- #Enora Teyssendier
On va partir ? C'est bon pour toi ?
- #Laetitia Tempé
C'est parfait.
- #Enora Teyssendier
Ok. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, j'ai la joie d'accueillir Laetitia Tempé. Je rigole parce que moi, j'ai tendance à le prononcer mal, son nom. Donc aujourd'hui, on va parler d'outils thérapeutiques, surtout le breathwork et l'hypnose. Bonjour Laetitia.
- #Laetitia Tempé
Bonjour Enora !
- #Enora Teyssendier
Donc, pour une légère introduction, avec Laetitia, on a commencé à échanger sur Instagram. Je me suis rendue compte qu'on avait des visions communes dans l'accompagnement. Et du coup, j'avais plein de questions sur le breathwork parce que moi, je ne suis pas formée à ce niveau-là. Et en fait, je me suis dit que finalement, plutôt que Laetitia m'explique tout juste à moi, autant que ça serve à d'autres personnes. connaître ses outils. Au-delà des outils, c'est sa manière aussi de les utiliser. Voilà. Laetitia, je vais te laisser te présenter. Si c'est bon.
- #Laetitia Tempé
Merci Nora. J'ai deux casquettes en ce moment. L'un, c'est sur la thérapie où j'accompagne des entrepreneurs à se libérer de leurs blocages, de ce qui les limite. à la fois dans le pro et dans le perso grâce à des outils comme tu disais comme le BrefWare Creeperf l'hypnose ericksonienne et je travaille aussi en constellation familiale mais ça c'est plutôt du groupe et en parallèle de ça en ce moment je crée une application avec un ami et associé qui réunit tout ce qui va être événement autour du healing donc tout ce qui va être def perso médecine alternative et puis mouvement donc euh le yoga, la danse, les arts martiaux, etc. Tout ce qui permet de se reconnecter à soi et puis aussi aux autres. À la fois le volet thérapie et le volet création d'applications, c'est vraiment dans un but commun qui est de permettre de se recentrer sur soi, de mieux se connaître. Et je pense que ma vision à long terme, c'est de démocratiser ces pratiques, ces outils. et faciliter leur accès.
- #Enora Teyssendier
Ok, merci. Et du coup, est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est que le breastwork ? Et tu as dit le rebirth aussi, donc est-ce que c'est la même chose ou est-ce que c'est différent ?
- #Laetitia Tempé
Alors en fait, le breathwork, c'est juste un mot qui veut dire travail sur la respiration. Donc il y a plein de breathwork qui vont être différents. Il y a du breastwork dans le yoga, certains pranayamas, etc. En fait, ce mot englobe pas mal de pratiques, dont par exemple le Wim Hof, qui est une technique qui va plus être pour soutenir les sportifs avec les bains glacés, etc. La respiration holotropique et le Rebirth. Et il y a bien d'autres pratiques. Là, je vais juste parler de respiration holotropique et de Rebirth. La respiration holotropique, en fait, elle a été créée à la base par Stanislas Grof pour recréer les effets du LSD à un moment où ça avait été interdit aux Etats-Unis. En fait, Stanislas Grof se servait du LSD pour travailler avec certains patients qui étaient atteints de dépression. Et quand ça a été interdit aux Etats-Unis, il était un peu embêté. Du coup, il a regardé comment on pouvait recréer ces mêmes effets de manière naturelle. Et il a créé, du coup, la respiration holotropique qui permettait de recréer ces effets-là. En respiration holotropique, il y a vraiment une... une importance fondamentale de la musique qui est utilisée avec différents temps. Et ça va être des sessions qui vont être plus longues généralement qu'en bref-voir-cribeuf. Le bref-voir-cribeuf est arrivé après la respiration leotropique, ça a été créé par Léonard Orr. Et c'est une technique de respiration qui va, qu'on dit, consciente et connectée dans le sens où on va, je ne vais pas expliquer dans le détail la pratique, mais dans le sens où on va lier l'inspire et l'expire et l'expire et l'inspire pour vraiment amener ce ce flot continu d'énergie dans le corps et qui va permettre de travailler sur le plan physique sur le plan émotionnel sur le plan mental et puis on peut dire aussi sur le plan plus spirituel où on peut accéder à des états décalés de conscience grâce à cette induction par par la respiration et en fait En bref, avec Rebirth, on va pouvoir aller, si tu veux, toucher certaines mémoires intra-utérines. C'est pour ça qu'on parle de Rebirth, parce que souvent, on peut avoir des mémoires, des réminiscences de passé traumatique ou non intra-utérin. On sait qu'il y a pas mal de choses qui se passent à ce moment-là.
- #Enora Teyssendier
Rebirth ? Pour ceux qui ont du mal avec l'anglais, renaître.
- #Laetitia Tempé
Pardon, c'est exactement la renaissance. Exactement, c'est ça. Effectivement. Et du coup, il y a des gens qui parlent d'une renaissance quand ils vivent une session où ils vont revivre certaines mémoires intra-utérines. Et après, au-delà des mémoires intra-utérines, on peut aller travailler sur certaines mémoires, certains traumas de l'enfance, ou un peu plus tard d'ailleurs. Tu vois, il y a des clients et clientes que j'accompagne depuis un certain nombre de séances, et au bout de peut-être cinq séances, il va y avoir une réminiscence d'un passé traumatique qu'on n'avait pas eu sur les séances précédentes, parce qu'à ce moment-là, le corps se sent en sécurité, parce qu'il y a eu cette régulation du système nerveux qui a été amenée par la respiration, par cette technique-là. qui permet de travailler sur cette régulation du système nerveux. Et donc, quand le corps se sent en sécurité, il y a possibilité d'aller explorer, d'aller voir, mettre en lumière certaines mémoires. Et donc, ce n'est pas rare, au bout d'un certain nombre de séances, désolé, je me suis un petit peu égarée, d'avoir ce qu'on appelle une levée d'amnésie, où pendant un temps, le corps a jugé qu'il était bon de mettre un voile sur certains chocs traumatiques. Et au moment où le corps se sent prêt, on peut aller voir ce qui s'est passé à un certain moment, qui a pu créer certains blocages dans le quotidien.
- #Enora Teyssendier
Volontairement ou ça vient justement tout seul parce que le corps l'amène ?
- #Laetitia Tempé
Alors ça vient parce que le corps l'amène. Moi j'ai la croyance, je peux me tromper, j'ai la croyance que le corps, quand on l'accompagne en douceur, il nous montre ce qu'il est prêt à voir. Je dis bien en douceur parce qu'il y a certaines pratiques où on va venir forcer, tu vois, aller dans de l'hyperventilation et dire « allez, on y va, plus fort, plus fort, plus fort » . J'ai la croyance que ça peut être contre-productif et moi je préfère amener avec plus de douceur pour vraiment laisser le corps exprimer ce qu'il est prêt à voir. Et donc quand je dis ça, ça veut vraiment dire que en bref, en rebirth, en tout cas de la manière dont on m'a enseigné et dont j'accompagne aujourd'hui, On ne va pas aller sur de l'hyperventilation. Il peut y avoir de l'hyperventilation si le corps le demande, mais il peut y avoir aussi une séance qui va être toute en douceur, avec une respiration hyper lente tout le long de la séance, tout le long de la session.
- #Enora Teyssendier
Je ne savais pas ça du coup. Pour moi, le breastwork et le rebirth, parce qu'en fait, j'ai eu des séances... Une séance, la personne avait dit que c'était du breathwork. Une autre, la personne avait dit que c'était du rebirth. Et au final, la respiration, il me semblait que c'était la même. Mais donc, c'était de l'hyperventilation pour les deux. Et je ne savais pas que le rebirth ou breathwork, du coup, je ne sais pas trop, que ça pouvait être une respiration tranquille.
- #Laetitia Tempé
Ouais, en fait, du coup, c'est le breathwork-rebirth. Du coup, c'est dans le breathwork. Là, on parle du rebirth. Ça peut être une respiration tranquille. Et d'ailleurs, Léonard Orr, quand il a créé cette technique, il faisait sans musique. Aujourd'hui, on ajoute de la musique. On peut ajouter de la musique, ce n'est pas obligatoire. Il y a des séances que je fais sans musique aussi. La musique peut être amenée à certaines variations de rythme, mais même pas forcément. Parfois, il y a des musiques qui vont être assez soutenues. dans le sens assez intense et en même temps la personne va décider de respirer de manière hyper tranquille, hyper fluide en fait pour moi c'est super important de suivre le rythme de la personne ce qu'elle semble juste pour elle parce que c'est la seule à savoir ce qui est juste pour elle et j'ai la conviction que pour guérir un trauma en fait ce qui va être guérisseur ça va être de Merci. quand on revient au trauma, de le revivre depuis un espace de sécurité. Et cet espace de sécurité, il va être induit aussi par une respiration où on va activer le système nerveux parasympathique. Donc c'est toute la branche du système nerveux qui est liée à la détente, au repos, à la digestion. Et du coup, c'est super important pour moi de vraiment suivre là où la personne en est aujourd'hui, à quel rythme elle veut aller et comment son corps se sent de respirer à ce moment-là. Moi, je ne vais pas être dans un truc de « allez, on va plus vite, plus fort » , etc. Ça peut être une manière de faire. Dans ce que j'ai observé, je préfère faire différemment. Chacun y fait de sa méthode.
- #Enora Teyssendier
Après, on est totalement d'accord pour la sécurité, c'est important, et le lien aussi avec le thérapeute, je pense. Oui,
- #Laetitia Tempé
bien sûr. Le lien est super important. Le lien apporte de la sécurité. Tant qu'il n'y a pas de sécurité, on ne va pas aller aussi profondément ou on va s'auto-bloquer pour certaines choses. Bien sûr que le lien est super important.
- #Enora Teyssendier
Du coup, ça me donne envie de rebondir sur mon expérience. Alors, le Rebirth, je l'ai fait il y a très longtemps. C'était dans le cadre d'une formation, mais on n'apprenait pas le Rebirth. C'était plus pour le travail sur soi à ce moment-là. On était par groupe de deux. Et donc, effectivement, alors, je n'aurais pas comparé à du LSD, mais j'avais l'impression d'être sous drogue. Alors, j'avais de la musique, une musique très rythmée, genre avec un espèce de boom boom, pas de la techno, mais c'était plus chamanique. Mais il y avait ce rythme qui était juste à côté de ma tête, ce qui a possiblement induit le côté où j'avais l'impression d'être en teuf, mais vraiment. Après, j'ai aussi eu un moment où j'ai eu l'impression que c'était la naissance ou une métaphore de la naissance peut-être. Enfin non, il y a eu vraiment quand même ma naissance parce que je ne pouvais pas sortir. Et effectivement, j'ai été repoussée à l'intérieur pour aller sur une césarienne. Donc effectivement, je pense que ça, je l'ai revu, mais je ne sais plus dans quel ordre il y avait la fête et la naissance. Et par contre, la personne que j'accompagnais, mais moi je n'étais pas accompagnante, elle est partie dans toutes les reviviscences de maltraitance de son enfance. Et ensuite, elle s'est excusée dix mille fois de m'avoir, entre guillemets, fait vivre ça. Alors, en l'occurrence, j'étais déjà éduquée, donc je pense que j'avais déjà les épaules assez solides pour pouvoir entendre ce qu'elle disait, être présente. Mais je n'étais pas la formatrice, je n'étais pas formée. Et je ne suis pas sûre que ça ait eu des effets. Enfin, on n'a rien traité. Elle a revécu sa maltraitance, mais c'est... pas une revivissante, enfin, c'était pas une levée d'amnésie, c'est-à-dire qu'elle en avait déjà conscience de tous ses souvenirs. Donc, voilà. Je sais pas ce que t'en penses, d'ailleurs, toi, si t'as quelque chose à dire par rapport à ça.
- #Laetitia Tempé
Parfois, en fait, le bref-work peut se suffire parfois à lui-même, tu vois, le fait de mettre de la conscience certaines choses. Parfois, il y a besoin d'aller travailler derrière. Parfois, tu vois, revivre certaines mémoires de choses qui ont été difficiles par le passé. Ça nous amène à voir qu'il y a encore de la charge émotionnelle là-dessus et du coup que c'est bien d'aller le travailler avec peut-être d'autres pratiques. Il y a plein de pratiques qui existent, il y en a des centaines peut-être, même plus, je ne sais pas. donc parfois tu vois mettre le doigt sur ok je revis ça et je vois que c'est encore hyper douloureux que c'est encore hyper à vif peut-être que ça peut amener à se dire ok peut-être que j'ai besoin d'aller le travailler autrement peut-être que le fait de le revivre et d'exprimer sa colère, d'exprimer sa honte, d'exprimer sa frustration, sa tristesse, etc. Peut-être que ça, ça va déjà être guérisseur. Et peut-être que le fait de le faire une fois, deux fois, trois fois, peut-être que petit à petit, la charge émotionnelle va diminuer parce qu'il y aura ces émotions qui auront été digérées, qui auront été processées et que petit à petit, il n'y aura plus besoin d'aller le travailler avec d'autres thérapies parce que le travail aura été fait en bref work plusieurs fois. Mais effectivement, une séance, on ne peut pas dire qu'en une séance, on va tout guérir d'une baguette magique, des choses qui sont là, présentes depuis peut-être 10, 15, 20 ans.
- #Enora Teyssendier
Oui, j'imagine bien. Si c'était magique, on le saurait.
- #Laetitia Tempé
Après, ça a aussi sa magie. C'est vrai qu'on peut assister à des choses où on se dit « waouh » . OK, en une séance, il y a ça qui a été levé et il y a cette réparation qui a été apportée. Donc, il y a de la magie. Mais est-ce qu'on peut attendre, tu vois, de chaque séance qu'elle guérisse tous les trucs qu'on a à guérir ? Je ne pense pas. Mais s'il y a des personnes qui arrivent comme ça, génial, super.
- #Enora Teyssendier
C'est ça que je voulais dire, effectivement, une séance pour tout. Mais c'est vrai que moi aussi... Dans les pratiques que j'ai, il y a des fois où je me dis, waouh, en fait, là, juste cette séance, ça a permis tellement de choses.
- #Laetitia Tempé
Ouais.
- #Enora Teyssendier
Ça, je l'ai vu aussi. Mais bon, c'est pas tout non plus. Ça ne traite pas tout les traumas non plus, quoi, en une séance.
- #Laetitia Tempé
Non. Non, non. Effectivement, comme tu dis, ça se saurait s'il y avait une thérapie qui permettait de tout guérir d'un coup. Je pense que ça se saurait.
- #Enora Teyssendier
Pour poursuivre sur le breathwork, je vais reprendre une question que je t'ai déjà posée, du coup. Qu'est-ce... Toi, comment tu pratiques ? Individuel, groupe ? Qu'est-ce que tu penses du fait que ce soit en groupe, quand c'est en groupe ?
- #Laetitia Tempé
Alors moi, je pratique les deux. Aujourd'hui, je pratique plus en individuel. Enfin, j'ai des accompagnements avec mes clients et clientes qui durent entre 4 et 6 mois. Donc ça, c'est vraiment de l'individuel. On travaille en ligne essentiellement. Ça me permet d'avoir des personnes où qu'elles soient, même si elles sont en vacances, qu'elles ont besoin. On peut travailler en ligne. Et sur le groupe, en fait il m'arrive de manière ponctuelle en ce moment d'intervenir sur des bootcamps, sur des sessions de groupe où on me demande d'intervenir. Mais en ce moment, comme il y a l'application en parallèle qui me demande beaucoup d'énergie et je suis hyper contente de mettre cette énergie-là là-dedans, j'organise moins de sessions de groupe. Et là, ça ne fait pas très longtemps que je suis revenue en France. Donc comme il y a plein de choses qui se passent pour moi, c'est vrai que je ne prends pas le temps d'organiser des sessions de groupe alors que j'adore ça aussi. Et qu'est-ce que je pense de l'un et de l'autre ? Alors je pense que comme dans tout, il y a avantage et inconvénient dans tout. Le groupe, il va permettre de créer une énergie de groupe tout simplement. Tu vois, un truc tout con mais... Parfois, dans le groupe, tu as des personnes qui vont beaucoup s'exprimer, qui vont pleurer fort, crier fort, même avoir des orgasmes. Et ça, ça va pouvoir, sur certaines personnes, ça va pouvoir les libérer de se dire « Ok, j'ai cette autorisation à crier, à pleurer, à prendre du plaisir, etc. » Et du coup, ils vont pouvoir aller explorer eux davantage. Et il y en a d'autres qui vont être incommodés, voire ça va les mettre en colère. Tu vois, d'avoir ces personnes qui vont crier, qui vont s'exprimer, etc. Mais en fait, tout ça, que ce soit une autorisation à aller plus loin ou que ça mette en colère quelqu'un, en fait, tout ça, ça a de la valeur. Tu vois, si j'entends quelqu'un qui prend du plaisir et que ça me met en colère, ça vient parler de moi. Et du coup, ça vient activer un truc en moi. Et du coup, peut-être que c'est ça que j'avais besoin d'aller contacter. Donc, tout ça, en fait... On dit qu'on fonctionne souvent en miroir. Tout ça, ça va venir réveiller des trucs en moi qui sont hyper intéressants et qui vont apporter plein de choses. Donc ça, pour moi, c'est vraiment le gros point positif du groupe. Après, quand on est en individuel, évidemment qu'il va y avoir... plus déjà d'alliances thérapeutiques où on va vraiment aller parler de manière individuelle avec la personne. La personne va souvent être plus dans les dispositions pour pouvoir se confier, pour pouvoir partager des choses de son intimité, être dans sa vulnérabilité, etc. Et donc on va pouvoir aller peut-être toucher des choses parfois, j'allais dire plus profondes, mais non, ce n'est pas vrai parce qu'en groupe aussi, on va toucher des trucs super profonds. Mais voilà, il y a des personnes qui vont avoir besoin d'être en individuel pour pouvoir aller vraiment s'autoriser pleinement et ne pas se sentir jugé du fait qu'il y ait d'autres personnes. Et puis, il y a le avant-après la séance aussi où on va pouvoir partager ce qui se passe pour la personne avant la séance, ce qui se passe après. Évidemment, on prend moins le temps de faire ça en groupe avec tout le monde parce que si tout le monde parle pendant 10 minutes et qu'on est un groupe de 15, ça fait tout de suite, c'est un petit peu long. Donc forcément, on est obligé de raccourcir le temps. Donc voilà. Voilà ce que je pense. Je pense qu'il y a avantage et inconvénient dans les deux. Moi, j'aime bien accompagner dans les deux. Je trouve que c'est aussi complémentaire. J'aime bien, moi, pour ma propre pratique, faire les deux. Voilà ce que je peux dire.
- #Enora Teyssendier
Du coup, ma question, elle est aussi parce que... Ben voilà. Dans l'expérience que j'ai pu vivre du rebirth, la personne, elle est partie dans tout ce qu'elle a vécu dans son enfance. Ouais. Et donc, je me dis, j'ai aussi fait du breathwork, donc j'étais seule chez moi. Et c'était par visio avec un gros groupe. Perso, ça va. Et perso, je fais un travail sur moi avec des professionnels qui sont accompagnés pour traiter les traumas. Donc, bon, j'ai jamais eu de soucis à ce niveau-là. Mais je me dis qu'un cas comme celle que j'ai accompagnée la première fois, qui est toute seule derrière son écran chez elle, c'est là que je me demande du côté sécure, quoi, de... de l'expérience, en groupe, en visio notamment. Du coup, je sais qu'on en a déjà parlé et je veux bien que tu puisses donner ton avis à tout le monde.
- #Laetitia Tempé
Oui, c'est une question qui est hyper importante. Et c'est en fait, ça va être là justement tout l'enjeu du cadre. C'est là où il faut vraiment apporter un cadre qui est sécurisant. Et encore plus, en visio, c'est super important d'apporter de la sécurité, selon moi, de ne pas... ne pas forcer quoi que ce soit, de vraiment laisser venir ce qu'il y a, de ne pas aller pousser la personne dans ses retranchements, aller plus vite, plus fort, de manière plus intense, etc. Pour moi, c'est là, c'est tout là l'enjeu, ça va vraiment être d'apporter de la sécurité et de la guider en douceur, de là où les guider, si c'est un groupe, en douceur et vraiment en... En amenant ça, en amenant le fait que chacun suit le rythme qui est juste pour lui, pour elle, sans aller au-delà de ce qu'il ou elle est prêt à voir. Et tout ça, c'est à poser évidemment dans le cadre du début de séance.
- #Enora Teyssendier
Je crois que tu me disais aussi que pour les groupes, même en visio, vous demandiez à ce qu'il y ait la caméra et que vous étiez plusieurs accompagnants.
- #Laetitia Tempé
Alors ouais, quand c'est des grands groupes, on va être plusieurs. Généralement, on est deux. Pour ce qui est de la caméra, il y en a qui préfèrent ne pas avoir de caméra. Et c'est OK. Évidemment que pour nous, pour pouvoir voir ce qui se passe, c'est mieux d'avoir la caméra. Mais pour quelqu'un qui se sent plus en sécurité parce qu'il n'y a pas de caméra, c'est OK. Il faut faire aussi avec ce que la personne est prête à vivre, à voir. Tout en sachant qu'évidemment, on est là pour pouvoir échanger ensuite, après la séance, si besoin. Et que s'ils ont besoin après d'être accompagnés avec un autre type de thérapie, bien sûr que c'est le bienvenu.
- #Enora Teyssendier
Oui, c'est sûr, la caméra, ce n'est pas sécurisant pour tout le monde.
- #Laetitia Tempé
Oui, c'est ça. Il y en a qui se sentent complètement envahis dans leur espace, qui se sentent jugés, qui n'ont pas envie d'être vus, etc. Donc ça vient aussi de toucher à d'autres choses. Ou alors juste, voilà, j'ai là... il y a le bordel chez moi, j'ai pas envie et du coup je mets pas la caméra et c'est ok moi j'aime bien aussi faire avec ce que la personne amène et là où voilà ne pas aller forcer en fait j'aime bien ça de ne pas aller forcer quoi que ce soit est-ce
- #Enora Teyssendier
que t'as d'autres choses à rajouter par rapport à déjà cette partie breastwork reverse hum
- #Laetitia Tempé
Oui, peut-être sur la régulation du système nerveux, en fait, cette respiration, au-delà d'aller travailler sur les différents corps, corps physique, mental, émotionnel et plus spirituel, on va venir, enfin c'est aussi sur le travail physique, sur le corps physique, mais en fait, cette respiration, elle va, dans une certaine mesure, et parfois amenée à des états décalés de conscience, mais en plus de ça, elle va venir travailler sur la régulation du système nerveux. Pourquoi ? Parce qu'on va engager à la fois le système nerveux sympathique et parasympathique. Donc, la branche du système nerveux sympathique qui est liée à l'action, au stress, au fait de se mettre en action, au dynamisme, et la branche parasympathique, du système nerveux parasympathique, qui est liée, comme je le disais tout à l'heure, au repos, à la digestion, à la détente. Et en fait, le fait d'engager ces deux respirations et de réapprendre au corps à respirer par le ventre aussi, qu'on oublie trop souvent, parfois, alors que c'est comme ça qu'on respire quand on est bébé, va permettre d'acquérir ce que j'aime bien appeler la souplesse du système nerveux, une meilleure souplesse, c'est-à-dire pouvoir passer plus facilement d'un système nerveux en mode sympathique à un système nerveux en mode parasympathique. Et donc, ça on le fait. de manière consciente pendant la session. Et en fait, le fait de le faire de manière régulière va permettre de l'intégrer plus facilement. Il y a un niveau inconscient. Au bout d'un moment, plus facilement, quand on sera dans un état d'intense stress, on va pouvoir revenir à un état de calme plus rapidement. C'est-à-dire que quand je vais être hyper agacée pour un truc parce qu'il y a une voiture qui m'est passée devant alors qu'elle est passée au rouge, et du coup je suis super en colère, plutôt que de rester dans un truc où toute la journée je vais faire ça, c'est ça. je vais revenir plus calmement à me passer, je passe à autre chose et je reviens à un état plus calme en moi merci pour ces précisions tu t'en prie et donc
- #Enora Teyssendier
du coup tu pratiques aussi l'hypnose et tu allient aussi les deux, il me semble. Dans tes rendez-vous, tu peux passer de l'un à l'autre en fonction de ce qui te semble intéressant. Est-ce que c'est ça ? En tout cas, je te laisse expliquer comment tu travailles avec l'hypnose, comment tu travailles.
- #Laetitia Tempé
Oui, alors effectivement, l'hypnose, moi je pratique l'hypnose ericksonienne, c'est un outil que j'utilise dans mes accompagnements, parfois seul, et parfois que je lis Merci. au bref-work comme Suzy. Moi j'aime bien travailler au début de mon accompagnement toujours en bref-work pourquoi ? Pour travailler justement sur cette régulation du système nerveux, pour pouvoir ramener cette sécurité dans le corps. Pour moi c'est hyper important que la personne se sente en sécurité avant de pouvoir aller plus loin avec un outil comme l'hypnose où on va pouvoir aller vraiment travailler sur un trauma en particulier, sur un blocage en particulier etc. Et quand je dis que je lis les deux, c'est à dire que en fait en en hypnose comme en bref work, on va travailler en état décalé de conscience. Dans cet état décalé de conscience, tu as une meilleure perméabilité entre l'inconscient et le conscient, entre le conscient et l'inconscient. Et donc, tu vas pouvoir obtenir certaines informations de l'inconscient d'un côté et tu vas pouvoir aussi reprogrammer l'inconscient. L'inconscient, c'est juste, il faut se dire que c'est comme une plus grande intelligence qu'on a chacun en nous. et qui va porter certaines mémoires et qui va pouvoir influencer notre présent en fonction de comment on a vécu certains événements du passé. Et l'idée, ça va évidemment ne pas être de changer les événements, puisque les événements ont été ce qu'ils ont été, mais de changer la perception qu'on a eue d'un événement. Et donc ça, on peut le faire en hypnose. Et en fait, en hypnose, ce que tu vas faire pour... induire cet état d'écalé de conscience, ça va être ce qu'on appelle une induction hypnotique, c'est-à-dire souvent ça va être de fixer un point, de sentir ton corps, avec les paupières qui se ferment, etc. Je ne vais pas faire l'induction là tout de suite, mais du coup, ça c'est l'induction qui va permettre de rentrer dans cet état d'écalé de conscience. Mais en fait, cet état d'écalé de conscience, on peut y entrer par tout un tas de moyens. On peut y entrer par la danse, On peut y entrer en jouant de la musique, on peut y entrer par la respiration. Et du coup, on peut se servir de l'état décalé de conscience, qu'on appelle le cétate trans, qui est induit par la respiration pour venir travailler avec l'hypnose. D'ailleurs, pendant ma formation d'hypnose que j'ai faite à l'Arche, c'était une des manières d'entrer en état d'hypnose, c'était par la respiration. Donc, évidemment, ce n'était pas une séance aussi longue qu'en bref work, où on va sur des cycles d'une heure quinze, à peu près, de session. Mais c'était une manière d'entrer en état de décalé de conscience, c'était la respiration. Donc, moi, j'aime bien utiliser ça pour jouer avec les deux.
- #Enora Teyssendier
Pour faire lien avec ma pratique, donc Ça, on en avait parlé ensemble, il me semble. Et puis, tout le monde ne le sait peut-être pas, des personnes qui nous écoutent. Je suis formée aussi à l'hypnose. Et j'utilise beaucoup la relaxation. Donc, j'utilise... La respiration abdominale, comme tu le disais tout à l'heure. Et donc, ça m'est arrivé par le passé d'accompagner, je pense, un jeune où il avait appris une méthode de relaxation, il l'avait refaite chez lui et tout ça. Et donc, dans des séances, il y a eu des fois où on a refait des visualisations, enfin, on a fait des visualisations. Et ce qui est comme, c'était des légères, enfin, de l'hypnose, en fait, finalement. Mais lui, il ne l'avait pas perçu comme ça parce que je n'avais rien dit. Et puis, il avait l'habitude de toute façon de faire la relaxation, qui est finalement la relaxation que je propose. On pourrait aussi l'appeler de l'hypnose et aller dans un lieu sécure en hypnose.
- #Laetitia Tempé
Oui, complètement.
- #Enora Teyssendier
Et donc, un jour, je lui dis, pour aujourd'hui, je propose qu'on fasse de l'hypnose. Et là, il me dit, non, mais je pense que je ne suis pas réceptif. et je lui dis en fait on en a déjà fait juste qu'on n'a pas nommé les choses comme ça et je lui avais expliqué que la relaxation en soi c'est qu'il a pratiqué depuis le début ça l'était ah bon bon alors c'est bon ouais
- #Laetitia Tempé
en fait c'est drôle ça arrive souvent ce truc de moi je suis pas réceptif et puis le truc de ça fait peur parce que je veux pas perdre le contrôle mais non en fait justement l'hypnose c'est vraiment en repos. prendre le contrôle de soi. À aucun moment, moi, je vais prendre le contrôle sur toi. Non, si tu as envie d'ouvrir les yeux et d'arrêter, tu le fais. Il n'y a aucun souci pour ça. Et ce truc de « je ne suis pas réceptif » , c'est drôle parce qu'en fait, pas réceptif à quoi ? À un état décalé de conscience. Un état décalé de conscience, on en vit tous au quotidien. Quand là, on se parle, si moi, je suis en train de penser à ce colis que je dois renvoyer plus tard, c'est déjà un état décalé de conscience. Après on peut pousser le curseur un peu plus loin, mais on est tous un moment perdu un peu dans ses pensées, etc. Enfin je pense qu'on est tous, à moins qu'on soit vraiment, tu vois, on pratique la pleine conscience et qu'on soit vraiment tout le temps hyper conscient du moment présent, etc. Je pense pas qu'on soit tous là-dedans, ou qu'on soit beaucoup là-dedans. Mais du coup on est tous capables d'être dans un état un peu décalé de conscience. Donc après réceptif à quoi ? Peut-être qu'on n'a pas été réceptif à un moment. à une certaine induction, donc une certaine manière d'entrer en état décalé de conscience. Et peut-être qu'il faut juste changer cette induction, cette manière d'y entrer. Mais c'est tout. Mais en fait, on a tous la possibilité d'entrer en état décalé de conscience, qu'on peut appeler aussi état de trance.
- #Enora Teyssendier
Oui, ou état modifié de conscience.
- #Laetitia Tempé
Voilà.
- #Enora Teyssendier
Est-ce qu'il y a d'autres choses que tu souhaiterais ajouter ?
- #Laetitia Tempé
Par rapport à l'hypnose et le bref work, non. Je pense qu'on a pas mal exploré. Moi, je travaille aussi en constellation familiale, plutôt en groupe, quasiment uniquement en groupe pour le coup, et en présentiel. Mais voilà, ça c'est peut-être un autre sujet qui fera peut-être l'objet d'un autre podcast.
- #Enora Teyssendier
Au vu du temps, tu peux en dire un petit peu si tu veux.
- #Laetitia Tempé
Les constellations familiales, c'est un outil qui a été développé par Bert Hellinger, un Allemand, dans les années je ne sais même plus dans quelles années, pour travailler sur le transgénérationnel. Alors en fait, on part du principe qu'on n'arrive pas vierge sur Terre, c'est-à-dire qu'on peut porter, qu'on va porter dans nos cellules des mémoires. d'ancêtres qui peuvent se manifester aujourd'hui sous forme de mots, M-A-U-X. Et donc, quand il y a une personne qui se trouve toujours dans les mêmes schémas répétitifs, je ne comprends pas, d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu ce truc de dans mes relations, à chaque fois, la personne me trompe. Ou un autre truc, où j'ai... Mon père est alcoolique, mon grand-père est alcoolique, je suis alcoolique, etc. En fait, quand il y a des schémas qui se répètent comme ça, on peut aller regarder, explorer à un niveau transgénérationnel ce qui s'est passé. Et comment ça se passe en constellation familiale ? En fait, la constellation familiale, ça va être une mise en représentation dans l'espace du système familial de quelqu'un. C'est-à-dire qu'il y a une personne qui vient avec sa problématique, qui peut être... ça peut aller de... J'ai des difficultés à prendre ma place, je sens que j'ai un blocage avec l'argent ou toute autre chose. En fait, cette personne va venir placer, donc c'est des personnes qui ne se connaissent pas dans le groupe, on parle de constellation familiale, mais c'est... C'est pas avec une famille qu'on fait ça, c'est une personne qui vient sans sa famille, avec des personnes qu'elle ne connaît pas, et elle va venir placer une personne, souvent pour la représenter, pour représenter sa problématique, pour représenter son père, sa mère, très souvent, ça peut être autre chose, mais très souvent ça commence comme ça. Et en fait on va observer, ces personnes vont être chargées de l'énergie de la personne qu'elles représentent, et vont se mettre à ressentir des choses, donc des sensations physiques, des émotions. On va avoir des intuitions, on va avoir des sentiments pour certaines personnes du système qui ne leur appartiennent pas, mais qui font quand même écho souvent à leur histoire personnelle. Et elles vont se mettre à interagir entre elles. Et en fait, ce qui va se passer, c'est que la personne qui vient pour sa constellation va pouvoir observer les dynamiques, va pouvoir observer ce qui se joue dans sa famille. Et l'idée, ça va être à un niveau transgénérationnel. donc souvent on va faire entrer les grands-parents, parfois les... arrière-grands-parents, parfois les arrière-arrière-grands-parents, observer ce qui s'est passé, là où il y a pu avoir un déséquilibre, pour pouvoir réharmoniser le système. Pour pouvoir voir, en fait, là où ça a été bloqué et ramener du mouvement dans ce système-là. Voilà. Ça, c'est les constellations familiales. C'est un peu... C'est toujours un peu difficile, je trouve, d'expliquer ça comme ça pour quelqu'un qui l'a jamais vécu. Enfin, je sais que quand je l'ai vécu la première fois, déjà je ne savais pas ce que c'était exactement, je n'avais pas compris. Je pensais que j'allais faire une sorte d'arbre généalogique, rien à voir. Et je me suis retrouvée devant un truc qui me paraissait complètement fou et je me suis vraiment dit, ils me font une blague, je suis dans le Truman Show, il faut que je sorte de cette pièce. Vraiment, je me suis dit ça... Aïe ! Là, il y a un truc qui ne va pas. Ils sont zinzins, en fait. Donc, j'ai un peu jugé au début. J'étais juste observatrice. Je n'étais même pas représentante. Donc, représentante, c'est la personne qui va représenter quelqu'un du système de la personne qui vient. Ensuite, sur la deuxième constellation, j'ai été représentante. Là, je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. Je me suis dit, OK, là, il se passe quelque chose. J'ai essayé d'arrêter ce que je faisais. Je me disais, Gaëtia, arrête de faire ton intéressante, reste droite. Et je ne pouvais pas rester droite. Je ne pouvais pas. Et sur la troisième constellation, c'était ma constellation à moi. Là, j'ai observé des choses que je n'avais absolument pas dites, qui se jouaient dans ma famille. Et j'ai trouvé ça... Je n'ai même pas de mots, en fait. C'était tellement puissant. Je me suis dit, OK, là, il y a un moment, je vais devoir me former à ça. possible, j'ai envie de comprendre comment ça se passe donc je comprends toujours pas comment ça se passe je peux pas l'expliquer rationnellement donc quand on me demande des explications très cartésiennes je ne peux pas, voilà, quand on me dit qu'est-ce qui se passe, comment c'est possible ça tu vois les gens qui viennent en constellation ils sont tous scotchés, ils me disent mais comment c'est possible, je ne sais pas, je sais pas je peux pas l'expliquer de manière rationnelle mais en fait une fois qu'on est ok avec le fait qu'on peut pas l'expliquer de manière rationnelle bah allons-y, utilisons ce qui est là Et ouais, parce qu'il y a des choses qui sont... C'est des merveilles, en fait, de ce qui se passe. Et les retours qui nous sont faits, souvent, parfois trois semaines après la séance, parfois trois mois après, des personnes qui disent, « Tout ça, ça s'est débloqué, et maintenant, je fais ça, etc. » Je me dis, « Waouh, c'est trop beau, c'est hyper puissant. »
- #Enora Teyssendier
Ouais, moi, j'en pratique.
- #Laetitia Tempé
Ouais.
- #Enora Teyssendier
Je ne suis pas formée. Je vais consteler d'ailleurs samedi prochain, quand on enregistre,
- #Laetitia Tempé
dans le
- #Enora Teyssendier
3. Et bref, c'est vrai que c'est fou parce que quand on est représentant, on peut avoir des émotions. Je vais parler pour moi. J'ai eu des émotions qui n'étaient pas les miennes. Je me disais, mais d'où ça sort ? Et puis là, la dernière que j'ai faite, il y a eu des choses assez... Je pensais à des choses assez hardcore. Et c'est clair que ce n'est pas des pensées que j'ai moi. C'est sûr qu'il y a des images qui nous viennent. En gros, pour donner une idée, à un moment donné, pendant la constellation, la thérapeute a fait rentrer... quelqu'un sur la scène, on va dire ça comme ça, en disant tu es la fratrie. Et puis moi, j'étais dans les représentants et j'ai décelé de l'inceste. direct et en fait la personne qui pour laquelle on faisait la constellation elle a dit oui c'est oui il y en a alors que elle l'avait pas enfin ça n'avait pas été induit à aucun moment enfin ça n'avait jamais été dit et donc il ya des choses quand même qui sont enfin c'est fou quoi on sait pas d'où ça sort il ya des infos qu'on a on sait pas d'où ça sort moi non plus j'arrive jamais à l'expliquer enfin enfin jamais C'est difficile en tout cas d'expliquer la constellation tant qu'on ne l'a pas vécue. Oui,
- #Laetitia Tempé
c'est ça.
- #Enora Teyssendier
En tant que constellée, j'ai vécu aussi. Je suis arrivée à la séance. C'était sur une journée avec cette thérapeute. Je suis arrivée, j'étais avec 10 000 choses dans ma tête. Je m'interrogeais justement. Comme toi, moi, je suis revenue en France cette année. Je n'avais pas prévu de rester en France. Et donc à un moment donné, il y a eu plein de questions. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je reste ? Qu'est-ce que je fais ? Et dans mon cerveau, c'était ça. Je voyais d'ignes questions en fait. À la fin de la séance où j'étais constellée, c'était fluide. Moi, je visualisais comme une cascade qui coulait du haut de ma tête, ce que je vais préciser parce que je faisais les gestes, du haut de ma tête jusqu'à mes pieds. Et c'était devenu fluide et je me disais, la phrase qui était là, c'est « c'est bon, je peux me réancrer en Corrèze » . Et ça ne m'a pas quittée. Ce n'était pas ça le sujet de la costelle.
- #Laetitia Tempé
Oui, mais quand on a des messages, des intuitions comme ça qui nous viennent, c'est super important. Ça a beaucoup de valeur, c'est super important de les écouter. Et de toute façon, on le sait. On sait quand c'est juste. Donc quand il y a ça et qu'on le met en pratique, on voit que le point s'est aligné. C'est ça qui est hyper beau.
- #Enora Teyssendier
Ah oui, oui. Et puis les personnes le disent. Après, il y a dans les nouveaux qui viennent, parce que là, dans ce groupe, il y en a plein qui reviennent régulièrement. Et dans les nouveaux, il y en avait un qui regardait la scène, il regardait la personne constellée. Et à la fin, il a dit mais... Ce qui s'est dit là, c'est vraiment ce qui se passe chez toi ? Et il était là, oui, oui, il était bluffé.
- #Laetitia Tempé
Oui, comme tu dis, c'est vraiment le mot, c'est bluffant. C'est aussi pour ça, quand je découvre des pratiques comme ça, j'en parle autour de moi évidemment, certaines personnes essaient et me disent, mais c'est incroyable. Pourquoi ? connaissez pas ça avant et tout. Et je me dis ben ouais, en fait, c'est trop dommage en fait que ça, qu'il y ait des outils aussi puissants qui soient encore trop invisibilisés. C'est-à-dire que si on n'a pas déjà un pied dedans, tu vois, moi j'ai commencé à m'intéresser à tout ça quand j'ai traversé un cancer du sein quand j'avais 27 ans, c'était il y a 4 ans. Est-ce que 28 ans ? J'en ai 32. J'ai commencé à m'intéresser à tout ça à ce moment-là, et avant ça, je ne connaissais pas ces pratiques, les constellations familiales, etc. Je ne connaissais pas. Et je me dis que c'est trop dommage de devoir attendre d'être malade ou d'être vraiment thérapeute, et du coup de baigner dans tout ça. Donc être parfois entourée de thérapeutes, du coup on entend, il y a ça qui existe, ça qui existe, etc. C'est dommage que pour les autres personnes... il n'y a pas d'accès à ça parce que c'est des pratiques qui permettent de se reconnecter à soi, de se sentir mieux, de lever certains blocages, de travailler sur certaines mémoires, etc. Et c'est pour ça que je crée Sana Tribe, je fais le lien du coup j'en profite, c'est pour ça que je crée Sana Tribe. Donc Sana c'est la guérison, Tribe c'est la tribu. Sana Tribe c'est vraiment l'application qui réunit les événements autour du healing, donc tout ce qui va être expérience de groupe. autour du mouvement parce que c'est hyper important de travailler le corps physique et aussi autour du def perso et des médecines alternatives. Parce qu'au moment où je cherchais ça, j'ai trop galéré à trouver tout ça. J'ai trouvé que c'était hyper compliqué de savoir quel truc aussi est de qualité, qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce qui peut me correspondre, etc. Et après, en tant que thérapeute de mon côté, je vois à quel point, quand on commence ou quand parfois, il y a des gens qui font ça depuis des années, qui sont hyper talentueux. et qui ont du mal à remplir leur groupe parce qu'ils sont dans une région un peu reculée, parce que ce n'est pas des masters de la communication, ils ne sont pas des influenceurs sur les réseaux sociaux, ils n'ont pas envie de faire ça. Et je me dis que c'est trop dommage que ces personnes-là ne puissent pas partager davantage leur savoir, leur connaissance à des personnes qui ont envie de trouver ça. Du coup, c'est pour ça que je crée cette application, pour pouvoir, avec une carte interactive, voir tous les événements qu'il y a, à proximité, pouvoir filtrer sur j'ai envie de travailler ma confiance en moi, j'ai envie de travailler ma relation de couple, j'ai envie de faire une constellation familiale, etc. Voilà. Donc là, on devrait lancer début 2026. Je vais y arriver. Et si les personnes qui nous écoutent ont envie de venir me soutenir sur LinkedIn ou sur Instagram, c'est le bienvenu.
- #Enora Teyssendier
Je mettrai dans la description le lien pour le compte Instagram de Sana Tribe.
- #Laetitia Tempé
Trop bien.
- #Enora Teyssendier
Je peux mettre aussi celui de LinkedIn, d'ailleurs, aussi.
- #Laetitia Tempé
Génial. Sur l'Instagram, pour l'instant, je n'ai pas encore été très active, mais sur le mien, je le suis un peu plus. Mais voilà, ça ne saurait tarder.
- #Enora Teyssendier
Et le tien sera aussi dans la description.
- #Laetitia Tempé
Génial.
- #Enora Teyssendier
Pour te retrouver, est-ce qu'il y a autre chose ?
- #Laetitia Tempé
Non, il y a LinkedIn, Instagram. J'ai commencé un compte YouTube où je vais partager maintenant des hypnoses guidées. Voilà, mais qui... qui débute tout juste et comme il y a pas mal de travail avec le lancement de l'application, c'est vrai que ce n'est pas ma priorité. Mais c'est vrai que j'adore enregistrer des choses avec ma voix pour amener les gens à apaiser l'anxiété, à pouvoir mieux dormir, etc. Je trouve ça chouette.
- #Enora Teyssendier
D'ailleurs, tu as une hypnose aussi que tu offres ? Oui. Une hypnose que tu offres ?
- #Laetitia Tempé
Alors ouais, qu'il y a une hypnose préenregistrée que, effectivement, je propose, que j'offre. Effectivement. Donc je pourrais te donner le lien pour que tu le transmettes.
- #Enora Teyssendier
C'est pour une hypnose de reconnexion à soi, c'est ça ?
- #Laetitia Tempé
Exactement, ouais. Une hypnose de reconnexion à soi. Exactement ça. Voilà. Et puis il y en a d'autres aussi sur mon YouTube. Il y en a trois autres, là, pour l'instant.
- #Enora Teyssendier
OK. Ben top, je mettrai tous les liens. Merci beaucoup à toi de participer à ce podcast, de participer aussi à faire connaître tous ces événements qui existent.
- #Laetitia Tempé
Merci à toi Nora. Pour moi c'est hyper important de se dire comment on fait pour... Parce qu'en tant que thérapeute, je trouve ça génial l'accompagnement individuel, l'accompagnement de groupe. Et si je veux voir un peu plus large, c'est comment je démocratise l'accès à tous ces outils pour tous les... toutes les personnes qui sont de confiance que là l'idée c'est, là on est en train de créer un réseau de praticiens de confiance, c'est-à-dire que ou je connais directement parce que j'ai testé leur pratique ou alors qu'ils m'ont vraiment été recommandés par des personnes en qui j'ai une confiance aveugle pour pouvoir vivre des expériences de qualité. Et l'idée en fait à terme, donc évidemment c'est faciliter l'accès à ces pratiques et c'est démocratiser tous ces outils-là pour pouvoir vivre de manière plus alignée. Parce que moi, j'ai la conviction que quand on vit de manière plus alignée, on est moins à même de développer des maladies. Donc c'est vraiment préserver sa santé.
- #Enora Teyssendier
Oui, on est d'accord.
- #Laetitia Tempé
Merci, en tout cas, merci à toi Inora pour l'invitation dans ton podcast.
- #Enora Teyssendier
Avec plaisir, merci à toi d'être venue. Et donc je vous dis à la prochaine pour un prochain épisode et je vous souhaite une bonne soirée, bonne journée ou bonne nuit en fonction de quand vous nous écoutez. A bientôt !