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Épisode 3 _ Quand la prière devient difficile : Oser parler de nos hauts et de nos bas cover
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(R)éveille ta foi

Épisode 3 _ Quand la prière devient difficile : Oser parler de nos hauts et de nos bas

Épisode 3 _ Quand la prière devient difficile : Oser parler de nos hauts et de nos bas

08min |22/11/2024|

86

Play
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Description


Dans cet épisode, on explore la prière sous un angle bienveillant et authentique. Comment retrouver une connexion sincère avec Allah malgré les défis du quotidien ?

Je partage des réflexions, des astuces pratiques, et des paroles inspirantes pour t’aider à faire de la prière une source de sérénité et de force dans ta vie.

Un moment de pause pour (ré)apprendre à prier avec le cœur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on parle de la prière, c'est souvent pour souligner à quel point elle est essentielle dans notre vie de musulmane. Mais aujourd'hui, j'ai envie de m'arrêter sur un aspect qu'on aborde peu. Tu sais, ces périodes où la prière devient difficile, où même on s'en éloigne, et où le poids de la culpabilité nous empêche même d'en parler. On se sent seul, incomprise et parfois même indigne de revenir vers Allah. Pourtant, on a toutes traversé ces périodes de haut et de bas dans notre foi. Et oser en parler peut faire toute la différence. Alors dans cet épisode, on va explorer pourquoi ces moments arrivent, pourquoi on garde le silence, et surtout comment petit à petit on peut retrouver le chemin de la prière et de la sérénité. Salam alaikum et bienvenue dans ce nouvel épisode de Réveille ta foi, le podcast qui accompagne les femmes musulmanes dans leur cheminement spirituel et personnel, en toute authenticité et surtout sans jugement. Si tu ne me connais pas, moi c'est Coraline. et chaque semaine, Inch'Allah, on va se retrouver pour parler de sujets qui nous touchent dans notre quotidien. Alors si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. Alors déjà, pourquoi est-ce que la prière, elle peut devenir compliquée ? Je pense qu'il y a plusieurs raisons et parfois, tu sais, ça se mélange. Il y a la fatigue mentale ou physique. Tu sais, tu te lèves tôt, tu te couches tard, tu jonques avec le travail, les enfants, le mari, la maison, tout ça. Et la prière, ça devient une tâche de plus sur ta to-do list. Et puis parfois, c'est juste une surcharge émotionnelle, où tu te sens tellement submergée que tu n'arrives pas juste à faire une dehors. Et puis il y a ces moments où tu te sens tout simplement déconnectée spirituellement. Tu sais que tu devrais prier, mais ton cœur, il n'est pas là. Et au lieu de chercher à comprendre pourquoi, tu t'éloignes encore plus, comme si c'était une boucle sans fin. Personnellement, je me souviens d'une période où je ne priais pas du tout, car l'on me pardonne, et ça a duré vraiment des mois. J'ai... complètement arrêter la prière. Et chaque jour, je me disais, demain je m'y remets, c'est bon, demain, Inch'Allah. Mais le lendemain arrivé, rien ne changeait. Plus les jours passaient, et plus je me sentais coupable. Tu sais, comme si je ne méritais même pas d'être musulmane. Je le disais même à moi-même, en fait, tu n'as de l'islam que l'apparence, que le foulard. Et c'était devenu un cercle vicieux, parce que plus je m'accablais, et moins je revenais vers la prière. Et tu sais, quand j'en ai parlé autour de moi, quand j'ai commencé à revenir vers... Allah va revenir à ma prière et tout ça. J'en ai parlé. Et sache que si tu es dans ce cas, tu n'es pas seule. Parce que ces moments, ça arrive à beaucoup d'entre nous. En fait, quand j'ai commencé à en parler, je me suis rendu compte que je n'étais pas toute seule dans cette période-là. Et même si on n'en parle pas, sache qu'il y en a beaucoup qui traversent cette période-là. Et c'est justement là le problème, on n'en parle pas. Et je pense qu'une des raisons qui fait qu'on n'en parle pas, c'est la peur du jugement. On a peur que l'autre pense qu'on est une mauvaise musulmane. Et surtout, du moins c'est mon cas, on a peur d'entendre des conseils qu'on connaît déjà. Le fameux mais tu sais que c'est un pilier de l'islam, c'est obligatoire, etc. Oui, ça je le sais. On le sait toutes. Mais quand on est dans ces périodes-là, c'est pas ce qu'on a envie d'entendre. On n'a pas besoin d'un rappel technique. On a besoin d'avoir une oreille attentive, bienveillante. Mais le problème, c'est qu'en gardant tout pour nous, on s'isole. On se coupe de nos soeurs, de notre communauté. Et même de la possibilité d'un soutien sincère. Parce que nous, on pense qu'on ne va pas être bien accueillis quand on va se confesser, entre guillemets. Mais ça se trouve, on peut trouver quelqu'un qui va nous aider, qui ne va même pas nous juger, qui va juste nous tenir par l'armement et nous dire Viens, on y va ensemble En tout cas, si tu es dans cette situation-là, on va essayer de trouver des astuces ensemble pour s'en sortir. Je pense que la première étape, c'est oser en parler. Trouve-toi une amie, une sœur, même quelqu'un en ligne, vraiment. mes messages privés sur Instagram, ils te sont ouverts si tu as envie d'en parler. Parce que je sais que le simple fait de dire je traverse une période difficile avec ma prière c'est déjà un grand soulagement, c'est déjà un énorme pas vers ton retour vers Allah. Et puis si tu n'arrives pas à en parler, déjà commence petit. Si malheureusement faire les cinq prières te semble impossible, commence par une seule. Même si c'est juste marrab. Mais commence en une. Rappelle-toi que chaque effort compte. Après, attention, je ne vais pas te dire que c'est ok d'arrêter tes prières en s'entendant. Mais si tu as complètement arrêté, reviens vers Allah petit à petit. Et fais des invocations simples, tu sais. On ne te demande pas d'être parfaite, on te demande d'être sincère. Et juste la doigt de Oh Allah, s'il te plaît, facilite-moi Profite de l'appui qui tombe pour demander à Allah de te faciliter. Profite d'être vendredi pour demander à Allah de l'aide, tout simplement. Et là, je me tourne plutôt vers les sœurs qui n'ont pas de problème avec la prière à l'instant T. Imaginez juste une sœur, elle traverse une période difficile, elle se sent éloignée de la prière et elle a besoin de soutien. Mais si elle pense que tu sais qu'elle peut pas être comprise, que ses difficultés ça va être un sujet honteux et juste qu'elle va recevoir comme conseil que c'est haram, tu as pas le droit, il faut que tu prises, elle restera seule dans cet échec, dans ce sentiment d'échec plutôt. Alors qu'en réalité, combien d'entre nous ont déjà ressenti ça ? On pourrait être là l'une pour les autres, créer des discussions honnêtes, où chacune se sent libre de partager ses difficultés sans craindre d'être jugée. Elle est faite de moments forts et de moments plus faibles. Et c'est normal. Je pense qu'on devrait demander aux sœurs qu'on rencontre, quand on voit qu'elles ne sont pas bien, vous savez, parce que quand on est dans ces périodes-là, ça se ressent. On le sait. On dégage quelque chose de pas bien. On le sait. Parce qu'on est triste, on est morose, on est rongée, on chône et tout ça. C'est quelque chose vraiment... On n'a juste pas laissé notre âme se reposer auprès d'Allah. Donc c'est normal. Ça se ressent sur notre état. Nous, quand on tient la prière et qu'on voit une sœur qui est dans cette situation-là, on devrait juste lui demander comment tu vas ? Comment va ta relation avec Allah ? Comment se passent tes prières ? Et vraiment adopter un comportement et un ton bienveillant. Et vraiment, parce qu'on sait dans les réseaux sociaux, les rappels, vous savez, les rappels piquants, ils font mal à l'orgueil parce qu'on le sait. On n'a pas besoin de ça entre nous, vraiment. Venez, on est un seul et même corps. La communauté, on est censé être unis. Arrêtez, venez, on arrête de se juger. Juste, on se tient la main et ensemble, on va vers notre destination finale qui est le paradis, incha'Allah. Et je pense que plus on parle de ces sujets, plus on normalisera ces défis. C'est des moments humains et ce n'est pas des failles insurmontables. Et ma sœur, je veux que tu retiennes de cet épisode que tu n'es pas seule. Les moments où la prière devient difficile, ça ne définit pas ta foi non plus. Et je pense que ce qui compte, c'est ce que tu fais pour revenir vers Allah, petit à petit, mais avec la plus grande sincérité possible. Voilà, je pense avoir fait le tour de ce que je voulais te dire. Vraiment, c'est un épisode qui me touche particulièrement, parce que comme je te disais, j'ai arrêté la prière pendant quelques temps, et walhamdoulilah, j'ai réussi à revenir, mais... Malheureusement, entre guillemets, parce que c'est une grosse épreuve qui a fait que je suis revenue vers Allah. Mais je me dis, c'est dommage d'avoir attendu cette épreuve pour être revenue vers Allah. Et il aurait peut-être fallu, je ne sais pas, une oreille bienveillante. Et je ne dis pas que je n'en avais pas autour de moi. J'ai des amis très proches qui auraient pu certainement m'aider. Mais j'avais, tu vois, ce truc de tabou, ce truc de honte. Alors que finalement, je te dis, quand j'en ai parlé autour de moi, ben... Il y en a beaucoup qui sont dans ce cas-là. En tout cas, si tu es dans ce cas-là, je te souhaite vraiment beaucoup de courage. Je t'envoie beaucoup d'amour, beaucoup de soutien. Et très sincèrement, mes messages privés sont ouverts si tu veux en discuter. J'essaie de travailler sur un petit challenge pour justement qu'on s'entraide entre nous pour revenir vers Allah petit à petit avec, je pense que ce sera un challenge sur 30 jours où chaque jour, on mettra en place une petite action pour, Inch'Allah, revenir très sincèrement auprès d'Allah. Voilà. En tout cas, n'hésite pas à me partager ton ressenti en commentaire et si l'épisode t'a plu, mets 5 étoiles. Je te dis à bientôt pour un nouveau moment de partage. En attendant, prends soin de toi. Bisous ! Salam alaykoum !

Description


Dans cet épisode, on explore la prière sous un angle bienveillant et authentique. Comment retrouver une connexion sincère avec Allah malgré les défis du quotidien ?

Je partage des réflexions, des astuces pratiques, et des paroles inspirantes pour t’aider à faire de la prière une source de sérénité et de force dans ta vie.

Un moment de pause pour (ré)apprendre à prier avec le cœur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on parle de la prière, c'est souvent pour souligner à quel point elle est essentielle dans notre vie de musulmane. Mais aujourd'hui, j'ai envie de m'arrêter sur un aspect qu'on aborde peu. Tu sais, ces périodes où la prière devient difficile, où même on s'en éloigne, et où le poids de la culpabilité nous empêche même d'en parler. On se sent seul, incomprise et parfois même indigne de revenir vers Allah. Pourtant, on a toutes traversé ces périodes de haut et de bas dans notre foi. Et oser en parler peut faire toute la différence. Alors dans cet épisode, on va explorer pourquoi ces moments arrivent, pourquoi on garde le silence, et surtout comment petit à petit on peut retrouver le chemin de la prière et de la sérénité. Salam alaikum et bienvenue dans ce nouvel épisode de Réveille ta foi, le podcast qui accompagne les femmes musulmanes dans leur cheminement spirituel et personnel, en toute authenticité et surtout sans jugement. Si tu ne me connais pas, moi c'est Coraline. et chaque semaine, Inch'Allah, on va se retrouver pour parler de sujets qui nous touchent dans notre quotidien. Alors si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. Alors déjà, pourquoi est-ce que la prière, elle peut devenir compliquée ? Je pense qu'il y a plusieurs raisons et parfois, tu sais, ça se mélange. Il y a la fatigue mentale ou physique. Tu sais, tu te lèves tôt, tu te couches tard, tu jonques avec le travail, les enfants, le mari, la maison, tout ça. Et la prière, ça devient une tâche de plus sur ta to-do list. Et puis parfois, c'est juste une surcharge émotionnelle, où tu te sens tellement submergée que tu n'arrives pas juste à faire une dehors. Et puis il y a ces moments où tu te sens tout simplement déconnectée spirituellement. Tu sais que tu devrais prier, mais ton cœur, il n'est pas là. Et au lieu de chercher à comprendre pourquoi, tu t'éloignes encore plus, comme si c'était une boucle sans fin. Personnellement, je me souviens d'une période où je ne priais pas du tout, car l'on me pardonne, et ça a duré vraiment des mois. J'ai... complètement arrêter la prière. Et chaque jour, je me disais, demain je m'y remets, c'est bon, demain, Inch'Allah. Mais le lendemain arrivé, rien ne changeait. Plus les jours passaient, et plus je me sentais coupable. Tu sais, comme si je ne méritais même pas d'être musulmane. Je le disais même à moi-même, en fait, tu n'as de l'islam que l'apparence, que le foulard. Et c'était devenu un cercle vicieux, parce que plus je m'accablais, et moins je revenais vers la prière. Et tu sais, quand j'en ai parlé autour de moi, quand j'ai commencé à revenir vers... Allah va revenir à ma prière et tout ça. J'en ai parlé. Et sache que si tu es dans ce cas, tu n'es pas seule. Parce que ces moments, ça arrive à beaucoup d'entre nous. En fait, quand j'ai commencé à en parler, je me suis rendu compte que je n'étais pas toute seule dans cette période-là. Et même si on n'en parle pas, sache qu'il y en a beaucoup qui traversent cette période-là. Et c'est justement là le problème, on n'en parle pas. Et je pense qu'une des raisons qui fait qu'on n'en parle pas, c'est la peur du jugement. On a peur que l'autre pense qu'on est une mauvaise musulmane. Et surtout, du moins c'est mon cas, on a peur d'entendre des conseils qu'on connaît déjà. Le fameux mais tu sais que c'est un pilier de l'islam, c'est obligatoire, etc. Oui, ça je le sais. On le sait toutes. Mais quand on est dans ces périodes-là, c'est pas ce qu'on a envie d'entendre. On n'a pas besoin d'un rappel technique. On a besoin d'avoir une oreille attentive, bienveillante. Mais le problème, c'est qu'en gardant tout pour nous, on s'isole. On se coupe de nos soeurs, de notre communauté. Et même de la possibilité d'un soutien sincère. Parce que nous, on pense qu'on ne va pas être bien accueillis quand on va se confesser, entre guillemets. Mais ça se trouve, on peut trouver quelqu'un qui va nous aider, qui ne va même pas nous juger, qui va juste nous tenir par l'armement et nous dire Viens, on y va ensemble En tout cas, si tu es dans cette situation-là, on va essayer de trouver des astuces ensemble pour s'en sortir. Je pense que la première étape, c'est oser en parler. Trouve-toi une amie, une sœur, même quelqu'un en ligne, vraiment. mes messages privés sur Instagram, ils te sont ouverts si tu as envie d'en parler. Parce que je sais que le simple fait de dire je traverse une période difficile avec ma prière c'est déjà un grand soulagement, c'est déjà un énorme pas vers ton retour vers Allah. Et puis si tu n'arrives pas à en parler, déjà commence petit. Si malheureusement faire les cinq prières te semble impossible, commence par une seule. Même si c'est juste marrab. Mais commence en une. Rappelle-toi que chaque effort compte. Après, attention, je ne vais pas te dire que c'est ok d'arrêter tes prières en s'entendant. Mais si tu as complètement arrêté, reviens vers Allah petit à petit. Et fais des invocations simples, tu sais. On ne te demande pas d'être parfaite, on te demande d'être sincère. Et juste la doigt de Oh Allah, s'il te plaît, facilite-moi Profite de l'appui qui tombe pour demander à Allah de te faciliter. Profite d'être vendredi pour demander à Allah de l'aide, tout simplement. Et là, je me tourne plutôt vers les sœurs qui n'ont pas de problème avec la prière à l'instant T. Imaginez juste une sœur, elle traverse une période difficile, elle se sent éloignée de la prière et elle a besoin de soutien. Mais si elle pense que tu sais qu'elle peut pas être comprise, que ses difficultés ça va être un sujet honteux et juste qu'elle va recevoir comme conseil que c'est haram, tu as pas le droit, il faut que tu prises, elle restera seule dans cet échec, dans ce sentiment d'échec plutôt. Alors qu'en réalité, combien d'entre nous ont déjà ressenti ça ? On pourrait être là l'une pour les autres, créer des discussions honnêtes, où chacune se sent libre de partager ses difficultés sans craindre d'être jugée. Elle est faite de moments forts et de moments plus faibles. Et c'est normal. Je pense qu'on devrait demander aux sœurs qu'on rencontre, quand on voit qu'elles ne sont pas bien, vous savez, parce que quand on est dans ces périodes-là, ça se ressent. On le sait. On dégage quelque chose de pas bien. On le sait. Parce qu'on est triste, on est morose, on est rongée, on chône et tout ça. C'est quelque chose vraiment... On n'a juste pas laissé notre âme se reposer auprès d'Allah. Donc c'est normal. Ça se ressent sur notre état. Nous, quand on tient la prière et qu'on voit une sœur qui est dans cette situation-là, on devrait juste lui demander comment tu vas ? Comment va ta relation avec Allah ? Comment se passent tes prières ? Et vraiment adopter un comportement et un ton bienveillant. Et vraiment, parce qu'on sait dans les réseaux sociaux, les rappels, vous savez, les rappels piquants, ils font mal à l'orgueil parce qu'on le sait. On n'a pas besoin de ça entre nous, vraiment. Venez, on est un seul et même corps. La communauté, on est censé être unis. Arrêtez, venez, on arrête de se juger. Juste, on se tient la main et ensemble, on va vers notre destination finale qui est le paradis, incha'Allah. Et je pense que plus on parle de ces sujets, plus on normalisera ces défis. C'est des moments humains et ce n'est pas des failles insurmontables. Et ma sœur, je veux que tu retiennes de cet épisode que tu n'es pas seule. Les moments où la prière devient difficile, ça ne définit pas ta foi non plus. Et je pense que ce qui compte, c'est ce que tu fais pour revenir vers Allah, petit à petit, mais avec la plus grande sincérité possible. Voilà, je pense avoir fait le tour de ce que je voulais te dire. Vraiment, c'est un épisode qui me touche particulièrement, parce que comme je te disais, j'ai arrêté la prière pendant quelques temps, et walhamdoulilah, j'ai réussi à revenir, mais... Malheureusement, entre guillemets, parce que c'est une grosse épreuve qui a fait que je suis revenue vers Allah. Mais je me dis, c'est dommage d'avoir attendu cette épreuve pour être revenue vers Allah. Et il aurait peut-être fallu, je ne sais pas, une oreille bienveillante. Et je ne dis pas que je n'en avais pas autour de moi. J'ai des amis très proches qui auraient pu certainement m'aider. Mais j'avais, tu vois, ce truc de tabou, ce truc de honte. Alors que finalement, je te dis, quand j'en ai parlé autour de moi, ben... Il y en a beaucoup qui sont dans ce cas-là. En tout cas, si tu es dans ce cas-là, je te souhaite vraiment beaucoup de courage. Je t'envoie beaucoup d'amour, beaucoup de soutien. Et très sincèrement, mes messages privés sont ouverts si tu veux en discuter. J'essaie de travailler sur un petit challenge pour justement qu'on s'entraide entre nous pour revenir vers Allah petit à petit avec, je pense que ce sera un challenge sur 30 jours où chaque jour, on mettra en place une petite action pour, Inch'Allah, revenir très sincèrement auprès d'Allah. Voilà. En tout cas, n'hésite pas à me partager ton ressenti en commentaire et si l'épisode t'a plu, mets 5 étoiles. Je te dis à bientôt pour un nouveau moment de partage. En attendant, prends soin de toi. Bisous ! Salam alaykoum !

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Dans cet épisode, on explore la prière sous un angle bienveillant et authentique. Comment retrouver une connexion sincère avec Allah malgré les défis du quotidien ?

Je partage des réflexions, des astuces pratiques, et des paroles inspirantes pour t’aider à faire de la prière une source de sérénité et de force dans ta vie.

Un moment de pause pour (ré)apprendre à prier avec le cœur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on parle de la prière, c'est souvent pour souligner à quel point elle est essentielle dans notre vie de musulmane. Mais aujourd'hui, j'ai envie de m'arrêter sur un aspect qu'on aborde peu. Tu sais, ces périodes où la prière devient difficile, où même on s'en éloigne, et où le poids de la culpabilité nous empêche même d'en parler. On se sent seul, incomprise et parfois même indigne de revenir vers Allah. Pourtant, on a toutes traversé ces périodes de haut et de bas dans notre foi. Et oser en parler peut faire toute la différence. Alors dans cet épisode, on va explorer pourquoi ces moments arrivent, pourquoi on garde le silence, et surtout comment petit à petit on peut retrouver le chemin de la prière et de la sérénité. Salam alaikum et bienvenue dans ce nouvel épisode de Réveille ta foi, le podcast qui accompagne les femmes musulmanes dans leur cheminement spirituel et personnel, en toute authenticité et surtout sans jugement. Si tu ne me connais pas, moi c'est Coraline. et chaque semaine, Inch'Allah, on va se retrouver pour parler de sujets qui nous touchent dans notre quotidien. Alors si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. Alors déjà, pourquoi est-ce que la prière, elle peut devenir compliquée ? Je pense qu'il y a plusieurs raisons et parfois, tu sais, ça se mélange. Il y a la fatigue mentale ou physique. Tu sais, tu te lèves tôt, tu te couches tard, tu jonques avec le travail, les enfants, le mari, la maison, tout ça. Et la prière, ça devient une tâche de plus sur ta to-do list. Et puis parfois, c'est juste une surcharge émotionnelle, où tu te sens tellement submergée que tu n'arrives pas juste à faire une dehors. Et puis il y a ces moments où tu te sens tout simplement déconnectée spirituellement. Tu sais que tu devrais prier, mais ton cœur, il n'est pas là. Et au lieu de chercher à comprendre pourquoi, tu t'éloignes encore plus, comme si c'était une boucle sans fin. Personnellement, je me souviens d'une période où je ne priais pas du tout, car l'on me pardonne, et ça a duré vraiment des mois. J'ai... complètement arrêter la prière. Et chaque jour, je me disais, demain je m'y remets, c'est bon, demain, Inch'Allah. Mais le lendemain arrivé, rien ne changeait. Plus les jours passaient, et plus je me sentais coupable. Tu sais, comme si je ne méritais même pas d'être musulmane. Je le disais même à moi-même, en fait, tu n'as de l'islam que l'apparence, que le foulard. Et c'était devenu un cercle vicieux, parce que plus je m'accablais, et moins je revenais vers la prière. Et tu sais, quand j'en ai parlé autour de moi, quand j'ai commencé à revenir vers... Allah va revenir à ma prière et tout ça. J'en ai parlé. Et sache que si tu es dans ce cas, tu n'es pas seule. Parce que ces moments, ça arrive à beaucoup d'entre nous. En fait, quand j'ai commencé à en parler, je me suis rendu compte que je n'étais pas toute seule dans cette période-là. Et même si on n'en parle pas, sache qu'il y en a beaucoup qui traversent cette période-là. Et c'est justement là le problème, on n'en parle pas. Et je pense qu'une des raisons qui fait qu'on n'en parle pas, c'est la peur du jugement. On a peur que l'autre pense qu'on est une mauvaise musulmane. Et surtout, du moins c'est mon cas, on a peur d'entendre des conseils qu'on connaît déjà. Le fameux mais tu sais que c'est un pilier de l'islam, c'est obligatoire, etc. Oui, ça je le sais. On le sait toutes. Mais quand on est dans ces périodes-là, c'est pas ce qu'on a envie d'entendre. On n'a pas besoin d'un rappel technique. On a besoin d'avoir une oreille attentive, bienveillante. Mais le problème, c'est qu'en gardant tout pour nous, on s'isole. On se coupe de nos soeurs, de notre communauté. Et même de la possibilité d'un soutien sincère. Parce que nous, on pense qu'on ne va pas être bien accueillis quand on va se confesser, entre guillemets. Mais ça se trouve, on peut trouver quelqu'un qui va nous aider, qui ne va même pas nous juger, qui va juste nous tenir par l'armement et nous dire Viens, on y va ensemble En tout cas, si tu es dans cette situation-là, on va essayer de trouver des astuces ensemble pour s'en sortir. Je pense que la première étape, c'est oser en parler. Trouve-toi une amie, une sœur, même quelqu'un en ligne, vraiment. mes messages privés sur Instagram, ils te sont ouverts si tu as envie d'en parler. Parce que je sais que le simple fait de dire je traverse une période difficile avec ma prière c'est déjà un grand soulagement, c'est déjà un énorme pas vers ton retour vers Allah. Et puis si tu n'arrives pas à en parler, déjà commence petit. Si malheureusement faire les cinq prières te semble impossible, commence par une seule. Même si c'est juste marrab. Mais commence en une. Rappelle-toi que chaque effort compte. Après, attention, je ne vais pas te dire que c'est ok d'arrêter tes prières en s'entendant. Mais si tu as complètement arrêté, reviens vers Allah petit à petit. Et fais des invocations simples, tu sais. On ne te demande pas d'être parfaite, on te demande d'être sincère. Et juste la doigt de Oh Allah, s'il te plaît, facilite-moi Profite de l'appui qui tombe pour demander à Allah de te faciliter. Profite d'être vendredi pour demander à Allah de l'aide, tout simplement. Et là, je me tourne plutôt vers les sœurs qui n'ont pas de problème avec la prière à l'instant T. Imaginez juste une sœur, elle traverse une période difficile, elle se sent éloignée de la prière et elle a besoin de soutien. Mais si elle pense que tu sais qu'elle peut pas être comprise, que ses difficultés ça va être un sujet honteux et juste qu'elle va recevoir comme conseil que c'est haram, tu as pas le droit, il faut que tu prises, elle restera seule dans cet échec, dans ce sentiment d'échec plutôt. Alors qu'en réalité, combien d'entre nous ont déjà ressenti ça ? On pourrait être là l'une pour les autres, créer des discussions honnêtes, où chacune se sent libre de partager ses difficultés sans craindre d'être jugée. Elle est faite de moments forts et de moments plus faibles. Et c'est normal. Je pense qu'on devrait demander aux sœurs qu'on rencontre, quand on voit qu'elles ne sont pas bien, vous savez, parce que quand on est dans ces périodes-là, ça se ressent. On le sait. On dégage quelque chose de pas bien. On le sait. Parce qu'on est triste, on est morose, on est rongée, on chône et tout ça. C'est quelque chose vraiment... On n'a juste pas laissé notre âme se reposer auprès d'Allah. Donc c'est normal. Ça se ressent sur notre état. Nous, quand on tient la prière et qu'on voit une sœur qui est dans cette situation-là, on devrait juste lui demander comment tu vas ? Comment va ta relation avec Allah ? Comment se passent tes prières ? Et vraiment adopter un comportement et un ton bienveillant. Et vraiment, parce qu'on sait dans les réseaux sociaux, les rappels, vous savez, les rappels piquants, ils font mal à l'orgueil parce qu'on le sait. On n'a pas besoin de ça entre nous, vraiment. Venez, on est un seul et même corps. La communauté, on est censé être unis. Arrêtez, venez, on arrête de se juger. Juste, on se tient la main et ensemble, on va vers notre destination finale qui est le paradis, incha'Allah. Et je pense que plus on parle de ces sujets, plus on normalisera ces défis. C'est des moments humains et ce n'est pas des failles insurmontables. Et ma sœur, je veux que tu retiennes de cet épisode que tu n'es pas seule. Les moments où la prière devient difficile, ça ne définit pas ta foi non plus. Et je pense que ce qui compte, c'est ce que tu fais pour revenir vers Allah, petit à petit, mais avec la plus grande sincérité possible. Voilà, je pense avoir fait le tour de ce que je voulais te dire. Vraiment, c'est un épisode qui me touche particulièrement, parce que comme je te disais, j'ai arrêté la prière pendant quelques temps, et walhamdoulilah, j'ai réussi à revenir, mais... Malheureusement, entre guillemets, parce que c'est une grosse épreuve qui a fait que je suis revenue vers Allah. Mais je me dis, c'est dommage d'avoir attendu cette épreuve pour être revenue vers Allah. Et il aurait peut-être fallu, je ne sais pas, une oreille bienveillante. Et je ne dis pas que je n'en avais pas autour de moi. J'ai des amis très proches qui auraient pu certainement m'aider. Mais j'avais, tu vois, ce truc de tabou, ce truc de honte. Alors que finalement, je te dis, quand j'en ai parlé autour de moi, ben... Il y en a beaucoup qui sont dans ce cas-là. En tout cas, si tu es dans ce cas-là, je te souhaite vraiment beaucoup de courage. Je t'envoie beaucoup d'amour, beaucoup de soutien. Et très sincèrement, mes messages privés sont ouverts si tu veux en discuter. J'essaie de travailler sur un petit challenge pour justement qu'on s'entraide entre nous pour revenir vers Allah petit à petit avec, je pense que ce sera un challenge sur 30 jours où chaque jour, on mettra en place une petite action pour, Inch'Allah, revenir très sincèrement auprès d'Allah. Voilà. En tout cas, n'hésite pas à me partager ton ressenti en commentaire et si l'épisode t'a plu, mets 5 étoiles. Je te dis à bientôt pour un nouveau moment de partage. En attendant, prends soin de toi. Bisous ! Salam alaykoum !

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Dans cet épisode, on explore la prière sous un angle bienveillant et authentique. Comment retrouver une connexion sincère avec Allah malgré les défis du quotidien ?

Je partage des réflexions, des astuces pratiques, et des paroles inspirantes pour t’aider à faire de la prière une source de sérénité et de force dans ta vie.

Un moment de pause pour (ré)apprendre à prier avec le cœur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on parle de la prière, c'est souvent pour souligner à quel point elle est essentielle dans notre vie de musulmane. Mais aujourd'hui, j'ai envie de m'arrêter sur un aspect qu'on aborde peu. Tu sais, ces périodes où la prière devient difficile, où même on s'en éloigne, et où le poids de la culpabilité nous empêche même d'en parler. On se sent seul, incomprise et parfois même indigne de revenir vers Allah. Pourtant, on a toutes traversé ces périodes de haut et de bas dans notre foi. Et oser en parler peut faire toute la différence. Alors dans cet épisode, on va explorer pourquoi ces moments arrivent, pourquoi on garde le silence, et surtout comment petit à petit on peut retrouver le chemin de la prière et de la sérénité. Salam alaikum et bienvenue dans ce nouvel épisode de Réveille ta foi, le podcast qui accompagne les femmes musulmanes dans leur cheminement spirituel et personnel, en toute authenticité et surtout sans jugement. Si tu ne me connais pas, moi c'est Coraline. et chaque semaine, Inch'Allah, on va se retrouver pour parler de sujets qui nous touchent dans notre quotidien. Alors si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. Alors déjà, pourquoi est-ce que la prière, elle peut devenir compliquée ? Je pense qu'il y a plusieurs raisons et parfois, tu sais, ça se mélange. Il y a la fatigue mentale ou physique. Tu sais, tu te lèves tôt, tu te couches tard, tu jonques avec le travail, les enfants, le mari, la maison, tout ça. Et la prière, ça devient une tâche de plus sur ta to-do list. Et puis parfois, c'est juste une surcharge émotionnelle, où tu te sens tellement submergée que tu n'arrives pas juste à faire une dehors. Et puis il y a ces moments où tu te sens tout simplement déconnectée spirituellement. Tu sais que tu devrais prier, mais ton cœur, il n'est pas là. Et au lieu de chercher à comprendre pourquoi, tu t'éloignes encore plus, comme si c'était une boucle sans fin. Personnellement, je me souviens d'une période où je ne priais pas du tout, car l'on me pardonne, et ça a duré vraiment des mois. J'ai... complètement arrêter la prière. Et chaque jour, je me disais, demain je m'y remets, c'est bon, demain, Inch'Allah. Mais le lendemain arrivé, rien ne changeait. Plus les jours passaient, et plus je me sentais coupable. Tu sais, comme si je ne méritais même pas d'être musulmane. Je le disais même à moi-même, en fait, tu n'as de l'islam que l'apparence, que le foulard. Et c'était devenu un cercle vicieux, parce que plus je m'accablais, et moins je revenais vers la prière. Et tu sais, quand j'en ai parlé autour de moi, quand j'ai commencé à revenir vers... Allah va revenir à ma prière et tout ça. J'en ai parlé. Et sache que si tu es dans ce cas, tu n'es pas seule. Parce que ces moments, ça arrive à beaucoup d'entre nous. En fait, quand j'ai commencé à en parler, je me suis rendu compte que je n'étais pas toute seule dans cette période-là. Et même si on n'en parle pas, sache qu'il y en a beaucoup qui traversent cette période-là. Et c'est justement là le problème, on n'en parle pas. Et je pense qu'une des raisons qui fait qu'on n'en parle pas, c'est la peur du jugement. On a peur que l'autre pense qu'on est une mauvaise musulmane. Et surtout, du moins c'est mon cas, on a peur d'entendre des conseils qu'on connaît déjà. Le fameux mais tu sais que c'est un pilier de l'islam, c'est obligatoire, etc. Oui, ça je le sais. On le sait toutes. Mais quand on est dans ces périodes-là, c'est pas ce qu'on a envie d'entendre. On n'a pas besoin d'un rappel technique. On a besoin d'avoir une oreille attentive, bienveillante. Mais le problème, c'est qu'en gardant tout pour nous, on s'isole. On se coupe de nos soeurs, de notre communauté. Et même de la possibilité d'un soutien sincère. Parce que nous, on pense qu'on ne va pas être bien accueillis quand on va se confesser, entre guillemets. Mais ça se trouve, on peut trouver quelqu'un qui va nous aider, qui ne va même pas nous juger, qui va juste nous tenir par l'armement et nous dire Viens, on y va ensemble En tout cas, si tu es dans cette situation-là, on va essayer de trouver des astuces ensemble pour s'en sortir. Je pense que la première étape, c'est oser en parler. Trouve-toi une amie, une sœur, même quelqu'un en ligne, vraiment. mes messages privés sur Instagram, ils te sont ouverts si tu as envie d'en parler. Parce que je sais que le simple fait de dire je traverse une période difficile avec ma prière c'est déjà un grand soulagement, c'est déjà un énorme pas vers ton retour vers Allah. Et puis si tu n'arrives pas à en parler, déjà commence petit. Si malheureusement faire les cinq prières te semble impossible, commence par une seule. Même si c'est juste marrab. Mais commence en une. Rappelle-toi que chaque effort compte. Après, attention, je ne vais pas te dire que c'est ok d'arrêter tes prières en s'entendant. Mais si tu as complètement arrêté, reviens vers Allah petit à petit. Et fais des invocations simples, tu sais. On ne te demande pas d'être parfaite, on te demande d'être sincère. Et juste la doigt de Oh Allah, s'il te plaît, facilite-moi Profite de l'appui qui tombe pour demander à Allah de te faciliter. Profite d'être vendredi pour demander à Allah de l'aide, tout simplement. Et là, je me tourne plutôt vers les sœurs qui n'ont pas de problème avec la prière à l'instant T. Imaginez juste une sœur, elle traverse une période difficile, elle se sent éloignée de la prière et elle a besoin de soutien. Mais si elle pense que tu sais qu'elle peut pas être comprise, que ses difficultés ça va être un sujet honteux et juste qu'elle va recevoir comme conseil que c'est haram, tu as pas le droit, il faut que tu prises, elle restera seule dans cet échec, dans ce sentiment d'échec plutôt. Alors qu'en réalité, combien d'entre nous ont déjà ressenti ça ? On pourrait être là l'une pour les autres, créer des discussions honnêtes, où chacune se sent libre de partager ses difficultés sans craindre d'être jugée. Elle est faite de moments forts et de moments plus faibles. Et c'est normal. Je pense qu'on devrait demander aux sœurs qu'on rencontre, quand on voit qu'elles ne sont pas bien, vous savez, parce que quand on est dans ces périodes-là, ça se ressent. On le sait. On dégage quelque chose de pas bien. On le sait. Parce qu'on est triste, on est morose, on est rongée, on chône et tout ça. C'est quelque chose vraiment... On n'a juste pas laissé notre âme se reposer auprès d'Allah. Donc c'est normal. Ça se ressent sur notre état. Nous, quand on tient la prière et qu'on voit une sœur qui est dans cette situation-là, on devrait juste lui demander comment tu vas ? Comment va ta relation avec Allah ? Comment se passent tes prières ? Et vraiment adopter un comportement et un ton bienveillant. Et vraiment, parce qu'on sait dans les réseaux sociaux, les rappels, vous savez, les rappels piquants, ils font mal à l'orgueil parce qu'on le sait. On n'a pas besoin de ça entre nous, vraiment. Venez, on est un seul et même corps. La communauté, on est censé être unis. Arrêtez, venez, on arrête de se juger. Juste, on se tient la main et ensemble, on va vers notre destination finale qui est le paradis, incha'Allah. Et je pense que plus on parle de ces sujets, plus on normalisera ces défis. C'est des moments humains et ce n'est pas des failles insurmontables. Et ma sœur, je veux que tu retiennes de cet épisode que tu n'es pas seule. Les moments où la prière devient difficile, ça ne définit pas ta foi non plus. Et je pense que ce qui compte, c'est ce que tu fais pour revenir vers Allah, petit à petit, mais avec la plus grande sincérité possible. Voilà, je pense avoir fait le tour de ce que je voulais te dire. Vraiment, c'est un épisode qui me touche particulièrement, parce que comme je te disais, j'ai arrêté la prière pendant quelques temps, et walhamdoulilah, j'ai réussi à revenir, mais... Malheureusement, entre guillemets, parce que c'est une grosse épreuve qui a fait que je suis revenue vers Allah. Mais je me dis, c'est dommage d'avoir attendu cette épreuve pour être revenue vers Allah. Et il aurait peut-être fallu, je ne sais pas, une oreille bienveillante. Et je ne dis pas que je n'en avais pas autour de moi. J'ai des amis très proches qui auraient pu certainement m'aider. Mais j'avais, tu vois, ce truc de tabou, ce truc de honte. Alors que finalement, je te dis, quand j'en ai parlé autour de moi, ben... Il y en a beaucoup qui sont dans ce cas-là. En tout cas, si tu es dans ce cas-là, je te souhaite vraiment beaucoup de courage. Je t'envoie beaucoup d'amour, beaucoup de soutien. Et très sincèrement, mes messages privés sont ouverts si tu veux en discuter. J'essaie de travailler sur un petit challenge pour justement qu'on s'entraide entre nous pour revenir vers Allah petit à petit avec, je pense que ce sera un challenge sur 30 jours où chaque jour, on mettra en place une petite action pour, Inch'Allah, revenir très sincèrement auprès d'Allah. Voilà. En tout cas, n'hésite pas à me partager ton ressenti en commentaire et si l'épisode t'a plu, mets 5 étoiles. Je te dis à bientôt pour un nouveau moment de partage. En attendant, prends soin de toi. Bisous ! Salam alaykoum !

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