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Sexologie : pourquoi savoir traiter les traumas change tout cover
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Psycho Sexo - clefs et outils pour accompagner la sexualité et lever les tabous

Sexologie : pourquoi savoir traiter les traumas change tout

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16min |10/09/2025|

122

Play
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16min |10/09/2025|

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Description

Accompagner la sexualité sans outils de traitement du trauma, c’est passer à côté de l’essentiel. Dans cet épisode, je partage pourquoi, en sexologie, relier sexualité et psychotrauma change profondément nos accompagnements.

Je pars de la réalité du cabinet : deux portes d’entrée fréquentes — dysfonctions sexuelles (douleur, désir, érection, éjaculation précoce…) et violences sexuelles. Dans les deux cas, les mêmes outils de régulation émotionnelle font la différence.


Au programme :

  • Penser la sexualité dans son contexte : éducation, histoire de vie, etc.

  • distinguer trauma aigu/simple et trauma complexe, et adapter la technique

  • pourquoi j’utilise la TLMR (thérapie du lien et des mondes relationnels) et la méthode SELEMA, ainsi que l’hypnose, sans “refaire le film” de l’événement

  • appliquer la même boîte à outils aux “peurs anticipées” : appréhension de la douleur, crainte de la dysfonction érectile, peur d’éjaculer trop vite, difficulté d’orgasme

  • aller à la racine (travail avec l’inconscient) plutôt que traiter des listes d’événements au risque de passer à côté du nœud

  • oser ouvrir l’espace sur le trauma : si nous n’abordons jamais le sujet, beaucoup de patient·es n’oseront pas le faire


Mon intention est simple : proposer des repères concrets et une posture d’accompagnement thérapeutique qui intègre trauma et sexualité, avec bienveillance et sans promesses irréalistes.


▶️ Écoute l’épisode pour entrer dans le détail des approches (TLMR, SELEMA, hypnose), des limites de l’EMDR pour les traumas complexes, et des implications pratiques en cabinet.


Episodes évoqués :

  • Libérer les émotions : EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et SELEMA : ici

  • Traumas sexuels : identifier leurs impacts sur la sexualité... : ici


Pour en savoir plus sur la formation de Psycho Sexologue : www.eipsho.com

Pour t'inscrire à la supervision sexo gratuite : ici


✨ Si cet épisode t’a inspiré, pense à laisser une ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et à le partager autour de toi. Ton soutien est précieux et m’aide énormément à faire connaître ce podcast !

📩 Dis-moi aussi quels sujets tu aimerais que j’aborde dans les prochains épisodes : en commentaire ou sur mes réseaux sociaux, ton avis compte !


👉 Prêt(e) à découvrir tout ce que la psycho-sexologie a à offrir ? Abonne-toi pour ne rien louper et plonge dans cet épisode !

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Me rejoindre sur instagram : @enora.eipsho

Pour en savoir plus sur mes accompagnements : www.enora-teyssendier.com

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Enora Teyssendier

    Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de L'Eipsho. Je suis Enora Tessendier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de L'Eipsho, l'école internationale de psycho sexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui on va parler des raisons pour lesquelles, à mon sens, on ne peut pas parler d'accompagnement de la sexualité sans avoir d'outil pour traiter les traumas. Donc quand on parle de sexualité, on imagine souvent que c'est un sujet à part entière, isolé du reste. Mais à mon sens, on ne peut pas accompagner la sexualité sans prendre en considération le contexte de vie de la personne et sans rencontrer... la question du trauma aussi. Mais quand je dis trauma en vrai, c'est pas la notion de trauma en soi que je souhaite aborder, mais plutôt les outils pour traiter les traumas et donc pour apaiser les émotions. Et donc quand je parle d'outils, c'est parce que c'est les mêmes outils ou la même approche thérapeutique qu'on va utiliser pour déconstruire les croyances limitantes qui abîment la sexualité ou de entre guillemets légères émotions, mais qui bloquent la résolution du problème. Donc à mon sens, on ne peut pas séparer accompagnement à la sexualité, à la sexologie, en sexologie, sans l'accompagnement au traitement des traumas. Donc aujourd'hui, je vais vous partager ma vision de l'accompagnement thérapeutique, et attention, je préviens, ça ne va pas plaire à tout le monde. Je vais donner un contexte. Quand on est sexologue et que quelqu'un vient nous voir en consultation, en général, on a deux portes d'entrée. Je dis bien en général. Les dysfonctions sexuelles, en incluant les problématiques dans la sexualité quand il y a une maladie à côté, comme un cancer par exemple. Et l'autre porte d'entrée courante, c'est lorsqu'il y a des violences sexuelles. qu'il y a eu des violences sexuelles et qu'il y a donc des traumas. Je vais commencer par le deuxième, qui me semble être le plus clair, le plus évident, et je pense que je n'aurai pas besoin de m'étendre trop longtemps sur le sujet. Si la personne vient nous voir pour des violences sexuelles, pour des traumas suite à des violences sexuelles, eh bien il va de soi que si on est formé à traiter les traumas, eh bien ça va marcher mieux tout de suite. L'autre point, quand on parle de violence sexuelle, c'est que dans une grande partie des cas, ce sont des violences répétées comme de l'inceste. Et donc, comme ce sont des événements répétés, et bien on rentre dans du trauma complexe. Et pour ça, il est fortement recommandé d'être formé pour traiter les traumas complexes. D'ailleurs, déjà j'ai un épisode qui est beaucoup plus qui parle beaucoup plus de ce sujet, trauma et sexualité. qui s'appelle Traumas sexuels, identifier leurs impacts sur la sexualité. Et j'ai aussi un épisode où je parle de différentes techniques pour traiter les traumas. Cet épisode s'appelle Libérer les émotions, EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et CELEMA. Et à ce moment-là, quand j'ai fait réaliser cet épisode, j'étais encore dans le déni face à l'EMDR. parce que le MDR et une méthode reconnue, reconnue dans le milieu thérapeutique, médical. Et donc, je trouvais que c'était... Je pensais du moins que c'était une super technique. Sauf que juste après avoir enregistré cet épisode de podcast, j'ai échangé avec un ami qui... avait trouvé un psychiatre qui faisait de l'EMDR alors il était tout content puisque c'était remboursé du coup et qu'il se disait qu'il allait pouvoir traiter ses traumas sauf que ils ont bien traité un trauma qui a été bien marquant pour lui ça l'a beaucoup soulagé mais après ça il lui a dit soit là il n'y a pas assez d'éléments soit c'est pas assez c'est pas un assez gros trauma Sauf que pas assez gros trauma, ça veut rien dire. Là, ce dont il lui parlait, les sujets qu'il abordait, ce sont plein de traumas qui se sont joués et qui rentrent dans un monde traumatique, du coup, du trauma complexe. Donc, le trauma complexe, c'est pas forcément un gros événement, c'est pas forcément un gros événement, mais c'est associé de plein d'autres événements. Donc, forcément que c'est pas forcément des gros événements. Voilà. Donc, déjà, j'ai entendu ce genre de propos, puis ensuite, j'ai échangé avec un psychiatre qui expliquait que le MDR, en fait, n'est efficace que dans 40% des cas. Ok, donc là, ça vient de la part d'un psychiatre, alors je me dis, bon, intéressant comme info, je vais investiguer. Et il se trouve que la semaine suivante, j'étais en formation, et là, le formateur, le psychiatre... expliquait que le MDR était intéressant pour les traumas aigus, les traumas simples ou aigus. Aigus, c'est-à-dire que l'événement a eu lieu il n'y a pas longtemps, et traumas simples, voilà, une fois. Et que ce n'était pas efficace pour les traumas complexes. Ben effectivement, ça revient à ce qui s'est passé avec le psychiatre de mon ami, qui lui a dit, ben ce n'est pas un assez gros trauma, en fait c'est un parmi tant d'autres. Donc, tout ça pour dire que... Le MDR, finalement, je ne le recommande que pour un trauma simple. La différence aussi entre la TLMR, thérapie du lien et des mondes relationnels, et la méthode Selema, la différence de ces thérapies-là avec le MDR, c'est qu'on ne va pas refaire tout le film de l'événement. Ce qui peut être traumatisant et trop compliqué pour certaines personnes. Donc voilà, je fais mon petit retour en arrière concernant le MDR, et je vais continuer maintenant le sujet que j'avais décidé d'aborder aujourd'hui dans cet épisode. Donc, maintenant qu'on a vu le côté des événements traumatiques qu'il faut, à mon sens, être formés pour traiter les traumas, puisque c'est quand même une grosse partie de nos consultations en sexologie, Maintenant, il y a un autre point. C'est le premier abordé, c'est-à-dire tout ce qui est ce qu'on appelle dysfonction sexuelle, et c'est-à-dire tout ce qui touche au désir, à la douleur, aux problèmes d'érection, d'éjaculation précoce, etc. Eh bien, il y a plusieurs points. Déjà, la sexualité, elle n'est jamais hors contexte. En fait, elle est traversée par le rapport au corps, l'histoire relationnelle, les modèles qu'on a eus, les modèles de consentement, les modèles de pouvoir, etc. J'en oublie probablement. Et on a aussi tout ce qui touche au relationnel, du coup, comment on agit dans le couple ou dans des relations non soutenues, autrement appelées plan cul par exemple. Toutes nos relations... en fait elles sont façonnées par ce qu'on a vécu, donc par l'enfance, ce qu'on a vécu dans l'enfance, le type d'attachement qu'on a pu créer avec nos parents, etc. Et donc tout ça, tout a un impact. Et l'image véhiculée de la sexualité dans la famille ou dans le milieu éducatif, de façon plus globale, va avoir aussi un impact. Donc par exemple, une personne qui consulte pour des difficultés à avoir des orgasmes, et que derrière il peut y avoir un climat de honte, et il peut y avoir une éducation où elle a intégré plein de croyances limitantes sur la sexualité, par exemple c'est sale, une femme ne doit pas se caresser, l'orgasme c'est péché, etc. Et donc tout ça, ça se travaille avec la TLMR ou la méthode CELEMA que je transmets. La méthode Célima que je transmets dans la formation en psychosexologie. Et voilà, que ce soit des croyances qu'on a intégrées dans l'enfance, ou que ce soit tout ce qu'on a vécu dans l'enfance, même si on ne le catégoriserait pas comme un trauma. Il y a des liens entre le passé, comment on s'est construit, et la sexualité aujourd'hui. Donc quand je disais que je le transmets dans la formation en psychosexologie, je vais du coup faire un petit interlude de pub. Pour parler de cette formation, en fait si tu ressens, si tu sens que ces sujets résonnent pour toi et que tu es en accord avec ce que je partage jusque là, et bien sache que c'est justement ce que je transmets dans la formation en psychosexologie et psychotrauma à l'EPSO, donc l'école internationale en psychosexologie holistique. Donc c'est un parcours de trois ans. Parce que pour moi, ce ne sont pas des choses qu'on acquiert en juste quelques mois. Il y a besoin de pratiques et il y a beaucoup de sujets qui sont à aborder puisqu'on prend la personnalité dans sa dimension globale. Et donc, du coup, cette formation, elle est pensée pour les personnes qui sont déjà dans l'accompagnement, mais aussi pour celles qui veulent entamer une reconversion et qui veulent, du coup, aller plus loin que... une éducation à la sexualité et qui veulent intégrer une posture thérapeutique, des outils concrets. Donc quand je dis outils concrets, il y a l'hypnose, il y a aussi la méthode Selema, et puis c'est surtout la capacité à accompagner de façon globale la sexualité, les traumas, les croyances, les émotions, aborder peut-être d'autres sujets tels que l'éducation. des enfants, parce que voilà, ça peut être un sujet aussi qui peut jouer sur la sexualité en fait. Voilà, tout ce qui joue en fait dans la vie des personnes qu'on accompagne. Donc si tu veux en savoir plus, eh bien je mets le lien dans la description de l'épisode. Et donc pour revenir à notre sujet, en fait, un autre point, c'est que finalement, on accompagne de la même manière un trauma qu'une appréhension de ne pas avoir à nouveau une érection. Je donne cet exemple. Mais ça marche pareil pour la peur ou l'appréhension d'avoir à nouveau mal, d'avoir à nouveau des douleurs à la pénétration, la peur d'éjaculer trop vite, la peur de ne pas avoir d'orgasme, de ne plus en avoir, etc. On va utiliser le même type de thérapie ou outil thérapeutique, c'est peut-être plus parlant comme manière de dire, et pareil pour les croyances limitantes. Donc j'espère que j'ai été claire, que j'ai réussi à transmettre un petit peu ma manière de voir les choses. Pour moi c'est un enjeu important et il y a une certaine aussi erreur trop courante de cloisonner, de ne pas oser aborder le sujet des traumas, se dire que la personne en parlera si elle en a l'envie. Et le problème que ça crée c'est que la personne elle peut aussi se dire que si le thérapeute n'a pas abordé le sujet. C'est peut-être que le thérapeute n'est pas apte à entendre les atrocités que la personne a vécues, parce que oui, des fois, c'est glauque, ou ils se font... Enfin, ou pour eux, c'était tellement hardcore que, ben voilà, on se dit « Non, mais je vais peut-être pas aborder le sujet. » Et ça, c'est un retour très concret de certains patients, vraiment, qui m'ont dit... Ils avaient vu beaucoup de thérapeutes, et ils m'ont dit « C'est la première fois que j'en parle. » Et puis ils m'ont expliqué ce que je viens d'expliquer. Donc si la personne n'a pas abordé ces sujets-là, ça crée un décalage pour le patient et il y a des symptômes qui ne sont pas compris. Donc on va pouvoir accompagner de certaines manières, mais on passe à côté possiblement de la racine du problème. D'où l'importance, à mon sens, d'avoir une approche qui ne sépare pas la sexualité et le trauma, mais qui relie les deux. Et même toutes les dimensions de la personne. D'ailleurs, ça me fait penser que concernant la racine du problème, et bien des fois on pense consciemment, on va dire avec notre cerveau, que la racine du problème vient d'un certain événement, que ce soit le patient ou nous. Et en fait, si on travaille avec des outils qui permettent d'aller plus dans l'inconscient, il se trouve que l'événement, le... Le symptôme peut venir d'un autre trauma passé. Et donc, c'est aussi intéressant, ça qui est intéressant avec la thérapie ou la méthode Selema, la TLMR ou la méthode Selema, c'est qu'on va aller directement sur l'événement de base. Je dis ça parce que vous pouvez le voir dans l'épisode sur les différentes méthodes pour traiter les traumas, où ce que j'expliquais... avec l'EFT, j'ai commencé à apprener avec l'EFT, et bien on se disait il y a tel, tel, tel, tel événement et on va sur tous les événements. Alors qu'en fait déjà on peut passer à côté de l'événement qui crée le symptôme et en plus du coup c'est beaucoup plus long aussi à accompagner. Bref d'où l'importance d'avoir une approche en tout cas qui accompagne les traumas et les traumas complexes qui relie le tout. Et justement, tout à l'heure, j'ai abordé la formation. Eh bien... Si tu souhaites explorer plus concrètement cette façon d'accompagner, je propose une séance de supervision sexo gratuite qui aura lieu le jeudi 25 septembre de 18h à 20h. J'en ai fait cet été plusieurs, des plus courtes de 30 minutes et ça a bien marché. Donc je me suis dit, allez, j'en fais une plus longue cette fois-ci. Donc c'est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans l'accompagnement. Donc psy, éduc, coach, soignant, infirmier, du coup être soignant, doula, sage-femme, etc. Et c'est aussi ouvert aux personnes qui veulent entamer une reconversion en sexologie et qui se demandent si c'est vraiment fait pour elles. Alors du coup tu peux venir avec un cas clinique, une situation qui t'interroge ou juste un questionnement plus général. L'idée c'est d'avoir un espace d'échange vivant. vivant, sans jugement anonyme aussi et du coup par rapport à la confidentialité, ce ne sera pas enregistré, il n'y aura pas de replay et donc voilà, ce sera aussi l'idée, c'est de repartir avec des clés concrètes il y a plus d'infos dans la description, c'est en live du coup sur Zoom et pour s'inscrire, parce que du coup ça nécessite de s'inscrire, et bien je mettrai le lien dans la description J'espère que cet épisode a été clair, que j'ai pu transmettre ma vision des choses, de l'accompagnement. Et je vous dis à tout bientôt, à dans 15 jours sur l'épisode de podcast, dans le prochain épisode de podcast. Et puis je vous souhaite une bonne soirée, bonne nuit ou bonne fin de journée en fonction de là où vous êtes et de quand vous m'écoutez. Bonne journée, à bientôt !

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Accompagner la sexualité sans outils de traitement du trauma, c’est passer à côté de l’essentiel. Dans cet épisode, je partage pourquoi, en sexologie, relier sexualité et psychotrauma change profondément nos accompagnements.

Je pars de la réalité du cabinet : deux portes d’entrée fréquentes — dysfonctions sexuelles (douleur, désir, érection, éjaculation précoce…) et violences sexuelles. Dans les deux cas, les mêmes outils de régulation émotionnelle font la différence.


Au programme :

  • Penser la sexualité dans son contexte : éducation, histoire de vie, etc.

  • distinguer trauma aigu/simple et trauma complexe, et adapter la technique

  • pourquoi j’utilise la TLMR (thérapie du lien et des mondes relationnels) et la méthode SELEMA, ainsi que l’hypnose, sans “refaire le film” de l’événement

  • appliquer la même boîte à outils aux “peurs anticipées” : appréhension de la douleur, crainte de la dysfonction érectile, peur d’éjaculer trop vite, difficulté d’orgasme

  • aller à la racine (travail avec l’inconscient) plutôt que traiter des listes d’événements au risque de passer à côté du nœud

  • oser ouvrir l’espace sur le trauma : si nous n’abordons jamais le sujet, beaucoup de patient·es n’oseront pas le faire


Mon intention est simple : proposer des repères concrets et une posture d’accompagnement thérapeutique qui intègre trauma et sexualité, avec bienveillance et sans promesses irréalistes.


▶️ Écoute l’épisode pour entrer dans le détail des approches (TLMR, SELEMA, hypnose), des limites de l’EMDR pour les traumas complexes, et des implications pratiques en cabinet.


Episodes évoqués :

  • Libérer les émotions : EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et SELEMA : ici

  • Traumas sexuels : identifier leurs impacts sur la sexualité... : ici


Pour en savoir plus sur la formation de Psycho Sexologue : www.eipsho.com

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✨ Si cet épisode t’a inspiré, pense à laisser une ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et à le partager autour de toi. Ton soutien est précieux et m’aide énormément à faire connaître ce podcast !

📩 Dis-moi aussi quels sujets tu aimerais que j’aborde dans les prochains épisodes : en commentaire ou sur mes réseaux sociaux, ton avis compte !


👉 Prêt(e) à découvrir tout ce que la psycho-sexologie a à offrir ? Abonne-toi pour ne rien louper et plonge dans cet épisode !

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Pour en savoir plus sur mes accompagnements : www.enora-teyssendier.com

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Enora Teyssendier

    Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de L'Eipsho. Je suis Enora Tessendier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de L'Eipsho, l'école internationale de psycho sexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui on va parler des raisons pour lesquelles, à mon sens, on ne peut pas parler d'accompagnement de la sexualité sans avoir d'outil pour traiter les traumas. Donc quand on parle de sexualité, on imagine souvent que c'est un sujet à part entière, isolé du reste. Mais à mon sens, on ne peut pas accompagner la sexualité sans prendre en considération le contexte de vie de la personne et sans rencontrer... la question du trauma aussi. Mais quand je dis trauma en vrai, c'est pas la notion de trauma en soi que je souhaite aborder, mais plutôt les outils pour traiter les traumas et donc pour apaiser les émotions. Et donc quand je parle d'outils, c'est parce que c'est les mêmes outils ou la même approche thérapeutique qu'on va utiliser pour déconstruire les croyances limitantes qui abîment la sexualité ou de entre guillemets légères émotions, mais qui bloquent la résolution du problème. Donc à mon sens, on ne peut pas séparer accompagnement à la sexualité, à la sexologie, en sexologie, sans l'accompagnement au traitement des traumas. Donc aujourd'hui, je vais vous partager ma vision de l'accompagnement thérapeutique, et attention, je préviens, ça ne va pas plaire à tout le monde. Je vais donner un contexte. Quand on est sexologue et que quelqu'un vient nous voir en consultation, en général, on a deux portes d'entrée. Je dis bien en général. Les dysfonctions sexuelles, en incluant les problématiques dans la sexualité quand il y a une maladie à côté, comme un cancer par exemple. Et l'autre porte d'entrée courante, c'est lorsqu'il y a des violences sexuelles. qu'il y a eu des violences sexuelles et qu'il y a donc des traumas. Je vais commencer par le deuxième, qui me semble être le plus clair, le plus évident, et je pense que je n'aurai pas besoin de m'étendre trop longtemps sur le sujet. Si la personne vient nous voir pour des violences sexuelles, pour des traumas suite à des violences sexuelles, eh bien il va de soi que si on est formé à traiter les traumas, eh bien ça va marcher mieux tout de suite. L'autre point, quand on parle de violence sexuelle, c'est que dans une grande partie des cas, ce sont des violences répétées comme de l'inceste. Et donc, comme ce sont des événements répétés, et bien on rentre dans du trauma complexe. Et pour ça, il est fortement recommandé d'être formé pour traiter les traumas complexes. D'ailleurs, déjà j'ai un épisode qui est beaucoup plus qui parle beaucoup plus de ce sujet, trauma et sexualité. qui s'appelle Traumas sexuels, identifier leurs impacts sur la sexualité. Et j'ai aussi un épisode où je parle de différentes techniques pour traiter les traumas. Cet épisode s'appelle Libérer les émotions, EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et CELEMA. Et à ce moment-là, quand j'ai fait réaliser cet épisode, j'étais encore dans le déni face à l'EMDR. parce que le MDR et une méthode reconnue, reconnue dans le milieu thérapeutique, médical. Et donc, je trouvais que c'était... Je pensais du moins que c'était une super technique. Sauf que juste après avoir enregistré cet épisode de podcast, j'ai échangé avec un ami qui... avait trouvé un psychiatre qui faisait de l'EMDR alors il était tout content puisque c'était remboursé du coup et qu'il se disait qu'il allait pouvoir traiter ses traumas sauf que ils ont bien traité un trauma qui a été bien marquant pour lui ça l'a beaucoup soulagé mais après ça il lui a dit soit là il n'y a pas assez d'éléments soit c'est pas assez c'est pas un assez gros trauma Sauf que pas assez gros trauma, ça veut rien dire. Là, ce dont il lui parlait, les sujets qu'il abordait, ce sont plein de traumas qui se sont joués et qui rentrent dans un monde traumatique, du coup, du trauma complexe. Donc, le trauma complexe, c'est pas forcément un gros événement, c'est pas forcément un gros événement, mais c'est associé de plein d'autres événements. Donc, forcément que c'est pas forcément des gros événements. Voilà. Donc, déjà, j'ai entendu ce genre de propos, puis ensuite, j'ai échangé avec un psychiatre qui expliquait que le MDR, en fait, n'est efficace que dans 40% des cas. Ok, donc là, ça vient de la part d'un psychiatre, alors je me dis, bon, intéressant comme info, je vais investiguer. Et il se trouve que la semaine suivante, j'étais en formation, et là, le formateur, le psychiatre... expliquait que le MDR était intéressant pour les traumas aigus, les traumas simples ou aigus. Aigus, c'est-à-dire que l'événement a eu lieu il n'y a pas longtemps, et traumas simples, voilà, une fois. Et que ce n'était pas efficace pour les traumas complexes. Ben effectivement, ça revient à ce qui s'est passé avec le psychiatre de mon ami, qui lui a dit, ben ce n'est pas un assez gros trauma, en fait c'est un parmi tant d'autres. Donc, tout ça pour dire que... Le MDR, finalement, je ne le recommande que pour un trauma simple. La différence aussi entre la TLMR, thérapie du lien et des mondes relationnels, et la méthode Selema, la différence de ces thérapies-là avec le MDR, c'est qu'on ne va pas refaire tout le film de l'événement. Ce qui peut être traumatisant et trop compliqué pour certaines personnes. Donc voilà, je fais mon petit retour en arrière concernant le MDR, et je vais continuer maintenant le sujet que j'avais décidé d'aborder aujourd'hui dans cet épisode. Donc, maintenant qu'on a vu le côté des événements traumatiques qu'il faut, à mon sens, être formés pour traiter les traumas, puisque c'est quand même une grosse partie de nos consultations en sexologie, Maintenant, il y a un autre point. C'est le premier abordé, c'est-à-dire tout ce qui est ce qu'on appelle dysfonction sexuelle, et c'est-à-dire tout ce qui touche au désir, à la douleur, aux problèmes d'érection, d'éjaculation précoce, etc. Eh bien, il y a plusieurs points. Déjà, la sexualité, elle n'est jamais hors contexte. En fait, elle est traversée par le rapport au corps, l'histoire relationnelle, les modèles qu'on a eus, les modèles de consentement, les modèles de pouvoir, etc. J'en oublie probablement. Et on a aussi tout ce qui touche au relationnel, du coup, comment on agit dans le couple ou dans des relations non soutenues, autrement appelées plan cul par exemple. Toutes nos relations... en fait elles sont façonnées par ce qu'on a vécu, donc par l'enfance, ce qu'on a vécu dans l'enfance, le type d'attachement qu'on a pu créer avec nos parents, etc. Et donc tout ça, tout a un impact. Et l'image véhiculée de la sexualité dans la famille ou dans le milieu éducatif, de façon plus globale, va avoir aussi un impact. Donc par exemple, une personne qui consulte pour des difficultés à avoir des orgasmes, et que derrière il peut y avoir un climat de honte, et il peut y avoir une éducation où elle a intégré plein de croyances limitantes sur la sexualité, par exemple c'est sale, une femme ne doit pas se caresser, l'orgasme c'est péché, etc. Et donc tout ça, ça se travaille avec la TLMR ou la méthode CELEMA que je transmets. La méthode Célima que je transmets dans la formation en psychosexologie. Et voilà, que ce soit des croyances qu'on a intégrées dans l'enfance, ou que ce soit tout ce qu'on a vécu dans l'enfance, même si on ne le catégoriserait pas comme un trauma. Il y a des liens entre le passé, comment on s'est construit, et la sexualité aujourd'hui. Donc quand je disais que je le transmets dans la formation en psychosexologie, je vais du coup faire un petit interlude de pub. Pour parler de cette formation, en fait si tu ressens, si tu sens que ces sujets résonnent pour toi et que tu es en accord avec ce que je partage jusque là, et bien sache que c'est justement ce que je transmets dans la formation en psychosexologie et psychotrauma à l'EPSO, donc l'école internationale en psychosexologie holistique. Donc c'est un parcours de trois ans. Parce que pour moi, ce ne sont pas des choses qu'on acquiert en juste quelques mois. Il y a besoin de pratiques et il y a beaucoup de sujets qui sont à aborder puisqu'on prend la personnalité dans sa dimension globale. Et donc, du coup, cette formation, elle est pensée pour les personnes qui sont déjà dans l'accompagnement, mais aussi pour celles qui veulent entamer une reconversion et qui veulent, du coup, aller plus loin que... une éducation à la sexualité et qui veulent intégrer une posture thérapeutique, des outils concrets. Donc quand je dis outils concrets, il y a l'hypnose, il y a aussi la méthode Selema, et puis c'est surtout la capacité à accompagner de façon globale la sexualité, les traumas, les croyances, les émotions, aborder peut-être d'autres sujets tels que l'éducation. des enfants, parce que voilà, ça peut être un sujet aussi qui peut jouer sur la sexualité en fait. Voilà, tout ce qui joue en fait dans la vie des personnes qu'on accompagne. Donc si tu veux en savoir plus, eh bien je mets le lien dans la description de l'épisode. Et donc pour revenir à notre sujet, en fait, un autre point, c'est que finalement, on accompagne de la même manière un trauma qu'une appréhension de ne pas avoir à nouveau une érection. Je donne cet exemple. Mais ça marche pareil pour la peur ou l'appréhension d'avoir à nouveau mal, d'avoir à nouveau des douleurs à la pénétration, la peur d'éjaculer trop vite, la peur de ne pas avoir d'orgasme, de ne plus en avoir, etc. On va utiliser le même type de thérapie ou outil thérapeutique, c'est peut-être plus parlant comme manière de dire, et pareil pour les croyances limitantes. Donc j'espère que j'ai été claire, que j'ai réussi à transmettre un petit peu ma manière de voir les choses. Pour moi c'est un enjeu important et il y a une certaine aussi erreur trop courante de cloisonner, de ne pas oser aborder le sujet des traumas, se dire que la personne en parlera si elle en a l'envie. Et le problème que ça crée c'est que la personne elle peut aussi se dire que si le thérapeute n'a pas abordé le sujet. C'est peut-être que le thérapeute n'est pas apte à entendre les atrocités que la personne a vécues, parce que oui, des fois, c'est glauque, ou ils se font... Enfin, ou pour eux, c'était tellement hardcore que, ben voilà, on se dit « Non, mais je vais peut-être pas aborder le sujet. » Et ça, c'est un retour très concret de certains patients, vraiment, qui m'ont dit... Ils avaient vu beaucoup de thérapeutes, et ils m'ont dit « C'est la première fois que j'en parle. » Et puis ils m'ont expliqué ce que je viens d'expliquer. Donc si la personne n'a pas abordé ces sujets-là, ça crée un décalage pour le patient et il y a des symptômes qui ne sont pas compris. Donc on va pouvoir accompagner de certaines manières, mais on passe à côté possiblement de la racine du problème. D'où l'importance, à mon sens, d'avoir une approche qui ne sépare pas la sexualité et le trauma, mais qui relie les deux. Et même toutes les dimensions de la personne. D'ailleurs, ça me fait penser que concernant la racine du problème, et bien des fois on pense consciemment, on va dire avec notre cerveau, que la racine du problème vient d'un certain événement, que ce soit le patient ou nous. Et en fait, si on travaille avec des outils qui permettent d'aller plus dans l'inconscient, il se trouve que l'événement, le... Le symptôme peut venir d'un autre trauma passé. Et donc, c'est aussi intéressant, ça qui est intéressant avec la thérapie ou la méthode Selema, la TLMR ou la méthode Selema, c'est qu'on va aller directement sur l'événement de base. Je dis ça parce que vous pouvez le voir dans l'épisode sur les différentes méthodes pour traiter les traumas, où ce que j'expliquais... avec l'EFT, j'ai commencé à apprener avec l'EFT, et bien on se disait il y a tel, tel, tel, tel événement et on va sur tous les événements. Alors qu'en fait déjà on peut passer à côté de l'événement qui crée le symptôme et en plus du coup c'est beaucoup plus long aussi à accompagner. Bref d'où l'importance d'avoir une approche en tout cas qui accompagne les traumas et les traumas complexes qui relie le tout. Et justement, tout à l'heure, j'ai abordé la formation. Eh bien... Si tu souhaites explorer plus concrètement cette façon d'accompagner, je propose une séance de supervision sexo gratuite qui aura lieu le jeudi 25 septembre de 18h à 20h. J'en ai fait cet été plusieurs, des plus courtes de 30 minutes et ça a bien marché. Donc je me suis dit, allez, j'en fais une plus longue cette fois-ci. Donc c'est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans l'accompagnement. Donc psy, éduc, coach, soignant, infirmier, du coup être soignant, doula, sage-femme, etc. Et c'est aussi ouvert aux personnes qui veulent entamer une reconversion en sexologie et qui se demandent si c'est vraiment fait pour elles. Alors du coup tu peux venir avec un cas clinique, une situation qui t'interroge ou juste un questionnement plus général. L'idée c'est d'avoir un espace d'échange vivant. vivant, sans jugement anonyme aussi et du coup par rapport à la confidentialité, ce ne sera pas enregistré, il n'y aura pas de replay et donc voilà, ce sera aussi l'idée, c'est de repartir avec des clés concrètes il y a plus d'infos dans la description, c'est en live du coup sur Zoom et pour s'inscrire, parce que du coup ça nécessite de s'inscrire, et bien je mettrai le lien dans la description J'espère que cet épisode a été clair, que j'ai pu transmettre ma vision des choses, de l'accompagnement. Et je vous dis à tout bientôt, à dans 15 jours sur l'épisode de podcast, dans le prochain épisode de podcast. Et puis je vous souhaite une bonne soirée, bonne nuit ou bonne fin de journée en fonction de là où vous êtes et de quand vous m'écoutez. Bonne journée, à bientôt !

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Description

Accompagner la sexualité sans outils de traitement du trauma, c’est passer à côté de l’essentiel. Dans cet épisode, je partage pourquoi, en sexologie, relier sexualité et psychotrauma change profondément nos accompagnements.

Je pars de la réalité du cabinet : deux portes d’entrée fréquentes — dysfonctions sexuelles (douleur, désir, érection, éjaculation précoce…) et violences sexuelles. Dans les deux cas, les mêmes outils de régulation émotionnelle font la différence.


Au programme :

  • Penser la sexualité dans son contexte : éducation, histoire de vie, etc.

  • distinguer trauma aigu/simple et trauma complexe, et adapter la technique

  • pourquoi j’utilise la TLMR (thérapie du lien et des mondes relationnels) et la méthode SELEMA, ainsi que l’hypnose, sans “refaire le film” de l’événement

  • appliquer la même boîte à outils aux “peurs anticipées” : appréhension de la douleur, crainte de la dysfonction érectile, peur d’éjaculer trop vite, difficulté d’orgasme

  • aller à la racine (travail avec l’inconscient) plutôt que traiter des listes d’événements au risque de passer à côté du nœud

  • oser ouvrir l’espace sur le trauma : si nous n’abordons jamais le sujet, beaucoup de patient·es n’oseront pas le faire


Mon intention est simple : proposer des repères concrets et une posture d’accompagnement thérapeutique qui intègre trauma et sexualité, avec bienveillance et sans promesses irréalistes.


▶️ Écoute l’épisode pour entrer dans le détail des approches (TLMR, SELEMA, hypnose), des limites de l’EMDR pour les traumas complexes, et des implications pratiques en cabinet.


Episodes évoqués :

  • Libérer les émotions : EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et SELEMA : ici

  • Traumas sexuels : identifier leurs impacts sur la sexualité... : ici


Pour en savoir plus sur la formation de Psycho Sexologue : www.eipsho.com

Pour t'inscrire à la supervision sexo gratuite : ici


✨ Si cet épisode t’a inspiré, pense à laisser une ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et à le partager autour de toi. Ton soutien est précieux et m’aide énormément à faire connaître ce podcast !

📩 Dis-moi aussi quels sujets tu aimerais que j’aborde dans les prochains épisodes : en commentaire ou sur mes réseaux sociaux, ton avis compte !


👉 Prêt(e) à découvrir tout ce que la psycho-sexologie a à offrir ? Abonne-toi pour ne rien louper et plonge dans cet épisode !

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Me rejoindre sur instagram : @enora.eipsho

Pour en savoir plus sur mes accompagnements : www.enora-teyssendier.com

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Enora Teyssendier

    Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de L'Eipsho. Je suis Enora Tessendier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de L'Eipsho, l'école internationale de psycho sexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui on va parler des raisons pour lesquelles, à mon sens, on ne peut pas parler d'accompagnement de la sexualité sans avoir d'outil pour traiter les traumas. Donc quand on parle de sexualité, on imagine souvent que c'est un sujet à part entière, isolé du reste. Mais à mon sens, on ne peut pas accompagner la sexualité sans prendre en considération le contexte de vie de la personne et sans rencontrer... la question du trauma aussi. Mais quand je dis trauma en vrai, c'est pas la notion de trauma en soi que je souhaite aborder, mais plutôt les outils pour traiter les traumas et donc pour apaiser les émotions. Et donc quand je parle d'outils, c'est parce que c'est les mêmes outils ou la même approche thérapeutique qu'on va utiliser pour déconstruire les croyances limitantes qui abîment la sexualité ou de entre guillemets légères émotions, mais qui bloquent la résolution du problème. Donc à mon sens, on ne peut pas séparer accompagnement à la sexualité, à la sexologie, en sexologie, sans l'accompagnement au traitement des traumas. Donc aujourd'hui, je vais vous partager ma vision de l'accompagnement thérapeutique, et attention, je préviens, ça ne va pas plaire à tout le monde. Je vais donner un contexte. Quand on est sexologue et que quelqu'un vient nous voir en consultation, en général, on a deux portes d'entrée. Je dis bien en général. Les dysfonctions sexuelles, en incluant les problématiques dans la sexualité quand il y a une maladie à côté, comme un cancer par exemple. Et l'autre porte d'entrée courante, c'est lorsqu'il y a des violences sexuelles. qu'il y a eu des violences sexuelles et qu'il y a donc des traumas. Je vais commencer par le deuxième, qui me semble être le plus clair, le plus évident, et je pense que je n'aurai pas besoin de m'étendre trop longtemps sur le sujet. Si la personne vient nous voir pour des violences sexuelles, pour des traumas suite à des violences sexuelles, eh bien il va de soi que si on est formé à traiter les traumas, eh bien ça va marcher mieux tout de suite. L'autre point, quand on parle de violence sexuelle, c'est que dans une grande partie des cas, ce sont des violences répétées comme de l'inceste. Et donc, comme ce sont des événements répétés, et bien on rentre dans du trauma complexe. Et pour ça, il est fortement recommandé d'être formé pour traiter les traumas complexes. D'ailleurs, déjà j'ai un épisode qui est beaucoup plus qui parle beaucoup plus de ce sujet, trauma et sexualité. qui s'appelle Traumas sexuels, identifier leurs impacts sur la sexualité. Et j'ai aussi un épisode où je parle de différentes techniques pour traiter les traumas. Cet épisode s'appelle Libérer les émotions, EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et CELEMA. Et à ce moment-là, quand j'ai fait réaliser cet épisode, j'étais encore dans le déni face à l'EMDR. parce que le MDR et une méthode reconnue, reconnue dans le milieu thérapeutique, médical. Et donc, je trouvais que c'était... Je pensais du moins que c'était une super technique. Sauf que juste après avoir enregistré cet épisode de podcast, j'ai échangé avec un ami qui... avait trouvé un psychiatre qui faisait de l'EMDR alors il était tout content puisque c'était remboursé du coup et qu'il se disait qu'il allait pouvoir traiter ses traumas sauf que ils ont bien traité un trauma qui a été bien marquant pour lui ça l'a beaucoup soulagé mais après ça il lui a dit soit là il n'y a pas assez d'éléments soit c'est pas assez c'est pas un assez gros trauma Sauf que pas assez gros trauma, ça veut rien dire. Là, ce dont il lui parlait, les sujets qu'il abordait, ce sont plein de traumas qui se sont joués et qui rentrent dans un monde traumatique, du coup, du trauma complexe. Donc, le trauma complexe, c'est pas forcément un gros événement, c'est pas forcément un gros événement, mais c'est associé de plein d'autres événements. Donc, forcément que c'est pas forcément des gros événements. Voilà. Donc, déjà, j'ai entendu ce genre de propos, puis ensuite, j'ai échangé avec un psychiatre qui expliquait que le MDR, en fait, n'est efficace que dans 40% des cas. Ok, donc là, ça vient de la part d'un psychiatre, alors je me dis, bon, intéressant comme info, je vais investiguer. Et il se trouve que la semaine suivante, j'étais en formation, et là, le formateur, le psychiatre... expliquait que le MDR était intéressant pour les traumas aigus, les traumas simples ou aigus. Aigus, c'est-à-dire que l'événement a eu lieu il n'y a pas longtemps, et traumas simples, voilà, une fois. Et que ce n'était pas efficace pour les traumas complexes. Ben effectivement, ça revient à ce qui s'est passé avec le psychiatre de mon ami, qui lui a dit, ben ce n'est pas un assez gros trauma, en fait c'est un parmi tant d'autres. Donc, tout ça pour dire que... Le MDR, finalement, je ne le recommande que pour un trauma simple. La différence aussi entre la TLMR, thérapie du lien et des mondes relationnels, et la méthode Selema, la différence de ces thérapies-là avec le MDR, c'est qu'on ne va pas refaire tout le film de l'événement. Ce qui peut être traumatisant et trop compliqué pour certaines personnes. Donc voilà, je fais mon petit retour en arrière concernant le MDR, et je vais continuer maintenant le sujet que j'avais décidé d'aborder aujourd'hui dans cet épisode. Donc, maintenant qu'on a vu le côté des événements traumatiques qu'il faut, à mon sens, être formés pour traiter les traumas, puisque c'est quand même une grosse partie de nos consultations en sexologie, Maintenant, il y a un autre point. C'est le premier abordé, c'est-à-dire tout ce qui est ce qu'on appelle dysfonction sexuelle, et c'est-à-dire tout ce qui touche au désir, à la douleur, aux problèmes d'érection, d'éjaculation précoce, etc. Eh bien, il y a plusieurs points. Déjà, la sexualité, elle n'est jamais hors contexte. En fait, elle est traversée par le rapport au corps, l'histoire relationnelle, les modèles qu'on a eus, les modèles de consentement, les modèles de pouvoir, etc. J'en oublie probablement. Et on a aussi tout ce qui touche au relationnel, du coup, comment on agit dans le couple ou dans des relations non soutenues, autrement appelées plan cul par exemple. Toutes nos relations... en fait elles sont façonnées par ce qu'on a vécu, donc par l'enfance, ce qu'on a vécu dans l'enfance, le type d'attachement qu'on a pu créer avec nos parents, etc. Et donc tout ça, tout a un impact. Et l'image véhiculée de la sexualité dans la famille ou dans le milieu éducatif, de façon plus globale, va avoir aussi un impact. Donc par exemple, une personne qui consulte pour des difficultés à avoir des orgasmes, et que derrière il peut y avoir un climat de honte, et il peut y avoir une éducation où elle a intégré plein de croyances limitantes sur la sexualité, par exemple c'est sale, une femme ne doit pas se caresser, l'orgasme c'est péché, etc. Et donc tout ça, ça se travaille avec la TLMR ou la méthode CELEMA que je transmets. La méthode Célima que je transmets dans la formation en psychosexologie. Et voilà, que ce soit des croyances qu'on a intégrées dans l'enfance, ou que ce soit tout ce qu'on a vécu dans l'enfance, même si on ne le catégoriserait pas comme un trauma. Il y a des liens entre le passé, comment on s'est construit, et la sexualité aujourd'hui. Donc quand je disais que je le transmets dans la formation en psychosexologie, je vais du coup faire un petit interlude de pub. Pour parler de cette formation, en fait si tu ressens, si tu sens que ces sujets résonnent pour toi et que tu es en accord avec ce que je partage jusque là, et bien sache que c'est justement ce que je transmets dans la formation en psychosexologie et psychotrauma à l'EPSO, donc l'école internationale en psychosexologie holistique. Donc c'est un parcours de trois ans. Parce que pour moi, ce ne sont pas des choses qu'on acquiert en juste quelques mois. Il y a besoin de pratiques et il y a beaucoup de sujets qui sont à aborder puisqu'on prend la personnalité dans sa dimension globale. Et donc, du coup, cette formation, elle est pensée pour les personnes qui sont déjà dans l'accompagnement, mais aussi pour celles qui veulent entamer une reconversion et qui veulent, du coup, aller plus loin que... une éducation à la sexualité et qui veulent intégrer une posture thérapeutique, des outils concrets. Donc quand je dis outils concrets, il y a l'hypnose, il y a aussi la méthode Selema, et puis c'est surtout la capacité à accompagner de façon globale la sexualité, les traumas, les croyances, les émotions, aborder peut-être d'autres sujets tels que l'éducation. des enfants, parce que voilà, ça peut être un sujet aussi qui peut jouer sur la sexualité en fait. Voilà, tout ce qui joue en fait dans la vie des personnes qu'on accompagne. Donc si tu veux en savoir plus, eh bien je mets le lien dans la description de l'épisode. Et donc pour revenir à notre sujet, en fait, un autre point, c'est que finalement, on accompagne de la même manière un trauma qu'une appréhension de ne pas avoir à nouveau une érection. Je donne cet exemple. Mais ça marche pareil pour la peur ou l'appréhension d'avoir à nouveau mal, d'avoir à nouveau des douleurs à la pénétration, la peur d'éjaculer trop vite, la peur de ne pas avoir d'orgasme, de ne plus en avoir, etc. On va utiliser le même type de thérapie ou outil thérapeutique, c'est peut-être plus parlant comme manière de dire, et pareil pour les croyances limitantes. Donc j'espère que j'ai été claire, que j'ai réussi à transmettre un petit peu ma manière de voir les choses. Pour moi c'est un enjeu important et il y a une certaine aussi erreur trop courante de cloisonner, de ne pas oser aborder le sujet des traumas, se dire que la personne en parlera si elle en a l'envie. Et le problème que ça crée c'est que la personne elle peut aussi se dire que si le thérapeute n'a pas abordé le sujet. C'est peut-être que le thérapeute n'est pas apte à entendre les atrocités que la personne a vécues, parce que oui, des fois, c'est glauque, ou ils se font... Enfin, ou pour eux, c'était tellement hardcore que, ben voilà, on se dit « Non, mais je vais peut-être pas aborder le sujet. » Et ça, c'est un retour très concret de certains patients, vraiment, qui m'ont dit... Ils avaient vu beaucoup de thérapeutes, et ils m'ont dit « C'est la première fois que j'en parle. » Et puis ils m'ont expliqué ce que je viens d'expliquer. Donc si la personne n'a pas abordé ces sujets-là, ça crée un décalage pour le patient et il y a des symptômes qui ne sont pas compris. Donc on va pouvoir accompagner de certaines manières, mais on passe à côté possiblement de la racine du problème. D'où l'importance, à mon sens, d'avoir une approche qui ne sépare pas la sexualité et le trauma, mais qui relie les deux. Et même toutes les dimensions de la personne. D'ailleurs, ça me fait penser que concernant la racine du problème, et bien des fois on pense consciemment, on va dire avec notre cerveau, que la racine du problème vient d'un certain événement, que ce soit le patient ou nous. Et en fait, si on travaille avec des outils qui permettent d'aller plus dans l'inconscient, il se trouve que l'événement, le... Le symptôme peut venir d'un autre trauma passé. Et donc, c'est aussi intéressant, ça qui est intéressant avec la thérapie ou la méthode Selema, la TLMR ou la méthode Selema, c'est qu'on va aller directement sur l'événement de base. Je dis ça parce que vous pouvez le voir dans l'épisode sur les différentes méthodes pour traiter les traumas, où ce que j'expliquais... avec l'EFT, j'ai commencé à apprener avec l'EFT, et bien on se disait il y a tel, tel, tel, tel événement et on va sur tous les événements. Alors qu'en fait déjà on peut passer à côté de l'événement qui crée le symptôme et en plus du coup c'est beaucoup plus long aussi à accompagner. Bref d'où l'importance d'avoir une approche en tout cas qui accompagne les traumas et les traumas complexes qui relie le tout. Et justement, tout à l'heure, j'ai abordé la formation. Eh bien... Si tu souhaites explorer plus concrètement cette façon d'accompagner, je propose une séance de supervision sexo gratuite qui aura lieu le jeudi 25 septembre de 18h à 20h. J'en ai fait cet été plusieurs, des plus courtes de 30 minutes et ça a bien marché. Donc je me suis dit, allez, j'en fais une plus longue cette fois-ci. Donc c'est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans l'accompagnement. Donc psy, éduc, coach, soignant, infirmier, du coup être soignant, doula, sage-femme, etc. Et c'est aussi ouvert aux personnes qui veulent entamer une reconversion en sexologie et qui se demandent si c'est vraiment fait pour elles. Alors du coup tu peux venir avec un cas clinique, une situation qui t'interroge ou juste un questionnement plus général. L'idée c'est d'avoir un espace d'échange vivant. vivant, sans jugement anonyme aussi et du coup par rapport à la confidentialité, ce ne sera pas enregistré, il n'y aura pas de replay et donc voilà, ce sera aussi l'idée, c'est de repartir avec des clés concrètes il y a plus d'infos dans la description, c'est en live du coup sur Zoom et pour s'inscrire, parce que du coup ça nécessite de s'inscrire, et bien je mettrai le lien dans la description J'espère que cet épisode a été clair, que j'ai pu transmettre ma vision des choses, de l'accompagnement. Et je vous dis à tout bientôt, à dans 15 jours sur l'épisode de podcast, dans le prochain épisode de podcast. Et puis je vous souhaite une bonne soirée, bonne nuit ou bonne fin de journée en fonction de là où vous êtes et de quand vous m'écoutez. Bonne journée, à bientôt !

Description

Accompagner la sexualité sans outils de traitement du trauma, c’est passer à côté de l’essentiel. Dans cet épisode, je partage pourquoi, en sexologie, relier sexualité et psychotrauma change profondément nos accompagnements.

Je pars de la réalité du cabinet : deux portes d’entrée fréquentes — dysfonctions sexuelles (douleur, désir, érection, éjaculation précoce…) et violences sexuelles. Dans les deux cas, les mêmes outils de régulation émotionnelle font la différence.


Au programme :

  • Penser la sexualité dans son contexte : éducation, histoire de vie, etc.

  • distinguer trauma aigu/simple et trauma complexe, et adapter la technique

  • pourquoi j’utilise la TLMR (thérapie du lien et des mondes relationnels) et la méthode SELEMA, ainsi que l’hypnose, sans “refaire le film” de l’événement

  • appliquer la même boîte à outils aux “peurs anticipées” : appréhension de la douleur, crainte de la dysfonction érectile, peur d’éjaculer trop vite, difficulté d’orgasme

  • aller à la racine (travail avec l’inconscient) plutôt que traiter des listes d’événements au risque de passer à côté du nœud

  • oser ouvrir l’espace sur le trauma : si nous n’abordons jamais le sujet, beaucoup de patient·es n’oseront pas le faire


Mon intention est simple : proposer des repères concrets et une posture d’accompagnement thérapeutique qui intègre trauma et sexualité, avec bienveillance et sans promesses irréalistes.


▶️ Écoute l’épisode pour entrer dans le détail des approches (TLMR, SELEMA, hypnose), des limites de l’EMDR pour les traumas complexes, et des implications pratiques en cabinet.


Episodes évoqués :

  • Libérer les émotions : EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et SELEMA : ici

  • Traumas sexuels : identifier leurs impacts sur la sexualité... : ici


Pour en savoir plus sur la formation de Psycho Sexologue : www.eipsho.com

Pour t'inscrire à la supervision sexo gratuite : ici


✨ Si cet épisode t’a inspiré, pense à laisser une ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et à le partager autour de toi. Ton soutien est précieux et m’aide énormément à faire connaître ce podcast !

📩 Dis-moi aussi quels sujets tu aimerais que j’aborde dans les prochains épisodes : en commentaire ou sur mes réseaux sociaux, ton avis compte !


👉 Prêt(e) à découvrir tout ce que la psycho-sexologie a à offrir ? Abonne-toi pour ne rien louper et plonge dans cet épisode !

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Enora Teyssendier

    Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de L'Eipsho. Je suis Enora Tessendier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de L'Eipsho, l'école internationale de psycho sexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui on va parler des raisons pour lesquelles, à mon sens, on ne peut pas parler d'accompagnement de la sexualité sans avoir d'outil pour traiter les traumas. Donc quand on parle de sexualité, on imagine souvent que c'est un sujet à part entière, isolé du reste. Mais à mon sens, on ne peut pas accompagner la sexualité sans prendre en considération le contexte de vie de la personne et sans rencontrer... la question du trauma aussi. Mais quand je dis trauma en vrai, c'est pas la notion de trauma en soi que je souhaite aborder, mais plutôt les outils pour traiter les traumas et donc pour apaiser les émotions. Et donc quand je parle d'outils, c'est parce que c'est les mêmes outils ou la même approche thérapeutique qu'on va utiliser pour déconstruire les croyances limitantes qui abîment la sexualité ou de entre guillemets légères émotions, mais qui bloquent la résolution du problème. Donc à mon sens, on ne peut pas séparer accompagnement à la sexualité, à la sexologie, en sexologie, sans l'accompagnement au traitement des traumas. Donc aujourd'hui, je vais vous partager ma vision de l'accompagnement thérapeutique, et attention, je préviens, ça ne va pas plaire à tout le monde. Je vais donner un contexte. Quand on est sexologue et que quelqu'un vient nous voir en consultation, en général, on a deux portes d'entrée. Je dis bien en général. Les dysfonctions sexuelles, en incluant les problématiques dans la sexualité quand il y a une maladie à côté, comme un cancer par exemple. Et l'autre porte d'entrée courante, c'est lorsqu'il y a des violences sexuelles. qu'il y a eu des violences sexuelles et qu'il y a donc des traumas. Je vais commencer par le deuxième, qui me semble être le plus clair, le plus évident, et je pense que je n'aurai pas besoin de m'étendre trop longtemps sur le sujet. Si la personne vient nous voir pour des violences sexuelles, pour des traumas suite à des violences sexuelles, eh bien il va de soi que si on est formé à traiter les traumas, eh bien ça va marcher mieux tout de suite. L'autre point, quand on parle de violence sexuelle, c'est que dans une grande partie des cas, ce sont des violences répétées comme de l'inceste. Et donc, comme ce sont des événements répétés, et bien on rentre dans du trauma complexe. Et pour ça, il est fortement recommandé d'être formé pour traiter les traumas complexes. D'ailleurs, déjà j'ai un épisode qui est beaucoup plus qui parle beaucoup plus de ce sujet, trauma et sexualité. qui s'appelle Traumas sexuels, identifier leurs impacts sur la sexualité. Et j'ai aussi un épisode où je parle de différentes techniques pour traiter les traumas. Cet épisode s'appelle Libérer les émotions, EFT, hypnose, mouvements oculaires, TLMR et CELEMA. Et à ce moment-là, quand j'ai fait réaliser cet épisode, j'étais encore dans le déni face à l'EMDR. parce que le MDR et une méthode reconnue, reconnue dans le milieu thérapeutique, médical. Et donc, je trouvais que c'était... Je pensais du moins que c'était une super technique. Sauf que juste après avoir enregistré cet épisode de podcast, j'ai échangé avec un ami qui... avait trouvé un psychiatre qui faisait de l'EMDR alors il était tout content puisque c'était remboursé du coup et qu'il se disait qu'il allait pouvoir traiter ses traumas sauf que ils ont bien traité un trauma qui a été bien marquant pour lui ça l'a beaucoup soulagé mais après ça il lui a dit soit là il n'y a pas assez d'éléments soit c'est pas assez c'est pas un assez gros trauma Sauf que pas assez gros trauma, ça veut rien dire. Là, ce dont il lui parlait, les sujets qu'il abordait, ce sont plein de traumas qui se sont joués et qui rentrent dans un monde traumatique, du coup, du trauma complexe. Donc, le trauma complexe, c'est pas forcément un gros événement, c'est pas forcément un gros événement, mais c'est associé de plein d'autres événements. Donc, forcément que c'est pas forcément des gros événements. Voilà. Donc, déjà, j'ai entendu ce genre de propos, puis ensuite, j'ai échangé avec un psychiatre qui expliquait que le MDR, en fait, n'est efficace que dans 40% des cas. Ok, donc là, ça vient de la part d'un psychiatre, alors je me dis, bon, intéressant comme info, je vais investiguer. Et il se trouve que la semaine suivante, j'étais en formation, et là, le formateur, le psychiatre... expliquait que le MDR était intéressant pour les traumas aigus, les traumas simples ou aigus. Aigus, c'est-à-dire que l'événement a eu lieu il n'y a pas longtemps, et traumas simples, voilà, une fois. Et que ce n'était pas efficace pour les traumas complexes. Ben effectivement, ça revient à ce qui s'est passé avec le psychiatre de mon ami, qui lui a dit, ben ce n'est pas un assez gros trauma, en fait c'est un parmi tant d'autres. Donc, tout ça pour dire que... Le MDR, finalement, je ne le recommande que pour un trauma simple. La différence aussi entre la TLMR, thérapie du lien et des mondes relationnels, et la méthode Selema, la différence de ces thérapies-là avec le MDR, c'est qu'on ne va pas refaire tout le film de l'événement. Ce qui peut être traumatisant et trop compliqué pour certaines personnes. Donc voilà, je fais mon petit retour en arrière concernant le MDR, et je vais continuer maintenant le sujet que j'avais décidé d'aborder aujourd'hui dans cet épisode. Donc, maintenant qu'on a vu le côté des événements traumatiques qu'il faut, à mon sens, être formés pour traiter les traumas, puisque c'est quand même une grosse partie de nos consultations en sexologie, Maintenant, il y a un autre point. C'est le premier abordé, c'est-à-dire tout ce qui est ce qu'on appelle dysfonction sexuelle, et c'est-à-dire tout ce qui touche au désir, à la douleur, aux problèmes d'érection, d'éjaculation précoce, etc. Eh bien, il y a plusieurs points. Déjà, la sexualité, elle n'est jamais hors contexte. En fait, elle est traversée par le rapport au corps, l'histoire relationnelle, les modèles qu'on a eus, les modèles de consentement, les modèles de pouvoir, etc. J'en oublie probablement. Et on a aussi tout ce qui touche au relationnel, du coup, comment on agit dans le couple ou dans des relations non soutenues, autrement appelées plan cul par exemple. Toutes nos relations... en fait elles sont façonnées par ce qu'on a vécu, donc par l'enfance, ce qu'on a vécu dans l'enfance, le type d'attachement qu'on a pu créer avec nos parents, etc. Et donc tout ça, tout a un impact. Et l'image véhiculée de la sexualité dans la famille ou dans le milieu éducatif, de façon plus globale, va avoir aussi un impact. Donc par exemple, une personne qui consulte pour des difficultés à avoir des orgasmes, et que derrière il peut y avoir un climat de honte, et il peut y avoir une éducation où elle a intégré plein de croyances limitantes sur la sexualité, par exemple c'est sale, une femme ne doit pas se caresser, l'orgasme c'est péché, etc. Et donc tout ça, ça se travaille avec la TLMR ou la méthode CELEMA que je transmets. La méthode Célima que je transmets dans la formation en psychosexologie. Et voilà, que ce soit des croyances qu'on a intégrées dans l'enfance, ou que ce soit tout ce qu'on a vécu dans l'enfance, même si on ne le catégoriserait pas comme un trauma. Il y a des liens entre le passé, comment on s'est construit, et la sexualité aujourd'hui. Donc quand je disais que je le transmets dans la formation en psychosexologie, je vais du coup faire un petit interlude de pub. Pour parler de cette formation, en fait si tu ressens, si tu sens que ces sujets résonnent pour toi et que tu es en accord avec ce que je partage jusque là, et bien sache que c'est justement ce que je transmets dans la formation en psychosexologie et psychotrauma à l'EPSO, donc l'école internationale en psychosexologie holistique. Donc c'est un parcours de trois ans. Parce que pour moi, ce ne sont pas des choses qu'on acquiert en juste quelques mois. Il y a besoin de pratiques et il y a beaucoup de sujets qui sont à aborder puisqu'on prend la personnalité dans sa dimension globale. Et donc, du coup, cette formation, elle est pensée pour les personnes qui sont déjà dans l'accompagnement, mais aussi pour celles qui veulent entamer une reconversion et qui veulent, du coup, aller plus loin que... une éducation à la sexualité et qui veulent intégrer une posture thérapeutique, des outils concrets. Donc quand je dis outils concrets, il y a l'hypnose, il y a aussi la méthode Selema, et puis c'est surtout la capacité à accompagner de façon globale la sexualité, les traumas, les croyances, les émotions, aborder peut-être d'autres sujets tels que l'éducation. des enfants, parce que voilà, ça peut être un sujet aussi qui peut jouer sur la sexualité en fait. Voilà, tout ce qui joue en fait dans la vie des personnes qu'on accompagne. Donc si tu veux en savoir plus, eh bien je mets le lien dans la description de l'épisode. Et donc pour revenir à notre sujet, en fait, un autre point, c'est que finalement, on accompagne de la même manière un trauma qu'une appréhension de ne pas avoir à nouveau une érection. Je donne cet exemple. Mais ça marche pareil pour la peur ou l'appréhension d'avoir à nouveau mal, d'avoir à nouveau des douleurs à la pénétration, la peur d'éjaculer trop vite, la peur de ne pas avoir d'orgasme, de ne plus en avoir, etc. On va utiliser le même type de thérapie ou outil thérapeutique, c'est peut-être plus parlant comme manière de dire, et pareil pour les croyances limitantes. Donc j'espère que j'ai été claire, que j'ai réussi à transmettre un petit peu ma manière de voir les choses. Pour moi c'est un enjeu important et il y a une certaine aussi erreur trop courante de cloisonner, de ne pas oser aborder le sujet des traumas, se dire que la personne en parlera si elle en a l'envie. Et le problème que ça crée c'est que la personne elle peut aussi se dire que si le thérapeute n'a pas abordé le sujet. C'est peut-être que le thérapeute n'est pas apte à entendre les atrocités que la personne a vécues, parce que oui, des fois, c'est glauque, ou ils se font... Enfin, ou pour eux, c'était tellement hardcore que, ben voilà, on se dit « Non, mais je vais peut-être pas aborder le sujet. » Et ça, c'est un retour très concret de certains patients, vraiment, qui m'ont dit... Ils avaient vu beaucoup de thérapeutes, et ils m'ont dit « C'est la première fois que j'en parle. » Et puis ils m'ont expliqué ce que je viens d'expliquer. Donc si la personne n'a pas abordé ces sujets-là, ça crée un décalage pour le patient et il y a des symptômes qui ne sont pas compris. Donc on va pouvoir accompagner de certaines manières, mais on passe à côté possiblement de la racine du problème. D'où l'importance, à mon sens, d'avoir une approche qui ne sépare pas la sexualité et le trauma, mais qui relie les deux. Et même toutes les dimensions de la personne. D'ailleurs, ça me fait penser que concernant la racine du problème, et bien des fois on pense consciemment, on va dire avec notre cerveau, que la racine du problème vient d'un certain événement, que ce soit le patient ou nous. Et en fait, si on travaille avec des outils qui permettent d'aller plus dans l'inconscient, il se trouve que l'événement, le... Le symptôme peut venir d'un autre trauma passé. Et donc, c'est aussi intéressant, ça qui est intéressant avec la thérapie ou la méthode Selema, la TLMR ou la méthode Selema, c'est qu'on va aller directement sur l'événement de base. Je dis ça parce que vous pouvez le voir dans l'épisode sur les différentes méthodes pour traiter les traumas, où ce que j'expliquais... avec l'EFT, j'ai commencé à apprener avec l'EFT, et bien on se disait il y a tel, tel, tel, tel événement et on va sur tous les événements. Alors qu'en fait déjà on peut passer à côté de l'événement qui crée le symptôme et en plus du coup c'est beaucoup plus long aussi à accompagner. Bref d'où l'importance d'avoir une approche en tout cas qui accompagne les traumas et les traumas complexes qui relie le tout. Et justement, tout à l'heure, j'ai abordé la formation. Eh bien... Si tu souhaites explorer plus concrètement cette façon d'accompagner, je propose une séance de supervision sexo gratuite qui aura lieu le jeudi 25 septembre de 18h à 20h. J'en ai fait cet été plusieurs, des plus courtes de 30 minutes et ça a bien marché. Donc je me suis dit, allez, j'en fais une plus longue cette fois-ci. Donc c'est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans l'accompagnement. Donc psy, éduc, coach, soignant, infirmier, du coup être soignant, doula, sage-femme, etc. Et c'est aussi ouvert aux personnes qui veulent entamer une reconversion en sexologie et qui se demandent si c'est vraiment fait pour elles. Alors du coup tu peux venir avec un cas clinique, une situation qui t'interroge ou juste un questionnement plus général. L'idée c'est d'avoir un espace d'échange vivant. vivant, sans jugement anonyme aussi et du coup par rapport à la confidentialité, ce ne sera pas enregistré, il n'y aura pas de replay et donc voilà, ce sera aussi l'idée, c'est de repartir avec des clés concrètes il y a plus d'infos dans la description, c'est en live du coup sur Zoom et pour s'inscrire, parce que du coup ça nécessite de s'inscrire, et bien je mettrai le lien dans la description J'espère que cet épisode a été clair, que j'ai pu transmettre ma vision des choses, de l'accompagnement. Et je vous dis à tout bientôt, à dans 15 jours sur l'épisode de podcast, dans le prochain épisode de podcast. Et puis je vous souhaite une bonne soirée, bonne nuit ou bonne fin de journée en fonction de là où vous êtes et de quand vous m'écoutez. Bonne journée, à bientôt !

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