- Speaker #0
Réveille-toi
- Speaker #1
Réveille-toi Réveille-toi
- Speaker #2
Réveille-toi Allez,
- Speaker #1
réveille-toi
- Speaker #2
Allez, réveille-toi
- Speaker #1
Bonjour à tous C'est Diane et Jérémy,
- Speaker #2
et pas que Salut tout le monde
- Speaker #1
Et donc, on est heureux aujourd'hui très heureux très très très très très heureux 5 très heureux pourquoi parce qu'on est 5 autour de la table on n'est pas juste diane et moi on est diane moi et je fais des bourgées que le stylo dont je me fais engueuler et donc diane moi qui s'y qu'à d'autres qui dit qu'à d'autres mon amour jenny jenny alex alex et suryane durianne voilà dit bonjour Bonjour tout le monde voilà ils sont polis 10 bonjour donc en fait pourquoi on fait ce poste podcast. D'ailleurs, ce podcast s'intitule Les coulisses d'Autonovi. Tout simplement parce que on avait envie de vous faire partager un petit peu l'intérieur, les coulisses vraiment d'Autonovi à travers ce qu'on entend vivre cette semaine et puis ce qu'on vit souvent chez nous, c'est-à-dire avoir des stagiaires, avoir des bouffeurs, avoir des anciens stagiaires, avoir des amis et tout ça. Et là, en fait, nous cinq, nous tous se réunis ici. C'est un petit peu un pêle-mêle de tout ça. Et du coup, ils vont se présenter. Diane et moi, on ne se présente pas parce que vous commencez à nous connaître maintenant. Et donc, ils vont se présenter. Qui veut se présenter en premier
- Speaker #0
Bon, allez, je commence.
- Speaker #1
Allez, Alex, vas-y.
- Speaker #0
Alors moi, c'est Alexis. Je suis le mari de Jennifer. Nous sommes des anciens stagiaires en permaclasse. On est venus il y a presque deux ans. Bon, les dates, c'est un peu compliqué. et du coup au fil du temps on a gardé contact on est devenu bas on peut dire qu'on est devenu amis et là on est revenu on est dans la région du tard donc on est revenu leur faire un petit coup et nous voilà dans le podcast c'est
- Speaker #1
ça très bien qui d'autre veut se présenter jennifer peut-être dans la foulée allez alors bah moi c'est jennifer
- Speaker #3
On a deux enfants de 10 et 11 ans. Et on est originaire de Savoie.
- Speaker #1
Et voilà. Et voilà, ça peut suffire. C'est très bien, merci beaucoup.
- Speaker #4
Et moi, c'est Suryane, j'ai 25 ans et je finis tout juste mes études de naturopathie. Je suis venue rencontrer Autonovi par l'intermédiaire de Diane, puisqu'on a fait quelques formations ensemble. J'ai voulu expérimenter le lieu et de venir les rencontrer.
- Speaker #1
Super. Merci de vous être présentée. Pour que ce soit un podcast assez animé, En coulisses, chacun de nous, on a préparé 5 questions qu'on aimerait poser à d'autres personnes autour de nous. Donc voilà, on va essayer de faire un jeu de questions-réponses basé sur les coulisses et tout ce qu'il faut savoir sur Autonovi avant de venir à Autonovi. Voilà, tout simplement. Et qui commence à poser les questions
- Speaker #0
Moi, je vais bien commencer.
- Speaker #1
Allez, vas-y Alex, c'est parti. Alors,
- Speaker #0
c'est une question pour Diane. Diane, comment vous avez eu l'idée de créer le lieu Autonovi
- Speaker #1
Oh my god
- Speaker #2
Question qui peut durer deux heures, n'est-ce pas C'est clair
- Speaker #0
En trois phases maximum
- Speaker #2
Alors, Autonovi, en fait, ça est... on va essayer de faire très court. Disons que dans notre changement de vie, qu'on vous a déjà à peu près expliqué dans un des premiers podcasts, le premier d'ailleurs, le premier pour ceux qui n'ont pas écouté, il y aura... un peu plus de détails que ce que je vais dire ici. Ça a été en fait un mélange de nos réflexions et de notre évolution de changement de travail. En fait, quand on a quitté nos jobs respectifs, on s'était en parallèle formés et informés sur des thématiques chacune différente avec Jérémy. Donc Jérémy, lui, plutôt dans tout ce qui était... neurosciences permaculture et moi plutôt ce qui était dans la santé naturelle, la naturopathie. Et en fait, on s'est dit qu'est-ce qu'on fait de ça Qu'est-ce qu'on fait de... Là, je la fais très courte, mais de tout ce qu'on... de tout ce qu'on avait appris et on avait envie d'en faire quelque chose au delà de notre famille et on s'est dit il faut créer quelque chose qui va pouvoir regrouper tout ça en fait et donc voilà il y avait aussi ce lieu On voulait bouger de chez nous pour vraiment créer un lieu qui nous permettrait de transmettre en fait ce que nous maintenant on avait On avait appris, pas le transmettre qu'à nos enfants, mais aussi le transmettre à d'autres pour cheminer. Et donc voilà, c'est un peu comme ça qu'on a créé Autonovi sur ce lieu pour recevoir des stagiaires, des écoles, des entreprises et cheminer chacun à leur rythme. J'ai répondu à tes questions Parfaitement. Ouais. Bon, c'est très court, mais c'est une partie de la réponse, j'ai envie de dire. OK. N'hésitez pas si vous avez des questions plus précises sur ce sujet-là. Du coup, je fais une autre question.
- Speaker #1
Félicitations.
- Speaker #2
Du coup, moi, j'ai une question pour toi, Alex. Et Jenny aussi, tu peux apporter ta réponse. C'était pour vous deux au départ. Qu'est-ce qui a changé le plus votre vie depuis votre stage immersif à Autonovi Depuis votre permaclasse.
- Speaker #0
Moi, ce qui a changé le plus, c'est ma vision, parce qu'avant, je n'en avais pas du tout. C'est ma vision par rapport à l'alimentation. C'est vrai qu'avant, je ne me posais aucune question. Je savais que les fast-foods, il fallait éviter le maximum. Mais sinon, tout le reste, je l'y allais sans trop poser de questions. Suite au passage à l'autonomie, j'ai appris beaucoup de choses là-dessus. Du coup, maintenant, je fais quand même plus attention. J'ai vu... moins les yeux fermés, etc. Et je vois des différences quand je consomme des choses mieux plutôt que des choses moins bien. Donc je dirais que c'est ça que j'ai le plus retenu, qui m'a le plus marqué surtout.
- Speaker #2
Ok, top. Merci. Et toi, Jenny, si tu devais dire qu'est-ce qui t'a le plus changé ta vie à la sortie de l'immersion, du stage
- Speaker #3
Ben, ça a plus... Il y a eu l'alimentation, mais ça a plus été... J'ai grandi à l'intérieur de moi, ça a été plus au niveau développement personnel. Du coup, j'avais un peu une vision de ce que je souhaitais dans ma vie et ça m'a confirmé un petit peu tout ça par rapport aux méditations qu'on a faites, par rapport aux exercices de coaching que j'ai eu avec Jérémy. Et donc voilà, ça a confirmé ma vision et du coup maintenant il n'y a plus qu'à.
- Speaker #2
Top Merci à vous deux. Du coup, attends si tu as une question.
- Speaker #3
Alors, sur Yann, qu'est-ce qui t'a donné envie de venir ici comme oufeuse
- Speaker #4
Alors moi, je suis venue ici parce que là, je suis enfin en transition, on va dire, dans ma vie. Et j'ai terminé une formation de naturopathie, j'ai terminé un CDD. Donc, je suis un peu dans une dynamique d'ouvrir les champs des possibles pour trouver ma voie. vraiment de ce qui m'anime et de créer des projets qui me font vibrer et il y a plein de choses qui vibrent en mon sens dans ce lieu et en connaissant Diane et j'ai appris aussi à découvrir Jérémy en venant ici et donc Donc voilà, c'est ce qui m'a motivée. C'est déjà le lieu en lui-même qui est très rapproché de la nature, de ce que j'aime. C'est ce que j'aime. L'atmosphère, le partage. Et moi, après, dans ma vie, c'était aussi pour un peu me dépayser de ma vie citadine aussi dans ma région et de tout ce mode de vie sociétale qu'on a. Donc là, je voulais un peu me déconnecter de tout ça. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui. J'ai expérimenté le woofing chez eux.
- Speaker #2
Top.
- Speaker #1
Merci. À toi, Syriane.
- Speaker #4
Ah oui, alors une question. Je vais poser une question à Jérémy et Diane. Comment vivez-vous l'arrivée régulière de woofer ou de stagiaire Et qu'est-ce que ça change pour vous dans votre quotidien
- Speaker #1
Je commence par quoi Par le début de la question Tu fais la fin de la réponse Non Oui Bleu
- Speaker #2
Vas-y, réponds et puis je concède. Je fais un bout de réponse.
- Speaker #1
Donc vas-y, redis-moi la question.
- Speaker #4
Comment vivez-vous la rivière régulière de l'offre quand il y a des stagiaires qu'est-ce que vous ressentez quand ils arrivent qu'est-ce que vous vivez à l'arrivée de nouvelles personnes et qu'est-ce que ça change dans votre quotidien alors il y a déjà il y a deux approches
- Speaker #1
bien différentes il ya quand on est en woofing et quand on est en stage on n'est pas tout à fait pareil on reste nous mêmes mais quand on est en stage on est dédié vraiment aux stagiaires et quand on est en woofing on gère le quotidien donc dit autrement quand on est en stage on travaille et quand on est en woofing, on ne travaille pas, on est plutôt à gérer le quotidien. Donc c'est ça qui est un petit peu différent. Donc comment nous on vit la chose quand il y a un stage qui arrive C'est super parce qu'on est très excité à l'idée d'accueillir de nouvelles personnes. Ça c'est vraiment super intéressant, surtout qu'en plus elles viennent pour repartir avec de la matière, repartir transformée, repartir avec... avec un renforcement à la fois expérientiel et intellectuel et tout ça fait qu'ils vont se développer une belle transformation. En guise d'exemple, une famille sur trois, lorsqu'elle vient chez nous en stage, il y a soit un déménagement, soit un changement de boulot. Donc c'est quand même très impactant, c'est super impactant. Lorsqu'il y a un woofing qui arrive, comment on le prend On le prend une nouvelle rencontre. Une nouvelle rencontre avec une personne en plus dans la famille pendant... On fait des woofings pas moins de 15 jours. C'est important pour nous de faire pas moins de 15 jours parce que la première semaine, la personne prend ses marques. Et bon, après tu pourras peut-être confirmer tout ça, mais la première semaine, la personne prend ses marques. La deuxième semaine, la personne est à l'aise et ça lui permet d'être autonome, ça lui permet d'être vraiment comme à la maison et de vivre son truc. Une semaine, un week-end, c'est trop court pour vraiment vivre une expérience telle qu'on entend chez nous en Woofing. Et donc voilà, nous on est heureux, c'est une nouvelle personne, ça va durer 15 jours, un mois, trois mois. C'est une nouvelle personne dans la famille pendant ce temps-là et très heureux aussi d'être avec ces gens-là.
- Speaker #4
Ça change des choses dans votre quotidien ou rien
- Speaker #1
Ça nous aide.
- Speaker #2
Pour le Woofing Alors oui,
- Speaker #1
alors oui. Alors pour l'entreprise... Enfin pour le côté permaclasse, stage et tout ça, ce qui change radicalement, c'est qu'on est dédié au groupe qu'elle a. Donc ça peut être une famille, ça peut être une entreprise, machin. Donc on est vraiment dédié à 100% avec eux. Et quand c'est un woofer ou une woofeuse, on le vit vraiment comme une personne en plus dans la famille. Et cette personne nous soulage un petit peu. pour les tâches que tu as pu faire pendant ton film. Et du coup, comme ça nous soulage un petit peu, ça nous fait du bien parce que parce que comme ça, on peut aller, on peut aller plus vite. On peut faire des choses plus facilement. On peut se permettre de passer plus de temps juste le dernier mois parce qu'on sait qu'on peut compter sur toi quand t'as géré les enfants. Je ne sais plus quel jour. Voilà, c'est une personne en plus qui nous aide. Donc c'est chouette parce que tu vas rajouter quelque chose.
- Speaker #2
C'est déjà bien complet, mais c'est vrai que moi, ce que je dirais, c'est que c'est riche. Et ça, c'est ce qui nous plaît le plus. C'est le partage, c'est la richesse, le partage de connaissances. Parce qu'en fait, que ce soit... Alors évidemment, quand c'est des stages, c'est vrai qu'on apporte beaucoup de connaissances aux personnes, mais ça nous fait aussi grandir. Ces personnes, elles nous questionnent, elles nous stimulent, elles nous... Donc elles nous font aussi grandir d'une certaine manière, même si c'est nous qui transmettons. On apprend en fait à chaque fois. Et avec le WUFing aussi, quelque part, c'est vraiment un partage de connaissances, le WUFing. Moi, je ne pars pas du principe que le WUFing, c'est juste nous qui transmettons ou qui apprenons. Parce qu'en fait, on apprend à vivre les uns avec les autres. En fait, moi, je fais le parallèle dans ma tête. Ce que j'aime bien, c'est le côté communautaire. Et en fait, c'est comme ça qu'on vivait il y a très longtemps, finalement, avec des partages, avec des gens qui étaient toujours sur un lieu. On était toujours, enfin, on était toujours comme si je l'ai vécu, mais en vrai, je n'ai jamais vécu ça. Mais je veux dire, il y a des centaines, des milliers d'années, les gens vivaient comme ça. Il y a même encore des tribus ou des endroits où les gens vivent comme ça. Et ça me fait penser au livre, on en a reparlé il n'y a pas longtemps, de Chasseurs-Cueilleurs-Parents. Parce qu'elle parle beaucoup de ça et c'est vrai que je trouve ça riche, que ce soit pour les enfants, mais aussi pour la famille. Je trouve ça hyper riche de vivre quelque part en communauté. Donc, c'est surtout ça. Donc oui, ça change les choses. Pour répondre au fond de ta question, ça change un peu de rythme. C'est parce qu'évidemment, on va faire pour plus de personnes à manger, parce qu'on va essayer de se caler sur plus ou moins les rythmes de chacun. Parce que... Mais... Mais ouais, c'est... ça nous plaît. Je crois que c'est un mode de vie qui... De toute façon, sinon, on ne continuerait pas. Oui, c'est clair. Mais oui, c'est riche et finalement, on aime ça. Alors après, ça n'empêche pas qu'on aime bien aussi retrouver des moments de pause entre les stages, entre les woofers. On a quand même des moments où on aime se retrouver et retrouver des moments de calme où il n'y a personne et où on fait ce qu'on veut. Et si on n'a pas envie de manger ou si on n'a pas envie de faire telle ou telle chose, on ne les fait pas. Mais en fait, on ne se bloque pas non plus. Alors évidemment, avec les stages, c'est très différent parce que c'est pro et donc on a tout un rythme dans la journée qui est assez soutenu pour répondre aux besoins. des familles ou des entreprises ou des écoles. Mais sur les woofings, quand il n'y a que des woofers et pas forcément de stage, on s'adapte. Chaque woofing est très différent, mais il y a des woofings où il y a des moments où chacun fait aussi ce qu'il veut, sans impact. Si on ressent le besoin d'avoir des temps que nous, on le fait aussi. On s'écoute beaucoup. Je crois qu'on a beaucoup réappris à s'écouter depuis toutes ces années. Ça fait partie aussi de ce qu'on veut transmettre. Et ça, c'est hyper important. Donc, quand on a des besoins de se retrouver tous les cinq, on s'écoute.
- Speaker #1
OK, on s'écoute.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #1
Merci pour ce... On t'écoute. Très bien.
- Speaker #2
Vas-y.
- Speaker #1
Tu veux que je pose moi une question Oui,
- Speaker #2
parce que moi,
- Speaker #1
j'ai déjà... OK. Alors, qu'est-ce que je peux vous dire comme question Jennifer. Qu'est-ce qui va me sortir encore Qu'est-ce qui va me sortir Là, raconte-moi un moment qui t'a marqué lors de ta permaclasse d'il y a deux ans. Le moment qui te vient.
- Speaker #3
Alors, le moment, c'était un après-midi. Un moment où... où tu m'as demandé de prendre le temps de savoir qui j'étais, ce que je voulais, et d'écrire, d'écrire, d'écrire. Et sur le coup, j'étais bloquée. Et donc tu m'as dit, va marcher là-bas jusqu'au portail, et ça viendra. et à la sortie, j'ai écrit plein de choses que j'ai ensuite lues à la fin du stage à ma famille, vous aussi et du coup c'était vraiment un beau moment et ça m'a beaucoup marqué et ça m'a beaucoup aidée.
- Speaker #1
Top, merci. Tu peux poser une question à qui tu veux.
- Speaker #3
Alexis.
- Speaker #0
Je t'écoute.
- Speaker #3
Quelle est la chose la plus importante que tu as gardé de cette immersion pour notre quotidien
- Speaker #1
Voilà une question piège.
- Speaker #0
T'es foutu.
- Speaker #1
T'es foutu.
- Speaker #0
Quoi que tu dises, t'es foutu.
- Speaker #2
Mais non
- Speaker #0
Tu veux dire quand on a... Je répète la question.
- Speaker #3
Il y a quelque chose de plus important que tu as gardé de cette immersion Quand on est vivant,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #3
Dans notre quotidien, une fois qu'on est parti, une fois qu'on est parti, une fois qu'on s'est retrouvé tous les quatre.
- Speaker #0
D'accord. C'est beaucoup. Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'alimentation, mais je vais essayer de trouver autre chose quand même pour changer.
- Speaker #4
Un joker
- Speaker #0
Ouais, c'est dur ta question quand même. Merci.
- Speaker #4
Ou qu'est-ce qui t'a marqué pendant le stage Ton stage
- Speaker #1
C'est une question profonde, elle est bien.
- Speaker #0
C'est encore pire que ça.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu as Sans répéter l'alimentation, est-ce qu'aujourd'hui, quel est ton regard sur l'alimentation dans ton quotidien depuis le stage Même si tu penses faire une redite, c'est peut-être intéressant que tu dises toi, comment tu gères ton regard sur l'alimentation depuis le stage
- Speaker #0
C'est clair que quand je fais des écarts, je clipablise vachement plus qu'avant. Je me dis, là tu déconnes. Et surtout, je me rends compte encore plus que la société... Elle ne nous encourage pas du tout à faire les bons gestes et à consommer de la bonne manière. Il y a de la tentation de partout. Je trouve ça vraiment très, très, très difficile de garder une ligne de conduite et de ne pas y en échapper. Franchement... Bah du coup ça va répondre un petit peu à la question. Moi j'étais très très... C'est vrai que je le répète mais ça m'a vraiment marqué en fait l'alimentation. Parce qu'on est rentré quand même dans le détail pendant la permaclasse, c'était pas juste faut manger des légumes machin, c'est vraiment pointilleux. Et du coup, on a voulu garder au maximum les habitudes qu'on a pris pendant la semaine. Et c'est vrai que la ville d'après, qu'on a visitée, le centre-ville, qu'on apprenait, c'est le centre-ville d'une ville. pour visiter et là j'ai, c'était vers midi et là j'ai vu toutes les terrasses des restaurants, les gens l'apéro qui se faisait plaisir et tout ça ici et ça et j'ai vu toutes les choses qu'il fallait pas qu'il fallait pas faire Faut que je fasse une croix là dessus, j'avoue que ça m'a il a fallu que je fasse le deuil de ça. C'est vrai que c'est quelque chose qui n'est pas facile. Ça revient à dire que être régulier dans son alimentation, je pense que... Peut-être qu'au bout d'un certain temps, on a transformé l'essai, comme vous pourriez dire. C'est acquis, mais je pense que les premiers mois, c'est les plus durs.
- Speaker #1
C'est suffisant Pour ne pas démoraliser le moral de ceux qui c'est vrai, parce que c'est important ce que tu es en train de dire, mais en tout cas, nous ce qu'on essaie de faire c'est pour ça que je vais rajouter la petite couche qui qui fait un petit peu le petit plus Autonovi, c'est qu'on n'a pas une approche, en tout cas, j'espère que vous le confirmeriez, mais on n'a pas une approche qui consiste à limiter, réduire quelque chose qui est un petit peu, genre l'écologie punitive ou la restriction. ou le régime, lorsqu'il faut faire un régime, on a plutôt tendance à se dire, tiens, il faut serrer la ceinture, il faut faire attention à ci, il faut faire attention à ça. On est plutôt du style à vouloir proposer autre chose en plus. Et donc, on incite vraiment les gens, si on revient sur le volet de l'alimentation, on incite vraiment les gens à, par exemple, manger beaucoup plus de fruits et de légumes avant de manger leur propre repas. Ça, c'est un grand classique qui fait que quand tu arrives au moment du repas où tu as préparé tes pâtes à la carbonara... tu as peut-être moins envie d'en manger parce que tu t'es bien rempli le ventre de fruits avant de manger et c'est vrai que du coup on essaye en tout cas de ne pas tomber dans le problème dans l'angoisse du il faut que je fasse moins ça, il faut que j'arrête ci il faut que je mange plus de ci ou plus de ça parce que à la fin ça devient moins accessible de penser comme ça par contre si je peux rajouter quelque chose tu peux rajouter quelque chose c'est vrai que j'ai découvert
- Speaker #0
on peut raconter un petit peu les polices de la permaclinx c'est le principe en gros la journée on mange beaucoup de fruits autant qu'on veut dès qu'on a faim ça d'ailleurs faut bien intégrer dès qu'on arrive puisque c'est tellement perturbant qu'on pourrait dire ah non je mange pas tout j'en ai mangé trop enfin faut y aller quoi c'est l'abondance et par contre le soir c'est vrai que j'ai découvert partage, un repas partagé pour moi c'était un festin j'attendais le soir avec la patience j'ai été faire des super plats végétariens que je n'aurais pas soupçonné. C'était vraiment gourmand. Tu as envie d'en manger deux, trois assiettes. Même les crudités de toutes tes couleurs. C'est vrai que ça donnait vraiment envie. C'est vrai que je n'avais jamais vu des plats avec crudités et légumes qui donnaient autant. Autant varier.
- Speaker #2
Et gourmand. C'est ce que j'entends dans ce que tu dis. C'est que sur ces terrasses que tu voyais où tu disais... disait, oh là là, ça, il ne faudrait pas, ça, il ne faudrait pas. En fait, c'est qu'on te propose toujours plus ou moins les mêmes choses dans ses terrasses et dans ses restos. Et ce n'est pas des choses forcément saines. Et finalement, c'est très peu varié. Ça tourne toujours autour de la même chose. Et on se rend compte, quand on découvre cette alimentation végétale et en grande partie vivante, qu'en fait, il y a énormément de possibilités et qui sont insoupçonnées de la majorité des gens, finalement. Parce qu'on est habitué à manger steak frites. frites parce qu'on a l'habitude à manger des pâtes, du riz, des patates, avec la feuille de salade et principalement une protéine animale et des féculents finalement. Et en fait, quand on est dans le vivant et dans le végétal, il y a énormément de possibilités. Nous les premiers, quand on a changé notre alimentation, jamais on pouvait imaginer qu'on allait manger aussi varié finalement en tant que végétal. en termes de fruits et légumes, avec autant de possibilités que ce qu'on peut faire aujourd'hui. Quand on voit tout ce qu'on peut créer, que ce soit en cuisine végétale ou en cuisine crue, c'est énorme, en fait. C'est énorme, tout ce qu'on peut faire. Donc, c'est ça qui est riche et qui, malheureusement, n'est pas assez riche à l'extérieur. Et qui est déstabilisant, ce que je peux complètement comprendre. Parce que... Ouais, c'est ça. Ouais, clairement.
- Speaker #0
On voit quand même un peu émerger des...
- Speaker #2
Heureusement, et ça émerge. Ça fait du bien d'avoir d'autres. Oui, oui, carrément. C'est pas rare,
- Speaker #1
mais...
- Speaker #2
Mais ça, petit à petit, ça fait son nom.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #3
La cuisine végétale créative.
- Speaker #2
C'est ça, exactement.
- Speaker #1
Et d'ailleurs, la dernière en date, c'est le mélange fruits de la passion, tomates,
- Speaker #2
pâtes acides avec kiwi.
- Speaker #1
Pâtes kiwi, pâtes pâtes, ça c'est une tuerie. Faites-le à la maison.
- Speaker #2
Ouais, c'est bon.
- Speaker #0
Il y a la recette en description du podcast.
- Speaker #1
Absolument, on va se démerder.
- Speaker #2
Vous nous envoyez un message, on vous envoie la recette.
- Speaker #0
Ok, je vais te renvoyer la balle alors.
- Speaker #2
Une petite question
- Speaker #0
Alors, si nous faisons une autre permaclasse, quelle thématique souhaiterais-tu aborder Ou faire Ou expérimenter
- Speaker #3
Alors... Là, du coup, actuellement, on est un peu en en-roup-fine. on est en roofing et du coup c'est un contexte différent du pot de la permaclasse donc c'est là où tu es plus dans les coulisses du coup que l'extérieur et c'est vrai que toute la partie un peu cuisine voilà ça m'intéresse mais je suis encore bloqué avec mes recettes que j'ai l'habitude de faire et du coup peut-être plus mettre l'accent sur comment apprendre à cuisiner en fait des alternatives en fait comme là on voyait l'alternative à la béchamel la place de la feta par exemple, qu'est-ce qu'on peut mettre Et du coup essayer de peut-être plus mettre l'accent un peu sur comment cuisiner autrement, pour pouvoir justement aller dans la continuité de tout ce qu'on a appris, de pouvoir le mettre vraiment en pratique.
- Speaker #1
On avait été faire les courses avec Diane avant de nous quitter à la classe. Vous l'avez fait ça Oui,
- Speaker #3
on avait les produits et je n'avais pas les recettes. Du coup, j'ai essayé…
- Speaker #0
Vous n'étiez pas la cuisinière. Oui,
- Speaker #2
mais on n'était pas la cuisinière.
- Speaker #3
On aurait pu prendre avec nous en fait. Oui, c'est ça. Donc, j'avais essayé de faire les rouleaux de printemps végétariens avec la petite crème. Ce n'était pas du tout réussi. Donc voilà, c'est vraiment ça que dans la continuité de la première permaclasse, de pouvoir ensuite mettre en pratique tout ce qu'on a eu en théorie.
- Speaker #1
Top.
- Speaker #2
Super.
- Speaker #1
À toi Jennifer.
- Speaker #3
Alors pour Jérémy. Donc pendant les permaclasses, essentiellement je dirais quand vous recevez des familles, quels sont les freins que tu vois le plus souvent
- Speaker #1
souvent chez les personnes qui viennent ici Ah ben, le frein le plus important qui est quasi systématique, c'est les croyances limitantes. Alors même, je vais un peu plus loin, c'est le conditionnement. C'est-à-dire que les gens arrivent avec une approche et ce n'est pas leur faute, ils sont conditionnés. Et la société... leur éducation, leur instruction, leur travail, leurs amis, leur environnement social, tout ça fait que la personne qui arrive chez nous elle est déjà conditionnée et ce conditionnement il il est globalement le même pour beaucoup de gens, c'est métro, boulot, info, corso, dodo. Le système, il est comme ça. Le système, on n'a pas fait mieux que le capitalisme parce qu'on a essayé d'autres choses et ça ne marche pas. Il y a des sujets un peu durs, mais il y a plein d'experts qui passent à la télé et qui gèrent tout ce bazar. Et donc, le système nous fait croire qu'en fait, nous, on est juste là, on a de la chance d'être là et qu'on peut consommer comme on veut. Et tout ça, là... Ça empêche les gens de pouvoir vivre la vie qu'ils peuvent réellement mériter de vivre. Et je ne vais pas dire que c'est systématique, mais c'est systématique. C'est à chaque fois. De toute façon, si les gens viennent chez nous, que ce soit en woofing et surtout en stage, c'est parce qu'il y a un malaise. Alors, il n'est pas profond, mais on n'est pas bien, on est tiraillé, on est un peu embêté de son quotidien, on est un peu embêté, dissonant avec les valeurs de son entreprise. et puis les siennes et puis le comportement d'achat et puis des fois on rentre à la maison on n'est pas bien voilà tous ces gens là il en fait c'est pour ça aussi qu'ils viennent un peu pour certains on peut peut-être envisager autre chose et ce conditionnement c'est le premier frein en fait et ce qui est intéressant c'est que quand la personne elle comprend que elle est conditionnée à ça eh ben ça lève ça ça comment dire ça ouvre une nouvelle porte et des assises il y a tout un champ du possible.
- Speaker #0
Parce que finalement, on a de la chance de vivre en France, de vivre dans un pays où il y a beaucoup d'aide, de vivre dans un pays où il y a quand même beaucoup de soutien, où on a encore des ressources à disposition. Et donc on peut tout faire. On peut tout envisager finalement. rien qui est impossible et et voilà quand les gens arrivent là c'est ce vraiment ce conditionnement qui me heurte très souvent très très souvent j'ai répondu est ce que vous faisiez partie de ces gens conditionnés
- Speaker #1
Oui, et puis on l'est toujours. C'est long à se déconditionner.
- Speaker #0
Oui, c'est dur. Et nous aussi, on l'est encore. Des fois, on fait des choix très dissonants. Mais bon, voilà.
- Speaker #2
C'est un cheminement.
- Speaker #0
C'est un cheminement. C'est à moi de poser une question Il paraît. Il paraît. que ça va te poser une question sur yann sur yann ça fait 15 jours tu es parmi nous je crois aller on va faire une double question je suis ton meilleur moment et ton pire moment voilà
- Speaker #3
question difficile.
- Speaker #0
Je viens de rayer une question à Diane.
- Speaker #3
Je crois que mon meilleur moment c'était l'expérience quand vous avez reçu un groupe, un séminaire d'une entreprise pour leur faire découvrir l'alimentation vivante et puis on va dire l'éthique écologique, tout le mode de vie un petit peu et donc moi qui suis enfin là je sors on va dire entre guillemets des bons de l'école ben ça m'inspire donc donc ça ça m'a marqué parce que ça m'inspire davantage de pouvoir aussi d'avant observer votre votre fonctionnement et donc ça ça m'a ça m'a attisé encore plus de curiosité voilà donc potentiellement revenir aussi pour des stages etc après ce qui m'a c'est quoi après le moment le pire moment
- Speaker #0
Si il y a Diane dans le moment, c'est normal.
- Speaker #3
Le pire moment Mais il n'y a pas vraiment de pire moment parce que moi, je m'adapte. Mais on va dire que le pire moment, c'était d'aider avec les cailloux.
- Speaker #2
Mais ça fait partie du job.
- Speaker #3
Et en vrai, moi, c'est positif aussi parce que je trouve qu'on met les mains aussi à la terre et ça nous déconnecte du virtuel. C'est le pire parce que c'est pas la même chose, on sort de sa zone de confort.
- Speaker #0
Tu expliques parce que du coup les auditeurs ne comprennent pas ce que tu dis.
- Speaker #3
Ah oui, les cailloux, c'est vrai. En fait on a remis, c'était la terrasse en fait, on a refait une déco en remettant des cailloux, des galets, c'est plus le mot, pour refaire un espace joli. Il fallait transporter des brouettes, mettre les mains dans le site d'enlever les herbes, etc. Je dirais que c'est des moments où, comme ça demande de l'énergie, ça peut être fatigant. On peut vite tourner dans le moment qui est moins plaisant. Mais avec le recul, c'est aussi des moments où on se reconnecte à la nature. On sort aussi de ses écrans et de son mode. habituel donc...
- Speaker #0
Le chat j'ai pété.
- Speaker #3
Tout à fait. Donc voilà, c'est les deux phases qui m'ont plus ou moins... que j'ai apprécié et m'ont apprécié.
- Speaker #2
Et on avait le soleil hein.
- Speaker #3
C'est ça,
- Speaker #0
heureusement.
- Speaker #3
Parce que là on peut faire sous la pluie. Ouais.
- Speaker #0
Et là... Bon ça va,
- Speaker #3
après je fais du rugby, vous avez oublié mais... donc ça va encore, je m'adapte bien.
- Speaker #0
Merci beaucoup Suryane. A toi de poser une question.
- Speaker #3
Oui, une question pour Jenny et Alex. Parce que moi, je n'ai pas eu l'expérience du stage. Et donc, j'aurais aimé que vous m'expliquiez comment s'est passé votre arrivée et l'intégration. Et ce qui vous a motivé aussi à faire ce stage. Il y a un peu deux questions en une.
- Speaker #1
Disons que là où on habitait avant, j'ai toujours été sensibilisée à l'écologie. J'ai commencé un peu à mettre, il y a quelques années, quand j'ai eu mes enfants déjà, à cuisiner un petit peu autrement, à acheter plus bio, plus local, donc ça a été un peu le démarrage des choses. Ensuite, je me suis mise un peu à faire du zéro déchet. Ensuite, j'ai intégré un collectif de transition écologique où on a mis en place un poulailler partagé. J'étais un peu sensibilisée à tout ça, ça m'intéressait. Je dirais que l'élément déclencheur, ça a vraiment été mes enfants. À partir de là, le cheminement s'est fait. Et donc, voilà. L'algorithme, Instagram, tout ça m'a fait connaître un peu Automovie. Donc, j'ai mis du temps, en fait, avant de... Enfin, on a mis du temps avant d'aller faire le stage. Je les suivais déjà depuis un petit moment. Donc, je voyais un petit peu ce qui se passait. Et puis, un jour, je me suis dit, allez, je réponds au petit questionnaire. Et puis, j'ai remis ma pelle. Ah, j'ai vu que... vous étiez intéressé pour faire un stage donc c'était une à la preuve un style à prendre fait qu'il m'avait appelé judia en gros c'était un peu plus par curiosité etc je fais pas je m'en parle avec mon mari et puis et puis on verra et puis du ton du temps du temps du du temps à passer. Et puis, quelques temps plus tard, il m'a rappelé une deuxième fois. Là, je me suis dit, je vais quand même en parler sérieusement à Alexis, du coup. Et j'en ai parlé à Alexis. Donc après, ça a plus été un peu moi qui ai un peu initié les choses. Complètement. Et voilà un petit peu pour, voilà, comment on a connu le lieu, comment on a voulu participer au stage, parce que du coup, ça m'intriguait. Je voyais un petit peu les stories, les stages qui se passaient, Et ensuite, par rapport à l'intégration, c'était ça
- Speaker #3
Oui, quand vous êtes arrivée, comment ça s'est passé, votre intégration au stage
- Speaker #1
Alors du coup, en arrivant, on nous a fait visiter un petit peu le lieu. Donc on est allé voir les poules, les chèvres, le potager, on a discuté un petit peu. Après, on a eu un petit apéro avant de rentrer dans le vif du sujet. Un petit apéro de bienvenue.
- Speaker #0
Oui, merci. On arrive en fin de journée.
- Speaker #1
On arrive en fin de journée. Ah oui. Ça a permis de passer déjà un petit moment, de discuter. Et puis, après, le lendemain, ça a été, ah, on prend les téléphones, on les met dans la boîte, et puis c'est parti, on rentre en immersion. Donc, voilà. Donc, en gros, une journée d'immersion. Je ne sais pas si ça peut t'intéresser un petit peu comment ça se passe. Donc, le matin, c'est de la formation. Enfin, en fait, en gros, c'est un peu toute la formation, un peu toute la journée. Et voilà, t'as de la déo. tu as aussi un peu en fonction des thématiques que tu choisis la théorie après tu as aussi pas des exercices comme moi j'ai eu un petit peu par rapport à l'introspection etc et puis sur la journée voilà tu manges des fruits après tu as le droit un petit un petit jus de légumes par mon jus de légumes ensuite le melon d'abord d'aller le melon à la pastèque oui Donc en fait, c'est vraiment un jeûne en début de journée. C'est un jeûne intermittent. Donc là, vraiment, c'est des fruits, c'est des fruits, c'est des fruits. Et après, plus en milieu de journée, après, tu as le jus de légumes, tu as la pastèque, le melon. Tu as quand même le goûter qui est super sympa. Et puis le soir, tu as le repas partagé. Et donc, entre toutes ces coupures, tu as des temps de formation, des temps d'exercice. C'est... Et puis... que toi tu as quelque chose à rajouter très bien résumé tout à fait ça après je ne sais pas si c'est un peu si c'est comme la journée que j'ai oublié des choses non mais c'est votre tour il est important en
- Speaker #0
fait le stage il se fait en 5 jours et le premier jour c'est le jour un peu chargé en émotions c'est le jour où elle s'en souvient au bout des yeux c'est le jour où on va chercher le pourquoi on va chercher les motivations, on va chercher aussi les souffrances, on va chercher ce qui va, ce qui ne va pas, ce qu'on a envie de faire pour soi, pour ses enfants, ce qui est important. Et à partir de là, ça nous donne de la matière pour le deuxième jour où on va travailler le quoi Grosso modo, le projet. Et à partir de là, le troisième, quatrième et cinquième jour, toujours entremêlé du jeûne et de tous les trucs liés à l'alimentation, on va travailler le troisième, quatrième et cinquième jour sur le comment on met en oeuvre tout ça et donc ça passe par en fonction de ce que vous avez choisi ça passe par des outils ça passe par des expériences des des jeux des voilà peu importe le parc comment dire l'outil pédagogique mais c'est que à la fin normalement vous repartez avec de l'incarner c'est ça c'est vraiment important pour nous que c'est que vous repartiez quelque chose de vécu parce que si dans votre cerveau vous l'avez vécu chez nous et que ce s'est bien passé et ben il vous mettez toutes les chances de votre côté pour le reconstruire chez vous et que ça se passe bien en fait c'est vraiment notre démarche pédagogique voilà comme dit diane on sème des graines voilà et mais merci merci pour ce retour c'est marrant de voir votre comment vous vivez la chose c'est vraiment super intéressant
- Speaker #1
Hum... Pour Diane, quels conseils tu pourrais donner aux stagiaires avant de venir en stage Je pense surtout peut-être pour la préparation un peu justement au changement d'alimentation, au changement d'habitude. S'il y a des conseils que tu pourrais donner
- Speaker #0
De se faire un McDo.
- Speaker #3
Depuis t'es avant.
- Speaker #0
Tu vois, c'est ça. J'aime pas ça. Il disait tout à l'heure quand il parlait de la terrasse, on le réécoutera, il disait il se faisait plaisir, mais il se faisait pas plaisir. Il disait On disait que les gens à la terrasse, ils profitaient. Voilà, le mot profiter, voilà. Ils profitaient, ils profitaient là, voilà.
- Speaker #2
Mais nous, on ne s'est jamais fait autant plaisir que depuis qu'on mange comme ça, en fait. Parce que non seulement tu te fais plaisir avec les goûts, les saveurs, les couleurs, mais en plus, on se fait plaisir parce qu'on sait qu'on se fait du bien. Donc, alors après, la question, c'est avant qu'ils arrivent, en fait. Oui. Qu'est-ce que je pourrais leur conseiller avant qu'ils arrivent Une question Tu veux dire en rapport au changement, du fait qu'ils vont avoir un... En fait, c'est vrai que quand on fait un stage de jeunes, on va conseiller, on va avoir quelque part un protocole de descente alimentaire et tout ça. Là, il n'y a pas vraiment... Pour moi, il n'y a pas vraiment de recommandation particulière parce qu'en fait... c'est difficile de dire à des gens qui n'ont aucune notion et aucune connaissance sur le sujet, d'aller leur dire commencez déjà par changer tel ou tel truc sans qu'ils ne sachent rien finalement donc vu que tu as parlé de McDo, j'ai envie de dire, venez comme vous êtes.
- Speaker #3
C'est ça, soyez-vous.
- Speaker #2
Mais non, mais tu vois, c'est soyez-vous, ouais, et puis après, on va avancer sur, ensemble, sur vos peurs, vos... Ce qui vous pose problème aussi, c'est toujours pareil en fonction des gens. Il y a des gens qui viennent spécifiquement parce qu'ils veulent travailler sur leur santé au naturel, parce qu'ils en ont marre de passer des hivers malades, parce qu'ils en ont marre d'avoir des gamins malades avec des problématiques que la médecine allopathique n'arrive pas forcément à régler simplement. Je n'ai pas vraiment de recommandations avant qu'ils arrivent, parce que je ne veux pas justement rajouter quelque chose de contraignant pour eux. Parce que d'abord, c'est important qu'ils comprennent. Pour moi, c'est vraiment important qu'il y ait cette compréhension de pourquoi on fait les choses. On ne se contente pas de dire, idéalement, il ne faut plus manger ça, ou il ne faut plus manger ça, ou il faut manger ci, ou il faut manger ça. On essaie vraiment de faire comprendre aux gens de manière le plus simple possible, sans rendre... on n'est pas là pour donner des cours de naturo ou de physiologie ou autre, on est vraiment là juste pour qu'ils comprennent simplement le fonctionnement du corps et nos besoins physiologiques en fait, qu'on a complètement. oublié et même il y en a qui connaissent pas et que c'est même pas de l'oubli quoi c'est que c'est que on nous a pas appris en fait je sais pas si j'ai répondu à ta question oui je vais
- Speaker #0
en profiter parce que je peux pas m'en empêcher parce qu'on focus beaucoup sur la bouffe quand même je tiens à vous le dire il ya quand même un truc moi je conseillerais aux gens avant de venir chez nous en stage notamment prochain famille qui arrive carole si tu nous écoutes voilà petit message personnel mais à tous ceux qui vont venir chez nous c'est d'arriver avec une page blanche vierge sans préjugés sans a priori ouvert à une expérience parce que le fait d'être ouvert à l'expérience permettra de se dire ok c'est je kiffe ou je kiffe pas mais en tout cas j'ai vécu la chose et ça c'est pour moi très important non que ce soit au niveau de l'alimentation, mais aussi au niveau de la perma, au niveau des levons perso, au niveau de l'entreprise, au niveau de n'importe quoi. Arriver vierge, c'est très important. Voilà.
- Speaker #2
C'est d'ailleurs ce qu'on fait aussi nous, de notre côté, quand les gens arrivent. C'est à chaque famille, à chaque nouveau groupe, quel qu'il soit, on est avec une page vierge et on laisse tous les champs des possibles pour recevoir au mieux les gens qui viennent chez nous.
- Speaker #0
C'est ça. Avec le cœur. Exactement. Elle n'est pas vierge, vierge la page. Il y a toujours un petit cœur en Ausha droite.
- Speaker #2
Voilà, elle est toujours avec le cœur.
- Speaker #0
Voilà, c'était pour compléter. Alors juste, je me permets, on est à 45 minutes, ce qui est bien. Mais les gens ont besoin que ça aille plus vite, donc on fait deux dernières questions et on arrête.
- Speaker #2
Ça te va mon amour Est-ce qu'il y en a qui ont des questions qui sont vraiment différentes de ce qu'on a déjà abordé Parce que moi, celle que je vais poser, je pense qu'elle a déjà été plus ou moins abordée.
- Speaker #0
Je suis un peu original, mais... Vas-y Alexis Je n'ai pas envie de poser. Pour Jérémy. Quel serait le projet le plus fou que tu aimerais faire à Autonovi Ah, le plus fou Ah bah c'est de réaliser... C'est de réaliser... Bon ça dépend vraiment, Diane elle le sait. On est prêts à tout entendre. Ben moi, Autonomie, je veux que ça devienne un parc d'attractions.
- Speaker #2
Alors traduis s'il te plaît.
- Speaker #0
Elle n'aime pas quand je dis ce mot là mais...
- Speaker #2
Parce qu'on se croit avec des loopings là d'un coup.
- Speaker #0
Et oui, mais oui. C'est ça.
- Speaker #3
C'est pas du tout une idée,
- Speaker #2
attention, c'est pas du tout ce qu'il veut dire.
- Speaker #0
Oui, mais en même temps, on est complètement d'accord que ce n'est pas du tout l'idée que je veux, looping et tout le bazar, Futuroscope, Disney, machin, mais c'est revenir au sens même du terme, le parc, le lieu d'attraction. C'est-à-dire qu'il y a une forme d'attraction à ce lieu. qui fait qu'il y a toujours du passage, il y a toujours de l'échange, il y a toujours de la transmission et que tous ces liens se créent et s'entretiennent pour du court terme sur le lieu, mais aussi du moyen terme et du long terme pour des liens plus forts entre les gens. Et le but du jeu, c'est qu'il y ait plein d'ateliers qui se mettent à gauche, à droite, dans tous les sens et que les gens viennent butiner, comme les abeilles vont butiner dans un espace de prairie et vont pouvoir les personnes vont pouvoir repartir avec des techniques pour le potager, des techniques pour son délôme personnel, des techniques pour son compost, des techniques pour son entreprise, des techniques pour la bouffe, des techniques pour s'y aller, des techniques pour ça. Et finalement, c'est super parce qu'on repart avec plein de bagages, plein de vécus.
- Speaker #2
Et tout ça en lien avec le vivant.
- Speaker #0
Et tout ça en lien avec le vivant et... Et l'abondance, en fait.
- Speaker #2
Et l'abondance.
- Speaker #0
Et l'abondance. La vraie abondance. L'abondance...
- Speaker #2
De la nature. Physique,
- Speaker #0
réelle. Du sol. Voilà. Parce que l'abondance,
- Speaker #2
c'est ce que la nature offre depuis que la vie est là.
- Speaker #0
Clairement. Clairement.
- Speaker #2
Une autre question
- Speaker #3
Oui, moi j'ai une question, peut-être pour clôturer. Eh bien, c'est toujours pour Jérémy et Diane. Comment vous voyez l'évolution de votre lieu dans les prochaines années et le rôle des personnes qui seront de passage, s'il y a une évolution pour eux. Mais en tout cas, quelle est l'évolution du lieu s'il y a
- Speaker #0
Vas-y, mon amour.
- Speaker #2
Ça rejoue un peu ce que tu viens de dire, c'est-à-dire qu'on fait tout pour que le lieu se développe, donc se développer au sens communautaire, j'ai envie de dire, parce qu'on a envie que ce lieu... qu'on soit plus une seule famille ici mais peut-être deux ou trois allons savoir et que justement soit complémentaire avec les autres personnes qui seraient ici et qui participerait aussi à leur échelle au lieu avec d'autres savoirs d'autres partages complémentaires qui nous permettrait de voilà d'avoir Toujours ce côté avec toujours comme cible l'avenir. Donc les entreprises, ce qu'on voit dans l'avenir, c'est évidemment les enfants avec les écoles, les familles, parce que voilà, c'est ça. familles c'est un peu le trait d'union entre les enfants et les entreprises parce que bon voilà les les adultes vont travailler dans une entreprise des entreprises sont porteuses de projets et sont porteuses d'avenir pour beaucoup de choses et donc c'est important qu'on accompagne tout tous ces dômes tous ces domaines là Et donc du coup avec plus de séminaires, avec des écoles qui continuent de venir, des stages, des gens qui viennent aussi proposer des stages ici, autres que nous. Ça fait aussi partie des choses qu'on envisage. Pourquoi pas du co-working en pleine nature, avec des logements aussi peut-être un peu insolites. On a plein d'idées. Il y en a tellement que... T'as des choses à rajouter
- Speaker #0
Non, c'est bien. Alors, on dit la question La question,
- Speaker #3
c'était comment voyez-vous l'évolution de votre lieu dans les prochaines années et le rôle des personnes
- Speaker #0
Ah non, mais t'as tout bien dit. Franchement, c'est une complémentarité et c'est un peu comme le principe en permaculture, c'est qu'on commence... petit, lentement, à petite échelle. Et donc on va dire que c'est la zone 0, et puis paf, on agrandit un petit peu, zone 1, et on consolide la zone 0 en faisant en sorte que la zone 1 grandisse. Et du coup après on va pouvoir... consolider la zone 1 et après peut-être réfléchir à une zone 2 et consolider la zone 2 en fonction d'un après avoir bien consolidé la zone 0 et la zone 1 on peut réfléchir à grandir un petit peu un petit peu un petit peu le but du jeu c'est pas Je vais employer un gros mot, mais je réfléchis à vraiment autre chose que la croissance. Parce que quand on entend croissance, on voit tout le graphe avec la courbe qui monte en Ausha droite. Parce qu'on a tous en tête le prisme de la croissance financière, le PIB, le chiffre d'affaires, enfin tous ces trucs-là. Et en fait, la croissance, ça peut être... complètement autre chose. Donc, je me bats contre la croissance financière et en même temps, j'ai tellement à cœur de développer des croissances sur justement une meilleure santé, plus de temps de qualité avec sa famille, plus de temps de repos, plus de temps de... Voilà. Ça, c'est des indicateurs qu'on devrait avoir dans nos familles, c'est des indicateurs qu'on devrait avoir dans nos entreprises et pas le chiffre, pas tous ces trucs-là.
- Speaker #2
Plus de santé.
- Speaker #0
Ouais, voilà. Et il y a plein de choses.
- Speaker #3
Dans le bon sens,
- Speaker #0
quoi. Exactement. et j'ai un peu digressé de la réponse je pense plus de partage plus de transmission typiquement combien aujourd'hui c'est des indicateurs à se mettre en place, combien d'interactions physiques j'ai pu avoir aujourd'hui avec des êtres vivants, voilà c'est intéressant de calculer ça qu'est-ce que j'ai pu transmettre aujourd'hui quand j'ai pu aggrader la terre, le sol il y a plein de croissance en fait il y a plein de leviers de croissance et moi ce que je veux c'est vraiment que les gens s'en rendent compte que c'est possible de croître et pas juste de gagner de l'argent pour payer des factures ou un crédit voilà c'est un petit peu j'ai vraiment répondu à côté de la question non c'est ça t'as bifurqué dans le mot croissance mais je pense qu'on a compris donc
- Speaker #3
on a pu comprendre l'évolution future du lieu ça me tient à coeur c'est bon on est bien
- Speaker #0
On est bien 52 minutes, on est pas mal. Le mot de la fin. Tiens, chacun va donner un mot. Et ce sera le mot de la fin. Bien sûr, pensez, pendant que vous réfléchissez au mot, je vais meubler. Donc, si vous aimez... C'est quoi la phrase Donc, si vous aimez, il faut le dire, il faut liker, il faut partager, il faut commenter, il faut vous abonner. Et surtout, prenez du plaisir. Voilà, c'est ça qu'il faut.
- Speaker #2
Et puis, partagez-nous vos réflexions, vos commentaires, vos questions.
- Speaker #0
Si vous avez aimé le podcast, faites-nous signe. Et si vous voulez, on pourra peut-être en refaire des comme ça. Moi, je trouve ça bien.
- Speaker #2
Bah dites nous si ça vous a plu surtout Voilà
- Speaker #0
Alors le mot Le mot de la fin Venez à Autonovi C'est pas un mot ça C'est une phrase Oh c'est presque pareil
- Speaker #3
Venez Venez
- Speaker #0
Jennifer Abondance Abondance Ok Alexis Découvrez de nouvelles choses.
- Speaker #3
C'est pas un mot.
- Speaker #2
Les mots qui s'énervent.
- Speaker #0
Trop dur. Diane, un mot Kiffer. Kiffer Ah bah moi mon mot c'est amour. Bon, et bien sur ce, je vous fais des gros bisous à tous, on vous fait tous des gros bisous à tous. Oh, ça va partir. Merci de nous avoir écoutés. Ouais, voilà. Et à bientôt pour de nouvelles aventures. À très vite. Tchuss.