes une partie de toi, tu vas forcément te mentir, mentir aux autres. Et donc, peut-être un jour, ça va se révéler. Et là, par contre, les conséquences peuvent être un peu graves aussi.
- Speaker #0
On vous invite à réfléchir là-dessus, à regarder nos ressources et à bien sûr rejoindre la communauté des néolideurs. Merci d'avoir écouté cet épisode.
- Speaker #1
Merci et dites-nous si ça vous a intéressé et ce qu'on voulait développer à ce sujet.
- Speaker #0
Exactement. À la semaine prochaine, on attend vos feedbacks.
- Speaker #1
Merci, au revoir.
- Speaker #0
Alors, et voilà Néolideurs, c'est un nouvel épisode qui se termine. J'espère que tu es reparti avec des concepts et des plans d'action rapides.
- Speaker #1
le leadership c'est un voyage continu en effet le leadership c'est un voyage qui nous permet de nous connaître plus et de connaître ses équipes et j'espère que ce voyage t'a été agréable si tu as aimé ce format n'hésite pas à nous laisser une note et des commentaires et puis à nous joindre directement n'hésite
- Speaker #0
pas aussi à t'inscrire à la communauté Néo Leader si vraiment tout ce qu'on t'a dit t'a touché et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de PornSérie
