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Reset Your Mind

EP#42 - Business Decision, comment ne pas y laisser sa peau (et son sommeil) !

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19min |20/02/2025
Play
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19min |20/02/2025
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Description

Lorsque chaque choix semble critique, comment garder une vision lucide et éviter le piège de l’overthinking.


Prendre une décision business, ce n’est jamais anodin. Cela peut être exaltant, terrifiant, ou les deux à la fois.

Que faire quand une opportunité semble alléchante, mais qu’elle ne rentre pas dans votre vision ?

Comment dire NON à un partenariat ou à une collaboration, même si cela fait peur ?

Et surtout, comment rester aligné·e avec vos valeurs et objectifs tout en avançant sereinement ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, je vous propose de plonger au cœur des décisions stratégiques en entrepreneuriat et en leadership.

👉 Découvrez :

  • Pourquoi notre cerveau exagère les risques et comment l’apprivoiser.

  • Les outils pour clarifier vos choix et prendre des décisions alignées.

  • L’importance de préserver votre énergie mentale pour mieux réfléchir.

  • Comment s’entourer des bonnes personnes pour créer un écosystème qui élève vos décisions.


🎯 Cet épisode est une invitation à dépasser l’inconfort des choix difficiles et à créer un espace pour des décisions plus lucides et stratégiques.


👉 Et vous, quelle est la décision business que vous pourriez prendre pour être pleinement aligné·e avec votre vision ?


🎧 Bonne écoute


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 42e épisode. Aujourd'hui, parlons des décisions visées. Comment choisir, comment trancher et comment avancer, même lorsque ça fait peur. Imaginez un instant, vous êtes assise, voici, devant votre ordinateur. Un café à la main, un email bien dernier. C'est un ancien collègue avec une proposition de collaboration. Rien qu'à lire l'objet, votre cœur s'emballe. Cela ressemble fortement à une opportunité en or. Mais voilà, aussitôt lu, aussitôt, quelques warnings allumés. Au fond de vous, quelque chose vous dérange, vous gratte, vous retient. Vous jetez un coup d'œil à votre emploi du temps déjà surchargé, et cette petite voix commence à chuchoter « Hum, ça ne rentre pas. » Oui, mais c'est une opportunité en or, je ne peux pas la laisser passer. Ok, mais ça ne rentre toujours pas. Et ce n'est pas aligné avec ta stratégie. Et vous dites oui, malgré tout. Pourquoi ? Parce que dire non, c'est terriblement inconfortable. Cela fait peur. Et dans le monde entrepreneurial ou managérial qui est le nôtre aujourd'hui, ce qui nous fait peur, on l'évite. Autant que faire se peut. Alors aujourd'hui, j'aimerais que l'on parle de ce sujet crucial, les décisions business. Ces choix qui façonnent non seulement la trajectoire de nos entreprises, mais aussi notre propre équilibre. Parce qu'à force de courir, Après toutes les opportunités, on finit par s'épuiser, diluer notre vision et parfois même passer à côté de ce qui compte vraiment. Alors restez avec moi, aujourd'hui nous allons creuser là où ça dérange, mais surtout là où ça peut vraiment faire la différence. Prendre une décision, ce n'est jamais neuf. Ce n'est pas juste cocher une case ou signer un contrat. C'est un acte qui nous engage. Et plus on monte en responsabilité, plus le poids de ces décisions devient personnel. Imaginez un instant lorsque c'est votre propre entreprise. Même si vous n'en avez pas forcément conscience, il y a plusieurs mécanismes qui se mettent en action à chaque prise de décision. Il y a tout d'abord la peur, la peur de perdre. Je vous partage un exemple pour illustrer. Lorsque j'ai lancé Reset Your Mind, je me souviens d'une décision qui m'a donné beaucoup de fils à retordre pour 10K. 10K, 10 000 euros. Avant ça, je gérais des budgets de plusieurs dizaines de millions d'euros tous les jours. Alors pourquoi ces 10K semblaient-ils soudain insurmontables ? Tout simplement parce que ce n'était plus l'argent d'une entreprise, mais c'était le mien personnel. Et c'est là une grosse partie du nœud du problème, la peur de perdre. La peur de perdre ne repose pas toujours sur la somme réelle. sonnantes et trébuchantes, mais sur ce qu'elles représentent pour chacun de nous. Pour certains, 100 000 euros, 1 million, c'est le ticket d'entrée minimum pour un projet. Pour d'autres, 10 000 euros, c'est toute une montagne. Le vrai enjeu, c'est de reconnaître cette peur. C'est de reconnaître l'angoisse que ça génère, mais aussi de ne pas la laisser vous dicter Ausha. Parce qu'en tant qu'entrepreneur ou dirigeant, chaque décision est un pari sur vous-même. Un ami m'a dit il y a quelques années, entreprendre, c'est sauter d'une falaise en parachute, c'est parier sur soi alors que personne n'y croit. Et honnêtement, je trouve ça assez drôle. Et j'ai même tendance à penser qu'être manager, qu'être leader, c'est un peu pareil aussi. Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans l'exemple qui va suivre. Combien de fois avez-vous hésité ? À prendre une décision en pensant, et si je me trompe, que va penser mon boss ? Que vont penser mes collègues, mes clients, ma famille ? Et pourtant, dire non ou refuser une opportunité, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est au contraire une preuve aussi de clarté et d'alignement. Nouvel exemple, l'une de mes clientes a récemment refusé un partenariat hyper lucratif parce qu'il l'aurait éloigné de son positionnement stratégique. Elle a eu peur. Bien sûr, vous imaginez qu'on en a beaucoup, beaucoup discuté. Je l'ai beaucoup coaché sur ce sujet. Mais elle savait que si elle disait oui, c'était risqué de se disperser et de perdre ce qui faisait la force de son business à elle. Aujourd'hui, quelques mois plus tard, avec le recul, elle n'a aucun regret. Parce que ce refus lui a permis de rester alignée et bizarrement d'attirer des opportunités encore plus cohérentes, plus alignées avec ce qu'elle a en tête et sa stratégie. Enfin, il y a aussi un autre mécanisme qui est le fameux faux mot entrepreneurial qui vient s'ajouter. Vous savez, ce fear of missing out, cette peur de passer à côté de quelque chose. C'est celui qui vous fait dire oui à tout. par peur de passer à côté de la collaboration qui pourrait tout changer. C'est celui qui vous fait prendre une décision en situation de stress, sans avoir toutes les informations, ni une vision consolidée ou 360. Vous voulez un petit secret ? Le succès ne repose jamais sur une seule opportunité. C'est un alignement de décisions qui se renforce les unes les autres. Des décisions cohérentes et alignées avec votre vision. Je sais que les réseaux, le milieu du showbiz et cette... que nous vivons au XXIe siècle a tendance à nous faire croire à l'émergence spontanée de talent, ce qu'ils oublient de montrer ce sont les années de travail, de labeur et de décision qui ont parsemé ce chemin pour en arriver là. Alors posez-vous cette question. Combien de fois avez-vous dit oui simplement par peur de passer à côté de quelque chose ces derniers mois ? Oh pas les six derniers ! le dernier mois ou les deux derniers mois ? Et combien de ces décisions vous ont vraiment rapprochées de vos objectifs ? À la fois business, mais aussi personnel, parce que quand bien même ce soit des décisions business, elles sont aussi beaucoup empreintes. de la vie personnelle que nous voulons avoir, de cet alignement. Ces mécanismes s'enclenchent automatiquement. Et d'autres aussi. Ce qui est important ici n'est pas forcément d'en dresser une liste exhaustive, mais plutôt d'avoir conscience qu'ils se déclenchent. Une fois que vous en avez conscience, vous allez alors pouvoir les identifier et même avec le temps, les voir venir petit à petit. Maintenant, parlons solutions. Comment faire des choix qui comptent sans vous laisser submerger par la peur ou l'urgence ? La base pour moi sera d'avoir une vision claire, toujours et encore, afin de pouvoir vous y raccrocher, pour pouvoir y revenir. Si vous ne savez pas où aller, chaque opportunité semblera alléchante et vous vous disperserez, toucherez à plein de choses, mais sans avoir forcément l'impact ou la valeur que vous souhaitez vraiment avoir. Est-ce que le pâtissier est le meilleur cuisinier ? Est-ce que le meilleur cuisinier est le meilleur boulanger ? Non, ce n'est pas parce que vous sauriez faire qu'il faut forcément dire oui. Alors pour vous aider, dites-vous plutôt ceci, chaque oui doit vous rapprocher de votre vision, et en aucun cas vous en éloigner. Personnellement, voici trois questions que je me pose à chaque décision que je dois prendre un petit peu délicate. Est-ce que... Cette opportunité est alignée avec ma vision à 1, 3 ou 5 ans. Est-ce que cela sert mes objectifs stratégiques ? Encore une fois, question d'alignement, question de stratégie. Et la troisième, est-ce que je ressens une excitation sincère ou juste une obligation ? Est-ce que j'ai vraiment envie d'y aller ? Pour vous aider à ne pas être dans la réaction et à ne pas dire oui trop vite, au risque de le regretter, vous pouvez aussi dire « Je vais y réfléchir et je te reviens. » Ça peut sembler anodin, mais ça vous donne le temps de prendre du recul justement et de répondre sans pression. Nous ne sommes pas tous capables de prendre des décisions du tas au tas. Nous sommes tous différents, tous différentes, et avec une histoire qui varie. Certaines personnes auront toujours besoin d'un délai de réflexion supplémentaire, même avec de l'entraînement. Si vous en faites partie, c'est totalement ok. Et si vous collaborez ou vous avez des business partners qui sont comme ça, soyez aussi informés de cette différence-là. Une autre option à laquelle je tiens personnellement, et que j'essaye de m'appliquer chaque jour un peu plus, c'est si une opportunité ne m'enthousiasme pas à 90%, et bien c'est un non. Oui, oui. Si je ne suis pas à 90% en joie lorsque je pense à ce projet, lorsque je pense à cette cliente, ou à ce client lorsque je pense à cette entreprise que j'accompagne, je préfère dire non. Pourquoi ? Parce que les engagements de tiède finissent toujours par drainer votre énergie, plus qu'ils ne vous en apportent. Et aujourd'hui, mon énergie est capitale pour pouvoir mener à bien les projets que j'ai en tête. Alors oui, je préfère me passer de certaines collaborations, tant pis, mais pour pouvoir atteindre ces fameux objectifs que je me suis fixés. Enfin, il y a un point que l'on néglige beaucoup aussi, on en parle beaucoup, ou en tout cas de plus en plus, mais elle est encore assez peu concrètement activée et concrètement solutionnée. C'est la santé mentale des entrepreneurs et d'hierogènes. L'être humain ayant par nature l'habitude de s'isoler, surtout lorsqu'il y a du stress ou des difficultés, cette santé mentale, cet épuisement entrepreneurial est de plus en plus... reconnu parce qu'enfin les gens acceptent de lever un peu le voile et c'est un vrai fléau. Pour accompagner de nombreux entrepreneurs, hommes ou femmes, nombreux sont ceux qui se retrouvent à travailler. 7 jours sur 7. Pensant que c'est cela être entrepreneur, c'est cela la recette du succès, la rançon de la gloire. Mais la vérité, c'est qu'un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Oui, un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Car être opérationnel, efficace, c'est aussi apprendre à prendre soin de soi. Et là, je ne parle pas uniquement de dormir, soyons bien clairs. La vie et notre corps, notre humanité, c'est un peu plus que juste manger. Dormir. Travailler. Je vous ai déjà parlé des fameux 7 types de repos théorisés par le docteur Sondra Dalton-Smith. Dans l'épisode numéro 13, pourquoi suis-je toujours épuisée ? Si vous ne l'avez pas écouté, je vous invite vraiment à aller l'écouter. Pour moi, ces 7 types de repos ont été une vraie révélation. Ils sont devenus une boussole précieuse. Si on fait une petite aparté rapidement sur ces sept types de repos, il y a bien évidemment le repos physique, à savoir s'accorder des pauses, du sommeil en suffisance, mais il y a aussi d'autres types de repos dont nous avons besoin, qui nous nourrissent, nous redynamisent et nous rechargent. Et surtout, nous permettent de gagner en cohérence et en lucidité. Il y a le repos mental, donc des temps morts, sans écran, ni stimuli, qui permettent d'apaiser notre agitation intérieure, justement, et sortir de cette... écosystème de réaction, cette urgence d'action toujours plus. Il y a le repos émotionnel, et oui, dire non aux relations toxiques qui sont une charge mentale supplémentaire pour vous et qui vous drainent tout autant, vous ôtent toute énergie ou toute envie. Il y a ensuite le repos créatif, là où on vient nourrir son esprit avec de nouvelles inspirations, de la peinture, une expo, jouer d'un instrument de musique ou tout simplement un coloriage. Oui, oui, testez, vous verrez à quel point cela pèse. Il y a le repos social, principalement entretenu par le fait de passer du temps avec des personnes qui vous élèvent, qui vous nourrissent et vous situent dans cette société, dans ce groupe. Puis le repos spirituel. La connotation religieuse ici n'est pas indispensable, c'est plutôt le fait de se reconnecter à ce qui donne du sens à vos actions, à pourquoi vous êtes là et ce que vous apportez. dans cet écosystème qui est le vôtre et dans lequel vous évoluez. Et enfin, il y a le repos sensoriel. Vous savez, cette petite bulle paisible, sans écran, sans son, sans agression extérieure. Ce petit état de grâce que parfois vous touchez du doigt au réveil les quelques millième de seconde avant d'être vraiment réveillé. Alors oui, driver un business n'est pas simple et cela peut être épuisant. Et ces décisions sont indispensables à prendre. Elles jalonneront de toute façon votre chemin. Une chose est certaine, on ne construit rien de grand seul. Et c'est l'erreur que beaucoup de dirigeants ou de leaders, hommes ou femmes, font. Croire que s'entourer signifie simplement déléguer ou embaucher, en réalité, s'entourer, c'est beaucoup plus que ça. S'entourer, c'est créer un écosystème qui vous soutient, vous challenge et vous élève. Pas seulement des prestataires ou des partenaires business qui seront impactés par ces fameuses décisions à prendre, mais bien au-delà, avec d'autres expertises. Pourquoi ? Parce que vous allez prendre des décisions en permanence. Et parfois ces décisions, vous ne voyez pas tout ce qu'elles impliquent. Vous êtes pris dans votre propre biais, dans vos propres filtres, dans vos propres croyances, limitantes ou non, de ce qui est bien, de ce qu'il faudrait faire, de ce que l'on attend de vous. Et avoir un cercle de confiance autour de vous, neutre, par rapport aux impacts de cette décision, c'est comme avoir un GPS qui vous aide à recalibrer la route lorsque vous commencez à dévier. Bien sûr, on va... parler d'un mentor ou d'un coach, l'un comme l'autre ne sont pas censés décider pour vous, au contraire, ils sont là pour poser des questions, celles qui vous obligent à aller au fond de la réflexion justement, de vous poser toutes ces questions qui potentiellement vous dérangent et que vous n'avez pas forcément envie de poser. Je sais, ce n'est pas toujours confortable, mais c'est précisément ce qui vous pousse à prendre la décision la plus éclairée. J'ai accompagné récemment une dirigeante qui hésitait à accepter un partenariat, encore une fois avec une grande entreprise. Sur le papier, honnêtement, tout semblait parfait. Visibilité, ressources, opportunités. Mais en discutant avec elle, en creusant avec elle ce qui la dérangeait, ce qui avait quelque chose qui la coinçait, elle a réalisé que ce partenariat la pousserait à adapter son service phare, son produit le plus important, à des standards qui n'étaient pas alignés avec ses valeurs. Et là, ça a été l'élément qui a fait pencher la balance. Mais pour arriver à identifier vraiment, Cet écart, elle avait besoin d'un regard extérieur pour voir ce qu'elle risquait de perdre en acceptant. Un regard extérieur, neutre, qui n'avait pas à gagner, quelle que soit la décision qu'elle prendrait. Et elle a fini forcément par dire non, et est restée très alignée. avec ses valeurs et le business qu'elle voulait avoir. S'entourer, ce n'est pas juste prendre des gens compétents, c'est choisir des personnes qui partagent votre vision, qui osent aussi vous dire lorsque vous faites fausse route. J'ai trois catégories de personnes, je dirais, qui peuvent transformer votre capacité à décider. Je dirais tout d'abord les challengers. Ce sont ceux qui osent poser les questions difficiles. Pas pour vous critiquer. mais pour vous aider à voir ce que vous pourriez manquer, à voir plus loin. Et ensuite, les alliés émotionnels. Ces personnes qui, sans forcément être expertes dans votre domaine, vous soutiennent lorsque la charge mentale devient trop lourde. Parce que parfois, il suffit d'un café avec un ami ou une amie pour remettre les choses en perspective. Il y a ensuite les exécutants de confiance. Ce sont celles et ceux à qui vous pouvez déléguer en toute sérénité, parce que déléguer, c'est libérer de l'espace mental pour les décisions qui comptent vraiment. Et si vous avez du mal à déléguer, Posez-vous cette question. Est-ce que je préfère tout faire moi-même et m'épuiser ? Ou est-ce que je fais confiance à quelqu'un pour m'aider et avancer plus vite ? Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans ce piège de tout superviser. Ce sentiment de devoir tout vérifier, tout vous valider, parce que personne ne fera aussi bien que moi. Mais soyons honnêtes, cette approche est un aller simple vers l'épuisement. Alors mon conseil ici, c'est comment c'est petit. Déléguer une tâche, un projet, un domaine et observer. Et puis petit à petit, vous verrez. jusqu'où vous avez envie de déléguer, jusqu'où c'est confortable pour vous et où ça devient inconfortable. Enfin, il y a quelque chose que l'on s'autorise trop peu rarement en tant qu'entrepreneur, dirigeant ou cadre dirigeant. C'est prendre soin de cette énergie mentale qui est précieuse et de créer des espaces pour prendre ces décisions stratégiques justement. Est-ce que vous prenez le temps de créer des espaces ? dédié à cette prise de décision stratégique. Cela pourrait être une journée par mois, une retraite annuelle, ou même un simple déjeuner avec un mentor. Ces moments sont comme des mises à jour pour votre cerveau. Ils vous permettent de recalibrer votre vision, de vous recentrer sur ce qui compte, et d'aborder vos décisions avec plus de clarté et de sérénité. Personnellement, chaque trimestre, je prends deux à trois jours solo. pour poser les choses, prendre du recul et décider de la suite à donner. Je vais d'ailleurs organiser début avril une retraite mastermind pour mes clientes qui ont été très demandeuses. Si jamais ça vous intéresse, envoyez-moi un petit message, je vous tiens de recours. Pourquoi créer ces espaces de décision est important ? Vous ne pouvez pas tout faire et vous ne devriez pas essayer. Et souvent, on est à la fois dans l'opérationnel, dans le day-to-day, et dans la stratégie, et dans l'anticipation. Et notre rôle en tant qu'entrepreneur ou en tant que leader, ce n'est pas de tout faire, c'est de poser une vision claire et de prendre ces décisions qui permettent d'aligner vos équipes, votre business avec cette vision-là et de ne pas les disperser, de ne pas les polluer, de ne pas vous polluer avec des sujets qui n'ont pas d'importance. Alors pour conclure cet épisode et cet inconfort de prendre des décisions business, dire non, c'est inconfortable. Décider, c'est inconfortable. Parce que l'on a tendance à penser que l'on perd quelque chose. Et moi je vous inviterais vraiment à voir ça sous l'angle contraire. Mais plutôt de gagner quelque chose. Parce que décider, c'est aussi un acte de courant. Prendre du recul, clarifier vos priorités, et surtout oser créer. Oser créer cet espace pour un oui, pour une décision, c'est ce qui fera vraiment la différence. Alors cette semaine, une dernière question. Quelle est la décision la plus alignée que vous pourriez prendre pour vous et votre business ? J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à me partager vos réflexions en commentaire. Je suis curieuse de connaître vos techniques et vos approches de ces décisions business. Si vous souhaitez tester le coaching que je vous accompagne, vous pouvez me joindre à contact.researchyourmind.fr ou sur Instagram by-reset-yourmind. Et je vous retrouve bien évidemment la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Research Your Mind. A la semaine prochaine !

Description

Lorsque chaque choix semble critique, comment garder une vision lucide et éviter le piège de l’overthinking.


Prendre une décision business, ce n’est jamais anodin. Cela peut être exaltant, terrifiant, ou les deux à la fois.

Que faire quand une opportunité semble alléchante, mais qu’elle ne rentre pas dans votre vision ?

Comment dire NON à un partenariat ou à une collaboration, même si cela fait peur ?

Et surtout, comment rester aligné·e avec vos valeurs et objectifs tout en avançant sereinement ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, je vous propose de plonger au cœur des décisions stratégiques en entrepreneuriat et en leadership.

👉 Découvrez :

  • Pourquoi notre cerveau exagère les risques et comment l’apprivoiser.

  • Les outils pour clarifier vos choix et prendre des décisions alignées.

  • L’importance de préserver votre énergie mentale pour mieux réfléchir.

  • Comment s’entourer des bonnes personnes pour créer un écosystème qui élève vos décisions.


🎯 Cet épisode est une invitation à dépasser l’inconfort des choix difficiles et à créer un espace pour des décisions plus lucides et stratégiques.


👉 Et vous, quelle est la décision business que vous pourriez prendre pour être pleinement aligné·e avec votre vision ?


🎧 Bonne écoute


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 42e épisode. Aujourd'hui, parlons des décisions visées. Comment choisir, comment trancher et comment avancer, même lorsque ça fait peur. Imaginez un instant, vous êtes assise, voici, devant votre ordinateur. Un café à la main, un email bien dernier. C'est un ancien collègue avec une proposition de collaboration. Rien qu'à lire l'objet, votre cœur s'emballe. Cela ressemble fortement à une opportunité en or. Mais voilà, aussitôt lu, aussitôt, quelques warnings allumés. Au fond de vous, quelque chose vous dérange, vous gratte, vous retient. Vous jetez un coup d'œil à votre emploi du temps déjà surchargé, et cette petite voix commence à chuchoter « Hum, ça ne rentre pas. » Oui, mais c'est une opportunité en or, je ne peux pas la laisser passer. Ok, mais ça ne rentre toujours pas. Et ce n'est pas aligné avec ta stratégie. Et vous dites oui, malgré tout. Pourquoi ? Parce que dire non, c'est terriblement inconfortable. Cela fait peur. Et dans le monde entrepreneurial ou managérial qui est le nôtre aujourd'hui, ce qui nous fait peur, on l'évite. Autant que faire se peut. Alors aujourd'hui, j'aimerais que l'on parle de ce sujet crucial, les décisions business. Ces choix qui façonnent non seulement la trajectoire de nos entreprises, mais aussi notre propre équilibre. Parce qu'à force de courir, Après toutes les opportunités, on finit par s'épuiser, diluer notre vision et parfois même passer à côté de ce qui compte vraiment. Alors restez avec moi, aujourd'hui nous allons creuser là où ça dérange, mais surtout là où ça peut vraiment faire la différence. Prendre une décision, ce n'est jamais neuf. Ce n'est pas juste cocher une case ou signer un contrat. C'est un acte qui nous engage. Et plus on monte en responsabilité, plus le poids de ces décisions devient personnel. Imaginez un instant lorsque c'est votre propre entreprise. Même si vous n'en avez pas forcément conscience, il y a plusieurs mécanismes qui se mettent en action à chaque prise de décision. Il y a tout d'abord la peur, la peur de perdre. Je vous partage un exemple pour illustrer. Lorsque j'ai lancé Reset Your Mind, je me souviens d'une décision qui m'a donné beaucoup de fils à retordre pour 10K. 10K, 10 000 euros. Avant ça, je gérais des budgets de plusieurs dizaines de millions d'euros tous les jours. Alors pourquoi ces 10K semblaient-ils soudain insurmontables ? Tout simplement parce que ce n'était plus l'argent d'une entreprise, mais c'était le mien personnel. Et c'est là une grosse partie du nœud du problème, la peur de perdre. La peur de perdre ne repose pas toujours sur la somme réelle. sonnantes et trébuchantes, mais sur ce qu'elles représentent pour chacun de nous. Pour certains, 100 000 euros, 1 million, c'est le ticket d'entrée minimum pour un projet. Pour d'autres, 10 000 euros, c'est toute une montagne. Le vrai enjeu, c'est de reconnaître cette peur. C'est de reconnaître l'angoisse que ça génère, mais aussi de ne pas la laisser vous dicter Ausha. Parce qu'en tant qu'entrepreneur ou dirigeant, chaque décision est un pari sur vous-même. Un ami m'a dit il y a quelques années, entreprendre, c'est sauter d'une falaise en parachute, c'est parier sur soi alors que personne n'y croit. Et honnêtement, je trouve ça assez drôle. Et j'ai même tendance à penser qu'être manager, qu'être leader, c'est un peu pareil aussi. Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans l'exemple qui va suivre. Combien de fois avez-vous hésité ? À prendre une décision en pensant, et si je me trompe, que va penser mon boss ? Que vont penser mes collègues, mes clients, ma famille ? Et pourtant, dire non ou refuser une opportunité, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est au contraire une preuve aussi de clarté et d'alignement. Nouvel exemple, l'une de mes clientes a récemment refusé un partenariat hyper lucratif parce qu'il l'aurait éloigné de son positionnement stratégique. Elle a eu peur. Bien sûr, vous imaginez qu'on en a beaucoup, beaucoup discuté. Je l'ai beaucoup coaché sur ce sujet. Mais elle savait que si elle disait oui, c'était risqué de se disperser et de perdre ce qui faisait la force de son business à elle. Aujourd'hui, quelques mois plus tard, avec le recul, elle n'a aucun regret. Parce que ce refus lui a permis de rester alignée et bizarrement d'attirer des opportunités encore plus cohérentes, plus alignées avec ce qu'elle a en tête et sa stratégie. Enfin, il y a aussi un autre mécanisme qui est le fameux faux mot entrepreneurial qui vient s'ajouter. Vous savez, ce fear of missing out, cette peur de passer à côté de quelque chose. C'est celui qui vous fait dire oui à tout. par peur de passer à côté de la collaboration qui pourrait tout changer. C'est celui qui vous fait prendre une décision en situation de stress, sans avoir toutes les informations, ni une vision consolidée ou 360. Vous voulez un petit secret ? Le succès ne repose jamais sur une seule opportunité. C'est un alignement de décisions qui se renforce les unes les autres. Des décisions cohérentes et alignées avec votre vision. Je sais que les réseaux, le milieu du showbiz et cette... que nous vivons au XXIe siècle a tendance à nous faire croire à l'émergence spontanée de talent, ce qu'ils oublient de montrer ce sont les années de travail, de labeur et de décision qui ont parsemé ce chemin pour en arriver là. Alors posez-vous cette question. Combien de fois avez-vous dit oui simplement par peur de passer à côté de quelque chose ces derniers mois ? Oh pas les six derniers ! le dernier mois ou les deux derniers mois ? Et combien de ces décisions vous ont vraiment rapprochées de vos objectifs ? À la fois business, mais aussi personnel, parce que quand bien même ce soit des décisions business, elles sont aussi beaucoup empreintes. de la vie personnelle que nous voulons avoir, de cet alignement. Ces mécanismes s'enclenchent automatiquement. Et d'autres aussi. Ce qui est important ici n'est pas forcément d'en dresser une liste exhaustive, mais plutôt d'avoir conscience qu'ils se déclenchent. Une fois que vous en avez conscience, vous allez alors pouvoir les identifier et même avec le temps, les voir venir petit à petit. Maintenant, parlons solutions. Comment faire des choix qui comptent sans vous laisser submerger par la peur ou l'urgence ? La base pour moi sera d'avoir une vision claire, toujours et encore, afin de pouvoir vous y raccrocher, pour pouvoir y revenir. Si vous ne savez pas où aller, chaque opportunité semblera alléchante et vous vous disperserez, toucherez à plein de choses, mais sans avoir forcément l'impact ou la valeur que vous souhaitez vraiment avoir. Est-ce que le pâtissier est le meilleur cuisinier ? Est-ce que le meilleur cuisinier est le meilleur boulanger ? Non, ce n'est pas parce que vous sauriez faire qu'il faut forcément dire oui. Alors pour vous aider, dites-vous plutôt ceci, chaque oui doit vous rapprocher de votre vision, et en aucun cas vous en éloigner. Personnellement, voici trois questions que je me pose à chaque décision que je dois prendre un petit peu délicate. Est-ce que... Cette opportunité est alignée avec ma vision à 1, 3 ou 5 ans. Est-ce que cela sert mes objectifs stratégiques ? Encore une fois, question d'alignement, question de stratégie. Et la troisième, est-ce que je ressens une excitation sincère ou juste une obligation ? Est-ce que j'ai vraiment envie d'y aller ? Pour vous aider à ne pas être dans la réaction et à ne pas dire oui trop vite, au risque de le regretter, vous pouvez aussi dire « Je vais y réfléchir et je te reviens. » Ça peut sembler anodin, mais ça vous donne le temps de prendre du recul justement et de répondre sans pression. Nous ne sommes pas tous capables de prendre des décisions du tas au tas. Nous sommes tous différents, tous différentes, et avec une histoire qui varie. Certaines personnes auront toujours besoin d'un délai de réflexion supplémentaire, même avec de l'entraînement. Si vous en faites partie, c'est totalement ok. Et si vous collaborez ou vous avez des business partners qui sont comme ça, soyez aussi informés de cette différence-là. Une autre option à laquelle je tiens personnellement, et que j'essaye de m'appliquer chaque jour un peu plus, c'est si une opportunité ne m'enthousiasme pas à 90%, et bien c'est un non. Oui, oui. Si je ne suis pas à 90% en joie lorsque je pense à ce projet, lorsque je pense à cette cliente, ou à ce client lorsque je pense à cette entreprise que j'accompagne, je préfère dire non. Pourquoi ? Parce que les engagements de tiède finissent toujours par drainer votre énergie, plus qu'ils ne vous en apportent. Et aujourd'hui, mon énergie est capitale pour pouvoir mener à bien les projets que j'ai en tête. Alors oui, je préfère me passer de certaines collaborations, tant pis, mais pour pouvoir atteindre ces fameux objectifs que je me suis fixés. Enfin, il y a un point que l'on néglige beaucoup aussi, on en parle beaucoup, ou en tout cas de plus en plus, mais elle est encore assez peu concrètement activée et concrètement solutionnée. C'est la santé mentale des entrepreneurs et d'hierogènes. L'être humain ayant par nature l'habitude de s'isoler, surtout lorsqu'il y a du stress ou des difficultés, cette santé mentale, cet épuisement entrepreneurial est de plus en plus... reconnu parce qu'enfin les gens acceptent de lever un peu le voile et c'est un vrai fléau. Pour accompagner de nombreux entrepreneurs, hommes ou femmes, nombreux sont ceux qui se retrouvent à travailler. 7 jours sur 7. Pensant que c'est cela être entrepreneur, c'est cela la recette du succès, la rançon de la gloire. Mais la vérité, c'est qu'un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Oui, un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Car être opérationnel, efficace, c'est aussi apprendre à prendre soin de soi. Et là, je ne parle pas uniquement de dormir, soyons bien clairs. La vie et notre corps, notre humanité, c'est un peu plus que juste manger. Dormir. Travailler. Je vous ai déjà parlé des fameux 7 types de repos théorisés par le docteur Sondra Dalton-Smith. Dans l'épisode numéro 13, pourquoi suis-je toujours épuisée ? Si vous ne l'avez pas écouté, je vous invite vraiment à aller l'écouter. Pour moi, ces 7 types de repos ont été une vraie révélation. Ils sont devenus une boussole précieuse. Si on fait une petite aparté rapidement sur ces sept types de repos, il y a bien évidemment le repos physique, à savoir s'accorder des pauses, du sommeil en suffisance, mais il y a aussi d'autres types de repos dont nous avons besoin, qui nous nourrissent, nous redynamisent et nous rechargent. Et surtout, nous permettent de gagner en cohérence et en lucidité. Il y a le repos mental, donc des temps morts, sans écran, ni stimuli, qui permettent d'apaiser notre agitation intérieure, justement, et sortir de cette... écosystème de réaction, cette urgence d'action toujours plus. Il y a le repos émotionnel, et oui, dire non aux relations toxiques qui sont une charge mentale supplémentaire pour vous et qui vous drainent tout autant, vous ôtent toute énergie ou toute envie. Il y a ensuite le repos créatif, là où on vient nourrir son esprit avec de nouvelles inspirations, de la peinture, une expo, jouer d'un instrument de musique ou tout simplement un coloriage. Oui, oui, testez, vous verrez à quel point cela pèse. Il y a le repos social, principalement entretenu par le fait de passer du temps avec des personnes qui vous élèvent, qui vous nourrissent et vous situent dans cette société, dans ce groupe. Puis le repos spirituel. La connotation religieuse ici n'est pas indispensable, c'est plutôt le fait de se reconnecter à ce qui donne du sens à vos actions, à pourquoi vous êtes là et ce que vous apportez. dans cet écosystème qui est le vôtre et dans lequel vous évoluez. Et enfin, il y a le repos sensoriel. Vous savez, cette petite bulle paisible, sans écran, sans son, sans agression extérieure. Ce petit état de grâce que parfois vous touchez du doigt au réveil les quelques millième de seconde avant d'être vraiment réveillé. Alors oui, driver un business n'est pas simple et cela peut être épuisant. Et ces décisions sont indispensables à prendre. Elles jalonneront de toute façon votre chemin. Une chose est certaine, on ne construit rien de grand seul. Et c'est l'erreur que beaucoup de dirigeants ou de leaders, hommes ou femmes, font. Croire que s'entourer signifie simplement déléguer ou embaucher, en réalité, s'entourer, c'est beaucoup plus que ça. S'entourer, c'est créer un écosystème qui vous soutient, vous challenge et vous élève. Pas seulement des prestataires ou des partenaires business qui seront impactés par ces fameuses décisions à prendre, mais bien au-delà, avec d'autres expertises. Pourquoi ? Parce que vous allez prendre des décisions en permanence. Et parfois ces décisions, vous ne voyez pas tout ce qu'elles impliquent. Vous êtes pris dans votre propre biais, dans vos propres filtres, dans vos propres croyances, limitantes ou non, de ce qui est bien, de ce qu'il faudrait faire, de ce que l'on attend de vous. Et avoir un cercle de confiance autour de vous, neutre, par rapport aux impacts de cette décision, c'est comme avoir un GPS qui vous aide à recalibrer la route lorsque vous commencez à dévier. Bien sûr, on va... parler d'un mentor ou d'un coach, l'un comme l'autre ne sont pas censés décider pour vous, au contraire, ils sont là pour poser des questions, celles qui vous obligent à aller au fond de la réflexion justement, de vous poser toutes ces questions qui potentiellement vous dérangent et que vous n'avez pas forcément envie de poser. Je sais, ce n'est pas toujours confortable, mais c'est précisément ce qui vous pousse à prendre la décision la plus éclairée. J'ai accompagné récemment une dirigeante qui hésitait à accepter un partenariat, encore une fois avec une grande entreprise. Sur le papier, honnêtement, tout semblait parfait. Visibilité, ressources, opportunités. Mais en discutant avec elle, en creusant avec elle ce qui la dérangeait, ce qui avait quelque chose qui la coinçait, elle a réalisé que ce partenariat la pousserait à adapter son service phare, son produit le plus important, à des standards qui n'étaient pas alignés avec ses valeurs. Et là, ça a été l'élément qui a fait pencher la balance. Mais pour arriver à identifier vraiment, Cet écart, elle avait besoin d'un regard extérieur pour voir ce qu'elle risquait de perdre en acceptant. Un regard extérieur, neutre, qui n'avait pas à gagner, quelle que soit la décision qu'elle prendrait. Et elle a fini forcément par dire non, et est restée très alignée. avec ses valeurs et le business qu'elle voulait avoir. S'entourer, ce n'est pas juste prendre des gens compétents, c'est choisir des personnes qui partagent votre vision, qui osent aussi vous dire lorsque vous faites fausse route. J'ai trois catégories de personnes, je dirais, qui peuvent transformer votre capacité à décider. Je dirais tout d'abord les challengers. Ce sont ceux qui osent poser les questions difficiles. Pas pour vous critiquer. mais pour vous aider à voir ce que vous pourriez manquer, à voir plus loin. Et ensuite, les alliés émotionnels. Ces personnes qui, sans forcément être expertes dans votre domaine, vous soutiennent lorsque la charge mentale devient trop lourde. Parce que parfois, il suffit d'un café avec un ami ou une amie pour remettre les choses en perspective. Il y a ensuite les exécutants de confiance. Ce sont celles et ceux à qui vous pouvez déléguer en toute sérénité, parce que déléguer, c'est libérer de l'espace mental pour les décisions qui comptent vraiment. Et si vous avez du mal à déléguer, Posez-vous cette question. Est-ce que je préfère tout faire moi-même et m'épuiser ? Ou est-ce que je fais confiance à quelqu'un pour m'aider et avancer plus vite ? Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans ce piège de tout superviser. Ce sentiment de devoir tout vérifier, tout vous valider, parce que personne ne fera aussi bien que moi. Mais soyons honnêtes, cette approche est un aller simple vers l'épuisement. Alors mon conseil ici, c'est comment c'est petit. Déléguer une tâche, un projet, un domaine et observer. Et puis petit à petit, vous verrez. jusqu'où vous avez envie de déléguer, jusqu'où c'est confortable pour vous et où ça devient inconfortable. Enfin, il y a quelque chose que l'on s'autorise trop peu rarement en tant qu'entrepreneur, dirigeant ou cadre dirigeant. C'est prendre soin de cette énergie mentale qui est précieuse et de créer des espaces pour prendre ces décisions stratégiques justement. Est-ce que vous prenez le temps de créer des espaces ? dédié à cette prise de décision stratégique. Cela pourrait être une journée par mois, une retraite annuelle, ou même un simple déjeuner avec un mentor. Ces moments sont comme des mises à jour pour votre cerveau. Ils vous permettent de recalibrer votre vision, de vous recentrer sur ce qui compte, et d'aborder vos décisions avec plus de clarté et de sérénité. Personnellement, chaque trimestre, je prends deux à trois jours solo. pour poser les choses, prendre du recul et décider de la suite à donner. Je vais d'ailleurs organiser début avril une retraite mastermind pour mes clientes qui ont été très demandeuses. Si jamais ça vous intéresse, envoyez-moi un petit message, je vous tiens de recours. Pourquoi créer ces espaces de décision est important ? Vous ne pouvez pas tout faire et vous ne devriez pas essayer. Et souvent, on est à la fois dans l'opérationnel, dans le day-to-day, et dans la stratégie, et dans l'anticipation. Et notre rôle en tant qu'entrepreneur ou en tant que leader, ce n'est pas de tout faire, c'est de poser une vision claire et de prendre ces décisions qui permettent d'aligner vos équipes, votre business avec cette vision-là et de ne pas les disperser, de ne pas les polluer, de ne pas vous polluer avec des sujets qui n'ont pas d'importance. Alors pour conclure cet épisode et cet inconfort de prendre des décisions business, dire non, c'est inconfortable. Décider, c'est inconfortable. Parce que l'on a tendance à penser que l'on perd quelque chose. Et moi je vous inviterais vraiment à voir ça sous l'angle contraire. Mais plutôt de gagner quelque chose. Parce que décider, c'est aussi un acte de courant. Prendre du recul, clarifier vos priorités, et surtout oser créer. Oser créer cet espace pour un oui, pour une décision, c'est ce qui fera vraiment la différence. Alors cette semaine, une dernière question. Quelle est la décision la plus alignée que vous pourriez prendre pour vous et votre business ? J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à me partager vos réflexions en commentaire. Je suis curieuse de connaître vos techniques et vos approches de ces décisions business. Si vous souhaitez tester le coaching que je vous accompagne, vous pouvez me joindre à contact.researchyourmind.fr ou sur Instagram by-reset-yourmind. Et je vous retrouve bien évidemment la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Research Your Mind. A la semaine prochaine !

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Description

Lorsque chaque choix semble critique, comment garder une vision lucide et éviter le piège de l’overthinking.


Prendre une décision business, ce n’est jamais anodin. Cela peut être exaltant, terrifiant, ou les deux à la fois.

Que faire quand une opportunité semble alléchante, mais qu’elle ne rentre pas dans votre vision ?

Comment dire NON à un partenariat ou à une collaboration, même si cela fait peur ?

Et surtout, comment rester aligné·e avec vos valeurs et objectifs tout en avançant sereinement ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, je vous propose de plonger au cœur des décisions stratégiques en entrepreneuriat et en leadership.

👉 Découvrez :

  • Pourquoi notre cerveau exagère les risques et comment l’apprivoiser.

  • Les outils pour clarifier vos choix et prendre des décisions alignées.

  • L’importance de préserver votre énergie mentale pour mieux réfléchir.

  • Comment s’entourer des bonnes personnes pour créer un écosystème qui élève vos décisions.


🎯 Cet épisode est une invitation à dépasser l’inconfort des choix difficiles et à créer un espace pour des décisions plus lucides et stratégiques.


👉 Et vous, quelle est la décision business que vous pourriez prendre pour être pleinement aligné·e avec votre vision ?


🎧 Bonne écoute


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 42e épisode. Aujourd'hui, parlons des décisions visées. Comment choisir, comment trancher et comment avancer, même lorsque ça fait peur. Imaginez un instant, vous êtes assise, voici, devant votre ordinateur. Un café à la main, un email bien dernier. C'est un ancien collègue avec une proposition de collaboration. Rien qu'à lire l'objet, votre cœur s'emballe. Cela ressemble fortement à une opportunité en or. Mais voilà, aussitôt lu, aussitôt, quelques warnings allumés. Au fond de vous, quelque chose vous dérange, vous gratte, vous retient. Vous jetez un coup d'œil à votre emploi du temps déjà surchargé, et cette petite voix commence à chuchoter « Hum, ça ne rentre pas. » Oui, mais c'est une opportunité en or, je ne peux pas la laisser passer. Ok, mais ça ne rentre toujours pas. Et ce n'est pas aligné avec ta stratégie. Et vous dites oui, malgré tout. Pourquoi ? Parce que dire non, c'est terriblement inconfortable. Cela fait peur. Et dans le monde entrepreneurial ou managérial qui est le nôtre aujourd'hui, ce qui nous fait peur, on l'évite. Autant que faire se peut. Alors aujourd'hui, j'aimerais que l'on parle de ce sujet crucial, les décisions business. Ces choix qui façonnent non seulement la trajectoire de nos entreprises, mais aussi notre propre équilibre. Parce qu'à force de courir, Après toutes les opportunités, on finit par s'épuiser, diluer notre vision et parfois même passer à côté de ce qui compte vraiment. Alors restez avec moi, aujourd'hui nous allons creuser là où ça dérange, mais surtout là où ça peut vraiment faire la différence. Prendre une décision, ce n'est jamais neuf. Ce n'est pas juste cocher une case ou signer un contrat. C'est un acte qui nous engage. Et plus on monte en responsabilité, plus le poids de ces décisions devient personnel. Imaginez un instant lorsque c'est votre propre entreprise. Même si vous n'en avez pas forcément conscience, il y a plusieurs mécanismes qui se mettent en action à chaque prise de décision. Il y a tout d'abord la peur, la peur de perdre. Je vous partage un exemple pour illustrer. Lorsque j'ai lancé Reset Your Mind, je me souviens d'une décision qui m'a donné beaucoup de fils à retordre pour 10K. 10K, 10 000 euros. Avant ça, je gérais des budgets de plusieurs dizaines de millions d'euros tous les jours. Alors pourquoi ces 10K semblaient-ils soudain insurmontables ? Tout simplement parce que ce n'était plus l'argent d'une entreprise, mais c'était le mien personnel. Et c'est là une grosse partie du nœud du problème, la peur de perdre. La peur de perdre ne repose pas toujours sur la somme réelle. sonnantes et trébuchantes, mais sur ce qu'elles représentent pour chacun de nous. Pour certains, 100 000 euros, 1 million, c'est le ticket d'entrée minimum pour un projet. Pour d'autres, 10 000 euros, c'est toute une montagne. Le vrai enjeu, c'est de reconnaître cette peur. C'est de reconnaître l'angoisse que ça génère, mais aussi de ne pas la laisser vous dicter Ausha. Parce qu'en tant qu'entrepreneur ou dirigeant, chaque décision est un pari sur vous-même. Un ami m'a dit il y a quelques années, entreprendre, c'est sauter d'une falaise en parachute, c'est parier sur soi alors que personne n'y croit. Et honnêtement, je trouve ça assez drôle. Et j'ai même tendance à penser qu'être manager, qu'être leader, c'est un peu pareil aussi. Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans l'exemple qui va suivre. Combien de fois avez-vous hésité ? À prendre une décision en pensant, et si je me trompe, que va penser mon boss ? Que vont penser mes collègues, mes clients, ma famille ? Et pourtant, dire non ou refuser une opportunité, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est au contraire une preuve aussi de clarté et d'alignement. Nouvel exemple, l'une de mes clientes a récemment refusé un partenariat hyper lucratif parce qu'il l'aurait éloigné de son positionnement stratégique. Elle a eu peur. Bien sûr, vous imaginez qu'on en a beaucoup, beaucoup discuté. Je l'ai beaucoup coaché sur ce sujet. Mais elle savait que si elle disait oui, c'était risqué de se disperser et de perdre ce qui faisait la force de son business à elle. Aujourd'hui, quelques mois plus tard, avec le recul, elle n'a aucun regret. Parce que ce refus lui a permis de rester alignée et bizarrement d'attirer des opportunités encore plus cohérentes, plus alignées avec ce qu'elle a en tête et sa stratégie. Enfin, il y a aussi un autre mécanisme qui est le fameux faux mot entrepreneurial qui vient s'ajouter. Vous savez, ce fear of missing out, cette peur de passer à côté de quelque chose. C'est celui qui vous fait dire oui à tout. par peur de passer à côté de la collaboration qui pourrait tout changer. C'est celui qui vous fait prendre une décision en situation de stress, sans avoir toutes les informations, ni une vision consolidée ou 360. Vous voulez un petit secret ? Le succès ne repose jamais sur une seule opportunité. C'est un alignement de décisions qui se renforce les unes les autres. Des décisions cohérentes et alignées avec votre vision. Je sais que les réseaux, le milieu du showbiz et cette... que nous vivons au XXIe siècle a tendance à nous faire croire à l'émergence spontanée de talent, ce qu'ils oublient de montrer ce sont les années de travail, de labeur et de décision qui ont parsemé ce chemin pour en arriver là. Alors posez-vous cette question. Combien de fois avez-vous dit oui simplement par peur de passer à côté de quelque chose ces derniers mois ? Oh pas les six derniers ! le dernier mois ou les deux derniers mois ? Et combien de ces décisions vous ont vraiment rapprochées de vos objectifs ? À la fois business, mais aussi personnel, parce que quand bien même ce soit des décisions business, elles sont aussi beaucoup empreintes. de la vie personnelle que nous voulons avoir, de cet alignement. Ces mécanismes s'enclenchent automatiquement. Et d'autres aussi. Ce qui est important ici n'est pas forcément d'en dresser une liste exhaustive, mais plutôt d'avoir conscience qu'ils se déclenchent. Une fois que vous en avez conscience, vous allez alors pouvoir les identifier et même avec le temps, les voir venir petit à petit. Maintenant, parlons solutions. Comment faire des choix qui comptent sans vous laisser submerger par la peur ou l'urgence ? La base pour moi sera d'avoir une vision claire, toujours et encore, afin de pouvoir vous y raccrocher, pour pouvoir y revenir. Si vous ne savez pas où aller, chaque opportunité semblera alléchante et vous vous disperserez, toucherez à plein de choses, mais sans avoir forcément l'impact ou la valeur que vous souhaitez vraiment avoir. Est-ce que le pâtissier est le meilleur cuisinier ? Est-ce que le meilleur cuisinier est le meilleur boulanger ? Non, ce n'est pas parce que vous sauriez faire qu'il faut forcément dire oui. Alors pour vous aider, dites-vous plutôt ceci, chaque oui doit vous rapprocher de votre vision, et en aucun cas vous en éloigner. Personnellement, voici trois questions que je me pose à chaque décision que je dois prendre un petit peu délicate. Est-ce que... Cette opportunité est alignée avec ma vision à 1, 3 ou 5 ans. Est-ce que cela sert mes objectifs stratégiques ? Encore une fois, question d'alignement, question de stratégie. Et la troisième, est-ce que je ressens une excitation sincère ou juste une obligation ? Est-ce que j'ai vraiment envie d'y aller ? Pour vous aider à ne pas être dans la réaction et à ne pas dire oui trop vite, au risque de le regretter, vous pouvez aussi dire « Je vais y réfléchir et je te reviens. » Ça peut sembler anodin, mais ça vous donne le temps de prendre du recul justement et de répondre sans pression. Nous ne sommes pas tous capables de prendre des décisions du tas au tas. Nous sommes tous différents, tous différentes, et avec une histoire qui varie. Certaines personnes auront toujours besoin d'un délai de réflexion supplémentaire, même avec de l'entraînement. Si vous en faites partie, c'est totalement ok. Et si vous collaborez ou vous avez des business partners qui sont comme ça, soyez aussi informés de cette différence-là. Une autre option à laquelle je tiens personnellement, et que j'essaye de m'appliquer chaque jour un peu plus, c'est si une opportunité ne m'enthousiasme pas à 90%, et bien c'est un non. Oui, oui. Si je ne suis pas à 90% en joie lorsque je pense à ce projet, lorsque je pense à cette cliente, ou à ce client lorsque je pense à cette entreprise que j'accompagne, je préfère dire non. Pourquoi ? Parce que les engagements de tiède finissent toujours par drainer votre énergie, plus qu'ils ne vous en apportent. Et aujourd'hui, mon énergie est capitale pour pouvoir mener à bien les projets que j'ai en tête. Alors oui, je préfère me passer de certaines collaborations, tant pis, mais pour pouvoir atteindre ces fameux objectifs que je me suis fixés. Enfin, il y a un point que l'on néglige beaucoup aussi, on en parle beaucoup, ou en tout cas de plus en plus, mais elle est encore assez peu concrètement activée et concrètement solutionnée. C'est la santé mentale des entrepreneurs et d'hierogènes. L'être humain ayant par nature l'habitude de s'isoler, surtout lorsqu'il y a du stress ou des difficultés, cette santé mentale, cet épuisement entrepreneurial est de plus en plus... reconnu parce qu'enfin les gens acceptent de lever un peu le voile et c'est un vrai fléau. Pour accompagner de nombreux entrepreneurs, hommes ou femmes, nombreux sont ceux qui se retrouvent à travailler. 7 jours sur 7. Pensant que c'est cela être entrepreneur, c'est cela la recette du succès, la rançon de la gloire. Mais la vérité, c'est qu'un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Oui, un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Car être opérationnel, efficace, c'est aussi apprendre à prendre soin de soi. Et là, je ne parle pas uniquement de dormir, soyons bien clairs. La vie et notre corps, notre humanité, c'est un peu plus que juste manger. Dormir. Travailler. Je vous ai déjà parlé des fameux 7 types de repos théorisés par le docteur Sondra Dalton-Smith. Dans l'épisode numéro 13, pourquoi suis-je toujours épuisée ? Si vous ne l'avez pas écouté, je vous invite vraiment à aller l'écouter. Pour moi, ces 7 types de repos ont été une vraie révélation. Ils sont devenus une boussole précieuse. Si on fait une petite aparté rapidement sur ces sept types de repos, il y a bien évidemment le repos physique, à savoir s'accorder des pauses, du sommeil en suffisance, mais il y a aussi d'autres types de repos dont nous avons besoin, qui nous nourrissent, nous redynamisent et nous rechargent. Et surtout, nous permettent de gagner en cohérence et en lucidité. Il y a le repos mental, donc des temps morts, sans écran, ni stimuli, qui permettent d'apaiser notre agitation intérieure, justement, et sortir de cette... écosystème de réaction, cette urgence d'action toujours plus. Il y a le repos émotionnel, et oui, dire non aux relations toxiques qui sont une charge mentale supplémentaire pour vous et qui vous drainent tout autant, vous ôtent toute énergie ou toute envie. Il y a ensuite le repos créatif, là où on vient nourrir son esprit avec de nouvelles inspirations, de la peinture, une expo, jouer d'un instrument de musique ou tout simplement un coloriage. Oui, oui, testez, vous verrez à quel point cela pèse. Il y a le repos social, principalement entretenu par le fait de passer du temps avec des personnes qui vous élèvent, qui vous nourrissent et vous situent dans cette société, dans ce groupe. Puis le repos spirituel. La connotation religieuse ici n'est pas indispensable, c'est plutôt le fait de se reconnecter à ce qui donne du sens à vos actions, à pourquoi vous êtes là et ce que vous apportez. dans cet écosystème qui est le vôtre et dans lequel vous évoluez. Et enfin, il y a le repos sensoriel. Vous savez, cette petite bulle paisible, sans écran, sans son, sans agression extérieure. Ce petit état de grâce que parfois vous touchez du doigt au réveil les quelques millième de seconde avant d'être vraiment réveillé. Alors oui, driver un business n'est pas simple et cela peut être épuisant. Et ces décisions sont indispensables à prendre. Elles jalonneront de toute façon votre chemin. Une chose est certaine, on ne construit rien de grand seul. Et c'est l'erreur que beaucoup de dirigeants ou de leaders, hommes ou femmes, font. Croire que s'entourer signifie simplement déléguer ou embaucher, en réalité, s'entourer, c'est beaucoup plus que ça. S'entourer, c'est créer un écosystème qui vous soutient, vous challenge et vous élève. Pas seulement des prestataires ou des partenaires business qui seront impactés par ces fameuses décisions à prendre, mais bien au-delà, avec d'autres expertises. Pourquoi ? Parce que vous allez prendre des décisions en permanence. Et parfois ces décisions, vous ne voyez pas tout ce qu'elles impliquent. Vous êtes pris dans votre propre biais, dans vos propres filtres, dans vos propres croyances, limitantes ou non, de ce qui est bien, de ce qu'il faudrait faire, de ce que l'on attend de vous. Et avoir un cercle de confiance autour de vous, neutre, par rapport aux impacts de cette décision, c'est comme avoir un GPS qui vous aide à recalibrer la route lorsque vous commencez à dévier. Bien sûr, on va... parler d'un mentor ou d'un coach, l'un comme l'autre ne sont pas censés décider pour vous, au contraire, ils sont là pour poser des questions, celles qui vous obligent à aller au fond de la réflexion justement, de vous poser toutes ces questions qui potentiellement vous dérangent et que vous n'avez pas forcément envie de poser. Je sais, ce n'est pas toujours confortable, mais c'est précisément ce qui vous pousse à prendre la décision la plus éclairée. J'ai accompagné récemment une dirigeante qui hésitait à accepter un partenariat, encore une fois avec une grande entreprise. Sur le papier, honnêtement, tout semblait parfait. Visibilité, ressources, opportunités. Mais en discutant avec elle, en creusant avec elle ce qui la dérangeait, ce qui avait quelque chose qui la coinçait, elle a réalisé que ce partenariat la pousserait à adapter son service phare, son produit le plus important, à des standards qui n'étaient pas alignés avec ses valeurs. Et là, ça a été l'élément qui a fait pencher la balance. Mais pour arriver à identifier vraiment, Cet écart, elle avait besoin d'un regard extérieur pour voir ce qu'elle risquait de perdre en acceptant. Un regard extérieur, neutre, qui n'avait pas à gagner, quelle que soit la décision qu'elle prendrait. Et elle a fini forcément par dire non, et est restée très alignée. avec ses valeurs et le business qu'elle voulait avoir. S'entourer, ce n'est pas juste prendre des gens compétents, c'est choisir des personnes qui partagent votre vision, qui osent aussi vous dire lorsque vous faites fausse route. J'ai trois catégories de personnes, je dirais, qui peuvent transformer votre capacité à décider. Je dirais tout d'abord les challengers. Ce sont ceux qui osent poser les questions difficiles. Pas pour vous critiquer. mais pour vous aider à voir ce que vous pourriez manquer, à voir plus loin. Et ensuite, les alliés émotionnels. Ces personnes qui, sans forcément être expertes dans votre domaine, vous soutiennent lorsque la charge mentale devient trop lourde. Parce que parfois, il suffit d'un café avec un ami ou une amie pour remettre les choses en perspective. Il y a ensuite les exécutants de confiance. Ce sont celles et ceux à qui vous pouvez déléguer en toute sérénité, parce que déléguer, c'est libérer de l'espace mental pour les décisions qui comptent vraiment. Et si vous avez du mal à déléguer, Posez-vous cette question. Est-ce que je préfère tout faire moi-même et m'épuiser ? Ou est-ce que je fais confiance à quelqu'un pour m'aider et avancer plus vite ? Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans ce piège de tout superviser. Ce sentiment de devoir tout vérifier, tout vous valider, parce que personne ne fera aussi bien que moi. Mais soyons honnêtes, cette approche est un aller simple vers l'épuisement. Alors mon conseil ici, c'est comment c'est petit. Déléguer une tâche, un projet, un domaine et observer. Et puis petit à petit, vous verrez. jusqu'où vous avez envie de déléguer, jusqu'où c'est confortable pour vous et où ça devient inconfortable. Enfin, il y a quelque chose que l'on s'autorise trop peu rarement en tant qu'entrepreneur, dirigeant ou cadre dirigeant. C'est prendre soin de cette énergie mentale qui est précieuse et de créer des espaces pour prendre ces décisions stratégiques justement. Est-ce que vous prenez le temps de créer des espaces ? dédié à cette prise de décision stratégique. Cela pourrait être une journée par mois, une retraite annuelle, ou même un simple déjeuner avec un mentor. Ces moments sont comme des mises à jour pour votre cerveau. Ils vous permettent de recalibrer votre vision, de vous recentrer sur ce qui compte, et d'aborder vos décisions avec plus de clarté et de sérénité. Personnellement, chaque trimestre, je prends deux à trois jours solo. pour poser les choses, prendre du recul et décider de la suite à donner. Je vais d'ailleurs organiser début avril une retraite mastermind pour mes clientes qui ont été très demandeuses. Si jamais ça vous intéresse, envoyez-moi un petit message, je vous tiens de recours. Pourquoi créer ces espaces de décision est important ? Vous ne pouvez pas tout faire et vous ne devriez pas essayer. Et souvent, on est à la fois dans l'opérationnel, dans le day-to-day, et dans la stratégie, et dans l'anticipation. Et notre rôle en tant qu'entrepreneur ou en tant que leader, ce n'est pas de tout faire, c'est de poser une vision claire et de prendre ces décisions qui permettent d'aligner vos équipes, votre business avec cette vision-là et de ne pas les disperser, de ne pas les polluer, de ne pas vous polluer avec des sujets qui n'ont pas d'importance. Alors pour conclure cet épisode et cet inconfort de prendre des décisions business, dire non, c'est inconfortable. Décider, c'est inconfortable. Parce que l'on a tendance à penser que l'on perd quelque chose. Et moi je vous inviterais vraiment à voir ça sous l'angle contraire. Mais plutôt de gagner quelque chose. Parce que décider, c'est aussi un acte de courant. Prendre du recul, clarifier vos priorités, et surtout oser créer. Oser créer cet espace pour un oui, pour une décision, c'est ce qui fera vraiment la différence. Alors cette semaine, une dernière question. Quelle est la décision la plus alignée que vous pourriez prendre pour vous et votre business ? J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à me partager vos réflexions en commentaire. Je suis curieuse de connaître vos techniques et vos approches de ces décisions business. Si vous souhaitez tester le coaching que je vous accompagne, vous pouvez me joindre à contact.researchyourmind.fr ou sur Instagram by-reset-yourmind. Et je vous retrouve bien évidemment la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Research Your Mind. A la semaine prochaine !

Description

Lorsque chaque choix semble critique, comment garder une vision lucide et éviter le piège de l’overthinking.


Prendre une décision business, ce n’est jamais anodin. Cela peut être exaltant, terrifiant, ou les deux à la fois.

Que faire quand une opportunité semble alléchante, mais qu’elle ne rentre pas dans votre vision ?

Comment dire NON à un partenariat ou à une collaboration, même si cela fait peur ?

Et surtout, comment rester aligné·e avec vos valeurs et objectifs tout en avançant sereinement ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, je vous propose de plonger au cœur des décisions stratégiques en entrepreneuriat et en leadership.

👉 Découvrez :

  • Pourquoi notre cerveau exagère les risques et comment l’apprivoiser.

  • Les outils pour clarifier vos choix et prendre des décisions alignées.

  • L’importance de préserver votre énergie mentale pour mieux réfléchir.

  • Comment s’entourer des bonnes personnes pour créer un écosystème qui élève vos décisions.


🎯 Cet épisode est une invitation à dépasser l’inconfort des choix difficiles et à créer un espace pour des décisions plus lucides et stratégiques.


👉 Et vous, quelle est la décision business que vous pourriez prendre pour être pleinement aligné·e avec votre vision ?


🎧 Bonne écoute


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—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 42e épisode. Aujourd'hui, parlons des décisions visées. Comment choisir, comment trancher et comment avancer, même lorsque ça fait peur. Imaginez un instant, vous êtes assise, voici, devant votre ordinateur. Un café à la main, un email bien dernier. C'est un ancien collègue avec une proposition de collaboration. Rien qu'à lire l'objet, votre cœur s'emballe. Cela ressemble fortement à une opportunité en or. Mais voilà, aussitôt lu, aussitôt, quelques warnings allumés. Au fond de vous, quelque chose vous dérange, vous gratte, vous retient. Vous jetez un coup d'œil à votre emploi du temps déjà surchargé, et cette petite voix commence à chuchoter « Hum, ça ne rentre pas. » Oui, mais c'est une opportunité en or, je ne peux pas la laisser passer. Ok, mais ça ne rentre toujours pas. Et ce n'est pas aligné avec ta stratégie. Et vous dites oui, malgré tout. Pourquoi ? Parce que dire non, c'est terriblement inconfortable. Cela fait peur. Et dans le monde entrepreneurial ou managérial qui est le nôtre aujourd'hui, ce qui nous fait peur, on l'évite. Autant que faire se peut. Alors aujourd'hui, j'aimerais que l'on parle de ce sujet crucial, les décisions business. Ces choix qui façonnent non seulement la trajectoire de nos entreprises, mais aussi notre propre équilibre. Parce qu'à force de courir, Après toutes les opportunités, on finit par s'épuiser, diluer notre vision et parfois même passer à côté de ce qui compte vraiment. Alors restez avec moi, aujourd'hui nous allons creuser là où ça dérange, mais surtout là où ça peut vraiment faire la différence. Prendre une décision, ce n'est jamais neuf. Ce n'est pas juste cocher une case ou signer un contrat. C'est un acte qui nous engage. Et plus on monte en responsabilité, plus le poids de ces décisions devient personnel. Imaginez un instant lorsque c'est votre propre entreprise. Même si vous n'en avez pas forcément conscience, il y a plusieurs mécanismes qui se mettent en action à chaque prise de décision. Il y a tout d'abord la peur, la peur de perdre. Je vous partage un exemple pour illustrer. Lorsque j'ai lancé Reset Your Mind, je me souviens d'une décision qui m'a donné beaucoup de fils à retordre pour 10K. 10K, 10 000 euros. Avant ça, je gérais des budgets de plusieurs dizaines de millions d'euros tous les jours. Alors pourquoi ces 10K semblaient-ils soudain insurmontables ? Tout simplement parce que ce n'était plus l'argent d'une entreprise, mais c'était le mien personnel. Et c'est là une grosse partie du nœud du problème, la peur de perdre. La peur de perdre ne repose pas toujours sur la somme réelle. sonnantes et trébuchantes, mais sur ce qu'elles représentent pour chacun de nous. Pour certains, 100 000 euros, 1 million, c'est le ticket d'entrée minimum pour un projet. Pour d'autres, 10 000 euros, c'est toute une montagne. Le vrai enjeu, c'est de reconnaître cette peur. C'est de reconnaître l'angoisse que ça génère, mais aussi de ne pas la laisser vous dicter Ausha. Parce qu'en tant qu'entrepreneur ou dirigeant, chaque décision est un pari sur vous-même. Un ami m'a dit il y a quelques années, entreprendre, c'est sauter d'une falaise en parachute, c'est parier sur soi alors que personne n'y croit. Et honnêtement, je trouve ça assez drôle. Et j'ai même tendance à penser qu'être manager, qu'être leader, c'est un peu pareil aussi. Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans l'exemple qui va suivre. Combien de fois avez-vous hésité ? À prendre une décision en pensant, et si je me trompe, que va penser mon boss ? Que vont penser mes collègues, mes clients, ma famille ? Et pourtant, dire non ou refuser une opportunité, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est au contraire une preuve aussi de clarté et d'alignement. Nouvel exemple, l'une de mes clientes a récemment refusé un partenariat hyper lucratif parce qu'il l'aurait éloigné de son positionnement stratégique. Elle a eu peur. Bien sûr, vous imaginez qu'on en a beaucoup, beaucoup discuté. Je l'ai beaucoup coaché sur ce sujet. Mais elle savait que si elle disait oui, c'était risqué de se disperser et de perdre ce qui faisait la force de son business à elle. Aujourd'hui, quelques mois plus tard, avec le recul, elle n'a aucun regret. Parce que ce refus lui a permis de rester alignée et bizarrement d'attirer des opportunités encore plus cohérentes, plus alignées avec ce qu'elle a en tête et sa stratégie. Enfin, il y a aussi un autre mécanisme qui est le fameux faux mot entrepreneurial qui vient s'ajouter. Vous savez, ce fear of missing out, cette peur de passer à côté de quelque chose. C'est celui qui vous fait dire oui à tout. par peur de passer à côté de la collaboration qui pourrait tout changer. C'est celui qui vous fait prendre une décision en situation de stress, sans avoir toutes les informations, ni une vision consolidée ou 360. Vous voulez un petit secret ? Le succès ne repose jamais sur une seule opportunité. C'est un alignement de décisions qui se renforce les unes les autres. Des décisions cohérentes et alignées avec votre vision. Je sais que les réseaux, le milieu du showbiz et cette... que nous vivons au XXIe siècle a tendance à nous faire croire à l'émergence spontanée de talent, ce qu'ils oublient de montrer ce sont les années de travail, de labeur et de décision qui ont parsemé ce chemin pour en arriver là. Alors posez-vous cette question. Combien de fois avez-vous dit oui simplement par peur de passer à côté de quelque chose ces derniers mois ? Oh pas les six derniers ! le dernier mois ou les deux derniers mois ? Et combien de ces décisions vous ont vraiment rapprochées de vos objectifs ? À la fois business, mais aussi personnel, parce que quand bien même ce soit des décisions business, elles sont aussi beaucoup empreintes. de la vie personnelle que nous voulons avoir, de cet alignement. Ces mécanismes s'enclenchent automatiquement. Et d'autres aussi. Ce qui est important ici n'est pas forcément d'en dresser une liste exhaustive, mais plutôt d'avoir conscience qu'ils se déclenchent. Une fois que vous en avez conscience, vous allez alors pouvoir les identifier et même avec le temps, les voir venir petit à petit. Maintenant, parlons solutions. Comment faire des choix qui comptent sans vous laisser submerger par la peur ou l'urgence ? La base pour moi sera d'avoir une vision claire, toujours et encore, afin de pouvoir vous y raccrocher, pour pouvoir y revenir. Si vous ne savez pas où aller, chaque opportunité semblera alléchante et vous vous disperserez, toucherez à plein de choses, mais sans avoir forcément l'impact ou la valeur que vous souhaitez vraiment avoir. Est-ce que le pâtissier est le meilleur cuisinier ? Est-ce que le meilleur cuisinier est le meilleur boulanger ? Non, ce n'est pas parce que vous sauriez faire qu'il faut forcément dire oui. Alors pour vous aider, dites-vous plutôt ceci, chaque oui doit vous rapprocher de votre vision, et en aucun cas vous en éloigner. Personnellement, voici trois questions que je me pose à chaque décision que je dois prendre un petit peu délicate. Est-ce que... Cette opportunité est alignée avec ma vision à 1, 3 ou 5 ans. Est-ce que cela sert mes objectifs stratégiques ? Encore une fois, question d'alignement, question de stratégie. Et la troisième, est-ce que je ressens une excitation sincère ou juste une obligation ? Est-ce que j'ai vraiment envie d'y aller ? Pour vous aider à ne pas être dans la réaction et à ne pas dire oui trop vite, au risque de le regretter, vous pouvez aussi dire « Je vais y réfléchir et je te reviens. » Ça peut sembler anodin, mais ça vous donne le temps de prendre du recul justement et de répondre sans pression. Nous ne sommes pas tous capables de prendre des décisions du tas au tas. Nous sommes tous différents, tous différentes, et avec une histoire qui varie. Certaines personnes auront toujours besoin d'un délai de réflexion supplémentaire, même avec de l'entraînement. Si vous en faites partie, c'est totalement ok. Et si vous collaborez ou vous avez des business partners qui sont comme ça, soyez aussi informés de cette différence-là. Une autre option à laquelle je tiens personnellement, et que j'essaye de m'appliquer chaque jour un peu plus, c'est si une opportunité ne m'enthousiasme pas à 90%, et bien c'est un non. Oui, oui. Si je ne suis pas à 90% en joie lorsque je pense à ce projet, lorsque je pense à cette cliente, ou à ce client lorsque je pense à cette entreprise que j'accompagne, je préfère dire non. Pourquoi ? Parce que les engagements de tiède finissent toujours par drainer votre énergie, plus qu'ils ne vous en apportent. Et aujourd'hui, mon énergie est capitale pour pouvoir mener à bien les projets que j'ai en tête. Alors oui, je préfère me passer de certaines collaborations, tant pis, mais pour pouvoir atteindre ces fameux objectifs que je me suis fixés. Enfin, il y a un point que l'on néglige beaucoup aussi, on en parle beaucoup, ou en tout cas de plus en plus, mais elle est encore assez peu concrètement activée et concrètement solutionnée. C'est la santé mentale des entrepreneurs et d'hierogènes. L'être humain ayant par nature l'habitude de s'isoler, surtout lorsqu'il y a du stress ou des difficultés, cette santé mentale, cet épuisement entrepreneurial est de plus en plus... reconnu parce qu'enfin les gens acceptent de lever un peu le voile et c'est un vrai fléau. Pour accompagner de nombreux entrepreneurs, hommes ou femmes, nombreux sont ceux qui se retrouvent à travailler. 7 jours sur 7. Pensant que c'est cela être entrepreneur, c'est cela la recette du succès, la rançon de la gloire. Mais la vérité, c'est qu'un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Oui, un cerveau fatigué prend les mauvaises décisions. Car être opérationnel, efficace, c'est aussi apprendre à prendre soin de soi. Et là, je ne parle pas uniquement de dormir, soyons bien clairs. La vie et notre corps, notre humanité, c'est un peu plus que juste manger. Dormir. Travailler. Je vous ai déjà parlé des fameux 7 types de repos théorisés par le docteur Sondra Dalton-Smith. Dans l'épisode numéro 13, pourquoi suis-je toujours épuisée ? Si vous ne l'avez pas écouté, je vous invite vraiment à aller l'écouter. Pour moi, ces 7 types de repos ont été une vraie révélation. Ils sont devenus une boussole précieuse. Si on fait une petite aparté rapidement sur ces sept types de repos, il y a bien évidemment le repos physique, à savoir s'accorder des pauses, du sommeil en suffisance, mais il y a aussi d'autres types de repos dont nous avons besoin, qui nous nourrissent, nous redynamisent et nous rechargent. Et surtout, nous permettent de gagner en cohérence et en lucidité. Il y a le repos mental, donc des temps morts, sans écran, ni stimuli, qui permettent d'apaiser notre agitation intérieure, justement, et sortir de cette... écosystème de réaction, cette urgence d'action toujours plus. Il y a le repos émotionnel, et oui, dire non aux relations toxiques qui sont une charge mentale supplémentaire pour vous et qui vous drainent tout autant, vous ôtent toute énergie ou toute envie. Il y a ensuite le repos créatif, là où on vient nourrir son esprit avec de nouvelles inspirations, de la peinture, une expo, jouer d'un instrument de musique ou tout simplement un coloriage. Oui, oui, testez, vous verrez à quel point cela pèse. Il y a le repos social, principalement entretenu par le fait de passer du temps avec des personnes qui vous élèvent, qui vous nourrissent et vous situent dans cette société, dans ce groupe. Puis le repos spirituel. La connotation religieuse ici n'est pas indispensable, c'est plutôt le fait de se reconnecter à ce qui donne du sens à vos actions, à pourquoi vous êtes là et ce que vous apportez. dans cet écosystème qui est le vôtre et dans lequel vous évoluez. Et enfin, il y a le repos sensoriel. Vous savez, cette petite bulle paisible, sans écran, sans son, sans agression extérieure. Ce petit état de grâce que parfois vous touchez du doigt au réveil les quelques millième de seconde avant d'être vraiment réveillé. Alors oui, driver un business n'est pas simple et cela peut être épuisant. Et ces décisions sont indispensables à prendre. Elles jalonneront de toute façon votre chemin. Une chose est certaine, on ne construit rien de grand seul. Et c'est l'erreur que beaucoup de dirigeants ou de leaders, hommes ou femmes, font. Croire que s'entourer signifie simplement déléguer ou embaucher, en réalité, s'entourer, c'est beaucoup plus que ça. S'entourer, c'est créer un écosystème qui vous soutient, vous challenge et vous élève. Pas seulement des prestataires ou des partenaires business qui seront impactés par ces fameuses décisions à prendre, mais bien au-delà, avec d'autres expertises. Pourquoi ? Parce que vous allez prendre des décisions en permanence. Et parfois ces décisions, vous ne voyez pas tout ce qu'elles impliquent. Vous êtes pris dans votre propre biais, dans vos propres filtres, dans vos propres croyances, limitantes ou non, de ce qui est bien, de ce qu'il faudrait faire, de ce que l'on attend de vous. Et avoir un cercle de confiance autour de vous, neutre, par rapport aux impacts de cette décision, c'est comme avoir un GPS qui vous aide à recalibrer la route lorsque vous commencez à dévier. Bien sûr, on va... parler d'un mentor ou d'un coach, l'un comme l'autre ne sont pas censés décider pour vous, au contraire, ils sont là pour poser des questions, celles qui vous obligent à aller au fond de la réflexion justement, de vous poser toutes ces questions qui potentiellement vous dérangent et que vous n'avez pas forcément envie de poser. Je sais, ce n'est pas toujours confortable, mais c'est précisément ce qui vous pousse à prendre la décision la plus éclairée. J'ai accompagné récemment une dirigeante qui hésitait à accepter un partenariat, encore une fois avec une grande entreprise. Sur le papier, honnêtement, tout semblait parfait. Visibilité, ressources, opportunités. Mais en discutant avec elle, en creusant avec elle ce qui la dérangeait, ce qui avait quelque chose qui la coinçait, elle a réalisé que ce partenariat la pousserait à adapter son service phare, son produit le plus important, à des standards qui n'étaient pas alignés avec ses valeurs. Et là, ça a été l'élément qui a fait pencher la balance. Mais pour arriver à identifier vraiment, Cet écart, elle avait besoin d'un regard extérieur pour voir ce qu'elle risquait de perdre en acceptant. Un regard extérieur, neutre, qui n'avait pas à gagner, quelle que soit la décision qu'elle prendrait. Et elle a fini forcément par dire non, et est restée très alignée. avec ses valeurs et le business qu'elle voulait avoir. S'entourer, ce n'est pas juste prendre des gens compétents, c'est choisir des personnes qui partagent votre vision, qui osent aussi vous dire lorsque vous faites fausse route. J'ai trois catégories de personnes, je dirais, qui peuvent transformer votre capacité à décider. Je dirais tout d'abord les challengers. Ce sont ceux qui osent poser les questions difficiles. Pas pour vous critiquer. mais pour vous aider à voir ce que vous pourriez manquer, à voir plus loin. Et ensuite, les alliés émotionnels. Ces personnes qui, sans forcément être expertes dans votre domaine, vous soutiennent lorsque la charge mentale devient trop lourde. Parce que parfois, il suffit d'un café avec un ami ou une amie pour remettre les choses en perspective. Il y a ensuite les exécutants de confiance. Ce sont celles et ceux à qui vous pouvez déléguer en toute sérénité, parce que déléguer, c'est libérer de l'espace mental pour les décisions qui comptent vraiment. Et si vous avez du mal à déléguer, Posez-vous cette question. Est-ce que je préfère tout faire moi-même et m'épuiser ? Ou est-ce que je fais confiance à quelqu'un pour m'aider et avancer plus vite ? Je sais que beaucoup d'entre vous se reconnaîtront dans ce piège de tout superviser. Ce sentiment de devoir tout vérifier, tout vous valider, parce que personne ne fera aussi bien que moi. Mais soyons honnêtes, cette approche est un aller simple vers l'épuisement. Alors mon conseil ici, c'est comment c'est petit. Déléguer une tâche, un projet, un domaine et observer. Et puis petit à petit, vous verrez. jusqu'où vous avez envie de déléguer, jusqu'où c'est confortable pour vous et où ça devient inconfortable. Enfin, il y a quelque chose que l'on s'autorise trop peu rarement en tant qu'entrepreneur, dirigeant ou cadre dirigeant. C'est prendre soin de cette énergie mentale qui est précieuse et de créer des espaces pour prendre ces décisions stratégiques justement. Est-ce que vous prenez le temps de créer des espaces ? dédié à cette prise de décision stratégique. Cela pourrait être une journée par mois, une retraite annuelle, ou même un simple déjeuner avec un mentor. Ces moments sont comme des mises à jour pour votre cerveau. Ils vous permettent de recalibrer votre vision, de vous recentrer sur ce qui compte, et d'aborder vos décisions avec plus de clarté et de sérénité. Personnellement, chaque trimestre, je prends deux à trois jours solo. pour poser les choses, prendre du recul et décider de la suite à donner. Je vais d'ailleurs organiser début avril une retraite mastermind pour mes clientes qui ont été très demandeuses. Si jamais ça vous intéresse, envoyez-moi un petit message, je vous tiens de recours. Pourquoi créer ces espaces de décision est important ? Vous ne pouvez pas tout faire et vous ne devriez pas essayer. Et souvent, on est à la fois dans l'opérationnel, dans le day-to-day, et dans la stratégie, et dans l'anticipation. Et notre rôle en tant qu'entrepreneur ou en tant que leader, ce n'est pas de tout faire, c'est de poser une vision claire et de prendre ces décisions qui permettent d'aligner vos équipes, votre business avec cette vision-là et de ne pas les disperser, de ne pas les polluer, de ne pas vous polluer avec des sujets qui n'ont pas d'importance. Alors pour conclure cet épisode et cet inconfort de prendre des décisions business, dire non, c'est inconfortable. Décider, c'est inconfortable. Parce que l'on a tendance à penser que l'on perd quelque chose. Et moi je vous inviterais vraiment à voir ça sous l'angle contraire. Mais plutôt de gagner quelque chose. Parce que décider, c'est aussi un acte de courant. Prendre du recul, clarifier vos priorités, et surtout oser créer. Oser créer cet espace pour un oui, pour une décision, c'est ce qui fera vraiment la différence. Alors cette semaine, une dernière question. Quelle est la décision la plus alignée que vous pourriez prendre pour vous et votre business ? J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à me partager vos réflexions en commentaire. Je suis curieuse de connaître vos techniques et vos approches de ces décisions business. Si vous souhaitez tester le coaching que je vous accompagne, vous pouvez me joindre à contact.researchyourmind.fr ou sur Instagram by-reset-yourmind. Et je vous retrouve bien évidemment la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Research Your Mind. A la semaine prochaine !

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