Speaker #0Bienvenue sur Reset Your Mind, vous écoutez le cinquanténième épisode. Ouh ouh, cinquanté, hein ? Honnêtement, lorsque j'ai démarré le podcast, je n'avais pas de plan particulier. Je voulais surtout partager mes retours d'expérience de professionnel, de coach. Je n'aurais jamais imaginé que vous seriez au rendez-vous et que je prendrais autant de plaisir à échanger avec vous, ensuite en aparté, suite aux réflexions que vous apportez ces épisodes. J'en suis ravie. Je vous en remercie mille fois et surtout continuez, continuez de m'écrire, continuez de partager ce podcast à vos proches et à vos équipes. Vous n'imaginez pas à quel point cela m'encourage aussi à poursuivre et me donne envie d'aller explorer de nouvelles thématiques et de nouvelles appels. Alors n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast sur la plateforme de votre choix, vous contribuez à faire bouger les choses aussi grâce à cela. Alors aujourd'hui parlons d'un sujet qui revient beaucoup en coaching en ce moment. et qui travaille beaucoup de mes coachés, et peut-être vous aussi. C'est ce qui m'a donné envie de parler de cette thématique-là aujourd'hui. Si l'on parle souvent de courage, de partir, de sauter le pas, on oublie souvent aussi de parler du véritable coût, de rester. Pas le coût financier, pas le confort du CDI ou le poids d'un prénom, mais bien ce que cela vous coûte, à vous, en énergie, en lucidité, en confiance en vous. en santé mentale et physique. Mais aussi ce que cela vient amputer en vous. Alors à toutes celles et ceux que j'accompagne aujourd'hui, dirigeants, cadres supérieurs, managers, entrepreneurs, celles et ceux qui sont brillants, brillantes, impliqués et loyaux envers l'entreprise, à celles et ceux qui tiennent encore de vous après 3, 4, parfois 5 réorganisations en moins de 3 ans, à celles et ceux qui encaissent, qui serrent les dents, qui portent encore et encore pour leurs équipes, pour leurs valeurs. pour ce qu'ils ont construit, mais qui sentent au fond que quelque chose s'étend doucement, que continuer à faire bonne figure coûte décidément cher, trop cher, et qui commencent à se demander « Jusque quand va-t-il falloir tenir ? » Cet épisode est définitivement bon. Je vous partage ici un mélange de retour d'expérience récente de mes coachés, un directeur commercial qui a donné sa démission, mais qui continue d'assurer comme si de rien n'était, parce qu'il ne veut pas lâcher son équipe. Une directrice produit, épuisée, à qui on a retiré énormément de ressources, d'équipes, mais pas les responsabilités ni les attendus en termes de deadline. Une DAF qui a dû repostuler à son propre poste et qui après avoir récupéré son job n'est plus vraiment certaine de vouloir rester parce que quelque chose semble s'être cassé. Toutes ces personnes ont un point commun, elles veulent bien faire. Elles ont cru, elles ont porté, elles ont défendu leurs entreprises, leurs équipes, leurs visions. Et aujourd'hui ? Elle s'éteigne à petit feu. Alors à vous qui m'écoutez aujourd'hui, avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais vous poser une question. Restez-est-ce de la loyauté ou de la peupleté ? Si vous rejoignez pour la première fois Research Your Mind, bienvenue. Ici, nous parlons de business, leadership et décision stratégique. Mais sans chichi et sans blabla. Nous parlons de la vraie vie, des dilemmes, des coups durs. Des moments où tout bascule. Parce que piloter sa vie, une carrière, une équipe ou un business, c'est souvent faire face à l'inattendu. Or, personne ne nous apprend vraiment comment gérer cela. Pas plus que gérer nos pensées ou prendre soin de nous. Alors que nous sommes notre plus précieuse ressource pour justement faire avancer les choses, pour justement traverser toutes les situations. Et si vous cherchez des pistes concrètes, des réflexions qui bousculent et un sparing partner pour avancer. à vos côtés, vous êtes au bon endroit. Et restez bien jusqu'à la fin de cet épisode d'aujourd'hui, je vous réserve une surprise en fin d'épisode. Respirez, installez-vous et attaquons. Pourquoi rester coûte souvent plus cher que partir ? À force de faire bonne figure, on crée une dissonance entre ce que l'on pense, ce que l'on ressent et ce que l'on fait au day-to-day. Ce décalage continue d'être alimenté, sans que l'on s'en rende forcément compte la plupart du temps, au quotidien, tous les jours, par de petites choses qui semblent a priori insignifiantes sur le coup, qui s'accumulent jour après jour. Et ce décalage, ce fossé, vous coupe peu à peu de vos émotions, de votre petite voix intérieure, pour vous protéger, en fait, de cette dissonance. Cette coupure, elle est là pour mettre de la distance. Car si vous deviez chaque jour être confronté, y être confronté à ce gap, ce fossé, vous n'y arriveriez plus à avancer, ni à produire. ni même à écrire le moindre mail, pour s'occuper à essayer de raccrocher toutes ces parties justement entre elles, toutes ces parties de vous, pour y trouver du sens. Notre cerveau crée donc volontairement un déséquilibre qui vient impacter tout le système, tout votre système. Lorsque votre job ne vous challenge plus et que chaque jour on vous highlight les difficultés, les manques, le reste à faire, que se passe-t-il à votre avis ? Votre job vous vide de votre énergie. face à ce puissant fond de tâches à faire toujours et encore plus conséquentes. Votre confiance en vous, elle s'érode. Effectivement, vous n'arrivez pas. Voir jamais, jamais assez souvent en tout cas. Ou pas comme vous aimeriez voir, pas comme vous le devriez. Alors vous doutez. Et ce doute, il devient récurrent, insidieux, invalidant. Vos performances baissent, pas parce que vous n'êtes pas compétent ou compétente, mais parce que vous n'êtes plus connecté à ce que vous faites. Le matin, vous hésitez à vous lever. Par ténantise, par vide, par manque de motivation, par manque d'énergie. Et parfois, vous vous surprenez à rêver de tout plaquer. Pas pour réaliser un rêve fou. La plupart du temps, ce que vous me dites, c'est juste pour avoir la paix. Juste pour être enfin tranquille. Ça vous parle ? Je suis certaine que si ces propos font écho en vous, et que je vous demandais là tout de suite quelle est votre mission, pourquoi à l'origine vous aviez accepté ce poste dans cette entreprise, il vous faudrait de longues minutes pour vous y reconnecter. Voir, mission impossible. Pourtant, il y a des signaux faibles qui ne trompent pas, mais que la plupart d'entre nous préférons oublier. Tomber tout au fond de ce fossé justement. Parce qu'admettre ce que l'on voit, ce serait admettre que quelque chose est en train de mourir. Et ce qui meurt, vous l'aurez compris, c'est une partie de vous. Alors on ferme les yeux, on minimise, on se dit que ça va passer. C'est la période. Je dois juste tenir encore un peu. On devient notre propre illusionniste. Et pourtant les signants sont là , criant, silencieusement. Lorsque l'on commence à vous contourner sur des décisions stratégiques par exemple, on ne vous consulte plus vraiment, on vous informe après coup, on vous demande d'exécuter, plus vraiment de réfléchir. Votre avis n'est plus attendu, ni même sollicité, voire même il dérange, il ralentit, il confronte. Ou alors lorsque vous devez vous battre pour garder le poste que vous avez déjà prouvé maîtriser plus d'une fois, vous justifiez votre valeur alors qu'elle est écrite noir sur blanc dans les résultats. Vous défendez votre légitimité, alors qu'elle est ancrée dans des années d'engagement. Vous passez d'acteur stratégique ou d'actrice stratégique à plaideur de votre propre cause. Lorsque l'on vous trouve trop aussi, too much, trop cher, trop direct, trop exigeante. Trop pour qui ? Trop pour quoi ? La vérité, vous êtes devenu une anomaline dans un système qui a décidé de réduire son ambition. Votre exigence dérange, votre clarté dérange, votre ambition dérange. Et puis, il y a ce sentiment sournois, ce petit bruit de fond que vous portez seul, au fond de votre ventre, au fond de la nuit, au fond des nuits d'insomnie, je dirais. Mais est-ce que c'est moi le problème ? Non, ce n'est pas vous le problème. C'est l'environnement qui a changé. C'est ce fossé que vous avez consciencieusement masqué qui se révèle au grand jour. Peut-être que votre entreprise a changé de stratégie, a changé d'ADN ou de culture, ou en tout cas, ce n'est plus aligné avec... Vos motivations ou votre pourquoi à vous. Mais, et c'est important, ce n'est pas votre job de vous en contenter de cette situation d'entre-deux insidieuse et désagréable. Ce n'est pas votre mission de sauver ce qui refuse de l'être. Ce n'est pas votre mission de vous battre envers et contre tout si la stratégie d'entreprise va dans un sens qui n'est pas celui que vous auriez initié ou poussé de votre côté. Ce n'est pas votre rôle. de devenir figurant, figurante de votre propre vie. Alors oui, à ce stade, vous pourriez vous dire peut-être que je dois juste faire plus d'efforts, peut-être que je dois me réinventer encore une fois, peut-être que je dois juste attendre que ça passe. En tout cas, la plupart du temps, ce sont les retours, les questions que vous me portez en session. À ce moment-là , je vous pose souvent deux questions. Pourquoi est-ce si important pour vous de prouver encore votre valeur dans ce contexte ? Pourquoi est-ce si important pour vous de prouver votre valeur dans ce contexte ? Et la deuxième, c'est que sacrifiez-vous en silence à mettre autant d'énergie à lutter contre ce qui ne veut plus de vous ? Et là , vous avez certainement des mots comme énergie, confiance en vous, potentiel, joie de vivre, lumière intérieure, qui viennent à votre esprit quand je vous pose ces questions-là . Vous ne pouvez imaginer le nombre de personnes dont j'ai vu les yeux s'éteindre au fil des ans. à se forcer, s'imposer de rester. Alors parfois, on n'a pas toujours le choix. Certes, mais on n'a pas le choix pendant un certain laps de temps. On a le droit de laisser sa chance aussi. C'est peut-être effectivement juste une mauvaise période à passer. Mais bien souvent, le temporaire devient la nouvelle baseline de normalité. Parce que rester coûte beaucoup, beaucoup plus cher que partir lorsque l'alignement est rompu, et qu'il ne suffit pas d'une promotion tardive, d'un projet inespéré, ou d'un énième remerciement de façade pour recoller les morceaux de ce qui a été brisé, il ne s'agit pas ici non plus de faire preuve de résilience à tout prix. Il s'agit de reconnaître que lâcher prise, parfois, c'est l'acte de courage ultime à avoir. Pas pour fuir, pas pour abandonner, mais pour arrêter de se battre contre ce qui n'a plus de place dans votre histoire, à vous. Et vous savez quoi ? Cela ne fait pas de vous quelqu'un de faible. Cela ne fait pas de vous quelqu'un de lâche ou qui manque de loyauté envers son entreprise. Cela fait de vous quelqu'un de lucide. J'ai envie que vous emportiez avec vous deux questions, si vous vous reconnaissez ici. à quel moment ? ai-je commencé à me justifier d'exister dans mon propre rôle ? À quel moment ai-je commencé à me justifier d'exister dans mon propre rôle ? Et la deuxième, est-ce que je reste par loyauté ou par peur de tout recommencer ailleurs ? Envoyez-moi un message justement ou laissez-moi un commentaire sous l'épisode, je vous enverrai un document récapitulatif si vous voulez avec les différentes questions de l'épisode d'aujourd'hui. Qu'est-ce que vous inspirent ces questions en attendant ? À ce stade, souvent, notre cerveau joue contre nous. Parce qu'il faut comprendre une chose. Et vraiment, quand je dis comprendre, c'est vraiment intrinsèquement. Notre cerveau déteste l'inconnu. Il préfère supporter l'insupportable plutôt que de faire face au vide. Il préfère rester dans une situation inconfortable, toxique qu'il connaît plutôt que de plonger dans un avenir qu'il ne maîtrise pas. C'est son mode de fonctionnement par défaut. C'est humain, c'est programmé. Mais... Ce n'est pas une fatalité. C'est en ça où l'on parle souvent en coaching de reprogrammation du cerveau. Lorsque vous sentez que vous résistez, que vous serrez les dents, que vous mettez un pied devant l'autre sans y croire, il est temps de vous demander est-ce que je suis encore en train de construire ou est-ce que je suis simplement en train de survivre ? Parce que résister ce n'est pas toujours être fort. Parfois résister c'est juste s'enfoncer. Et ce que nous appelons parfois résilience, n'est en réalité que de l'acharnement maquillé. Alors j'aimerais clarifier quelque chose ici. Giving up and letting go. Abandonner ou lâcher prise. Ce n'est pas la même chose. Abandonner, c'est tourner le dos à son potentiel, justement. Par peur, par fatigue, ou quelle que soit la bonne excuse que votre cerveau va vous proposer. Abandonner, c'est tourner le dos à votre potentiel, à qui vous êtes et à ce que vous êtes capable ... d'offrir à ce monde et de vous offrir à vous. Lâcher prise, en revanche, le fameux letting go, c'est reconnaître que certaines batailles ne valent plus notre énergie, que nous avons mieux à faire ailleurs. Et lâcher prise, c'est aussi reprendre la main. Car oui, lâcher un poste, lâcher une entreprise, lâcher un titre, ce n'est pas perdre, pas obligatoirement. C'est se retrouver aussi. C'est récupérer ce qui compte. C'est récupérer... votre dignité, votre confiance en vous, votre santé mentale, votre capacité à créer, à innover, à inspirer et à vivre pleinement, tout simplement. Encore une question, celle-ci je la classe dans les questions boussole. Posez-vous régulièrement cette question de « est-ce que ce que je défends aujourd'hui est aligné avec la personne que je veux devenir ? » Parce qu'à partir du moment où la réponse est principalement oui, alors continuez. Là , vous n'êtes pas dans le... Giving up, justement. Vous n'êtes pas dans l'abandon. Vous êtes dans la résilience, parce que la vie, ce n'est pas tout rose, et c'est plutôt des montagnes russes. Et là , vous êtes plutôt dans un creux, mais ça va repartir. Parce que vous y croyez. Et parce que vous êtes alignés avec la personne que vous avez envie de devenir. Vous. Pas les autres. Pas ce que vous pensez que les autres attendent de vous. Vous. En revanche, si la réponse est majoritairement non, et ce que vous défendez aujourd'hui n'est plus aligné avec la personne que vous avez envie de devenir, alors là ... il est intéressant de se poser très vite la question de « Ok, what's next ? Qu'est-ce que je veux vraiment aller définir comme prochain état ? » Avez-vous remarqué à quel point cette situation est perverse tout de même ? Plus vous êtes compétent, compétente, plus vous êtes loyal, plus votre cerveau vous pousse à rester. Par devoir ? Par honneur ? Par peur de décevoir ? Le dénominateur de commun de tout cela, c'est quand même beaucoup l'ego qui parle en priorité. Non. Et puis, il y a ce jour-là . Pas celui que l'on planifie, pas celui que l'on a soigneusement coché sur le calendrier, anticipé, préparé, peaufiné. Non. Il y a le jour où tout bascule. Parfois, c'est juste une goutte d'eau, un mot de trop, une décision absurde, un mépris silencieux qui vous saute à la figure, qui est que, pour une fois, vous n'avez pas envie de laisser passer. parfois c'est un coup de rage viscéral plus fort que vous qui vous fait sauter le pas parfois encore c'est une crise de conscience subite si je ne bouge pas maintenant, je meurs mourir à soi-même, mourir à son ambition, mourir à sa joie ou pire, se transformer en Marie Bertrude des archives du 6ème sous-sol 30 ans de carrière, sans fenêtre et sans reconnaissance s'il y a une Marie Bertrude qui m'écoute aujourd'hui sache Marie Bertrude que je suis de tout cœur avec toi Et que je cherche d'ailleurs un bras droit pour m'aider à développer Reset Your Mind. Donc si tu veux faire bouger les choses, rejoins-moi. Blague à part, ça c'est le meilleur des cas. Vous savez ce qui peut aussi arriver de pire dans ce genre de situation, lorsqu'on se laisse complètement happé par ce mode de fonctionnement. Le pire, c'est de ne pas voir ce moment arriver. C'est de se réveiller un matin et de comprendre brutalement qu'il n'y a plus de force, qu'il n'y a plus de jus, qu'il n'y a plus d'énergie, plus d'envie. Que le vide est plus grand que tout le reste. Et là , c'est burn-out, voire dépression. Ce n'est plus une décision que vous prenez quand vous en êtes là . C'est votre corps qui décide pour vous. C'est votre cerveau qui débranche la prise. Le plus ironique dans tout ça, c'est que le jour où vous annoncez votre départ, que vous avez enfin réussi à prendre cette décision, tout change. Parfois même, on cherche à vous retenir. On vous félicite en tout cas, on vous remercie. On vous propose enfin ce projet que vous attendiez depuis trois ans. On vous ouvre des perspectives. On vous déroule le tapis rouge. Et soudain, vous devenez visible. Soudain, on vous veut. Ou on ne veut pas vous perdre. Mais c'est trop tard. Parce que vous, intérieurement, vous savez. Vous savez que ce n'est pas une prime à un nouveau titre qui va guérir l'usure. Vous savez que ce n'est pas trois compliments à la vie qui vont préparer des années de loyauté exploitée. Vous savez quelque part que vous êtes déjà parti. De toute façon. Et très souvent, c'est ça aussi. C'est à ce moment-là qu'il y a une petite voix qui s'invite de nouveau à la table des négociations, si je puis dire. Une petite voix tenace, coupable. Tu vois, si t'avais attendu encore un peu. Non. Cette phrase est la phrase poison qui vous a maintenu dans cette situation pendant des mois, voire des années. Ce que vous ressentez, ce qui vous a poussé à prendre cette décision est réel. Si la vie n'est pas rose tous les jours et qu'il est important de savoir accepter ses up and down, parce que ce n'est pas pomper l'up tous les jours, et que c'est vraiment primordial de travailler à mieux gérer ces zones d'inconfort pour ne pas prendre des décisions sur des coups de tête. Ce que vous ressentez est réel. Ce que vous vivez est légitime. Certes, partir n'est pas simple. Et surtout, fuir sans prendre le temps de processer cette histoire, décider de ce que vous voulez conserver ou laisser derrière vous, aura de fortes chances de vous faire renouveler la même opération. Et c'est là où je vous invite à prendre le temps de digérer. de processer, de faire le deuil des vies que vous aviez imaginées dans cet ancien écosystème. De faire le deuil de ce que vous aviez imaginé pouvoir créer, construire. Ce que vous avez aussi mis en place. Faire le deuil de tout ce que vous avez réellement construit au travers de cette expérience, pour revenir plus au clair. De ce que vous voulez pour vous, et ce que vous ne voudrez plus. Ce que vous laissez derrière vous. dans cette expérience et ce que vous emportez avec vous. Et là , c'est un travail que l'on évite souvent consciencieusement parce qu'il n'est pas toujours très agréable. Ce qu'on va souvent chercher à faire à ce moment-là , c'est à se rassurer. Alors que l'objectif est d'être honnête aussi avec soi-même. Qu'est-ce que moi aussi j'ai laissé faire ? Qu'est-ce que moi aussi j'ai mis sur le tapis ? J'ai alimenté ? et qui a donné ce résultat-là . Parce que si vous ne prenez pas le temps d'analyser cette partie-là , vous allez recommencer exactement la même chose dans le prochain cadre, dans la prochaine expérience. Donc oui, l'objectif n'est pas de se rassurer. L'objectif n'est pas de se congratuler. Car l'herbe ne sera pas plus verte ailleurs si vous, vous ne changez pas aussi. Partir, ce n'est pas renoncer, ce n'est pas abandonner, ce n'est pas baisser les bras. Partir, c'est acter que vous êtes votre... projet principal que votre vie, votre carrière, votre business est votre principal projet. Votre première responsabilité est votre premier engagement et que cette partie de votre histoire, là , cette étape là , prend fin pour laisser place à du nouveau, plus aligné avec la personne que vous souhaitez maintenant conquérir, plus aligné avec la personne que vous souhaitez maintenant explorer. Partir c'est dire à voix haute Mon énergie est précieuse, mon ambition mérite mieux, mon intégrité vaut plus que mon confort. Partir, c'est refuser de se laisser lentement éteindre. C'est choisir l'élan. plutôt que l'inertie. C'est choisir la clarté plutôt que l'ambiguïté. Et cette clarté, c'est vous qui la définissez. Alors oui, ce n'est pas un choix facile. Oui, c'est inconfortable, effrayant et parfois déchirant. Mais chaque leader, chaque femme, chaque homme, qui a changé son monde, a d'abord accepté de ne plus rester là où on l'attendait. Là où elle s'épuise, il s'épuise. En silence. Alors voici ce que j'aimerais que vous reteniez aujourd'hui. Et restez pour de mauvaises raisons, ce n'est pas du choral. Se choisir n'est pas de l'égoïsme. Se libérer, ce n'est pas trahir. C'est honorer qui vous êtes et qui vous pouvez encore devenir. Parce qu'un leader qui s'éteint devient un poids pour l'organisation. Un leader qui s'écoute devient au contraire un phare pour les autres. Et entre les deux, personnellement, j'ai pas d'hésitation. Alors remportez avec vous... C'est trois questions suivantes que je pose souvent en coaching. Question numéro une. Est-ce que je reste par loyauté au détriment de ma vérité ? Quelle partie de moi est en train de mourir à petit feu ? Et si je m'autorisais à me croire en moi ? Quelle décision je prendrais maintenant ? Vous n'êtes pas venu ici pour vous perdre au bord du chemin. Vous n'avez pas traversé tant d'épreuves. construit, tout ce que vous avez construit dans Nuit Blanche, dans le défi, dans le challenge pour finir à attendre que l'on vous autorise à vivre votre prochaine étape. Il n'y a pas de permission à demander. Votre prochaine étape, elle vous appartient. Si c'est avec votre entreprise actuelle, tant mieux et continuez. On a parfois des parcours absolument géniaux dans des entreprises où on est vraiment très aligné, y compris dans notre évolution. Parfois, ce n'est pas le cas. C'est comme ça. Et il n'y a à en vouloir ni aux uns ni aux autres. Rappelez-vous que partir, ce n'est pas perdre, c'est se délester de ce qui devient trop lourd. Chose promise, chose due. La petite surprise de fin d'épisode. Donc si cet épisode a résonné en vous, si vous êtes en ce moment, à un moment, je vais revenir justement, un flou un peu stratégique, ce carrefour qui vous donne le vertige et que vous ne savez pas trop par quel bout le prendre, je vous propose Merci. Un reset express. Qu'est-ce que reset express ? C'est 1h30 en tête-à -tête avec moi, une séance ultra ciblée pour reprendre de la hauteur, faire de la clarté, remettre de l'ordre dans ce chaos et définir votre prochain plan d'action, votre prochain move pour qu'il soit aligné et à votre service. Que vous soyez en pleine crise, surchargé, en perte de sens ou avec une envie furieuse de level up, de booster votre carrière sans repartir de zéro pour autant, c'est la bonne approche. Cette session, ce n'est pas juste une conversation de bien-être. Non, vous commencez à me connaître un petit peu. C'est vraiment une mise au point stratégique. Pour les cœurs exigeants, les cerveaux qui tournent trop vite et les athes jandas trop pleins. Vous repartez avec une vision claire de vos priorités, une cartographie mentale allégée et un plan d'action pragmatique. Donc je vous mets le lien dans la description de l'épisode pour pouvoir réserver votre créneau si vous êtes intéressé. Parce que parfois, oui, il suffit d'une heure trente. avec la bonne personne, les bonnes questions pour remettre toute une trajectoire sur les rails. Alors je vous dis merci d'avoir écouté cet épisode. Prenez soin de vous. Et surtout, Research Your Mind. J'ai besoin de vous. Pouvez-vous prendre 5 minutes pour noter ou commenter cet épisode ? Grâce à vos avis, Research Your Mind commence à être connu. Et j'ai très très envie de vous voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble.