Speaker #0Bonjour Alice, ça y est, nous voilà repartis pour un nouvel épisode, c'est l'épisode 44 où nous allons traiter de changer. Oui, c'est bien sympa, changer, oui, mais non. Allez, let's go ! Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 44e épisode dédié au changement. Si on adore l'idée de changer, que tout le monde en rêve, la p... appelle et le souhaite, il est un pas plus difficile à passer, celui de le mettre en œuvre. Regardez autour de vous, tout le monde parle d'adaptabilité, d'agilité, d'innovation, dans le business, dans le management, dans la vie. Mais soyons honnêtes, qui change vraiment ? Qui prend le temps d'analyser ses propres automatismes, de repenser sa manière de travailler, de remettre en cause ce qu'elle ou il a toujours fait ? Personne, ou pas grand monde. Parce que le changement, en théorie, s'il est très inspirant, en pratique, il est inconfortable, effrayant, et demande beaucoup d'efforts. Et cela devient très vite ennuyeux. Cet épisode vient de cette réflexion. Pourquoi tout le monde veut tellement changer sa vie, son job, son chef, son physique, ou même encore ses réactions, et pourtant ne se met pas concrètement en action ? Car le vouloir est une chose, le décider une seconde. Mais l'obtenir nécessite d'agir concrètement, et pas seulement de le rêver. Le pire dans notre société actuelle, c'est que de ne pas changer aujourd'hui peut être une prise de risque énorme. Parce que le monde bouge si vite, tellement plus vite, et même de plus en plus vite, que ne pas accepter de changer, c'est décider de s'enterrer, décider de s'asphyxier. Là où des connaissances, des expertises permettaient de sécuriser une carrière une dizaine d'années, voire plus, aujourd'hui, les compétences deviennent obsolètes au bout de quoi ? Deux ans ? Trois ans peut-être ? Alors oui, si je suis un professionnel, je peux faire des compétences, Si changer est si compliqué pour nous, j'ai comme l'impression que nous allons avoir un sérieux problème et très rapidement. J'ai donc voulu dans cet épisode poser quelques bases et parler du vrai problème qui se cache derrière ce que beaucoup appellent la flemme, la procrastination ou tout simplement la peur du changement. Car oui, il y a peur. Peur de perdre, peur de l'inconnu, mais aussi de nombreux mécanismes de protection qui se mettent en place à chaque fois que l'on veut changer, que le contexte extérieur bouge, que le contexte extérieur bouge. Votre cerveau par exemple qui panique à chaque tentative de changement, pourquoi continuer ? Pourquoi continuer comme d'habitude est si facile quand bien même ce soit la pire des décisions et que cela nous étouffe, nous asphyxie au quotidien ? Ou enfin, comment amorcer un vrai shift sans vous brûler compl��tement au passage ? Si vous nous rejoignez pour la première fois, soyez le ou soyez la bienvenue. Ici, chez Reset Your Mind, nous parlons business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs, des moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu. Or, personne ne nous apprend vraiment à gérer cela. Alors ici nous parlons de décision inconfortable, ambition assumée, ambition assumée et du prix réel du succès. Comment oser, trancher, s'affirmer quand tout le monde attend autre chose de vous ? Comment garder le pacte ? Comment garder le cap quand le doute s'invite à la table et que la charge mentale explose ? Si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un vrai sparing partner pour avancer, un alter ego qui vous challenge avec bienveillance. Vous êtes au bon endroit. Et si vous pensez qu'une personne autour de vous gagnerait à écouter cet épisode, faites-vous plaisir, partagez-le. C'est à plusieurs que l'on fait bouger les choses. Vous retrouverez aussi en commentaire de l'épisode ou nous joindre sur les réseaux sociaux ou directement par mail. Soyez bienvenus. Respirez, installez-vous et attaquons. Avez-vous une petite idée de pourquoi changer est si difficile ? Spoiler alert, ce n'est pas une question de volonté. On pourrait croire que ne pas changer est un choix, que c'est une forme de paresse, de manque de discipline. Eh bien non, pas vraiment. En tout cas... Clairement pas seulement. Ce qui se passe, c'est une lutte active, une guerre interne où votre cerveau reptilien lutte activement contre tout changement. Et cette partie de votre cerveau a tendance à prendre le dessus lorsque vous êtes en état de stress et de fatigue. Ce qui n'est pas du tout votre cas, j'imagine, dans votre quotidien. Bon, ceci est une blague, mais notre environnement naturel est devenu le stresseur chronique par défaut. Ceci est une blague, mais notre environnement naturel est devenu le stress conique par défaut. Cette partie de votre cerveau, donc le cerveau reptilien, par opposition à la partie du cortex préfrontal qui est plus dans l'anticipation, dans la vision à long terme, cette partie est boostée au stress et au cortisol. Cette partie qui est donc boostée au stress et au cortisol, préfère le connu. Quand bien même ce connu soit inefficace, voire toxique pour vous. C'est ce fameux biais du statu quo. Pourquoi ? Parce que le connu, c'est la sécurité. C'est la maîtrise de l'environnement, c'est la maîtrise de l'énergie à dépenser jusqu'au prochain repas, c'est la maîtrise des interactions sociales dans son propre positionnement, sa propre posture, où est-ce qu'on se situe dans le groupe les uns par rapport aux autres. C'est l'assurance de survivre à la journée. qui est en cours. Et donc pour remettre en question un système qui après tout a fonctionné jusqu'ici, qui a l'approbation globale en plus de l'écosystème qui vous entoure, et qui vous fournit uniquement des rôles modèles façonnés sur cette base, et bien... survivre est la priorité. C'est pour cela que votre boss, votre dirigeant, continue peut-être des process obsolètes à reproduire. C'est pour cela que votre boss ou votre dirigeant continue peut-être de vous demander de suivre des process obsolètes, de reproduire ce qu'ils ont eux-mêmes ou elles-mêmes suivi, supporté ou vu faire. Même si ce sont des modes de travail inadaptés, des habitudes devenues chronophages ou en tout cas qui pourraient clairement être optimisées. Si vous ajoutez à cela que changer, c'est sortir du nouveau. moule, c'est sortir du groupe et donc s'exposer et là vous basculez clairement en mode panique. Vous involontairement involontairement c'est la panique qui prend le dessus. Et donc, si vous vous sentez en panique, c'est normal. Avez-vous déjà vu le dessin animé Vice Versa 2, le deuxième ? Le deuxième opus. Lorsque le personnage qui incarne Anxiété, un petit personnage rouge, orange, prend les commandes. Lorsque le personnage qui incarne anxiété, un petit personnage orange, prend les commandes. Eh bien, je vous invite à le voir ou à le revoir. Parce que vraiment, il est extrêmement bien conçu et a un narratif extrêmement percutant. Là encore, à un moment du film, ce qui se passe, c'est que ce petit personnage anxiété prend les manettes, prend le contrôle, prend le pas sur toutes les autres émotions. Sauf qu'au bout d'un moment, à agir dans tous les sens sous le coup de l'anxiété, elle crée elle-même une spirale infernale dans laquelle elle est coincée. Dans laquelle dans lequel ce petit personnage est bloqué. Et c'est exactement ce qui se passe par moments. Quand vous êtes surexposé au stress, quand vous êtes surexposé au changement et que vous basculez en mode panique, vous êtes dans l'incapacité d'agir réellement tellement vous êtes pris dans ce tourbillon d'action. Et là encore, votre cerveau a une peur si viscérale d'être différent, d'être critiqué, qu'il n'arrive plus à bouger. Si votre équipe a l'habitude de travailler 70 heures par semaine et que vous décidez de ralentir, si tout le monde gère un business d'une certaine manière et que vous souhaitez expérimenter autre chose, vous avez une petite voix dans votre tête qui vous dit « Oh, si je fais différemment, je vais être l'anomalie. » Et être l'anomalie. Oui, oui, anomalie. Là , les choses se corsent. Et pas qu'un petit peu. Il y a ensuite cet effort cognitif aussi à ne pas sous-estimer. Mes clients ou mes clientes me disent souvent en session « mais je n'ai pas le temps de changer, il faut que ce soit maintenant » . Tout de suite ! Et là , il y a deux choses qui jouent. Le temps est votre ressource la plus importante. Si vous voulez continuer à reproduire des process chronophages, toujours et encore, là oui, le changement, c'est perdre votre temps. Mais si vous décidez d'investir votre temps pour l'optimiser ensuite, si cela semble contre-productif à très court terme, c'est surtout... ralentir pour mieux accélérer ensuite. Et ça, si c'est très facile à dire, c'est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre ou à intégrer parce que votre cerveau, lui, il aime fonctionner dans l'immédiateté. Et puis l'autre aspect à ne pas négliger, c'est qu'en réalité, vous êtes tellement épuisé et tellement déjà dans le stress que vous n'avez pas forcément l'énergie mentale pour cela. Vu que vous êtes déjà en batterie faible, difficile de trouver encore plus d'énergie. pour changer justement parce que oui chaque changement demande un effort de recalibrage et votre cerveau lui ce qu'il aime avant tout c'est l'automatisme car avec le temps il a créé de véritables autoroutes neuronales je pense que que ce n'est pas la première fois que vous entendez cette expression. Et ces autonormales, elles se renforcent à chaque fois qu'elles sont empruntées. Et plus elles sont empruntées, plus il les connaît par cœur et plus il apprécie. Pourquoi ? Parce qu'il a une prédictibilité de plus en plus fine, de plus en plus fiable du temps que ça va prendre, de l'énergie et du danger qui est maîtrisé puisqu'on est déjà passé par là plusieurs fois, qui le rassure. Même si c'est toxique, nocif, pour vous sur le long terme, il aura toujours tendance à prendre cette voie qui est plus facile pour lui. Donc on repousse le changement. Donc on n'aime pas le changement. Et c'est pour ça que c'est si inconfortable. Mais le problème, c'est que plus on repousse, et plus le retour de flamme risque d'être violent. Et en tout cas, c'est ce que je suis arrivée à en penser aujourd'hui, c'est accepter de changer au quotidien plus régulièrement, d'apprivoiser cet inconfort un petit peu, tout le temps. est une manière de maîtriser le risque versus le repousser. Pourquoi ? Parce que refuser de changer, c'est clairement dangereux. Pas immédiatement, pas demain matin peut-être, mais à moyen et long terme, cela vous coûtera cher à plein de niveaux. Je vais rester dans le cadre professionnel, revenons aux compétences professionnelles, cela devrait parler à chacun et chacune de vous. Il y a encore quelques années, une expertise... durement acquise à l'école ou au travers de formations d'années d'expérience professionnelle, une expertise pouvait durer toute une carrière ou moins d'une dizaine d'années. Aujourd'hui, en moins de trois ans, elle est obsolète. Je ne dis pas ça pour vous ajouter de l'angoisse au contexte déjà suffisamment oxygène. J'énonce un fait. Prenons un exemple. Il y a dix ans, personne ne parlait vraiment d'IA, d'intelligence artificielle. Aujourd'hui, un expert du digital qui ignore ChatGPT, Midjourney ou Notion AI est déjà en retard. Je sais que l'IA angoisse beaucoup d'entre vous, d'ailleurs je ferai prochainement un épisode dédié à ce sujet. Mais l'IA... va, oui, révolutionner nos vies. Exactement comme Internet l'a fait il y a quelques décennies. Est-ce qu'il faut en avoir peur ? Peut-être, est-ce qu'il faut anticiper à partir de ce que vous avez déjà vécu avec Internet et la manière dont nous nous sommes tous appropriés ces nouveaux usages ? J'aurais tendance à dire que c'est certainement plutôt ça qu'il faut faire. Regardez aujourd'hui, même vos parents ou vos grands-parents utilisent des smartphones, des tablettes, des modes de paiement digitaux, passent des commandes sur le web, etc. Pour certains d'entre vous, vous vous souvenez aussi certainement de votre vie avant les smartphones. Allez, reconnaissez-le. Je vois d'ici votre petit sourire en coin. Oui, vous avez eu une vie à avoir... Et oui, vous avez eu une vie avant d'avoir une extension supplémentaire au bout de votre main. Ce petit objet électronique où vous pouvez absolument tout faire aujourd'hui. Savoir où sont vos enfants, commander à manger pour ce soir, prendre rendez-vous chez le médecin et répondre à vos mails ou... Vous préparez une présentation pour le lendemain au COMEX. Ne pas suivre l'évolution des tendances, des technologies et donc de la société, c'est accepter de devenir progressivement dépassé. Et si vous êtes manager ou dirigeant, cela ne concerne pas que vous. C'est tout votre business, toutes vos équipes qui prennent du retard. Bon, respirez quand même. Si vous m'écoutez depuis quelques épisodes, vous savez que je ne vais pas vous enjoindre à suivre aveuglément toutes les nouvelles tendances. Mais plutôt de décider de celles que vous souhaitez intégrer. En tout cas, d'apprivoiser celles qui peuvent être porteuses pour vous. Pourquoi ? Parce que votre business, votre carrière, votre vie, risque d'en pâtir si vous les ignorez juste. Si vous ignorez, vous risquez de subir. Et il n'y a rien de pire que de subir avec cette désagréable impression de perdre le lead, de perdre notre capacité d'agir. Combien, selon vous, combien d'entreprises se sont effondrées parce qu'elles ont refusé d'évoluer ? Si certaines ont fait des choix malheureux, cela arrive et arrivera toujours, certaines ont fait ce que je qualifierais de refus d'obstacle. On peut évoquer éventuellement Kodak, qui n'a pas cru en la photo numérique à l'époque. On peut aussi évoquer Nokia, qui n'a pas anticipé l'ère des smartphones, ou en tout cas n'y a pas cru non plus. Ou Blockbuster, qui a maîtrisé le streaming. De qui entendez-vous encore parler aujourd'hui ? Et là , c'est vraiment le message important de cet épisode. Si vous ne challengez pas régulièrement vos propres méthodes, si vous ne questionnez pas la pertinence de ce que vous faites aujourd'hui, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle, vous prenez le risque de vous réveiller un jour complètement out, complètement dépassé. Et là , encore une fois, mon point n'est pas de tout remettre en question pour tout envoyer valser, mais d'ajuster régulièrement pour vous assurer d'être au bon endroit, d'être aligné avec vous, avec ce qui vous fait vibrer, pour prendre les décisions qui conviennent et non pas qu'elles vous soient imposées. sans même que vous vous en rendiez compte. Pourquoi ? Parce que contrairement à ce que l'on pense, ne pas décider va tout de même vous épuiser. Si si, ne pas anticiper le changement, c'est devoir être en réaction permanente. Et être en réaction permanente, c'est épuiser. Parce que lorsque vous décidez, vous ne décidez ni de quand, ni de comment changer, le changement vous tombe dessus. Le changement va vous tomber dessus, dans l'urgence, avec toute sa vague de stress, et souvent dans la douleur. Et on a cette impression désagréable et constante de subir, donc de ne pas avoir les rênes, et d'être perpétuellement en retard, qui est tout aussi désagréable. Alors avec le temps, et certainement le fait d'avoir évolué dans le digital, la plus grande partie de ma carrière, qui est un monde qui change quand même assez habituellement. Si je vous partage sur mes cinq dernières années dans le monde corporate, j'ai dû connaître au moins quatre réorganisations et créer une bonne dizaine d'équipes en moins de cinq ans. Et si j'étends ça à mes dix... ou 15 dernières années, je pense que vous pouvez le multiplier par 3 ou 4. Donc oui, lorsque je vous parle de croissance exponentielle, croyez-moi, j'en connais une partie. Donc oui, lorsque je vous parle de croissance exponentielle et de changement, croyez-moi, je sais un peu de quoi je parle. Pour moi, la question n'est pas « dois-je changer ? » Elle est plutôt « mais quelle évolution vais-je choisir ? » Pourquoi ? Parce que je n'aime pas subir. Pourquoi ? Parce que je n'aime pas subir. Et c'est pour cela qu'avec le temps, j'ai vraiment testé différentes approches pour apprivoiser ces changements perpétuels, pour en faire des amis, des compagnons de route au quotidien, et non des ennemis. Qui, comme vous, tout naturellement, les premières fois, me généraient des pics de stress et d'angoisse assez importants. Alors, comment amorcer intelligemment ces changements ? Je vais vous partager... ... ce que moi j'ai retenu et ce qui m'a aidé avec le recul. Première chose, j'ai personnellement banni les changements on-off, en tout cas aussi souvent que c'était possible, ou tout révolutionner d'un coup, parce que pour moi, tout révolutionner d'un coup... Parce que de mon expérience, tout révolutionner d'un coup n'est vraiment pas ce qui fonctionne. Ni pour moi, ni pour mes anciennes équipes ou encore mes clients d'aujourd'hui. Changer, cela veut dire mettre en place une méthode qui vous permet d'évoluer en continu sans vous brûler les ailes au passage, sans vous drainer et vous laisser sur le carreau à la fin du changement. Alors certes, parfois, ce n'est pas possible, ce n'est pas jouable. Mais en tout cas, à chaque fois que c'est possible, je vous encourage vraiment à opter pour cette option-là . Ce qui va se passer quand vous optez pour cette approche, c'est que vous allez hacker votre cerveau. Avec la stratégie des petits pas. Ici aussi. On sous-estime bien trop l'impact de faire de petites actions très régulièrement versus des big bangs qui ne tiennent que très rarement sur la durée. Alors, si vous voulez changer quelque chose... mais que cela vous semble insurmontable, ne changez pas tout d'un coup, ni trop de choses en même temps. Y compris dans des réorganisations internes. Allez-y en plusieurs étapes successives. Essayez les micro-actions aussi. Changez votre façon de démarrer votre journée. Dès qu'elle est une réunion inutile, prenez l'habitude de questionner l'objectif de chaque réunion avant de valider votre présence. Testez un processus plus efficace sur une semaine. Testez, autorisez-vous. Pourquoi ? Le but de ces tests, de ces micro-actions, c'est d'accompagner votre cerveau sans le mettre en panique, sans renforcer cette panique, ce stress qui est déjà une réaction naturelle face à du changement. Lui montrer que tout se passe bien, y compris dans cette nouvelle situation. En un mot, l'apprivoiser, vous m'aurez compris. Mon deuxième point, ce qui a été vraiment aussi game changer dans mon relation au changement, c'est d'accepter. que l'on n'a pas à tout faire seul. Plus vous vous entourez de personnes qui se Ausha, surtout qui vous Ausha, qui fonctionnent différemment au quotidien, et plus vous serez tirés vers le haut. Car vous apprendrez à questionner ce que vous aviez toujours pris pour acquis, à tester, vous aussi, de nouvelles idées. Être challengé vous nourrira. Cela vous permettra de basculer dans l'interrogation constante, en douceur, perpétuelle certes, mais cela vous permettra de basculer dans ce mode de questionnement de votre statu quo, de la normalité, de ce que vous considérez comme étant votre normalité. Être challengé par d'autres personnes qui pensent différemment va pouvoir ouvrir des portes et vous faire entreapercevoir ce qui est vrai. qui peut se passer derrière. Et ça, ça vous aidera à franchir le cap. Alors, de qui s'entourer me direz-vous ? Vous pouvez très bien vous entourer de mentors qui ont déjà passé ou expérimenté certaines de ces situations, de communautés qui ne vous laissent pas vous enfermer dans votre routine, des communautés d'experts, des communautés de personnes qui sont dans les mêmes situations ou les mêmes phases de vie que vous ou d'expérience professionnelle que vous. Forcément, de coach aussi, c'est clairement à ça que les coachs servent, de vous challenger sur vos angles morts. Ils n'ont pas forcément la bonne réponse, mais ils vont venir avec vous ouvrir ces fenêtres, ouvrir ces possibilités, ouvrir ces opportunités. Un autre point qui m'aidait aussi énormément, c'était de programmer mes mises à jour. Le changement, c'est comme tout. Cela se prépare et se planifie. Et plus vous anticiperez, et plus vous serez rassuré. Ce qui vous permettra à terme de changer beaucoup plus facilement, et donc beaucoup plus rapidement. De vous adapter. Vous mettez bien votre téléphone à jour régulièrement, non ? Alors pourquoi pas votre business ? Pourquoi pas vos compétences ? Pourquoi pas vos habitudes alimentaires ? Ou encore votre gestion du temps ? J'ai une règle assez simple qui ressort vraiment avec le temps. Si vous avez suivi soit mon challenge sur le stand, soit si je vous ai accompagné au travers des bootcamps, vous savez que chaque semaine, je démarre ma semaine par une heure pour revenir sur mes prio, mon organisation, et identifier ce qui coince potentiellement. Je m'accorde aussi une journée par mois pour faire le point et réévaluer mes méthodes, mes process, ma stratégie. Et tous les trimestres, tous les quatre mois, deux jours off, hors du quotidien, pour anticiper l'évolution sur mon business. Ce sont mes fameux jours off où je réfléchis loin du quotidien. Je prends le temps de tester. vraiment. Et vous savez aussi que tous les 3-4 mois, pour anticiper l'évolution de mon business, je m'accorde une journée ou deux journées totalement off, où je réfléchis, loin du quotidien. Je prends le temps de tester vraiment de nouveaux outils, faire le point sur les dernières études que je n'ai pas encore eu le temps de lire ou qui sont parues et qui m'intéressent. Si je ne planifie pas ces moments, comme je planifie des rendez-vous, des engagements, si j'attends d'avoir le temps pour réfléchir, pour lire ces études qui pourtant me nourrissent et me permettent d'être plus adaptée, aujourd'hui dans mes accompagnements, aujourd'hui dans mon analyse des marchés ou des stratégies que je peux proposer, si je ne planifie pas ce temps, je ne le ferai jamais. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que d'ici très peu de temps, je ne serai, cela veut dire que d'ici très peu de temps, je serai beaucoup moins pertinente dans mes approches et mes accompagnements. Alors oui, pour moi, vous l'aurez compris, refuser le changement, consciemment ou non, est devenu un risque important. Car s'il fut un temps où on maîtrisait une compétence, un marché ou un modèle économique garantissait le succès pendant des décennies, aujourd'hui, ce temps est révolu. Le monde ne bouge plus, il accélère perpétuellement et ce, toujours plus vite. Et c'est à chacun de nous, chacune de nous, de décider du rythme auquel nous, nous souhaitons aussi avancer. Plutôt que de subir cet avancement forcé ou de se retrouver coincée. Car si ce qui nous bloque, ce n'est clairement pas le manque d'envie, c'est souvent la peur, l'inconfort et la fatigue mentale anticipée du changement. Alors rappelez-vous, les meilleurs leaders ne sont pas ceux qui ne se trompent jamais, ne sont pas celles qui ne se trompent jamais. Ce sont celles et ceux qui apprennent, testent régulièrement, continuellement, mais je dirais même perpétuellement, et ce qui leur permet d'évoluer plus vite. que d'autres, de s'adapter et d'adapter leur marché, leur business, leur leadership plus vite que d'autres. Alors posez-vous cette question. Quelle est la chose que vous savez devoir changer, mais que vous repoussez vous aussi depuis trop longtemps ? Et surtout, qu'est-ce que vous allez faire cette semaine pour amorcer ce shift ? Je vous propose de me partager en commentaire ou par mail vos actions, vos points de blocage. Je serai curieuse de connaître vos retours. Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode qui j'espère vous inspirera quelques changements lui aussi. Psst, j'ai besoin de vous. Si cet épisode vous a plu et a fait écho en vous, vous pouvez vous prendre 5 minutes pour le noter ou commenter. Grâce à vos avis, Reset Your Mind commence à être connu et j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble. Merci ! Si vous souhaitez tester le coaching ou que je vous accompagne, vous pouvez me joindre aussi à contact.resetyourmind.fr ou sur Instagram by-reset-yourmind. A très vite !