Speaker #0Bienvenue chez Reseach Your Mind, vous écoutez le 47e épisode. Avez-vous déjà entendu cette phrase ? Ce que tu ne changes pas, tu le choisis. Prenez un instant pour y réfléchir. Ce que tu ne changes pas, tu le choisis. Oh, pas consciemment, pas involontairement, mais en reportant, en évitant, en laissant les choses telles qu'elles sont, en refusant de pencher aussi ou de décider. Vous faites ? tout de même un choix. Celui de subir et de remettre entre des mains extérieures tout votre pouvoir. En refusant de trancher, de décider, vous faites tout de même un choix. Celui de subir et de remettre entre des mains extérieures tout votre pouvoir. C'est dur à entendre, je sais. Parce que lorsqu'on est au bout du rouleau, lorsque l'on est perdu, nous n'avons pas vraiment l'impression de choisir. Nous n'avons même plus l'impression d'avoir la possibilité, la capacité de choisir. nous avons plutôt l'impression de subir. Et c'est souvent à ce moment-là que l'on cherche à l'extérieur du soutien. Un coach ou une coach, par exemple. Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'on cherche en ayant cette démarche-là ? Parce que ce qu'on veut, c'est une réponse. On veut que quelqu'un nous dise quoi faire. Parce que l'on est fatigué de réfléchir, de douter, de ne pas savoir. Parce que l'on est fatigué de prendre une décision de plus, une nouvelle. C'est déjà trop. Et c'est là qu'on fait une erreur. Un coach ou une coach, un mentor ou même un thérapeute n'est pas un sauveur ou une sauveuse. Ce n'est pas quelqu'un qui va vous donner la parfaite solution sur un plateau. Pourquoi ? En tout cas, c'est ma philosophie des choses. Car même avec les meilleures intentions du monde, pour vous, même si je vous disais quoi faire, c'est vous qui devriez le mettre en œuvre, le vivre et en assumer les effets ou les conséquences. Alors oui, un coach peut être un guide, un entraîneur sur le bord du terrain qui observe, conseille, par une vision plus large de la situation, tout simplement parce qu'elle n'est pas dans l'action avec vous. Parfois, lorsque l'on est dirigeant, entrepreneur, manager ou même parent, on a juste envie que tout se passe au mieux. La sursollicitation extérieure, les demandes, les injonctions perpétuelles, ... ont juste généré en nous cette envie, ce besoin de tranquillité. On a envie de rendre en plus les gens autour de nous heureux. Et on se charge de cette mission de sauver tous ceux qui nous entourent, aussi bien dans notre écosystème personnel que professionnel. Alors aujourd'hui, parlons de cette illusion du sauveur extérieur. Car pour moi, l'héroïne ou le héros de votre histoire, C'est pas un coach, c'est pas un mentor, c'est pas quelqu'un d'extérieur, c'est vous. Le héros de votre histoire, c'est vous. Si vous nous rejoignez pour la première fois, bienvenue. Ici, nous parlons business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs et des moments de doute. Et aussi de ces moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu et surtout à nous-mêmes et nos propres freins. Or, personne ne nous apprend vraiment à gérer cela. Pas plus que gérer nos pensées ou prendre soin de nous, alors que nous sommes notre plus précieuse ressource. Ici, nous parlons décision inconfortable aussi, d'ambition assumée et du prix réel du succès. Comment oser trancher ? Comment oser s'affirmer ? quand tout le monde attend autre chose de vous ? Comment garder le cap quand le doute s'invite et que la charge mentale explose ? Si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un vrai sparing partner à vos côtés, pour avancer, vous êtes au bon endroit. Et si vous pensez qu'une personne autour de vous gagnerait à écouter ces épisodes, partagez-les. C'est à plusieurs que l'on fait bouger les choses. Respirez, installez-vous et à ta heure. Il y a un truc que l'on oublie souvent. Prendre une décision, et à plus forte essence des décisions en pluriel, c'est fatiguant. Chaque jour, notre cerveau traite plusieurs dizaines de milliers de décisions. Et plus on est fatigué, plus chaque décision devient lourde, devient un poids supplémentaire. Car ce n'est ni la première de la journée, encore moins de la semaine et encore moins du mois. Chaque décision, qu'on le veuille ou non, est scamée. par notre cerveau pour en analyser tous les risques potentiels, optimiser l'action Afin que son énergie, l'énergie dépensée due à cette action, soit investie au mieux et surtout économisée. Parce que notre cerveau, son objectif, c'est de parer à tout autre problème qui pourrait surgir, à nous maintenir en vie. Et là, je parle vraiment du cerveau reptilien ou de notre système nerveux autonome. Appelez-le comme vous voulez. C'est un schéma un peu basique, mais c'est hyper illustratif, je trouve, de ce qui se passe réellement à l'intérieur de nous. Résultat ? Lorsque l'on est épuisé, on ne voit plus, on ne peut plus choisir. C'est l'effort de plus qui semble totalement insurmontable. Et on veut juste que l'on nous dise quoi faire. Et si possible, faire même à notre place. Si, si, rappelez-vous ce moment où vous étiez tellement las, dépassé, que même choisir un plat au resto devenait insurmontable. Ou encore, au bureau, lorsque vous avez pensé et peut-être même dit « faites ce que vous voulez » . m'en fiche. Ou peut-être en ce moment même, où vous voudriez juste que quelqu'un prenne la décision à votre place. Vous vous mettre sous la couette, tranquille, et juste respirer de zen. Et c'est là que l'on cherche un coach, souvent, un mentor, un expert, et même un thérapeute. Mais pas pour qu'il nous guide, pour qu'il nous sauve. Et pour moi, il y a un piège. Ici. Parce que, soyons clairs, un coach n'est pas là pour vous sauver. Et heureusement. Personnellement, ma philosophie en tant que coach, c'est que mon job n'est pas de décider pour vous. Mon job, ce n'est pas non plus de vous donner la bonne solution. Parce que tout cela viendrait de mon histoire, de ma vision des choses, de mon analyse des choses. Et je ne suis pas à votre place, je ne suis pas dans vos chaussures. Mon job, c'est de vous aider à prendre du recul, à retrouver votre énergie et surtout de vous aider à voir toutes les autres possibilités qui coexistent autour de vous. Et mon job, si je devais le résumer... C'est de vous aider à retrouver votre pouvoir de décision. Oui, oui, retrouver votre pouvoir de décision. Et pour cela, il est indispensable tout d'abord d'identifier vos draineurs d'énergie, ceux qui vous pompent toute votre batterie avant même d'avoir mis un pied hors du lit le matin. Vous savez, cette charge mentale que vous avez accumulée au fil des années, comme un millefeuille, sans même vous en rendre compte. À chaque fois, vous vous êtes dit « oui, mais cela ne prend pas si longtemps que ça, donc je peux le faire » . Puis, c'est exceptionnel. Cette exceptionnalité est devenue une habitude. Si, rappelez-vous ce projet ou ce client où vous étiez censé prendre en charge en attendant qu'une embauche soit faite. Oups, les embauches ont été gelées entre-temps. Ok, mais avez-vous seulement rediscuté de la répartition post-gel des embauches ? Ou encore à l'arrivée des enfants, que l'on sous-estime toujours. Et ne pas déléguer certaines choses. Bah oui, après tout, vous n'avez pas fait des enfants pour qu'ils soient élevés par d'autres. Mais avez-vous seulement revu la répartition de votre charge domestique, mentale, avec votre partenaire, avec vos proches, votre famille, ou des babysitters, des nénis ? Et non, j'en suis quasiment certaine. Et c'est comme cela que l'on accumule, que l'on empile des gros sujets et des micro-sujets, parce qu'après tout, on peut. Parce qu'après tout, nous sommes des warriors. Et c'est ainsi que l'on finit, asphyxié. Pourtant, il y a une vérité que vous avez oubliée, que j'ai moi-même oubliée pendant très très longtemps. À vouloir tout faire, à vouloir être sur tous les fronts. Parce que c'est comme ça que je concevais être une bonne maman, une bonne professionnelle. Vous avez oublié que vous êtes déjà assez. Que vous avez déjà toutes les ressources en vous, les compétences et le savoir. et que vous avez le droit de décider ou pas de faire certaines choses, de déléguer ou pas certaines choses. D'accepter temporairement, ça veut dire aussi re-challenger quand ça devient une durée. Mais ça, on l'oublie toutes et tous très vite. Alors pour moi, une coach, c'est un peu comme un GPS. Je peux vous montrer les différents chemins qui existent, vous aider à vous y voir plus clair. Mais si vous ne décidez pas d'avancer pour vous-même, et je dis bien pour vous-même, pas pour vos enfants, vos partenaires, votre carrière, vos boulots, votre boss, je peux vous donner les meilleurs conseils qui soient, mais je ne peux rien faire pour vous. Vous pouvez passer des heures à regarder la carte. Si vous ne conduisez pas, vous ne bougerez pas. Vous pouvez attendre que toutes les routes soient dégagées, mais seront-elles jamais assez dégagées ? Vous pouvez espérer que l'on vous transporte aussi, mais... Si vous ne tenez pas le volant, où est-ce que vous allez atterrir ? J'aimerais vous poser une question. Quand est-ce que vous avez commencé à douter ? À quel moment avez-vous commencé à vous demander si vous étiez assez compétent, assez expert, assez fort, assez résistante, assez légitime ? Qui vous a mis cette idée en tête ? Et surtout, pourquoi continuez-vous de le croire ? Le problème, c'est ce brouillard mental que l'on auto-alimente. Ce bruit incessant qui vous fait croire que vous n'êtes pas à la hauteur. Et ce que fait un coach, ce n'est pas vous changer, c'est allumer la lumière. C'est juste allumer la lumière pour que vous puissiez y voir plus clair justement, afin de voir toutes ces autres voies possibles. Et de pouvoir... choisir facilement. Et deux ou trois autres choses aussi au passage pour craquer avec vous ce bon vieux syndrome de l'imposteur, de la bonne élève, ou renouer avec un peu de confiance en vous et vous remettre en mouvement. Parce que du mouvement reviendra l'énergie, du mouvement reviendra l'envie. Alors j'aimerais revenir à cette phrase que je vous ai partagée en introduction. Chaque jour où vous ne faites rien, vous faites quand même un choix. Je sais que vous êtes en train de faire C'est assez désagréable à entendre. Ne pas poser vos limites, c'est choisir de les laisser être dépassées. Ne pas changer de job, c'est choisir de rester dans l'ancien. Ne pas tester une autre approche, une autre façon de faire, c'est choisir de reproduire ce que vous avez déjà fait. Et potentiellement, qu'il ne fonctionne pas. Attention, ce n'est pas une critique. On fait tous et toutes ça. Ok ? Et nous avons le droit de... juste vivre aussi et de ne pas être toujours dans l'action. Les jours où on n'a pas envie, on n'a pas envie et c'est ok. Ne vous méprenez pas sur mon message. Si nous fonctionnons ainsi, c'est parce que changer c'est inconfortable, parce que l'inconnu fait peur et notre cerveau est qu'il y a un « il déteste ça » . Et il est la base de notre système nerveux autonome, de ce qui réagit. Alors il prend toujours le dessus. Apprendre à le comprendre, à l'apprivoiser. à se comprendre, permet justement de le reprogrammer petit à petit, jour après jour. Et ça, c'est toute l'aide que vous pouvez obtenir d'une coach. Alors, lorsque vous vous rendez compte que vous êtes dans cet état d'esprit, ce mode de fonctionnement, posez-vous la question. Est-ce que je suis vraiment OK avec ce que je choisis aujourd'hui ? Si la réponse est non, il est temps de se bouger. Vous êtes le héros, l'héroïne de votre vie. Et oui, vous êtes tout à fait assez capable de le faire. Et oui, ce chemin n'est pas obligatoirement solitaire, car soutenu, on avance beaucoup plus vite. Alors oui, parfois vous serez fatigué, parfois vous voudrez juste rester sous la couette, que l'on vous donne la solution toute faite. Parfois vous aurez envie d'abandonner aussi. Mais écoutez-moi bien, personne ne peut le faire à votre place. Pas un coach, pas un mentor, pas un livre. Parce que l'héroïne... Le héros, c'est vous et tous les jours. Alors un pas après l'autre, cette semaine, posez-vous cette question. Et si je devais prendre une décision pour moi, maintenant, ce serait quoi ? Je vous donne un petit indice. Cela pourrait être décider de ne pas faire certaines choses, de challenger vos priorités. Rappelez-vous, vous êtes déjà assez, tel que vous êtes. Vous l'avez juste oublié. J'attends vos notes et commentaires avec impatience sur cet épisode. Partagez-le à quelqu'un qui en a besoin. C'est en mettant ces sujets sur la table que l'on fait bouger les choses. Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Si vous souhaitez tester le coaching que je vous accompagne, vous pouvez me joindre à contact. Ou sur Instagram. Bye. Tirez du bas. Reset. Tirez du bas. Your mind. Peace. J'ai besoin de vous. Pouvez-vous prendre 5 minutes pour noter cet épisode ? Grâce à vos avis, reset your mind, comment ça a été connu ? Et j'ai très envie de voir jusqu'où nous voulons aller ensemble.