Speaker #0Bienvenue chez Reset Your Mind,  ça y est c'est l'été et je crois que cette année n'a jamais été aussi éprouvant.  Ralentir devient la prio pour beaucoup d'entre nous.  Sur un transat ou derrière son écran,  je crois que c'est le mot que j'ai le plus entendu ces dernières semaines.  Envie de ralentir,  de reprendre son souffle,  de sentir ce moment où le matin le soleil chauffe un peu plus tôt sur la peau et où l'on se dit,  allez,  cette année je me...  Cependant,  force est de constater que même lorsque l'on ralentit,  certaines pensées,  elles,  ne prennent pas de vacances.  Les « je devrais en faire plus » ,  les  « est-ce que je suis vraiment à ma place ? »  ou encore les  « pourquoi je suis encore fatiguée même lorsque je suis censée me reposer ? » .  Et tu sais quoi ?  Tu ressens ça.  Ce n'est pas parce que tu es faible,  non.  Ce n'est pas parce que tu n'es pas faite non plus pour ce rôle,  non plus.  C'est parce que tu es déjà un ou une warrior.  Oui,  tu l'es déjà.  Tu l'as juste oublié,  étouffé sous le quotidien,  les responsabilités et les injonctions contradictoires de notre société.  Parce que oui,  tu sais porter des équipes.  Oui,  tu sais avancer,  même lorsque c'est flou.  Et oui,  tu sais tenir quand tout le monde se repose sur toi.  Mais être une warrior,  cela ne veut pas dire tout porter,  tout le temps,  sans jamais craquer.  Cela veut dire savoir s'arrêter aussi.  Savoir s'écouter,  se recharger.  Et choisir consciemment  de reprendre le pouvoir.  Cet été,  je te propose d'écouter ou de réécouter les épisodes qui ont été le plus challengeant cette année,  ceux pour lesquels j'ai eu le plus de retours,  de messages,  comme  « Merci, j'avais vraiment besoin d'entendre cela »  ou encore  « C'est fou,  je n'avais jamais vu les choses sous cet angle,  je me sens libérée » .  Je te propose des rappels de qui tu es,  de ce que tu mérites,  du leader ou de la leader que tu es déjà,  même lorsque tu doutes.  Des épisodes à écouter ou réécouter allongés sur un transat,  en marchant au bord d'un lac ou simplement le matin,  lorsque tu savoures ton café.  Parce que ralentir,  ce n'est pas renoncer.  C'est choisir de se reconnecter à ce qui compte vraiment pour toi.  Alors let's go,  c'est parti.  Et surtout,  reste bien jusqu'à la fin puisque j'ai une annonce à te partager en toute fin d'épisode.  En cette semaine de rentrée,  forcément,  j'avais envie de parler du temps.  Tu sais,  à travers ces fameuses phrases que nous répétons à qui veut l'entendre,  y compris nous-mêmes,  je manque de temps,  je n'ai pas le temps,  le temps passe trop vite.  Et si on arrêtait de se mentir ?  Ce n'est pas le temps qui nous manque,  c'est le contrôle que nous avons laissé filer.  Je suis certaine que tu connais bien cette impression d'être toujours à l'attrait.  de courir après chaque minute,  de jongler sans cesse entre réunion,  urgence,  notification et obligation.  Ce sentiment de vivre en apnée et d'enchaîner des journées trop longues sans jamais voir le bout des to-do list.  De rentrer le soir épuisé avec ce goût amer d'inachevé et ce mental qui continue à tourner en boucle sur tout ce qu'il reste à faire,  demain,  après demain,  sans fin.  Ou encore ces phrases qui tournent en boucle dans ta tête.  Je n'avance pas assez vite.  Je ne fais jamais assez.  Je suis toujours à l'attrait.  Je suis débordée mais je n'ai pas le choix.  Il faut que j'avance.  Je n'ai pas le temps de prendre du temps.  Celle-là elle est assez horrible je pense.  Je crois que la phrase que j'ai le plus répétée dans ma vie de maman et de professionnelle c'est  « Dépêche-toi » . Et toutes ces variations possibles et inimaginables.  Et nous en sommes là parce que nous avons fait du temps une espèce de marchandise à optimiser à l'extrême.  au service des autres et des besoins des autres et de cette fameuse production qui drive la valeur que nous nous accordons.  Jusqu'à nous transformer nous-mêmes en machine à cocher des cales.  Parce que nous avons confondu performance et productivité,  efficacité et urgence,  en oubliant de nous demander mais pourquoi nous faisons cela dans cet ordre-là ?  Et le coût il n'est pas anodin,  le coût est élevé.  C'est notre attention qui est fragmentée,  notre énergie qui est siphonnée,  notre créativité qui est bridée,  nos priorités sacrifiées,  notre santé mentale et physique,  même pas certaine de vouloir l'évoquer,  tellement c'est une évidence que nous la sabotons,  que nous l'érodons au quotidien.  Jusqu'au jour où ce rite nous échappe complètement,  où l'on s'effondre,  où l'on se demande,  est-ce que tout cela en vaut vraiment la peine ?  Alors dans cet épisode aujourd'hui,  je te force à faire un pas de côté avec moi.  de sortir de ces automatismes et de reprendre le livre,  de comprendre pourquoi et comment nous avons perdu la main sur notre temps et comment ce cycle d'épuisement se construit pour enfin inverser la tendance.  Parce que maintenant tu me connais.  Tu sais bien que je ne suis pas fataliste et que j'aime faire bouger les choses.  Alors je ne te promets pas de baguettes magiques pour allonger tes journées,  mais je te promets au contraire de les raccourcir.  Pour gagner du temps,  chaque semaine,  de une heure minimum par semaine à une heure par jour.  Si si,  crois-moi,  certaines de mes coachées me disent qu'elles ont réussi à gagner plus d'une heure par jour.  Alors je te propose des clés concrètes,  tu t'en doutes,  pour redevenir maître et maîtresse de ton temps.  pour investir cette ressource précieuse là où elle a  vraiment de la valeur pour toi et de libérer cette illusion qu'il faut tout faire tout le temps pour tout le monde parce que le temps ne se trouve pas il se prend il se crée il se choisit et c'est de ton ressort et tu as le droit de choisir ou investir ton  temps parce que si tu ne le fais pas d'autres le feront à ta place  Alors prends un café,  mets tes écouteurs et installe-toi.  Et bien évidemment,  si tu as envie de me partager une réflexion,  une question,  un commentaire sur ta plateforme d'écoute,  fais-toi plaisir.  Pour commencer cet épisode,  je voudrais que vous posiez les questions suivantes.  Qu'est-ce que le temps ?  Pour vous,  quel est votre rapport au temps ?  Faites-vous partie de la team « j'ai tout le temps qu'il me faut au quotidien pour faire ce que j'ai à faire »  ou plutôt de la team  « je n'ai jamais assez de temps » .  Que vous soyez de l'une ou l'autre,  à travers cet épisode,  vous comprendrez mieux votre propre rapport au temps et celui de votre entourage.  Pourquoi certaines personnes réagissent ainsi ?  Pourquoi d'autres personnes dégagent ce stress perpétuel de courir ?  Car oui,  cela se perçoit.  Lorsqu'on est en manque de quelque chose,  ici du temps,  tout votre cerveau est omnibulé par ce manque.  qu'il se perçoit à travers votre fébrilité,  votre débit de parole,  votre capacité d'écoute aux autres,  ou pas d'ailleurs la plupart du temps.  Alors qu'est-ce que le temps ?  Le temps est une construction mentale créée de toutes pièces.  par nous,  l'être humain,  pour rassurer notre cerveau.  C'est un élément intangible et c'est assez propre à notre culture de vouloir tout maîtriser,  y compris quelque chose aussi intangible,  impalpable que le temps.  C'est donc devenu une unité de mesure pour suivre le temps qui passe et définir ce qui est dans le passé,  le présent ou dans le futur.  Jusque là,  rien de bien novateur.  Mais j'insiste sur l'aspect construction mentale.  En effet,  dans certaines situations,  le temps passe vite,  et dans d'autres,  beaucoup moins.  Dans les salles d'attente à l'hôpital,  par exemple,  le temps semble passer terriblement lentement.  Vous ne trouvez pas ?  Alors pourquoi avoir cette impression de manque ?  Parce que le temps est ce qui a le plus de valeur dans notre existence,  dans notre société.  Et ça,  on a tendance à l'oublier.  Le temps que l'on a à passer sur cette terre,  avec nous-mêmes,  avec nos proches.  La manière dont on emploie ce temps pour créer de la valeur,  de ce que nous sommes,  de ce que nous souhaitons devenir ou créer,  c'est ce qui confère au temps cette valeur si importante.  C'est aussi parce que nous ne pouvons pas en créer plus.  Nous avons tout un temps à partir d'existence découpé en journées de 24 heures.  Pour commencer,  j'aimerais que vous approfondissiez votre propre rapport au temps.  Quel est votre rapport au temps ?  Est-ce que vous entretenez un rapport ?  rapport d'abondance,  de sérénité,  où vous arrivez à faire tout ce que vous souhaitez dans le temps qui vous est imparti,  ou êtes-vous plutôt dans un rapport tendu,  stressé,  de manque de temps continu,  qui génère cette impression d'inachever,  de courir perpétuellement d'une taille...  tâche à une autre ?  Est-ce qu'il y a la fâcheuse manie de nous entraîner vers du débordement,  du papillonnage,  de lancer plusieurs chantiers en parallèle ou de sauter d'une action à une autre pour avoir la sensation d'en faire plus ?  J'ai bien dit sensation.  J'aimerais vous proposer un exercice,  quitte à faire pause sur le podcast.  Comment avez-vous utilisé votre temps sur les  24 dernières heures ?  Comment les avez-vous investis ou dépensés ?  Prenez le temps de noter sur une feuille de papier tout ce que vous avez fait,  et le plus précisément possible.  Le temps passé à dormir,  à vous préparer le matin,  dans les transports,  en réunion,  en pause café ou en pause déjeuner,  sur les réseaux sociaux,  sur des tâches de fond,  à réfléchir,  à imaginer des choses,  ou encore à préparer le dîner,  à une activité personnelle,  sport,  lecture ou autre.  Ou à regarder la télévision ?  Ou avez-vous dépensé vos 24 dernières heures ?  Avez-vous déjà pris le temps de faire cet exercice ?  Je suis certaine que vous allez avoir quelques surprises.  Donc n'hésitez pas à faire pause.  On se retrouve juste après le temps que vous ayez noté tout ça.  Pour redémarrer,  on va prendre l'exemple des réseaux sociaux.  Je pense que c'est mon préféré.  Combien de temps passez-vous à scroller sur les réseaux sociaux ?  Sur votre téléphone,  à checker vos mails,  sur votre ordinateur,  sur différents sites web ?  Soyez honnête,  ça ne vous arrive jamais d'attraper votre téléphone par réflexe.  Scroller sans fin,  sans même vous souvenir pourquoi vous aviez pris votre téléphone en main.  Avez-vous conscience du temps que vous passez sur ce type d'activité,  de manière totalement inconsciente,  de manière totalement masquée ?  Ce temps,  tout comme le temps que l'on passe à réfléchir à certaines situations,  à ruminer,  ruminer sur des phrases qui n'ont pas été dites,  qui auraient dû être dites,  qu'il n'aurait peut-être pas dû être dit.  ou à des comportements que vous attendiez d'une tierce personne,  que vous-même auriez aimé avoir,  mais que vous n'avez pas eu.  Tout ce temps où vous ruminez,  que vous passez à réfléchir à ces hypothétiques choses,  nuit et se déduit de votre compteur de 24 heures.  Car encore une fois,  ce compteur de 24 heures,  il est unique.  Et ce temps dépensé inconsciemment,  c'est ce que j'appelle du temps volé.  Il s'est envolé,  il a bel et bien disparu,  sans forcément vous en rendre compte.  Et là,  si vous avez fait l'exercice juste avant,  imaginez à la fin de la semaine le nombre d'heures qui a été volée,  qui s'est envolée,  et à quoi vous pourriez mettre ce temps à profit,  à votre service.  Je vous invite vraiment à prendre le temps de conscientiser tout ce temps que vous laissez filer de manière involontaire.  C'est ce qui crée ce contexte,  cet environnement où vous vous sentez en plus oppressé,  où vous vous sentez en ment,  et qui vous amène à ces fameuses pensées systématiques qui sont devenues des réflexes avec le temps,  de « je n'ai pas assez de temps » ,  « le temps passe trop vite »  ou « j'ai trop de choses à faire » .  La bonne nouvelle,  c'est que de la même manière que l'on peut laisser filer le temps de manière inconsciente,  On peut aussi décider de la manière d'allouer notre temps.  Mais avant de passer à comment faire et comment le mettre en application concrètement,  vous le savez,  j'aime bien les choses très pragmatiques,  je vous propose de lister ensemble ces fameux voleurs de temps.  J'en ai cité un juste avant,  les réseaux sociaux.  On peut adjoindre la télévision avec les plateformes de streaming et de vidéos à la demande.  Ces activités qui sont devenues des réflexes en conscience sont certainement les activités qui nous volent le plus de temps.  Il y a des compteurs sur les différentes applications,  sur le téléphone,  etc.  Je vous invite à l'occasion à y jeter un oeil.  C'est hyper instructif.  Et faites-le en famille et comparez.  vous verrez que vous allez avoir de sacrés surcroît.  Je suis sûre que ça vous est déjà arrivé d'être sur les réseaux sociaux,  quels qu'ils soient,  peu importe lequel,  sans même plus savoir pourquoi vous étiez venu,  ni ce que vous faisiez,  ou que vous vous retrouviez à regarder des choses complètement inutiles,  sans intérêt pour vous,  au lieu de profiter de votre enfant à côté de vous par exemple,  ou de profiter de ce temps pour vous refresh le cerveau vers le vide.  Tout simplement profiter de l'instant présent et de ce temps de rien.  Deuxième voleur de temps que je vois énormément,  c'est l'indécision,  l'hésitation,  l'incapacité à décider une orientation versus une autre.  C'est une source de casse-pillage de temps phénoménale.  Car vous avez l'impression de réfléchir,  ce qui est une qualité reconnue dans notre société,  mais vous faites du surplace.  En parallèle,  pour celles et ceux qui ont écouté l'épisode précédent sur le cerveau,  votre cerveau,  lui,  va dépenser de l'énergie dans ses réflexions,  dans ses ruminations,  et donc du temps,  qui va venir de se décrémenter de votre fameux compteur de 24 heures.  Le troisième voleur de temps qui est très lié au précédent,  c'est la procrastination.  Plus je suis indécise ou indécis,  plus je procrastine.  J'y vais,  j'y vais pas,  j'ai pas envie,  je le ferai plus tard.  Oh,  j'ai des choses plus importantes à faire.  J'ai peur parce que je ne sais pas par où commencer.  Etc.  Tout un tas de fausses bonnes raisons qui vous empêchent de vous mettre en action.  Ici aussi,  le cerveau joue son rôle de préservation.  Vous autoflagez les pas,  vous n'êtes pas non plus tout seul,  responsable de tous les malheurs de la Terre entière.  Mais dans la partie de la procrastination,  le cerveau reptilien,  qui je vous rappelle,  son premier enjeu est de vous maintenir en vie,  donc pour lui,  toutes ces raisons,  sont parfaites,  elles sont très bonnes pour vous économiser,  au cas où,  lui,  votre cerveau de reptilien,  il vous encourage toujours à ne pas bouger,  à rester au chaud,  tranquille,  sous la couette.  Ils préfèrent clairement une session de Netflix dans le canapé qu'une heure de sport ou une activité créative ou de lecture.  Et donc,  vous avez double difficulté dans ces cas-là pour vous mettre en route.  Mais nous reviendrons sur la procrastination dans un autre épisode parce qu'il y a vraiment beaucoup,  beaucoup à dire pour déverrouiller ces blocages.  Le quatrième voleur de temps que j'ai en tête,  c'est le people pleasing.  Celui-là,  c'est juste un enfer.  Parce que vous dites oui aux autres.  pour leur faire plaisir,  alors que vous devriez,  vous voudriez dire non.  Et le plus souvent,  vous vous dites oui par peur de ne pas être aimé,  d'être rejeté du groupe.  Or,  pour notre cerveau,  être rejeté du groupe,  c'est la pire des choses qui puisse arriver.  Donc là aussi,  vous vous battez de doublement sur deux fronts,  je dirais.  Être rejeté du groupe signifie la mort pour votre cerveau reptilien.  Oubliez pas,  ça peut vous faire sourire,  mais vraiment.  C'est ce qui se passe à l'intérieur de votre corps et de votre cerveau.  Donc je vous laisse imaginer ce qui se passe justement à l'intérieur de vous en termes de biochimie et de biais cognitifs de préservation de l'espèce qui te mettent en route.  Et donc ça vous amène à dire oui au lieu de dire non.  Quitte à vous mettre dans le rouge.  à vous épuiser en chemin et faire des choses qui n'ont absolument rien à voir avec ce que vous aimeriez faire,  vraiment.  Le cinquième voleur de temps dont j'aimerais que nous parlions,  c'est la compensation.  Pour éviter d'avoir à gérer certaines situations qui vous génèrent de l'inconfort,  où vous vous retrouvez submergé par des demandes,  par des émotions,  on va avoir tendance à compenser pour apaiser cet inconfort,  apaiser notre système nerveux qui se met dans le rouge justement,  pour atténuer le stress ou compenser des angoisses.  Ces fameuses émotions si désagréables que l'on ne nous a pas appris à gérer sont la porte grande ouverte à la compensation.  Et la compensation passera alors,  encore une fois,  par de la télévision,  les réseaux sociaux,  pour éviter de penser,  pour éviter que notre cerveau se remette en route,  par de la nourriture aussi,  pour certains et certaines,  par beaucoup de rumination.  La compensation,  c'est quoi ?  C'est ce temps que l'on passe à faire autre chose,  dans notre propre cerveau,  à penser,  sans pour autant se mettre en action,  et qui viennent voler ce temps si précieux.  C'est aussi faire des actions.  d'évitement,  mettre en place des stratégies d'évitement pour éviter cet inconfort qui est généré.  Il y a plein de manières de compenser et bien évidemment on va penser à l'alcool,  la cigarette,  les soirées entre amis,  ça peut aussi être le sport pour certains.  Bref,  vous l'aurez compris,  il y a un investissement,  un surinvestissement dans une activité qui n'a rien à voir avec vos objectifs ni les réels besoins de votre vie.  Un sixième voleur de temps,  c'est le multitasking.  qui est certainement le plus traître celui-là.  Il nous fait croire que nous avançons sur plein de choses,  mais la plupart du temps,  ces mêmes choses nous prennent deux fois plus de temps à réaliser.  Car notre cerveau doit se reconcentrer et switcher de contexte,  switcher d'enjeu de  « est-ce que vous êtes en mode créatif ou en mode production ? »  plutôt qu'ils font appel à des aspects très différents et des compétences très différentes.  Donc,  in fine,  multitasking,  contrairement à ce qu'on peut penser,  c'est contre-productif.  Vraiment.  je vous invite à être vigilants sur celui-là,  parce qu'il peut être en plus extrêmement épuisant et source d'insatisfaction globale.  Et quand vous dites,  « Ah,  mais moi je suis une éternelle insatisfaite »  ou « Je suis un éternel insatisfait » ,  c'est certainement de ce côté-là qu'il faut aller regarder.  Mon leitmotiv,  lorsque je me rends compte que je pars dans ce travers,  c'est  « Commence par finir ce que tu as commencé » .  Une chose après l'autre,  c'est souvent bien plus efficace que d'ouvrir 15 000 chantiers en parallèle.  Il y a plein d'autres voleurs de temps.  Je vous laisse poursuivre votre propre liste,  car les identifier,  c'est vraiment le premier pas vers une reprise en un de votre temps.  Imaginez tout ce que vous pourriez faire avec ce temps à votre service,  plutôt que de le laisser filer.  Qu'en feriez-vous ?  Est-ce que vous passeriez plus de temps en famille ?  Est-ce que vous vous accorderiez un vrai break,  sans rumination,  sans avoir cette culpabilité de vous dire « Ah mince,  c'est pas le moment de prendre un bouquin,  j'ai encore plein de trucs à faire,  je n'ai pas fini le dossier Antel,  je ferais mieux de faire le reporting. »  Ou est-ce que vous en profiteriez pour pratiquer une activité créative ou sportive,  Merci.  qui aurait aussi le mérite de vous ressourcer,  de vous réénergiser ?  Ou est-ce que vous en profiteriez pour prendre du recul sur votre business,  pour faire des tâches de fond que vous n'avez jamais vraiment le temps de faire,  sur l'organisation de votre équipe,  sur une situation professionnelle délicate que vous êtes actuellement en train de traverser ?  Le temps est une utilité de mesure créée de toute pièce par l'être humain pour avoir une sensation de maîtrise.  Sauf que les années passant,  et surtout ces dernières décennies,  nous sommes devenus esclaves de notre plan.  N'oubliez pas que nous sommes dans un contexte où nous sommes en plus sur-sollicités à longueur de temps par les notifications de nos multiples applications.  X,  WhatsApp,  messagerie instantanée,  pro,  perso,  vos emails professionnels,  vos emails personnels,  sans compter toutes les applications que vous avez sur votre smartphone.  qui vous envoient de l'information à consommer instantanément.  Et ça,  notre cerveau est encore en train d'apprendre à le gérer.  Que cela vous plaise ou non,  nous sommes la génération de la transition.  Nous sommes nés sans et nous apprenons petit à petit à les gérer.  Je suis persuadée que nos enfants qui sont nés avec géreront cette sur-sollicitation.  Très différemment.  Mais pour nous aujourd'hui,  ces sur-sollicitations,  notifications en tous sens,  viennent ajouter de l'eau au moulin de ce sentiment général d'urgence,  le fameux faux mot,  et d'être à disposition des autres.  Et cela génère en nous le besoin,  le faux devoir,  de répondre immédiatement,  pour avoir la dernière information up to date.  Mais cela nous épuise,  et renforce cette roue de hamster dans laquelle nous sommes et courons.  toujours,  toujours plus,  toujours plus vite,  sans plus trop savoir pourquoi,  et surtout qu'ils ne s'arrêtent jamais.  Et le hamster,  soyons d'accord,  c'est nous.  La bonne nouvelle,  c'est que nous sommes des êtres humains doués d'un cerveau,  que nous apprenons chaque jour à mieux connaître en plus,  et nous pouvons décider de reprendre la main sur notre gestion.  de ses notifications,  et donc de notre temps,  et comment nous investissons notre temps.  C'est bien gentil,  me direz-vous,  mais s'il y avait une recette miracle,  nous la connaîtrions déjà tous,  ou alors je serais millionnaire.  Il n'y a pas de recette miracle,  et je ne peux pas le faire pour vous.  C'est la mauvaise nouvelle.  Mais la bonne nouvelle,  c'est que c'est tout à fait possible et réalisable.  Il y a un entraînement à avoir,  une rigueur,  pas à pas.  Comme un entraînement de sportif,  ou l'apprentissage d'un nouveau logiciel,  ou d'une nouvelle langue.  Et je vous partage ce qui a fonctionné,  ou fonctionne encore pour moi,  et que je transmets à mes coachés.  Je vous invite vraiment à les tester,  voir lesquels vous conviennent le mieux,  et les adapter à vos propres besoins.  Mon premier conseil,  c'est de prendre conscience justement où vous investissez votre temps.  De faire ce petit exercice que je vous ai proposé en début d'épisode.  Lister toutes vos activités sur les 24 dernières heures de manière assez précise pour justement vous voir.  Où est-ce que vous passez votre temps ?  Est-ce que c'est là où vous le souhaitez vraiment ?  Mon deuxième conseil,  ultra basique et pragmatique,  supprimez toutes vos notifications.  Reprenez la main sur votre disponibilité aux autres.  Vous n'êtes pas au service des autres  24h sur 24.  Même les médecins,  les urgentistes,  les pompiers et autres métiers de ce type coupent régulièrement leur disponibilité.  Interdisez les notifications de toutes ces plateformes de communication,  d'information,  de livraison,  etc.  Vous verrez,  ça révolutionne la vie,  ça vous permet de vous concentrer et d'arrêter d'être dérangé toutes les  5 minutes et de renforcer ce sentiment d'urgence.  Vous reprenez la main.  Mon troisième conseil,  c'est définissez votre pourquoi.  Pourquoi voulez-vous plus de temps et à quoi le destinez-vous ?  Est-ce que ce serait du temps qui vous servirait à être plus présente en famille ?  ou présent ?  Est-ce que ce serait pour apprendre à jouer du piano,  de la guitare,  une nouvelle langue,  à faire du bénévolat dans une association ?  Est-ce que ce serait plutôt à analyser le marché sur lequel vous êtes ou vous voulez lancer votre business,  à revoir votre vision à deux ans de votre activité,  de réinventer les opportunités pour accélérer votre business par exemple ?  Est-ce que ce serait pour travailler votre sport ?  posture,  votre prise de parole en public,  pour vous rendre plus visible en interne ?  Est-ce que ça serait assister à des conférences pour acquérir de nouvelles connaissances,  de nouvelles compétences ?  Pourquoi est-ce que vous aimeriez avoir plus de temps ?  Et là encore,  Je ne parle pas que des choses professionnelles,  mais bien aussi à titre personnel.  Définir votre pourquoi vous permettra de rester motivé et de vous donner une raison de mettre les actions suivantes en place.  Alors,  les actions suivantes,  justement.  Décidez.  Décidez et priorisez ce qui est important pour vous.  Cela implique aussi de devoir dire non à des sollicitations inalignées avec votre pourquoi,  justement avec vos objectifs.  De devoir dire non peut-être à des invitations personnelles ou professionnelles que vous aviez l'habitude d'accepter un peu à contre-coeur.  De devoir dire non à votre collègue si sympa,  si gentil,  mais qui vous refile du boulot.  De devoir dire non parce que ce n'est pas votre scope de responsabilité et devoir échanger avec votre boss à ce sujet.  etc.  Décider,  c'est aussi valoriser,  accorder de la valeur à votre temps et ce qui vous importe réellement.  Vous verrez,  en plus,  qu'il sera d'autant plus facile pour vous de dire non lorsque vous aurez défini ces objectifs et ce qui compte vraiment pour vous.  Ça viendra beaucoup plus facilement puisque votre cerveau,  vous lui aurez donné cette information déjà en amont de  « je veux aller  là,  à cet endroit là.  Et tout ce qui ne sera pas en direction de cet objectif,  votre cerveau fera un espèce d'élagage beaucoup plus naturellement et beaucoup plus intuitivement.  Je pense que vous devez me voir venir avec le type suivant,  parce qu'une fois qu'on a décidé et priorisé,  eh bien c'est planifié.  L'étape d'après c'est planifié et timeboxé dans votre agenda.  On a ce travers là de plus on a de temps et plus on en prend.  Donc allouez !  Une durée à chacune des actions que vous voulez faire est importante pour envoyer le message à votre cerveau que vous voulez que ce soit fait en X minutes ou en X heures.  Attention,  un travail de fond qui a besoin de concentration et de plusieurs heures ne sera pas pour autant réalisable en quelques minutes.  La vraie,  ça,  ça ne marche pas.  Engagez-vous en revanche à respecter au maximum cette période de temps que vous avez attribuée sur telle ou telle tâche.  Cela va avoir en plus plusieurs bénéfices.  Cela va permettre de  Travaillez votre confiance en vous,  car si vous le planifiez et que vous le faites,  peu importe le contexte ou les excuses qui peuvent arriver en chemin,  alors vous donnerez la confirmation à vous-même que l'on peut compter sur vous.  Puis cela vous forcera aussi à alléger votre charge mentale de la perfectionner ce qui sommeille en vous.  Si,  si,  je le vois bien,  je l'ai bien connu et je le vois bien à travers mes coachés,  les réveillés à 3h du mat.  Parce qu'il manque un slide sur la présentation,  je connais.  Slide qui au passage,  finalement,  sera masqué dans la version finale et vous vous serez réveillé à 3h du matin pour absolument rien.  Donc,  aller à l'essentiel,  planifier et timeboxer vous forcera à aller à l'essentiel et à maximiser votre impact.  Je ne suis pas en train de vous dire de bâcler votre travail.  Je suis en train de vous dire de ne pas succomber aux sirènes du perfectionnisme.  Alors,  Alors,  comment planifier ?  Faites simple dans un premier temps.  Mettez-le dans votre agenda en commençant par votre temps personnel,  vos activités personnelles et du temps pour faire des pauses,  gérer les urgences ou encore lire vos emails dont vous aurez justement désactivé les notifications.  Si vous êtes plus branché tech ou plus avancé,  personnellement,  j'adore Notion.  Mais il y a aussi tout un tas d'autres outils dans lesquels vous pouvez gérer à la fois vos tâches,  vos projets  et qui s'implémentent dans votre planning.  Donc,  allez-y,  testez et trouvez l'outil tech,  dans ce cas-là,  qui vous convienne le mieux.  Je vous encourage à allouer 20-30 minutes chaque début de semaine.  Vous verrez à quel point cela,  in fine,  vous fait gagner du temps sur le long terme.  On a parfois cette impression contre-productive qu'on va perdre du temps,  mais...  planifier,  organiser,  c'est ce qui vous permet d'en gagner derrière et de gagner en efficacité.  Vous savez ainsi quelles sont vos priorités et votre cerveau aussi.  Donc au lieu de vous battre contre lui pour le ramer,  à se concentrer,  à enchaîner la tâche d'après,  lui il sera déjà dessus.  Il aura déjà anticipé ce qu'il y a à faire juste après.  Mon cinquième tip,  c'est une fois que vous avez fait cette planification,  mettez-vous en action.  Sans négociation.  Lorsque vous vous rendez à un rendez-vous,  lorsque vous avez un rendez-vous avec une tierce personne,  est-ce qu'à la dernière minute,  vous tergiversez et vous n'y allez pas ?  Ben non.  Donc planifiez votre semaine et approchez votre planification exactement de la même manière.  Vous êtes engagé,  certes en valeur vous-même,  mais vous êtes engagé.  vous n'êtes pas disponible.  Le temps,  votre planning est à votre service et non l'inverse.  Alors bien évidemment,  il y a des impondérables dans la vie,  il y a des urgences.  Il ne faut pas non plus que votre planning devienne une nouvelle injonction,  source de stress.  Donc,  testez,  ajustez,  jusqu'à trouver un équilibre qui vous convienne. Mes deux derniers tips qui me semblent indispensables et qu'on a trop souvent du mal à mettre en oeuvre sont déléguer et définir ce qu'on ne peut plus faire.  Déléguer tout simplement parce qu'il faut arrêter de tout vouloir faire seul,  que ce soit à la maison ou au travail,  c'est juste pas possible.  Et puis,  qui a dit que vous étiez en charge de cette mission divine de tout faire seul ?  Donc A,  vous pouvez déléguer au travail.  à vos équipes ou éventuellement redéfinir le découpage de votre scope avec votre boss.  S'il y a trop de charges,  vous pouvez aussi à la maison déléguer à des professionnels.  On sait à quel point c'est quand même assez chronophage et qu'il y a une charge mentale importante associée à toute la logistique de la maisonnée,  je dirais.  Donc,  récupérer les enfants,  la logistique de la maison,  déléguer à des professionnels,  à votre partenaire,  éventuellement à des membres de la famille qui seraient ravis de vous soutenir et de vous aider.  Il y a ici un arbitrage à faire entre la valeur que vous accordez à la tâche en elle-même et celle que vous accordez à votre temps.  Et comment utiliser ce temps,  encore une fois,  en fonction de votre pourquoi,  sera super important.  Dernier tip,  c'était définir ce que l'on ne veut plus faire.  Les meetings professionnels non préparés,  les conférences où vous vous rendez pour faire plaisir,  les invitations acceptées à contre-coeur parfois,  Pas au bon moment ?  Qui a dit que vous deviez accepter d'aller,  j'en sais rien,  tous les dimanches dans la famille ou la belle famille si c'est quelque chose qui ne vous convient pas ?  Voilà,  vous l'avez compris,  il n'y a pas de recette miracle.  Mais une chose est certaine,  c'est que le temps est à votre service et non l'inverse.  Vous n'êtes pas esclave de votre temps.  Le temps est votre bien le plus précieux à partir du moment où comme tout...  vous décidez de comment vous voulez investir et que vous arrêtez de subir cette fameuse roue du hamster qui vous entraîne sans vraiment avoir conscience de ce que vous êtes en train de faire et de comment vous utilisez votre roue.  Et il est donc super important de se demander régulièrement si vous investissez ce temps à bon escient,  là où il a le plus d'impact pour vous.  Donc ce travail,  vous pouvez le faire que lorsque vous...  Vous avez suffisamment de temps disponible de cerveau pour prendre du recul,  encore une fois.  Et là,  vous créez un cercle vertueux au lieu d'être dans un cercle vicieux.  Avant de refermer cet épisode,  j'ai une annonce pour toi.  Tu écoutes Research Your Mind,  ce n'est pas juste pour ajouter du bruit dans ta tête.  C'est parce que tu sais qu'il existe un autre chemin.  Un chemin où tu ne portes pas tout,  tout le temps,  toute seule.  Un chemin où tu n'as plus besoin de prouver.  continuellement,  ni de te suradapter pour être reconnu.  Un chemin où tu arrêtes de vivre en apnée dans ta propre vie.  Peut-être que tu en as assez de courir après le temps,  de n'avoir jamais assez de temps,  de donner le change en permanence,  d'être stressé à ne plus endormir la nuit,  d'avoir cette petite voix qui te dit que tu n'en fais jamais assez,  et que tu n'es jamais assez à la hauteur.  Et au fond,  tu rêves de quoi ?  De lucidité dans tes décisions ?  De poser des limites tant que culpabilisé ?  De retrouver ton énergie ?  ton alignement,  ton impact,  de te sentir à nouveau vivant,  vivante dans ta vie et dans ton business.  Et bien c'est exactement ce que l'on fait dans le programme Signature by Research Army.  Ce n'est pas une formation de plus,  c'est un espace pour te retrouver,  te réaligner et transformer ta posture de leader sans sacrifier ta santé ni ton équilibre,  ni tes valeurs.  Du coaching de groupe et du coaching en individuel soutenu par un groupe et du contenu vidéo exclusif et important.  pour vivre une véritable transformation.  Le prochain groupe démarra le 4 octobre et les candidatures sont ouvertes.  Si tu sens que c'est le bon moment pour toi,  que c'est maintenant que tu veux changer pour préparer cette fin d'année et démarrer l'année 2026 autrement,  plus alignée,  plus en puissance,  le lien est dans les commentaires.  Je t'invite à jeter un oeil,  sans pression.  Et si cela t'appelle,  discutons-en.  Tu peux prendre rendez-vous pour que je puisse répondre à toutes tes questions.  Parce que oui,  Tu n'as pas été faite pour survivre au quotidien.  Tu n'as pas été faite non plus pour la vivre en surface.  Tu as été faite ou faite pour la vivre pleinement à ta manière.  Les places sont limitées,  tu t'en doutes,  car je choisis volontairement de travailler en petit comité.  Mon objectif est que tu avances vraiment.  Alors n'hésite pas,  contacte-moi et discutons-en pour s'assurer que ça correspond à tes besoins.  Merci de mille fois d'avoir écouté cet épisode,  j'espère qu'il vous a plu.  Si vous avez cinq minutes,  prenez-les pour noter ou commenter cet épisode,  grâce à vos avis où le Saturman commence à être connu.  Et j'avoue que j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble.  À très vite !