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Ep#45 - "Faire de la politique", ce que j'aurais aimé savoir plus tôt ! cover
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Reset Your Mind

Ep#45 - "Faire de la politique", ce que j'aurais aimé savoir plus tôt !

Ep#45 - "Faire de la politique", ce que j'aurais aimé savoir plus tôt !

18min |13/03/2025
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Description

Pourquoi refuser "de faire de la politique" vous freine plus que vous ne le pensez ?


👉 Vous travaillez dur, vous obtenez des résultats… et pourtant, vous avez l’impression de ne pas être entendu.e ?
👉 Vous voyez d’autres monter plus vite alors que vous êtes plus compétent.e ?
👉 Les décisions stratégiques se prennent… sans vous ?


Si vous avez déjà pensé "Moi, je n’aime pas faire de politique", cet épisode est pour vous.


Parce que soyons honnête :
Les décisions en COMEX, en Board ou en CODIR ne se prennent pas (seulement) sur la base du mérite et des résultats.


Si c’était le cas, les plus compétent.e.s seraient toujours celles et ceux qui montent le plus vite.

🔹 Pourquoi la méritocratie seule est une illusion qui vous ralentit
🔹 Comment peser dans les décisions sans tomber dans la manipulation ou le jeu de dupes
🔹 Pourquoi refuser d’influencer, c’est laisser d’autres décider à votre place
🔹 3 outils concrets pour manager votre manager, votre COMEX ou votre Board et reprendre votre place dans la boucle stratégique.


"Faire de la politique" en entreprise, ce n’est pas trahir vos valeurs !


C’est comprendre comment fonctionnent réellement les prises de décision… et apprendre à jouer avec les règles plutôt que de les subir.

🎧Bonn écoute


🔗 Si cet épisode résonne en cous, partagez-le à quelqu’un qui en a besoin.

C’est ensemble que l’on avance.

En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Reset Your Mind, vous écoutez le 45e épisode. Aujourd'hui, parlons politique, ou plus précisément, faire de la politique. Je sais, vous n'aimez pas faire de la politique, pour la plupart d'entre vous. Cela a une connotation négative, surtout en France. Une connotation de manipulation, de roublardise même, je dirais. Je me trompe ? Et si je vous disais que c'est certainement l'un de vos plus grands freins ? Car oui, Breaking news, les décisions en COMEX ou du board ne se prennent pas seulement sur la base du mérite des résultats et des présentations que vous leur apportez. Si c'était le cas, les personnes les plus compétentes seraient celles qui montent le plus vite. Mais soyons honnêtes, nous savons que ce n'est pas vraiment comme cela que ça fonctionne. Ce ne sont pas les seuls facteurs de reconnaissance. Car oui, il y a aussi ce facteur. d'influence, d'alignement des parties, que chacun et chacune voit le bénéfice d'une orientation, d'une stratégie, de l'ouverture d'un marché ou du lancement d'un nouveau produit. Et nous le savons tous au fond de nous, mais pourtant, on a du mal à faire de la politique. On ne veut pas manger de ce pain gras. Je ne saurais vous dire combien de fois, rien que sur les six derniers mois, j'ai entendu en session... « Je n'ai pas envie de jouer à un jeu politique. Moi, je bosse, cela devrait suffire. C'est injuste. Je fais tout ce qu'il faut, mais on ne me voit pas. » Ou encore « Non, mais moi, je ne sais pas faire de la politique. » Résultat, vous bossez plus dur, toujours plus, mais on ne vous entend pas. Vous prenez les bonnes décisions stratégiques, mais d'autres en récoltent les crédits. Vous savez exactement ce qu'il faudrait faire, mais vous n'êtes pas dans la boucle de décision. Et si ce n'était pas faire de la politique le problème, mais votre façon de concevoir ce jeu. Il y a des leçons que l'on aimerait apprendre plus tôt, et je crois que celle-ci, c'est clairement une de celles que j'aurais aimé comprendre beaucoup, beaucoup plus tôt. Des choses qui, si on les avait comprises avant, justement, auraient changé pas mal la donne dans la trajectoire de notre carrière. Si, si, soyez honnête avec vous-même deux minutes. Ce poste qui vous est passé sous le nez. Cette stratégie, qui a été validée et a permis un virage majeur pour votre entreprise, sans que l'on sache qu'elle venait de vous. Faire de la politique en entreprise, ce n'est pas trahir ses valeurs, c'est comprendre comment les décisions se prennent réellement. Personnellement, pendant longtemps, j'ai refusé de les voir. J'étais persuadée qu'il suffisait de bien faire mon job, que si j'étais compétente et toujours plus experte, cela finirait par se voir. Ça doit être un peu mon côté naïf, je pense, qui s'exprime. Les décisions stratégiques étaient prises sur des faits, des chiffres, des résultats. Et pourtant, j'ai vu des collègues moins qualifiés monter beaucoup plus vite. J'ai vu mes idées récupérées par d'autres, reformulées et validées comme si elles venaient d'eux. J'ai assisté à des réunions où tout semblait se jouer avant même d'avoir commencé. J'ai fait des présentations, des analyses de marché, des go-to-market à non plus finir, présentées en comex ou au board. et voir que les décisions étaient déjà enterrées. Alors oui, moi je bossais, je produisais, j'amenais les résultats. J'attendais que mes résultats parlent pour moi. Sauf que ça ne marche pas vraiment comme ça. Alors aujourd'hui, parlons de ce que cela m'a permis de comprendre avec le recul. Car non, faire de la politique, ce n'est pas être manipulateur ou manipulatrice. Ce n'est pas trahir vos valeurs. C'est peut-être même l'inverse. C'est anticiper. Prendre les devants pour être encore plus alignés avec vos valeurs justement. Une chose est certaine, c'est que ne pas vouloir prendre conscience de ce mode de fonctionnement, c'est vous tirer une balle dans le pied. Alors, comment peser dans les décisions sans tomber dans cette manipulation ? Quels outils concrets vous pouvez tester dès maintenant pour prendre votre place dans les décisions et discussions stratégiques ? C'est ce que nous allons aborder aujourd'hui. Si vous rejoignez pour la première fois Research Your Mind, soyez le ou la bienvenu. Ici nous parlons business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs, des moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu. Or, personne ne nous apprend vraiment à gérer cela. Alors ici, nous parlons décision inconfortable, ambition assumée et prix réel du succès. Comment oser... Comment trancher, comment s'affirmer quand tout le monde attend autre chose de vous ? Comment garder le cap quand le doute s'invite et que la charge mentale explose ? Si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un vrai sparing partner, un vrai alter ego pour vous challenger en toute bienveillance, vous êtes au bon endroit. J'en profite d'ailleurs pour vous annoncer le lancement officiel des inscriptions au programme Signature qui démarrera le 14 avril. Alors... Vous avez envie de changement et d'apprendre à apprivoiser certains inconforts comme faire de la politique, c'est certainement le moment de vous lancer. Vous êtes prêts ? Respirez, installez-vous et attaquons. Lorsque l'on démarre sa carrière, on croit souvent que les meilleurs, les plus méritants, montent naturellement. On croit que si l'on travaille dur, on finira par être récompensé, que le talent suffira. Et l'on s'accroche à cette idée parce que c'est rassurant. Sauf qu'un jour, pour garder à aller. autour de vous et vous réalisez que ce n'est clairement pas toujours ceux qui bossent le plus qui évoluent ou prennent les décisions. Si c'est un socle indispensable d'avoir cet expertise, ces connaissances et cet investissement, ce n'est pas le seul et unique qui vous permet de mener votre carrière, de driver votre carrière. Je vous partage quelques exemples. Ce collègue qui ne brige pas forcément sur les projets, mais qui sait toujours se positionner au bon moment. Cette personne, qui n'a pas du tout votre niveau d'expertise, mais qui a le réseau, qui a l'alignement politique, qui a la visibilité, et qui le fait paraître. Cette réunion où tout semble déjà plié, déjà décidé, avant même que vous attaquiez le vrai ton du sujet. Et vous, vous restez pantois ou pantoise avec la désagréable impression d'avoir raté un paquet d'épisodes. Pourquoi ? Parce que les décisions ne sont pas toujours rationnelles, en tout cas pas votre rationalité à vous, et ça on a tendance un peu à l'oubli. Et surtout, contrairement à ce que l'on voudrait bien nous faire croire, il y a encore beaucoup de décisions qui se basent sur notre humanité, sur l'influence, sur la perception que l'on a les uns des autres, ou la perception des sujets, la perception de ce que cela va apporter, la perception des risques que cela va générer. Et si vous ne comprenez pas ces dynamiques, vous laissez les autres jouer avec les règles pendant que vous vous regardez depuis le banc de touche. Et oui, et ça peut vous coûter des années de carrière. La méritocratie est de plus en plus une douce illusion. En tout cas, elle n'est clairement pas le seul facteur de succès. Car plus vous évoluez et plus votre capacité d'influence est importante à développer. J'ai longtemps résisté à ce que je vais vous partager. J'avais horreur de l'idée de faire de la politique. Pour moi, faire de la politique, ça sonnait comme flatter, pour obtenir des faveurs. Pour ceux qui me connaissent, c'est vraiment, vraiment pas trop mon truc. Jouer un rôle, pour déplaire aux bonnes personnes. Clairement, pas trop non plus dans mon alignement. Se compromettre, trahir ses valeurs. Là, encore plus compliqué. Et je sais que beaucoup d'entre vous pensent la même chose. Surtout côté de la jante féminine, parce que nous avons été élevés avec l'idée que si nous travaillons bien, cela se verra. Parce que l'on nous a dit qu'il fallait mériter, pas négocier. Parce que l'on nous a appris à être discrète et ne pas à prendre notre place. Résultat, et là, que ce soit pour la jante féminine ou la jante masculine, c'est un peu pareil, même combat, on bosse toujours plus pour compenser. Compenser quoi d'ailleurs ? Je me le demande bien aujourd'hui. Compenser au lieu de se positionner, de s'affirmer et de... Argumenter, défendre une position. On s'excuse presque d'être ambitieuse ou ambitieux, alors que d'autres assument totalement leur stratégie. On refuse de faire du réseautage ou du networking, parce que nous avons trop à faire justement. Alors que c'est juste une façon de s'assurer que nos idées comptent, que nos idées sont dans la bonne tendance, que nous ne sommes pas complètement hors sol par rapport à notre écosystème ou par rapport à un argument éventuellement qui nous aurait échappé et qui viendrait. remettre en cause toute notre stratégie ou toute notre façon de penser. Jusqu'au jour où vous vous demandez combien de décisions vous ont échappées parce que vous n'étiez pas dans la boucle. Combien d'idées brillantes n'ont pas vu le jour parce que vous n'aviez pas su vendre le projet. Combien de fois avez-vous râlé sur une décision prise sans vous ? Si j'y ai ronchonné, je vous vois bien d'ici. Alors que vous auriez pu l'influencer. Ça, ce n'est pas une question de justice. C'est une question de posture. Et si vous ne prenez pas votre place dans la discussion, quelqu'un d'autre le fera à votre place justement. Alors prenez un instant. Je suis certaine qu'il y a plusieurs exemples qui vous reviennent à l'esprit. Alors c'est bien beau, mais comment manager son manager, tout d'abord, puis éventuellement son comex ou son codire ou son board sans se renier ? Parce que oui, il y a une autre manière de le faire, sans tricher, sans manipuler, sans jouer un rôle qui ne vous ressemble pas. Je vais vous partager trois outils que j'aurais vraiment aimé savoir. Ne laissez jamais... une réunion décidée à votre place. Les décisions ne se prennent pas en réunion. Elles se valident en réunion. Si vous arrivez avec vos arguments au moment où tout le monde se positionne, c'est déjà trop tard. Oui, c'est déjà trop tard. Ici, moi je vous invite vraiment à identifier en amont qui influence réellement les décisions, qui sont impactées et qui vont peser dans le game de cette décision. Prenez le temps de les briefer avant la réunion. Prenez le temps de leur faire une réunion. rapide présentation des points clés, des impacts clés, et de répondre à leurs questions. Faites ce que l'on peut appeler du lobbying en amont, pas en live, pas pendant le quart d'heure ou la demi-heure qui vous est allouée en comex. Croyez-moi, c'est tout sauf du temps perdu. C'est tout sauf de la manipulation, c'est de la stratégie. En faisant cela, vous accordez de l'importance à votre interlocuteur ou votre interlocutrice, qui se sent ainsi plus à l'écoute, et vous êtes en capacité de répondre à ces questions, à elles, précisément. Pour le ou la... rassuré sur son domaine et sur ses impacts. Et accessoirement, vous complétez votre approche aussi, avec votre point de vue. Vous vous assurez que vous n'avez pas laissé de trous dans la raquette. Et enfin, vous leur laissez le temps de processer, de se faire à l'idée de ce que vous voulez soumettre. Et ainsi, vous évitez le mécanisme de protection ancestrale à tout être humain face au changement, le stress, protection, fermeture. Et quand vous fermez les... les gens en plein comex ou en plein board, c'est beaucoup plus compliqué de les déverrouiller ensuite. Alors, anticipez-le. Laissez le temps de ce process qui est propre à chaque personne. La deuxième chose que j'aurais vraiment aimé apprendre avant, ou savoir avant, c'est C'est faire entendre votre voix avant qu'on ne vous la coupe. Beaucoup pensent que le travail parle pour eux. Mais dans un environnement où le bruit est constant, si vous ne parlez pas, vous n'existez pas. Nous sommes dans une période où nous vivons une guerre constante pour notre attention. Aussi bien dans le monde professionnel, personnel, associatif, enfin, mélangez tout ça, si vous ne vous assurez pas d'avoir un minimum de temps d'écoute, alors vous n'existez pas. Donc soyez visible. Soyez visible sur vos succès, sur vos projets, sans attendre que l'on vous pose la question. Cela permettra de renforcer votre légitimité et le poids de vos propos. Je ne vous parle pas de parler pour parler. pour vous entendre. Mais de parler à bon escient, au bon moment, et de ne pas vous cacher derrière votre petit doigt ou derrière, parfois, votre inconfort de prendre la parole devant tout le monde. Donc, prenez la parole, même si vous doutez. Rien n'est jamais parfait du premier coup. Et rappelez-vous, si vous, vous connaissez votre sujet sur le bout des doigts, parce que vous êtes expert ou experte dans votre domaine, vos doutes sont peut-être aussi ceux d'un expert trop pointu ou perdu dans ses propres détails. Et montrez votre valeur dans les conversations informelles, pas juste dans les reporting. Je sais que pour certains ou certaines, ce n'est pas aisé, mais le poids des conversations informelles est capital. Prenez le temps aussi d'échanger en dehors des meetings, en dehors des reporting sur l'avancement des projets. Plus il y a de transformation, de changement, plus il y a de stress et de panique. dans les équipes. Donc prendre le temps, même juste 5 minutes, pour répondre à un doute, une précision, peut faire toute la différence. Je vous partage quelques exemples concrets à faire avant ou après des phases de changement ou des phases de grande annonce. En tout cas, ce que moi j'avais pris l'habitude de faire. Parce que je ne compte plus le nombre de réorganisations que j'ai eu subir, mettre en place ou driver dans ma carrière. Avant et pendant chaque grande phase de changement, Je prenais régulièrement des cafés avec les membres clés ou impactés par les décisions à venir, les décisions à prendre, pour pouvoir échanger en off sur leurs ressentis, sur leurs impacts. Prendre un café, prendre un déjeuner ou une pause de cinq minutes, mais pas forcément une réunion très formelle avec 15 000 personnes autour de vous. Je le sais, cela peut sembler chronophage, mais cela peut aussi permettre de déterrer des loups. que l'on n'aurait pas osé exposer, ou de trouver des consensus que l'on n'aurait pas osé trouver lorsqu'on est entouré avec beaucoup de monde autour de nous. Ce que j'avais aussi pris l'habitude de faire après chaque an d'annonce, c'était de manger plus régulièrement dans l'espace commun. Être là, à dispo. Je sais, ça peut sembler tout bête, mais d'être disponible à l'heure du repas, à l'heure d'une pause café, permettait d'être accessible. Et du coup, d'être accessible pour les équipes. Je réservais aussi toujours des créneaux dans mon agenda pour des questions, y compris à distance, un espèce d'open desk si vous préférez, ou n'importe quel membre de mon département, qu'il me soit hier à chaque mois rattaché ou non, ou tout simplement impacté par ces changements en lien avec mes équipes, puisse venir me poser une question, et question à laquelle je puisse répondre le plus simplement du monde, de manière informelle. La troisième chose que j'aurais aimé savoir beaucoup plus tôt, c'est intégrer l'idée de l'influence. C'est aussi exercice en leadership. J'aimerais maintenant vous demander ce que vous attendez de votre boss ou de votre comité de direction. Comment est-ce que vous pensez qu'il ou elle doit agir justement ? Est-ce que cela n'influence pas un peu votre définition de faire de la politique ? Si vous voulez peser dans les décisions sans faire de politique, mon meilleur conseil serait de changer. Votre définition de l'influence. Influencer, c'est aussi et avant tout créer de la confiance avant d'avoir besoin de la solliciter. C'est poser les bonnes questions pour orienter les débats sans imposer votre vision. C'est construire des alliances naturelles, pas artificielles. Et si vous vous dites toujours « Je ne suis pas à l'aise avec ça, c'est pas dans ma nature, je préfère rester dans l'expertise, ça c'est mon domaine, dans le faire. » Demandez-vous aussi si votre inconfort vaut la peine de laisser les autres décider. à votre place. Ici encore, on parle de décider ou de subir. Parce que cette définition de faire de la politique avec cette connotation désagréable peut aussi devenir un jeu beaucoup plus unique qui vous permettra de faire connaissance plus amplement avec les personnes avec qui vous avez à travailler, avec ces personnes qui vous Ausha. Alors justement, en conclusion, ce que j'aimerais que vous reteniez de cet épisode, ce serait que refuser d'entrer dans les dynamiques d'influence, c'est laisser le pouvoir aux autres. Ne pas parler de votre travail, c'est donner à d'autres l'opportunité de le récupérer. Se positionner, c'est pas manipuler, c'est assumer votre rôle de leader aussi. Alors cette semaine, posez-vous cette question. Quelle est la prochaine décision stratégique de votre entreprise ? Est-ce que vous êtes dans la boucle ? Êtes-vous en train d'attendre d'en connaître le résultat ? Et surtout, qu'est-ce que vous pouvez apporter à cette décision ? Quel éclairage complémentaire vous pouvez, vous ? aborder. Parce que le vrai leadership, c'est ça. Ne pas attendre que l'on vous donne une place, mais de la prendre à votre façon, avec humilité, si c'est dans votre nature, avec une approche très factuelle, si vous aimez être très concret, mais la prendre à votre façon, avec vos valeurs, et sans forcément marcher sur les autres ou laisser des cadavres derrière vous. L'un n'est pas mon. Je serais curieuse de connaître vos retours sur cet épisode et prise de conscience. Alors partagez-moi en commentaire vos ressentis ou retours d'expérience. Psst, j'ai besoin de vous. Pouvez-vous prendre 5 minutes pour noter ou commenter cet épisode ? Grâce à vos avis, Richard Sherman commence à être connu et j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble.

Description

Pourquoi refuser "de faire de la politique" vous freine plus que vous ne le pensez ?


👉 Vous travaillez dur, vous obtenez des résultats… et pourtant, vous avez l’impression de ne pas être entendu.e ?
👉 Vous voyez d’autres monter plus vite alors que vous êtes plus compétent.e ?
👉 Les décisions stratégiques se prennent… sans vous ?


Si vous avez déjà pensé "Moi, je n’aime pas faire de politique", cet épisode est pour vous.


Parce que soyons honnête :
Les décisions en COMEX, en Board ou en CODIR ne se prennent pas (seulement) sur la base du mérite et des résultats.


Si c’était le cas, les plus compétent.e.s seraient toujours celles et ceux qui montent le plus vite.

🔹 Pourquoi la méritocratie seule est une illusion qui vous ralentit
🔹 Comment peser dans les décisions sans tomber dans la manipulation ou le jeu de dupes
🔹 Pourquoi refuser d’influencer, c’est laisser d’autres décider à votre place
🔹 3 outils concrets pour manager votre manager, votre COMEX ou votre Board et reprendre votre place dans la boucle stratégique.


"Faire de la politique" en entreprise, ce n’est pas trahir vos valeurs !


C’est comprendre comment fonctionnent réellement les prises de décision… et apprendre à jouer avec les règles plutôt que de les subir.

🎧Bonn écoute


🔗 Si cet épisode résonne en cous, partagez-le à quelqu’un qui en a besoin.

C’est ensemble que l’on avance.

En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

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Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Reset Your Mind, vous écoutez le 45e épisode. Aujourd'hui, parlons politique, ou plus précisément, faire de la politique. Je sais, vous n'aimez pas faire de la politique, pour la plupart d'entre vous. Cela a une connotation négative, surtout en France. Une connotation de manipulation, de roublardise même, je dirais. Je me trompe ? Et si je vous disais que c'est certainement l'un de vos plus grands freins ? Car oui, Breaking news, les décisions en COMEX ou du board ne se prennent pas seulement sur la base du mérite des résultats et des présentations que vous leur apportez. Si c'était le cas, les personnes les plus compétentes seraient celles qui montent le plus vite. Mais soyons honnêtes, nous savons que ce n'est pas vraiment comme cela que ça fonctionne. Ce ne sont pas les seuls facteurs de reconnaissance. Car oui, il y a aussi ce facteur. d'influence, d'alignement des parties, que chacun et chacune voit le bénéfice d'une orientation, d'une stratégie, de l'ouverture d'un marché ou du lancement d'un nouveau produit. Et nous le savons tous au fond de nous, mais pourtant, on a du mal à faire de la politique. On ne veut pas manger de ce pain gras. Je ne saurais vous dire combien de fois, rien que sur les six derniers mois, j'ai entendu en session... « Je n'ai pas envie de jouer à un jeu politique. Moi, je bosse, cela devrait suffire. C'est injuste. Je fais tout ce qu'il faut, mais on ne me voit pas. » Ou encore « Non, mais moi, je ne sais pas faire de la politique. » Résultat, vous bossez plus dur, toujours plus, mais on ne vous entend pas. Vous prenez les bonnes décisions stratégiques, mais d'autres en récoltent les crédits. Vous savez exactement ce qu'il faudrait faire, mais vous n'êtes pas dans la boucle de décision. Et si ce n'était pas faire de la politique le problème, mais votre façon de concevoir ce jeu. Il y a des leçons que l'on aimerait apprendre plus tôt, et je crois que celle-ci, c'est clairement une de celles que j'aurais aimé comprendre beaucoup, beaucoup plus tôt. Des choses qui, si on les avait comprises avant, justement, auraient changé pas mal la donne dans la trajectoire de notre carrière. Si, si, soyez honnête avec vous-même deux minutes. Ce poste qui vous est passé sous le nez. Cette stratégie, qui a été validée et a permis un virage majeur pour votre entreprise, sans que l'on sache qu'elle venait de vous. Faire de la politique en entreprise, ce n'est pas trahir ses valeurs, c'est comprendre comment les décisions se prennent réellement. Personnellement, pendant longtemps, j'ai refusé de les voir. J'étais persuadée qu'il suffisait de bien faire mon job, que si j'étais compétente et toujours plus experte, cela finirait par se voir. Ça doit être un peu mon côté naïf, je pense, qui s'exprime. Les décisions stratégiques étaient prises sur des faits, des chiffres, des résultats. Et pourtant, j'ai vu des collègues moins qualifiés monter beaucoup plus vite. J'ai vu mes idées récupérées par d'autres, reformulées et validées comme si elles venaient d'eux. J'ai assisté à des réunions où tout semblait se jouer avant même d'avoir commencé. J'ai fait des présentations, des analyses de marché, des go-to-market à non plus finir, présentées en comex ou au board. et voir que les décisions étaient déjà enterrées. Alors oui, moi je bossais, je produisais, j'amenais les résultats. J'attendais que mes résultats parlent pour moi. Sauf que ça ne marche pas vraiment comme ça. Alors aujourd'hui, parlons de ce que cela m'a permis de comprendre avec le recul. Car non, faire de la politique, ce n'est pas être manipulateur ou manipulatrice. Ce n'est pas trahir vos valeurs. C'est peut-être même l'inverse. C'est anticiper. Prendre les devants pour être encore plus alignés avec vos valeurs justement. Une chose est certaine, c'est que ne pas vouloir prendre conscience de ce mode de fonctionnement, c'est vous tirer une balle dans le pied. Alors, comment peser dans les décisions sans tomber dans cette manipulation ? Quels outils concrets vous pouvez tester dès maintenant pour prendre votre place dans les décisions et discussions stratégiques ? C'est ce que nous allons aborder aujourd'hui. Si vous rejoignez pour la première fois Research Your Mind, soyez le ou la bienvenu. Ici nous parlons business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs, des moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu. Or, personne ne nous apprend vraiment à gérer cela. Alors ici, nous parlons décision inconfortable, ambition assumée et prix réel du succès. Comment oser... Comment trancher, comment s'affirmer quand tout le monde attend autre chose de vous ? Comment garder le cap quand le doute s'invite et que la charge mentale explose ? Si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un vrai sparing partner, un vrai alter ego pour vous challenger en toute bienveillance, vous êtes au bon endroit. J'en profite d'ailleurs pour vous annoncer le lancement officiel des inscriptions au programme Signature qui démarrera le 14 avril. Alors... Vous avez envie de changement et d'apprendre à apprivoiser certains inconforts comme faire de la politique, c'est certainement le moment de vous lancer. Vous êtes prêts ? Respirez, installez-vous et attaquons. Lorsque l'on démarre sa carrière, on croit souvent que les meilleurs, les plus méritants, montent naturellement. On croit que si l'on travaille dur, on finira par être récompensé, que le talent suffira. Et l'on s'accroche à cette idée parce que c'est rassurant. Sauf qu'un jour, pour garder à aller. autour de vous et vous réalisez que ce n'est clairement pas toujours ceux qui bossent le plus qui évoluent ou prennent les décisions. Si c'est un socle indispensable d'avoir cet expertise, ces connaissances et cet investissement, ce n'est pas le seul et unique qui vous permet de mener votre carrière, de driver votre carrière. Je vous partage quelques exemples. Ce collègue qui ne brige pas forcément sur les projets, mais qui sait toujours se positionner au bon moment. Cette personne, qui n'a pas du tout votre niveau d'expertise, mais qui a le réseau, qui a l'alignement politique, qui a la visibilité, et qui le fait paraître. Cette réunion où tout semble déjà plié, déjà décidé, avant même que vous attaquiez le vrai ton du sujet. Et vous, vous restez pantois ou pantoise avec la désagréable impression d'avoir raté un paquet d'épisodes. Pourquoi ? Parce que les décisions ne sont pas toujours rationnelles, en tout cas pas votre rationalité à vous, et ça on a tendance un peu à l'oubli. Et surtout, contrairement à ce que l'on voudrait bien nous faire croire, il y a encore beaucoup de décisions qui se basent sur notre humanité, sur l'influence, sur la perception que l'on a les uns des autres, ou la perception des sujets, la perception de ce que cela va apporter, la perception des risques que cela va générer. Et si vous ne comprenez pas ces dynamiques, vous laissez les autres jouer avec les règles pendant que vous vous regardez depuis le banc de touche. Et oui, et ça peut vous coûter des années de carrière. La méritocratie est de plus en plus une douce illusion. En tout cas, elle n'est clairement pas le seul facteur de succès. Car plus vous évoluez et plus votre capacité d'influence est importante à développer. J'ai longtemps résisté à ce que je vais vous partager. J'avais horreur de l'idée de faire de la politique. Pour moi, faire de la politique, ça sonnait comme flatter, pour obtenir des faveurs. Pour ceux qui me connaissent, c'est vraiment, vraiment pas trop mon truc. Jouer un rôle, pour déplaire aux bonnes personnes. Clairement, pas trop non plus dans mon alignement. Se compromettre, trahir ses valeurs. Là, encore plus compliqué. Et je sais que beaucoup d'entre vous pensent la même chose. Surtout côté de la jante féminine, parce que nous avons été élevés avec l'idée que si nous travaillons bien, cela se verra. Parce que l'on nous a dit qu'il fallait mériter, pas négocier. Parce que l'on nous a appris à être discrète et ne pas à prendre notre place. Résultat, et là, que ce soit pour la jante féminine ou la jante masculine, c'est un peu pareil, même combat, on bosse toujours plus pour compenser. Compenser quoi d'ailleurs ? Je me le demande bien aujourd'hui. Compenser au lieu de se positionner, de s'affirmer et de... Argumenter, défendre une position. On s'excuse presque d'être ambitieuse ou ambitieux, alors que d'autres assument totalement leur stratégie. On refuse de faire du réseautage ou du networking, parce que nous avons trop à faire justement. Alors que c'est juste une façon de s'assurer que nos idées comptent, que nos idées sont dans la bonne tendance, que nous ne sommes pas complètement hors sol par rapport à notre écosystème ou par rapport à un argument éventuellement qui nous aurait échappé et qui viendrait. remettre en cause toute notre stratégie ou toute notre façon de penser. Jusqu'au jour où vous vous demandez combien de décisions vous ont échappées parce que vous n'étiez pas dans la boucle. Combien d'idées brillantes n'ont pas vu le jour parce que vous n'aviez pas su vendre le projet. Combien de fois avez-vous râlé sur une décision prise sans vous ? Si j'y ai ronchonné, je vous vois bien d'ici. Alors que vous auriez pu l'influencer. Ça, ce n'est pas une question de justice. C'est une question de posture. Et si vous ne prenez pas votre place dans la discussion, quelqu'un d'autre le fera à votre place justement. Alors prenez un instant. Je suis certaine qu'il y a plusieurs exemples qui vous reviennent à l'esprit. Alors c'est bien beau, mais comment manager son manager, tout d'abord, puis éventuellement son comex ou son codire ou son board sans se renier ? Parce que oui, il y a une autre manière de le faire, sans tricher, sans manipuler, sans jouer un rôle qui ne vous ressemble pas. Je vais vous partager trois outils que j'aurais vraiment aimé savoir. Ne laissez jamais... une réunion décidée à votre place. Les décisions ne se prennent pas en réunion. Elles se valident en réunion. Si vous arrivez avec vos arguments au moment où tout le monde se positionne, c'est déjà trop tard. Oui, c'est déjà trop tard. Ici, moi je vous invite vraiment à identifier en amont qui influence réellement les décisions, qui sont impactées et qui vont peser dans le game de cette décision. Prenez le temps de les briefer avant la réunion. Prenez le temps de leur faire une réunion. rapide présentation des points clés, des impacts clés, et de répondre à leurs questions. Faites ce que l'on peut appeler du lobbying en amont, pas en live, pas pendant le quart d'heure ou la demi-heure qui vous est allouée en comex. Croyez-moi, c'est tout sauf du temps perdu. C'est tout sauf de la manipulation, c'est de la stratégie. En faisant cela, vous accordez de l'importance à votre interlocuteur ou votre interlocutrice, qui se sent ainsi plus à l'écoute, et vous êtes en capacité de répondre à ces questions, à elles, précisément. Pour le ou la... rassuré sur son domaine et sur ses impacts. Et accessoirement, vous complétez votre approche aussi, avec votre point de vue. Vous vous assurez que vous n'avez pas laissé de trous dans la raquette. Et enfin, vous leur laissez le temps de processer, de se faire à l'idée de ce que vous voulez soumettre. Et ainsi, vous évitez le mécanisme de protection ancestrale à tout être humain face au changement, le stress, protection, fermeture. Et quand vous fermez les... les gens en plein comex ou en plein board, c'est beaucoup plus compliqué de les déverrouiller ensuite. Alors, anticipez-le. Laissez le temps de ce process qui est propre à chaque personne. La deuxième chose que j'aurais vraiment aimé apprendre avant, ou savoir avant, c'est C'est faire entendre votre voix avant qu'on ne vous la coupe. Beaucoup pensent que le travail parle pour eux. Mais dans un environnement où le bruit est constant, si vous ne parlez pas, vous n'existez pas. Nous sommes dans une période où nous vivons une guerre constante pour notre attention. Aussi bien dans le monde professionnel, personnel, associatif, enfin, mélangez tout ça, si vous ne vous assurez pas d'avoir un minimum de temps d'écoute, alors vous n'existez pas. Donc soyez visible. Soyez visible sur vos succès, sur vos projets, sans attendre que l'on vous pose la question. Cela permettra de renforcer votre légitimité et le poids de vos propos. Je ne vous parle pas de parler pour parler. pour vous entendre. Mais de parler à bon escient, au bon moment, et de ne pas vous cacher derrière votre petit doigt ou derrière, parfois, votre inconfort de prendre la parole devant tout le monde. Donc, prenez la parole, même si vous doutez. Rien n'est jamais parfait du premier coup. Et rappelez-vous, si vous, vous connaissez votre sujet sur le bout des doigts, parce que vous êtes expert ou experte dans votre domaine, vos doutes sont peut-être aussi ceux d'un expert trop pointu ou perdu dans ses propres détails. Et montrez votre valeur dans les conversations informelles, pas juste dans les reporting. Je sais que pour certains ou certaines, ce n'est pas aisé, mais le poids des conversations informelles est capital. Prenez le temps aussi d'échanger en dehors des meetings, en dehors des reporting sur l'avancement des projets. Plus il y a de transformation, de changement, plus il y a de stress et de panique. dans les équipes. Donc prendre le temps, même juste 5 minutes, pour répondre à un doute, une précision, peut faire toute la différence. Je vous partage quelques exemples concrets à faire avant ou après des phases de changement ou des phases de grande annonce. En tout cas, ce que moi j'avais pris l'habitude de faire. Parce que je ne compte plus le nombre de réorganisations que j'ai eu subir, mettre en place ou driver dans ma carrière. Avant et pendant chaque grande phase de changement, Je prenais régulièrement des cafés avec les membres clés ou impactés par les décisions à venir, les décisions à prendre, pour pouvoir échanger en off sur leurs ressentis, sur leurs impacts. Prendre un café, prendre un déjeuner ou une pause de cinq minutes, mais pas forcément une réunion très formelle avec 15 000 personnes autour de vous. Je le sais, cela peut sembler chronophage, mais cela peut aussi permettre de déterrer des loups. que l'on n'aurait pas osé exposer, ou de trouver des consensus que l'on n'aurait pas osé trouver lorsqu'on est entouré avec beaucoup de monde autour de nous. Ce que j'avais aussi pris l'habitude de faire après chaque an d'annonce, c'était de manger plus régulièrement dans l'espace commun. Être là, à dispo. Je sais, ça peut sembler tout bête, mais d'être disponible à l'heure du repas, à l'heure d'une pause café, permettait d'être accessible. Et du coup, d'être accessible pour les équipes. Je réservais aussi toujours des créneaux dans mon agenda pour des questions, y compris à distance, un espèce d'open desk si vous préférez, ou n'importe quel membre de mon département, qu'il me soit hier à chaque mois rattaché ou non, ou tout simplement impacté par ces changements en lien avec mes équipes, puisse venir me poser une question, et question à laquelle je puisse répondre le plus simplement du monde, de manière informelle. La troisième chose que j'aurais aimé savoir beaucoup plus tôt, c'est intégrer l'idée de l'influence. C'est aussi exercice en leadership. J'aimerais maintenant vous demander ce que vous attendez de votre boss ou de votre comité de direction. Comment est-ce que vous pensez qu'il ou elle doit agir justement ? Est-ce que cela n'influence pas un peu votre définition de faire de la politique ? Si vous voulez peser dans les décisions sans faire de politique, mon meilleur conseil serait de changer. Votre définition de l'influence. Influencer, c'est aussi et avant tout créer de la confiance avant d'avoir besoin de la solliciter. C'est poser les bonnes questions pour orienter les débats sans imposer votre vision. C'est construire des alliances naturelles, pas artificielles. Et si vous vous dites toujours « Je ne suis pas à l'aise avec ça, c'est pas dans ma nature, je préfère rester dans l'expertise, ça c'est mon domaine, dans le faire. » Demandez-vous aussi si votre inconfort vaut la peine de laisser les autres décider. à votre place. Ici encore, on parle de décider ou de subir. Parce que cette définition de faire de la politique avec cette connotation désagréable peut aussi devenir un jeu beaucoup plus unique qui vous permettra de faire connaissance plus amplement avec les personnes avec qui vous avez à travailler, avec ces personnes qui vous Ausha. Alors justement, en conclusion, ce que j'aimerais que vous reteniez de cet épisode, ce serait que refuser d'entrer dans les dynamiques d'influence, c'est laisser le pouvoir aux autres. Ne pas parler de votre travail, c'est donner à d'autres l'opportunité de le récupérer. Se positionner, c'est pas manipuler, c'est assumer votre rôle de leader aussi. Alors cette semaine, posez-vous cette question. Quelle est la prochaine décision stratégique de votre entreprise ? Est-ce que vous êtes dans la boucle ? Êtes-vous en train d'attendre d'en connaître le résultat ? Et surtout, qu'est-ce que vous pouvez apporter à cette décision ? Quel éclairage complémentaire vous pouvez, vous ? aborder. Parce que le vrai leadership, c'est ça. Ne pas attendre que l'on vous donne une place, mais de la prendre à votre façon, avec humilité, si c'est dans votre nature, avec une approche très factuelle, si vous aimez être très concret, mais la prendre à votre façon, avec vos valeurs, et sans forcément marcher sur les autres ou laisser des cadavres derrière vous. L'un n'est pas mon. Je serais curieuse de connaître vos retours sur cet épisode et prise de conscience. Alors partagez-moi en commentaire vos ressentis ou retours d'expérience. Psst, j'ai besoin de vous. Pouvez-vous prendre 5 minutes pour noter ou commenter cet épisode ? Grâce à vos avis, Richard Sherman commence à être connu et j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble.

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Description

Pourquoi refuser "de faire de la politique" vous freine plus que vous ne le pensez ?


👉 Vous travaillez dur, vous obtenez des résultats… et pourtant, vous avez l’impression de ne pas être entendu.e ?
👉 Vous voyez d’autres monter plus vite alors que vous êtes plus compétent.e ?
👉 Les décisions stratégiques se prennent… sans vous ?


Si vous avez déjà pensé "Moi, je n’aime pas faire de politique", cet épisode est pour vous.


Parce que soyons honnête :
Les décisions en COMEX, en Board ou en CODIR ne se prennent pas (seulement) sur la base du mérite et des résultats.


Si c’était le cas, les plus compétent.e.s seraient toujours celles et ceux qui montent le plus vite.

🔹 Pourquoi la méritocratie seule est une illusion qui vous ralentit
🔹 Comment peser dans les décisions sans tomber dans la manipulation ou le jeu de dupes
🔹 Pourquoi refuser d’influencer, c’est laisser d’autres décider à votre place
🔹 3 outils concrets pour manager votre manager, votre COMEX ou votre Board et reprendre votre place dans la boucle stratégique.


"Faire de la politique" en entreprise, ce n’est pas trahir vos valeurs !


C’est comprendre comment fonctionnent réellement les prises de décision… et apprendre à jouer avec les règles plutôt que de les subir.

🎧Bonn écoute


🔗 Si cet épisode résonne en cous, partagez-le à quelqu’un qui en a besoin.

C’est ensemble que l’on avance.

En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Reset Your Mind, vous écoutez le 45e épisode. Aujourd'hui, parlons politique, ou plus précisément, faire de la politique. Je sais, vous n'aimez pas faire de la politique, pour la plupart d'entre vous. Cela a une connotation négative, surtout en France. Une connotation de manipulation, de roublardise même, je dirais. Je me trompe ? Et si je vous disais que c'est certainement l'un de vos plus grands freins ? Car oui, Breaking news, les décisions en COMEX ou du board ne se prennent pas seulement sur la base du mérite des résultats et des présentations que vous leur apportez. Si c'était le cas, les personnes les plus compétentes seraient celles qui montent le plus vite. Mais soyons honnêtes, nous savons que ce n'est pas vraiment comme cela que ça fonctionne. Ce ne sont pas les seuls facteurs de reconnaissance. Car oui, il y a aussi ce facteur. d'influence, d'alignement des parties, que chacun et chacune voit le bénéfice d'une orientation, d'une stratégie, de l'ouverture d'un marché ou du lancement d'un nouveau produit. Et nous le savons tous au fond de nous, mais pourtant, on a du mal à faire de la politique. On ne veut pas manger de ce pain gras. Je ne saurais vous dire combien de fois, rien que sur les six derniers mois, j'ai entendu en session... « Je n'ai pas envie de jouer à un jeu politique. Moi, je bosse, cela devrait suffire. C'est injuste. Je fais tout ce qu'il faut, mais on ne me voit pas. » Ou encore « Non, mais moi, je ne sais pas faire de la politique. » Résultat, vous bossez plus dur, toujours plus, mais on ne vous entend pas. Vous prenez les bonnes décisions stratégiques, mais d'autres en récoltent les crédits. Vous savez exactement ce qu'il faudrait faire, mais vous n'êtes pas dans la boucle de décision. Et si ce n'était pas faire de la politique le problème, mais votre façon de concevoir ce jeu. Il y a des leçons que l'on aimerait apprendre plus tôt, et je crois que celle-ci, c'est clairement une de celles que j'aurais aimé comprendre beaucoup, beaucoup plus tôt. Des choses qui, si on les avait comprises avant, justement, auraient changé pas mal la donne dans la trajectoire de notre carrière. Si, si, soyez honnête avec vous-même deux minutes. Ce poste qui vous est passé sous le nez. Cette stratégie, qui a été validée et a permis un virage majeur pour votre entreprise, sans que l'on sache qu'elle venait de vous. Faire de la politique en entreprise, ce n'est pas trahir ses valeurs, c'est comprendre comment les décisions se prennent réellement. Personnellement, pendant longtemps, j'ai refusé de les voir. J'étais persuadée qu'il suffisait de bien faire mon job, que si j'étais compétente et toujours plus experte, cela finirait par se voir. Ça doit être un peu mon côté naïf, je pense, qui s'exprime. Les décisions stratégiques étaient prises sur des faits, des chiffres, des résultats. Et pourtant, j'ai vu des collègues moins qualifiés monter beaucoup plus vite. J'ai vu mes idées récupérées par d'autres, reformulées et validées comme si elles venaient d'eux. J'ai assisté à des réunions où tout semblait se jouer avant même d'avoir commencé. J'ai fait des présentations, des analyses de marché, des go-to-market à non plus finir, présentées en comex ou au board. et voir que les décisions étaient déjà enterrées. Alors oui, moi je bossais, je produisais, j'amenais les résultats. J'attendais que mes résultats parlent pour moi. Sauf que ça ne marche pas vraiment comme ça. Alors aujourd'hui, parlons de ce que cela m'a permis de comprendre avec le recul. Car non, faire de la politique, ce n'est pas être manipulateur ou manipulatrice. Ce n'est pas trahir vos valeurs. C'est peut-être même l'inverse. C'est anticiper. Prendre les devants pour être encore plus alignés avec vos valeurs justement. Une chose est certaine, c'est que ne pas vouloir prendre conscience de ce mode de fonctionnement, c'est vous tirer une balle dans le pied. Alors, comment peser dans les décisions sans tomber dans cette manipulation ? Quels outils concrets vous pouvez tester dès maintenant pour prendre votre place dans les décisions et discussions stratégiques ? C'est ce que nous allons aborder aujourd'hui. Si vous rejoignez pour la première fois Research Your Mind, soyez le ou la bienvenu. Ici nous parlons business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs, des moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu. Or, personne ne nous apprend vraiment à gérer cela. Alors ici, nous parlons décision inconfortable, ambition assumée et prix réel du succès. Comment oser... Comment trancher, comment s'affirmer quand tout le monde attend autre chose de vous ? Comment garder le cap quand le doute s'invite et que la charge mentale explose ? Si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un vrai sparing partner, un vrai alter ego pour vous challenger en toute bienveillance, vous êtes au bon endroit. J'en profite d'ailleurs pour vous annoncer le lancement officiel des inscriptions au programme Signature qui démarrera le 14 avril. Alors... Vous avez envie de changement et d'apprendre à apprivoiser certains inconforts comme faire de la politique, c'est certainement le moment de vous lancer. Vous êtes prêts ? Respirez, installez-vous et attaquons. Lorsque l'on démarre sa carrière, on croit souvent que les meilleurs, les plus méritants, montent naturellement. On croit que si l'on travaille dur, on finira par être récompensé, que le talent suffira. Et l'on s'accroche à cette idée parce que c'est rassurant. Sauf qu'un jour, pour garder à aller. autour de vous et vous réalisez que ce n'est clairement pas toujours ceux qui bossent le plus qui évoluent ou prennent les décisions. Si c'est un socle indispensable d'avoir cet expertise, ces connaissances et cet investissement, ce n'est pas le seul et unique qui vous permet de mener votre carrière, de driver votre carrière. Je vous partage quelques exemples. Ce collègue qui ne brige pas forcément sur les projets, mais qui sait toujours se positionner au bon moment. Cette personne, qui n'a pas du tout votre niveau d'expertise, mais qui a le réseau, qui a l'alignement politique, qui a la visibilité, et qui le fait paraître. Cette réunion où tout semble déjà plié, déjà décidé, avant même que vous attaquiez le vrai ton du sujet. Et vous, vous restez pantois ou pantoise avec la désagréable impression d'avoir raté un paquet d'épisodes. Pourquoi ? Parce que les décisions ne sont pas toujours rationnelles, en tout cas pas votre rationalité à vous, et ça on a tendance un peu à l'oubli. Et surtout, contrairement à ce que l'on voudrait bien nous faire croire, il y a encore beaucoup de décisions qui se basent sur notre humanité, sur l'influence, sur la perception que l'on a les uns des autres, ou la perception des sujets, la perception de ce que cela va apporter, la perception des risques que cela va générer. Et si vous ne comprenez pas ces dynamiques, vous laissez les autres jouer avec les règles pendant que vous vous regardez depuis le banc de touche. Et oui, et ça peut vous coûter des années de carrière. La méritocratie est de plus en plus une douce illusion. En tout cas, elle n'est clairement pas le seul facteur de succès. Car plus vous évoluez et plus votre capacité d'influence est importante à développer. J'ai longtemps résisté à ce que je vais vous partager. J'avais horreur de l'idée de faire de la politique. Pour moi, faire de la politique, ça sonnait comme flatter, pour obtenir des faveurs. Pour ceux qui me connaissent, c'est vraiment, vraiment pas trop mon truc. Jouer un rôle, pour déplaire aux bonnes personnes. Clairement, pas trop non plus dans mon alignement. Se compromettre, trahir ses valeurs. Là, encore plus compliqué. Et je sais que beaucoup d'entre vous pensent la même chose. Surtout côté de la jante féminine, parce que nous avons été élevés avec l'idée que si nous travaillons bien, cela se verra. Parce que l'on nous a dit qu'il fallait mériter, pas négocier. Parce que l'on nous a appris à être discrète et ne pas à prendre notre place. Résultat, et là, que ce soit pour la jante féminine ou la jante masculine, c'est un peu pareil, même combat, on bosse toujours plus pour compenser. Compenser quoi d'ailleurs ? Je me le demande bien aujourd'hui. Compenser au lieu de se positionner, de s'affirmer et de... Argumenter, défendre une position. On s'excuse presque d'être ambitieuse ou ambitieux, alors que d'autres assument totalement leur stratégie. On refuse de faire du réseautage ou du networking, parce que nous avons trop à faire justement. Alors que c'est juste une façon de s'assurer que nos idées comptent, que nos idées sont dans la bonne tendance, que nous ne sommes pas complètement hors sol par rapport à notre écosystème ou par rapport à un argument éventuellement qui nous aurait échappé et qui viendrait. remettre en cause toute notre stratégie ou toute notre façon de penser. Jusqu'au jour où vous vous demandez combien de décisions vous ont échappées parce que vous n'étiez pas dans la boucle. Combien d'idées brillantes n'ont pas vu le jour parce que vous n'aviez pas su vendre le projet. Combien de fois avez-vous râlé sur une décision prise sans vous ? Si j'y ai ronchonné, je vous vois bien d'ici. Alors que vous auriez pu l'influencer. Ça, ce n'est pas une question de justice. C'est une question de posture. Et si vous ne prenez pas votre place dans la discussion, quelqu'un d'autre le fera à votre place justement. Alors prenez un instant. Je suis certaine qu'il y a plusieurs exemples qui vous reviennent à l'esprit. Alors c'est bien beau, mais comment manager son manager, tout d'abord, puis éventuellement son comex ou son codire ou son board sans se renier ? Parce que oui, il y a une autre manière de le faire, sans tricher, sans manipuler, sans jouer un rôle qui ne vous ressemble pas. Je vais vous partager trois outils que j'aurais vraiment aimé savoir. Ne laissez jamais... une réunion décidée à votre place. Les décisions ne se prennent pas en réunion. Elles se valident en réunion. Si vous arrivez avec vos arguments au moment où tout le monde se positionne, c'est déjà trop tard. Oui, c'est déjà trop tard. Ici, moi je vous invite vraiment à identifier en amont qui influence réellement les décisions, qui sont impactées et qui vont peser dans le game de cette décision. Prenez le temps de les briefer avant la réunion. Prenez le temps de leur faire une réunion. rapide présentation des points clés, des impacts clés, et de répondre à leurs questions. Faites ce que l'on peut appeler du lobbying en amont, pas en live, pas pendant le quart d'heure ou la demi-heure qui vous est allouée en comex. Croyez-moi, c'est tout sauf du temps perdu. C'est tout sauf de la manipulation, c'est de la stratégie. En faisant cela, vous accordez de l'importance à votre interlocuteur ou votre interlocutrice, qui se sent ainsi plus à l'écoute, et vous êtes en capacité de répondre à ces questions, à elles, précisément. Pour le ou la... rassuré sur son domaine et sur ses impacts. Et accessoirement, vous complétez votre approche aussi, avec votre point de vue. Vous vous assurez que vous n'avez pas laissé de trous dans la raquette. Et enfin, vous leur laissez le temps de processer, de se faire à l'idée de ce que vous voulez soumettre. Et ainsi, vous évitez le mécanisme de protection ancestrale à tout être humain face au changement, le stress, protection, fermeture. Et quand vous fermez les... les gens en plein comex ou en plein board, c'est beaucoup plus compliqué de les déverrouiller ensuite. Alors, anticipez-le. Laissez le temps de ce process qui est propre à chaque personne. La deuxième chose que j'aurais vraiment aimé apprendre avant, ou savoir avant, c'est C'est faire entendre votre voix avant qu'on ne vous la coupe. Beaucoup pensent que le travail parle pour eux. Mais dans un environnement où le bruit est constant, si vous ne parlez pas, vous n'existez pas. Nous sommes dans une période où nous vivons une guerre constante pour notre attention. Aussi bien dans le monde professionnel, personnel, associatif, enfin, mélangez tout ça, si vous ne vous assurez pas d'avoir un minimum de temps d'écoute, alors vous n'existez pas. Donc soyez visible. Soyez visible sur vos succès, sur vos projets, sans attendre que l'on vous pose la question. Cela permettra de renforcer votre légitimité et le poids de vos propos. Je ne vous parle pas de parler pour parler. pour vous entendre. Mais de parler à bon escient, au bon moment, et de ne pas vous cacher derrière votre petit doigt ou derrière, parfois, votre inconfort de prendre la parole devant tout le monde. Donc, prenez la parole, même si vous doutez. Rien n'est jamais parfait du premier coup. Et rappelez-vous, si vous, vous connaissez votre sujet sur le bout des doigts, parce que vous êtes expert ou experte dans votre domaine, vos doutes sont peut-être aussi ceux d'un expert trop pointu ou perdu dans ses propres détails. Et montrez votre valeur dans les conversations informelles, pas juste dans les reporting. Je sais que pour certains ou certaines, ce n'est pas aisé, mais le poids des conversations informelles est capital. Prenez le temps aussi d'échanger en dehors des meetings, en dehors des reporting sur l'avancement des projets. Plus il y a de transformation, de changement, plus il y a de stress et de panique. dans les équipes. Donc prendre le temps, même juste 5 minutes, pour répondre à un doute, une précision, peut faire toute la différence. Je vous partage quelques exemples concrets à faire avant ou après des phases de changement ou des phases de grande annonce. En tout cas, ce que moi j'avais pris l'habitude de faire. Parce que je ne compte plus le nombre de réorganisations que j'ai eu subir, mettre en place ou driver dans ma carrière. Avant et pendant chaque grande phase de changement, Je prenais régulièrement des cafés avec les membres clés ou impactés par les décisions à venir, les décisions à prendre, pour pouvoir échanger en off sur leurs ressentis, sur leurs impacts. Prendre un café, prendre un déjeuner ou une pause de cinq minutes, mais pas forcément une réunion très formelle avec 15 000 personnes autour de vous. Je le sais, cela peut sembler chronophage, mais cela peut aussi permettre de déterrer des loups. que l'on n'aurait pas osé exposer, ou de trouver des consensus que l'on n'aurait pas osé trouver lorsqu'on est entouré avec beaucoup de monde autour de nous. Ce que j'avais aussi pris l'habitude de faire après chaque an d'annonce, c'était de manger plus régulièrement dans l'espace commun. Être là, à dispo. Je sais, ça peut sembler tout bête, mais d'être disponible à l'heure du repas, à l'heure d'une pause café, permettait d'être accessible. Et du coup, d'être accessible pour les équipes. Je réservais aussi toujours des créneaux dans mon agenda pour des questions, y compris à distance, un espèce d'open desk si vous préférez, ou n'importe quel membre de mon département, qu'il me soit hier à chaque mois rattaché ou non, ou tout simplement impacté par ces changements en lien avec mes équipes, puisse venir me poser une question, et question à laquelle je puisse répondre le plus simplement du monde, de manière informelle. La troisième chose que j'aurais aimé savoir beaucoup plus tôt, c'est intégrer l'idée de l'influence. C'est aussi exercice en leadership. J'aimerais maintenant vous demander ce que vous attendez de votre boss ou de votre comité de direction. Comment est-ce que vous pensez qu'il ou elle doit agir justement ? Est-ce que cela n'influence pas un peu votre définition de faire de la politique ? Si vous voulez peser dans les décisions sans faire de politique, mon meilleur conseil serait de changer. Votre définition de l'influence. Influencer, c'est aussi et avant tout créer de la confiance avant d'avoir besoin de la solliciter. C'est poser les bonnes questions pour orienter les débats sans imposer votre vision. C'est construire des alliances naturelles, pas artificielles. Et si vous vous dites toujours « Je ne suis pas à l'aise avec ça, c'est pas dans ma nature, je préfère rester dans l'expertise, ça c'est mon domaine, dans le faire. » Demandez-vous aussi si votre inconfort vaut la peine de laisser les autres décider. à votre place. Ici encore, on parle de décider ou de subir. Parce que cette définition de faire de la politique avec cette connotation désagréable peut aussi devenir un jeu beaucoup plus unique qui vous permettra de faire connaissance plus amplement avec les personnes avec qui vous avez à travailler, avec ces personnes qui vous Ausha. Alors justement, en conclusion, ce que j'aimerais que vous reteniez de cet épisode, ce serait que refuser d'entrer dans les dynamiques d'influence, c'est laisser le pouvoir aux autres. Ne pas parler de votre travail, c'est donner à d'autres l'opportunité de le récupérer. Se positionner, c'est pas manipuler, c'est assumer votre rôle de leader aussi. Alors cette semaine, posez-vous cette question. Quelle est la prochaine décision stratégique de votre entreprise ? Est-ce que vous êtes dans la boucle ? Êtes-vous en train d'attendre d'en connaître le résultat ? Et surtout, qu'est-ce que vous pouvez apporter à cette décision ? Quel éclairage complémentaire vous pouvez, vous ? aborder. Parce que le vrai leadership, c'est ça. Ne pas attendre que l'on vous donne une place, mais de la prendre à votre façon, avec humilité, si c'est dans votre nature, avec une approche très factuelle, si vous aimez être très concret, mais la prendre à votre façon, avec vos valeurs, et sans forcément marcher sur les autres ou laisser des cadavres derrière vous. L'un n'est pas mon. Je serais curieuse de connaître vos retours sur cet épisode et prise de conscience. Alors partagez-moi en commentaire vos ressentis ou retours d'expérience. Psst, j'ai besoin de vous. Pouvez-vous prendre 5 minutes pour noter ou commenter cet épisode ? Grâce à vos avis, Richard Sherman commence à être connu et j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble.

Description

Pourquoi refuser "de faire de la politique" vous freine plus que vous ne le pensez ?


👉 Vous travaillez dur, vous obtenez des résultats… et pourtant, vous avez l’impression de ne pas être entendu.e ?
👉 Vous voyez d’autres monter plus vite alors que vous êtes plus compétent.e ?
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Si vous avez déjà pensé "Moi, je n’aime pas faire de politique", cet épisode est pour vous.


Parce que soyons honnête :
Les décisions en COMEX, en Board ou en CODIR ne se prennent pas (seulement) sur la base du mérite et des résultats.


Si c’était le cas, les plus compétent.e.s seraient toujours celles et ceux qui montent le plus vite.

🔹 Pourquoi la méritocratie seule est une illusion qui vous ralentit
🔹 Comment peser dans les décisions sans tomber dans la manipulation ou le jeu de dupes
🔹 Pourquoi refuser d’influencer, c’est laisser d’autres décider à votre place
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"Faire de la politique" en entreprise, ce n’est pas trahir vos valeurs !


C’est comprendre comment fonctionnent réellement les prises de décision… et apprendre à jouer avec les règles plutôt que de les subir.

🎧Bonn écoute


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Reset Your Mind, vous écoutez le 45e épisode. Aujourd'hui, parlons politique, ou plus précisément, faire de la politique. Je sais, vous n'aimez pas faire de la politique, pour la plupart d'entre vous. Cela a une connotation négative, surtout en France. Une connotation de manipulation, de roublardise même, je dirais. Je me trompe ? Et si je vous disais que c'est certainement l'un de vos plus grands freins ? Car oui, Breaking news, les décisions en COMEX ou du board ne se prennent pas seulement sur la base du mérite des résultats et des présentations que vous leur apportez. Si c'était le cas, les personnes les plus compétentes seraient celles qui montent le plus vite. Mais soyons honnêtes, nous savons que ce n'est pas vraiment comme cela que ça fonctionne. Ce ne sont pas les seuls facteurs de reconnaissance. Car oui, il y a aussi ce facteur. d'influence, d'alignement des parties, que chacun et chacune voit le bénéfice d'une orientation, d'une stratégie, de l'ouverture d'un marché ou du lancement d'un nouveau produit. Et nous le savons tous au fond de nous, mais pourtant, on a du mal à faire de la politique. On ne veut pas manger de ce pain gras. Je ne saurais vous dire combien de fois, rien que sur les six derniers mois, j'ai entendu en session... « Je n'ai pas envie de jouer à un jeu politique. Moi, je bosse, cela devrait suffire. C'est injuste. Je fais tout ce qu'il faut, mais on ne me voit pas. » Ou encore « Non, mais moi, je ne sais pas faire de la politique. » Résultat, vous bossez plus dur, toujours plus, mais on ne vous entend pas. Vous prenez les bonnes décisions stratégiques, mais d'autres en récoltent les crédits. Vous savez exactement ce qu'il faudrait faire, mais vous n'êtes pas dans la boucle de décision. Et si ce n'était pas faire de la politique le problème, mais votre façon de concevoir ce jeu. Il y a des leçons que l'on aimerait apprendre plus tôt, et je crois que celle-ci, c'est clairement une de celles que j'aurais aimé comprendre beaucoup, beaucoup plus tôt. Des choses qui, si on les avait comprises avant, justement, auraient changé pas mal la donne dans la trajectoire de notre carrière. Si, si, soyez honnête avec vous-même deux minutes. Ce poste qui vous est passé sous le nez. Cette stratégie, qui a été validée et a permis un virage majeur pour votre entreprise, sans que l'on sache qu'elle venait de vous. Faire de la politique en entreprise, ce n'est pas trahir ses valeurs, c'est comprendre comment les décisions se prennent réellement. Personnellement, pendant longtemps, j'ai refusé de les voir. J'étais persuadée qu'il suffisait de bien faire mon job, que si j'étais compétente et toujours plus experte, cela finirait par se voir. Ça doit être un peu mon côté naïf, je pense, qui s'exprime. Les décisions stratégiques étaient prises sur des faits, des chiffres, des résultats. Et pourtant, j'ai vu des collègues moins qualifiés monter beaucoup plus vite. J'ai vu mes idées récupérées par d'autres, reformulées et validées comme si elles venaient d'eux. J'ai assisté à des réunions où tout semblait se jouer avant même d'avoir commencé. J'ai fait des présentations, des analyses de marché, des go-to-market à non plus finir, présentées en comex ou au board. et voir que les décisions étaient déjà enterrées. Alors oui, moi je bossais, je produisais, j'amenais les résultats. J'attendais que mes résultats parlent pour moi. Sauf que ça ne marche pas vraiment comme ça. Alors aujourd'hui, parlons de ce que cela m'a permis de comprendre avec le recul. Car non, faire de la politique, ce n'est pas être manipulateur ou manipulatrice. Ce n'est pas trahir vos valeurs. C'est peut-être même l'inverse. C'est anticiper. Prendre les devants pour être encore plus alignés avec vos valeurs justement. Une chose est certaine, c'est que ne pas vouloir prendre conscience de ce mode de fonctionnement, c'est vous tirer une balle dans le pied. Alors, comment peser dans les décisions sans tomber dans cette manipulation ? Quels outils concrets vous pouvez tester dès maintenant pour prendre votre place dans les décisions et discussions stratégiques ? C'est ce que nous allons aborder aujourd'hui. Si vous rejoignez pour la première fois Research Your Mind, soyez le ou la bienvenu. Ici nous parlons business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs, des moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu. Or, personne ne nous apprend vraiment à gérer cela. Alors ici, nous parlons décision inconfortable, ambition assumée et prix réel du succès. Comment oser... Comment trancher, comment s'affirmer quand tout le monde attend autre chose de vous ? Comment garder le cap quand le doute s'invite et que la charge mentale explose ? Si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un vrai sparing partner, un vrai alter ego pour vous challenger en toute bienveillance, vous êtes au bon endroit. J'en profite d'ailleurs pour vous annoncer le lancement officiel des inscriptions au programme Signature qui démarrera le 14 avril. Alors... Vous avez envie de changement et d'apprendre à apprivoiser certains inconforts comme faire de la politique, c'est certainement le moment de vous lancer. Vous êtes prêts ? Respirez, installez-vous et attaquons. Lorsque l'on démarre sa carrière, on croit souvent que les meilleurs, les plus méritants, montent naturellement. On croit que si l'on travaille dur, on finira par être récompensé, que le talent suffira. Et l'on s'accroche à cette idée parce que c'est rassurant. Sauf qu'un jour, pour garder à aller. autour de vous et vous réalisez que ce n'est clairement pas toujours ceux qui bossent le plus qui évoluent ou prennent les décisions. Si c'est un socle indispensable d'avoir cet expertise, ces connaissances et cet investissement, ce n'est pas le seul et unique qui vous permet de mener votre carrière, de driver votre carrière. Je vous partage quelques exemples. Ce collègue qui ne brige pas forcément sur les projets, mais qui sait toujours se positionner au bon moment. Cette personne, qui n'a pas du tout votre niveau d'expertise, mais qui a le réseau, qui a l'alignement politique, qui a la visibilité, et qui le fait paraître. Cette réunion où tout semble déjà plié, déjà décidé, avant même que vous attaquiez le vrai ton du sujet. Et vous, vous restez pantois ou pantoise avec la désagréable impression d'avoir raté un paquet d'épisodes. Pourquoi ? Parce que les décisions ne sont pas toujours rationnelles, en tout cas pas votre rationalité à vous, et ça on a tendance un peu à l'oubli. Et surtout, contrairement à ce que l'on voudrait bien nous faire croire, il y a encore beaucoup de décisions qui se basent sur notre humanité, sur l'influence, sur la perception que l'on a les uns des autres, ou la perception des sujets, la perception de ce que cela va apporter, la perception des risques que cela va générer. Et si vous ne comprenez pas ces dynamiques, vous laissez les autres jouer avec les règles pendant que vous vous regardez depuis le banc de touche. Et oui, et ça peut vous coûter des années de carrière. La méritocratie est de plus en plus une douce illusion. En tout cas, elle n'est clairement pas le seul facteur de succès. Car plus vous évoluez et plus votre capacité d'influence est importante à développer. J'ai longtemps résisté à ce que je vais vous partager. J'avais horreur de l'idée de faire de la politique. Pour moi, faire de la politique, ça sonnait comme flatter, pour obtenir des faveurs. Pour ceux qui me connaissent, c'est vraiment, vraiment pas trop mon truc. Jouer un rôle, pour déplaire aux bonnes personnes. Clairement, pas trop non plus dans mon alignement. Se compromettre, trahir ses valeurs. Là, encore plus compliqué. Et je sais que beaucoup d'entre vous pensent la même chose. Surtout côté de la jante féminine, parce que nous avons été élevés avec l'idée que si nous travaillons bien, cela se verra. Parce que l'on nous a dit qu'il fallait mériter, pas négocier. Parce que l'on nous a appris à être discrète et ne pas à prendre notre place. Résultat, et là, que ce soit pour la jante féminine ou la jante masculine, c'est un peu pareil, même combat, on bosse toujours plus pour compenser. Compenser quoi d'ailleurs ? Je me le demande bien aujourd'hui. Compenser au lieu de se positionner, de s'affirmer et de... Argumenter, défendre une position. On s'excuse presque d'être ambitieuse ou ambitieux, alors que d'autres assument totalement leur stratégie. On refuse de faire du réseautage ou du networking, parce que nous avons trop à faire justement. Alors que c'est juste une façon de s'assurer que nos idées comptent, que nos idées sont dans la bonne tendance, que nous ne sommes pas complètement hors sol par rapport à notre écosystème ou par rapport à un argument éventuellement qui nous aurait échappé et qui viendrait. remettre en cause toute notre stratégie ou toute notre façon de penser. Jusqu'au jour où vous vous demandez combien de décisions vous ont échappées parce que vous n'étiez pas dans la boucle. Combien d'idées brillantes n'ont pas vu le jour parce que vous n'aviez pas su vendre le projet. Combien de fois avez-vous râlé sur une décision prise sans vous ? Si j'y ai ronchonné, je vous vois bien d'ici. Alors que vous auriez pu l'influencer. Ça, ce n'est pas une question de justice. C'est une question de posture. Et si vous ne prenez pas votre place dans la discussion, quelqu'un d'autre le fera à votre place justement. Alors prenez un instant. Je suis certaine qu'il y a plusieurs exemples qui vous reviennent à l'esprit. Alors c'est bien beau, mais comment manager son manager, tout d'abord, puis éventuellement son comex ou son codire ou son board sans se renier ? Parce que oui, il y a une autre manière de le faire, sans tricher, sans manipuler, sans jouer un rôle qui ne vous ressemble pas. Je vais vous partager trois outils que j'aurais vraiment aimé savoir. Ne laissez jamais... une réunion décidée à votre place. Les décisions ne se prennent pas en réunion. Elles se valident en réunion. Si vous arrivez avec vos arguments au moment où tout le monde se positionne, c'est déjà trop tard. Oui, c'est déjà trop tard. Ici, moi je vous invite vraiment à identifier en amont qui influence réellement les décisions, qui sont impactées et qui vont peser dans le game de cette décision. Prenez le temps de les briefer avant la réunion. Prenez le temps de leur faire une réunion. rapide présentation des points clés, des impacts clés, et de répondre à leurs questions. Faites ce que l'on peut appeler du lobbying en amont, pas en live, pas pendant le quart d'heure ou la demi-heure qui vous est allouée en comex. Croyez-moi, c'est tout sauf du temps perdu. C'est tout sauf de la manipulation, c'est de la stratégie. En faisant cela, vous accordez de l'importance à votre interlocuteur ou votre interlocutrice, qui se sent ainsi plus à l'écoute, et vous êtes en capacité de répondre à ces questions, à elles, précisément. Pour le ou la... rassuré sur son domaine et sur ses impacts. Et accessoirement, vous complétez votre approche aussi, avec votre point de vue. Vous vous assurez que vous n'avez pas laissé de trous dans la raquette. Et enfin, vous leur laissez le temps de processer, de se faire à l'idée de ce que vous voulez soumettre. Et ainsi, vous évitez le mécanisme de protection ancestrale à tout être humain face au changement, le stress, protection, fermeture. Et quand vous fermez les... les gens en plein comex ou en plein board, c'est beaucoup plus compliqué de les déverrouiller ensuite. Alors, anticipez-le. Laissez le temps de ce process qui est propre à chaque personne. La deuxième chose que j'aurais vraiment aimé apprendre avant, ou savoir avant, c'est C'est faire entendre votre voix avant qu'on ne vous la coupe. Beaucoup pensent que le travail parle pour eux. Mais dans un environnement où le bruit est constant, si vous ne parlez pas, vous n'existez pas. Nous sommes dans une période où nous vivons une guerre constante pour notre attention. Aussi bien dans le monde professionnel, personnel, associatif, enfin, mélangez tout ça, si vous ne vous assurez pas d'avoir un minimum de temps d'écoute, alors vous n'existez pas. Donc soyez visible. Soyez visible sur vos succès, sur vos projets, sans attendre que l'on vous pose la question. Cela permettra de renforcer votre légitimité et le poids de vos propos. Je ne vous parle pas de parler pour parler. pour vous entendre. Mais de parler à bon escient, au bon moment, et de ne pas vous cacher derrière votre petit doigt ou derrière, parfois, votre inconfort de prendre la parole devant tout le monde. Donc, prenez la parole, même si vous doutez. Rien n'est jamais parfait du premier coup. Et rappelez-vous, si vous, vous connaissez votre sujet sur le bout des doigts, parce que vous êtes expert ou experte dans votre domaine, vos doutes sont peut-être aussi ceux d'un expert trop pointu ou perdu dans ses propres détails. Et montrez votre valeur dans les conversations informelles, pas juste dans les reporting. Je sais que pour certains ou certaines, ce n'est pas aisé, mais le poids des conversations informelles est capital. Prenez le temps aussi d'échanger en dehors des meetings, en dehors des reporting sur l'avancement des projets. Plus il y a de transformation, de changement, plus il y a de stress et de panique. dans les équipes. Donc prendre le temps, même juste 5 minutes, pour répondre à un doute, une précision, peut faire toute la différence. Je vous partage quelques exemples concrets à faire avant ou après des phases de changement ou des phases de grande annonce. En tout cas, ce que moi j'avais pris l'habitude de faire. Parce que je ne compte plus le nombre de réorganisations que j'ai eu subir, mettre en place ou driver dans ma carrière. Avant et pendant chaque grande phase de changement, Je prenais régulièrement des cafés avec les membres clés ou impactés par les décisions à venir, les décisions à prendre, pour pouvoir échanger en off sur leurs ressentis, sur leurs impacts. Prendre un café, prendre un déjeuner ou une pause de cinq minutes, mais pas forcément une réunion très formelle avec 15 000 personnes autour de vous. Je le sais, cela peut sembler chronophage, mais cela peut aussi permettre de déterrer des loups. que l'on n'aurait pas osé exposer, ou de trouver des consensus que l'on n'aurait pas osé trouver lorsqu'on est entouré avec beaucoup de monde autour de nous. Ce que j'avais aussi pris l'habitude de faire après chaque an d'annonce, c'était de manger plus régulièrement dans l'espace commun. Être là, à dispo. Je sais, ça peut sembler tout bête, mais d'être disponible à l'heure du repas, à l'heure d'une pause café, permettait d'être accessible. Et du coup, d'être accessible pour les équipes. Je réservais aussi toujours des créneaux dans mon agenda pour des questions, y compris à distance, un espèce d'open desk si vous préférez, ou n'importe quel membre de mon département, qu'il me soit hier à chaque mois rattaché ou non, ou tout simplement impacté par ces changements en lien avec mes équipes, puisse venir me poser une question, et question à laquelle je puisse répondre le plus simplement du monde, de manière informelle. La troisième chose que j'aurais aimé savoir beaucoup plus tôt, c'est intégrer l'idée de l'influence. C'est aussi exercice en leadership. J'aimerais maintenant vous demander ce que vous attendez de votre boss ou de votre comité de direction. Comment est-ce que vous pensez qu'il ou elle doit agir justement ? Est-ce que cela n'influence pas un peu votre définition de faire de la politique ? Si vous voulez peser dans les décisions sans faire de politique, mon meilleur conseil serait de changer. Votre définition de l'influence. Influencer, c'est aussi et avant tout créer de la confiance avant d'avoir besoin de la solliciter. C'est poser les bonnes questions pour orienter les débats sans imposer votre vision. C'est construire des alliances naturelles, pas artificielles. Et si vous vous dites toujours « Je ne suis pas à l'aise avec ça, c'est pas dans ma nature, je préfère rester dans l'expertise, ça c'est mon domaine, dans le faire. » Demandez-vous aussi si votre inconfort vaut la peine de laisser les autres décider. à votre place. Ici encore, on parle de décider ou de subir. Parce que cette définition de faire de la politique avec cette connotation désagréable peut aussi devenir un jeu beaucoup plus unique qui vous permettra de faire connaissance plus amplement avec les personnes avec qui vous avez à travailler, avec ces personnes qui vous Ausha. Alors justement, en conclusion, ce que j'aimerais que vous reteniez de cet épisode, ce serait que refuser d'entrer dans les dynamiques d'influence, c'est laisser le pouvoir aux autres. Ne pas parler de votre travail, c'est donner à d'autres l'opportunité de le récupérer. Se positionner, c'est pas manipuler, c'est assumer votre rôle de leader aussi. Alors cette semaine, posez-vous cette question. Quelle est la prochaine décision stratégique de votre entreprise ? Est-ce que vous êtes dans la boucle ? Êtes-vous en train d'attendre d'en connaître le résultat ? Et surtout, qu'est-ce que vous pouvez apporter à cette décision ? Quel éclairage complémentaire vous pouvez, vous ? aborder. Parce que le vrai leadership, c'est ça. Ne pas attendre que l'on vous donne une place, mais de la prendre à votre façon, avec humilité, si c'est dans votre nature, avec une approche très factuelle, si vous aimez être très concret, mais la prendre à votre façon, avec vos valeurs, et sans forcément marcher sur les autres ou laisser des cadavres derrière vous. L'un n'est pas mon. Je serais curieuse de connaître vos retours sur cet épisode et prise de conscience. Alors partagez-moi en commentaire vos ressentis ou retours d'expérience. Psst, j'ai besoin de vous. Pouvez-vous prendre 5 minutes pour noter ou commenter cet épisode ? Grâce à vos avis, Richard Sherman commence à être connu et j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble.

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