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De brodeur textile à tisseur de liens, Yohan et sa passion du réseau - REConversion ep 13

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30min |30/03/2025
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Description

Aujourd’hui, on plonge dans l’univers du réseautage avec Yohan, fondateur du Groupe Odyssée. Son parcours est tout sauf linéaire : après une formation en commerce et une première aventure dans la broderie textile, il découvre le pouvoir des réseaux et transforme cette découverte en un véritable projet entrepreneurial.

Mais son chemin n’a pas été sans obstacles : conflit avec un associé, vente de son entreprise, besoin de se réinventer… Yohan nous raconte avec transparence comment il a rebondi et construit un modèle unique de networking pour entrepreneurs.


🔹 Dans cet épisode, on explore :

  • Son parcours, de la création d’une entreprise textile à la vente de celle-ci

  • Comment il a découvert le monde du réseautage et dépassé sa timidité

  • La naissance du Groupe Odyssée, d’abord en association avant de devenir une entreprise

  • L’expansion du réseau, les défis de la duplication et son immersion dans l’univers de la franchise

  • L’impact du COVID, la chute brutale de son activité et la reconstruction post-crise

  • Le fonctionnement concret d’une réunion d’entrepreneurs et pourquoi c’est un levier puissant pour son activité


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?
Que vous soyez entrepreneur, indépendant ou simplement curieux du fonctionnement des réseaux professionnels, cet épisode est une véritable immersion dans les coulisses du networking. Yohan partage ses conseils et son expérience avec passion, en expliquant comment bien choisir et intégrer un réseau pour en tirer le meilleur.


📌 Liens et ressources mentionnés :

Bonne écoute et n’oubliez pas de liker, partager et commenter pour soutenir le podcast ! 🚀


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Site de Léo:

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Site de Julien:

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast reconversion on retrouve aujourd'hui yoann pour le groupe odyssée qui va nous expliquer un petit peu ce qu'est un club de réseau ce qu'il a aujourd'hui créé mais également la carrière qui avait avancé à sa première vie on écoute ça ensemble tout de suite merci à tous ceux qui nous ont suivis merci de mettre des j'aime des commentaires des partages c'est ce qui permet de faire vivre le le podcast et on se retrouve tout de suite bonjour Yohan ça va julien bienvenue dans ce podcast dans ce nouvel épisode merci tu es venu avec ta casquette de converti du moins une personne qui a changé un moment de parcours professionnel mais aussi aujourd'hui tu accompagnes des personnes qui sont entrepreneurs jeunes moins jeune entrepreneur, mais dans le développement de leur activité. On aura l'occasion de reparler. Je te laisse te présenter déjà les premières grandes lignes.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci pour l'invitation. Je t'en prie. Un vrai honneur d'être là avec toi. Au niveau du parcours ?

  • Speaker #0

    Ouais, qui tu es, et après on fera un focus sur le début de ta carrière.

  • Speaker #1

    D'accord. J'aime bien me définir comme tisseur de liens. Je suis réseauteur à temps complet.

  • Speaker #0

    Le Spiderman des Hauts-de-France.

  • Speaker #1

    Yeah. Résauteur à temps complet. En montant le réseau, groupe Odyssée en 2015. Super.

  • Speaker #0

    Initialement, est-ce que cet aspect réseautage, mise en relation, connaître tout le monde, c'était ce à quoi tu te prédestinais ? Courant d'études ou fin d'études ? Ou alors pas du tout et ce n'est pas du tout ton premier parcours professionnel ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en termes de personnalité, ça faisait déjà partie de moi depuis longtemps. J'ai toujours été celui qui parlait facilement à tout le monde. Même très jeune, je me rappelle mon entourage me dire « Mais tu parles à un chien avec un chapeau, tu vas lui parler. » J'avais ce côté vraiment très avenant, très envie de te découvrir, raconte-moi qui tu es, viens on partage, etc.

  • Speaker #0

    T'es intéressé dans les gens ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Beaucoup. J'ai de belles histoires autour de la relation humaine. Et je pense que ça, pour le coup, c'est quelque chose qui était inné. Ouais. Et après, un peu comme on disait tout à l'heure dans cette discussion avant de démarrer le podcast, c'est qu'à un moment donné, je pense que tous les points se lient. Et à travers un parcours professionnel, j'ai trouvé la façon d'en faire un métier. Et aujourd'hui, j'ai développé cette posture. Mais je pense que c'était déjà là.

  • Speaker #0

    Ça marche. C'était quoi tes premiers jobs ? C'était quoi tes études et c'était quoi tes premiers jobs ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois ans de commerce après un bac littéraire. que j'ai eu la chance de faire en alternance. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as découvert le monde de l'entreprise tôt au final.

  • Speaker #1

    Oui, assez tôt. Avec à chaque fois des tuteurs. Et là aussi, ça a été vraiment un coup de chance dans mon parcours. C'est que je suis tombé sur des tuteurs qui avaient envie de transmettre. Ok.

  • Speaker #0

    Pas quelqu'un qui te prenait pour faire des photocopies et te payer moins cher.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout, non. J'avais des tuteurs, je ne comprenais rien. J'avais, je ne sais pas, j'avais 19, 20 ans. J'arrivais, ils me laissaient leur place dans le bureau, moi j'étais complètement intimidé, déboussolé, ils m'expliquaient ce que je devais faire. À titre de premier exemple, le stage c'était chez les papillons blancs, dans un ESSAT à l'Ambre-les-Doués.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour les personnes âgées ou porteuses de handicap, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, ouais. Et j'avais un tuteur qui était Didier Montreuil, et je me rappelle de ce premier entretien quand j'arrive là-bas, c'est incroyable. il me dit bah voilà tu vois toi tu dois monter là un beau dossier etc pour l'école ben il dit on va faire un deal tu vois cette machine qui est là bas dans le coin qui était une machine à broder en fait qui prenait la poussière il dit bah ici il ya personne qui peut la faire tourner quoi donc ben je vais essayer de transmettre des réflexes d'entrepreneurs en fait et le deal c'est que si quand tu pars la machine elle tourne et bah du coup tu auras un super dossier pour l'école forcément il me dit ça en m'accueillant moi je joue je joue la carte à fond et voilà j'ai pris un bouquin j'allumais la machine et puis c'était parti tu vois mais lui il m'a vraiment mis sur les rails et ça a été ça comme ça pendant trois ans avec trois tuteurs différents ce que j'ai fait une entreprise différente chaque année ok ça marche donc tu termines tes études de commerce ta licence yep c'est ça derrière tu fais quoi Justement, je m'installe et j'ouvre une entreprise de broderie. Cette première année d'alternance.

  • Speaker #0

    Il y a une première passion.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est un intérêt.

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, j'avais découvert quelque chose de très, très sympathique. Déjà, c'était assez hypnotisant. Cette machine à broder, je la regardais. Il y a même, je crois, il y a moins d'un an, il y a une personne qui m'a dit une chose très, très poétique, qui m'a dit finalement, dans ta carrière pro, tu as toujours tissé des liens. Avant, c'était dans le linge, maintenant, c'est dans le livre. Et maintenant,

  • Speaker #0

    c'est des liens entre les personnes.

  • Speaker #1

    J'avais trouvé ça super sympa. Bref, donc la question. Pour revenir à la question, pardon, donc en effet, j'ai monté cette entreprise de broderie après mes études.

  • Speaker #0

    Tu travaillais pour des lignes de vêtements, tu faisais l'application de motifs qui te transmettait, des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Exactement ça. Avec la broderie, on peut s'y perdre parce qu'il y a tellement de marchés à un moment donné, il faut choisir, il faut sélectionner des niches et puis essayer de les travailler à un maximum. j'avais sélectionné donc la niche sous traitance et c'est donc en train de parler beaucoup de magasins beaucoup de professionnels voilà qui a envoyé des pièces à l'atelier on faisait aussi dans l'équitation des sites de purée que sur le voilà ok customisation et exactement ok à l'effigie du club de la personne ce que tu veux ça a duré combien de temps cette première expérience cinq ans ok 5 ans

  • Speaker #0

    T'as un parcours quand même où tu sors d'études et tu dis un chef d'entreprise tout de suite

  • Speaker #1

    Ouais alors pour le coup j'étais J'étais décidé J'étais vraiment hyper motivé

  • Speaker #0

    T'as flippé ?

  • Speaker #1

    Non C'est pas pour faire genre tu vois J'ai peur de rien machin J'ai eu beaucoup de doutes J'ai eu beaucoup de doutes Au moment de me lancer etc Mais ça a jamais été des peurs Pourquoi ? Parce que j'ai quand même toujours considéré je pense au fond de moi même et aujourd'hui avec le recul c'est un ressenti qui vient se valider que il y avait toujours une sorte d'alignement des planètes il faisait que à chaque fois c'était ouais j'étais bien pour le faire je veux dire psychologiquement j'étais j'étais dans des bonnes conditions aussi physique j'ai jamais eu de problèmes de santé etc machin en fait J'avais pas de... Et c'est pour ça que j'admire les gens qui arrivent à soulever des montagnes alors qu'ils ont des problèmes vitaux, etc. Comme moi, j'avais rien de tout ça, j'ai déroulé. J'ai déroulé, je fonçais.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui me freine, de toute façon.

  • Speaker #1

    Non. En fait, mon seul challenge, c'était d'essayer de vivre de ce qui me plaisait.

  • Speaker #0

    T'as une famille d'entrepreneurs, t'avais des personnes autour d'entourage qui étaient aussi chefs d'entreprise, ou t'étais le premier de ton cercle proche ? à te lancer dans cette carrière-là.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, côté famille, prems. Ouais. Par contre, j'ai toujours dit que mes... et je pense encore que mes parents sont des entrepreneurs...

  • Speaker #0

    Qui s'ignorent.

  • Speaker #1

    Ouais, un petit peu, ouais. En fait, ils ont fait le choix et qu'on bien me fasse à mes frères et moi. C'est le cadeau qu'ils nous ont fait et pour lequel je leur serai toujours reconnaissant. C'est que nous, on a baigné dans l'amour. Ils nous ont apporté une très belle éducation, ils nous ont booké. donner beaucoup d'amour, on n'a jamais manqué de rien dans l'assiette, etc. Ils ont vraiment fait tout ce qu'il fallait. Mais à côté, par exemple, moi je me rappelle qu'entre l'âge de 5 et 14 ans, on a dû déménager 5 ou 6 fois. Mes parents ont acheté des maisons, ils les ont retapées, ont déménagé, machin.

  • Speaker #0

    Ils étaient aussi sur des prises d'initiatives,

  • Speaker #1

    et tu as été dans le mouvement. Oui, il y a ce côté entreprenant. Mon père a été contre-maître, il a géré une centaine de bonhommes. Ma mère faisait des fois 3-4 trucs en même temps. Il y avait aujourd'hui avec le recul et l'analyse, il y a des compétences, il y a des profils qui ressortaient.

  • Speaker #0

    Donc 5 ans avec ton entreprise de broderie.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ensuite ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passe, on va lier les points, encore une fois, j'adore faire ça. Quand je crée, tu parlais de peur tout à l'heure, je te disais, moi, je doutais beaucoup. parce qu'à l'époque j'avais quand même deux boulets à mes pieds enfin en tout cas ce que je considérais comme être des boulets le premier c'était la timidité et le second c'était ce que j'ai découvert quelques années après être le syndrome de l'imposteur et en fait à l'époque je ne savais pas du tout ce que c'était sauf que quand j'ai démarré j'avais 20 ans et je ne me sentais pas du tout légitime sur le fait d'entreprendre quand je rencontrais quelqu'un qui était plus âgé que moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu rencontrais quelqu'un qui avait 35, 40 ans, qui te demandait quelque chose, et tu te dis « Ouais, moi j'ai 20 ans, qu'est-ce que j'ai à lui apporter ? »

  • Speaker #1

    C'était terrible. Ça me paralysait. Parce que je pensais que le gars s'imaginait sans cesse parler à un immuno de 20 ans, etc. Même si dans les faits, c'était... Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu donnais, c'était pas forcément la réalité. En plus,

  • Speaker #1

    exactement. Parce qu'à l'époque où j'avais lancé cette activité, j'étais le seul en local en plus à faire ça, etc. J'étais bien, machin, enfin voilà. C'était, mais c'était, tout ça c'était dans ma tête. Ouais, ouais. C'est tout. Et donc, un an après, je lance l'activité, mais un an après, j'ai toujours ces deux douleurs-là, et j'ai un ami qui passe à l'atelier et qui me dit, bah tu sais, il y a un truc qui existe, c'est les réseaux d'affaires. Ouais. Et les réseaux, t'as dit que t'allais, on allait y venir tout à l'heure, et voilà, on y va tout doucement, parce que, en fait, ma rencontre avec les réseaux, moi, elle démarre grâce à cet ami qui est venu me voir et me dit, Tu sais, va voir, je pense que ça va te faire du bien. Déjà, ta timidité, à force de te présenter, elle va s'envoler. Et puis, tu vas te rendre compte que ton syndrome de l'imposteur, il n'est que chez toi. Et que ce partage d'expérience, ce n'est pas une question d'âge.

  • Speaker #0

    Lui, il était adhérent à ces réseaux ?

  • Speaker #1

    Il venait de découvrir ça il y a moins d'un an. Mais ça lui avait certainement aussi apporté quelque chose. Dans son discours, j'avais adoré son approche. parce qu'il m'avait bien expliqué les choses, parce qu'il m'avait pas forcé la main, etc. À l'époque, il n'y avait pas l'offre des réseaux qui peut y avoir aujourd'hui sur le marché. Et donc, je me retrouve à aller le 4 octobre 2011 à une réunion qui est organisée à la Chambre des commerces de Douai. Et là, je rencontre Thierry Loïs et Bérangère Leroy, qui organisent les réseaux à la Chambre. Et je fais partie d'un groupe qui s'appelle le Club 3D. Mais quand je rentre dans cette salle, pour la première fois, ils sont sept. C'est un midi, j'arrive avec mon sandwich, on nous avait dit de venir avec de quoi manger. Et je suis complètement intimidé. J'ai une frousse pas possible, etc. Je pense même que j'hésite à faire demi-tour avant d'entrer. Et je rentre dans la salle et là, la première personne qui me parle, c'est Thierry Loïs. Et Thierry vient me voir et me dit, toi c'est la première fois. C'était marqué en grand sur mon visage. Et puis il me dit, si tu viens découvrir les réseaux, il faut que tu retiennes qu'une seule chose. Il me dit « La récurrence des rencontres crée l'empathie, l'empathie amène la confiance, et la confiance, les opportunités. » Cette phrase m'avait un peu déjà raisonné, je m'étais senti bien accueilli, on a discuté un petit peu avec Thierry. Et après j'ai participé à la réunion. J'ai hésité à utiliser le terme « participer » parce que mon attitude était de me réfugier dans l'écoute, beaucoup dans l'observation. Et pendant... une heure et demie, j'ai assisté, pour moi, j'aime bien le raconter comme ça, à une partie de ping-pong. Ça va te parler, il y en a un qui disait, tiens, moi j'ai un nouveau logo, qu'est-ce que vous en pensez ? Moi j'ai reçu tel papier, qu'est-ce qu'il faut faire ? Tiens, j'ai ce cas-là qui se passe pour la première fois avec les équipes, comment vous gérez ça ? Et en fait, ça fusait. Peu importe l'âge, l'activité, le genre de la personne, on s'en foutait, c'était des cerveaux qui partageaient leurs idées et qui s'entraidaient. Et quand je sors de là, pour retourner à l'atelier à la fin, après la réunion, j'ai littéralement quelque chose qui me traverse. Et je me dis, en fait, là, en une heure et demie, j'ai pris trois ans d'expérience. Donc, il faut que je me renseigne, c'est quoi ce truc de réseau ? Et je vais faire ça tout le temps, tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps. T'as reversé ton pote ?

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. Évidemment, j'ai fait beaucoup de réseau vers cette vie, etc. Et donc, j'ai appliqué ça en rentrant à l'atelier de broderie. j'ai cherché machin et là j'ai commencé a écumer va vraiment une grosse grosse partie des réseaux pour trouver ceux qui me correspondait j'en ai créé avec des copains j'ai participé aussi à beaucoup d'événements parce qu'il y en a on a la chance d'être sur une terre où les acteurs économiques fédère quand même vachement le sujet et j'ai commencé à sortir et voilà bon on reviendra là dessus donc ce qui s'est passé en 2015 pour revenir à ta question initiale c'est que ben après quatre ans de réseau Comme ça, de 2011 à 2015, j'ai décidé de monter mon réseau avec des copains, qui s'appelle le groupe Odyssée. Et puis, il y a eu une synchronicité, c'est-à-dire que l'été 2015, j'ai une proposition de rachat de ma boîte de textile que je saisis. Et quand je vais me reposer, j'ai qu'une envie, parce que je ne voulais pas que je retravaille quand même, c'était de dire, au-delà de retourner dans les clubs, c'était comment... je peux essayer de faire des clubs mon activité professionnelle et là je reviens reposer mais avec une idée en disant ben les copains on a un super groupe là qui tourne à douai depuis depuis l'année dernière et j'aimerais que contrairement à ce qu'on a pu vivre en tant qu'adhérent en tout cas moi ce que j'avais vécu pendant la période d'observation des réseaux de 2011 à 2014 au lieu qu'on vive ce que j'avais vécu à chaque fois j'aimerais que ça perdure et donc je viens proposer un modèle économique parce qu'en fait ce qu'on vivait à chaque fois c'était que la plupart des réseaux étaient associatifs ok pour la plupart et de toute façon même ceux qui étaient privés ça se passait parce que le fonctionnement était toujours le même. C'était que dès qu'il y avait un groupe qui se lançait, c'était toujours un noyau, un moteur, on l'appelle comme on veut, qui s'occupait de tout pour tout le monde. Et puis en fait ça, c'est normal. C'est exactement ça. En fait, les gens avaient déjà leur boulot, et puis en plus à côté, tu en avais un qui disait « Tiens, moi je vais prendre la casquette d'animateur. » Et donc la conséquence, c'est que ça prenait du temps. sur les agendas pro, sur les agendas perso, etc. Et donc, la mécanique qui se répétait, c'était que quand ce noyau était légitimement fatigué au bout d'un certain temps, parce que des changements de vie pro, de vie perso, ça arrive et c'est normal, mais que quand il était fatigué, ce noyau, et qu'il demandait de l'aide au reste du groupe en disant « Tiens, moi, pendant 6-8 mois, je ne vais plus pouvoir faire les invites, je ne vais plus pouvoir faire l'animation, qui veut prendre le relais ? » Les gens avaient eu le temps de prendre conscience que c'était du taf. Oui. Et il n'y a personne qui voulait prendre la charge. Et donc, on avait beau avoir des beaux groupes, finalement, les groupes périclitaient parce que quand tu n'as plus un noyau qui est solide pour gérer l'orga, alors le groupe ne tient plus longtemps. Et moi, j'avais vécu ça, cette frustration d'être dans des bonnes dynamiques qui s'arrêtaient plusieurs fois. Alors, l'idée que j'ai eue, c'est de venir proposer une valeur ajoutée où on va dire aux adhérents Là, vous allez avoir un fédérateur. C'est pour moi un doux mélange entre cette posture d'animateur et de tisseur de liens entre les gens, qui va faire le job pour vous. Et c'est comme ça, en fait, que pour aller plus vite, le groupe odyssée a démarré en 2015, dans ce contexte-là.

  • Speaker #0

    Au moment où tu as cette proposition de rachat de ton entreprise, Comment tu te sens en termes d'alignement ? Tu es bien à ce moment-là ? Ou alors tu dis, ouais, j'en ai marre. C'est juste une bonne opportunité parce que tu avais ce projet un peu en tête quelque part de créer ta propre organisation. Ou c'est aussi un soulagement de sortir d'une situation...

  • Speaker #1

    Non, non, en fait, psychologiquement, je ne suis pas bien du tout. Par contre, je ne suis pas bien parce que c'est une volonté de me reconvertir. Je ne suis pas bien parce que je m'associe en 2013 et j'ai un énorme conflit avec mon associé.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qui m'oblige, alors par sécurité pour le projet et d'avoir toujours les décisions, j'étais resté majoritaire dans la gestion du projet. Mais ce conflit m'oblige à vendre en fait. D'accord. Donc, je suis bien psychologiquement d'un côté parce que j'ai le sentiment de faire ce qu'il faut sur un plan de responsabilité. Oui. Mais je ne suis pas bien parce que humainement, j'étais dans un conflit.

  • Speaker #0

    Et tu es arrivé à une situation où tu n'étais pas en pleine possession des décisions. Et ce qui t'a amené là, c'est en partie les interactions et les décisions d'une autre personne.

  • Speaker #1

    Exactement. Et qui a, pendant un an et demi, essayé de trouver des solutions pour que ça continue. Mais le seul moyen d'arrêter l'hémorragie, c'était, en tout cas à l'époque, je n'ai pas refait l'histoire 100 fois après, j'ai tracé ma route. Mais à l'époque... de ce que je m'en rappelle, il n'y avait pas 36 solutions pour récupérer la paix et pouvoir continuer d'avancer.

  • Speaker #0

    C'était une solution aussi pour passer à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu crées Odyssée avec des amis, c'est ça ?

  • Speaker #1

    On est 9 copains.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Alors j'aime bien utiliser le terme copain. Quand je dis copain, c'est qu'on s'est tous croisés de 2010 à 2014 dans les réseaux. Et il y a eu une affinité. il y a quelque chose. On était, en fait, à nous, on était le noyau dur d'un réseau. Et donc, on démarre l'association avec ce noyau-là. Mais par contre, après, on switch de modèle et aujourd'hui, j'ai trois associés. Mais quand on démarre ce groupe odyssée, c'est une association. Et quand j'ai l'idée du modèle, du coup, un an après, là, c'est devenu une SAS. Ok,

  • Speaker #0

    très bien. Aujourd'hui, donc, il y a... combien de mini-groupes dans Odyssey, du coup il y a combien d'antennes ?

  • Speaker #1

    Donc on est aujourd'hui sur une dizaine de groupes là sur la région après voilà si on parle Si on parle d'entrepreneuriat, elle est intéressante ta question. Parce que Odyssée, depuis 2015, donc j'arrive, moi, le temps de faire la vente, machin, je pense que je dois démarrer les manettes vraiment 100%. La reprise, ça doit être début 2016.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En 9 mois, de ce que je me rappelle des chiffres, parce que, ouais, c'est ça. En 9 mois, j'ai démarré 4 groupes tout seul.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    donc j'avais repris Douai qui était le groupe historique, j'avais lancé Valenciennes, Léquin et Liévin et puis 2017, j'ai commencé l'année en faisant ronronner un peu le projet et puis en fait pareil, je me suis retrouvé dans un projet où je m'éclatais et une expansion de l'offre sur le marché, les réseaux ont commencé à pousser un peu de partout C'était vraiment cette première vague 2016-2017. Sur la région, on l'avait bien senti, comme on la sent depuis l'après-Covid de bien un an et demi. Et puis, ce qui s'est passé, c'est que des gens me disaient « Oui, mais là, il y a vraiment une touche locale, il y a un ADN qu'on aime bien. » Mais le truc, c'est que nous, on était partis sur une fréquence hebdomadaire matinale et pour des questions de positionnement, je ne voulais pas toucher au concept. Parce que je m'étais toujours dit que si les réseaux exploseraient, il y aurait fatalement une diversification des propositions de fréquences, de formats, etc. Donc moi, je me suis dit, il faut rester sur le truc. Sauf que du coup, c'était aussi mon propre piège à l'époque, parce que je ne pouvais pas faire plus de quatre groupes. En étant un groupe par matin du mardi au vendredi, c'était physiquement impossible d'en faire plus. Et donc, je me renseigne comment dupliquer. Et puis là, je tombe dans le monde de la franchise, qui est incroyable. Je découvre cet univers-là. Je m'en vais me former à Paris, à Lyon, tous les ans. Il y a deux gros salons pour les entrepreneurs qui sont juste incroyables. C'est gratuit. Si vous voulez apprendre à vous structurer, à former, à communiquer, c'est incroyable. C'est un gros berceau de ressources. Là, cette année, je leur fais de la pub parce qu'ils m'ont apporté énormément. C'est du 15 au 17 mars aux portes de Versailles. C'est incroyable. Et les tickets sont encore gratuits pendant quelques jours.

  • Speaker #0

    il y a des conférenciers, des machins il ne le sera plus quand le podcast sortira mais ça pourra peut-être même passer je pense que l'épisode devrait sortir mi-mars ou fin mars donc l'épisode sera peut-être même terminé il y a une édition à Lyon aussi toujours à

  • Speaker #1

    montrer et celui l'an prochain il sera aussi je pense très très bien donc bref je découvre cet univers là et en fait je me fais aussi accompagner je paye des coachings, je paye de l'accompagnement pour en fait apprendre comment dupliquer et puis bah ça se passe très bien et de 2017 jusqu'au COVID on a une montée ouais vraiment très satisfaisant par là on est monté vraiment entre le moment où je me rends toute la duplication et le moment où tu as et c'est rigolo la vie des fois c'est le je me rappelle le 13 février 2020 ont fait les cinq ans de la boîte il ya plus de 300 personnes dans la salle et trois semaines après on est on est interdit de travailler. Donc, entre ce moment-là où on démarre la duplication et le moment où on récolte, voilà, c'est ça. Et puis même après, au-delà du premier confinement, le démarrage du confinement, c'est une étape, c'est sûr, mais c'est aussi tout ce qui se passe après. Oui,

  • Speaker #0

    on a besoin de se restructurer, de trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Tout explose, les gens changent de groupe.

  • Speaker #0

    Ça reste un... Je ne vais pas dire un loisir, les clubs, mais ça reste... ça reste une activité annexe. Ce n'est pas ça qui va être le cœur de l'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est un outil pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    Quand il y a des priorités à faire, il est normal que ce soit plus le club qui soit la source de l'inquiétude, etc.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Je te rejoins. À partir du moment où on gère ce démarrage de crise, etc. et qu'on commence à rebosser donc un an et demi après le premier confinement parce que ça s'est fait en plusieurs fois au début c'était formel après on a pu aller dans quelques endroits seulement patati patata en fait en gros on est on est passé du coup de des quatre clubs que j'avais on est monté à 20 clubs ok pour une quinzaine de franchisés sur le nord donc ça allait de fourmis jusque saint-omère à saint-quentin au sud on avait même ouvert rouen faire un test hors région et puis et puis bah après bah la voilà Tout s'est effondré. On est reparti de quasi zéro. Quasi zéro depuis fin 2022. Mi-2022, fin 2022. Et puis voilà. Là, ça reprend très bien. On a fait une très belle année 2024. On va fêter les 10 ans le 6 février. Pareil, ça sera passé quand le podcast sortira. Mais voilà, c'est très très content.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière petite question avant de terminer cette interview. Comment ça se passe en fait une réunion d'entrepreneurs ? Parce qu'on en parle depuis tout à l'heure, ça a l'air super. Mais pour les personnes qui nous écouteraient, qui nous regarderaient et qui n'ont aucune idée de ce que c'est, qui découvrent ça aujourd'hui avec toi, comment ça se passe ? Donc toi, c'est une matinée par semaine selon l'antenne, le club où on est affilié. Donc on se retrouve tôt. Le but,

  • Speaker #1

    c'est d'y aller en travail. Oui, oui. Alors, du coup, j'aime bien ta question. Tu dis comment ça se passe une réunion d'entrepreneurs. Oui. Mais du coup, je n'ai même pas envie d'orienter la réponse en mode comment ça se passe une réunion chez Groupe Odyssée. Parce que moi, mon message, pour le coup, il est très, très ancré depuis le temps que je fais des réseaux. C'est que quand je parle réseau aux gens, je parle réseau. Je ne parle pas de Groupe Odyssée. Oui. Parce que dans mon parcours, ce que j'ai compris, c'est que ce sont les réseaux qui sont importants. Oui, c'est la multiplicité des contacts. C'est même pas tant la crèmerie, parce que la crèmerie, tu vas la choisir déjà, un, parce qu'elle correspond à ton ADN, deux, parce que tu peux l'assumer, elle rentre dans ta vie en termes d'agenda, etc. Géographiquement, logistiquement, enfin voilà. Et puis surtout, ce qui fait la force des réseaux, c'est les gens qui sont à l'intérieur. Oui. C'est même pas tant le nom, quoi, vraiment. Ça, c'est vraiment extrêmement... important à comprendre c'est pour ça que j'aime bien partager plutôt quand on me pose cette question là déjà il ya un tour d'observation il faut il faut se caler un temps il faut aller voir plusieurs formules etc pour trouver celle dans laquelle en il ya des

  • Speaker #0

    essais entre et dans les seuls ouais tout à fait mais ouais grand on va voir une séance ou un comment ça se passe un peu voir l'ambiance est ce que l'ambiance me correspond est ce que les personnes qui sont me correspondent ouais Il y a peut-être des clubs qui sont avec une orientation qui ne correspondra pas à tout le monde ou avec une ambiance qui ne correspondra pas à tout le monde, des buts qui ne correspondent pas à tout le monde. Donc l'idée, c'est ça, ton premier conseil, c'est ça. Je fais le cours un peu de ce qui existe. Ah ouais,

  • Speaker #1

    clairement. Il faut aller s'imprégner parce qu'en lien avec ta question, il faut aller s'imprégner de tout ça. Je pense qu'il faut aller découvrir ce qui fait écho, ce qui résonne pour savoir où on est bien, avec qui on est bien, par rapport à comment j'ai été accueilli, etc. Ça, ça vient tout seul. Et alors après, comment ça se passe ? Moi, j'aime bien dire que... On discute. Ouais, en fait, c'est ça. C'est la partie de ping-pong que je faisais tout à l'heure. C'est la foire au partage. De toute façon, quand vous allez aller en réunion, ça va être soit des échanges sous forme de tour de table, ça va être soit des échanges sous forme de présentation. Donc, vous allez découvrir soit des métiers, soit vous allez découvrir des acteurs économiques qui vont venir former, informer. sur un dispositif ou une compétence,

  • Speaker #0

    soit qui vont te concerner directement, soit peut-être des choses qui vont être transverses avec ton activité, où tu vas pouvoir imaginer en fait des choses et me dire, bah tiens je peux peut-être faire quelque chose qui ressemble chez moi, qui n'est pas de piquer l'idée, mais de faire une adaptation avec mon activité, qu'il y a des contraintes différentes, ou qu'il y a peut-être des besoins différents, et l'idée c'est de se retrouver à plein de cerveaux, à réfléchir à des problématiques ou à des thématiques communes, et d'aller piocher un peu les idées à droite à gauche.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça... je pense, tu me corrigeras si je me trompe, mais c'est aussi de créer des contacts, et c'est peut-être de rencontrer quelqu'un qui peut avoir besoin de moi, qui demain aura peut-être besoin de moi, ou qui connaît peut-être quelqu'un qui aura besoin de moi, et au final, au plus je vais connaître de gens, et au plus de gens m'auront vu régulièrement, ce que tu disais tout à l'heure, ou quand on entretient, ça crée de l'empathie, puis de la sympathie, etc., et on va plus facilement recommander quelqu'un que l'on connaît, et qu'on côtoie de temps en temps. Et du coup, si ces 10, 15, 20 personnes, je les vois toutes les semaines, peut-être qu'au bout d'un moment, ils penseront plus facilement à moi quand il y aura un besoin ou quand quelqu'un de leur entourage aura un besoin. Et donc, ça peut développer du commerce comme ça. Au-delà de développer les compétences entrepreneuriales et de chef d'entreprise, ça peut aussi développer du business dans une mesure parce qu'on va peut-être te présenter des personnes qui auront besoin de toi ou te faire rencontrer des personnes qui auront besoin de toi et qui vont déclencher des contrats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Alors après, pour le coup, je suis complètement d'accord avec toi. Je trouve que c'est un très bon résumé de l'ensemble des éléments qui peuvent arriver, des événements, pardon, qui peuvent arriver. Mais tu vois, sur la question, voilà, comment ça se passe, machin, la réunion et tout. Moi, j'aurais envie de dire... Indépendant,

  • Speaker #0

    chaque club a sa manière de fonctionner.

  • Speaker #1

    Mais la thématique,

  • Speaker #0

    c'est ça. La thématique, c'est on se rencontre, on traite d'une problématique et on trouve des solutions ensemble et on essaie de se développer. ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Ouais, clairement. Super. C'est bien dit. Merci beaucoup. A toi.

  • Speaker #0

    D'avoir accordé du temps. Dernière petite chose, tu as ramené une carte de visite et moi je vais te donner celle de Bertrand. D'accord. Que j'ai rencontré, enfin que j'ai vue ce matin pour l'enregistrement. Ouais. Qui est en train à l'heure actuelle de créer son entreprise mais quand ça sortira qu'il aura... en théorie déjà créé. Mais du coup, je te remets sa carte. Je vais prendre la tienne, et la tienne, je la remettrai à la prochaine personne qui viendra enregistrer le podcast. Et je lui présenterai ce qu'est le groupe Odyssée, si la personne ne le connaît pas. C'est génial. Merci beaucoup. Merci beaucoup. Merci à toi, Julien. Je vais te donner du temps. Et puis à très bientôt. À très vite.

Description

Aujourd’hui, on plonge dans l’univers du réseautage avec Yohan, fondateur du Groupe Odyssée. Son parcours est tout sauf linéaire : après une formation en commerce et une première aventure dans la broderie textile, il découvre le pouvoir des réseaux et transforme cette découverte en un véritable projet entrepreneurial.

Mais son chemin n’a pas été sans obstacles : conflit avec un associé, vente de son entreprise, besoin de se réinventer… Yohan nous raconte avec transparence comment il a rebondi et construit un modèle unique de networking pour entrepreneurs.


🔹 Dans cet épisode, on explore :

  • Son parcours, de la création d’une entreprise textile à la vente de celle-ci

  • Comment il a découvert le monde du réseautage et dépassé sa timidité

  • La naissance du Groupe Odyssée, d’abord en association avant de devenir une entreprise

  • L’expansion du réseau, les défis de la duplication et son immersion dans l’univers de la franchise

  • L’impact du COVID, la chute brutale de son activité et la reconstruction post-crise

  • Le fonctionnement concret d’une réunion d’entrepreneurs et pourquoi c’est un levier puissant pour son activité


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?
Que vous soyez entrepreneur, indépendant ou simplement curieux du fonctionnement des réseaux professionnels, cet épisode est une véritable immersion dans les coulisses du networking. Yohan partage ses conseils et son expérience avec passion, en expliquant comment bien choisir et intégrer un réseau pour en tirer le meilleur.


📌 Liens et ressources mentionnés :

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Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast reconversion on retrouve aujourd'hui yoann pour le groupe odyssée qui va nous expliquer un petit peu ce qu'est un club de réseau ce qu'il a aujourd'hui créé mais également la carrière qui avait avancé à sa première vie on écoute ça ensemble tout de suite merci à tous ceux qui nous ont suivis merci de mettre des j'aime des commentaires des partages c'est ce qui permet de faire vivre le le podcast et on se retrouve tout de suite bonjour Yohan ça va julien bienvenue dans ce podcast dans ce nouvel épisode merci tu es venu avec ta casquette de converti du moins une personne qui a changé un moment de parcours professionnel mais aussi aujourd'hui tu accompagnes des personnes qui sont entrepreneurs jeunes moins jeune entrepreneur, mais dans le développement de leur activité. On aura l'occasion de reparler. Je te laisse te présenter déjà les premières grandes lignes.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci pour l'invitation. Je t'en prie. Un vrai honneur d'être là avec toi. Au niveau du parcours ?

  • Speaker #0

    Ouais, qui tu es, et après on fera un focus sur le début de ta carrière.

  • Speaker #1

    D'accord. J'aime bien me définir comme tisseur de liens. Je suis réseauteur à temps complet.

  • Speaker #0

    Le Spiderman des Hauts-de-France.

  • Speaker #1

    Yeah. Résauteur à temps complet. En montant le réseau, groupe Odyssée en 2015. Super.

  • Speaker #0

    Initialement, est-ce que cet aspect réseautage, mise en relation, connaître tout le monde, c'était ce à quoi tu te prédestinais ? Courant d'études ou fin d'études ? Ou alors pas du tout et ce n'est pas du tout ton premier parcours professionnel ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en termes de personnalité, ça faisait déjà partie de moi depuis longtemps. J'ai toujours été celui qui parlait facilement à tout le monde. Même très jeune, je me rappelle mon entourage me dire « Mais tu parles à un chien avec un chapeau, tu vas lui parler. » J'avais ce côté vraiment très avenant, très envie de te découvrir, raconte-moi qui tu es, viens on partage, etc.

  • Speaker #0

    T'es intéressé dans les gens ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Beaucoup. J'ai de belles histoires autour de la relation humaine. Et je pense que ça, pour le coup, c'est quelque chose qui était inné. Ouais. Et après, un peu comme on disait tout à l'heure dans cette discussion avant de démarrer le podcast, c'est qu'à un moment donné, je pense que tous les points se lient. Et à travers un parcours professionnel, j'ai trouvé la façon d'en faire un métier. Et aujourd'hui, j'ai développé cette posture. Mais je pense que c'était déjà là.

  • Speaker #0

    Ça marche. C'était quoi tes premiers jobs ? C'était quoi tes études et c'était quoi tes premiers jobs ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois ans de commerce après un bac littéraire. que j'ai eu la chance de faire en alternance. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as découvert le monde de l'entreprise tôt au final.

  • Speaker #1

    Oui, assez tôt. Avec à chaque fois des tuteurs. Et là aussi, ça a été vraiment un coup de chance dans mon parcours. C'est que je suis tombé sur des tuteurs qui avaient envie de transmettre. Ok.

  • Speaker #0

    Pas quelqu'un qui te prenait pour faire des photocopies et te payer moins cher.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout, non. J'avais des tuteurs, je ne comprenais rien. J'avais, je ne sais pas, j'avais 19, 20 ans. J'arrivais, ils me laissaient leur place dans le bureau, moi j'étais complètement intimidé, déboussolé, ils m'expliquaient ce que je devais faire. À titre de premier exemple, le stage c'était chez les papillons blancs, dans un ESSAT à l'Ambre-les-Doués.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour les personnes âgées ou porteuses de handicap, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, ouais. Et j'avais un tuteur qui était Didier Montreuil, et je me rappelle de ce premier entretien quand j'arrive là-bas, c'est incroyable. il me dit bah voilà tu vois toi tu dois monter là un beau dossier etc pour l'école ben il dit on va faire un deal tu vois cette machine qui est là bas dans le coin qui était une machine à broder en fait qui prenait la poussière il dit bah ici il ya personne qui peut la faire tourner quoi donc ben je vais essayer de transmettre des réflexes d'entrepreneurs en fait et le deal c'est que si quand tu pars la machine elle tourne et bah du coup tu auras un super dossier pour l'école forcément il me dit ça en m'accueillant moi je joue je joue la carte à fond et voilà j'ai pris un bouquin j'allumais la machine et puis c'était parti tu vois mais lui il m'a vraiment mis sur les rails et ça a été ça comme ça pendant trois ans avec trois tuteurs différents ce que j'ai fait une entreprise différente chaque année ok ça marche donc tu termines tes études de commerce ta licence yep c'est ça derrière tu fais quoi Justement, je m'installe et j'ouvre une entreprise de broderie. Cette première année d'alternance.

  • Speaker #0

    Il y a une première passion.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est un intérêt.

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, j'avais découvert quelque chose de très, très sympathique. Déjà, c'était assez hypnotisant. Cette machine à broder, je la regardais. Il y a même, je crois, il y a moins d'un an, il y a une personne qui m'a dit une chose très, très poétique, qui m'a dit finalement, dans ta carrière pro, tu as toujours tissé des liens. Avant, c'était dans le linge, maintenant, c'est dans le livre. Et maintenant,

  • Speaker #0

    c'est des liens entre les personnes.

  • Speaker #1

    J'avais trouvé ça super sympa. Bref, donc la question. Pour revenir à la question, pardon, donc en effet, j'ai monté cette entreprise de broderie après mes études.

  • Speaker #0

    Tu travaillais pour des lignes de vêtements, tu faisais l'application de motifs qui te transmettait, des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Exactement ça. Avec la broderie, on peut s'y perdre parce qu'il y a tellement de marchés à un moment donné, il faut choisir, il faut sélectionner des niches et puis essayer de les travailler à un maximum. j'avais sélectionné donc la niche sous traitance et c'est donc en train de parler beaucoup de magasins beaucoup de professionnels voilà qui a envoyé des pièces à l'atelier on faisait aussi dans l'équitation des sites de purée que sur le voilà ok customisation et exactement ok à l'effigie du club de la personne ce que tu veux ça a duré combien de temps cette première expérience cinq ans ok 5 ans

  • Speaker #0

    T'as un parcours quand même où tu sors d'études et tu dis un chef d'entreprise tout de suite

  • Speaker #1

    Ouais alors pour le coup j'étais J'étais décidé J'étais vraiment hyper motivé

  • Speaker #0

    T'as flippé ?

  • Speaker #1

    Non C'est pas pour faire genre tu vois J'ai peur de rien machin J'ai eu beaucoup de doutes J'ai eu beaucoup de doutes Au moment de me lancer etc Mais ça a jamais été des peurs Pourquoi ? Parce que j'ai quand même toujours considéré je pense au fond de moi même et aujourd'hui avec le recul c'est un ressenti qui vient se valider que il y avait toujours une sorte d'alignement des planètes il faisait que à chaque fois c'était ouais j'étais bien pour le faire je veux dire psychologiquement j'étais j'étais dans des bonnes conditions aussi physique j'ai jamais eu de problèmes de santé etc machin en fait J'avais pas de... Et c'est pour ça que j'admire les gens qui arrivent à soulever des montagnes alors qu'ils ont des problèmes vitaux, etc. Comme moi, j'avais rien de tout ça, j'ai déroulé. J'ai déroulé, je fonçais.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui me freine, de toute façon.

  • Speaker #1

    Non. En fait, mon seul challenge, c'était d'essayer de vivre de ce qui me plaisait.

  • Speaker #0

    T'as une famille d'entrepreneurs, t'avais des personnes autour d'entourage qui étaient aussi chefs d'entreprise, ou t'étais le premier de ton cercle proche ? à te lancer dans cette carrière-là.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, côté famille, prems. Ouais. Par contre, j'ai toujours dit que mes... et je pense encore que mes parents sont des entrepreneurs...

  • Speaker #0

    Qui s'ignorent.

  • Speaker #1

    Ouais, un petit peu, ouais. En fait, ils ont fait le choix et qu'on bien me fasse à mes frères et moi. C'est le cadeau qu'ils nous ont fait et pour lequel je leur serai toujours reconnaissant. C'est que nous, on a baigné dans l'amour. Ils nous ont apporté une très belle éducation, ils nous ont booké. donner beaucoup d'amour, on n'a jamais manqué de rien dans l'assiette, etc. Ils ont vraiment fait tout ce qu'il fallait. Mais à côté, par exemple, moi je me rappelle qu'entre l'âge de 5 et 14 ans, on a dû déménager 5 ou 6 fois. Mes parents ont acheté des maisons, ils les ont retapées, ont déménagé, machin.

  • Speaker #0

    Ils étaient aussi sur des prises d'initiatives,

  • Speaker #1

    et tu as été dans le mouvement. Oui, il y a ce côté entreprenant. Mon père a été contre-maître, il a géré une centaine de bonhommes. Ma mère faisait des fois 3-4 trucs en même temps. Il y avait aujourd'hui avec le recul et l'analyse, il y a des compétences, il y a des profils qui ressortaient.

  • Speaker #0

    Donc 5 ans avec ton entreprise de broderie.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ensuite ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passe, on va lier les points, encore une fois, j'adore faire ça. Quand je crée, tu parlais de peur tout à l'heure, je te disais, moi, je doutais beaucoup. parce qu'à l'époque j'avais quand même deux boulets à mes pieds enfin en tout cas ce que je considérais comme être des boulets le premier c'était la timidité et le second c'était ce que j'ai découvert quelques années après être le syndrome de l'imposteur et en fait à l'époque je ne savais pas du tout ce que c'était sauf que quand j'ai démarré j'avais 20 ans et je ne me sentais pas du tout légitime sur le fait d'entreprendre quand je rencontrais quelqu'un qui était plus âgé que moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu rencontrais quelqu'un qui avait 35, 40 ans, qui te demandait quelque chose, et tu te dis « Ouais, moi j'ai 20 ans, qu'est-ce que j'ai à lui apporter ? »

  • Speaker #1

    C'était terrible. Ça me paralysait. Parce que je pensais que le gars s'imaginait sans cesse parler à un immuno de 20 ans, etc. Même si dans les faits, c'était... Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu donnais, c'était pas forcément la réalité. En plus,

  • Speaker #1

    exactement. Parce qu'à l'époque où j'avais lancé cette activité, j'étais le seul en local en plus à faire ça, etc. J'étais bien, machin, enfin voilà. C'était, mais c'était, tout ça c'était dans ma tête. Ouais, ouais. C'est tout. Et donc, un an après, je lance l'activité, mais un an après, j'ai toujours ces deux douleurs-là, et j'ai un ami qui passe à l'atelier et qui me dit, bah tu sais, il y a un truc qui existe, c'est les réseaux d'affaires. Ouais. Et les réseaux, t'as dit que t'allais, on allait y venir tout à l'heure, et voilà, on y va tout doucement, parce que, en fait, ma rencontre avec les réseaux, moi, elle démarre grâce à cet ami qui est venu me voir et me dit, Tu sais, va voir, je pense que ça va te faire du bien. Déjà, ta timidité, à force de te présenter, elle va s'envoler. Et puis, tu vas te rendre compte que ton syndrome de l'imposteur, il n'est que chez toi. Et que ce partage d'expérience, ce n'est pas une question d'âge.

  • Speaker #0

    Lui, il était adhérent à ces réseaux ?

  • Speaker #1

    Il venait de découvrir ça il y a moins d'un an. Mais ça lui avait certainement aussi apporté quelque chose. Dans son discours, j'avais adoré son approche. parce qu'il m'avait bien expliqué les choses, parce qu'il m'avait pas forcé la main, etc. À l'époque, il n'y avait pas l'offre des réseaux qui peut y avoir aujourd'hui sur le marché. Et donc, je me retrouve à aller le 4 octobre 2011 à une réunion qui est organisée à la Chambre des commerces de Douai. Et là, je rencontre Thierry Loïs et Bérangère Leroy, qui organisent les réseaux à la Chambre. Et je fais partie d'un groupe qui s'appelle le Club 3D. Mais quand je rentre dans cette salle, pour la première fois, ils sont sept. C'est un midi, j'arrive avec mon sandwich, on nous avait dit de venir avec de quoi manger. Et je suis complètement intimidé. J'ai une frousse pas possible, etc. Je pense même que j'hésite à faire demi-tour avant d'entrer. Et je rentre dans la salle et là, la première personne qui me parle, c'est Thierry Loïs. Et Thierry vient me voir et me dit, toi c'est la première fois. C'était marqué en grand sur mon visage. Et puis il me dit, si tu viens découvrir les réseaux, il faut que tu retiennes qu'une seule chose. Il me dit « La récurrence des rencontres crée l'empathie, l'empathie amène la confiance, et la confiance, les opportunités. » Cette phrase m'avait un peu déjà raisonné, je m'étais senti bien accueilli, on a discuté un petit peu avec Thierry. Et après j'ai participé à la réunion. J'ai hésité à utiliser le terme « participer » parce que mon attitude était de me réfugier dans l'écoute, beaucoup dans l'observation. Et pendant... une heure et demie, j'ai assisté, pour moi, j'aime bien le raconter comme ça, à une partie de ping-pong. Ça va te parler, il y en a un qui disait, tiens, moi j'ai un nouveau logo, qu'est-ce que vous en pensez ? Moi j'ai reçu tel papier, qu'est-ce qu'il faut faire ? Tiens, j'ai ce cas-là qui se passe pour la première fois avec les équipes, comment vous gérez ça ? Et en fait, ça fusait. Peu importe l'âge, l'activité, le genre de la personne, on s'en foutait, c'était des cerveaux qui partageaient leurs idées et qui s'entraidaient. Et quand je sors de là, pour retourner à l'atelier à la fin, après la réunion, j'ai littéralement quelque chose qui me traverse. Et je me dis, en fait, là, en une heure et demie, j'ai pris trois ans d'expérience. Donc, il faut que je me renseigne, c'est quoi ce truc de réseau ? Et je vais faire ça tout le temps, tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps. T'as reversé ton pote ?

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. Évidemment, j'ai fait beaucoup de réseau vers cette vie, etc. Et donc, j'ai appliqué ça en rentrant à l'atelier de broderie. j'ai cherché machin et là j'ai commencé a écumer va vraiment une grosse grosse partie des réseaux pour trouver ceux qui me correspondait j'en ai créé avec des copains j'ai participé aussi à beaucoup d'événements parce qu'il y en a on a la chance d'être sur une terre où les acteurs économiques fédère quand même vachement le sujet et j'ai commencé à sortir et voilà bon on reviendra là dessus donc ce qui s'est passé en 2015 pour revenir à ta question initiale c'est que ben après quatre ans de réseau Comme ça, de 2011 à 2015, j'ai décidé de monter mon réseau avec des copains, qui s'appelle le groupe Odyssée. Et puis, il y a eu une synchronicité, c'est-à-dire que l'été 2015, j'ai une proposition de rachat de ma boîte de textile que je saisis. Et quand je vais me reposer, j'ai qu'une envie, parce que je ne voulais pas que je retravaille quand même, c'était de dire, au-delà de retourner dans les clubs, c'était comment... je peux essayer de faire des clubs mon activité professionnelle et là je reviens reposer mais avec une idée en disant ben les copains on a un super groupe là qui tourne à douai depuis depuis l'année dernière et j'aimerais que contrairement à ce qu'on a pu vivre en tant qu'adhérent en tout cas moi ce que j'avais vécu pendant la période d'observation des réseaux de 2011 à 2014 au lieu qu'on vive ce que j'avais vécu à chaque fois j'aimerais que ça perdure et donc je viens proposer un modèle économique parce qu'en fait ce qu'on vivait à chaque fois c'était que la plupart des réseaux étaient associatifs ok pour la plupart et de toute façon même ceux qui étaient privés ça se passait parce que le fonctionnement était toujours le même. C'était que dès qu'il y avait un groupe qui se lançait, c'était toujours un noyau, un moteur, on l'appelle comme on veut, qui s'occupait de tout pour tout le monde. Et puis en fait ça, c'est normal. C'est exactement ça. En fait, les gens avaient déjà leur boulot, et puis en plus à côté, tu en avais un qui disait « Tiens, moi je vais prendre la casquette d'animateur. » Et donc la conséquence, c'est que ça prenait du temps. sur les agendas pro, sur les agendas perso, etc. Et donc, la mécanique qui se répétait, c'était que quand ce noyau était légitimement fatigué au bout d'un certain temps, parce que des changements de vie pro, de vie perso, ça arrive et c'est normal, mais que quand il était fatigué, ce noyau, et qu'il demandait de l'aide au reste du groupe en disant « Tiens, moi, pendant 6-8 mois, je ne vais plus pouvoir faire les invites, je ne vais plus pouvoir faire l'animation, qui veut prendre le relais ? » Les gens avaient eu le temps de prendre conscience que c'était du taf. Oui. Et il n'y a personne qui voulait prendre la charge. Et donc, on avait beau avoir des beaux groupes, finalement, les groupes périclitaient parce que quand tu n'as plus un noyau qui est solide pour gérer l'orga, alors le groupe ne tient plus longtemps. Et moi, j'avais vécu ça, cette frustration d'être dans des bonnes dynamiques qui s'arrêtaient plusieurs fois. Alors, l'idée que j'ai eue, c'est de venir proposer une valeur ajoutée où on va dire aux adhérents Là, vous allez avoir un fédérateur. C'est pour moi un doux mélange entre cette posture d'animateur et de tisseur de liens entre les gens, qui va faire le job pour vous. Et c'est comme ça, en fait, que pour aller plus vite, le groupe odyssée a démarré en 2015, dans ce contexte-là.

  • Speaker #0

    Au moment où tu as cette proposition de rachat de ton entreprise, Comment tu te sens en termes d'alignement ? Tu es bien à ce moment-là ? Ou alors tu dis, ouais, j'en ai marre. C'est juste une bonne opportunité parce que tu avais ce projet un peu en tête quelque part de créer ta propre organisation. Ou c'est aussi un soulagement de sortir d'une situation...

  • Speaker #1

    Non, non, en fait, psychologiquement, je ne suis pas bien du tout. Par contre, je ne suis pas bien parce que c'est une volonté de me reconvertir. Je ne suis pas bien parce que je m'associe en 2013 et j'ai un énorme conflit avec mon associé.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qui m'oblige, alors par sécurité pour le projet et d'avoir toujours les décisions, j'étais resté majoritaire dans la gestion du projet. Mais ce conflit m'oblige à vendre en fait. D'accord. Donc, je suis bien psychologiquement d'un côté parce que j'ai le sentiment de faire ce qu'il faut sur un plan de responsabilité. Oui. Mais je ne suis pas bien parce que humainement, j'étais dans un conflit.

  • Speaker #0

    Et tu es arrivé à une situation où tu n'étais pas en pleine possession des décisions. Et ce qui t'a amené là, c'est en partie les interactions et les décisions d'une autre personne.

  • Speaker #1

    Exactement. Et qui a, pendant un an et demi, essayé de trouver des solutions pour que ça continue. Mais le seul moyen d'arrêter l'hémorragie, c'était, en tout cas à l'époque, je n'ai pas refait l'histoire 100 fois après, j'ai tracé ma route. Mais à l'époque... de ce que je m'en rappelle, il n'y avait pas 36 solutions pour récupérer la paix et pouvoir continuer d'avancer.

  • Speaker #0

    C'était une solution aussi pour passer à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu crées Odyssée avec des amis, c'est ça ?

  • Speaker #1

    On est 9 copains.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Alors j'aime bien utiliser le terme copain. Quand je dis copain, c'est qu'on s'est tous croisés de 2010 à 2014 dans les réseaux. Et il y a eu une affinité. il y a quelque chose. On était, en fait, à nous, on était le noyau dur d'un réseau. Et donc, on démarre l'association avec ce noyau-là. Mais par contre, après, on switch de modèle et aujourd'hui, j'ai trois associés. Mais quand on démarre ce groupe odyssée, c'est une association. Et quand j'ai l'idée du modèle, du coup, un an après, là, c'est devenu une SAS. Ok,

  • Speaker #0

    très bien. Aujourd'hui, donc, il y a... combien de mini-groupes dans Odyssey, du coup il y a combien d'antennes ?

  • Speaker #1

    Donc on est aujourd'hui sur une dizaine de groupes là sur la région après voilà si on parle Si on parle d'entrepreneuriat, elle est intéressante ta question. Parce que Odyssée, depuis 2015, donc j'arrive, moi, le temps de faire la vente, machin, je pense que je dois démarrer les manettes vraiment 100%. La reprise, ça doit être début 2016.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En 9 mois, de ce que je me rappelle des chiffres, parce que, ouais, c'est ça. En 9 mois, j'ai démarré 4 groupes tout seul.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    donc j'avais repris Douai qui était le groupe historique, j'avais lancé Valenciennes, Léquin et Liévin et puis 2017, j'ai commencé l'année en faisant ronronner un peu le projet et puis en fait pareil, je me suis retrouvé dans un projet où je m'éclatais et une expansion de l'offre sur le marché, les réseaux ont commencé à pousser un peu de partout C'était vraiment cette première vague 2016-2017. Sur la région, on l'avait bien senti, comme on la sent depuis l'après-Covid de bien un an et demi. Et puis, ce qui s'est passé, c'est que des gens me disaient « Oui, mais là, il y a vraiment une touche locale, il y a un ADN qu'on aime bien. » Mais le truc, c'est que nous, on était partis sur une fréquence hebdomadaire matinale et pour des questions de positionnement, je ne voulais pas toucher au concept. Parce que je m'étais toujours dit que si les réseaux exploseraient, il y aurait fatalement une diversification des propositions de fréquences, de formats, etc. Donc moi, je me suis dit, il faut rester sur le truc. Sauf que du coup, c'était aussi mon propre piège à l'époque, parce que je ne pouvais pas faire plus de quatre groupes. En étant un groupe par matin du mardi au vendredi, c'était physiquement impossible d'en faire plus. Et donc, je me renseigne comment dupliquer. Et puis là, je tombe dans le monde de la franchise, qui est incroyable. Je découvre cet univers-là. Je m'en vais me former à Paris, à Lyon, tous les ans. Il y a deux gros salons pour les entrepreneurs qui sont juste incroyables. C'est gratuit. Si vous voulez apprendre à vous structurer, à former, à communiquer, c'est incroyable. C'est un gros berceau de ressources. Là, cette année, je leur fais de la pub parce qu'ils m'ont apporté énormément. C'est du 15 au 17 mars aux portes de Versailles. C'est incroyable. Et les tickets sont encore gratuits pendant quelques jours.

  • Speaker #0

    il y a des conférenciers, des machins il ne le sera plus quand le podcast sortira mais ça pourra peut-être même passer je pense que l'épisode devrait sortir mi-mars ou fin mars donc l'épisode sera peut-être même terminé il y a une édition à Lyon aussi toujours à

  • Speaker #1

    montrer et celui l'an prochain il sera aussi je pense très très bien donc bref je découvre cet univers là et en fait je me fais aussi accompagner je paye des coachings, je paye de l'accompagnement pour en fait apprendre comment dupliquer et puis bah ça se passe très bien et de 2017 jusqu'au COVID on a une montée ouais vraiment très satisfaisant par là on est monté vraiment entre le moment où je me rends toute la duplication et le moment où tu as et c'est rigolo la vie des fois c'est le je me rappelle le 13 février 2020 ont fait les cinq ans de la boîte il ya plus de 300 personnes dans la salle et trois semaines après on est on est interdit de travailler. Donc, entre ce moment-là où on démarre la duplication et le moment où on récolte, voilà, c'est ça. Et puis même après, au-delà du premier confinement, le démarrage du confinement, c'est une étape, c'est sûr, mais c'est aussi tout ce qui se passe après. Oui,

  • Speaker #0

    on a besoin de se restructurer, de trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Tout explose, les gens changent de groupe.

  • Speaker #0

    Ça reste un... Je ne vais pas dire un loisir, les clubs, mais ça reste... ça reste une activité annexe. Ce n'est pas ça qui va être le cœur de l'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est un outil pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    Quand il y a des priorités à faire, il est normal que ce soit plus le club qui soit la source de l'inquiétude, etc.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Je te rejoins. À partir du moment où on gère ce démarrage de crise, etc. et qu'on commence à rebosser donc un an et demi après le premier confinement parce que ça s'est fait en plusieurs fois au début c'était formel après on a pu aller dans quelques endroits seulement patati patata en fait en gros on est on est passé du coup de des quatre clubs que j'avais on est monté à 20 clubs ok pour une quinzaine de franchisés sur le nord donc ça allait de fourmis jusque saint-omère à saint-quentin au sud on avait même ouvert rouen faire un test hors région et puis et puis bah après bah la voilà Tout s'est effondré. On est reparti de quasi zéro. Quasi zéro depuis fin 2022. Mi-2022, fin 2022. Et puis voilà. Là, ça reprend très bien. On a fait une très belle année 2024. On va fêter les 10 ans le 6 février. Pareil, ça sera passé quand le podcast sortira. Mais voilà, c'est très très content.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière petite question avant de terminer cette interview. Comment ça se passe en fait une réunion d'entrepreneurs ? Parce qu'on en parle depuis tout à l'heure, ça a l'air super. Mais pour les personnes qui nous écouteraient, qui nous regarderaient et qui n'ont aucune idée de ce que c'est, qui découvrent ça aujourd'hui avec toi, comment ça se passe ? Donc toi, c'est une matinée par semaine selon l'antenne, le club où on est affilié. Donc on se retrouve tôt. Le but,

  • Speaker #1

    c'est d'y aller en travail. Oui, oui. Alors, du coup, j'aime bien ta question. Tu dis comment ça se passe une réunion d'entrepreneurs. Oui. Mais du coup, je n'ai même pas envie d'orienter la réponse en mode comment ça se passe une réunion chez Groupe Odyssée. Parce que moi, mon message, pour le coup, il est très, très ancré depuis le temps que je fais des réseaux. C'est que quand je parle réseau aux gens, je parle réseau. Je ne parle pas de Groupe Odyssée. Oui. Parce que dans mon parcours, ce que j'ai compris, c'est que ce sont les réseaux qui sont importants. Oui, c'est la multiplicité des contacts. C'est même pas tant la crèmerie, parce que la crèmerie, tu vas la choisir déjà, un, parce qu'elle correspond à ton ADN, deux, parce que tu peux l'assumer, elle rentre dans ta vie en termes d'agenda, etc. Géographiquement, logistiquement, enfin voilà. Et puis surtout, ce qui fait la force des réseaux, c'est les gens qui sont à l'intérieur. Oui. C'est même pas tant le nom, quoi, vraiment. Ça, c'est vraiment extrêmement... important à comprendre c'est pour ça que j'aime bien partager plutôt quand on me pose cette question là déjà il ya un tour d'observation il faut il faut se caler un temps il faut aller voir plusieurs formules etc pour trouver celle dans laquelle en il ya des

  • Speaker #0

    essais entre et dans les seuls ouais tout à fait mais ouais grand on va voir une séance ou un comment ça se passe un peu voir l'ambiance est ce que l'ambiance me correspond est ce que les personnes qui sont me correspondent ouais Il y a peut-être des clubs qui sont avec une orientation qui ne correspondra pas à tout le monde ou avec une ambiance qui ne correspondra pas à tout le monde, des buts qui ne correspondent pas à tout le monde. Donc l'idée, c'est ça, ton premier conseil, c'est ça. Je fais le cours un peu de ce qui existe. Ah ouais,

  • Speaker #1

    clairement. Il faut aller s'imprégner parce qu'en lien avec ta question, il faut aller s'imprégner de tout ça. Je pense qu'il faut aller découvrir ce qui fait écho, ce qui résonne pour savoir où on est bien, avec qui on est bien, par rapport à comment j'ai été accueilli, etc. Ça, ça vient tout seul. Et alors après, comment ça se passe ? Moi, j'aime bien dire que... On discute. Ouais, en fait, c'est ça. C'est la partie de ping-pong que je faisais tout à l'heure. C'est la foire au partage. De toute façon, quand vous allez aller en réunion, ça va être soit des échanges sous forme de tour de table, ça va être soit des échanges sous forme de présentation. Donc, vous allez découvrir soit des métiers, soit vous allez découvrir des acteurs économiques qui vont venir former, informer. sur un dispositif ou une compétence,

  • Speaker #0

    soit qui vont te concerner directement, soit peut-être des choses qui vont être transverses avec ton activité, où tu vas pouvoir imaginer en fait des choses et me dire, bah tiens je peux peut-être faire quelque chose qui ressemble chez moi, qui n'est pas de piquer l'idée, mais de faire une adaptation avec mon activité, qu'il y a des contraintes différentes, ou qu'il y a peut-être des besoins différents, et l'idée c'est de se retrouver à plein de cerveaux, à réfléchir à des problématiques ou à des thématiques communes, et d'aller piocher un peu les idées à droite à gauche.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça... je pense, tu me corrigeras si je me trompe, mais c'est aussi de créer des contacts, et c'est peut-être de rencontrer quelqu'un qui peut avoir besoin de moi, qui demain aura peut-être besoin de moi, ou qui connaît peut-être quelqu'un qui aura besoin de moi, et au final, au plus je vais connaître de gens, et au plus de gens m'auront vu régulièrement, ce que tu disais tout à l'heure, ou quand on entretient, ça crée de l'empathie, puis de la sympathie, etc., et on va plus facilement recommander quelqu'un que l'on connaît, et qu'on côtoie de temps en temps. Et du coup, si ces 10, 15, 20 personnes, je les vois toutes les semaines, peut-être qu'au bout d'un moment, ils penseront plus facilement à moi quand il y aura un besoin ou quand quelqu'un de leur entourage aura un besoin. Et donc, ça peut développer du commerce comme ça. Au-delà de développer les compétences entrepreneuriales et de chef d'entreprise, ça peut aussi développer du business dans une mesure parce qu'on va peut-être te présenter des personnes qui auront besoin de toi ou te faire rencontrer des personnes qui auront besoin de toi et qui vont déclencher des contrats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Alors après, pour le coup, je suis complètement d'accord avec toi. Je trouve que c'est un très bon résumé de l'ensemble des éléments qui peuvent arriver, des événements, pardon, qui peuvent arriver. Mais tu vois, sur la question, voilà, comment ça se passe, machin, la réunion et tout. Moi, j'aurais envie de dire... Indépendant,

  • Speaker #0

    chaque club a sa manière de fonctionner.

  • Speaker #1

    Mais la thématique,

  • Speaker #0

    c'est ça. La thématique, c'est on se rencontre, on traite d'une problématique et on trouve des solutions ensemble et on essaie de se développer. ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Ouais, clairement. Super. C'est bien dit. Merci beaucoup. A toi.

  • Speaker #0

    D'avoir accordé du temps. Dernière petite chose, tu as ramené une carte de visite et moi je vais te donner celle de Bertrand. D'accord. Que j'ai rencontré, enfin que j'ai vue ce matin pour l'enregistrement. Ouais. Qui est en train à l'heure actuelle de créer son entreprise mais quand ça sortira qu'il aura... en théorie déjà créé. Mais du coup, je te remets sa carte. Je vais prendre la tienne, et la tienne, je la remettrai à la prochaine personne qui viendra enregistrer le podcast. Et je lui présenterai ce qu'est le groupe Odyssée, si la personne ne le connaît pas. C'est génial. Merci beaucoup. Merci beaucoup. Merci à toi, Julien. Je vais te donner du temps. Et puis à très bientôt. À très vite.

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Description

Aujourd’hui, on plonge dans l’univers du réseautage avec Yohan, fondateur du Groupe Odyssée. Son parcours est tout sauf linéaire : après une formation en commerce et une première aventure dans la broderie textile, il découvre le pouvoir des réseaux et transforme cette découverte en un véritable projet entrepreneurial.

Mais son chemin n’a pas été sans obstacles : conflit avec un associé, vente de son entreprise, besoin de se réinventer… Yohan nous raconte avec transparence comment il a rebondi et construit un modèle unique de networking pour entrepreneurs.


🔹 Dans cet épisode, on explore :

  • Son parcours, de la création d’une entreprise textile à la vente de celle-ci

  • Comment il a découvert le monde du réseautage et dépassé sa timidité

  • La naissance du Groupe Odyssée, d’abord en association avant de devenir une entreprise

  • L’expansion du réseau, les défis de la duplication et son immersion dans l’univers de la franchise

  • L’impact du COVID, la chute brutale de son activité et la reconstruction post-crise

  • Le fonctionnement concret d’une réunion d’entrepreneurs et pourquoi c’est un levier puissant pour son activité


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?
Que vous soyez entrepreneur, indépendant ou simplement curieux du fonctionnement des réseaux professionnels, cet épisode est une véritable immersion dans les coulisses du networking. Yohan partage ses conseils et son expérience avec passion, en expliquant comment bien choisir et intégrer un réseau pour en tirer le meilleur.


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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast reconversion on retrouve aujourd'hui yoann pour le groupe odyssée qui va nous expliquer un petit peu ce qu'est un club de réseau ce qu'il a aujourd'hui créé mais également la carrière qui avait avancé à sa première vie on écoute ça ensemble tout de suite merci à tous ceux qui nous ont suivis merci de mettre des j'aime des commentaires des partages c'est ce qui permet de faire vivre le le podcast et on se retrouve tout de suite bonjour Yohan ça va julien bienvenue dans ce podcast dans ce nouvel épisode merci tu es venu avec ta casquette de converti du moins une personne qui a changé un moment de parcours professionnel mais aussi aujourd'hui tu accompagnes des personnes qui sont entrepreneurs jeunes moins jeune entrepreneur, mais dans le développement de leur activité. On aura l'occasion de reparler. Je te laisse te présenter déjà les premières grandes lignes.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci pour l'invitation. Je t'en prie. Un vrai honneur d'être là avec toi. Au niveau du parcours ?

  • Speaker #0

    Ouais, qui tu es, et après on fera un focus sur le début de ta carrière.

  • Speaker #1

    D'accord. J'aime bien me définir comme tisseur de liens. Je suis réseauteur à temps complet.

  • Speaker #0

    Le Spiderman des Hauts-de-France.

  • Speaker #1

    Yeah. Résauteur à temps complet. En montant le réseau, groupe Odyssée en 2015. Super.

  • Speaker #0

    Initialement, est-ce que cet aspect réseautage, mise en relation, connaître tout le monde, c'était ce à quoi tu te prédestinais ? Courant d'études ou fin d'études ? Ou alors pas du tout et ce n'est pas du tout ton premier parcours professionnel ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en termes de personnalité, ça faisait déjà partie de moi depuis longtemps. J'ai toujours été celui qui parlait facilement à tout le monde. Même très jeune, je me rappelle mon entourage me dire « Mais tu parles à un chien avec un chapeau, tu vas lui parler. » J'avais ce côté vraiment très avenant, très envie de te découvrir, raconte-moi qui tu es, viens on partage, etc.

  • Speaker #0

    T'es intéressé dans les gens ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Beaucoup. J'ai de belles histoires autour de la relation humaine. Et je pense que ça, pour le coup, c'est quelque chose qui était inné. Ouais. Et après, un peu comme on disait tout à l'heure dans cette discussion avant de démarrer le podcast, c'est qu'à un moment donné, je pense que tous les points se lient. Et à travers un parcours professionnel, j'ai trouvé la façon d'en faire un métier. Et aujourd'hui, j'ai développé cette posture. Mais je pense que c'était déjà là.

  • Speaker #0

    Ça marche. C'était quoi tes premiers jobs ? C'était quoi tes études et c'était quoi tes premiers jobs ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois ans de commerce après un bac littéraire. que j'ai eu la chance de faire en alternance. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as découvert le monde de l'entreprise tôt au final.

  • Speaker #1

    Oui, assez tôt. Avec à chaque fois des tuteurs. Et là aussi, ça a été vraiment un coup de chance dans mon parcours. C'est que je suis tombé sur des tuteurs qui avaient envie de transmettre. Ok.

  • Speaker #0

    Pas quelqu'un qui te prenait pour faire des photocopies et te payer moins cher.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout, non. J'avais des tuteurs, je ne comprenais rien. J'avais, je ne sais pas, j'avais 19, 20 ans. J'arrivais, ils me laissaient leur place dans le bureau, moi j'étais complètement intimidé, déboussolé, ils m'expliquaient ce que je devais faire. À titre de premier exemple, le stage c'était chez les papillons blancs, dans un ESSAT à l'Ambre-les-Doués.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour les personnes âgées ou porteuses de handicap, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, ouais. Et j'avais un tuteur qui était Didier Montreuil, et je me rappelle de ce premier entretien quand j'arrive là-bas, c'est incroyable. il me dit bah voilà tu vois toi tu dois monter là un beau dossier etc pour l'école ben il dit on va faire un deal tu vois cette machine qui est là bas dans le coin qui était une machine à broder en fait qui prenait la poussière il dit bah ici il ya personne qui peut la faire tourner quoi donc ben je vais essayer de transmettre des réflexes d'entrepreneurs en fait et le deal c'est que si quand tu pars la machine elle tourne et bah du coup tu auras un super dossier pour l'école forcément il me dit ça en m'accueillant moi je joue je joue la carte à fond et voilà j'ai pris un bouquin j'allumais la machine et puis c'était parti tu vois mais lui il m'a vraiment mis sur les rails et ça a été ça comme ça pendant trois ans avec trois tuteurs différents ce que j'ai fait une entreprise différente chaque année ok ça marche donc tu termines tes études de commerce ta licence yep c'est ça derrière tu fais quoi Justement, je m'installe et j'ouvre une entreprise de broderie. Cette première année d'alternance.

  • Speaker #0

    Il y a une première passion.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est un intérêt.

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, j'avais découvert quelque chose de très, très sympathique. Déjà, c'était assez hypnotisant. Cette machine à broder, je la regardais. Il y a même, je crois, il y a moins d'un an, il y a une personne qui m'a dit une chose très, très poétique, qui m'a dit finalement, dans ta carrière pro, tu as toujours tissé des liens. Avant, c'était dans le linge, maintenant, c'est dans le livre. Et maintenant,

  • Speaker #0

    c'est des liens entre les personnes.

  • Speaker #1

    J'avais trouvé ça super sympa. Bref, donc la question. Pour revenir à la question, pardon, donc en effet, j'ai monté cette entreprise de broderie après mes études.

  • Speaker #0

    Tu travaillais pour des lignes de vêtements, tu faisais l'application de motifs qui te transmettait, des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Exactement ça. Avec la broderie, on peut s'y perdre parce qu'il y a tellement de marchés à un moment donné, il faut choisir, il faut sélectionner des niches et puis essayer de les travailler à un maximum. j'avais sélectionné donc la niche sous traitance et c'est donc en train de parler beaucoup de magasins beaucoup de professionnels voilà qui a envoyé des pièces à l'atelier on faisait aussi dans l'équitation des sites de purée que sur le voilà ok customisation et exactement ok à l'effigie du club de la personne ce que tu veux ça a duré combien de temps cette première expérience cinq ans ok 5 ans

  • Speaker #0

    T'as un parcours quand même où tu sors d'études et tu dis un chef d'entreprise tout de suite

  • Speaker #1

    Ouais alors pour le coup j'étais J'étais décidé J'étais vraiment hyper motivé

  • Speaker #0

    T'as flippé ?

  • Speaker #1

    Non C'est pas pour faire genre tu vois J'ai peur de rien machin J'ai eu beaucoup de doutes J'ai eu beaucoup de doutes Au moment de me lancer etc Mais ça a jamais été des peurs Pourquoi ? Parce que j'ai quand même toujours considéré je pense au fond de moi même et aujourd'hui avec le recul c'est un ressenti qui vient se valider que il y avait toujours une sorte d'alignement des planètes il faisait que à chaque fois c'était ouais j'étais bien pour le faire je veux dire psychologiquement j'étais j'étais dans des bonnes conditions aussi physique j'ai jamais eu de problèmes de santé etc machin en fait J'avais pas de... Et c'est pour ça que j'admire les gens qui arrivent à soulever des montagnes alors qu'ils ont des problèmes vitaux, etc. Comme moi, j'avais rien de tout ça, j'ai déroulé. J'ai déroulé, je fonçais.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui me freine, de toute façon.

  • Speaker #1

    Non. En fait, mon seul challenge, c'était d'essayer de vivre de ce qui me plaisait.

  • Speaker #0

    T'as une famille d'entrepreneurs, t'avais des personnes autour d'entourage qui étaient aussi chefs d'entreprise, ou t'étais le premier de ton cercle proche ? à te lancer dans cette carrière-là.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, côté famille, prems. Ouais. Par contre, j'ai toujours dit que mes... et je pense encore que mes parents sont des entrepreneurs...

  • Speaker #0

    Qui s'ignorent.

  • Speaker #1

    Ouais, un petit peu, ouais. En fait, ils ont fait le choix et qu'on bien me fasse à mes frères et moi. C'est le cadeau qu'ils nous ont fait et pour lequel je leur serai toujours reconnaissant. C'est que nous, on a baigné dans l'amour. Ils nous ont apporté une très belle éducation, ils nous ont booké. donner beaucoup d'amour, on n'a jamais manqué de rien dans l'assiette, etc. Ils ont vraiment fait tout ce qu'il fallait. Mais à côté, par exemple, moi je me rappelle qu'entre l'âge de 5 et 14 ans, on a dû déménager 5 ou 6 fois. Mes parents ont acheté des maisons, ils les ont retapées, ont déménagé, machin.

  • Speaker #0

    Ils étaient aussi sur des prises d'initiatives,

  • Speaker #1

    et tu as été dans le mouvement. Oui, il y a ce côté entreprenant. Mon père a été contre-maître, il a géré une centaine de bonhommes. Ma mère faisait des fois 3-4 trucs en même temps. Il y avait aujourd'hui avec le recul et l'analyse, il y a des compétences, il y a des profils qui ressortaient.

  • Speaker #0

    Donc 5 ans avec ton entreprise de broderie.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ensuite ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passe, on va lier les points, encore une fois, j'adore faire ça. Quand je crée, tu parlais de peur tout à l'heure, je te disais, moi, je doutais beaucoup. parce qu'à l'époque j'avais quand même deux boulets à mes pieds enfin en tout cas ce que je considérais comme être des boulets le premier c'était la timidité et le second c'était ce que j'ai découvert quelques années après être le syndrome de l'imposteur et en fait à l'époque je ne savais pas du tout ce que c'était sauf que quand j'ai démarré j'avais 20 ans et je ne me sentais pas du tout légitime sur le fait d'entreprendre quand je rencontrais quelqu'un qui était plus âgé que moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu rencontrais quelqu'un qui avait 35, 40 ans, qui te demandait quelque chose, et tu te dis « Ouais, moi j'ai 20 ans, qu'est-ce que j'ai à lui apporter ? »

  • Speaker #1

    C'était terrible. Ça me paralysait. Parce que je pensais que le gars s'imaginait sans cesse parler à un immuno de 20 ans, etc. Même si dans les faits, c'était... Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu donnais, c'était pas forcément la réalité. En plus,

  • Speaker #1

    exactement. Parce qu'à l'époque où j'avais lancé cette activité, j'étais le seul en local en plus à faire ça, etc. J'étais bien, machin, enfin voilà. C'était, mais c'était, tout ça c'était dans ma tête. Ouais, ouais. C'est tout. Et donc, un an après, je lance l'activité, mais un an après, j'ai toujours ces deux douleurs-là, et j'ai un ami qui passe à l'atelier et qui me dit, bah tu sais, il y a un truc qui existe, c'est les réseaux d'affaires. Ouais. Et les réseaux, t'as dit que t'allais, on allait y venir tout à l'heure, et voilà, on y va tout doucement, parce que, en fait, ma rencontre avec les réseaux, moi, elle démarre grâce à cet ami qui est venu me voir et me dit, Tu sais, va voir, je pense que ça va te faire du bien. Déjà, ta timidité, à force de te présenter, elle va s'envoler. Et puis, tu vas te rendre compte que ton syndrome de l'imposteur, il n'est que chez toi. Et que ce partage d'expérience, ce n'est pas une question d'âge.

  • Speaker #0

    Lui, il était adhérent à ces réseaux ?

  • Speaker #1

    Il venait de découvrir ça il y a moins d'un an. Mais ça lui avait certainement aussi apporté quelque chose. Dans son discours, j'avais adoré son approche. parce qu'il m'avait bien expliqué les choses, parce qu'il m'avait pas forcé la main, etc. À l'époque, il n'y avait pas l'offre des réseaux qui peut y avoir aujourd'hui sur le marché. Et donc, je me retrouve à aller le 4 octobre 2011 à une réunion qui est organisée à la Chambre des commerces de Douai. Et là, je rencontre Thierry Loïs et Bérangère Leroy, qui organisent les réseaux à la Chambre. Et je fais partie d'un groupe qui s'appelle le Club 3D. Mais quand je rentre dans cette salle, pour la première fois, ils sont sept. C'est un midi, j'arrive avec mon sandwich, on nous avait dit de venir avec de quoi manger. Et je suis complètement intimidé. J'ai une frousse pas possible, etc. Je pense même que j'hésite à faire demi-tour avant d'entrer. Et je rentre dans la salle et là, la première personne qui me parle, c'est Thierry Loïs. Et Thierry vient me voir et me dit, toi c'est la première fois. C'était marqué en grand sur mon visage. Et puis il me dit, si tu viens découvrir les réseaux, il faut que tu retiennes qu'une seule chose. Il me dit « La récurrence des rencontres crée l'empathie, l'empathie amène la confiance, et la confiance, les opportunités. » Cette phrase m'avait un peu déjà raisonné, je m'étais senti bien accueilli, on a discuté un petit peu avec Thierry. Et après j'ai participé à la réunion. J'ai hésité à utiliser le terme « participer » parce que mon attitude était de me réfugier dans l'écoute, beaucoup dans l'observation. Et pendant... une heure et demie, j'ai assisté, pour moi, j'aime bien le raconter comme ça, à une partie de ping-pong. Ça va te parler, il y en a un qui disait, tiens, moi j'ai un nouveau logo, qu'est-ce que vous en pensez ? Moi j'ai reçu tel papier, qu'est-ce qu'il faut faire ? Tiens, j'ai ce cas-là qui se passe pour la première fois avec les équipes, comment vous gérez ça ? Et en fait, ça fusait. Peu importe l'âge, l'activité, le genre de la personne, on s'en foutait, c'était des cerveaux qui partageaient leurs idées et qui s'entraidaient. Et quand je sors de là, pour retourner à l'atelier à la fin, après la réunion, j'ai littéralement quelque chose qui me traverse. Et je me dis, en fait, là, en une heure et demie, j'ai pris trois ans d'expérience. Donc, il faut que je me renseigne, c'est quoi ce truc de réseau ? Et je vais faire ça tout le temps, tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps. T'as reversé ton pote ?

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. Évidemment, j'ai fait beaucoup de réseau vers cette vie, etc. Et donc, j'ai appliqué ça en rentrant à l'atelier de broderie. j'ai cherché machin et là j'ai commencé a écumer va vraiment une grosse grosse partie des réseaux pour trouver ceux qui me correspondait j'en ai créé avec des copains j'ai participé aussi à beaucoup d'événements parce qu'il y en a on a la chance d'être sur une terre où les acteurs économiques fédère quand même vachement le sujet et j'ai commencé à sortir et voilà bon on reviendra là dessus donc ce qui s'est passé en 2015 pour revenir à ta question initiale c'est que ben après quatre ans de réseau Comme ça, de 2011 à 2015, j'ai décidé de monter mon réseau avec des copains, qui s'appelle le groupe Odyssée. Et puis, il y a eu une synchronicité, c'est-à-dire que l'été 2015, j'ai une proposition de rachat de ma boîte de textile que je saisis. Et quand je vais me reposer, j'ai qu'une envie, parce que je ne voulais pas que je retravaille quand même, c'était de dire, au-delà de retourner dans les clubs, c'était comment... je peux essayer de faire des clubs mon activité professionnelle et là je reviens reposer mais avec une idée en disant ben les copains on a un super groupe là qui tourne à douai depuis depuis l'année dernière et j'aimerais que contrairement à ce qu'on a pu vivre en tant qu'adhérent en tout cas moi ce que j'avais vécu pendant la période d'observation des réseaux de 2011 à 2014 au lieu qu'on vive ce que j'avais vécu à chaque fois j'aimerais que ça perdure et donc je viens proposer un modèle économique parce qu'en fait ce qu'on vivait à chaque fois c'était que la plupart des réseaux étaient associatifs ok pour la plupart et de toute façon même ceux qui étaient privés ça se passait parce que le fonctionnement était toujours le même. C'était que dès qu'il y avait un groupe qui se lançait, c'était toujours un noyau, un moteur, on l'appelle comme on veut, qui s'occupait de tout pour tout le monde. Et puis en fait ça, c'est normal. C'est exactement ça. En fait, les gens avaient déjà leur boulot, et puis en plus à côté, tu en avais un qui disait « Tiens, moi je vais prendre la casquette d'animateur. » Et donc la conséquence, c'est que ça prenait du temps. sur les agendas pro, sur les agendas perso, etc. Et donc, la mécanique qui se répétait, c'était que quand ce noyau était légitimement fatigué au bout d'un certain temps, parce que des changements de vie pro, de vie perso, ça arrive et c'est normal, mais que quand il était fatigué, ce noyau, et qu'il demandait de l'aide au reste du groupe en disant « Tiens, moi, pendant 6-8 mois, je ne vais plus pouvoir faire les invites, je ne vais plus pouvoir faire l'animation, qui veut prendre le relais ? » Les gens avaient eu le temps de prendre conscience que c'était du taf. Oui. Et il n'y a personne qui voulait prendre la charge. Et donc, on avait beau avoir des beaux groupes, finalement, les groupes périclitaient parce que quand tu n'as plus un noyau qui est solide pour gérer l'orga, alors le groupe ne tient plus longtemps. Et moi, j'avais vécu ça, cette frustration d'être dans des bonnes dynamiques qui s'arrêtaient plusieurs fois. Alors, l'idée que j'ai eue, c'est de venir proposer une valeur ajoutée où on va dire aux adhérents Là, vous allez avoir un fédérateur. C'est pour moi un doux mélange entre cette posture d'animateur et de tisseur de liens entre les gens, qui va faire le job pour vous. Et c'est comme ça, en fait, que pour aller plus vite, le groupe odyssée a démarré en 2015, dans ce contexte-là.

  • Speaker #0

    Au moment où tu as cette proposition de rachat de ton entreprise, Comment tu te sens en termes d'alignement ? Tu es bien à ce moment-là ? Ou alors tu dis, ouais, j'en ai marre. C'est juste une bonne opportunité parce que tu avais ce projet un peu en tête quelque part de créer ta propre organisation. Ou c'est aussi un soulagement de sortir d'une situation...

  • Speaker #1

    Non, non, en fait, psychologiquement, je ne suis pas bien du tout. Par contre, je ne suis pas bien parce que c'est une volonté de me reconvertir. Je ne suis pas bien parce que je m'associe en 2013 et j'ai un énorme conflit avec mon associé.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qui m'oblige, alors par sécurité pour le projet et d'avoir toujours les décisions, j'étais resté majoritaire dans la gestion du projet. Mais ce conflit m'oblige à vendre en fait. D'accord. Donc, je suis bien psychologiquement d'un côté parce que j'ai le sentiment de faire ce qu'il faut sur un plan de responsabilité. Oui. Mais je ne suis pas bien parce que humainement, j'étais dans un conflit.

  • Speaker #0

    Et tu es arrivé à une situation où tu n'étais pas en pleine possession des décisions. Et ce qui t'a amené là, c'est en partie les interactions et les décisions d'une autre personne.

  • Speaker #1

    Exactement. Et qui a, pendant un an et demi, essayé de trouver des solutions pour que ça continue. Mais le seul moyen d'arrêter l'hémorragie, c'était, en tout cas à l'époque, je n'ai pas refait l'histoire 100 fois après, j'ai tracé ma route. Mais à l'époque... de ce que je m'en rappelle, il n'y avait pas 36 solutions pour récupérer la paix et pouvoir continuer d'avancer.

  • Speaker #0

    C'était une solution aussi pour passer à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu crées Odyssée avec des amis, c'est ça ?

  • Speaker #1

    On est 9 copains.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Alors j'aime bien utiliser le terme copain. Quand je dis copain, c'est qu'on s'est tous croisés de 2010 à 2014 dans les réseaux. Et il y a eu une affinité. il y a quelque chose. On était, en fait, à nous, on était le noyau dur d'un réseau. Et donc, on démarre l'association avec ce noyau-là. Mais par contre, après, on switch de modèle et aujourd'hui, j'ai trois associés. Mais quand on démarre ce groupe odyssée, c'est une association. Et quand j'ai l'idée du modèle, du coup, un an après, là, c'est devenu une SAS. Ok,

  • Speaker #0

    très bien. Aujourd'hui, donc, il y a... combien de mini-groupes dans Odyssey, du coup il y a combien d'antennes ?

  • Speaker #1

    Donc on est aujourd'hui sur une dizaine de groupes là sur la région après voilà si on parle Si on parle d'entrepreneuriat, elle est intéressante ta question. Parce que Odyssée, depuis 2015, donc j'arrive, moi, le temps de faire la vente, machin, je pense que je dois démarrer les manettes vraiment 100%. La reprise, ça doit être début 2016.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En 9 mois, de ce que je me rappelle des chiffres, parce que, ouais, c'est ça. En 9 mois, j'ai démarré 4 groupes tout seul.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    donc j'avais repris Douai qui était le groupe historique, j'avais lancé Valenciennes, Léquin et Liévin et puis 2017, j'ai commencé l'année en faisant ronronner un peu le projet et puis en fait pareil, je me suis retrouvé dans un projet où je m'éclatais et une expansion de l'offre sur le marché, les réseaux ont commencé à pousser un peu de partout C'était vraiment cette première vague 2016-2017. Sur la région, on l'avait bien senti, comme on la sent depuis l'après-Covid de bien un an et demi. Et puis, ce qui s'est passé, c'est que des gens me disaient « Oui, mais là, il y a vraiment une touche locale, il y a un ADN qu'on aime bien. » Mais le truc, c'est que nous, on était partis sur une fréquence hebdomadaire matinale et pour des questions de positionnement, je ne voulais pas toucher au concept. Parce que je m'étais toujours dit que si les réseaux exploseraient, il y aurait fatalement une diversification des propositions de fréquences, de formats, etc. Donc moi, je me suis dit, il faut rester sur le truc. Sauf que du coup, c'était aussi mon propre piège à l'époque, parce que je ne pouvais pas faire plus de quatre groupes. En étant un groupe par matin du mardi au vendredi, c'était physiquement impossible d'en faire plus. Et donc, je me renseigne comment dupliquer. Et puis là, je tombe dans le monde de la franchise, qui est incroyable. Je découvre cet univers-là. Je m'en vais me former à Paris, à Lyon, tous les ans. Il y a deux gros salons pour les entrepreneurs qui sont juste incroyables. C'est gratuit. Si vous voulez apprendre à vous structurer, à former, à communiquer, c'est incroyable. C'est un gros berceau de ressources. Là, cette année, je leur fais de la pub parce qu'ils m'ont apporté énormément. C'est du 15 au 17 mars aux portes de Versailles. C'est incroyable. Et les tickets sont encore gratuits pendant quelques jours.

  • Speaker #0

    il y a des conférenciers, des machins il ne le sera plus quand le podcast sortira mais ça pourra peut-être même passer je pense que l'épisode devrait sortir mi-mars ou fin mars donc l'épisode sera peut-être même terminé il y a une édition à Lyon aussi toujours à

  • Speaker #1

    montrer et celui l'an prochain il sera aussi je pense très très bien donc bref je découvre cet univers là et en fait je me fais aussi accompagner je paye des coachings, je paye de l'accompagnement pour en fait apprendre comment dupliquer et puis bah ça se passe très bien et de 2017 jusqu'au COVID on a une montée ouais vraiment très satisfaisant par là on est monté vraiment entre le moment où je me rends toute la duplication et le moment où tu as et c'est rigolo la vie des fois c'est le je me rappelle le 13 février 2020 ont fait les cinq ans de la boîte il ya plus de 300 personnes dans la salle et trois semaines après on est on est interdit de travailler. Donc, entre ce moment-là où on démarre la duplication et le moment où on récolte, voilà, c'est ça. Et puis même après, au-delà du premier confinement, le démarrage du confinement, c'est une étape, c'est sûr, mais c'est aussi tout ce qui se passe après. Oui,

  • Speaker #0

    on a besoin de se restructurer, de trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Tout explose, les gens changent de groupe.

  • Speaker #0

    Ça reste un... Je ne vais pas dire un loisir, les clubs, mais ça reste... ça reste une activité annexe. Ce n'est pas ça qui va être le cœur de l'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est un outil pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    Quand il y a des priorités à faire, il est normal que ce soit plus le club qui soit la source de l'inquiétude, etc.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Je te rejoins. À partir du moment où on gère ce démarrage de crise, etc. et qu'on commence à rebosser donc un an et demi après le premier confinement parce que ça s'est fait en plusieurs fois au début c'était formel après on a pu aller dans quelques endroits seulement patati patata en fait en gros on est on est passé du coup de des quatre clubs que j'avais on est monté à 20 clubs ok pour une quinzaine de franchisés sur le nord donc ça allait de fourmis jusque saint-omère à saint-quentin au sud on avait même ouvert rouen faire un test hors région et puis et puis bah après bah la voilà Tout s'est effondré. On est reparti de quasi zéro. Quasi zéro depuis fin 2022. Mi-2022, fin 2022. Et puis voilà. Là, ça reprend très bien. On a fait une très belle année 2024. On va fêter les 10 ans le 6 février. Pareil, ça sera passé quand le podcast sortira. Mais voilà, c'est très très content.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière petite question avant de terminer cette interview. Comment ça se passe en fait une réunion d'entrepreneurs ? Parce qu'on en parle depuis tout à l'heure, ça a l'air super. Mais pour les personnes qui nous écouteraient, qui nous regarderaient et qui n'ont aucune idée de ce que c'est, qui découvrent ça aujourd'hui avec toi, comment ça se passe ? Donc toi, c'est une matinée par semaine selon l'antenne, le club où on est affilié. Donc on se retrouve tôt. Le but,

  • Speaker #1

    c'est d'y aller en travail. Oui, oui. Alors, du coup, j'aime bien ta question. Tu dis comment ça se passe une réunion d'entrepreneurs. Oui. Mais du coup, je n'ai même pas envie d'orienter la réponse en mode comment ça se passe une réunion chez Groupe Odyssée. Parce que moi, mon message, pour le coup, il est très, très ancré depuis le temps que je fais des réseaux. C'est que quand je parle réseau aux gens, je parle réseau. Je ne parle pas de Groupe Odyssée. Oui. Parce que dans mon parcours, ce que j'ai compris, c'est que ce sont les réseaux qui sont importants. Oui, c'est la multiplicité des contacts. C'est même pas tant la crèmerie, parce que la crèmerie, tu vas la choisir déjà, un, parce qu'elle correspond à ton ADN, deux, parce que tu peux l'assumer, elle rentre dans ta vie en termes d'agenda, etc. Géographiquement, logistiquement, enfin voilà. Et puis surtout, ce qui fait la force des réseaux, c'est les gens qui sont à l'intérieur. Oui. C'est même pas tant le nom, quoi, vraiment. Ça, c'est vraiment extrêmement... important à comprendre c'est pour ça que j'aime bien partager plutôt quand on me pose cette question là déjà il ya un tour d'observation il faut il faut se caler un temps il faut aller voir plusieurs formules etc pour trouver celle dans laquelle en il ya des

  • Speaker #0

    essais entre et dans les seuls ouais tout à fait mais ouais grand on va voir une séance ou un comment ça se passe un peu voir l'ambiance est ce que l'ambiance me correspond est ce que les personnes qui sont me correspondent ouais Il y a peut-être des clubs qui sont avec une orientation qui ne correspondra pas à tout le monde ou avec une ambiance qui ne correspondra pas à tout le monde, des buts qui ne correspondent pas à tout le monde. Donc l'idée, c'est ça, ton premier conseil, c'est ça. Je fais le cours un peu de ce qui existe. Ah ouais,

  • Speaker #1

    clairement. Il faut aller s'imprégner parce qu'en lien avec ta question, il faut aller s'imprégner de tout ça. Je pense qu'il faut aller découvrir ce qui fait écho, ce qui résonne pour savoir où on est bien, avec qui on est bien, par rapport à comment j'ai été accueilli, etc. Ça, ça vient tout seul. Et alors après, comment ça se passe ? Moi, j'aime bien dire que... On discute. Ouais, en fait, c'est ça. C'est la partie de ping-pong que je faisais tout à l'heure. C'est la foire au partage. De toute façon, quand vous allez aller en réunion, ça va être soit des échanges sous forme de tour de table, ça va être soit des échanges sous forme de présentation. Donc, vous allez découvrir soit des métiers, soit vous allez découvrir des acteurs économiques qui vont venir former, informer. sur un dispositif ou une compétence,

  • Speaker #0

    soit qui vont te concerner directement, soit peut-être des choses qui vont être transverses avec ton activité, où tu vas pouvoir imaginer en fait des choses et me dire, bah tiens je peux peut-être faire quelque chose qui ressemble chez moi, qui n'est pas de piquer l'idée, mais de faire une adaptation avec mon activité, qu'il y a des contraintes différentes, ou qu'il y a peut-être des besoins différents, et l'idée c'est de se retrouver à plein de cerveaux, à réfléchir à des problématiques ou à des thématiques communes, et d'aller piocher un peu les idées à droite à gauche.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça... je pense, tu me corrigeras si je me trompe, mais c'est aussi de créer des contacts, et c'est peut-être de rencontrer quelqu'un qui peut avoir besoin de moi, qui demain aura peut-être besoin de moi, ou qui connaît peut-être quelqu'un qui aura besoin de moi, et au final, au plus je vais connaître de gens, et au plus de gens m'auront vu régulièrement, ce que tu disais tout à l'heure, ou quand on entretient, ça crée de l'empathie, puis de la sympathie, etc., et on va plus facilement recommander quelqu'un que l'on connaît, et qu'on côtoie de temps en temps. Et du coup, si ces 10, 15, 20 personnes, je les vois toutes les semaines, peut-être qu'au bout d'un moment, ils penseront plus facilement à moi quand il y aura un besoin ou quand quelqu'un de leur entourage aura un besoin. Et donc, ça peut développer du commerce comme ça. Au-delà de développer les compétences entrepreneuriales et de chef d'entreprise, ça peut aussi développer du business dans une mesure parce qu'on va peut-être te présenter des personnes qui auront besoin de toi ou te faire rencontrer des personnes qui auront besoin de toi et qui vont déclencher des contrats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Alors après, pour le coup, je suis complètement d'accord avec toi. Je trouve que c'est un très bon résumé de l'ensemble des éléments qui peuvent arriver, des événements, pardon, qui peuvent arriver. Mais tu vois, sur la question, voilà, comment ça se passe, machin, la réunion et tout. Moi, j'aurais envie de dire... Indépendant,

  • Speaker #0

    chaque club a sa manière de fonctionner.

  • Speaker #1

    Mais la thématique,

  • Speaker #0

    c'est ça. La thématique, c'est on se rencontre, on traite d'une problématique et on trouve des solutions ensemble et on essaie de se développer. ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Ouais, clairement. Super. C'est bien dit. Merci beaucoup. A toi.

  • Speaker #0

    D'avoir accordé du temps. Dernière petite chose, tu as ramené une carte de visite et moi je vais te donner celle de Bertrand. D'accord. Que j'ai rencontré, enfin que j'ai vue ce matin pour l'enregistrement. Ouais. Qui est en train à l'heure actuelle de créer son entreprise mais quand ça sortira qu'il aura... en théorie déjà créé. Mais du coup, je te remets sa carte. Je vais prendre la tienne, et la tienne, je la remettrai à la prochaine personne qui viendra enregistrer le podcast. Et je lui présenterai ce qu'est le groupe Odyssée, si la personne ne le connaît pas. C'est génial. Merci beaucoup. Merci beaucoup. Merci à toi, Julien. Je vais te donner du temps. Et puis à très bientôt. À très vite.

Description

Aujourd’hui, on plonge dans l’univers du réseautage avec Yohan, fondateur du Groupe Odyssée. Son parcours est tout sauf linéaire : après une formation en commerce et une première aventure dans la broderie textile, il découvre le pouvoir des réseaux et transforme cette découverte en un véritable projet entrepreneurial.

Mais son chemin n’a pas été sans obstacles : conflit avec un associé, vente de son entreprise, besoin de se réinventer… Yohan nous raconte avec transparence comment il a rebondi et construit un modèle unique de networking pour entrepreneurs.


🔹 Dans cet épisode, on explore :

  • Son parcours, de la création d’une entreprise textile à la vente de celle-ci

  • Comment il a découvert le monde du réseautage et dépassé sa timidité

  • La naissance du Groupe Odyssée, d’abord en association avant de devenir une entreprise

  • L’expansion du réseau, les défis de la duplication et son immersion dans l’univers de la franchise

  • L’impact du COVID, la chute brutale de son activité et la reconstruction post-crise

  • Le fonctionnement concret d’une réunion d’entrepreneurs et pourquoi c’est un levier puissant pour son activité


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?
Que vous soyez entrepreneur, indépendant ou simplement curieux du fonctionnement des réseaux professionnels, cet épisode est une véritable immersion dans les coulisses du networking. Yohan partage ses conseils et son expérience avec passion, en expliquant comment bien choisir et intégrer un réseau pour en tirer le meilleur.


📌 Liens et ressources mentionnés :

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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast reconversion on retrouve aujourd'hui yoann pour le groupe odyssée qui va nous expliquer un petit peu ce qu'est un club de réseau ce qu'il a aujourd'hui créé mais également la carrière qui avait avancé à sa première vie on écoute ça ensemble tout de suite merci à tous ceux qui nous ont suivis merci de mettre des j'aime des commentaires des partages c'est ce qui permet de faire vivre le le podcast et on se retrouve tout de suite bonjour Yohan ça va julien bienvenue dans ce podcast dans ce nouvel épisode merci tu es venu avec ta casquette de converti du moins une personne qui a changé un moment de parcours professionnel mais aussi aujourd'hui tu accompagnes des personnes qui sont entrepreneurs jeunes moins jeune entrepreneur, mais dans le développement de leur activité. On aura l'occasion de reparler. Je te laisse te présenter déjà les premières grandes lignes.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci pour l'invitation. Je t'en prie. Un vrai honneur d'être là avec toi. Au niveau du parcours ?

  • Speaker #0

    Ouais, qui tu es, et après on fera un focus sur le début de ta carrière.

  • Speaker #1

    D'accord. J'aime bien me définir comme tisseur de liens. Je suis réseauteur à temps complet.

  • Speaker #0

    Le Spiderman des Hauts-de-France.

  • Speaker #1

    Yeah. Résauteur à temps complet. En montant le réseau, groupe Odyssée en 2015. Super.

  • Speaker #0

    Initialement, est-ce que cet aspect réseautage, mise en relation, connaître tout le monde, c'était ce à quoi tu te prédestinais ? Courant d'études ou fin d'études ? Ou alors pas du tout et ce n'est pas du tout ton premier parcours professionnel ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'en termes de personnalité, ça faisait déjà partie de moi depuis longtemps. J'ai toujours été celui qui parlait facilement à tout le monde. Même très jeune, je me rappelle mon entourage me dire « Mais tu parles à un chien avec un chapeau, tu vas lui parler. » J'avais ce côté vraiment très avenant, très envie de te découvrir, raconte-moi qui tu es, viens on partage, etc.

  • Speaker #0

    T'es intéressé dans les gens ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Beaucoup. J'ai de belles histoires autour de la relation humaine. Et je pense que ça, pour le coup, c'est quelque chose qui était inné. Ouais. Et après, un peu comme on disait tout à l'heure dans cette discussion avant de démarrer le podcast, c'est qu'à un moment donné, je pense que tous les points se lient. Et à travers un parcours professionnel, j'ai trouvé la façon d'en faire un métier. Et aujourd'hui, j'ai développé cette posture. Mais je pense que c'était déjà là.

  • Speaker #0

    Ça marche. C'était quoi tes premiers jobs ? C'était quoi tes études et c'était quoi tes premiers jobs ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois ans de commerce après un bac littéraire. que j'ai eu la chance de faire en alternance. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as découvert le monde de l'entreprise tôt au final.

  • Speaker #1

    Oui, assez tôt. Avec à chaque fois des tuteurs. Et là aussi, ça a été vraiment un coup de chance dans mon parcours. C'est que je suis tombé sur des tuteurs qui avaient envie de transmettre. Ok.

  • Speaker #0

    Pas quelqu'un qui te prenait pour faire des photocopies et te payer moins cher.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout, non. J'avais des tuteurs, je ne comprenais rien. J'avais, je ne sais pas, j'avais 19, 20 ans. J'arrivais, ils me laissaient leur place dans le bureau, moi j'étais complètement intimidé, déboussolé, ils m'expliquaient ce que je devais faire. À titre de premier exemple, le stage c'était chez les papillons blancs, dans un ESSAT à l'Ambre-les-Doués.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour les personnes âgées ou porteuses de handicap, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, ouais. Et j'avais un tuteur qui était Didier Montreuil, et je me rappelle de ce premier entretien quand j'arrive là-bas, c'est incroyable. il me dit bah voilà tu vois toi tu dois monter là un beau dossier etc pour l'école ben il dit on va faire un deal tu vois cette machine qui est là bas dans le coin qui était une machine à broder en fait qui prenait la poussière il dit bah ici il ya personne qui peut la faire tourner quoi donc ben je vais essayer de transmettre des réflexes d'entrepreneurs en fait et le deal c'est que si quand tu pars la machine elle tourne et bah du coup tu auras un super dossier pour l'école forcément il me dit ça en m'accueillant moi je joue je joue la carte à fond et voilà j'ai pris un bouquin j'allumais la machine et puis c'était parti tu vois mais lui il m'a vraiment mis sur les rails et ça a été ça comme ça pendant trois ans avec trois tuteurs différents ce que j'ai fait une entreprise différente chaque année ok ça marche donc tu termines tes études de commerce ta licence yep c'est ça derrière tu fais quoi Justement, je m'installe et j'ouvre une entreprise de broderie. Cette première année d'alternance.

  • Speaker #0

    Il y a une première passion.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est un intérêt.

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, j'avais découvert quelque chose de très, très sympathique. Déjà, c'était assez hypnotisant. Cette machine à broder, je la regardais. Il y a même, je crois, il y a moins d'un an, il y a une personne qui m'a dit une chose très, très poétique, qui m'a dit finalement, dans ta carrière pro, tu as toujours tissé des liens. Avant, c'était dans le linge, maintenant, c'est dans le livre. Et maintenant,

  • Speaker #0

    c'est des liens entre les personnes.

  • Speaker #1

    J'avais trouvé ça super sympa. Bref, donc la question. Pour revenir à la question, pardon, donc en effet, j'ai monté cette entreprise de broderie après mes études.

  • Speaker #0

    Tu travaillais pour des lignes de vêtements, tu faisais l'application de motifs qui te transmettait, des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Exactement ça. Avec la broderie, on peut s'y perdre parce qu'il y a tellement de marchés à un moment donné, il faut choisir, il faut sélectionner des niches et puis essayer de les travailler à un maximum. j'avais sélectionné donc la niche sous traitance et c'est donc en train de parler beaucoup de magasins beaucoup de professionnels voilà qui a envoyé des pièces à l'atelier on faisait aussi dans l'équitation des sites de purée que sur le voilà ok customisation et exactement ok à l'effigie du club de la personne ce que tu veux ça a duré combien de temps cette première expérience cinq ans ok 5 ans

  • Speaker #0

    T'as un parcours quand même où tu sors d'études et tu dis un chef d'entreprise tout de suite

  • Speaker #1

    Ouais alors pour le coup j'étais J'étais décidé J'étais vraiment hyper motivé

  • Speaker #0

    T'as flippé ?

  • Speaker #1

    Non C'est pas pour faire genre tu vois J'ai peur de rien machin J'ai eu beaucoup de doutes J'ai eu beaucoup de doutes Au moment de me lancer etc Mais ça a jamais été des peurs Pourquoi ? Parce que j'ai quand même toujours considéré je pense au fond de moi même et aujourd'hui avec le recul c'est un ressenti qui vient se valider que il y avait toujours une sorte d'alignement des planètes il faisait que à chaque fois c'était ouais j'étais bien pour le faire je veux dire psychologiquement j'étais j'étais dans des bonnes conditions aussi physique j'ai jamais eu de problèmes de santé etc machin en fait J'avais pas de... Et c'est pour ça que j'admire les gens qui arrivent à soulever des montagnes alors qu'ils ont des problèmes vitaux, etc. Comme moi, j'avais rien de tout ça, j'ai déroulé. J'ai déroulé, je fonçais.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui me freine, de toute façon.

  • Speaker #1

    Non. En fait, mon seul challenge, c'était d'essayer de vivre de ce qui me plaisait.

  • Speaker #0

    T'as une famille d'entrepreneurs, t'avais des personnes autour d'entourage qui étaient aussi chefs d'entreprise, ou t'étais le premier de ton cercle proche ? à te lancer dans cette carrière-là.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, côté famille, prems. Ouais. Par contre, j'ai toujours dit que mes... et je pense encore que mes parents sont des entrepreneurs...

  • Speaker #0

    Qui s'ignorent.

  • Speaker #1

    Ouais, un petit peu, ouais. En fait, ils ont fait le choix et qu'on bien me fasse à mes frères et moi. C'est le cadeau qu'ils nous ont fait et pour lequel je leur serai toujours reconnaissant. C'est que nous, on a baigné dans l'amour. Ils nous ont apporté une très belle éducation, ils nous ont booké. donner beaucoup d'amour, on n'a jamais manqué de rien dans l'assiette, etc. Ils ont vraiment fait tout ce qu'il fallait. Mais à côté, par exemple, moi je me rappelle qu'entre l'âge de 5 et 14 ans, on a dû déménager 5 ou 6 fois. Mes parents ont acheté des maisons, ils les ont retapées, ont déménagé, machin.

  • Speaker #0

    Ils étaient aussi sur des prises d'initiatives,

  • Speaker #1

    et tu as été dans le mouvement. Oui, il y a ce côté entreprenant. Mon père a été contre-maître, il a géré une centaine de bonhommes. Ma mère faisait des fois 3-4 trucs en même temps. Il y avait aujourd'hui avec le recul et l'analyse, il y a des compétences, il y a des profils qui ressortaient.

  • Speaker #0

    Donc 5 ans avec ton entreprise de broderie.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ensuite ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passe, on va lier les points, encore une fois, j'adore faire ça. Quand je crée, tu parlais de peur tout à l'heure, je te disais, moi, je doutais beaucoup. parce qu'à l'époque j'avais quand même deux boulets à mes pieds enfin en tout cas ce que je considérais comme être des boulets le premier c'était la timidité et le second c'était ce que j'ai découvert quelques années après être le syndrome de l'imposteur et en fait à l'époque je ne savais pas du tout ce que c'était sauf que quand j'ai démarré j'avais 20 ans et je ne me sentais pas du tout légitime sur le fait d'entreprendre quand je rencontrais quelqu'un qui était plus âgé que moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu rencontrais quelqu'un qui avait 35, 40 ans, qui te demandait quelque chose, et tu te dis « Ouais, moi j'ai 20 ans, qu'est-ce que j'ai à lui apporter ? »

  • Speaker #1

    C'était terrible. Ça me paralysait. Parce que je pensais que le gars s'imaginait sans cesse parler à un immuno de 20 ans, etc. Même si dans les faits, c'était... Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu donnais, c'était pas forcément la réalité. En plus,

  • Speaker #1

    exactement. Parce qu'à l'époque où j'avais lancé cette activité, j'étais le seul en local en plus à faire ça, etc. J'étais bien, machin, enfin voilà. C'était, mais c'était, tout ça c'était dans ma tête. Ouais, ouais. C'est tout. Et donc, un an après, je lance l'activité, mais un an après, j'ai toujours ces deux douleurs-là, et j'ai un ami qui passe à l'atelier et qui me dit, bah tu sais, il y a un truc qui existe, c'est les réseaux d'affaires. Ouais. Et les réseaux, t'as dit que t'allais, on allait y venir tout à l'heure, et voilà, on y va tout doucement, parce que, en fait, ma rencontre avec les réseaux, moi, elle démarre grâce à cet ami qui est venu me voir et me dit, Tu sais, va voir, je pense que ça va te faire du bien. Déjà, ta timidité, à force de te présenter, elle va s'envoler. Et puis, tu vas te rendre compte que ton syndrome de l'imposteur, il n'est que chez toi. Et que ce partage d'expérience, ce n'est pas une question d'âge.

  • Speaker #0

    Lui, il était adhérent à ces réseaux ?

  • Speaker #1

    Il venait de découvrir ça il y a moins d'un an. Mais ça lui avait certainement aussi apporté quelque chose. Dans son discours, j'avais adoré son approche. parce qu'il m'avait bien expliqué les choses, parce qu'il m'avait pas forcé la main, etc. À l'époque, il n'y avait pas l'offre des réseaux qui peut y avoir aujourd'hui sur le marché. Et donc, je me retrouve à aller le 4 octobre 2011 à une réunion qui est organisée à la Chambre des commerces de Douai. Et là, je rencontre Thierry Loïs et Bérangère Leroy, qui organisent les réseaux à la Chambre. Et je fais partie d'un groupe qui s'appelle le Club 3D. Mais quand je rentre dans cette salle, pour la première fois, ils sont sept. C'est un midi, j'arrive avec mon sandwich, on nous avait dit de venir avec de quoi manger. Et je suis complètement intimidé. J'ai une frousse pas possible, etc. Je pense même que j'hésite à faire demi-tour avant d'entrer. Et je rentre dans la salle et là, la première personne qui me parle, c'est Thierry Loïs. Et Thierry vient me voir et me dit, toi c'est la première fois. C'était marqué en grand sur mon visage. Et puis il me dit, si tu viens découvrir les réseaux, il faut que tu retiennes qu'une seule chose. Il me dit « La récurrence des rencontres crée l'empathie, l'empathie amène la confiance, et la confiance, les opportunités. » Cette phrase m'avait un peu déjà raisonné, je m'étais senti bien accueilli, on a discuté un petit peu avec Thierry. Et après j'ai participé à la réunion. J'ai hésité à utiliser le terme « participer » parce que mon attitude était de me réfugier dans l'écoute, beaucoup dans l'observation. Et pendant... une heure et demie, j'ai assisté, pour moi, j'aime bien le raconter comme ça, à une partie de ping-pong. Ça va te parler, il y en a un qui disait, tiens, moi j'ai un nouveau logo, qu'est-ce que vous en pensez ? Moi j'ai reçu tel papier, qu'est-ce qu'il faut faire ? Tiens, j'ai ce cas-là qui se passe pour la première fois avec les équipes, comment vous gérez ça ? Et en fait, ça fusait. Peu importe l'âge, l'activité, le genre de la personne, on s'en foutait, c'était des cerveaux qui partageaient leurs idées et qui s'entraidaient. Et quand je sors de là, pour retourner à l'atelier à la fin, après la réunion, j'ai littéralement quelque chose qui me traverse. Et je me dis, en fait, là, en une heure et demie, j'ai pris trois ans d'expérience. Donc, il faut que je me renseigne, c'est quoi ce truc de réseau ? Et je vais faire ça tout le temps, tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps. T'as reversé ton pote ?

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. Évidemment, j'ai fait beaucoup de réseau vers cette vie, etc. Et donc, j'ai appliqué ça en rentrant à l'atelier de broderie. j'ai cherché machin et là j'ai commencé a écumer va vraiment une grosse grosse partie des réseaux pour trouver ceux qui me correspondait j'en ai créé avec des copains j'ai participé aussi à beaucoup d'événements parce qu'il y en a on a la chance d'être sur une terre où les acteurs économiques fédère quand même vachement le sujet et j'ai commencé à sortir et voilà bon on reviendra là dessus donc ce qui s'est passé en 2015 pour revenir à ta question initiale c'est que ben après quatre ans de réseau Comme ça, de 2011 à 2015, j'ai décidé de monter mon réseau avec des copains, qui s'appelle le groupe Odyssée. Et puis, il y a eu une synchronicité, c'est-à-dire que l'été 2015, j'ai une proposition de rachat de ma boîte de textile que je saisis. Et quand je vais me reposer, j'ai qu'une envie, parce que je ne voulais pas que je retravaille quand même, c'était de dire, au-delà de retourner dans les clubs, c'était comment... je peux essayer de faire des clubs mon activité professionnelle et là je reviens reposer mais avec une idée en disant ben les copains on a un super groupe là qui tourne à douai depuis depuis l'année dernière et j'aimerais que contrairement à ce qu'on a pu vivre en tant qu'adhérent en tout cas moi ce que j'avais vécu pendant la période d'observation des réseaux de 2011 à 2014 au lieu qu'on vive ce que j'avais vécu à chaque fois j'aimerais que ça perdure et donc je viens proposer un modèle économique parce qu'en fait ce qu'on vivait à chaque fois c'était que la plupart des réseaux étaient associatifs ok pour la plupart et de toute façon même ceux qui étaient privés ça se passait parce que le fonctionnement était toujours le même. C'était que dès qu'il y avait un groupe qui se lançait, c'était toujours un noyau, un moteur, on l'appelle comme on veut, qui s'occupait de tout pour tout le monde. Et puis en fait ça, c'est normal. C'est exactement ça. En fait, les gens avaient déjà leur boulot, et puis en plus à côté, tu en avais un qui disait « Tiens, moi je vais prendre la casquette d'animateur. » Et donc la conséquence, c'est que ça prenait du temps. sur les agendas pro, sur les agendas perso, etc. Et donc, la mécanique qui se répétait, c'était que quand ce noyau était légitimement fatigué au bout d'un certain temps, parce que des changements de vie pro, de vie perso, ça arrive et c'est normal, mais que quand il était fatigué, ce noyau, et qu'il demandait de l'aide au reste du groupe en disant « Tiens, moi, pendant 6-8 mois, je ne vais plus pouvoir faire les invites, je ne vais plus pouvoir faire l'animation, qui veut prendre le relais ? » Les gens avaient eu le temps de prendre conscience que c'était du taf. Oui. Et il n'y a personne qui voulait prendre la charge. Et donc, on avait beau avoir des beaux groupes, finalement, les groupes périclitaient parce que quand tu n'as plus un noyau qui est solide pour gérer l'orga, alors le groupe ne tient plus longtemps. Et moi, j'avais vécu ça, cette frustration d'être dans des bonnes dynamiques qui s'arrêtaient plusieurs fois. Alors, l'idée que j'ai eue, c'est de venir proposer une valeur ajoutée où on va dire aux adhérents Là, vous allez avoir un fédérateur. C'est pour moi un doux mélange entre cette posture d'animateur et de tisseur de liens entre les gens, qui va faire le job pour vous. Et c'est comme ça, en fait, que pour aller plus vite, le groupe odyssée a démarré en 2015, dans ce contexte-là.

  • Speaker #0

    Au moment où tu as cette proposition de rachat de ton entreprise, Comment tu te sens en termes d'alignement ? Tu es bien à ce moment-là ? Ou alors tu dis, ouais, j'en ai marre. C'est juste une bonne opportunité parce que tu avais ce projet un peu en tête quelque part de créer ta propre organisation. Ou c'est aussi un soulagement de sortir d'une situation...

  • Speaker #1

    Non, non, en fait, psychologiquement, je ne suis pas bien du tout. Par contre, je ne suis pas bien parce que c'est une volonté de me reconvertir. Je ne suis pas bien parce que je m'associe en 2013 et j'ai un énorme conflit avec mon associé.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qui m'oblige, alors par sécurité pour le projet et d'avoir toujours les décisions, j'étais resté majoritaire dans la gestion du projet. Mais ce conflit m'oblige à vendre en fait. D'accord. Donc, je suis bien psychologiquement d'un côté parce que j'ai le sentiment de faire ce qu'il faut sur un plan de responsabilité. Oui. Mais je ne suis pas bien parce que humainement, j'étais dans un conflit.

  • Speaker #0

    Et tu es arrivé à une situation où tu n'étais pas en pleine possession des décisions. Et ce qui t'a amené là, c'est en partie les interactions et les décisions d'une autre personne.

  • Speaker #1

    Exactement. Et qui a, pendant un an et demi, essayé de trouver des solutions pour que ça continue. Mais le seul moyen d'arrêter l'hémorragie, c'était, en tout cas à l'époque, je n'ai pas refait l'histoire 100 fois après, j'ai tracé ma route. Mais à l'époque... de ce que je m'en rappelle, il n'y avait pas 36 solutions pour récupérer la paix et pouvoir continuer d'avancer.

  • Speaker #0

    C'était une solution aussi pour passer à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu crées Odyssée avec des amis, c'est ça ?

  • Speaker #1

    On est 9 copains.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Alors j'aime bien utiliser le terme copain. Quand je dis copain, c'est qu'on s'est tous croisés de 2010 à 2014 dans les réseaux. Et il y a eu une affinité. il y a quelque chose. On était, en fait, à nous, on était le noyau dur d'un réseau. Et donc, on démarre l'association avec ce noyau-là. Mais par contre, après, on switch de modèle et aujourd'hui, j'ai trois associés. Mais quand on démarre ce groupe odyssée, c'est une association. Et quand j'ai l'idée du modèle, du coup, un an après, là, c'est devenu une SAS. Ok,

  • Speaker #0

    très bien. Aujourd'hui, donc, il y a... combien de mini-groupes dans Odyssey, du coup il y a combien d'antennes ?

  • Speaker #1

    Donc on est aujourd'hui sur une dizaine de groupes là sur la région après voilà si on parle Si on parle d'entrepreneuriat, elle est intéressante ta question. Parce que Odyssée, depuis 2015, donc j'arrive, moi, le temps de faire la vente, machin, je pense que je dois démarrer les manettes vraiment 100%. La reprise, ça doit être début 2016.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En 9 mois, de ce que je me rappelle des chiffres, parce que, ouais, c'est ça. En 9 mois, j'ai démarré 4 groupes tout seul.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    donc j'avais repris Douai qui était le groupe historique, j'avais lancé Valenciennes, Léquin et Liévin et puis 2017, j'ai commencé l'année en faisant ronronner un peu le projet et puis en fait pareil, je me suis retrouvé dans un projet où je m'éclatais et une expansion de l'offre sur le marché, les réseaux ont commencé à pousser un peu de partout C'était vraiment cette première vague 2016-2017. Sur la région, on l'avait bien senti, comme on la sent depuis l'après-Covid de bien un an et demi. Et puis, ce qui s'est passé, c'est que des gens me disaient « Oui, mais là, il y a vraiment une touche locale, il y a un ADN qu'on aime bien. » Mais le truc, c'est que nous, on était partis sur une fréquence hebdomadaire matinale et pour des questions de positionnement, je ne voulais pas toucher au concept. Parce que je m'étais toujours dit que si les réseaux exploseraient, il y aurait fatalement une diversification des propositions de fréquences, de formats, etc. Donc moi, je me suis dit, il faut rester sur le truc. Sauf que du coup, c'était aussi mon propre piège à l'époque, parce que je ne pouvais pas faire plus de quatre groupes. En étant un groupe par matin du mardi au vendredi, c'était physiquement impossible d'en faire plus. Et donc, je me renseigne comment dupliquer. Et puis là, je tombe dans le monde de la franchise, qui est incroyable. Je découvre cet univers-là. Je m'en vais me former à Paris, à Lyon, tous les ans. Il y a deux gros salons pour les entrepreneurs qui sont juste incroyables. C'est gratuit. Si vous voulez apprendre à vous structurer, à former, à communiquer, c'est incroyable. C'est un gros berceau de ressources. Là, cette année, je leur fais de la pub parce qu'ils m'ont apporté énormément. C'est du 15 au 17 mars aux portes de Versailles. C'est incroyable. Et les tickets sont encore gratuits pendant quelques jours.

  • Speaker #0

    il y a des conférenciers, des machins il ne le sera plus quand le podcast sortira mais ça pourra peut-être même passer je pense que l'épisode devrait sortir mi-mars ou fin mars donc l'épisode sera peut-être même terminé il y a une édition à Lyon aussi toujours à

  • Speaker #1

    montrer et celui l'an prochain il sera aussi je pense très très bien donc bref je découvre cet univers là et en fait je me fais aussi accompagner je paye des coachings, je paye de l'accompagnement pour en fait apprendre comment dupliquer et puis bah ça se passe très bien et de 2017 jusqu'au COVID on a une montée ouais vraiment très satisfaisant par là on est monté vraiment entre le moment où je me rends toute la duplication et le moment où tu as et c'est rigolo la vie des fois c'est le je me rappelle le 13 février 2020 ont fait les cinq ans de la boîte il ya plus de 300 personnes dans la salle et trois semaines après on est on est interdit de travailler. Donc, entre ce moment-là où on démarre la duplication et le moment où on récolte, voilà, c'est ça. Et puis même après, au-delà du premier confinement, le démarrage du confinement, c'est une étape, c'est sûr, mais c'est aussi tout ce qui se passe après. Oui,

  • Speaker #0

    on a besoin de se restructurer, de trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Tout explose, les gens changent de groupe.

  • Speaker #0

    Ça reste un... Je ne vais pas dire un loisir, les clubs, mais ça reste... ça reste une activité annexe. Ce n'est pas ça qui va être le cœur de l'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est un outil pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    Quand il y a des priorités à faire, il est normal que ce soit plus le club qui soit la source de l'inquiétude, etc.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Je te rejoins. À partir du moment où on gère ce démarrage de crise, etc. et qu'on commence à rebosser donc un an et demi après le premier confinement parce que ça s'est fait en plusieurs fois au début c'était formel après on a pu aller dans quelques endroits seulement patati patata en fait en gros on est on est passé du coup de des quatre clubs que j'avais on est monté à 20 clubs ok pour une quinzaine de franchisés sur le nord donc ça allait de fourmis jusque saint-omère à saint-quentin au sud on avait même ouvert rouen faire un test hors région et puis et puis bah après bah la voilà Tout s'est effondré. On est reparti de quasi zéro. Quasi zéro depuis fin 2022. Mi-2022, fin 2022. Et puis voilà. Là, ça reprend très bien. On a fait une très belle année 2024. On va fêter les 10 ans le 6 février. Pareil, ça sera passé quand le podcast sortira. Mais voilà, c'est très très content.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière petite question avant de terminer cette interview. Comment ça se passe en fait une réunion d'entrepreneurs ? Parce qu'on en parle depuis tout à l'heure, ça a l'air super. Mais pour les personnes qui nous écouteraient, qui nous regarderaient et qui n'ont aucune idée de ce que c'est, qui découvrent ça aujourd'hui avec toi, comment ça se passe ? Donc toi, c'est une matinée par semaine selon l'antenne, le club où on est affilié. Donc on se retrouve tôt. Le but,

  • Speaker #1

    c'est d'y aller en travail. Oui, oui. Alors, du coup, j'aime bien ta question. Tu dis comment ça se passe une réunion d'entrepreneurs. Oui. Mais du coup, je n'ai même pas envie d'orienter la réponse en mode comment ça se passe une réunion chez Groupe Odyssée. Parce que moi, mon message, pour le coup, il est très, très ancré depuis le temps que je fais des réseaux. C'est que quand je parle réseau aux gens, je parle réseau. Je ne parle pas de Groupe Odyssée. Oui. Parce que dans mon parcours, ce que j'ai compris, c'est que ce sont les réseaux qui sont importants. Oui, c'est la multiplicité des contacts. C'est même pas tant la crèmerie, parce que la crèmerie, tu vas la choisir déjà, un, parce qu'elle correspond à ton ADN, deux, parce que tu peux l'assumer, elle rentre dans ta vie en termes d'agenda, etc. Géographiquement, logistiquement, enfin voilà. Et puis surtout, ce qui fait la force des réseaux, c'est les gens qui sont à l'intérieur. Oui. C'est même pas tant le nom, quoi, vraiment. Ça, c'est vraiment extrêmement... important à comprendre c'est pour ça que j'aime bien partager plutôt quand on me pose cette question là déjà il ya un tour d'observation il faut il faut se caler un temps il faut aller voir plusieurs formules etc pour trouver celle dans laquelle en il ya des

  • Speaker #0

    essais entre et dans les seuls ouais tout à fait mais ouais grand on va voir une séance ou un comment ça se passe un peu voir l'ambiance est ce que l'ambiance me correspond est ce que les personnes qui sont me correspondent ouais Il y a peut-être des clubs qui sont avec une orientation qui ne correspondra pas à tout le monde ou avec une ambiance qui ne correspondra pas à tout le monde, des buts qui ne correspondent pas à tout le monde. Donc l'idée, c'est ça, ton premier conseil, c'est ça. Je fais le cours un peu de ce qui existe. Ah ouais,

  • Speaker #1

    clairement. Il faut aller s'imprégner parce qu'en lien avec ta question, il faut aller s'imprégner de tout ça. Je pense qu'il faut aller découvrir ce qui fait écho, ce qui résonne pour savoir où on est bien, avec qui on est bien, par rapport à comment j'ai été accueilli, etc. Ça, ça vient tout seul. Et alors après, comment ça se passe ? Moi, j'aime bien dire que... On discute. Ouais, en fait, c'est ça. C'est la partie de ping-pong que je faisais tout à l'heure. C'est la foire au partage. De toute façon, quand vous allez aller en réunion, ça va être soit des échanges sous forme de tour de table, ça va être soit des échanges sous forme de présentation. Donc, vous allez découvrir soit des métiers, soit vous allez découvrir des acteurs économiques qui vont venir former, informer. sur un dispositif ou une compétence,

  • Speaker #0

    soit qui vont te concerner directement, soit peut-être des choses qui vont être transverses avec ton activité, où tu vas pouvoir imaginer en fait des choses et me dire, bah tiens je peux peut-être faire quelque chose qui ressemble chez moi, qui n'est pas de piquer l'idée, mais de faire une adaptation avec mon activité, qu'il y a des contraintes différentes, ou qu'il y a peut-être des besoins différents, et l'idée c'est de se retrouver à plein de cerveaux, à réfléchir à des problématiques ou à des thématiques communes, et d'aller piocher un peu les idées à droite à gauche.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça... je pense, tu me corrigeras si je me trompe, mais c'est aussi de créer des contacts, et c'est peut-être de rencontrer quelqu'un qui peut avoir besoin de moi, qui demain aura peut-être besoin de moi, ou qui connaît peut-être quelqu'un qui aura besoin de moi, et au final, au plus je vais connaître de gens, et au plus de gens m'auront vu régulièrement, ce que tu disais tout à l'heure, ou quand on entretient, ça crée de l'empathie, puis de la sympathie, etc., et on va plus facilement recommander quelqu'un que l'on connaît, et qu'on côtoie de temps en temps. Et du coup, si ces 10, 15, 20 personnes, je les vois toutes les semaines, peut-être qu'au bout d'un moment, ils penseront plus facilement à moi quand il y aura un besoin ou quand quelqu'un de leur entourage aura un besoin. Et donc, ça peut développer du commerce comme ça. Au-delà de développer les compétences entrepreneuriales et de chef d'entreprise, ça peut aussi développer du business dans une mesure parce qu'on va peut-être te présenter des personnes qui auront besoin de toi ou te faire rencontrer des personnes qui auront besoin de toi et qui vont déclencher des contrats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Alors après, pour le coup, je suis complètement d'accord avec toi. Je trouve que c'est un très bon résumé de l'ensemble des éléments qui peuvent arriver, des événements, pardon, qui peuvent arriver. Mais tu vois, sur la question, voilà, comment ça se passe, machin, la réunion et tout. Moi, j'aurais envie de dire... Indépendant,

  • Speaker #0

    chaque club a sa manière de fonctionner.

  • Speaker #1

    Mais la thématique,

  • Speaker #0

    c'est ça. La thématique, c'est on se rencontre, on traite d'une problématique et on trouve des solutions ensemble et on essaie de se développer. ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Ouais, clairement. Super. C'est bien dit. Merci beaucoup. A toi.

  • Speaker #0

    D'avoir accordé du temps. Dernière petite chose, tu as ramené une carte de visite et moi je vais te donner celle de Bertrand. D'accord. Que j'ai rencontré, enfin que j'ai vue ce matin pour l'enregistrement. Ouais. Qui est en train à l'heure actuelle de créer son entreprise mais quand ça sortira qu'il aura... en théorie déjà créé. Mais du coup, je te remets sa carte. Je vais prendre la tienne, et la tienne, je la remettrai à la prochaine personne qui viendra enregistrer le podcast. Et je lui présenterai ce qu'est le groupe Odyssée, si la personne ne le connaît pas. C'est génial. Merci beaucoup. Merci beaucoup. Merci à toi, Julien. Je vais te donner du temps. Et puis à très bientôt. À très vite.

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