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Réveille ta nature

51. Oser sa créativité avec Thérésa Doyle

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39min |04/12/2024|

23

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39min |04/12/2024|

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Description

🎙️ Dans cet épisode de podcast, j'ai la joie d’accueillir Thérésa Doyle, art-thérapeute où nous explorons diverses thématiques à savoir la reconnexion au corps et à ses émotions, au fait d'oser sa créativité, d'aller explorer des parts de soi encore méconnues et d'oser sa souveraineté.

Avec toute la joie et la douceur qu'elle incarne, Thérésa nous parle de ses diverses expériences, de toutes les casquettes qu'elle a pu emprunter ainsi que son parcours avec ses émotions.
Elle t'invite ici à te connecter de plus en plus à "suivre les papillons" à l'intérieur, à te faire accompagner pendant le chemin et à oser te lancer dans des projets qui te tiennent à cœur. ❤️


Thérésa nous invite également à célébrer toutes les étapes, à se connecter à nos ressentis et à faire preuve de douceur envers nous même. Elle nous parle également de son métier qu'elle exerce avec passion et partage des témoignages de personnes qu'elle a pu accompagné.


✨ Le samedi 11 Janvier aura lieu la journée Chaud-doudou une journée privilégiée avec moi en tout petit groupe où l'esprit Hygge et slow live sera mise à l'honneur ! L'occasion de poser de nouvelles intentions pour cette nouvelle année qui arrive 💓
Tu nous y rejoins ? https://aurore-bioty.systeme.io/journee-chauddoudou


🧙 Si tu souhaites suivre Thérésa, tu peux la retrouver via son site internet et ses réseaux : https://www.instagram.com/theresadoyle_art_therapeute ou sur http://www.theresadoyle.de/fr
Elle propose une retraite de 3 jours 100% en ligne et gratuite du 12/12/24 au 14/12/24, que tu pourras retrouver sur son site internet.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans le podcast pétillant et authentique réveille ta nature telle une petite fée clochette j'ai à coeur de t'emmener dans mon univers et à te guider vers plus de paillettes et de connexion au coeur je suis aurore praticienne bien-être et coach j'accompagne les femmes qui souhaitent s'épanouir dans leur coeur dans leur corps et dans leur esprit je t'invite à cliquer dans la description pour avoir plus d'infos sur mes actualités Tu me suis ? Bienvenue à toi dans cet épisode de podcast, bienvenue à vous dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, c'est un épisode spécial parce que je suis en duo, je ne suis pas toute seule derrière mon micro, je suis avec Thérésa, que je viens de découvrir et avec qui on a une espèce de connexion. On s'est dit, je vais enregistrer un épisode de podcast avec toi. Donc Thérésa, est-ce que peut-être tu peux nous dire quelques mots sur toi pour commencer, ce qui te vient ? Il n'y a pas forcément ce qui te vient. Il n'y a pas de structure particulière. Mais dis-nous en plus sur toi.

  • Speaker #1

    Ça marche. Merci, Aurore, déjà de m'accueillir ici. Merci. Bonjour tout le monde. Et oui, ça a vraiment été une étincelle. J'ai eu l'impression de me reconnaître. Ce n'est pas le mot. Mais il y a des choses que j'ai vues en toi qui sont rentrées en écho en moi. Et je me suis dit, génial, cette ouverture. pour la nature, pour le tarot, pour aussi qu'on s'est échangé le flot de suivre notre intuition, en fait. Et c'est quelque chose que je fais et que j'emmène dans ma vie, de suivre l'intuition.

  • Speaker #0

    C'est une forme de boussole, finalement, c'est ça ? Ça te permet de te guider ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, ouais. Je pense que c'est la meilleure boussole, en fait, qui peut nous guider.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que tu... C'est rigolo, on avait plusieurs espèces de synchronicités où je t'ai retrouvée via un groupe. Plusieurs groupes d'entrepreneurs et via aussi un challenge auquel on a pu participer toutes les deux, via Anne-Claire Méret. Il y a eu des échos, des synchronicités. Est-ce que peut-être tu peux nous parler un petit peu, je pense qu'on a des parcours, forcément à mon avis des valeurs communes et comme tu dis, des choses en lien. Mais est-ce que tu peux peut-être nous parler un petit peu de qui tu es, de ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors aujourd'hui... Je travaille en tant qu'art-thérapeute et coach. Et il y a plus de 20 ans, j'étais trapéziste, comédienne. Du coup, j'ai un parcours qui vient vraiment du corps, d'une reconnexion. On a besoin de reconnecter à mon corps, à mes émotions. Et sans forcément poser ces mots-là à cette époque. Et puis, j'ai déménagé en Allemagne. Maintenant, je suis en Allemagne, je suis française, mais là, j'habite en Allemagne. Il y a plus de 10 ans maintenant. Et il y a eu un temps de destruction. où tout ce que j'ai construit toute ma vie s'est détruit. J'ai mis des coups de pied aussi dans les murs, et puis il y a eu un peu les deux. Et puis un besoin et un temps de reconnexion qui m'a amenée à l'art-thérapie, et au coaching et à l'accompagnement en général de l'humain. Et moi j'accompagne vraiment à passer de l'effacement de soi à l'affirmation de soi. J'ai le mot briller qui me venait. Et c'est... voilà. C'est là où je me sens vraiment à ma place aujourd'hui et avec une joie depuis cinq ans de me dire Ah, ça y est, je sais, j'ai trouvé ma famille ! Ça se sent quand on parle. Génial. Du coup,

  • Speaker #0

    c'est un chemin qui était assez long. Ça fait cinq ans. Qu'est-ce qui t'a amenée justement peut-être à l'accompagnement ? Tu parlais de reconnexion au corps aussi,

  • Speaker #1

    c'est des choses qui me parlent. J'ai plein de pistes de réponses. Qu'est-ce qui... Alors... Je pense que j'ai toujours été passionnée de l'humain, de comprendre comment déjà moi je fonctionnais. J'étais hyper timide, je n'osais pas. Dès qu'on me posait une question, c'était blackout, du coup je ne savais pas quoi répondre. Du coup, ça a été pour moi, au moment où je faisais du théâtre, vraiment une question de comment je fonctionne, comment fonctionnent les autres. Et ça, ça m'a accompagnée, ça continue à m'accompagner. Et ma mère était déjà dans l'accompagnement, du coup je pense que j'ai été peut-être nourrie au biberon de ça. Il y a 15 ans maintenant, ma mère est décédée d'un cancer. Je dirais qu'on formait presque un duo. J'ai dû, où la vie m'a amenée à apprendre à me reconnecter à qui je suis moi-même, à être mon propre parent pour moi. Ça n'a pas été qu'un chemin facile, mais pour moi maintenant, c'est un vrai cadeau de la vie de m'avoir permis de grandir. En tout cas, c'est mon expérience, et puis c'est aussi avec le temps que je peux le dire. Le fait d'avoir perdu ma mère, mon père un an après, ça m'a permis de... de plus devoir suivre un modèle et vraiment être libre à me construire et à me trouver. Et voilà, et par des traumas enfantins, je vais peut-être pas rentrer dans le détail, mais je vais peut-être me mettre à poil. J'ai vécu de l'inceste enfant et du coup, il y a eu une déconnexion, je pense, du corps et des émotions. Et du coup... par le théâtre d'abord et puis vraiment par l'art-thérapie, par une recollection à mes sensations. Ça a été un apprivoisement, je dirais, de moi-même, de la vie et qui m'amène aujourd'hui à ce que je fais. Et c'est vraiment ce que j'ai envie de transmettre parce que quand même, la vie, c'est plus fun quand on est reconnecté à qui on est.

  • Speaker #0

    Et du coup, dans ton parcours, comment tu as réussi ? Parce que tu parlais de reconnexion au corps. Tu sais, il y a une forme de dissociation quand il y a des traumas comme ça. Oui.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'était quoi un peu les premières étapes ? Parce que j'imagine que tes premières reconnexions de corps, même si finalement tu dis que ça fait longtemps que tu as fait du théâtre et tout, comment tu as vécu les choses ? Parce que ça devait être challengeant au début. Comment tu as évolué dans ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est un parcours, je dirais, multi... qui a été sur plusieurs plans différents. Et au fur et à mesure des années, j'ai 42 ans aujourd'hui. Et le théâtre, j'ai commencé quand j'avais 4 ans. C'est vraiment... Et en fait, au début, je n'avais pas ces mots. Au début, je sentais des émotions, mais je n'arrivais pas forcément à poser des mots dessus. Et puis, par le cirque et tout, c'était vraiment un entraînement. Et puis, apprendre, j'ai fait du clown aussi. Et du coup, apprendre, tu vois, là, je sens que ma main, elle cherche les mots. Et tu vois, d'apprendre à avoir confiance de ce que fait mon corps pendant que mon mental fait autre chose. Et ça, ça a été à l'époque. Et puis... Finalement, ça fait vraiment six ans que j'ai vraiment reconnecté, j'ai fait de la thérapie aussi entre-temps, reconnecté les émotions au corps. Et ça, ça a commencé par les constellations familiales. Et du coup, j'avais une thérapeute qui me disait Comment tu te sens ? Alors moi, du coup, je disais Je sens que c'est serré, je sens que c'est comme ça. Puis elle me dit T'es en colère ? Et du coup, je me dis Ah oui ! Et c'est comme ça que j'ai pu la reconnecter. En partageant ça, ce qui me revient, c'était, ça fait maintenant plus de dix ans, avec des thérapeutes, on faisait un travail sur un miroir, et ils me demandent quelle expression je ressens. Et j'étais en train de oh, oh et ils me demandent quelle expression tu ressens ? Et je leur dis je ne sais pas, peut-être de la colère, j'en sais rien, peut-être je suis triste Il a fallu qu'ils me disent et si ça ne serait pas le dégoût ? pour que je reconnecte à ce que j'étais en train de ressentir. Et voilà. Donc pour moi, l'extérieur m'a vraiment aidée, le miroir de l'extérieur à me reconnecter avec qui je suis. Et puis maintenant, par le dessin, par la peinture, je peux le faire moi-même. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un sacré cheminement. C'est des étapes, en fait. C'est au fur et à mesure. Et tu parles du miroir, de cet exercice-là, mais il y a aussi le fait, l'importance d'être accompagnée dans le chemin. Si tu n'avais pas eu ces miroirs-là de qu'est-ce que tu ressens ? Comment est-ce que c'est ça ? C'est plus compliqué quand même.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pourquoi, du coup, je trouve que les mots sont très importants et le miroir de la personne en face. Et en même temps, je mets de plus en plus de et dans ma vie, le fait de ressentir soi-même et de ne pas forcément avoir à mettre des mots sur tout. Et que ça peut être doux. Parce que pour moi, mon chemin, il a... Il n'a pas toujours été facile, il y a eu des émotions difficiles, mais ça n'a pas été... J'allais dire, ça n'a pas été difficile, j'ai quand même perdu mes parents, donc des choses moins cool. Mais je trouve que l'accompagnement en soi-même, ça peut être quelque chose de doux, de beau et de joyeux. On peut rigoler de soi-même aussi. Oui, avec des fois,

  • Speaker #0

    c'est pas forcément dans la douleur, ou des fois, c'est vrai qu'on entend parler même de thérapie, c'est pas confortable, il y a des moments qui sont durs, mais... Mais c'est un peu, moi j'ai l'image du papillon qui me vient, tu vois. C'est un peu le fait de sortir de sa chrysalide et de finalement briser un peu les chaînes, et ce qui convient plus pour justement être de plus en plus soi-même, c'est ce que tu disais tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Ouais. Et ce qui me vient aussi à ton partage, c'est que j'ai l'image quand on part en voyage, parfois on se fait toute une histoire avant et puis c'est compliqué de prendre la décision. Et finalement, quelque part, le plus dur, c'est d'acheter le billet. Enfin, le plus dur, c'est de prendre le rendez-vous avec le thérapeute. ou pour le papillon, la chenille se mène en saccharide. Mais une fois qu'on y est, on sait gérer les choses qui nous arrivent. Oui,

  • Speaker #0

    il y a des formes de peur. Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu pourrais conseiller à une personne qui sent que... Peut-être qu'il y a un moment de vie où il y a un changement, il y a une transformation qui arrive et il y a beaucoup de scénarios catastrophes ou de drames intérieurs où on se raconte énormément d'histoires. Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à une personne qui serait peut-être dans cette étape-là ? Il faut faire un peu un saut dans le vide, ça fait peur, mais comment on se jette un peu dans le vide comme ça ?

  • Speaker #1

    Il y a aussi plusieurs réponses qui viennent en même temps. Il y en a une, j'aimerais peut-être la lui poser. qu'elle pose sa voix sur son cœur et puis aussi bravo, je t'entends, je te vois on connait tous à tout moment des moments comme ça et du coup déjà de s'accueillir de s'accueillir là-dedans et puis peut-être de prendre un temps pour vraiment ressentir ce qui est là et après je dirais de se faire accompagner par quelqu'un où on sent que la personne vibre vive vivre. Et ce que j'aime bien dire aussi, c'est suivre les papillons dans le ventre, en fait. Et eux, ils ont raison. De suivre son cœur, de suivre ce qui nous met en joie. Même s'il y a la peur qui est là, d'oser se faire accompagner, d'oser prendre un premier rendez-vous et de suivre, en fait. C'est un chemin qui se fait au fur et à mesure. Si ce premier rendez-vous était super, si on sent que ça nous remet de l'énergie, que ça nous remet en vie, que c'est le bon chemin, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est hyper important. En fait, finalement, de poser une première étape, de suivre sa joie, d'être connectée, comme tu disais, à ses ressentis. Parce que des fois, il y a des personnes qui ont vraiment un grand Spielberg dans la tête, où ça raconte beaucoup d'histoires, où ça raconte beaucoup de drames. On peut étouffer, en fait, finalement, ces ressentis-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Il y a des fois, c'est vrai qu'on ne ressent plus du tout et que c'est juste trop, qu'on a juste envie presque que ça s'arrête. En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a quand même une... un élan de vie qui nous dit c'est trop, je ne peux plus, là il faut que je demande de l'aide. Et oser, parfois on ne sait pas trop comment, à qui aussi. Et en général dans toutes les villes, il y a des endroits même gratuits, où on peut appeler, je ne sais pas, les téléphones anonymes ou quoi, tu vois. Et puis en général la vie, elle nous met quand même quelqu'un sur le chemin qui nous dit hé, t'as vu ça ? ou quoi. Et de dire ouais Et il y a un moment où il faut quand même sauter dans le vide. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    On va sauter courage à deux mains, on va prendre courage et se dire, allez,

  • Speaker #1

    c'est parti. Oui. Mais tu vois, c'est comme les enfants, ils ne sautent pas d'une montagne avec un parachute dès la première fois. Au début, c'est juste la marche de trottoir, ils sont super contents et c'est génial. Et c'est ça, essayer de trouver la marche qui est OK pour nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et célébrer du coup, tu vois, cette image de grand monde. Et c'est ça aussi, c'est des fois de dire, ah bah oui. là franchement j'ai fait quoi c'est génial même si on n'a pas encore atteint le haut de la montagne c'est se dire mais en fait c'était courageux de le faire quoi donc bravo à moi et je suis fière de moi quoi oui et puis même si on s'est cassé la gueule quoi j'ai envie de dire parce

  • Speaker #1

    que ok c'était pas le bon chemin ok ok et de s'apporter de la douceur et de s'encourager à réessayer quoi complètement

  • Speaker #0

    C'est des beaux messages que tu partages là aussi. Et tu parlais justement aussi, il y a le mot douceur qui vient. C'est l'un des premiers mots qui m'a vu quand je t'ai vue, quand je t'ai entendue, même si je suis allée voir sur les réseaux et quand j'ai échangé avec toi. Et comment tu peux, comment, j'imagine que c'est une qualité d'être, mais comment on peut cultiver aussi plus de douceur avec soi ? Parce que quand on est en chemin, là on parlait de célébration, mais comment on peut faire ? pour cultiver plus de douceur et plus de joie parce qu'on sent que ça rayonne, que il y a de la lumière et tout. Et comment, en fait, qu'est-ce que tu pourrais dire sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Ce qui me vient, c'est un truc par rapport au dessin. Dessiner avec des pastels, directement avec les mains et on peut les râper sur... c'est comme les trucs pour passer le thé je sais pas comment ça s'appelle les ipatés tu peux râper les pastels dessus ou juste les faire directement sur le papier et après tu peux vraiment avec les mains et là ça permet de connecter à une douceur à quelque chose un peu comme un coussin tout doux ou un chat ou un chien pour les gens qui aiment les animaux pour moi ça c'est une façon de connecter à la douceur et sinon c'est un peu comme Il y a un moment où je l'avais perdu, cette joie, cette douceur. Elle m'est revenue quand j'ai commencé à... Il y a deux choses. Une chose, arrêter de la chercher, arrêter de combattre ce qui était là, et d'accepter. C'est facile à dire, mais voilà. Et puis, petit à petit, de voir ce qui me met en joie. Et ce qui me vient aussi, c'est... c'est d'oser connecter aux émotions qui sont là. Et souvent, même pour moi, j'ai un truc parfois qui dit, je tiens, ça va aller, ok. Et puis en fait, je me rends compte, de plus en plus, je me répète que ce n'est pas le bon chemin, accepte ce qui est là, accueille. Peut-être que je vais pleurer 30 secondes, mais ça ne dure pas en fait. Et puis, du coup, après ces pleurs, la dernière fois, c'était mon anniversaire, et l'endroit où je voulais aller, c'était fermé. Tu vois, j'étais vexée. C'est con, hein ? Mais du coup... Je me suis retrouvée toute seule dans la forêt, il faisait nuit, et du coup j'ai osé ces pleurs que je n'aurais peut-être pas osé si les gens m'avaient vues. Et ça n'a pas duré bien longtemps, mais j'ai pu après accepter, et puis il y a eu une douceur qui est venue. Effectivement, il y a la tête qui, pendant tout ce temps, me dit ce n'est pas grave, tu ne vas pas pleurer pour ça Non, ce n'est pas grave, c'est clair, il y a des choses plus graves dans la vie, mais il y a quand même des émotions qui sont là et qui sont douces, et qui ont envie d'être vécues, et puis je pense que ça peut être aussi la douceur qu'on s'apporte de les laisser passer.

  • Speaker #0

    complètement tu parles des émotions des énergies qui sont en mouvement donc il y a le fait de laisser passer les choses et il y a aussi pour moi la question du ressenti corporel tu parlais tout à l'heure du toucher des pastels moi mon outil que j'utilise beaucoup c'est les huiles essentielles il y a des odeurs des choses qui sont doux des senteurs qui sont doux ça peut être aussi un truc confortable un truc confortable très corporelle en fait.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as comme odeur doudou ?

  • Speaker #0

    Moi j'adore l'ilang ilang notamment, c'est essentiel, je trouve que c'est une nuit qui est très féminine et qui me fait énormément de bien justement quand je suis un peu dure avec moi-même ou moi tu vois j'ai une phrase des fois qui me vient c'est quand je suis en baisse d'énergie c'est un truc que j'ai du moins intégré dans mon parcours mais c'est des fois on peut se faire violence. C'est ce que je me disais régulièrement et je me dis mais en fait... horrible, c'est-à-dire qu'il faut se faire violence d'aller contre soi finalement et quand je sens que je suis dans cette énergie un peu masculine, que j'appelle un peu massacrée qui est complètement coupée où j'ai envie de passer à l'action et j'arrive pas à revenir dans mon féminin en fait, c'est de revenir en fait de me reconnecter justement à la respiration parce que la respiration c'est un super outil de base, avec des huiles essentielles en plus on connecte directement au disque dur interne et c'est tellement... C'est magique,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, merci de le rappeler. C'est les trucs les plus simples, en fait. C'est tout simple, quoi. Juste respirer, prendre le temps.

  • Speaker #0

    Mettre une bougie, prendre un temps, mettre dans un plat, justement, tu vois, tout doux. Là, c'est dans les fins d'année.

  • Speaker #1

    Il fait un peu froid,

  • Speaker #0

    tout ça. De se mettre dans un confort, en fait.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle, ça me fait écho à ce qu'on a dit juste avant. Tu sais, des fois, il faut sauter dans le vide. Tu vois, il y a des fois, il faut se faire violence, il faut sauter dans le vide. Et c'est peut-être vrai d'un côté, en même temps, il y a des façons de sauter dans le vide peut-être plus tout doux.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est à l'aide d'être... Moi, c'est une question que je me pose souvent, c'est de quoi j'ai besoin. Parce que peut-être qu'il y a un jour, en effet, où je sens que... Bon, il y a quelque chose qui traîne depuis un temps, et je sens que j'ai besoin de sauter dans le vide parce que j'ai envie que ça bouge. Et il y a des moments où, en fait, non, j'ai pas envie. J'ai envie de m'être dans une plaide et de me reconnecter à mon corps, de me reconnecter à mes émotions. justement quand il y a beaucoup de mouvements dans la tête c'est de rapporter une sorte de sécurité dans le travail dans le corps et c'est hyper important aussi pour après justement sauter dans le vide mais pas tout faire en même temps il y a une phrase qui me soutient beaucoup c'est en

  • Speaker #1

    anglais follow the fun suis le fun, ce qui t'anime et pour moi c'est vraiment quelque chose qui m'aide à me reconnecter jusqu'en je sais pas ok qu'est-ce qui me donne envie et si j'ai pas envie je reste dans mon plaid au chaud ou ouais suivre ok ça me donne vraiment envie de faire ce truc là et du coup ça m'aide à faire les pas quoi ouais complètement c'est la joie c'est la joie la joie c'est le chemin je sais plus qui disait ça mais je sais que c'est une phrase que

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup entendu aussi lors de mes transmissions et c'est tellement vrai finalement suivre la joie suivre ce qui nous fait du bien c'est ce que suivre la joie et du coup il y a moi il y a une autre question qui me vient par rapport à ce que tu disais aussi, c'est que tu es très connectée. Alors là aussi, je pense qu'on est... Moi, justement, avec la pratique de l'art thérapie, je ne connais pas trop. Je sais que je suis très créative parce que j'adore dessiner et c'est quelque chose... qui est dans mon quotidien de plus en plus, que je me suis coupée, j'en faisais beaucoup quand j'étais enfant, et je me reconnectais dans l'air, ça fait énormément de bien. Et du coup, moi je trouve que c'est un outil incroyable, la créativité, le fait d'être dans les couleurs, de tester, et des fois il y a des personnes qui peuvent se bloquer, parce qu'elles vont se dire, ah bah je sais pas, moi je sais pas dessiner, ou justement qui vont pas être douces avec elles, qui vont dire, ah bah non, genre ça leur fait peur, parce qu'elles ont peur de mal faire, des choses comme ça. Comment tu procèdes toi ? Est-ce que tu peux nous parler un peu de ce que tu proposes par rapport à la thérapie ? Nous en dire un peu plus, parce que c'est aussi une pratique qui m'intrigue et qui, je pense, va intriguer aussi les personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Merci pour cette question. En fait, j'ai travaillé en hôpital. Je parle au passé parce que j'arrête la semaine prochaine pour être indépendante. Et puis en tant qu'indépendante. En hôpital, en fonction des services, il y a des gens qui ne sont pas forcément là pour faire de la thérapie, qui sont là pour être de nouveau super bien dans leur corps et que ça fonctionne. J'ai travaillé aussi avec des femmes qui ont des cancers du sein, des douleurs chroniques et des hommes aussi. Donc là, c'est différent, ils sont plus ouverts à la thérapie. Et puis les gens qui viennent me voir, ils ont aussi cette curiosité, sinon en privé. Et avec les personnes qui n'osent pas... souvent il y a ce que tu dis et même pour toutes les personnes je trouve même moi encore ce truc de vouloir bien faire, que ce soit beau que ça ressemble à quelque chose et j'ai plein d'idées à la fin votre créativité en fait, déjà quand on ne sait pas quand on ne sait pas dessiner entre guillemets c'est le meilleur moyen de commencer la thérapie Quand on contrôle trop, quand on sait trop, on laisse plus la place à l'invisible, à l'inconscient. On contrôle tout. Et du coup, c'est presque moins bien pour faire de la thérapie. Quand on n'a pas du tout d'habitude, quand on ne sait pas comment ça fonctionne, c'est là où on peut découvrir. Et c'est oser faire quelque chose qui ne sera pas parfait. Et une fois qu'on ose ce premier pas... là ça devient magique. Il y a quelqu'un qui a sonné à la porte, mais je le laisse fermer.

  • Speaker #0

    C'est d'enclencher, c'est de sortir finalement de ce... peut-être ces injonctions, il faut que ce soit joli, il faut que ce soit parfait, il faut que ce soit beau, parce qu'il y a quand même, je ne sais pas si dans les personnes que tu accompagnes, c'est le cas, mais il y a quand même beaucoup de personnes qui sont guidées par ce fameux soit parfait Tout chez les femmes, je trouve. Il faut que ce soit... Il faut que ce soit carré, il faut que ce soit propre, il ne faut pas faire d'erreurs, tout ça. Est-ce que c'est des cas que tu rencontres fréquemment, ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement, on travaille là-dessus, en fait. Si ça vient dans le dessin, on dit Ok, mais qu'est-ce que… Ça devient un thème, du coup, ça devient le thème sur lequel on travaille. Et il y a plein de choses qui arrivent, en fait. Je me souviens d'une femme qui dessine un paysage, et puis elle voulait rajouter une petite mode de terre. Et puis en fait, comme elle ne maîtrisait pas, ça fait un gros trou marron. C'était la première fois, tu vois, je me suis dit Oh mon Dieu, elle va se braquer ! Et en fait, non, elle a eu un truc, elle a fait Oh ! C'est un… Attends, je vais m'en aller loin. C'est un… Oh ! C'est tout en travaux ! Il y a un trou, c'est tout en travaux ! C'est comme moi ! Et là, elle a vraiment connecté à son dessin. Et il se passe souvent de la magie comme ça, en fait. Et du coup, c'est oser et puis faire avec ce qui vient. Et il y a des personnes qui ont besoin vraiment d'un truc. concrets, genre dessiner un arbre, dessiner... Ils ont besoin de savoir ce qu'ils font. Et d'autres personnes qui osent, moi j'adore commencer par connecter au corps, aux émotions, et puis quelle couleur j'ai envie, comme tu parlais des odeurs tout à l'heure, quelle odeur... Est-ce que j'ai envie de me faire du bien ? Est-ce que j'ai envie d'explorer ce qu'il y a là ? Quelle odeur j'ai besoin ? Qu'est-ce qui me dit mon corps ? Et là, d'aller vraiment dans quelque chose de plus abstrait et de plus énergétique, où on fait aussi de la magie différemment.

  • Speaker #0

    C'est vraiment précieux, ça donne envie quand on en parle. C'est vraiment précieux ces moments-là, c'est de sortir un peu, d'être dans ses mains, et c'est là en fait, des fois j'imagine, pareil tu pourras dire les témoignages, mais il y a des personnes, en fait on ne se rend pas compte, des fois on n'imagine pas de ce qui peut émerger, c'est comme dans une séance de coaching, ou comme des fois dans une forme de méditation, il y a un truc qui apparaît, on ne s'imagine pas du tout. Je pensais à ça quand tu parlais de la personne qui disait qu'elle était en travaux.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des trucs. Des fois, c'est très concret, des fois, c'est très abstrait. Une femme qui... Elle avait besoin, elle a fait des traits et puis je ne sais plus comment c'est. Il y a un truc qui ne lui plaisait pas dans son image parce que c'était trop fouillis. Du coup, on a travaillé là-dessus. Comment ça serait pour vous ? Du coup, elle me dit, je dis vous parce que c'était à l'hôpital. Il faut que je mette de l'ordre. C'est quelqu'un qui avait besoin de beaucoup de liberté. Du coup, se mettre des cases, se mettre de l'ordre, c'était quelque chose qui n'était pas très agréable. Et du coup, on a travaillé sur le dessin, en fait, qu'est-ce qui serait une structure agréable pour elle. Et c'est vraiment une fin, ouais. Jusqu'à ce qu'elle dessine, elle fasse des traits, ça lui a fait du bien de faire des traits, des émotions qui sont venues. Et puis, jusqu'à ce qu'elle ait un dessin assez diffus, où elle a rajouté des traits un peu transparents, blancs. Et là, elle a fait Ah, ça, ça fait du bien ! Et enfin, c'est pas du tout. concrets tu vois parfois mais il y a des choses qui se passent en fait dans les sensations ça je trouve ça magique c'est ça que j'adore Après parfois on travaille de façon plus concrète je travaillais avec une femme en douleur chronique les patients qui ont des douleurs chroniques ils ont souvent des traumatismes derrière et elle a été victime d'inceste quand elle était jeune et je lui avais demandé enfin le thème de la journée c'était dessiner sa douleur quoi et déjà enfin moi je trouve qu'ils ont toujours beaucoup de courage les personnes quand elles osent le poser et elle a fait un dessin tout noir avec deux petites filles roses et puis une personne qu'on voyait en noir et rien qu'à voir son dessin tu vois j'avais la chair de poule et je sentais les émotions même sans qu'elle m'explique son histoire quoi et en fait j'ai travaillé sur les petites filles sur le dessin parce que ça permet de travailler sur le dessin et pas sur soi de quoi elles ont besoin et elles avaient besoin de protection Et puis, je lui ai dit, ça me fait la chair de poule, j'ai dit, à l'époque, il n'y avait peut-être personne pour vous protéger ou personne qui a accueilli votre histoire comme vous auriez aimé. Mais aujourd'hui, vous êtes là pour vous. Et du coup, qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et du coup, elle a découpé le dessin, elle a sorti les petites filles de cette situation, elle les a mis dans un autre dessin qui était protecteur. Et puis, on a brûlé dans la sauge le reste du dessin. Et je lui ai dit, on ne brûle pas la personne, on ne brûle pas ce qui s'est passé. Ce qu'on brûle, c'est les énergies, c'est ce que vous portez. Et puis, je l'ai rencontrée deux semaines après. Et puis, elle me dit, je suis passée devant la maison de cette personne. Et pour la première fois de ma vie, je n'y ai plus pensé. C'est une personne qui avait 50 ans. Il y a vraiment des choses.

  • Speaker #0

    Et bravo pour ces espaces que tu crées. Parce que je sens aussi, quand tu parles, que mon côté aussi, ça résonne et qu'il y a une forme d'émotion aussi. Tu sens bien ? C'est beau de pouvoir transformer, et moi c'est ce qui me fait vibrer aussi, c'est pour ça qu'on fait ce qu'on fait, je pense, c'est de, comment dire, permettre à l'autre de transmuter cette énergie-là, finalement, qui, voilà, qui, comme tu dis, c'est une personne d'une cinquantaine d'années qui portait ça depuis, et peut-être, voilà, pas fait ce chemin-là, et qui là a pu,

  • Speaker #1

    ce que tu as pu proposer,

  • Speaker #0

    donc.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup le mot que tu emploies, les espaces que tu crées. Parce que je pense que c'est ça, nos métiers, c'est de créer des espaces. Et après, moi, j'aime bien dire aux gens que c'est eux qui font la magie. Moi, je propose. Je crée l'espace, comme tu dis, et puis on a chacun nos outils qu'on a à disposition. Et puis, j'ai toujours beaucoup de gratitude et d'admiration pour les personnes qui osent se saisir des outils qu'on leur donne. Oui, bravo.

  • Speaker #0

    Et bravo aussi, peut-être que ça va résonner aux personnes qui écoutent aussi ce podcast-là, mais bravo, en fait. C'est pour ça, moi, à chaque fois, quand j'accompagne les gens, souvent, ils mettent le regard sur ce qui n'est pas encore atteint. Et je me dis, mais se rendre compte, c'est important, et c'est pour ça que moi, j'insiste aussi à écrire et à noter, mais de se rendre compte de tout le chemin qui a été fait, toutes ces actions-là et ces moments de courage qui ont été posés, parce que là, c'est personne, c'est pareil. ça demande du courage en fait d'aller explorer ça et d'affronter ce qui est là en fait. Même si moi affronter, je n'aime pas trop, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oser connecter aux émotions qui sont là, oser aller regarder ce qu'on a caché, ce qu'on n'a pas forcément eu envie d'aller regarder. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est plus doux que le terme.

  • Speaker #1

    Mais peut-être qu'il y a une partie en nous qui a l'impression aussi de confronter.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ça me fait écho. c'est une image que j'ai déjà partagée avec ma communauté, peut-être que ça va en parler et moi j'ai souvent, et encore ça revient régulièrement c'est l'image de la guerrière et c'est vrai que j'ai remarqué que dans ma vie souvent j'avais l'image tu vois, je sais pas, ça me fait penser à On doit remettre son bouclier qui est en mode... Mais tu vois, du coup, ce mot-là de l'affrontement, c'est vrai que c'est dans la lutte.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai l'image, c'est OK, on se serre les dents et on passe à travers. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'observer, de ne pas... Moi, j'essaie de prendre cette image-là avec amour, parce que souvent, c'est des choses, des fois, des mécanismes qui reviennent. Et c'est l'importance aussi d'être en observation de soi et d'observer le discours, comme tout à l'heure, quand je disais qu'il faut se faire violence. D'observer le discours qu'on se dit, d'observer... Comment on réagit des fois aux situations, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, et j'aime apporter de la curiosité et du jeu là-dedans. Oui. Et jeu, quand j'entends jeu, ce n'est pas au sérieux. C'est-à-dire qu'on peut prendre les choses au sérieux, mais dans le bon sens. Et à partir de la curiosité, j'ai réagi comme ça, zut, encore raté. Bon, la prochaine fois, ça y est, cette fois, c'est mieux. Et d'apporter de la joie, on en revient un peu. Et puis de se féliciter. Mais ne serait-ce que d'avoir vu qu'on a raté. c'est déjà un super pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. D'observer ça et puis, comme tu dis, de mettre un regard différent de l'autre et de poser un regard différent. En fait, c'est pas grave.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en art-thérapie, je pense aussi, peut-être avec toi, dans d'autres espaces d'accompagnement, sur le papier, on peut vraiment essayer, tu vois. Et puis, au pire, tu le mets à la poubelle. Et c'est un vrai terrain d'exploration, en fait. qui est possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est rigolo que tu dises ça, parce que je pense que moi, je me suis coupée pendant longtemps de ma créativité pour ça. Parce qu'on m'a souvent dit... Moi, j'ai un papa qui est caricaturiste, c'est son métier, il faut que je l'assiste. Et c'est vrai que si ce n'était pas bien fait comme je voulais, en fait, ça ne m'était pas confortable. Et du coup, je pense que c'est l'une des raisons qui a fait que je ne dessinais plus. Je me mettais tellement la pression de me dire Ah, mais non, mais ce n'est pas assez bien, en fait.

  • Speaker #1

    J'ai eu plusieurs personnes qui me disaient Ah non, mais c'est mon frère, lui, c'est lui qui savait dessiner. Ou C'est elle qui savait faire ça. Et moi, Pas, c'est pas moi. Et vraiment, je trouve, ça peut tellement être un espace sacré quand on crée quelque chose sur un papier et on s'en fout de la façon à quoi ça ressemble. Alors, effectivement, il y a une partie de nous qui a du mal à s'en foutre. Mais tout l'amour, tout ce qu'on en retient, tout ce qui revient, c'est tellement magique. On n'a pas besoin forcément de l'expression.

  • Speaker #0

    ou d'en faire quelque chose en fait on l'a fait pour nous surtout quoi ça peut être un process comme si à petit ça peut être une exploration et c'est ok en fait ouais comme on fait des mots croisés on peut poser ouais bah oui voilà c'est une activité comme une autre au moins ça tu vois ça change ça permet de voilà d'observer les choses ou d'en apprendre encore une fois je trouve ouais je vais être Merci Teresa pour tous ces partages. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aurais envie de partager avec tout ce qu'on a pu échanger ici ? Est-ce que tu as un mot en particulier qui te vient de cet échange ?

  • Speaker #1

    Déjà beaucoup de gratitude parce qu'on est parti dans plein d'endroits, c'était vraiment riche. Même moi, en parlant, j'apprends toujours. J'ai l'impression d'apprendre ce que je pense en parlant, c'est cool. Et puis l'échange aussi par rapport aux odeurs. c'est tellement riche, je trouve que nos pratiques se nourrissent tellement les unes des autres aussi. Et puis les mots douceur, gratitude, apporter de la joie, se féliciter. Je n'aime pas se féliciter pour ça, mais se fêter, s'honorer. S'honorer,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que j'ai une autre question qui vient ? Justement, qu'est-ce que tu aurais... envie de dire à une personne peut-être qui a jamais osé sa créativité ou tu vois peut-être que là elle écoute ce podcast, elle fait oh Ça te dit quelque chose ? Et qu'est-ce que tu aurais envie de transmettre à cette personne-là ou à ces personnes-là justement qui ont peut-être envie mais qu'il y a encore un peu d'inconfort ?

  • Speaker #1

    J'hésite, tu vois, il y a une partie de moi qui a envie de dire, allez-y, prenez une feuille, essayez. Et en même temps, je me dis, c'est peut-être chouette d'avoir quelqu'un qui les accompagne, parce que du coup, ça va être un autre regard. Et souvent, je vois, parfois, il y a un premier dessin. Et ce qui est chouette, c'est après les questions de la personne qui accompagne, qui viennent. Et du coup, ça apporte une autre relation à son dessin. Et c'est ça qui est important. C'est là où ça devient bien.

  • Speaker #0

    D'être accompagnée encore,

  • Speaker #1

    en fait. Ouais. En tout cas, au début, pour faire le lien, quoi. Et après, on n'est pas... Tu vois, le but de l'accompagnement, c'est pas de rester toute sa vie avec la même personne. Voilà. C'est... Ouais, c'est... C'est comme quand on apprend à faire du vélo, tu vois. On a vu, il y a peut-être quelqu'un qui va nous tirer le vélo un petit peu, puis après, on peut aller se balader tout seul. Parfois, on fait des randonnées en groupe, mais on peut aller se balader tout seul aussi. Mais c'est ça,

  • Speaker #0

    peut-être de s'ouvrir à... Comment dire ? De s'ouvrir à... Oui, à l'accompagnement à part moment. Peut-être que des fois, à part moment, on n'en a pas besoin. D'autres moments, non. Mais c'est de ne pas rester seule, peut-être, dans cette interrogation.

  • Speaker #1

    Et puis sinon, d'aller dans un magasin de dessin, tu vois, c'est tellement beau de voir les couleurs déjà. Et puis de regarder qu'est-ce que la personne a envie d'essayer. Enfin, tu vois, est-ce que c'est des pastels ? Est-ce que, en fait, non, c'est la peinture avec les gros pinceaux ? Enfin, tu vois, qu'est-ce qui donne envie d'essayer ? Et puis d'essayer, enfin, ouais. Trop chouette. Ouais. Thérésa,

  • Speaker #0

    est-ce que du coup, on peut profiter de cet espace-là avec toi ? J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux proposer ? Alors, en ce moment, les 13, 14, 15 décembre, j'offre en ligne gratuitement 3 jours d'atelier c'est aussi un super espace pour essayer et puis sinon j'ai des accompagnements soit individuels soit des accompagnements de groupe le prochain commençable en janvier d'accord donc on peut travailler avec toi et on peut se retrouver sur les réseaux j'imagine Instagram, Facebook, j'ai un site internet teresadoil.de parce qu'il y a plein de Teresa Doyle dans le monde D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas si on mettra les liens. Je ne comprends pas les liens dans l'épisode comme ça. Moi, ce serait inter pour les personnes qui ont envie peut-être de te retrouver. J'avais une dernière question à te poser par rapport à cet épisode parce que, comme tu l'as vu, ma chaîne de podcast, c'est Réveille ta nature.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, est-ce que tu pourrais, juste pour clôturer et pour finir cet épisode ensemble, qu'est-ce que ça t'évoque et qu'est-ce que tu pourrais, qu'est-ce que ça veut dire en fait pour toi Réveille ta nature ? Qu'est-ce que ça t'évoque ?

  • Speaker #1

    J'ai tout de suite eu l'image de la forêt, de la terre, et reconnexion au corps, pour moi, très fort. Et du coup, pour moi, par rapport au dessin, c'est se mettre debout, les deux pieds bien plantés dans le sol, se connecter à son corps et de prendre une couleur et de poser ses mains, tu vois, peut-être de mettre ses mains avec cette couleur, que ce soit de la pastelle ou que ce soit de la gouache ou quoi. si on parfume en plus un truc en fonction de l'odeur de forêt et puis poser ses mains sur le papier et de s'ancrer à son corps à sa terre c'est beau ça, à sa terre,

  • Speaker #0

    à ses ressentis c'est une belle image c'est une belle image, ça me fait penser ça me fait penser à les choses qu'on faisait à la maternelle j'adorais mettre mes mains dans la peinture on faisait souvent des choses comme ça

  • Speaker #1

    Mais oui, ça peut être ludique, ça peut être fun, et ça peut être juste... Tu sais, les taches de couleur, tu prends un pinceau avec de l'eau et tu fais Jackson Pollock, quoi. À l'hiver, ça porte la joie aussi.

  • Speaker #0

    C'est chouette.

  • Speaker #1

    Merci. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Thérésa, pour cet échange. C'était très chouette. Je mettrai les liens si vous voulez suivre Thérésa sur ses réseaux. Et peut-être dans un nouvel épisode. En tout cas, on se retrouve, nous, dans un prochain épisode. Et puis peut-être Thérésa... A une prochaine, ce sera avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Si tu entends ce message, c'est que tu es resté jusqu'à la fin de l'épisode. Donc, je te remercie. Si cet épisode t'a plu, ou si tu penses qu'il pourrait inspirer un proche, je t'invite à le partager. Tu peux également mettre un 5 étoiles, bien sûr. A très bientôt, dans le prochain épisode.

Description

🎙️ Dans cet épisode de podcast, j'ai la joie d’accueillir Thérésa Doyle, art-thérapeute où nous explorons diverses thématiques à savoir la reconnexion au corps et à ses émotions, au fait d'oser sa créativité, d'aller explorer des parts de soi encore méconnues et d'oser sa souveraineté.

Avec toute la joie et la douceur qu'elle incarne, Thérésa nous parle de ses diverses expériences, de toutes les casquettes qu'elle a pu emprunter ainsi que son parcours avec ses émotions.
Elle t'invite ici à te connecter de plus en plus à "suivre les papillons" à l'intérieur, à te faire accompagner pendant le chemin et à oser te lancer dans des projets qui te tiennent à cœur. ❤️


Thérésa nous invite également à célébrer toutes les étapes, à se connecter à nos ressentis et à faire preuve de douceur envers nous même. Elle nous parle également de son métier qu'elle exerce avec passion et partage des témoignages de personnes qu'elle a pu accompagné.


✨ Le samedi 11 Janvier aura lieu la journée Chaud-doudou une journée privilégiée avec moi en tout petit groupe où l'esprit Hygge et slow live sera mise à l'honneur ! L'occasion de poser de nouvelles intentions pour cette nouvelle année qui arrive 💓
Tu nous y rejoins ? https://aurore-bioty.systeme.io/journee-chauddoudou


🧙 Si tu souhaites suivre Thérésa, tu peux la retrouver via son site internet et ses réseaux : https://www.instagram.com/theresadoyle_art_therapeute ou sur http://www.theresadoyle.de/fr
Elle propose une retraite de 3 jours 100% en ligne et gratuite du 12/12/24 au 14/12/24, que tu pourras retrouver sur son site internet.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans le podcast pétillant et authentique réveille ta nature telle une petite fée clochette j'ai à coeur de t'emmener dans mon univers et à te guider vers plus de paillettes et de connexion au coeur je suis aurore praticienne bien-être et coach j'accompagne les femmes qui souhaitent s'épanouir dans leur coeur dans leur corps et dans leur esprit je t'invite à cliquer dans la description pour avoir plus d'infos sur mes actualités Tu me suis ? Bienvenue à toi dans cet épisode de podcast, bienvenue à vous dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, c'est un épisode spécial parce que je suis en duo, je ne suis pas toute seule derrière mon micro, je suis avec Thérésa, que je viens de découvrir et avec qui on a une espèce de connexion. On s'est dit, je vais enregistrer un épisode de podcast avec toi. Donc Thérésa, est-ce que peut-être tu peux nous dire quelques mots sur toi pour commencer, ce qui te vient ? Il n'y a pas forcément ce qui te vient. Il n'y a pas de structure particulière. Mais dis-nous en plus sur toi.

  • Speaker #1

    Ça marche. Merci, Aurore, déjà de m'accueillir ici. Merci. Bonjour tout le monde. Et oui, ça a vraiment été une étincelle. J'ai eu l'impression de me reconnaître. Ce n'est pas le mot. Mais il y a des choses que j'ai vues en toi qui sont rentrées en écho en moi. Et je me suis dit, génial, cette ouverture. pour la nature, pour le tarot, pour aussi qu'on s'est échangé le flot de suivre notre intuition, en fait. Et c'est quelque chose que je fais et que j'emmène dans ma vie, de suivre l'intuition.

  • Speaker #0

    C'est une forme de boussole, finalement, c'est ça ? Ça te permet de te guider ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, ouais. Je pense que c'est la meilleure boussole, en fait, qui peut nous guider.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que tu... C'est rigolo, on avait plusieurs espèces de synchronicités où je t'ai retrouvée via un groupe. Plusieurs groupes d'entrepreneurs et via aussi un challenge auquel on a pu participer toutes les deux, via Anne-Claire Méret. Il y a eu des échos, des synchronicités. Est-ce que peut-être tu peux nous parler un petit peu, je pense qu'on a des parcours, forcément à mon avis des valeurs communes et comme tu dis, des choses en lien. Mais est-ce que tu peux peut-être nous parler un petit peu de qui tu es, de ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors aujourd'hui... Je travaille en tant qu'art-thérapeute et coach. Et il y a plus de 20 ans, j'étais trapéziste, comédienne. Du coup, j'ai un parcours qui vient vraiment du corps, d'une reconnexion. On a besoin de reconnecter à mon corps, à mes émotions. Et sans forcément poser ces mots-là à cette époque. Et puis, j'ai déménagé en Allemagne. Maintenant, je suis en Allemagne, je suis française, mais là, j'habite en Allemagne. Il y a plus de 10 ans maintenant. Et il y a eu un temps de destruction. où tout ce que j'ai construit toute ma vie s'est détruit. J'ai mis des coups de pied aussi dans les murs, et puis il y a eu un peu les deux. Et puis un besoin et un temps de reconnexion qui m'a amenée à l'art-thérapie, et au coaching et à l'accompagnement en général de l'humain. Et moi j'accompagne vraiment à passer de l'effacement de soi à l'affirmation de soi. J'ai le mot briller qui me venait. Et c'est... voilà. C'est là où je me sens vraiment à ma place aujourd'hui et avec une joie depuis cinq ans de me dire Ah, ça y est, je sais, j'ai trouvé ma famille ! Ça se sent quand on parle. Génial. Du coup,

  • Speaker #0

    c'est un chemin qui était assez long. Ça fait cinq ans. Qu'est-ce qui t'a amenée justement peut-être à l'accompagnement ? Tu parlais de reconnexion au corps aussi,

  • Speaker #1

    c'est des choses qui me parlent. J'ai plein de pistes de réponses. Qu'est-ce qui... Alors... Je pense que j'ai toujours été passionnée de l'humain, de comprendre comment déjà moi je fonctionnais. J'étais hyper timide, je n'osais pas. Dès qu'on me posait une question, c'était blackout, du coup je ne savais pas quoi répondre. Du coup, ça a été pour moi, au moment où je faisais du théâtre, vraiment une question de comment je fonctionne, comment fonctionnent les autres. Et ça, ça m'a accompagnée, ça continue à m'accompagner. Et ma mère était déjà dans l'accompagnement, du coup je pense que j'ai été peut-être nourrie au biberon de ça. Il y a 15 ans maintenant, ma mère est décédée d'un cancer. Je dirais qu'on formait presque un duo. J'ai dû, où la vie m'a amenée à apprendre à me reconnecter à qui je suis moi-même, à être mon propre parent pour moi. Ça n'a pas été qu'un chemin facile, mais pour moi maintenant, c'est un vrai cadeau de la vie de m'avoir permis de grandir. En tout cas, c'est mon expérience, et puis c'est aussi avec le temps que je peux le dire. Le fait d'avoir perdu ma mère, mon père un an après, ça m'a permis de... de plus devoir suivre un modèle et vraiment être libre à me construire et à me trouver. Et voilà, et par des traumas enfantins, je vais peut-être pas rentrer dans le détail, mais je vais peut-être me mettre à poil. J'ai vécu de l'inceste enfant et du coup, il y a eu une déconnexion, je pense, du corps et des émotions. Et du coup... par le théâtre d'abord et puis vraiment par l'art-thérapie, par une recollection à mes sensations. Ça a été un apprivoisement, je dirais, de moi-même, de la vie et qui m'amène aujourd'hui à ce que je fais. Et c'est vraiment ce que j'ai envie de transmettre parce que quand même, la vie, c'est plus fun quand on est reconnecté à qui on est.

  • Speaker #0

    Et du coup, dans ton parcours, comment tu as réussi ? Parce que tu parlais de reconnexion au corps. Tu sais, il y a une forme de dissociation quand il y a des traumas comme ça. Oui.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'était quoi un peu les premières étapes ? Parce que j'imagine que tes premières reconnexions de corps, même si finalement tu dis que ça fait longtemps que tu as fait du théâtre et tout, comment tu as vécu les choses ? Parce que ça devait être challengeant au début. Comment tu as évolué dans ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est un parcours, je dirais, multi... qui a été sur plusieurs plans différents. Et au fur et à mesure des années, j'ai 42 ans aujourd'hui. Et le théâtre, j'ai commencé quand j'avais 4 ans. C'est vraiment... Et en fait, au début, je n'avais pas ces mots. Au début, je sentais des émotions, mais je n'arrivais pas forcément à poser des mots dessus. Et puis, par le cirque et tout, c'était vraiment un entraînement. Et puis, apprendre, j'ai fait du clown aussi. Et du coup, apprendre, tu vois, là, je sens que ma main, elle cherche les mots. Et tu vois, d'apprendre à avoir confiance de ce que fait mon corps pendant que mon mental fait autre chose. Et ça, ça a été à l'époque. Et puis... Finalement, ça fait vraiment six ans que j'ai vraiment reconnecté, j'ai fait de la thérapie aussi entre-temps, reconnecté les émotions au corps. Et ça, ça a commencé par les constellations familiales. Et du coup, j'avais une thérapeute qui me disait Comment tu te sens ? Alors moi, du coup, je disais Je sens que c'est serré, je sens que c'est comme ça. Puis elle me dit T'es en colère ? Et du coup, je me dis Ah oui ! Et c'est comme ça que j'ai pu la reconnecter. En partageant ça, ce qui me revient, c'était, ça fait maintenant plus de dix ans, avec des thérapeutes, on faisait un travail sur un miroir, et ils me demandent quelle expression je ressens. Et j'étais en train de oh, oh et ils me demandent quelle expression tu ressens ? Et je leur dis je ne sais pas, peut-être de la colère, j'en sais rien, peut-être je suis triste Il a fallu qu'ils me disent et si ça ne serait pas le dégoût ? pour que je reconnecte à ce que j'étais en train de ressentir. Et voilà. Donc pour moi, l'extérieur m'a vraiment aidée, le miroir de l'extérieur à me reconnecter avec qui je suis. Et puis maintenant, par le dessin, par la peinture, je peux le faire moi-même. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un sacré cheminement. C'est des étapes, en fait. C'est au fur et à mesure. Et tu parles du miroir, de cet exercice-là, mais il y a aussi le fait, l'importance d'être accompagnée dans le chemin. Si tu n'avais pas eu ces miroirs-là de qu'est-ce que tu ressens ? Comment est-ce que c'est ça ? C'est plus compliqué quand même.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pourquoi, du coup, je trouve que les mots sont très importants et le miroir de la personne en face. Et en même temps, je mets de plus en plus de et dans ma vie, le fait de ressentir soi-même et de ne pas forcément avoir à mettre des mots sur tout. Et que ça peut être doux. Parce que pour moi, mon chemin, il a... Il n'a pas toujours été facile, il y a eu des émotions difficiles, mais ça n'a pas été... J'allais dire, ça n'a pas été difficile, j'ai quand même perdu mes parents, donc des choses moins cool. Mais je trouve que l'accompagnement en soi-même, ça peut être quelque chose de doux, de beau et de joyeux. On peut rigoler de soi-même aussi. Oui, avec des fois,

  • Speaker #0

    c'est pas forcément dans la douleur, ou des fois, c'est vrai qu'on entend parler même de thérapie, c'est pas confortable, il y a des moments qui sont durs, mais... Mais c'est un peu, moi j'ai l'image du papillon qui me vient, tu vois. C'est un peu le fait de sortir de sa chrysalide et de finalement briser un peu les chaînes, et ce qui convient plus pour justement être de plus en plus soi-même, c'est ce que tu disais tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Ouais. Et ce qui me vient aussi à ton partage, c'est que j'ai l'image quand on part en voyage, parfois on se fait toute une histoire avant et puis c'est compliqué de prendre la décision. Et finalement, quelque part, le plus dur, c'est d'acheter le billet. Enfin, le plus dur, c'est de prendre le rendez-vous avec le thérapeute. ou pour le papillon, la chenille se mène en saccharide. Mais une fois qu'on y est, on sait gérer les choses qui nous arrivent. Oui,

  • Speaker #0

    il y a des formes de peur. Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu pourrais conseiller à une personne qui sent que... Peut-être qu'il y a un moment de vie où il y a un changement, il y a une transformation qui arrive et il y a beaucoup de scénarios catastrophes ou de drames intérieurs où on se raconte énormément d'histoires. Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à une personne qui serait peut-être dans cette étape-là ? Il faut faire un peu un saut dans le vide, ça fait peur, mais comment on se jette un peu dans le vide comme ça ?

  • Speaker #1

    Il y a aussi plusieurs réponses qui viennent en même temps. Il y en a une, j'aimerais peut-être la lui poser. qu'elle pose sa voix sur son cœur et puis aussi bravo, je t'entends, je te vois on connait tous à tout moment des moments comme ça et du coup déjà de s'accueillir de s'accueillir là-dedans et puis peut-être de prendre un temps pour vraiment ressentir ce qui est là et après je dirais de se faire accompagner par quelqu'un où on sent que la personne vibre vive vivre. Et ce que j'aime bien dire aussi, c'est suivre les papillons dans le ventre, en fait. Et eux, ils ont raison. De suivre son cœur, de suivre ce qui nous met en joie. Même s'il y a la peur qui est là, d'oser se faire accompagner, d'oser prendre un premier rendez-vous et de suivre, en fait. C'est un chemin qui se fait au fur et à mesure. Si ce premier rendez-vous était super, si on sent que ça nous remet de l'énergie, que ça nous remet en vie, que c'est le bon chemin, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est hyper important. En fait, finalement, de poser une première étape, de suivre sa joie, d'être connectée, comme tu disais, à ses ressentis. Parce que des fois, il y a des personnes qui ont vraiment un grand Spielberg dans la tête, où ça raconte beaucoup d'histoires, où ça raconte beaucoup de drames. On peut étouffer, en fait, finalement, ces ressentis-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Il y a des fois, c'est vrai qu'on ne ressent plus du tout et que c'est juste trop, qu'on a juste envie presque que ça s'arrête. En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a quand même une... un élan de vie qui nous dit c'est trop, je ne peux plus, là il faut que je demande de l'aide. Et oser, parfois on ne sait pas trop comment, à qui aussi. Et en général dans toutes les villes, il y a des endroits même gratuits, où on peut appeler, je ne sais pas, les téléphones anonymes ou quoi, tu vois. Et puis en général la vie, elle nous met quand même quelqu'un sur le chemin qui nous dit hé, t'as vu ça ? ou quoi. Et de dire ouais Et il y a un moment où il faut quand même sauter dans le vide. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    On va sauter courage à deux mains, on va prendre courage et se dire, allez,

  • Speaker #1

    c'est parti. Oui. Mais tu vois, c'est comme les enfants, ils ne sautent pas d'une montagne avec un parachute dès la première fois. Au début, c'est juste la marche de trottoir, ils sont super contents et c'est génial. Et c'est ça, essayer de trouver la marche qui est OK pour nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et célébrer du coup, tu vois, cette image de grand monde. Et c'est ça aussi, c'est des fois de dire, ah bah oui. là franchement j'ai fait quoi c'est génial même si on n'a pas encore atteint le haut de la montagne c'est se dire mais en fait c'était courageux de le faire quoi donc bravo à moi et je suis fière de moi quoi oui et puis même si on s'est cassé la gueule quoi j'ai envie de dire parce

  • Speaker #1

    que ok c'était pas le bon chemin ok ok et de s'apporter de la douceur et de s'encourager à réessayer quoi complètement

  • Speaker #0

    C'est des beaux messages que tu partages là aussi. Et tu parlais justement aussi, il y a le mot douceur qui vient. C'est l'un des premiers mots qui m'a vu quand je t'ai vue, quand je t'ai entendue, même si je suis allée voir sur les réseaux et quand j'ai échangé avec toi. Et comment tu peux, comment, j'imagine que c'est une qualité d'être, mais comment on peut cultiver aussi plus de douceur avec soi ? Parce que quand on est en chemin, là on parlait de célébration, mais comment on peut faire ? pour cultiver plus de douceur et plus de joie parce qu'on sent que ça rayonne, que il y a de la lumière et tout. Et comment, en fait, qu'est-ce que tu pourrais dire sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Ce qui me vient, c'est un truc par rapport au dessin. Dessiner avec des pastels, directement avec les mains et on peut les râper sur... c'est comme les trucs pour passer le thé je sais pas comment ça s'appelle les ipatés tu peux râper les pastels dessus ou juste les faire directement sur le papier et après tu peux vraiment avec les mains et là ça permet de connecter à une douceur à quelque chose un peu comme un coussin tout doux ou un chat ou un chien pour les gens qui aiment les animaux pour moi ça c'est une façon de connecter à la douceur et sinon c'est un peu comme Il y a un moment où je l'avais perdu, cette joie, cette douceur. Elle m'est revenue quand j'ai commencé à... Il y a deux choses. Une chose, arrêter de la chercher, arrêter de combattre ce qui était là, et d'accepter. C'est facile à dire, mais voilà. Et puis, petit à petit, de voir ce qui me met en joie. Et ce qui me vient aussi, c'est... c'est d'oser connecter aux émotions qui sont là. Et souvent, même pour moi, j'ai un truc parfois qui dit, je tiens, ça va aller, ok. Et puis en fait, je me rends compte, de plus en plus, je me répète que ce n'est pas le bon chemin, accepte ce qui est là, accueille. Peut-être que je vais pleurer 30 secondes, mais ça ne dure pas en fait. Et puis, du coup, après ces pleurs, la dernière fois, c'était mon anniversaire, et l'endroit où je voulais aller, c'était fermé. Tu vois, j'étais vexée. C'est con, hein ? Mais du coup... Je me suis retrouvée toute seule dans la forêt, il faisait nuit, et du coup j'ai osé ces pleurs que je n'aurais peut-être pas osé si les gens m'avaient vues. Et ça n'a pas duré bien longtemps, mais j'ai pu après accepter, et puis il y a eu une douceur qui est venue. Effectivement, il y a la tête qui, pendant tout ce temps, me dit ce n'est pas grave, tu ne vas pas pleurer pour ça Non, ce n'est pas grave, c'est clair, il y a des choses plus graves dans la vie, mais il y a quand même des émotions qui sont là et qui sont douces, et qui ont envie d'être vécues, et puis je pense que ça peut être aussi la douceur qu'on s'apporte de les laisser passer.

  • Speaker #0

    complètement tu parles des émotions des énergies qui sont en mouvement donc il y a le fait de laisser passer les choses et il y a aussi pour moi la question du ressenti corporel tu parlais tout à l'heure du toucher des pastels moi mon outil que j'utilise beaucoup c'est les huiles essentielles il y a des odeurs des choses qui sont doux des senteurs qui sont doux ça peut être aussi un truc confortable un truc confortable très corporelle en fait.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as comme odeur doudou ?

  • Speaker #0

    Moi j'adore l'ilang ilang notamment, c'est essentiel, je trouve que c'est une nuit qui est très féminine et qui me fait énormément de bien justement quand je suis un peu dure avec moi-même ou moi tu vois j'ai une phrase des fois qui me vient c'est quand je suis en baisse d'énergie c'est un truc que j'ai du moins intégré dans mon parcours mais c'est des fois on peut se faire violence. C'est ce que je me disais régulièrement et je me dis mais en fait... horrible, c'est-à-dire qu'il faut se faire violence d'aller contre soi finalement et quand je sens que je suis dans cette énergie un peu masculine, que j'appelle un peu massacrée qui est complètement coupée où j'ai envie de passer à l'action et j'arrive pas à revenir dans mon féminin en fait, c'est de revenir en fait de me reconnecter justement à la respiration parce que la respiration c'est un super outil de base, avec des huiles essentielles en plus on connecte directement au disque dur interne et c'est tellement... C'est magique,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, merci de le rappeler. C'est les trucs les plus simples, en fait. C'est tout simple, quoi. Juste respirer, prendre le temps.

  • Speaker #0

    Mettre une bougie, prendre un temps, mettre dans un plat, justement, tu vois, tout doux. Là, c'est dans les fins d'année.

  • Speaker #1

    Il fait un peu froid,

  • Speaker #0

    tout ça. De se mettre dans un confort, en fait.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle, ça me fait écho à ce qu'on a dit juste avant. Tu sais, des fois, il faut sauter dans le vide. Tu vois, il y a des fois, il faut se faire violence, il faut sauter dans le vide. Et c'est peut-être vrai d'un côté, en même temps, il y a des façons de sauter dans le vide peut-être plus tout doux.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est à l'aide d'être... Moi, c'est une question que je me pose souvent, c'est de quoi j'ai besoin. Parce que peut-être qu'il y a un jour, en effet, où je sens que... Bon, il y a quelque chose qui traîne depuis un temps, et je sens que j'ai besoin de sauter dans le vide parce que j'ai envie que ça bouge. Et il y a des moments où, en fait, non, j'ai pas envie. J'ai envie de m'être dans une plaide et de me reconnecter à mon corps, de me reconnecter à mes émotions. justement quand il y a beaucoup de mouvements dans la tête c'est de rapporter une sorte de sécurité dans le travail dans le corps et c'est hyper important aussi pour après justement sauter dans le vide mais pas tout faire en même temps il y a une phrase qui me soutient beaucoup c'est en

  • Speaker #1

    anglais follow the fun suis le fun, ce qui t'anime et pour moi c'est vraiment quelque chose qui m'aide à me reconnecter jusqu'en je sais pas ok qu'est-ce qui me donne envie et si j'ai pas envie je reste dans mon plaid au chaud ou ouais suivre ok ça me donne vraiment envie de faire ce truc là et du coup ça m'aide à faire les pas quoi ouais complètement c'est la joie c'est la joie la joie c'est le chemin je sais plus qui disait ça mais je sais que c'est une phrase que

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup entendu aussi lors de mes transmissions et c'est tellement vrai finalement suivre la joie suivre ce qui nous fait du bien c'est ce que suivre la joie et du coup il y a moi il y a une autre question qui me vient par rapport à ce que tu disais aussi, c'est que tu es très connectée. Alors là aussi, je pense qu'on est... Moi, justement, avec la pratique de l'art thérapie, je ne connais pas trop. Je sais que je suis très créative parce que j'adore dessiner et c'est quelque chose... qui est dans mon quotidien de plus en plus, que je me suis coupée, j'en faisais beaucoup quand j'étais enfant, et je me reconnectais dans l'air, ça fait énormément de bien. Et du coup, moi je trouve que c'est un outil incroyable, la créativité, le fait d'être dans les couleurs, de tester, et des fois il y a des personnes qui peuvent se bloquer, parce qu'elles vont se dire, ah bah je sais pas, moi je sais pas dessiner, ou justement qui vont pas être douces avec elles, qui vont dire, ah bah non, genre ça leur fait peur, parce qu'elles ont peur de mal faire, des choses comme ça. Comment tu procèdes toi ? Est-ce que tu peux nous parler un peu de ce que tu proposes par rapport à la thérapie ? Nous en dire un peu plus, parce que c'est aussi une pratique qui m'intrigue et qui, je pense, va intriguer aussi les personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Merci pour cette question. En fait, j'ai travaillé en hôpital. Je parle au passé parce que j'arrête la semaine prochaine pour être indépendante. Et puis en tant qu'indépendante. En hôpital, en fonction des services, il y a des gens qui ne sont pas forcément là pour faire de la thérapie, qui sont là pour être de nouveau super bien dans leur corps et que ça fonctionne. J'ai travaillé aussi avec des femmes qui ont des cancers du sein, des douleurs chroniques et des hommes aussi. Donc là, c'est différent, ils sont plus ouverts à la thérapie. Et puis les gens qui viennent me voir, ils ont aussi cette curiosité, sinon en privé. Et avec les personnes qui n'osent pas... souvent il y a ce que tu dis et même pour toutes les personnes je trouve même moi encore ce truc de vouloir bien faire, que ce soit beau que ça ressemble à quelque chose et j'ai plein d'idées à la fin votre créativité en fait, déjà quand on ne sait pas quand on ne sait pas dessiner entre guillemets c'est le meilleur moyen de commencer la thérapie Quand on contrôle trop, quand on sait trop, on laisse plus la place à l'invisible, à l'inconscient. On contrôle tout. Et du coup, c'est presque moins bien pour faire de la thérapie. Quand on n'a pas du tout d'habitude, quand on ne sait pas comment ça fonctionne, c'est là où on peut découvrir. Et c'est oser faire quelque chose qui ne sera pas parfait. Et une fois qu'on ose ce premier pas... là ça devient magique. Il y a quelqu'un qui a sonné à la porte, mais je le laisse fermer.

  • Speaker #0

    C'est d'enclencher, c'est de sortir finalement de ce... peut-être ces injonctions, il faut que ce soit joli, il faut que ce soit parfait, il faut que ce soit beau, parce qu'il y a quand même, je ne sais pas si dans les personnes que tu accompagnes, c'est le cas, mais il y a quand même beaucoup de personnes qui sont guidées par ce fameux soit parfait Tout chez les femmes, je trouve. Il faut que ce soit... Il faut que ce soit carré, il faut que ce soit propre, il ne faut pas faire d'erreurs, tout ça. Est-ce que c'est des cas que tu rencontres fréquemment, ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement, on travaille là-dessus, en fait. Si ça vient dans le dessin, on dit Ok, mais qu'est-ce que… Ça devient un thème, du coup, ça devient le thème sur lequel on travaille. Et il y a plein de choses qui arrivent, en fait. Je me souviens d'une femme qui dessine un paysage, et puis elle voulait rajouter une petite mode de terre. Et puis en fait, comme elle ne maîtrisait pas, ça fait un gros trou marron. C'était la première fois, tu vois, je me suis dit Oh mon Dieu, elle va se braquer ! Et en fait, non, elle a eu un truc, elle a fait Oh ! C'est un… Attends, je vais m'en aller loin. C'est un… Oh ! C'est tout en travaux ! Il y a un trou, c'est tout en travaux ! C'est comme moi ! Et là, elle a vraiment connecté à son dessin. Et il se passe souvent de la magie comme ça, en fait. Et du coup, c'est oser et puis faire avec ce qui vient. Et il y a des personnes qui ont besoin vraiment d'un truc. concrets, genre dessiner un arbre, dessiner... Ils ont besoin de savoir ce qu'ils font. Et d'autres personnes qui osent, moi j'adore commencer par connecter au corps, aux émotions, et puis quelle couleur j'ai envie, comme tu parlais des odeurs tout à l'heure, quelle odeur... Est-ce que j'ai envie de me faire du bien ? Est-ce que j'ai envie d'explorer ce qu'il y a là ? Quelle odeur j'ai besoin ? Qu'est-ce qui me dit mon corps ? Et là, d'aller vraiment dans quelque chose de plus abstrait et de plus énergétique, où on fait aussi de la magie différemment.

  • Speaker #0

    C'est vraiment précieux, ça donne envie quand on en parle. C'est vraiment précieux ces moments-là, c'est de sortir un peu, d'être dans ses mains, et c'est là en fait, des fois j'imagine, pareil tu pourras dire les témoignages, mais il y a des personnes, en fait on ne se rend pas compte, des fois on n'imagine pas de ce qui peut émerger, c'est comme dans une séance de coaching, ou comme des fois dans une forme de méditation, il y a un truc qui apparaît, on ne s'imagine pas du tout. Je pensais à ça quand tu parlais de la personne qui disait qu'elle était en travaux.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des trucs. Des fois, c'est très concret, des fois, c'est très abstrait. Une femme qui... Elle avait besoin, elle a fait des traits et puis je ne sais plus comment c'est. Il y a un truc qui ne lui plaisait pas dans son image parce que c'était trop fouillis. Du coup, on a travaillé là-dessus. Comment ça serait pour vous ? Du coup, elle me dit, je dis vous parce que c'était à l'hôpital. Il faut que je mette de l'ordre. C'est quelqu'un qui avait besoin de beaucoup de liberté. Du coup, se mettre des cases, se mettre de l'ordre, c'était quelque chose qui n'était pas très agréable. Et du coup, on a travaillé sur le dessin, en fait, qu'est-ce qui serait une structure agréable pour elle. Et c'est vraiment une fin, ouais. Jusqu'à ce qu'elle dessine, elle fasse des traits, ça lui a fait du bien de faire des traits, des émotions qui sont venues. Et puis, jusqu'à ce qu'elle ait un dessin assez diffus, où elle a rajouté des traits un peu transparents, blancs. Et là, elle a fait Ah, ça, ça fait du bien ! Et enfin, c'est pas du tout. concrets tu vois parfois mais il y a des choses qui se passent en fait dans les sensations ça je trouve ça magique c'est ça que j'adore Après parfois on travaille de façon plus concrète je travaillais avec une femme en douleur chronique les patients qui ont des douleurs chroniques ils ont souvent des traumatismes derrière et elle a été victime d'inceste quand elle était jeune et je lui avais demandé enfin le thème de la journée c'était dessiner sa douleur quoi et déjà enfin moi je trouve qu'ils ont toujours beaucoup de courage les personnes quand elles osent le poser et elle a fait un dessin tout noir avec deux petites filles roses et puis une personne qu'on voyait en noir et rien qu'à voir son dessin tu vois j'avais la chair de poule et je sentais les émotions même sans qu'elle m'explique son histoire quoi et en fait j'ai travaillé sur les petites filles sur le dessin parce que ça permet de travailler sur le dessin et pas sur soi de quoi elles ont besoin et elles avaient besoin de protection Et puis, je lui ai dit, ça me fait la chair de poule, j'ai dit, à l'époque, il n'y avait peut-être personne pour vous protéger ou personne qui a accueilli votre histoire comme vous auriez aimé. Mais aujourd'hui, vous êtes là pour vous. Et du coup, qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et du coup, elle a découpé le dessin, elle a sorti les petites filles de cette situation, elle les a mis dans un autre dessin qui était protecteur. Et puis, on a brûlé dans la sauge le reste du dessin. Et je lui ai dit, on ne brûle pas la personne, on ne brûle pas ce qui s'est passé. Ce qu'on brûle, c'est les énergies, c'est ce que vous portez. Et puis, je l'ai rencontrée deux semaines après. Et puis, elle me dit, je suis passée devant la maison de cette personne. Et pour la première fois de ma vie, je n'y ai plus pensé. C'est une personne qui avait 50 ans. Il y a vraiment des choses.

  • Speaker #0

    Et bravo pour ces espaces que tu crées. Parce que je sens aussi, quand tu parles, que mon côté aussi, ça résonne et qu'il y a une forme d'émotion aussi. Tu sens bien ? C'est beau de pouvoir transformer, et moi c'est ce qui me fait vibrer aussi, c'est pour ça qu'on fait ce qu'on fait, je pense, c'est de, comment dire, permettre à l'autre de transmuter cette énergie-là, finalement, qui, voilà, qui, comme tu dis, c'est une personne d'une cinquantaine d'années qui portait ça depuis, et peut-être, voilà, pas fait ce chemin-là, et qui là a pu,

  • Speaker #1

    ce que tu as pu proposer,

  • Speaker #0

    donc.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup le mot que tu emploies, les espaces que tu crées. Parce que je pense que c'est ça, nos métiers, c'est de créer des espaces. Et après, moi, j'aime bien dire aux gens que c'est eux qui font la magie. Moi, je propose. Je crée l'espace, comme tu dis, et puis on a chacun nos outils qu'on a à disposition. Et puis, j'ai toujours beaucoup de gratitude et d'admiration pour les personnes qui osent se saisir des outils qu'on leur donne. Oui, bravo.

  • Speaker #0

    Et bravo aussi, peut-être que ça va résonner aux personnes qui écoutent aussi ce podcast-là, mais bravo, en fait. C'est pour ça, moi, à chaque fois, quand j'accompagne les gens, souvent, ils mettent le regard sur ce qui n'est pas encore atteint. Et je me dis, mais se rendre compte, c'est important, et c'est pour ça que moi, j'insiste aussi à écrire et à noter, mais de se rendre compte de tout le chemin qui a été fait, toutes ces actions-là et ces moments de courage qui ont été posés, parce que là, c'est personne, c'est pareil. ça demande du courage en fait d'aller explorer ça et d'affronter ce qui est là en fait. Même si moi affronter, je n'aime pas trop, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oser connecter aux émotions qui sont là, oser aller regarder ce qu'on a caché, ce qu'on n'a pas forcément eu envie d'aller regarder. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est plus doux que le terme.

  • Speaker #1

    Mais peut-être qu'il y a une partie en nous qui a l'impression aussi de confronter.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ça me fait écho. c'est une image que j'ai déjà partagée avec ma communauté, peut-être que ça va en parler et moi j'ai souvent, et encore ça revient régulièrement c'est l'image de la guerrière et c'est vrai que j'ai remarqué que dans ma vie souvent j'avais l'image tu vois, je sais pas, ça me fait penser à On doit remettre son bouclier qui est en mode... Mais tu vois, du coup, ce mot-là de l'affrontement, c'est vrai que c'est dans la lutte.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai l'image, c'est OK, on se serre les dents et on passe à travers. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'observer, de ne pas... Moi, j'essaie de prendre cette image-là avec amour, parce que souvent, c'est des choses, des fois, des mécanismes qui reviennent. Et c'est l'importance aussi d'être en observation de soi et d'observer le discours, comme tout à l'heure, quand je disais qu'il faut se faire violence. D'observer le discours qu'on se dit, d'observer... Comment on réagit des fois aux situations, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, et j'aime apporter de la curiosité et du jeu là-dedans. Oui. Et jeu, quand j'entends jeu, ce n'est pas au sérieux. C'est-à-dire qu'on peut prendre les choses au sérieux, mais dans le bon sens. Et à partir de la curiosité, j'ai réagi comme ça, zut, encore raté. Bon, la prochaine fois, ça y est, cette fois, c'est mieux. Et d'apporter de la joie, on en revient un peu. Et puis de se féliciter. Mais ne serait-ce que d'avoir vu qu'on a raté. c'est déjà un super pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. D'observer ça et puis, comme tu dis, de mettre un regard différent de l'autre et de poser un regard différent. En fait, c'est pas grave.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en art-thérapie, je pense aussi, peut-être avec toi, dans d'autres espaces d'accompagnement, sur le papier, on peut vraiment essayer, tu vois. Et puis, au pire, tu le mets à la poubelle. Et c'est un vrai terrain d'exploration, en fait. qui est possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est rigolo que tu dises ça, parce que je pense que moi, je me suis coupée pendant longtemps de ma créativité pour ça. Parce qu'on m'a souvent dit... Moi, j'ai un papa qui est caricaturiste, c'est son métier, il faut que je l'assiste. Et c'est vrai que si ce n'était pas bien fait comme je voulais, en fait, ça ne m'était pas confortable. Et du coup, je pense que c'est l'une des raisons qui a fait que je ne dessinais plus. Je me mettais tellement la pression de me dire Ah, mais non, mais ce n'est pas assez bien, en fait.

  • Speaker #1

    J'ai eu plusieurs personnes qui me disaient Ah non, mais c'est mon frère, lui, c'est lui qui savait dessiner. Ou C'est elle qui savait faire ça. Et moi, Pas, c'est pas moi. Et vraiment, je trouve, ça peut tellement être un espace sacré quand on crée quelque chose sur un papier et on s'en fout de la façon à quoi ça ressemble. Alors, effectivement, il y a une partie de nous qui a du mal à s'en foutre. Mais tout l'amour, tout ce qu'on en retient, tout ce qui revient, c'est tellement magique. On n'a pas besoin forcément de l'expression.

  • Speaker #0

    ou d'en faire quelque chose en fait on l'a fait pour nous surtout quoi ça peut être un process comme si à petit ça peut être une exploration et c'est ok en fait ouais comme on fait des mots croisés on peut poser ouais bah oui voilà c'est une activité comme une autre au moins ça tu vois ça change ça permet de voilà d'observer les choses ou d'en apprendre encore une fois je trouve ouais je vais être Merci Teresa pour tous ces partages. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aurais envie de partager avec tout ce qu'on a pu échanger ici ? Est-ce que tu as un mot en particulier qui te vient de cet échange ?

  • Speaker #1

    Déjà beaucoup de gratitude parce qu'on est parti dans plein d'endroits, c'était vraiment riche. Même moi, en parlant, j'apprends toujours. J'ai l'impression d'apprendre ce que je pense en parlant, c'est cool. Et puis l'échange aussi par rapport aux odeurs. c'est tellement riche, je trouve que nos pratiques se nourrissent tellement les unes des autres aussi. Et puis les mots douceur, gratitude, apporter de la joie, se féliciter. Je n'aime pas se féliciter pour ça, mais se fêter, s'honorer. S'honorer,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que j'ai une autre question qui vient ? Justement, qu'est-ce que tu aurais... envie de dire à une personne peut-être qui a jamais osé sa créativité ou tu vois peut-être que là elle écoute ce podcast, elle fait oh Ça te dit quelque chose ? Et qu'est-ce que tu aurais envie de transmettre à cette personne-là ou à ces personnes-là justement qui ont peut-être envie mais qu'il y a encore un peu d'inconfort ?

  • Speaker #1

    J'hésite, tu vois, il y a une partie de moi qui a envie de dire, allez-y, prenez une feuille, essayez. Et en même temps, je me dis, c'est peut-être chouette d'avoir quelqu'un qui les accompagne, parce que du coup, ça va être un autre regard. Et souvent, je vois, parfois, il y a un premier dessin. Et ce qui est chouette, c'est après les questions de la personne qui accompagne, qui viennent. Et du coup, ça apporte une autre relation à son dessin. Et c'est ça qui est important. C'est là où ça devient bien.

  • Speaker #0

    D'être accompagnée encore,

  • Speaker #1

    en fait. Ouais. En tout cas, au début, pour faire le lien, quoi. Et après, on n'est pas... Tu vois, le but de l'accompagnement, c'est pas de rester toute sa vie avec la même personne. Voilà. C'est... Ouais, c'est... C'est comme quand on apprend à faire du vélo, tu vois. On a vu, il y a peut-être quelqu'un qui va nous tirer le vélo un petit peu, puis après, on peut aller se balader tout seul. Parfois, on fait des randonnées en groupe, mais on peut aller se balader tout seul aussi. Mais c'est ça,

  • Speaker #0

    peut-être de s'ouvrir à... Comment dire ? De s'ouvrir à... Oui, à l'accompagnement à part moment. Peut-être que des fois, à part moment, on n'en a pas besoin. D'autres moments, non. Mais c'est de ne pas rester seule, peut-être, dans cette interrogation.

  • Speaker #1

    Et puis sinon, d'aller dans un magasin de dessin, tu vois, c'est tellement beau de voir les couleurs déjà. Et puis de regarder qu'est-ce que la personne a envie d'essayer. Enfin, tu vois, est-ce que c'est des pastels ? Est-ce que, en fait, non, c'est la peinture avec les gros pinceaux ? Enfin, tu vois, qu'est-ce qui donne envie d'essayer ? Et puis d'essayer, enfin, ouais. Trop chouette. Ouais. Thérésa,

  • Speaker #0

    est-ce que du coup, on peut profiter de cet espace-là avec toi ? J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux proposer ? Alors, en ce moment, les 13, 14, 15 décembre, j'offre en ligne gratuitement 3 jours d'atelier c'est aussi un super espace pour essayer et puis sinon j'ai des accompagnements soit individuels soit des accompagnements de groupe le prochain commençable en janvier d'accord donc on peut travailler avec toi et on peut se retrouver sur les réseaux j'imagine Instagram, Facebook, j'ai un site internet teresadoil.de parce qu'il y a plein de Teresa Doyle dans le monde D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas si on mettra les liens. Je ne comprends pas les liens dans l'épisode comme ça. Moi, ce serait inter pour les personnes qui ont envie peut-être de te retrouver. J'avais une dernière question à te poser par rapport à cet épisode parce que, comme tu l'as vu, ma chaîne de podcast, c'est Réveille ta nature.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, est-ce que tu pourrais, juste pour clôturer et pour finir cet épisode ensemble, qu'est-ce que ça t'évoque et qu'est-ce que tu pourrais, qu'est-ce que ça veut dire en fait pour toi Réveille ta nature ? Qu'est-ce que ça t'évoque ?

  • Speaker #1

    J'ai tout de suite eu l'image de la forêt, de la terre, et reconnexion au corps, pour moi, très fort. Et du coup, pour moi, par rapport au dessin, c'est se mettre debout, les deux pieds bien plantés dans le sol, se connecter à son corps et de prendre une couleur et de poser ses mains, tu vois, peut-être de mettre ses mains avec cette couleur, que ce soit de la pastelle ou que ce soit de la gouache ou quoi. si on parfume en plus un truc en fonction de l'odeur de forêt et puis poser ses mains sur le papier et de s'ancrer à son corps à sa terre c'est beau ça, à sa terre,

  • Speaker #0

    à ses ressentis c'est une belle image c'est une belle image, ça me fait penser ça me fait penser à les choses qu'on faisait à la maternelle j'adorais mettre mes mains dans la peinture on faisait souvent des choses comme ça

  • Speaker #1

    Mais oui, ça peut être ludique, ça peut être fun, et ça peut être juste... Tu sais, les taches de couleur, tu prends un pinceau avec de l'eau et tu fais Jackson Pollock, quoi. À l'hiver, ça porte la joie aussi.

  • Speaker #0

    C'est chouette.

  • Speaker #1

    Merci. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Thérésa, pour cet échange. C'était très chouette. Je mettrai les liens si vous voulez suivre Thérésa sur ses réseaux. Et peut-être dans un nouvel épisode. En tout cas, on se retrouve, nous, dans un prochain épisode. Et puis peut-être Thérésa... A une prochaine, ce sera avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Si tu entends ce message, c'est que tu es resté jusqu'à la fin de l'épisode. Donc, je te remercie. Si cet épisode t'a plu, ou si tu penses qu'il pourrait inspirer un proche, je t'invite à le partager. Tu peux également mettre un 5 étoiles, bien sûr. A très bientôt, dans le prochain épisode.

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Description

🎙️ Dans cet épisode de podcast, j'ai la joie d’accueillir Thérésa Doyle, art-thérapeute où nous explorons diverses thématiques à savoir la reconnexion au corps et à ses émotions, au fait d'oser sa créativité, d'aller explorer des parts de soi encore méconnues et d'oser sa souveraineté.

Avec toute la joie et la douceur qu'elle incarne, Thérésa nous parle de ses diverses expériences, de toutes les casquettes qu'elle a pu emprunter ainsi que son parcours avec ses émotions.
Elle t'invite ici à te connecter de plus en plus à "suivre les papillons" à l'intérieur, à te faire accompagner pendant le chemin et à oser te lancer dans des projets qui te tiennent à cœur. ❤️


Thérésa nous invite également à célébrer toutes les étapes, à se connecter à nos ressentis et à faire preuve de douceur envers nous même. Elle nous parle également de son métier qu'elle exerce avec passion et partage des témoignages de personnes qu'elle a pu accompagné.


✨ Le samedi 11 Janvier aura lieu la journée Chaud-doudou une journée privilégiée avec moi en tout petit groupe où l'esprit Hygge et slow live sera mise à l'honneur ! L'occasion de poser de nouvelles intentions pour cette nouvelle année qui arrive 💓
Tu nous y rejoins ? https://aurore-bioty.systeme.io/journee-chauddoudou


🧙 Si tu souhaites suivre Thérésa, tu peux la retrouver via son site internet et ses réseaux : https://www.instagram.com/theresadoyle_art_therapeute ou sur http://www.theresadoyle.de/fr
Elle propose une retraite de 3 jours 100% en ligne et gratuite du 12/12/24 au 14/12/24, que tu pourras retrouver sur son site internet.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans le podcast pétillant et authentique réveille ta nature telle une petite fée clochette j'ai à coeur de t'emmener dans mon univers et à te guider vers plus de paillettes et de connexion au coeur je suis aurore praticienne bien-être et coach j'accompagne les femmes qui souhaitent s'épanouir dans leur coeur dans leur corps et dans leur esprit je t'invite à cliquer dans la description pour avoir plus d'infos sur mes actualités Tu me suis ? Bienvenue à toi dans cet épisode de podcast, bienvenue à vous dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, c'est un épisode spécial parce que je suis en duo, je ne suis pas toute seule derrière mon micro, je suis avec Thérésa, que je viens de découvrir et avec qui on a une espèce de connexion. On s'est dit, je vais enregistrer un épisode de podcast avec toi. Donc Thérésa, est-ce que peut-être tu peux nous dire quelques mots sur toi pour commencer, ce qui te vient ? Il n'y a pas forcément ce qui te vient. Il n'y a pas de structure particulière. Mais dis-nous en plus sur toi.

  • Speaker #1

    Ça marche. Merci, Aurore, déjà de m'accueillir ici. Merci. Bonjour tout le monde. Et oui, ça a vraiment été une étincelle. J'ai eu l'impression de me reconnaître. Ce n'est pas le mot. Mais il y a des choses que j'ai vues en toi qui sont rentrées en écho en moi. Et je me suis dit, génial, cette ouverture. pour la nature, pour le tarot, pour aussi qu'on s'est échangé le flot de suivre notre intuition, en fait. Et c'est quelque chose que je fais et que j'emmène dans ma vie, de suivre l'intuition.

  • Speaker #0

    C'est une forme de boussole, finalement, c'est ça ? Ça te permet de te guider ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, ouais. Je pense que c'est la meilleure boussole, en fait, qui peut nous guider.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que tu... C'est rigolo, on avait plusieurs espèces de synchronicités où je t'ai retrouvée via un groupe. Plusieurs groupes d'entrepreneurs et via aussi un challenge auquel on a pu participer toutes les deux, via Anne-Claire Méret. Il y a eu des échos, des synchronicités. Est-ce que peut-être tu peux nous parler un petit peu, je pense qu'on a des parcours, forcément à mon avis des valeurs communes et comme tu dis, des choses en lien. Mais est-ce que tu peux peut-être nous parler un petit peu de qui tu es, de ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors aujourd'hui... Je travaille en tant qu'art-thérapeute et coach. Et il y a plus de 20 ans, j'étais trapéziste, comédienne. Du coup, j'ai un parcours qui vient vraiment du corps, d'une reconnexion. On a besoin de reconnecter à mon corps, à mes émotions. Et sans forcément poser ces mots-là à cette époque. Et puis, j'ai déménagé en Allemagne. Maintenant, je suis en Allemagne, je suis française, mais là, j'habite en Allemagne. Il y a plus de 10 ans maintenant. Et il y a eu un temps de destruction. où tout ce que j'ai construit toute ma vie s'est détruit. J'ai mis des coups de pied aussi dans les murs, et puis il y a eu un peu les deux. Et puis un besoin et un temps de reconnexion qui m'a amenée à l'art-thérapie, et au coaching et à l'accompagnement en général de l'humain. Et moi j'accompagne vraiment à passer de l'effacement de soi à l'affirmation de soi. J'ai le mot briller qui me venait. Et c'est... voilà. C'est là où je me sens vraiment à ma place aujourd'hui et avec une joie depuis cinq ans de me dire Ah, ça y est, je sais, j'ai trouvé ma famille ! Ça se sent quand on parle. Génial. Du coup,

  • Speaker #0

    c'est un chemin qui était assez long. Ça fait cinq ans. Qu'est-ce qui t'a amenée justement peut-être à l'accompagnement ? Tu parlais de reconnexion au corps aussi,

  • Speaker #1

    c'est des choses qui me parlent. J'ai plein de pistes de réponses. Qu'est-ce qui... Alors... Je pense que j'ai toujours été passionnée de l'humain, de comprendre comment déjà moi je fonctionnais. J'étais hyper timide, je n'osais pas. Dès qu'on me posait une question, c'était blackout, du coup je ne savais pas quoi répondre. Du coup, ça a été pour moi, au moment où je faisais du théâtre, vraiment une question de comment je fonctionne, comment fonctionnent les autres. Et ça, ça m'a accompagnée, ça continue à m'accompagner. Et ma mère était déjà dans l'accompagnement, du coup je pense que j'ai été peut-être nourrie au biberon de ça. Il y a 15 ans maintenant, ma mère est décédée d'un cancer. Je dirais qu'on formait presque un duo. J'ai dû, où la vie m'a amenée à apprendre à me reconnecter à qui je suis moi-même, à être mon propre parent pour moi. Ça n'a pas été qu'un chemin facile, mais pour moi maintenant, c'est un vrai cadeau de la vie de m'avoir permis de grandir. En tout cas, c'est mon expérience, et puis c'est aussi avec le temps que je peux le dire. Le fait d'avoir perdu ma mère, mon père un an après, ça m'a permis de... de plus devoir suivre un modèle et vraiment être libre à me construire et à me trouver. Et voilà, et par des traumas enfantins, je vais peut-être pas rentrer dans le détail, mais je vais peut-être me mettre à poil. J'ai vécu de l'inceste enfant et du coup, il y a eu une déconnexion, je pense, du corps et des émotions. Et du coup... par le théâtre d'abord et puis vraiment par l'art-thérapie, par une recollection à mes sensations. Ça a été un apprivoisement, je dirais, de moi-même, de la vie et qui m'amène aujourd'hui à ce que je fais. Et c'est vraiment ce que j'ai envie de transmettre parce que quand même, la vie, c'est plus fun quand on est reconnecté à qui on est.

  • Speaker #0

    Et du coup, dans ton parcours, comment tu as réussi ? Parce que tu parlais de reconnexion au corps. Tu sais, il y a une forme de dissociation quand il y a des traumas comme ça. Oui.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'était quoi un peu les premières étapes ? Parce que j'imagine que tes premières reconnexions de corps, même si finalement tu dis que ça fait longtemps que tu as fait du théâtre et tout, comment tu as vécu les choses ? Parce que ça devait être challengeant au début. Comment tu as évolué dans ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est un parcours, je dirais, multi... qui a été sur plusieurs plans différents. Et au fur et à mesure des années, j'ai 42 ans aujourd'hui. Et le théâtre, j'ai commencé quand j'avais 4 ans. C'est vraiment... Et en fait, au début, je n'avais pas ces mots. Au début, je sentais des émotions, mais je n'arrivais pas forcément à poser des mots dessus. Et puis, par le cirque et tout, c'était vraiment un entraînement. Et puis, apprendre, j'ai fait du clown aussi. Et du coup, apprendre, tu vois, là, je sens que ma main, elle cherche les mots. Et tu vois, d'apprendre à avoir confiance de ce que fait mon corps pendant que mon mental fait autre chose. Et ça, ça a été à l'époque. Et puis... Finalement, ça fait vraiment six ans que j'ai vraiment reconnecté, j'ai fait de la thérapie aussi entre-temps, reconnecté les émotions au corps. Et ça, ça a commencé par les constellations familiales. Et du coup, j'avais une thérapeute qui me disait Comment tu te sens ? Alors moi, du coup, je disais Je sens que c'est serré, je sens que c'est comme ça. Puis elle me dit T'es en colère ? Et du coup, je me dis Ah oui ! Et c'est comme ça que j'ai pu la reconnecter. En partageant ça, ce qui me revient, c'était, ça fait maintenant plus de dix ans, avec des thérapeutes, on faisait un travail sur un miroir, et ils me demandent quelle expression je ressens. Et j'étais en train de oh, oh et ils me demandent quelle expression tu ressens ? Et je leur dis je ne sais pas, peut-être de la colère, j'en sais rien, peut-être je suis triste Il a fallu qu'ils me disent et si ça ne serait pas le dégoût ? pour que je reconnecte à ce que j'étais en train de ressentir. Et voilà. Donc pour moi, l'extérieur m'a vraiment aidée, le miroir de l'extérieur à me reconnecter avec qui je suis. Et puis maintenant, par le dessin, par la peinture, je peux le faire moi-même. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un sacré cheminement. C'est des étapes, en fait. C'est au fur et à mesure. Et tu parles du miroir, de cet exercice-là, mais il y a aussi le fait, l'importance d'être accompagnée dans le chemin. Si tu n'avais pas eu ces miroirs-là de qu'est-ce que tu ressens ? Comment est-ce que c'est ça ? C'est plus compliqué quand même.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pourquoi, du coup, je trouve que les mots sont très importants et le miroir de la personne en face. Et en même temps, je mets de plus en plus de et dans ma vie, le fait de ressentir soi-même et de ne pas forcément avoir à mettre des mots sur tout. Et que ça peut être doux. Parce que pour moi, mon chemin, il a... Il n'a pas toujours été facile, il y a eu des émotions difficiles, mais ça n'a pas été... J'allais dire, ça n'a pas été difficile, j'ai quand même perdu mes parents, donc des choses moins cool. Mais je trouve que l'accompagnement en soi-même, ça peut être quelque chose de doux, de beau et de joyeux. On peut rigoler de soi-même aussi. Oui, avec des fois,

  • Speaker #0

    c'est pas forcément dans la douleur, ou des fois, c'est vrai qu'on entend parler même de thérapie, c'est pas confortable, il y a des moments qui sont durs, mais... Mais c'est un peu, moi j'ai l'image du papillon qui me vient, tu vois. C'est un peu le fait de sortir de sa chrysalide et de finalement briser un peu les chaînes, et ce qui convient plus pour justement être de plus en plus soi-même, c'est ce que tu disais tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Ouais. Et ce qui me vient aussi à ton partage, c'est que j'ai l'image quand on part en voyage, parfois on se fait toute une histoire avant et puis c'est compliqué de prendre la décision. Et finalement, quelque part, le plus dur, c'est d'acheter le billet. Enfin, le plus dur, c'est de prendre le rendez-vous avec le thérapeute. ou pour le papillon, la chenille se mène en saccharide. Mais une fois qu'on y est, on sait gérer les choses qui nous arrivent. Oui,

  • Speaker #0

    il y a des formes de peur. Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu pourrais conseiller à une personne qui sent que... Peut-être qu'il y a un moment de vie où il y a un changement, il y a une transformation qui arrive et il y a beaucoup de scénarios catastrophes ou de drames intérieurs où on se raconte énormément d'histoires. Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à une personne qui serait peut-être dans cette étape-là ? Il faut faire un peu un saut dans le vide, ça fait peur, mais comment on se jette un peu dans le vide comme ça ?

  • Speaker #1

    Il y a aussi plusieurs réponses qui viennent en même temps. Il y en a une, j'aimerais peut-être la lui poser. qu'elle pose sa voix sur son cœur et puis aussi bravo, je t'entends, je te vois on connait tous à tout moment des moments comme ça et du coup déjà de s'accueillir de s'accueillir là-dedans et puis peut-être de prendre un temps pour vraiment ressentir ce qui est là et après je dirais de se faire accompagner par quelqu'un où on sent que la personne vibre vive vivre. Et ce que j'aime bien dire aussi, c'est suivre les papillons dans le ventre, en fait. Et eux, ils ont raison. De suivre son cœur, de suivre ce qui nous met en joie. Même s'il y a la peur qui est là, d'oser se faire accompagner, d'oser prendre un premier rendez-vous et de suivre, en fait. C'est un chemin qui se fait au fur et à mesure. Si ce premier rendez-vous était super, si on sent que ça nous remet de l'énergie, que ça nous remet en vie, que c'est le bon chemin, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est hyper important. En fait, finalement, de poser une première étape, de suivre sa joie, d'être connectée, comme tu disais, à ses ressentis. Parce que des fois, il y a des personnes qui ont vraiment un grand Spielberg dans la tête, où ça raconte beaucoup d'histoires, où ça raconte beaucoup de drames. On peut étouffer, en fait, finalement, ces ressentis-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Il y a des fois, c'est vrai qu'on ne ressent plus du tout et que c'est juste trop, qu'on a juste envie presque que ça s'arrête. En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a quand même une... un élan de vie qui nous dit c'est trop, je ne peux plus, là il faut que je demande de l'aide. Et oser, parfois on ne sait pas trop comment, à qui aussi. Et en général dans toutes les villes, il y a des endroits même gratuits, où on peut appeler, je ne sais pas, les téléphones anonymes ou quoi, tu vois. Et puis en général la vie, elle nous met quand même quelqu'un sur le chemin qui nous dit hé, t'as vu ça ? ou quoi. Et de dire ouais Et il y a un moment où il faut quand même sauter dans le vide. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    On va sauter courage à deux mains, on va prendre courage et se dire, allez,

  • Speaker #1

    c'est parti. Oui. Mais tu vois, c'est comme les enfants, ils ne sautent pas d'une montagne avec un parachute dès la première fois. Au début, c'est juste la marche de trottoir, ils sont super contents et c'est génial. Et c'est ça, essayer de trouver la marche qui est OK pour nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et célébrer du coup, tu vois, cette image de grand monde. Et c'est ça aussi, c'est des fois de dire, ah bah oui. là franchement j'ai fait quoi c'est génial même si on n'a pas encore atteint le haut de la montagne c'est se dire mais en fait c'était courageux de le faire quoi donc bravo à moi et je suis fière de moi quoi oui et puis même si on s'est cassé la gueule quoi j'ai envie de dire parce

  • Speaker #1

    que ok c'était pas le bon chemin ok ok et de s'apporter de la douceur et de s'encourager à réessayer quoi complètement

  • Speaker #0

    C'est des beaux messages que tu partages là aussi. Et tu parlais justement aussi, il y a le mot douceur qui vient. C'est l'un des premiers mots qui m'a vu quand je t'ai vue, quand je t'ai entendue, même si je suis allée voir sur les réseaux et quand j'ai échangé avec toi. Et comment tu peux, comment, j'imagine que c'est une qualité d'être, mais comment on peut cultiver aussi plus de douceur avec soi ? Parce que quand on est en chemin, là on parlait de célébration, mais comment on peut faire ? pour cultiver plus de douceur et plus de joie parce qu'on sent que ça rayonne, que il y a de la lumière et tout. Et comment, en fait, qu'est-ce que tu pourrais dire sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Ce qui me vient, c'est un truc par rapport au dessin. Dessiner avec des pastels, directement avec les mains et on peut les râper sur... c'est comme les trucs pour passer le thé je sais pas comment ça s'appelle les ipatés tu peux râper les pastels dessus ou juste les faire directement sur le papier et après tu peux vraiment avec les mains et là ça permet de connecter à une douceur à quelque chose un peu comme un coussin tout doux ou un chat ou un chien pour les gens qui aiment les animaux pour moi ça c'est une façon de connecter à la douceur et sinon c'est un peu comme Il y a un moment où je l'avais perdu, cette joie, cette douceur. Elle m'est revenue quand j'ai commencé à... Il y a deux choses. Une chose, arrêter de la chercher, arrêter de combattre ce qui était là, et d'accepter. C'est facile à dire, mais voilà. Et puis, petit à petit, de voir ce qui me met en joie. Et ce qui me vient aussi, c'est... c'est d'oser connecter aux émotions qui sont là. Et souvent, même pour moi, j'ai un truc parfois qui dit, je tiens, ça va aller, ok. Et puis en fait, je me rends compte, de plus en plus, je me répète que ce n'est pas le bon chemin, accepte ce qui est là, accueille. Peut-être que je vais pleurer 30 secondes, mais ça ne dure pas en fait. Et puis, du coup, après ces pleurs, la dernière fois, c'était mon anniversaire, et l'endroit où je voulais aller, c'était fermé. Tu vois, j'étais vexée. C'est con, hein ? Mais du coup... Je me suis retrouvée toute seule dans la forêt, il faisait nuit, et du coup j'ai osé ces pleurs que je n'aurais peut-être pas osé si les gens m'avaient vues. Et ça n'a pas duré bien longtemps, mais j'ai pu après accepter, et puis il y a eu une douceur qui est venue. Effectivement, il y a la tête qui, pendant tout ce temps, me dit ce n'est pas grave, tu ne vas pas pleurer pour ça Non, ce n'est pas grave, c'est clair, il y a des choses plus graves dans la vie, mais il y a quand même des émotions qui sont là et qui sont douces, et qui ont envie d'être vécues, et puis je pense que ça peut être aussi la douceur qu'on s'apporte de les laisser passer.

  • Speaker #0

    complètement tu parles des émotions des énergies qui sont en mouvement donc il y a le fait de laisser passer les choses et il y a aussi pour moi la question du ressenti corporel tu parlais tout à l'heure du toucher des pastels moi mon outil que j'utilise beaucoup c'est les huiles essentielles il y a des odeurs des choses qui sont doux des senteurs qui sont doux ça peut être aussi un truc confortable un truc confortable très corporelle en fait.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as comme odeur doudou ?

  • Speaker #0

    Moi j'adore l'ilang ilang notamment, c'est essentiel, je trouve que c'est une nuit qui est très féminine et qui me fait énormément de bien justement quand je suis un peu dure avec moi-même ou moi tu vois j'ai une phrase des fois qui me vient c'est quand je suis en baisse d'énergie c'est un truc que j'ai du moins intégré dans mon parcours mais c'est des fois on peut se faire violence. C'est ce que je me disais régulièrement et je me dis mais en fait... horrible, c'est-à-dire qu'il faut se faire violence d'aller contre soi finalement et quand je sens que je suis dans cette énergie un peu masculine, que j'appelle un peu massacrée qui est complètement coupée où j'ai envie de passer à l'action et j'arrive pas à revenir dans mon féminin en fait, c'est de revenir en fait de me reconnecter justement à la respiration parce que la respiration c'est un super outil de base, avec des huiles essentielles en plus on connecte directement au disque dur interne et c'est tellement... C'est magique,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, merci de le rappeler. C'est les trucs les plus simples, en fait. C'est tout simple, quoi. Juste respirer, prendre le temps.

  • Speaker #0

    Mettre une bougie, prendre un temps, mettre dans un plat, justement, tu vois, tout doux. Là, c'est dans les fins d'année.

  • Speaker #1

    Il fait un peu froid,

  • Speaker #0

    tout ça. De se mettre dans un confort, en fait.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle, ça me fait écho à ce qu'on a dit juste avant. Tu sais, des fois, il faut sauter dans le vide. Tu vois, il y a des fois, il faut se faire violence, il faut sauter dans le vide. Et c'est peut-être vrai d'un côté, en même temps, il y a des façons de sauter dans le vide peut-être plus tout doux.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est à l'aide d'être... Moi, c'est une question que je me pose souvent, c'est de quoi j'ai besoin. Parce que peut-être qu'il y a un jour, en effet, où je sens que... Bon, il y a quelque chose qui traîne depuis un temps, et je sens que j'ai besoin de sauter dans le vide parce que j'ai envie que ça bouge. Et il y a des moments où, en fait, non, j'ai pas envie. J'ai envie de m'être dans une plaide et de me reconnecter à mon corps, de me reconnecter à mes émotions. justement quand il y a beaucoup de mouvements dans la tête c'est de rapporter une sorte de sécurité dans le travail dans le corps et c'est hyper important aussi pour après justement sauter dans le vide mais pas tout faire en même temps il y a une phrase qui me soutient beaucoup c'est en

  • Speaker #1

    anglais follow the fun suis le fun, ce qui t'anime et pour moi c'est vraiment quelque chose qui m'aide à me reconnecter jusqu'en je sais pas ok qu'est-ce qui me donne envie et si j'ai pas envie je reste dans mon plaid au chaud ou ouais suivre ok ça me donne vraiment envie de faire ce truc là et du coup ça m'aide à faire les pas quoi ouais complètement c'est la joie c'est la joie la joie c'est le chemin je sais plus qui disait ça mais je sais que c'est une phrase que

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup entendu aussi lors de mes transmissions et c'est tellement vrai finalement suivre la joie suivre ce qui nous fait du bien c'est ce que suivre la joie et du coup il y a moi il y a une autre question qui me vient par rapport à ce que tu disais aussi, c'est que tu es très connectée. Alors là aussi, je pense qu'on est... Moi, justement, avec la pratique de l'art thérapie, je ne connais pas trop. Je sais que je suis très créative parce que j'adore dessiner et c'est quelque chose... qui est dans mon quotidien de plus en plus, que je me suis coupée, j'en faisais beaucoup quand j'étais enfant, et je me reconnectais dans l'air, ça fait énormément de bien. Et du coup, moi je trouve que c'est un outil incroyable, la créativité, le fait d'être dans les couleurs, de tester, et des fois il y a des personnes qui peuvent se bloquer, parce qu'elles vont se dire, ah bah je sais pas, moi je sais pas dessiner, ou justement qui vont pas être douces avec elles, qui vont dire, ah bah non, genre ça leur fait peur, parce qu'elles ont peur de mal faire, des choses comme ça. Comment tu procèdes toi ? Est-ce que tu peux nous parler un peu de ce que tu proposes par rapport à la thérapie ? Nous en dire un peu plus, parce que c'est aussi une pratique qui m'intrigue et qui, je pense, va intriguer aussi les personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Merci pour cette question. En fait, j'ai travaillé en hôpital. Je parle au passé parce que j'arrête la semaine prochaine pour être indépendante. Et puis en tant qu'indépendante. En hôpital, en fonction des services, il y a des gens qui ne sont pas forcément là pour faire de la thérapie, qui sont là pour être de nouveau super bien dans leur corps et que ça fonctionne. J'ai travaillé aussi avec des femmes qui ont des cancers du sein, des douleurs chroniques et des hommes aussi. Donc là, c'est différent, ils sont plus ouverts à la thérapie. Et puis les gens qui viennent me voir, ils ont aussi cette curiosité, sinon en privé. Et avec les personnes qui n'osent pas... souvent il y a ce que tu dis et même pour toutes les personnes je trouve même moi encore ce truc de vouloir bien faire, que ce soit beau que ça ressemble à quelque chose et j'ai plein d'idées à la fin votre créativité en fait, déjà quand on ne sait pas quand on ne sait pas dessiner entre guillemets c'est le meilleur moyen de commencer la thérapie Quand on contrôle trop, quand on sait trop, on laisse plus la place à l'invisible, à l'inconscient. On contrôle tout. Et du coup, c'est presque moins bien pour faire de la thérapie. Quand on n'a pas du tout d'habitude, quand on ne sait pas comment ça fonctionne, c'est là où on peut découvrir. Et c'est oser faire quelque chose qui ne sera pas parfait. Et une fois qu'on ose ce premier pas... là ça devient magique. Il y a quelqu'un qui a sonné à la porte, mais je le laisse fermer.

  • Speaker #0

    C'est d'enclencher, c'est de sortir finalement de ce... peut-être ces injonctions, il faut que ce soit joli, il faut que ce soit parfait, il faut que ce soit beau, parce qu'il y a quand même, je ne sais pas si dans les personnes que tu accompagnes, c'est le cas, mais il y a quand même beaucoup de personnes qui sont guidées par ce fameux soit parfait Tout chez les femmes, je trouve. Il faut que ce soit... Il faut que ce soit carré, il faut que ce soit propre, il ne faut pas faire d'erreurs, tout ça. Est-ce que c'est des cas que tu rencontres fréquemment, ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement, on travaille là-dessus, en fait. Si ça vient dans le dessin, on dit Ok, mais qu'est-ce que… Ça devient un thème, du coup, ça devient le thème sur lequel on travaille. Et il y a plein de choses qui arrivent, en fait. Je me souviens d'une femme qui dessine un paysage, et puis elle voulait rajouter une petite mode de terre. Et puis en fait, comme elle ne maîtrisait pas, ça fait un gros trou marron. C'était la première fois, tu vois, je me suis dit Oh mon Dieu, elle va se braquer ! Et en fait, non, elle a eu un truc, elle a fait Oh ! C'est un… Attends, je vais m'en aller loin. C'est un… Oh ! C'est tout en travaux ! Il y a un trou, c'est tout en travaux ! C'est comme moi ! Et là, elle a vraiment connecté à son dessin. Et il se passe souvent de la magie comme ça, en fait. Et du coup, c'est oser et puis faire avec ce qui vient. Et il y a des personnes qui ont besoin vraiment d'un truc. concrets, genre dessiner un arbre, dessiner... Ils ont besoin de savoir ce qu'ils font. Et d'autres personnes qui osent, moi j'adore commencer par connecter au corps, aux émotions, et puis quelle couleur j'ai envie, comme tu parlais des odeurs tout à l'heure, quelle odeur... Est-ce que j'ai envie de me faire du bien ? Est-ce que j'ai envie d'explorer ce qu'il y a là ? Quelle odeur j'ai besoin ? Qu'est-ce qui me dit mon corps ? Et là, d'aller vraiment dans quelque chose de plus abstrait et de plus énergétique, où on fait aussi de la magie différemment.

  • Speaker #0

    C'est vraiment précieux, ça donne envie quand on en parle. C'est vraiment précieux ces moments-là, c'est de sortir un peu, d'être dans ses mains, et c'est là en fait, des fois j'imagine, pareil tu pourras dire les témoignages, mais il y a des personnes, en fait on ne se rend pas compte, des fois on n'imagine pas de ce qui peut émerger, c'est comme dans une séance de coaching, ou comme des fois dans une forme de méditation, il y a un truc qui apparaît, on ne s'imagine pas du tout. Je pensais à ça quand tu parlais de la personne qui disait qu'elle était en travaux.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des trucs. Des fois, c'est très concret, des fois, c'est très abstrait. Une femme qui... Elle avait besoin, elle a fait des traits et puis je ne sais plus comment c'est. Il y a un truc qui ne lui plaisait pas dans son image parce que c'était trop fouillis. Du coup, on a travaillé là-dessus. Comment ça serait pour vous ? Du coup, elle me dit, je dis vous parce que c'était à l'hôpital. Il faut que je mette de l'ordre. C'est quelqu'un qui avait besoin de beaucoup de liberté. Du coup, se mettre des cases, se mettre de l'ordre, c'était quelque chose qui n'était pas très agréable. Et du coup, on a travaillé sur le dessin, en fait, qu'est-ce qui serait une structure agréable pour elle. Et c'est vraiment une fin, ouais. Jusqu'à ce qu'elle dessine, elle fasse des traits, ça lui a fait du bien de faire des traits, des émotions qui sont venues. Et puis, jusqu'à ce qu'elle ait un dessin assez diffus, où elle a rajouté des traits un peu transparents, blancs. Et là, elle a fait Ah, ça, ça fait du bien ! Et enfin, c'est pas du tout. concrets tu vois parfois mais il y a des choses qui se passent en fait dans les sensations ça je trouve ça magique c'est ça que j'adore Après parfois on travaille de façon plus concrète je travaillais avec une femme en douleur chronique les patients qui ont des douleurs chroniques ils ont souvent des traumatismes derrière et elle a été victime d'inceste quand elle était jeune et je lui avais demandé enfin le thème de la journée c'était dessiner sa douleur quoi et déjà enfin moi je trouve qu'ils ont toujours beaucoup de courage les personnes quand elles osent le poser et elle a fait un dessin tout noir avec deux petites filles roses et puis une personne qu'on voyait en noir et rien qu'à voir son dessin tu vois j'avais la chair de poule et je sentais les émotions même sans qu'elle m'explique son histoire quoi et en fait j'ai travaillé sur les petites filles sur le dessin parce que ça permet de travailler sur le dessin et pas sur soi de quoi elles ont besoin et elles avaient besoin de protection Et puis, je lui ai dit, ça me fait la chair de poule, j'ai dit, à l'époque, il n'y avait peut-être personne pour vous protéger ou personne qui a accueilli votre histoire comme vous auriez aimé. Mais aujourd'hui, vous êtes là pour vous. Et du coup, qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et du coup, elle a découpé le dessin, elle a sorti les petites filles de cette situation, elle les a mis dans un autre dessin qui était protecteur. Et puis, on a brûlé dans la sauge le reste du dessin. Et je lui ai dit, on ne brûle pas la personne, on ne brûle pas ce qui s'est passé. Ce qu'on brûle, c'est les énergies, c'est ce que vous portez. Et puis, je l'ai rencontrée deux semaines après. Et puis, elle me dit, je suis passée devant la maison de cette personne. Et pour la première fois de ma vie, je n'y ai plus pensé. C'est une personne qui avait 50 ans. Il y a vraiment des choses.

  • Speaker #0

    Et bravo pour ces espaces que tu crées. Parce que je sens aussi, quand tu parles, que mon côté aussi, ça résonne et qu'il y a une forme d'émotion aussi. Tu sens bien ? C'est beau de pouvoir transformer, et moi c'est ce qui me fait vibrer aussi, c'est pour ça qu'on fait ce qu'on fait, je pense, c'est de, comment dire, permettre à l'autre de transmuter cette énergie-là, finalement, qui, voilà, qui, comme tu dis, c'est une personne d'une cinquantaine d'années qui portait ça depuis, et peut-être, voilà, pas fait ce chemin-là, et qui là a pu,

  • Speaker #1

    ce que tu as pu proposer,

  • Speaker #0

    donc.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup le mot que tu emploies, les espaces que tu crées. Parce que je pense que c'est ça, nos métiers, c'est de créer des espaces. Et après, moi, j'aime bien dire aux gens que c'est eux qui font la magie. Moi, je propose. Je crée l'espace, comme tu dis, et puis on a chacun nos outils qu'on a à disposition. Et puis, j'ai toujours beaucoup de gratitude et d'admiration pour les personnes qui osent se saisir des outils qu'on leur donne. Oui, bravo.

  • Speaker #0

    Et bravo aussi, peut-être que ça va résonner aux personnes qui écoutent aussi ce podcast-là, mais bravo, en fait. C'est pour ça, moi, à chaque fois, quand j'accompagne les gens, souvent, ils mettent le regard sur ce qui n'est pas encore atteint. Et je me dis, mais se rendre compte, c'est important, et c'est pour ça que moi, j'insiste aussi à écrire et à noter, mais de se rendre compte de tout le chemin qui a été fait, toutes ces actions-là et ces moments de courage qui ont été posés, parce que là, c'est personne, c'est pareil. ça demande du courage en fait d'aller explorer ça et d'affronter ce qui est là en fait. Même si moi affronter, je n'aime pas trop, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oser connecter aux émotions qui sont là, oser aller regarder ce qu'on a caché, ce qu'on n'a pas forcément eu envie d'aller regarder. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est plus doux que le terme.

  • Speaker #1

    Mais peut-être qu'il y a une partie en nous qui a l'impression aussi de confronter.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ça me fait écho. c'est une image que j'ai déjà partagée avec ma communauté, peut-être que ça va en parler et moi j'ai souvent, et encore ça revient régulièrement c'est l'image de la guerrière et c'est vrai que j'ai remarqué que dans ma vie souvent j'avais l'image tu vois, je sais pas, ça me fait penser à On doit remettre son bouclier qui est en mode... Mais tu vois, du coup, ce mot-là de l'affrontement, c'est vrai que c'est dans la lutte.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai l'image, c'est OK, on se serre les dents et on passe à travers. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'observer, de ne pas... Moi, j'essaie de prendre cette image-là avec amour, parce que souvent, c'est des choses, des fois, des mécanismes qui reviennent. Et c'est l'importance aussi d'être en observation de soi et d'observer le discours, comme tout à l'heure, quand je disais qu'il faut se faire violence. D'observer le discours qu'on se dit, d'observer... Comment on réagit des fois aux situations, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, et j'aime apporter de la curiosité et du jeu là-dedans. Oui. Et jeu, quand j'entends jeu, ce n'est pas au sérieux. C'est-à-dire qu'on peut prendre les choses au sérieux, mais dans le bon sens. Et à partir de la curiosité, j'ai réagi comme ça, zut, encore raté. Bon, la prochaine fois, ça y est, cette fois, c'est mieux. Et d'apporter de la joie, on en revient un peu. Et puis de se féliciter. Mais ne serait-ce que d'avoir vu qu'on a raté. c'est déjà un super pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. D'observer ça et puis, comme tu dis, de mettre un regard différent de l'autre et de poser un regard différent. En fait, c'est pas grave.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en art-thérapie, je pense aussi, peut-être avec toi, dans d'autres espaces d'accompagnement, sur le papier, on peut vraiment essayer, tu vois. Et puis, au pire, tu le mets à la poubelle. Et c'est un vrai terrain d'exploration, en fait. qui est possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est rigolo que tu dises ça, parce que je pense que moi, je me suis coupée pendant longtemps de ma créativité pour ça. Parce qu'on m'a souvent dit... Moi, j'ai un papa qui est caricaturiste, c'est son métier, il faut que je l'assiste. Et c'est vrai que si ce n'était pas bien fait comme je voulais, en fait, ça ne m'était pas confortable. Et du coup, je pense que c'est l'une des raisons qui a fait que je ne dessinais plus. Je me mettais tellement la pression de me dire Ah, mais non, mais ce n'est pas assez bien, en fait.

  • Speaker #1

    J'ai eu plusieurs personnes qui me disaient Ah non, mais c'est mon frère, lui, c'est lui qui savait dessiner. Ou C'est elle qui savait faire ça. Et moi, Pas, c'est pas moi. Et vraiment, je trouve, ça peut tellement être un espace sacré quand on crée quelque chose sur un papier et on s'en fout de la façon à quoi ça ressemble. Alors, effectivement, il y a une partie de nous qui a du mal à s'en foutre. Mais tout l'amour, tout ce qu'on en retient, tout ce qui revient, c'est tellement magique. On n'a pas besoin forcément de l'expression.

  • Speaker #0

    ou d'en faire quelque chose en fait on l'a fait pour nous surtout quoi ça peut être un process comme si à petit ça peut être une exploration et c'est ok en fait ouais comme on fait des mots croisés on peut poser ouais bah oui voilà c'est une activité comme une autre au moins ça tu vois ça change ça permet de voilà d'observer les choses ou d'en apprendre encore une fois je trouve ouais je vais être Merci Teresa pour tous ces partages. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aurais envie de partager avec tout ce qu'on a pu échanger ici ? Est-ce que tu as un mot en particulier qui te vient de cet échange ?

  • Speaker #1

    Déjà beaucoup de gratitude parce qu'on est parti dans plein d'endroits, c'était vraiment riche. Même moi, en parlant, j'apprends toujours. J'ai l'impression d'apprendre ce que je pense en parlant, c'est cool. Et puis l'échange aussi par rapport aux odeurs. c'est tellement riche, je trouve que nos pratiques se nourrissent tellement les unes des autres aussi. Et puis les mots douceur, gratitude, apporter de la joie, se féliciter. Je n'aime pas se féliciter pour ça, mais se fêter, s'honorer. S'honorer,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que j'ai une autre question qui vient ? Justement, qu'est-ce que tu aurais... envie de dire à une personne peut-être qui a jamais osé sa créativité ou tu vois peut-être que là elle écoute ce podcast, elle fait oh Ça te dit quelque chose ? Et qu'est-ce que tu aurais envie de transmettre à cette personne-là ou à ces personnes-là justement qui ont peut-être envie mais qu'il y a encore un peu d'inconfort ?

  • Speaker #1

    J'hésite, tu vois, il y a une partie de moi qui a envie de dire, allez-y, prenez une feuille, essayez. Et en même temps, je me dis, c'est peut-être chouette d'avoir quelqu'un qui les accompagne, parce que du coup, ça va être un autre regard. Et souvent, je vois, parfois, il y a un premier dessin. Et ce qui est chouette, c'est après les questions de la personne qui accompagne, qui viennent. Et du coup, ça apporte une autre relation à son dessin. Et c'est ça qui est important. C'est là où ça devient bien.

  • Speaker #0

    D'être accompagnée encore,

  • Speaker #1

    en fait. Ouais. En tout cas, au début, pour faire le lien, quoi. Et après, on n'est pas... Tu vois, le but de l'accompagnement, c'est pas de rester toute sa vie avec la même personne. Voilà. C'est... Ouais, c'est... C'est comme quand on apprend à faire du vélo, tu vois. On a vu, il y a peut-être quelqu'un qui va nous tirer le vélo un petit peu, puis après, on peut aller se balader tout seul. Parfois, on fait des randonnées en groupe, mais on peut aller se balader tout seul aussi. Mais c'est ça,

  • Speaker #0

    peut-être de s'ouvrir à... Comment dire ? De s'ouvrir à... Oui, à l'accompagnement à part moment. Peut-être que des fois, à part moment, on n'en a pas besoin. D'autres moments, non. Mais c'est de ne pas rester seule, peut-être, dans cette interrogation.

  • Speaker #1

    Et puis sinon, d'aller dans un magasin de dessin, tu vois, c'est tellement beau de voir les couleurs déjà. Et puis de regarder qu'est-ce que la personne a envie d'essayer. Enfin, tu vois, est-ce que c'est des pastels ? Est-ce que, en fait, non, c'est la peinture avec les gros pinceaux ? Enfin, tu vois, qu'est-ce qui donne envie d'essayer ? Et puis d'essayer, enfin, ouais. Trop chouette. Ouais. Thérésa,

  • Speaker #0

    est-ce que du coup, on peut profiter de cet espace-là avec toi ? J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux proposer ? Alors, en ce moment, les 13, 14, 15 décembre, j'offre en ligne gratuitement 3 jours d'atelier c'est aussi un super espace pour essayer et puis sinon j'ai des accompagnements soit individuels soit des accompagnements de groupe le prochain commençable en janvier d'accord donc on peut travailler avec toi et on peut se retrouver sur les réseaux j'imagine Instagram, Facebook, j'ai un site internet teresadoil.de parce qu'il y a plein de Teresa Doyle dans le monde D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas si on mettra les liens. Je ne comprends pas les liens dans l'épisode comme ça. Moi, ce serait inter pour les personnes qui ont envie peut-être de te retrouver. J'avais une dernière question à te poser par rapport à cet épisode parce que, comme tu l'as vu, ma chaîne de podcast, c'est Réveille ta nature.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, est-ce que tu pourrais, juste pour clôturer et pour finir cet épisode ensemble, qu'est-ce que ça t'évoque et qu'est-ce que tu pourrais, qu'est-ce que ça veut dire en fait pour toi Réveille ta nature ? Qu'est-ce que ça t'évoque ?

  • Speaker #1

    J'ai tout de suite eu l'image de la forêt, de la terre, et reconnexion au corps, pour moi, très fort. Et du coup, pour moi, par rapport au dessin, c'est se mettre debout, les deux pieds bien plantés dans le sol, se connecter à son corps et de prendre une couleur et de poser ses mains, tu vois, peut-être de mettre ses mains avec cette couleur, que ce soit de la pastelle ou que ce soit de la gouache ou quoi. si on parfume en plus un truc en fonction de l'odeur de forêt et puis poser ses mains sur le papier et de s'ancrer à son corps à sa terre c'est beau ça, à sa terre,

  • Speaker #0

    à ses ressentis c'est une belle image c'est une belle image, ça me fait penser ça me fait penser à les choses qu'on faisait à la maternelle j'adorais mettre mes mains dans la peinture on faisait souvent des choses comme ça

  • Speaker #1

    Mais oui, ça peut être ludique, ça peut être fun, et ça peut être juste... Tu sais, les taches de couleur, tu prends un pinceau avec de l'eau et tu fais Jackson Pollock, quoi. À l'hiver, ça porte la joie aussi.

  • Speaker #0

    C'est chouette.

  • Speaker #1

    Merci. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Thérésa, pour cet échange. C'était très chouette. Je mettrai les liens si vous voulez suivre Thérésa sur ses réseaux. Et peut-être dans un nouvel épisode. En tout cas, on se retrouve, nous, dans un prochain épisode. Et puis peut-être Thérésa... A une prochaine, ce sera avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Si tu entends ce message, c'est que tu es resté jusqu'à la fin de l'épisode. Donc, je te remercie. Si cet épisode t'a plu, ou si tu penses qu'il pourrait inspirer un proche, je t'invite à le partager. Tu peux également mettre un 5 étoiles, bien sûr. A très bientôt, dans le prochain épisode.

Description

🎙️ Dans cet épisode de podcast, j'ai la joie d’accueillir Thérésa Doyle, art-thérapeute où nous explorons diverses thématiques à savoir la reconnexion au corps et à ses émotions, au fait d'oser sa créativité, d'aller explorer des parts de soi encore méconnues et d'oser sa souveraineté.

Avec toute la joie et la douceur qu'elle incarne, Thérésa nous parle de ses diverses expériences, de toutes les casquettes qu'elle a pu emprunter ainsi que son parcours avec ses émotions.
Elle t'invite ici à te connecter de plus en plus à "suivre les papillons" à l'intérieur, à te faire accompagner pendant le chemin et à oser te lancer dans des projets qui te tiennent à cœur. ❤️


Thérésa nous invite également à célébrer toutes les étapes, à se connecter à nos ressentis et à faire preuve de douceur envers nous même. Elle nous parle également de son métier qu'elle exerce avec passion et partage des témoignages de personnes qu'elle a pu accompagné.


✨ Le samedi 11 Janvier aura lieu la journée Chaud-doudou une journée privilégiée avec moi en tout petit groupe où l'esprit Hygge et slow live sera mise à l'honneur ! L'occasion de poser de nouvelles intentions pour cette nouvelle année qui arrive 💓
Tu nous y rejoins ? https://aurore-bioty.systeme.io/journee-chauddoudou


🧙 Si tu souhaites suivre Thérésa, tu peux la retrouver via son site internet et ses réseaux : https://www.instagram.com/theresadoyle_art_therapeute ou sur http://www.theresadoyle.de/fr
Elle propose une retraite de 3 jours 100% en ligne et gratuite du 12/12/24 au 14/12/24, que tu pourras retrouver sur son site internet.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans le podcast pétillant et authentique réveille ta nature telle une petite fée clochette j'ai à coeur de t'emmener dans mon univers et à te guider vers plus de paillettes et de connexion au coeur je suis aurore praticienne bien-être et coach j'accompagne les femmes qui souhaitent s'épanouir dans leur coeur dans leur corps et dans leur esprit je t'invite à cliquer dans la description pour avoir plus d'infos sur mes actualités Tu me suis ? Bienvenue à toi dans cet épisode de podcast, bienvenue à vous dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, c'est un épisode spécial parce que je suis en duo, je ne suis pas toute seule derrière mon micro, je suis avec Thérésa, que je viens de découvrir et avec qui on a une espèce de connexion. On s'est dit, je vais enregistrer un épisode de podcast avec toi. Donc Thérésa, est-ce que peut-être tu peux nous dire quelques mots sur toi pour commencer, ce qui te vient ? Il n'y a pas forcément ce qui te vient. Il n'y a pas de structure particulière. Mais dis-nous en plus sur toi.

  • Speaker #1

    Ça marche. Merci, Aurore, déjà de m'accueillir ici. Merci. Bonjour tout le monde. Et oui, ça a vraiment été une étincelle. J'ai eu l'impression de me reconnaître. Ce n'est pas le mot. Mais il y a des choses que j'ai vues en toi qui sont rentrées en écho en moi. Et je me suis dit, génial, cette ouverture. pour la nature, pour le tarot, pour aussi qu'on s'est échangé le flot de suivre notre intuition, en fait. Et c'est quelque chose que je fais et que j'emmène dans ma vie, de suivre l'intuition.

  • Speaker #0

    C'est une forme de boussole, finalement, c'est ça ? Ça te permet de te guider ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, ouais. Je pense que c'est la meilleure boussole, en fait, qui peut nous guider.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que tu... C'est rigolo, on avait plusieurs espèces de synchronicités où je t'ai retrouvée via un groupe. Plusieurs groupes d'entrepreneurs et via aussi un challenge auquel on a pu participer toutes les deux, via Anne-Claire Méret. Il y a eu des échos, des synchronicités. Est-ce que peut-être tu peux nous parler un petit peu, je pense qu'on a des parcours, forcément à mon avis des valeurs communes et comme tu dis, des choses en lien. Mais est-ce que tu peux peut-être nous parler un petit peu de qui tu es, de ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors aujourd'hui... Je travaille en tant qu'art-thérapeute et coach. Et il y a plus de 20 ans, j'étais trapéziste, comédienne. Du coup, j'ai un parcours qui vient vraiment du corps, d'une reconnexion. On a besoin de reconnecter à mon corps, à mes émotions. Et sans forcément poser ces mots-là à cette époque. Et puis, j'ai déménagé en Allemagne. Maintenant, je suis en Allemagne, je suis française, mais là, j'habite en Allemagne. Il y a plus de 10 ans maintenant. Et il y a eu un temps de destruction. où tout ce que j'ai construit toute ma vie s'est détruit. J'ai mis des coups de pied aussi dans les murs, et puis il y a eu un peu les deux. Et puis un besoin et un temps de reconnexion qui m'a amenée à l'art-thérapie, et au coaching et à l'accompagnement en général de l'humain. Et moi j'accompagne vraiment à passer de l'effacement de soi à l'affirmation de soi. J'ai le mot briller qui me venait. Et c'est... voilà. C'est là où je me sens vraiment à ma place aujourd'hui et avec une joie depuis cinq ans de me dire Ah, ça y est, je sais, j'ai trouvé ma famille ! Ça se sent quand on parle. Génial. Du coup,

  • Speaker #0

    c'est un chemin qui était assez long. Ça fait cinq ans. Qu'est-ce qui t'a amenée justement peut-être à l'accompagnement ? Tu parlais de reconnexion au corps aussi,

  • Speaker #1

    c'est des choses qui me parlent. J'ai plein de pistes de réponses. Qu'est-ce qui... Alors... Je pense que j'ai toujours été passionnée de l'humain, de comprendre comment déjà moi je fonctionnais. J'étais hyper timide, je n'osais pas. Dès qu'on me posait une question, c'était blackout, du coup je ne savais pas quoi répondre. Du coup, ça a été pour moi, au moment où je faisais du théâtre, vraiment une question de comment je fonctionne, comment fonctionnent les autres. Et ça, ça m'a accompagnée, ça continue à m'accompagner. Et ma mère était déjà dans l'accompagnement, du coup je pense que j'ai été peut-être nourrie au biberon de ça. Il y a 15 ans maintenant, ma mère est décédée d'un cancer. Je dirais qu'on formait presque un duo. J'ai dû, où la vie m'a amenée à apprendre à me reconnecter à qui je suis moi-même, à être mon propre parent pour moi. Ça n'a pas été qu'un chemin facile, mais pour moi maintenant, c'est un vrai cadeau de la vie de m'avoir permis de grandir. En tout cas, c'est mon expérience, et puis c'est aussi avec le temps que je peux le dire. Le fait d'avoir perdu ma mère, mon père un an après, ça m'a permis de... de plus devoir suivre un modèle et vraiment être libre à me construire et à me trouver. Et voilà, et par des traumas enfantins, je vais peut-être pas rentrer dans le détail, mais je vais peut-être me mettre à poil. J'ai vécu de l'inceste enfant et du coup, il y a eu une déconnexion, je pense, du corps et des émotions. Et du coup... par le théâtre d'abord et puis vraiment par l'art-thérapie, par une recollection à mes sensations. Ça a été un apprivoisement, je dirais, de moi-même, de la vie et qui m'amène aujourd'hui à ce que je fais. Et c'est vraiment ce que j'ai envie de transmettre parce que quand même, la vie, c'est plus fun quand on est reconnecté à qui on est.

  • Speaker #0

    Et du coup, dans ton parcours, comment tu as réussi ? Parce que tu parlais de reconnexion au corps. Tu sais, il y a une forme de dissociation quand il y a des traumas comme ça. Oui.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'était quoi un peu les premières étapes ? Parce que j'imagine que tes premières reconnexions de corps, même si finalement tu dis que ça fait longtemps que tu as fait du théâtre et tout, comment tu as vécu les choses ? Parce que ça devait être challengeant au début. Comment tu as évolué dans ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est un parcours, je dirais, multi... qui a été sur plusieurs plans différents. Et au fur et à mesure des années, j'ai 42 ans aujourd'hui. Et le théâtre, j'ai commencé quand j'avais 4 ans. C'est vraiment... Et en fait, au début, je n'avais pas ces mots. Au début, je sentais des émotions, mais je n'arrivais pas forcément à poser des mots dessus. Et puis, par le cirque et tout, c'était vraiment un entraînement. Et puis, apprendre, j'ai fait du clown aussi. Et du coup, apprendre, tu vois, là, je sens que ma main, elle cherche les mots. Et tu vois, d'apprendre à avoir confiance de ce que fait mon corps pendant que mon mental fait autre chose. Et ça, ça a été à l'époque. Et puis... Finalement, ça fait vraiment six ans que j'ai vraiment reconnecté, j'ai fait de la thérapie aussi entre-temps, reconnecté les émotions au corps. Et ça, ça a commencé par les constellations familiales. Et du coup, j'avais une thérapeute qui me disait Comment tu te sens ? Alors moi, du coup, je disais Je sens que c'est serré, je sens que c'est comme ça. Puis elle me dit T'es en colère ? Et du coup, je me dis Ah oui ! Et c'est comme ça que j'ai pu la reconnecter. En partageant ça, ce qui me revient, c'était, ça fait maintenant plus de dix ans, avec des thérapeutes, on faisait un travail sur un miroir, et ils me demandent quelle expression je ressens. Et j'étais en train de oh, oh et ils me demandent quelle expression tu ressens ? Et je leur dis je ne sais pas, peut-être de la colère, j'en sais rien, peut-être je suis triste Il a fallu qu'ils me disent et si ça ne serait pas le dégoût ? pour que je reconnecte à ce que j'étais en train de ressentir. Et voilà. Donc pour moi, l'extérieur m'a vraiment aidée, le miroir de l'extérieur à me reconnecter avec qui je suis. Et puis maintenant, par le dessin, par la peinture, je peux le faire moi-même. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un sacré cheminement. C'est des étapes, en fait. C'est au fur et à mesure. Et tu parles du miroir, de cet exercice-là, mais il y a aussi le fait, l'importance d'être accompagnée dans le chemin. Si tu n'avais pas eu ces miroirs-là de qu'est-ce que tu ressens ? Comment est-ce que c'est ça ? C'est plus compliqué quand même.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pourquoi, du coup, je trouve que les mots sont très importants et le miroir de la personne en face. Et en même temps, je mets de plus en plus de et dans ma vie, le fait de ressentir soi-même et de ne pas forcément avoir à mettre des mots sur tout. Et que ça peut être doux. Parce que pour moi, mon chemin, il a... Il n'a pas toujours été facile, il y a eu des émotions difficiles, mais ça n'a pas été... J'allais dire, ça n'a pas été difficile, j'ai quand même perdu mes parents, donc des choses moins cool. Mais je trouve que l'accompagnement en soi-même, ça peut être quelque chose de doux, de beau et de joyeux. On peut rigoler de soi-même aussi. Oui, avec des fois,

  • Speaker #0

    c'est pas forcément dans la douleur, ou des fois, c'est vrai qu'on entend parler même de thérapie, c'est pas confortable, il y a des moments qui sont durs, mais... Mais c'est un peu, moi j'ai l'image du papillon qui me vient, tu vois. C'est un peu le fait de sortir de sa chrysalide et de finalement briser un peu les chaînes, et ce qui convient plus pour justement être de plus en plus soi-même, c'est ce que tu disais tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Ouais. Et ce qui me vient aussi à ton partage, c'est que j'ai l'image quand on part en voyage, parfois on se fait toute une histoire avant et puis c'est compliqué de prendre la décision. Et finalement, quelque part, le plus dur, c'est d'acheter le billet. Enfin, le plus dur, c'est de prendre le rendez-vous avec le thérapeute. ou pour le papillon, la chenille se mène en saccharide. Mais une fois qu'on y est, on sait gérer les choses qui nous arrivent. Oui,

  • Speaker #0

    il y a des formes de peur. Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu pourrais conseiller à une personne qui sent que... Peut-être qu'il y a un moment de vie où il y a un changement, il y a une transformation qui arrive et il y a beaucoup de scénarios catastrophes ou de drames intérieurs où on se raconte énormément d'histoires. Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à une personne qui serait peut-être dans cette étape-là ? Il faut faire un peu un saut dans le vide, ça fait peur, mais comment on se jette un peu dans le vide comme ça ?

  • Speaker #1

    Il y a aussi plusieurs réponses qui viennent en même temps. Il y en a une, j'aimerais peut-être la lui poser. qu'elle pose sa voix sur son cœur et puis aussi bravo, je t'entends, je te vois on connait tous à tout moment des moments comme ça et du coup déjà de s'accueillir de s'accueillir là-dedans et puis peut-être de prendre un temps pour vraiment ressentir ce qui est là et après je dirais de se faire accompagner par quelqu'un où on sent que la personne vibre vive vivre. Et ce que j'aime bien dire aussi, c'est suivre les papillons dans le ventre, en fait. Et eux, ils ont raison. De suivre son cœur, de suivre ce qui nous met en joie. Même s'il y a la peur qui est là, d'oser se faire accompagner, d'oser prendre un premier rendez-vous et de suivre, en fait. C'est un chemin qui se fait au fur et à mesure. Si ce premier rendez-vous était super, si on sent que ça nous remet de l'énergie, que ça nous remet en vie, que c'est le bon chemin, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est hyper important. En fait, finalement, de poser une première étape, de suivre sa joie, d'être connectée, comme tu disais, à ses ressentis. Parce que des fois, il y a des personnes qui ont vraiment un grand Spielberg dans la tête, où ça raconte beaucoup d'histoires, où ça raconte beaucoup de drames. On peut étouffer, en fait, finalement, ces ressentis-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Il y a des fois, c'est vrai qu'on ne ressent plus du tout et que c'est juste trop, qu'on a juste envie presque que ça s'arrête. En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a quand même une... un élan de vie qui nous dit c'est trop, je ne peux plus, là il faut que je demande de l'aide. Et oser, parfois on ne sait pas trop comment, à qui aussi. Et en général dans toutes les villes, il y a des endroits même gratuits, où on peut appeler, je ne sais pas, les téléphones anonymes ou quoi, tu vois. Et puis en général la vie, elle nous met quand même quelqu'un sur le chemin qui nous dit hé, t'as vu ça ? ou quoi. Et de dire ouais Et il y a un moment où il faut quand même sauter dans le vide. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    On va sauter courage à deux mains, on va prendre courage et se dire, allez,

  • Speaker #1

    c'est parti. Oui. Mais tu vois, c'est comme les enfants, ils ne sautent pas d'une montagne avec un parachute dès la première fois. Au début, c'est juste la marche de trottoir, ils sont super contents et c'est génial. Et c'est ça, essayer de trouver la marche qui est OK pour nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et célébrer du coup, tu vois, cette image de grand monde. Et c'est ça aussi, c'est des fois de dire, ah bah oui. là franchement j'ai fait quoi c'est génial même si on n'a pas encore atteint le haut de la montagne c'est se dire mais en fait c'était courageux de le faire quoi donc bravo à moi et je suis fière de moi quoi oui et puis même si on s'est cassé la gueule quoi j'ai envie de dire parce

  • Speaker #1

    que ok c'était pas le bon chemin ok ok et de s'apporter de la douceur et de s'encourager à réessayer quoi complètement

  • Speaker #0

    C'est des beaux messages que tu partages là aussi. Et tu parlais justement aussi, il y a le mot douceur qui vient. C'est l'un des premiers mots qui m'a vu quand je t'ai vue, quand je t'ai entendue, même si je suis allée voir sur les réseaux et quand j'ai échangé avec toi. Et comment tu peux, comment, j'imagine que c'est une qualité d'être, mais comment on peut cultiver aussi plus de douceur avec soi ? Parce que quand on est en chemin, là on parlait de célébration, mais comment on peut faire ? pour cultiver plus de douceur et plus de joie parce qu'on sent que ça rayonne, que il y a de la lumière et tout. Et comment, en fait, qu'est-ce que tu pourrais dire sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Ce qui me vient, c'est un truc par rapport au dessin. Dessiner avec des pastels, directement avec les mains et on peut les râper sur... c'est comme les trucs pour passer le thé je sais pas comment ça s'appelle les ipatés tu peux râper les pastels dessus ou juste les faire directement sur le papier et après tu peux vraiment avec les mains et là ça permet de connecter à une douceur à quelque chose un peu comme un coussin tout doux ou un chat ou un chien pour les gens qui aiment les animaux pour moi ça c'est une façon de connecter à la douceur et sinon c'est un peu comme Il y a un moment où je l'avais perdu, cette joie, cette douceur. Elle m'est revenue quand j'ai commencé à... Il y a deux choses. Une chose, arrêter de la chercher, arrêter de combattre ce qui était là, et d'accepter. C'est facile à dire, mais voilà. Et puis, petit à petit, de voir ce qui me met en joie. Et ce qui me vient aussi, c'est... c'est d'oser connecter aux émotions qui sont là. Et souvent, même pour moi, j'ai un truc parfois qui dit, je tiens, ça va aller, ok. Et puis en fait, je me rends compte, de plus en plus, je me répète que ce n'est pas le bon chemin, accepte ce qui est là, accueille. Peut-être que je vais pleurer 30 secondes, mais ça ne dure pas en fait. Et puis, du coup, après ces pleurs, la dernière fois, c'était mon anniversaire, et l'endroit où je voulais aller, c'était fermé. Tu vois, j'étais vexée. C'est con, hein ? Mais du coup... Je me suis retrouvée toute seule dans la forêt, il faisait nuit, et du coup j'ai osé ces pleurs que je n'aurais peut-être pas osé si les gens m'avaient vues. Et ça n'a pas duré bien longtemps, mais j'ai pu après accepter, et puis il y a eu une douceur qui est venue. Effectivement, il y a la tête qui, pendant tout ce temps, me dit ce n'est pas grave, tu ne vas pas pleurer pour ça Non, ce n'est pas grave, c'est clair, il y a des choses plus graves dans la vie, mais il y a quand même des émotions qui sont là et qui sont douces, et qui ont envie d'être vécues, et puis je pense que ça peut être aussi la douceur qu'on s'apporte de les laisser passer.

  • Speaker #0

    complètement tu parles des émotions des énergies qui sont en mouvement donc il y a le fait de laisser passer les choses et il y a aussi pour moi la question du ressenti corporel tu parlais tout à l'heure du toucher des pastels moi mon outil que j'utilise beaucoup c'est les huiles essentielles il y a des odeurs des choses qui sont doux des senteurs qui sont doux ça peut être aussi un truc confortable un truc confortable très corporelle en fait.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as comme odeur doudou ?

  • Speaker #0

    Moi j'adore l'ilang ilang notamment, c'est essentiel, je trouve que c'est une nuit qui est très féminine et qui me fait énormément de bien justement quand je suis un peu dure avec moi-même ou moi tu vois j'ai une phrase des fois qui me vient c'est quand je suis en baisse d'énergie c'est un truc que j'ai du moins intégré dans mon parcours mais c'est des fois on peut se faire violence. C'est ce que je me disais régulièrement et je me dis mais en fait... horrible, c'est-à-dire qu'il faut se faire violence d'aller contre soi finalement et quand je sens que je suis dans cette énergie un peu masculine, que j'appelle un peu massacrée qui est complètement coupée où j'ai envie de passer à l'action et j'arrive pas à revenir dans mon féminin en fait, c'est de revenir en fait de me reconnecter justement à la respiration parce que la respiration c'est un super outil de base, avec des huiles essentielles en plus on connecte directement au disque dur interne et c'est tellement... C'est magique,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, merci de le rappeler. C'est les trucs les plus simples, en fait. C'est tout simple, quoi. Juste respirer, prendre le temps.

  • Speaker #0

    Mettre une bougie, prendre un temps, mettre dans un plat, justement, tu vois, tout doux. Là, c'est dans les fins d'année.

  • Speaker #1

    Il fait un peu froid,

  • Speaker #0

    tout ça. De se mettre dans un confort, en fait.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle, ça me fait écho à ce qu'on a dit juste avant. Tu sais, des fois, il faut sauter dans le vide. Tu vois, il y a des fois, il faut se faire violence, il faut sauter dans le vide. Et c'est peut-être vrai d'un côté, en même temps, il y a des façons de sauter dans le vide peut-être plus tout doux.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est à l'aide d'être... Moi, c'est une question que je me pose souvent, c'est de quoi j'ai besoin. Parce que peut-être qu'il y a un jour, en effet, où je sens que... Bon, il y a quelque chose qui traîne depuis un temps, et je sens que j'ai besoin de sauter dans le vide parce que j'ai envie que ça bouge. Et il y a des moments où, en fait, non, j'ai pas envie. J'ai envie de m'être dans une plaide et de me reconnecter à mon corps, de me reconnecter à mes émotions. justement quand il y a beaucoup de mouvements dans la tête c'est de rapporter une sorte de sécurité dans le travail dans le corps et c'est hyper important aussi pour après justement sauter dans le vide mais pas tout faire en même temps il y a une phrase qui me soutient beaucoup c'est en

  • Speaker #1

    anglais follow the fun suis le fun, ce qui t'anime et pour moi c'est vraiment quelque chose qui m'aide à me reconnecter jusqu'en je sais pas ok qu'est-ce qui me donne envie et si j'ai pas envie je reste dans mon plaid au chaud ou ouais suivre ok ça me donne vraiment envie de faire ce truc là et du coup ça m'aide à faire les pas quoi ouais complètement c'est la joie c'est la joie la joie c'est le chemin je sais plus qui disait ça mais je sais que c'est une phrase que

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup entendu aussi lors de mes transmissions et c'est tellement vrai finalement suivre la joie suivre ce qui nous fait du bien c'est ce que suivre la joie et du coup il y a moi il y a une autre question qui me vient par rapport à ce que tu disais aussi, c'est que tu es très connectée. Alors là aussi, je pense qu'on est... Moi, justement, avec la pratique de l'art thérapie, je ne connais pas trop. Je sais que je suis très créative parce que j'adore dessiner et c'est quelque chose... qui est dans mon quotidien de plus en plus, que je me suis coupée, j'en faisais beaucoup quand j'étais enfant, et je me reconnectais dans l'air, ça fait énormément de bien. Et du coup, moi je trouve que c'est un outil incroyable, la créativité, le fait d'être dans les couleurs, de tester, et des fois il y a des personnes qui peuvent se bloquer, parce qu'elles vont se dire, ah bah je sais pas, moi je sais pas dessiner, ou justement qui vont pas être douces avec elles, qui vont dire, ah bah non, genre ça leur fait peur, parce qu'elles ont peur de mal faire, des choses comme ça. Comment tu procèdes toi ? Est-ce que tu peux nous parler un peu de ce que tu proposes par rapport à la thérapie ? Nous en dire un peu plus, parce que c'est aussi une pratique qui m'intrigue et qui, je pense, va intriguer aussi les personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Merci pour cette question. En fait, j'ai travaillé en hôpital. Je parle au passé parce que j'arrête la semaine prochaine pour être indépendante. Et puis en tant qu'indépendante. En hôpital, en fonction des services, il y a des gens qui ne sont pas forcément là pour faire de la thérapie, qui sont là pour être de nouveau super bien dans leur corps et que ça fonctionne. J'ai travaillé aussi avec des femmes qui ont des cancers du sein, des douleurs chroniques et des hommes aussi. Donc là, c'est différent, ils sont plus ouverts à la thérapie. Et puis les gens qui viennent me voir, ils ont aussi cette curiosité, sinon en privé. Et avec les personnes qui n'osent pas... souvent il y a ce que tu dis et même pour toutes les personnes je trouve même moi encore ce truc de vouloir bien faire, que ce soit beau que ça ressemble à quelque chose et j'ai plein d'idées à la fin votre créativité en fait, déjà quand on ne sait pas quand on ne sait pas dessiner entre guillemets c'est le meilleur moyen de commencer la thérapie Quand on contrôle trop, quand on sait trop, on laisse plus la place à l'invisible, à l'inconscient. On contrôle tout. Et du coup, c'est presque moins bien pour faire de la thérapie. Quand on n'a pas du tout d'habitude, quand on ne sait pas comment ça fonctionne, c'est là où on peut découvrir. Et c'est oser faire quelque chose qui ne sera pas parfait. Et une fois qu'on ose ce premier pas... là ça devient magique. Il y a quelqu'un qui a sonné à la porte, mais je le laisse fermer.

  • Speaker #0

    C'est d'enclencher, c'est de sortir finalement de ce... peut-être ces injonctions, il faut que ce soit joli, il faut que ce soit parfait, il faut que ce soit beau, parce qu'il y a quand même, je ne sais pas si dans les personnes que tu accompagnes, c'est le cas, mais il y a quand même beaucoup de personnes qui sont guidées par ce fameux soit parfait Tout chez les femmes, je trouve. Il faut que ce soit... Il faut que ce soit carré, il faut que ce soit propre, il ne faut pas faire d'erreurs, tout ça. Est-ce que c'est des cas que tu rencontres fréquemment, ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement, on travaille là-dessus, en fait. Si ça vient dans le dessin, on dit Ok, mais qu'est-ce que… Ça devient un thème, du coup, ça devient le thème sur lequel on travaille. Et il y a plein de choses qui arrivent, en fait. Je me souviens d'une femme qui dessine un paysage, et puis elle voulait rajouter une petite mode de terre. Et puis en fait, comme elle ne maîtrisait pas, ça fait un gros trou marron. C'était la première fois, tu vois, je me suis dit Oh mon Dieu, elle va se braquer ! Et en fait, non, elle a eu un truc, elle a fait Oh ! C'est un… Attends, je vais m'en aller loin. C'est un… Oh ! C'est tout en travaux ! Il y a un trou, c'est tout en travaux ! C'est comme moi ! Et là, elle a vraiment connecté à son dessin. Et il se passe souvent de la magie comme ça, en fait. Et du coup, c'est oser et puis faire avec ce qui vient. Et il y a des personnes qui ont besoin vraiment d'un truc. concrets, genre dessiner un arbre, dessiner... Ils ont besoin de savoir ce qu'ils font. Et d'autres personnes qui osent, moi j'adore commencer par connecter au corps, aux émotions, et puis quelle couleur j'ai envie, comme tu parlais des odeurs tout à l'heure, quelle odeur... Est-ce que j'ai envie de me faire du bien ? Est-ce que j'ai envie d'explorer ce qu'il y a là ? Quelle odeur j'ai besoin ? Qu'est-ce qui me dit mon corps ? Et là, d'aller vraiment dans quelque chose de plus abstrait et de plus énergétique, où on fait aussi de la magie différemment.

  • Speaker #0

    C'est vraiment précieux, ça donne envie quand on en parle. C'est vraiment précieux ces moments-là, c'est de sortir un peu, d'être dans ses mains, et c'est là en fait, des fois j'imagine, pareil tu pourras dire les témoignages, mais il y a des personnes, en fait on ne se rend pas compte, des fois on n'imagine pas de ce qui peut émerger, c'est comme dans une séance de coaching, ou comme des fois dans une forme de méditation, il y a un truc qui apparaît, on ne s'imagine pas du tout. Je pensais à ça quand tu parlais de la personne qui disait qu'elle était en travaux.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des trucs. Des fois, c'est très concret, des fois, c'est très abstrait. Une femme qui... Elle avait besoin, elle a fait des traits et puis je ne sais plus comment c'est. Il y a un truc qui ne lui plaisait pas dans son image parce que c'était trop fouillis. Du coup, on a travaillé là-dessus. Comment ça serait pour vous ? Du coup, elle me dit, je dis vous parce que c'était à l'hôpital. Il faut que je mette de l'ordre. C'est quelqu'un qui avait besoin de beaucoup de liberté. Du coup, se mettre des cases, se mettre de l'ordre, c'était quelque chose qui n'était pas très agréable. Et du coup, on a travaillé sur le dessin, en fait, qu'est-ce qui serait une structure agréable pour elle. Et c'est vraiment une fin, ouais. Jusqu'à ce qu'elle dessine, elle fasse des traits, ça lui a fait du bien de faire des traits, des émotions qui sont venues. Et puis, jusqu'à ce qu'elle ait un dessin assez diffus, où elle a rajouté des traits un peu transparents, blancs. Et là, elle a fait Ah, ça, ça fait du bien ! Et enfin, c'est pas du tout. concrets tu vois parfois mais il y a des choses qui se passent en fait dans les sensations ça je trouve ça magique c'est ça que j'adore Après parfois on travaille de façon plus concrète je travaillais avec une femme en douleur chronique les patients qui ont des douleurs chroniques ils ont souvent des traumatismes derrière et elle a été victime d'inceste quand elle était jeune et je lui avais demandé enfin le thème de la journée c'était dessiner sa douleur quoi et déjà enfin moi je trouve qu'ils ont toujours beaucoup de courage les personnes quand elles osent le poser et elle a fait un dessin tout noir avec deux petites filles roses et puis une personne qu'on voyait en noir et rien qu'à voir son dessin tu vois j'avais la chair de poule et je sentais les émotions même sans qu'elle m'explique son histoire quoi et en fait j'ai travaillé sur les petites filles sur le dessin parce que ça permet de travailler sur le dessin et pas sur soi de quoi elles ont besoin et elles avaient besoin de protection Et puis, je lui ai dit, ça me fait la chair de poule, j'ai dit, à l'époque, il n'y avait peut-être personne pour vous protéger ou personne qui a accueilli votre histoire comme vous auriez aimé. Mais aujourd'hui, vous êtes là pour vous. Et du coup, qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et du coup, elle a découpé le dessin, elle a sorti les petites filles de cette situation, elle les a mis dans un autre dessin qui était protecteur. Et puis, on a brûlé dans la sauge le reste du dessin. Et je lui ai dit, on ne brûle pas la personne, on ne brûle pas ce qui s'est passé. Ce qu'on brûle, c'est les énergies, c'est ce que vous portez. Et puis, je l'ai rencontrée deux semaines après. Et puis, elle me dit, je suis passée devant la maison de cette personne. Et pour la première fois de ma vie, je n'y ai plus pensé. C'est une personne qui avait 50 ans. Il y a vraiment des choses.

  • Speaker #0

    Et bravo pour ces espaces que tu crées. Parce que je sens aussi, quand tu parles, que mon côté aussi, ça résonne et qu'il y a une forme d'émotion aussi. Tu sens bien ? C'est beau de pouvoir transformer, et moi c'est ce qui me fait vibrer aussi, c'est pour ça qu'on fait ce qu'on fait, je pense, c'est de, comment dire, permettre à l'autre de transmuter cette énergie-là, finalement, qui, voilà, qui, comme tu dis, c'est une personne d'une cinquantaine d'années qui portait ça depuis, et peut-être, voilà, pas fait ce chemin-là, et qui là a pu,

  • Speaker #1

    ce que tu as pu proposer,

  • Speaker #0

    donc.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup le mot que tu emploies, les espaces que tu crées. Parce que je pense que c'est ça, nos métiers, c'est de créer des espaces. Et après, moi, j'aime bien dire aux gens que c'est eux qui font la magie. Moi, je propose. Je crée l'espace, comme tu dis, et puis on a chacun nos outils qu'on a à disposition. Et puis, j'ai toujours beaucoup de gratitude et d'admiration pour les personnes qui osent se saisir des outils qu'on leur donne. Oui, bravo.

  • Speaker #0

    Et bravo aussi, peut-être que ça va résonner aux personnes qui écoutent aussi ce podcast-là, mais bravo, en fait. C'est pour ça, moi, à chaque fois, quand j'accompagne les gens, souvent, ils mettent le regard sur ce qui n'est pas encore atteint. Et je me dis, mais se rendre compte, c'est important, et c'est pour ça que moi, j'insiste aussi à écrire et à noter, mais de se rendre compte de tout le chemin qui a été fait, toutes ces actions-là et ces moments de courage qui ont été posés, parce que là, c'est personne, c'est pareil. ça demande du courage en fait d'aller explorer ça et d'affronter ce qui est là en fait. Même si moi affronter, je n'aime pas trop, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oser connecter aux émotions qui sont là, oser aller regarder ce qu'on a caché, ce qu'on n'a pas forcément eu envie d'aller regarder. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est plus doux que le terme.

  • Speaker #1

    Mais peut-être qu'il y a une partie en nous qui a l'impression aussi de confronter.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ça me fait écho. c'est une image que j'ai déjà partagée avec ma communauté, peut-être que ça va en parler et moi j'ai souvent, et encore ça revient régulièrement c'est l'image de la guerrière et c'est vrai que j'ai remarqué que dans ma vie souvent j'avais l'image tu vois, je sais pas, ça me fait penser à On doit remettre son bouclier qui est en mode... Mais tu vois, du coup, ce mot-là de l'affrontement, c'est vrai que c'est dans la lutte.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai l'image, c'est OK, on se serre les dents et on passe à travers. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'observer, de ne pas... Moi, j'essaie de prendre cette image-là avec amour, parce que souvent, c'est des choses, des fois, des mécanismes qui reviennent. Et c'est l'importance aussi d'être en observation de soi et d'observer le discours, comme tout à l'heure, quand je disais qu'il faut se faire violence. D'observer le discours qu'on se dit, d'observer... Comment on réagit des fois aux situations, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, et j'aime apporter de la curiosité et du jeu là-dedans. Oui. Et jeu, quand j'entends jeu, ce n'est pas au sérieux. C'est-à-dire qu'on peut prendre les choses au sérieux, mais dans le bon sens. Et à partir de la curiosité, j'ai réagi comme ça, zut, encore raté. Bon, la prochaine fois, ça y est, cette fois, c'est mieux. Et d'apporter de la joie, on en revient un peu. Et puis de se féliciter. Mais ne serait-ce que d'avoir vu qu'on a raté. c'est déjà un super pas.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. D'observer ça et puis, comme tu dis, de mettre un regard différent de l'autre et de poser un regard différent. En fait, c'est pas grave.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en art-thérapie, je pense aussi, peut-être avec toi, dans d'autres espaces d'accompagnement, sur le papier, on peut vraiment essayer, tu vois. Et puis, au pire, tu le mets à la poubelle. Et c'est un vrai terrain d'exploration, en fait. qui est possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est rigolo que tu dises ça, parce que je pense que moi, je me suis coupée pendant longtemps de ma créativité pour ça. Parce qu'on m'a souvent dit... Moi, j'ai un papa qui est caricaturiste, c'est son métier, il faut que je l'assiste. Et c'est vrai que si ce n'était pas bien fait comme je voulais, en fait, ça ne m'était pas confortable. Et du coup, je pense que c'est l'une des raisons qui a fait que je ne dessinais plus. Je me mettais tellement la pression de me dire Ah, mais non, mais ce n'est pas assez bien, en fait.

  • Speaker #1

    J'ai eu plusieurs personnes qui me disaient Ah non, mais c'est mon frère, lui, c'est lui qui savait dessiner. Ou C'est elle qui savait faire ça. Et moi, Pas, c'est pas moi. Et vraiment, je trouve, ça peut tellement être un espace sacré quand on crée quelque chose sur un papier et on s'en fout de la façon à quoi ça ressemble. Alors, effectivement, il y a une partie de nous qui a du mal à s'en foutre. Mais tout l'amour, tout ce qu'on en retient, tout ce qui revient, c'est tellement magique. On n'a pas besoin forcément de l'expression.

  • Speaker #0

    ou d'en faire quelque chose en fait on l'a fait pour nous surtout quoi ça peut être un process comme si à petit ça peut être une exploration et c'est ok en fait ouais comme on fait des mots croisés on peut poser ouais bah oui voilà c'est une activité comme une autre au moins ça tu vois ça change ça permet de voilà d'observer les choses ou d'en apprendre encore une fois je trouve ouais je vais être Merci Teresa pour tous ces partages. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aurais envie de partager avec tout ce qu'on a pu échanger ici ? Est-ce que tu as un mot en particulier qui te vient de cet échange ?

  • Speaker #1

    Déjà beaucoup de gratitude parce qu'on est parti dans plein d'endroits, c'était vraiment riche. Même moi, en parlant, j'apprends toujours. J'ai l'impression d'apprendre ce que je pense en parlant, c'est cool. Et puis l'échange aussi par rapport aux odeurs. c'est tellement riche, je trouve que nos pratiques se nourrissent tellement les unes des autres aussi. Et puis les mots douceur, gratitude, apporter de la joie, se féliciter. Je n'aime pas se féliciter pour ça, mais se fêter, s'honorer. S'honorer,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que j'ai une autre question qui vient ? Justement, qu'est-ce que tu aurais... envie de dire à une personne peut-être qui a jamais osé sa créativité ou tu vois peut-être que là elle écoute ce podcast, elle fait oh Ça te dit quelque chose ? Et qu'est-ce que tu aurais envie de transmettre à cette personne-là ou à ces personnes-là justement qui ont peut-être envie mais qu'il y a encore un peu d'inconfort ?

  • Speaker #1

    J'hésite, tu vois, il y a une partie de moi qui a envie de dire, allez-y, prenez une feuille, essayez. Et en même temps, je me dis, c'est peut-être chouette d'avoir quelqu'un qui les accompagne, parce que du coup, ça va être un autre regard. Et souvent, je vois, parfois, il y a un premier dessin. Et ce qui est chouette, c'est après les questions de la personne qui accompagne, qui viennent. Et du coup, ça apporte une autre relation à son dessin. Et c'est ça qui est important. C'est là où ça devient bien.

  • Speaker #0

    D'être accompagnée encore,

  • Speaker #1

    en fait. Ouais. En tout cas, au début, pour faire le lien, quoi. Et après, on n'est pas... Tu vois, le but de l'accompagnement, c'est pas de rester toute sa vie avec la même personne. Voilà. C'est... Ouais, c'est... C'est comme quand on apprend à faire du vélo, tu vois. On a vu, il y a peut-être quelqu'un qui va nous tirer le vélo un petit peu, puis après, on peut aller se balader tout seul. Parfois, on fait des randonnées en groupe, mais on peut aller se balader tout seul aussi. Mais c'est ça,

  • Speaker #0

    peut-être de s'ouvrir à... Comment dire ? De s'ouvrir à... Oui, à l'accompagnement à part moment. Peut-être que des fois, à part moment, on n'en a pas besoin. D'autres moments, non. Mais c'est de ne pas rester seule, peut-être, dans cette interrogation.

  • Speaker #1

    Et puis sinon, d'aller dans un magasin de dessin, tu vois, c'est tellement beau de voir les couleurs déjà. Et puis de regarder qu'est-ce que la personne a envie d'essayer. Enfin, tu vois, est-ce que c'est des pastels ? Est-ce que, en fait, non, c'est la peinture avec les gros pinceaux ? Enfin, tu vois, qu'est-ce qui donne envie d'essayer ? Et puis d'essayer, enfin, ouais. Trop chouette. Ouais. Thérésa,

  • Speaker #0

    est-ce que du coup, on peut profiter de cet espace-là avec toi ? J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux proposer ? Alors, en ce moment, les 13, 14, 15 décembre, j'offre en ligne gratuitement 3 jours d'atelier c'est aussi un super espace pour essayer et puis sinon j'ai des accompagnements soit individuels soit des accompagnements de groupe le prochain commençable en janvier d'accord donc on peut travailler avec toi et on peut se retrouver sur les réseaux j'imagine Instagram, Facebook, j'ai un site internet teresadoil.de parce qu'il y a plein de Teresa Doyle dans le monde D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas si on mettra les liens. Je ne comprends pas les liens dans l'épisode comme ça. Moi, ce serait inter pour les personnes qui ont envie peut-être de te retrouver. J'avais une dernière question à te poser par rapport à cet épisode parce que, comme tu l'as vu, ma chaîne de podcast, c'est Réveille ta nature.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, est-ce que tu pourrais, juste pour clôturer et pour finir cet épisode ensemble, qu'est-ce que ça t'évoque et qu'est-ce que tu pourrais, qu'est-ce que ça veut dire en fait pour toi Réveille ta nature ? Qu'est-ce que ça t'évoque ?

  • Speaker #1

    J'ai tout de suite eu l'image de la forêt, de la terre, et reconnexion au corps, pour moi, très fort. Et du coup, pour moi, par rapport au dessin, c'est se mettre debout, les deux pieds bien plantés dans le sol, se connecter à son corps et de prendre une couleur et de poser ses mains, tu vois, peut-être de mettre ses mains avec cette couleur, que ce soit de la pastelle ou que ce soit de la gouache ou quoi. si on parfume en plus un truc en fonction de l'odeur de forêt et puis poser ses mains sur le papier et de s'ancrer à son corps à sa terre c'est beau ça, à sa terre,

  • Speaker #0

    à ses ressentis c'est une belle image c'est une belle image, ça me fait penser ça me fait penser à les choses qu'on faisait à la maternelle j'adorais mettre mes mains dans la peinture on faisait souvent des choses comme ça

  • Speaker #1

    Mais oui, ça peut être ludique, ça peut être fun, et ça peut être juste... Tu sais, les taches de couleur, tu prends un pinceau avec de l'eau et tu fais Jackson Pollock, quoi. À l'hiver, ça porte la joie aussi.

  • Speaker #0

    C'est chouette.

  • Speaker #1

    Merci. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Thérésa, pour cet échange. C'était très chouette. Je mettrai les liens si vous voulez suivre Thérésa sur ses réseaux. Et peut-être dans un nouvel épisode. En tout cas, on se retrouve, nous, dans un prochain épisode. Et puis peut-être Thérésa... A une prochaine, ce sera avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Si tu entends ce message, c'est que tu es resté jusqu'à la fin de l'épisode. Donc, je te remercie. Si cet épisode t'a plu, ou si tu penses qu'il pourrait inspirer un proche, je t'invite à le partager. Tu peux également mettre un 5 étoiles, bien sûr. A très bientôt, dans le prochain épisode.

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