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8. Comment intégrer l'alimentation vivante dans une vie sociale cover
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Rock'n Rawl

8. Comment intégrer l'alimentation vivante dans une vie sociale

8. Comment intégrer l'alimentation vivante dans une vie sociale

32min |13/04/2025
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Rock'n Rawl

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32min |13/04/2025
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Description

🎙 Rock’n Rawl – Épisode 8 : Comment intĂ©grer l’alimentation vivante dans une vie sociale ? đŸŒ±đŸœ


Tu veux adopter une alimentation vivante, mais tu te demandes comment faire quand tu es invitĂ© chez des amis, en famille, ou au resto ? 😅

Pas de panique : dans cet Ă©pisode, AurĂ©lie Viard et Eric Viard t’aident Ă  concilier vie sociale et alimentation consciente, sans pression ni isolement.


💡 Au programme :

🍮 Comment vivre pleinement ta vie sociale sans devoir te justifier à chaque repas

💬 Que rĂ©pondre aux remarques, aux jugements
 ou aux questions curieuses !

đŸ„— Astuces pour partager des repas vivants sans frustrer ton entourage

🎉 Des conseils pour rester alignĂ©(e) tout en profitant des moments conviviaux


L’alimentation vivante, ce n’est pas se couper du monde. C’est trouver l’équilibre entre tes choix et ton environnement social, avec douceur, humour
 et beaucoup de bon sens !


📅 Épisode disponible dùs maintenant sur YouTube et toutes les plateformes audio.


💬 Et toi, quelle situation sociale as-tu trouvĂ© la plus difficile Ă  gĂ©rer avec ton alimentation ? On t’écoute en commentaire ! 👇


Profitez bien !


Si vous voulez regarder ce podcast, il est disponible en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/@biovie_alimentation_vivante

Et pour plus de contenus retrouvez nous sur Instagram : https://www.instagram.com/rocknrawl_podcast/ https://www.instagram.com/biovieofficiel/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Salut Aurélie !

  • Speaker #0

    Allez, on se retrouve encore une nouvelle fois. Oui. C'est chouette, hein ?

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça sympa de parler de choses qui nous paraissent parfois un peu Ă©videntes, mais c'est bien de les publier en train d'ĂȘtre Ă  disposition.

  • Speaker #0

    C'est un format qui nous plaĂźt beaucoup et on vous remercie vraiment pour l'accueil que vous en faites.

  • Speaker #1

    Beaucoup de retours positifs.

  • Speaker #0

    Oui, ça nous permet de recrĂ©er un lien avec vous, qui n'est pas qu'on l'avait perdu, mais qui avait besoin d'ĂȘtre un petit peu...

  • Speaker #1

    rĂ©inventĂ© on va dire donc on remercie aussi jeanne qui s'est occupĂ© tout ça qui est derriĂšre l'enregistrement et j'en profite pour dire aux personnes qui ont envie d'ĂȘtre plus en lien encore avec nous qui a envie de faire plus des feedbacks on a un canal tĂ©lĂ©gramme oui oui Ă 

  • Speaker #0

    1300 personnes et personnes qui sont qui sont triés sur le volet s'il y en a qui essayent de venir en scred ils se font virer au nude non mais c'est ouvert ouvert aux personnes qui ont envie un peu la personne se reconnaßtra de voir mais

  • Speaker #1

    de voir les coulisses et de nous accompagner en voyage avec tous nos aléas de voyage aussi.

  • Speaker #0

    Alors sĂ©rieusement, trĂšs sĂ©rieusement, tu aurais d'ailleurs dĂ» mettre une cravate. Alors aujourd'hui, on va parler d'intĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale. Le dernier Ă©pisode, une fois qu'on a eu terminĂ© l'Ă©pisode, j'ai pas mal rĂ©flĂ©chi, je me suis dit en fait c'est super important ce qu'on a dit, c'est de vraiment savoir pourquoi on fait les choses. Et lĂ , ça va ĂȘtre au milieu de qui ? Mais quand on a son pourquoi, c'est beaucoup plus facile d'avancer avec, d'ĂȘtre persuadĂ©. Bon, sans faire du New Age ou de la spiritualitĂ© Ă  deux balles, on a quand mĂȘme eu des retours de personnes qui nous ont dit qu'elles se sont fait beaucoup critiquer parce qu'ils mangeaient vivant. Alors dĂ©jĂ , les critiques, il faut savoir que c'est souvent de l'inquiĂ©tude de la part des autres. C'est une inquiĂ©tude qui est peut-ĂȘtre mal exprimĂ©e, mais c'est souvent l'inquiĂ©tude qui est sous forme de jugement ou de critique. Souvent, on est critiquĂ© sur ce dont on n'est pas vraiment sĂ»r Ă  l'intĂ©rieur.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement.

  • Speaker #0

    Si tu es d'aplomb et si tu es vraiment bien posé, ça me permet d'aligner. Voilà,

  • Speaker #1

    si tu es un samouraĂŻ et que tu n'as pas de doute et tout.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu suis ça ?

  • Speaker #1

    Alors, tu vas peut-ĂȘtre avoir, je ne dis pas que tu ne vas pas avoir, mais en tout cas, les personnes ne vont pas rĂ©ussir Ă  te dĂ©stabiliser.

  • Speaker #0

    Tu ne vas pas le prendre de la mĂȘme façon, tu ne vas pas y rĂ©pondre de la mĂȘme façon. C'est ça,

  • Speaker #1

    en fait. Et mĂȘme, il n'y a pas... C'est comme si... Il n'y avait pas l'espace pour que tu subisses des colibĂ©s, des moqueries, des critiques, etc. Je trouve, quand tu sais oĂč tu vas, finalement, tu n'es plus...

  • Speaker #0

    Mais c'est un vrai sujet. L'alimentation vivante dans la vie sociale, c'est un vrai sujet. MĂȘme nous, ça nous est arrivĂ©, mĂȘme si on n'est pas... Enfin, moi, ça ne m'est jamais arrivĂ© d'ĂȘtre critiquĂ©e. Peut-ĂȘtre une ou deux fois tout au dĂ©but, mais plus parce que les personnes pensaient que c'Ă©tait une lubie. Mais ça nous est dĂ©jĂ  arrivĂ©, par exemple, des gens qui nous disent, on vous invite.

  • Speaker #1

    plus à manger parce qu'on sait pas quoi vous faire en fait ouais alors là on a mis l'église au milieu du village en disant mais en fait oui et des gens qui avaient peur de ne pas arriver à un certain niveau de culinaire etc là on a dit non mais attendez nous au fait comme vous faites et puis on vient avec quelque chose à parler on amÚne des choses et ça sans

  • Speaker #0

    transition sans transition et sans griller les Ă©tapes donc alors lĂ  nous ce qu'on a notĂ© c'est donc L'alimentation vivante dans la vie sociale, donc c'est les autres, mais c'est aussi le rythme de vie aujourd'hui qui est imposĂ©, qui est quand mĂȘme trĂšs speed. Des astuces pour vraiment intĂ©grer dans son quotidien, des tĂ©moignages et partages d'expĂ©rience. Et comment un peu rĂ©pandre ce message sans que ça passe pour du prosĂ©lytisme ou de l'endoctrinement, ou que sais-je encore qu'on peut entendre Ă  droite et Ă  gauche. Dans les dĂ©fis d'une vie sociale, ce qui revient le plus suite Ă  notre enquĂȘte, c'est sortir au restaurant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, si ça te va, je te donne un peu les dĂ©fis auxquels les personnes sont confrontĂ©es et auxquels on a Ă©tĂ© aussi confrontĂ©s. Ah oui. Et toi, tu fais des propositions. Ça te va comme ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est parfait.

  • Speaker #0

    Donc, sortir au restaurant ou participer Ă  des Ă©vĂ©nements, genre par exemple le pot de dĂ©part de Ginette. ou la naissance du petit de Clotilde au bureau, oĂč gĂ©nĂ©ralement, tu as coca, alcool et chips.

  • Speaker #1

    Et cacahuĂštes.

  • Speaker #0

    Et cacahuÚtes. Oui, mais cacahuÚtes, ça va si elles sont... C'est vrai.

  • Speaker #1

    Rarement.

  • Speaker #0

    Mais comment survivre à ça et les sorties au resto ?

  • Speaker #1

    Alors, pour survivre, entre guillemets, au pot de départ de Gilles ou de Roger qui part à la retraite, il ne faut pas hésiter à amener quelque chose, tout simplement. Et... Souvent, ça surprend les gens. Et moi, ce que j'ai observé, c'est que souvent, quand il y a des propositions un peu traditionnelles comme ça et que toi, tu amÚnes quelque chose qui sort du lot, Toi, ce que tu as amené, ça va partir en premier. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    On le constate Ă  chaque fois.

  • Speaker #1

    Les gens se jettent sur les trucs nouveaux, envie de goĂ»ter, de dĂ©guster, de dĂ©couvrir, tout ce que tu veux. Et ce que l'on a l'habitude de prendre de façon plus classique, ça va rester. J'ai fait pareil sur des choses avec des enfants aussi, en faisant un gĂąteau cuit et un gĂąteau cru. Donc lĂ , c'est le mĂȘme principe sur des Ă©vĂ©nements sociaux auxquels on est invitĂ©s. amenez, soyez force de proposition apportez quelque chose qui sort du lot faites des petits canapĂ©s avec juste des rondelles de concombre et du tartare d'algues ou des artifs tu sais en fleurs on peut faire des choses absolument magnifiques en prĂ©sentation et alors lĂ  sur les rĂ©seaux sociaux il y a des idĂ©es Ă  n'en plus finir ou alors des sushis, des algues les algues sont apprĂ©ciĂ©es

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est pour les pots un petit peu auxquels tu pars.

  • Speaker #1

    Toutes les éléments sociaux auxquels on est invité à l'extérieur.

  • Speaker #0

    AprÚs, pour le restaurant, moi, je vois deux problÚmes. Le premier, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de propositions en France. On revient au bout des... Au début, j'ai cru que c'était mon Google Maps qui avait bugué. Mais quand j'ai tapé restaurant... Au bout d'Avalie, oui. Au bout d'Avalie, j'ai tapé restaurant cru. Il y avait 31 propositions.

  • Speaker #1

    Il y a plus de restaurants.

  • Speaker #0

    Sur la ville, en France, il y en a quatre.

  • Speaker #1

    Plus de restaurants sur une ville que sur toute l'Europe. c'est complĂštement c'Ă©tait fou mais il y a des alternatives quand mĂȘme et en fait moi j'ai observĂ© quelque chose c'est que en fait on a l'impression que non et que mais en fait quand vous demandez Ă  un chef de vous faire quelque chose pour vous qui n'est pas Ă  la carte et bien il est content en fait parce que ça le sort un peu de ses habitudes et tout et les chefs j'ai jamais eu un chef qui m'envoyait bouler quoi et souvent j'amĂšne Si ça ne me va pas, je demande. Je n'ai jamais quelqu'un qui m'a dit « Non, vous dĂ©merdez ou vous prenez ce qu'il y a. » Ils sont contents de faire ça, en fait, quelque part. Je ne sais pas si c'est le moment de le placer ou pas, mais si je suis invitĂ© dans un restaurant et que je sais que je suis dans une zone... je ne vais pas trouver de restaurant oĂč je sais que lĂ  oĂč je vais, ça ne va pas me convenir. J'ai deux jokers. Le premier joker, c'est que je mange avant d'aller au restaurant. Donc, je vais prendre juste une entrĂ©e parce que pour moi, le restaurant, ça reste une sortie plaisir, sociale. Et donc, vous avez toujours des entrĂ©es qui sont vĂ©gĂ©tales, quoi, enfin, ou crues, quoi. Enfin, ça, c'est toujours. Donc, moi, je ne dis pas je mange avant, c'est que je mange une banane ou je mange un peu plus grand. Merci. pour ne pas ĂȘtre affamĂ© au restaurant. Et le deuxiĂšme joker, c'est que si je vais sur un resto oĂč je suis invitĂ© quelque part, oĂč ça va ĂȘtre lourd, ou alors si je mange Ă  21h30, oĂč je sais que ça va me cramer ma nuit, j'emmĂšne des enzymes, des enzymes digestives. Et ça, c'est le joker qu'on a. On a toujours une toute petite boĂźte avec une dizaine de gĂ©lules d'enzymes et on prend les enzymes avant le repas. Et donc, dans ces cas-lĂ , parce qu'en fait, ce qu'il y a, le problĂšme, c'est que si on s'en va au resto le soir et que ça... la proposition ne convient pas, on sait qu'on va avoir une mauvaise digestion, trop lourde, mais on va passer une salle de vie.

  • Speaker #0

    Alors, je reviens sur ce que tu dis, la proposition ne convient pas. Quand tu as des amis ou la famille qui te propose un resto, tu es toujours Ă  mĂȘme de dire, de proposer une autre option. Moi, je sais, si ma famille m'invite Ă  la boucherie, je vais demander Ă  ce qu'on aille ailleurs. Ou que tout le monde puisse s'y retrouver. Et ensuite... Il ne faut pas faire croire qu'on s'oblige Ă  manger contre notre grĂ© quelque chose et qu'aprĂšs, c'est nous qui compensons, que comme genre on fait un sacrifice social. Ce n'est pas du tout ça. Et ensuite, il y a beaucoup de façons de rĂ©inventer le truc invitation-resto. Ça peut ĂȘtre un pique-nique partagĂ©, ça peut ĂȘtre se retrouver dans un co-working oĂč chacun mĂšne son truc. Ça peut ĂȘtre se faire livrer par un traiteur aussi. Donc, il faut vraiment bien penser Ă  le rĂ©inventer.

  • Speaker #1

    LĂ , je parlais des cas extrĂȘmes un peu.

  • Speaker #0

    Et aprĂšs, il y a le truc aussi que je voulais prĂ©ciser, c'est que nous, lĂ , on parle, nous, on est dans une situation oĂč on a... L'alimentation vivante n'est pas arrivĂ©e comme un changement obligatoire suite Ă  une maladie. C'est-Ă -dire qu'en fait, on a choisi, ça a Ă©tĂ© plus un chemin de curiositĂ©, volontaire, tu vois, de dĂ©couverte. Et donc, forcĂ©ment, si on mange, par exemple, du gluten, OK, on va passer, on va avoir... On va ĂȘtre un peu ballonnĂ©s, mais ce n'est pas quelque chose qui va nous relancer une maladie ou quoi que ce soit. Et dans ces cas-lĂ , il faut simplement l'expliquer. Et je trouve que mĂȘme s'il n'y a pas beaucoup de restos crus, il y a de plus en plus de possibilitĂ©s aujourd'hui pour trouver des alternatives. Le deuxiĂšme dĂ©fi, c'Ă©tait... Alors, l'attitude des proches face Ă  un rĂ©gime alimentaire non conventionnel, lĂ , on va vraiment y aller comme si on marchait sur des Ɠufs.

  • Speaker #1

    Pas de lourd,

  • Speaker #0

    rien. Le but n'est pas de vexer qui que ce soit, ni de désigner un gentil, un méchant et un sauveur. Une victime, un méchant et un sauveur, c'est vraiment pas ça du tout. Juste repréciser que l'alimentation vivante, c'est quelque chose qui est personnel. C'est un choix. L'alimentation tout court, c'est un choix personnel.

  • Speaker #1

    Moi, je rappelle quelque chose, c'est que l'alimentation, c'est quelque chose avec qui on a un rapport extrĂȘmement intime, parce que c'est quelque chose qu'on introduit dans son organisme. Et donc, moi, il n'y a personne qui va me dire ce que j'ai introduit dans mon organisme pour quelque raison que ce soit. On est vraiment dans le plus proche de l'intimitĂ© corporelle qu'on a. C'est important d'avoir cette phrase en tĂȘte, c'est j'ai introduit dans mon corps, en fait. Il y a beaucoup de choses Ă  dire au niveau des rapports sociaux, au niveau de la pression de l'environnement, au niveau des gens qui prennent peur des proches parce que tu n'as pas assez de protĂ©ines, ceci, cela. Peut-ĂȘtre qu'il y a, comme pour l'histoire des jokers avec les enzymes et de manger avant, il pourrait y avoir comme joker, il y a deux jokers que j'aime bien en ce moment. Tu me diras, je ne t'en ai mĂȘme pas parlĂ©. La personne la plus forte du monde est vĂ©gane et l'homme en meilleure santĂ© du monde est vĂ©gane. C'est quelqu'un qui vieillit sur deux ans, il ne vieillit qu'une annĂ©e. C'est juste pour, je ne vais pas dire clouer le bec, mais c'est pour ramener un petit peu la rĂ©alitĂ© des choses. Quand on a peut-ĂȘtre des attaques virulentes. Mais souvent c'est de la maladresse des personnes de l'entourage proche parce qu'elles ont peur, parce que c'est par mĂ©connaissance. parce que c'est par trahison d'habitude familiale. D'habitude, je viens d'un milieu oĂč mon pĂšre est boulanger, donc j'ai Ă©tĂ© vraiment nourri au gluten toute mon enfance, et ma mĂšre est nĂ©erlandaise, donc c'Ă©tait du lait sur la table matin, midi et soir. Donc moi, je suis en rupture complĂšte avec ce modĂšle-lĂ , mais il suffit de l'expliquer avec amour Ă  ses proches. Et juste qu'ils respectent que nous, c'est diffĂ©rent. Et on l'a dit dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent, en fait, vous pouvez avoir un repas avec quelqu'un et ne pas avoir la mĂȘme assiette. Quand on est au restaurant, tout le monde ne commande pas la mĂȘme chose. Et ça peut ĂȘtre pareil Ă  la maison. Et ça, c'est important, en fait. C'est important de rappeler ça et de garder, garder, garder le lien social. Comme la premiĂšre chose, et qu'aprĂšs, les aliments qu'on a chez nous, au moment du repas, c'est autre chose. Moi, ce que j'ai dans mon assiette, ça m'appartient Ă  moi.

  • Speaker #0

    Alors, les stratĂ©gies pour expliquer mon choix et rester motivĂ©, moi, je me souviens Ă  mes dĂ©buts. DĂ©jĂ , je trouve quand mĂȘme que l'alimentation vivante, c'est une alimentation qui demande une certaine Ă©ducation. Il faut que toi, tu t'Ă©duques un petit peu. D'ailleurs
 Il n'y a pas trĂšs longtemps, je discutais avec une responsable d'une Ă©cole naturelle et qui me disait que depuis quatre ans, ceux qui s'inscrivent en Ă©cole de naturopathie, la moitiĂ©, c'est pour une quĂȘte personnelle. Beaucoup. DĂ©jĂ , Ă  la base, Ă  l'inscription, ils ne veulent pas tous devenir natureaux. Et c'est vrai que comme quand tu fais du sport pour modifier ton esthĂ©tique, pour modifier ton corps, tu vas te renseigner. Tu vas te renseigner sur les muscles, les tendons, les rĂ©cupĂ©rations, l'oxygĂšne, les protĂ©ines et tout ça. Mais lĂ , c'est pareil, en fait. C'est une alimentation qui demande un petit peu d'Ă©ducation. Et moi, je me rappelle au dĂ©but avoir partagĂ© des infos et avoir appris Ă  des gens des choses qui, au dĂ©but, ils Ă©taient inquiets, puis aprĂšs, les rassurer. Je prends un exemple tout bĂȘte qui me vient. C'est le fameux dĂ©bat des protĂ©ines sur le lait des mamans. Souvent, quand on a des enfants et qu'on a une alimentation vivante, surtout vĂ©gĂ©tarienne comme nous, c'est... Oui, mais la petite, elle va manquer de protĂ©ines. Ou moi, j'y ai droit Ă  chaque fois au tĂ©lĂ©phone Ă  ma grand-mĂšre. Si je suis un petit peu malade ou fatiguĂ©e, ah ben oui, mais tu devrais manger de la viande. C'est sa gĂ©nĂ©ration. Je ne veux pas me battre avec ma grand-mĂšre lĂ -dessus. C'est juste de leur expliquer que, ben oui, mais regarde, dans le lait maternel, par exemple, il y a trĂšs peu de protĂ©ines. En fait, le bĂ©bĂ©, au dĂ©part, il n'a pas besoin de protĂ©ines. Il a d'autres besoins.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'il y a quelques... Je parlais de Joker tout à l'heure, mais il faut s'approprier quelques faits un peu marquants, comme les histoires de 1,1% de foie. entre 1 et 2 % de protéines dans les maternelles. C'est une question que je pose souvent, qu'on a posée à des élÚves en école et ils ne me croyaient pas. Et donc, les élÚves sortaient les téléphones pour vérifier ce que je disais. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'effectivement, ils disaient, oui, il doit y avoir 60 % de protĂ©ines, pas du tout. Donc, il y a ça. Il y a aussi, par exemple, bien expliquĂ© que quand on arrĂȘte de manger de la viande, des laitages et tout ça, on n'arrĂȘte pas de consommer des protĂ©ines et du calcium. Donc, toi, ce que tu fais souvent, tu disais, toi, tu cites en rĂ©fĂ©rence des personnes. Moi, c'est quelque chose que je ne fais plus parce qu'on ne sait pas comment se comporte la personne Ă  cĂŽtĂ© de l'alimentation vivante. Donc, je ne veux pas aprĂšs aller sur d'autres dĂ©bats. Par contre, ce que j'aime bien, c'est qu'aujourd'hui, on a accĂšs Ă  de plus en plus de recherches scientifiques et scientifiques, gĂ©nĂ©ralement, ça calme les gens. Donc, je leur dis, allez voir cet article ou je leur partage cet article. Je leur demande aussi sincĂšrement, est-ce qu'ils trouvent que moi, personnellement, j'ai l'air plus Ă©panouie maintenant qu'avant ou pas ? Peut-ĂȘtre que je ne vois pas. Il y a eu des fois oĂč, effectivement, il y a eu une pĂ©riode il y a deux ans, il y a un an et demi, deux ans, oĂč j'Ă©tais vraiment trĂšs fatiguĂ©e et un peu, entre guillemets, un peu dĂ©nutrie. Et il y a des personnes qui m'ont interpellĂ©e et ça m'a permis de rectifier parce que moi, je ne le voyais pas. Et puis, c'est ce qu'on disait, c'est que de toute façon, c'est un Ă©quilibre. rien n'est radical. Ça peut ĂȘtre, ben oui, mais tu comprends, laisse-moi vivre cette expĂ©rience, j'ai besoin d'essayer, j'ai besoin de voir, j'ai besoin de... Mais quand mĂȘme, on ne va pas faire les bĂ©nis oui-oui, c'est qu'on sait trĂšs bien qu'un enfant qui boit du coca et mange des bonbons, ça pose des problĂšmes Ă  personne, il est loyeux, heureux et tout ça. Si l'enfant n'a jamais bu de coca Ă  9 ans, ce qui est le cas par exemple de Zia, ben... Mais est-ce qu'elle a ce qu'il faut comme lien social ? Oui, vous n'en faites pas. Elle a ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    On est rapidement pointé sur ces cartes des stéréotypes.

  • Speaker #0

    MĂȘme si c'est stĂ©rĂ©otype, on sait qu'ils sont mauvais pour la santĂ©. Oui,

  • Speaker #1

    mais tout de suite, on est pointĂ© lĂ -dessus. Il faut sortir de ça. Il faut bien garder ses convictions personnelles assurĂ©es. Moi, toi, tu ne cites pas de personne. Aujourd'hui, pour moi, l'ignorance est un choix, franchement. Donc, c'est important de se documenter, de s'informer, de lire des livres. Moi, tout ça, ça a commencĂ© au tout dĂ©but des annĂ©es 2000, il n'y avait strictement rien. Mais aujourd'hui, il y a une surabondance d'infos. Donc dĂ©jĂ , il y a Internet avec tout ce que vous pouvez. Maintenant, grĂące Ă  l'IA, vous pouvez traduire des choses trĂšs facilement en anglais, parce qu'il y a beaucoup de ressources en anglais, plus qu'en français. Pour traduire des choses d'anglais en français, il y a beaucoup de films. intĂ©ressant qui sortent, je trouve. Et aussi, vous pouvez poser des questions scientifiques Ă  ChatGPT ou Ă  une autre IA qui va vous apporter des rĂ©ponses. Aujourd'hui, on ne peut pas ĂȘtre ignorant.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai quand mĂȘme un petit bĂ©mol par rapport Ă  ce que tu dis parce que d'accord, l'ignorance est un choix, mais tu ne peux pas obliger les gens. Enfin, voilĂ , toi, tu as remis ton alimentation en question. Tu as remis l'Ă©ducation en question, tu as remis plein de choses au niveau social en question. Tu as des gens, ils ne le font pas, ils n'en ont pas envie, ce n'est pas ce qui les intĂ©resse. Peut-ĂȘtre qu'eux, ils vont remettre en question d'autres choses, mais on ne peut pas obliger les gens non plus Ă  apporter le mĂȘme intĂ©rĂȘt Ă  l'alimentation que nous on apporte en fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas ça que je veux dire.

  • Speaker #0

    Par contre, quand on arrive en face des gens, c'est de montrer qu'Ă  la fin de la conversation, mĂȘme si on n'est pas d'accord, C'est qu'il reparte en se disant « Ok, c'est bon, j'ai vĂ©rifiĂ© qu'il a ses propres opinions et qu'il n'est pas endoctrinĂ©. » C'est ça pour moi qui est intĂ©ressant, tu vois. Ou que « Ok, il avait peur pour ma santĂ©. » Il s'est bien rendu compte que moi, c'Ă©tait justement une dĂ©marche de santĂ©. Il n'Ă©tait pas en train de me mettre en danger. Tu ne fais pas un sport extrĂȘme quand tu consommes de l'alimentation vivante. Non, mais c'est vrai. Parce qu'il y en a, quand tu les entends, c'est vraiment ça, en fait. Parce qu'il y a des moments donnĂ©s dans ta vie aussi oĂč tu es dans ce qu'on appelle un espace
 tu es un peu considĂ©rĂ© comme un public Ă  risque. Tu vois, comme par exemple, quand tu viens d'avoir un enfant, quand tu sors d'une maladie oĂč tu es quand mĂȘme assez affaibli, quand tu commences Ă  vieillir. Donc, on se dit, oh lĂ  lĂ , mais c'est des gens qui sont en fragilitĂ©. Donc, ils sont plus facilement, on peut les endoctriner plus facilement. C'est des pĂ©riodes de vie oĂč tu te poses plus de questions. Donc, voilĂ , Ă  savoir oĂč tu trouves tes rĂ©ponses. Moi, je ne remets jamais en question la lĂ©gitimitĂ© de la personne en face. Évidemment, si c'est vraiment de l'ingĂ©rence, tu ne peux pas empĂȘcher les gens de faire de l'ingĂ©rence. Par contre, toi, tu peux poser tes limites. Mais j'ai souvent remarquĂ© que c'Ă©tait plus du questionnement et vraiment de la curiositĂ©. C'Ă©tait plus ça.

  • Speaker #1

    Pourquoi je dis que l'ignorance est un choix ? Pourquoi je parle de ça ? C'est qu'il faut quand mĂȘme avoir conscience de quelque chose. C'est qu'aujourd'hui, quand tu vas de ton domicile Ă  ton travail, tu vas croiser cinq McDo et quatre pubs pour des aliments transformĂ©s. Donc ça fait dĂ©jĂ  neuf injonctions. Tu vas aller au pot avec tes collĂšgues, tu vas aller au repas. On est baignĂ© dans une culture qui n'est pas forcĂ©ment sur une alimentation santĂ©. Et c'est pas dans les films. C'est le fond. de notre culture, que ce soit du commercial, de l'artistique, du professionnel dans les milieux dans lesquels on est. Donc, c'est prĂ©sent, omniprĂ©sent partout. Est-ce que tu vois un bouquet de carottes sur une pub Ă  quatre ? Enfin, sur un panneau ? Non, tu vois un hamburger. Donc, notre cerveau est impactĂ© par ça. Donc, en fait, il y a quand mĂȘme, pour reprendre un autre cap, dans cette espĂšce d'ocĂ©an d'informations dysfonctionnelles, quelque part,

  • Speaker #0

    Ça demande de la motivation.

  • Speaker #1

    Ça demande de garder un cap et d'aller se documenter un petit peu, d'aller se garder, se rassurer soi-mĂȘme. Et quand on est rassurĂ© soi, on rassure trĂšs facilement les autres. Et puis, on va moins avoir de questions ingĂ©rentes, je pense, quand on est sĂ»r de soi. On va moins avoir de personnes qui cherchent Ă  vous dĂ©stabiliser. Par contre, c'est l'histoire de... Les gens essaient de vous ramener.

  • Speaker #0

    Avec eux ?

  • Speaker #1

    Avec eux, parce que vous leur échappez quelque part, que ce soit la famille ou les amis.

  • Speaker #0

    Mais parce que voilĂ , c'est une peur de non-connexion. Moi, je vois, tu vois, pas plus tard qu'hier, il y a une dame qui est passĂ©e Ă  la maison qui n'a absolument... qui ne sait mĂȘme pas ce que c'est que l'alimentation vivante, mais parce que sa fille lui a appris qu'elle Ă©tait vĂ©gane et qu'elle m'a entendu associer le terme les algues au vĂ©ganisme. Pour faire plaisir Ă  sa fille, elle a achetĂ© le livre et je pense qu'il y a aussi cette peur-lĂ  Ă  l'extĂ©rieur de... ils ont peut-ĂȘtre peur de ne plus arriver Ă  nous rejoindre. Une crainte de connexion. Pour moi, quand il y a un gĂ©rant, c'est vraiment qu'il y a une inquiĂ©tude derriĂšre qui peut ĂȘtre assurĂ©e. IntĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale, c'Ă©tait le regard des autres et les questions que peuvent avoir les autres. Mais il y a aussi, par exemple, quand tu as une vie mĂ©tro-boulot-dodo, Donc nous, on a des stratĂ©gies, on a des solutions, des astuces Ă  proposer par rapport Ă  ça. La premiĂšre astuce, c'est dĂ©jĂ , comme on a dit, c'Ă©tait ce que tu as dit, c'Ă©tait d'amener un plat et de le partager.

  • Speaker #1

    Ça, ça me fait toujours plaisir.

  • Speaker #0

    Ça, ça fait super plaisir. On fait dĂ©couvrir des choses et les gens adorent. Alors lĂ , des anecdotes, on en a plein, donc on va faire un Ă©pisode anecdotes. C'est ça. AprĂšs, il y a un truc qui est super important, c'est... Tu l'as dit aussi, donc c'est les encas avant de sortir pour ne pas craquer. Et l'autre truc, c'est planifier ses repas. Oui. Chose en laquelle tu excelles. Oui, c'est le premier. Non, ce n'est pas lui, c'est moi. Mais voilĂ , planifier ses repas, ça, c'est quelque chose aussi. Comme ça, tu es sĂ»r. Si tu planifies Ă  l'avance, c'est plus facile de te motiver, si c'est planifier Ă  l'avance, de te faire ta salade ou ton jus ou ton smoothie ou ton poke bowl. que si tu ne planifies rien et que lĂ , c'est comme tu dis, c'est la facilitĂ©. Tu as neuf sollicitations. Tu vas t'arrĂȘter, prendre ton sandwich. Ça, c'est vraiment planifier. Et on revient toujours Ă  la mĂȘme chose. Il y avait une astuce, c'Ă©tait pratiquer la flexibilitĂ©.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'est s'adapter aux situations sociales. On a l'habitude de faire la fĂȘte avec des bulles. Maintenant, il y a les kombucha. On n'est plus obligĂ© ni de prendre la biĂšre, ni du champagne.

  • Speaker #1

    Les gens aiment bien. Moi, on amÚne souvent des... Il y a des années, il y a les 15 ans, tout ce que tu pouvais trouver, c'était la pibule, parce que c'est bio. Il n'y avait pas trop de propositions.

  • Speaker #0

    Champomy.

  • Speaker #1

    Oui, en non-bio, mais c'est la mĂȘme chose.

  • Speaker #0

    C'est un peu bio,

  • Speaker #1

    l'autre pas bio. Aujourd'hui, il y a quand mĂȘme beaucoup plus de propositions, de festifs. en alimentation vivante. Et alors, je reparle de Bali et d'Ubud, mais si un jour, vous avez envie de voir jusqu'oĂč ça peut aller de faire l'alimentation vivante en festif, payez-vous un voyage Ă  Bali et passez une semaine Ă  Ubud, oĂč lĂ , il y a des restaurants qui font des trucs mais complĂštement incroyables en cru. Et nous, ça nous a Ă©tonnĂ©s, ça nous a motivĂ©s, ça nous a donnĂ© envie d'aller encore plus loin. Et on a eu la chance de faire une interview. On pourrait peut-ĂȘtre la mettre en rĂ©fĂ©rence avec Sayuri. Il y a un cĂŽtĂ© festif. Ce n'est pas triste. C'est aussi un moyen de donner envie aux autres. C'est quelque chose de joyeux. Et moi, le truc qui touche souvent les gens, c'est les couleurs. Quand on amĂšne quelque chose, c'est colorĂ©. Parce que quand on cuit, les couleurs changent. Ça devient plus fadasse. Et donc, c'est aussi avec ça qu'on peut... susciter de l'attirance et donner envie aux gens d'y aller. C'est pas dire les charmer mais quand mĂȘme...

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a un cĂŽtĂ© vraiment sĂ©duction qui est... qu'il faut assumer. Et pour participer, pour garder ça dans une vie sociale, je pense que c'est frĂ©quenter des passionnĂ©s. C'est ce qu'on avait dit dans un autre Ă©pisode, c'est sur les rĂ©seaux, retrouver des groupes, participer Ă  un atelier, Ă©duquer. Et il y a quelque chose qu'on n'a pas dit et pourtant on le pratique souvent, c'est qu'on peut aussi un petit peu bouger les structures. C'est-Ă -dire que souvent, tu fais, quand tu es invitĂ© chez des gens, quand tu invites chez toi, les personnes viennent et mettent les pieds sous la table. Mais tu peux trĂšs bien dire, OK, on mange ensemble ce soir Ă  7h, on se retrouve Ă  18h, on a dĂ©jĂ  fait chez ma tante, nous, on arrive avec les ingrĂ©dients et on prĂ©pare, ou en fait, des gens viennent chez nous et ils prĂ©parent avec nous. « Tiens, aujourd'hui, on va manger un tartare d'algues. » Ça te dit, tu viens une heure avant, comme ça, on apprend Ă  le faire ensemble. Et ça, les gens, ils adorent quand on fait ça. Donc vraiment, c'est


  • Speaker #1

    On l'a fait souvent.

  • Speaker #0

    C'est les invitĂ©s dans votre nouveau mode de vie. Ça me semble le plus


  • Speaker #1

    Tu es allĂ© mĂȘme plus loin, toi. Tu es allĂ© avec quelqu'un, mĂȘme jusqu'Ă  faire les courses, pour montrer quelqu'un qui n'Ă©tait pas ou peut aller en magasin bio. Et en fait, tu es allĂ© faire des courses avec une personne, tu es revenu
 avec les choses que tu avais achetĂ©es avec elle.

  • Speaker #0

    Et on a cuisiné.

  • Speaker #1

    On a cuisinĂ© ensemble et on a passĂ© la soirĂ©e ensemble. Donc, ça, c'est possible aussi. En fait, je pense que globalement, les personnes sont contentes d'apprendre des nouvelles choses. On a l'habitude d'ĂȘtre dans nos habitudes, d'ĂȘtre dans nos choses confortables, ce qu'on connaĂźt. Et puis, j'ai rarement eu des personnes qui m'ont envoyĂ© balader parce que j'essayais de leur transmettre. quelque chose de chouette ou de rajouter quelque chose dans leur vie ou de leur faire une proposition. VoilĂ , donc c'est important d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et quand on recrĂ©e la connexion, quand justement l'entourage commence Ă  interroger, quand on recrĂ©e la connexion, c'est trĂšs, trĂšs important de garder de la nuance. Parce que c'est vrai que si on se met Ă  la place de quelqu'un, moi j'imagine, je mange de façon complĂštement traditionnelle et j'ai mon enfant ou j'ai mon frĂšre ou ma soeur qui viennent me voir et qui me disent... Si on commence Ă  dire je ne consomme plus ça parce que ça donne le cancer, je ne consomme plus ça parce que ça rend ceci, parce que ça rend stĂ©rile. En fait, il y a un cĂŽtĂ© hyper alarmiste qui va... Ce n'est pas la mĂȘme chose de dire j'ai arrĂȘtĂ© de manger la viande parce que depuis que je ne mange plus de viande, je me rends compte que je me sens mieux, que je dors mieux, que je transpire moins, que ceci, que cela. Et la question d'aprĂšs, ça va ĂȘtre, ah ben oui, mais tu n'as pas peur. Tu n'as pas peur. de manquer de protĂ©ines, ben non parce qu'en fait la protĂ©ine, et lĂ  c'est lĂ  oĂč on commence l'Ă©ducatif, la protĂ©ine tu la trouves Ă  d'autres endroits, enfin c'est vraiment, oui pour moi c'est plus une question de, ça dĂ©passe si tu veux le cĂŽtĂ© alimentation, c'est vraiment comment tu, c'est une intelligence relationnelle et Ă©motionnelle qui fait que ben t'es sĂ»r de ton truc, t'es d'aplomb, t'as commencĂ© Ă , t'es bien lĂ -dedans, t'y crois, t'as envie de vivre l'expĂ©rience. Et c'est juste comment tu embarques avec toi un entourage. Mais si tu le montres du doigt en disant « Ton milieu, il est hostile parce que tu manges de la viande, parce que tu manges du poisson, parce que tu manges du gluten » , alors lĂ , tu vas droit dans le conflit.

  • Speaker #1

    Ce qui est important, c'est de rester dans le respect, dans l'accueil et dans la relation. Ce qui est important,

  • Speaker #0

    c'est de ne pas que l'autre se sente jugĂ©. Sinon, on ne veut pas ĂȘtre jugĂ©. Et que ça reste du dĂ©bat et de l'opinion. Et c'est beaucoup plus... fluide.

  • Speaker #1

    Oui, et pas d'idĂ©ologie, surtout pas. C'est trĂšs attention. Ça ne doit pas ĂȘtre idĂ©ologique. On n'est pas en train de dĂ©fendre une religion. On est en train de dĂ©fendre une façon de...

  • Speaker #0

    Tu vois, mĂȘme le terme dĂ©fendre, je trouve qu'il est trop fort. Pour moi, je suis plus en train de dĂ©couvrir et d'ĂȘtre gardienne d'un message et d'un mode de vie que de... Oui, que de dĂ©fendre quelque chose en fait.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Parce que ce n'est pas moi, si tu veux, qui fait que les jus de légumes, c'est bénéfique. C'est comme ça en fait, les jus, il faut s'ouvrir à l'expérience.

  • Speaker #1

    C'est la rĂ©alitĂ©. Et pour avoir tout ce recul sur 20 ans, les faits scientifiques, les actualitĂ©s ne font que confirmer le sens dans lequel on se trouve. Moi j'ai mĂȘme commencĂ© Ă  m'intĂ©resser Ă  ça mĂȘme, je parle de 2005, c'est le dĂ©but de mon activitĂ© professionnelle dans l'alimentation vivante. Et ça remonte Ă  2002-2003 oĂč j'ai vraiment commencĂ©. Et Ă  l'Ă©poque, j'Ă©tais l'ovni total dans le paysage, on Ă©tait cinq en France Ă  s'intĂ©resser Ă  ça. Enfin bref, c'Ă©tait vraiment dĂ©sertique.

  • Speaker #0

    Et lĂ , il y a un engouement et un intĂ©rĂȘt. Et il y a des Ă©tudes qui sortent rĂ©guliĂšrement. Donc, j'invite les personnes qui veulent s'Ă©duquer, d'ailleurs, Ă  aller sur notre blog.

  • Speaker #1

    Et à s'inscrire à nos objecteurs, parce que dÚs que des actualités sortent, nous, on les relaie.

  • Speaker #0

    On les relaie. Allez aussi sur notre groupe Telegram, si vous avez envie d'interagir avec nous. Mais on veut aussi ĂȘtre source de propositions et de passerelles entre des milieux trĂšs Ă©duquĂ©s amĂ©ricains, Ă©ventuellement, qu'on connaĂźt. avec des personnes qui sont les leaders mondiaux dans leur domaine et de la vulgarisation. Donc voilĂ , sur notre blog, dans notre newsletter et sur le groupe Telegram, on va pouvoir partager ce genre de choses. Mais je suis intimement convaincu que ça va continuer Ă  aller plus loin. Et en fait, comme on voyage beaucoup, on voit ce qui se passe dans les autres pays. En France, je le dis toujours, on a une inertie monumentale au niveau gastronomique et culinaire de par la richesse et la diversitĂ© qu'on a, fait que les autres... culture ou les autres mouvements ont du mal Ă  rentrer et Ă  se faire frayer un chemin. Et vous passez la Manche, vous allez Ă  Brighton, qui est en Angleterre, qui est une ville oĂč il y a trĂšs diffĂ©rentes des villes françaises. Il y a des rues entiĂšres avec des magasins de seconde main. Et la moitiĂ© des restaurants sont sur des options vĂ©gĂ©tales. Mais c'est Ă  quelques centaines de kilomĂštres de Paris. Donc, c'est trĂšs liĂ© Ă  la culture. Et chez nous, juste quand on voyage, nous, on voit que... Et lĂ , on revient d'Asie. Quand on voyage, on voit que nous, on est Ă  la bourre en France. Non, mais c'est vrai, les tendances Ă  l'Ă©tranger sont beaucoup plus ancrĂ©es et ça va venir chez nous plus tard.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Ça te va si on conclut ? Parfait. Alors,

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a brossé différents un peu tous les aspects.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu sais de quoi on parle dans 15 jours ?

  • Speaker #0

    Non, tu vas me le dire.

  • Speaker #1

    Je te l'apprends. Donc, dans 15 jours, vous allez nous retrouver pour une séquence témoignage comment l'alimentation vivante a changé ma vie.

  • Speaker #0

    VoilĂ , on va avoir beaucoup de choses Ă  dire.

  • Speaker #1

    La tienne, la mienne. Donc, on aura pas mal de choses Ă ... À vous partager parce que nous, ça a vraiment imbibĂ© toute notre vie.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    VoilĂ .

  • Speaker #0

    Donc, Ă  trĂšs bientĂŽt. À trĂšs bientĂŽt. On est contents si vous avez des interactions, des questions ou des suggestions Ă  nous proposer. N'hĂ©sitez surtout pas.

Description

🎙 Rock’n Rawl – Épisode 8 : Comment intĂ©grer l’alimentation vivante dans une vie sociale ? đŸŒ±đŸœ


Tu veux adopter une alimentation vivante, mais tu te demandes comment faire quand tu es invitĂ© chez des amis, en famille, ou au resto ? 😅

Pas de panique : dans cet Ă©pisode, AurĂ©lie Viard et Eric Viard t’aident Ă  concilier vie sociale et alimentation consciente, sans pression ni isolement.


💡 Au programme :

🍮 Comment vivre pleinement ta vie sociale sans devoir te justifier à chaque repas

💬 Que rĂ©pondre aux remarques, aux jugements
 ou aux questions curieuses !

đŸ„— Astuces pour partager des repas vivants sans frustrer ton entourage

🎉 Des conseils pour rester alignĂ©(e) tout en profitant des moments conviviaux


L’alimentation vivante, ce n’est pas se couper du monde. C’est trouver l’équilibre entre tes choix et ton environnement social, avec douceur, humour
 et beaucoup de bon sens !


📅 Épisode disponible dùs maintenant sur YouTube et toutes les plateformes audio.


💬 Et toi, quelle situation sociale as-tu trouvĂ© la plus difficile Ă  gĂ©rer avec ton alimentation ? On t’écoute en commentaire ! 👇


Profitez bien !


Si vous voulez regarder ce podcast, il est disponible en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/@biovie_alimentation_vivante

Et pour plus de contenus retrouvez nous sur Instagram : https://www.instagram.com/rocknrawl_podcast/ https://www.instagram.com/biovieofficiel/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Salut Aurélie !

  • Speaker #0

    Allez, on se retrouve encore une nouvelle fois. Oui. C'est chouette, hein ?

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça sympa de parler de choses qui nous paraissent parfois un peu Ă©videntes, mais c'est bien de les publier en train d'ĂȘtre Ă  disposition.

  • Speaker #0

    C'est un format qui nous plaĂźt beaucoup et on vous remercie vraiment pour l'accueil que vous en faites.

  • Speaker #1

    Beaucoup de retours positifs.

  • Speaker #0

    Oui, ça nous permet de recrĂ©er un lien avec vous, qui n'est pas qu'on l'avait perdu, mais qui avait besoin d'ĂȘtre un petit peu...

  • Speaker #1

    rĂ©inventĂ© on va dire donc on remercie aussi jeanne qui s'est occupĂ© tout ça qui est derriĂšre l'enregistrement et j'en profite pour dire aux personnes qui ont envie d'ĂȘtre plus en lien encore avec nous qui a envie de faire plus des feedbacks on a un canal tĂ©lĂ©gramme oui oui Ă 

  • Speaker #0

    1300 personnes et personnes qui sont qui sont triés sur le volet s'il y en a qui essayent de venir en scred ils se font virer au nude non mais c'est ouvert ouvert aux personnes qui ont envie un peu la personne se reconnaßtra de voir mais

  • Speaker #1

    de voir les coulisses et de nous accompagner en voyage avec tous nos aléas de voyage aussi.

  • Speaker #0

    Alors sĂ©rieusement, trĂšs sĂ©rieusement, tu aurais d'ailleurs dĂ» mettre une cravate. Alors aujourd'hui, on va parler d'intĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale. Le dernier Ă©pisode, une fois qu'on a eu terminĂ© l'Ă©pisode, j'ai pas mal rĂ©flĂ©chi, je me suis dit en fait c'est super important ce qu'on a dit, c'est de vraiment savoir pourquoi on fait les choses. Et lĂ , ça va ĂȘtre au milieu de qui ? Mais quand on a son pourquoi, c'est beaucoup plus facile d'avancer avec, d'ĂȘtre persuadĂ©. Bon, sans faire du New Age ou de la spiritualitĂ© Ă  deux balles, on a quand mĂȘme eu des retours de personnes qui nous ont dit qu'elles se sont fait beaucoup critiquer parce qu'ils mangeaient vivant. Alors dĂ©jĂ , les critiques, il faut savoir que c'est souvent de l'inquiĂ©tude de la part des autres. C'est une inquiĂ©tude qui est peut-ĂȘtre mal exprimĂ©e, mais c'est souvent l'inquiĂ©tude qui est sous forme de jugement ou de critique. Souvent, on est critiquĂ© sur ce dont on n'est pas vraiment sĂ»r Ă  l'intĂ©rieur.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement.

  • Speaker #0

    Si tu es d'aplomb et si tu es vraiment bien posé, ça me permet d'aligner. Voilà,

  • Speaker #1

    si tu es un samouraĂŻ et que tu n'as pas de doute et tout.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu suis ça ?

  • Speaker #1

    Alors, tu vas peut-ĂȘtre avoir, je ne dis pas que tu ne vas pas avoir, mais en tout cas, les personnes ne vont pas rĂ©ussir Ă  te dĂ©stabiliser.

  • Speaker #0

    Tu ne vas pas le prendre de la mĂȘme façon, tu ne vas pas y rĂ©pondre de la mĂȘme façon. C'est ça,

  • Speaker #1

    en fait. Et mĂȘme, il n'y a pas... C'est comme si... Il n'y avait pas l'espace pour que tu subisses des colibĂ©s, des moqueries, des critiques, etc. Je trouve, quand tu sais oĂč tu vas, finalement, tu n'es plus...

  • Speaker #0

    Mais c'est un vrai sujet. L'alimentation vivante dans la vie sociale, c'est un vrai sujet. MĂȘme nous, ça nous est arrivĂ©, mĂȘme si on n'est pas... Enfin, moi, ça ne m'est jamais arrivĂ© d'ĂȘtre critiquĂ©e. Peut-ĂȘtre une ou deux fois tout au dĂ©but, mais plus parce que les personnes pensaient que c'Ă©tait une lubie. Mais ça nous est dĂ©jĂ  arrivĂ©, par exemple, des gens qui nous disent, on vous invite.

  • Speaker #1

    plus à manger parce qu'on sait pas quoi vous faire en fait ouais alors là on a mis l'église au milieu du village en disant mais en fait oui et des gens qui avaient peur de ne pas arriver à un certain niveau de culinaire etc là on a dit non mais attendez nous au fait comme vous faites et puis on vient avec quelque chose à parler on amÚne des choses et ça sans

  • Speaker #0

    transition sans transition et sans griller les Ă©tapes donc alors lĂ  nous ce qu'on a notĂ© c'est donc L'alimentation vivante dans la vie sociale, donc c'est les autres, mais c'est aussi le rythme de vie aujourd'hui qui est imposĂ©, qui est quand mĂȘme trĂšs speed. Des astuces pour vraiment intĂ©grer dans son quotidien, des tĂ©moignages et partages d'expĂ©rience. Et comment un peu rĂ©pandre ce message sans que ça passe pour du prosĂ©lytisme ou de l'endoctrinement, ou que sais-je encore qu'on peut entendre Ă  droite et Ă  gauche. Dans les dĂ©fis d'une vie sociale, ce qui revient le plus suite Ă  notre enquĂȘte, c'est sortir au restaurant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, si ça te va, je te donne un peu les dĂ©fis auxquels les personnes sont confrontĂ©es et auxquels on a Ă©tĂ© aussi confrontĂ©s. Ah oui. Et toi, tu fais des propositions. Ça te va comme ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est parfait.

  • Speaker #0

    Donc, sortir au restaurant ou participer Ă  des Ă©vĂ©nements, genre par exemple le pot de dĂ©part de Ginette. ou la naissance du petit de Clotilde au bureau, oĂč gĂ©nĂ©ralement, tu as coca, alcool et chips.

  • Speaker #1

    Et cacahuĂštes.

  • Speaker #0

    Et cacahuÚtes. Oui, mais cacahuÚtes, ça va si elles sont... C'est vrai.

  • Speaker #1

    Rarement.

  • Speaker #0

    Mais comment survivre à ça et les sorties au resto ?

  • Speaker #1

    Alors, pour survivre, entre guillemets, au pot de départ de Gilles ou de Roger qui part à la retraite, il ne faut pas hésiter à amener quelque chose, tout simplement. Et... Souvent, ça surprend les gens. Et moi, ce que j'ai observé, c'est que souvent, quand il y a des propositions un peu traditionnelles comme ça et que toi, tu amÚnes quelque chose qui sort du lot, Toi, ce que tu as amené, ça va partir en premier. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    On le constate Ă  chaque fois.

  • Speaker #1

    Les gens se jettent sur les trucs nouveaux, envie de goĂ»ter, de dĂ©guster, de dĂ©couvrir, tout ce que tu veux. Et ce que l'on a l'habitude de prendre de façon plus classique, ça va rester. J'ai fait pareil sur des choses avec des enfants aussi, en faisant un gĂąteau cuit et un gĂąteau cru. Donc lĂ , c'est le mĂȘme principe sur des Ă©vĂ©nements sociaux auxquels on est invitĂ©s. amenez, soyez force de proposition apportez quelque chose qui sort du lot faites des petits canapĂ©s avec juste des rondelles de concombre et du tartare d'algues ou des artifs tu sais en fleurs on peut faire des choses absolument magnifiques en prĂ©sentation et alors lĂ  sur les rĂ©seaux sociaux il y a des idĂ©es Ă  n'en plus finir ou alors des sushis, des algues les algues sont apprĂ©ciĂ©es

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est pour les pots un petit peu auxquels tu pars.

  • Speaker #1

    Toutes les éléments sociaux auxquels on est invité à l'extérieur.

  • Speaker #0

    AprÚs, pour le restaurant, moi, je vois deux problÚmes. Le premier, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de propositions en France. On revient au bout des... Au début, j'ai cru que c'était mon Google Maps qui avait bugué. Mais quand j'ai tapé restaurant... Au bout d'Avalie, oui. Au bout d'Avalie, j'ai tapé restaurant cru. Il y avait 31 propositions.

  • Speaker #1

    Il y a plus de restaurants.

  • Speaker #0

    Sur la ville, en France, il y en a quatre.

  • Speaker #1

    Plus de restaurants sur une ville que sur toute l'Europe. c'est complĂštement c'Ă©tait fou mais il y a des alternatives quand mĂȘme et en fait moi j'ai observĂ© quelque chose c'est que en fait on a l'impression que non et que mais en fait quand vous demandez Ă  un chef de vous faire quelque chose pour vous qui n'est pas Ă  la carte et bien il est content en fait parce que ça le sort un peu de ses habitudes et tout et les chefs j'ai jamais eu un chef qui m'envoyait bouler quoi et souvent j'amĂšne Si ça ne me va pas, je demande. Je n'ai jamais quelqu'un qui m'a dit « Non, vous dĂ©merdez ou vous prenez ce qu'il y a. » Ils sont contents de faire ça, en fait, quelque part. Je ne sais pas si c'est le moment de le placer ou pas, mais si je suis invitĂ© dans un restaurant et que je sais que je suis dans une zone... je ne vais pas trouver de restaurant oĂč je sais que lĂ  oĂč je vais, ça ne va pas me convenir. J'ai deux jokers. Le premier joker, c'est que je mange avant d'aller au restaurant. Donc, je vais prendre juste une entrĂ©e parce que pour moi, le restaurant, ça reste une sortie plaisir, sociale. Et donc, vous avez toujours des entrĂ©es qui sont vĂ©gĂ©tales, quoi, enfin, ou crues, quoi. Enfin, ça, c'est toujours. Donc, moi, je ne dis pas je mange avant, c'est que je mange une banane ou je mange un peu plus grand. Merci. pour ne pas ĂȘtre affamĂ© au restaurant. Et le deuxiĂšme joker, c'est que si je vais sur un resto oĂč je suis invitĂ© quelque part, oĂč ça va ĂȘtre lourd, ou alors si je mange Ă  21h30, oĂč je sais que ça va me cramer ma nuit, j'emmĂšne des enzymes, des enzymes digestives. Et ça, c'est le joker qu'on a. On a toujours une toute petite boĂźte avec une dizaine de gĂ©lules d'enzymes et on prend les enzymes avant le repas. Et donc, dans ces cas-lĂ , parce qu'en fait, ce qu'il y a, le problĂšme, c'est que si on s'en va au resto le soir et que ça... la proposition ne convient pas, on sait qu'on va avoir une mauvaise digestion, trop lourde, mais on va passer une salle de vie.

  • Speaker #0

    Alors, je reviens sur ce que tu dis, la proposition ne convient pas. Quand tu as des amis ou la famille qui te propose un resto, tu es toujours Ă  mĂȘme de dire, de proposer une autre option. Moi, je sais, si ma famille m'invite Ă  la boucherie, je vais demander Ă  ce qu'on aille ailleurs. Ou que tout le monde puisse s'y retrouver. Et ensuite... Il ne faut pas faire croire qu'on s'oblige Ă  manger contre notre grĂ© quelque chose et qu'aprĂšs, c'est nous qui compensons, que comme genre on fait un sacrifice social. Ce n'est pas du tout ça. Et ensuite, il y a beaucoup de façons de rĂ©inventer le truc invitation-resto. Ça peut ĂȘtre un pique-nique partagĂ©, ça peut ĂȘtre se retrouver dans un co-working oĂč chacun mĂšne son truc. Ça peut ĂȘtre se faire livrer par un traiteur aussi. Donc, il faut vraiment bien penser Ă  le rĂ©inventer.

  • Speaker #1

    LĂ , je parlais des cas extrĂȘmes un peu.

  • Speaker #0

    Et aprĂšs, il y a le truc aussi que je voulais prĂ©ciser, c'est que nous, lĂ , on parle, nous, on est dans une situation oĂč on a... L'alimentation vivante n'est pas arrivĂ©e comme un changement obligatoire suite Ă  une maladie. C'est-Ă -dire qu'en fait, on a choisi, ça a Ă©tĂ© plus un chemin de curiositĂ©, volontaire, tu vois, de dĂ©couverte. Et donc, forcĂ©ment, si on mange, par exemple, du gluten, OK, on va passer, on va avoir... On va ĂȘtre un peu ballonnĂ©s, mais ce n'est pas quelque chose qui va nous relancer une maladie ou quoi que ce soit. Et dans ces cas-lĂ , il faut simplement l'expliquer. Et je trouve que mĂȘme s'il n'y a pas beaucoup de restos crus, il y a de plus en plus de possibilitĂ©s aujourd'hui pour trouver des alternatives. Le deuxiĂšme dĂ©fi, c'Ă©tait... Alors, l'attitude des proches face Ă  un rĂ©gime alimentaire non conventionnel, lĂ , on va vraiment y aller comme si on marchait sur des Ɠufs.

  • Speaker #1

    Pas de lourd,

  • Speaker #0

    rien. Le but n'est pas de vexer qui que ce soit, ni de désigner un gentil, un méchant et un sauveur. Une victime, un méchant et un sauveur, c'est vraiment pas ça du tout. Juste repréciser que l'alimentation vivante, c'est quelque chose qui est personnel. C'est un choix. L'alimentation tout court, c'est un choix personnel.

  • Speaker #1

    Moi, je rappelle quelque chose, c'est que l'alimentation, c'est quelque chose avec qui on a un rapport extrĂȘmement intime, parce que c'est quelque chose qu'on introduit dans son organisme. Et donc, moi, il n'y a personne qui va me dire ce que j'ai introduit dans mon organisme pour quelque raison que ce soit. On est vraiment dans le plus proche de l'intimitĂ© corporelle qu'on a. C'est important d'avoir cette phrase en tĂȘte, c'est j'ai introduit dans mon corps, en fait. Il y a beaucoup de choses Ă  dire au niveau des rapports sociaux, au niveau de la pression de l'environnement, au niveau des gens qui prennent peur des proches parce que tu n'as pas assez de protĂ©ines, ceci, cela. Peut-ĂȘtre qu'il y a, comme pour l'histoire des jokers avec les enzymes et de manger avant, il pourrait y avoir comme joker, il y a deux jokers que j'aime bien en ce moment. Tu me diras, je ne t'en ai mĂȘme pas parlĂ©. La personne la plus forte du monde est vĂ©gane et l'homme en meilleure santĂ© du monde est vĂ©gane. C'est quelqu'un qui vieillit sur deux ans, il ne vieillit qu'une annĂ©e. C'est juste pour, je ne vais pas dire clouer le bec, mais c'est pour ramener un petit peu la rĂ©alitĂ© des choses. Quand on a peut-ĂȘtre des attaques virulentes. Mais souvent c'est de la maladresse des personnes de l'entourage proche parce qu'elles ont peur, parce que c'est par mĂ©connaissance. parce que c'est par trahison d'habitude familiale. D'habitude, je viens d'un milieu oĂč mon pĂšre est boulanger, donc j'ai Ă©tĂ© vraiment nourri au gluten toute mon enfance, et ma mĂšre est nĂ©erlandaise, donc c'Ă©tait du lait sur la table matin, midi et soir. Donc moi, je suis en rupture complĂšte avec ce modĂšle-lĂ , mais il suffit de l'expliquer avec amour Ă  ses proches. Et juste qu'ils respectent que nous, c'est diffĂ©rent. Et on l'a dit dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent, en fait, vous pouvez avoir un repas avec quelqu'un et ne pas avoir la mĂȘme assiette. Quand on est au restaurant, tout le monde ne commande pas la mĂȘme chose. Et ça peut ĂȘtre pareil Ă  la maison. Et ça, c'est important, en fait. C'est important de rappeler ça et de garder, garder, garder le lien social. Comme la premiĂšre chose, et qu'aprĂšs, les aliments qu'on a chez nous, au moment du repas, c'est autre chose. Moi, ce que j'ai dans mon assiette, ça m'appartient Ă  moi.

  • Speaker #0

    Alors, les stratĂ©gies pour expliquer mon choix et rester motivĂ©, moi, je me souviens Ă  mes dĂ©buts. DĂ©jĂ , je trouve quand mĂȘme que l'alimentation vivante, c'est une alimentation qui demande une certaine Ă©ducation. Il faut que toi, tu t'Ă©duques un petit peu. D'ailleurs
 Il n'y a pas trĂšs longtemps, je discutais avec une responsable d'une Ă©cole naturelle et qui me disait que depuis quatre ans, ceux qui s'inscrivent en Ă©cole de naturopathie, la moitiĂ©, c'est pour une quĂȘte personnelle. Beaucoup. DĂ©jĂ , Ă  la base, Ă  l'inscription, ils ne veulent pas tous devenir natureaux. Et c'est vrai que comme quand tu fais du sport pour modifier ton esthĂ©tique, pour modifier ton corps, tu vas te renseigner. Tu vas te renseigner sur les muscles, les tendons, les rĂ©cupĂ©rations, l'oxygĂšne, les protĂ©ines et tout ça. Mais lĂ , c'est pareil, en fait. C'est une alimentation qui demande un petit peu d'Ă©ducation. Et moi, je me rappelle au dĂ©but avoir partagĂ© des infos et avoir appris Ă  des gens des choses qui, au dĂ©but, ils Ă©taient inquiets, puis aprĂšs, les rassurer. Je prends un exemple tout bĂȘte qui me vient. C'est le fameux dĂ©bat des protĂ©ines sur le lait des mamans. Souvent, quand on a des enfants et qu'on a une alimentation vivante, surtout vĂ©gĂ©tarienne comme nous, c'est... Oui, mais la petite, elle va manquer de protĂ©ines. Ou moi, j'y ai droit Ă  chaque fois au tĂ©lĂ©phone Ă  ma grand-mĂšre. Si je suis un petit peu malade ou fatiguĂ©e, ah ben oui, mais tu devrais manger de la viande. C'est sa gĂ©nĂ©ration. Je ne veux pas me battre avec ma grand-mĂšre lĂ -dessus. C'est juste de leur expliquer que, ben oui, mais regarde, dans le lait maternel, par exemple, il y a trĂšs peu de protĂ©ines. En fait, le bĂ©bĂ©, au dĂ©part, il n'a pas besoin de protĂ©ines. Il a d'autres besoins.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'il y a quelques... Je parlais de Joker tout à l'heure, mais il faut s'approprier quelques faits un peu marquants, comme les histoires de 1,1% de foie. entre 1 et 2 % de protéines dans les maternelles. C'est une question que je pose souvent, qu'on a posée à des élÚves en école et ils ne me croyaient pas. Et donc, les élÚves sortaient les téléphones pour vérifier ce que je disais. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'effectivement, ils disaient, oui, il doit y avoir 60 % de protĂ©ines, pas du tout. Donc, il y a ça. Il y a aussi, par exemple, bien expliquĂ© que quand on arrĂȘte de manger de la viande, des laitages et tout ça, on n'arrĂȘte pas de consommer des protĂ©ines et du calcium. Donc, toi, ce que tu fais souvent, tu disais, toi, tu cites en rĂ©fĂ©rence des personnes. Moi, c'est quelque chose que je ne fais plus parce qu'on ne sait pas comment se comporte la personne Ă  cĂŽtĂ© de l'alimentation vivante. Donc, je ne veux pas aprĂšs aller sur d'autres dĂ©bats. Par contre, ce que j'aime bien, c'est qu'aujourd'hui, on a accĂšs Ă  de plus en plus de recherches scientifiques et scientifiques, gĂ©nĂ©ralement, ça calme les gens. Donc, je leur dis, allez voir cet article ou je leur partage cet article. Je leur demande aussi sincĂšrement, est-ce qu'ils trouvent que moi, personnellement, j'ai l'air plus Ă©panouie maintenant qu'avant ou pas ? Peut-ĂȘtre que je ne vois pas. Il y a eu des fois oĂč, effectivement, il y a eu une pĂ©riode il y a deux ans, il y a un an et demi, deux ans, oĂč j'Ă©tais vraiment trĂšs fatiguĂ©e et un peu, entre guillemets, un peu dĂ©nutrie. Et il y a des personnes qui m'ont interpellĂ©e et ça m'a permis de rectifier parce que moi, je ne le voyais pas. Et puis, c'est ce qu'on disait, c'est que de toute façon, c'est un Ă©quilibre. rien n'est radical. Ça peut ĂȘtre, ben oui, mais tu comprends, laisse-moi vivre cette expĂ©rience, j'ai besoin d'essayer, j'ai besoin de voir, j'ai besoin de... Mais quand mĂȘme, on ne va pas faire les bĂ©nis oui-oui, c'est qu'on sait trĂšs bien qu'un enfant qui boit du coca et mange des bonbons, ça pose des problĂšmes Ă  personne, il est loyeux, heureux et tout ça. Si l'enfant n'a jamais bu de coca Ă  9 ans, ce qui est le cas par exemple de Zia, ben... Mais est-ce qu'elle a ce qu'il faut comme lien social ? Oui, vous n'en faites pas. Elle a ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    On est rapidement pointé sur ces cartes des stéréotypes.

  • Speaker #0

    MĂȘme si c'est stĂ©rĂ©otype, on sait qu'ils sont mauvais pour la santĂ©. Oui,

  • Speaker #1

    mais tout de suite, on est pointĂ© lĂ -dessus. Il faut sortir de ça. Il faut bien garder ses convictions personnelles assurĂ©es. Moi, toi, tu ne cites pas de personne. Aujourd'hui, pour moi, l'ignorance est un choix, franchement. Donc, c'est important de se documenter, de s'informer, de lire des livres. Moi, tout ça, ça a commencĂ© au tout dĂ©but des annĂ©es 2000, il n'y avait strictement rien. Mais aujourd'hui, il y a une surabondance d'infos. Donc dĂ©jĂ , il y a Internet avec tout ce que vous pouvez. Maintenant, grĂące Ă  l'IA, vous pouvez traduire des choses trĂšs facilement en anglais, parce qu'il y a beaucoup de ressources en anglais, plus qu'en français. Pour traduire des choses d'anglais en français, il y a beaucoup de films. intĂ©ressant qui sortent, je trouve. Et aussi, vous pouvez poser des questions scientifiques Ă  ChatGPT ou Ă  une autre IA qui va vous apporter des rĂ©ponses. Aujourd'hui, on ne peut pas ĂȘtre ignorant.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai quand mĂȘme un petit bĂ©mol par rapport Ă  ce que tu dis parce que d'accord, l'ignorance est un choix, mais tu ne peux pas obliger les gens. Enfin, voilĂ , toi, tu as remis ton alimentation en question. Tu as remis l'Ă©ducation en question, tu as remis plein de choses au niveau social en question. Tu as des gens, ils ne le font pas, ils n'en ont pas envie, ce n'est pas ce qui les intĂ©resse. Peut-ĂȘtre qu'eux, ils vont remettre en question d'autres choses, mais on ne peut pas obliger les gens non plus Ă  apporter le mĂȘme intĂ©rĂȘt Ă  l'alimentation que nous on apporte en fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas ça que je veux dire.

  • Speaker #0

    Par contre, quand on arrive en face des gens, c'est de montrer qu'Ă  la fin de la conversation, mĂȘme si on n'est pas d'accord, C'est qu'il reparte en se disant « Ok, c'est bon, j'ai vĂ©rifiĂ© qu'il a ses propres opinions et qu'il n'est pas endoctrinĂ©. » C'est ça pour moi qui est intĂ©ressant, tu vois. Ou que « Ok, il avait peur pour ma santĂ©. » Il s'est bien rendu compte que moi, c'Ă©tait justement une dĂ©marche de santĂ©. Il n'Ă©tait pas en train de me mettre en danger. Tu ne fais pas un sport extrĂȘme quand tu consommes de l'alimentation vivante. Non, mais c'est vrai. Parce qu'il y en a, quand tu les entends, c'est vraiment ça, en fait. Parce qu'il y a des moments donnĂ©s dans ta vie aussi oĂč tu es dans ce qu'on appelle un espace
 tu es un peu considĂ©rĂ© comme un public Ă  risque. Tu vois, comme par exemple, quand tu viens d'avoir un enfant, quand tu sors d'une maladie oĂč tu es quand mĂȘme assez affaibli, quand tu commences Ă  vieillir. Donc, on se dit, oh lĂ  lĂ , mais c'est des gens qui sont en fragilitĂ©. Donc, ils sont plus facilement, on peut les endoctriner plus facilement. C'est des pĂ©riodes de vie oĂč tu te poses plus de questions. Donc, voilĂ , Ă  savoir oĂč tu trouves tes rĂ©ponses. Moi, je ne remets jamais en question la lĂ©gitimitĂ© de la personne en face. Évidemment, si c'est vraiment de l'ingĂ©rence, tu ne peux pas empĂȘcher les gens de faire de l'ingĂ©rence. Par contre, toi, tu peux poser tes limites. Mais j'ai souvent remarquĂ© que c'Ă©tait plus du questionnement et vraiment de la curiositĂ©. C'Ă©tait plus ça.

  • Speaker #1

    Pourquoi je dis que l'ignorance est un choix ? Pourquoi je parle de ça ? C'est qu'il faut quand mĂȘme avoir conscience de quelque chose. C'est qu'aujourd'hui, quand tu vas de ton domicile Ă  ton travail, tu vas croiser cinq McDo et quatre pubs pour des aliments transformĂ©s. Donc ça fait dĂ©jĂ  neuf injonctions. Tu vas aller au pot avec tes collĂšgues, tu vas aller au repas. On est baignĂ© dans une culture qui n'est pas forcĂ©ment sur une alimentation santĂ©. Et c'est pas dans les films. C'est le fond. de notre culture, que ce soit du commercial, de l'artistique, du professionnel dans les milieux dans lesquels on est. Donc, c'est prĂ©sent, omniprĂ©sent partout. Est-ce que tu vois un bouquet de carottes sur une pub Ă  quatre ? Enfin, sur un panneau ? Non, tu vois un hamburger. Donc, notre cerveau est impactĂ© par ça. Donc, en fait, il y a quand mĂȘme, pour reprendre un autre cap, dans cette espĂšce d'ocĂ©an d'informations dysfonctionnelles, quelque part,

  • Speaker #0

    Ça demande de la motivation.

  • Speaker #1

    Ça demande de garder un cap et d'aller se documenter un petit peu, d'aller se garder, se rassurer soi-mĂȘme. Et quand on est rassurĂ© soi, on rassure trĂšs facilement les autres. Et puis, on va moins avoir de questions ingĂ©rentes, je pense, quand on est sĂ»r de soi. On va moins avoir de personnes qui cherchent Ă  vous dĂ©stabiliser. Par contre, c'est l'histoire de... Les gens essaient de vous ramener.

  • Speaker #0

    Avec eux ?

  • Speaker #1

    Avec eux, parce que vous leur échappez quelque part, que ce soit la famille ou les amis.

  • Speaker #0

    Mais parce que voilĂ , c'est une peur de non-connexion. Moi, je vois, tu vois, pas plus tard qu'hier, il y a une dame qui est passĂ©e Ă  la maison qui n'a absolument... qui ne sait mĂȘme pas ce que c'est que l'alimentation vivante, mais parce que sa fille lui a appris qu'elle Ă©tait vĂ©gane et qu'elle m'a entendu associer le terme les algues au vĂ©ganisme. Pour faire plaisir Ă  sa fille, elle a achetĂ© le livre et je pense qu'il y a aussi cette peur-lĂ  Ă  l'extĂ©rieur de... ils ont peut-ĂȘtre peur de ne plus arriver Ă  nous rejoindre. Une crainte de connexion. Pour moi, quand il y a un gĂ©rant, c'est vraiment qu'il y a une inquiĂ©tude derriĂšre qui peut ĂȘtre assurĂ©e. IntĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale, c'Ă©tait le regard des autres et les questions que peuvent avoir les autres. Mais il y a aussi, par exemple, quand tu as une vie mĂ©tro-boulot-dodo, Donc nous, on a des stratĂ©gies, on a des solutions, des astuces Ă  proposer par rapport Ă  ça. La premiĂšre astuce, c'est dĂ©jĂ , comme on a dit, c'Ă©tait ce que tu as dit, c'Ă©tait d'amener un plat et de le partager.

  • Speaker #1

    Ça, ça me fait toujours plaisir.

  • Speaker #0

    Ça, ça fait super plaisir. On fait dĂ©couvrir des choses et les gens adorent. Alors lĂ , des anecdotes, on en a plein, donc on va faire un Ă©pisode anecdotes. C'est ça. AprĂšs, il y a un truc qui est super important, c'est... Tu l'as dit aussi, donc c'est les encas avant de sortir pour ne pas craquer. Et l'autre truc, c'est planifier ses repas. Oui. Chose en laquelle tu excelles. Oui, c'est le premier. Non, ce n'est pas lui, c'est moi. Mais voilĂ , planifier ses repas, ça, c'est quelque chose aussi. Comme ça, tu es sĂ»r. Si tu planifies Ă  l'avance, c'est plus facile de te motiver, si c'est planifier Ă  l'avance, de te faire ta salade ou ton jus ou ton smoothie ou ton poke bowl. que si tu ne planifies rien et que lĂ , c'est comme tu dis, c'est la facilitĂ©. Tu as neuf sollicitations. Tu vas t'arrĂȘter, prendre ton sandwich. Ça, c'est vraiment planifier. Et on revient toujours Ă  la mĂȘme chose. Il y avait une astuce, c'Ă©tait pratiquer la flexibilitĂ©.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'est s'adapter aux situations sociales. On a l'habitude de faire la fĂȘte avec des bulles. Maintenant, il y a les kombucha. On n'est plus obligĂ© ni de prendre la biĂšre, ni du champagne.

  • Speaker #1

    Les gens aiment bien. Moi, on amÚne souvent des... Il y a des années, il y a les 15 ans, tout ce que tu pouvais trouver, c'était la pibule, parce que c'est bio. Il n'y avait pas trop de propositions.

  • Speaker #0

    Champomy.

  • Speaker #1

    Oui, en non-bio, mais c'est la mĂȘme chose.

  • Speaker #0

    C'est un peu bio,

  • Speaker #1

    l'autre pas bio. Aujourd'hui, il y a quand mĂȘme beaucoup plus de propositions, de festifs. en alimentation vivante. Et alors, je reparle de Bali et d'Ubud, mais si un jour, vous avez envie de voir jusqu'oĂč ça peut aller de faire l'alimentation vivante en festif, payez-vous un voyage Ă  Bali et passez une semaine Ă  Ubud, oĂč lĂ , il y a des restaurants qui font des trucs mais complĂštement incroyables en cru. Et nous, ça nous a Ă©tonnĂ©s, ça nous a motivĂ©s, ça nous a donnĂ© envie d'aller encore plus loin. Et on a eu la chance de faire une interview. On pourrait peut-ĂȘtre la mettre en rĂ©fĂ©rence avec Sayuri. Il y a un cĂŽtĂ© festif. Ce n'est pas triste. C'est aussi un moyen de donner envie aux autres. C'est quelque chose de joyeux. Et moi, le truc qui touche souvent les gens, c'est les couleurs. Quand on amĂšne quelque chose, c'est colorĂ©. Parce que quand on cuit, les couleurs changent. Ça devient plus fadasse. Et donc, c'est aussi avec ça qu'on peut... susciter de l'attirance et donner envie aux gens d'y aller. C'est pas dire les charmer mais quand mĂȘme...

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a un cĂŽtĂ© vraiment sĂ©duction qui est... qu'il faut assumer. Et pour participer, pour garder ça dans une vie sociale, je pense que c'est frĂ©quenter des passionnĂ©s. C'est ce qu'on avait dit dans un autre Ă©pisode, c'est sur les rĂ©seaux, retrouver des groupes, participer Ă  un atelier, Ă©duquer. Et il y a quelque chose qu'on n'a pas dit et pourtant on le pratique souvent, c'est qu'on peut aussi un petit peu bouger les structures. C'est-Ă -dire que souvent, tu fais, quand tu es invitĂ© chez des gens, quand tu invites chez toi, les personnes viennent et mettent les pieds sous la table. Mais tu peux trĂšs bien dire, OK, on mange ensemble ce soir Ă  7h, on se retrouve Ă  18h, on a dĂ©jĂ  fait chez ma tante, nous, on arrive avec les ingrĂ©dients et on prĂ©pare, ou en fait, des gens viennent chez nous et ils prĂ©parent avec nous. « Tiens, aujourd'hui, on va manger un tartare d'algues. » Ça te dit, tu viens une heure avant, comme ça, on apprend Ă  le faire ensemble. Et ça, les gens, ils adorent quand on fait ça. Donc vraiment, c'est


  • Speaker #1

    On l'a fait souvent.

  • Speaker #0

    C'est les invitĂ©s dans votre nouveau mode de vie. Ça me semble le plus


  • Speaker #1

    Tu es allĂ© mĂȘme plus loin, toi. Tu es allĂ© avec quelqu'un, mĂȘme jusqu'Ă  faire les courses, pour montrer quelqu'un qui n'Ă©tait pas ou peut aller en magasin bio. Et en fait, tu es allĂ© faire des courses avec une personne, tu es revenu
 avec les choses que tu avais achetĂ©es avec elle.

  • Speaker #0

    Et on a cuisiné.

  • Speaker #1

    On a cuisinĂ© ensemble et on a passĂ© la soirĂ©e ensemble. Donc, ça, c'est possible aussi. En fait, je pense que globalement, les personnes sont contentes d'apprendre des nouvelles choses. On a l'habitude d'ĂȘtre dans nos habitudes, d'ĂȘtre dans nos choses confortables, ce qu'on connaĂźt. Et puis, j'ai rarement eu des personnes qui m'ont envoyĂ© balader parce que j'essayais de leur transmettre. quelque chose de chouette ou de rajouter quelque chose dans leur vie ou de leur faire une proposition. VoilĂ , donc c'est important d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et quand on recrĂ©e la connexion, quand justement l'entourage commence Ă  interroger, quand on recrĂ©e la connexion, c'est trĂšs, trĂšs important de garder de la nuance. Parce que c'est vrai que si on se met Ă  la place de quelqu'un, moi j'imagine, je mange de façon complĂštement traditionnelle et j'ai mon enfant ou j'ai mon frĂšre ou ma soeur qui viennent me voir et qui me disent... Si on commence Ă  dire je ne consomme plus ça parce que ça donne le cancer, je ne consomme plus ça parce que ça rend ceci, parce que ça rend stĂ©rile. En fait, il y a un cĂŽtĂ© hyper alarmiste qui va... Ce n'est pas la mĂȘme chose de dire j'ai arrĂȘtĂ© de manger la viande parce que depuis que je ne mange plus de viande, je me rends compte que je me sens mieux, que je dors mieux, que je transpire moins, que ceci, que cela. Et la question d'aprĂšs, ça va ĂȘtre, ah ben oui, mais tu n'as pas peur. Tu n'as pas peur. de manquer de protĂ©ines, ben non parce qu'en fait la protĂ©ine, et lĂ  c'est lĂ  oĂč on commence l'Ă©ducatif, la protĂ©ine tu la trouves Ă  d'autres endroits, enfin c'est vraiment, oui pour moi c'est plus une question de, ça dĂ©passe si tu veux le cĂŽtĂ© alimentation, c'est vraiment comment tu, c'est une intelligence relationnelle et Ă©motionnelle qui fait que ben t'es sĂ»r de ton truc, t'es d'aplomb, t'as commencĂ© Ă , t'es bien lĂ -dedans, t'y crois, t'as envie de vivre l'expĂ©rience. Et c'est juste comment tu embarques avec toi un entourage. Mais si tu le montres du doigt en disant « Ton milieu, il est hostile parce que tu manges de la viande, parce que tu manges du poisson, parce que tu manges du gluten » , alors lĂ , tu vas droit dans le conflit.

  • Speaker #1

    Ce qui est important, c'est de rester dans le respect, dans l'accueil et dans la relation. Ce qui est important,

  • Speaker #0

    c'est de ne pas que l'autre se sente jugĂ©. Sinon, on ne veut pas ĂȘtre jugĂ©. Et que ça reste du dĂ©bat et de l'opinion. Et c'est beaucoup plus... fluide.

  • Speaker #1

    Oui, et pas d'idĂ©ologie, surtout pas. C'est trĂšs attention. Ça ne doit pas ĂȘtre idĂ©ologique. On n'est pas en train de dĂ©fendre une religion. On est en train de dĂ©fendre une façon de...

  • Speaker #0

    Tu vois, mĂȘme le terme dĂ©fendre, je trouve qu'il est trop fort. Pour moi, je suis plus en train de dĂ©couvrir et d'ĂȘtre gardienne d'un message et d'un mode de vie que de... Oui, que de dĂ©fendre quelque chose en fait.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Parce que ce n'est pas moi, si tu veux, qui fait que les jus de légumes, c'est bénéfique. C'est comme ça en fait, les jus, il faut s'ouvrir à l'expérience.

  • Speaker #1

    C'est la rĂ©alitĂ©. Et pour avoir tout ce recul sur 20 ans, les faits scientifiques, les actualitĂ©s ne font que confirmer le sens dans lequel on se trouve. Moi j'ai mĂȘme commencĂ© Ă  m'intĂ©resser Ă  ça mĂȘme, je parle de 2005, c'est le dĂ©but de mon activitĂ© professionnelle dans l'alimentation vivante. Et ça remonte Ă  2002-2003 oĂč j'ai vraiment commencĂ©. Et Ă  l'Ă©poque, j'Ă©tais l'ovni total dans le paysage, on Ă©tait cinq en France Ă  s'intĂ©resser Ă  ça. Enfin bref, c'Ă©tait vraiment dĂ©sertique.

  • Speaker #0

    Et lĂ , il y a un engouement et un intĂ©rĂȘt. Et il y a des Ă©tudes qui sortent rĂ©guliĂšrement. Donc, j'invite les personnes qui veulent s'Ă©duquer, d'ailleurs, Ă  aller sur notre blog.

  • Speaker #1

    Et à s'inscrire à nos objecteurs, parce que dÚs que des actualités sortent, nous, on les relaie.

  • Speaker #0

    On les relaie. Allez aussi sur notre groupe Telegram, si vous avez envie d'interagir avec nous. Mais on veut aussi ĂȘtre source de propositions et de passerelles entre des milieux trĂšs Ă©duquĂ©s amĂ©ricains, Ă©ventuellement, qu'on connaĂźt. avec des personnes qui sont les leaders mondiaux dans leur domaine et de la vulgarisation. Donc voilĂ , sur notre blog, dans notre newsletter et sur le groupe Telegram, on va pouvoir partager ce genre de choses. Mais je suis intimement convaincu que ça va continuer Ă  aller plus loin. Et en fait, comme on voyage beaucoup, on voit ce qui se passe dans les autres pays. En France, je le dis toujours, on a une inertie monumentale au niveau gastronomique et culinaire de par la richesse et la diversitĂ© qu'on a, fait que les autres... culture ou les autres mouvements ont du mal Ă  rentrer et Ă  se faire frayer un chemin. Et vous passez la Manche, vous allez Ă  Brighton, qui est en Angleterre, qui est une ville oĂč il y a trĂšs diffĂ©rentes des villes françaises. Il y a des rues entiĂšres avec des magasins de seconde main. Et la moitiĂ© des restaurants sont sur des options vĂ©gĂ©tales. Mais c'est Ă  quelques centaines de kilomĂštres de Paris. Donc, c'est trĂšs liĂ© Ă  la culture. Et chez nous, juste quand on voyage, nous, on voit que... Et lĂ , on revient d'Asie. Quand on voyage, on voit que nous, on est Ă  la bourre en France. Non, mais c'est vrai, les tendances Ă  l'Ă©tranger sont beaucoup plus ancrĂ©es et ça va venir chez nous plus tard.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Ça te va si on conclut ? Parfait. Alors,

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a brossé différents un peu tous les aspects.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu sais de quoi on parle dans 15 jours ?

  • Speaker #0

    Non, tu vas me le dire.

  • Speaker #1

    Je te l'apprends. Donc, dans 15 jours, vous allez nous retrouver pour une séquence témoignage comment l'alimentation vivante a changé ma vie.

  • Speaker #0

    VoilĂ , on va avoir beaucoup de choses Ă  dire.

  • Speaker #1

    La tienne, la mienne. Donc, on aura pas mal de choses Ă ... À vous partager parce que nous, ça a vraiment imbibĂ© toute notre vie.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    VoilĂ .

  • Speaker #0

    Donc, Ă  trĂšs bientĂŽt. À trĂšs bientĂŽt. On est contents si vous avez des interactions, des questions ou des suggestions Ă  nous proposer. N'hĂ©sitez surtout pas.

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🎙 Rock’n Rawl – Épisode 8 : Comment intĂ©grer l’alimentation vivante dans une vie sociale ? đŸŒ±đŸœ


Tu veux adopter une alimentation vivante, mais tu te demandes comment faire quand tu es invitĂ© chez des amis, en famille, ou au resto ? 😅

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Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Salut Aurélie !

  • Speaker #0

    Allez, on se retrouve encore une nouvelle fois. Oui. C'est chouette, hein ?

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça sympa de parler de choses qui nous paraissent parfois un peu Ă©videntes, mais c'est bien de les publier en train d'ĂȘtre Ă  disposition.

  • Speaker #0

    C'est un format qui nous plaĂźt beaucoup et on vous remercie vraiment pour l'accueil que vous en faites.

  • Speaker #1

    Beaucoup de retours positifs.

  • Speaker #0

    Oui, ça nous permet de recrĂ©er un lien avec vous, qui n'est pas qu'on l'avait perdu, mais qui avait besoin d'ĂȘtre un petit peu...

  • Speaker #1

    rĂ©inventĂ© on va dire donc on remercie aussi jeanne qui s'est occupĂ© tout ça qui est derriĂšre l'enregistrement et j'en profite pour dire aux personnes qui ont envie d'ĂȘtre plus en lien encore avec nous qui a envie de faire plus des feedbacks on a un canal tĂ©lĂ©gramme oui oui Ă 

  • Speaker #0

    1300 personnes et personnes qui sont qui sont triés sur le volet s'il y en a qui essayent de venir en scred ils se font virer au nude non mais c'est ouvert ouvert aux personnes qui ont envie un peu la personne se reconnaßtra de voir mais

  • Speaker #1

    de voir les coulisses et de nous accompagner en voyage avec tous nos aléas de voyage aussi.

  • Speaker #0

    Alors sĂ©rieusement, trĂšs sĂ©rieusement, tu aurais d'ailleurs dĂ» mettre une cravate. Alors aujourd'hui, on va parler d'intĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale. Le dernier Ă©pisode, une fois qu'on a eu terminĂ© l'Ă©pisode, j'ai pas mal rĂ©flĂ©chi, je me suis dit en fait c'est super important ce qu'on a dit, c'est de vraiment savoir pourquoi on fait les choses. Et lĂ , ça va ĂȘtre au milieu de qui ? Mais quand on a son pourquoi, c'est beaucoup plus facile d'avancer avec, d'ĂȘtre persuadĂ©. Bon, sans faire du New Age ou de la spiritualitĂ© Ă  deux balles, on a quand mĂȘme eu des retours de personnes qui nous ont dit qu'elles se sont fait beaucoup critiquer parce qu'ils mangeaient vivant. Alors dĂ©jĂ , les critiques, il faut savoir que c'est souvent de l'inquiĂ©tude de la part des autres. C'est une inquiĂ©tude qui est peut-ĂȘtre mal exprimĂ©e, mais c'est souvent l'inquiĂ©tude qui est sous forme de jugement ou de critique. Souvent, on est critiquĂ© sur ce dont on n'est pas vraiment sĂ»r Ă  l'intĂ©rieur.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement.

  • Speaker #0

    Si tu es d'aplomb et si tu es vraiment bien posé, ça me permet d'aligner. Voilà,

  • Speaker #1

    si tu es un samouraĂŻ et que tu n'as pas de doute et tout.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu suis ça ?

  • Speaker #1

    Alors, tu vas peut-ĂȘtre avoir, je ne dis pas que tu ne vas pas avoir, mais en tout cas, les personnes ne vont pas rĂ©ussir Ă  te dĂ©stabiliser.

  • Speaker #0

    Tu ne vas pas le prendre de la mĂȘme façon, tu ne vas pas y rĂ©pondre de la mĂȘme façon. C'est ça,

  • Speaker #1

    en fait. Et mĂȘme, il n'y a pas... C'est comme si... Il n'y avait pas l'espace pour que tu subisses des colibĂ©s, des moqueries, des critiques, etc. Je trouve, quand tu sais oĂč tu vas, finalement, tu n'es plus...

  • Speaker #0

    Mais c'est un vrai sujet. L'alimentation vivante dans la vie sociale, c'est un vrai sujet. MĂȘme nous, ça nous est arrivĂ©, mĂȘme si on n'est pas... Enfin, moi, ça ne m'est jamais arrivĂ© d'ĂȘtre critiquĂ©e. Peut-ĂȘtre une ou deux fois tout au dĂ©but, mais plus parce que les personnes pensaient que c'Ă©tait une lubie. Mais ça nous est dĂ©jĂ  arrivĂ©, par exemple, des gens qui nous disent, on vous invite.

  • Speaker #1

    plus à manger parce qu'on sait pas quoi vous faire en fait ouais alors là on a mis l'église au milieu du village en disant mais en fait oui et des gens qui avaient peur de ne pas arriver à un certain niveau de culinaire etc là on a dit non mais attendez nous au fait comme vous faites et puis on vient avec quelque chose à parler on amÚne des choses et ça sans

  • Speaker #0

    transition sans transition et sans griller les Ă©tapes donc alors lĂ  nous ce qu'on a notĂ© c'est donc L'alimentation vivante dans la vie sociale, donc c'est les autres, mais c'est aussi le rythme de vie aujourd'hui qui est imposĂ©, qui est quand mĂȘme trĂšs speed. Des astuces pour vraiment intĂ©grer dans son quotidien, des tĂ©moignages et partages d'expĂ©rience. Et comment un peu rĂ©pandre ce message sans que ça passe pour du prosĂ©lytisme ou de l'endoctrinement, ou que sais-je encore qu'on peut entendre Ă  droite et Ă  gauche. Dans les dĂ©fis d'une vie sociale, ce qui revient le plus suite Ă  notre enquĂȘte, c'est sortir au restaurant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, si ça te va, je te donne un peu les dĂ©fis auxquels les personnes sont confrontĂ©es et auxquels on a Ă©tĂ© aussi confrontĂ©s. Ah oui. Et toi, tu fais des propositions. Ça te va comme ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est parfait.

  • Speaker #0

    Donc, sortir au restaurant ou participer Ă  des Ă©vĂ©nements, genre par exemple le pot de dĂ©part de Ginette. ou la naissance du petit de Clotilde au bureau, oĂč gĂ©nĂ©ralement, tu as coca, alcool et chips.

  • Speaker #1

    Et cacahuĂštes.

  • Speaker #0

    Et cacahuÚtes. Oui, mais cacahuÚtes, ça va si elles sont... C'est vrai.

  • Speaker #1

    Rarement.

  • Speaker #0

    Mais comment survivre à ça et les sorties au resto ?

  • Speaker #1

    Alors, pour survivre, entre guillemets, au pot de départ de Gilles ou de Roger qui part à la retraite, il ne faut pas hésiter à amener quelque chose, tout simplement. Et... Souvent, ça surprend les gens. Et moi, ce que j'ai observé, c'est que souvent, quand il y a des propositions un peu traditionnelles comme ça et que toi, tu amÚnes quelque chose qui sort du lot, Toi, ce que tu as amené, ça va partir en premier. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    On le constate Ă  chaque fois.

  • Speaker #1

    Les gens se jettent sur les trucs nouveaux, envie de goĂ»ter, de dĂ©guster, de dĂ©couvrir, tout ce que tu veux. Et ce que l'on a l'habitude de prendre de façon plus classique, ça va rester. J'ai fait pareil sur des choses avec des enfants aussi, en faisant un gĂąteau cuit et un gĂąteau cru. Donc lĂ , c'est le mĂȘme principe sur des Ă©vĂ©nements sociaux auxquels on est invitĂ©s. amenez, soyez force de proposition apportez quelque chose qui sort du lot faites des petits canapĂ©s avec juste des rondelles de concombre et du tartare d'algues ou des artifs tu sais en fleurs on peut faire des choses absolument magnifiques en prĂ©sentation et alors lĂ  sur les rĂ©seaux sociaux il y a des idĂ©es Ă  n'en plus finir ou alors des sushis, des algues les algues sont apprĂ©ciĂ©es

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est pour les pots un petit peu auxquels tu pars.

  • Speaker #1

    Toutes les éléments sociaux auxquels on est invité à l'extérieur.

  • Speaker #0

    AprÚs, pour le restaurant, moi, je vois deux problÚmes. Le premier, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de propositions en France. On revient au bout des... Au début, j'ai cru que c'était mon Google Maps qui avait bugué. Mais quand j'ai tapé restaurant... Au bout d'Avalie, oui. Au bout d'Avalie, j'ai tapé restaurant cru. Il y avait 31 propositions.

  • Speaker #1

    Il y a plus de restaurants.

  • Speaker #0

    Sur la ville, en France, il y en a quatre.

  • Speaker #1

    Plus de restaurants sur une ville que sur toute l'Europe. c'est complĂštement c'Ă©tait fou mais il y a des alternatives quand mĂȘme et en fait moi j'ai observĂ© quelque chose c'est que en fait on a l'impression que non et que mais en fait quand vous demandez Ă  un chef de vous faire quelque chose pour vous qui n'est pas Ă  la carte et bien il est content en fait parce que ça le sort un peu de ses habitudes et tout et les chefs j'ai jamais eu un chef qui m'envoyait bouler quoi et souvent j'amĂšne Si ça ne me va pas, je demande. Je n'ai jamais quelqu'un qui m'a dit « Non, vous dĂ©merdez ou vous prenez ce qu'il y a. » Ils sont contents de faire ça, en fait, quelque part. Je ne sais pas si c'est le moment de le placer ou pas, mais si je suis invitĂ© dans un restaurant et que je sais que je suis dans une zone... je ne vais pas trouver de restaurant oĂč je sais que lĂ  oĂč je vais, ça ne va pas me convenir. J'ai deux jokers. Le premier joker, c'est que je mange avant d'aller au restaurant. Donc, je vais prendre juste une entrĂ©e parce que pour moi, le restaurant, ça reste une sortie plaisir, sociale. Et donc, vous avez toujours des entrĂ©es qui sont vĂ©gĂ©tales, quoi, enfin, ou crues, quoi. Enfin, ça, c'est toujours. Donc, moi, je ne dis pas je mange avant, c'est que je mange une banane ou je mange un peu plus grand. Merci. pour ne pas ĂȘtre affamĂ© au restaurant. Et le deuxiĂšme joker, c'est que si je vais sur un resto oĂč je suis invitĂ© quelque part, oĂč ça va ĂȘtre lourd, ou alors si je mange Ă  21h30, oĂč je sais que ça va me cramer ma nuit, j'emmĂšne des enzymes, des enzymes digestives. Et ça, c'est le joker qu'on a. On a toujours une toute petite boĂźte avec une dizaine de gĂ©lules d'enzymes et on prend les enzymes avant le repas. Et donc, dans ces cas-lĂ , parce qu'en fait, ce qu'il y a, le problĂšme, c'est que si on s'en va au resto le soir et que ça... la proposition ne convient pas, on sait qu'on va avoir une mauvaise digestion, trop lourde, mais on va passer une salle de vie.

  • Speaker #0

    Alors, je reviens sur ce que tu dis, la proposition ne convient pas. Quand tu as des amis ou la famille qui te propose un resto, tu es toujours Ă  mĂȘme de dire, de proposer une autre option. Moi, je sais, si ma famille m'invite Ă  la boucherie, je vais demander Ă  ce qu'on aille ailleurs. Ou que tout le monde puisse s'y retrouver. Et ensuite... Il ne faut pas faire croire qu'on s'oblige Ă  manger contre notre grĂ© quelque chose et qu'aprĂšs, c'est nous qui compensons, que comme genre on fait un sacrifice social. Ce n'est pas du tout ça. Et ensuite, il y a beaucoup de façons de rĂ©inventer le truc invitation-resto. Ça peut ĂȘtre un pique-nique partagĂ©, ça peut ĂȘtre se retrouver dans un co-working oĂč chacun mĂšne son truc. Ça peut ĂȘtre se faire livrer par un traiteur aussi. Donc, il faut vraiment bien penser Ă  le rĂ©inventer.

  • Speaker #1

    LĂ , je parlais des cas extrĂȘmes un peu.

  • Speaker #0

    Et aprĂšs, il y a le truc aussi que je voulais prĂ©ciser, c'est que nous, lĂ , on parle, nous, on est dans une situation oĂč on a... L'alimentation vivante n'est pas arrivĂ©e comme un changement obligatoire suite Ă  une maladie. C'est-Ă -dire qu'en fait, on a choisi, ça a Ă©tĂ© plus un chemin de curiositĂ©, volontaire, tu vois, de dĂ©couverte. Et donc, forcĂ©ment, si on mange, par exemple, du gluten, OK, on va passer, on va avoir... On va ĂȘtre un peu ballonnĂ©s, mais ce n'est pas quelque chose qui va nous relancer une maladie ou quoi que ce soit. Et dans ces cas-lĂ , il faut simplement l'expliquer. Et je trouve que mĂȘme s'il n'y a pas beaucoup de restos crus, il y a de plus en plus de possibilitĂ©s aujourd'hui pour trouver des alternatives. Le deuxiĂšme dĂ©fi, c'Ă©tait... Alors, l'attitude des proches face Ă  un rĂ©gime alimentaire non conventionnel, lĂ , on va vraiment y aller comme si on marchait sur des Ɠufs.

  • Speaker #1

    Pas de lourd,

  • Speaker #0

    rien. Le but n'est pas de vexer qui que ce soit, ni de désigner un gentil, un méchant et un sauveur. Une victime, un méchant et un sauveur, c'est vraiment pas ça du tout. Juste repréciser que l'alimentation vivante, c'est quelque chose qui est personnel. C'est un choix. L'alimentation tout court, c'est un choix personnel.

  • Speaker #1

    Moi, je rappelle quelque chose, c'est que l'alimentation, c'est quelque chose avec qui on a un rapport extrĂȘmement intime, parce que c'est quelque chose qu'on introduit dans son organisme. Et donc, moi, il n'y a personne qui va me dire ce que j'ai introduit dans mon organisme pour quelque raison que ce soit. On est vraiment dans le plus proche de l'intimitĂ© corporelle qu'on a. C'est important d'avoir cette phrase en tĂȘte, c'est j'ai introduit dans mon corps, en fait. Il y a beaucoup de choses Ă  dire au niveau des rapports sociaux, au niveau de la pression de l'environnement, au niveau des gens qui prennent peur des proches parce que tu n'as pas assez de protĂ©ines, ceci, cela. Peut-ĂȘtre qu'il y a, comme pour l'histoire des jokers avec les enzymes et de manger avant, il pourrait y avoir comme joker, il y a deux jokers que j'aime bien en ce moment. Tu me diras, je ne t'en ai mĂȘme pas parlĂ©. La personne la plus forte du monde est vĂ©gane et l'homme en meilleure santĂ© du monde est vĂ©gane. C'est quelqu'un qui vieillit sur deux ans, il ne vieillit qu'une annĂ©e. C'est juste pour, je ne vais pas dire clouer le bec, mais c'est pour ramener un petit peu la rĂ©alitĂ© des choses. Quand on a peut-ĂȘtre des attaques virulentes. Mais souvent c'est de la maladresse des personnes de l'entourage proche parce qu'elles ont peur, parce que c'est par mĂ©connaissance. parce que c'est par trahison d'habitude familiale. D'habitude, je viens d'un milieu oĂč mon pĂšre est boulanger, donc j'ai Ă©tĂ© vraiment nourri au gluten toute mon enfance, et ma mĂšre est nĂ©erlandaise, donc c'Ă©tait du lait sur la table matin, midi et soir. Donc moi, je suis en rupture complĂšte avec ce modĂšle-lĂ , mais il suffit de l'expliquer avec amour Ă  ses proches. Et juste qu'ils respectent que nous, c'est diffĂ©rent. Et on l'a dit dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent, en fait, vous pouvez avoir un repas avec quelqu'un et ne pas avoir la mĂȘme assiette. Quand on est au restaurant, tout le monde ne commande pas la mĂȘme chose. Et ça peut ĂȘtre pareil Ă  la maison. Et ça, c'est important, en fait. C'est important de rappeler ça et de garder, garder, garder le lien social. Comme la premiĂšre chose, et qu'aprĂšs, les aliments qu'on a chez nous, au moment du repas, c'est autre chose. Moi, ce que j'ai dans mon assiette, ça m'appartient Ă  moi.

  • Speaker #0

    Alors, les stratĂ©gies pour expliquer mon choix et rester motivĂ©, moi, je me souviens Ă  mes dĂ©buts. DĂ©jĂ , je trouve quand mĂȘme que l'alimentation vivante, c'est une alimentation qui demande une certaine Ă©ducation. Il faut que toi, tu t'Ă©duques un petit peu. D'ailleurs
 Il n'y a pas trĂšs longtemps, je discutais avec une responsable d'une Ă©cole naturelle et qui me disait que depuis quatre ans, ceux qui s'inscrivent en Ă©cole de naturopathie, la moitiĂ©, c'est pour une quĂȘte personnelle. Beaucoup. DĂ©jĂ , Ă  la base, Ă  l'inscription, ils ne veulent pas tous devenir natureaux. Et c'est vrai que comme quand tu fais du sport pour modifier ton esthĂ©tique, pour modifier ton corps, tu vas te renseigner. Tu vas te renseigner sur les muscles, les tendons, les rĂ©cupĂ©rations, l'oxygĂšne, les protĂ©ines et tout ça. Mais lĂ , c'est pareil, en fait. C'est une alimentation qui demande un petit peu d'Ă©ducation. Et moi, je me rappelle au dĂ©but avoir partagĂ© des infos et avoir appris Ă  des gens des choses qui, au dĂ©but, ils Ă©taient inquiets, puis aprĂšs, les rassurer. Je prends un exemple tout bĂȘte qui me vient. C'est le fameux dĂ©bat des protĂ©ines sur le lait des mamans. Souvent, quand on a des enfants et qu'on a une alimentation vivante, surtout vĂ©gĂ©tarienne comme nous, c'est... Oui, mais la petite, elle va manquer de protĂ©ines. Ou moi, j'y ai droit Ă  chaque fois au tĂ©lĂ©phone Ă  ma grand-mĂšre. Si je suis un petit peu malade ou fatiguĂ©e, ah ben oui, mais tu devrais manger de la viande. C'est sa gĂ©nĂ©ration. Je ne veux pas me battre avec ma grand-mĂšre lĂ -dessus. C'est juste de leur expliquer que, ben oui, mais regarde, dans le lait maternel, par exemple, il y a trĂšs peu de protĂ©ines. En fait, le bĂ©bĂ©, au dĂ©part, il n'a pas besoin de protĂ©ines. Il a d'autres besoins.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'il y a quelques... Je parlais de Joker tout à l'heure, mais il faut s'approprier quelques faits un peu marquants, comme les histoires de 1,1% de foie. entre 1 et 2 % de protéines dans les maternelles. C'est une question que je pose souvent, qu'on a posée à des élÚves en école et ils ne me croyaient pas. Et donc, les élÚves sortaient les téléphones pour vérifier ce que je disais. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'effectivement, ils disaient, oui, il doit y avoir 60 % de protĂ©ines, pas du tout. Donc, il y a ça. Il y a aussi, par exemple, bien expliquĂ© que quand on arrĂȘte de manger de la viande, des laitages et tout ça, on n'arrĂȘte pas de consommer des protĂ©ines et du calcium. Donc, toi, ce que tu fais souvent, tu disais, toi, tu cites en rĂ©fĂ©rence des personnes. Moi, c'est quelque chose que je ne fais plus parce qu'on ne sait pas comment se comporte la personne Ă  cĂŽtĂ© de l'alimentation vivante. Donc, je ne veux pas aprĂšs aller sur d'autres dĂ©bats. Par contre, ce que j'aime bien, c'est qu'aujourd'hui, on a accĂšs Ă  de plus en plus de recherches scientifiques et scientifiques, gĂ©nĂ©ralement, ça calme les gens. Donc, je leur dis, allez voir cet article ou je leur partage cet article. Je leur demande aussi sincĂšrement, est-ce qu'ils trouvent que moi, personnellement, j'ai l'air plus Ă©panouie maintenant qu'avant ou pas ? Peut-ĂȘtre que je ne vois pas. Il y a eu des fois oĂč, effectivement, il y a eu une pĂ©riode il y a deux ans, il y a un an et demi, deux ans, oĂč j'Ă©tais vraiment trĂšs fatiguĂ©e et un peu, entre guillemets, un peu dĂ©nutrie. Et il y a des personnes qui m'ont interpellĂ©e et ça m'a permis de rectifier parce que moi, je ne le voyais pas. Et puis, c'est ce qu'on disait, c'est que de toute façon, c'est un Ă©quilibre. rien n'est radical. Ça peut ĂȘtre, ben oui, mais tu comprends, laisse-moi vivre cette expĂ©rience, j'ai besoin d'essayer, j'ai besoin de voir, j'ai besoin de... Mais quand mĂȘme, on ne va pas faire les bĂ©nis oui-oui, c'est qu'on sait trĂšs bien qu'un enfant qui boit du coca et mange des bonbons, ça pose des problĂšmes Ă  personne, il est loyeux, heureux et tout ça. Si l'enfant n'a jamais bu de coca Ă  9 ans, ce qui est le cas par exemple de Zia, ben... Mais est-ce qu'elle a ce qu'il faut comme lien social ? Oui, vous n'en faites pas. Elle a ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    On est rapidement pointé sur ces cartes des stéréotypes.

  • Speaker #0

    MĂȘme si c'est stĂ©rĂ©otype, on sait qu'ils sont mauvais pour la santĂ©. Oui,

  • Speaker #1

    mais tout de suite, on est pointĂ© lĂ -dessus. Il faut sortir de ça. Il faut bien garder ses convictions personnelles assurĂ©es. Moi, toi, tu ne cites pas de personne. Aujourd'hui, pour moi, l'ignorance est un choix, franchement. Donc, c'est important de se documenter, de s'informer, de lire des livres. Moi, tout ça, ça a commencĂ© au tout dĂ©but des annĂ©es 2000, il n'y avait strictement rien. Mais aujourd'hui, il y a une surabondance d'infos. Donc dĂ©jĂ , il y a Internet avec tout ce que vous pouvez. Maintenant, grĂące Ă  l'IA, vous pouvez traduire des choses trĂšs facilement en anglais, parce qu'il y a beaucoup de ressources en anglais, plus qu'en français. Pour traduire des choses d'anglais en français, il y a beaucoup de films. intĂ©ressant qui sortent, je trouve. Et aussi, vous pouvez poser des questions scientifiques Ă  ChatGPT ou Ă  une autre IA qui va vous apporter des rĂ©ponses. Aujourd'hui, on ne peut pas ĂȘtre ignorant.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai quand mĂȘme un petit bĂ©mol par rapport Ă  ce que tu dis parce que d'accord, l'ignorance est un choix, mais tu ne peux pas obliger les gens. Enfin, voilĂ , toi, tu as remis ton alimentation en question. Tu as remis l'Ă©ducation en question, tu as remis plein de choses au niveau social en question. Tu as des gens, ils ne le font pas, ils n'en ont pas envie, ce n'est pas ce qui les intĂ©resse. Peut-ĂȘtre qu'eux, ils vont remettre en question d'autres choses, mais on ne peut pas obliger les gens non plus Ă  apporter le mĂȘme intĂ©rĂȘt Ă  l'alimentation que nous on apporte en fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas ça que je veux dire.

  • Speaker #0

    Par contre, quand on arrive en face des gens, c'est de montrer qu'Ă  la fin de la conversation, mĂȘme si on n'est pas d'accord, C'est qu'il reparte en se disant « Ok, c'est bon, j'ai vĂ©rifiĂ© qu'il a ses propres opinions et qu'il n'est pas endoctrinĂ©. » C'est ça pour moi qui est intĂ©ressant, tu vois. Ou que « Ok, il avait peur pour ma santĂ©. » Il s'est bien rendu compte que moi, c'Ă©tait justement une dĂ©marche de santĂ©. Il n'Ă©tait pas en train de me mettre en danger. Tu ne fais pas un sport extrĂȘme quand tu consommes de l'alimentation vivante. Non, mais c'est vrai. Parce qu'il y en a, quand tu les entends, c'est vraiment ça, en fait. Parce qu'il y a des moments donnĂ©s dans ta vie aussi oĂč tu es dans ce qu'on appelle un espace
 tu es un peu considĂ©rĂ© comme un public Ă  risque. Tu vois, comme par exemple, quand tu viens d'avoir un enfant, quand tu sors d'une maladie oĂč tu es quand mĂȘme assez affaibli, quand tu commences Ă  vieillir. Donc, on se dit, oh lĂ  lĂ , mais c'est des gens qui sont en fragilitĂ©. Donc, ils sont plus facilement, on peut les endoctriner plus facilement. C'est des pĂ©riodes de vie oĂč tu te poses plus de questions. Donc, voilĂ , Ă  savoir oĂč tu trouves tes rĂ©ponses. Moi, je ne remets jamais en question la lĂ©gitimitĂ© de la personne en face. Évidemment, si c'est vraiment de l'ingĂ©rence, tu ne peux pas empĂȘcher les gens de faire de l'ingĂ©rence. Par contre, toi, tu peux poser tes limites. Mais j'ai souvent remarquĂ© que c'Ă©tait plus du questionnement et vraiment de la curiositĂ©. C'Ă©tait plus ça.

  • Speaker #1

    Pourquoi je dis que l'ignorance est un choix ? Pourquoi je parle de ça ? C'est qu'il faut quand mĂȘme avoir conscience de quelque chose. C'est qu'aujourd'hui, quand tu vas de ton domicile Ă  ton travail, tu vas croiser cinq McDo et quatre pubs pour des aliments transformĂ©s. Donc ça fait dĂ©jĂ  neuf injonctions. Tu vas aller au pot avec tes collĂšgues, tu vas aller au repas. On est baignĂ© dans une culture qui n'est pas forcĂ©ment sur une alimentation santĂ©. Et c'est pas dans les films. C'est le fond. de notre culture, que ce soit du commercial, de l'artistique, du professionnel dans les milieux dans lesquels on est. Donc, c'est prĂ©sent, omniprĂ©sent partout. Est-ce que tu vois un bouquet de carottes sur une pub Ă  quatre ? Enfin, sur un panneau ? Non, tu vois un hamburger. Donc, notre cerveau est impactĂ© par ça. Donc, en fait, il y a quand mĂȘme, pour reprendre un autre cap, dans cette espĂšce d'ocĂ©an d'informations dysfonctionnelles, quelque part,

  • Speaker #0

    Ça demande de la motivation.

  • Speaker #1

    Ça demande de garder un cap et d'aller se documenter un petit peu, d'aller se garder, se rassurer soi-mĂȘme. Et quand on est rassurĂ© soi, on rassure trĂšs facilement les autres. Et puis, on va moins avoir de questions ingĂ©rentes, je pense, quand on est sĂ»r de soi. On va moins avoir de personnes qui cherchent Ă  vous dĂ©stabiliser. Par contre, c'est l'histoire de... Les gens essaient de vous ramener.

  • Speaker #0

    Avec eux ?

  • Speaker #1

    Avec eux, parce que vous leur échappez quelque part, que ce soit la famille ou les amis.

  • Speaker #0

    Mais parce que voilĂ , c'est une peur de non-connexion. Moi, je vois, tu vois, pas plus tard qu'hier, il y a une dame qui est passĂ©e Ă  la maison qui n'a absolument... qui ne sait mĂȘme pas ce que c'est que l'alimentation vivante, mais parce que sa fille lui a appris qu'elle Ă©tait vĂ©gane et qu'elle m'a entendu associer le terme les algues au vĂ©ganisme. Pour faire plaisir Ă  sa fille, elle a achetĂ© le livre et je pense qu'il y a aussi cette peur-lĂ  Ă  l'extĂ©rieur de... ils ont peut-ĂȘtre peur de ne plus arriver Ă  nous rejoindre. Une crainte de connexion. Pour moi, quand il y a un gĂ©rant, c'est vraiment qu'il y a une inquiĂ©tude derriĂšre qui peut ĂȘtre assurĂ©e. IntĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale, c'Ă©tait le regard des autres et les questions que peuvent avoir les autres. Mais il y a aussi, par exemple, quand tu as une vie mĂ©tro-boulot-dodo, Donc nous, on a des stratĂ©gies, on a des solutions, des astuces Ă  proposer par rapport Ă  ça. La premiĂšre astuce, c'est dĂ©jĂ , comme on a dit, c'Ă©tait ce que tu as dit, c'Ă©tait d'amener un plat et de le partager.

  • Speaker #1

    Ça, ça me fait toujours plaisir.

  • Speaker #0

    Ça, ça fait super plaisir. On fait dĂ©couvrir des choses et les gens adorent. Alors lĂ , des anecdotes, on en a plein, donc on va faire un Ă©pisode anecdotes. C'est ça. AprĂšs, il y a un truc qui est super important, c'est... Tu l'as dit aussi, donc c'est les encas avant de sortir pour ne pas craquer. Et l'autre truc, c'est planifier ses repas. Oui. Chose en laquelle tu excelles. Oui, c'est le premier. Non, ce n'est pas lui, c'est moi. Mais voilĂ , planifier ses repas, ça, c'est quelque chose aussi. Comme ça, tu es sĂ»r. Si tu planifies Ă  l'avance, c'est plus facile de te motiver, si c'est planifier Ă  l'avance, de te faire ta salade ou ton jus ou ton smoothie ou ton poke bowl. que si tu ne planifies rien et que lĂ , c'est comme tu dis, c'est la facilitĂ©. Tu as neuf sollicitations. Tu vas t'arrĂȘter, prendre ton sandwich. Ça, c'est vraiment planifier. Et on revient toujours Ă  la mĂȘme chose. Il y avait une astuce, c'Ă©tait pratiquer la flexibilitĂ©.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'est s'adapter aux situations sociales. On a l'habitude de faire la fĂȘte avec des bulles. Maintenant, il y a les kombucha. On n'est plus obligĂ© ni de prendre la biĂšre, ni du champagne.

  • Speaker #1

    Les gens aiment bien. Moi, on amÚne souvent des... Il y a des années, il y a les 15 ans, tout ce que tu pouvais trouver, c'était la pibule, parce que c'est bio. Il n'y avait pas trop de propositions.

  • Speaker #0

    Champomy.

  • Speaker #1

    Oui, en non-bio, mais c'est la mĂȘme chose.

  • Speaker #0

    C'est un peu bio,

  • Speaker #1

    l'autre pas bio. Aujourd'hui, il y a quand mĂȘme beaucoup plus de propositions, de festifs. en alimentation vivante. Et alors, je reparle de Bali et d'Ubud, mais si un jour, vous avez envie de voir jusqu'oĂč ça peut aller de faire l'alimentation vivante en festif, payez-vous un voyage Ă  Bali et passez une semaine Ă  Ubud, oĂč lĂ , il y a des restaurants qui font des trucs mais complĂštement incroyables en cru. Et nous, ça nous a Ă©tonnĂ©s, ça nous a motivĂ©s, ça nous a donnĂ© envie d'aller encore plus loin. Et on a eu la chance de faire une interview. On pourrait peut-ĂȘtre la mettre en rĂ©fĂ©rence avec Sayuri. Il y a un cĂŽtĂ© festif. Ce n'est pas triste. C'est aussi un moyen de donner envie aux autres. C'est quelque chose de joyeux. Et moi, le truc qui touche souvent les gens, c'est les couleurs. Quand on amĂšne quelque chose, c'est colorĂ©. Parce que quand on cuit, les couleurs changent. Ça devient plus fadasse. Et donc, c'est aussi avec ça qu'on peut... susciter de l'attirance et donner envie aux gens d'y aller. C'est pas dire les charmer mais quand mĂȘme...

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a un cĂŽtĂ© vraiment sĂ©duction qui est... qu'il faut assumer. Et pour participer, pour garder ça dans une vie sociale, je pense que c'est frĂ©quenter des passionnĂ©s. C'est ce qu'on avait dit dans un autre Ă©pisode, c'est sur les rĂ©seaux, retrouver des groupes, participer Ă  un atelier, Ă©duquer. Et il y a quelque chose qu'on n'a pas dit et pourtant on le pratique souvent, c'est qu'on peut aussi un petit peu bouger les structures. C'est-Ă -dire que souvent, tu fais, quand tu es invitĂ© chez des gens, quand tu invites chez toi, les personnes viennent et mettent les pieds sous la table. Mais tu peux trĂšs bien dire, OK, on mange ensemble ce soir Ă  7h, on se retrouve Ă  18h, on a dĂ©jĂ  fait chez ma tante, nous, on arrive avec les ingrĂ©dients et on prĂ©pare, ou en fait, des gens viennent chez nous et ils prĂ©parent avec nous. « Tiens, aujourd'hui, on va manger un tartare d'algues. » Ça te dit, tu viens une heure avant, comme ça, on apprend Ă  le faire ensemble. Et ça, les gens, ils adorent quand on fait ça. Donc vraiment, c'est


  • Speaker #1

    On l'a fait souvent.

  • Speaker #0

    C'est les invitĂ©s dans votre nouveau mode de vie. Ça me semble le plus


  • Speaker #1

    Tu es allĂ© mĂȘme plus loin, toi. Tu es allĂ© avec quelqu'un, mĂȘme jusqu'Ă  faire les courses, pour montrer quelqu'un qui n'Ă©tait pas ou peut aller en magasin bio. Et en fait, tu es allĂ© faire des courses avec une personne, tu es revenu
 avec les choses que tu avais achetĂ©es avec elle.

  • Speaker #0

    Et on a cuisiné.

  • Speaker #1

    On a cuisinĂ© ensemble et on a passĂ© la soirĂ©e ensemble. Donc, ça, c'est possible aussi. En fait, je pense que globalement, les personnes sont contentes d'apprendre des nouvelles choses. On a l'habitude d'ĂȘtre dans nos habitudes, d'ĂȘtre dans nos choses confortables, ce qu'on connaĂźt. Et puis, j'ai rarement eu des personnes qui m'ont envoyĂ© balader parce que j'essayais de leur transmettre. quelque chose de chouette ou de rajouter quelque chose dans leur vie ou de leur faire une proposition. VoilĂ , donc c'est important d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et quand on recrĂ©e la connexion, quand justement l'entourage commence Ă  interroger, quand on recrĂ©e la connexion, c'est trĂšs, trĂšs important de garder de la nuance. Parce que c'est vrai que si on se met Ă  la place de quelqu'un, moi j'imagine, je mange de façon complĂštement traditionnelle et j'ai mon enfant ou j'ai mon frĂšre ou ma soeur qui viennent me voir et qui me disent... Si on commence Ă  dire je ne consomme plus ça parce que ça donne le cancer, je ne consomme plus ça parce que ça rend ceci, parce que ça rend stĂ©rile. En fait, il y a un cĂŽtĂ© hyper alarmiste qui va... Ce n'est pas la mĂȘme chose de dire j'ai arrĂȘtĂ© de manger la viande parce que depuis que je ne mange plus de viande, je me rends compte que je me sens mieux, que je dors mieux, que je transpire moins, que ceci, que cela. Et la question d'aprĂšs, ça va ĂȘtre, ah ben oui, mais tu n'as pas peur. Tu n'as pas peur. de manquer de protĂ©ines, ben non parce qu'en fait la protĂ©ine, et lĂ  c'est lĂ  oĂč on commence l'Ă©ducatif, la protĂ©ine tu la trouves Ă  d'autres endroits, enfin c'est vraiment, oui pour moi c'est plus une question de, ça dĂ©passe si tu veux le cĂŽtĂ© alimentation, c'est vraiment comment tu, c'est une intelligence relationnelle et Ă©motionnelle qui fait que ben t'es sĂ»r de ton truc, t'es d'aplomb, t'as commencĂ© Ă , t'es bien lĂ -dedans, t'y crois, t'as envie de vivre l'expĂ©rience. Et c'est juste comment tu embarques avec toi un entourage. Mais si tu le montres du doigt en disant « Ton milieu, il est hostile parce que tu manges de la viande, parce que tu manges du poisson, parce que tu manges du gluten » , alors lĂ , tu vas droit dans le conflit.

  • Speaker #1

    Ce qui est important, c'est de rester dans le respect, dans l'accueil et dans la relation. Ce qui est important,

  • Speaker #0

    c'est de ne pas que l'autre se sente jugĂ©. Sinon, on ne veut pas ĂȘtre jugĂ©. Et que ça reste du dĂ©bat et de l'opinion. Et c'est beaucoup plus... fluide.

  • Speaker #1

    Oui, et pas d'idĂ©ologie, surtout pas. C'est trĂšs attention. Ça ne doit pas ĂȘtre idĂ©ologique. On n'est pas en train de dĂ©fendre une religion. On est en train de dĂ©fendre une façon de...

  • Speaker #0

    Tu vois, mĂȘme le terme dĂ©fendre, je trouve qu'il est trop fort. Pour moi, je suis plus en train de dĂ©couvrir et d'ĂȘtre gardienne d'un message et d'un mode de vie que de... Oui, que de dĂ©fendre quelque chose en fait.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Parce que ce n'est pas moi, si tu veux, qui fait que les jus de légumes, c'est bénéfique. C'est comme ça en fait, les jus, il faut s'ouvrir à l'expérience.

  • Speaker #1

    C'est la rĂ©alitĂ©. Et pour avoir tout ce recul sur 20 ans, les faits scientifiques, les actualitĂ©s ne font que confirmer le sens dans lequel on se trouve. Moi j'ai mĂȘme commencĂ© Ă  m'intĂ©resser Ă  ça mĂȘme, je parle de 2005, c'est le dĂ©but de mon activitĂ© professionnelle dans l'alimentation vivante. Et ça remonte Ă  2002-2003 oĂč j'ai vraiment commencĂ©. Et Ă  l'Ă©poque, j'Ă©tais l'ovni total dans le paysage, on Ă©tait cinq en France Ă  s'intĂ©resser Ă  ça. Enfin bref, c'Ă©tait vraiment dĂ©sertique.

  • Speaker #0

    Et lĂ , il y a un engouement et un intĂ©rĂȘt. Et il y a des Ă©tudes qui sortent rĂ©guliĂšrement. Donc, j'invite les personnes qui veulent s'Ă©duquer, d'ailleurs, Ă  aller sur notre blog.

  • Speaker #1

    Et à s'inscrire à nos objecteurs, parce que dÚs que des actualités sortent, nous, on les relaie.

  • Speaker #0

    On les relaie. Allez aussi sur notre groupe Telegram, si vous avez envie d'interagir avec nous. Mais on veut aussi ĂȘtre source de propositions et de passerelles entre des milieux trĂšs Ă©duquĂ©s amĂ©ricains, Ă©ventuellement, qu'on connaĂźt. avec des personnes qui sont les leaders mondiaux dans leur domaine et de la vulgarisation. Donc voilĂ , sur notre blog, dans notre newsletter et sur le groupe Telegram, on va pouvoir partager ce genre de choses. Mais je suis intimement convaincu que ça va continuer Ă  aller plus loin. Et en fait, comme on voyage beaucoup, on voit ce qui se passe dans les autres pays. En France, je le dis toujours, on a une inertie monumentale au niveau gastronomique et culinaire de par la richesse et la diversitĂ© qu'on a, fait que les autres... culture ou les autres mouvements ont du mal Ă  rentrer et Ă  se faire frayer un chemin. Et vous passez la Manche, vous allez Ă  Brighton, qui est en Angleterre, qui est une ville oĂč il y a trĂšs diffĂ©rentes des villes françaises. Il y a des rues entiĂšres avec des magasins de seconde main. Et la moitiĂ© des restaurants sont sur des options vĂ©gĂ©tales. Mais c'est Ă  quelques centaines de kilomĂštres de Paris. Donc, c'est trĂšs liĂ© Ă  la culture. Et chez nous, juste quand on voyage, nous, on voit que... Et lĂ , on revient d'Asie. Quand on voyage, on voit que nous, on est Ă  la bourre en France. Non, mais c'est vrai, les tendances Ă  l'Ă©tranger sont beaucoup plus ancrĂ©es et ça va venir chez nous plus tard.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Ça te va si on conclut ? Parfait. Alors,

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a brossé différents un peu tous les aspects.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu sais de quoi on parle dans 15 jours ?

  • Speaker #0

    Non, tu vas me le dire.

  • Speaker #1

    Je te l'apprends. Donc, dans 15 jours, vous allez nous retrouver pour une séquence témoignage comment l'alimentation vivante a changé ma vie.

  • Speaker #0

    VoilĂ , on va avoir beaucoup de choses Ă  dire.

  • Speaker #1

    La tienne, la mienne. Donc, on aura pas mal de choses Ă ... À vous partager parce que nous, ça a vraiment imbibĂ© toute notre vie.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    VoilĂ .

  • Speaker #0

    Donc, Ă  trĂšs bientĂŽt. À trĂšs bientĂŽt. On est contents si vous avez des interactions, des questions ou des suggestions Ă  nous proposer. N'hĂ©sitez surtout pas.

Description

🎙 Rock’n Rawl – Épisode 8 : Comment intĂ©grer l’alimentation vivante dans une vie sociale ? đŸŒ±đŸœ


Tu veux adopter une alimentation vivante, mais tu te demandes comment faire quand tu es invitĂ© chez des amis, en famille, ou au resto ? 😅

Pas de panique : dans cet Ă©pisode, AurĂ©lie Viard et Eric Viard t’aident Ă  concilier vie sociale et alimentation consciente, sans pression ni isolement.


💡 Au programme :

🍮 Comment vivre pleinement ta vie sociale sans devoir te justifier à chaque repas

💬 Que rĂ©pondre aux remarques, aux jugements
 ou aux questions curieuses !

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🎉 Des conseils pour rester alignĂ©(e) tout en profitant des moments conviviaux


L’alimentation vivante, ce n’est pas se couper du monde. C’est trouver l’équilibre entre tes choix et ton environnement social, avec douceur, humour
 et beaucoup de bon sens !


📅 Épisode disponible dùs maintenant sur YouTube et toutes les plateformes audio.


💬 Et toi, quelle situation sociale as-tu trouvĂ© la plus difficile Ă  gĂ©rer avec ton alimentation ? On t’écoute en commentaire ! 👇


Profitez bien !


Si vous voulez regarder ce podcast, il est disponible en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/@biovie_alimentation_vivante

Et pour plus de contenus retrouvez nous sur Instagram : https://www.instagram.com/rocknrawl_podcast/ https://www.instagram.com/biovieofficiel/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Salut Aurélie !

  • Speaker #0

    Allez, on se retrouve encore une nouvelle fois. Oui. C'est chouette, hein ?

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça sympa de parler de choses qui nous paraissent parfois un peu Ă©videntes, mais c'est bien de les publier en train d'ĂȘtre Ă  disposition.

  • Speaker #0

    C'est un format qui nous plaĂźt beaucoup et on vous remercie vraiment pour l'accueil que vous en faites.

  • Speaker #1

    Beaucoup de retours positifs.

  • Speaker #0

    Oui, ça nous permet de recrĂ©er un lien avec vous, qui n'est pas qu'on l'avait perdu, mais qui avait besoin d'ĂȘtre un petit peu...

  • Speaker #1

    rĂ©inventĂ© on va dire donc on remercie aussi jeanne qui s'est occupĂ© tout ça qui est derriĂšre l'enregistrement et j'en profite pour dire aux personnes qui ont envie d'ĂȘtre plus en lien encore avec nous qui a envie de faire plus des feedbacks on a un canal tĂ©lĂ©gramme oui oui Ă 

  • Speaker #0

    1300 personnes et personnes qui sont qui sont triés sur le volet s'il y en a qui essayent de venir en scred ils se font virer au nude non mais c'est ouvert ouvert aux personnes qui ont envie un peu la personne se reconnaßtra de voir mais

  • Speaker #1

    de voir les coulisses et de nous accompagner en voyage avec tous nos aléas de voyage aussi.

  • Speaker #0

    Alors sĂ©rieusement, trĂšs sĂ©rieusement, tu aurais d'ailleurs dĂ» mettre une cravate. Alors aujourd'hui, on va parler d'intĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale. Le dernier Ă©pisode, une fois qu'on a eu terminĂ© l'Ă©pisode, j'ai pas mal rĂ©flĂ©chi, je me suis dit en fait c'est super important ce qu'on a dit, c'est de vraiment savoir pourquoi on fait les choses. Et lĂ , ça va ĂȘtre au milieu de qui ? Mais quand on a son pourquoi, c'est beaucoup plus facile d'avancer avec, d'ĂȘtre persuadĂ©. Bon, sans faire du New Age ou de la spiritualitĂ© Ă  deux balles, on a quand mĂȘme eu des retours de personnes qui nous ont dit qu'elles se sont fait beaucoup critiquer parce qu'ils mangeaient vivant. Alors dĂ©jĂ , les critiques, il faut savoir que c'est souvent de l'inquiĂ©tude de la part des autres. C'est une inquiĂ©tude qui est peut-ĂȘtre mal exprimĂ©e, mais c'est souvent l'inquiĂ©tude qui est sous forme de jugement ou de critique. Souvent, on est critiquĂ© sur ce dont on n'est pas vraiment sĂ»r Ă  l'intĂ©rieur.

  • Speaker #1

    Ah oui, clairement.

  • Speaker #0

    Si tu es d'aplomb et si tu es vraiment bien posé, ça me permet d'aligner. Voilà,

  • Speaker #1

    si tu es un samouraĂŻ et que tu n'as pas de doute et tout.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu suis ça ?

  • Speaker #1

    Alors, tu vas peut-ĂȘtre avoir, je ne dis pas que tu ne vas pas avoir, mais en tout cas, les personnes ne vont pas rĂ©ussir Ă  te dĂ©stabiliser.

  • Speaker #0

    Tu ne vas pas le prendre de la mĂȘme façon, tu ne vas pas y rĂ©pondre de la mĂȘme façon. C'est ça,

  • Speaker #1

    en fait. Et mĂȘme, il n'y a pas... C'est comme si... Il n'y avait pas l'espace pour que tu subisses des colibĂ©s, des moqueries, des critiques, etc. Je trouve, quand tu sais oĂč tu vas, finalement, tu n'es plus...

  • Speaker #0

    Mais c'est un vrai sujet. L'alimentation vivante dans la vie sociale, c'est un vrai sujet. MĂȘme nous, ça nous est arrivĂ©, mĂȘme si on n'est pas... Enfin, moi, ça ne m'est jamais arrivĂ© d'ĂȘtre critiquĂ©e. Peut-ĂȘtre une ou deux fois tout au dĂ©but, mais plus parce que les personnes pensaient que c'Ă©tait une lubie. Mais ça nous est dĂ©jĂ  arrivĂ©, par exemple, des gens qui nous disent, on vous invite.

  • Speaker #1

    plus à manger parce qu'on sait pas quoi vous faire en fait ouais alors là on a mis l'église au milieu du village en disant mais en fait oui et des gens qui avaient peur de ne pas arriver à un certain niveau de culinaire etc là on a dit non mais attendez nous au fait comme vous faites et puis on vient avec quelque chose à parler on amÚne des choses et ça sans

  • Speaker #0

    transition sans transition et sans griller les Ă©tapes donc alors lĂ  nous ce qu'on a notĂ© c'est donc L'alimentation vivante dans la vie sociale, donc c'est les autres, mais c'est aussi le rythme de vie aujourd'hui qui est imposĂ©, qui est quand mĂȘme trĂšs speed. Des astuces pour vraiment intĂ©grer dans son quotidien, des tĂ©moignages et partages d'expĂ©rience. Et comment un peu rĂ©pandre ce message sans que ça passe pour du prosĂ©lytisme ou de l'endoctrinement, ou que sais-je encore qu'on peut entendre Ă  droite et Ă  gauche. Dans les dĂ©fis d'une vie sociale, ce qui revient le plus suite Ă  notre enquĂȘte, c'est sortir au restaurant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, si ça te va, je te donne un peu les dĂ©fis auxquels les personnes sont confrontĂ©es et auxquels on a Ă©tĂ© aussi confrontĂ©s. Ah oui. Et toi, tu fais des propositions. Ça te va comme ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est parfait.

  • Speaker #0

    Donc, sortir au restaurant ou participer Ă  des Ă©vĂ©nements, genre par exemple le pot de dĂ©part de Ginette. ou la naissance du petit de Clotilde au bureau, oĂč gĂ©nĂ©ralement, tu as coca, alcool et chips.

  • Speaker #1

    Et cacahuĂštes.

  • Speaker #0

    Et cacahuÚtes. Oui, mais cacahuÚtes, ça va si elles sont... C'est vrai.

  • Speaker #1

    Rarement.

  • Speaker #0

    Mais comment survivre à ça et les sorties au resto ?

  • Speaker #1

    Alors, pour survivre, entre guillemets, au pot de départ de Gilles ou de Roger qui part à la retraite, il ne faut pas hésiter à amener quelque chose, tout simplement. Et... Souvent, ça surprend les gens. Et moi, ce que j'ai observé, c'est que souvent, quand il y a des propositions un peu traditionnelles comme ça et que toi, tu amÚnes quelque chose qui sort du lot, Toi, ce que tu as amené, ça va partir en premier. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    On le constate Ă  chaque fois.

  • Speaker #1

    Les gens se jettent sur les trucs nouveaux, envie de goĂ»ter, de dĂ©guster, de dĂ©couvrir, tout ce que tu veux. Et ce que l'on a l'habitude de prendre de façon plus classique, ça va rester. J'ai fait pareil sur des choses avec des enfants aussi, en faisant un gĂąteau cuit et un gĂąteau cru. Donc lĂ , c'est le mĂȘme principe sur des Ă©vĂ©nements sociaux auxquels on est invitĂ©s. amenez, soyez force de proposition apportez quelque chose qui sort du lot faites des petits canapĂ©s avec juste des rondelles de concombre et du tartare d'algues ou des artifs tu sais en fleurs on peut faire des choses absolument magnifiques en prĂ©sentation et alors lĂ  sur les rĂ©seaux sociaux il y a des idĂ©es Ă  n'en plus finir ou alors des sushis, des algues les algues sont apprĂ©ciĂ©es

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est pour les pots un petit peu auxquels tu pars.

  • Speaker #1

    Toutes les éléments sociaux auxquels on est invité à l'extérieur.

  • Speaker #0

    AprÚs, pour le restaurant, moi, je vois deux problÚmes. Le premier, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de propositions en France. On revient au bout des... Au début, j'ai cru que c'était mon Google Maps qui avait bugué. Mais quand j'ai tapé restaurant... Au bout d'Avalie, oui. Au bout d'Avalie, j'ai tapé restaurant cru. Il y avait 31 propositions.

  • Speaker #1

    Il y a plus de restaurants.

  • Speaker #0

    Sur la ville, en France, il y en a quatre.

  • Speaker #1

    Plus de restaurants sur une ville que sur toute l'Europe. c'est complĂštement c'Ă©tait fou mais il y a des alternatives quand mĂȘme et en fait moi j'ai observĂ© quelque chose c'est que en fait on a l'impression que non et que mais en fait quand vous demandez Ă  un chef de vous faire quelque chose pour vous qui n'est pas Ă  la carte et bien il est content en fait parce que ça le sort un peu de ses habitudes et tout et les chefs j'ai jamais eu un chef qui m'envoyait bouler quoi et souvent j'amĂšne Si ça ne me va pas, je demande. Je n'ai jamais quelqu'un qui m'a dit « Non, vous dĂ©merdez ou vous prenez ce qu'il y a. » Ils sont contents de faire ça, en fait, quelque part. Je ne sais pas si c'est le moment de le placer ou pas, mais si je suis invitĂ© dans un restaurant et que je sais que je suis dans une zone... je ne vais pas trouver de restaurant oĂč je sais que lĂ  oĂč je vais, ça ne va pas me convenir. J'ai deux jokers. Le premier joker, c'est que je mange avant d'aller au restaurant. Donc, je vais prendre juste une entrĂ©e parce que pour moi, le restaurant, ça reste une sortie plaisir, sociale. Et donc, vous avez toujours des entrĂ©es qui sont vĂ©gĂ©tales, quoi, enfin, ou crues, quoi. Enfin, ça, c'est toujours. Donc, moi, je ne dis pas je mange avant, c'est que je mange une banane ou je mange un peu plus grand. Merci. pour ne pas ĂȘtre affamĂ© au restaurant. Et le deuxiĂšme joker, c'est que si je vais sur un resto oĂč je suis invitĂ© quelque part, oĂč ça va ĂȘtre lourd, ou alors si je mange Ă  21h30, oĂč je sais que ça va me cramer ma nuit, j'emmĂšne des enzymes, des enzymes digestives. Et ça, c'est le joker qu'on a. On a toujours une toute petite boĂźte avec une dizaine de gĂ©lules d'enzymes et on prend les enzymes avant le repas. Et donc, dans ces cas-lĂ , parce qu'en fait, ce qu'il y a, le problĂšme, c'est que si on s'en va au resto le soir et que ça... la proposition ne convient pas, on sait qu'on va avoir une mauvaise digestion, trop lourde, mais on va passer une salle de vie.

  • Speaker #0

    Alors, je reviens sur ce que tu dis, la proposition ne convient pas. Quand tu as des amis ou la famille qui te propose un resto, tu es toujours Ă  mĂȘme de dire, de proposer une autre option. Moi, je sais, si ma famille m'invite Ă  la boucherie, je vais demander Ă  ce qu'on aille ailleurs. Ou que tout le monde puisse s'y retrouver. Et ensuite... Il ne faut pas faire croire qu'on s'oblige Ă  manger contre notre grĂ© quelque chose et qu'aprĂšs, c'est nous qui compensons, que comme genre on fait un sacrifice social. Ce n'est pas du tout ça. Et ensuite, il y a beaucoup de façons de rĂ©inventer le truc invitation-resto. Ça peut ĂȘtre un pique-nique partagĂ©, ça peut ĂȘtre se retrouver dans un co-working oĂč chacun mĂšne son truc. Ça peut ĂȘtre se faire livrer par un traiteur aussi. Donc, il faut vraiment bien penser Ă  le rĂ©inventer.

  • Speaker #1

    LĂ , je parlais des cas extrĂȘmes un peu.

  • Speaker #0

    Et aprĂšs, il y a le truc aussi que je voulais prĂ©ciser, c'est que nous, lĂ , on parle, nous, on est dans une situation oĂč on a... L'alimentation vivante n'est pas arrivĂ©e comme un changement obligatoire suite Ă  une maladie. C'est-Ă -dire qu'en fait, on a choisi, ça a Ă©tĂ© plus un chemin de curiositĂ©, volontaire, tu vois, de dĂ©couverte. Et donc, forcĂ©ment, si on mange, par exemple, du gluten, OK, on va passer, on va avoir... On va ĂȘtre un peu ballonnĂ©s, mais ce n'est pas quelque chose qui va nous relancer une maladie ou quoi que ce soit. Et dans ces cas-lĂ , il faut simplement l'expliquer. Et je trouve que mĂȘme s'il n'y a pas beaucoup de restos crus, il y a de plus en plus de possibilitĂ©s aujourd'hui pour trouver des alternatives. Le deuxiĂšme dĂ©fi, c'Ă©tait... Alors, l'attitude des proches face Ă  un rĂ©gime alimentaire non conventionnel, lĂ , on va vraiment y aller comme si on marchait sur des Ɠufs.

  • Speaker #1

    Pas de lourd,

  • Speaker #0

    rien. Le but n'est pas de vexer qui que ce soit, ni de désigner un gentil, un méchant et un sauveur. Une victime, un méchant et un sauveur, c'est vraiment pas ça du tout. Juste repréciser que l'alimentation vivante, c'est quelque chose qui est personnel. C'est un choix. L'alimentation tout court, c'est un choix personnel.

  • Speaker #1

    Moi, je rappelle quelque chose, c'est que l'alimentation, c'est quelque chose avec qui on a un rapport extrĂȘmement intime, parce que c'est quelque chose qu'on introduit dans son organisme. Et donc, moi, il n'y a personne qui va me dire ce que j'ai introduit dans mon organisme pour quelque raison que ce soit. On est vraiment dans le plus proche de l'intimitĂ© corporelle qu'on a. C'est important d'avoir cette phrase en tĂȘte, c'est j'ai introduit dans mon corps, en fait. Il y a beaucoup de choses Ă  dire au niveau des rapports sociaux, au niveau de la pression de l'environnement, au niveau des gens qui prennent peur des proches parce que tu n'as pas assez de protĂ©ines, ceci, cela. Peut-ĂȘtre qu'il y a, comme pour l'histoire des jokers avec les enzymes et de manger avant, il pourrait y avoir comme joker, il y a deux jokers que j'aime bien en ce moment. Tu me diras, je ne t'en ai mĂȘme pas parlĂ©. La personne la plus forte du monde est vĂ©gane et l'homme en meilleure santĂ© du monde est vĂ©gane. C'est quelqu'un qui vieillit sur deux ans, il ne vieillit qu'une annĂ©e. C'est juste pour, je ne vais pas dire clouer le bec, mais c'est pour ramener un petit peu la rĂ©alitĂ© des choses. Quand on a peut-ĂȘtre des attaques virulentes. Mais souvent c'est de la maladresse des personnes de l'entourage proche parce qu'elles ont peur, parce que c'est par mĂ©connaissance. parce que c'est par trahison d'habitude familiale. D'habitude, je viens d'un milieu oĂč mon pĂšre est boulanger, donc j'ai Ă©tĂ© vraiment nourri au gluten toute mon enfance, et ma mĂšre est nĂ©erlandaise, donc c'Ă©tait du lait sur la table matin, midi et soir. Donc moi, je suis en rupture complĂšte avec ce modĂšle-lĂ , mais il suffit de l'expliquer avec amour Ă  ses proches. Et juste qu'ils respectent que nous, c'est diffĂ©rent. Et on l'a dit dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent, en fait, vous pouvez avoir un repas avec quelqu'un et ne pas avoir la mĂȘme assiette. Quand on est au restaurant, tout le monde ne commande pas la mĂȘme chose. Et ça peut ĂȘtre pareil Ă  la maison. Et ça, c'est important, en fait. C'est important de rappeler ça et de garder, garder, garder le lien social. Comme la premiĂšre chose, et qu'aprĂšs, les aliments qu'on a chez nous, au moment du repas, c'est autre chose. Moi, ce que j'ai dans mon assiette, ça m'appartient Ă  moi.

  • Speaker #0

    Alors, les stratĂ©gies pour expliquer mon choix et rester motivĂ©, moi, je me souviens Ă  mes dĂ©buts. DĂ©jĂ , je trouve quand mĂȘme que l'alimentation vivante, c'est une alimentation qui demande une certaine Ă©ducation. Il faut que toi, tu t'Ă©duques un petit peu. D'ailleurs
 Il n'y a pas trĂšs longtemps, je discutais avec une responsable d'une Ă©cole naturelle et qui me disait que depuis quatre ans, ceux qui s'inscrivent en Ă©cole de naturopathie, la moitiĂ©, c'est pour une quĂȘte personnelle. Beaucoup. DĂ©jĂ , Ă  la base, Ă  l'inscription, ils ne veulent pas tous devenir natureaux. Et c'est vrai que comme quand tu fais du sport pour modifier ton esthĂ©tique, pour modifier ton corps, tu vas te renseigner. Tu vas te renseigner sur les muscles, les tendons, les rĂ©cupĂ©rations, l'oxygĂšne, les protĂ©ines et tout ça. Mais lĂ , c'est pareil, en fait. C'est une alimentation qui demande un petit peu d'Ă©ducation. Et moi, je me rappelle au dĂ©but avoir partagĂ© des infos et avoir appris Ă  des gens des choses qui, au dĂ©but, ils Ă©taient inquiets, puis aprĂšs, les rassurer. Je prends un exemple tout bĂȘte qui me vient. C'est le fameux dĂ©bat des protĂ©ines sur le lait des mamans. Souvent, quand on a des enfants et qu'on a une alimentation vivante, surtout vĂ©gĂ©tarienne comme nous, c'est... Oui, mais la petite, elle va manquer de protĂ©ines. Ou moi, j'y ai droit Ă  chaque fois au tĂ©lĂ©phone Ă  ma grand-mĂšre. Si je suis un petit peu malade ou fatiguĂ©e, ah ben oui, mais tu devrais manger de la viande. C'est sa gĂ©nĂ©ration. Je ne veux pas me battre avec ma grand-mĂšre lĂ -dessus. C'est juste de leur expliquer que, ben oui, mais regarde, dans le lait maternel, par exemple, il y a trĂšs peu de protĂ©ines. En fait, le bĂ©bĂ©, au dĂ©part, il n'a pas besoin de protĂ©ines. Il a d'autres besoins.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'il y a quelques... Je parlais de Joker tout à l'heure, mais il faut s'approprier quelques faits un peu marquants, comme les histoires de 1,1% de foie. entre 1 et 2 % de protéines dans les maternelles. C'est une question que je pose souvent, qu'on a posée à des élÚves en école et ils ne me croyaient pas. Et donc, les élÚves sortaient les téléphones pour vérifier ce que je disais. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'effectivement, ils disaient, oui, il doit y avoir 60 % de protĂ©ines, pas du tout. Donc, il y a ça. Il y a aussi, par exemple, bien expliquĂ© que quand on arrĂȘte de manger de la viande, des laitages et tout ça, on n'arrĂȘte pas de consommer des protĂ©ines et du calcium. Donc, toi, ce que tu fais souvent, tu disais, toi, tu cites en rĂ©fĂ©rence des personnes. Moi, c'est quelque chose que je ne fais plus parce qu'on ne sait pas comment se comporte la personne Ă  cĂŽtĂ© de l'alimentation vivante. Donc, je ne veux pas aprĂšs aller sur d'autres dĂ©bats. Par contre, ce que j'aime bien, c'est qu'aujourd'hui, on a accĂšs Ă  de plus en plus de recherches scientifiques et scientifiques, gĂ©nĂ©ralement, ça calme les gens. Donc, je leur dis, allez voir cet article ou je leur partage cet article. Je leur demande aussi sincĂšrement, est-ce qu'ils trouvent que moi, personnellement, j'ai l'air plus Ă©panouie maintenant qu'avant ou pas ? Peut-ĂȘtre que je ne vois pas. Il y a eu des fois oĂč, effectivement, il y a eu une pĂ©riode il y a deux ans, il y a un an et demi, deux ans, oĂč j'Ă©tais vraiment trĂšs fatiguĂ©e et un peu, entre guillemets, un peu dĂ©nutrie. Et il y a des personnes qui m'ont interpellĂ©e et ça m'a permis de rectifier parce que moi, je ne le voyais pas. Et puis, c'est ce qu'on disait, c'est que de toute façon, c'est un Ă©quilibre. rien n'est radical. Ça peut ĂȘtre, ben oui, mais tu comprends, laisse-moi vivre cette expĂ©rience, j'ai besoin d'essayer, j'ai besoin de voir, j'ai besoin de... Mais quand mĂȘme, on ne va pas faire les bĂ©nis oui-oui, c'est qu'on sait trĂšs bien qu'un enfant qui boit du coca et mange des bonbons, ça pose des problĂšmes Ă  personne, il est loyeux, heureux et tout ça. Si l'enfant n'a jamais bu de coca Ă  9 ans, ce qui est le cas par exemple de Zia, ben... Mais est-ce qu'elle a ce qu'il faut comme lien social ? Oui, vous n'en faites pas. Elle a ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    On est rapidement pointé sur ces cartes des stéréotypes.

  • Speaker #0

    MĂȘme si c'est stĂ©rĂ©otype, on sait qu'ils sont mauvais pour la santĂ©. Oui,

  • Speaker #1

    mais tout de suite, on est pointĂ© lĂ -dessus. Il faut sortir de ça. Il faut bien garder ses convictions personnelles assurĂ©es. Moi, toi, tu ne cites pas de personne. Aujourd'hui, pour moi, l'ignorance est un choix, franchement. Donc, c'est important de se documenter, de s'informer, de lire des livres. Moi, tout ça, ça a commencĂ© au tout dĂ©but des annĂ©es 2000, il n'y avait strictement rien. Mais aujourd'hui, il y a une surabondance d'infos. Donc dĂ©jĂ , il y a Internet avec tout ce que vous pouvez. Maintenant, grĂące Ă  l'IA, vous pouvez traduire des choses trĂšs facilement en anglais, parce qu'il y a beaucoup de ressources en anglais, plus qu'en français. Pour traduire des choses d'anglais en français, il y a beaucoup de films. intĂ©ressant qui sortent, je trouve. Et aussi, vous pouvez poser des questions scientifiques Ă  ChatGPT ou Ă  une autre IA qui va vous apporter des rĂ©ponses. Aujourd'hui, on ne peut pas ĂȘtre ignorant.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai quand mĂȘme un petit bĂ©mol par rapport Ă  ce que tu dis parce que d'accord, l'ignorance est un choix, mais tu ne peux pas obliger les gens. Enfin, voilĂ , toi, tu as remis ton alimentation en question. Tu as remis l'Ă©ducation en question, tu as remis plein de choses au niveau social en question. Tu as des gens, ils ne le font pas, ils n'en ont pas envie, ce n'est pas ce qui les intĂ©resse. Peut-ĂȘtre qu'eux, ils vont remettre en question d'autres choses, mais on ne peut pas obliger les gens non plus Ă  apporter le mĂȘme intĂ©rĂȘt Ă  l'alimentation que nous on apporte en fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas ça que je veux dire.

  • Speaker #0

    Par contre, quand on arrive en face des gens, c'est de montrer qu'Ă  la fin de la conversation, mĂȘme si on n'est pas d'accord, C'est qu'il reparte en se disant « Ok, c'est bon, j'ai vĂ©rifiĂ© qu'il a ses propres opinions et qu'il n'est pas endoctrinĂ©. » C'est ça pour moi qui est intĂ©ressant, tu vois. Ou que « Ok, il avait peur pour ma santĂ©. » Il s'est bien rendu compte que moi, c'Ă©tait justement une dĂ©marche de santĂ©. Il n'Ă©tait pas en train de me mettre en danger. Tu ne fais pas un sport extrĂȘme quand tu consommes de l'alimentation vivante. Non, mais c'est vrai. Parce qu'il y en a, quand tu les entends, c'est vraiment ça, en fait. Parce qu'il y a des moments donnĂ©s dans ta vie aussi oĂč tu es dans ce qu'on appelle un espace
 tu es un peu considĂ©rĂ© comme un public Ă  risque. Tu vois, comme par exemple, quand tu viens d'avoir un enfant, quand tu sors d'une maladie oĂč tu es quand mĂȘme assez affaibli, quand tu commences Ă  vieillir. Donc, on se dit, oh lĂ  lĂ , mais c'est des gens qui sont en fragilitĂ©. Donc, ils sont plus facilement, on peut les endoctriner plus facilement. C'est des pĂ©riodes de vie oĂč tu te poses plus de questions. Donc, voilĂ , Ă  savoir oĂč tu trouves tes rĂ©ponses. Moi, je ne remets jamais en question la lĂ©gitimitĂ© de la personne en face. Évidemment, si c'est vraiment de l'ingĂ©rence, tu ne peux pas empĂȘcher les gens de faire de l'ingĂ©rence. Par contre, toi, tu peux poser tes limites. Mais j'ai souvent remarquĂ© que c'Ă©tait plus du questionnement et vraiment de la curiositĂ©. C'Ă©tait plus ça.

  • Speaker #1

    Pourquoi je dis que l'ignorance est un choix ? Pourquoi je parle de ça ? C'est qu'il faut quand mĂȘme avoir conscience de quelque chose. C'est qu'aujourd'hui, quand tu vas de ton domicile Ă  ton travail, tu vas croiser cinq McDo et quatre pubs pour des aliments transformĂ©s. Donc ça fait dĂ©jĂ  neuf injonctions. Tu vas aller au pot avec tes collĂšgues, tu vas aller au repas. On est baignĂ© dans une culture qui n'est pas forcĂ©ment sur une alimentation santĂ©. Et c'est pas dans les films. C'est le fond. de notre culture, que ce soit du commercial, de l'artistique, du professionnel dans les milieux dans lesquels on est. Donc, c'est prĂ©sent, omniprĂ©sent partout. Est-ce que tu vois un bouquet de carottes sur une pub Ă  quatre ? Enfin, sur un panneau ? Non, tu vois un hamburger. Donc, notre cerveau est impactĂ© par ça. Donc, en fait, il y a quand mĂȘme, pour reprendre un autre cap, dans cette espĂšce d'ocĂ©an d'informations dysfonctionnelles, quelque part,

  • Speaker #0

    Ça demande de la motivation.

  • Speaker #1

    Ça demande de garder un cap et d'aller se documenter un petit peu, d'aller se garder, se rassurer soi-mĂȘme. Et quand on est rassurĂ© soi, on rassure trĂšs facilement les autres. Et puis, on va moins avoir de questions ingĂ©rentes, je pense, quand on est sĂ»r de soi. On va moins avoir de personnes qui cherchent Ă  vous dĂ©stabiliser. Par contre, c'est l'histoire de... Les gens essaient de vous ramener.

  • Speaker #0

    Avec eux ?

  • Speaker #1

    Avec eux, parce que vous leur échappez quelque part, que ce soit la famille ou les amis.

  • Speaker #0

    Mais parce que voilĂ , c'est une peur de non-connexion. Moi, je vois, tu vois, pas plus tard qu'hier, il y a une dame qui est passĂ©e Ă  la maison qui n'a absolument... qui ne sait mĂȘme pas ce que c'est que l'alimentation vivante, mais parce que sa fille lui a appris qu'elle Ă©tait vĂ©gane et qu'elle m'a entendu associer le terme les algues au vĂ©ganisme. Pour faire plaisir Ă  sa fille, elle a achetĂ© le livre et je pense qu'il y a aussi cette peur-lĂ  Ă  l'extĂ©rieur de... ils ont peut-ĂȘtre peur de ne plus arriver Ă  nous rejoindre. Une crainte de connexion. Pour moi, quand il y a un gĂ©rant, c'est vraiment qu'il y a une inquiĂ©tude derriĂšre qui peut ĂȘtre assurĂ©e. IntĂ©grer l'alimentation vivante dans la vie sociale, c'Ă©tait le regard des autres et les questions que peuvent avoir les autres. Mais il y a aussi, par exemple, quand tu as une vie mĂ©tro-boulot-dodo, Donc nous, on a des stratĂ©gies, on a des solutions, des astuces Ă  proposer par rapport Ă  ça. La premiĂšre astuce, c'est dĂ©jĂ , comme on a dit, c'Ă©tait ce que tu as dit, c'Ă©tait d'amener un plat et de le partager.

  • Speaker #1

    Ça, ça me fait toujours plaisir.

  • Speaker #0

    Ça, ça fait super plaisir. On fait dĂ©couvrir des choses et les gens adorent. Alors lĂ , des anecdotes, on en a plein, donc on va faire un Ă©pisode anecdotes. C'est ça. AprĂšs, il y a un truc qui est super important, c'est... Tu l'as dit aussi, donc c'est les encas avant de sortir pour ne pas craquer. Et l'autre truc, c'est planifier ses repas. Oui. Chose en laquelle tu excelles. Oui, c'est le premier. Non, ce n'est pas lui, c'est moi. Mais voilĂ , planifier ses repas, ça, c'est quelque chose aussi. Comme ça, tu es sĂ»r. Si tu planifies Ă  l'avance, c'est plus facile de te motiver, si c'est planifier Ă  l'avance, de te faire ta salade ou ton jus ou ton smoothie ou ton poke bowl. que si tu ne planifies rien et que lĂ , c'est comme tu dis, c'est la facilitĂ©. Tu as neuf sollicitations. Tu vas t'arrĂȘter, prendre ton sandwich. Ça, c'est vraiment planifier. Et on revient toujours Ă  la mĂȘme chose. Il y avait une astuce, c'Ă©tait pratiquer la flexibilitĂ©.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'est s'adapter aux situations sociales. On a l'habitude de faire la fĂȘte avec des bulles. Maintenant, il y a les kombucha. On n'est plus obligĂ© ni de prendre la biĂšre, ni du champagne.

  • Speaker #1

    Les gens aiment bien. Moi, on amÚne souvent des... Il y a des années, il y a les 15 ans, tout ce que tu pouvais trouver, c'était la pibule, parce que c'est bio. Il n'y avait pas trop de propositions.

  • Speaker #0

    Champomy.

  • Speaker #1

    Oui, en non-bio, mais c'est la mĂȘme chose.

  • Speaker #0

    C'est un peu bio,

  • Speaker #1

    l'autre pas bio. Aujourd'hui, il y a quand mĂȘme beaucoup plus de propositions, de festifs. en alimentation vivante. Et alors, je reparle de Bali et d'Ubud, mais si un jour, vous avez envie de voir jusqu'oĂč ça peut aller de faire l'alimentation vivante en festif, payez-vous un voyage Ă  Bali et passez une semaine Ă  Ubud, oĂč lĂ , il y a des restaurants qui font des trucs mais complĂštement incroyables en cru. Et nous, ça nous a Ă©tonnĂ©s, ça nous a motivĂ©s, ça nous a donnĂ© envie d'aller encore plus loin. Et on a eu la chance de faire une interview. On pourrait peut-ĂȘtre la mettre en rĂ©fĂ©rence avec Sayuri. Il y a un cĂŽtĂ© festif. Ce n'est pas triste. C'est aussi un moyen de donner envie aux autres. C'est quelque chose de joyeux. Et moi, le truc qui touche souvent les gens, c'est les couleurs. Quand on amĂšne quelque chose, c'est colorĂ©. Parce que quand on cuit, les couleurs changent. Ça devient plus fadasse. Et donc, c'est aussi avec ça qu'on peut... susciter de l'attirance et donner envie aux gens d'y aller. C'est pas dire les charmer mais quand mĂȘme...

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a un cĂŽtĂ© vraiment sĂ©duction qui est... qu'il faut assumer. Et pour participer, pour garder ça dans une vie sociale, je pense que c'est frĂ©quenter des passionnĂ©s. C'est ce qu'on avait dit dans un autre Ă©pisode, c'est sur les rĂ©seaux, retrouver des groupes, participer Ă  un atelier, Ă©duquer. Et il y a quelque chose qu'on n'a pas dit et pourtant on le pratique souvent, c'est qu'on peut aussi un petit peu bouger les structures. C'est-Ă -dire que souvent, tu fais, quand tu es invitĂ© chez des gens, quand tu invites chez toi, les personnes viennent et mettent les pieds sous la table. Mais tu peux trĂšs bien dire, OK, on mange ensemble ce soir Ă  7h, on se retrouve Ă  18h, on a dĂ©jĂ  fait chez ma tante, nous, on arrive avec les ingrĂ©dients et on prĂ©pare, ou en fait, des gens viennent chez nous et ils prĂ©parent avec nous. « Tiens, aujourd'hui, on va manger un tartare d'algues. » Ça te dit, tu viens une heure avant, comme ça, on apprend Ă  le faire ensemble. Et ça, les gens, ils adorent quand on fait ça. Donc vraiment, c'est


  • Speaker #1

    On l'a fait souvent.

  • Speaker #0

    C'est les invitĂ©s dans votre nouveau mode de vie. Ça me semble le plus


  • Speaker #1

    Tu es allĂ© mĂȘme plus loin, toi. Tu es allĂ© avec quelqu'un, mĂȘme jusqu'Ă  faire les courses, pour montrer quelqu'un qui n'Ă©tait pas ou peut aller en magasin bio. Et en fait, tu es allĂ© faire des courses avec une personne, tu es revenu
 avec les choses que tu avais achetĂ©es avec elle.

  • Speaker #0

    Et on a cuisiné.

  • Speaker #1

    On a cuisinĂ© ensemble et on a passĂ© la soirĂ©e ensemble. Donc, ça, c'est possible aussi. En fait, je pense que globalement, les personnes sont contentes d'apprendre des nouvelles choses. On a l'habitude d'ĂȘtre dans nos habitudes, d'ĂȘtre dans nos choses confortables, ce qu'on connaĂźt. Et puis, j'ai rarement eu des personnes qui m'ont envoyĂ© balader parce que j'essayais de leur transmettre. quelque chose de chouette ou de rajouter quelque chose dans leur vie ou de leur faire une proposition. VoilĂ , donc c'est important d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et quand on recrĂ©e la connexion, quand justement l'entourage commence Ă  interroger, quand on recrĂ©e la connexion, c'est trĂšs, trĂšs important de garder de la nuance. Parce que c'est vrai que si on se met Ă  la place de quelqu'un, moi j'imagine, je mange de façon complĂštement traditionnelle et j'ai mon enfant ou j'ai mon frĂšre ou ma soeur qui viennent me voir et qui me disent... Si on commence Ă  dire je ne consomme plus ça parce que ça donne le cancer, je ne consomme plus ça parce que ça rend ceci, parce que ça rend stĂ©rile. En fait, il y a un cĂŽtĂ© hyper alarmiste qui va... Ce n'est pas la mĂȘme chose de dire j'ai arrĂȘtĂ© de manger la viande parce que depuis que je ne mange plus de viande, je me rends compte que je me sens mieux, que je dors mieux, que je transpire moins, que ceci, que cela. Et la question d'aprĂšs, ça va ĂȘtre, ah ben oui, mais tu n'as pas peur. Tu n'as pas peur. de manquer de protĂ©ines, ben non parce qu'en fait la protĂ©ine, et lĂ  c'est lĂ  oĂč on commence l'Ă©ducatif, la protĂ©ine tu la trouves Ă  d'autres endroits, enfin c'est vraiment, oui pour moi c'est plus une question de, ça dĂ©passe si tu veux le cĂŽtĂ© alimentation, c'est vraiment comment tu, c'est une intelligence relationnelle et Ă©motionnelle qui fait que ben t'es sĂ»r de ton truc, t'es d'aplomb, t'as commencĂ© Ă , t'es bien lĂ -dedans, t'y crois, t'as envie de vivre l'expĂ©rience. Et c'est juste comment tu embarques avec toi un entourage. Mais si tu le montres du doigt en disant « Ton milieu, il est hostile parce que tu manges de la viande, parce que tu manges du poisson, parce que tu manges du gluten » , alors lĂ , tu vas droit dans le conflit.

  • Speaker #1

    Ce qui est important, c'est de rester dans le respect, dans l'accueil et dans la relation. Ce qui est important,

  • Speaker #0

    c'est de ne pas que l'autre se sente jugĂ©. Sinon, on ne veut pas ĂȘtre jugĂ©. Et que ça reste du dĂ©bat et de l'opinion. Et c'est beaucoup plus... fluide.

  • Speaker #1

    Oui, et pas d'idĂ©ologie, surtout pas. C'est trĂšs attention. Ça ne doit pas ĂȘtre idĂ©ologique. On n'est pas en train de dĂ©fendre une religion. On est en train de dĂ©fendre une façon de...

  • Speaker #0

    Tu vois, mĂȘme le terme dĂ©fendre, je trouve qu'il est trop fort. Pour moi, je suis plus en train de dĂ©couvrir et d'ĂȘtre gardienne d'un message et d'un mode de vie que de... Oui, que de dĂ©fendre quelque chose en fait.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Parce que ce n'est pas moi, si tu veux, qui fait que les jus de légumes, c'est bénéfique. C'est comme ça en fait, les jus, il faut s'ouvrir à l'expérience.

  • Speaker #1

    C'est la rĂ©alitĂ©. Et pour avoir tout ce recul sur 20 ans, les faits scientifiques, les actualitĂ©s ne font que confirmer le sens dans lequel on se trouve. Moi j'ai mĂȘme commencĂ© Ă  m'intĂ©resser Ă  ça mĂȘme, je parle de 2005, c'est le dĂ©but de mon activitĂ© professionnelle dans l'alimentation vivante. Et ça remonte Ă  2002-2003 oĂč j'ai vraiment commencĂ©. Et Ă  l'Ă©poque, j'Ă©tais l'ovni total dans le paysage, on Ă©tait cinq en France Ă  s'intĂ©resser Ă  ça. Enfin bref, c'Ă©tait vraiment dĂ©sertique.

  • Speaker #0

    Et lĂ , il y a un engouement et un intĂ©rĂȘt. Et il y a des Ă©tudes qui sortent rĂ©guliĂšrement. Donc, j'invite les personnes qui veulent s'Ă©duquer, d'ailleurs, Ă  aller sur notre blog.

  • Speaker #1

    Et à s'inscrire à nos objecteurs, parce que dÚs que des actualités sortent, nous, on les relaie.

  • Speaker #0

    On les relaie. Allez aussi sur notre groupe Telegram, si vous avez envie d'interagir avec nous. Mais on veut aussi ĂȘtre source de propositions et de passerelles entre des milieux trĂšs Ă©duquĂ©s amĂ©ricains, Ă©ventuellement, qu'on connaĂźt. avec des personnes qui sont les leaders mondiaux dans leur domaine et de la vulgarisation. Donc voilĂ , sur notre blog, dans notre newsletter et sur le groupe Telegram, on va pouvoir partager ce genre de choses. Mais je suis intimement convaincu que ça va continuer Ă  aller plus loin. Et en fait, comme on voyage beaucoup, on voit ce qui se passe dans les autres pays. En France, je le dis toujours, on a une inertie monumentale au niveau gastronomique et culinaire de par la richesse et la diversitĂ© qu'on a, fait que les autres... culture ou les autres mouvements ont du mal Ă  rentrer et Ă  se faire frayer un chemin. Et vous passez la Manche, vous allez Ă  Brighton, qui est en Angleterre, qui est une ville oĂč il y a trĂšs diffĂ©rentes des villes françaises. Il y a des rues entiĂšres avec des magasins de seconde main. Et la moitiĂ© des restaurants sont sur des options vĂ©gĂ©tales. Mais c'est Ă  quelques centaines de kilomĂštres de Paris. Donc, c'est trĂšs liĂ© Ă  la culture. Et chez nous, juste quand on voyage, nous, on voit que... Et lĂ , on revient d'Asie. Quand on voyage, on voit que nous, on est Ă  la bourre en France. Non, mais c'est vrai, les tendances Ă  l'Ă©tranger sont beaucoup plus ancrĂ©es et ça va venir chez nous plus tard.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Ça te va si on conclut ? Parfait. Alors,

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a brossé différents un peu tous les aspects.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu sais de quoi on parle dans 15 jours ?

  • Speaker #0

    Non, tu vas me le dire.

  • Speaker #1

    Je te l'apprends. Donc, dans 15 jours, vous allez nous retrouver pour une séquence témoignage comment l'alimentation vivante a changé ma vie.

  • Speaker #0

    VoilĂ , on va avoir beaucoup de choses Ă  dire.

  • Speaker #1

    La tienne, la mienne. Donc, on aura pas mal de choses Ă ... À vous partager parce que nous, ça a vraiment imbibĂ© toute notre vie.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    VoilĂ .

  • Speaker #0

    Donc, Ă  trĂšs bientĂŽt. À trĂšs bientĂŽt. On est contents si vous avez des interactions, des questions ou des suggestions Ă  nous proposer. N'hĂ©sitez surtout pas.

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