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Reset Your Mind

Ep#49 - BO Coaching, Mentoring ou Thérapie ?

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23min |10/04/2025
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Ep#49 - BO Coaching, Mentoring ou Thérapie ?

Ep#49 - BO Coaching, Mentoring ou Thérapie ?

23min |10/04/2025
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Description

Coaching, mentoring, thérapie : faut-il vraiment choisir ?

On entend tout et n’importe quoi sur le coaching.

Trop de coachs improvisés ? Peut-être.

Mais pas assez de leaders accompagnés ? Sûrement.


Dans cet épisode percutant, je t’emmène là où peu osent aller :
faire le tri entre coaching, thérapie et mentoring.


Parce qu’en réalité :

  • Le coaching n’est pas un pansement. C’est un levier stratégique.

  • Le mentoring n’est pas un accompagnement neutre. C’est un transfert d’expérience.

  • La thérapie n’est pas un gros mot. C’est une réponse à un besoin très différent.


Alors pourquoi mélangeons-nous encore tout ça ?


Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le coaching business et leadership est devenu un accélérateur de performance dans les entreprises anglo-saxonnes.

  • Pourquoi en France, on continue à le confondre avec du développement personnel "feel good".

  • Comment choisir le bon accompagnement selon ta problématique, ton rôle (CEO, manager, entrepreneur·e) et ton moment de carrière.

  • Et pourquoi se faire coacher n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de lucidité, de courage… et de vision.


Un épisode à écouter absolument si tu veux sortir du flou, assumer ton ambition et poser des bases solides pour évoluer en conscience — sans bullshit ni confusions.


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

Me retrouver sur les réseaux

Instagram 👉https://www.instagram.com/by_reset_yourmind?igsh=azV3ZTllaGd0b2py

Linkedin 👉www.linkedin.com/in/stéphanie-martin-executivecoach


—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 20e épisode de cette aventure. On me demande souvent ce qu'est le coaching et à quoi il sert à nous-mêmes. Quelle est la différence entre la psychothérapie ou encore avec le mentoriat ? Alors je me suis dit que j'allais vous faire un épisode dédié et que je vous partagerais mon expérience de coach bien évidemment, mais aussi de coaché. Car oui, les coachs se font aussi coachés. On entend beaucoup de choses sur le coaching ces derniers temps, c'est vrai qu'on voit un essor absolument phénoménal du nombre de coachs auxquels on peut être exposé. Et s'il y a autant de coachs aujourd'hui, c'est aussi symptomatique de ce qui passe dans notre pays. Alors, dans cet épisode, je vais vous partager ma philosophie, ma vision du coaching, bien évidemment, en tant à la fois que coach et que coachée, et partager des retours d'expérience. Pour moi, un coach, c'est un peu comme un entraîneur de sport, quel que soit le sport pratique. En général, il est aussi joueur de ce même sport, et donc il connaît, il a été à votre place à un moment donné. Si on reste dans l'analogie du sport, le coaching est une hygiène de vie. En tout cas, c'est comme ça que je le perçois, comme pratiquer un sport ou la course à pied. Et oui, je suis coach, mais je m'applique à moi-même tous les outils que je vous partage. Certains, en fonction des périodes, sont plus efficaces que d'autres. Et je me fais coacher aussi par mon coach aux US encore très régulièrement. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique qui va effacer des années et des décennies de conditionnement, d'habitude, de réaction réflexe et de méconnaissance du fonctionnement de votre cerveau. Alors peut-être vous demandez-vous comment je suis tombée justement dans le coaching. Comme beaucoup, j'ai attendu le dernier moment. Je voyais bien que j'étais coincée et que je tournais en boucle. Je voyais bien que je butais perpétuellement contre les mêmes erreurs, les mêmes peurs, une espèce de plafond de verre à ma manière. J'avais beau savoir, connaître les concepts, je continuais perpétuellement à faire toujours et encore les mêmes choses, avoir toujours et encore les mêmes réponses programmées aux situations qui se présentaient à moi. J'avais... Un très beau job, prenant, à responsabilité, avec un scope toujours plus grand, des équipes toujours plus grandes, un marché dans une industrie que je driveais, qui était en pleine explosion, une vie posée, une famille, tout sur le papier, parfait. Seulement, le Covid m'avait épuisée, les 20 années de carrière derrière moi m'avaient épuisée et secouée plus que je ne voulais bien l'admettre. Je me battais encore trop fréquemment, et certainement depuis trop longtemps, entre carrière et vie de femme, vie de maman, contre ces fameux syndromes de l'imposteur de la bonne élève, du bien faire les choses, d'être parfaite, ou encore d'avoir réponse à tout. J'avais expérimenté, comme beaucoup d'entre nous, je pense aussi, la perte de proches, qui m'était chère, la culpabilité de ne jamais passer de temps avec mes enfants. Je crois que vous voyez plutôt ce à quoi je fais référence. Et tous ces éléments se mêlaient, se mélangeaient et me faisaient perdre en lucidité, en efficacité au travail, en alignement avec moi-même. J'avais toujours été une machine de guerre, je trouvais que j'avais une très belle carrière et j'avais l'impression de conduire une Ferrari comme je conduirais une de chevaux. Le pire, à cette période-là, c'est que j'avais conscience d'être stressée, de ne plus être aussi efficace que ce que je pouvais avoir l'habitude d'être. J'étais une working girl engluée, fatiguée, qui continuait à en vouloir plus, à s'en demander à soi-même toujours plus. Après tout, c'est ainsi que j'avais toujours fonctionné, c'est ainsi que je voyais les choses, et c'est ainsi qu'il me semblait devoir faire les choses. En un mot, plus vraiment aligné avec qui j'avais envie d'être non plus. Et pourtant retenu par ces chaînes, par ce conditionnement de plus de 20 années de carrière que j'avais fait mien, conditionnement que j'avais complètement intégré. Ce qui m'a fait franchir le pas, c'est quelque chose d'assez fondamental. Au-delà de cet épuisement, de cette perte de sens, je sentais Je savais, mais au plus profond de moi, que l'on pouvait faire autrement, qu'une autre voie était possible. J'avais beau le sentir, je tournais en rond. Je n'arrivais pas à trouver les bonnes clés, les bons outils pour ouvrir ces nouvelles voies. Alors j'ai fini par sauter le pas, sans rien dire à personne. Pour beaucoup, comme pour moi à l'époque, j'avais cette pensée tenace que j'avais toujours tout géré toute seule. et demander de l'aide à personne, et que passer ce cap-là, demander du soutien, c'était quelque part un aveu de faiblesse. Et que les autres ne pouvaient pas comprendre ma situation. Boiler alerte, grossière erreur. Car calme-moi, vous n'êtes pas seuls. Je décide donc de me faire coacher, par l'excellente Jenny Chamas et son équipe. C'est un coup. Je me suis posé beaucoup de questions. C'est un investissement. Et c'est d'ailleurs la première fois de ma vie que j'ai investi une telle somme pour moi. Pas pour mes enfants. ma famille ou une formation professionnelle, mais bien pour moi. Et là, la première chose qui se passe très rapidement, c'est que j'arrive à me décharger de ce brouillard mental. Ce brouillard, je m'en délaisse et je comprends à quel point il m'empêchait d'y voir clair, à quel point il me pompait de l'énergie aussi totalement inutilement. Car bien évidemment, je forçais deux fois plus pour atteindre mes objectifs, ceux que je m'étais fixé. Et ce brouillard mental, je l'identifie clairement. Celui que je me masquais à moi-même et aux autres, je l'identifie clairement et je le pose. La deuxième chose qui se passe alors, c'est une prise de conscience sur l'importance de cette pression, de ce stress que je m'impose, qui pourtant ne sont pas une fatalité. Et cela confirme mon pressentiment. Oui, on peut faire autrement. Oui, on peut être mère et carriériste. Oui, on peut être exigeante et être un leader empathique. Oui, on peut avoir de l'impact, faire de la valeur et ne pas travailler nuit et jour. Je prends conscience de toutes ces pensées limitantes aussi que l'on rencontre toutes et tous. C'est même plus qu'une prise de conscience, car comme vous certainement, J'avais des connaissances, je me renseignais déjà beaucoup, j'avais eu la chance de suivre quelques formations de management, et les concepts, je les avais. Les concepts du genre « mieux vaut fait que parfait » , le fameux syndrome de l'imposteur, de « il n'y a pas d'échec, que des apprentissages » , un leader qui s'accorde du temps et bien plus efficace. Ça, je les avais. Mais au-delà d'avoir ces concepts, Je m'autorise à cette période-là à les expérimenter réellement et à m'autoriser à agir différemment, à me détacher du regard, du jugement des autres, pour le faire plus à ma façon, plus à me détacher du rôle que je crois devoir endosser ce fameux costume. Et au bout de quelques mois à peine, sans en avoir parlé à quiconque dans mon entourage, mes collègues, mes collaborateurs, mes proches et même mon boss, sans rendre compte. Ils me demandent comment je fais pour être aussi zen avec toutes ces charges, ce scope, ces équipes qui nous cessent de grandir. Et bien tout simplement, je fais les tris dans mes pensées chaque jour et je réapprends à me faire confiance et à m'écouter. Et je challenge mes moments d'outre avec un coach qui me renvoie en miroir et qui gratte avec moi ces petits espaces. inconfortables pour mieux les comprendre et mieux les dépasser. Je réapprends à investir mon énergie dans ce qui est important, ce qui crée de la valeur, de l'impact. Et arrêter de faire plaisir à tout le monde et de dire oui à tout le monde. Je réapprends à faire plus confiance aux autres aussi, car en me comprenant mieux, je les comprends mieux et du coup je délègue beaucoup plus. Je craque toutes ces anciennes habitudes de quand je fais quelque chose eh bien je le fais bien. Comprendre, j'y passe aussi toute ma nuit. Je craque cette habitude de dire oui tout le temps à tout en m'oubliant complètement au passage. Je craque cette habitude de continuer à pousser, à forcer, même lorsque je suis épuisée. Et je craque aussi de tout faire, toujours toute seule. En observant ce processus sur moi, j'ai voulu continuer de creuser à cette époque-là. Oui, je suis un peu comme ça, lorsque quelque chose m'intéresse, on ne m'arrête plus. Alors je me forme aux Etats-Unis, dans l'école de ma propre coach et ses équipes, et je découvre Brooke Castillo, mon deuxième mentor si je puis dire. Et là ça se croue encore plus. Les Américains ont une approche très particulière du coaching, alors ils ont une approche très particulière du monde du travail, mais encore plus du coaching et des techniques qu'ils appliquent. que je trouve assez intéressante car plus avancée que nous, Européens. On est encore très frileux sur beaucoup de choses. Et puis, accessoirement, ils ont aussi beaucoup de postulats, de barrières qu'ils ont craquées depuis des années. Ils sont assez décomplexés sur plein de choses et leurs techniques sont plus, je trouve, impactantes, certainement parce qu'ils le pratiquent depuis plus longtemps et aussi sur un échantillon plus vaste et donc plus riche en apprentissage. Bref, Brooke Castillo m'ouvre les portes sur un cursus d'une richesse, d'une densité faramineuse et toute une mouvance de coach plus passionnant les uns les unes que les autres. J'y passe une année supplémentaire, en plus de mon job à temps plein. Et bizarrement, je trouve le temps de tout faire. Mon job, ma famille, mes cours. Bon, j'avoue que le décalage horaire m'a aussi beaucoup pété. Je continue de vouloir aller plus loin, je m'apprends de podcasts, de lectures en parallèle, et depuis, même en ayant quitté mon entreprise et lancé ma propre activité de coaching à travers Recept Your Mind, je continue de me former sur les nouvelles techniques, les nouvelles approches, parce que je le décide pour moi, et parce que j'aime ça. En effet, si nous avons le plus bel outil du monde, à savoir notre cerveau, nous savons si mal nous en servir. De plus, les neurosciences font des pas de géants ces dernières décennies et nous vivons un tournant très intéressant, je trouve. Alors pour une passionnée comme moi, c'est du pain bébé. Pour en revenir au coaching, et plus particulièrement au coaching causal que je pratique maintenant au quotidien, quels sont les bénéfices et qu'est-ce qu'il peut vous apporter ? Encore une fois... Ceci est mon point de vue, ma vision des choses. Le coaching causal vous permet de vous remettre au centre, de revenir à vous et de vous rappeler à quel point vous pouvez décider et arrêter de subir toutes ces injonctions extérieures. D'arrêter de subir sans avoir votre mot à dire sur ce que les autres attendent de vous. Ou pire, ce que vous projetez comme étant les attentes des autres sur vous. sur le rôle que vous devez incarner, sur comment faire votre job, comment incarner votre job, comment être une bonne épouse ou un bon père ou une bonne mère, ou même une bonne fille ou un bon fils vis-à-vis de vos ascendants, de vos parents. Le coaching, il va permettre de mieux vous comprendre, vous, comment vous fonctionnez. Pourquoi vous réagissez comme ceci dans ce contexte ou avec telle personne ? Pourquoi vos émotions vous submergent systématiquement dans cette situation-là ? Quel message vos émotions essayent de vous envoyer ? Pourquoi ces peurs, ces blocages ou encore ces réactions, réflexes, qui avec le temps peuvent devenir totalement inconscientes ? Genre, j'ai toujours été comme ça, c'est pas maintenant que j'ai changé. moi ça je ne sais pas faire vous voyez ce que je veux dire ? alors que ces éléments, ces pensées vous aimeriez bien les dépasser et vous savez potentiellement qu'il faut agir autrement encore une fois, le savoir est une chose le mettre en oeuvre en est une autre pourquoi vous courez tout le temps et pourquoi vous avez toujours cette impression de ne jamais en faire assez de ne jamais être vous assez Le coaching permet, à partir de situations extrêmement concrètes, de faire ou de refaire connaissance avec vous-même vraiment. Et tout ce potentiel en vous. que vous dissimulez justement, pour beaucoup d'entre nous, derrière ces croyances limitantes, qui ne sont pas les vôtres la plupart du temps. Vous renouez avec votre potentiel derrière ce brouillard mental, exacerbé par nos modes de vie sursollicités, où nous n'avons jamais le temps de nous poser, ou de réfléchir à ce que nous voulons vraiment, où nous sautons de tâche en tâche, de production en production. On nous apprend à être d'excellents techniciens en marketing, en finance, en commerce, en développement d'entreprise, en tech. On nous apprend à être les meilleurs dans ses compétences, mais il ne nous apprend pas une chose essentielle, à savoir nous connaître et connaître le fonctionnement de notre cerveau. Or, c'est lui qui drive toutes nos pensées et nos réactions primaires. Et c'est en ça que le coaching peut vous aider. avec cette approche qui est très pragmatique. Je n'ai pas parlé encore de burnout, mais typiquement, le coaching aide grandement à éviter de basculer ou à revenir à des comportements qui ont déjà mené à un burnout potentiel. Le coaching... il vous remet au centre en fait. Il vous remet au volant, en décideuse ou en décideur. Step by step, chaque jour un peu plus. Et lorsque je combine ces connaissances et ces pratiques à mon expérience de leader et de manager depuis plus de 15 ans dans le digital, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner. C'est à la fois une révélation et une nouvelle façon d'appréhender votre rôle, votre carrière, mais aussi votre vie. Parce que les deux ne sont pas dissociés. Vous êtes multifacette, et chacune de ces identités est une composante de qui vous êtes. En plus, les codes que l'on a appris ne sont plus les bons, ils sont obsolètes. Le monde du travail a changé, et il continue de changer toujours plus. Alors oui, c'est vrai, notre cerveau a besoin d'un temps d'adaptation. Mais nous avons surtout besoin d'apprivoiser et d'apprendre à l'écouter, à plus nous écouter, à plus nous faire confiance. Si je devais maintenant différencier le coaching du mentoring et des thérapies, je dirais que le coaching c'est apprendre à pêcher par soi-même. Ce n'est pas quelqu'un qui vous donne... les étapes, une par une, et qui vous tient la main. C'est quelqu'un qui va vous aider à trouver les réponses en vous. C'est une exploration conjointe entre le coach qui va chercher à gratter, justement, là où ça démange un petit peu, pour aller trouver les réponses en vous, le fait que vous vous aidez à vous réaligner, avec qui vous êtes, et prendre conscience de ce que vous n'osez pas forcément vous avoir. Le coach, ou la coach, va vous faire prendre conscience aussi, souvent. que les pires barrières que vous vous imposez sont celles que vous croyez devoir respecter. Barrières, croyances, héritées d'une éducation, d'un parcours scolaire, de définitions idéalisées telles que « qu'est-ce qu'avoir réussi à faire sa vie ? » « Comment je dois remplir mon rôle de professionnel ? » « Comment je dois être une bonne maman ou un bon ? » Le coach, il va vous aider à faire le tri entre ce qui vient de l'extérieur Et ce qui vient vraiment de vous. Il ou elle va vous aider à vous faire confiance. La plupart du temps, si on a la première réponse en nous, on va toujours aller la challenger avec ce que les autres pensent. Je vous donne un exemple très récent. Je suis en train de refaire mon site web et mon identité de marque. Récemment, l'experte que j'ai engagée pour m'aider m'a proposé deux options au travers de Moodboard. Un Moodboard, c'est tout simplement un tableau qui vous propose des images, des ambiances, des tendances, de colorimétrie, de messages, pour représenter et vous projeter dans ce que ça va pouvoir être. Instinctivement, j'ai été portée vers le premier. la première version, eh bien, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller solliciter l'avis de mon entourage. Certains trouvaient que la deuxième option était plus stylée, plus élégante, ou au contraire, que la première était plus moi, me représentait plus. Alors c'est intéressant, mais chacun avait son avis. Et le pire, c'est qu'au plus profond de moi, J'ai passé plusieurs jours à ruminer, à hériter, à peser le pour et le contre, mais au fond de moi, je savais que c'était la première version qui me plaisait le plus, qui me parlait le plus. Et donc, bien évidemment, j'ai choisi quelle option d'après vous ? La première. Je suis revenue à ma première intuition. Or, tout ce temps que j'avais passé à ruminer, au lieu de me faire confiance, de me croire en moi, eh bien ce temps s'était envolé. Ce temps était perdu. Et ces rémunérations m'avaient fatiguée. Et pendant que je me faisais ça, dans ma tête, à me parler à moi-même, je ne faisais pas autre chose. Je ne dis pas que ce n'est pas une étape indispensable, mais si je m'étais fait un peu plus confiance, je pense que j'aurais gagné un peu plus de temps et certainement beaucoup plus d'énergie. Donc pour moi, le coaching, c'est ça. Le mentoring, lui, a contrario. Il va plutôt être l'incarnation d'un rôle modèle, d'une personne que vous admirez et qui va vous conseiller dans un domaine précis, dans votre entreprise ou dans votre industrie. Cet mentor ou ce mentor va vous guider pour atteindre vos objectifs. Le coaching, c'est vraiment apprendre à pêcher. Le mentoring, c'est plutôt je te montre comment pêcher. Voir je le fais un peu à ta place et je définis la stratégie. Si maintenant je devais différencier le coaching de la psychothérapie, je dirais que le coaching est ancré dans l'instant présent pour agir sur le futur. Le coaching ne va pas chercher à régler les traumas du passé, par exemple. Ils sont là, ils font partie de vous. Mais ils ne définissent pas ce dont vous êtes capable demain, et encore moins ce que vous pouvez devenir. La psychothérapie, elle, elle va aller chercher à comprendre. et à régler ces traumas du passé. Or, pour cela, il faut quand même avoir l'énergie nécessaire et la capacité de revivre ces traumas pour aller les comprendre. Je ne dis pas que l'un ou l'autre est mieux, ce n'est pas du tout mon message. Mon message, il est d'ailleurs plutôt que ces approches portent sur des temporalités et des énergies différentes et qu'elles sont tout à fait compatibles. Mais typiquement, quand vous êtes déjà épuisé, exténué, que vous fortez potentiellement avec le burn-out, la psychothérapie risque de vous demander beaucoup plus d'énergie. Et la question ici à se poser, c'est est-ce que vous avez l'énergie nécessaire là maintenant, tout de suite, pour aller adresser ces traumas ? Encore une fois, pour moi, ces trois approches, elles sont totalement compatibles et complémentaires. J'ai beaucoup de clients et clientes extrêmement brillantes, et brillantes, et ambitieuses. qui combinent les approches en fonction de moments de vie. C'est peut-être ça le secret. Comprendre que pour réaliser ses objectifs les plus ambitieux, qu'ils soient personnels ou professionnels, il n'y a pas à le faire seul. Et qu'être accompagné, c'est mieux. Pour finir, je vais vous partager Ce que n'est pas le coaching de mon point de vue. En tout cas, ce que n'est pas ma philosophie du coaching. Un coach pour moi n'a pas vocation à être une nouvelle autorité tutelle. Je sais que c'est beaucoup plus rassurant d'avoir quelqu'un qui vous dit quoi faire. Mais votre coach n'est pas là pour ça. Il n'est pas là non plus pour remplacer votre boss, ni vos points. Il n'est pas là pour vous indiquer ce que vous allez devoir faire. ni vous évaluer sur une échelle d'un process quelconque et vous faire rentrer dans une... Nous sommes beaucoup plus complexes que cela. Nous sommes multifacettes. Et c'est en cela que le coaching a pour moi été une vraie révélation. J'ai passé des tonnes et des tonnes de thèses dans les entreprises, dans les formations, j'ai toujours trouvé ça très rigolo et très intéressant, mais je ne suis pas juste quelque chose que l'on met dans une case. J'ai toujours pensé que j'étais plus que ça, et que l'être humain était plus que ça. et c'est pour ça que le coaching fait écho en moi dans mon quotidien. Pour conclure, je dirais que la psychothérapie est vraiment orientée pour régler des traumas passés et c'est parfois important de faire ce travail mais qu'il demande une certaine énergie pour revivre justement ces traumas. Le mentoring, lui, va être très orienté expérience professionnelle et vous guider step by step pour atteindre un objectif principalement, encore une fois, professionnel, d'objectif de carrière, d'ascension ou de reconversion. Le coaching, lui, il va vous reconnecter à vous-même, à votre propre potentiel. Il vous permettra d'apprendre à mieux vous connaître et pourquoi vous fonctionnez ou réagissez ainsi. Il va vous permettre de faire le tri dans ce brouillard mental et dans les injonctions extérieures en un mot. renouer avec ce qui vous fait vibrer, vous, vous motive. Il va vous réapprendre à vous faire confiance en votre capacité à gérer votre stress, à vous affranchir du regard des autres. Il va explorer avec vous votre potentiel et comment concrètement mettre en œuvre des actions au quotidien pour aller vers ce nouvel alignement. J'espère que cet épisode vous a plu, vous a donné des pistes complémentaires pour appréhender ce qu'est le coaching, surtout si vous vous posez la question de vous lancer ou pas. Mon dernier tip sur cette partie-là sera de trouver le coach avec lequel ça se trouve. C'est extrêmement important d'avoir un fit et de bien sentir la personne en face de vous et de vous sentir en confiance. Vous avez cinq minutes ? J'ai besoin de vous pour commenter ou noter cet épisode. Votre soutien est primordial pour faire connaître le travail de Risa Turman. De même, si vous souhaitez voir certains sujets adressés dans ce podcast, c'est le moment ou jamais de les partager en commentaire. Je prendrai ceux qui ont le plus de votes. A très vite et merci à vous.

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Coaching, mentoring, thérapie : faut-il vraiment choisir ?

On entend tout et n’importe quoi sur le coaching.

Trop de coachs improvisés ? Peut-être.

Mais pas assez de leaders accompagnés ? Sûrement.


Dans cet épisode percutant, je t’emmène là où peu osent aller :
faire le tri entre coaching, thérapie et mentoring.


Parce qu’en réalité :

  • Le coaching n’est pas un pansement. C’est un levier stratégique.

  • Le mentoring n’est pas un accompagnement neutre. C’est un transfert d’expérience.

  • La thérapie n’est pas un gros mot. C’est une réponse à un besoin très différent.


Alors pourquoi mélangeons-nous encore tout ça ?


Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le coaching business et leadership est devenu un accélérateur de performance dans les entreprises anglo-saxonnes.

  • Pourquoi en France, on continue à le confondre avec du développement personnel "feel good".

  • Comment choisir le bon accompagnement selon ta problématique, ton rôle (CEO, manager, entrepreneur·e) et ton moment de carrière.

  • Et pourquoi se faire coacher n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de lucidité, de courage… et de vision.


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Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 20e épisode de cette aventure. On me demande souvent ce qu'est le coaching et à quoi il sert à nous-mêmes. Quelle est la différence entre la psychothérapie ou encore avec le mentoriat ? Alors je me suis dit que j'allais vous faire un épisode dédié et que je vous partagerais mon expérience de coach bien évidemment, mais aussi de coaché. Car oui, les coachs se font aussi coachés. On entend beaucoup de choses sur le coaching ces derniers temps, c'est vrai qu'on voit un essor absolument phénoménal du nombre de coachs auxquels on peut être exposé. Et s'il y a autant de coachs aujourd'hui, c'est aussi symptomatique de ce qui passe dans notre pays. Alors, dans cet épisode, je vais vous partager ma philosophie, ma vision du coaching, bien évidemment, en tant à la fois que coach et que coachée, et partager des retours d'expérience. Pour moi, un coach, c'est un peu comme un entraîneur de sport, quel que soit le sport pratique. En général, il est aussi joueur de ce même sport, et donc il connaît, il a été à votre place à un moment donné. Si on reste dans l'analogie du sport, le coaching est une hygiène de vie. En tout cas, c'est comme ça que je le perçois, comme pratiquer un sport ou la course à pied. Et oui, je suis coach, mais je m'applique à moi-même tous les outils que je vous partage. Certains, en fonction des périodes, sont plus efficaces que d'autres. Et je me fais coacher aussi par mon coach aux US encore très régulièrement. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique qui va effacer des années et des décennies de conditionnement, d'habitude, de réaction réflexe et de méconnaissance du fonctionnement de votre cerveau. Alors peut-être vous demandez-vous comment je suis tombée justement dans le coaching. Comme beaucoup, j'ai attendu le dernier moment. Je voyais bien que j'étais coincée et que je tournais en boucle. Je voyais bien que je butais perpétuellement contre les mêmes erreurs, les mêmes peurs, une espèce de plafond de verre à ma manière. J'avais beau savoir, connaître les concepts, je continuais perpétuellement à faire toujours et encore les mêmes choses, avoir toujours et encore les mêmes réponses programmées aux situations qui se présentaient à moi. J'avais... Un très beau job, prenant, à responsabilité, avec un scope toujours plus grand, des équipes toujours plus grandes, un marché dans une industrie que je driveais, qui était en pleine explosion, une vie posée, une famille, tout sur le papier, parfait. Seulement, le Covid m'avait épuisée, les 20 années de carrière derrière moi m'avaient épuisée et secouée plus que je ne voulais bien l'admettre. Je me battais encore trop fréquemment, et certainement depuis trop longtemps, entre carrière et vie de femme, vie de maman, contre ces fameux syndromes de l'imposteur de la bonne élève, du bien faire les choses, d'être parfaite, ou encore d'avoir réponse à tout. J'avais expérimenté, comme beaucoup d'entre nous, je pense aussi, la perte de proches, qui m'était chère, la culpabilité de ne jamais passer de temps avec mes enfants. Je crois que vous voyez plutôt ce à quoi je fais référence. Et tous ces éléments se mêlaient, se mélangeaient et me faisaient perdre en lucidité, en efficacité au travail, en alignement avec moi-même. J'avais toujours été une machine de guerre, je trouvais que j'avais une très belle carrière et j'avais l'impression de conduire une Ferrari comme je conduirais une de chevaux. Le pire, à cette période-là, c'est que j'avais conscience d'être stressée, de ne plus être aussi efficace que ce que je pouvais avoir l'habitude d'être. J'étais une working girl engluée, fatiguée, qui continuait à en vouloir plus, à s'en demander à soi-même toujours plus. Après tout, c'est ainsi que j'avais toujours fonctionné, c'est ainsi que je voyais les choses, et c'est ainsi qu'il me semblait devoir faire les choses. En un mot, plus vraiment aligné avec qui j'avais envie d'être non plus. Et pourtant retenu par ces chaînes, par ce conditionnement de plus de 20 années de carrière que j'avais fait mien, conditionnement que j'avais complètement intégré. Ce qui m'a fait franchir le pas, c'est quelque chose d'assez fondamental. Au-delà de cet épuisement, de cette perte de sens, je sentais Je savais, mais au plus profond de moi, que l'on pouvait faire autrement, qu'une autre voie était possible. J'avais beau le sentir, je tournais en rond. Je n'arrivais pas à trouver les bonnes clés, les bons outils pour ouvrir ces nouvelles voies. Alors j'ai fini par sauter le pas, sans rien dire à personne. Pour beaucoup, comme pour moi à l'époque, j'avais cette pensée tenace que j'avais toujours tout géré toute seule. et demander de l'aide à personne, et que passer ce cap-là, demander du soutien, c'était quelque part un aveu de faiblesse. Et que les autres ne pouvaient pas comprendre ma situation. Boiler alerte, grossière erreur. Car calme-moi, vous n'êtes pas seuls. Je décide donc de me faire coacher, par l'excellente Jenny Chamas et son équipe. C'est un coup. Je me suis posé beaucoup de questions. C'est un investissement. Et c'est d'ailleurs la première fois de ma vie que j'ai investi une telle somme pour moi. Pas pour mes enfants. ma famille ou une formation professionnelle, mais bien pour moi. Et là, la première chose qui se passe très rapidement, c'est que j'arrive à me décharger de ce brouillard mental. Ce brouillard, je m'en délaisse et je comprends à quel point il m'empêchait d'y voir clair, à quel point il me pompait de l'énergie aussi totalement inutilement. Car bien évidemment, je forçais deux fois plus pour atteindre mes objectifs, ceux que je m'étais fixé. Et ce brouillard mental, je l'identifie clairement. Celui que je me masquais à moi-même et aux autres, je l'identifie clairement et je le pose. La deuxième chose qui se passe alors, c'est une prise de conscience sur l'importance de cette pression, de ce stress que je m'impose, qui pourtant ne sont pas une fatalité. Et cela confirme mon pressentiment. Oui, on peut faire autrement. Oui, on peut être mère et carriériste. Oui, on peut être exigeante et être un leader empathique. Oui, on peut avoir de l'impact, faire de la valeur et ne pas travailler nuit et jour. Je prends conscience de toutes ces pensées limitantes aussi que l'on rencontre toutes et tous. C'est même plus qu'une prise de conscience, car comme vous certainement, J'avais des connaissances, je me renseignais déjà beaucoup, j'avais eu la chance de suivre quelques formations de management, et les concepts, je les avais. Les concepts du genre « mieux vaut fait que parfait » , le fameux syndrome de l'imposteur, de « il n'y a pas d'échec, que des apprentissages » , un leader qui s'accorde du temps et bien plus efficace. Ça, je les avais. Mais au-delà d'avoir ces concepts, Je m'autorise à cette période-là à les expérimenter réellement et à m'autoriser à agir différemment, à me détacher du regard, du jugement des autres, pour le faire plus à ma façon, plus à me détacher du rôle que je crois devoir endosser ce fameux costume. Et au bout de quelques mois à peine, sans en avoir parlé à quiconque dans mon entourage, mes collègues, mes collaborateurs, mes proches et même mon boss, sans rendre compte. Ils me demandent comment je fais pour être aussi zen avec toutes ces charges, ce scope, ces équipes qui nous cessent de grandir. Et bien tout simplement, je fais les tris dans mes pensées chaque jour et je réapprends à me faire confiance et à m'écouter. Et je challenge mes moments d'outre avec un coach qui me renvoie en miroir et qui gratte avec moi ces petits espaces. inconfortables pour mieux les comprendre et mieux les dépasser. Je réapprends à investir mon énergie dans ce qui est important, ce qui crée de la valeur, de l'impact. Et arrêter de faire plaisir à tout le monde et de dire oui à tout le monde. Je réapprends à faire plus confiance aux autres aussi, car en me comprenant mieux, je les comprends mieux et du coup je délègue beaucoup plus. Je craque toutes ces anciennes habitudes de quand je fais quelque chose eh bien je le fais bien. Comprendre, j'y passe aussi toute ma nuit. Je craque cette habitude de dire oui tout le temps à tout en m'oubliant complètement au passage. Je craque cette habitude de continuer à pousser, à forcer, même lorsque je suis épuisée. Et je craque aussi de tout faire, toujours toute seule. En observant ce processus sur moi, j'ai voulu continuer de creuser à cette époque-là. Oui, je suis un peu comme ça, lorsque quelque chose m'intéresse, on ne m'arrête plus. Alors je me forme aux Etats-Unis, dans l'école de ma propre coach et ses équipes, et je découvre Brooke Castillo, mon deuxième mentor si je puis dire. Et là ça se croue encore plus. Les Américains ont une approche très particulière du coaching, alors ils ont une approche très particulière du monde du travail, mais encore plus du coaching et des techniques qu'ils appliquent. que je trouve assez intéressante car plus avancée que nous, Européens. On est encore très frileux sur beaucoup de choses. Et puis, accessoirement, ils ont aussi beaucoup de postulats, de barrières qu'ils ont craquées depuis des années. Ils sont assez décomplexés sur plein de choses et leurs techniques sont plus, je trouve, impactantes, certainement parce qu'ils le pratiquent depuis plus longtemps et aussi sur un échantillon plus vaste et donc plus riche en apprentissage. Bref, Brooke Castillo m'ouvre les portes sur un cursus d'une richesse, d'une densité faramineuse et toute une mouvance de coach plus passionnant les uns les unes que les autres. J'y passe une année supplémentaire, en plus de mon job à temps plein. Et bizarrement, je trouve le temps de tout faire. Mon job, ma famille, mes cours. Bon, j'avoue que le décalage horaire m'a aussi beaucoup pété. Je continue de vouloir aller plus loin, je m'apprends de podcasts, de lectures en parallèle, et depuis, même en ayant quitté mon entreprise et lancé ma propre activité de coaching à travers Recept Your Mind, je continue de me former sur les nouvelles techniques, les nouvelles approches, parce que je le décide pour moi, et parce que j'aime ça. En effet, si nous avons le plus bel outil du monde, à savoir notre cerveau, nous savons si mal nous en servir. De plus, les neurosciences font des pas de géants ces dernières décennies et nous vivons un tournant très intéressant, je trouve. Alors pour une passionnée comme moi, c'est du pain bébé. Pour en revenir au coaching, et plus particulièrement au coaching causal que je pratique maintenant au quotidien, quels sont les bénéfices et qu'est-ce qu'il peut vous apporter ? Encore une fois... Ceci est mon point de vue, ma vision des choses. Le coaching causal vous permet de vous remettre au centre, de revenir à vous et de vous rappeler à quel point vous pouvez décider et arrêter de subir toutes ces injonctions extérieures. D'arrêter de subir sans avoir votre mot à dire sur ce que les autres attendent de vous. Ou pire, ce que vous projetez comme étant les attentes des autres sur vous. sur le rôle que vous devez incarner, sur comment faire votre job, comment incarner votre job, comment être une bonne épouse ou un bon père ou une bonne mère, ou même une bonne fille ou un bon fils vis-à-vis de vos ascendants, de vos parents. Le coaching, il va permettre de mieux vous comprendre, vous, comment vous fonctionnez. Pourquoi vous réagissez comme ceci dans ce contexte ou avec telle personne ? Pourquoi vos émotions vous submergent systématiquement dans cette situation-là ? Quel message vos émotions essayent de vous envoyer ? Pourquoi ces peurs, ces blocages ou encore ces réactions, réflexes, qui avec le temps peuvent devenir totalement inconscientes ? Genre, j'ai toujours été comme ça, c'est pas maintenant que j'ai changé. moi ça je ne sais pas faire vous voyez ce que je veux dire ? alors que ces éléments, ces pensées vous aimeriez bien les dépasser et vous savez potentiellement qu'il faut agir autrement encore une fois, le savoir est une chose le mettre en oeuvre en est une autre pourquoi vous courez tout le temps et pourquoi vous avez toujours cette impression de ne jamais en faire assez de ne jamais être vous assez Le coaching permet, à partir de situations extrêmement concrètes, de faire ou de refaire connaissance avec vous-même vraiment. Et tout ce potentiel en vous. que vous dissimulez justement, pour beaucoup d'entre nous, derrière ces croyances limitantes, qui ne sont pas les vôtres la plupart du temps. Vous renouez avec votre potentiel derrière ce brouillard mental, exacerbé par nos modes de vie sursollicités, où nous n'avons jamais le temps de nous poser, ou de réfléchir à ce que nous voulons vraiment, où nous sautons de tâche en tâche, de production en production. On nous apprend à être d'excellents techniciens en marketing, en finance, en commerce, en développement d'entreprise, en tech. On nous apprend à être les meilleurs dans ses compétences, mais il ne nous apprend pas une chose essentielle, à savoir nous connaître et connaître le fonctionnement de notre cerveau. Or, c'est lui qui drive toutes nos pensées et nos réactions primaires. Et c'est en ça que le coaching peut vous aider. avec cette approche qui est très pragmatique. Je n'ai pas parlé encore de burnout, mais typiquement, le coaching aide grandement à éviter de basculer ou à revenir à des comportements qui ont déjà mené à un burnout potentiel. Le coaching... il vous remet au centre en fait. Il vous remet au volant, en décideuse ou en décideur. Step by step, chaque jour un peu plus. Et lorsque je combine ces connaissances et ces pratiques à mon expérience de leader et de manager depuis plus de 15 ans dans le digital, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner. C'est à la fois une révélation et une nouvelle façon d'appréhender votre rôle, votre carrière, mais aussi votre vie. Parce que les deux ne sont pas dissociés. Vous êtes multifacette, et chacune de ces identités est une composante de qui vous êtes. En plus, les codes que l'on a appris ne sont plus les bons, ils sont obsolètes. Le monde du travail a changé, et il continue de changer toujours plus. Alors oui, c'est vrai, notre cerveau a besoin d'un temps d'adaptation. Mais nous avons surtout besoin d'apprivoiser et d'apprendre à l'écouter, à plus nous écouter, à plus nous faire confiance. Si je devais maintenant différencier le coaching du mentoring et des thérapies, je dirais que le coaching c'est apprendre à pêcher par soi-même. Ce n'est pas quelqu'un qui vous donne... les étapes, une par une, et qui vous tient la main. C'est quelqu'un qui va vous aider à trouver les réponses en vous. C'est une exploration conjointe entre le coach qui va chercher à gratter, justement, là où ça démange un petit peu, pour aller trouver les réponses en vous, le fait que vous vous aidez à vous réaligner, avec qui vous êtes, et prendre conscience de ce que vous n'osez pas forcément vous avoir. Le coach, ou la coach, va vous faire prendre conscience aussi, souvent. que les pires barrières que vous vous imposez sont celles que vous croyez devoir respecter. Barrières, croyances, héritées d'une éducation, d'un parcours scolaire, de définitions idéalisées telles que « qu'est-ce qu'avoir réussi à faire sa vie ? » « Comment je dois remplir mon rôle de professionnel ? » « Comment je dois être une bonne maman ou un bon ? » Le coach, il va vous aider à faire le tri entre ce qui vient de l'extérieur Et ce qui vient vraiment de vous. Il ou elle va vous aider à vous faire confiance. La plupart du temps, si on a la première réponse en nous, on va toujours aller la challenger avec ce que les autres pensent. Je vous donne un exemple très récent. Je suis en train de refaire mon site web et mon identité de marque. Récemment, l'experte que j'ai engagée pour m'aider m'a proposé deux options au travers de Moodboard. Un Moodboard, c'est tout simplement un tableau qui vous propose des images, des ambiances, des tendances, de colorimétrie, de messages, pour représenter et vous projeter dans ce que ça va pouvoir être. Instinctivement, j'ai été portée vers le premier. la première version, eh bien, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller solliciter l'avis de mon entourage. Certains trouvaient que la deuxième option était plus stylée, plus élégante, ou au contraire, que la première était plus moi, me représentait plus. Alors c'est intéressant, mais chacun avait son avis. Et le pire, c'est qu'au plus profond de moi, J'ai passé plusieurs jours à ruminer, à hériter, à peser le pour et le contre, mais au fond de moi, je savais que c'était la première version qui me plaisait le plus, qui me parlait le plus. Et donc, bien évidemment, j'ai choisi quelle option d'après vous ? La première. Je suis revenue à ma première intuition. Or, tout ce temps que j'avais passé à ruminer, au lieu de me faire confiance, de me croire en moi, eh bien ce temps s'était envolé. Ce temps était perdu. Et ces rémunérations m'avaient fatiguée. Et pendant que je me faisais ça, dans ma tête, à me parler à moi-même, je ne faisais pas autre chose. Je ne dis pas que ce n'est pas une étape indispensable, mais si je m'étais fait un peu plus confiance, je pense que j'aurais gagné un peu plus de temps et certainement beaucoup plus d'énergie. Donc pour moi, le coaching, c'est ça. Le mentoring, lui, a contrario. Il va plutôt être l'incarnation d'un rôle modèle, d'une personne que vous admirez et qui va vous conseiller dans un domaine précis, dans votre entreprise ou dans votre industrie. Cet mentor ou ce mentor va vous guider pour atteindre vos objectifs. Le coaching, c'est vraiment apprendre à pêcher. Le mentoring, c'est plutôt je te montre comment pêcher. Voir je le fais un peu à ta place et je définis la stratégie. Si maintenant je devais différencier le coaching de la psychothérapie, je dirais que le coaching est ancré dans l'instant présent pour agir sur le futur. Le coaching ne va pas chercher à régler les traumas du passé, par exemple. Ils sont là, ils font partie de vous. Mais ils ne définissent pas ce dont vous êtes capable demain, et encore moins ce que vous pouvez devenir. La psychothérapie, elle, elle va aller chercher à comprendre. et à régler ces traumas du passé. Or, pour cela, il faut quand même avoir l'énergie nécessaire et la capacité de revivre ces traumas pour aller les comprendre. Je ne dis pas que l'un ou l'autre est mieux, ce n'est pas du tout mon message. Mon message, il est d'ailleurs plutôt que ces approches portent sur des temporalités et des énergies différentes et qu'elles sont tout à fait compatibles. Mais typiquement, quand vous êtes déjà épuisé, exténué, que vous fortez potentiellement avec le burn-out, la psychothérapie risque de vous demander beaucoup plus d'énergie. Et la question ici à se poser, c'est est-ce que vous avez l'énergie nécessaire là maintenant, tout de suite, pour aller adresser ces traumas ? Encore une fois, pour moi, ces trois approches, elles sont totalement compatibles et complémentaires. J'ai beaucoup de clients et clientes extrêmement brillantes, et brillantes, et ambitieuses. qui combinent les approches en fonction de moments de vie. C'est peut-être ça le secret. Comprendre que pour réaliser ses objectifs les plus ambitieux, qu'ils soient personnels ou professionnels, il n'y a pas à le faire seul. Et qu'être accompagné, c'est mieux. Pour finir, je vais vous partager Ce que n'est pas le coaching de mon point de vue. En tout cas, ce que n'est pas ma philosophie du coaching. Un coach pour moi n'a pas vocation à être une nouvelle autorité tutelle. Je sais que c'est beaucoup plus rassurant d'avoir quelqu'un qui vous dit quoi faire. Mais votre coach n'est pas là pour ça. Il n'est pas là non plus pour remplacer votre boss, ni vos points. Il n'est pas là pour vous indiquer ce que vous allez devoir faire. ni vous évaluer sur une échelle d'un process quelconque et vous faire rentrer dans une... Nous sommes beaucoup plus complexes que cela. Nous sommes multifacettes. Et c'est en cela que le coaching a pour moi été une vraie révélation. J'ai passé des tonnes et des tonnes de thèses dans les entreprises, dans les formations, j'ai toujours trouvé ça très rigolo et très intéressant, mais je ne suis pas juste quelque chose que l'on met dans une case. J'ai toujours pensé que j'étais plus que ça, et que l'être humain était plus que ça. et c'est pour ça que le coaching fait écho en moi dans mon quotidien. Pour conclure, je dirais que la psychothérapie est vraiment orientée pour régler des traumas passés et c'est parfois important de faire ce travail mais qu'il demande une certaine énergie pour revivre justement ces traumas. Le mentoring, lui, va être très orienté expérience professionnelle et vous guider step by step pour atteindre un objectif principalement, encore une fois, professionnel, d'objectif de carrière, d'ascension ou de reconversion. Le coaching, lui, il va vous reconnecter à vous-même, à votre propre potentiel. Il vous permettra d'apprendre à mieux vous connaître et pourquoi vous fonctionnez ou réagissez ainsi. Il va vous permettre de faire le tri dans ce brouillard mental et dans les injonctions extérieures en un mot. renouer avec ce qui vous fait vibrer, vous, vous motive. Il va vous réapprendre à vous faire confiance en votre capacité à gérer votre stress, à vous affranchir du regard des autres. Il va explorer avec vous votre potentiel et comment concrètement mettre en œuvre des actions au quotidien pour aller vers ce nouvel alignement. J'espère que cet épisode vous a plu, vous a donné des pistes complémentaires pour appréhender ce qu'est le coaching, surtout si vous vous posez la question de vous lancer ou pas. Mon dernier tip sur cette partie-là sera de trouver le coach avec lequel ça se trouve. C'est extrêmement important d'avoir un fit et de bien sentir la personne en face de vous et de vous sentir en confiance. Vous avez cinq minutes ? J'ai besoin de vous pour commenter ou noter cet épisode. Votre soutien est primordial pour faire connaître le travail de Risa Turman. De même, si vous souhaitez voir certains sujets adressés dans ce podcast, c'est le moment ou jamais de les partager en commentaire. Je prendrai ceux qui ont le plus de votes. A très vite et merci à vous.

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Coaching, mentoring, thérapie : faut-il vraiment choisir ?

On entend tout et n’importe quoi sur le coaching.

Trop de coachs improvisés ? Peut-être.

Mais pas assez de leaders accompagnés ? Sûrement.


Dans cet épisode percutant, je t’emmène là où peu osent aller :
faire le tri entre coaching, thérapie et mentoring.


Parce qu’en réalité :

  • Le coaching n’est pas un pansement. C’est un levier stratégique.

  • Le mentoring n’est pas un accompagnement neutre. C’est un transfert d’expérience.

  • La thérapie n’est pas un gros mot. C’est une réponse à un besoin très différent.


Alors pourquoi mélangeons-nous encore tout ça ?


Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le coaching business et leadership est devenu un accélérateur de performance dans les entreprises anglo-saxonnes.

  • Pourquoi en France, on continue à le confondre avec du développement personnel "feel good".

  • Comment choisir le bon accompagnement selon ta problématique, ton rôle (CEO, manager, entrepreneur·e) et ton moment de carrière.

  • Et pourquoi se faire coacher n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de lucidité, de courage… et de vision.


Un épisode à écouter absolument si tu veux sortir du flou, assumer ton ambition et poser des bases solides pour évoluer en conscience — sans bullshit ni confusions.


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

Me retrouver sur les réseaux

Instagram 👉https://www.instagram.com/by_reset_yourmind?igsh=azV3ZTllaGd0b2py

Linkedin 👉www.linkedin.com/in/stéphanie-martin-executivecoach


—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 20e épisode de cette aventure. On me demande souvent ce qu'est le coaching et à quoi il sert à nous-mêmes. Quelle est la différence entre la psychothérapie ou encore avec le mentoriat ? Alors je me suis dit que j'allais vous faire un épisode dédié et que je vous partagerais mon expérience de coach bien évidemment, mais aussi de coaché. Car oui, les coachs se font aussi coachés. On entend beaucoup de choses sur le coaching ces derniers temps, c'est vrai qu'on voit un essor absolument phénoménal du nombre de coachs auxquels on peut être exposé. Et s'il y a autant de coachs aujourd'hui, c'est aussi symptomatique de ce qui passe dans notre pays. Alors, dans cet épisode, je vais vous partager ma philosophie, ma vision du coaching, bien évidemment, en tant à la fois que coach et que coachée, et partager des retours d'expérience. Pour moi, un coach, c'est un peu comme un entraîneur de sport, quel que soit le sport pratique. En général, il est aussi joueur de ce même sport, et donc il connaît, il a été à votre place à un moment donné. Si on reste dans l'analogie du sport, le coaching est une hygiène de vie. En tout cas, c'est comme ça que je le perçois, comme pratiquer un sport ou la course à pied. Et oui, je suis coach, mais je m'applique à moi-même tous les outils que je vous partage. Certains, en fonction des périodes, sont plus efficaces que d'autres. Et je me fais coacher aussi par mon coach aux US encore très régulièrement. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique qui va effacer des années et des décennies de conditionnement, d'habitude, de réaction réflexe et de méconnaissance du fonctionnement de votre cerveau. Alors peut-être vous demandez-vous comment je suis tombée justement dans le coaching. Comme beaucoup, j'ai attendu le dernier moment. Je voyais bien que j'étais coincée et que je tournais en boucle. Je voyais bien que je butais perpétuellement contre les mêmes erreurs, les mêmes peurs, une espèce de plafond de verre à ma manière. J'avais beau savoir, connaître les concepts, je continuais perpétuellement à faire toujours et encore les mêmes choses, avoir toujours et encore les mêmes réponses programmées aux situations qui se présentaient à moi. J'avais... Un très beau job, prenant, à responsabilité, avec un scope toujours plus grand, des équipes toujours plus grandes, un marché dans une industrie que je driveais, qui était en pleine explosion, une vie posée, une famille, tout sur le papier, parfait. Seulement, le Covid m'avait épuisée, les 20 années de carrière derrière moi m'avaient épuisée et secouée plus que je ne voulais bien l'admettre. Je me battais encore trop fréquemment, et certainement depuis trop longtemps, entre carrière et vie de femme, vie de maman, contre ces fameux syndromes de l'imposteur de la bonne élève, du bien faire les choses, d'être parfaite, ou encore d'avoir réponse à tout. J'avais expérimenté, comme beaucoup d'entre nous, je pense aussi, la perte de proches, qui m'était chère, la culpabilité de ne jamais passer de temps avec mes enfants. Je crois que vous voyez plutôt ce à quoi je fais référence. Et tous ces éléments se mêlaient, se mélangeaient et me faisaient perdre en lucidité, en efficacité au travail, en alignement avec moi-même. J'avais toujours été une machine de guerre, je trouvais que j'avais une très belle carrière et j'avais l'impression de conduire une Ferrari comme je conduirais une de chevaux. Le pire, à cette période-là, c'est que j'avais conscience d'être stressée, de ne plus être aussi efficace que ce que je pouvais avoir l'habitude d'être. J'étais une working girl engluée, fatiguée, qui continuait à en vouloir plus, à s'en demander à soi-même toujours plus. Après tout, c'est ainsi que j'avais toujours fonctionné, c'est ainsi que je voyais les choses, et c'est ainsi qu'il me semblait devoir faire les choses. En un mot, plus vraiment aligné avec qui j'avais envie d'être non plus. Et pourtant retenu par ces chaînes, par ce conditionnement de plus de 20 années de carrière que j'avais fait mien, conditionnement que j'avais complètement intégré. Ce qui m'a fait franchir le pas, c'est quelque chose d'assez fondamental. Au-delà de cet épuisement, de cette perte de sens, je sentais Je savais, mais au plus profond de moi, que l'on pouvait faire autrement, qu'une autre voie était possible. J'avais beau le sentir, je tournais en rond. Je n'arrivais pas à trouver les bonnes clés, les bons outils pour ouvrir ces nouvelles voies. Alors j'ai fini par sauter le pas, sans rien dire à personne. Pour beaucoup, comme pour moi à l'époque, j'avais cette pensée tenace que j'avais toujours tout géré toute seule. et demander de l'aide à personne, et que passer ce cap-là, demander du soutien, c'était quelque part un aveu de faiblesse. Et que les autres ne pouvaient pas comprendre ma situation. Boiler alerte, grossière erreur. Car calme-moi, vous n'êtes pas seuls. Je décide donc de me faire coacher, par l'excellente Jenny Chamas et son équipe. C'est un coup. Je me suis posé beaucoup de questions. C'est un investissement. Et c'est d'ailleurs la première fois de ma vie que j'ai investi une telle somme pour moi. Pas pour mes enfants. ma famille ou une formation professionnelle, mais bien pour moi. Et là, la première chose qui se passe très rapidement, c'est que j'arrive à me décharger de ce brouillard mental. Ce brouillard, je m'en délaisse et je comprends à quel point il m'empêchait d'y voir clair, à quel point il me pompait de l'énergie aussi totalement inutilement. Car bien évidemment, je forçais deux fois plus pour atteindre mes objectifs, ceux que je m'étais fixé. Et ce brouillard mental, je l'identifie clairement. Celui que je me masquais à moi-même et aux autres, je l'identifie clairement et je le pose. La deuxième chose qui se passe alors, c'est une prise de conscience sur l'importance de cette pression, de ce stress que je m'impose, qui pourtant ne sont pas une fatalité. Et cela confirme mon pressentiment. Oui, on peut faire autrement. Oui, on peut être mère et carriériste. Oui, on peut être exigeante et être un leader empathique. Oui, on peut avoir de l'impact, faire de la valeur et ne pas travailler nuit et jour. Je prends conscience de toutes ces pensées limitantes aussi que l'on rencontre toutes et tous. C'est même plus qu'une prise de conscience, car comme vous certainement, J'avais des connaissances, je me renseignais déjà beaucoup, j'avais eu la chance de suivre quelques formations de management, et les concepts, je les avais. Les concepts du genre « mieux vaut fait que parfait » , le fameux syndrome de l'imposteur, de « il n'y a pas d'échec, que des apprentissages » , un leader qui s'accorde du temps et bien plus efficace. Ça, je les avais. Mais au-delà d'avoir ces concepts, Je m'autorise à cette période-là à les expérimenter réellement et à m'autoriser à agir différemment, à me détacher du regard, du jugement des autres, pour le faire plus à ma façon, plus à me détacher du rôle que je crois devoir endosser ce fameux costume. Et au bout de quelques mois à peine, sans en avoir parlé à quiconque dans mon entourage, mes collègues, mes collaborateurs, mes proches et même mon boss, sans rendre compte. Ils me demandent comment je fais pour être aussi zen avec toutes ces charges, ce scope, ces équipes qui nous cessent de grandir. Et bien tout simplement, je fais les tris dans mes pensées chaque jour et je réapprends à me faire confiance et à m'écouter. Et je challenge mes moments d'outre avec un coach qui me renvoie en miroir et qui gratte avec moi ces petits espaces. inconfortables pour mieux les comprendre et mieux les dépasser. Je réapprends à investir mon énergie dans ce qui est important, ce qui crée de la valeur, de l'impact. Et arrêter de faire plaisir à tout le monde et de dire oui à tout le monde. Je réapprends à faire plus confiance aux autres aussi, car en me comprenant mieux, je les comprends mieux et du coup je délègue beaucoup plus. Je craque toutes ces anciennes habitudes de quand je fais quelque chose eh bien je le fais bien. Comprendre, j'y passe aussi toute ma nuit. Je craque cette habitude de dire oui tout le temps à tout en m'oubliant complètement au passage. Je craque cette habitude de continuer à pousser, à forcer, même lorsque je suis épuisée. Et je craque aussi de tout faire, toujours toute seule. En observant ce processus sur moi, j'ai voulu continuer de creuser à cette époque-là. Oui, je suis un peu comme ça, lorsque quelque chose m'intéresse, on ne m'arrête plus. Alors je me forme aux Etats-Unis, dans l'école de ma propre coach et ses équipes, et je découvre Brooke Castillo, mon deuxième mentor si je puis dire. Et là ça se croue encore plus. Les Américains ont une approche très particulière du coaching, alors ils ont une approche très particulière du monde du travail, mais encore plus du coaching et des techniques qu'ils appliquent. que je trouve assez intéressante car plus avancée que nous, Européens. On est encore très frileux sur beaucoup de choses. Et puis, accessoirement, ils ont aussi beaucoup de postulats, de barrières qu'ils ont craquées depuis des années. Ils sont assez décomplexés sur plein de choses et leurs techniques sont plus, je trouve, impactantes, certainement parce qu'ils le pratiquent depuis plus longtemps et aussi sur un échantillon plus vaste et donc plus riche en apprentissage. Bref, Brooke Castillo m'ouvre les portes sur un cursus d'une richesse, d'une densité faramineuse et toute une mouvance de coach plus passionnant les uns les unes que les autres. J'y passe une année supplémentaire, en plus de mon job à temps plein. Et bizarrement, je trouve le temps de tout faire. Mon job, ma famille, mes cours. Bon, j'avoue que le décalage horaire m'a aussi beaucoup pété. Je continue de vouloir aller plus loin, je m'apprends de podcasts, de lectures en parallèle, et depuis, même en ayant quitté mon entreprise et lancé ma propre activité de coaching à travers Recept Your Mind, je continue de me former sur les nouvelles techniques, les nouvelles approches, parce que je le décide pour moi, et parce que j'aime ça. En effet, si nous avons le plus bel outil du monde, à savoir notre cerveau, nous savons si mal nous en servir. De plus, les neurosciences font des pas de géants ces dernières décennies et nous vivons un tournant très intéressant, je trouve. Alors pour une passionnée comme moi, c'est du pain bébé. Pour en revenir au coaching, et plus particulièrement au coaching causal que je pratique maintenant au quotidien, quels sont les bénéfices et qu'est-ce qu'il peut vous apporter ? Encore une fois... Ceci est mon point de vue, ma vision des choses. Le coaching causal vous permet de vous remettre au centre, de revenir à vous et de vous rappeler à quel point vous pouvez décider et arrêter de subir toutes ces injonctions extérieures. D'arrêter de subir sans avoir votre mot à dire sur ce que les autres attendent de vous. Ou pire, ce que vous projetez comme étant les attentes des autres sur vous. sur le rôle que vous devez incarner, sur comment faire votre job, comment incarner votre job, comment être une bonne épouse ou un bon père ou une bonne mère, ou même une bonne fille ou un bon fils vis-à-vis de vos ascendants, de vos parents. Le coaching, il va permettre de mieux vous comprendre, vous, comment vous fonctionnez. Pourquoi vous réagissez comme ceci dans ce contexte ou avec telle personne ? Pourquoi vos émotions vous submergent systématiquement dans cette situation-là ? Quel message vos émotions essayent de vous envoyer ? Pourquoi ces peurs, ces blocages ou encore ces réactions, réflexes, qui avec le temps peuvent devenir totalement inconscientes ? Genre, j'ai toujours été comme ça, c'est pas maintenant que j'ai changé. moi ça je ne sais pas faire vous voyez ce que je veux dire ? alors que ces éléments, ces pensées vous aimeriez bien les dépasser et vous savez potentiellement qu'il faut agir autrement encore une fois, le savoir est une chose le mettre en oeuvre en est une autre pourquoi vous courez tout le temps et pourquoi vous avez toujours cette impression de ne jamais en faire assez de ne jamais être vous assez Le coaching permet, à partir de situations extrêmement concrètes, de faire ou de refaire connaissance avec vous-même vraiment. Et tout ce potentiel en vous. que vous dissimulez justement, pour beaucoup d'entre nous, derrière ces croyances limitantes, qui ne sont pas les vôtres la plupart du temps. Vous renouez avec votre potentiel derrière ce brouillard mental, exacerbé par nos modes de vie sursollicités, où nous n'avons jamais le temps de nous poser, ou de réfléchir à ce que nous voulons vraiment, où nous sautons de tâche en tâche, de production en production. On nous apprend à être d'excellents techniciens en marketing, en finance, en commerce, en développement d'entreprise, en tech. On nous apprend à être les meilleurs dans ses compétences, mais il ne nous apprend pas une chose essentielle, à savoir nous connaître et connaître le fonctionnement de notre cerveau. Or, c'est lui qui drive toutes nos pensées et nos réactions primaires. Et c'est en ça que le coaching peut vous aider. avec cette approche qui est très pragmatique. Je n'ai pas parlé encore de burnout, mais typiquement, le coaching aide grandement à éviter de basculer ou à revenir à des comportements qui ont déjà mené à un burnout potentiel. Le coaching... il vous remet au centre en fait. Il vous remet au volant, en décideuse ou en décideur. Step by step, chaque jour un peu plus. Et lorsque je combine ces connaissances et ces pratiques à mon expérience de leader et de manager depuis plus de 15 ans dans le digital, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner. C'est à la fois une révélation et une nouvelle façon d'appréhender votre rôle, votre carrière, mais aussi votre vie. Parce que les deux ne sont pas dissociés. Vous êtes multifacette, et chacune de ces identités est une composante de qui vous êtes. En plus, les codes que l'on a appris ne sont plus les bons, ils sont obsolètes. Le monde du travail a changé, et il continue de changer toujours plus. Alors oui, c'est vrai, notre cerveau a besoin d'un temps d'adaptation. Mais nous avons surtout besoin d'apprivoiser et d'apprendre à l'écouter, à plus nous écouter, à plus nous faire confiance. Si je devais maintenant différencier le coaching du mentoring et des thérapies, je dirais que le coaching c'est apprendre à pêcher par soi-même. Ce n'est pas quelqu'un qui vous donne... les étapes, une par une, et qui vous tient la main. C'est quelqu'un qui va vous aider à trouver les réponses en vous. C'est une exploration conjointe entre le coach qui va chercher à gratter, justement, là où ça démange un petit peu, pour aller trouver les réponses en vous, le fait que vous vous aidez à vous réaligner, avec qui vous êtes, et prendre conscience de ce que vous n'osez pas forcément vous avoir. Le coach, ou la coach, va vous faire prendre conscience aussi, souvent. que les pires barrières que vous vous imposez sont celles que vous croyez devoir respecter. Barrières, croyances, héritées d'une éducation, d'un parcours scolaire, de définitions idéalisées telles que « qu'est-ce qu'avoir réussi à faire sa vie ? » « Comment je dois remplir mon rôle de professionnel ? » « Comment je dois être une bonne maman ou un bon ? » Le coach, il va vous aider à faire le tri entre ce qui vient de l'extérieur Et ce qui vient vraiment de vous. Il ou elle va vous aider à vous faire confiance. La plupart du temps, si on a la première réponse en nous, on va toujours aller la challenger avec ce que les autres pensent. Je vous donne un exemple très récent. Je suis en train de refaire mon site web et mon identité de marque. Récemment, l'experte que j'ai engagée pour m'aider m'a proposé deux options au travers de Moodboard. Un Moodboard, c'est tout simplement un tableau qui vous propose des images, des ambiances, des tendances, de colorimétrie, de messages, pour représenter et vous projeter dans ce que ça va pouvoir être. Instinctivement, j'ai été portée vers le premier. la première version, eh bien, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller solliciter l'avis de mon entourage. Certains trouvaient que la deuxième option était plus stylée, plus élégante, ou au contraire, que la première était plus moi, me représentait plus. Alors c'est intéressant, mais chacun avait son avis. Et le pire, c'est qu'au plus profond de moi, J'ai passé plusieurs jours à ruminer, à hériter, à peser le pour et le contre, mais au fond de moi, je savais que c'était la première version qui me plaisait le plus, qui me parlait le plus. Et donc, bien évidemment, j'ai choisi quelle option d'après vous ? La première. Je suis revenue à ma première intuition. Or, tout ce temps que j'avais passé à ruminer, au lieu de me faire confiance, de me croire en moi, eh bien ce temps s'était envolé. Ce temps était perdu. Et ces rémunérations m'avaient fatiguée. Et pendant que je me faisais ça, dans ma tête, à me parler à moi-même, je ne faisais pas autre chose. Je ne dis pas que ce n'est pas une étape indispensable, mais si je m'étais fait un peu plus confiance, je pense que j'aurais gagné un peu plus de temps et certainement beaucoup plus d'énergie. Donc pour moi, le coaching, c'est ça. Le mentoring, lui, a contrario. Il va plutôt être l'incarnation d'un rôle modèle, d'une personne que vous admirez et qui va vous conseiller dans un domaine précis, dans votre entreprise ou dans votre industrie. Cet mentor ou ce mentor va vous guider pour atteindre vos objectifs. Le coaching, c'est vraiment apprendre à pêcher. Le mentoring, c'est plutôt je te montre comment pêcher. Voir je le fais un peu à ta place et je définis la stratégie. Si maintenant je devais différencier le coaching de la psychothérapie, je dirais que le coaching est ancré dans l'instant présent pour agir sur le futur. Le coaching ne va pas chercher à régler les traumas du passé, par exemple. Ils sont là, ils font partie de vous. Mais ils ne définissent pas ce dont vous êtes capable demain, et encore moins ce que vous pouvez devenir. La psychothérapie, elle, elle va aller chercher à comprendre. et à régler ces traumas du passé. Or, pour cela, il faut quand même avoir l'énergie nécessaire et la capacité de revivre ces traumas pour aller les comprendre. Je ne dis pas que l'un ou l'autre est mieux, ce n'est pas du tout mon message. Mon message, il est d'ailleurs plutôt que ces approches portent sur des temporalités et des énergies différentes et qu'elles sont tout à fait compatibles. Mais typiquement, quand vous êtes déjà épuisé, exténué, que vous fortez potentiellement avec le burn-out, la psychothérapie risque de vous demander beaucoup plus d'énergie. Et la question ici à se poser, c'est est-ce que vous avez l'énergie nécessaire là maintenant, tout de suite, pour aller adresser ces traumas ? Encore une fois, pour moi, ces trois approches, elles sont totalement compatibles et complémentaires. J'ai beaucoup de clients et clientes extrêmement brillantes, et brillantes, et ambitieuses. qui combinent les approches en fonction de moments de vie. C'est peut-être ça le secret. Comprendre que pour réaliser ses objectifs les plus ambitieux, qu'ils soient personnels ou professionnels, il n'y a pas à le faire seul. Et qu'être accompagné, c'est mieux. Pour finir, je vais vous partager Ce que n'est pas le coaching de mon point de vue. En tout cas, ce que n'est pas ma philosophie du coaching. Un coach pour moi n'a pas vocation à être une nouvelle autorité tutelle. Je sais que c'est beaucoup plus rassurant d'avoir quelqu'un qui vous dit quoi faire. Mais votre coach n'est pas là pour ça. Il n'est pas là non plus pour remplacer votre boss, ni vos points. Il n'est pas là pour vous indiquer ce que vous allez devoir faire. ni vous évaluer sur une échelle d'un process quelconque et vous faire rentrer dans une... Nous sommes beaucoup plus complexes que cela. Nous sommes multifacettes. Et c'est en cela que le coaching a pour moi été une vraie révélation. J'ai passé des tonnes et des tonnes de thèses dans les entreprises, dans les formations, j'ai toujours trouvé ça très rigolo et très intéressant, mais je ne suis pas juste quelque chose que l'on met dans une case. J'ai toujours pensé que j'étais plus que ça, et que l'être humain était plus que ça. et c'est pour ça que le coaching fait écho en moi dans mon quotidien. Pour conclure, je dirais que la psychothérapie est vraiment orientée pour régler des traumas passés et c'est parfois important de faire ce travail mais qu'il demande une certaine énergie pour revivre justement ces traumas. Le mentoring, lui, va être très orienté expérience professionnelle et vous guider step by step pour atteindre un objectif principalement, encore une fois, professionnel, d'objectif de carrière, d'ascension ou de reconversion. Le coaching, lui, il va vous reconnecter à vous-même, à votre propre potentiel. Il vous permettra d'apprendre à mieux vous connaître et pourquoi vous fonctionnez ou réagissez ainsi. Il va vous permettre de faire le tri dans ce brouillard mental et dans les injonctions extérieures en un mot. renouer avec ce qui vous fait vibrer, vous, vous motive. Il va vous réapprendre à vous faire confiance en votre capacité à gérer votre stress, à vous affranchir du regard des autres. Il va explorer avec vous votre potentiel et comment concrètement mettre en œuvre des actions au quotidien pour aller vers ce nouvel alignement. J'espère que cet épisode vous a plu, vous a donné des pistes complémentaires pour appréhender ce qu'est le coaching, surtout si vous vous posez la question de vous lancer ou pas. Mon dernier tip sur cette partie-là sera de trouver le coach avec lequel ça se trouve. C'est extrêmement important d'avoir un fit et de bien sentir la personne en face de vous et de vous sentir en confiance. Vous avez cinq minutes ? J'ai besoin de vous pour commenter ou noter cet épisode. Votre soutien est primordial pour faire connaître le travail de Risa Turman. De même, si vous souhaitez voir certains sujets adressés dans ce podcast, c'est le moment ou jamais de les partager en commentaire. Je prendrai ceux qui ont le plus de votes. A très vite et merci à vous.

Description

Coaching, mentoring, thérapie : faut-il vraiment choisir ?

On entend tout et n’importe quoi sur le coaching.

Trop de coachs improvisés ? Peut-être.

Mais pas assez de leaders accompagnés ? Sûrement.


Dans cet épisode percutant, je t’emmène là où peu osent aller :
faire le tri entre coaching, thérapie et mentoring.


Parce qu’en réalité :

  • Le coaching n’est pas un pansement. C’est un levier stratégique.

  • Le mentoring n’est pas un accompagnement neutre. C’est un transfert d’expérience.

  • La thérapie n’est pas un gros mot. C’est une réponse à un besoin très différent.


Alors pourquoi mélangeons-nous encore tout ça ?


Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le coaching business et leadership est devenu un accélérateur de performance dans les entreprises anglo-saxonnes.

  • Pourquoi en France, on continue à le confondre avec du développement personnel "feel good".

  • Comment choisir le bon accompagnement selon ta problématique, ton rôle (CEO, manager, entrepreneur·e) et ton moment de carrière.

  • Et pourquoi se faire coacher n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de lucidité, de courage… et de vision.


Un épisode à écouter absolument si tu veux sortir du flou, assumer ton ambition et poser des bases solides pour évoluer en conscience — sans bullshit ni confusions.


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

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Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 20e épisode de cette aventure. On me demande souvent ce qu'est le coaching et à quoi il sert à nous-mêmes. Quelle est la différence entre la psychothérapie ou encore avec le mentoriat ? Alors je me suis dit que j'allais vous faire un épisode dédié et que je vous partagerais mon expérience de coach bien évidemment, mais aussi de coaché. Car oui, les coachs se font aussi coachés. On entend beaucoup de choses sur le coaching ces derniers temps, c'est vrai qu'on voit un essor absolument phénoménal du nombre de coachs auxquels on peut être exposé. Et s'il y a autant de coachs aujourd'hui, c'est aussi symptomatique de ce qui passe dans notre pays. Alors, dans cet épisode, je vais vous partager ma philosophie, ma vision du coaching, bien évidemment, en tant à la fois que coach et que coachée, et partager des retours d'expérience. Pour moi, un coach, c'est un peu comme un entraîneur de sport, quel que soit le sport pratique. En général, il est aussi joueur de ce même sport, et donc il connaît, il a été à votre place à un moment donné. Si on reste dans l'analogie du sport, le coaching est une hygiène de vie. En tout cas, c'est comme ça que je le perçois, comme pratiquer un sport ou la course à pied. Et oui, je suis coach, mais je m'applique à moi-même tous les outils que je vous partage. Certains, en fonction des périodes, sont plus efficaces que d'autres. Et je me fais coacher aussi par mon coach aux US encore très régulièrement. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique. Parce qu'il n'y a pas de baguette magique qui va effacer des années et des décennies de conditionnement, d'habitude, de réaction réflexe et de méconnaissance du fonctionnement de votre cerveau. Alors peut-être vous demandez-vous comment je suis tombée justement dans le coaching. Comme beaucoup, j'ai attendu le dernier moment. Je voyais bien que j'étais coincée et que je tournais en boucle. Je voyais bien que je butais perpétuellement contre les mêmes erreurs, les mêmes peurs, une espèce de plafond de verre à ma manière. J'avais beau savoir, connaître les concepts, je continuais perpétuellement à faire toujours et encore les mêmes choses, avoir toujours et encore les mêmes réponses programmées aux situations qui se présentaient à moi. J'avais... Un très beau job, prenant, à responsabilité, avec un scope toujours plus grand, des équipes toujours plus grandes, un marché dans une industrie que je driveais, qui était en pleine explosion, une vie posée, une famille, tout sur le papier, parfait. Seulement, le Covid m'avait épuisée, les 20 années de carrière derrière moi m'avaient épuisée et secouée plus que je ne voulais bien l'admettre. Je me battais encore trop fréquemment, et certainement depuis trop longtemps, entre carrière et vie de femme, vie de maman, contre ces fameux syndromes de l'imposteur de la bonne élève, du bien faire les choses, d'être parfaite, ou encore d'avoir réponse à tout. J'avais expérimenté, comme beaucoup d'entre nous, je pense aussi, la perte de proches, qui m'était chère, la culpabilité de ne jamais passer de temps avec mes enfants. Je crois que vous voyez plutôt ce à quoi je fais référence. Et tous ces éléments se mêlaient, se mélangeaient et me faisaient perdre en lucidité, en efficacité au travail, en alignement avec moi-même. J'avais toujours été une machine de guerre, je trouvais que j'avais une très belle carrière et j'avais l'impression de conduire une Ferrari comme je conduirais une de chevaux. Le pire, à cette période-là, c'est que j'avais conscience d'être stressée, de ne plus être aussi efficace que ce que je pouvais avoir l'habitude d'être. J'étais une working girl engluée, fatiguée, qui continuait à en vouloir plus, à s'en demander à soi-même toujours plus. Après tout, c'est ainsi que j'avais toujours fonctionné, c'est ainsi que je voyais les choses, et c'est ainsi qu'il me semblait devoir faire les choses. En un mot, plus vraiment aligné avec qui j'avais envie d'être non plus. Et pourtant retenu par ces chaînes, par ce conditionnement de plus de 20 années de carrière que j'avais fait mien, conditionnement que j'avais complètement intégré. Ce qui m'a fait franchir le pas, c'est quelque chose d'assez fondamental. Au-delà de cet épuisement, de cette perte de sens, je sentais Je savais, mais au plus profond de moi, que l'on pouvait faire autrement, qu'une autre voie était possible. J'avais beau le sentir, je tournais en rond. Je n'arrivais pas à trouver les bonnes clés, les bons outils pour ouvrir ces nouvelles voies. Alors j'ai fini par sauter le pas, sans rien dire à personne. Pour beaucoup, comme pour moi à l'époque, j'avais cette pensée tenace que j'avais toujours tout géré toute seule. et demander de l'aide à personne, et que passer ce cap-là, demander du soutien, c'était quelque part un aveu de faiblesse. Et que les autres ne pouvaient pas comprendre ma situation. Boiler alerte, grossière erreur. Car calme-moi, vous n'êtes pas seuls. Je décide donc de me faire coacher, par l'excellente Jenny Chamas et son équipe. C'est un coup. Je me suis posé beaucoup de questions. C'est un investissement. Et c'est d'ailleurs la première fois de ma vie que j'ai investi une telle somme pour moi. Pas pour mes enfants. ma famille ou une formation professionnelle, mais bien pour moi. Et là, la première chose qui se passe très rapidement, c'est que j'arrive à me décharger de ce brouillard mental. Ce brouillard, je m'en délaisse et je comprends à quel point il m'empêchait d'y voir clair, à quel point il me pompait de l'énergie aussi totalement inutilement. Car bien évidemment, je forçais deux fois plus pour atteindre mes objectifs, ceux que je m'étais fixé. Et ce brouillard mental, je l'identifie clairement. Celui que je me masquais à moi-même et aux autres, je l'identifie clairement et je le pose. La deuxième chose qui se passe alors, c'est une prise de conscience sur l'importance de cette pression, de ce stress que je m'impose, qui pourtant ne sont pas une fatalité. Et cela confirme mon pressentiment. Oui, on peut faire autrement. Oui, on peut être mère et carriériste. Oui, on peut être exigeante et être un leader empathique. Oui, on peut avoir de l'impact, faire de la valeur et ne pas travailler nuit et jour. Je prends conscience de toutes ces pensées limitantes aussi que l'on rencontre toutes et tous. C'est même plus qu'une prise de conscience, car comme vous certainement, J'avais des connaissances, je me renseignais déjà beaucoup, j'avais eu la chance de suivre quelques formations de management, et les concepts, je les avais. Les concepts du genre « mieux vaut fait que parfait » , le fameux syndrome de l'imposteur, de « il n'y a pas d'échec, que des apprentissages » , un leader qui s'accorde du temps et bien plus efficace. Ça, je les avais. Mais au-delà d'avoir ces concepts, Je m'autorise à cette période-là à les expérimenter réellement et à m'autoriser à agir différemment, à me détacher du regard, du jugement des autres, pour le faire plus à ma façon, plus à me détacher du rôle que je crois devoir endosser ce fameux costume. Et au bout de quelques mois à peine, sans en avoir parlé à quiconque dans mon entourage, mes collègues, mes collaborateurs, mes proches et même mon boss, sans rendre compte. Ils me demandent comment je fais pour être aussi zen avec toutes ces charges, ce scope, ces équipes qui nous cessent de grandir. Et bien tout simplement, je fais les tris dans mes pensées chaque jour et je réapprends à me faire confiance et à m'écouter. Et je challenge mes moments d'outre avec un coach qui me renvoie en miroir et qui gratte avec moi ces petits espaces. inconfortables pour mieux les comprendre et mieux les dépasser. Je réapprends à investir mon énergie dans ce qui est important, ce qui crée de la valeur, de l'impact. Et arrêter de faire plaisir à tout le monde et de dire oui à tout le monde. Je réapprends à faire plus confiance aux autres aussi, car en me comprenant mieux, je les comprends mieux et du coup je délègue beaucoup plus. Je craque toutes ces anciennes habitudes de quand je fais quelque chose eh bien je le fais bien. Comprendre, j'y passe aussi toute ma nuit. Je craque cette habitude de dire oui tout le temps à tout en m'oubliant complètement au passage. Je craque cette habitude de continuer à pousser, à forcer, même lorsque je suis épuisée. Et je craque aussi de tout faire, toujours toute seule. En observant ce processus sur moi, j'ai voulu continuer de creuser à cette époque-là. Oui, je suis un peu comme ça, lorsque quelque chose m'intéresse, on ne m'arrête plus. Alors je me forme aux Etats-Unis, dans l'école de ma propre coach et ses équipes, et je découvre Brooke Castillo, mon deuxième mentor si je puis dire. Et là ça se croue encore plus. Les Américains ont une approche très particulière du coaching, alors ils ont une approche très particulière du monde du travail, mais encore plus du coaching et des techniques qu'ils appliquent. que je trouve assez intéressante car plus avancée que nous, Européens. On est encore très frileux sur beaucoup de choses. Et puis, accessoirement, ils ont aussi beaucoup de postulats, de barrières qu'ils ont craquées depuis des années. Ils sont assez décomplexés sur plein de choses et leurs techniques sont plus, je trouve, impactantes, certainement parce qu'ils le pratiquent depuis plus longtemps et aussi sur un échantillon plus vaste et donc plus riche en apprentissage. Bref, Brooke Castillo m'ouvre les portes sur un cursus d'une richesse, d'une densité faramineuse et toute une mouvance de coach plus passionnant les uns les unes que les autres. J'y passe une année supplémentaire, en plus de mon job à temps plein. Et bizarrement, je trouve le temps de tout faire. Mon job, ma famille, mes cours. Bon, j'avoue que le décalage horaire m'a aussi beaucoup pété. Je continue de vouloir aller plus loin, je m'apprends de podcasts, de lectures en parallèle, et depuis, même en ayant quitté mon entreprise et lancé ma propre activité de coaching à travers Recept Your Mind, je continue de me former sur les nouvelles techniques, les nouvelles approches, parce que je le décide pour moi, et parce que j'aime ça. En effet, si nous avons le plus bel outil du monde, à savoir notre cerveau, nous savons si mal nous en servir. De plus, les neurosciences font des pas de géants ces dernières décennies et nous vivons un tournant très intéressant, je trouve. Alors pour une passionnée comme moi, c'est du pain bébé. Pour en revenir au coaching, et plus particulièrement au coaching causal que je pratique maintenant au quotidien, quels sont les bénéfices et qu'est-ce qu'il peut vous apporter ? Encore une fois... Ceci est mon point de vue, ma vision des choses. Le coaching causal vous permet de vous remettre au centre, de revenir à vous et de vous rappeler à quel point vous pouvez décider et arrêter de subir toutes ces injonctions extérieures. D'arrêter de subir sans avoir votre mot à dire sur ce que les autres attendent de vous. Ou pire, ce que vous projetez comme étant les attentes des autres sur vous. sur le rôle que vous devez incarner, sur comment faire votre job, comment incarner votre job, comment être une bonne épouse ou un bon père ou une bonne mère, ou même une bonne fille ou un bon fils vis-à-vis de vos ascendants, de vos parents. Le coaching, il va permettre de mieux vous comprendre, vous, comment vous fonctionnez. Pourquoi vous réagissez comme ceci dans ce contexte ou avec telle personne ? Pourquoi vos émotions vous submergent systématiquement dans cette situation-là ? Quel message vos émotions essayent de vous envoyer ? Pourquoi ces peurs, ces blocages ou encore ces réactions, réflexes, qui avec le temps peuvent devenir totalement inconscientes ? Genre, j'ai toujours été comme ça, c'est pas maintenant que j'ai changé. moi ça je ne sais pas faire vous voyez ce que je veux dire ? alors que ces éléments, ces pensées vous aimeriez bien les dépasser et vous savez potentiellement qu'il faut agir autrement encore une fois, le savoir est une chose le mettre en oeuvre en est une autre pourquoi vous courez tout le temps et pourquoi vous avez toujours cette impression de ne jamais en faire assez de ne jamais être vous assez Le coaching permet, à partir de situations extrêmement concrètes, de faire ou de refaire connaissance avec vous-même vraiment. Et tout ce potentiel en vous. que vous dissimulez justement, pour beaucoup d'entre nous, derrière ces croyances limitantes, qui ne sont pas les vôtres la plupart du temps. Vous renouez avec votre potentiel derrière ce brouillard mental, exacerbé par nos modes de vie sursollicités, où nous n'avons jamais le temps de nous poser, ou de réfléchir à ce que nous voulons vraiment, où nous sautons de tâche en tâche, de production en production. On nous apprend à être d'excellents techniciens en marketing, en finance, en commerce, en développement d'entreprise, en tech. On nous apprend à être les meilleurs dans ses compétences, mais il ne nous apprend pas une chose essentielle, à savoir nous connaître et connaître le fonctionnement de notre cerveau. Or, c'est lui qui drive toutes nos pensées et nos réactions primaires. Et c'est en ça que le coaching peut vous aider. avec cette approche qui est très pragmatique. Je n'ai pas parlé encore de burnout, mais typiquement, le coaching aide grandement à éviter de basculer ou à revenir à des comportements qui ont déjà mené à un burnout potentiel. Le coaching... il vous remet au centre en fait. Il vous remet au volant, en décideuse ou en décideur. Step by step, chaque jour un peu plus. Et lorsque je combine ces connaissances et ces pratiques à mon expérience de leader et de manager depuis plus de 15 ans dans le digital, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner. C'est à la fois une révélation et une nouvelle façon d'appréhender votre rôle, votre carrière, mais aussi votre vie. Parce que les deux ne sont pas dissociés. Vous êtes multifacette, et chacune de ces identités est une composante de qui vous êtes. En plus, les codes que l'on a appris ne sont plus les bons, ils sont obsolètes. Le monde du travail a changé, et il continue de changer toujours plus. Alors oui, c'est vrai, notre cerveau a besoin d'un temps d'adaptation. Mais nous avons surtout besoin d'apprivoiser et d'apprendre à l'écouter, à plus nous écouter, à plus nous faire confiance. Si je devais maintenant différencier le coaching du mentoring et des thérapies, je dirais que le coaching c'est apprendre à pêcher par soi-même. Ce n'est pas quelqu'un qui vous donne... les étapes, une par une, et qui vous tient la main. C'est quelqu'un qui va vous aider à trouver les réponses en vous. C'est une exploration conjointe entre le coach qui va chercher à gratter, justement, là où ça démange un petit peu, pour aller trouver les réponses en vous, le fait que vous vous aidez à vous réaligner, avec qui vous êtes, et prendre conscience de ce que vous n'osez pas forcément vous avoir. Le coach, ou la coach, va vous faire prendre conscience aussi, souvent. que les pires barrières que vous vous imposez sont celles que vous croyez devoir respecter. Barrières, croyances, héritées d'une éducation, d'un parcours scolaire, de définitions idéalisées telles que « qu'est-ce qu'avoir réussi à faire sa vie ? » « Comment je dois remplir mon rôle de professionnel ? » « Comment je dois être une bonne maman ou un bon ? » Le coach, il va vous aider à faire le tri entre ce qui vient de l'extérieur Et ce qui vient vraiment de vous. Il ou elle va vous aider à vous faire confiance. La plupart du temps, si on a la première réponse en nous, on va toujours aller la challenger avec ce que les autres pensent. Je vous donne un exemple très récent. Je suis en train de refaire mon site web et mon identité de marque. Récemment, l'experte que j'ai engagée pour m'aider m'a proposé deux options au travers de Moodboard. Un Moodboard, c'est tout simplement un tableau qui vous propose des images, des ambiances, des tendances, de colorimétrie, de messages, pour représenter et vous projeter dans ce que ça va pouvoir être. Instinctivement, j'ai été portée vers le premier. la première version, eh bien, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller solliciter l'avis de mon entourage. Certains trouvaient que la deuxième option était plus stylée, plus élégante, ou au contraire, que la première était plus moi, me représentait plus. Alors c'est intéressant, mais chacun avait son avis. Et le pire, c'est qu'au plus profond de moi, J'ai passé plusieurs jours à ruminer, à hériter, à peser le pour et le contre, mais au fond de moi, je savais que c'était la première version qui me plaisait le plus, qui me parlait le plus. Et donc, bien évidemment, j'ai choisi quelle option d'après vous ? La première. Je suis revenue à ma première intuition. Or, tout ce temps que j'avais passé à ruminer, au lieu de me faire confiance, de me croire en moi, eh bien ce temps s'était envolé. Ce temps était perdu. Et ces rémunérations m'avaient fatiguée. Et pendant que je me faisais ça, dans ma tête, à me parler à moi-même, je ne faisais pas autre chose. Je ne dis pas que ce n'est pas une étape indispensable, mais si je m'étais fait un peu plus confiance, je pense que j'aurais gagné un peu plus de temps et certainement beaucoup plus d'énergie. Donc pour moi, le coaching, c'est ça. Le mentoring, lui, a contrario. Il va plutôt être l'incarnation d'un rôle modèle, d'une personne que vous admirez et qui va vous conseiller dans un domaine précis, dans votre entreprise ou dans votre industrie. Cet mentor ou ce mentor va vous guider pour atteindre vos objectifs. Le coaching, c'est vraiment apprendre à pêcher. Le mentoring, c'est plutôt je te montre comment pêcher. Voir je le fais un peu à ta place et je définis la stratégie. Si maintenant je devais différencier le coaching de la psychothérapie, je dirais que le coaching est ancré dans l'instant présent pour agir sur le futur. Le coaching ne va pas chercher à régler les traumas du passé, par exemple. Ils sont là, ils font partie de vous. Mais ils ne définissent pas ce dont vous êtes capable demain, et encore moins ce que vous pouvez devenir. La psychothérapie, elle, elle va aller chercher à comprendre. et à régler ces traumas du passé. Or, pour cela, il faut quand même avoir l'énergie nécessaire et la capacité de revivre ces traumas pour aller les comprendre. Je ne dis pas que l'un ou l'autre est mieux, ce n'est pas du tout mon message. Mon message, il est d'ailleurs plutôt que ces approches portent sur des temporalités et des énergies différentes et qu'elles sont tout à fait compatibles. Mais typiquement, quand vous êtes déjà épuisé, exténué, que vous fortez potentiellement avec le burn-out, la psychothérapie risque de vous demander beaucoup plus d'énergie. Et la question ici à se poser, c'est est-ce que vous avez l'énergie nécessaire là maintenant, tout de suite, pour aller adresser ces traumas ? Encore une fois, pour moi, ces trois approches, elles sont totalement compatibles et complémentaires. J'ai beaucoup de clients et clientes extrêmement brillantes, et brillantes, et ambitieuses. qui combinent les approches en fonction de moments de vie. C'est peut-être ça le secret. Comprendre que pour réaliser ses objectifs les plus ambitieux, qu'ils soient personnels ou professionnels, il n'y a pas à le faire seul. Et qu'être accompagné, c'est mieux. Pour finir, je vais vous partager Ce que n'est pas le coaching de mon point de vue. En tout cas, ce que n'est pas ma philosophie du coaching. Un coach pour moi n'a pas vocation à être une nouvelle autorité tutelle. Je sais que c'est beaucoup plus rassurant d'avoir quelqu'un qui vous dit quoi faire. Mais votre coach n'est pas là pour ça. Il n'est pas là non plus pour remplacer votre boss, ni vos points. Il n'est pas là pour vous indiquer ce que vous allez devoir faire. ni vous évaluer sur une échelle d'un process quelconque et vous faire rentrer dans une... Nous sommes beaucoup plus complexes que cela. Nous sommes multifacettes. Et c'est en cela que le coaching a pour moi été une vraie révélation. J'ai passé des tonnes et des tonnes de thèses dans les entreprises, dans les formations, j'ai toujours trouvé ça très rigolo et très intéressant, mais je ne suis pas juste quelque chose que l'on met dans une case. J'ai toujours pensé que j'étais plus que ça, et que l'être humain était plus que ça. et c'est pour ça que le coaching fait écho en moi dans mon quotidien. Pour conclure, je dirais que la psychothérapie est vraiment orientée pour régler des traumas passés et c'est parfois important de faire ce travail mais qu'il demande une certaine énergie pour revivre justement ces traumas. Le mentoring, lui, va être très orienté expérience professionnelle et vous guider step by step pour atteindre un objectif principalement, encore une fois, professionnel, d'objectif de carrière, d'ascension ou de reconversion. Le coaching, lui, il va vous reconnecter à vous-même, à votre propre potentiel. Il vous permettra d'apprendre à mieux vous connaître et pourquoi vous fonctionnez ou réagissez ainsi. Il va vous permettre de faire le tri dans ce brouillard mental et dans les injonctions extérieures en un mot. renouer avec ce qui vous fait vibrer, vous, vous motive. Il va vous réapprendre à vous faire confiance en votre capacité à gérer votre stress, à vous affranchir du regard des autres. Il va explorer avec vous votre potentiel et comment concrètement mettre en œuvre des actions au quotidien pour aller vers ce nouvel alignement. J'espère que cet épisode vous a plu, vous a donné des pistes complémentaires pour appréhender ce qu'est le coaching, surtout si vous vous posez la question de vous lancer ou pas. Mon dernier tip sur cette partie-là sera de trouver le coach avec lequel ça se trouve. C'est extrêmement important d'avoir un fit et de bien sentir la personne en face de vous et de vous sentir en confiance. Vous avez cinq minutes ? J'ai besoin de vous pour commenter ou noter cet épisode. Votre soutien est primordial pour faire connaître le travail de Risa Turman. De même, si vous souhaitez voir certains sujets adressés dans ce podcast, c'est le moment ou jamais de les partager en commentaire. Je prendrai ceux qui ont le plus de votes. A très vite et merci à vous.

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