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De l’accompagnement à la création d'entreprise vers la stratégie digitale - REConversion ep 16

De l’accompagnement à la création d'entreprise vers la stratégie digitale - REConversion ep 16

29min |11/05/2025
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Description

Et si, après avoir accompagné pendant dix ans des entrepreneurs à créer leur entreprise, on décidait de se lancer à son tour ? C’est le pari qu’a fait Adeline, fondatrice de Pop ta boîte, une structure de formation et de conseil en stratégie digitale pensée pour les entrepreneurs qui veulent se développer sans se perdre dans la technique.

Dans cet épisode, Adeline retrace son parcours inspirant, de ses débuts dans la banque à son rôle de référente au sein de BGE, en passant par la crise du Covid qui a déclenché un véritable déclic professionnel. Passionnée par le digital, elle choisit de se former au marketing numérique en école de commerce tout en étant salariée — une étape décisive qui la mènera à créer son activité.


💡 Au programme de cet épisode :

  • Comment on passe de l’accompagnement des autres à la mise en œuvre pour soi

  • Les effets catalyseurs du Covid dans les transformations professionnelles

  • Se former à l’âge adulte : motivation, organisation, retours concrets

  • Créer son entreprise sans précipitation : l’étape du portage salarial

  • Les réalités (et surprises) de l’entrepreneuriat quand on pensait déjà tout connaître

  • Construire une activité de conseil qui repose sur des valeurs de pédagogie, d’autonomie et de proximité


Ce que vous apprendrez :
Cet épisode est une mine d'or pour celles et ceux qui envisagent de se reconvertir dans l'accompagnement, la formation ou le conseil, ou qui veulent se lancer sans tout quitter du jour au lendemain. Adeline partage avec honnêteté les enjeux du lancement, l’intérêt du portage salarial, l’importance d’une communication cohérente… et comment construire une relation de confiance avec ses clients dès le départ.i.


📎 Liens et ressources mentionnés :


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


Réseaux sociaux du podcast:

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Site de Léo:

https://www.lb-visual-nord.fr

Site de Julien:

https://www.bleupoussin.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Reconversion. On accueille aujourd'hui Adeline qui a démarré sa carrière avec un parcours bancaire et qui le continue aujourd'hui avec du consulting, du management et de la formation dans la communication. N'hésitez pas à partager, à aimer, à commenter ce podcast qui nous permet de gagner en visibilité. Et on se retrouve tout de suite pour l'épisode. Bonjour Adeline.

  • Adeline

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue dans cet épisode. On va parler aujourd'hui un peu de ton parcours, de ta... vie professionnelle et de cette reconversion que tu as amorcé il y a quelques mois maintenant. Aujourd'hui, tu es donc indépendante à la tête de Pop ta boîte. Qu'est-ce que sont les services que propose Pop ta boîte ?

  • Adeline

    Alors Pop ta boîte, c'est une entreprise qui est orientée vers la formation et le consulting auprès de chefs d'entreprise, d'étudiants, mais également de collectivités locales. J'apporte de l'ingénierie auprès des collectivités qui ont des besoins sur leur territoire pour parler de l'entrepreneuriat. Mais également, j'interviens en école de commerce et université auprès d'étudiants pour parler d'entrepreneuriat et de marketing digital. J'y reviendrai. Et auprès de chefs d'entreprise pour les conseiller sur le volet stratégie d'entreprise et marketing digital également, notamment lié aux réseaux sociaux. Mais ça peut être aussi sur le volet 360 du digital de manière générale.

  • Julien

    Ok, donc c'est un peu comment communiquer, comment être efficace et comment avoir une vision plutôt à long terme de la communication, pas y aller au jour le jour sans forcément de stratégie, pensée, etc. C'est plutôt quels sont les objectifs que j'ai envie d'atteindre et quels sont les moyens à ma disposition pour pouvoir développer tout ça.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est exactement ça.

  • Julien

    Super. Est-ce que cet aspect communication, marketing, surtout accès digital de ce que j'ai compris. Est-ce que c'est toujours ce que tu as eu envie de faire dans ton cursus scolaire dans un premier temps et dans tes premières expériences pro ? Ou est-ce que tu es passée par d'autres choses ? Ça a été quoi un peu ton parcours ?

  • Adeline

    Alors, pour la petite anecdote, j'ai un parcours classique. Je suis issue d'un bac général économique et social. Après ça, je me suis orientée vers un DUT, gestion des entreprises et administrations à l'IUT de Valenciennes. À l'issue de ce parcours, J'ai eu la chance de pouvoir faire des stages. J'ai découvert le monde bancaire. Je suis un peu orientée par la famille, j'avoue. Mais du coup, c'est un milieu que j'avais envie de découvrir. J'ai trouvé mon premier stage chez BNP Paribas à l'époque.

  • Julien

    En tant qu'assistante conseillère ? Alors, dans la communication ?

  • Adeline

    Pas du tout. J'étais vraiment sur le volet purement financier, tout à fait. Et même pour ce premier stage de première année, c'était de l'accueil client.

  • Julien

    Ok, ça marche.

  • Adeline

    De l'accueil client et de la participation à des rendez-vous avec des conseillers clients pour les parties.

  • Julien

    C'était de l'observation en fait.

  • Adeline

    C'était de l'observation. Par contre, je gérais quand même très bien l'accueil. Cool.

  • Julien

    Vous avez une première appétence déjà à communiquer, à échanger avec des personnes.

  • Adeline

    Ouais. Tout à fait. Et à l'issue de ce DUT, c'est vrai que ça offre la possibilité de s'orienter vers différents parcours. Soit je continuais dans l'aspect bancaire, financier, gestion. Soit je pouvais partir vers les ressources humaines ou vers le marketing. Et effectivement, je voulais partir vers le marketing à cette époque.

  • Julien

    C'est ton stage qui t'a dit le bancaire non ? Ou c'est l'affinité que tu avais derrière, que tu ressentais ? J'avais une affinité créative,

  • Adeline

    j'aimais bien. Pour moi, le marketing, je le voyais effectivement sur les aspects, je le voyais très large, je le voyais aussi sur le volet merchandising, mise en place des vitrines.

  • Julien

    C'était en quelle année ça ?

  • Adeline

    C'était en 2008.

  • Julien

    Ok, donc on était sur un moment où le marketing digital commençait vraiment à se lancer. Ouais. Ça commençait à être présent et toutes les entreprises commençaient à comprendre l'importance d'avoir au moins une présence en ligne. À ce moment-là, c'était le début.

  • Adeline

    C'était les débuts, c'était les débuts. Les entreprises commençaient à utiliser, mais elles n'étaient pas du tout sur les réseaux sociaux. Par contre, nous, notre génération, moi je suis des années 90, et c'était vraiment le lancement des skyblogs, des réseaux sociaux, des sites internet. donc oui forcément moi c'était un attrait déjà à cette époque là que j'aimais beaucoup à titre perso et je me disais que il y avait plein de choses à faire à mettre en place et que ça allait être l'avenir aussi pour les entreprises et sur plein de sujets différents. Et à cette époque, donc 2008, crise des subprimes, et là on me dit, mais Adeline, tu sais, le marketing dans les entreprises, c'est souvent les postes sur lesquels on... Ouais, c'est les postes qui sont...

  • Julien

    Les premières économies à faire, c'est ces postes là qui sont shooter.

  • Adeline

    Et donc, ça m'a fait réfléchir parce que quand tu envisages un parcours scolaire avec quelques années d'études et que tu te dis, si je mets toutes mes forces sur ce sujet, pour quelle issue, je n'ai pas de recrutement. Non, je n'ai pas envie de faire tout ça pour ça. Donc, en en parlant à beaucoup de gens autour de moi, familles, amis, des professionnels également. bon je me suis dit ok je change mon fusil d'épaule.

  • Julien

    Frustré un peu ?

  • Adeline

    Non pas frustré parce que malgré tout je m'étais fait une raison à un moment on était cette période là était pas très glorieuse donc en vrai non et puis mon expérience bancaire malgré tout qui a été ma première expérience avait été vraiment génial de plus ça m'a permis aussi ça m'a ouvert sur des périodes où j'ai travaillé l'été en tant que job d'été, en tant qu'épisodique dans différentes banques pendant 3 ans donc en fait je voyais qu'il se passait aussi des choses dans ce milieu là t'étais quand même intriguée par ce côté-ci donc j'ai pas du tout je m'étais clairement fait une raison et j'ai poursuivi après mon DUT vers une licence banque ok .

  • Julien

    Retourner au premier stage ?

  • Adeline

    Oui. Ça faisait deux ans que je faisais mes expériences en banque. Si je travaillais l'été aussi, je voyais qu'il y avait aussi du potentiel à travers le monde.

  • Julien

    A priori, il n'y a pas de crise.

  • Adeline

    Moins. Même si ça n'a pas été facile, mais effectivement, c'était un milieu où il y avait, en tout cas, je voyais des perspectives. Donc, j'ai fait ma licence en banque. J'ai continué à travailler en stage, faire mes stages. Et là, je l'ai fait dans un autre domaine qui touche un peu plus. Je l'ai fait avec un professionnel de l'immobilier en banque, en fait, qui avait pour mission de créer des partenariats. Donc, ça se rejoignait un peu avec le marketing, puisque sa mission…

  • Julien

    C'est de la création de réseaux. Oui,

  • Adeline

    création de réseaux, maillage du territoire. On était allés enregistrer. chez Contact FM à l'époque, un lancement de salon professionnel parce qu'à l'époque, on mettait en place les partenariats à Semeno, BNP Paris-Bretagne, et du coup, il y avait le salon d'étudiants, les ouvertures...

  • Julien

    Il y avait un peu de médiatisation quand même dans ces tâches bancaires sur lesquelles tu travailles en ce temps.

  • Adeline

    Oui, et j'ai vu du coup le monde bancaire d'une autre manière à cette période-là. Pareil. une belle expérience que j'ai beaucoup aimée. Donc, à l'issue de cette licence banque, cette expérience, je me suis dit, je pars, je vais continuer l'aventure dans le domaine bancaire. Et pour le coup, j'ai fait un master en finance banque. OK. En alternance. Et là, je me suis orientée vers le métier de chargée d'affaires professionnelle, donc liée au monde de l'entreprise. parce que j'avais quand même vu ce qu'était le monde du particulier. Et en vrai, je trouvais beaucoup plus passionnant de conseiller des entreprises, donc des chefs d'entreprise, porteurs d'idées, que le particulier lambda.

  • Julien

    Il achète sa maison et sa voiture.

  • Adeline

    Il est très sympa.

  • Julien

    Il est dans les projets.

  • Adeline

    Je trouvais qu'il y avait plus d'enjeux dans l'entreprise, beaucoup plus diversifié, avec des problématiques. différentes donc voilà c'est pourquoi je suis allée vers ce parcours.

  • Julien

    Suite à ce master, tu entres en banque ?

  • Adeline

    Alors non ! D'accord !

  • Julien

    5 ans pour ça !

  • Adeline

    Alors à l'issue de ce master, j'ai voulu faire une année off pour partir au Canada.

  • Julien

    D'accord !

  • Adeline

    Parce que malgré tout, 5 ans d'études, tu as aussi envie de faire une pause. Et au final, je voulais partir au Canada. C'était par tirage au sort à l'époque.

  • Julien

    D'accord.

  • Adeline

    Et je n'ai pas été tirée au sort. Donc, voyant le temps passer post-diplomation, je me suis dit, tu ne peux pas rester sans rien faire et tout. Donc, j'ai commencé à chercher un travail. Et je me suis orientée sur des postes chez BPI France et BGE à l'époque. Deux structures très liées parce que BGE, j'ai connu à travers des dossiers de financement que j'obtenais dans le milieu bancaire. Donc voilà, ce n'était pas du tout inconnu. Et je me suis dit, je vais trouver mon premier job. Donc j'étais en pourparler avec ces deux structures.

  • Julien

    BGE, du coup, qui construisait des dossiers avec les porteurs de projets. qui te rencontraient ensuite quand tu étais en banque en disant, ben voilà, j'ai fait mon étude de marge et j'ai fait mes prévisionnels financiers, etc. Et toi, tu disais derrière, on vous donne l'argent ou pas ?

  • Adeline

    Tout à fait.

  • Julien

    Grosso modo. Et BPI, qui eux, sont également des dispositifs qui peuvent, par certains moyens, financer les entrepreneurs. Donc, d'un côté, c'était plutôt l'avant et BPI, c'était plutôt un parallèle de la banque. C'est ça, les deux possibilités ?

  • Adeline

    Oui, tout à fait. En fait, le poste de BP France, c'était un poste chargé de financement court terme.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Donc, un poste purement d'analyse financière où il fallait…

  • Julien

    Il y a un dossier, tu mesures le risque et on y va ou on n'y va pas.

  • Adeline

    Voilà. Donc, cette option-là, à Rouen.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Sachant que je suis originaire du Nord.

  • Julien

    Tu es de Valenciennes, Lille.

  • Adeline

    Voilà. Et deuxième option, BGE. effectivement avec l'option de faire du conseil avant lancement d'entreprise et quand même un truc qui m'a fait écho à l'époque c'est le volet formation ok mais que je n'avais jamais fait mais que j'avais en tête il apparaît un peu de sensibilisation la radio que tu avais fait quand tu avais eu ton stage immo

  • Julien

    c'est la seule approche que tu as eu un moment de la sensibilisation et de la formation ouais même j'en avais

  • Adeline

    jamais fait.

  • Julien

    C'était nouveau.

  • Adeline

    Mais, à travers mon parcours universitaire, si je peux dire, j'ai eu beaucoup de professionnels qui sont venus intervenir en école. Et j'étais toujours passionnée, en fait. Je préférais les cours issus des intervenants extérieurs professionnels que les profs purement académiques qui... qui vont dérouler un cours très théorique.

  • Julien

    Parce que la pédagogie est différente, l'approche est différente.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est différent, c'est plus vivant, il y a des vrais exemples, c'est du concret, c'est du terrain. Chose que non pas, ou moins...

  • Julien

    Le professeur d'université...

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Ça marche.

  • Adeline

    Et donc, et je m'étais toujours dit, je ferai de la formation. J'interviendrai moi aussi.

  • Julien

    Je formerai, j'apprendrai des choses aux autres.

  • Adeline

    J'apprendrai des choses aux autres quand je serai plus avancée dans mon parcours professionnel.

  • Julien

    Ok, très bien.

  • Adeline

    Donc c'est ça qui a raisonné chez BGE quand j'ai postulé.

  • Julien

    Et ça a duré combien de temps cette expérience BGE ?

  • Adeline

    10 ans.

  • Julien

    10 ans, c'était une belle expérience. Première expérience pro CDI hors stage.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et du coup, dix ans comme ça, accompagné des centaines d'entrepreneurs avec tous un parcours différent, avec tous une vie différente, un projet différent, etc. Tu es restée sur de l'accompagnement avant création ou est-ce que tu as eu d'autres missions ?

  • Adeline

    J'ai eu des missions transversales au sein de cette expérience-là. J'étais formatrice, je suis en sujet auprès de chefs d'entreprise et de porteurs d'idées. Et je suis intervenue également en milieu scolaire.

  • Julien

    D'accord. Tu allais présenter aux étudiants ce que c'était la création d'entreprise.

  • Adeline

    Oui, je faisais de la sensibilisation à l'entrepreneuriat auprès des jeunes. Et à l'issue de ça, j'ai fait du suivi développement. Donc là, j'intervenais vraiment une fois que les entreprises étaient...

  • Julien

    Immatriculées. Et pendant les premières années, on va voir comment ça se développe, s'il y a des questions qui interviennent, des projets de développement qu'on peut aborder, etc. C'est ça ?

  • Adeline

    Oui. Exactement, donc je faisais de l'accompagnement post-création durant trois ans.

  • Julien

    Très bien.

  • Adeline

    Avec une vocation de pérenniser ces entreprises dans leur phase de lancement.

  • Julien

    Ok, dix ans chez BGE.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et au bout d'un moment tu te dis, j'accompagne plein de gens qui créent leur entreprise, pourquoi pas moi ?

  • Adeline

    Ouais, alors c'est effectivement ce qui s'est un peu passé, sachant que durant cette période il y a une phase de période Covid. Ouais. Voilà, qui n'étaient pas des moindres. C'est une période où j'ai beaucoup travaillé, je suis intervenue sur pas mal d'ateliers. Pas mal de questionnements aussi auprès des chefs d'entreprise où il a fallu répondre à leurs problématiques, à des nouvelles demandes, intégrer de la digitalisation aussi parce que tous les process... Oui,

  • Julien

    pour travailler à distance alors qu'on a toujours eu un commerce physique, etc. Et maintenant, je dois vendre différemment parce que les gens ne peuvent plus venir chez moi. Oui,

  • Adeline

    donc il fallait faire évoluer les stratégies d'entreprise, etc. Donc une période très riche, très prenante. mais qui m'a quand même amenée à du questionnement à un moment pour moi. Et c'est pourquoi je me suis dit, tiens, ça serait bien. Là, pour le coup, on parlait de digitalisation dans les années 2008. Oui, on en parlait. Par contre, on en parlait...

  • Julien

    Non, ça devient un enjeu.

  • Adeline

    Oui, là, à cette période, ça a été vraiment un enjeu, parce qu'on s'est dit, là, on ne peut plus faire sans. Là où certains se disaient, oui... Pourquoi pas être sur le web ?

  • Julien

    C'était pas ma priorité. Là, il faut que ça devienne une priorité pour les entreprises.

  • Adeline

    Et moi, ça faisait quelques années que j'étais sur ces sujets. Mais c'était de l'auto-formation. Je suis autodidacte là-dessus. Et je me suis posé la question de me former au marketing digital. Et c'est pour... pourquoi à l'issue de cette période, cette longue période de confinement, je me suis orientée vers un nouveau master, donc dans une école de commerce pour me former au marketing digital et au e-commerce.

  • Julien

    En complément de ton poste à ce moment-là du coup ?

  • Adeline

    Oui, c'est une demande que j'ai faite en parallèle de mon travail salarié.

  • Julien

    Ok, ça veut une application dans ton travail ? des jeux au final parce que c'était des conseils que tu pouvais reproduire derrière aux personnes que tu accompagnais et puis ça te permettait toi aussi de répondre à une une fin un peu de connaissances dans ce domaine là que tu avais dû mettre un petit peu de côté à la fin de ton bts quand tu as dû faire ce choix de spécialisation où tu avais ce côté là qui t'intriguait mais c'était pas le bon moment là ça devenait le bon moment et c'était l'occasion justement d'apprendre sur cet aspect

  • Adeline

    là plus créatif tu lisais tout à l'heure qui plaisait ouais effectivement c'était quelque chose que je voulais faire dans... au début de mon parcours universitaire que je n'avais pas mis en oeuvre du coup à cette période et là bas en fait ça tombait à pic parce que c'était je m'étais toujours dit d'autant tous les cas je me reformerai ok parce

  • Julien

    que pour moi enfin la formation c'est jamais fini tu vois tu n'es toujours à mon temps contre j'aime j'aime beaucoup apprendre

  • Adeline

    Et là, je sentais que c'était le moment où c'était la bonne raison d'aller chercher une nouvelle formation et d'aller conforter mes connaissances et aussi d'apprendre de nouvelles choses à travers cette nouvelle formation.

  • Julien

    OK. Suite à la formation, tu quittes ton emploi avec Pop ta boîte dans un coin de ta tête.

  • Adeline

    Oui, effectivement. Alors, il s'est passé un an avant.

  • Julien

    Pour asseoir ta décision et te dire OK, j'y vais.

  • Adeline

    avant le moment où je suis revenue dans l'entreprise. Et après une année passée où, effectivement, je ne pouvais pas forcément mettre tout en œuvre au sein de BGE, j'ai eu l'envie de créer mon entreprise.

  • Julien

    Ok, tu quittes ton poste, tu crées ton entreprise. C'était déjà clair dans ta tête au cours de cette année ? Petit à petit, ça a été construit avec un peu ton... Ce pourquoi tu accompagnes aujourd'hui les gens,

  • Adeline

    tu l'étais fait pour toi-même. Je me suis appliqué les choses de la même façon.

  • Julien

    Tu étais ta première cliente. Oui.

  • Adeline

    Je me suis appliqué. Je l'ai écrit, ce projet. Je fais un business plan comme je l'aurais...

  • Julien

    Comme tu accompagnais les gens quelques années au préalable pour le faire.

  • Adeline

    J'ai réfléchi à un nom commercial. à une identité visuelle, à des supports aussi sur lesquels je voulais être présente. J'ai commencé à en parler autour de moi, voir s'il y avait une sensibilité auprès des gens que je connaissais. Je voyais que ça résonnait bien. Et donc, c'était clair qu'il fallait que...

  • Julien

    C'était une évidence où au bout d'un moment, c'était « oui, en fait, c'est ça que je veux faire » .

  • Adeline

    Ouais, c'est ça.

  • Julien

    Ta boîte, ça a vu le jour quand ?

  • Adeline

    Ça a vu le jour en juillet 2024.

  • Julien

    Ok. Tu crées ton entreprise, tu lances ta communication, tu réactives ton réseau. Ouais. J'imagine le réseau de partenariat que tu avais construit pendant quelques années avec des partenaires au final de la création d'entreprise que tu étais amené à croiser, etc. Donc tu réactives un peu tout ça pour peut-être eux des besoins ou alors peut-être des connaissances qu'ils auraient et qui pourraient demain faire appel à toi.

  • Adeline

    Oui, alors à vrai dire, j'ai été pendant six mois, j'ai eu des missions très rapidement qui se sont offertes à moi à l'issue de ma sortie chez BGE. Pour autant, je ne voulais pas créer rapidement, chose que je disais à mes entrepreneurs, donc je voulais moi-même également me l'appliquer. Donc pour mener à bien ces missions, j'ai été portée par une boîte de portage salariale.

  • Julien

    D'accord. Tu as permis de démarrer en sécurité.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    Donc le portage salarial, au final, c'est tu réalises les missions sans toi créer d'entreprise. C'est quelqu'un d'autre qui va facturer à ta place et qui va te rémunérer. En fait, tu gères la globalité de la mission, tu prospectes, tu vends ta prestation, etc. C'est juste que ce n'est pas toi qui encaisses l'argent, c'est une autre entreprise qui te rétrocède les fonds, moins un pourcentage qui correspond à eux, les frais de gestion, on va dire.

  • Adeline

    Oui, c'est exactement ça. Ça m'a permis justement de ne pas dire non à des clients potentiels, de commencer quelque part.

  • Julien

    De tester.

  • Adeline

    De tester.

  • Julien

    D'appeler des méthodes peut-être, etc.

  • Adeline

    Oui, exactement. Et à l'issue de ça, six mois plus tard, j'ai lancé officiellement Pop ta boîte.

  • Julien

    Ok, donc juillet, c'était le lancement, l'immatriculation de Pop ta boîte. Mais en réalité, tu avais commencé en février-mars, quelque chose comme ça. Janvier. Ok.

  • Adeline

    Janvier 2024, il se passait déjà des choses sur des demandes, notamment en ingénierie pédagogique et formation. Donc voilà, j'ai voulu quand même y répondre. Et pourquoi juillet ? Parce que il ne se passe pas grand-chose en juillet.

  • Julien

    C'était le moment de faire les papiers.

  • Adeline

    Voilà, c'était le moment de faire les papiers. C'était le moment aussi de faire des demandes, parce qu'aujourd'hui, pour faire de la formation, il te faut un numéro

  • Julien

    NDA.

  • Adeline

    qui peut être très rapide mais qui peut aussi prendre un peu de temps donc pourrait être opérationnel à partir de septembre moment où le monde de la formation se relance exactement ça m'a permis de monter toutes ces demandes et l'obtenir opérationnellement

  • Julien

    pour la rentrée 2024 Donc là quand on tourne cet épisode on est début février 2025, ça fait un peu plus d'un an maintenant que tu exerces convaincu à 100% ? pleinement épanouie dans ce que tu fais ou alors des surprises même si tu as accompagné pendant dix ans des chefs d'entreprise ou futurs chefs d'entreprise il ya quand même des choses où tu dis ah ouais mais ça en fait je n'imaginais pas comme ça je pensais que c'était moins galère ou plus facile ou moins compliqué ou est

  • Adeline

    ce que c'était très proche de l'image que tu t'en faisais alors oui c'est vrai que je suis pas arrivé dans un monde méconnu malgré tout parce que à travers mes entrepreneurs je vivais un peu l'expérience au quotidien et ça pendant dix ans Mais à vrai dire, des galères administratives que je devais résoudre avec eux, à certains moments, je me disais, mais ce n'est pas possible. Pourquoi c'est si compliqué avec l'URSSAF ou avec Pôle emploi ou autre ?

  • Julien

    En fait, ce n'était pas de mauvaise volonté. Ce n'était pas de mauvaise volonté.

  • Adeline

    Ça m'est arrivé. Heureusement que je ne suis pas phobique administrative et que je n'ai pas peur de mettre les mains dans le combi pour... obtenir des réponses c'est passer un coup de fil et puis on peut faire bouger les choses et on a fait donc avant je le faisais pour les autres maintenant je le fais pour moi après non je suis très contente parce que j'ai une chance après je pense que la chance elle se provoque et elle Et elle s'est faite aussi via toutes les graines à un moment que tu sèmes. de par...

  • Julien

    L'attitude de toujours qui a forgé, là où tu en es aujourd'hui, les contacts et le fait qu'on t'oriente des gens, qu'on vienne vers toi pour tes compétences, même si tu crées une entreprise, même si tu as une mission qui est différente de ce que tu avais avant. Le fait qu'on te fasse confiance à toi, Adeline, parce qu'on sait que tu vas t'impliquer dans ce que tu fais. Ça, c'est ce que tu as construit pendant 10, 15, 20 ans avant, au final.

  • Adeline

    C'est ça. J'ai eu des demandes qui se sont offertes à moi. donc ça c'était très cool parce que alors là je suis pas fier de ce que je vais dire mais j'ai pas beaucoup prospecté c'est bien tant mieux c'est l'objectif de tous les entrepreneurs de pas avoir besoin de prospecter d'avoir des clients qui est après voilà je voulais aussi mon rod et parce que prospecter quand tu as déjà des demandes ça c'est pas vraiment le temps que ça va te prendre, l'énergie, etc. Donc, je ne voulais pas non plus me surbooker, me dire, OK, je prends déjà ce qui s'offre à moi. Et derrière, en plus, je vais aller re-prospecter des choses. Et puis après, je ne vais peut-être pas savoir gérer.

  • Julien

    La prospection prend vachement bien. Au final, tu te retrouves avec deux fois la charge que tu peux assumer et tu vas avoir des délais très longs et ce n'est pas forcément bon.

  • Adeline

    Donc là, je me contente de ce que j'ai eu comme démarre.

  • Julien

    On voit ce qui vient.

  • Adeline

    Tout en ayant en compte...

  • Julien

    Oui, je grossis le trait, mais c'est...

  • Adeline

    Tout en ayant dans un coin de ma tête, effectivement, qu'il ne faut pas que je me repose sur mes...

  • Julien

    Tu relances la prospection.

  • Adeline

    Il ne faut pas que je me repose sur mes lauriers, il faut que j'active ma prospection. Après, attention, quand je dis je ne prospecte pas, je communique quand même.

  • Julien

    Tu ne prospectes pas, mais tu prospectes quand même.

  • Adeline

    Voilà, je ne le fais pas beaucoup. mais je mets en place des actions, notamment de la newsletter. Au final,

  • Julien

    c'est ta communication poulante qui fait que tu as ce flux continu de personnes qui viennent et qui permet, dès que tu termines une mission, d'en avoir une nouvelle qui va démarrer, etc. Et d'avoir un espèce de roulement qui s'est construit.

  • Adeline

    Oui, et puis j'ai mis en place des petits outils sur le web, du coup, qui fonctionnent. Aujourd'hui, je suis beaucoup targetée sur... LinkedIn. Et pour autant, je ne suis pas encore super active sur LinkedIn. Je le sais. Je dois le faire. Via Instagram, des outils aussi tels qu'un calendrier pour des prises de rendez-vous, pour faire des prises de connaissances one-shot 30 minutes. Ça fonctionne. Et de la mise en place d'emailing aussi, sur lequel j'étais retombée.

  • Julien

    Aujourd'hui, du coup, j'ai une entreprise. j'ai envie de la développer sur l'aspect digital, mais je ne suis pas forcément bon dedans. Je ne sais pas comment faire. Et j'ai envie de quelqu'un qui va m'expliquer la démarche, qui ne va pas le faire pour moi, on est d'accord. Tu ne fais pas la même chose que personne,

  • Adeline

    tu ne fais pas de community manager ou autre.

  • Julien

    Ce que tu vas faire, c'est que tu vas me donner la stratégie, tu vas définir avec moi une stratégie, on va le faire ensemble, je pense, c'est ça ?

  • Adeline

    Oui, carrément, parce que le chef d'entreprise reste quand même le meilleur chef, si je peux dire. pour savoir qu'il connaît le fonctionnement de sa boîte, ce qu'il en mesure aussi d'accepter, de faire, de ne pas faire.

  • Julien

    Quel est le temps qu'il peut développer pour sa communication, etc.

  • Adeline

    Et quel est son objectif derrière ça ? Parce que tu portes de l'objectif que...

  • Julien

    C'est me faire connaître, est-ce que c'est signer des contrats, est-ce que c'est développer un portefeuille, etc. Donc on t'appelle, tu montres ça avec les personnes, avec les différents outils dont tu disposes, qui peuvent être de la formation, qui peuvent être du consulting, etc. Tu trouves la meilleure solution et ça permet à l'entrepreneur derrière... de augmenter ses chances de développement ou enfin quel que soit son objectif, mais d'atteindre cet objectif avec les différents outils que tu vas pouvoir lui conseiller ou que tu vas pouvoir mettre à ses dispositions. C'est bien ça ?

  • Adeline

    C'est exactement ça.

  • Julien

    Comment on peut te contacter aujourd'hui ? Tu parlais de LinkedIn, Instagram, c'est ça ? Via les réseaux sociaux. Donc, pop ta boîte, c'est ça ? Oui. On t'envoie un petit message. Ou alors, Calendly aussi ?

  • Adeline

    Oui, bien sûr.

  • Julien

    On peut prendre les réservations.

  • Adeline

    qui est présent sur Instagram et également une adresse mail classique pop ta boîte.

  • Julien

    Et donc, que ce soit des personnes qui soient en local, c'est-à-dire autour des Hauts-de-France où tu exerces, ou peut-être même ailleurs ?

  • Adeline

    Oui, je travaille en distanciel. Donc aujourd'hui, j'ai des chefs d'entreprise en région parisienne et dans d'autres départements que les Hauts-de-France.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Et ça se fait très bien en fait, j'ai à la visite.

  • Julien

    Super. Je t'avais demandé de ramener une carte de visite.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    J'en ai une aussi très confiée, qui est celle d'Élise. qui fait différents métiers de la communication. Et je vais prendre la tienne que je remettrai à la prochaine personne qui viendra faire un interview.

  • Adeline

    Ok, super.

  • Julien

    S'il te plaît.

  • Adeline

    Merci.

  • Julien

    Merci beaucoup de t'être prêté au jeu.

  • Adeline

    Merci à toi, Julien, pour ce temps.

  • Julien

    Merci à toutes celles et ceux qui nous auront suivis d'avoir regardé cet épisode. J'ai trouvé hyper intéressant de pouvoir en discuter ensemble. N'hésitez pas à vous abonner, à mettre des j'aime, à partager l'épisode, ce qui permettra de lui donner de la visibilité. Un grand merci et à bientôt.

  • Adeline

    À bientôt, Julien.

Description

Et si, après avoir accompagné pendant dix ans des entrepreneurs à créer leur entreprise, on décidait de se lancer à son tour ? C’est le pari qu’a fait Adeline, fondatrice de Pop ta boîte, une structure de formation et de conseil en stratégie digitale pensée pour les entrepreneurs qui veulent se développer sans se perdre dans la technique.

Dans cet épisode, Adeline retrace son parcours inspirant, de ses débuts dans la banque à son rôle de référente au sein de BGE, en passant par la crise du Covid qui a déclenché un véritable déclic professionnel. Passionnée par le digital, elle choisit de se former au marketing numérique en école de commerce tout en étant salariée — une étape décisive qui la mènera à créer son activité.


💡 Au programme de cet épisode :

  • Comment on passe de l’accompagnement des autres à la mise en œuvre pour soi

  • Les effets catalyseurs du Covid dans les transformations professionnelles

  • Se former à l’âge adulte : motivation, organisation, retours concrets

  • Créer son entreprise sans précipitation : l’étape du portage salarial

  • Les réalités (et surprises) de l’entrepreneuriat quand on pensait déjà tout connaître

  • Construire une activité de conseil qui repose sur des valeurs de pédagogie, d’autonomie et de proximité


Ce que vous apprendrez :
Cet épisode est une mine d'or pour celles et ceux qui envisagent de se reconvertir dans l'accompagnement, la formation ou le conseil, ou qui veulent se lancer sans tout quitter du jour au lendemain. Adeline partage avec honnêteté les enjeux du lancement, l’intérêt du portage salarial, l’importance d’une communication cohérente… et comment construire une relation de confiance avec ses clients dès le départ.i.


📎 Liens et ressources mentionnés :


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Site de Léo:

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Site de Julien:

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Reconversion. On accueille aujourd'hui Adeline qui a démarré sa carrière avec un parcours bancaire et qui le continue aujourd'hui avec du consulting, du management et de la formation dans la communication. N'hésitez pas à partager, à aimer, à commenter ce podcast qui nous permet de gagner en visibilité. Et on se retrouve tout de suite pour l'épisode. Bonjour Adeline.

  • Adeline

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue dans cet épisode. On va parler aujourd'hui un peu de ton parcours, de ta... vie professionnelle et de cette reconversion que tu as amorcé il y a quelques mois maintenant. Aujourd'hui, tu es donc indépendante à la tête de Pop ta boîte. Qu'est-ce que sont les services que propose Pop ta boîte ?

  • Adeline

    Alors Pop ta boîte, c'est une entreprise qui est orientée vers la formation et le consulting auprès de chefs d'entreprise, d'étudiants, mais également de collectivités locales. J'apporte de l'ingénierie auprès des collectivités qui ont des besoins sur leur territoire pour parler de l'entrepreneuriat. Mais également, j'interviens en école de commerce et université auprès d'étudiants pour parler d'entrepreneuriat et de marketing digital. J'y reviendrai. Et auprès de chefs d'entreprise pour les conseiller sur le volet stratégie d'entreprise et marketing digital également, notamment lié aux réseaux sociaux. Mais ça peut être aussi sur le volet 360 du digital de manière générale.

  • Julien

    Ok, donc c'est un peu comment communiquer, comment être efficace et comment avoir une vision plutôt à long terme de la communication, pas y aller au jour le jour sans forcément de stratégie, pensée, etc. C'est plutôt quels sont les objectifs que j'ai envie d'atteindre et quels sont les moyens à ma disposition pour pouvoir développer tout ça.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est exactement ça.

  • Julien

    Super. Est-ce que cet aspect communication, marketing, surtout accès digital de ce que j'ai compris. Est-ce que c'est toujours ce que tu as eu envie de faire dans ton cursus scolaire dans un premier temps et dans tes premières expériences pro ? Ou est-ce que tu es passée par d'autres choses ? Ça a été quoi un peu ton parcours ?

  • Adeline

    Alors, pour la petite anecdote, j'ai un parcours classique. Je suis issue d'un bac général économique et social. Après ça, je me suis orientée vers un DUT, gestion des entreprises et administrations à l'IUT de Valenciennes. À l'issue de ce parcours, J'ai eu la chance de pouvoir faire des stages. J'ai découvert le monde bancaire. Je suis un peu orientée par la famille, j'avoue. Mais du coup, c'est un milieu que j'avais envie de découvrir. J'ai trouvé mon premier stage chez BNP Paribas à l'époque.

  • Julien

    En tant qu'assistante conseillère ? Alors, dans la communication ?

  • Adeline

    Pas du tout. J'étais vraiment sur le volet purement financier, tout à fait. Et même pour ce premier stage de première année, c'était de l'accueil client.

  • Julien

    Ok, ça marche.

  • Adeline

    De l'accueil client et de la participation à des rendez-vous avec des conseillers clients pour les parties.

  • Julien

    C'était de l'observation en fait.

  • Adeline

    C'était de l'observation. Par contre, je gérais quand même très bien l'accueil. Cool.

  • Julien

    Vous avez une première appétence déjà à communiquer, à échanger avec des personnes.

  • Adeline

    Ouais. Tout à fait. Et à l'issue de ce DUT, c'est vrai que ça offre la possibilité de s'orienter vers différents parcours. Soit je continuais dans l'aspect bancaire, financier, gestion. Soit je pouvais partir vers les ressources humaines ou vers le marketing. Et effectivement, je voulais partir vers le marketing à cette époque.

  • Julien

    C'est ton stage qui t'a dit le bancaire non ? Ou c'est l'affinité que tu avais derrière, que tu ressentais ? J'avais une affinité créative,

  • Adeline

    j'aimais bien. Pour moi, le marketing, je le voyais effectivement sur les aspects, je le voyais très large, je le voyais aussi sur le volet merchandising, mise en place des vitrines.

  • Julien

    C'était en quelle année ça ?

  • Adeline

    C'était en 2008.

  • Julien

    Ok, donc on était sur un moment où le marketing digital commençait vraiment à se lancer. Ouais. Ça commençait à être présent et toutes les entreprises commençaient à comprendre l'importance d'avoir au moins une présence en ligne. À ce moment-là, c'était le début.

  • Adeline

    C'était les débuts, c'était les débuts. Les entreprises commençaient à utiliser, mais elles n'étaient pas du tout sur les réseaux sociaux. Par contre, nous, notre génération, moi je suis des années 90, et c'était vraiment le lancement des skyblogs, des réseaux sociaux, des sites internet. donc oui forcément moi c'était un attrait déjà à cette époque là que j'aimais beaucoup à titre perso et je me disais que il y avait plein de choses à faire à mettre en place et que ça allait être l'avenir aussi pour les entreprises et sur plein de sujets différents. Et à cette époque, donc 2008, crise des subprimes, et là on me dit, mais Adeline, tu sais, le marketing dans les entreprises, c'est souvent les postes sur lesquels on... Ouais, c'est les postes qui sont...

  • Julien

    Les premières économies à faire, c'est ces postes là qui sont shooter.

  • Adeline

    Et donc, ça m'a fait réfléchir parce que quand tu envisages un parcours scolaire avec quelques années d'études et que tu te dis, si je mets toutes mes forces sur ce sujet, pour quelle issue, je n'ai pas de recrutement. Non, je n'ai pas envie de faire tout ça pour ça. Donc, en en parlant à beaucoup de gens autour de moi, familles, amis, des professionnels également. bon je me suis dit ok je change mon fusil d'épaule.

  • Julien

    Frustré un peu ?

  • Adeline

    Non pas frustré parce que malgré tout je m'étais fait une raison à un moment on était cette période là était pas très glorieuse donc en vrai non et puis mon expérience bancaire malgré tout qui a été ma première expérience avait été vraiment génial de plus ça m'a permis aussi ça m'a ouvert sur des périodes où j'ai travaillé l'été en tant que job d'été, en tant qu'épisodique dans différentes banques pendant 3 ans donc en fait je voyais qu'il se passait aussi des choses dans ce milieu là t'étais quand même intriguée par ce côté-ci donc j'ai pas du tout je m'étais clairement fait une raison et j'ai poursuivi après mon DUT vers une licence banque ok .

  • Julien

    Retourner au premier stage ?

  • Adeline

    Oui. Ça faisait deux ans que je faisais mes expériences en banque. Si je travaillais l'été aussi, je voyais qu'il y avait aussi du potentiel à travers le monde.

  • Julien

    A priori, il n'y a pas de crise.

  • Adeline

    Moins. Même si ça n'a pas été facile, mais effectivement, c'était un milieu où il y avait, en tout cas, je voyais des perspectives. Donc, j'ai fait ma licence en banque. J'ai continué à travailler en stage, faire mes stages. Et là, je l'ai fait dans un autre domaine qui touche un peu plus. Je l'ai fait avec un professionnel de l'immobilier en banque, en fait, qui avait pour mission de créer des partenariats. Donc, ça se rejoignait un peu avec le marketing, puisque sa mission…

  • Julien

    C'est de la création de réseaux. Oui,

  • Adeline

    création de réseaux, maillage du territoire. On était allés enregistrer. chez Contact FM à l'époque, un lancement de salon professionnel parce qu'à l'époque, on mettait en place les partenariats à Semeno, BNP Paris-Bretagne, et du coup, il y avait le salon d'étudiants, les ouvertures...

  • Julien

    Il y avait un peu de médiatisation quand même dans ces tâches bancaires sur lesquelles tu travailles en ce temps.

  • Adeline

    Oui, et j'ai vu du coup le monde bancaire d'une autre manière à cette période-là. Pareil. une belle expérience que j'ai beaucoup aimée. Donc, à l'issue de cette licence banque, cette expérience, je me suis dit, je pars, je vais continuer l'aventure dans le domaine bancaire. Et pour le coup, j'ai fait un master en finance banque. OK. En alternance. Et là, je me suis orientée vers le métier de chargée d'affaires professionnelle, donc liée au monde de l'entreprise. parce que j'avais quand même vu ce qu'était le monde du particulier. Et en vrai, je trouvais beaucoup plus passionnant de conseiller des entreprises, donc des chefs d'entreprise, porteurs d'idées, que le particulier lambda.

  • Julien

    Il achète sa maison et sa voiture.

  • Adeline

    Il est très sympa.

  • Julien

    Il est dans les projets.

  • Adeline

    Je trouvais qu'il y avait plus d'enjeux dans l'entreprise, beaucoup plus diversifié, avec des problématiques. différentes donc voilà c'est pourquoi je suis allée vers ce parcours.

  • Julien

    Suite à ce master, tu entres en banque ?

  • Adeline

    Alors non ! D'accord !

  • Julien

    5 ans pour ça !

  • Adeline

    Alors à l'issue de ce master, j'ai voulu faire une année off pour partir au Canada.

  • Julien

    D'accord !

  • Adeline

    Parce que malgré tout, 5 ans d'études, tu as aussi envie de faire une pause. Et au final, je voulais partir au Canada. C'était par tirage au sort à l'époque.

  • Julien

    D'accord.

  • Adeline

    Et je n'ai pas été tirée au sort. Donc, voyant le temps passer post-diplomation, je me suis dit, tu ne peux pas rester sans rien faire et tout. Donc, j'ai commencé à chercher un travail. Et je me suis orientée sur des postes chez BPI France et BGE à l'époque. Deux structures très liées parce que BGE, j'ai connu à travers des dossiers de financement que j'obtenais dans le milieu bancaire. Donc voilà, ce n'était pas du tout inconnu. Et je me suis dit, je vais trouver mon premier job. Donc j'étais en pourparler avec ces deux structures.

  • Julien

    BGE, du coup, qui construisait des dossiers avec les porteurs de projets. qui te rencontraient ensuite quand tu étais en banque en disant, ben voilà, j'ai fait mon étude de marge et j'ai fait mes prévisionnels financiers, etc. Et toi, tu disais derrière, on vous donne l'argent ou pas ?

  • Adeline

    Tout à fait.

  • Julien

    Grosso modo. Et BPI, qui eux, sont également des dispositifs qui peuvent, par certains moyens, financer les entrepreneurs. Donc, d'un côté, c'était plutôt l'avant et BPI, c'était plutôt un parallèle de la banque. C'est ça, les deux possibilités ?

  • Adeline

    Oui, tout à fait. En fait, le poste de BP France, c'était un poste chargé de financement court terme.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Donc, un poste purement d'analyse financière où il fallait…

  • Julien

    Il y a un dossier, tu mesures le risque et on y va ou on n'y va pas.

  • Adeline

    Voilà. Donc, cette option-là, à Rouen.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Sachant que je suis originaire du Nord.

  • Julien

    Tu es de Valenciennes, Lille.

  • Adeline

    Voilà. Et deuxième option, BGE. effectivement avec l'option de faire du conseil avant lancement d'entreprise et quand même un truc qui m'a fait écho à l'époque c'est le volet formation ok mais que je n'avais jamais fait mais que j'avais en tête il apparaît un peu de sensibilisation la radio que tu avais fait quand tu avais eu ton stage immo

  • Julien

    c'est la seule approche que tu as eu un moment de la sensibilisation et de la formation ouais même j'en avais

  • Adeline

    jamais fait.

  • Julien

    C'était nouveau.

  • Adeline

    Mais, à travers mon parcours universitaire, si je peux dire, j'ai eu beaucoup de professionnels qui sont venus intervenir en école. Et j'étais toujours passionnée, en fait. Je préférais les cours issus des intervenants extérieurs professionnels que les profs purement académiques qui... qui vont dérouler un cours très théorique.

  • Julien

    Parce que la pédagogie est différente, l'approche est différente.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est différent, c'est plus vivant, il y a des vrais exemples, c'est du concret, c'est du terrain. Chose que non pas, ou moins...

  • Julien

    Le professeur d'université...

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Ça marche.

  • Adeline

    Et donc, et je m'étais toujours dit, je ferai de la formation. J'interviendrai moi aussi.

  • Julien

    Je formerai, j'apprendrai des choses aux autres.

  • Adeline

    J'apprendrai des choses aux autres quand je serai plus avancée dans mon parcours professionnel.

  • Julien

    Ok, très bien.

  • Adeline

    Donc c'est ça qui a raisonné chez BGE quand j'ai postulé.

  • Julien

    Et ça a duré combien de temps cette expérience BGE ?

  • Adeline

    10 ans.

  • Julien

    10 ans, c'était une belle expérience. Première expérience pro CDI hors stage.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et du coup, dix ans comme ça, accompagné des centaines d'entrepreneurs avec tous un parcours différent, avec tous une vie différente, un projet différent, etc. Tu es restée sur de l'accompagnement avant création ou est-ce que tu as eu d'autres missions ?

  • Adeline

    J'ai eu des missions transversales au sein de cette expérience-là. J'étais formatrice, je suis en sujet auprès de chefs d'entreprise et de porteurs d'idées. Et je suis intervenue également en milieu scolaire.

  • Julien

    D'accord. Tu allais présenter aux étudiants ce que c'était la création d'entreprise.

  • Adeline

    Oui, je faisais de la sensibilisation à l'entrepreneuriat auprès des jeunes. Et à l'issue de ça, j'ai fait du suivi développement. Donc là, j'intervenais vraiment une fois que les entreprises étaient...

  • Julien

    Immatriculées. Et pendant les premières années, on va voir comment ça se développe, s'il y a des questions qui interviennent, des projets de développement qu'on peut aborder, etc. C'est ça ?

  • Adeline

    Oui. Exactement, donc je faisais de l'accompagnement post-création durant trois ans.

  • Julien

    Très bien.

  • Adeline

    Avec une vocation de pérenniser ces entreprises dans leur phase de lancement.

  • Julien

    Ok, dix ans chez BGE.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et au bout d'un moment tu te dis, j'accompagne plein de gens qui créent leur entreprise, pourquoi pas moi ?

  • Adeline

    Ouais, alors c'est effectivement ce qui s'est un peu passé, sachant que durant cette période il y a une phase de période Covid. Ouais. Voilà, qui n'étaient pas des moindres. C'est une période où j'ai beaucoup travaillé, je suis intervenue sur pas mal d'ateliers. Pas mal de questionnements aussi auprès des chefs d'entreprise où il a fallu répondre à leurs problématiques, à des nouvelles demandes, intégrer de la digitalisation aussi parce que tous les process... Oui,

  • Julien

    pour travailler à distance alors qu'on a toujours eu un commerce physique, etc. Et maintenant, je dois vendre différemment parce que les gens ne peuvent plus venir chez moi. Oui,

  • Adeline

    donc il fallait faire évoluer les stratégies d'entreprise, etc. Donc une période très riche, très prenante. mais qui m'a quand même amenée à du questionnement à un moment pour moi. Et c'est pourquoi je me suis dit, tiens, ça serait bien. Là, pour le coup, on parlait de digitalisation dans les années 2008. Oui, on en parlait. Par contre, on en parlait...

  • Julien

    Non, ça devient un enjeu.

  • Adeline

    Oui, là, à cette période, ça a été vraiment un enjeu, parce qu'on s'est dit, là, on ne peut plus faire sans. Là où certains se disaient, oui... Pourquoi pas être sur le web ?

  • Julien

    C'était pas ma priorité. Là, il faut que ça devienne une priorité pour les entreprises.

  • Adeline

    Et moi, ça faisait quelques années que j'étais sur ces sujets. Mais c'était de l'auto-formation. Je suis autodidacte là-dessus. Et je me suis posé la question de me former au marketing digital. Et c'est pour... pourquoi à l'issue de cette période, cette longue période de confinement, je me suis orientée vers un nouveau master, donc dans une école de commerce pour me former au marketing digital et au e-commerce.

  • Julien

    En complément de ton poste à ce moment-là du coup ?

  • Adeline

    Oui, c'est une demande que j'ai faite en parallèle de mon travail salarié.

  • Julien

    Ok, ça veut une application dans ton travail ? des jeux au final parce que c'était des conseils que tu pouvais reproduire derrière aux personnes que tu accompagnais et puis ça te permettait toi aussi de répondre à une une fin un peu de connaissances dans ce domaine là que tu avais dû mettre un petit peu de côté à la fin de ton bts quand tu as dû faire ce choix de spécialisation où tu avais ce côté là qui t'intriguait mais c'était pas le bon moment là ça devenait le bon moment et c'était l'occasion justement d'apprendre sur cet aspect

  • Adeline

    là plus créatif tu lisais tout à l'heure qui plaisait ouais effectivement c'était quelque chose que je voulais faire dans... au début de mon parcours universitaire que je n'avais pas mis en oeuvre du coup à cette période et là bas en fait ça tombait à pic parce que c'était je m'étais toujours dit d'autant tous les cas je me reformerai ok parce

  • Julien

    que pour moi enfin la formation c'est jamais fini tu vois tu n'es toujours à mon temps contre j'aime j'aime beaucoup apprendre

  • Adeline

    Et là, je sentais que c'était le moment où c'était la bonne raison d'aller chercher une nouvelle formation et d'aller conforter mes connaissances et aussi d'apprendre de nouvelles choses à travers cette nouvelle formation.

  • Julien

    OK. Suite à la formation, tu quittes ton emploi avec Pop ta boîte dans un coin de ta tête.

  • Adeline

    Oui, effectivement. Alors, il s'est passé un an avant.

  • Julien

    Pour asseoir ta décision et te dire OK, j'y vais.

  • Adeline

    avant le moment où je suis revenue dans l'entreprise. Et après une année passée où, effectivement, je ne pouvais pas forcément mettre tout en œuvre au sein de BGE, j'ai eu l'envie de créer mon entreprise.

  • Julien

    Ok, tu quittes ton poste, tu crées ton entreprise. C'était déjà clair dans ta tête au cours de cette année ? Petit à petit, ça a été construit avec un peu ton... Ce pourquoi tu accompagnes aujourd'hui les gens,

  • Adeline

    tu l'étais fait pour toi-même. Je me suis appliqué les choses de la même façon.

  • Julien

    Tu étais ta première cliente. Oui.

  • Adeline

    Je me suis appliqué. Je l'ai écrit, ce projet. Je fais un business plan comme je l'aurais...

  • Julien

    Comme tu accompagnais les gens quelques années au préalable pour le faire.

  • Adeline

    J'ai réfléchi à un nom commercial. à une identité visuelle, à des supports aussi sur lesquels je voulais être présente. J'ai commencé à en parler autour de moi, voir s'il y avait une sensibilité auprès des gens que je connaissais. Je voyais que ça résonnait bien. Et donc, c'était clair qu'il fallait que...

  • Julien

    C'était une évidence où au bout d'un moment, c'était « oui, en fait, c'est ça que je veux faire » .

  • Adeline

    Ouais, c'est ça.

  • Julien

    Ta boîte, ça a vu le jour quand ?

  • Adeline

    Ça a vu le jour en juillet 2024.

  • Julien

    Ok. Tu crées ton entreprise, tu lances ta communication, tu réactives ton réseau. Ouais. J'imagine le réseau de partenariat que tu avais construit pendant quelques années avec des partenaires au final de la création d'entreprise que tu étais amené à croiser, etc. Donc tu réactives un peu tout ça pour peut-être eux des besoins ou alors peut-être des connaissances qu'ils auraient et qui pourraient demain faire appel à toi.

  • Adeline

    Oui, alors à vrai dire, j'ai été pendant six mois, j'ai eu des missions très rapidement qui se sont offertes à moi à l'issue de ma sortie chez BGE. Pour autant, je ne voulais pas créer rapidement, chose que je disais à mes entrepreneurs, donc je voulais moi-même également me l'appliquer. Donc pour mener à bien ces missions, j'ai été portée par une boîte de portage salariale.

  • Julien

    D'accord. Tu as permis de démarrer en sécurité.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    Donc le portage salarial, au final, c'est tu réalises les missions sans toi créer d'entreprise. C'est quelqu'un d'autre qui va facturer à ta place et qui va te rémunérer. En fait, tu gères la globalité de la mission, tu prospectes, tu vends ta prestation, etc. C'est juste que ce n'est pas toi qui encaisses l'argent, c'est une autre entreprise qui te rétrocède les fonds, moins un pourcentage qui correspond à eux, les frais de gestion, on va dire.

  • Adeline

    Oui, c'est exactement ça. Ça m'a permis justement de ne pas dire non à des clients potentiels, de commencer quelque part.

  • Julien

    De tester.

  • Adeline

    De tester.

  • Julien

    D'appeler des méthodes peut-être, etc.

  • Adeline

    Oui, exactement. Et à l'issue de ça, six mois plus tard, j'ai lancé officiellement Pop ta boîte.

  • Julien

    Ok, donc juillet, c'était le lancement, l'immatriculation de Pop ta boîte. Mais en réalité, tu avais commencé en février-mars, quelque chose comme ça. Janvier. Ok.

  • Adeline

    Janvier 2024, il se passait déjà des choses sur des demandes, notamment en ingénierie pédagogique et formation. Donc voilà, j'ai voulu quand même y répondre. Et pourquoi juillet ? Parce que il ne se passe pas grand-chose en juillet.

  • Julien

    C'était le moment de faire les papiers.

  • Adeline

    Voilà, c'était le moment de faire les papiers. C'était le moment aussi de faire des demandes, parce qu'aujourd'hui, pour faire de la formation, il te faut un numéro

  • Julien

    NDA.

  • Adeline

    qui peut être très rapide mais qui peut aussi prendre un peu de temps donc pourrait être opérationnel à partir de septembre moment où le monde de la formation se relance exactement ça m'a permis de monter toutes ces demandes et l'obtenir opérationnellement

  • Julien

    pour la rentrée 2024 Donc là quand on tourne cet épisode on est début février 2025, ça fait un peu plus d'un an maintenant que tu exerces convaincu à 100% ? pleinement épanouie dans ce que tu fais ou alors des surprises même si tu as accompagné pendant dix ans des chefs d'entreprise ou futurs chefs d'entreprise il ya quand même des choses où tu dis ah ouais mais ça en fait je n'imaginais pas comme ça je pensais que c'était moins galère ou plus facile ou moins compliqué ou est

  • Adeline

    ce que c'était très proche de l'image que tu t'en faisais alors oui c'est vrai que je suis pas arrivé dans un monde méconnu malgré tout parce que à travers mes entrepreneurs je vivais un peu l'expérience au quotidien et ça pendant dix ans Mais à vrai dire, des galères administratives que je devais résoudre avec eux, à certains moments, je me disais, mais ce n'est pas possible. Pourquoi c'est si compliqué avec l'URSSAF ou avec Pôle emploi ou autre ?

  • Julien

    En fait, ce n'était pas de mauvaise volonté. Ce n'était pas de mauvaise volonté.

  • Adeline

    Ça m'est arrivé. Heureusement que je ne suis pas phobique administrative et que je n'ai pas peur de mettre les mains dans le combi pour... obtenir des réponses c'est passer un coup de fil et puis on peut faire bouger les choses et on a fait donc avant je le faisais pour les autres maintenant je le fais pour moi après non je suis très contente parce que j'ai une chance après je pense que la chance elle se provoque et elle Et elle s'est faite aussi via toutes les graines à un moment que tu sèmes. de par...

  • Julien

    L'attitude de toujours qui a forgé, là où tu en es aujourd'hui, les contacts et le fait qu'on t'oriente des gens, qu'on vienne vers toi pour tes compétences, même si tu crées une entreprise, même si tu as une mission qui est différente de ce que tu avais avant. Le fait qu'on te fasse confiance à toi, Adeline, parce qu'on sait que tu vas t'impliquer dans ce que tu fais. Ça, c'est ce que tu as construit pendant 10, 15, 20 ans avant, au final.

  • Adeline

    C'est ça. J'ai eu des demandes qui se sont offertes à moi. donc ça c'était très cool parce que alors là je suis pas fier de ce que je vais dire mais j'ai pas beaucoup prospecté c'est bien tant mieux c'est l'objectif de tous les entrepreneurs de pas avoir besoin de prospecter d'avoir des clients qui est après voilà je voulais aussi mon rod et parce que prospecter quand tu as déjà des demandes ça c'est pas vraiment le temps que ça va te prendre, l'énergie, etc. Donc, je ne voulais pas non plus me surbooker, me dire, OK, je prends déjà ce qui s'offre à moi. Et derrière, en plus, je vais aller re-prospecter des choses. Et puis après, je ne vais peut-être pas savoir gérer.

  • Julien

    La prospection prend vachement bien. Au final, tu te retrouves avec deux fois la charge que tu peux assumer et tu vas avoir des délais très longs et ce n'est pas forcément bon.

  • Adeline

    Donc là, je me contente de ce que j'ai eu comme démarre.

  • Julien

    On voit ce qui vient.

  • Adeline

    Tout en ayant en compte...

  • Julien

    Oui, je grossis le trait, mais c'est...

  • Adeline

    Tout en ayant dans un coin de ma tête, effectivement, qu'il ne faut pas que je me repose sur mes...

  • Julien

    Tu relances la prospection.

  • Adeline

    Il ne faut pas que je me repose sur mes lauriers, il faut que j'active ma prospection. Après, attention, quand je dis je ne prospecte pas, je communique quand même.

  • Julien

    Tu ne prospectes pas, mais tu prospectes quand même.

  • Adeline

    Voilà, je ne le fais pas beaucoup. mais je mets en place des actions, notamment de la newsletter. Au final,

  • Julien

    c'est ta communication poulante qui fait que tu as ce flux continu de personnes qui viennent et qui permet, dès que tu termines une mission, d'en avoir une nouvelle qui va démarrer, etc. Et d'avoir un espèce de roulement qui s'est construit.

  • Adeline

    Oui, et puis j'ai mis en place des petits outils sur le web, du coup, qui fonctionnent. Aujourd'hui, je suis beaucoup targetée sur... LinkedIn. Et pour autant, je ne suis pas encore super active sur LinkedIn. Je le sais. Je dois le faire. Via Instagram, des outils aussi tels qu'un calendrier pour des prises de rendez-vous, pour faire des prises de connaissances one-shot 30 minutes. Ça fonctionne. Et de la mise en place d'emailing aussi, sur lequel j'étais retombée.

  • Julien

    Aujourd'hui, du coup, j'ai une entreprise. j'ai envie de la développer sur l'aspect digital, mais je ne suis pas forcément bon dedans. Je ne sais pas comment faire. Et j'ai envie de quelqu'un qui va m'expliquer la démarche, qui ne va pas le faire pour moi, on est d'accord. Tu ne fais pas la même chose que personne,

  • Adeline

    tu ne fais pas de community manager ou autre.

  • Julien

    Ce que tu vas faire, c'est que tu vas me donner la stratégie, tu vas définir avec moi une stratégie, on va le faire ensemble, je pense, c'est ça ?

  • Adeline

    Oui, carrément, parce que le chef d'entreprise reste quand même le meilleur chef, si je peux dire. pour savoir qu'il connaît le fonctionnement de sa boîte, ce qu'il en mesure aussi d'accepter, de faire, de ne pas faire.

  • Julien

    Quel est le temps qu'il peut développer pour sa communication, etc.

  • Adeline

    Et quel est son objectif derrière ça ? Parce que tu portes de l'objectif que...

  • Julien

    C'est me faire connaître, est-ce que c'est signer des contrats, est-ce que c'est développer un portefeuille, etc. Donc on t'appelle, tu montres ça avec les personnes, avec les différents outils dont tu disposes, qui peuvent être de la formation, qui peuvent être du consulting, etc. Tu trouves la meilleure solution et ça permet à l'entrepreneur derrière... de augmenter ses chances de développement ou enfin quel que soit son objectif, mais d'atteindre cet objectif avec les différents outils que tu vas pouvoir lui conseiller ou que tu vas pouvoir mettre à ses dispositions. C'est bien ça ?

  • Adeline

    C'est exactement ça.

  • Julien

    Comment on peut te contacter aujourd'hui ? Tu parlais de LinkedIn, Instagram, c'est ça ? Via les réseaux sociaux. Donc, pop ta boîte, c'est ça ? Oui. On t'envoie un petit message. Ou alors, Calendly aussi ?

  • Adeline

    Oui, bien sûr.

  • Julien

    On peut prendre les réservations.

  • Adeline

    qui est présent sur Instagram et également une adresse mail classique pop ta boîte.

  • Julien

    Et donc, que ce soit des personnes qui soient en local, c'est-à-dire autour des Hauts-de-France où tu exerces, ou peut-être même ailleurs ?

  • Adeline

    Oui, je travaille en distanciel. Donc aujourd'hui, j'ai des chefs d'entreprise en région parisienne et dans d'autres départements que les Hauts-de-France.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Et ça se fait très bien en fait, j'ai à la visite.

  • Julien

    Super. Je t'avais demandé de ramener une carte de visite.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    J'en ai une aussi très confiée, qui est celle d'Élise. qui fait différents métiers de la communication. Et je vais prendre la tienne que je remettrai à la prochaine personne qui viendra faire un interview.

  • Adeline

    Ok, super.

  • Julien

    S'il te plaît.

  • Adeline

    Merci.

  • Julien

    Merci beaucoup de t'être prêté au jeu.

  • Adeline

    Merci à toi, Julien, pour ce temps.

  • Julien

    Merci à toutes celles et ceux qui nous auront suivis d'avoir regardé cet épisode. J'ai trouvé hyper intéressant de pouvoir en discuter ensemble. N'hésitez pas à vous abonner, à mettre des j'aime, à partager l'épisode, ce qui permettra de lui donner de la visibilité. Un grand merci et à bientôt.

  • Adeline

    À bientôt, Julien.

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Description

Et si, après avoir accompagné pendant dix ans des entrepreneurs à créer leur entreprise, on décidait de se lancer à son tour ? C’est le pari qu’a fait Adeline, fondatrice de Pop ta boîte, une structure de formation et de conseil en stratégie digitale pensée pour les entrepreneurs qui veulent se développer sans se perdre dans la technique.

Dans cet épisode, Adeline retrace son parcours inspirant, de ses débuts dans la banque à son rôle de référente au sein de BGE, en passant par la crise du Covid qui a déclenché un véritable déclic professionnel. Passionnée par le digital, elle choisit de se former au marketing numérique en école de commerce tout en étant salariée — une étape décisive qui la mènera à créer son activité.


💡 Au programme de cet épisode :

  • Comment on passe de l’accompagnement des autres à la mise en œuvre pour soi

  • Les effets catalyseurs du Covid dans les transformations professionnelles

  • Se former à l’âge adulte : motivation, organisation, retours concrets

  • Créer son entreprise sans précipitation : l’étape du portage salarial

  • Les réalités (et surprises) de l’entrepreneuriat quand on pensait déjà tout connaître

  • Construire une activité de conseil qui repose sur des valeurs de pédagogie, d’autonomie et de proximité


Ce que vous apprendrez :
Cet épisode est une mine d'or pour celles et ceux qui envisagent de se reconvertir dans l'accompagnement, la formation ou le conseil, ou qui veulent se lancer sans tout quitter du jour au lendemain. Adeline partage avec honnêteté les enjeux du lancement, l’intérêt du portage salarial, l’importance d’une communication cohérente… et comment construire une relation de confiance avec ses clients dès le départ.i.


📎 Liens et ressources mentionnés :


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Site de Julien:

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Reconversion. On accueille aujourd'hui Adeline qui a démarré sa carrière avec un parcours bancaire et qui le continue aujourd'hui avec du consulting, du management et de la formation dans la communication. N'hésitez pas à partager, à aimer, à commenter ce podcast qui nous permet de gagner en visibilité. Et on se retrouve tout de suite pour l'épisode. Bonjour Adeline.

  • Adeline

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue dans cet épisode. On va parler aujourd'hui un peu de ton parcours, de ta... vie professionnelle et de cette reconversion que tu as amorcé il y a quelques mois maintenant. Aujourd'hui, tu es donc indépendante à la tête de Pop ta boîte. Qu'est-ce que sont les services que propose Pop ta boîte ?

  • Adeline

    Alors Pop ta boîte, c'est une entreprise qui est orientée vers la formation et le consulting auprès de chefs d'entreprise, d'étudiants, mais également de collectivités locales. J'apporte de l'ingénierie auprès des collectivités qui ont des besoins sur leur territoire pour parler de l'entrepreneuriat. Mais également, j'interviens en école de commerce et université auprès d'étudiants pour parler d'entrepreneuriat et de marketing digital. J'y reviendrai. Et auprès de chefs d'entreprise pour les conseiller sur le volet stratégie d'entreprise et marketing digital également, notamment lié aux réseaux sociaux. Mais ça peut être aussi sur le volet 360 du digital de manière générale.

  • Julien

    Ok, donc c'est un peu comment communiquer, comment être efficace et comment avoir une vision plutôt à long terme de la communication, pas y aller au jour le jour sans forcément de stratégie, pensée, etc. C'est plutôt quels sont les objectifs que j'ai envie d'atteindre et quels sont les moyens à ma disposition pour pouvoir développer tout ça.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est exactement ça.

  • Julien

    Super. Est-ce que cet aspect communication, marketing, surtout accès digital de ce que j'ai compris. Est-ce que c'est toujours ce que tu as eu envie de faire dans ton cursus scolaire dans un premier temps et dans tes premières expériences pro ? Ou est-ce que tu es passée par d'autres choses ? Ça a été quoi un peu ton parcours ?

  • Adeline

    Alors, pour la petite anecdote, j'ai un parcours classique. Je suis issue d'un bac général économique et social. Après ça, je me suis orientée vers un DUT, gestion des entreprises et administrations à l'IUT de Valenciennes. À l'issue de ce parcours, J'ai eu la chance de pouvoir faire des stages. J'ai découvert le monde bancaire. Je suis un peu orientée par la famille, j'avoue. Mais du coup, c'est un milieu que j'avais envie de découvrir. J'ai trouvé mon premier stage chez BNP Paribas à l'époque.

  • Julien

    En tant qu'assistante conseillère ? Alors, dans la communication ?

  • Adeline

    Pas du tout. J'étais vraiment sur le volet purement financier, tout à fait. Et même pour ce premier stage de première année, c'était de l'accueil client.

  • Julien

    Ok, ça marche.

  • Adeline

    De l'accueil client et de la participation à des rendez-vous avec des conseillers clients pour les parties.

  • Julien

    C'était de l'observation en fait.

  • Adeline

    C'était de l'observation. Par contre, je gérais quand même très bien l'accueil. Cool.

  • Julien

    Vous avez une première appétence déjà à communiquer, à échanger avec des personnes.

  • Adeline

    Ouais. Tout à fait. Et à l'issue de ce DUT, c'est vrai que ça offre la possibilité de s'orienter vers différents parcours. Soit je continuais dans l'aspect bancaire, financier, gestion. Soit je pouvais partir vers les ressources humaines ou vers le marketing. Et effectivement, je voulais partir vers le marketing à cette époque.

  • Julien

    C'est ton stage qui t'a dit le bancaire non ? Ou c'est l'affinité que tu avais derrière, que tu ressentais ? J'avais une affinité créative,

  • Adeline

    j'aimais bien. Pour moi, le marketing, je le voyais effectivement sur les aspects, je le voyais très large, je le voyais aussi sur le volet merchandising, mise en place des vitrines.

  • Julien

    C'était en quelle année ça ?

  • Adeline

    C'était en 2008.

  • Julien

    Ok, donc on était sur un moment où le marketing digital commençait vraiment à se lancer. Ouais. Ça commençait à être présent et toutes les entreprises commençaient à comprendre l'importance d'avoir au moins une présence en ligne. À ce moment-là, c'était le début.

  • Adeline

    C'était les débuts, c'était les débuts. Les entreprises commençaient à utiliser, mais elles n'étaient pas du tout sur les réseaux sociaux. Par contre, nous, notre génération, moi je suis des années 90, et c'était vraiment le lancement des skyblogs, des réseaux sociaux, des sites internet. donc oui forcément moi c'était un attrait déjà à cette époque là que j'aimais beaucoup à titre perso et je me disais que il y avait plein de choses à faire à mettre en place et que ça allait être l'avenir aussi pour les entreprises et sur plein de sujets différents. Et à cette époque, donc 2008, crise des subprimes, et là on me dit, mais Adeline, tu sais, le marketing dans les entreprises, c'est souvent les postes sur lesquels on... Ouais, c'est les postes qui sont...

  • Julien

    Les premières économies à faire, c'est ces postes là qui sont shooter.

  • Adeline

    Et donc, ça m'a fait réfléchir parce que quand tu envisages un parcours scolaire avec quelques années d'études et que tu te dis, si je mets toutes mes forces sur ce sujet, pour quelle issue, je n'ai pas de recrutement. Non, je n'ai pas envie de faire tout ça pour ça. Donc, en en parlant à beaucoup de gens autour de moi, familles, amis, des professionnels également. bon je me suis dit ok je change mon fusil d'épaule.

  • Julien

    Frustré un peu ?

  • Adeline

    Non pas frustré parce que malgré tout je m'étais fait une raison à un moment on était cette période là était pas très glorieuse donc en vrai non et puis mon expérience bancaire malgré tout qui a été ma première expérience avait été vraiment génial de plus ça m'a permis aussi ça m'a ouvert sur des périodes où j'ai travaillé l'été en tant que job d'été, en tant qu'épisodique dans différentes banques pendant 3 ans donc en fait je voyais qu'il se passait aussi des choses dans ce milieu là t'étais quand même intriguée par ce côté-ci donc j'ai pas du tout je m'étais clairement fait une raison et j'ai poursuivi après mon DUT vers une licence banque ok .

  • Julien

    Retourner au premier stage ?

  • Adeline

    Oui. Ça faisait deux ans que je faisais mes expériences en banque. Si je travaillais l'été aussi, je voyais qu'il y avait aussi du potentiel à travers le monde.

  • Julien

    A priori, il n'y a pas de crise.

  • Adeline

    Moins. Même si ça n'a pas été facile, mais effectivement, c'était un milieu où il y avait, en tout cas, je voyais des perspectives. Donc, j'ai fait ma licence en banque. J'ai continué à travailler en stage, faire mes stages. Et là, je l'ai fait dans un autre domaine qui touche un peu plus. Je l'ai fait avec un professionnel de l'immobilier en banque, en fait, qui avait pour mission de créer des partenariats. Donc, ça se rejoignait un peu avec le marketing, puisque sa mission…

  • Julien

    C'est de la création de réseaux. Oui,

  • Adeline

    création de réseaux, maillage du territoire. On était allés enregistrer. chez Contact FM à l'époque, un lancement de salon professionnel parce qu'à l'époque, on mettait en place les partenariats à Semeno, BNP Paris-Bretagne, et du coup, il y avait le salon d'étudiants, les ouvertures...

  • Julien

    Il y avait un peu de médiatisation quand même dans ces tâches bancaires sur lesquelles tu travailles en ce temps.

  • Adeline

    Oui, et j'ai vu du coup le monde bancaire d'une autre manière à cette période-là. Pareil. une belle expérience que j'ai beaucoup aimée. Donc, à l'issue de cette licence banque, cette expérience, je me suis dit, je pars, je vais continuer l'aventure dans le domaine bancaire. Et pour le coup, j'ai fait un master en finance banque. OK. En alternance. Et là, je me suis orientée vers le métier de chargée d'affaires professionnelle, donc liée au monde de l'entreprise. parce que j'avais quand même vu ce qu'était le monde du particulier. Et en vrai, je trouvais beaucoup plus passionnant de conseiller des entreprises, donc des chefs d'entreprise, porteurs d'idées, que le particulier lambda.

  • Julien

    Il achète sa maison et sa voiture.

  • Adeline

    Il est très sympa.

  • Julien

    Il est dans les projets.

  • Adeline

    Je trouvais qu'il y avait plus d'enjeux dans l'entreprise, beaucoup plus diversifié, avec des problématiques. différentes donc voilà c'est pourquoi je suis allée vers ce parcours.

  • Julien

    Suite à ce master, tu entres en banque ?

  • Adeline

    Alors non ! D'accord !

  • Julien

    5 ans pour ça !

  • Adeline

    Alors à l'issue de ce master, j'ai voulu faire une année off pour partir au Canada.

  • Julien

    D'accord !

  • Adeline

    Parce que malgré tout, 5 ans d'études, tu as aussi envie de faire une pause. Et au final, je voulais partir au Canada. C'était par tirage au sort à l'époque.

  • Julien

    D'accord.

  • Adeline

    Et je n'ai pas été tirée au sort. Donc, voyant le temps passer post-diplomation, je me suis dit, tu ne peux pas rester sans rien faire et tout. Donc, j'ai commencé à chercher un travail. Et je me suis orientée sur des postes chez BPI France et BGE à l'époque. Deux structures très liées parce que BGE, j'ai connu à travers des dossiers de financement que j'obtenais dans le milieu bancaire. Donc voilà, ce n'était pas du tout inconnu. Et je me suis dit, je vais trouver mon premier job. Donc j'étais en pourparler avec ces deux structures.

  • Julien

    BGE, du coup, qui construisait des dossiers avec les porteurs de projets. qui te rencontraient ensuite quand tu étais en banque en disant, ben voilà, j'ai fait mon étude de marge et j'ai fait mes prévisionnels financiers, etc. Et toi, tu disais derrière, on vous donne l'argent ou pas ?

  • Adeline

    Tout à fait.

  • Julien

    Grosso modo. Et BPI, qui eux, sont également des dispositifs qui peuvent, par certains moyens, financer les entrepreneurs. Donc, d'un côté, c'était plutôt l'avant et BPI, c'était plutôt un parallèle de la banque. C'est ça, les deux possibilités ?

  • Adeline

    Oui, tout à fait. En fait, le poste de BP France, c'était un poste chargé de financement court terme.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Donc, un poste purement d'analyse financière où il fallait…

  • Julien

    Il y a un dossier, tu mesures le risque et on y va ou on n'y va pas.

  • Adeline

    Voilà. Donc, cette option-là, à Rouen.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Sachant que je suis originaire du Nord.

  • Julien

    Tu es de Valenciennes, Lille.

  • Adeline

    Voilà. Et deuxième option, BGE. effectivement avec l'option de faire du conseil avant lancement d'entreprise et quand même un truc qui m'a fait écho à l'époque c'est le volet formation ok mais que je n'avais jamais fait mais que j'avais en tête il apparaît un peu de sensibilisation la radio que tu avais fait quand tu avais eu ton stage immo

  • Julien

    c'est la seule approche que tu as eu un moment de la sensibilisation et de la formation ouais même j'en avais

  • Adeline

    jamais fait.

  • Julien

    C'était nouveau.

  • Adeline

    Mais, à travers mon parcours universitaire, si je peux dire, j'ai eu beaucoup de professionnels qui sont venus intervenir en école. Et j'étais toujours passionnée, en fait. Je préférais les cours issus des intervenants extérieurs professionnels que les profs purement académiques qui... qui vont dérouler un cours très théorique.

  • Julien

    Parce que la pédagogie est différente, l'approche est différente.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est différent, c'est plus vivant, il y a des vrais exemples, c'est du concret, c'est du terrain. Chose que non pas, ou moins...

  • Julien

    Le professeur d'université...

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Ça marche.

  • Adeline

    Et donc, et je m'étais toujours dit, je ferai de la formation. J'interviendrai moi aussi.

  • Julien

    Je formerai, j'apprendrai des choses aux autres.

  • Adeline

    J'apprendrai des choses aux autres quand je serai plus avancée dans mon parcours professionnel.

  • Julien

    Ok, très bien.

  • Adeline

    Donc c'est ça qui a raisonné chez BGE quand j'ai postulé.

  • Julien

    Et ça a duré combien de temps cette expérience BGE ?

  • Adeline

    10 ans.

  • Julien

    10 ans, c'était une belle expérience. Première expérience pro CDI hors stage.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et du coup, dix ans comme ça, accompagné des centaines d'entrepreneurs avec tous un parcours différent, avec tous une vie différente, un projet différent, etc. Tu es restée sur de l'accompagnement avant création ou est-ce que tu as eu d'autres missions ?

  • Adeline

    J'ai eu des missions transversales au sein de cette expérience-là. J'étais formatrice, je suis en sujet auprès de chefs d'entreprise et de porteurs d'idées. Et je suis intervenue également en milieu scolaire.

  • Julien

    D'accord. Tu allais présenter aux étudiants ce que c'était la création d'entreprise.

  • Adeline

    Oui, je faisais de la sensibilisation à l'entrepreneuriat auprès des jeunes. Et à l'issue de ça, j'ai fait du suivi développement. Donc là, j'intervenais vraiment une fois que les entreprises étaient...

  • Julien

    Immatriculées. Et pendant les premières années, on va voir comment ça se développe, s'il y a des questions qui interviennent, des projets de développement qu'on peut aborder, etc. C'est ça ?

  • Adeline

    Oui. Exactement, donc je faisais de l'accompagnement post-création durant trois ans.

  • Julien

    Très bien.

  • Adeline

    Avec une vocation de pérenniser ces entreprises dans leur phase de lancement.

  • Julien

    Ok, dix ans chez BGE.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et au bout d'un moment tu te dis, j'accompagne plein de gens qui créent leur entreprise, pourquoi pas moi ?

  • Adeline

    Ouais, alors c'est effectivement ce qui s'est un peu passé, sachant que durant cette période il y a une phase de période Covid. Ouais. Voilà, qui n'étaient pas des moindres. C'est une période où j'ai beaucoup travaillé, je suis intervenue sur pas mal d'ateliers. Pas mal de questionnements aussi auprès des chefs d'entreprise où il a fallu répondre à leurs problématiques, à des nouvelles demandes, intégrer de la digitalisation aussi parce que tous les process... Oui,

  • Julien

    pour travailler à distance alors qu'on a toujours eu un commerce physique, etc. Et maintenant, je dois vendre différemment parce que les gens ne peuvent plus venir chez moi. Oui,

  • Adeline

    donc il fallait faire évoluer les stratégies d'entreprise, etc. Donc une période très riche, très prenante. mais qui m'a quand même amenée à du questionnement à un moment pour moi. Et c'est pourquoi je me suis dit, tiens, ça serait bien. Là, pour le coup, on parlait de digitalisation dans les années 2008. Oui, on en parlait. Par contre, on en parlait...

  • Julien

    Non, ça devient un enjeu.

  • Adeline

    Oui, là, à cette période, ça a été vraiment un enjeu, parce qu'on s'est dit, là, on ne peut plus faire sans. Là où certains se disaient, oui... Pourquoi pas être sur le web ?

  • Julien

    C'était pas ma priorité. Là, il faut que ça devienne une priorité pour les entreprises.

  • Adeline

    Et moi, ça faisait quelques années que j'étais sur ces sujets. Mais c'était de l'auto-formation. Je suis autodidacte là-dessus. Et je me suis posé la question de me former au marketing digital. Et c'est pour... pourquoi à l'issue de cette période, cette longue période de confinement, je me suis orientée vers un nouveau master, donc dans une école de commerce pour me former au marketing digital et au e-commerce.

  • Julien

    En complément de ton poste à ce moment-là du coup ?

  • Adeline

    Oui, c'est une demande que j'ai faite en parallèle de mon travail salarié.

  • Julien

    Ok, ça veut une application dans ton travail ? des jeux au final parce que c'était des conseils que tu pouvais reproduire derrière aux personnes que tu accompagnais et puis ça te permettait toi aussi de répondre à une une fin un peu de connaissances dans ce domaine là que tu avais dû mettre un petit peu de côté à la fin de ton bts quand tu as dû faire ce choix de spécialisation où tu avais ce côté là qui t'intriguait mais c'était pas le bon moment là ça devenait le bon moment et c'était l'occasion justement d'apprendre sur cet aspect

  • Adeline

    là plus créatif tu lisais tout à l'heure qui plaisait ouais effectivement c'était quelque chose que je voulais faire dans... au début de mon parcours universitaire que je n'avais pas mis en oeuvre du coup à cette période et là bas en fait ça tombait à pic parce que c'était je m'étais toujours dit d'autant tous les cas je me reformerai ok parce

  • Julien

    que pour moi enfin la formation c'est jamais fini tu vois tu n'es toujours à mon temps contre j'aime j'aime beaucoup apprendre

  • Adeline

    Et là, je sentais que c'était le moment où c'était la bonne raison d'aller chercher une nouvelle formation et d'aller conforter mes connaissances et aussi d'apprendre de nouvelles choses à travers cette nouvelle formation.

  • Julien

    OK. Suite à la formation, tu quittes ton emploi avec Pop ta boîte dans un coin de ta tête.

  • Adeline

    Oui, effectivement. Alors, il s'est passé un an avant.

  • Julien

    Pour asseoir ta décision et te dire OK, j'y vais.

  • Adeline

    avant le moment où je suis revenue dans l'entreprise. Et après une année passée où, effectivement, je ne pouvais pas forcément mettre tout en œuvre au sein de BGE, j'ai eu l'envie de créer mon entreprise.

  • Julien

    Ok, tu quittes ton poste, tu crées ton entreprise. C'était déjà clair dans ta tête au cours de cette année ? Petit à petit, ça a été construit avec un peu ton... Ce pourquoi tu accompagnes aujourd'hui les gens,

  • Adeline

    tu l'étais fait pour toi-même. Je me suis appliqué les choses de la même façon.

  • Julien

    Tu étais ta première cliente. Oui.

  • Adeline

    Je me suis appliqué. Je l'ai écrit, ce projet. Je fais un business plan comme je l'aurais...

  • Julien

    Comme tu accompagnais les gens quelques années au préalable pour le faire.

  • Adeline

    J'ai réfléchi à un nom commercial. à une identité visuelle, à des supports aussi sur lesquels je voulais être présente. J'ai commencé à en parler autour de moi, voir s'il y avait une sensibilité auprès des gens que je connaissais. Je voyais que ça résonnait bien. Et donc, c'était clair qu'il fallait que...

  • Julien

    C'était une évidence où au bout d'un moment, c'était « oui, en fait, c'est ça que je veux faire » .

  • Adeline

    Ouais, c'est ça.

  • Julien

    Ta boîte, ça a vu le jour quand ?

  • Adeline

    Ça a vu le jour en juillet 2024.

  • Julien

    Ok. Tu crées ton entreprise, tu lances ta communication, tu réactives ton réseau. Ouais. J'imagine le réseau de partenariat que tu avais construit pendant quelques années avec des partenaires au final de la création d'entreprise que tu étais amené à croiser, etc. Donc tu réactives un peu tout ça pour peut-être eux des besoins ou alors peut-être des connaissances qu'ils auraient et qui pourraient demain faire appel à toi.

  • Adeline

    Oui, alors à vrai dire, j'ai été pendant six mois, j'ai eu des missions très rapidement qui se sont offertes à moi à l'issue de ma sortie chez BGE. Pour autant, je ne voulais pas créer rapidement, chose que je disais à mes entrepreneurs, donc je voulais moi-même également me l'appliquer. Donc pour mener à bien ces missions, j'ai été portée par une boîte de portage salariale.

  • Julien

    D'accord. Tu as permis de démarrer en sécurité.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    Donc le portage salarial, au final, c'est tu réalises les missions sans toi créer d'entreprise. C'est quelqu'un d'autre qui va facturer à ta place et qui va te rémunérer. En fait, tu gères la globalité de la mission, tu prospectes, tu vends ta prestation, etc. C'est juste que ce n'est pas toi qui encaisses l'argent, c'est une autre entreprise qui te rétrocède les fonds, moins un pourcentage qui correspond à eux, les frais de gestion, on va dire.

  • Adeline

    Oui, c'est exactement ça. Ça m'a permis justement de ne pas dire non à des clients potentiels, de commencer quelque part.

  • Julien

    De tester.

  • Adeline

    De tester.

  • Julien

    D'appeler des méthodes peut-être, etc.

  • Adeline

    Oui, exactement. Et à l'issue de ça, six mois plus tard, j'ai lancé officiellement Pop ta boîte.

  • Julien

    Ok, donc juillet, c'était le lancement, l'immatriculation de Pop ta boîte. Mais en réalité, tu avais commencé en février-mars, quelque chose comme ça. Janvier. Ok.

  • Adeline

    Janvier 2024, il se passait déjà des choses sur des demandes, notamment en ingénierie pédagogique et formation. Donc voilà, j'ai voulu quand même y répondre. Et pourquoi juillet ? Parce que il ne se passe pas grand-chose en juillet.

  • Julien

    C'était le moment de faire les papiers.

  • Adeline

    Voilà, c'était le moment de faire les papiers. C'était le moment aussi de faire des demandes, parce qu'aujourd'hui, pour faire de la formation, il te faut un numéro

  • Julien

    NDA.

  • Adeline

    qui peut être très rapide mais qui peut aussi prendre un peu de temps donc pourrait être opérationnel à partir de septembre moment où le monde de la formation se relance exactement ça m'a permis de monter toutes ces demandes et l'obtenir opérationnellement

  • Julien

    pour la rentrée 2024 Donc là quand on tourne cet épisode on est début février 2025, ça fait un peu plus d'un an maintenant que tu exerces convaincu à 100% ? pleinement épanouie dans ce que tu fais ou alors des surprises même si tu as accompagné pendant dix ans des chefs d'entreprise ou futurs chefs d'entreprise il ya quand même des choses où tu dis ah ouais mais ça en fait je n'imaginais pas comme ça je pensais que c'était moins galère ou plus facile ou moins compliqué ou est

  • Adeline

    ce que c'était très proche de l'image que tu t'en faisais alors oui c'est vrai que je suis pas arrivé dans un monde méconnu malgré tout parce que à travers mes entrepreneurs je vivais un peu l'expérience au quotidien et ça pendant dix ans Mais à vrai dire, des galères administratives que je devais résoudre avec eux, à certains moments, je me disais, mais ce n'est pas possible. Pourquoi c'est si compliqué avec l'URSSAF ou avec Pôle emploi ou autre ?

  • Julien

    En fait, ce n'était pas de mauvaise volonté. Ce n'était pas de mauvaise volonté.

  • Adeline

    Ça m'est arrivé. Heureusement que je ne suis pas phobique administrative et que je n'ai pas peur de mettre les mains dans le combi pour... obtenir des réponses c'est passer un coup de fil et puis on peut faire bouger les choses et on a fait donc avant je le faisais pour les autres maintenant je le fais pour moi après non je suis très contente parce que j'ai une chance après je pense que la chance elle se provoque et elle Et elle s'est faite aussi via toutes les graines à un moment que tu sèmes. de par...

  • Julien

    L'attitude de toujours qui a forgé, là où tu en es aujourd'hui, les contacts et le fait qu'on t'oriente des gens, qu'on vienne vers toi pour tes compétences, même si tu crées une entreprise, même si tu as une mission qui est différente de ce que tu avais avant. Le fait qu'on te fasse confiance à toi, Adeline, parce qu'on sait que tu vas t'impliquer dans ce que tu fais. Ça, c'est ce que tu as construit pendant 10, 15, 20 ans avant, au final.

  • Adeline

    C'est ça. J'ai eu des demandes qui se sont offertes à moi. donc ça c'était très cool parce que alors là je suis pas fier de ce que je vais dire mais j'ai pas beaucoup prospecté c'est bien tant mieux c'est l'objectif de tous les entrepreneurs de pas avoir besoin de prospecter d'avoir des clients qui est après voilà je voulais aussi mon rod et parce que prospecter quand tu as déjà des demandes ça c'est pas vraiment le temps que ça va te prendre, l'énergie, etc. Donc, je ne voulais pas non plus me surbooker, me dire, OK, je prends déjà ce qui s'offre à moi. Et derrière, en plus, je vais aller re-prospecter des choses. Et puis après, je ne vais peut-être pas savoir gérer.

  • Julien

    La prospection prend vachement bien. Au final, tu te retrouves avec deux fois la charge que tu peux assumer et tu vas avoir des délais très longs et ce n'est pas forcément bon.

  • Adeline

    Donc là, je me contente de ce que j'ai eu comme démarre.

  • Julien

    On voit ce qui vient.

  • Adeline

    Tout en ayant en compte...

  • Julien

    Oui, je grossis le trait, mais c'est...

  • Adeline

    Tout en ayant dans un coin de ma tête, effectivement, qu'il ne faut pas que je me repose sur mes...

  • Julien

    Tu relances la prospection.

  • Adeline

    Il ne faut pas que je me repose sur mes lauriers, il faut que j'active ma prospection. Après, attention, quand je dis je ne prospecte pas, je communique quand même.

  • Julien

    Tu ne prospectes pas, mais tu prospectes quand même.

  • Adeline

    Voilà, je ne le fais pas beaucoup. mais je mets en place des actions, notamment de la newsletter. Au final,

  • Julien

    c'est ta communication poulante qui fait que tu as ce flux continu de personnes qui viennent et qui permet, dès que tu termines une mission, d'en avoir une nouvelle qui va démarrer, etc. Et d'avoir un espèce de roulement qui s'est construit.

  • Adeline

    Oui, et puis j'ai mis en place des petits outils sur le web, du coup, qui fonctionnent. Aujourd'hui, je suis beaucoup targetée sur... LinkedIn. Et pour autant, je ne suis pas encore super active sur LinkedIn. Je le sais. Je dois le faire. Via Instagram, des outils aussi tels qu'un calendrier pour des prises de rendez-vous, pour faire des prises de connaissances one-shot 30 minutes. Ça fonctionne. Et de la mise en place d'emailing aussi, sur lequel j'étais retombée.

  • Julien

    Aujourd'hui, du coup, j'ai une entreprise. j'ai envie de la développer sur l'aspect digital, mais je ne suis pas forcément bon dedans. Je ne sais pas comment faire. Et j'ai envie de quelqu'un qui va m'expliquer la démarche, qui ne va pas le faire pour moi, on est d'accord. Tu ne fais pas la même chose que personne,

  • Adeline

    tu ne fais pas de community manager ou autre.

  • Julien

    Ce que tu vas faire, c'est que tu vas me donner la stratégie, tu vas définir avec moi une stratégie, on va le faire ensemble, je pense, c'est ça ?

  • Adeline

    Oui, carrément, parce que le chef d'entreprise reste quand même le meilleur chef, si je peux dire. pour savoir qu'il connaît le fonctionnement de sa boîte, ce qu'il en mesure aussi d'accepter, de faire, de ne pas faire.

  • Julien

    Quel est le temps qu'il peut développer pour sa communication, etc.

  • Adeline

    Et quel est son objectif derrière ça ? Parce que tu portes de l'objectif que...

  • Julien

    C'est me faire connaître, est-ce que c'est signer des contrats, est-ce que c'est développer un portefeuille, etc. Donc on t'appelle, tu montres ça avec les personnes, avec les différents outils dont tu disposes, qui peuvent être de la formation, qui peuvent être du consulting, etc. Tu trouves la meilleure solution et ça permet à l'entrepreneur derrière... de augmenter ses chances de développement ou enfin quel que soit son objectif, mais d'atteindre cet objectif avec les différents outils que tu vas pouvoir lui conseiller ou que tu vas pouvoir mettre à ses dispositions. C'est bien ça ?

  • Adeline

    C'est exactement ça.

  • Julien

    Comment on peut te contacter aujourd'hui ? Tu parlais de LinkedIn, Instagram, c'est ça ? Via les réseaux sociaux. Donc, pop ta boîte, c'est ça ? Oui. On t'envoie un petit message. Ou alors, Calendly aussi ?

  • Adeline

    Oui, bien sûr.

  • Julien

    On peut prendre les réservations.

  • Adeline

    qui est présent sur Instagram et également une adresse mail classique pop ta boîte.

  • Julien

    Et donc, que ce soit des personnes qui soient en local, c'est-à-dire autour des Hauts-de-France où tu exerces, ou peut-être même ailleurs ?

  • Adeline

    Oui, je travaille en distanciel. Donc aujourd'hui, j'ai des chefs d'entreprise en région parisienne et dans d'autres départements que les Hauts-de-France.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Et ça se fait très bien en fait, j'ai à la visite.

  • Julien

    Super. Je t'avais demandé de ramener une carte de visite.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    J'en ai une aussi très confiée, qui est celle d'Élise. qui fait différents métiers de la communication. Et je vais prendre la tienne que je remettrai à la prochaine personne qui viendra faire un interview.

  • Adeline

    Ok, super.

  • Julien

    S'il te plaît.

  • Adeline

    Merci.

  • Julien

    Merci beaucoup de t'être prêté au jeu.

  • Adeline

    Merci à toi, Julien, pour ce temps.

  • Julien

    Merci à toutes celles et ceux qui nous auront suivis d'avoir regardé cet épisode. J'ai trouvé hyper intéressant de pouvoir en discuter ensemble. N'hésitez pas à vous abonner, à mettre des j'aime, à partager l'épisode, ce qui permettra de lui donner de la visibilité. Un grand merci et à bientôt.

  • Adeline

    À bientôt, Julien.

Description

Et si, après avoir accompagné pendant dix ans des entrepreneurs à créer leur entreprise, on décidait de se lancer à son tour ? C’est le pari qu’a fait Adeline, fondatrice de Pop ta boîte, une structure de formation et de conseil en stratégie digitale pensée pour les entrepreneurs qui veulent se développer sans se perdre dans la technique.

Dans cet épisode, Adeline retrace son parcours inspirant, de ses débuts dans la banque à son rôle de référente au sein de BGE, en passant par la crise du Covid qui a déclenché un véritable déclic professionnel. Passionnée par le digital, elle choisit de se former au marketing numérique en école de commerce tout en étant salariée — une étape décisive qui la mènera à créer son activité.


💡 Au programme de cet épisode :

  • Comment on passe de l’accompagnement des autres à la mise en œuvre pour soi

  • Les effets catalyseurs du Covid dans les transformations professionnelles

  • Se former à l’âge adulte : motivation, organisation, retours concrets

  • Créer son entreprise sans précipitation : l’étape du portage salarial

  • Les réalités (et surprises) de l’entrepreneuriat quand on pensait déjà tout connaître

  • Construire une activité de conseil qui repose sur des valeurs de pédagogie, d’autonomie et de proximité


Ce que vous apprendrez :
Cet épisode est une mine d'or pour celles et ceux qui envisagent de se reconvertir dans l'accompagnement, la formation ou le conseil, ou qui veulent se lancer sans tout quitter du jour au lendemain. Adeline partage avec honnêteté les enjeux du lancement, l’intérêt du portage salarial, l’importance d’une communication cohérente… et comment construire une relation de confiance avec ses clients dès le départ.i.


📎 Liens et ressources mentionnés :


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Site de Léo:

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Site de Julien:

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Reconversion. On accueille aujourd'hui Adeline qui a démarré sa carrière avec un parcours bancaire et qui le continue aujourd'hui avec du consulting, du management et de la formation dans la communication. N'hésitez pas à partager, à aimer, à commenter ce podcast qui nous permet de gagner en visibilité. Et on se retrouve tout de suite pour l'épisode. Bonjour Adeline.

  • Adeline

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue dans cet épisode. On va parler aujourd'hui un peu de ton parcours, de ta... vie professionnelle et de cette reconversion que tu as amorcé il y a quelques mois maintenant. Aujourd'hui, tu es donc indépendante à la tête de Pop ta boîte. Qu'est-ce que sont les services que propose Pop ta boîte ?

  • Adeline

    Alors Pop ta boîte, c'est une entreprise qui est orientée vers la formation et le consulting auprès de chefs d'entreprise, d'étudiants, mais également de collectivités locales. J'apporte de l'ingénierie auprès des collectivités qui ont des besoins sur leur territoire pour parler de l'entrepreneuriat. Mais également, j'interviens en école de commerce et université auprès d'étudiants pour parler d'entrepreneuriat et de marketing digital. J'y reviendrai. Et auprès de chefs d'entreprise pour les conseiller sur le volet stratégie d'entreprise et marketing digital également, notamment lié aux réseaux sociaux. Mais ça peut être aussi sur le volet 360 du digital de manière générale.

  • Julien

    Ok, donc c'est un peu comment communiquer, comment être efficace et comment avoir une vision plutôt à long terme de la communication, pas y aller au jour le jour sans forcément de stratégie, pensée, etc. C'est plutôt quels sont les objectifs que j'ai envie d'atteindre et quels sont les moyens à ma disposition pour pouvoir développer tout ça.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est exactement ça.

  • Julien

    Super. Est-ce que cet aspect communication, marketing, surtout accès digital de ce que j'ai compris. Est-ce que c'est toujours ce que tu as eu envie de faire dans ton cursus scolaire dans un premier temps et dans tes premières expériences pro ? Ou est-ce que tu es passée par d'autres choses ? Ça a été quoi un peu ton parcours ?

  • Adeline

    Alors, pour la petite anecdote, j'ai un parcours classique. Je suis issue d'un bac général économique et social. Après ça, je me suis orientée vers un DUT, gestion des entreprises et administrations à l'IUT de Valenciennes. À l'issue de ce parcours, J'ai eu la chance de pouvoir faire des stages. J'ai découvert le monde bancaire. Je suis un peu orientée par la famille, j'avoue. Mais du coup, c'est un milieu que j'avais envie de découvrir. J'ai trouvé mon premier stage chez BNP Paribas à l'époque.

  • Julien

    En tant qu'assistante conseillère ? Alors, dans la communication ?

  • Adeline

    Pas du tout. J'étais vraiment sur le volet purement financier, tout à fait. Et même pour ce premier stage de première année, c'était de l'accueil client.

  • Julien

    Ok, ça marche.

  • Adeline

    De l'accueil client et de la participation à des rendez-vous avec des conseillers clients pour les parties.

  • Julien

    C'était de l'observation en fait.

  • Adeline

    C'était de l'observation. Par contre, je gérais quand même très bien l'accueil. Cool.

  • Julien

    Vous avez une première appétence déjà à communiquer, à échanger avec des personnes.

  • Adeline

    Ouais. Tout à fait. Et à l'issue de ce DUT, c'est vrai que ça offre la possibilité de s'orienter vers différents parcours. Soit je continuais dans l'aspect bancaire, financier, gestion. Soit je pouvais partir vers les ressources humaines ou vers le marketing. Et effectivement, je voulais partir vers le marketing à cette époque.

  • Julien

    C'est ton stage qui t'a dit le bancaire non ? Ou c'est l'affinité que tu avais derrière, que tu ressentais ? J'avais une affinité créative,

  • Adeline

    j'aimais bien. Pour moi, le marketing, je le voyais effectivement sur les aspects, je le voyais très large, je le voyais aussi sur le volet merchandising, mise en place des vitrines.

  • Julien

    C'était en quelle année ça ?

  • Adeline

    C'était en 2008.

  • Julien

    Ok, donc on était sur un moment où le marketing digital commençait vraiment à se lancer. Ouais. Ça commençait à être présent et toutes les entreprises commençaient à comprendre l'importance d'avoir au moins une présence en ligne. À ce moment-là, c'était le début.

  • Adeline

    C'était les débuts, c'était les débuts. Les entreprises commençaient à utiliser, mais elles n'étaient pas du tout sur les réseaux sociaux. Par contre, nous, notre génération, moi je suis des années 90, et c'était vraiment le lancement des skyblogs, des réseaux sociaux, des sites internet. donc oui forcément moi c'était un attrait déjà à cette époque là que j'aimais beaucoup à titre perso et je me disais que il y avait plein de choses à faire à mettre en place et que ça allait être l'avenir aussi pour les entreprises et sur plein de sujets différents. Et à cette époque, donc 2008, crise des subprimes, et là on me dit, mais Adeline, tu sais, le marketing dans les entreprises, c'est souvent les postes sur lesquels on... Ouais, c'est les postes qui sont...

  • Julien

    Les premières économies à faire, c'est ces postes là qui sont shooter.

  • Adeline

    Et donc, ça m'a fait réfléchir parce que quand tu envisages un parcours scolaire avec quelques années d'études et que tu te dis, si je mets toutes mes forces sur ce sujet, pour quelle issue, je n'ai pas de recrutement. Non, je n'ai pas envie de faire tout ça pour ça. Donc, en en parlant à beaucoup de gens autour de moi, familles, amis, des professionnels également. bon je me suis dit ok je change mon fusil d'épaule.

  • Julien

    Frustré un peu ?

  • Adeline

    Non pas frustré parce que malgré tout je m'étais fait une raison à un moment on était cette période là était pas très glorieuse donc en vrai non et puis mon expérience bancaire malgré tout qui a été ma première expérience avait été vraiment génial de plus ça m'a permis aussi ça m'a ouvert sur des périodes où j'ai travaillé l'été en tant que job d'été, en tant qu'épisodique dans différentes banques pendant 3 ans donc en fait je voyais qu'il se passait aussi des choses dans ce milieu là t'étais quand même intriguée par ce côté-ci donc j'ai pas du tout je m'étais clairement fait une raison et j'ai poursuivi après mon DUT vers une licence banque ok .

  • Julien

    Retourner au premier stage ?

  • Adeline

    Oui. Ça faisait deux ans que je faisais mes expériences en banque. Si je travaillais l'été aussi, je voyais qu'il y avait aussi du potentiel à travers le monde.

  • Julien

    A priori, il n'y a pas de crise.

  • Adeline

    Moins. Même si ça n'a pas été facile, mais effectivement, c'était un milieu où il y avait, en tout cas, je voyais des perspectives. Donc, j'ai fait ma licence en banque. J'ai continué à travailler en stage, faire mes stages. Et là, je l'ai fait dans un autre domaine qui touche un peu plus. Je l'ai fait avec un professionnel de l'immobilier en banque, en fait, qui avait pour mission de créer des partenariats. Donc, ça se rejoignait un peu avec le marketing, puisque sa mission…

  • Julien

    C'est de la création de réseaux. Oui,

  • Adeline

    création de réseaux, maillage du territoire. On était allés enregistrer. chez Contact FM à l'époque, un lancement de salon professionnel parce qu'à l'époque, on mettait en place les partenariats à Semeno, BNP Paris-Bretagne, et du coup, il y avait le salon d'étudiants, les ouvertures...

  • Julien

    Il y avait un peu de médiatisation quand même dans ces tâches bancaires sur lesquelles tu travailles en ce temps.

  • Adeline

    Oui, et j'ai vu du coup le monde bancaire d'une autre manière à cette période-là. Pareil. une belle expérience que j'ai beaucoup aimée. Donc, à l'issue de cette licence banque, cette expérience, je me suis dit, je pars, je vais continuer l'aventure dans le domaine bancaire. Et pour le coup, j'ai fait un master en finance banque. OK. En alternance. Et là, je me suis orientée vers le métier de chargée d'affaires professionnelle, donc liée au monde de l'entreprise. parce que j'avais quand même vu ce qu'était le monde du particulier. Et en vrai, je trouvais beaucoup plus passionnant de conseiller des entreprises, donc des chefs d'entreprise, porteurs d'idées, que le particulier lambda.

  • Julien

    Il achète sa maison et sa voiture.

  • Adeline

    Il est très sympa.

  • Julien

    Il est dans les projets.

  • Adeline

    Je trouvais qu'il y avait plus d'enjeux dans l'entreprise, beaucoup plus diversifié, avec des problématiques. différentes donc voilà c'est pourquoi je suis allée vers ce parcours.

  • Julien

    Suite à ce master, tu entres en banque ?

  • Adeline

    Alors non ! D'accord !

  • Julien

    5 ans pour ça !

  • Adeline

    Alors à l'issue de ce master, j'ai voulu faire une année off pour partir au Canada.

  • Julien

    D'accord !

  • Adeline

    Parce que malgré tout, 5 ans d'études, tu as aussi envie de faire une pause. Et au final, je voulais partir au Canada. C'était par tirage au sort à l'époque.

  • Julien

    D'accord.

  • Adeline

    Et je n'ai pas été tirée au sort. Donc, voyant le temps passer post-diplomation, je me suis dit, tu ne peux pas rester sans rien faire et tout. Donc, j'ai commencé à chercher un travail. Et je me suis orientée sur des postes chez BPI France et BGE à l'époque. Deux structures très liées parce que BGE, j'ai connu à travers des dossiers de financement que j'obtenais dans le milieu bancaire. Donc voilà, ce n'était pas du tout inconnu. Et je me suis dit, je vais trouver mon premier job. Donc j'étais en pourparler avec ces deux structures.

  • Julien

    BGE, du coup, qui construisait des dossiers avec les porteurs de projets. qui te rencontraient ensuite quand tu étais en banque en disant, ben voilà, j'ai fait mon étude de marge et j'ai fait mes prévisionnels financiers, etc. Et toi, tu disais derrière, on vous donne l'argent ou pas ?

  • Adeline

    Tout à fait.

  • Julien

    Grosso modo. Et BPI, qui eux, sont également des dispositifs qui peuvent, par certains moyens, financer les entrepreneurs. Donc, d'un côté, c'était plutôt l'avant et BPI, c'était plutôt un parallèle de la banque. C'est ça, les deux possibilités ?

  • Adeline

    Oui, tout à fait. En fait, le poste de BP France, c'était un poste chargé de financement court terme.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Donc, un poste purement d'analyse financière où il fallait…

  • Julien

    Il y a un dossier, tu mesures le risque et on y va ou on n'y va pas.

  • Adeline

    Voilà. Donc, cette option-là, à Rouen.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Sachant que je suis originaire du Nord.

  • Julien

    Tu es de Valenciennes, Lille.

  • Adeline

    Voilà. Et deuxième option, BGE. effectivement avec l'option de faire du conseil avant lancement d'entreprise et quand même un truc qui m'a fait écho à l'époque c'est le volet formation ok mais que je n'avais jamais fait mais que j'avais en tête il apparaît un peu de sensibilisation la radio que tu avais fait quand tu avais eu ton stage immo

  • Julien

    c'est la seule approche que tu as eu un moment de la sensibilisation et de la formation ouais même j'en avais

  • Adeline

    jamais fait.

  • Julien

    C'était nouveau.

  • Adeline

    Mais, à travers mon parcours universitaire, si je peux dire, j'ai eu beaucoup de professionnels qui sont venus intervenir en école. Et j'étais toujours passionnée, en fait. Je préférais les cours issus des intervenants extérieurs professionnels que les profs purement académiques qui... qui vont dérouler un cours très théorique.

  • Julien

    Parce que la pédagogie est différente, l'approche est différente.

  • Adeline

    Tout à fait, c'est différent, c'est plus vivant, il y a des vrais exemples, c'est du concret, c'est du terrain. Chose que non pas, ou moins...

  • Julien

    Le professeur d'université...

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Ça marche.

  • Adeline

    Et donc, et je m'étais toujours dit, je ferai de la formation. J'interviendrai moi aussi.

  • Julien

    Je formerai, j'apprendrai des choses aux autres.

  • Adeline

    J'apprendrai des choses aux autres quand je serai plus avancée dans mon parcours professionnel.

  • Julien

    Ok, très bien.

  • Adeline

    Donc c'est ça qui a raisonné chez BGE quand j'ai postulé.

  • Julien

    Et ça a duré combien de temps cette expérience BGE ?

  • Adeline

    10 ans.

  • Julien

    10 ans, c'était une belle expérience. Première expérience pro CDI hors stage.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et du coup, dix ans comme ça, accompagné des centaines d'entrepreneurs avec tous un parcours différent, avec tous une vie différente, un projet différent, etc. Tu es restée sur de l'accompagnement avant création ou est-ce que tu as eu d'autres missions ?

  • Adeline

    J'ai eu des missions transversales au sein de cette expérience-là. J'étais formatrice, je suis en sujet auprès de chefs d'entreprise et de porteurs d'idées. Et je suis intervenue également en milieu scolaire.

  • Julien

    D'accord. Tu allais présenter aux étudiants ce que c'était la création d'entreprise.

  • Adeline

    Oui, je faisais de la sensibilisation à l'entrepreneuriat auprès des jeunes. Et à l'issue de ça, j'ai fait du suivi développement. Donc là, j'intervenais vraiment une fois que les entreprises étaient...

  • Julien

    Immatriculées. Et pendant les premières années, on va voir comment ça se développe, s'il y a des questions qui interviennent, des projets de développement qu'on peut aborder, etc. C'est ça ?

  • Adeline

    Oui. Exactement, donc je faisais de l'accompagnement post-création durant trois ans.

  • Julien

    Très bien.

  • Adeline

    Avec une vocation de pérenniser ces entreprises dans leur phase de lancement.

  • Julien

    Ok, dix ans chez BGE.

  • Adeline

    Ouais.

  • Julien

    Et au bout d'un moment tu te dis, j'accompagne plein de gens qui créent leur entreprise, pourquoi pas moi ?

  • Adeline

    Ouais, alors c'est effectivement ce qui s'est un peu passé, sachant que durant cette période il y a une phase de période Covid. Ouais. Voilà, qui n'étaient pas des moindres. C'est une période où j'ai beaucoup travaillé, je suis intervenue sur pas mal d'ateliers. Pas mal de questionnements aussi auprès des chefs d'entreprise où il a fallu répondre à leurs problématiques, à des nouvelles demandes, intégrer de la digitalisation aussi parce que tous les process... Oui,

  • Julien

    pour travailler à distance alors qu'on a toujours eu un commerce physique, etc. Et maintenant, je dois vendre différemment parce que les gens ne peuvent plus venir chez moi. Oui,

  • Adeline

    donc il fallait faire évoluer les stratégies d'entreprise, etc. Donc une période très riche, très prenante. mais qui m'a quand même amenée à du questionnement à un moment pour moi. Et c'est pourquoi je me suis dit, tiens, ça serait bien. Là, pour le coup, on parlait de digitalisation dans les années 2008. Oui, on en parlait. Par contre, on en parlait...

  • Julien

    Non, ça devient un enjeu.

  • Adeline

    Oui, là, à cette période, ça a été vraiment un enjeu, parce qu'on s'est dit, là, on ne peut plus faire sans. Là où certains se disaient, oui... Pourquoi pas être sur le web ?

  • Julien

    C'était pas ma priorité. Là, il faut que ça devienne une priorité pour les entreprises.

  • Adeline

    Et moi, ça faisait quelques années que j'étais sur ces sujets. Mais c'était de l'auto-formation. Je suis autodidacte là-dessus. Et je me suis posé la question de me former au marketing digital. Et c'est pour... pourquoi à l'issue de cette période, cette longue période de confinement, je me suis orientée vers un nouveau master, donc dans une école de commerce pour me former au marketing digital et au e-commerce.

  • Julien

    En complément de ton poste à ce moment-là du coup ?

  • Adeline

    Oui, c'est une demande que j'ai faite en parallèle de mon travail salarié.

  • Julien

    Ok, ça veut une application dans ton travail ? des jeux au final parce que c'était des conseils que tu pouvais reproduire derrière aux personnes que tu accompagnais et puis ça te permettait toi aussi de répondre à une une fin un peu de connaissances dans ce domaine là que tu avais dû mettre un petit peu de côté à la fin de ton bts quand tu as dû faire ce choix de spécialisation où tu avais ce côté là qui t'intriguait mais c'était pas le bon moment là ça devenait le bon moment et c'était l'occasion justement d'apprendre sur cet aspect

  • Adeline

    là plus créatif tu lisais tout à l'heure qui plaisait ouais effectivement c'était quelque chose que je voulais faire dans... au début de mon parcours universitaire que je n'avais pas mis en oeuvre du coup à cette période et là bas en fait ça tombait à pic parce que c'était je m'étais toujours dit d'autant tous les cas je me reformerai ok parce

  • Julien

    que pour moi enfin la formation c'est jamais fini tu vois tu n'es toujours à mon temps contre j'aime j'aime beaucoup apprendre

  • Adeline

    Et là, je sentais que c'était le moment où c'était la bonne raison d'aller chercher une nouvelle formation et d'aller conforter mes connaissances et aussi d'apprendre de nouvelles choses à travers cette nouvelle formation.

  • Julien

    OK. Suite à la formation, tu quittes ton emploi avec Pop ta boîte dans un coin de ta tête.

  • Adeline

    Oui, effectivement. Alors, il s'est passé un an avant.

  • Julien

    Pour asseoir ta décision et te dire OK, j'y vais.

  • Adeline

    avant le moment où je suis revenue dans l'entreprise. Et après une année passée où, effectivement, je ne pouvais pas forcément mettre tout en œuvre au sein de BGE, j'ai eu l'envie de créer mon entreprise.

  • Julien

    Ok, tu quittes ton poste, tu crées ton entreprise. C'était déjà clair dans ta tête au cours de cette année ? Petit à petit, ça a été construit avec un peu ton... Ce pourquoi tu accompagnes aujourd'hui les gens,

  • Adeline

    tu l'étais fait pour toi-même. Je me suis appliqué les choses de la même façon.

  • Julien

    Tu étais ta première cliente. Oui.

  • Adeline

    Je me suis appliqué. Je l'ai écrit, ce projet. Je fais un business plan comme je l'aurais...

  • Julien

    Comme tu accompagnais les gens quelques années au préalable pour le faire.

  • Adeline

    J'ai réfléchi à un nom commercial. à une identité visuelle, à des supports aussi sur lesquels je voulais être présente. J'ai commencé à en parler autour de moi, voir s'il y avait une sensibilité auprès des gens que je connaissais. Je voyais que ça résonnait bien. Et donc, c'était clair qu'il fallait que...

  • Julien

    C'était une évidence où au bout d'un moment, c'était « oui, en fait, c'est ça que je veux faire » .

  • Adeline

    Ouais, c'est ça.

  • Julien

    Ta boîte, ça a vu le jour quand ?

  • Adeline

    Ça a vu le jour en juillet 2024.

  • Julien

    Ok. Tu crées ton entreprise, tu lances ta communication, tu réactives ton réseau. Ouais. J'imagine le réseau de partenariat que tu avais construit pendant quelques années avec des partenaires au final de la création d'entreprise que tu étais amené à croiser, etc. Donc tu réactives un peu tout ça pour peut-être eux des besoins ou alors peut-être des connaissances qu'ils auraient et qui pourraient demain faire appel à toi.

  • Adeline

    Oui, alors à vrai dire, j'ai été pendant six mois, j'ai eu des missions très rapidement qui se sont offertes à moi à l'issue de ma sortie chez BGE. Pour autant, je ne voulais pas créer rapidement, chose que je disais à mes entrepreneurs, donc je voulais moi-même également me l'appliquer. Donc pour mener à bien ces missions, j'ai été portée par une boîte de portage salariale.

  • Julien

    D'accord. Tu as permis de démarrer en sécurité.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    Donc le portage salarial, au final, c'est tu réalises les missions sans toi créer d'entreprise. C'est quelqu'un d'autre qui va facturer à ta place et qui va te rémunérer. En fait, tu gères la globalité de la mission, tu prospectes, tu vends ta prestation, etc. C'est juste que ce n'est pas toi qui encaisses l'argent, c'est une autre entreprise qui te rétrocède les fonds, moins un pourcentage qui correspond à eux, les frais de gestion, on va dire.

  • Adeline

    Oui, c'est exactement ça. Ça m'a permis justement de ne pas dire non à des clients potentiels, de commencer quelque part.

  • Julien

    De tester.

  • Adeline

    De tester.

  • Julien

    D'appeler des méthodes peut-être, etc.

  • Adeline

    Oui, exactement. Et à l'issue de ça, six mois plus tard, j'ai lancé officiellement Pop ta boîte.

  • Julien

    Ok, donc juillet, c'était le lancement, l'immatriculation de Pop ta boîte. Mais en réalité, tu avais commencé en février-mars, quelque chose comme ça. Janvier. Ok.

  • Adeline

    Janvier 2024, il se passait déjà des choses sur des demandes, notamment en ingénierie pédagogique et formation. Donc voilà, j'ai voulu quand même y répondre. Et pourquoi juillet ? Parce que il ne se passe pas grand-chose en juillet.

  • Julien

    C'était le moment de faire les papiers.

  • Adeline

    Voilà, c'était le moment de faire les papiers. C'était le moment aussi de faire des demandes, parce qu'aujourd'hui, pour faire de la formation, il te faut un numéro

  • Julien

    NDA.

  • Adeline

    qui peut être très rapide mais qui peut aussi prendre un peu de temps donc pourrait être opérationnel à partir de septembre moment où le monde de la formation se relance exactement ça m'a permis de monter toutes ces demandes et l'obtenir opérationnellement

  • Julien

    pour la rentrée 2024 Donc là quand on tourne cet épisode on est début février 2025, ça fait un peu plus d'un an maintenant que tu exerces convaincu à 100% ? pleinement épanouie dans ce que tu fais ou alors des surprises même si tu as accompagné pendant dix ans des chefs d'entreprise ou futurs chefs d'entreprise il ya quand même des choses où tu dis ah ouais mais ça en fait je n'imaginais pas comme ça je pensais que c'était moins galère ou plus facile ou moins compliqué ou est

  • Adeline

    ce que c'était très proche de l'image que tu t'en faisais alors oui c'est vrai que je suis pas arrivé dans un monde méconnu malgré tout parce que à travers mes entrepreneurs je vivais un peu l'expérience au quotidien et ça pendant dix ans Mais à vrai dire, des galères administratives que je devais résoudre avec eux, à certains moments, je me disais, mais ce n'est pas possible. Pourquoi c'est si compliqué avec l'URSSAF ou avec Pôle emploi ou autre ?

  • Julien

    En fait, ce n'était pas de mauvaise volonté. Ce n'était pas de mauvaise volonté.

  • Adeline

    Ça m'est arrivé. Heureusement que je ne suis pas phobique administrative et que je n'ai pas peur de mettre les mains dans le combi pour... obtenir des réponses c'est passer un coup de fil et puis on peut faire bouger les choses et on a fait donc avant je le faisais pour les autres maintenant je le fais pour moi après non je suis très contente parce que j'ai une chance après je pense que la chance elle se provoque et elle Et elle s'est faite aussi via toutes les graines à un moment que tu sèmes. de par...

  • Julien

    L'attitude de toujours qui a forgé, là où tu en es aujourd'hui, les contacts et le fait qu'on t'oriente des gens, qu'on vienne vers toi pour tes compétences, même si tu crées une entreprise, même si tu as une mission qui est différente de ce que tu avais avant. Le fait qu'on te fasse confiance à toi, Adeline, parce qu'on sait que tu vas t'impliquer dans ce que tu fais. Ça, c'est ce que tu as construit pendant 10, 15, 20 ans avant, au final.

  • Adeline

    C'est ça. J'ai eu des demandes qui se sont offertes à moi. donc ça c'était très cool parce que alors là je suis pas fier de ce que je vais dire mais j'ai pas beaucoup prospecté c'est bien tant mieux c'est l'objectif de tous les entrepreneurs de pas avoir besoin de prospecter d'avoir des clients qui est après voilà je voulais aussi mon rod et parce que prospecter quand tu as déjà des demandes ça c'est pas vraiment le temps que ça va te prendre, l'énergie, etc. Donc, je ne voulais pas non plus me surbooker, me dire, OK, je prends déjà ce qui s'offre à moi. Et derrière, en plus, je vais aller re-prospecter des choses. Et puis après, je ne vais peut-être pas savoir gérer.

  • Julien

    La prospection prend vachement bien. Au final, tu te retrouves avec deux fois la charge que tu peux assumer et tu vas avoir des délais très longs et ce n'est pas forcément bon.

  • Adeline

    Donc là, je me contente de ce que j'ai eu comme démarre.

  • Julien

    On voit ce qui vient.

  • Adeline

    Tout en ayant en compte...

  • Julien

    Oui, je grossis le trait, mais c'est...

  • Adeline

    Tout en ayant dans un coin de ma tête, effectivement, qu'il ne faut pas que je me repose sur mes...

  • Julien

    Tu relances la prospection.

  • Adeline

    Il ne faut pas que je me repose sur mes lauriers, il faut que j'active ma prospection. Après, attention, quand je dis je ne prospecte pas, je communique quand même.

  • Julien

    Tu ne prospectes pas, mais tu prospectes quand même.

  • Adeline

    Voilà, je ne le fais pas beaucoup. mais je mets en place des actions, notamment de la newsletter. Au final,

  • Julien

    c'est ta communication poulante qui fait que tu as ce flux continu de personnes qui viennent et qui permet, dès que tu termines une mission, d'en avoir une nouvelle qui va démarrer, etc. Et d'avoir un espèce de roulement qui s'est construit.

  • Adeline

    Oui, et puis j'ai mis en place des petits outils sur le web, du coup, qui fonctionnent. Aujourd'hui, je suis beaucoup targetée sur... LinkedIn. Et pour autant, je ne suis pas encore super active sur LinkedIn. Je le sais. Je dois le faire. Via Instagram, des outils aussi tels qu'un calendrier pour des prises de rendez-vous, pour faire des prises de connaissances one-shot 30 minutes. Ça fonctionne. Et de la mise en place d'emailing aussi, sur lequel j'étais retombée.

  • Julien

    Aujourd'hui, du coup, j'ai une entreprise. j'ai envie de la développer sur l'aspect digital, mais je ne suis pas forcément bon dedans. Je ne sais pas comment faire. Et j'ai envie de quelqu'un qui va m'expliquer la démarche, qui ne va pas le faire pour moi, on est d'accord. Tu ne fais pas la même chose que personne,

  • Adeline

    tu ne fais pas de community manager ou autre.

  • Julien

    Ce que tu vas faire, c'est que tu vas me donner la stratégie, tu vas définir avec moi une stratégie, on va le faire ensemble, je pense, c'est ça ?

  • Adeline

    Oui, carrément, parce que le chef d'entreprise reste quand même le meilleur chef, si je peux dire. pour savoir qu'il connaît le fonctionnement de sa boîte, ce qu'il en mesure aussi d'accepter, de faire, de ne pas faire.

  • Julien

    Quel est le temps qu'il peut développer pour sa communication, etc.

  • Adeline

    Et quel est son objectif derrière ça ? Parce que tu portes de l'objectif que...

  • Julien

    C'est me faire connaître, est-ce que c'est signer des contrats, est-ce que c'est développer un portefeuille, etc. Donc on t'appelle, tu montres ça avec les personnes, avec les différents outils dont tu disposes, qui peuvent être de la formation, qui peuvent être du consulting, etc. Tu trouves la meilleure solution et ça permet à l'entrepreneur derrière... de augmenter ses chances de développement ou enfin quel que soit son objectif, mais d'atteindre cet objectif avec les différents outils que tu vas pouvoir lui conseiller ou que tu vas pouvoir mettre à ses dispositions. C'est bien ça ?

  • Adeline

    C'est exactement ça.

  • Julien

    Comment on peut te contacter aujourd'hui ? Tu parlais de LinkedIn, Instagram, c'est ça ? Via les réseaux sociaux. Donc, pop ta boîte, c'est ça ? Oui. On t'envoie un petit message. Ou alors, Calendly aussi ?

  • Adeline

    Oui, bien sûr.

  • Julien

    On peut prendre les réservations.

  • Adeline

    qui est présent sur Instagram et également une adresse mail classique pop ta boîte.

  • Julien

    Et donc, que ce soit des personnes qui soient en local, c'est-à-dire autour des Hauts-de-France où tu exerces, ou peut-être même ailleurs ?

  • Adeline

    Oui, je travaille en distanciel. Donc aujourd'hui, j'ai des chefs d'entreprise en région parisienne et dans d'autres départements que les Hauts-de-France.

  • Julien

    OK.

  • Adeline

    Et ça se fait très bien en fait, j'ai à la visite.

  • Julien

    Super. Je t'avais demandé de ramener une carte de visite.

  • Adeline

    Oui.

  • Julien

    J'en ai une aussi très confiée, qui est celle d'Élise. qui fait différents métiers de la communication. Et je vais prendre la tienne que je remettrai à la prochaine personne qui viendra faire un interview.

  • Adeline

    Ok, super.

  • Julien

    S'il te plaît.

  • Adeline

    Merci.

  • Julien

    Merci beaucoup de t'être prêté au jeu.

  • Adeline

    Merci à toi, Julien, pour ce temps.

  • Julien

    Merci à toutes celles et ceux qui nous auront suivis d'avoir regardé cet épisode. J'ai trouvé hyper intéressant de pouvoir en discuter ensemble. N'hésitez pas à vous abonner, à mettre des j'aime, à partager l'épisode, ce qui permettra de lui donner de la visibilité. Un grand merci et à bientôt.

  • Adeline

    À bientôt, Julien.

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