Speaker #0Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le cinquantième épisode. Et oui, déjà , très prochainement, le cinquante-deuxième. Et vous savez ce que cela veut dire, cinquante-deux épisodes. Cela fait un an que toutes les semaines, vous me retrouvez dans vos oreilles. Cinquante-deux semaines que je vous partage mon retour d'expérience. Plus de vingt ans de carrière, d'expérience, de manager, de leader, de directrice produit ou de business unit, dans le milieu du corporel, du digital et... plus spécifiquement du paiement. De mes réussites, mais aussi de mes échecs, de mes propres limites, que j'ai appris à transcender pour voir au-delà de ce que l'on me disait possible de faire. Je vous partage aussi mes réflexions sur l'ambition et être une femme, une mère, en ce XXIe siècle. Pas facile tous les jours, n'est-ce pas ? Plus libre, certes, mais aussi toujours aussi emplie d'injonctions invisibles et de biais cognitifs limitants qui nous empêchent d'oser. Ce qui me fait la... parfaite transition avec la thématique de cet épisode.
Comment justement, concrètement, faire ce pas de côté pour nous pousser, nous révéler, nous autoriser à oser être qui nous sommes vraiment, à révéler notre véritable puissance intérieure. Un être puissant qui ne ressemble à aucun autre, parce qu'aujourd'hui je vous parle de la retraite mastermind que j'ai organisée le week-end dernier. Et croyez-moi, il n'a rien eu d'ordinaire ce week-end.
Si vous nous rejoignez pour la première fois, bienvenue ici chez Reset Your Mind. Nous parlons business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs, des moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu. Or personne ne nous apprend vraiment comment gérer cela. Pas plus que gérer nos pensées ou prendre soin de nous. Alors que nous sommes notre ressource la plus précieuse. Ici, nous parlons de décisions inconfortables, d'ambition assumée et du prix réel du succès. Comment oser trancher et s'affirmer quand tout le monde attend autre chose de vous ? Comment garder le cap quand le doute s'installe, s'invite et que la charge mentale explose ? Si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un vrai sparring partner pour avancer, vous êtes au bon endroit. Et si vous pensez qu'une personne autour de vous gagnerait à écouter cet épisode, partagez-le. C'est à plusieurs que l'on fait bouger les choses. Vous retrouverez aussi un commentaire de l'épisode ou nous rejoindre sur les réseaux sociaux. Respirez, installez-vous et let's go.
Il y a quelques jours à peine, j'ai vécu et offert quelque chose de rare, je crois. Une parenthèse, une bulle, un espace hors du temps et du tumulte de notre quotidien. Un moment suspendu, à l'écart, de tout ce que nous portons, toutes et tous, au quotidien. Cette fois-ci, j'ai emmené une dizaine de femmes, toutes aussi brillantes qu'épuisées, dans un lieu choisi comme un écran ouvert au calme, dans un espace pensé pour ralentir. Pas pour déconnecter, comme un cliché Instagram, non, c'était pas mon objectif, mais pour reconnecter. Reconnecter à elles-mêmes, à leur sagesse, à leur puissance, à leur élan. Et si j'ai voulu organiser cette retraite, c'est parce que je sais, pour l'avoir vécu, à quel point il est difficile de s'autoriser à faire pause. Pas à s'arrêter une heure ou deux pour un massage, un spa, une activité sportive de temps à autre ou encore un dimanche après-midi de Farniente. Non, non, je parle de vrai temps. Celui qui oblige à sortir de la routine, des obligations, des injonctions. Celui qui bouscule, qui dérange, voire même gratte très fortement par moments. Celui qui nous fait sortir du faire. Celui qui nous amène à nous retrouver soudain. face à nous-mêmes. Et ça, ça fait souvent peur. Pendant ces trois jours, certaines sont venues pour la première fois. Première retraite. Premier week-end sans enfant. Sans mail. Sans charge mentale. Sans présentation de dernière minute à préparer. Sans reporting ou compte rendu à faire. Sans dîner à prévoir. Sans activité sportive à synchroniser. Sans déplacement de taximum à réaliser. Certaines ont été dans le vide, avec courage, en choisissant de venir seule. D'autres sont venues accompagner. de leur sœur, d'une amie, pour partager ce moment fort à deux. Elles m'ont toutes fait confiance. Et à la fin, elles m'ont toutes dit « je reviendrai » . C'est exactement ce dont j'avais besoin sans même le savoir. Ça m'a changée. Merci Stéphanie. Et ça, c'était certainement le plus beau des cadeaux qu'elles pouvaient me faire. Certes, j'avais conçu ces trois jours pour leur permettre de déposer leur carapace, justement, cette fameuse carapace que l'on instruit au fil des années, des épreuves, des phrases blessantes, celles que l'on finit par porter, sans même plus s'en rendre compte. Celles du rôle de mère, de pro, de boss, de directrice. Carapace qui protège, certes, mais qui fait tenir. Oui, mais qui pèsent tellement. Mon intention, c'était pas de leur dire quoi faire, mais de créer un espace pour qu'elles puissent entendre à nouveau cette voix intérieure, cette puissance intérieure qui les avait menées jusque-là , mais enfouie sous le brouhaha incessant du quotidien de la vie. Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Alors si vous vous demandez, mais concrètement, ça ressemble à quoi trois jours avec Reset Your Mind et Stéphanie ? A priori, rien d'exotique, mais tout ce dont on manque cruellement. Du silence. De l'espace, du mouvement, des respirations, des vraies en profondeur, pas celles juste en surface qui nous font tenir au quotidien. Des rituals simples, puissants, retour à l'écriture par exemple. Un atelier d'ouverture aussi, pour poser ses bagages et faire une véritable scission entre le avant et le après. Des tendres centrages, des exercices d'introspection, des questions qui dérangent et que l'on évite soigneusement la plupart du temps. Des exercices de visualisation, un atelier pour clarifier ce qui doit rester, que l'on emmène avec nous et ce que l'on doit laisser sur place. Pour faire de la place justement, créer cet espace de vide nécessaire à repartir, à rebondir. Un travail aussi sur la vision, sur ce que l'on veut vraiment, en termes de carrière, de business, d'équilibre de vie, qui l'on a vraiment envie d'incarner. Et puis, si vous m'écoutez depuis quelques temps, vous me connaissez. très pragmatique, très concrète. Il y a forcément eu un plan d'action réaliste, incarné, motivant. Pas une nouvelle to-do list de plus, parce qu'on a fait de la place, parce qu'on a laissé des choses derrière nous. Mais une boussole. Une boussole de où est-ce que j'ai envie d'aller ? Qu'est-ce qui me fait vibrer ? Qu'est-ce qui me donne envie ? On a aussi beaucoup ri, beaucoup d'émotions et aussi parfois un peu pleuré. Partager des vulnérabilités, des blocages, des ambitions que l'on n'osait pas dire forcément à haute voix et qui prennent tout leur sens lorsqu'elles sont exposées, qu'elles sont partagées et que la personne en face de vous vous dit « Mais oui, pourquoi tu n'y vas pas ? » Ça te ressemble tellement. Ce qui m'a le plus touchée, c'est cette entraide immédiate, naturelle, fluide. des femmes qui ne se connaissaient pas pour la plupart. Et puis en quelques heures, elles sont devenues des miroirs les unes des autres, sans filtre, sans posture. Parce que l'on ne triche pas dans une retraite mastermind. Lorsque les masques tombent, de toute façon, il ne reste que l'essentiel. Et là on découvre que nous portons toutes les mêmes questions, les mêmes colères, les mêmes rêves en étouffée. Et qu'il suffit parfois de l'oser une fois pour se rendre compte qu'on est déjà assez et tout à fait capable. d'y aller. On a aussi pris le soin de nos corps, avec une chef naturopathe, que je ne saurais que trop vous conseiller, qui s'appelle Louise Bouillet, une artiste magicienne de la nature, des textures, des couleurs, des sœurs. Chaque repas a été une forme de douceur, un soin silencieux, aussi beau pour les yeux que pour les papilles et pour notre corps. Elle nous a couconnés avec une telle générosité que c'en était déconcertant. Et là encore, surprise, certaines ont reconnecté. avec le plaisir de s'alimenter. Une alimentation respectueuse, régénérante. Pas par injonction, pas par désir, pas par pulsion de compensation et de besoin de sucre, mais de saveur et de savourer et de prendre soin de soi. Puis il y a aussi du yoga, qui nous a permis de revenir dans le corps. Non pas pour le sculpter, mais plutôt pour le remercier, lui rendre hommage. Lui qui nous tient chaque jour sans qu'on ne le remercie jamais. Peu importe sa forme, son âge ou son poids, lui qui est souvent si critiqué et pourtant qui nous porte au quotidien. Ça a été des montagnes russes d'émotions, ça a été des montagnes russes, énormément de rires, énormément de blagues, un espèce d'organisme vivant qui s'est créé pendant trois jours et qui était vraiment magnifique à moi. À la fin, toutes sont reparties, le pas beaucoup plus léger, le sourire aux lèvres et des étoiles dans les yeux. Plus alignées, pas boostées comme après un séminaire, on va tout exploser. Non, raccordées, réalignées, à soi, à ses besoins, à ce qu'elles veulent vraiment nourrir. Parce que c'est ça le plus puissant. Il n'y a pas besoin de faire plus, il n'y a pas besoin d'être quelqu'un d'autre. Nous sommes déjà assez tels que nous sommes, assez capables, assez compétents. assez instruit, assez formé. Et ce que nous avons à dire a de l'importance. Ce que nous avons à créer, à exposer au monde a de l'importance. Seulement, nous l'oublions. Et nous avons juste besoin de nous en souvenir. Alors, si vous avez envie de prolonger cette introspection dans la lignée de ce que je viens de vous partager, je vous laisse quelques questions à emporter, quelques questions piochées dans les ateliers que je leur ai fait pratiquer. Qu'est-ce que je fais chaque jour pour plaire ou rassurer les autres ? Qu'est-ce que je fais chaque jour pour plaire ou rassurer les autres ? Qu'est-ce que je veux déposer maintenant ? Qu'est-ce que je veux arrêter maintenant ? Et si je n'avais plus rien à prouver, que choisirais-je pour moi ? Et si je n'avais plus rien à prouver, que choisirais-je pour moi ? Je vous laisse ces trois questions. N'hésitez pas à poser ça par écrit, à laisser votre stylo courir sur le papier, à laisser votre esprit tourner autour de ces questions, volter autour. Allez creuser un peu en vous pour répondre en toute honnêteté. Pour vous-même, pas pour les autres, personne ne lira. Vous pourrez brûler le papier après si vous le souhaitez. Mais posez ce que ces questions vous amènent sur du papier et observez ce qui se passe. Alors je vais conclure cet épisode en vous invitant, si cet épisode vous a touché, à vous inscrire à ma newsletter parce que je pense que je vais continuer. à faire des retraites. Certainement à l'automne. Je n'ai pas encore la date définie. C'est encore en cours de réflexion. L'envie est là , mais l'organisation, c'est toute autre chose, sachant qu'il y a déjà tout Research Your Mind à accompagner. Et je tiens à ce que mes clients et mes clientes aient un accompagnement vraiment sur mesure. Mais surtout, je continuerai ces retraites, d'en vivre pour moi, pour me porter, pour me soutenir, me réaligner, et aller voir jusqu'où. Moi, je peux aller aussi. Car après tout, nous sommes notre meilleure ressource. Parfois, il suffit d'un cadre, d'un souffle, d'un espace, de confiance en la bonne personne pour se laisser porter et pour se retrouver. Ou un simple petit coup de pied aux fesses aussi, parfois donné avec les meilleures intentions, pour se dire mais effectivement, cap ou pas cap ? Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et surtout merci à toutes celles qui m'ont fait confiance pour cette première retraite Mastermind. Nolwenn, Céline, Johanna, Ouda, Agère, Karine, Pauline, Hortense, Lydia, Alice et Louise, vous étiez déjà assez parfaitement parfaites et puissantes. Vous l'êtes encore plus maintenant. Et merci infiniment de votre confiance. À la semaine prochaine ! Si vous souhaitez tester le coaching et que je vous accompagne, vous pouvez me joindre à contact.resetyourmind.fr ou aller naviguer directement sur notre site www.reset-yourmind.com Peace ! J'ai besoin de vous ! Pouvez-vous prendre 5 minutes pour noter ou commenter cet épisode ? Grâce à vos avis, Reset Your Mind commence à être connu. J'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble.