- Speaker #0
Bienvenue chez Reset Your Mind. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Marion Girard-Ruiz. Marion, c'est la femme avec qui j'ai travaillé toute mon identité de marque. Mon site web est tout le positionnant de Reset Your Mind. T'es une magicienne de l'ombre qui passe beaucoup de temps et d'énergie à promouvoir, à pousser l'entrepreneuriat féminin sous tous ses aspects. Femme de conviction, de transmission et d'une générosité aussi. fluide que naturel, aujourd'hui Marion accompagne des femmes à prendre leur place dans leur expertise, à se découvrir aussi, je dirais même sans rougir. Bonjour Marion, je suis ravie de t'avoir à mon micro aujourd'hui, merci de prendre ce temps.
- Speaker #1
Salut c'est Téphanie, merci pour l'invitation, je suis vraiment ravie de partager ce moment avec toi et avec tes auditeurs.
- Speaker #0
Marion, raconte-nous un peu ton cours, comment est-ce que tu as l'habitude de te définir ?
- Speaker #1
Alors, je me définis déjà par mon métier en tant que brand designer et designer de site web. J'aime bien aussi dire que je suis directrice artistique à 360 degrés, parce que j'ai vraiment cette vision à 360 sur les marques que j'accompagne. Et mon parcours, pour le coup, je n'ai pas fait de grandes reconversions. Tu vois, je n'ai pas commencé par un métier. Puis voilà, en fait, j'ai vraiment trouvé ma voie très rapidement. Je savais que j'étais une créa dans l'âme. Et j'ai fait des études en arts appliqués et j'ai passé un diplôme dans tout ce qui était un petit peu geek, tu vois, création vidéo, audio, développement de sites web, etc. Et en fait, je me suis dit, mais moi, je suis une geek créative. Et du coup, au fur et à mesure, j'ai créé un petit peu mon métier autour de tout ça. Et aujourd'hui, je suis très contente de pouvoir avoir toutes ces casquettes-là et de pouvoir un petit peu piocher par-ci, par-là. Comme ça, au moins, je ne m'ennuie jamais.
- Speaker #0
t'as réussi en fait à nourrir à tout toutes tes passions, enfin rassembler toutes tes passions dans un seul et même métier.
- Speaker #1
Oui, c'est exactement ça. Je suis vraiment, mais vraiment, geek créatif, c'est vraiment ce qui me définit parce que je suis à la fois cette nana qui a plein d'idées et puis qui crée, et tu vois, il y a plein d'effusions de choses et tout ça. Et puis, je m'occupe quand même de l'identité visuelle des entrepreneurs. Donc, il y a toute cette partie très graphique. Et à la fois, j'ai aussi ce côté très technicienne, tu vois, très... Oui, tu confies. Du coup, je pense que je suis bien positionnée pour accompagner les personnes que j'accompagne parce qu'au moins, je peux vraiment les conseiller sur plein de choses différentes. Et moi, en plus, ça me nourrit vraiment.
- Speaker #0
Avant de rentrer plus avant dans la conversation, est-ce que tu peux nous partager ta définition de personal branding et à quoi ça sert vraiment ?
- Speaker #1
Effectivement, le cœur de tout ce que je propose, c'est le personal branding. Je vais te donner ma définition à moi parce que je pense que c'est certainement pas la définition peut-être de tout le monde, ou peut-être pas avec ces mots-là. Mais moi, en tout cas, c'est vraiment... Personal branding, c'est en anglais. Marque personnelle, c'est la version française qui peut-être se comprend mieux pour certains et certaines. Et c'est vraiment le fait de venir créer ton image de marque autour de toi en tant que personne, en tant qu'individualité aussi, tu vois, et de venir aller chercher quelles sont tes forces. Quels sont les traits de ta personnalité, de ton vécu, de ton parcours ? En tout cas, toi, en tant que personne, à l'intérieur de ton business, qu'est-ce qui va être intéressant, stratégique ou naturel ? Après, on vient chercher sur plein d'aspects différents. Qu'est-ce qu'on va venir aller chercher pour le retranscrire dans ton image de marque et justement, derrière, faire que ça résonne chez les bonnes personnes ? Pour moi, le personal branding, c'est vraiment oser être soi dans son business et trouver un petit peu. toutes les facettes et toutes les forces. Ou pas, d'ailleurs, ça peut être aussi des petites choses un peu plus vulnérables.
- Speaker #0
Des astérités qui permettent de se connecter aussi.
- Speaker #1
Exactement ça. Voilà.
- Speaker #0
Ok. Ça fait une dizaine d'années que toi, tu es maintenant dans ce milieu-là, indépendante, même si au début, tu me l'as avoué, c'était un peu un side project. Tu n'avais pas prévu initialement d'en faire ton activité principale et d'en vivre. Quel a été pour toi l'élément ? déclencheur, ce fameux moment où tu t'es dit cette fois j'y vais, je crée ma société et je trace ma.
- Speaker #1
Si tu veux, j'ai eu deux moments clés, je pense. Déjà le premier moment où j'ai créé ce... C'était un side project, mais j'étais salariée dans une petite agence web où j'avais un peu ce côté multi-casquette. Et le premier déclic, c'est ok, j'ai un espèce de... Aujourd'hui, je pense que je vais le définir comme ça, mais un manque de reconnaissance. Je ne me sens pas 100% épanouie en fait dans ce que je fais là en tant que salariée.
- Speaker #0
Je me sens un peu à l'étroit.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça, un peu à l'étroit. Et puis, il me manque... Je pense que derrière aussi, il y avait un petit peu ce côté, j'ai envie de liberté, j'ai envie de plus de... Enfin, comme tu dis, tu vois, j'étais à l'étroit, donc j'avais un peu plus besoin de flexibilité, etc. Donc du coup, là, j'ai créé ma micro-entreprise et j'ai fait ça. Un petit peu en à côté, voilà. Pour moi, c'était tellement anodin. C'était juste, allez, je m'offre un petit peu cette partie-là, comme ça, ce sera mon truc à moi. Puis finalement, ça a bien évolué au fur et à mesure, mais sans euh euh Sans contraintes, sans peur, tu vois, parce que finalement, j'étais salariée avant tout. Donc ça, c'était vraiment à côté le plus. Et donc ça, c'est mon premier déclic. Et deuxième déclic, ça a été... Donc ça, là, ce dont je te parle, c'était en 2014. Et deuxième déclic, ça a été en 2019. Donc là, je travaillais dans une deuxième boîte. J'étais salariée dans deux structures. Et dans cette deuxième entreprise, j'étais très libre, pour le coup, de mes mouvements. Donc j'étais cadre aussi. Donc j'avais un... pas mal de responsabilités. Et j'étais à peu près 80 à 90% de mon temps en télétravail. J'étais très efficace, donc je remplissais rapidement mes missions, ce qui faisait que j'avais pas mal de temps à côté. Et ce qui a fait que j'ai pas mal aussi développé ce style project. On était plus loin. C'est ça, c'est ça. Et donc, 2019, un jour, mon boss me dit, Marion, je t'ai trouvé une mission. Ça va être dans les bureaux du client, en plein centre de Bordeaux, cinq jours sur cinq. Une mission qui va durer environ trois ans, au milieu d'une équipe de à peu près 100 à 150 personnes. J'y suis allée, j'ai tenu quelques temps un immense open space avec toutes ces personnes qui travaillaient, où toi tu travailles vraiment sur un petit aspect du projet, parce qu'on est plusieurs designers. Et en fait, je ne sais pas si je peux appeler ça un burn-out, mais vraiment ça n'allait pas du tout. Tous les soirs, je pleurais, le matin je ne voulais pas y aller. Je faisais plus d'une heure le matin de voiture, plus d'une heure le soir. Je ne pouvais plus mener mes projets à côté parce que c'était du temps plein. Et là, je suis allée voir le médecin en disant « je ne peux plus continuer ça, je ne peux plus faire ça » . Du coup, je me suis fait arrêter, j'ai un peu réfléchi à ce que je voulais. J'en ai parlé avec mon patron pour trouver une solution. Et il n'y avait pas de solution à ce moment-là parce que c'était un peu compliqué financièrement pour la boîte dans laquelle j'étais. Du coup, on s'est mis d'accord pour une rupture conventionnelle. et ce qui fait que je me suis dit je ne veux plus de tout ça je ne veux plus qu'on m'impose des choses qui ne me conviennent pas et surtout franchement je crois que ça a duré même pas un mois mais sur ce mois là je ne pouvais plus travailler sur mes projets à moi pour ma micro ça n'allait pas donc ça ça a été le deuxième déclic où je me suis dit allez j'envoie tout enfin en tout cas je ne suis plus salariée le salariat ne me convient plus j'ai besoin de créer mes règles à moi et de mener mon chemin à moi il y a comment je préserve cette
- Speaker #0
performance, ce professionnalisme, en m'autorisant à avoir ces moments aussi qui me nourrissent. Alors là, c'était ça, le project, mais c'est comment aussi j'ai besoin régulièrement de revenir dans ces autres activités qui me redonnent de l'air, qui me redonnent de l'énergie. Et effectivement, ça arrive très fréquemment, plus quand on les coupe net comme ça. Ça ne marche pas.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Moi, ça a vraiment été une... Du jour au lendemain, on m'a enlevé toute cette... liberté, tu vois, et du coup, ça a été trop, trop compliqué, et en fait, je ne m'en étais pas rendue compte avant ce moment-là, justement, qui a vraiment été la rupture, mais je... En fait, ça faisait longtemps que, finalement, dans ma tête, je me voyais déjà indépendante. Enfin, tu vois, en fait, dans ma tête, j'étais plus l'indépendante que la salariée cadre, quoi, tu vois, donc...
- Speaker #0
Il y avait déjà aussi cette dualité en toi qui s'exprimait de « j'y suis » . Parce que peut-être que je n'ose pas encore passer vraiment le cap. Et là, bon, ça va. Ça a concrétisé l'envie. D'accord. Parle-nous un petit peu justement de ton positionnement à travers ces univers distincts que tu as choisis ou peut-être qui sont venus naturellement au fil des années. Et surtout, cette mission de pourquoi accompagner exclusivement, j'allais dire principalement, non, exclusivement, des femmes entrepreneurs qui se lancent ou pas. D'ailleurs, pourquoi avoir fait ce choix-là ?
- Speaker #1
J'ai quelques hommes dans mes... Ils sont très, très rares, mais j'attire quand même. Alors, pourquoi ? Du coup, c'est aussi suite à mes expériences salariées. Un petit point un peu aussi personnel, mais du coup, j'ai un truc particulier dès que j'ai une figure masculine qui est un peu l'ascendant sur moi, où souvent, je m'efface. C'est « excusez-moi, OK, d'accord, c'est vous qui avez raison, on va faire comme vous avez dit » . Et j'ai un peu ce... J'ai senti ça au fur et à mesure de mes expériences. Et du coup, j'ai senti en fait que... dès que j'avais un client ou des collègues qui étaient plutôt masculins, je m'intégrais dans le groupe, mais sans m'affirmer. Et dès que j'étais plutôt face à des femmes, là, c'était hyper naturel, presque une alchimie qui se créait, vraiment une relation d'égal à égal où j'étais beaucoup plus à l'aise pour m'exprimer et où les projets se passaient vraiment mieux. Et du coup, quand j'ai abandonné le salariat et que je me suis posé la question de « Ok, maintenant Marion, tu es toute seule avec toi-même, donc Donc, qu'est-ce que tu mets en place ? Je me suis dit, il y a toute cette réflexion autour de la création des audacieuses créatives. Et justement, c'est là où je me suis dit, tu sais quoi, j'ai envie de ne parler qu'aux femmes et j'ai envie d'aider les femmes. Et c'est venu d'abord d'un truc très égoïste qui était, ça marche mieux avec les femmes.
- Speaker #0
C'était ta zone de génie ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Des relations plus accessibles, plus faciles pour toi où justement, cette créativité, dont tu as aussi beaucoup besoin, que tu évoquais, elle s'exprimait beaucoup plus facilement. Donc, rendre les choses toujours...
- Speaker #1
C'est ça. Créons nos règles aussi.
- Speaker #0
Et donc, très vite, ça, ça vient au cœur. Et tu viens agréger toutes ces expertises, ce côté 360 que tu proposes en plus maintenant vraiment à tes clientes, tes clients, puisqu'il y a quelques hommes, dans ton accompagnement. Pareil, toujours parce qu'il y a cette curiosité, il y a cette envie d'accompagner sur la durée.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Et puis aussi parce que je me suis aperçue que souvent, quand on venait vers moi pour me demander une chose, très précise. Souvent, en fait, quand un client, enfin, tu dois le savoir, quand quelqu'un vient, il te demande ce dont il a envie là maintenant, mais est-ce que c'est vraiment ce dont il a besoin ? Pas toujours. Et toi, tu as ce regard-là et tu te dis, ah mince. Et en fait, je me suis aperçue que tous les premiers projets auxquels j'avais affaire, je me disais à chaque fois, mais ce n'est pas ça qu'il faut. Il faudrait tellement et ça, et peut-être un peu de ça. Et du coup, moi, j'avais cette vision à 360, mais après, c'est difficile de l'amener, tu vois, dans la relation, dans le message, dans tout le processus. projet. Et c'est comme ça que j'ai vraiment commencé, moi en tout cas, à me positionner sur du 360. Et puis parce que j'aimais ça, comme je t'ai dit, geek créatif, et du coup je voulais pas forcément abandonner une de mes compétences. Et je trouvais que c'était beaucoup plus pertinent d'amener ce côté 360 et de donner des conseils sur toutes les choses que je peux maîtriser et que j'apporte à mes clientes.
- Speaker #0
Souvent j'ai des clients, des coachés hommes ou femmes qui arrivent en me disant « j'ai ça, c'est comme problème, mais... je voudrais le décortiquer, je voudrais le craquer. Tu commences à échanger et en fait, non, le problème n'est absolument pas là. Il est carrément ailleurs.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
C'est toujours assez drôle. Du coup, ça fait plus de dix ans quand même que tu as ce recul-là, tu as ce recul de plus de dix ans. Comment est-ce que tu l'as vu évoluer cet entrepreneuriat au féminin ?
- Speaker #1
En fait, ça veut dire que je me suis lancée vraiment en 2020. C'était vraiment aussi la période du Covid où il y a eu pas mal de... personnes qui se sont mises à leur compte. Et je trouve, alors après, mon regard est biaisé parce que justement, j'étais un petit peu dans cette effervescence et tout ça. Mais moi, en ayant créé ce business adressé aux femmes et en me créant aussi un réseau de femmes, j'ai trouvé qu'au fur et à mesure, il y a eu de plus en plus de personnes, de femmes du coup, qui ont pris la parole pour les femmes. J'ai l'impression qu'il y a une espèce de mouvement un peu qui s'est créé où finalement, on s'est dit entre nous, de façon... Pour te le dire vraiment, mais OK, on a aussi notre place à prendre. Et puis finalement, je trouve qu'il y a beaucoup de réseaux féminins qui se sont créés aussi à ce moment-là. Et donc, ça a pas mal évolué. Je pense vraiment que j'ai un regard très biaisé, parce que du coup, vu que moi aussi, c'est mon réseau et féminin. Mais j'ai l'impression, en tout cas, que les femmes ont pris de plus en plus la parole et ont gagné de plus en plus de confiance et de légitimité aussi sur leurs différentes expertises, les différents secteurs.
- Speaker #0
Ça a été quoi, à ton avis, l'élément déclencheur ? Ça vient d'où ? Juste toi, ton avis.
- Speaker #1
Je sais pas. J'ai vraiment l'impression que ça a un lien avec cette période du Covid où on était... chez nous, où le télétravail s'est pas mal débloqué, où forcément il y a eu beaucoup de mamans, je pense aussi, à la maison, qui devaient gérer et le travail, et les enfants, et la vie quotidienne. Et peut-être que la société, en général, s'est aperçue que les femmes gèrent bien quand même, elles arrivent bien à faire leur truc. J'ai l'impression que c'est vraiment un espèce de déclic limite sociétal qui s'est créé. Je pense qu'il y a ça. Et après, je pense aussi que vu qu'il y a pas mal de personnes qui ont rejoint, notamment Instagram, en fait, tous ces outils-là aussi de communication, de développement ont été un peu plus accessibles, en tout cas un peu plus utilisés. Il y a eu pas mal, c'était la période des formations, de tout ça. Donc en fait, on a eu accès à plein d'outils et on a su se former facilement sur ça. Donc peut-être aussi que ça a permis à plus de personnes et à plus de femmes de prendre la parole, de se montrer, de gagner en visibilité.
- Speaker #0
J'entends complètement tout ce que tu dis. Il y a aussi, je pense, peut-être quelque chose, du coup, je vais partager peut-être mon ressenti, qui n'est pas la vérité unique, mais qui est mon ressenti, qui est qu'il y a eu une prise de conscience aussi un peu généralisée de codes dans lesquels on se sentait à l'étroit. Tu parlais d'étroité, tu vois, où on ne se sentait pas à notre place, pas reconnu, à l'étroit, peu importe ce qu'on met, mais une place où les codes ne sont pas très adaptés à nous. Et au lieu de passer son temps à essayer de rentrer dans ces codes, faire rentrer dans des carrés, au bout d'un moment c'est fatigant. J'ai l'impression qu'il y a cette vague aussi qui est arrivée à travers cette prise de conscience-là. Tu as raison de dire, mais c'est aussi possible de faire autrement. Tu parlais des réseaux sociaux, justement, on va basculer sur cette partie-là, puisque toi tu es très présente aussi sur les réseaux sociaux, c'est un vecteur aussi de communication certes, mais... faire savoir, de travailler sa notoriété. Pour toi, c'est une opportunité, une perte de temps, une scène d'expression, une scène de pression, parce qu'il y a une relation quand même assez paradoxale avec les réseaux sociaux. Ce côté et, là pour le coup, moi, je partage mon point de vue qui est quand même je t'aime moi non plus.
- Speaker #1
Ouais, complètement. Mais là, j'ai un avis effectivement un peu nuancé sur la question, parce que moi, Instagram notamment, ... C'est le réseau qui m'a permis de me faire connaître. C'est le réseau qui m'a permis aujourd'hui d'avoir la notoriété que j'ai et la place que j'ai dans mon milieu. Parce que j'ai très vite appris les codes. Je les ai enseignés aussi, donc vraiment, je maîtrisais très bien mon sujet. Parce qu'au moment où je me suis lancée sur Instagram, c'était plus simple aussi de créer du contenu. C'était plus simple de se montrer, ou pas d'ailleurs, de se montrer au sens large, de gagner en visibilité, tu vois. C'était beaucoup plus simple. plus simple de... Justement, que Instagram soit vraiment un outil au service de notre business. Donc, pour moi, en fait, c'est un bon levier. Mais aujourd'hui, par contre, je pense que c'est un peu plus compliqué et que du coup, il faut peut-être le voir différemment. Et comme tu disais, tu vois, le voir plutôt comme un moyen d'expression, c'est-à-dire justement au service de notre personal branding, plus pour montrer ce qu'on a à partager, montrer qui on est, montrer ce qu'on peut apporter aussi. Mais plus le voir comme ça, j'ai besoin de dire des choses et j'ai besoin de les exprimer, j'ai besoin de montrer ma vision, de la partager, plutôt que je vais m'en servir pour gagner en visibilité et tout ça. Aujourd'hui, c'est plus compliqué de le prendre de ce côté-là, donc il vaut mieux inverser un petit peu la balance. Et du coup, je trouve aussi que de le voir plus comme ça, ça enlève justement cette pression qu'il y a derrière les réseaux sociaux, la régularité, les algorithmes, etc.
- Speaker #0
Oui, parce que c'est déjà un sacré challenge d'apprendre les codes. Et puis, un sacré challenge de passer le cap.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
De cliquer sur publier, justement.
- Speaker #1
Oui, ça fait peur aussi. C'est comme si, en fait, à partir du moment où on avait cliqué sur poster, on ne peut plus revenir en arrière. Ça y est, on a dit ce qu'on avait à dire, on a partagé les choses. Et du coup, il y a le regard des autres, il y a la réponse, le retour des autres sur notre propre travail ou notre propre avis qui est un peu compliqué. Donc, c'est toujours délicat.
- Speaker #0
Quel est ton secret pour... pour tenir cette activité quand même, parce qu'il y a une question de se réinventer perpétuellement. Oui,
- Speaker #1
je trouve que quand on est à son compte, c'est vraiment une notion de cycle. Il y a vraiment des moments où tu sens que tu es en expansion et que tu es plus dans le faire. Et je mets en place des choses et j'ai des résultats et du coup, j'optimise, etc. Et tu as aussi d'autres phases où tu sens que là, tu as plus besoin de prendre du recul sur ce que tu as mis en... place, d'ajuster, de retirer, tu vois, d'enlever un petit peu des choses, et je trouve que c'est toujours une histoire de cycle, comme ça. Je ne sais pas si c'est mon secret, mais en tout cas, je pense que de repérer ces cycles-là et ces vitesses différentes qu'il y a dans l'entrepreneuriat, et de les respecter, d'adapter aussi un petit peu, je pense que ça, ça peut permettre de tenir sur la longueur. Et puis, ça, c'est la première chose. Et puis, deuxième chose aussi, je trouve... En tout cas, moi, j'ai souvent ressenti ça, où tu as des moments où tu sens que c'est l'opportunité, tu vois. C'est le petit truc. ça peut être un petit truc ou un gros truc d'ailleurs et tu sens que cette chose là ça peut être un partenariat ça peut être un client ça peut être n'importe quoi ça t'appelle tu sais que là ça peut changer quelque chose et du coup de les sentir d'écouter son instinct et de pas avoir peur et d'oser un petit peu franchir ce cap là parce que c'est souvent inconfortable et de s'écouter parce que derrière souvent il y a des belles choses qui arrivent, donc je pense qu'il y a un peu les deux choses écouter les cycles et écouter les ... L'instinct et les opportunités.
- Speaker #0
Et toi, d'un point de vue général, je dirais pas forcément toi directement sur ton activité, mais d'un point de vue général, c'est quoi le cycle actuel ?
- Speaker #1
Là, moi, je sens que 2025, ça a été une année très fructueuse parce que j'ai eu beaucoup de clients, beaucoup de projets, beaucoup de demandes de collaboration, etc. Donc vraiment une année de plein, plein, plein. Mais depuis, je dirais depuis septembre, depuis août, septembre. Je sens que je suis plutôt dans le cycle de « ok, là, on va se poser, on va un peu se… » Parce qu'il y a plein de choses qui sont en place, mais du coup, qu'est-ce qu'on garde pour le 2026 ? Vers où on veut aller, etc. Donc vraiment, là, je suis plus dans ce cycle de « on se pose, on prend du recul, on analyse un petit peu tout ce qui a été fait, et puis on voit qu'est-ce qu'on fera dans deux, trois, quatre mois, tu vois. »
- Speaker #0
Ok, un peu là, ralentissement, je dirais, pour prendre du recul, s'autoriser à… Ok, c'est différent, c'est un… temporalité, un timing, un rythme différent, ok, tant mieux, ça va me servir.
- Speaker #1
C'est ça, c'est exactement ça.
- Speaker #0
Petite question un peu perso, quel est ton pire souvenir ?
- Speaker #1
Alors, mon pire souvenir ? Je pense que le... J'ai des mauvais souvenirs et des anecdotes pas très cool avec des clients qui m'ont fait des sales coups, mais bon, après ça, on apprend de ses erreurs, mais j'ai aussi un souvenir avec un partenariat où ça s'est pas du tout bien passé. parce que, encore une fois, j'ai pas su... En fait, c'était pas un partenariat égal à égal. C'était peut-être pas du tout le venant de l'autre personne. C'est moi qui ai dû mal me positionner dans le relationnel. Et en fait, je l'ai vraiment subi, le partenariat, comme si je devais être aux ordres de l'autre personne, comme si j'avais pas mon mot à dire, etc. Et en fait, je me suis vraiment retrouvée, encore une fois, renfermée dans ce truc un peu à l'étroit où j'étais vraiment pas bien. Et quand on a eu fini la collab, je me suis dit, ça... Jamais. Jamais, en fait. Vraiment, je n'aime pas du tout ce... J'ai besoin, vraiment, quand je travaille avec des gens, de sentir que mon avis compte. Je prends en compte aussi l'avis de l'autre personne et que c'est vraiment un échange, tu vois, au même niveau, quoi. Et qu'on a tous les deux quelque chose à apporter dans le partenariat.
- Speaker #0
Ouais, sinon, t'as tendance à te brider.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. C'est exactement ça. Et j'aime pas ça.
- Speaker #0
Et du coup, quel est ton meilleur souvenir ?
- Speaker #1
Et mon meilleur souvenir, c'est le dernier sommet auquel j'ai participé il y a une quinzaine de jours, où j'ai pris la parole sur scène. Et en fait, si tu veux, ça aurait pu être un de mes pires souvenirs, parce que je n'aime pas trop parler devant plein de gens. C'est un peu stressant. Et c'est marrant parce que je ne l'ai pas abordé comme j'aurais pensé que j'allais aborder cet événement. J'ai été très à l'aise. J'ai beaucoup aimé partager, parler sur scène. Je n'ai pas ressenti de stress. Et en fait, j'ai vraiment senti quand j'ai parlé que c'était ce que je disais, vu que c'était un petit peu en dehors des normes, tu vois, en dehors des casques qu'on t'impose. En fait, j'ai senti que ça a résonné chez beaucoup de personnes qui peut-être n'osaient pas se dire « Ah ben ouais, en fait, moi aussi, j'ai… » « Je le pense,
- Speaker #0
mais je sais le dire. »
- Speaker #1
C'est ça. Et j'ai senti, quand j'ai dévoilé certaines choses, qu'il y avait beaucoup de gens qui se retrouvaient là-dedans. Et ça, ça m'a vraiment fait du bien. et pour le coup, tu vois, ce sentiment de... Qu'est-ce que je dis ? Ça résonne chez les gens, il y a un espèce de truc de pas d'appartenance ou quoi. Ça, ça m'a vraiment fait du bien. C'était un très, très bon souvenir pour le coup.
- Speaker #0
Dans tout ce que tu dis, il y a quand même énormément... C'est pour ça, d'ailleurs, dans l'intro, je disais cette générosité naturelle chez toi. Tout ce que tu dis, là, il y a... L'aspect pédagogie, l'aspect partage, l'aspect retransmission est hyper important.
- Speaker #1
Oui, ça a toujours été hyper important. Des fois, je me dis peut-être que je donne trop, que je dis trop de choses et que je perds la personne en face de moi. Mais de toute façon, aujourd'hui, je suis comme ça. J'ai besoin d'expliquer les choses. Même quand je vais travailler ensemble sur ton identité visuelle et je vais créer un mood board, j'aime expliquer. Pourquoi mes choix ? Pourquoi je vais vers là ? Qu'est-ce que ça veut concrètement dire ? Et j'ai besoin d'avoir ce côté très pédagogue. Mais c'est ce que je te disais un peu. Je pense que pour moi, ça veut simplement dire que je nous mets d'égal à égal. Tu comprends autant de choses que moi. Et du coup, on peut avoir une conversation, un échange qui est équilibré. Parce que tu sais pourquoi je fais ça et je ne te balance pas juste les choses comme ça.
- Speaker #0
Je me souviens effectivement du tout le travail. travail qu'on avait fait plusieurs mois ensemble, tu m'emmenais dans ton monde. C'était quand même assez fou comme expérience à vivre.
- Speaker #1
Ouais, et puis des fois, je me dis c'est peut-être trop, tu vois, c'est trop, peut-être que je mets trop de choses dans la tête des gens et puis après, je me dis, bon, écoute, de toute façon, c'est aussi pour ça que les gens viennent me chercher, parce qu'ils savent que je vais, comme tu dis, être généreuse sur ce que j'ai à partager, donc c'est aussi ça.
- Speaker #0
Pour toi, aujourd'hui, la marque personnelle, c'est vraiment clé. dans la réussite d'une entreprise ?
- Speaker #1
Je pense que là, surtout depuis début 2024, depuis un an, deux ans, je trouve que c'est vraiment ça qui va faire la différence. La marque personnelle et le soin qu'on apporte à créer cette marque, donc la stratégie qu'il y a derrière. Et puis, en face, les outils qu'on va mettre en place pour l'exprimer de la bonne manière. Parce qu'il y a beaucoup de concurrence. Instagram, les réseaux sociaux sont saturés. On voit des choses de partout, on entend des choses de partout.
- Speaker #0
Ça crée une méfiance pour vous.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Donc, revenir à quelque chose de plus authentique, où on sent qu'il y a un vrai partage et qu'il y a une vraie histoire derrière, je pense que c'est vraiment ce qui peut faire la différence maintenant.
- Speaker #0
C'est vrai que les réseaux sont saturés. On est saturé de l'information aussi, nous, en tant qu'être humain. et c'est parfois de plus en plus difficile aussi de... de prier le vrai et du faux, et puis de connecter. Tu m'avais dit une chose, je me souviens au début, mais en fait, c'est l'émotion, ce n'est plus le rôle, ce n'est plus la posture. C'est dans toute notre imperfection. C'est ça qui fait qu'on se connecte les uns aux autres et qu'on se reconnaît, en fait.
- Speaker #1
Oui, complètement. Mais un petit conseil à toutes les personnes qui nous écoutent, faites le test. Partagez en story ou peu importe, partagez une anecdote plus personnelle, plus vulnérable. Toujours, il faut qu'il y ait un lien avec... ce qu'on a proposé, notre business. On ne va pas juste parler d'un truc pour parler d'un truc, mais partager quelque chose de plus personnel et de plus vulnérable. Et derrière, vous allez voir qu'il y a tellement plus de réactions de retour, parce qu'en fait, c'est là où on vient connecter, vraiment, on vient chercher cette émotion. Et une fois qu'on a compris ça, l'idée, c'est de l'utiliser de façon stratégique, toujours dans son image de marque. Et c'est là où on voit qu'il y a, comme tu dis, il y a plus de connexions, il y a plus de liens qui se font. et c'est tout devient beaucoup plus fluide aussi, plus vrai et plus fluide.
- Speaker #0
Oui, parce que mine de rien, les gens ont l'impression aussi de te connaître plus. Toi, non, parce que tu ne les vois pas. Les personnes qui sont de l'autre côté se connectent aussi à travers ça, en fait, se reconnaissent à travers ça. Oui,
- Speaker #1
complètement.
- Speaker #0
Et qu'on soit en Indep ou qu'on ait une entreprise, d'ailleurs, parce que moi, j'accompagne des dirigeants ou des cadres dirigeants dans des grandes entreprises, et il y a vraiment aussi on voit ce qui t'empoisonne, ou qui essayent de s'emparer, dans le bon sens du terme, de cette marque personnelle et de ce que ça leur apporte, de celles et ceux qui, non, moi je suis le corps, mes résultats parleront d'eux-mêmes, ou ce genre de phrases. On voit bien les influences sur la carrière ou sur l'évolution des départements ou des sociétés qu'ils ont à driver.
- Speaker #1
Ça ne m'étonne pas parce qu'au final, du coup, il manque une pièce du puzzle pour que ce soit cohérent et qu'il y ait quelques... quelque part, l'étincelle qui se crée, quelque chose qui se crée vraiment derrière tout ça.
- Speaker #0
Le petit truc en plus.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Si tu avais justement un conseil à nous partager ?
- Speaker #1
Un conseil, ce serait... Alors là, je vais m'adresser un petit peu aux personnes que j'ai l'habitude d'accompagner, mais je pense que ça peut s'élargir un petit peu. Ce serait de prendre le temps, en fait, de se poser les bonnes questions, d'introspecter un petit peu, tu vois. avant de commencer à aller vers l'extérieur, à chercher de la visibilité, à chercher à toucher des gens, etc. De revenir à l'intérieur et de se poser les bonnes questions pour savoir exactement qu'est-ce qui est ok pour moi, qu'est-ce que je veux montrer. Parce que moi, le message que je porte, c'est vraiment « osse te montrer telle que tu es » . sans filtre et sans artifice, mais tu as le droit de choisir les facettes que tu veux montrer. Et avant de se lancer dans toute cette recherche d'extérieur, de vraiment revenir à soi et d'introspection, de se faire accompagner aussi, ça aide beaucoup pour trouver le bon message, pour trouver les bons points de reliance qui vont vraiment capter les gens et qui vont créer ces connexions qui sont importantes.
- Speaker #0
Oui, ce n'est pas un long fleuve tranquille et tu as raison, c'est un vrai travail. sur soi. Qu'est-ce que j'accepte de montrer ? Avec quoi je suis à l'aise ? Et c'est un travail, en plus, hyper évolutif.
- Speaker #1
Oui, oui, oui.
- Speaker #0
Tous les trois, six mois, il y a des paliers qui se passent et en fait, ben non, on va aller plus loin. Mais c'est progressif, c'est pas à pas, il faut se lester le temps.
- Speaker #1
Oui, aussi, oui. Et puis, c'est hyper important, ce que tu dis, c'est qu'il ne faut pas avoir peur de prendre des décisions et de faire des choix à un instant T. en se disant, c'est gravé dans le marbre, mon Dieu, si je fais ce choix-là. Non, parce qu'en fait, comme tu dis, c'est évolutif. Et vraiment, tous les six mois, il y a ce besoin de renouveler. Il ne faut pas se lancer dans l'entrepreneuriat si on veut être sur un long fleuve tranquille, plan-plan. C'est pas possible.
- Speaker #0
On n'est pas compatibles. Justement, quels sont, toi, tes piliers ? On va bientôt clôturer dessus. Mais quels sont tes piliers indispensables aujourd'hui ? Dans une vie d'entrepreneuse, certes, mais aussi dans une vie professionnelle.
- Speaker #1
Je vais te parler, pour moi, mes piliers, ça va être des choses qui vont se rattacher à mes valeurs, en tout cas, mes valeurs principales. La première chose, ça va être une notion de plaisir, de kiff. Un peu de fun. Oui, c'est ça. Il y a vraiment, que ce soit dans... les outils, que ce soit dans les projets, que ce soit dans les gens avec qui je travaille, s'il n'y a pas cette notion d'en prendre du plaisir, ça va être compliqué pour moi. J'aime pas me forcer, en fait. Et ça se ressent. Et dans la qualité de mon travail, et dans mon relationnel, donc vraiment, prendre du plaisir, ça, c'est un pilier principal. Un autre pilier aussi, ça va être toute cette notion de... Je pense que ça le rejoint aussi, mais j'aime pas rester sur mes acquis, et parce que je suis curieuse, et parce que j'aime apprendre. Donc, il y a vraiment aussi un autre pilier, c'est de toujours me tenir au courant de tout ce qui se passe. C'est de ne pas m'arrêter à une réponse, mais de chercher un peu d'autres solutions, de découvrir des choses, de tester, de ne pas avoir peur, en fait, aussi, de tester, d'échouer, d'apprendre. Voilà, ça aussi, c'est hyper important. Troisième pilier qui va parler à personne sauf à moi, mais c'est les couleurs. J'aime, tu vois, les couleurs, mais j'en ai besoin.
- Speaker #0
Je vois derrière toi que tes livres, ils sont coincés partout. Depuis tout à l'heure, je suis effarée de tes livres. Sans classer par couleur.
- Speaker #1
Pour moi, ça fait son petit effet de déco. Pour moi, c'est un bonheur.
- Speaker #0
Eh oui, on est tous sensibles, plus sensibles à certaines choses que d'autres. Ça peut être la musique, ça peut être les sons, les odeurs. Toi, apparemment, c'est donc la couleur. Et ne pas hésiter à s'entourer de ce qui nous fait du bien.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est exactement ça, avoir le bon environnement. Ça peut être plein de choses différentes. Mais du coup, comme tu dis, la musique, j'ai besoin de nature autour de moi. Enfin bref. Oui, c'est ça. Ça fait du bien et puis ça permet de mieux vivre le quotidien aussi, tu vois.
- Speaker #0
Et si je puis me permettre, dans ce cas-là, moi, je vais rajouter aussi un pilier qui est fondamental, qui était fondamental dans ma vie pro d'avant et dans cette nouvelle vie que je me construis depuis quelques années maintenant, qui est de s'entourer. De s'entourer des bonnes personnes, des bons réseaux, oser tester différents réseaux, éventuellement différents événements, mais s'entourer des bonnes personnes. Parce que surtout lorsqu'on entreprend, on a tendance à s'isoler. Ou quand on prend un nouveau poste aussi. Ou quand on a des postes à responsabilité. C'est un travers que je vois quand même assez fréquemment de s'isoler. Ça, c'est vraiment pas une bonne idée,
- Speaker #1
je pense. Je te rejoins totalement. Et c'est d'ailleurs le sommet auquel j'ai participé. C'était exactement le sujet. C'était le sujet du réseau, de s'entourer, de créer du lien, de maintenir le lien. C'est primordial, ouais. Et surtout, je trouve, quand on est entrepreneur aussi, on a tendance à s'enfermer dans notre truc et à faire tourner la machine. Alors que quand on est entouré des bonnes personnes, qu'on peut échanger, qu'on peut voir que finalement, on n'est pas toute seule à vivre ce qu'on vit. En fait, tout ça, ça fait vraiment du bien. Au-delà de la partie pure business à port d'affaires. Il y a vraiment toute cette partie-là d'échange, de partage et de grandir ensemble aussi qui fait du bien.
- Speaker #0
Oui, ça, c'est quelque chose, je pense, qui est vraiment indispensable. Est-ce que tu as une phrase, un mantra qui te porte au quotidien ?
- Speaker #1
J'en ai un, mais ce n'est pas très pro. Je ne sais pas si c'est pro ou pas. Ce n'est pas la phrase que je dis à tout le monde. Mais dans ma vie, ce que je me dis tout le temps, c'est ce qui doit arriver, arrivera. Et qui va avec une phrase. Alors, désolée, je dis souvent, la vie, c'est de la merde. Mais dans le sens où, de toute façon... ça peut pas être beau tous les jours en fait de toute façon il y aura des problèmes de toute façon voilà et donc ce qui doit arriver arrivera et du coup de simplement je sais pas quelle est la morale derrière cette phrase c'est un peu prends ce qu'il y a aujourd'hui avec le sourire et puis voilà on prendra les problèmes les uns après les autres oui les problèmes vont arriver à un moment donné on s'y prépare mais on est pas non plus dans je suis pétiniste ou quoi c'est vraiment prends les choses avec le sourire et puis on verra voilà
- Speaker #0
Alors autrement dit, moi ce que je dis aussi souvent, c'est c'est 50-50 la vie. Et pourquoi accorder plus d'importance aux 50% de galères qui ne tarderont jamais à arriver ? Parce que ça fait partie de la vie. T'as raison, ça peut pas être tout beau, tout rose, tout le temps. En revanche, ces 50%, ils existent aussi. T'es pas obligé de focaliser toute ton attention sur les 50% désagréables. Ça vous ronde aussi ces 50% qui sont là.
- Speaker #1
dit autrement mais un peu la même chose si tu veux je peux te partager un mantra qui est un peu plus lié avec mon expertise et mon métier c'est de ne pas te forcer à rentrer dans les cases, c'est mieux de te créer tes propres cases à toi, de te créer tes propres règles à toi et ce sera beaucoup plus facile pour toute la suite de ton business de ne pas t'imposer des choses qui ne te conviennent pas parce que ça te pompe beaucoup plus déjà rien que pour rentrer dedans,
- Speaker #0
ça te demande un effort
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Merci mille fois, Marion. Donc, vous l'aurez compris, Marion est passionnée, passionnante. Et encore une fois, moi, je te remercie parce qu'il y a vraiment chez toi, dans ton accompagnement, dans tes conseils, cette générosité ultra naturelle de je t'explique, je te raconte l'histoire, je t'accompagne, je veux que tu comprennes pourquoi j'en suis arrivée là. C'est vraiment une grande richesse que de travailler avec toi.
- Speaker #1
Merci beaucoup. Et merci encore pour ce moment très chouette partagé.
- Speaker #0
plaisir partagé. A très vite. De toute façon, on se retrouve, nous, la semaine prochaine pour un nouvel épisode de The Reset Your Mind. Et Marion, à très très bientôt.
- Speaker #1
Salut !
- Speaker #0
Merci mille fois d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Si vous avez cinq minutes, prenez-les pour noter ou commenter cet épisode. Grâce à vos avis, Reset Your Mind commence à être connu. Et j'avoue que j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble. A très vite !