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Reset Your Mind

Ep#78 - Parlons Argent : L'histoire que tu te racontes

Ep#78 - Parlons Argent : L'histoire que tu te racontes

23min |20/11/2025
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Ep#78 - Parlons Argent : L'histoire que tu te racontes

Ep#78 - Parlons Argent : L'histoire que tu te racontes

23min |20/11/2025
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Description

Ton salaire ne dit rien de ta valeur.
Il dit ce que tu crois mériter.


Dans ce deuxième épisode, Stéphanie Martin explore l’origine de nos croyances autour de l’argent et leur poids invisible sur nos décisions.


  • Pourquoi certaines personnes se sentent “pauvres” avec 10 000 €,et d’autres sereines ?

  • Pourquoi tant de femmes investissent sans compter dans les autres, mais jamais en elles-mêmes ?


Entre neurosciences et introspection, cet épisode t’invite à reprogrammer ton rapport à la sécurité et à l’abondance.


« Ce que tu crois être ton plafond, n’est souvent que la peur que tu appelles prudence. »


Tu découvriras comment ton cerveau biaise ta perception de la rareté, pourquoi tu confonds souvent prudence et auto-limitation, et comment investir en toi redevient un acte de puissance.


“ Parce qu’on ne peut pas créer de l’abondance avec un cerveau programmé pour la rareté.”




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:52 — “Ton salaire, ce n’est pas ta valeur. C’est ce que tu crois mériter.”
🕰️ 04:30 — “L’argent ne sécurise pas, il rassure un instant, puis il exige davantage.”
🕰️ 07:48 — “Ce que tu retiens, se fige. Ce que tu fais circuler, revient.”
🕰️ 10:12 — “Et toi, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ?”
🕰️ 12:00 — “Ce que tu crois être ton plafond n’est souvent que la peur que tu appelles prudence.”
🕰️ 14:25 —  “Investir en soi, c’est une déclaration de confiance.”

#Abondance #Mentalité #Neurosciences #Leadership #CoachingDirigeant #InvestirEnSoi #MindReset #Rarete #ResetYourMind #Lucidité


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 78e épisode. Cet épisode, c'est le deuxième de cette mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté le précédent, je t'invite vivement à l'écouter tout d'abord. Dans l'épisode précédent, nous avons effectivement parlé de ce que l'argent réveille émotionnellement, de ce qu'il représente, et surtout de ce qu'il révèle, à savoir la valeur que tu t'accords. Aujourd'hui, nous allons aller un petit peu plus loin, parce que ce que tu gagnes, ce n'est pas ta valeur, c'est ce que tu crois mériter. Et ça, crois-moi, ça change tout. À toi qui m'écoute pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais... que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Tant oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tensions que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition. Mini dans la durée, mais assez costaud et assez intense. Neuf semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental, retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair. Apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement. Reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans. Cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas prendre soin. On y parlera de cycle à clombe, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi. afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. A très vite ! On nous a répété qu'il fallait gagner sa vie, comme si on devait mériter cette vie. Et dès l'enfance, tu entends entre 10 000 et 15 000 phrases sur l'enfant avant même l'âge de 10 ans. Or, je pense que ça conditionne un petit peu ton départ. Des phrases qui s'impriment dans ton système nerveux comme des vérités absolues. L'argent, ça se mérite. Il faut savoir rester à sa place. Mais pour qui te prends-tu ? Peut-être même que tu as pu entendre « l'argent c'est sale » . On est au-dessus de ça, nous. Résultat, ton cerveau les transforme en réflexes automatiques. En autoroute neuronale, ce n'est pas la première fois que tu m'entends utiliser cette expression, ou tu as certainement déjà dû l'entendre aussi ailleurs. À force de penser d'une certaine manière, le cerveau qui est là pour optimiser cette dépense d'énergie, quand tu prends toujours le même chemin, lui il fait en sorte que ce soit le plus vite possible et le plus économe possible. Donc forcément, au bout d'un moment, il ne réfléchit même plus. Il ne met même plus. en question, il ne remet même plus en question certaines actions, décisions. Après tout, on a toujours fonctionné comme ça. Et 95% de décisions, y compris financières, se font de cette manière-là, en pilote automatique. Je te rappelle que chaque jour, on a environ entre 60 et 65 000 pensées qui nous traversent l'esprit. Donc autant te dire que le cerveau, pour être focus, eh bien il automatise autant de choses qu'il le peut, afin d'essayer de gérer au mieux. le plus efficacement possible avec une dépense énergétique la plus basse. Et dans ce pilote-là, eh bien souvent, tu rejoues le scénario de tes parents ou de ceux que tu crois être nobres, acceptables, socialement et moralement. Je me dis, et je le dis souvent à mes coachés, ce que tu crois être ton plafond n'est souvent que le reflet de la peur que tu appelles prudence. Oui, oui. Quand tu gagnes plus, je suis certaine qu'une part de toi se réjouit. mais qu'une autre, très vite, s'inquiète tout aussi rapidement. Je me trompe ? Avec ces phrases du type, ou ces pensées en tout cas, que tu n'oses peut-être même pas prononcer à voix haute. Et si je perdais tout ? Eh oui, ton cerveau. ne cherchent pas le confort, ils cherchent la certitude. Et c'est pour ça que tu peux avoir plus d'argent sans jamais te sentir vraiment sécure, plus riche, plus serein ou plus sereine. C'est pour cela peut-être aussi que tu n'oses pas quitter ton job actuellement. Après tout, il n'est pas si mal payé, même s'il te rend terriblement mal, malheureux ou malheureuse. Alors, quand as-tu commencé à croire que l'argent c'était dur à avoir ? D'où cela te vient-il ? Vraiment, je t'invite à te poser la question, à te poser quelques instants et à y réfléchir. Quand as-tu commencé à croire que l'argent, c'est dur à avoir ? D'où cela vient-il ? Et pourquoi est-ce qu'il n'y en a jamais assez ? Pourquoi est-ce qu'il en faut toujours plus ? Et enfin, qu'est-ce qui se passerait pour toi si tu cessais de te dire que l'argent, c'est dur à avoir ? Il y a un deuxième aspect à ne pas négliger, cette fameuse association argent-sécurité. L'argent ne sécurise pas, il rassure un instant, mais très vite il exige davantage, jamais assez. Parce que la sécurité financière n'a rien de rationnel dans l'absolu, elle est émotionnelle. Et surtout, elle n'est pas universelle. Pour certains, avoir 5000 euros de côté suffit à dormir paisiblement et c'est déjà énorme. Pour d'autres, il va en falloir 10 000. D'autres encore, 100 000 peut-être. Et parfois même, 100 000, on ne dort pas forcément mieux. Ce seuil, ce chiffre de sécurité à avoir sur ton compte en banque ou sur tes comptes en banque, il est défini par ta propre histoire. Parce que tu penses avoir besoin de ta propre échelle de valeur. Et ça, tu l'as construit au fil et à mesure des années. Il est défini par ta peur du manque aussi. Qu'est-ce qui se passe si demain je n'ai plus cette somme, cet argent ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qu'on appelle le seuil subjectif de sécurité. Et il varie selon ton histoire, ton éducation, ton environnement. Et ton cerveau, lui, encore une fois, il a besoin de croire qu'il contrôle, qu'il maîtrise. L'avantage de l'argent, c'est qu'il se compte assez facilement, il est chiffré. Et encore une fois, c'est une notion universelle, même s'il y a des monnaies différentes. avec un chiffre et une notion universelle et un taux de change sécurisé a priori, eh bien, ça semble être maîtrisé, non ? Alors, cet argent est devenu avec le temps ce symbole, le symbole de ce contrôle. Mais quand tu cherches la sécurité à l'extérieur, tu oublies la seule véritable et fondamentale sécurité, celle que tu construis à l'intérieur, celle de savoir que tu sauras t'adapter même si tout change. Et en ce moment, c'est certainement ce qui alimente autant la crise de sens, pour ne pas dire les crises d'angoisse en cours que l'on peut constater partout à travers les gouvernements, la politique, l'économie, tout autour de nous. Et si je perdais un chiffre de mon épargne ou toute mon épargne ? Ça, ça en réveille plus d'un ou plus d'une la nuit. Bien sûr, il y a le labeur et les années de travail parfois pour constituer de ce capital, bien évidemment. Mais si on a réussi à le faire une fois ? pourquoi ne serions-nous pas capables de le refaire ? Autrement, et certainement mieux, et certainement plus vite aussi. Ce seuil, ce montant qui nous semblait indispensable au niveau de notre carrière, par exemple, est-il toujours le même que celui dont nous aurons besoin aujourd'hui, ou besoin, vraiment besoin, dans dix ans ? À partir de quel montant te sens-tu toi en sécurité ? T'es-tu déjà posé cette question ? Quel est le montant, le tien, aujourd'hui, qui te permet de te sentir en sécurité ? Et si tu te remets dans les baskets du toit ou de la toit d'il y a dix ans, est-ce que tu crois que c'était le même montant ? Vraiment, en toute objectivité. Et si tu avais une baguette magique pour te projeter dans le futur, dans dix ans de plus, avec peut-être des cheveux blancs, des enfants très grands, peut-être même des petits-enfants, que sais-je, quel serait le montant qui te rassurerait ? Qu'est-ce que tu crois qu'il te... t'empêcherait de ressentir si tu l'avais vraiment ? Qu'est-ce que ça gommerait dans ton quotidien ? Pas si facile. Ce qui lui entravait une relation plus saine aussi avec l'argent, pour bon nombre d'entre nous, c'est ce fameux biais du don de soi, quand la générosité devient une fuite, quand la pensée principale, la pensée motrice, c'est « je donne » . Donc je vaux. Je vois tellement d'entre nous, prisonniers et prisonnières de ce réflexe. Je donne, donc j'ai de la valeur. C'est une équation invisible, mais ancrée si fondamentalement en nous, et encore une fois, assez fortement, plus fortement chez vous mesdames, qui conditionne de nombreux réflexes de fonctionnement et de réaction. Tu donnes ton temps, ton énergie, ton attention, tu te rends indispensable, et plus tu donnes, et plus tu crois mériter ta place. C'est noble. Je sais, le renoncement de soi est noble. Les femmes de tout temps, de la récostrocatie, de la bourgeoisie, étaient nobles aussi parce qu'elles donnaient leur temps aux pauvres et aux miséreux. Oui, c'est chouette, mais c'est très clairement épuisant. Pourquoi est-ce qu'il y a autant de femmes aujourd'hui qui sont aidantes et qui arrêtent de travailler partiellement ou temporairement ? Parce que c'est noble, parce que ça a de la valeur. Oui, c'est vrai, mais à la fin du mois, ça ne te fait pas manger. Et puis... à force de donner, on oublie quelque chose de fondamental qui est d'apprendre à recevoir. Et ça, ça devient un véritable conditionnement pour beaucoup d'entre nous. C'est problématique pour beaucoup. Recevoir, c'est inconfortable, voire insupportable. On le voit dans les petits gestes du quotidien. Observe autour de toi, quelqu'un ou sur toi-même, quelqu'un qui te fait un compliment. Qu'est-ce que tu réponds ? Oh, ce n'est rien. C'était une petite chose. Ce n'était pas... Ce mot petit. combien de fois est-ce qu'on l'utilise ? Non, mais est-ce que je peux te poser une petite question ? Non, je peux te poser une question ? Ou alors, on t'offre un cadeau et tu te sens gêné, tu sais pas comment réagir. Parfois même, dans certaines situations, tu n'aimes pas fêter ton anniversaire. Parce que tu ne sais pas trop quoi faire de cette attention. C'est désagréable, c'est inconfortable, c'est pourquoi moi, tout de suite, là, exposer ? Non, mais j'ai pas besoin, je me débrouille très bien tout seul. D'un point de vue neuroscientifique, c'est fascinant. donner déclenche une décharge de dopamine, de plaisir, de reconnaissance et de gratitude. Recevoir, en revanche, active la zone de la vulnérabilité, de la faille. Donc quand tu reçois, ton cerveau ne dit pas merci, il se dit danger. C'est dingue ! Il ne dit pas merci, il active danger. Parce que recevoir, c'est être vu, c'est être mis sur le devant de la scène. Et être vu, c'est être exposé. Et être exposé, Merci. ça veut dire potentiellement être exclu du groupe, c'est ne plus être dans le groupe mais à l'extérieur du groupe. Et être dans le groupe c'est rassurant, c'est sécurisant, et c'est ce qui pendant des années a encodé notre patrimoine génétique de cortex reptilien, de le groupe assure ma sécurité. Alors inconsciemment on repousse. Tu dis non non c'est bon, t'inquiète pas, ça me fait plaisir de passer mon seul week-end libre du mois à venir t'aider à déménager. Tu minimises. Oui, oui, on va prendre ce dossier, c'est pas grave, c'était pas si énorme. Tu as passé tes nuits et tes week-ends pendant plus d'un mois et demi. Tu restes du côté sûr, celui du don, parce qu'il est plus facile pour toi, plus honorable. Mais il n'y a pas de circulation sans réception. Et je pense que c'est là mon message principal dans toute cette tirade, c'est qu'il n'y a pas de circulation sans réception. Or, l'argent, la valeur... Ça circule, c'est un flux. Mais ça, on le creusera un peu plus dans le prochain épisode. Il n'y a pas d'abondance sans ouverture. Alors je sais qu'on t'a appris à donner sans compter, mais qui est-ce qui t'a appris à recevoir sans t'excuser ? Vraiment, pose-toi la question. Est-ce que tu fais partie de celles et ceux qui ne savent plus où se mettre quand on leur offre quelque chose ? Est-ce que tu aimes fêter ton anniversaire ? Vraiment, honnêtement, juste pour toi et toi seule, c'est quoi la réponse ? Ou est-ce que tu t'empresses de dire « Oh, tu n'aurais pas dû » quand on te fait un cadeau. Moi, personnellement, je sais dans quelle catégorie je me place. J'aimerais maintenant te parler d'abondance. Qu'est-ce que l'abondance pour toi ? T'es-tu seulement déjà posé la question ? Et à quoi est-ce que cela ressemblerait ? Est-ce une somme ? Est-ce un nombre de biens matériels ? Est-ce un nombre de biens immatériels ? Enfin, quelle forme concrète ça prendrait, l'abondance ? Pendant mon temps, je me suis débattue avec ces notions, formatées depuis le plus jeune âge que j'étais, par ce manque justement et cette conception qu'il faut faire attention à l'argent, ne pas trop dépenser. Car, sous-entendu, il n'y en a jamais assez, il faut avoir un matelas, il faut prévoir, anticiper des jours moins bons. Pas des jours meilleurs, des jours moins bons. L'abondance, c'est variable. Il n'y a pas une seule et unique définition. Est-ce que tu en as conscience de cela ? Parce que si tu interroges chérie, si tu interroges tes proches, des collègues, des amis, tu verras que personne n'a la même définition ni le même seuil. Alors j'ai plutôt envie de te dire que l'abondance, c'est un état intérieur. C'est quelque chose qui t'appartient et qui t'est propre. Et si ça t'appartient et que ça t'est propre, et bien peut-être que tu peux le retravailler, le redéfinir pour être à ton avantage et à ton soutien plutôt que t'alimenter d'une énergie négative de manque. Non ? Les neurosciences, elles nous montrent en plus que le cerveau, il surestime la rareté de 50%. Autrement dit, tu perçois toujours moins d'abondance qu'il n'y en a réellement. Parce que ton cerveau, il vient biaiser, comme s'il avait des verres, des lunettes grossissantes, par 50%. Alors ton cerveau, lui, il cherche d'abord les signaux de danger, avant ceux de la gratitude. Alors l'abondance, oui, c'est un état intérieur, c'est quelque chose qui est propre, et ça s'entraîne. C'est un muscle mental. Et pour moi, elle repose sur trois piliers. La gratitude, la gratitude consciente, voir ce qui est déjà là, savourer déjà tout ce que... que tu as. Encore une fois, fais un pas 5 ou 10 ans en arrière, est-ce que tu es content ou contente d'être là où tu en es aujourd'hui ? D'avoir passé ce temps, ces biens, ce salaire, ce poste que tu as déjà. Ensuite, le deuxième pilier pour moi, c'est l'alignement. L'alignement au service de ce qui compte vraiment. Savoir ce qui est vraiment important pour toi. Tu m'offres demain une Lamborghini, peut-être symbole de réussite pour toi. Ah, c'est génial, mais alors moi, ça va me faire ni chaud ni froid. J'essaye là de me projeter en te parlant de ça. Ok, jolie mécanique, ok. Même un sac à main d'une très très grande marque à 100 000 euros, ok, cool. Mais honnêtement, là, au moment où je te parle, ça ne me fait pas vibrer. Ça ne me fait pas vibrer, ni l'une ni l'autre. Troisième pilier, la permission. T'autoriser à recevoir sans t'excuser. Est-ce que ça c'est quelque chose que tu arrives à faire aujourd'hui ? Comment est-ce que tu pourrais t'entraîner à recevoir au même titre, au moins équivalent de tout ce que tu donnes autour de toi ? Et j'ajouterais un quatrième pilier. En enregistrant cet épisode, je me rends compte qu'il en manque un. C'est l'investissement en soi. Oui, parce que beaucoup n'osent pas investir en un homme. Et encore plus, nous, mesdames, on a toujours mieux à faire, n'est-ce pas ? Payer les études, les vacances, les vêtements, pour les enfants, bien évidemment, qui grandissent toujours trop vite. La plupart d'entre nous finançons la vie des autres, mais pas notre propre expansion. C'est quelque chose que j'observe depuis des années, et que la pratique du coaching cristallise chaque jour, je dirais, plus intensément. Une femme va hésiter beaucoup plus longtemps avant de franchir le pas de se faire coacher. Promis. Et ira souvent vers le programme le moins cher, même s'il ne correspond pas vraiment à ses besoins. Alors que les hommes ont beaucoup plus de facilité à passer le cap et cibler d'entrée le programme le plus complet, donc souvent aussi le plus coûteux. Que ce soit lorsque c'est sur leur fonds propre ou lorsque c'est pris en charge par leur entreprise. Il n'y a pas trop de distinction par rapport à ça. Pourquoi ? Parce qu'encore une fois, nous sommes éduqués depuis toujours dans la valorisation du sacrifice. Parce que dépenser pour soi, c'est encore perçu. comme un luxe, du superflu. Alors que c'est une ressource, un investissement sur l'avenir. Que ce soit du coaching ou autre chose, entendons-nous bien. Investir en soi, se nourrir, un diplôme, une formation ou tout simplement une activité qui nous fait du bien. Investir en soi n'est pas une dépense, c'est une déclaration de confiance. C'est une amplification de notre capacité à justement gérer l'avenir, à gérer la suite. finir Je crois en ma capacité à faire fructifier ce que j'apprends. Je crois en moi. Et ça, c'est la vraie sécurité. Parce que lorsque tu sais créer de la valeur une fois, tu peux la recréer, tu peux t'adapter aux situations, quelles qu'elles soient. On le voit bien avec les gagnants du loto. Près de 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans. C'est juste dingue ! Moins de 5 ans ! Parce que la plupart n'ont pas développé la compétence, la posture, la conscience de l'argent. Quand tu apprends à générer de la valeur, à créer de la valeur, à oser la monétiser, tu deviens ton propre capital. Et ça c'est quelque chose qui est vraiment hyper important et pour la raison pour laquelle il y a des entrepreneurs qui réussissent versus d'autres entrepreneurs qui ont plus de difficultés au-delà. du marché en lui-même ou du produit. Il y a vraiment cet enjeu de mindset et de relation à l'argent à retravailler. À chaque fois que tu investis en toi, c'est un pari sur l'avenir où tu viens te renforcer. Et ça, une fois que c'est acquis, personne ne peut te le reprendre. Et c'est pour ça que tu as certains entrepreneurs qui ont cette capacité à créer plusieurs business différents, alors qu'ils ne sont pas experts ni dans les uns ni dans les autres. C'est une façon de faire, une façon d'appréhender ce rapport à l'argent. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Alors, moi j'ai envie de te demander, on a bientôt terminé, mais avant de partir, j'aimerais te demander, quand as-tu investi ? pour la dernière fois en toi. Vraiment en toi, pour toi. Pas pour apprendre une nouvelle certification professionnelle, mais pour te faire du bien, pour te transformer, pour te former aussi peut-être potentiellement, ce n'est pas ça le souci, mais pour te transformer toi. Je serais curieuse d'avoir ton retour. Pour conclure, j'aimerais que tu emportes ceci avec toi. Ton salaire n'est pas ta valeur en tant que personne. Il n'est pas ce que tu mérites. Il est celui que tu crois mériter. Alors c'est certain que si demain tu demandes 200 000 euros alors que tu gagnes aujourd'hui 40 000 euros ou 50 000 euros par an, ça va être un petit peu compliqué. Restons raisonnables et alignés. Mais pourquoi ne pas t'autoriser à imaginer que demain tu sois un... capacité de prendre des postes beaucoup mieux rémunérés. Si tu fais ce qu'il faut pour y aller, pour y accéder, si tu fais ce qu'il faut pour travailler ton mindset, les capacités ou les connaissances qui te manquent peut-être aujourd'hui, pourquoi est-ce que ça ne serait pas envisageable ? Ce que tu crois mériter, la bonne nouvelle dans tout ça, c'est que tu peux le reprogrammer, cette croyance de mériter. L'argent, il ne mesure pas ce que tu as, il amplifie ce que tu crois être capable. de créer. Ça, c'est quelque chose que j'aimerais que t'emportes aussi avec toi. Il ne mesure pas ce que tu possèdes. L'argent, c'est un amplificateur. C'est un outil qui va te permettre d'amplifier ce que tu peux créer. Alors, je te dis à la semaine prochaine pour le prochain épisode. L'argent est ce que tu es prêt à assumer. On va parler de négociation aussi. On parlera de ce moment où tu poses ta valeur sur la table et où tu cesses de demander pour commencer à assumer. On parlera aussi de reconnaissance, de posture et donc comment concrètement se transformer, transformer sa relation à l'argent et négocier et être plus à l'aise dans ces situations. On parlera de reconnaissance, donc de posture, de transformation profonde et surtout cette transformation où tu arrêtes de chercher la permission pour simplement incarner cette valeur et cette relation à l'argent, quel que soit le contexte. À la semaine prochaine ! J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

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Ton salaire ne dit rien de ta valeur.
Il dit ce que tu crois mériter.


Dans ce deuxième épisode, Stéphanie Martin explore l’origine de nos croyances autour de l’argent et leur poids invisible sur nos décisions.


  • Pourquoi certaines personnes se sentent “pauvres” avec 10 000 €,et d’autres sereines ?

  • Pourquoi tant de femmes investissent sans compter dans les autres, mais jamais en elles-mêmes ?


Entre neurosciences et introspection, cet épisode t’invite à reprogrammer ton rapport à la sécurité et à l’abondance.


« Ce que tu crois être ton plafond, n’est souvent que la peur que tu appelles prudence. »


Tu découvriras comment ton cerveau biaise ta perception de la rareté, pourquoi tu confonds souvent prudence et auto-limitation, et comment investir en toi redevient un acte de puissance.


“ Parce qu’on ne peut pas créer de l’abondance avec un cerveau programmé pour la rareté.”




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:52 — “Ton salaire, ce n’est pas ta valeur. C’est ce que tu crois mériter.”
🕰️ 04:30 — “L’argent ne sécurise pas, il rassure un instant, puis il exige davantage.”
🕰️ 07:48 — “Ce que tu retiens, se fige. Ce que tu fais circuler, revient.”
🕰️ 10:12 — “Et toi, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ?”
🕰️ 12:00 — “Ce que tu crois être ton plafond n’est souvent que la peur que tu appelles prudence.”
🕰️ 14:25 —  “Investir en soi, c’est une déclaration de confiance.”

#Abondance #Mentalité #Neurosciences #Leadership #CoachingDirigeant #InvestirEnSoi #MindReset #Rarete #ResetYourMind #Lucidité


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 78e épisode. Cet épisode, c'est le deuxième de cette mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté le précédent, je t'invite vivement à l'écouter tout d'abord. Dans l'épisode précédent, nous avons effectivement parlé de ce que l'argent réveille émotionnellement, de ce qu'il représente, et surtout de ce qu'il révèle, à savoir la valeur que tu t'accords. Aujourd'hui, nous allons aller un petit peu plus loin, parce que ce que tu gagnes, ce n'est pas ta valeur, c'est ce que tu crois mériter. Et ça, crois-moi, ça change tout. À toi qui m'écoute pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais... que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Tant oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tensions que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition. Mini dans la durée, mais assez costaud et assez intense. Neuf semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental, retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair. Apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement. Reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans. Cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas prendre soin. On y parlera de cycle à clombe, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi. afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. A très vite ! On nous a répété qu'il fallait gagner sa vie, comme si on devait mériter cette vie. Et dès l'enfance, tu entends entre 10 000 et 15 000 phrases sur l'enfant avant même l'âge de 10 ans. Or, je pense que ça conditionne un petit peu ton départ. Des phrases qui s'impriment dans ton système nerveux comme des vérités absolues. L'argent, ça se mérite. Il faut savoir rester à sa place. Mais pour qui te prends-tu ? Peut-être même que tu as pu entendre « l'argent c'est sale » . On est au-dessus de ça, nous. Résultat, ton cerveau les transforme en réflexes automatiques. En autoroute neuronale, ce n'est pas la première fois que tu m'entends utiliser cette expression, ou tu as certainement déjà dû l'entendre aussi ailleurs. À force de penser d'une certaine manière, le cerveau qui est là pour optimiser cette dépense d'énergie, quand tu prends toujours le même chemin, lui il fait en sorte que ce soit le plus vite possible et le plus économe possible. Donc forcément, au bout d'un moment, il ne réfléchit même plus. Il ne met même plus. en question, il ne remet même plus en question certaines actions, décisions. Après tout, on a toujours fonctionné comme ça. Et 95% de décisions, y compris financières, se font de cette manière-là, en pilote automatique. Je te rappelle que chaque jour, on a environ entre 60 et 65 000 pensées qui nous traversent l'esprit. Donc autant te dire que le cerveau, pour être focus, eh bien il automatise autant de choses qu'il le peut, afin d'essayer de gérer au mieux. le plus efficacement possible avec une dépense énergétique la plus basse. Et dans ce pilote-là, eh bien souvent, tu rejoues le scénario de tes parents ou de ceux que tu crois être nobres, acceptables, socialement et moralement. Je me dis, et je le dis souvent à mes coachés, ce que tu crois être ton plafond n'est souvent que le reflet de la peur que tu appelles prudence. Oui, oui. Quand tu gagnes plus, je suis certaine qu'une part de toi se réjouit. mais qu'une autre, très vite, s'inquiète tout aussi rapidement. Je me trompe ? Avec ces phrases du type, ou ces pensées en tout cas, que tu n'oses peut-être même pas prononcer à voix haute. Et si je perdais tout ? Eh oui, ton cerveau. ne cherchent pas le confort, ils cherchent la certitude. Et c'est pour ça que tu peux avoir plus d'argent sans jamais te sentir vraiment sécure, plus riche, plus serein ou plus sereine. C'est pour cela peut-être aussi que tu n'oses pas quitter ton job actuellement. Après tout, il n'est pas si mal payé, même s'il te rend terriblement mal, malheureux ou malheureuse. Alors, quand as-tu commencé à croire que l'argent c'était dur à avoir ? D'où cela te vient-il ? Vraiment, je t'invite à te poser la question, à te poser quelques instants et à y réfléchir. Quand as-tu commencé à croire que l'argent, c'est dur à avoir ? D'où cela vient-il ? Et pourquoi est-ce qu'il n'y en a jamais assez ? Pourquoi est-ce qu'il en faut toujours plus ? Et enfin, qu'est-ce qui se passerait pour toi si tu cessais de te dire que l'argent, c'est dur à avoir ? Il y a un deuxième aspect à ne pas négliger, cette fameuse association argent-sécurité. L'argent ne sécurise pas, il rassure un instant, mais très vite il exige davantage, jamais assez. Parce que la sécurité financière n'a rien de rationnel dans l'absolu, elle est émotionnelle. Et surtout, elle n'est pas universelle. Pour certains, avoir 5000 euros de côté suffit à dormir paisiblement et c'est déjà énorme. Pour d'autres, il va en falloir 10 000. D'autres encore, 100 000 peut-être. Et parfois même, 100 000, on ne dort pas forcément mieux. Ce seuil, ce chiffre de sécurité à avoir sur ton compte en banque ou sur tes comptes en banque, il est défini par ta propre histoire. Parce que tu penses avoir besoin de ta propre échelle de valeur. Et ça, tu l'as construit au fil et à mesure des années. Il est défini par ta peur du manque aussi. Qu'est-ce qui se passe si demain je n'ai plus cette somme, cet argent ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qu'on appelle le seuil subjectif de sécurité. Et il varie selon ton histoire, ton éducation, ton environnement. Et ton cerveau, lui, encore une fois, il a besoin de croire qu'il contrôle, qu'il maîtrise. L'avantage de l'argent, c'est qu'il se compte assez facilement, il est chiffré. Et encore une fois, c'est une notion universelle, même s'il y a des monnaies différentes. avec un chiffre et une notion universelle et un taux de change sécurisé a priori, eh bien, ça semble être maîtrisé, non ? Alors, cet argent est devenu avec le temps ce symbole, le symbole de ce contrôle. Mais quand tu cherches la sécurité à l'extérieur, tu oublies la seule véritable et fondamentale sécurité, celle que tu construis à l'intérieur, celle de savoir que tu sauras t'adapter même si tout change. Et en ce moment, c'est certainement ce qui alimente autant la crise de sens, pour ne pas dire les crises d'angoisse en cours que l'on peut constater partout à travers les gouvernements, la politique, l'économie, tout autour de nous. Et si je perdais un chiffre de mon épargne ou toute mon épargne ? Ça, ça en réveille plus d'un ou plus d'une la nuit. Bien sûr, il y a le labeur et les années de travail parfois pour constituer de ce capital, bien évidemment. Mais si on a réussi à le faire une fois ? pourquoi ne serions-nous pas capables de le refaire ? Autrement, et certainement mieux, et certainement plus vite aussi. Ce seuil, ce montant qui nous semblait indispensable au niveau de notre carrière, par exemple, est-il toujours le même que celui dont nous aurons besoin aujourd'hui, ou besoin, vraiment besoin, dans dix ans ? À partir de quel montant te sens-tu toi en sécurité ? T'es-tu déjà posé cette question ? Quel est le montant, le tien, aujourd'hui, qui te permet de te sentir en sécurité ? Et si tu te remets dans les baskets du toit ou de la toit d'il y a dix ans, est-ce que tu crois que c'était le même montant ? Vraiment, en toute objectivité. Et si tu avais une baguette magique pour te projeter dans le futur, dans dix ans de plus, avec peut-être des cheveux blancs, des enfants très grands, peut-être même des petits-enfants, que sais-je, quel serait le montant qui te rassurerait ? Qu'est-ce que tu crois qu'il te... t'empêcherait de ressentir si tu l'avais vraiment ? Qu'est-ce que ça gommerait dans ton quotidien ? Pas si facile. Ce qui lui entravait une relation plus saine aussi avec l'argent, pour bon nombre d'entre nous, c'est ce fameux biais du don de soi, quand la générosité devient une fuite, quand la pensée principale, la pensée motrice, c'est « je donne » . Donc je vaux. Je vois tellement d'entre nous, prisonniers et prisonnières de ce réflexe. Je donne, donc j'ai de la valeur. C'est une équation invisible, mais ancrée si fondamentalement en nous, et encore une fois, assez fortement, plus fortement chez vous mesdames, qui conditionne de nombreux réflexes de fonctionnement et de réaction. Tu donnes ton temps, ton énergie, ton attention, tu te rends indispensable, et plus tu donnes, et plus tu crois mériter ta place. C'est noble. Je sais, le renoncement de soi est noble. Les femmes de tout temps, de la récostrocatie, de la bourgeoisie, étaient nobles aussi parce qu'elles donnaient leur temps aux pauvres et aux miséreux. Oui, c'est chouette, mais c'est très clairement épuisant. Pourquoi est-ce qu'il y a autant de femmes aujourd'hui qui sont aidantes et qui arrêtent de travailler partiellement ou temporairement ? Parce que c'est noble, parce que ça a de la valeur. Oui, c'est vrai, mais à la fin du mois, ça ne te fait pas manger. Et puis... à force de donner, on oublie quelque chose de fondamental qui est d'apprendre à recevoir. Et ça, ça devient un véritable conditionnement pour beaucoup d'entre nous. C'est problématique pour beaucoup. Recevoir, c'est inconfortable, voire insupportable. On le voit dans les petits gestes du quotidien. Observe autour de toi, quelqu'un ou sur toi-même, quelqu'un qui te fait un compliment. Qu'est-ce que tu réponds ? Oh, ce n'est rien. C'était une petite chose. Ce n'était pas... Ce mot petit. combien de fois est-ce qu'on l'utilise ? Non, mais est-ce que je peux te poser une petite question ? Non, je peux te poser une question ? Ou alors, on t'offre un cadeau et tu te sens gêné, tu sais pas comment réagir. Parfois même, dans certaines situations, tu n'aimes pas fêter ton anniversaire. Parce que tu ne sais pas trop quoi faire de cette attention. C'est désagréable, c'est inconfortable, c'est pourquoi moi, tout de suite, là, exposer ? Non, mais j'ai pas besoin, je me débrouille très bien tout seul. D'un point de vue neuroscientifique, c'est fascinant. donner déclenche une décharge de dopamine, de plaisir, de reconnaissance et de gratitude. Recevoir, en revanche, active la zone de la vulnérabilité, de la faille. Donc quand tu reçois, ton cerveau ne dit pas merci, il se dit danger. C'est dingue ! Il ne dit pas merci, il active danger. Parce que recevoir, c'est être vu, c'est être mis sur le devant de la scène. Et être vu, c'est être exposé. Et être exposé, Merci. ça veut dire potentiellement être exclu du groupe, c'est ne plus être dans le groupe mais à l'extérieur du groupe. Et être dans le groupe c'est rassurant, c'est sécurisant, et c'est ce qui pendant des années a encodé notre patrimoine génétique de cortex reptilien, de le groupe assure ma sécurité. Alors inconsciemment on repousse. Tu dis non non c'est bon, t'inquiète pas, ça me fait plaisir de passer mon seul week-end libre du mois à venir t'aider à déménager. Tu minimises. Oui, oui, on va prendre ce dossier, c'est pas grave, c'était pas si énorme. Tu as passé tes nuits et tes week-ends pendant plus d'un mois et demi. Tu restes du côté sûr, celui du don, parce qu'il est plus facile pour toi, plus honorable. Mais il n'y a pas de circulation sans réception. Et je pense que c'est là mon message principal dans toute cette tirade, c'est qu'il n'y a pas de circulation sans réception. Or, l'argent, la valeur... Ça circule, c'est un flux. Mais ça, on le creusera un peu plus dans le prochain épisode. Il n'y a pas d'abondance sans ouverture. Alors je sais qu'on t'a appris à donner sans compter, mais qui est-ce qui t'a appris à recevoir sans t'excuser ? Vraiment, pose-toi la question. Est-ce que tu fais partie de celles et ceux qui ne savent plus où se mettre quand on leur offre quelque chose ? Est-ce que tu aimes fêter ton anniversaire ? Vraiment, honnêtement, juste pour toi et toi seule, c'est quoi la réponse ? Ou est-ce que tu t'empresses de dire « Oh, tu n'aurais pas dû » quand on te fait un cadeau. Moi, personnellement, je sais dans quelle catégorie je me place. J'aimerais maintenant te parler d'abondance. Qu'est-ce que l'abondance pour toi ? T'es-tu seulement déjà posé la question ? Et à quoi est-ce que cela ressemblerait ? Est-ce une somme ? Est-ce un nombre de biens matériels ? Est-ce un nombre de biens immatériels ? Enfin, quelle forme concrète ça prendrait, l'abondance ? Pendant mon temps, je me suis débattue avec ces notions, formatées depuis le plus jeune âge que j'étais, par ce manque justement et cette conception qu'il faut faire attention à l'argent, ne pas trop dépenser. Car, sous-entendu, il n'y en a jamais assez, il faut avoir un matelas, il faut prévoir, anticiper des jours moins bons. Pas des jours meilleurs, des jours moins bons. L'abondance, c'est variable. Il n'y a pas une seule et unique définition. Est-ce que tu en as conscience de cela ? Parce que si tu interroges chérie, si tu interroges tes proches, des collègues, des amis, tu verras que personne n'a la même définition ni le même seuil. Alors j'ai plutôt envie de te dire que l'abondance, c'est un état intérieur. C'est quelque chose qui t'appartient et qui t'est propre. Et si ça t'appartient et que ça t'est propre, et bien peut-être que tu peux le retravailler, le redéfinir pour être à ton avantage et à ton soutien plutôt que t'alimenter d'une énergie négative de manque. Non ? Les neurosciences, elles nous montrent en plus que le cerveau, il surestime la rareté de 50%. Autrement dit, tu perçois toujours moins d'abondance qu'il n'y en a réellement. Parce que ton cerveau, il vient biaiser, comme s'il avait des verres, des lunettes grossissantes, par 50%. Alors ton cerveau, lui, il cherche d'abord les signaux de danger, avant ceux de la gratitude. Alors l'abondance, oui, c'est un état intérieur, c'est quelque chose qui est propre, et ça s'entraîne. C'est un muscle mental. Et pour moi, elle repose sur trois piliers. La gratitude, la gratitude consciente, voir ce qui est déjà là, savourer déjà tout ce que... que tu as. Encore une fois, fais un pas 5 ou 10 ans en arrière, est-ce que tu es content ou contente d'être là où tu en es aujourd'hui ? D'avoir passé ce temps, ces biens, ce salaire, ce poste que tu as déjà. Ensuite, le deuxième pilier pour moi, c'est l'alignement. L'alignement au service de ce qui compte vraiment. Savoir ce qui est vraiment important pour toi. Tu m'offres demain une Lamborghini, peut-être symbole de réussite pour toi. Ah, c'est génial, mais alors moi, ça va me faire ni chaud ni froid. J'essaye là de me projeter en te parlant de ça. Ok, jolie mécanique, ok. Même un sac à main d'une très très grande marque à 100 000 euros, ok, cool. Mais honnêtement, là, au moment où je te parle, ça ne me fait pas vibrer. Ça ne me fait pas vibrer, ni l'une ni l'autre. Troisième pilier, la permission. T'autoriser à recevoir sans t'excuser. Est-ce que ça c'est quelque chose que tu arrives à faire aujourd'hui ? Comment est-ce que tu pourrais t'entraîner à recevoir au même titre, au moins équivalent de tout ce que tu donnes autour de toi ? Et j'ajouterais un quatrième pilier. En enregistrant cet épisode, je me rends compte qu'il en manque un. C'est l'investissement en soi. Oui, parce que beaucoup n'osent pas investir en un homme. Et encore plus, nous, mesdames, on a toujours mieux à faire, n'est-ce pas ? Payer les études, les vacances, les vêtements, pour les enfants, bien évidemment, qui grandissent toujours trop vite. La plupart d'entre nous finançons la vie des autres, mais pas notre propre expansion. C'est quelque chose que j'observe depuis des années, et que la pratique du coaching cristallise chaque jour, je dirais, plus intensément. Une femme va hésiter beaucoup plus longtemps avant de franchir le pas de se faire coacher. Promis. Et ira souvent vers le programme le moins cher, même s'il ne correspond pas vraiment à ses besoins. Alors que les hommes ont beaucoup plus de facilité à passer le cap et cibler d'entrée le programme le plus complet, donc souvent aussi le plus coûteux. Que ce soit lorsque c'est sur leur fonds propre ou lorsque c'est pris en charge par leur entreprise. Il n'y a pas trop de distinction par rapport à ça. Pourquoi ? Parce qu'encore une fois, nous sommes éduqués depuis toujours dans la valorisation du sacrifice. Parce que dépenser pour soi, c'est encore perçu. comme un luxe, du superflu. Alors que c'est une ressource, un investissement sur l'avenir. Que ce soit du coaching ou autre chose, entendons-nous bien. Investir en soi, se nourrir, un diplôme, une formation ou tout simplement une activité qui nous fait du bien. Investir en soi n'est pas une dépense, c'est une déclaration de confiance. C'est une amplification de notre capacité à justement gérer l'avenir, à gérer la suite. finir Je crois en ma capacité à faire fructifier ce que j'apprends. Je crois en moi. Et ça, c'est la vraie sécurité. Parce que lorsque tu sais créer de la valeur une fois, tu peux la recréer, tu peux t'adapter aux situations, quelles qu'elles soient. On le voit bien avec les gagnants du loto. Près de 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans. C'est juste dingue ! Moins de 5 ans ! Parce que la plupart n'ont pas développé la compétence, la posture, la conscience de l'argent. Quand tu apprends à générer de la valeur, à créer de la valeur, à oser la monétiser, tu deviens ton propre capital. Et ça c'est quelque chose qui est vraiment hyper important et pour la raison pour laquelle il y a des entrepreneurs qui réussissent versus d'autres entrepreneurs qui ont plus de difficultés au-delà. du marché en lui-même ou du produit. Il y a vraiment cet enjeu de mindset et de relation à l'argent à retravailler. À chaque fois que tu investis en toi, c'est un pari sur l'avenir où tu viens te renforcer. Et ça, une fois que c'est acquis, personne ne peut te le reprendre. Et c'est pour ça que tu as certains entrepreneurs qui ont cette capacité à créer plusieurs business différents, alors qu'ils ne sont pas experts ni dans les uns ni dans les autres. C'est une façon de faire, une façon d'appréhender ce rapport à l'argent. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Alors, moi j'ai envie de te demander, on a bientôt terminé, mais avant de partir, j'aimerais te demander, quand as-tu investi ? pour la dernière fois en toi. Vraiment en toi, pour toi. Pas pour apprendre une nouvelle certification professionnelle, mais pour te faire du bien, pour te transformer, pour te former aussi peut-être potentiellement, ce n'est pas ça le souci, mais pour te transformer toi. Je serais curieuse d'avoir ton retour. Pour conclure, j'aimerais que tu emportes ceci avec toi. Ton salaire n'est pas ta valeur en tant que personne. Il n'est pas ce que tu mérites. Il est celui que tu crois mériter. Alors c'est certain que si demain tu demandes 200 000 euros alors que tu gagnes aujourd'hui 40 000 euros ou 50 000 euros par an, ça va être un petit peu compliqué. Restons raisonnables et alignés. Mais pourquoi ne pas t'autoriser à imaginer que demain tu sois un... capacité de prendre des postes beaucoup mieux rémunérés. Si tu fais ce qu'il faut pour y aller, pour y accéder, si tu fais ce qu'il faut pour travailler ton mindset, les capacités ou les connaissances qui te manquent peut-être aujourd'hui, pourquoi est-ce que ça ne serait pas envisageable ? Ce que tu crois mériter, la bonne nouvelle dans tout ça, c'est que tu peux le reprogrammer, cette croyance de mériter. L'argent, il ne mesure pas ce que tu as, il amplifie ce que tu crois être capable. de créer. Ça, c'est quelque chose que j'aimerais que t'emportes aussi avec toi. Il ne mesure pas ce que tu possèdes. L'argent, c'est un amplificateur. C'est un outil qui va te permettre d'amplifier ce que tu peux créer. Alors, je te dis à la semaine prochaine pour le prochain épisode. L'argent est ce que tu es prêt à assumer. On va parler de négociation aussi. On parlera de ce moment où tu poses ta valeur sur la table et où tu cesses de demander pour commencer à assumer. On parlera aussi de reconnaissance, de posture et donc comment concrètement se transformer, transformer sa relation à l'argent et négocier et être plus à l'aise dans ces situations. On parlera de reconnaissance, donc de posture, de transformation profonde et surtout cette transformation où tu arrêtes de chercher la permission pour simplement incarner cette valeur et cette relation à l'argent, quel que soit le contexte. À la semaine prochaine ! J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

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Description

Ton salaire ne dit rien de ta valeur.
Il dit ce que tu crois mériter.


Dans ce deuxième épisode, Stéphanie Martin explore l’origine de nos croyances autour de l’argent et leur poids invisible sur nos décisions.


  • Pourquoi certaines personnes se sentent “pauvres” avec 10 000 €,et d’autres sereines ?

  • Pourquoi tant de femmes investissent sans compter dans les autres, mais jamais en elles-mêmes ?


Entre neurosciences et introspection, cet épisode t’invite à reprogrammer ton rapport à la sécurité et à l’abondance.


« Ce que tu crois être ton plafond, n’est souvent que la peur que tu appelles prudence. »


Tu découvriras comment ton cerveau biaise ta perception de la rareté, pourquoi tu confonds souvent prudence et auto-limitation, et comment investir en toi redevient un acte de puissance.


“ Parce qu’on ne peut pas créer de l’abondance avec un cerveau programmé pour la rareté.”




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:52 — “Ton salaire, ce n’est pas ta valeur. C’est ce que tu crois mériter.”
🕰️ 04:30 — “L’argent ne sécurise pas, il rassure un instant, puis il exige davantage.”
🕰️ 07:48 — “Ce que tu retiens, se fige. Ce que tu fais circuler, revient.”
🕰️ 10:12 — “Et toi, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ?”
🕰️ 12:00 — “Ce que tu crois être ton plafond n’est souvent que la peur que tu appelles prudence.”
🕰️ 14:25 —  “Investir en soi, c’est une déclaration de confiance.”

#Abondance #Mentalité #Neurosciences #Leadership #CoachingDirigeant #InvestirEnSoi #MindReset #Rarete #ResetYourMind #Lucidité


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 78e épisode. Cet épisode, c'est le deuxième de cette mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté le précédent, je t'invite vivement à l'écouter tout d'abord. Dans l'épisode précédent, nous avons effectivement parlé de ce que l'argent réveille émotionnellement, de ce qu'il représente, et surtout de ce qu'il révèle, à savoir la valeur que tu t'accords. Aujourd'hui, nous allons aller un petit peu plus loin, parce que ce que tu gagnes, ce n'est pas ta valeur, c'est ce que tu crois mériter. Et ça, crois-moi, ça change tout. À toi qui m'écoute pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais... que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Tant oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tensions que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition. Mini dans la durée, mais assez costaud et assez intense. Neuf semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental, retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair. Apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement. Reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans. Cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas prendre soin. On y parlera de cycle à clombe, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi. afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. A très vite ! On nous a répété qu'il fallait gagner sa vie, comme si on devait mériter cette vie. Et dès l'enfance, tu entends entre 10 000 et 15 000 phrases sur l'enfant avant même l'âge de 10 ans. Or, je pense que ça conditionne un petit peu ton départ. Des phrases qui s'impriment dans ton système nerveux comme des vérités absolues. L'argent, ça se mérite. Il faut savoir rester à sa place. Mais pour qui te prends-tu ? Peut-être même que tu as pu entendre « l'argent c'est sale » . On est au-dessus de ça, nous. Résultat, ton cerveau les transforme en réflexes automatiques. En autoroute neuronale, ce n'est pas la première fois que tu m'entends utiliser cette expression, ou tu as certainement déjà dû l'entendre aussi ailleurs. À force de penser d'une certaine manière, le cerveau qui est là pour optimiser cette dépense d'énergie, quand tu prends toujours le même chemin, lui il fait en sorte que ce soit le plus vite possible et le plus économe possible. Donc forcément, au bout d'un moment, il ne réfléchit même plus. Il ne met même plus. en question, il ne remet même plus en question certaines actions, décisions. Après tout, on a toujours fonctionné comme ça. Et 95% de décisions, y compris financières, se font de cette manière-là, en pilote automatique. Je te rappelle que chaque jour, on a environ entre 60 et 65 000 pensées qui nous traversent l'esprit. Donc autant te dire que le cerveau, pour être focus, eh bien il automatise autant de choses qu'il le peut, afin d'essayer de gérer au mieux. le plus efficacement possible avec une dépense énergétique la plus basse. Et dans ce pilote-là, eh bien souvent, tu rejoues le scénario de tes parents ou de ceux que tu crois être nobres, acceptables, socialement et moralement. Je me dis, et je le dis souvent à mes coachés, ce que tu crois être ton plafond n'est souvent que le reflet de la peur que tu appelles prudence. Oui, oui. Quand tu gagnes plus, je suis certaine qu'une part de toi se réjouit. mais qu'une autre, très vite, s'inquiète tout aussi rapidement. Je me trompe ? Avec ces phrases du type, ou ces pensées en tout cas, que tu n'oses peut-être même pas prononcer à voix haute. Et si je perdais tout ? Eh oui, ton cerveau. ne cherchent pas le confort, ils cherchent la certitude. Et c'est pour ça que tu peux avoir plus d'argent sans jamais te sentir vraiment sécure, plus riche, plus serein ou plus sereine. C'est pour cela peut-être aussi que tu n'oses pas quitter ton job actuellement. Après tout, il n'est pas si mal payé, même s'il te rend terriblement mal, malheureux ou malheureuse. Alors, quand as-tu commencé à croire que l'argent c'était dur à avoir ? D'où cela te vient-il ? Vraiment, je t'invite à te poser la question, à te poser quelques instants et à y réfléchir. Quand as-tu commencé à croire que l'argent, c'est dur à avoir ? D'où cela vient-il ? Et pourquoi est-ce qu'il n'y en a jamais assez ? Pourquoi est-ce qu'il en faut toujours plus ? Et enfin, qu'est-ce qui se passerait pour toi si tu cessais de te dire que l'argent, c'est dur à avoir ? Il y a un deuxième aspect à ne pas négliger, cette fameuse association argent-sécurité. L'argent ne sécurise pas, il rassure un instant, mais très vite il exige davantage, jamais assez. Parce que la sécurité financière n'a rien de rationnel dans l'absolu, elle est émotionnelle. Et surtout, elle n'est pas universelle. Pour certains, avoir 5000 euros de côté suffit à dormir paisiblement et c'est déjà énorme. Pour d'autres, il va en falloir 10 000. D'autres encore, 100 000 peut-être. Et parfois même, 100 000, on ne dort pas forcément mieux. Ce seuil, ce chiffre de sécurité à avoir sur ton compte en banque ou sur tes comptes en banque, il est défini par ta propre histoire. Parce que tu penses avoir besoin de ta propre échelle de valeur. Et ça, tu l'as construit au fil et à mesure des années. Il est défini par ta peur du manque aussi. Qu'est-ce qui se passe si demain je n'ai plus cette somme, cet argent ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qu'on appelle le seuil subjectif de sécurité. Et il varie selon ton histoire, ton éducation, ton environnement. Et ton cerveau, lui, encore une fois, il a besoin de croire qu'il contrôle, qu'il maîtrise. L'avantage de l'argent, c'est qu'il se compte assez facilement, il est chiffré. Et encore une fois, c'est une notion universelle, même s'il y a des monnaies différentes. avec un chiffre et une notion universelle et un taux de change sécurisé a priori, eh bien, ça semble être maîtrisé, non ? Alors, cet argent est devenu avec le temps ce symbole, le symbole de ce contrôle. Mais quand tu cherches la sécurité à l'extérieur, tu oublies la seule véritable et fondamentale sécurité, celle que tu construis à l'intérieur, celle de savoir que tu sauras t'adapter même si tout change. Et en ce moment, c'est certainement ce qui alimente autant la crise de sens, pour ne pas dire les crises d'angoisse en cours que l'on peut constater partout à travers les gouvernements, la politique, l'économie, tout autour de nous. Et si je perdais un chiffre de mon épargne ou toute mon épargne ? Ça, ça en réveille plus d'un ou plus d'une la nuit. Bien sûr, il y a le labeur et les années de travail parfois pour constituer de ce capital, bien évidemment. Mais si on a réussi à le faire une fois ? pourquoi ne serions-nous pas capables de le refaire ? Autrement, et certainement mieux, et certainement plus vite aussi. Ce seuil, ce montant qui nous semblait indispensable au niveau de notre carrière, par exemple, est-il toujours le même que celui dont nous aurons besoin aujourd'hui, ou besoin, vraiment besoin, dans dix ans ? À partir de quel montant te sens-tu toi en sécurité ? T'es-tu déjà posé cette question ? Quel est le montant, le tien, aujourd'hui, qui te permet de te sentir en sécurité ? Et si tu te remets dans les baskets du toit ou de la toit d'il y a dix ans, est-ce que tu crois que c'était le même montant ? Vraiment, en toute objectivité. Et si tu avais une baguette magique pour te projeter dans le futur, dans dix ans de plus, avec peut-être des cheveux blancs, des enfants très grands, peut-être même des petits-enfants, que sais-je, quel serait le montant qui te rassurerait ? Qu'est-ce que tu crois qu'il te... t'empêcherait de ressentir si tu l'avais vraiment ? Qu'est-ce que ça gommerait dans ton quotidien ? Pas si facile. Ce qui lui entravait une relation plus saine aussi avec l'argent, pour bon nombre d'entre nous, c'est ce fameux biais du don de soi, quand la générosité devient une fuite, quand la pensée principale, la pensée motrice, c'est « je donne » . Donc je vaux. Je vois tellement d'entre nous, prisonniers et prisonnières de ce réflexe. Je donne, donc j'ai de la valeur. C'est une équation invisible, mais ancrée si fondamentalement en nous, et encore une fois, assez fortement, plus fortement chez vous mesdames, qui conditionne de nombreux réflexes de fonctionnement et de réaction. Tu donnes ton temps, ton énergie, ton attention, tu te rends indispensable, et plus tu donnes, et plus tu crois mériter ta place. C'est noble. Je sais, le renoncement de soi est noble. Les femmes de tout temps, de la récostrocatie, de la bourgeoisie, étaient nobles aussi parce qu'elles donnaient leur temps aux pauvres et aux miséreux. Oui, c'est chouette, mais c'est très clairement épuisant. Pourquoi est-ce qu'il y a autant de femmes aujourd'hui qui sont aidantes et qui arrêtent de travailler partiellement ou temporairement ? Parce que c'est noble, parce que ça a de la valeur. Oui, c'est vrai, mais à la fin du mois, ça ne te fait pas manger. Et puis... à force de donner, on oublie quelque chose de fondamental qui est d'apprendre à recevoir. Et ça, ça devient un véritable conditionnement pour beaucoup d'entre nous. C'est problématique pour beaucoup. Recevoir, c'est inconfortable, voire insupportable. On le voit dans les petits gestes du quotidien. Observe autour de toi, quelqu'un ou sur toi-même, quelqu'un qui te fait un compliment. Qu'est-ce que tu réponds ? Oh, ce n'est rien. C'était une petite chose. Ce n'était pas... Ce mot petit. combien de fois est-ce qu'on l'utilise ? Non, mais est-ce que je peux te poser une petite question ? Non, je peux te poser une question ? Ou alors, on t'offre un cadeau et tu te sens gêné, tu sais pas comment réagir. Parfois même, dans certaines situations, tu n'aimes pas fêter ton anniversaire. Parce que tu ne sais pas trop quoi faire de cette attention. C'est désagréable, c'est inconfortable, c'est pourquoi moi, tout de suite, là, exposer ? Non, mais j'ai pas besoin, je me débrouille très bien tout seul. D'un point de vue neuroscientifique, c'est fascinant. donner déclenche une décharge de dopamine, de plaisir, de reconnaissance et de gratitude. Recevoir, en revanche, active la zone de la vulnérabilité, de la faille. Donc quand tu reçois, ton cerveau ne dit pas merci, il se dit danger. C'est dingue ! Il ne dit pas merci, il active danger. Parce que recevoir, c'est être vu, c'est être mis sur le devant de la scène. Et être vu, c'est être exposé. Et être exposé, Merci. ça veut dire potentiellement être exclu du groupe, c'est ne plus être dans le groupe mais à l'extérieur du groupe. Et être dans le groupe c'est rassurant, c'est sécurisant, et c'est ce qui pendant des années a encodé notre patrimoine génétique de cortex reptilien, de le groupe assure ma sécurité. Alors inconsciemment on repousse. Tu dis non non c'est bon, t'inquiète pas, ça me fait plaisir de passer mon seul week-end libre du mois à venir t'aider à déménager. Tu minimises. Oui, oui, on va prendre ce dossier, c'est pas grave, c'était pas si énorme. Tu as passé tes nuits et tes week-ends pendant plus d'un mois et demi. Tu restes du côté sûr, celui du don, parce qu'il est plus facile pour toi, plus honorable. Mais il n'y a pas de circulation sans réception. Et je pense que c'est là mon message principal dans toute cette tirade, c'est qu'il n'y a pas de circulation sans réception. Or, l'argent, la valeur... Ça circule, c'est un flux. Mais ça, on le creusera un peu plus dans le prochain épisode. Il n'y a pas d'abondance sans ouverture. Alors je sais qu'on t'a appris à donner sans compter, mais qui est-ce qui t'a appris à recevoir sans t'excuser ? Vraiment, pose-toi la question. Est-ce que tu fais partie de celles et ceux qui ne savent plus où se mettre quand on leur offre quelque chose ? Est-ce que tu aimes fêter ton anniversaire ? Vraiment, honnêtement, juste pour toi et toi seule, c'est quoi la réponse ? Ou est-ce que tu t'empresses de dire « Oh, tu n'aurais pas dû » quand on te fait un cadeau. Moi, personnellement, je sais dans quelle catégorie je me place. J'aimerais maintenant te parler d'abondance. Qu'est-ce que l'abondance pour toi ? T'es-tu seulement déjà posé la question ? Et à quoi est-ce que cela ressemblerait ? Est-ce une somme ? Est-ce un nombre de biens matériels ? Est-ce un nombre de biens immatériels ? Enfin, quelle forme concrète ça prendrait, l'abondance ? Pendant mon temps, je me suis débattue avec ces notions, formatées depuis le plus jeune âge que j'étais, par ce manque justement et cette conception qu'il faut faire attention à l'argent, ne pas trop dépenser. Car, sous-entendu, il n'y en a jamais assez, il faut avoir un matelas, il faut prévoir, anticiper des jours moins bons. Pas des jours meilleurs, des jours moins bons. L'abondance, c'est variable. Il n'y a pas une seule et unique définition. Est-ce que tu en as conscience de cela ? Parce que si tu interroges chérie, si tu interroges tes proches, des collègues, des amis, tu verras que personne n'a la même définition ni le même seuil. Alors j'ai plutôt envie de te dire que l'abondance, c'est un état intérieur. C'est quelque chose qui t'appartient et qui t'est propre. Et si ça t'appartient et que ça t'est propre, et bien peut-être que tu peux le retravailler, le redéfinir pour être à ton avantage et à ton soutien plutôt que t'alimenter d'une énergie négative de manque. Non ? Les neurosciences, elles nous montrent en plus que le cerveau, il surestime la rareté de 50%. Autrement dit, tu perçois toujours moins d'abondance qu'il n'y en a réellement. Parce que ton cerveau, il vient biaiser, comme s'il avait des verres, des lunettes grossissantes, par 50%. Alors ton cerveau, lui, il cherche d'abord les signaux de danger, avant ceux de la gratitude. Alors l'abondance, oui, c'est un état intérieur, c'est quelque chose qui est propre, et ça s'entraîne. C'est un muscle mental. Et pour moi, elle repose sur trois piliers. La gratitude, la gratitude consciente, voir ce qui est déjà là, savourer déjà tout ce que... que tu as. Encore une fois, fais un pas 5 ou 10 ans en arrière, est-ce que tu es content ou contente d'être là où tu en es aujourd'hui ? D'avoir passé ce temps, ces biens, ce salaire, ce poste que tu as déjà. Ensuite, le deuxième pilier pour moi, c'est l'alignement. L'alignement au service de ce qui compte vraiment. Savoir ce qui est vraiment important pour toi. Tu m'offres demain une Lamborghini, peut-être symbole de réussite pour toi. Ah, c'est génial, mais alors moi, ça va me faire ni chaud ni froid. J'essaye là de me projeter en te parlant de ça. Ok, jolie mécanique, ok. Même un sac à main d'une très très grande marque à 100 000 euros, ok, cool. Mais honnêtement, là, au moment où je te parle, ça ne me fait pas vibrer. Ça ne me fait pas vibrer, ni l'une ni l'autre. Troisième pilier, la permission. T'autoriser à recevoir sans t'excuser. Est-ce que ça c'est quelque chose que tu arrives à faire aujourd'hui ? Comment est-ce que tu pourrais t'entraîner à recevoir au même titre, au moins équivalent de tout ce que tu donnes autour de toi ? Et j'ajouterais un quatrième pilier. En enregistrant cet épisode, je me rends compte qu'il en manque un. C'est l'investissement en soi. Oui, parce que beaucoup n'osent pas investir en un homme. Et encore plus, nous, mesdames, on a toujours mieux à faire, n'est-ce pas ? Payer les études, les vacances, les vêtements, pour les enfants, bien évidemment, qui grandissent toujours trop vite. La plupart d'entre nous finançons la vie des autres, mais pas notre propre expansion. C'est quelque chose que j'observe depuis des années, et que la pratique du coaching cristallise chaque jour, je dirais, plus intensément. Une femme va hésiter beaucoup plus longtemps avant de franchir le pas de se faire coacher. Promis. Et ira souvent vers le programme le moins cher, même s'il ne correspond pas vraiment à ses besoins. Alors que les hommes ont beaucoup plus de facilité à passer le cap et cibler d'entrée le programme le plus complet, donc souvent aussi le plus coûteux. Que ce soit lorsque c'est sur leur fonds propre ou lorsque c'est pris en charge par leur entreprise. Il n'y a pas trop de distinction par rapport à ça. Pourquoi ? Parce qu'encore une fois, nous sommes éduqués depuis toujours dans la valorisation du sacrifice. Parce que dépenser pour soi, c'est encore perçu. comme un luxe, du superflu. Alors que c'est une ressource, un investissement sur l'avenir. Que ce soit du coaching ou autre chose, entendons-nous bien. Investir en soi, se nourrir, un diplôme, une formation ou tout simplement une activité qui nous fait du bien. Investir en soi n'est pas une dépense, c'est une déclaration de confiance. C'est une amplification de notre capacité à justement gérer l'avenir, à gérer la suite. finir Je crois en ma capacité à faire fructifier ce que j'apprends. Je crois en moi. Et ça, c'est la vraie sécurité. Parce que lorsque tu sais créer de la valeur une fois, tu peux la recréer, tu peux t'adapter aux situations, quelles qu'elles soient. On le voit bien avec les gagnants du loto. Près de 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans. C'est juste dingue ! Moins de 5 ans ! Parce que la plupart n'ont pas développé la compétence, la posture, la conscience de l'argent. Quand tu apprends à générer de la valeur, à créer de la valeur, à oser la monétiser, tu deviens ton propre capital. Et ça c'est quelque chose qui est vraiment hyper important et pour la raison pour laquelle il y a des entrepreneurs qui réussissent versus d'autres entrepreneurs qui ont plus de difficultés au-delà. du marché en lui-même ou du produit. Il y a vraiment cet enjeu de mindset et de relation à l'argent à retravailler. À chaque fois que tu investis en toi, c'est un pari sur l'avenir où tu viens te renforcer. Et ça, une fois que c'est acquis, personne ne peut te le reprendre. Et c'est pour ça que tu as certains entrepreneurs qui ont cette capacité à créer plusieurs business différents, alors qu'ils ne sont pas experts ni dans les uns ni dans les autres. C'est une façon de faire, une façon d'appréhender ce rapport à l'argent. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Alors, moi j'ai envie de te demander, on a bientôt terminé, mais avant de partir, j'aimerais te demander, quand as-tu investi ? pour la dernière fois en toi. Vraiment en toi, pour toi. Pas pour apprendre une nouvelle certification professionnelle, mais pour te faire du bien, pour te transformer, pour te former aussi peut-être potentiellement, ce n'est pas ça le souci, mais pour te transformer toi. Je serais curieuse d'avoir ton retour. Pour conclure, j'aimerais que tu emportes ceci avec toi. Ton salaire n'est pas ta valeur en tant que personne. Il n'est pas ce que tu mérites. Il est celui que tu crois mériter. Alors c'est certain que si demain tu demandes 200 000 euros alors que tu gagnes aujourd'hui 40 000 euros ou 50 000 euros par an, ça va être un petit peu compliqué. Restons raisonnables et alignés. Mais pourquoi ne pas t'autoriser à imaginer que demain tu sois un... capacité de prendre des postes beaucoup mieux rémunérés. Si tu fais ce qu'il faut pour y aller, pour y accéder, si tu fais ce qu'il faut pour travailler ton mindset, les capacités ou les connaissances qui te manquent peut-être aujourd'hui, pourquoi est-ce que ça ne serait pas envisageable ? Ce que tu crois mériter, la bonne nouvelle dans tout ça, c'est que tu peux le reprogrammer, cette croyance de mériter. L'argent, il ne mesure pas ce que tu as, il amplifie ce que tu crois être capable. de créer. Ça, c'est quelque chose que j'aimerais que t'emportes aussi avec toi. Il ne mesure pas ce que tu possèdes. L'argent, c'est un amplificateur. C'est un outil qui va te permettre d'amplifier ce que tu peux créer. Alors, je te dis à la semaine prochaine pour le prochain épisode. L'argent est ce que tu es prêt à assumer. On va parler de négociation aussi. On parlera de ce moment où tu poses ta valeur sur la table et où tu cesses de demander pour commencer à assumer. On parlera aussi de reconnaissance, de posture et donc comment concrètement se transformer, transformer sa relation à l'argent et négocier et être plus à l'aise dans ces situations. On parlera de reconnaissance, donc de posture, de transformation profonde et surtout cette transformation où tu arrêtes de chercher la permission pour simplement incarner cette valeur et cette relation à l'argent, quel que soit le contexte. À la semaine prochaine ! J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

Description

Ton salaire ne dit rien de ta valeur.
Il dit ce que tu crois mériter.


Dans ce deuxième épisode, Stéphanie Martin explore l’origine de nos croyances autour de l’argent et leur poids invisible sur nos décisions.


  • Pourquoi certaines personnes se sentent “pauvres” avec 10 000 €,et d’autres sereines ?

  • Pourquoi tant de femmes investissent sans compter dans les autres, mais jamais en elles-mêmes ?


Entre neurosciences et introspection, cet épisode t’invite à reprogrammer ton rapport à la sécurité et à l’abondance.


« Ce que tu crois être ton plafond, n’est souvent que la peur que tu appelles prudence. »


Tu découvriras comment ton cerveau biaise ta perception de la rareté, pourquoi tu confonds souvent prudence et auto-limitation, et comment investir en toi redevient un acte de puissance.


“ Parce qu’on ne peut pas créer de l’abondance avec un cerveau programmé pour la rareté.”




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:52 — “Ton salaire, ce n’est pas ta valeur. C’est ce que tu crois mériter.”
🕰️ 04:30 — “L’argent ne sécurise pas, il rassure un instant, puis il exige davantage.”
🕰️ 07:48 — “Ce que tu retiens, se fige. Ce que tu fais circuler, revient.”
🕰️ 10:12 — “Et toi, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ?”
🕰️ 12:00 — “Ce que tu crois être ton plafond n’est souvent que la peur que tu appelles prudence.”
🕰️ 14:25 —  “Investir en soi, c’est une déclaration de confiance.”

#Abondance #Mentalité #Neurosciences #Leadership #CoachingDirigeant #InvestirEnSoi #MindReset #Rarete #ResetYourMind #Lucidité


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 78e épisode. Cet épisode, c'est le deuxième de cette mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté le précédent, je t'invite vivement à l'écouter tout d'abord. Dans l'épisode précédent, nous avons effectivement parlé de ce que l'argent réveille émotionnellement, de ce qu'il représente, et surtout de ce qu'il révèle, à savoir la valeur que tu t'accords. Aujourd'hui, nous allons aller un petit peu plus loin, parce que ce que tu gagnes, ce n'est pas ta valeur, c'est ce que tu crois mériter. Et ça, crois-moi, ça change tout. À toi qui m'écoute pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais... que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Tant oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tensions que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition. Mini dans la durée, mais assez costaud et assez intense. Neuf semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental, retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair. Apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement. Reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans. Cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas prendre soin. On y parlera de cycle à clombe, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi. afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. A très vite ! On nous a répété qu'il fallait gagner sa vie, comme si on devait mériter cette vie. Et dès l'enfance, tu entends entre 10 000 et 15 000 phrases sur l'enfant avant même l'âge de 10 ans. Or, je pense que ça conditionne un petit peu ton départ. Des phrases qui s'impriment dans ton système nerveux comme des vérités absolues. L'argent, ça se mérite. Il faut savoir rester à sa place. Mais pour qui te prends-tu ? Peut-être même que tu as pu entendre « l'argent c'est sale » . On est au-dessus de ça, nous. Résultat, ton cerveau les transforme en réflexes automatiques. En autoroute neuronale, ce n'est pas la première fois que tu m'entends utiliser cette expression, ou tu as certainement déjà dû l'entendre aussi ailleurs. À force de penser d'une certaine manière, le cerveau qui est là pour optimiser cette dépense d'énergie, quand tu prends toujours le même chemin, lui il fait en sorte que ce soit le plus vite possible et le plus économe possible. Donc forcément, au bout d'un moment, il ne réfléchit même plus. Il ne met même plus. en question, il ne remet même plus en question certaines actions, décisions. Après tout, on a toujours fonctionné comme ça. Et 95% de décisions, y compris financières, se font de cette manière-là, en pilote automatique. Je te rappelle que chaque jour, on a environ entre 60 et 65 000 pensées qui nous traversent l'esprit. Donc autant te dire que le cerveau, pour être focus, eh bien il automatise autant de choses qu'il le peut, afin d'essayer de gérer au mieux. le plus efficacement possible avec une dépense énergétique la plus basse. Et dans ce pilote-là, eh bien souvent, tu rejoues le scénario de tes parents ou de ceux que tu crois être nobres, acceptables, socialement et moralement. Je me dis, et je le dis souvent à mes coachés, ce que tu crois être ton plafond n'est souvent que le reflet de la peur que tu appelles prudence. Oui, oui. Quand tu gagnes plus, je suis certaine qu'une part de toi se réjouit. mais qu'une autre, très vite, s'inquiète tout aussi rapidement. Je me trompe ? Avec ces phrases du type, ou ces pensées en tout cas, que tu n'oses peut-être même pas prononcer à voix haute. Et si je perdais tout ? Eh oui, ton cerveau. ne cherchent pas le confort, ils cherchent la certitude. Et c'est pour ça que tu peux avoir plus d'argent sans jamais te sentir vraiment sécure, plus riche, plus serein ou plus sereine. C'est pour cela peut-être aussi que tu n'oses pas quitter ton job actuellement. Après tout, il n'est pas si mal payé, même s'il te rend terriblement mal, malheureux ou malheureuse. Alors, quand as-tu commencé à croire que l'argent c'était dur à avoir ? D'où cela te vient-il ? Vraiment, je t'invite à te poser la question, à te poser quelques instants et à y réfléchir. Quand as-tu commencé à croire que l'argent, c'est dur à avoir ? D'où cela vient-il ? Et pourquoi est-ce qu'il n'y en a jamais assez ? Pourquoi est-ce qu'il en faut toujours plus ? Et enfin, qu'est-ce qui se passerait pour toi si tu cessais de te dire que l'argent, c'est dur à avoir ? Il y a un deuxième aspect à ne pas négliger, cette fameuse association argent-sécurité. L'argent ne sécurise pas, il rassure un instant, mais très vite il exige davantage, jamais assez. Parce que la sécurité financière n'a rien de rationnel dans l'absolu, elle est émotionnelle. Et surtout, elle n'est pas universelle. Pour certains, avoir 5000 euros de côté suffit à dormir paisiblement et c'est déjà énorme. Pour d'autres, il va en falloir 10 000. D'autres encore, 100 000 peut-être. Et parfois même, 100 000, on ne dort pas forcément mieux. Ce seuil, ce chiffre de sécurité à avoir sur ton compte en banque ou sur tes comptes en banque, il est défini par ta propre histoire. Parce que tu penses avoir besoin de ta propre échelle de valeur. Et ça, tu l'as construit au fil et à mesure des années. Il est défini par ta peur du manque aussi. Qu'est-ce qui se passe si demain je n'ai plus cette somme, cet argent ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qu'on appelle le seuil subjectif de sécurité. Et il varie selon ton histoire, ton éducation, ton environnement. Et ton cerveau, lui, encore une fois, il a besoin de croire qu'il contrôle, qu'il maîtrise. L'avantage de l'argent, c'est qu'il se compte assez facilement, il est chiffré. Et encore une fois, c'est une notion universelle, même s'il y a des monnaies différentes. avec un chiffre et une notion universelle et un taux de change sécurisé a priori, eh bien, ça semble être maîtrisé, non ? Alors, cet argent est devenu avec le temps ce symbole, le symbole de ce contrôle. Mais quand tu cherches la sécurité à l'extérieur, tu oublies la seule véritable et fondamentale sécurité, celle que tu construis à l'intérieur, celle de savoir que tu sauras t'adapter même si tout change. Et en ce moment, c'est certainement ce qui alimente autant la crise de sens, pour ne pas dire les crises d'angoisse en cours que l'on peut constater partout à travers les gouvernements, la politique, l'économie, tout autour de nous. Et si je perdais un chiffre de mon épargne ou toute mon épargne ? Ça, ça en réveille plus d'un ou plus d'une la nuit. Bien sûr, il y a le labeur et les années de travail parfois pour constituer de ce capital, bien évidemment. Mais si on a réussi à le faire une fois ? pourquoi ne serions-nous pas capables de le refaire ? Autrement, et certainement mieux, et certainement plus vite aussi. Ce seuil, ce montant qui nous semblait indispensable au niveau de notre carrière, par exemple, est-il toujours le même que celui dont nous aurons besoin aujourd'hui, ou besoin, vraiment besoin, dans dix ans ? À partir de quel montant te sens-tu toi en sécurité ? T'es-tu déjà posé cette question ? Quel est le montant, le tien, aujourd'hui, qui te permet de te sentir en sécurité ? Et si tu te remets dans les baskets du toit ou de la toit d'il y a dix ans, est-ce que tu crois que c'était le même montant ? Vraiment, en toute objectivité. Et si tu avais une baguette magique pour te projeter dans le futur, dans dix ans de plus, avec peut-être des cheveux blancs, des enfants très grands, peut-être même des petits-enfants, que sais-je, quel serait le montant qui te rassurerait ? Qu'est-ce que tu crois qu'il te... t'empêcherait de ressentir si tu l'avais vraiment ? Qu'est-ce que ça gommerait dans ton quotidien ? Pas si facile. Ce qui lui entravait une relation plus saine aussi avec l'argent, pour bon nombre d'entre nous, c'est ce fameux biais du don de soi, quand la générosité devient une fuite, quand la pensée principale, la pensée motrice, c'est « je donne » . Donc je vaux. Je vois tellement d'entre nous, prisonniers et prisonnières de ce réflexe. Je donne, donc j'ai de la valeur. C'est une équation invisible, mais ancrée si fondamentalement en nous, et encore une fois, assez fortement, plus fortement chez vous mesdames, qui conditionne de nombreux réflexes de fonctionnement et de réaction. Tu donnes ton temps, ton énergie, ton attention, tu te rends indispensable, et plus tu donnes, et plus tu crois mériter ta place. C'est noble. Je sais, le renoncement de soi est noble. Les femmes de tout temps, de la récostrocatie, de la bourgeoisie, étaient nobles aussi parce qu'elles donnaient leur temps aux pauvres et aux miséreux. Oui, c'est chouette, mais c'est très clairement épuisant. Pourquoi est-ce qu'il y a autant de femmes aujourd'hui qui sont aidantes et qui arrêtent de travailler partiellement ou temporairement ? Parce que c'est noble, parce que ça a de la valeur. Oui, c'est vrai, mais à la fin du mois, ça ne te fait pas manger. Et puis... à force de donner, on oublie quelque chose de fondamental qui est d'apprendre à recevoir. Et ça, ça devient un véritable conditionnement pour beaucoup d'entre nous. C'est problématique pour beaucoup. Recevoir, c'est inconfortable, voire insupportable. On le voit dans les petits gestes du quotidien. Observe autour de toi, quelqu'un ou sur toi-même, quelqu'un qui te fait un compliment. Qu'est-ce que tu réponds ? Oh, ce n'est rien. C'était une petite chose. Ce n'était pas... Ce mot petit. combien de fois est-ce qu'on l'utilise ? Non, mais est-ce que je peux te poser une petite question ? Non, je peux te poser une question ? Ou alors, on t'offre un cadeau et tu te sens gêné, tu sais pas comment réagir. Parfois même, dans certaines situations, tu n'aimes pas fêter ton anniversaire. Parce que tu ne sais pas trop quoi faire de cette attention. C'est désagréable, c'est inconfortable, c'est pourquoi moi, tout de suite, là, exposer ? Non, mais j'ai pas besoin, je me débrouille très bien tout seul. D'un point de vue neuroscientifique, c'est fascinant. donner déclenche une décharge de dopamine, de plaisir, de reconnaissance et de gratitude. Recevoir, en revanche, active la zone de la vulnérabilité, de la faille. Donc quand tu reçois, ton cerveau ne dit pas merci, il se dit danger. C'est dingue ! Il ne dit pas merci, il active danger. Parce que recevoir, c'est être vu, c'est être mis sur le devant de la scène. Et être vu, c'est être exposé. Et être exposé, Merci. ça veut dire potentiellement être exclu du groupe, c'est ne plus être dans le groupe mais à l'extérieur du groupe. Et être dans le groupe c'est rassurant, c'est sécurisant, et c'est ce qui pendant des années a encodé notre patrimoine génétique de cortex reptilien, de le groupe assure ma sécurité. Alors inconsciemment on repousse. Tu dis non non c'est bon, t'inquiète pas, ça me fait plaisir de passer mon seul week-end libre du mois à venir t'aider à déménager. Tu minimises. Oui, oui, on va prendre ce dossier, c'est pas grave, c'était pas si énorme. Tu as passé tes nuits et tes week-ends pendant plus d'un mois et demi. Tu restes du côté sûr, celui du don, parce qu'il est plus facile pour toi, plus honorable. Mais il n'y a pas de circulation sans réception. Et je pense que c'est là mon message principal dans toute cette tirade, c'est qu'il n'y a pas de circulation sans réception. Or, l'argent, la valeur... Ça circule, c'est un flux. Mais ça, on le creusera un peu plus dans le prochain épisode. Il n'y a pas d'abondance sans ouverture. Alors je sais qu'on t'a appris à donner sans compter, mais qui est-ce qui t'a appris à recevoir sans t'excuser ? Vraiment, pose-toi la question. Est-ce que tu fais partie de celles et ceux qui ne savent plus où se mettre quand on leur offre quelque chose ? Est-ce que tu aimes fêter ton anniversaire ? Vraiment, honnêtement, juste pour toi et toi seule, c'est quoi la réponse ? Ou est-ce que tu t'empresses de dire « Oh, tu n'aurais pas dû » quand on te fait un cadeau. Moi, personnellement, je sais dans quelle catégorie je me place. J'aimerais maintenant te parler d'abondance. Qu'est-ce que l'abondance pour toi ? T'es-tu seulement déjà posé la question ? Et à quoi est-ce que cela ressemblerait ? Est-ce une somme ? Est-ce un nombre de biens matériels ? Est-ce un nombre de biens immatériels ? Enfin, quelle forme concrète ça prendrait, l'abondance ? Pendant mon temps, je me suis débattue avec ces notions, formatées depuis le plus jeune âge que j'étais, par ce manque justement et cette conception qu'il faut faire attention à l'argent, ne pas trop dépenser. Car, sous-entendu, il n'y en a jamais assez, il faut avoir un matelas, il faut prévoir, anticiper des jours moins bons. Pas des jours meilleurs, des jours moins bons. L'abondance, c'est variable. Il n'y a pas une seule et unique définition. Est-ce que tu en as conscience de cela ? Parce que si tu interroges chérie, si tu interroges tes proches, des collègues, des amis, tu verras que personne n'a la même définition ni le même seuil. Alors j'ai plutôt envie de te dire que l'abondance, c'est un état intérieur. C'est quelque chose qui t'appartient et qui t'est propre. Et si ça t'appartient et que ça t'est propre, et bien peut-être que tu peux le retravailler, le redéfinir pour être à ton avantage et à ton soutien plutôt que t'alimenter d'une énergie négative de manque. Non ? Les neurosciences, elles nous montrent en plus que le cerveau, il surestime la rareté de 50%. Autrement dit, tu perçois toujours moins d'abondance qu'il n'y en a réellement. Parce que ton cerveau, il vient biaiser, comme s'il avait des verres, des lunettes grossissantes, par 50%. Alors ton cerveau, lui, il cherche d'abord les signaux de danger, avant ceux de la gratitude. Alors l'abondance, oui, c'est un état intérieur, c'est quelque chose qui est propre, et ça s'entraîne. C'est un muscle mental. Et pour moi, elle repose sur trois piliers. La gratitude, la gratitude consciente, voir ce qui est déjà là, savourer déjà tout ce que... que tu as. Encore une fois, fais un pas 5 ou 10 ans en arrière, est-ce que tu es content ou contente d'être là où tu en es aujourd'hui ? D'avoir passé ce temps, ces biens, ce salaire, ce poste que tu as déjà. Ensuite, le deuxième pilier pour moi, c'est l'alignement. L'alignement au service de ce qui compte vraiment. Savoir ce qui est vraiment important pour toi. Tu m'offres demain une Lamborghini, peut-être symbole de réussite pour toi. Ah, c'est génial, mais alors moi, ça va me faire ni chaud ni froid. J'essaye là de me projeter en te parlant de ça. Ok, jolie mécanique, ok. Même un sac à main d'une très très grande marque à 100 000 euros, ok, cool. Mais honnêtement, là, au moment où je te parle, ça ne me fait pas vibrer. Ça ne me fait pas vibrer, ni l'une ni l'autre. Troisième pilier, la permission. T'autoriser à recevoir sans t'excuser. Est-ce que ça c'est quelque chose que tu arrives à faire aujourd'hui ? Comment est-ce que tu pourrais t'entraîner à recevoir au même titre, au moins équivalent de tout ce que tu donnes autour de toi ? Et j'ajouterais un quatrième pilier. En enregistrant cet épisode, je me rends compte qu'il en manque un. C'est l'investissement en soi. Oui, parce que beaucoup n'osent pas investir en un homme. Et encore plus, nous, mesdames, on a toujours mieux à faire, n'est-ce pas ? Payer les études, les vacances, les vêtements, pour les enfants, bien évidemment, qui grandissent toujours trop vite. La plupart d'entre nous finançons la vie des autres, mais pas notre propre expansion. C'est quelque chose que j'observe depuis des années, et que la pratique du coaching cristallise chaque jour, je dirais, plus intensément. Une femme va hésiter beaucoup plus longtemps avant de franchir le pas de se faire coacher. Promis. Et ira souvent vers le programme le moins cher, même s'il ne correspond pas vraiment à ses besoins. Alors que les hommes ont beaucoup plus de facilité à passer le cap et cibler d'entrée le programme le plus complet, donc souvent aussi le plus coûteux. Que ce soit lorsque c'est sur leur fonds propre ou lorsque c'est pris en charge par leur entreprise. Il n'y a pas trop de distinction par rapport à ça. Pourquoi ? Parce qu'encore une fois, nous sommes éduqués depuis toujours dans la valorisation du sacrifice. Parce que dépenser pour soi, c'est encore perçu. comme un luxe, du superflu. Alors que c'est une ressource, un investissement sur l'avenir. Que ce soit du coaching ou autre chose, entendons-nous bien. Investir en soi, se nourrir, un diplôme, une formation ou tout simplement une activité qui nous fait du bien. Investir en soi n'est pas une dépense, c'est une déclaration de confiance. C'est une amplification de notre capacité à justement gérer l'avenir, à gérer la suite. finir Je crois en ma capacité à faire fructifier ce que j'apprends. Je crois en moi. Et ça, c'est la vraie sécurité. Parce que lorsque tu sais créer de la valeur une fois, tu peux la recréer, tu peux t'adapter aux situations, quelles qu'elles soient. On le voit bien avec les gagnants du loto. Près de 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans. C'est juste dingue ! Moins de 5 ans ! Parce que la plupart n'ont pas développé la compétence, la posture, la conscience de l'argent. Quand tu apprends à générer de la valeur, à créer de la valeur, à oser la monétiser, tu deviens ton propre capital. Et ça c'est quelque chose qui est vraiment hyper important et pour la raison pour laquelle il y a des entrepreneurs qui réussissent versus d'autres entrepreneurs qui ont plus de difficultés au-delà. du marché en lui-même ou du produit. Il y a vraiment cet enjeu de mindset et de relation à l'argent à retravailler. À chaque fois que tu investis en toi, c'est un pari sur l'avenir où tu viens te renforcer. Et ça, une fois que c'est acquis, personne ne peut te le reprendre. Et c'est pour ça que tu as certains entrepreneurs qui ont cette capacité à créer plusieurs business différents, alors qu'ils ne sont pas experts ni dans les uns ni dans les autres. C'est une façon de faire, une façon d'appréhender ce rapport à l'argent. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Alors, moi j'ai envie de te demander, on a bientôt terminé, mais avant de partir, j'aimerais te demander, quand as-tu investi ? pour la dernière fois en toi. Vraiment en toi, pour toi. Pas pour apprendre une nouvelle certification professionnelle, mais pour te faire du bien, pour te transformer, pour te former aussi peut-être potentiellement, ce n'est pas ça le souci, mais pour te transformer toi. Je serais curieuse d'avoir ton retour. Pour conclure, j'aimerais que tu emportes ceci avec toi. Ton salaire n'est pas ta valeur en tant que personne. Il n'est pas ce que tu mérites. Il est celui que tu crois mériter. Alors c'est certain que si demain tu demandes 200 000 euros alors que tu gagnes aujourd'hui 40 000 euros ou 50 000 euros par an, ça va être un petit peu compliqué. Restons raisonnables et alignés. Mais pourquoi ne pas t'autoriser à imaginer que demain tu sois un... capacité de prendre des postes beaucoup mieux rémunérés. Si tu fais ce qu'il faut pour y aller, pour y accéder, si tu fais ce qu'il faut pour travailler ton mindset, les capacités ou les connaissances qui te manquent peut-être aujourd'hui, pourquoi est-ce que ça ne serait pas envisageable ? Ce que tu crois mériter, la bonne nouvelle dans tout ça, c'est que tu peux le reprogrammer, cette croyance de mériter. L'argent, il ne mesure pas ce que tu as, il amplifie ce que tu crois être capable. de créer. Ça, c'est quelque chose que j'aimerais que t'emportes aussi avec toi. Il ne mesure pas ce que tu possèdes. L'argent, c'est un amplificateur. C'est un outil qui va te permettre d'amplifier ce que tu peux créer. Alors, je te dis à la semaine prochaine pour le prochain épisode. L'argent est ce que tu es prêt à assumer. On va parler de négociation aussi. On parlera de ce moment où tu poses ta valeur sur la table et où tu cesses de demander pour commencer à assumer. On parlera aussi de reconnaissance, de posture et donc comment concrètement se transformer, transformer sa relation à l'argent et négocier et être plus à l'aise dans ces situations. On parlera de reconnaissance, donc de posture, de transformation profonde et surtout cette transformation où tu arrêtes de chercher la permission pour simplement incarner cette valeur et cette relation à l'argent, quel que soit le contexte. À la semaine prochaine ! J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

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