Description
À compter du 1er mars 2025, la rémunération des fonctionnaires en congé de maladie ordinaire (CMO) sera réduite à 90 %. Cette réduction impacte non seulement leur traitement de base, mais aussi les primes et indemnités associées. Un changement qui pourrait nuire au pouvoir d’achat des agents publics.
✅Pourquoi cette réforme pose problème ?
Le gouvernement justifie cette baisse par la volonté d'aligner les secteurs public et privé. Mais dans le privé, 70 % des salariés bénéficient de rémunérations à 100 % pendant un arrêt maladie, grâce à des accords de branche ou d'entreprise.
📌La solution ?
Les collectivités territoriales, garantes du principe de libre administration, devraient avoir la liberté de maintenir une rémunération à 100 % pour leurs agents, en fonction de leurs moyens et priorités locales. Cela permet de préserver la dignité des agents tout en respectant les réalités budgétaires locales.
🎯 La position de Philippe Laurent , président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), va dans ce sens : les collectivités doivent pouvoir gérer leurs ressources humaines en fonction des besoins de leurs agents et des spécificités locales.
👉 Il est temps de permettre aux collectivités de décider de la rémunération de leurs agents en arrêt maladie : la flexibilité locale est essentielle pour garantir un service public de qualité et le bien-être des agents.
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