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9. Témoignage : Comment l'alimentation vivante a changé ma vie cover
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Rock'n Rawl

9. Témoignage : Comment l'alimentation vivante a changé ma vie

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52min |27/04/2025
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Rock'n Rawl

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52min |27/04/2025
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Description

Dans cet épisode intimiste de Rock’n Rawl, Aurélie Viard et Eric Viard partagent, chacun à leur manière, comment l’alimentation vivante a profondément transformé leur vie : santé, énergie, rapport au corps, et à la nature. 🌿


Ils reviennent sur : ✨ Les difficultés qu’ils ont traversées avant de découvrir ce mode d’alimentation 🍓 Leurs premières expériences avec l’alimentation crue et vivante 💡 Ce que cela a changé dans leur quotidien, leur vitalité, leur équilibre émotionnel 🔄 Et pourquoi aujourd’hui, ils ne reviendraient en arrière pour rien au monde


💬 Un épisode sincère, inspirant, pour tous ceux qui se demandent si manger vivant peut réellement faire la différence.


📅 Disponible dès maintenant sur YouTube, Spotify, Deezer, Apple Podcasts et toutes les plateformes audio.

📌 Retrouvez nos anciens épisodes et nos ressources pratiques sur www.biovie.fr ou via le lien en bio.


🎧 Écoutez, partagez, et laissez-nous un commentaire :

➡️ Est-ce que vous aussi, votre alimentation a transformé quelque chose en vous ? On a hâte de vous lire.


#RocknRawlPodcast #AlimentationVivante #TémoignageSanté #AurélieViard #EricViard #ChangerDeVie #Vitalité #MieuxManger #PodcastSanté #AlimentationNaturelle #TransformationPersonnelle


Profitez bien !


Si vous voulez regarder ce podcast, il est disponible en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/@biovie_alimentation_vivante

Et pour plus de contenus retrouvez nous sur Instagram : https://www.instagram.com/rocknrawl_podcast/ https://www.instagram.com/biovieofficiel/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, aujourd'hui on vous retrouve pour un épisode qu'on pourrait appeler « Ma vie, mon œuvre » . On va parler, en fait là ça va être un épisode pur témoignage, c'est comment l'alimentation vivante a changé ta vie, la mienne.

  • Speaker #1

    Et rentré dans notre vie aussi.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait pareil, plusieurs sections pour que ce soit bien structuré. Donc, on va parler un petit peu, nous on va se représenter, dire qui on est. Moi, je m'appelle Aurélie Viard.

  • Speaker #1

    Moi, je m'appelle Éric Viard.

  • Speaker #0

    Donc, tu es le fondateur d'une boutique en ligne qui s'appelle Biovie, qui est là pour végétaliser l'assiette et passer à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Pour aider, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, pour aider. Et tu as commencé cette boutique il y a 17 ans. Moi, j'étais rejoint il y a 11 ans.

  • Speaker #1

    J'ai commencé Biovie en mars 2007.

  • Speaker #0

    Joyeux anniversaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, exact. On n'a même pas fait, dis-donc.

  • Speaker #0

    Mais là, on est en train d'enregistrer. Ça ne va pas sortir en mars. Mais tant pis. Joyeux anniversaire quand même, BioVie.

  • Speaker #1

    Et j'ai commencé en 2005, les premiers stages d'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, avant BioVie.

  • Speaker #1

    Ça fait 20 ans. Oui, oui. Voilà. Oui, avant parce qu'après, j'ai fait les stages et après, ça m'a donné envie d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Donc ça, tu vas nous raconter ça. Moi, je t'ai rejoint il y a 11 ans maintenant. Ça passe vite quand même. et donc alors tu nous racontes un peu tes découvertes et tes premiers contacts avec l'alimentation vivante. Moi, après, je raconterai aussi. Je vais me permettre de te recadrer parce qu'en fait, on a décortiqué en plusieurs chapitres.

  • Speaker #1

    Oui, OK.

  • Speaker #0

    Et ensuite, c'est vraiment ta découverte et les premiers contacts. Ensuite, on ira sur les bienfaits que tu as observés dans ta vie qui peuvent être différents suivant les âges puisque ça fait quand même 20 ans que tu la pratiques et les défis que tu as rencontrés et ceux que tu as surmontés. Et après, on va voir la place que ça aura pris dans ta vie sociale et professionnelle. Ça va être simple. Et si c'était à refaire ou qu'est-ce que tu aimerais juste transmettre aujourd'hui, le plus important pour toi ? Donc, c'est d'abord toi et après moi.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Tu n'hésites pas à me couper.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    Je vais m'interrompre. Moi, c'est simple. Ça fait depuis l'âge de 20 ans que j'ai une alimentation à base végétale. Quand j'ai découvert que... Mais on m'avait menti. À l'âge de 20 ans, on m'a toujours fait croire qu'il fallait que je consomme des produits animaux pour être en bonne santé. Et un jour, j'ai rencontré quelqu'un qui était sur ce type d'alimentation depuis qu'elle était née. Et là, j'ai eu un espèce de choc. Je me suis dit, mais en fait, on m'a raconté des conneries. Donc, c'est parti de là, à l'âge de 20 ans. Après, la circonstance exacte pour laquelle je me suis tourné vers l'alimentation vivante, à l'époque, ça a été pour accompagner un proche qui avait une maladie grave. un cancer et j'ai fait beaucoup de recherches pour l'aider. Et je suis venu, à travers ces recherches, à rencontrer tout le travail de Brian Clément, Victor Askewinkas, Anne Wigmore, enfin tout ce qui se faisait, un institut de santé hypocrate aux États-Unis. À l'époque, c'était vraiment les débuts d'Internet. C'était pas du tout du tout comme... Il n'y avait pas de chaîne YouTube, il n'y avait pas de Facebook, il n'y avait pas de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    On avait le Minitel. Mais il n'y avait pas de 36,5 euros au foot,

  • Speaker #1

    ça n'existait pas. Non, ça n'existait pas, ça n'avait pas... Donc en fait, il y avait peu de ressources disponibles, mais quasiment tout était en anglais. Donc j'ai découvert un petit peu tout ce que faisait la société Hippocrate et il n'y avait pas, comme je dis, les réseaux sociaux et tout. Et c'est parti de là, en fait. mon intérêt il est parti de là et ayant une formation scientifique je me suis intéressé à toute la science qu'il y avait derrière ça et voilà à l'époque j'avais très très peu de moyens je travaillais à temps partiel à mi-temps même parce que je faisais l'école à la maison avec mes premiers enfants et donc la seule façon que j'ai eu je me suis dit je voulais avoir un témoignage direct et pouvoir parler avec des personnes qui... Je pratiquais ça et j'ai organisé en 2005 le premier stage d'alimentation vivante en France en invitant justement Brian Clément à venir partager ça avec qui voulait. Et à l'époque, voilà, j'étais pas...

  • Speaker #0

    Mais quand tu as partagé ça, tu as été surpris du nombre de personnes qui ont répondu à l'appel. Parce que je me souviens bien, ce que tu m'as raconté, c'était une petite annonce dans un biocontact.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, j'étais salarié à l'époque dans une association de développement de l'agriculture biologique. Moi ça fait 30 ans que je suis dans le bio et j'avais même pas de structure, rien, je savais pas comment faire et j'ai juste dit ok je vais écrire un article sur l'alimentation vivante dans une revue dans le bio contact et j'ai eu 40 personnes qui sont venues de toute la France et ça m'a carrément scotché quoi sur ce premier stage. J'ai enregistré avec, mais il n'y avait pas tout le matériel qu'on a aujourd'hui. J'ai enregistré tout le stage sur deux jours et j'ai mis à disposition gratuitement aux gens. Et là où ça a vraiment démarré, c'est que cette personne a vu ma motivation. Il m'a dit écoute, tu sais quoi, pour développer ça en France, nous on va faire quelque chose, c'est qu'on va t'offrir les droits d'édition de cuisine vivante pour une santé optimale. C'est-à-dire qu'on te donne les fichiers, tu te débrouilles, tu les traduis et tu les édites pour faire ce livre. parce qu'il a bien vu qu'en France, on était beaucoup sur les recettes. Et donc, il n'y avait pas de ressources, il n'y avait rien, rien. Il y avait besoin qu'il y ait un livre en langue française. Et le tout premier projet, ça a été de trouver des sous, de rassembler de l'argent pour éditer ce livre. Et à l'époque, il y en avait pour entre 20 et 25 000 euros, si je me souviens. Et donc, comme je n'avais pas du tout l'argent, j'ai cherché une façon de... de rassembler les fonds pour éditer ce livre. Et la façon que j'ai trouvée, c'est de devenir revendeur du germoire Easy Green, qui est un germoire automatique. Et ça a commencé l'aventure.

  • Speaker #0

    Et le devis a commencé comme ça.

  • Speaker #1

    Et BioVie date deux ans après ce premier stage. On a fait un deuxième stage en 2006. Et là, ça a démarré à ce moment-là. Et le Cuisine vivante pour une santé optimale, de mémoire, il a été édité, je crois, l'année de création de BioVie en 2007.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu te souviens de ton tout premier repas cru ?

  • Speaker #1

    Très bien, je me souviens très bien parce qu'à l'époque où j'ai commencé à m'intéresser à ça, j'ai Jean Briffaut et Danny Cullot qui sont passés sur un trajet là où je vivais. C'était sur leur route et ils allaient de Rouen à Genève pour écouter une conférence. Alors Jean Briffaut, c'est un ami, je me dis mais attends, il fait 900 kilomètres aller-retour. pour écouter une conférence et sur le trajet, donc c'était Brian Clément qui était là et c'était pour ça que j'ai découvert. Et Jean, donc il y a une conférence et il y avait un intérêt de cuisine et au trajet retour, il s'est arrêté aussi et il a dit écoute, je vais te faire un repas cru avec ce que tu as chez toi. Donc il a pris les ingrédients qu'il y avait dans ma cuisine et il m'a préparé avec Danny un repas cru. Et ça m'a scotché. Qu'on puisse faire un repas cru, mais je n'avais rien acheté de spécial. On avait juste pris ce qu'il y avait dans les placards. C'était juste la manière de les préparer. Et d'un seul coup, j'ai trouvé ça accessible. Et que c'était juste une nouvelle façon de réfléchir un petit peu et de voir les aliments de sa cuisine différemment. Et voilà, c'était un petit peu avant ça. Mais là, c'était mon premier repas cru. Et voilà, donc c'est parti de là. Et par la suite, Biovia a grandi. Moi, j'ai vendu en tout cas des easygreens comme activité principale pendant plusieurs années. Et après, ça s'est diversifié quand on a commencé à travailler ensemble. Mais pendant des années, c'est resté très, très confidentiel. C'est resté tout petit. Oui,

  • Speaker #0

    c'était pour la niche d'initié-initié.

  • Speaker #1

    Oui, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'en fait, tu n'arrives pas... C'est marrant comme tu racontes parce que Je te demande de parler de toi et en même temps, tu parles de biovie, comme si ce n'était pas dissociable. Oui, oui. C'est assez rigolo. Tu veux que je reprenne ? Non, non, c'est très bien. Il n'y a rien à reprendre. C'est très bien. Et donc, de mon côté, découvrir tes premiers contacts avec l'alimentation vivante, alors ça a été... Alors, c'est marrant parce que comment moi, je suis passée d'alimentation vivante, ça a été du jour au lendemain. Mais plus je regarde comment ce qui s'est passé et comment surtout moi, je m'en rappelle. Ça a été quand même un cheminement qui a éclos d'un coup. C'est-à-dire que ma plus grande fille, qui était en CE2, commençait à avoir des troubles de croissance. Pas que des troubles de croissance, c'est-à-dire que tous les matins, pile à 11h, elle tombait dans les pommes. Il y avait une chute de tension. Donc, j'ai été alertée par sa maîtresse. Le médecin, pas grand-chose à dire dessus. Heureusement, il n'a pas prescrit plein de trucs de compléments ni rien. Et en fait, moi, à ce moment-là, j'ai commencé un poste dans un magasin bio où j'étais en remplacement pour compléments alimentaires et cosmétiques. Et en fait, c'était un univers, mais que je ne connaissais absolument pas les compléments alimentaires. Alors, j'avais grandi à la campagne, donc je savais qu'il y avait des plantes que tu prenais à tel moment. Ça s'arrêtait là, tu vois, c'était tilleul pour calmer. Et en fait, dans ce magasin bio, il y avait un naturopathe qui venait pour conseiller les gens dans leurs achats au niveau complément alimentaire. Et une dame est venue en fauteuil roulant, elle avait une sclérose en plaques. Et cinq semaines plus tard, je connaissais bien cette maladie. Il y avait une personne dans ma famille qui avait cette maladie-là. Je savais que c'était une maladie qui était dégénérative et fatale, surtout. Et que c'est très, très, très dur pour l'entourage. Et en fait, cinq semaines plus tard, cette femme est revenue. Elle marchait avec une canne. Et alors là, moi, ça m'a fait un espèce de bug. Donc, je suis allée voir le naturopathe. Et en même temps, je remettais en question mon alimentation. Parce qu'il était... traditionnelle mais qui était quand même... Enfin, c'était déjà du fait maison, j'étais déjà très sensible au bio. Mais j'avais ce problème que j'avais la sensation d'échouer à nourrir ma fille, en fait, parce qu'elle ne grandissait plus, elle faisait ses chutes de tension et sa courbe de croissance était vraiment stoppée. Et donc, c'est là où en fait il m'a dit... Donc je suis allée voir le naturopathe et le naturopathe m'a dit « mais en fait, tu peux améliorer ton état de santé en changeant ton alimentation » .

  • Speaker #1

    Tu peux redire la phrase parce qu'elle est tellement importante, cette phrase, et il y a beaucoup de personnes qui...

  • Speaker #0

    Tu peux améliorer ton état de santé en changeant d'alimentation. Ce qui, en fait, est complètement logique, puisque on sait tous qu'on aggrave notre état de santé en mangeant certains aliments.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ça a commencé comme ça. Et puis, ça s'est arrêté là. C'est-à-dire que moi, j'ai juste réformé les petits déjeuners. Donc, j'ai fait des petits déjeuners protéinés pour ma fille. Ça a été assez spectaculaire parce qu'en très peu de temps, même pas une semaine, elle n'a plus fait de chute de tension et elle a repris un peu du peps. Après, sa courbe de croissance s'est reprise. Mais j'étais persuadée, ça aussi c'est super important, c'est que comme je la nourrissais, j'étais persuadée que je faisais de mon mieux et que je faisais tout ce qui était bien. C'était les céréales complètes, avec le lait qui va bien, la confiture. qui va bien, le beurre qui va bien, le pain complet qui va bien, du sucre, du sucre, du sucre, du sucre. Bref, voilà. Et donc, ça en est resté là. Donc, j'ai juste un peu modifié l'ordre des aliments, des aliments qu'on ne mangeait plus. Mais il n'y avait vraiment rien de… Et j'ai déménagé. Et la première chose que j'ai déménagé, c'est ma cuisine. Et je me suis retrouvée deux mois sans cuisine. Et j'étais sans cuisine en plein été. Et là, je n'avais pas mes enfants. Mes filles étaient chez leur papa. Et j'ai commencé à manger un peu à la sauvage, ce qui m'attirait. Et donc, j'ai commencé à manger que des fruits. Mais c'était vraiment... Tu calculais du tout ? Non, mais je ne savais même pas. Je ne me posais aucune question. Et là, j'ai commencé à sentir... Je ne faisais pas lire, mais j'avais beaucoup plus d'énergie. Donc, je me suis dit, oui, c'est la motivation du déménagement. Donc, j'ai oublié un petit épisode. C'est qu'en fait, il m'a dit ça. Il m'a dit, tu peux améliorer ton état de santé en change d'alimentation. Et la deuxième chose qu'il m'a dit, qui est alors pour moi, du jour au lendemain, j'ai complètement arrêté de manger et viande et poisson. Ça a été, tu n'as pas besoin d'animaux pour avoir de protéines. Et moi, depuis que je suis toute petite, je m'obligeais quelque part à manger de la viande. Le poisson, non, j'aimais ça. Mais je m'obligeais à manger de la viande pour être en bonne santé. donc ça, ça a été vraiment révolutionnaire pour moi Donc, du jour au lendemain, début juin, j'arrête de manger de la viande et du poisson. Après, je ne mange que des fruits. Et en septembre, je tombe sur une vidéo qui s'appelle « La vie en abondance » , complètement par hasard. C'était une époque où je commençais aussi un peu le développement perso et tout ce qui était spirituel. Et là, j'en ai pleuré en fait. Cette vidéo, j'en ai pleuré. Et donc, Irene, à cette époque-là, je ne la connaissais pas personnellement. Son livre n'existait pas encore, mais il y avait cette vidéo qui avait été faite par Karine, Christophe et Yann. Et donc, c'est commencé comme ça. Et après, comme toi, j'ai commencé à faire mes recherches. Et là, j'ai passé une année où je n'ai fait que expérimenter. Alors là,

  • Speaker #1

    expérimentation... Il a mentionné, moi, j'ai fait un an et demi, 100%.

  • Speaker #0

    Alors, une année, mais alors, mais... expérimenté total, donc monodiète, jeûne, jeûne sec, amaroly. L'amaroly, pour ceux qui savent pas, c'est les soins par l'urine, en externe, en interne. Ça a été vraiment la totale pendant un an. Et au bout d'un an, j'ai rencontré M. Grenz-Germet. Et pour le premier contact avec l'alimentation vivante, vraiment la première fois où j'ai mangé un repas en alimentation vivante, c'est arrivé très tard en fait. Parce qu'au début, c'était vraiment du nain. N'importe quoi, c'était vraiment du brut de décoffrage, tu vois. Et je crois que c'est arrivé, ça faisait huit mois que je mangeais brut et cru, tu vois. Et ça faisait huit mois où je suis allée à une rencontre à Toulouse, il y avait un petit marché. sur la prairie des filtres, un petit marché végétarien et vegan. Donc là, il y avait un stand où en fait, il y avait quelqu'un qui proposait que des choses crues. Donc, c'était que des jus. Il y avait des jus, il y avait des pâtes et tournesols, il y avait des crackers, il y avait des salades. C'est vrai, enfin des spaghettis, des fameux spaghettis de courgettes qu'on commence tous par là. Donc voilà, c'est comme ça que j'ai découvert. Est-ce que toi, tu peux continuer en disant les premiers ? bienfaits que tu as observés et ensuite pourquoi, en fait, pour quels bienfaits tu y restes ? Parce que c'est différent, les deux sont différents.

  • Speaker #1

    Alors moi, il s'est passé un truc que je n'ai pas mentionné mais dont je vais parler là pour faire le raccord avec ta question, c'est que moi, j'ai eu des bienfaits rapidement et je me suis dit, ok, il faut que je fasse ça à plein pot. Et donc, je suis resté un an et demi à 100%, mais de façon religieuse et extrémiste, vraiment. Parce que pour moi, si je...

  • Speaker #0

    Et dans ce côté religieux extrémiste, il y avait aussi où tu faisais du prosélytisme autour de toi ? Oui, oui. Tu voulais convertir tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, et puis à cette époque-là, oui, oui. Et parce que j'ai eu ces bienfaits. En commençant à manger cru, j'ai eu ces bienfaits-là. Je te coupe,

  • Speaker #0

    mais parce que de façon mathématique, si on part du principe qu'avec le temps, ça s'agit... Et que déjà, là, tu es bien à fond et tu arrives bien à persuader. Donc, à l'époque, j'ose à peine imaginer. Tu devais être juste un tout petit peu lourd avec ça, non ?

  • Speaker #1

    Légèrement. Oui, j'ai expérimenté les bienfaits très rapidement en faisant des tentatives, un peu des essais comme toi. Et je me suis dit, bon, il faut que j'aille à fond et que je reste là-dessus parce que je ne veux pas perdre ces bienfaits sur tout, là.

  • Speaker #0

    Tu peux les citer ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, moi, les bienfaits, c'était surtout... J'ai eu beaucoup de bienfaits sur le... J'avais régulièrement des maux de tête, mais une ou deux fois par semaine.

  • Speaker #0

    Migraineur.

  • Speaker #1

    Oui, migraine. Et j'avais des espèces d'épisodes complètement bizarres pendant lesquels je n'étais pas bien, j'avais un oséeux, mal à la tête. Ça arrivait à peu près une fois par mois. Et la seule solution que j'avais, c'était de rester couché pendant 10... dit 10-15 heures, quoi. Il fallait que je me couche au moins une journée de nuit ou une journée... Enfin, bref, il y avait un... Et j'étais vraiment mal et je devais prendre des anthalgiques, ça ne passait pas et j'étais incapable de rien faire.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est la définition. Pour ceux qui n'ont pas la chance de faire des migraines, on va définir une migraine, c'est avec le moindre bruit et hyper irritant.

  • Speaker #1

    T'es obligé de tout faire, mais...

  • Speaker #0

    Dans le noir absolu, t'as l'impression qu'on te prend une... Tu sais, les trucs qu'on t'enfonce.

  • Speaker #1

    j'avais ça mais régulièrement les migraines et ça provoque des nausées j'étais incapable de voir la lumière et c'était des choses c'était cyclique dans ma vie je le sentais venir quand ça venait et c'était terrible là j'allais passer un seul quart d'heure pendant au moins une journée donc ça j'avais ça de façon cyclique après au niveau de la peau j'avais une peau qui était franchement pas terrible

  • Speaker #0

    Oui, tu avais des psoriasis. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais des psoriasis, des trucs pas cool. Ce n'était pas des maladies, mais pour moi, c'était des choses qui n'étaient quand même pas cool. Après, j'avais un sommeil de mauvaise qualité avec pas mal de réveils et tout ça. Et en fait, tu vois, moi, je me réveille sans réveil depuis des années, sauf quand on doit prendre un avion et qu'on doit le mettre à 5 heures du matin ou un truc comme ça. Mais c'était tout le temps le réveil et être dans le cirage pendant une demi-heure, trois quarts d'heure. Pour moi, c'est normal. J'étais au radar au début. Déjà, tu appuies sur le réveil comme dans les dessins animés. Tu as envie d'envoyer vers le site. Et là, je ne connais plus ça du tout.

  • Speaker #0

    C'est les premiers changements que tu as eu. Oui,

  • Speaker #1

    tous ces changements-là. Et j'étais tellement bien de ne plus avoir tout ça que je me suis dit, OK, il ne faut pas que je lâche et je vais rester à fond. Et à l'époque, mes trois premiers enfants étaient petits, quoi. Donc, il y avait un peu deux... Enfin, voilà, je prépare à manger pour eux, avec leur mère. Et puis, moi, je me faisais mes trucs, quoi, tu vois, à côté. Donc, c'était un petit peu radical, comme approche. Et j'avais envie que tout le monde passe par là, parce que j'avais vraiment des super bienfaits, quoi. Et toi, ça a été... Dicharron.

  • Speaker #0

    Alors, donc là, on a parlé des bienfaits physiques. Moi, j'ai eu beaucoup de bienfaits physiques et émotionnels. Alors, la première des choses, c'est que moi, si tu m'avais posé la question avant, si tu m'avais demandé si j'étais en bonne ou mauvaise santé, je n'avais pas des épisodes migraineux comme ça. Je t'aurais dit que j'étais quelqu'un en bonne santé. Mais j'étais quelqu'un en bonne santé qui avait des périodes menstruelles qui étaient mes... vraiment super douloureuse qui durait très longtemps. Pareil, j'étais couchée, je n'étais pas bien. Une fois, j'ai même fini à l'hôpital. Bon, parce qu'après, ce n'est pas le sujet de l'épisode, mais il y avait tout ce qui est... stérilés, pilules, qui font énormément de dégâts et qui ressortent à chaque période menstruelle. Et donc, moi, au début, tu m'aurais dit, est-ce que tu es en bonne santé ? Moi, je t'aurais dit, oui, je suis en super santé. Et en fait, quand j'ai commencé l'alimentation vivante, alors moi, déjà, la première chose qui m'a saisi, c'est la rapidité à laquelle les choses ont changé. Donc, la première des choses, c'est que j'ai eu, au niveau de ma peau, j'avais toujours des petits boutons, des petits trucs comme ça. Là, j'avais une peau, mais qui était vraiment super belle. Je transpirais plus comme avant, j'avais plus cette odeur, moi je sentais des pieds, c'était une horreur, une infection. Il y avait des soirées chez des amis où ils disaient « Ah mais tu peux te déchausser ? » Je leur disais « Non, non, mais vaut mieux pas pour vous, tu vois ? » Enfin, c'était vraiment handicapant de sentir des pieds comme ça. Et comme tu disais, le sommeil, et pareil, c'était… Je n'avais pas souvenir avant de me réveiller le matin d'aussi bonne humeur, avec l'envie de commencer la journée. avec cette envie d'aller de l'avant, commencer la journée, des idées beaucoup plus positives, moins d'idées noires. Et au fil du temps, j'ai eu des moments plus ou moins crus. Donc, pareil, la première année, mais à fond les ballons avec plein d'expérience. Après, quand on s'est rencontrés, je suis tombée enceinte assez rapidement. J'ai fait ma grossesse au cru, un peu en cachette. Déjà parce qu'il n'y avait pas de ressources et puis parce que deux, je n'avais pas envie d'avoir des réflexions d'entourage. Et je n'avais pas trop envie d'en parler. Et parce que les personnes qui avaient fait des grossesses crues me disaient surtout n'en parle pas pour ne pas attirer l'attention. Et je me suis vraiment écoutée. Et là, c'était... Après, c'est marrant parce qu'après, on m'a demandé, on m'a dit mais Aurélie, est-ce que tu pourrais faire un témoignage écrit, un livre sur une grossesse crue ou sur les premiers mois d'alimentation de ta fille ? Et en fait... c'est juste pas possible. Parce que c'est justement, c'est là où tu découvres quand tu es enceinte ou quand le bébé commence à se diversifier, à quel point c'est quelque chose d'individuel. Et la pire des choses qu'on puisse faire, c'est de faire un modèle universel pour les enfants. On va leur épargner ça, franchement. Parce que c'est juste pas possible, en fait. Ce qui va correspondre à un enfant ne correspondra pas à un autre. Un enfant peut être attiré par des trucs très... des oignons, des citrons à croquer dedans, des trucs comme ça. et et un autre pas du tout. Ça ne veut pas dire que c'est bon ou que c'est mauvais. On ne regarde pas. Les signes de santé ne sont pas les mêmes que quand tu vas voir un pédiatre traditionnel. Donc, c'est très, très délicat comme sujet. Et maintenant, après, j'ai passé, on va dire, j'ai commencé. Donc, il y a eu un an d'expérimentation à fond. Après, il y a eu la grossesse. Après, il y a eu trois ans d'allaitement. Et pendant toute cette période qui a duré huit ans, J'ai eu une relation à mon corps qui était super intense, où je savais exactement quoi faire, quand manger, quoi manger, pour rester en forme. Et j'ai vraiment eu l'impression que c'était un rythme de croisière. Et ça a changé il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai commencé à perdre mes repères. C'est-à-dire que moi, pendant ce temps-là, pendant toute cette période d'âge dont je parle, huit ans, mes aliments de prédilection, c'était quand même les fruits. mûres. Et on va dire que sur mon alimentation, j'étais allée à 65-70% sur les fruits. Et là, il y a deux ans, à peu près il y a deux-trois ans, j'ai dû modifier parce que je suis allée voir un ami naturopathe qui m'a dit « En fait, je pense que tu as des transformations liées au stress très intense que j'ai traversé. » et par la période de vie dans laquelle je suis où je suis en pré-ménopause, où là, j'ai un peu tes hormones qui font un peu n'importe quoi. Donc, il faut t'adapter. Et les fruits, ce n'est pas être majoritairement frugivore. En tout cas, moi, ça me correspondait plus. Donc là, j'ai vraiment eu besoin de transformer mon alimentation. Ce qui a été difficile pour moi, c'est que quand j'en parlais à l'extérieur, souvent on me donnait des conseils du genre, bah oui mais en fait tu vas être obligé, ça arrive à toutes les femmes qui ont entre 45 et 50 ans c'est l'époque où tu arrêtes d'être végétarienne tu vas devoir remanger de la viande, tu vas devoir remanger du poisson et moi j'arrivais pas du tout à me, enfin je me disais c'est impossible il va y avoir forcément une issue en fait il va y avoir forcément autre chose que j'ai trouvé aujourd'hui Mais j'ai quand même, je suis repartie avec mon bâton de pèlerin pendant presque un an et demi. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, à chercher.

  • Speaker #0

    À repartir dans cette période, à chercher, tester. Mais j'ai quand même gardé l'alimentation vivante parce que j'ai essayé de repasser et au cuit majoritairement. j'ai pas réussi la viande et le poisson, mais j'ai réussi de repasser au cuit et j'ai bien vu que ça m'allait pas en fait, que je recommençais à stocker des toxines, à m'alourdir dans tous les sens du terme, que ce soit au niveau psychique, au niveau physique, ça me correspondait pas du tout. Donc pourquoi je parle de ça ? Parce que c'est super important. Tu sais, c'est un peu comme si, pour moi l'alimentation vivante, c'est comme si tu vois, tu cherches ton amoureux, tu cherches ton âme sœur ou tu cherches le compagnon avec qui t'as envie de construire et tout ça. Et ça devient la quête de ta vie. Et puis, en fait, tu le trouves. Et là, tu dis, j'ai plus rien à faire. C'est un meuble, je le place dans ma vie et je continue ma vie. Non, en fait, tu vas devoir le nourrir. Il y a des fois où tu vas avoir des dos d'âne. Pareil, tu vois, je veux un enfant. Je veux un enfant, je veux un enfant, je veux un enfant. Tu tombes enceinte et tu dis, ça y est, je suis arrivée à mon but. Mais ma cocotte, tu ne sais pas ce qui t'attend après. Après, tu as un accouchement. après tu as la croissance de l'enfant tes mamans à vie, tout ça Pour moi, l'alimentation, c'est exactement pareil. L'alimentation vivante, ce n'est pas « Ok, j'adopte ça, je le fais à la lettre et puis ça va filer droit. » Non, parce qu'on a eu une période de stress qui était vraiment très intense. Et j'avais des outils qui dépassaient l'alimentation vivante. Et à un moment donné, les outils n'étaient plus adaptés à la quantité de stress qu'on subissait à ce moment-là. Donc, il a fallu retrouver, il a fallu repartir en recherche. Ce n'est pas quelque chose que tu prends et que tu appliques à la lettre et puis basta, tu ne t'en occupes plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça. C'est vivant. Et alors, moi, j'ai embrayé, j'ai fait les bienfaits observés dans ma vie et les défis que j'ai rencontrés. Et comment je les ai surmontés. Est-ce que toi, tu as eu des défis ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai eu un défi un peu étrange. auquel on ne s'attendrait pas, c'est que comme j'étais à 100% pendant un an et demi, j'ai commencé à... Alors, il y a tout un pan qu'on aborde rarement, c'est toute la partie relationnelle, émotionnelle, ouais, toute cette Ausha. Et moi, ce qui s'est passé, c'est que c'est comme si j'ai perdu une couche autour de moi de relation avec l'extérieur, en fait. Et donc, je suis devenu hypersensible. Et c'était presque gênant. Hyper actif,

  • Speaker #0

    tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais impacté émotionnellement fort par des choses. Les odeurs, le bruit, trop de lumière. Dès que quelqu'un montait le ton, etc. J'ai développé cette espèce d'hypersensibilité. J'ai fait des recherches là-dessus et c'est documenté. En fait, le psychologue qui accompagne les personnes à l'Institut Hippocrate explique qu'il y a une phase comme ça où on devient très perméable à l'extérieur et on a l'impression qu'on va y passer. Des fois, c'était fort. Ce psychologue a même écrit un bouquin là-dessus. Donc, j'ai pu lire et comprendre un petit peu ce défi auquel je faisais face. Et après, je suis revenu à une phase moins extrême. Donc, plus à m'écouter, non pas être dans le dogmatisme qui ne tenait pas de toute façon avec cette hypersensibilité.

  • Speaker #0

    Tu as réintégré les M&M, c'est le coca quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Donc, voilà, je suis venu à quelque chose de plus tenable sur le long terme avec un peu de cuit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la loi de Pareto. C'est la fameuse loi de Pareto 80-20. Oui,

  • Speaker #1

    80-20, c'est ça. Donc, c'est un défi complètement inattendu. Donc, voilà. Et moi, c'est... ce n'était pas une quête de santé, c'était vraiment une expérience personnelle. J'adore, j'aime beaucoup expérimenter, ça depuis que je suis tout petit. Et en fait, j'ai expérimenté ce passage-là. Et par contre, maintenant, il n'y a personne qui peut me sortir de là où je suis parce que j'ai tellement de plaisir à avoir les bienfaits, à avoir l'énergie, à avoir tout ce qui va avec. Toutes les choses qui sont intégrées à nos vies, avoir un sommeil correct, se réveiller de bonne humeur, ne pas être malade. Après, on n'est pas parfait. On a des périodes avec des hauts et des bas. Effectivement, tu parles de périodes très stressantes à faire face. On a des défis avec les enfants. Il y a plein de choses qui se passent dans la vie. Mais en tout cas, il n'y a personne qui pourrait me faire revenir en arrière parce que je n'ai pas envie de perdre tous ces bénéfices qui...

  • Speaker #0

    Voilà, que je sens à l'intérieur de mon organisme. Et surtout, surtout, surtout, toute la partie mentale. Ça, c'est le plus... Moi, j'aime bien y voir clair. J'aime bien fonctionner avec mon intuition. J'aime bien...

  • Speaker #1

    Te sentir libre.

  • Speaker #0

    Oui, me sentir libre.

  • Speaker #1

    Partout par l'émotionnel, en fait, les retours qu'on a beaucoup des personnes qui, comme nous, pratiquent depuis très longtemps cette alimentation, c'est ce côté de se sentir libre, en fait. De penser par soi-même, de ne pas se laisser un peu gruger par tout ce qui... tu vois, tout ce qui peut être conventionnel.

  • Speaker #0

    Il y a ça, mais il y a... Moi, c'est vraiment la clarté mentale, tu vois. Et je sens tout de suite un espèce de rideau ou un voile qui se pose quand on est sur des moments trop longtemps, sur des trucs qui ne nous conviennent pas. Ça vient très, très rapidement avec du gluten ou avec des choses trop cuites pendant un moment. Et je n'aime pas ça. J'ai l'impression de reculer, de rétrograder,

  • Speaker #1

    de perdre en capacité.

  • Speaker #0

    Oui, et puis d'être dans un espace où je ne suis plus capable de faire les bons choix, où il me manque des outils internes pour évaluer les situations et où mon intuition fonctionne moins bien. Et donc, cette clarté mentale, elle est très rarement abordée dans les ouvrages, dans les livres, dans les témoignages. Mais moi, c'est en dehors de l'aspect physique, de bien-être physique, c'est la chose. dont aujourd'hui qui est fondamental de conserver. J'ai vraiment besoin de ça. Et aussi, je vois que, en fait, avec l'alimentation traditionnelle ou quand on perd cette clarté mentale, il y a un cercle vicieux qui se met en place où on va plus prendre nos décisions basées, pas par des ressentis intérieurs ou des intuitions, mais plus par des peurs.

  • Speaker #1

    Par de la logique.

  • Speaker #0

    Par de la logique. On va être plus dans quelque chose de cartésien ou plus par... pour faire plaisir à sa famille.

  • Speaker #1

    Par habitude.

  • Speaker #0

    Par habitude, des choses plus conventionnelles. Et on perd son pouvoir personnel, sa capacité personnelle et d'aller là où on fonctionne bien, tout simplement, parce qu'on a tous des choses à faire sur Terre. Et si on est diminué, on ne peut pas les faire correctement.

  • Speaker #1

    Et là, tu viens d'évoquer, c'est vrai qu'on peut... parle moins de la clarté mentale que de vraiment les bénéfices physiques. Il y a aussi quelque chose qui est souvent mal véhiculé. C'est qu'il y a plusieurs choses. Il y a la cuisine, il y a l'alimentation vivante. Pour moi, ce n'est pas la même chose. La cuisine fait partie de l'alimentation vivante, mais tu ne peux pas avoir les bénéfices de l'alimentation vivante si tu ne fais que cuisiner. pour moi, tu ne peux pas séparer, et ça, c'est mon expérience. Je vais y venir, mais pour moi, tu ne peux pas, si tu pratiques l'alimentation vivante, tu ne peux pas décorréler l'alimentation crue avec une phase de nettoyage. C'est-à-dire que tu apprends aussi à accompagner ton corps à se détoxifier. Alors là, je sais qu'on va avoir des levées de parapluie, de bouclier, tout ce que veut le... La détox, ça n'existe pas, c'est une question de mode et tout ça. C'est faux. Les personnes qui sont en bonne santé dans notre milieu, c'est des personnes qui comprennent que tu as aussi besoin de te nettoyer, ce qui est complètement logique, puisque, comme tu l'expliques, le fondamental de l'alimentation vivante, c'est que tu mobilises beaucoup moins d'énergie pour ta digestion. Donc, le corps se dit, ok, youpi, j'ai fait un nettoyage de printemps. Mais si les portes sont fermées, si les émonctoires sont abîmés, en fait, ça va faire des toxines qui tournent en boucle. dans l'organisme. Ça crée une acidité et c'est là où on voit les personnes qui ont des problèmes de dents, qui ont des problèmes de cheveux qu'on a pu avoir nous aussi avant qu'on connaisse ces périodes. Enfin, moi, l'idée d'alterner entre apporter beaucoup de nutriments et détoxifier, elle est venue... Voilà, ça fait 10-11 ans que je mange comme ça. C'est venu, je crois, juste après ma grossesse. Donc, c'est venu il y a 9 ans. C'est au bout d'un an et demi de nourriture comme ça. Un an et demi, deux ans. Et au début, je le faisais un petit peu comme ça. Et là, depuis quelques années, surtout quand j'ai commencé à avoir mes hormones qui faisaient vraiment le yo-yo, c'est vraiment quelque chose que ça fait partie de mon hygiène alimentaire. La détox fait partie de mon hygiène alimentaire. En plus, maintenant, on connaît des super protocoles ou produits pour ça.

  • Speaker #0

    Et maintenant, ça devient un choix carrément parce qu'en fait, dans nos vies, on accorde des budgets à des objets qui sont conséquents. pour refaire la terrasse, pour changer les pneus de la bagnole, je ne sais pas, pour changer les fenêtres de la maison.

  • Speaker #1

    On pense à nettoyer la clim. Oui. Tu vois, on pense à rincer la clim des baraques, mais pas ton corps.

  • Speaker #0

    Mais quand tu y réfléchis, c'est complètement dingue. On a des filtres d'aspirateur, filtres à huile, filtres à clim, tout ce que tu veux. On prend soin de tous ces objets qui nous entourent. Mais tu vois, là, moi, j'ai 53 ans. Cette semaine, c'est la première fois de ma vie que je consacre du temps à mes reins. Parce qu'on est passé aussi sur cette prise de conscience-là, sur les émonctoires, qu'on doit en prendre soin. On est en train de travailler pour amener en Europe des protocoles qui permettent de nettoyer les émonctoires. On l'a testé nous-mêmes. Moi, l'histoire de la plaque mycoïde, tant que je connaissais, depuis 20 ans, cette histoire de plaque mycoïde. C'est la première fois de ma vie que je tenais ma plaque mucoïde dans les mains.

  • Speaker #1

    Avec des gants.

  • Speaker #0

    C'est assez répugnant, mais on a réussi à s'en débarrasser. Toi, tu as fait un protocole pour ouvrir les capillaires, pour nettoyer le sang. Moi, je suis sur les reins. En ce moment, on a fait un protocole pour le foie. Et en fait, on a des organes d'élimination dans le corps, mais personne, absolument personne, nous apprend à prendre soin. Alors qu'on va faire venir le plombier, il va voir qu'il y a du caca dans les tuyaux. Ça, c'est normal. Mais en fait, on a tout un tas de systèmes de filtration. Et ça, aujourd'hui, moi, je le fais en préventif. Je me dis, OK, on a ça, ça, ça. Il faut en prendre soin aussi parce que, voilà, moi, j'ai passé la cinquantaine.

  • Speaker #1

    Tu as commencé, toi, là, tu as 20 ans d'alimentation vivant derrière toi. Tu as commencé à vraiment comprendre cette histoire tôt quand même aussi parce que tu me disais que très vite, tu as commencé à faire une journée de jeûne par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai fait longtemps ça. Donc,

  • Speaker #1

    ce côté nettoyage, tu l'as quand même au fil de... Même si tu ne mettais pas les mots qu'on met aujourd'hui dessus, d'emblée, quand tu as commencé l'alimentation vivante, tu as aussi intégré ces périodes de nettoyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'en ai fait régulièrement, monodiète aussi. Ça faisait partie de... Mais ça restait des jeunes généraux, si tu veux. Là, ce que je trouve chouette avec ce qu'on est en train d'expérimenter, ce qu'on aimerait bien amener en Europe, c'est là, cette semaine, je vais m'occuper de mes reins. Alors, il n'y a personne... Tu ne vas pas trouver au supermarché... et c'est... des trucs qu'on prend de briquet, de broc, de partout, et on se fait notre protocole. Là, je suis en train de mettre au point, j'ai envie d'écrire un article dessus. Mais cette semaine, je prends soin de mes reins, tu vois, et j'ai trouvé une façon de faire. Je sens que ça fonctionne. J'ai même eu des... Enfin, j'ai senti aussi un peu de nausée, des moments où je n'étais pas très bien et tout ça, parce que je sentais que ça fonctionnait. Et donc, on peut aussi s'occuper des organes, et ça, c'était nouveau pour moi. Je ne savais pas qu'on pouvait, comme disent les Québécois, adressé. Enfin, un mot que j'aime bien en francisation québécoise, qui n'est pas vraiment français, c'est s'occuper d'eux. Mais d'une autre manière, c'est s'occuper d'eux pour trouver une solution. S'occuper de nos organes de façon spécifique.

  • Speaker #1

    Oui, comment on s'occupe de nos dents, comment on s'occupe de nos yeux, comment on s'occupe de la peau.

  • Speaker #0

    Voilà, et en fait, c'est possible de faire ça. Il y a tellement un fossé entre l'argent, l'énergie, le temps qu'on passe sur des objets qui... de toute façon, on va être détruits au bout d'un moment. Les voitures finissent à la casse. Bref, les coûts sont impermanents. Et nous, l'idée, c'est de rester en bonne santé le plus tard possible et de ne pas être invalidé ou de ne pas...

  • Speaker #1

    De ne pas devenir des sacs de déchets. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Et donc, voilà, quand on a... Moi, ça m'a fait un électrochoc de tenir ma plaque mycoïde et de me dire, ok, ça c'est un peu une accumulation de déchets, même moi qui suis sur une alimentation propre, et j'ai quand même ça dans les intestins. Et donc là, en ce moment, je me sens plus là-dedans, ça m'intéresse aussi de m'intéresser à mes reins, comment on peut faire pour le foie, comment on peut faire pour le système de la fatigue.

  • Speaker #1

    On est parti loin, mais ce n'est pas grave. On va revenir là. Du coup, on n'a pas du tout suivi ce qu'on s'était marqué, mais ce n'est pas grave. Pour compléter ce témoignage, c'est l'alimentation vivante, la place que ça prend dans ta vie sociale et professionnelle, en un mot, c'est tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ma passion. J'ai envie de transmettre ce message. C'est vraiment quelque chose qui m'habite. j'ai l'impression que ça fait partie d'un petit peu... ce que j'ai à faire et ça me nourrit, ça me donne de l'énergie de faire ça. Je me sens utile à la société. Je le fais avec joie. Je me lève le matin, j'ai envie de faire les tâches que j'ai à faire parce que je sais que ça va pouvoir contribuer, ça va pouvoir aider des personnes à mieux se sentir. Ça va pouvoir avoir un vrai impact dans la vie des gens. Un jour, je me suis trouvé devant en train de payer un ticket de parking dans une rue à Nice. Et il y a une dame qui est venue me voir et il m'a dit écoutez, je vous reconnais, vous êtes Eric Viard, grâce à ce que vous faites, je ne suis plus en fauteuil roulant. Donc je ne cherche pas à être un gourou ou quoi, mais voilà, on a des retours que ce qu'on propose fonctionne et ça aide vraiment des gens en fait. Ça aide des personnes et ça, ça me fait du bien. Et donc aujourd'hui, oui, ça prend forcément beaucoup de place. Comme j'ai un tempérament ingénieur à tester des trucs et tout, je suis tout le temps en train d'essayer des nouvelles choses, m'intéresser à des nouvelles choses.

  • Speaker #1

    En fait, tu te mets tout le temps un peu en position bêta-testeur. C'est-à-dire qu'en fait, nous, quand on propose quelque chose sur la boutique BioVie, en fait, elle sera passée par notre filtre, justement.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, là, on a... Typiquement, on nous a montré une balance complètement incroyable à fabriquer en Chine, où tu montes dessus et en 5 secondes, tu as tes taux de graisse de ton foie, tu as tout un tas de paramètres qui s'écrivent. Je trouve ça incroyable, les évolutions au niveau santé qu'on a. Donc, on est en train de tester ça. Et puis, peut-être un jour, ce sera quelque chose qu'on trouvera dans 5-10 ans en Europe. Mais voilà, j'aime bien essayer de voir comment on peut encore aller un petit peu plus loin et comment on peut surtout vulgariser pour que ce soit pratique, facile. Et nous, surtout, c'est que là où on n'est pas dans l'idéalisme, c'est qu'on est parents, on a une vie de famille et on sait ce que c'est. On a tous les deux vécu dans des situations économiques un peu précaires. Et donc, on peut se mettre à la portée des personnes avec des budgets.

  • Speaker #1

    Mais alors, justement, moi, je vais rebondir sur cette histoire d'enfant. C'est que tu vois, c'est quoi la place d'alimentation vivante dans ma vie sociale et professionnelle ? En professionnel, moi, j'ai pris le package. Je t'ai pris toi avec ta passion. Et j'ai épousé Eric et j'étais accompagnée dans BioVie parce que c'est quelque chose, je crois, à ce message-là aussi et à l'importance de BioVie. Mais par contre, j'ai eu deux phases. J'ai eu la première où, quand j'ai découvert Alimentation Vivante, je me suis un peu reclue sur moi-même et j'ai fait des expériences de mois à mois en prenant juste des références. Et il n'y avait pas encore ChatGPT. J'imagine si j'avais commencé avec ChatGPT. Mais bon, bref, ça, c'est un autre débat. Et tu vois, les informations qu'il y avait sur la marolie, les informations qu'il y avait sur les monodiètes et tout ça, donc je cherchais un peu sur Internet et je n'osais pas trop en parler au départ. Après, il y a eu toute une période où ça a été exactement le contraire. J'avais besoin de fréquenter que des gens qui me ressemblaient. Donc, c'était cette espèce, tu vois, de grande famille du cru qu'on a pu connaître avant les années 2000. Voilà. qui était vraiment cette émulsion où il y a eu, si on est des projets communs, si on est, par exemple, le livre avec les parents, où on était une dizaine de parents à proposer des recettes, des choses comme ça. Et ensuite, je me suis rendu compte que c'était un milieu qui avait tendance à moi me scléroser. Je prends toute la responsabilité de ce que je dis. C'est-à-dire qu'on parlait toujours des mêmes choses. Il n'y avait pas trop d'innovation. Personne n'osait trop sortir du rang. J'avais plus la sensation qu'on s'écoutait parler plutôt qu'on continuait vraiment à expérimenter du vivant. Et je suis un peu ressortie de tout ça. Et maintenant, j'adore et je suis quasiment entourée que de personnes qui ne mangent pas vivant et qui ne pratiquent pas le jeûne. Je fais des cours de danse traditionnels avec des personnes qui viennent de plein de milieux différents. Je passe des week-ends avec des week-ends de femmes où c'est des femmes qui mangent de plein de façons différentes, qui partent de plein de langues différentes, qui viennent de plein de bords différents. Et j'ai besoin de cette diversité-là parce que j'ai la sensation que j'ai besoin d'être entourée de couleurs différentes de la mienne pour pouvoir mieux comprendre et justement mieux apporter un pont entre ce qui moi me passionne et ce qui fait du bien à la santé et des personnes qui... comme je te l'avais signalé quand on avait enregistré avant, c'est que ce n'est pas forcément une question d'ignorance. C'est que peut-être qu'eux, comme moi il y a dix ans, ne faisaient pas le lien entre leur genou qui leur fait mal et la quantité de yaourt qu'elles mangent par jour. Et donc, c'est juste faire des ponts comme ça. Et comme elle, elle me permet de garder un regard frais sur d'autres domaines où moi, justement, je ne me suis pas trop posé des questions. Je pourrais être, entre guillemets, ignorante. Et où j'aime aussi m'éveiller.

  • Speaker #0

    Il y a ça, moi aussi, je suis très sensible à la dimension sociale et j'adore être au contact de personnes qui ne me connaissent pas du tout et où je peux apporter quelques éléments et où je trouve ça vraiment chouette. Et en même temps, moi, j'ai besoin aussi d'être en relation avec des experts mondiaux de leur domaine qui sont à un niveau de recherche assez avancé. Et j'ai besoin des deux, en fait. Je trouve socialement... J'ai aussi besoin d'être avec des experts, mais de façon peut-être plus occasionnelle. Mais j'ai besoin de continuer à me nourrir pour mieux transmettre. Donc, il y a les deux mouvements.

  • Speaker #1

    Oui, pour que la chaîne de transmission reste dynamique.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je me rends compte que c'est des deux mouvements.

  • Speaker #1

    Mais ce que je voulais dire, tu vois, c'est que quand j'étais dans cette espèce de bulle un peu fermée, En fait, c'est comme si on présentait l'alimentation vivante comme une réponse à tout. Tu vois, c'était la réponse à tout. C'était le chemin obligatoire pour arriver vers le bonheur, vers le bien-être, vers la réussite, vers ceci, vers cela, vers des relations harmonieuses. Et en fait, à force de fréquenter des personnes qui devenaient sclérosées dans leur façon de penser, on est d'accord. Nous, on a vu passer des personnes qui mangeaient 100% de la cohabité avec eux. ça donne pas du tout en vie. Il y avait souvent de l'intolérance, il y a ce truc où il y a une vérité absolue. Et en fait, ce qui est important pour moi, c'est de voir que que ce soit l'alimentation vivante ou autre chose, ce qui est important, c'est de prendre soin de soi et que l'élan de vie, ça reste quand même la joie et l'amour, tu vois, sans partir dans les trucs philosophiques. Et il y en a qui arrivent par d'autres moyens que l'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    C'est dans ça où je dis que j'ai besoin de diversité. Et que maintenant, si tu veux, moi, j'ai trouvé ce moyen-là pour y arriver. Je sais qu'il y a des gens, quand ils vivent cette expérience-là, ils ont des grands bénéfices. Je n'ai jamais entendu une seule personne qui a testé, ne serait-ce qu'un mois, six mois, deux ans, dix ans, me dire que l'alimentation vivante m'a fait du mal. Il y a des personnes qui en sortent au bout de 8 ans et qui disent « je me suis déminéralisée » . Mais quand tu vois, c'est plus un problème de comportement que de l'alimentation vivante. Si tu la prends avec neutralité et tu la pratiques correctement, comme on disait, en s'éduquant et tout ça, ça ne peut t'apporter que des bénéfices.

  • Speaker #0

    Et que tu y adhères à 30, 40, 50 %. De toute façon, on a toujours des bénéfices à introduire des smoothies, des jus, des algues, des graines germées dans son quotidien. Et en fait, voilà, c'est la proposition qu'on fait.

  • Speaker #1

    Pour clôturer, est-ce que toi, tu aurais des conseils à donner pour des personnes, des suggestions pour les premiers pas, pour ceux qui veulent commencer ? Genre, ils nous écoutent là, ça fait un moment que ça tourne dans leur tête ou ils ont entendu parler, ils disent « Allez, c'est bon, ils m'ont convaincu, je veux y aller. Je veux tester, je veux vivre l'expérience. » C'est quoi les trois premiers conseils que tu leur donnerais ?

  • Speaker #0

    Après, on va dire que je radote, mais moi, j'essaierai d'inclure de façon régulière des algues et des grains germés parce que les grains germés, il y a toute une autre dimension. J'ai relu des bouquins des années 70 sur les grains germés où il parlait aussi du fait d'avoir dans sa cuisine un truc vivant qui est en pleine croissance, qui a une vibration incroyable. Et si on pouvait mesurer avec les appareils qu'on a, je suis sûr qu'il y a une vibration qui contamine et c'est génial. Donc, je ne vais pas aller dans des trucs spirituels, mais en tout cas, les graines germées et les algues de façon régulière. Il y a quelque chose qui est extrêmement simple. On en parle assez peu tous les deux. Mais en fait, tu vois, on est en sortie d'hiver et en fait, les soupes crues, c'est incroyablement facile à faire avec juste un blender.

  • Speaker #1

    Tu m'as piqué mes conseils. Les deux premiers conseils que je voulais donner, c'était ça. Commencer par un, expérimenter un repas que de fruits, mais pas le matin. Tu vois, un repas que de fruits, soit le midi quand tu es au-delà, tu te prends ta lunchbox avec qu'une salade de fruits ou le soir. Et deux, c'est tester les soupes crues.

  • Speaker #0

    Les soupes crues, je veux dire, c'est le truc le plus simple. C'est de l'assemblage dans un blender et on en a mangé une à midi que tu as faite là, qui était incroyablement bonne, au petit poids. C'est simplissime et c'est fait en trois minutes. Et ça simplifie tout. On sait que quand on rentre en retard, vite, il faut faire le repas. Il est déjà 19h30, une choucrue, on compose avec ce qu'on a. Donc ça, c'est facile. Après, les smoothies, moi, j'en prends tous les jours. Donc c'est un peu un truc qui est quand même simple. Et puis, voilà, les légumes, c'est sympa aussi. Mais voilà, introduire un maximum de verre dans son...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est végétaliser en fait.

  • Speaker #0

    Végétaliser, c'est vraiment le...

  • Speaker #1

    Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'un déconseil, c'est-à-dire un conseil qu'on ne donnera jamais, et là-dessus, on est assez raccord, c'est ne commencez pas par supprimer des choses de votre alimentation.

  • Speaker #0

    Surtout pas, oui. Alors là, surtout pas, c'est garder... Et là, avec ce qu'on est en train de faire sur le reset de vitalité, ça va encore dans ce sens-là, encore plus, parce que là, on est en train de proposer des personnes à ne rien toucher à leur alimentation, mais d'apporter massivement des super aliments. Et ça a des résultats, quel que soit le régime alimentaire des personnes. Et donc, le régime d'éviction, moi, je n'ai jamais été là-dedans. C'est toujours, tu rajoutes des choses en plus. Et puis, tu vas te rendre compte que tout seul, au bout d'un mois, il y a des trucs que tu n'en as vraiment plus envie. Ça ne t'attire plus et ça va dégager de ton frigo, tout seul. Mais le truc de frustration, d'éviction et de suppression avec toute la part psycho-affective qui va avec et toute la part de perdre quelque chose de rassurant et de se sentir en insécurité, non. Moi, ça ne fonctionne pas. Ça peut fonctionner avec le mental, mais encore une fois, ça ne tient pas la route pendant un certain temps. Donc, évitez les évictions, mais rajoutez du vivant, rajoutez du cru, rajoutez du végétal. dans vos assiettes.

  • Speaker #1

    Un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, deux petits mots de la fin. Non, je te retourne la question.

  • Speaker #1

    Alors, un petit mot de la fin. Moi, de discuter comme ça, de parler de tout ça, ça m'a donné vraiment envie. J'aimerais bien avoir le témoignage de personnes qui ont vécu aussi cette expérience-là ou par exemple, un retour, parce que là, on est quasiment à mi-parcours de nos séries de podcasts. un témoignage en fait de vous par exemple si on vous a convaincu ou si on vous a donné envie qu'est-ce qui se passe pour vous qu'est-ce qui s'est passé pour vous est-ce que vous vous y êtes mis pas mis dans quelle proportion dans quelles conditions avoir des retours d'expérience j'aimerais beaucoup avoir des retours d'expérience parce qu'on connaît un des gens qui mangent depuis 10 ans 15 ans 20 ans même 30 ans d'alimentation vivante et de ou même qui ont ou même si ça a fait partie à un moment donné juste pendant deux ans ou un an ou six mois Et de savoir comment ils y sont arrivés, qu'est-ce que ça a changé.

  • Speaker #0

    Alors toi, tu lances une bouteille à la mer. Oui, voilà. Moi, j'aimerais que la bouteille à la mer, tu m'as pris de court parce que tu ne m'as pas du tout dit que tu allais dire ça. J'aimerais que ça soit effectif et qu'on puisse avoir une base de témoignages comme ça. Pendant que tu parlais, je réfléchissais. On va vous mettre un lien en dessous où vous pourrez déposer votre témoignage de trois façons. Soit une vidéo. c'est l'idéal parce qu'on trouve ça chouette soit un vocal un vocal moi j'adore soit vous tapez c'est un lien où au moment où vous arriverez il y aura le choix entre les trois façons de déposer et comme ça on aura tout au même endroit et on pourra en faire certainement quelque chose de chouette en tout cas ça sera partagé complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que je te donne la thématique du prochain rendez-vous ?

  • Speaker #0

    Avec joie

  • Speaker #1

    C'est une thématique, je vais être obligée de te cadrer, mais à fond. Ce sera sur les graines germées. Pourquoi et comment les intégrer à son alimentation. Ok,

  • Speaker #0

    avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Donc, on vous retrouve dans le 15 jours pour ce nouvel plus.

  • Speaker #0

    À bientôt.

Description

Dans cet épisode intimiste de Rock’n Rawl, Aurélie Viard et Eric Viard partagent, chacun à leur manière, comment l’alimentation vivante a profondément transformé leur vie : santé, énergie, rapport au corps, et à la nature. 🌿


Ils reviennent sur : ✨ Les difficultés qu’ils ont traversées avant de découvrir ce mode d’alimentation 🍓 Leurs premières expériences avec l’alimentation crue et vivante 💡 Ce que cela a changé dans leur quotidien, leur vitalité, leur équilibre émotionnel 🔄 Et pourquoi aujourd’hui, ils ne reviendraient en arrière pour rien au monde


💬 Un épisode sincère, inspirant, pour tous ceux qui se demandent si manger vivant peut réellement faire la différence.


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➡️ Est-ce que vous aussi, votre alimentation a transformé quelque chose en vous ? On a hâte de vous lire.


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Profitez bien !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, aujourd'hui on vous retrouve pour un épisode qu'on pourrait appeler « Ma vie, mon œuvre » . On va parler, en fait là ça va être un épisode pur témoignage, c'est comment l'alimentation vivante a changé ta vie, la mienne.

  • Speaker #1

    Et rentré dans notre vie aussi.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait pareil, plusieurs sections pour que ce soit bien structuré. Donc, on va parler un petit peu, nous on va se représenter, dire qui on est. Moi, je m'appelle Aurélie Viard.

  • Speaker #1

    Moi, je m'appelle Éric Viard.

  • Speaker #0

    Donc, tu es le fondateur d'une boutique en ligne qui s'appelle Biovie, qui est là pour végétaliser l'assiette et passer à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Pour aider, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, pour aider. Et tu as commencé cette boutique il y a 17 ans. Moi, j'étais rejoint il y a 11 ans.

  • Speaker #1

    J'ai commencé Biovie en mars 2007.

  • Speaker #0

    Joyeux anniversaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, exact. On n'a même pas fait, dis-donc.

  • Speaker #0

    Mais là, on est en train d'enregistrer. Ça ne va pas sortir en mars. Mais tant pis. Joyeux anniversaire quand même, BioVie.

  • Speaker #1

    Et j'ai commencé en 2005, les premiers stages d'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, avant BioVie.

  • Speaker #1

    Ça fait 20 ans. Oui, oui. Voilà. Oui, avant parce qu'après, j'ai fait les stages et après, ça m'a donné envie d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Donc ça, tu vas nous raconter ça. Moi, je t'ai rejoint il y a 11 ans maintenant. Ça passe vite quand même. et donc alors tu nous racontes un peu tes découvertes et tes premiers contacts avec l'alimentation vivante. Moi, après, je raconterai aussi. Je vais me permettre de te recadrer parce qu'en fait, on a décortiqué en plusieurs chapitres.

  • Speaker #1

    Oui, OK.

  • Speaker #0

    Et ensuite, c'est vraiment ta découverte et les premiers contacts. Ensuite, on ira sur les bienfaits que tu as observés dans ta vie qui peuvent être différents suivant les âges puisque ça fait quand même 20 ans que tu la pratiques et les défis que tu as rencontrés et ceux que tu as surmontés. Et après, on va voir la place que ça aura pris dans ta vie sociale et professionnelle. Ça va être simple. Et si c'était à refaire ou qu'est-ce que tu aimerais juste transmettre aujourd'hui, le plus important pour toi ? Donc, c'est d'abord toi et après moi.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Tu n'hésites pas à me couper.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    Je vais m'interrompre. Moi, c'est simple. Ça fait depuis l'âge de 20 ans que j'ai une alimentation à base végétale. Quand j'ai découvert que... Mais on m'avait menti. À l'âge de 20 ans, on m'a toujours fait croire qu'il fallait que je consomme des produits animaux pour être en bonne santé. Et un jour, j'ai rencontré quelqu'un qui était sur ce type d'alimentation depuis qu'elle était née. Et là, j'ai eu un espèce de choc. Je me suis dit, mais en fait, on m'a raconté des conneries. Donc, c'est parti de là, à l'âge de 20 ans. Après, la circonstance exacte pour laquelle je me suis tourné vers l'alimentation vivante, à l'époque, ça a été pour accompagner un proche qui avait une maladie grave. un cancer et j'ai fait beaucoup de recherches pour l'aider. Et je suis venu, à travers ces recherches, à rencontrer tout le travail de Brian Clément, Victor Askewinkas, Anne Wigmore, enfin tout ce qui se faisait, un institut de santé hypocrate aux États-Unis. À l'époque, c'était vraiment les débuts d'Internet. C'était pas du tout du tout comme... Il n'y avait pas de chaîne YouTube, il n'y avait pas de Facebook, il n'y avait pas de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    On avait le Minitel. Mais il n'y avait pas de 36,5 euros au foot,

  • Speaker #1

    ça n'existait pas. Non, ça n'existait pas, ça n'avait pas... Donc en fait, il y avait peu de ressources disponibles, mais quasiment tout était en anglais. Donc j'ai découvert un petit peu tout ce que faisait la société Hippocrate et il n'y avait pas, comme je dis, les réseaux sociaux et tout. Et c'est parti de là, en fait. mon intérêt il est parti de là et ayant une formation scientifique je me suis intéressé à toute la science qu'il y avait derrière ça et voilà à l'époque j'avais très très peu de moyens je travaillais à temps partiel à mi-temps même parce que je faisais l'école à la maison avec mes premiers enfants et donc la seule façon que j'ai eu je me suis dit je voulais avoir un témoignage direct et pouvoir parler avec des personnes qui... Je pratiquais ça et j'ai organisé en 2005 le premier stage d'alimentation vivante en France en invitant justement Brian Clément à venir partager ça avec qui voulait. Et à l'époque, voilà, j'étais pas...

  • Speaker #0

    Mais quand tu as partagé ça, tu as été surpris du nombre de personnes qui ont répondu à l'appel. Parce que je me souviens bien, ce que tu m'as raconté, c'était une petite annonce dans un biocontact.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, j'étais salarié à l'époque dans une association de développement de l'agriculture biologique. Moi ça fait 30 ans que je suis dans le bio et j'avais même pas de structure, rien, je savais pas comment faire et j'ai juste dit ok je vais écrire un article sur l'alimentation vivante dans une revue dans le bio contact et j'ai eu 40 personnes qui sont venues de toute la France et ça m'a carrément scotché quoi sur ce premier stage. J'ai enregistré avec, mais il n'y avait pas tout le matériel qu'on a aujourd'hui. J'ai enregistré tout le stage sur deux jours et j'ai mis à disposition gratuitement aux gens. Et là où ça a vraiment démarré, c'est que cette personne a vu ma motivation. Il m'a dit écoute, tu sais quoi, pour développer ça en France, nous on va faire quelque chose, c'est qu'on va t'offrir les droits d'édition de cuisine vivante pour une santé optimale. C'est-à-dire qu'on te donne les fichiers, tu te débrouilles, tu les traduis et tu les édites pour faire ce livre. parce qu'il a bien vu qu'en France, on était beaucoup sur les recettes. Et donc, il n'y avait pas de ressources, il n'y avait rien, rien. Il y avait besoin qu'il y ait un livre en langue française. Et le tout premier projet, ça a été de trouver des sous, de rassembler de l'argent pour éditer ce livre. Et à l'époque, il y en avait pour entre 20 et 25 000 euros, si je me souviens. Et donc, comme je n'avais pas du tout l'argent, j'ai cherché une façon de... de rassembler les fonds pour éditer ce livre. Et la façon que j'ai trouvée, c'est de devenir revendeur du germoire Easy Green, qui est un germoire automatique. Et ça a commencé l'aventure.

  • Speaker #0

    Et le devis a commencé comme ça.

  • Speaker #1

    Et BioVie date deux ans après ce premier stage. On a fait un deuxième stage en 2006. Et là, ça a démarré à ce moment-là. Et le Cuisine vivante pour une santé optimale, de mémoire, il a été édité, je crois, l'année de création de BioVie en 2007.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu te souviens de ton tout premier repas cru ?

  • Speaker #1

    Très bien, je me souviens très bien parce qu'à l'époque où j'ai commencé à m'intéresser à ça, j'ai Jean Briffaut et Danny Cullot qui sont passés sur un trajet là où je vivais. C'était sur leur route et ils allaient de Rouen à Genève pour écouter une conférence. Alors Jean Briffaut, c'est un ami, je me dis mais attends, il fait 900 kilomètres aller-retour. pour écouter une conférence et sur le trajet, donc c'était Brian Clément qui était là et c'était pour ça que j'ai découvert. Et Jean, donc il y a une conférence et il y avait un intérêt de cuisine et au trajet retour, il s'est arrêté aussi et il a dit écoute, je vais te faire un repas cru avec ce que tu as chez toi. Donc il a pris les ingrédients qu'il y avait dans ma cuisine et il m'a préparé avec Danny un repas cru. Et ça m'a scotché. Qu'on puisse faire un repas cru, mais je n'avais rien acheté de spécial. On avait juste pris ce qu'il y avait dans les placards. C'était juste la manière de les préparer. Et d'un seul coup, j'ai trouvé ça accessible. Et que c'était juste une nouvelle façon de réfléchir un petit peu et de voir les aliments de sa cuisine différemment. Et voilà, c'était un petit peu avant ça. Mais là, c'était mon premier repas cru. Et voilà, donc c'est parti de là. Et par la suite, Biovia a grandi. Moi, j'ai vendu en tout cas des easygreens comme activité principale pendant plusieurs années. Et après, ça s'est diversifié quand on a commencé à travailler ensemble. Mais pendant des années, c'est resté très, très confidentiel. C'est resté tout petit. Oui,

  • Speaker #0

    c'était pour la niche d'initié-initié.

  • Speaker #1

    Oui, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'en fait, tu n'arrives pas... C'est marrant comme tu racontes parce que Je te demande de parler de toi et en même temps, tu parles de biovie, comme si ce n'était pas dissociable. Oui, oui. C'est assez rigolo. Tu veux que je reprenne ? Non, non, c'est très bien. Il n'y a rien à reprendre. C'est très bien. Et donc, de mon côté, découvrir tes premiers contacts avec l'alimentation vivante, alors ça a été... Alors, c'est marrant parce que comment moi, je suis passée d'alimentation vivante, ça a été du jour au lendemain. Mais plus je regarde comment ce qui s'est passé et comment surtout moi, je m'en rappelle. Ça a été quand même un cheminement qui a éclos d'un coup. C'est-à-dire que ma plus grande fille, qui était en CE2, commençait à avoir des troubles de croissance. Pas que des troubles de croissance, c'est-à-dire que tous les matins, pile à 11h, elle tombait dans les pommes. Il y avait une chute de tension. Donc, j'ai été alertée par sa maîtresse. Le médecin, pas grand-chose à dire dessus. Heureusement, il n'a pas prescrit plein de trucs de compléments ni rien. Et en fait, moi, à ce moment-là, j'ai commencé un poste dans un magasin bio où j'étais en remplacement pour compléments alimentaires et cosmétiques. Et en fait, c'était un univers, mais que je ne connaissais absolument pas les compléments alimentaires. Alors, j'avais grandi à la campagne, donc je savais qu'il y avait des plantes que tu prenais à tel moment. Ça s'arrêtait là, tu vois, c'était tilleul pour calmer. Et en fait, dans ce magasin bio, il y avait un naturopathe qui venait pour conseiller les gens dans leurs achats au niveau complément alimentaire. Et une dame est venue en fauteuil roulant, elle avait une sclérose en plaques. Et cinq semaines plus tard, je connaissais bien cette maladie. Il y avait une personne dans ma famille qui avait cette maladie-là. Je savais que c'était une maladie qui était dégénérative et fatale, surtout. Et que c'est très, très, très dur pour l'entourage. Et en fait, cinq semaines plus tard, cette femme est revenue. Elle marchait avec une canne. Et alors là, moi, ça m'a fait un espèce de bug. Donc, je suis allée voir le naturopathe. Et en même temps, je remettais en question mon alimentation. Parce qu'il était... traditionnelle mais qui était quand même... Enfin, c'était déjà du fait maison, j'étais déjà très sensible au bio. Mais j'avais ce problème que j'avais la sensation d'échouer à nourrir ma fille, en fait, parce qu'elle ne grandissait plus, elle faisait ses chutes de tension et sa courbe de croissance était vraiment stoppée. Et donc, c'est là où en fait il m'a dit... Donc je suis allée voir le naturopathe et le naturopathe m'a dit « mais en fait, tu peux améliorer ton état de santé en changeant ton alimentation » .

  • Speaker #1

    Tu peux redire la phrase parce qu'elle est tellement importante, cette phrase, et il y a beaucoup de personnes qui...

  • Speaker #0

    Tu peux améliorer ton état de santé en changeant d'alimentation. Ce qui, en fait, est complètement logique, puisque on sait tous qu'on aggrave notre état de santé en mangeant certains aliments.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ça a commencé comme ça. Et puis, ça s'est arrêté là. C'est-à-dire que moi, j'ai juste réformé les petits déjeuners. Donc, j'ai fait des petits déjeuners protéinés pour ma fille. Ça a été assez spectaculaire parce qu'en très peu de temps, même pas une semaine, elle n'a plus fait de chute de tension et elle a repris un peu du peps. Après, sa courbe de croissance s'est reprise. Mais j'étais persuadée, ça aussi c'est super important, c'est que comme je la nourrissais, j'étais persuadée que je faisais de mon mieux et que je faisais tout ce qui était bien. C'était les céréales complètes, avec le lait qui va bien, la confiture. qui va bien, le beurre qui va bien, le pain complet qui va bien, du sucre, du sucre, du sucre, du sucre. Bref, voilà. Et donc, ça en est resté là. Donc, j'ai juste un peu modifié l'ordre des aliments, des aliments qu'on ne mangeait plus. Mais il n'y avait vraiment rien de… Et j'ai déménagé. Et la première chose que j'ai déménagé, c'est ma cuisine. Et je me suis retrouvée deux mois sans cuisine. Et j'étais sans cuisine en plein été. Et là, je n'avais pas mes enfants. Mes filles étaient chez leur papa. Et j'ai commencé à manger un peu à la sauvage, ce qui m'attirait. Et donc, j'ai commencé à manger que des fruits. Mais c'était vraiment... Tu calculais du tout ? Non, mais je ne savais même pas. Je ne me posais aucune question. Et là, j'ai commencé à sentir... Je ne faisais pas lire, mais j'avais beaucoup plus d'énergie. Donc, je me suis dit, oui, c'est la motivation du déménagement. Donc, j'ai oublié un petit épisode. C'est qu'en fait, il m'a dit ça. Il m'a dit, tu peux améliorer ton état de santé en change d'alimentation. Et la deuxième chose qu'il m'a dit, qui est alors pour moi, du jour au lendemain, j'ai complètement arrêté de manger et viande et poisson. Ça a été, tu n'as pas besoin d'animaux pour avoir de protéines. Et moi, depuis que je suis toute petite, je m'obligeais quelque part à manger de la viande. Le poisson, non, j'aimais ça. Mais je m'obligeais à manger de la viande pour être en bonne santé. donc ça, ça a été vraiment révolutionnaire pour moi Donc, du jour au lendemain, début juin, j'arrête de manger de la viande et du poisson. Après, je ne mange que des fruits. Et en septembre, je tombe sur une vidéo qui s'appelle « La vie en abondance » , complètement par hasard. C'était une époque où je commençais aussi un peu le développement perso et tout ce qui était spirituel. Et là, j'en ai pleuré en fait. Cette vidéo, j'en ai pleuré. Et donc, Irene, à cette époque-là, je ne la connaissais pas personnellement. Son livre n'existait pas encore, mais il y avait cette vidéo qui avait été faite par Karine, Christophe et Yann. Et donc, c'est commencé comme ça. Et après, comme toi, j'ai commencé à faire mes recherches. Et là, j'ai passé une année où je n'ai fait que expérimenter. Alors là,

  • Speaker #1

    expérimentation... Il a mentionné, moi, j'ai fait un an et demi, 100%.

  • Speaker #0

    Alors, une année, mais alors, mais... expérimenté total, donc monodiète, jeûne, jeûne sec, amaroly. L'amaroly, pour ceux qui savent pas, c'est les soins par l'urine, en externe, en interne. Ça a été vraiment la totale pendant un an. Et au bout d'un an, j'ai rencontré M. Grenz-Germet. Et pour le premier contact avec l'alimentation vivante, vraiment la première fois où j'ai mangé un repas en alimentation vivante, c'est arrivé très tard en fait. Parce qu'au début, c'était vraiment du nain. N'importe quoi, c'était vraiment du brut de décoffrage, tu vois. Et je crois que c'est arrivé, ça faisait huit mois que je mangeais brut et cru, tu vois. Et ça faisait huit mois où je suis allée à une rencontre à Toulouse, il y avait un petit marché. sur la prairie des filtres, un petit marché végétarien et vegan. Donc là, il y avait un stand où en fait, il y avait quelqu'un qui proposait que des choses crues. Donc, c'était que des jus. Il y avait des jus, il y avait des pâtes et tournesols, il y avait des crackers, il y avait des salades. C'est vrai, enfin des spaghettis, des fameux spaghettis de courgettes qu'on commence tous par là. Donc voilà, c'est comme ça que j'ai découvert. Est-ce que toi, tu peux continuer en disant les premiers ? bienfaits que tu as observés et ensuite pourquoi, en fait, pour quels bienfaits tu y restes ? Parce que c'est différent, les deux sont différents.

  • Speaker #1

    Alors moi, il s'est passé un truc que je n'ai pas mentionné mais dont je vais parler là pour faire le raccord avec ta question, c'est que moi, j'ai eu des bienfaits rapidement et je me suis dit, ok, il faut que je fasse ça à plein pot. Et donc, je suis resté un an et demi à 100%, mais de façon religieuse et extrémiste, vraiment. Parce que pour moi, si je...

  • Speaker #0

    Et dans ce côté religieux extrémiste, il y avait aussi où tu faisais du prosélytisme autour de toi ? Oui, oui. Tu voulais convertir tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, et puis à cette époque-là, oui, oui. Et parce que j'ai eu ces bienfaits. En commençant à manger cru, j'ai eu ces bienfaits-là. Je te coupe,

  • Speaker #0

    mais parce que de façon mathématique, si on part du principe qu'avec le temps, ça s'agit... Et que déjà, là, tu es bien à fond et tu arrives bien à persuader. Donc, à l'époque, j'ose à peine imaginer. Tu devais être juste un tout petit peu lourd avec ça, non ?

  • Speaker #1

    Légèrement. Oui, j'ai expérimenté les bienfaits très rapidement en faisant des tentatives, un peu des essais comme toi. Et je me suis dit, bon, il faut que j'aille à fond et que je reste là-dessus parce que je ne veux pas perdre ces bienfaits sur tout, là.

  • Speaker #0

    Tu peux les citer ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, moi, les bienfaits, c'était surtout... J'ai eu beaucoup de bienfaits sur le... J'avais régulièrement des maux de tête, mais une ou deux fois par semaine.

  • Speaker #0

    Migraineur.

  • Speaker #1

    Oui, migraine. Et j'avais des espèces d'épisodes complètement bizarres pendant lesquels je n'étais pas bien, j'avais un oséeux, mal à la tête. Ça arrivait à peu près une fois par mois. Et la seule solution que j'avais, c'était de rester couché pendant 10... dit 10-15 heures, quoi. Il fallait que je me couche au moins une journée de nuit ou une journée... Enfin, bref, il y avait un... Et j'étais vraiment mal et je devais prendre des anthalgiques, ça ne passait pas et j'étais incapable de rien faire.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est la définition. Pour ceux qui n'ont pas la chance de faire des migraines, on va définir une migraine, c'est avec le moindre bruit et hyper irritant.

  • Speaker #1

    T'es obligé de tout faire, mais...

  • Speaker #0

    Dans le noir absolu, t'as l'impression qu'on te prend une... Tu sais, les trucs qu'on t'enfonce.

  • Speaker #1

    j'avais ça mais régulièrement les migraines et ça provoque des nausées j'étais incapable de voir la lumière et c'était des choses c'était cyclique dans ma vie je le sentais venir quand ça venait et c'était terrible là j'allais passer un seul quart d'heure pendant au moins une journée donc ça j'avais ça de façon cyclique après au niveau de la peau j'avais une peau qui était franchement pas terrible

  • Speaker #0

    Oui, tu avais des psoriasis. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais des psoriasis, des trucs pas cool. Ce n'était pas des maladies, mais pour moi, c'était des choses qui n'étaient quand même pas cool. Après, j'avais un sommeil de mauvaise qualité avec pas mal de réveils et tout ça. Et en fait, tu vois, moi, je me réveille sans réveil depuis des années, sauf quand on doit prendre un avion et qu'on doit le mettre à 5 heures du matin ou un truc comme ça. Mais c'était tout le temps le réveil et être dans le cirage pendant une demi-heure, trois quarts d'heure. Pour moi, c'est normal. J'étais au radar au début. Déjà, tu appuies sur le réveil comme dans les dessins animés. Tu as envie d'envoyer vers le site. Et là, je ne connais plus ça du tout.

  • Speaker #0

    C'est les premiers changements que tu as eu. Oui,

  • Speaker #1

    tous ces changements-là. Et j'étais tellement bien de ne plus avoir tout ça que je me suis dit, OK, il ne faut pas que je lâche et je vais rester à fond. Et à l'époque, mes trois premiers enfants étaient petits, quoi. Donc, il y avait un peu deux... Enfin, voilà, je prépare à manger pour eux, avec leur mère. Et puis, moi, je me faisais mes trucs, quoi, tu vois, à côté. Donc, c'était un petit peu radical, comme approche. Et j'avais envie que tout le monde passe par là, parce que j'avais vraiment des super bienfaits, quoi. Et toi, ça a été... Dicharron.

  • Speaker #0

    Alors, donc là, on a parlé des bienfaits physiques. Moi, j'ai eu beaucoup de bienfaits physiques et émotionnels. Alors, la première des choses, c'est que moi, si tu m'avais posé la question avant, si tu m'avais demandé si j'étais en bonne ou mauvaise santé, je n'avais pas des épisodes migraineux comme ça. Je t'aurais dit que j'étais quelqu'un en bonne santé. Mais j'étais quelqu'un en bonne santé qui avait des périodes menstruelles qui étaient mes... vraiment super douloureuse qui durait très longtemps. Pareil, j'étais couchée, je n'étais pas bien. Une fois, j'ai même fini à l'hôpital. Bon, parce qu'après, ce n'est pas le sujet de l'épisode, mais il y avait tout ce qui est... stérilés, pilules, qui font énormément de dégâts et qui ressortent à chaque période menstruelle. Et donc, moi, au début, tu m'aurais dit, est-ce que tu es en bonne santé ? Moi, je t'aurais dit, oui, je suis en super santé. Et en fait, quand j'ai commencé l'alimentation vivante, alors moi, déjà, la première chose qui m'a saisi, c'est la rapidité à laquelle les choses ont changé. Donc, la première des choses, c'est que j'ai eu, au niveau de ma peau, j'avais toujours des petits boutons, des petits trucs comme ça. Là, j'avais une peau, mais qui était vraiment super belle. Je transpirais plus comme avant, j'avais plus cette odeur, moi je sentais des pieds, c'était une horreur, une infection. Il y avait des soirées chez des amis où ils disaient « Ah mais tu peux te déchausser ? » Je leur disais « Non, non, mais vaut mieux pas pour vous, tu vois ? » Enfin, c'était vraiment handicapant de sentir des pieds comme ça. Et comme tu disais, le sommeil, et pareil, c'était… Je n'avais pas souvenir avant de me réveiller le matin d'aussi bonne humeur, avec l'envie de commencer la journée. avec cette envie d'aller de l'avant, commencer la journée, des idées beaucoup plus positives, moins d'idées noires. Et au fil du temps, j'ai eu des moments plus ou moins crus. Donc, pareil, la première année, mais à fond les ballons avec plein d'expérience. Après, quand on s'est rencontrés, je suis tombée enceinte assez rapidement. J'ai fait ma grossesse au cru, un peu en cachette. Déjà parce qu'il n'y avait pas de ressources et puis parce que deux, je n'avais pas envie d'avoir des réflexions d'entourage. Et je n'avais pas trop envie d'en parler. Et parce que les personnes qui avaient fait des grossesses crues me disaient surtout n'en parle pas pour ne pas attirer l'attention. Et je me suis vraiment écoutée. Et là, c'était... Après, c'est marrant parce qu'après, on m'a demandé, on m'a dit mais Aurélie, est-ce que tu pourrais faire un témoignage écrit, un livre sur une grossesse crue ou sur les premiers mois d'alimentation de ta fille ? Et en fait... c'est juste pas possible. Parce que c'est justement, c'est là où tu découvres quand tu es enceinte ou quand le bébé commence à se diversifier, à quel point c'est quelque chose d'individuel. Et la pire des choses qu'on puisse faire, c'est de faire un modèle universel pour les enfants. On va leur épargner ça, franchement. Parce que c'est juste pas possible, en fait. Ce qui va correspondre à un enfant ne correspondra pas à un autre. Un enfant peut être attiré par des trucs très... des oignons, des citrons à croquer dedans, des trucs comme ça. et et un autre pas du tout. Ça ne veut pas dire que c'est bon ou que c'est mauvais. On ne regarde pas. Les signes de santé ne sont pas les mêmes que quand tu vas voir un pédiatre traditionnel. Donc, c'est très, très délicat comme sujet. Et maintenant, après, j'ai passé, on va dire, j'ai commencé. Donc, il y a eu un an d'expérimentation à fond. Après, il y a eu la grossesse. Après, il y a eu trois ans d'allaitement. Et pendant toute cette période qui a duré huit ans, J'ai eu une relation à mon corps qui était super intense, où je savais exactement quoi faire, quand manger, quoi manger, pour rester en forme. Et j'ai vraiment eu l'impression que c'était un rythme de croisière. Et ça a changé il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai commencé à perdre mes repères. C'est-à-dire que moi, pendant ce temps-là, pendant toute cette période d'âge dont je parle, huit ans, mes aliments de prédilection, c'était quand même les fruits. mûres. Et on va dire que sur mon alimentation, j'étais allée à 65-70% sur les fruits. Et là, il y a deux ans, à peu près il y a deux-trois ans, j'ai dû modifier parce que je suis allée voir un ami naturopathe qui m'a dit « En fait, je pense que tu as des transformations liées au stress très intense que j'ai traversé. » et par la période de vie dans laquelle je suis où je suis en pré-ménopause, où là, j'ai un peu tes hormones qui font un peu n'importe quoi. Donc, il faut t'adapter. Et les fruits, ce n'est pas être majoritairement frugivore. En tout cas, moi, ça me correspondait plus. Donc là, j'ai vraiment eu besoin de transformer mon alimentation. Ce qui a été difficile pour moi, c'est que quand j'en parlais à l'extérieur, souvent on me donnait des conseils du genre, bah oui mais en fait tu vas être obligé, ça arrive à toutes les femmes qui ont entre 45 et 50 ans c'est l'époque où tu arrêtes d'être végétarienne tu vas devoir remanger de la viande, tu vas devoir remanger du poisson et moi j'arrivais pas du tout à me, enfin je me disais c'est impossible il va y avoir forcément une issue en fait il va y avoir forcément autre chose que j'ai trouvé aujourd'hui Mais j'ai quand même, je suis repartie avec mon bâton de pèlerin pendant presque un an et demi. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, à chercher.

  • Speaker #0

    À repartir dans cette période, à chercher, tester. Mais j'ai quand même gardé l'alimentation vivante parce que j'ai essayé de repasser et au cuit majoritairement. j'ai pas réussi la viande et le poisson, mais j'ai réussi de repasser au cuit et j'ai bien vu que ça m'allait pas en fait, que je recommençais à stocker des toxines, à m'alourdir dans tous les sens du terme, que ce soit au niveau psychique, au niveau physique, ça me correspondait pas du tout. Donc pourquoi je parle de ça ? Parce que c'est super important. Tu sais, c'est un peu comme si, pour moi l'alimentation vivante, c'est comme si tu vois, tu cherches ton amoureux, tu cherches ton âme sœur ou tu cherches le compagnon avec qui t'as envie de construire et tout ça. Et ça devient la quête de ta vie. Et puis, en fait, tu le trouves. Et là, tu dis, j'ai plus rien à faire. C'est un meuble, je le place dans ma vie et je continue ma vie. Non, en fait, tu vas devoir le nourrir. Il y a des fois où tu vas avoir des dos d'âne. Pareil, tu vois, je veux un enfant. Je veux un enfant, je veux un enfant, je veux un enfant. Tu tombes enceinte et tu dis, ça y est, je suis arrivée à mon but. Mais ma cocotte, tu ne sais pas ce qui t'attend après. Après, tu as un accouchement. après tu as la croissance de l'enfant tes mamans à vie, tout ça Pour moi, l'alimentation, c'est exactement pareil. L'alimentation vivante, ce n'est pas « Ok, j'adopte ça, je le fais à la lettre et puis ça va filer droit. » Non, parce qu'on a eu une période de stress qui était vraiment très intense. Et j'avais des outils qui dépassaient l'alimentation vivante. Et à un moment donné, les outils n'étaient plus adaptés à la quantité de stress qu'on subissait à ce moment-là. Donc, il a fallu retrouver, il a fallu repartir en recherche. Ce n'est pas quelque chose que tu prends et que tu appliques à la lettre et puis basta, tu ne t'en occupes plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça. C'est vivant. Et alors, moi, j'ai embrayé, j'ai fait les bienfaits observés dans ma vie et les défis que j'ai rencontrés. Et comment je les ai surmontés. Est-ce que toi, tu as eu des défis ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai eu un défi un peu étrange. auquel on ne s'attendrait pas, c'est que comme j'étais à 100% pendant un an et demi, j'ai commencé à... Alors, il y a tout un pan qu'on aborde rarement, c'est toute la partie relationnelle, émotionnelle, ouais, toute cette Ausha. Et moi, ce qui s'est passé, c'est que c'est comme si j'ai perdu une couche autour de moi de relation avec l'extérieur, en fait. Et donc, je suis devenu hypersensible. Et c'était presque gênant. Hyper actif,

  • Speaker #0

    tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais impacté émotionnellement fort par des choses. Les odeurs, le bruit, trop de lumière. Dès que quelqu'un montait le ton, etc. J'ai développé cette espèce d'hypersensibilité. J'ai fait des recherches là-dessus et c'est documenté. En fait, le psychologue qui accompagne les personnes à l'Institut Hippocrate explique qu'il y a une phase comme ça où on devient très perméable à l'extérieur et on a l'impression qu'on va y passer. Des fois, c'était fort. Ce psychologue a même écrit un bouquin là-dessus. Donc, j'ai pu lire et comprendre un petit peu ce défi auquel je faisais face. Et après, je suis revenu à une phase moins extrême. Donc, plus à m'écouter, non pas être dans le dogmatisme qui ne tenait pas de toute façon avec cette hypersensibilité.

  • Speaker #0

    Tu as réintégré les M&M, c'est le coca quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Donc, voilà, je suis venu à quelque chose de plus tenable sur le long terme avec un peu de cuit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la loi de Pareto. C'est la fameuse loi de Pareto 80-20. Oui,

  • Speaker #1

    80-20, c'est ça. Donc, c'est un défi complètement inattendu. Donc, voilà. Et moi, c'est... ce n'était pas une quête de santé, c'était vraiment une expérience personnelle. J'adore, j'aime beaucoup expérimenter, ça depuis que je suis tout petit. Et en fait, j'ai expérimenté ce passage-là. Et par contre, maintenant, il n'y a personne qui peut me sortir de là où je suis parce que j'ai tellement de plaisir à avoir les bienfaits, à avoir l'énergie, à avoir tout ce qui va avec. Toutes les choses qui sont intégrées à nos vies, avoir un sommeil correct, se réveiller de bonne humeur, ne pas être malade. Après, on n'est pas parfait. On a des périodes avec des hauts et des bas. Effectivement, tu parles de périodes très stressantes à faire face. On a des défis avec les enfants. Il y a plein de choses qui se passent dans la vie. Mais en tout cas, il n'y a personne qui pourrait me faire revenir en arrière parce que je n'ai pas envie de perdre tous ces bénéfices qui...

  • Speaker #0

    Voilà, que je sens à l'intérieur de mon organisme. Et surtout, surtout, surtout, toute la partie mentale. Ça, c'est le plus... Moi, j'aime bien y voir clair. J'aime bien fonctionner avec mon intuition. J'aime bien...

  • Speaker #1

    Te sentir libre.

  • Speaker #0

    Oui, me sentir libre.

  • Speaker #1

    Partout par l'émotionnel, en fait, les retours qu'on a beaucoup des personnes qui, comme nous, pratiquent depuis très longtemps cette alimentation, c'est ce côté de se sentir libre, en fait. De penser par soi-même, de ne pas se laisser un peu gruger par tout ce qui... tu vois, tout ce qui peut être conventionnel.

  • Speaker #0

    Il y a ça, mais il y a... Moi, c'est vraiment la clarté mentale, tu vois. Et je sens tout de suite un espèce de rideau ou un voile qui se pose quand on est sur des moments trop longtemps, sur des trucs qui ne nous conviennent pas. Ça vient très, très rapidement avec du gluten ou avec des choses trop cuites pendant un moment. Et je n'aime pas ça. J'ai l'impression de reculer, de rétrograder,

  • Speaker #1

    de perdre en capacité.

  • Speaker #0

    Oui, et puis d'être dans un espace où je ne suis plus capable de faire les bons choix, où il me manque des outils internes pour évaluer les situations et où mon intuition fonctionne moins bien. Et donc, cette clarté mentale, elle est très rarement abordée dans les ouvrages, dans les livres, dans les témoignages. Mais moi, c'est en dehors de l'aspect physique, de bien-être physique, c'est la chose. dont aujourd'hui qui est fondamental de conserver. J'ai vraiment besoin de ça. Et aussi, je vois que, en fait, avec l'alimentation traditionnelle ou quand on perd cette clarté mentale, il y a un cercle vicieux qui se met en place où on va plus prendre nos décisions basées, pas par des ressentis intérieurs ou des intuitions, mais plus par des peurs.

  • Speaker #1

    Par de la logique.

  • Speaker #0

    Par de la logique. On va être plus dans quelque chose de cartésien ou plus par... pour faire plaisir à sa famille.

  • Speaker #1

    Par habitude.

  • Speaker #0

    Par habitude, des choses plus conventionnelles. Et on perd son pouvoir personnel, sa capacité personnelle et d'aller là où on fonctionne bien, tout simplement, parce qu'on a tous des choses à faire sur Terre. Et si on est diminué, on ne peut pas les faire correctement.

  • Speaker #1

    Et là, tu viens d'évoquer, c'est vrai qu'on peut... parle moins de la clarté mentale que de vraiment les bénéfices physiques. Il y a aussi quelque chose qui est souvent mal véhiculé. C'est qu'il y a plusieurs choses. Il y a la cuisine, il y a l'alimentation vivante. Pour moi, ce n'est pas la même chose. La cuisine fait partie de l'alimentation vivante, mais tu ne peux pas avoir les bénéfices de l'alimentation vivante si tu ne fais que cuisiner. pour moi, tu ne peux pas séparer, et ça, c'est mon expérience. Je vais y venir, mais pour moi, tu ne peux pas, si tu pratiques l'alimentation vivante, tu ne peux pas décorréler l'alimentation crue avec une phase de nettoyage. C'est-à-dire que tu apprends aussi à accompagner ton corps à se détoxifier. Alors là, je sais qu'on va avoir des levées de parapluie, de bouclier, tout ce que veut le... La détox, ça n'existe pas, c'est une question de mode et tout ça. C'est faux. Les personnes qui sont en bonne santé dans notre milieu, c'est des personnes qui comprennent que tu as aussi besoin de te nettoyer, ce qui est complètement logique, puisque, comme tu l'expliques, le fondamental de l'alimentation vivante, c'est que tu mobilises beaucoup moins d'énergie pour ta digestion. Donc, le corps se dit, ok, youpi, j'ai fait un nettoyage de printemps. Mais si les portes sont fermées, si les émonctoires sont abîmés, en fait, ça va faire des toxines qui tournent en boucle. dans l'organisme. Ça crée une acidité et c'est là où on voit les personnes qui ont des problèmes de dents, qui ont des problèmes de cheveux qu'on a pu avoir nous aussi avant qu'on connaisse ces périodes. Enfin, moi, l'idée d'alterner entre apporter beaucoup de nutriments et détoxifier, elle est venue... Voilà, ça fait 10-11 ans que je mange comme ça. C'est venu, je crois, juste après ma grossesse. Donc, c'est venu il y a 9 ans. C'est au bout d'un an et demi de nourriture comme ça. Un an et demi, deux ans. Et au début, je le faisais un petit peu comme ça. Et là, depuis quelques années, surtout quand j'ai commencé à avoir mes hormones qui faisaient vraiment le yo-yo, c'est vraiment quelque chose que ça fait partie de mon hygiène alimentaire. La détox fait partie de mon hygiène alimentaire. En plus, maintenant, on connaît des super protocoles ou produits pour ça.

  • Speaker #0

    Et maintenant, ça devient un choix carrément parce qu'en fait, dans nos vies, on accorde des budgets à des objets qui sont conséquents. pour refaire la terrasse, pour changer les pneus de la bagnole, je ne sais pas, pour changer les fenêtres de la maison.

  • Speaker #1

    On pense à nettoyer la clim. Oui. Tu vois, on pense à rincer la clim des baraques, mais pas ton corps.

  • Speaker #0

    Mais quand tu y réfléchis, c'est complètement dingue. On a des filtres d'aspirateur, filtres à huile, filtres à clim, tout ce que tu veux. On prend soin de tous ces objets qui nous entourent. Mais tu vois, là, moi, j'ai 53 ans. Cette semaine, c'est la première fois de ma vie que je consacre du temps à mes reins. Parce qu'on est passé aussi sur cette prise de conscience-là, sur les émonctoires, qu'on doit en prendre soin. On est en train de travailler pour amener en Europe des protocoles qui permettent de nettoyer les émonctoires. On l'a testé nous-mêmes. Moi, l'histoire de la plaque mycoïde, tant que je connaissais, depuis 20 ans, cette histoire de plaque mycoïde. C'est la première fois de ma vie que je tenais ma plaque mucoïde dans les mains.

  • Speaker #1

    Avec des gants.

  • Speaker #0

    C'est assez répugnant, mais on a réussi à s'en débarrasser. Toi, tu as fait un protocole pour ouvrir les capillaires, pour nettoyer le sang. Moi, je suis sur les reins. En ce moment, on a fait un protocole pour le foie. Et en fait, on a des organes d'élimination dans le corps, mais personne, absolument personne, nous apprend à prendre soin. Alors qu'on va faire venir le plombier, il va voir qu'il y a du caca dans les tuyaux. Ça, c'est normal. Mais en fait, on a tout un tas de systèmes de filtration. Et ça, aujourd'hui, moi, je le fais en préventif. Je me dis, OK, on a ça, ça, ça. Il faut en prendre soin aussi parce que, voilà, moi, j'ai passé la cinquantaine.

  • Speaker #1

    Tu as commencé, toi, là, tu as 20 ans d'alimentation vivant derrière toi. Tu as commencé à vraiment comprendre cette histoire tôt quand même aussi parce que tu me disais que très vite, tu as commencé à faire une journée de jeûne par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai fait longtemps ça. Donc,

  • Speaker #1

    ce côté nettoyage, tu l'as quand même au fil de... Même si tu ne mettais pas les mots qu'on met aujourd'hui dessus, d'emblée, quand tu as commencé l'alimentation vivante, tu as aussi intégré ces périodes de nettoyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'en ai fait régulièrement, monodiète aussi. Ça faisait partie de... Mais ça restait des jeunes généraux, si tu veux. Là, ce que je trouve chouette avec ce qu'on est en train d'expérimenter, ce qu'on aimerait bien amener en Europe, c'est là, cette semaine, je vais m'occuper de mes reins. Alors, il n'y a personne... Tu ne vas pas trouver au supermarché... et c'est... des trucs qu'on prend de briquet, de broc, de partout, et on se fait notre protocole. Là, je suis en train de mettre au point, j'ai envie d'écrire un article dessus. Mais cette semaine, je prends soin de mes reins, tu vois, et j'ai trouvé une façon de faire. Je sens que ça fonctionne. J'ai même eu des... Enfin, j'ai senti aussi un peu de nausée, des moments où je n'étais pas très bien et tout ça, parce que je sentais que ça fonctionnait. Et donc, on peut aussi s'occuper des organes, et ça, c'était nouveau pour moi. Je ne savais pas qu'on pouvait, comme disent les Québécois, adressé. Enfin, un mot que j'aime bien en francisation québécoise, qui n'est pas vraiment français, c'est s'occuper d'eux. Mais d'une autre manière, c'est s'occuper d'eux pour trouver une solution. S'occuper de nos organes de façon spécifique.

  • Speaker #1

    Oui, comment on s'occupe de nos dents, comment on s'occupe de nos yeux, comment on s'occupe de la peau.

  • Speaker #0

    Voilà, et en fait, c'est possible de faire ça. Il y a tellement un fossé entre l'argent, l'énergie, le temps qu'on passe sur des objets qui... de toute façon, on va être détruits au bout d'un moment. Les voitures finissent à la casse. Bref, les coûts sont impermanents. Et nous, l'idée, c'est de rester en bonne santé le plus tard possible et de ne pas être invalidé ou de ne pas...

  • Speaker #1

    De ne pas devenir des sacs de déchets. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Et donc, voilà, quand on a... Moi, ça m'a fait un électrochoc de tenir ma plaque mycoïde et de me dire, ok, ça c'est un peu une accumulation de déchets, même moi qui suis sur une alimentation propre, et j'ai quand même ça dans les intestins. Et donc là, en ce moment, je me sens plus là-dedans, ça m'intéresse aussi de m'intéresser à mes reins, comment on peut faire pour le foie, comment on peut faire pour le système de la fatigue.

  • Speaker #1

    On est parti loin, mais ce n'est pas grave. On va revenir là. Du coup, on n'a pas du tout suivi ce qu'on s'était marqué, mais ce n'est pas grave. Pour compléter ce témoignage, c'est l'alimentation vivante, la place que ça prend dans ta vie sociale et professionnelle, en un mot, c'est tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ma passion. J'ai envie de transmettre ce message. C'est vraiment quelque chose qui m'habite. j'ai l'impression que ça fait partie d'un petit peu... ce que j'ai à faire et ça me nourrit, ça me donne de l'énergie de faire ça. Je me sens utile à la société. Je le fais avec joie. Je me lève le matin, j'ai envie de faire les tâches que j'ai à faire parce que je sais que ça va pouvoir contribuer, ça va pouvoir aider des personnes à mieux se sentir. Ça va pouvoir avoir un vrai impact dans la vie des gens. Un jour, je me suis trouvé devant en train de payer un ticket de parking dans une rue à Nice. Et il y a une dame qui est venue me voir et il m'a dit écoutez, je vous reconnais, vous êtes Eric Viard, grâce à ce que vous faites, je ne suis plus en fauteuil roulant. Donc je ne cherche pas à être un gourou ou quoi, mais voilà, on a des retours que ce qu'on propose fonctionne et ça aide vraiment des gens en fait. Ça aide des personnes et ça, ça me fait du bien. Et donc aujourd'hui, oui, ça prend forcément beaucoup de place. Comme j'ai un tempérament ingénieur à tester des trucs et tout, je suis tout le temps en train d'essayer des nouvelles choses, m'intéresser à des nouvelles choses.

  • Speaker #1

    En fait, tu te mets tout le temps un peu en position bêta-testeur. C'est-à-dire qu'en fait, nous, quand on propose quelque chose sur la boutique BioVie, en fait, elle sera passée par notre filtre, justement.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, là, on a... Typiquement, on nous a montré une balance complètement incroyable à fabriquer en Chine, où tu montes dessus et en 5 secondes, tu as tes taux de graisse de ton foie, tu as tout un tas de paramètres qui s'écrivent. Je trouve ça incroyable, les évolutions au niveau santé qu'on a. Donc, on est en train de tester ça. Et puis, peut-être un jour, ce sera quelque chose qu'on trouvera dans 5-10 ans en Europe. Mais voilà, j'aime bien essayer de voir comment on peut encore aller un petit peu plus loin et comment on peut surtout vulgariser pour que ce soit pratique, facile. Et nous, surtout, c'est que là où on n'est pas dans l'idéalisme, c'est qu'on est parents, on a une vie de famille et on sait ce que c'est. On a tous les deux vécu dans des situations économiques un peu précaires. Et donc, on peut se mettre à la portée des personnes avec des budgets.

  • Speaker #1

    Mais alors, justement, moi, je vais rebondir sur cette histoire d'enfant. C'est que tu vois, c'est quoi la place d'alimentation vivante dans ma vie sociale et professionnelle ? En professionnel, moi, j'ai pris le package. Je t'ai pris toi avec ta passion. Et j'ai épousé Eric et j'étais accompagnée dans BioVie parce que c'est quelque chose, je crois, à ce message-là aussi et à l'importance de BioVie. Mais par contre, j'ai eu deux phases. J'ai eu la première où, quand j'ai découvert Alimentation Vivante, je me suis un peu reclue sur moi-même et j'ai fait des expériences de mois à mois en prenant juste des références. Et il n'y avait pas encore ChatGPT. J'imagine si j'avais commencé avec ChatGPT. Mais bon, bref, ça, c'est un autre débat. Et tu vois, les informations qu'il y avait sur la marolie, les informations qu'il y avait sur les monodiètes et tout ça, donc je cherchais un peu sur Internet et je n'osais pas trop en parler au départ. Après, il y a eu toute une période où ça a été exactement le contraire. J'avais besoin de fréquenter que des gens qui me ressemblaient. Donc, c'était cette espèce, tu vois, de grande famille du cru qu'on a pu connaître avant les années 2000. Voilà. qui était vraiment cette émulsion où il y a eu, si on est des projets communs, si on est, par exemple, le livre avec les parents, où on était une dizaine de parents à proposer des recettes, des choses comme ça. Et ensuite, je me suis rendu compte que c'était un milieu qui avait tendance à moi me scléroser. Je prends toute la responsabilité de ce que je dis. C'est-à-dire qu'on parlait toujours des mêmes choses. Il n'y avait pas trop d'innovation. Personne n'osait trop sortir du rang. J'avais plus la sensation qu'on s'écoutait parler plutôt qu'on continuait vraiment à expérimenter du vivant. Et je suis un peu ressortie de tout ça. Et maintenant, j'adore et je suis quasiment entourée que de personnes qui ne mangent pas vivant et qui ne pratiquent pas le jeûne. Je fais des cours de danse traditionnels avec des personnes qui viennent de plein de milieux différents. Je passe des week-ends avec des week-ends de femmes où c'est des femmes qui mangent de plein de façons différentes, qui partent de plein de langues différentes, qui viennent de plein de bords différents. Et j'ai besoin de cette diversité-là parce que j'ai la sensation que j'ai besoin d'être entourée de couleurs différentes de la mienne pour pouvoir mieux comprendre et justement mieux apporter un pont entre ce qui moi me passionne et ce qui fait du bien à la santé et des personnes qui... comme je te l'avais signalé quand on avait enregistré avant, c'est que ce n'est pas forcément une question d'ignorance. C'est que peut-être qu'eux, comme moi il y a dix ans, ne faisaient pas le lien entre leur genou qui leur fait mal et la quantité de yaourt qu'elles mangent par jour. Et donc, c'est juste faire des ponts comme ça. Et comme elle, elle me permet de garder un regard frais sur d'autres domaines où moi, justement, je ne me suis pas trop posé des questions. Je pourrais être, entre guillemets, ignorante. Et où j'aime aussi m'éveiller.

  • Speaker #0

    Il y a ça, moi aussi, je suis très sensible à la dimension sociale et j'adore être au contact de personnes qui ne me connaissent pas du tout et où je peux apporter quelques éléments et où je trouve ça vraiment chouette. Et en même temps, moi, j'ai besoin aussi d'être en relation avec des experts mondiaux de leur domaine qui sont à un niveau de recherche assez avancé. Et j'ai besoin des deux, en fait. Je trouve socialement... J'ai aussi besoin d'être avec des experts, mais de façon peut-être plus occasionnelle. Mais j'ai besoin de continuer à me nourrir pour mieux transmettre. Donc, il y a les deux mouvements.

  • Speaker #1

    Oui, pour que la chaîne de transmission reste dynamique.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je me rends compte que c'est des deux mouvements.

  • Speaker #1

    Mais ce que je voulais dire, tu vois, c'est que quand j'étais dans cette espèce de bulle un peu fermée, En fait, c'est comme si on présentait l'alimentation vivante comme une réponse à tout. Tu vois, c'était la réponse à tout. C'était le chemin obligatoire pour arriver vers le bonheur, vers le bien-être, vers la réussite, vers ceci, vers cela, vers des relations harmonieuses. Et en fait, à force de fréquenter des personnes qui devenaient sclérosées dans leur façon de penser, on est d'accord. Nous, on a vu passer des personnes qui mangeaient 100% de la cohabité avec eux. ça donne pas du tout en vie. Il y avait souvent de l'intolérance, il y a ce truc où il y a une vérité absolue. Et en fait, ce qui est important pour moi, c'est de voir que que ce soit l'alimentation vivante ou autre chose, ce qui est important, c'est de prendre soin de soi et que l'élan de vie, ça reste quand même la joie et l'amour, tu vois, sans partir dans les trucs philosophiques. Et il y en a qui arrivent par d'autres moyens que l'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    C'est dans ça où je dis que j'ai besoin de diversité. Et que maintenant, si tu veux, moi, j'ai trouvé ce moyen-là pour y arriver. Je sais qu'il y a des gens, quand ils vivent cette expérience-là, ils ont des grands bénéfices. Je n'ai jamais entendu une seule personne qui a testé, ne serait-ce qu'un mois, six mois, deux ans, dix ans, me dire que l'alimentation vivante m'a fait du mal. Il y a des personnes qui en sortent au bout de 8 ans et qui disent « je me suis déminéralisée » . Mais quand tu vois, c'est plus un problème de comportement que de l'alimentation vivante. Si tu la prends avec neutralité et tu la pratiques correctement, comme on disait, en s'éduquant et tout ça, ça ne peut t'apporter que des bénéfices.

  • Speaker #0

    Et que tu y adhères à 30, 40, 50 %. De toute façon, on a toujours des bénéfices à introduire des smoothies, des jus, des algues, des graines germées dans son quotidien. Et en fait, voilà, c'est la proposition qu'on fait.

  • Speaker #1

    Pour clôturer, est-ce que toi, tu aurais des conseils à donner pour des personnes, des suggestions pour les premiers pas, pour ceux qui veulent commencer ? Genre, ils nous écoutent là, ça fait un moment que ça tourne dans leur tête ou ils ont entendu parler, ils disent « Allez, c'est bon, ils m'ont convaincu, je veux y aller. Je veux tester, je veux vivre l'expérience. » C'est quoi les trois premiers conseils que tu leur donnerais ?

  • Speaker #0

    Après, on va dire que je radote, mais moi, j'essaierai d'inclure de façon régulière des algues et des grains germés parce que les grains germés, il y a toute une autre dimension. J'ai relu des bouquins des années 70 sur les grains germés où il parlait aussi du fait d'avoir dans sa cuisine un truc vivant qui est en pleine croissance, qui a une vibration incroyable. Et si on pouvait mesurer avec les appareils qu'on a, je suis sûr qu'il y a une vibration qui contamine et c'est génial. Donc, je ne vais pas aller dans des trucs spirituels, mais en tout cas, les graines germées et les algues de façon régulière. Il y a quelque chose qui est extrêmement simple. On en parle assez peu tous les deux. Mais en fait, tu vois, on est en sortie d'hiver et en fait, les soupes crues, c'est incroyablement facile à faire avec juste un blender.

  • Speaker #1

    Tu m'as piqué mes conseils. Les deux premiers conseils que je voulais donner, c'était ça. Commencer par un, expérimenter un repas que de fruits, mais pas le matin. Tu vois, un repas que de fruits, soit le midi quand tu es au-delà, tu te prends ta lunchbox avec qu'une salade de fruits ou le soir. Et deux, c'est tester les soupes crues.

  • Speaker #0

    Les soupes crues, je veux dire, c'est le truc le plus simple. C'est de l'assemblage dans un blender et on en a mangé une à midi que tu as faite là, qui était incroyablement bonne, au petit poids. C'est simplissime et c'est fait en trois minutes. Et ça simplifie tout. On sait que quand on rentre en retard, vite, il faut faire le repas. Il est déjà 19h30, une choucrue, on compose avec ce qu'on a. Donc ça, c'est facile. Après, les smoothies, moi, j'en prends tous les jours. Donc c'est un peu un truc qui est quand même simple. Et puis, voilà, les légumes, c'est sympa aussi. Mais voilà, introduire un maximum de verre dans son...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est végétaliser en fait.

  • Speaker #0

    Végétaliser, c'est vraiment le...

  • Speaker #1

    Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'un déconseil, c'est-à-dire un conseil qu'on ne donnera jamais, et là-dessus, on est assez raccord, c'est ne commencez pas par supprimer des choses de votre alimentation.

  • Speaker #0

    Surtout pas, oui. Alors là, surtout pas, c'est garder... Et là, avec ce qu'on est en train de faire sur le reset de vitalité, ça va encore dans ce sens-là, encore plus, parce que là, on est en train de proposer des personnes à ne rien toucher à leur alimentation, mais d'apporter massivement des super aliments. Et ça a des résultats, quel que soit le régime alimentaire des personnes. Et donc, le régime d'éviction, moi, je n'ai jamais été là-dedans. C'est toujours, tu rajoutes des choses en plus. Et puis, tu vas te rendre compte que tout seul, au bout d'un mois, il y a des trucs que tu n'en as vraiment plus envie. Ça ne t'attire plus et ça va dégager de ton frigo, tout seul. Mais le truc de frustration, d'éviction et de suppression avec toute la part psycho-affective qui va avec et toute la part de perdre quelque chose de rassurant et de se sentir en insécurité, non. Moi, ça ne fonctionne pas. Ça peut fonctionner avec le mental, mais encore une fois, ça ne tient pas la route pendant un certain temps. Donc, évitez les évictions, mais rajoutez du vivant, rajoutez du cru, rajoutez du végétal. dans vos assiettes.

  • Speaker #1

    Un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, deux petits mots de la fin. Non, je te retourne la question.

  • Speaker #1

    Alors, un petit mot de la fin. Moi, de discuter comme ça, de parler de tout ça, ça m'a donné vraiment envie. J'aimerais bien avoir le témoignage de personnes qui ont vécu aussi cette expérience-là ou par exemple, un retour, parce que là, on est quasiment à mi-parcours de nos séries de podcasts. un témoignage en fait de vous par exemple si on vous a convaincu ou si on vous a donné envie qu'est-ce qui se passe pour vous qu'est-ce qui s'est passé pour vous est-ce que vous vous y êtes mis pas mis dans quelle proportion dans quelles conditions avoir des retours d'expérience j'aimerais beaucoup avoir des retours d'expérience parce qu'on connaît un des gens qui mangent depuis 10 ans 15 ans 20 ans même 30 ans d'alimentation vivante et de ou même qui ont ou même si ça a fait partie à un moment donné juste pendant deux ans ou un an ou six mois Et de savoir comment ils y sont arrivés, qu'est-ce que ça a changé.

  • Speaker #0

    Alors toi, tu lances une bouteille à la mer. Oui, voilà. Moi, j'aimerais que la bouteille à la mer, tu m'as pris de court parce que tu ne m'as pas du tout dit que tu allais dire ça. J'aimerais que ça soit effectif et qu'on puisse avoir une base de témoignages comme ça. Pendant que tu parlais, je réfléchissais. On va vous mettre un lien en dessous où vous pourrez déposer votre témoignage de trois façons. Soit une vidéo. c'est l'idéal parce qu'on trouve ça chouette soit un vocal un vocal moi j'adore soit vous tapez c'est un lien où au moment où vous arriverez il y aura le choix entre les trois façons de déposer et comme ça on aura tout au même endroit et on pourra en faire certainement quelque chose de chouette en tout cas ça sera partagé complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que je te donne la thématique du prochain rendez-vous ?

  • Speaker #0

    Avec joie

  • Speaker #1

    C'est une thématique, je vais être obligée de te cadrer, mais à fond. Ce sera sur les graines germées. Pourquoi et comment les intégrer à son alimentation. Ok,

  • Speaker #0

    avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Donc, on vous retrouve dans le 15 jours pour ce nouvel plus.

  • Speaker #0

    À bientôt.

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Description

Dans cet épisode intimiste de Rock’n Rawl, Aurélie Viard et Eric Viard partagent, chacun à leur manière, comment l’alimentation vivante a profondément transformé leur vie : santé, énergie, rapport au corps, et à la nature. 🌿


Ils reviennent sur : ✨ Les difficultés qu’ils ont traversées avant de découvrir ce mode d’alimentation 🍓 Leurs premières expériences avec l’alimentation crue et vivante 💡 Ce que cela a changé dans leur quotidien, leur vitalité, leur équilibre émotionnel 🔄 Et pourquoi aujourd’hui, ils ne reviendraient en arrière pour rien au monde


💬 Un épisode sincère, inspirant, pour tous ceux qui se demandent si manger vivant peut réellement faire la différence.


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➡️ Est-ce que vous aussi, votre alimentation a transformé quelque chose en vous ? On a hâte de vous lire.


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Profitez bien !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, aujourd'hui on vous retrouve pour un épisode qu'on pourrait appeler « Ma vie, mon œuvre » . On va parler, en fait là ça va être un épisode pur témoignage, c'est comment l'alimentation vivante a changé ta vie, la mienne.

  • Speaker #1

    Et rentré dans notre vie aussi.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait pareil, plusieurs sections pour que ce soit bien structuré. Donc, on va parler un petit peu, nous on va se représenter, dire qui on est. Moi, je m'appelle Aurélie Viard.

  • Speaker #1

    Moi, je m'appelle Éric Viard.

  • Speaker #0

    Donc, tu es le fondateur d'une boutique en ligne qui s'appelle Biovie, qui est là pour végétaliser l'assiette et passer à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Pour aider, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, pour aider. Et tu as commencé cette boutique il y a 17 ans. Moi, j'étais rejoint il y a 11 ans.

  • Speaker #1

    J'ai commencé Biovie en mars 2007.

  • Speaker #0

    Joyeux anniversaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, exact. On n'a même pas fait, dis-donc.

  • Speaker #0

    Mais là, on est en train d'enregistrer. Ça ne va pas sortir en mars. Mais tant pis. Joyeux anniversaire quand même, BioVie.

  • Speaker #1

    Et j'ai commencé en 2005, les premiers stages d'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, avant BioVie.

  • Speaker #1

    Ça fait 20 ans. Oui, oui. Voilà. Oui, avant parce qu'après, j'ai fait les stages et après, ça m'a donné envie d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Donc ça, tu vas nous raconter ça. Moi, je t'ai rejoint il y a 11 ans maintenant. Ça passe vite quand même. et donc alors tu nous racontes un peu tes découvertes et tes premiers contacts avec l'alimentation vivante. Moi, après, je raconterai aussi. Je vais me permettre de te recadrer parce qu'en fait, on a décortiqué en plusieurs chapitres.

  • Speaker #1

    Oui, OK.

  • Speaker #0

    Et ensuite, c'est vraiment ta découverte et les premiers contacts. Ensuite, on ira sur les bienfaits que tu as observés dans ta vie qui peuvent être différents suivant les âges puisque ça fait quand même 20 ans que tu la pratiques et les défis que tu as rencontrés et ceux que tu as surmontés. Et après, on va voir la place que ça aura pris dans ta vie sociale et professionnelle. Ça va être simple. Et si c'était à refaire ou qu'est-ce que tu aimerais juste transmettre aujourd'hui, le plus important pour toi ? Donc, c'est d'abord toi et après moi.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Tu n'hésites pas à me couper.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    Je vais m'interrompre. Moi, c'est simple. Ça fait depuis l'âge de 20 ans que j'ai une alimentation à base végétale. Quand j'ai découvert que... Mais on m'avait menti. À l'âge de 20 ans, on m'a toujours fait croire qu'il fallait que je consomme des produits animaux pour être en bonne santé. Et un jour, j'ai rencontré quelqu'un qui était sur ce type d'alimentation depuis qu'elle était née. Et là, j'ai eu un espèce de choc. Je me suis dit, mais en fait, on m'a raconté des conneries. Donc, c'est parti de là, à l'âge de 20 ans. Après, la circonstance exacte pour laquelle je me suis tourné vers l'alimentation vivante, à l'époque, ça a été pour accompagner un proche qui avait une maladie grave. un cancer et j'ai fait beaucoup de recherches pour l'aider. Et je suis venu, à travers ces recherches, à rencontrer tout le travail de Brian Clément, Victor Askewinkas, Anne Wigmore, enfin tout ce qui se faisait, un institut de santé hypocrate aux États-Unis. À l'époque, c'était vraiment les débuts d'Internet. C'était pas du tout du tout comme... Il n'y avait pas de chaîne YouTube, il n'y avait pas de Facebook, il n'y avait pas de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    On avait le Minitel. Mais il n'y avait pas de 36,5 euros au foot,

  • Speaker #1

    ça n'existait pas. Non, ça n'existait pas, ça n'avait pas... Donc en fait, il y avait peu de ressources disponibles, mais quasiment tout était en anglais. Donc j'ai découvert un petit peu tout ce que faisait la société Hippocrate et il n'y avait pas, comme je dis, les réseaux sociaux et tout. Et c'est parti de là, en fait. mon intérêt il est parti de là et ayant une formation scientifique je me suis intéressé à toute la science qu'il y avait derrière ça et voilà à l'époque j'avais très très peu de moyens je travaillais à temps partiel à mi-temps même parce que je faisais l'école à la maison avec mes premiers enfants et donc la seule façon que j'ai eu je me suis dit je voulais avoir un témoignage direct et pouvoir parler avec des personnes qui... Je pratiquais ça et j'ai organisé en 2005 le premier stage d'alimentation vivante en France en invitant justement Brian Clément à venir partager ça avec qui voulait. Et à l'époque, voilà, j'étais pas...

  • Speaker #0

    Mais quand tu as partagé ça, tu as été surpris du nombre de personnes qui ont répondu à l'appel. Parce que je me souviens bien, ce que tu m'as raconté, c'était une petite annonce dans un biocontact.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, j'étais salarié à l'époque dans une association de développement de l'agriculture biologique. Moi ça fait 30 ans que je suis dans le bio et j'avais même pas de structure, rien, je savais pas comment faire et j'ai juste dit ok je vais écrire un article sur l'alimentation vivante dans une revue dans le bio contact et j'ai eu 40 personnes qui sont venues de toute la France et ça m'a carrément scotché quoi sur ce premier stage. J'ai enregistré avec, mais il n'y avait pas tout le matériel qu'on a aujourd'hui. J'ai enregistré tout le stage sur deux jours et j'ai mis à disposition gratuitement aux gens. Et là où ça a vraiment démarré, c'est que cette personne a vu ma motivation. Il m'a dit écoute, tu sais quoi, pour développer ça en France, nous on va faire quelque chose, c'est qu'on va t'offrir les droits d'édition de cuisine vivante pour une santé optimale. C'est-à-dire qu'on te donne les fichiers, tu te débrouilles, tu les traduis et tu les édites pour faire ce livre. parce qu'il a bien vu qu'en France, on était beaucoup sur les recettes. Et donc, il n'y avait pas de ressources, il n'y avait rien, rien. Il y avait besoin qu'il y ait un livre en langue française. Et le tout premier projet, ça a été de trouver des sous, de rassembler de l'argent pour éditer ce livre. Et à l'époque, il y en avait pour entre 20 et 25 000 euros, si je me souviens. Et donc, comme je n'avais pas du tout l'argent, j'ai cherché une façon de... de rassembler les fonds pour éditer ce livre. Et la façon que j'ai trouvée, c'est de devenir revendeur du germoire Easy Green, qui est un germoire automatique. Et ça a commencé l'aventure.

  • Speaker #0

    Et le devis a commencé comme ça.

  • Speaker #1

    Et BioVie date deux ans après ce premier stage. On a fait un deuxième stage en 2006. Et là, ça a démarré à ce moment-là. Et le Cuisine vivante pour une santé optimale, de mémoire, il a été édité, je crois, l'année de création de BioVie en 2007.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu te souviens de ton tout premier repas cru ?

  • Speaker #1

    Très bien, je me souviens très bien parce qu'à l'époque où j'ai commencé à m'intéresser à ça, j'ai Jean Briffaut et Danny Cullot qui sont passés sur un trajet là où je vivais. C'était sur leur route et ils allaient de Rouen à Genève pour écouter une conférence. Alors Jean Briffaut, c'est un ami, je me dis mais attends, il fait 900 kilomètres aller-retour. pour écouter une conférence et sur le trajet, donc c'était Brian Clément qui était là et c'était pour ça que j'ai découvert. Et Jean, donc il y a une conférence et il y avait un intérêt de cuisine et au trajet retour, il s'est arrêté aussi et il a dit écoute, je vais te faire un repas cru avec ce que tu as chez toi. Donc il a pris les ingrédients qu'il y avait dans ma cuisine et il m'a préparé avec Danny un repas cru. Et ça m'a scotché. Qu'on puisse faire un repas cru, mais je n'avais rien acheté de spécial. On avait juste pris ce qu'il y avait dans les placards. C'était juste la manière de les préparer. Et d'un seul coup, j'ai trouvé ça accessible. Et que c'était juste une nouvelle façon de réfléchir un petit peu et de voir les aliments de sa cuisine différemment. Et voilà, c'était un petit peu avant ça. Mais là, c'était mon premier repas cru. Et voilà, donc c'est parti de là. Et par la suite, Biovia a grandi. Moi, j'ai vendu en tout cas des easygreens comme activité principale pendant plusieurs années. Et après, ça s'est diversifié quand on a commencé à travailler ensemble. Mais pendant des années, c'est resté très, très confidentiel. C'est resté tout petit. Oui,

  • Speaker #0

    c'était pour la niche d'initié-initié.

  • Speaker #1

    Oui, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'en fait, tu n'arrives pas... C'est marrant comme tu racontes parce que Je te demande de parler de toi et en même temps, tu parles de biovie, comme si ce n'était pas dissociable. Oui, oui. C'est assez rigolo. Tu veux que je reprenne ? Non, non, c'est très bien. Il n'y a rien à reprendre. C'est très bien. Et donc, de mon côté, découvrir tes premiers contacts avec l'alimentation vivante, alors ça a été... Alors, c'est marrant parce que comment moi, je suis passée d'alimentation vivante, ça a été du jour au lendemain. Mais plus je regarde comment ce qui s'est passé et comment surtout moi, je m'en rappelle. Ça a été quand même un cheminement qui a éclos d'un coup. C'est-à-dire que ma plus grande fille, qui était en CE2, commençait à avoir des troubles de croissance. Pas que des troubles de croissance, c'est-à-dire que tous les matins, pile à 11h, elle tombait dans les pommes. Il y avait une chute de tension. Donc, j'ai été alertée par sa maîtresse. Le médecin, pas grand-chose à dire dessus. Heureusement, il n'a pas prescrit plein de trucs de compléments ni rien. Et en fait, moi, à ce moment-là, j'ai commencé un poste dans un magasin bio où j'étais en remplacement pour compléments alimentaires et cosmétiques. Et en fait, c'était un univers, mais que je ne connaissais absolument pas les compléments alimentaires. Alors, j'avais grandi à la campagne, donc je savais qu'il y avait des plantes que tu prenais à tel moment. Ça s'arrêtait là, tu vois, c'était tilleul pour calmer. Et en fait, dans ce magasin bio, il y avait un naturopathe qui venait pour conseiller les gens dans leurs achats au niveau complément alimentaire. Et une dame est venue en fauteuil roulant, elle avait une sclérose en plaques. Et cinq semaines plus tard, je connaissais bien cette maladie. Il y avait une personne dans ma famille qui avait cette maladie-là. Je savais que c'était une maladie qui était dégénérative et fatale, surtout. Et que c'est très, très, très dur pour l'entourage. Et en fait, cinq semaines plus tard, cette femme est revenue. Elle marchait avec une canne. Et alors là, moi, ça m'a fait un espèce de bug. Donc, je suis allée voir le naturopathe. Et en même temps, je remettais en question mon alimentation. Parce qu'il était... traditionnelle mais qui était quand même... Enfin, c'était déjà du fait maison, j'étais déjà très sensible au bio. Mais j'avais ce problème que j'avais la sensation d'échouer à nourrir ma fille, en fait, parce qu'elle ne grandissait plus, elle faisait ses chutes de tension et sa courbe de croissance était vraiment stoppée. Et donc, c'est là où en fait il m'a dit... Donc je suis allée voir le naturopathe et le naturopathe m'a dit « mais en fait, tu peux améliorer ton état de santé en changeant ton alimentation » .

  • Speaker #1

    Tu peux redire la phrase parce qu'elle est tellement importante, cette phrase, et il y a beaucoup de personnes qui...

  • Speaker #0

    Tu peux améliorer ton état de santé en changeant d'alimentation. Ce qui, en fait, est complètement logique, puisque on sait tous qu'on aggrave notre état de santé en mangeant certains aliments.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ça a commencé comme ça. Et puis, ça s'est arrêté là. C'est-à-dire que moi, j'ai juste réformé les petits déjeuners. Donc, j'ai fait des petits déjeuners protéinés pour ma fille. Ça a été assez spectaculaire parce qu'en très peu de temps, même pas une semaine, elle n'a plus fait de chute de tension et elle a repris un peu du peps. Après, sa courbe de croissance s'est reprise. Mais j'étais persuadée, ça aussi c'est super important, c'est que comme je la nourrissais, j'étais persuadée que je faisais de mon mieux et que je faisais tout ce qui était bien. C'était les céréales complètes, avec le lait qui va bien, la confiture. qui va bien, le beurre qui va bien, le pain complet qui va bien, du sucre, du sucre, du sucre, du sucre. Bref, voilà. Et donc, ça en est resté là. Donc, j'ai juste un peu modifié l'ordre des aliments, des aliments qu'on ne mangeait plus. Mais il n'y avait vraiment rien de… Et j'ai déménagé. Et la première chose que j'ai déménagé, c'est ma cuisine. Et je me suis retrouvée deux mois sans cuisine. Et j'étais sans cuisine en plein été. Et là, je n'avais pas mes enfants. Mes filles étaient chez leur papa. Et j'ai commencé à manger un peu à la sauvage, ce qui m'attirait. Et donc, j'ai commencé à manger que des fruits. Mais c'était vraiment... Tu calculais du tout ? Non, mais je ne savais même pas. Je ne me posais aucune question. Et là, j'ai commencé à sentir... Je ne faisais pas lire, mais j'avais beaucoup plus d'énergie. Donc, je me suis dit, oui, c'est la motivation du déménagement. Donc, j'ai oublié un petit épisode. C'est qu'en fait, il m'a dit ça. Il m'a dit, tu peux améliorer ton état de santé en change d'alimentation. Et la deuxième chose qu'il m'a dit, qui est alors pour moi, du jour au lendemain, j'ai complètement arrêté de manger et viande et poisson. Ça a été, tu n'as pas besoin d'animaux pour avoir de protéines. Et moi, depuis que je suis toute petite, je m'obligeais quelque part à manger de la viande. Le poisson, non, j'aimais ça. Mais je m'obligeais à manger de la viande pour être en bonne santé. donc ça, ça a été vraiment révolutionnaire pour moi Donc, du jour au lendemain, début juin, j'arrête de manger de la viande et du poisson. Après, je ne mange que des fruits. Et en septembre, je tombe sur une vidéo qui s'appelle « La vie en abondance » , complètement par hasard. C'était une époque où je commençais aussi un peu le développement perso et tout ce qui était spirituel. Et là, j'en ai pleuré en fait. Cette vidéo, j'en ai pleuré. Et donc, Irene, à cette époque-là, je ne la connaissais pas personnellement. Son livre n'existait pas encore, mais il y avait cette vidéo qui avait été faite par Karine, Christophe et Yann. Et donc, c'est commencé comme ça. Et après, comme toi, j'ai commencé à faire mes recherches. Et là, j'ai passé une année où je n'ai fait que expérimenter. Alors là,

  • Speaker #1

    expérimentation... Il a mentionné, moi, j'ai fait un an et demi, 100%.

  • Speaker #0

    Alors, une année, mais alors, mais... expérimenté total, donc monodiète, jeûne, jeûne sec, amaroly. L'amaroly, pour ceux qui savent pas, c'est les soins par l'urine, en externe, en interne. Ça a été vraiment la totale pendant un an. Et au bout d'un an, j'ai rencontré M. Grenz-Germet. Et pour le premier contact avec l'alimentation vivante, vraiment la première fois où j'ai mangé un repas en alimentation vivante, c'est arrivé très tard en fait. Parce qu'au début, c'était vraiment du nain. N'importe quoi, c'était vraiment du brut de décoffrage, tu vois. Et je crois que c'est arrivé, ça faisait huit mois que je mangeais brut et cru, tu vois. Et ça faisait huit mois où je suis allée à une rencontre à Toulouse, il y avait un petit marché. sur la prairie des filtres, un petit marché végétarien et vegan. Donc là, il y avait un stand où en fait, il y avait quelqu'un qui proposait que des choses crues. Donc, c'était que des jus. Il y avait des jus, il y avait des pâtes et tournesols, il y avait des crackers, il y avait des salades. C'est vrai, enfin des spaghettis, des fameux spaghettis de courgettes qu'on commence tous par là. Donc voilà, c'est comme ça que j'ai découvert. Est-ce que toi, tu peux continuer en disant les premiers ? bienfaits que tu as observés et ensuite pourquoi, en fait, pour quels bienfaits tu y restes ? Parce que c'est différent, les deux sont différents.

  • Speaker #1

    Alors moi, il s'est passé un truc que je n'ai pas mentionné mais dont je vais parler là pour faire le raccord avec ta question, c'est que moi, j'ai eu des bienfaits rapidement et je me suis dit, ok, il faut que je fasse ça à plein pot. Et donc, je suis resté un an et demi à 100%, mais de façon religieuse et extrémiste, vraiment. Parce que pour moi, si je...

  • Speaker #0

    Et dans ce côté religieux extrémiste, il y avait aussi où tu faisais du prosélytisme autour de toi ? Oui, oui. Tu voulais convertir tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, et puis à cette époque-là, oui, oui. Et parce que j'ai eu ces bienfaits. En commençant à manger cru, j'ai eu ces bienfaits-là. Je te coupe,

  • Speaker #0

    mais parce que de façon mathématique, si on part du principe qu'avec le temps, ça s'agit... Et que déjà, là, tu es bien à fond et tu arrives bien à persuader. Donc, à l'époque, j'ose à peine imaginer. Tu devais être juste un tout petit peu lourd avec ça, non ?

  • Speaker #1

    Légèrement. Oui, j'ai expérimenté les bienfaits très rapidement en faisant des tentatives, un peu des essais comme toi. Et je me suis dit, bon, il faut que j'aille à fond et que je reste là-dessus parce que je ne veux pas perdre ces bienfaits sur tout, là.

  • Speaker #0

    Tu peux les citer ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, moi, les bienfaits, c'était surtout... J'ai eu beaucoup de bienfaits sur le... J'avais régulièrement des maux de tête, mais une ou deux fois par semaine.

  • Speaker #0

    Migraineur.

  • Speaker #1

    Oui, migraine. Et j'avais des espèces d'épisodes complètement bizarres pendant lesquels je n'étais pas bien, j'avais un oséeux, mal à la tête. Ça arrivait à peu près une fois par mois. Et la seule solution que j'avais, c'était de rester couché pendant 10... dit 10-15 heures, quoi. Il fallait que je me couche au moins une journée de nuit ou une journée... Enfin, bref, il y avait un... Et j'étais vraiment mal et je devais prendre des anthalgiques, ça ne passait pas et j'étais incapable de rien faire.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est la définition. Pour ceux qui n'ont pas la chance de faire des migraines, on va définir une migraine, c'est avec le moindre bruit et hyper irritant.

  • Speaker #1

    T'es obligé de tout faire, mais...

  • Speaker #0

    Dans le noir absolu, t'as l'impression qu'on te prend une... Tu sais, les trucs qu'on t'enfonce.

  • Speaker #1

    j'avais ça mais régulièrement les migraines et ça provoque des nausées j'étais incapable de voir la lumière et c'était des choses c'était cyclique dans ma vie je le sentais venir quand ça venait et c'était terrible là j'allais passer un seul quart d'heure pendant au moins une journée donc ça j'avais ça de façon cyclique après au niveau de la peau j'avais une peau qui était franchement pas terrible

  • Speaker #0

    Oui, tu avais des psoriasis. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais des psoriasis, des trucs pas cool. Ce n'était pas des maladies, mais pour moi, c'était des choses qui n'étaient quand même pas cool. Après, j'avais un sommeil de mauvaise qualité avec pas mal de réveils et tout ça. Et en fait, tu vois, moi, je me réveille sans réveil depuis des années, sauf quand on doit prendre un avion et qu'on doit le mettre à 5 heures du matin ou un truc comme ça. Mais c'était tout le temps le réveil et être dans le cirage pendant une demi-heure, trois quarts d'heure. Pour moi, c'est normal. J'étais au radar au début. Déjà, tu appuies sur le réveil comme dans les dessins animés. Tu as envie d'envoyer vers le site. Et là, je ne connais plus ça du tout.

  • Speaker #0

    C'est les premiers changements que tu as eu. Oui,

  • Speaker #1

    tous ces changements-là. Et j'étais tellement bien de ne plus avoir tout ça que je me suis dit, OK, il ne faut pas que je lâche et je vais rester à fond. Et à l'époque, mes trois premiers enfants étaient petits, quoi. Donc, il y avait un peu deux... Enfin, voilà, je prépare à manger pour eux, avec leur mère. Et puis, moi, je me faisais mes trucs, quoi, tu vois, à côté. Donc, c'était un petit peu radical, comme approche. Et j'avais envie que tout le monde passe par là, parce que j'avais vraiment des super bienfaits, quoi. Et toi, ça a été... Dicharron.

  • Speaker #0

    Alors, donc là, on a parlé des bienfaits physiques. Moi, j'ai eu beaucoup de bienfaits physiques et émotionnels. Alors, la première des choses, c'est que moi, si tu m'avais posé la question avant, si tu m'avais demandé si j'étais en bonne ou mauvaise santé, je n'avais pas des épisodes migraineux comme ça. Je t'aurais dit que j'étais quelqu'un en bonne santé. Mais j'étais quelqu'un en bonne santé qui avait des périodes menstruelles qui étaient mes... vraiment super douloureuse qui durait très longtemps. Pareil, j'étais couchée, je n'étais pas bien. Une fois, j'ai même fini à l'hôpital. Bon, parce qu'après, ce n'est pas le sujet de l'épisode, mais il y avait tout ce qui est... stérilés, pilules, qui font énormément de dégâts et qui ressortent à chaque période menstruelle. Et donc, moi, au début, tu m'aurais dit, est-ce que tu es en bonne santé ? Moi, je t'aurais dit, oui, je suis en super santé. Et en fait, quand j'ai commencé l'alimentation vivante, alors moi, déjà, la première chose qui m'a saisi, c'est la rapidité à laquelle les choses ont changé. Donc, la première des choses, c'est que j'ai eu, au niveau de ma peau, j'avais toujours des petits boutons, des petits trucs comme ça. Là, j'avais une peau, mais qui était vraiment super belle. Je transpirais plus comme avant, j'avais plus cette odeur, moi je sentais des pieds, c'était une horreur, une infection. Il y avait des soirées chez des amis où ils disaient « Ah mais tu peux te déchausser ? » Je leur disais « Non, non, mais vaut mieux pas pour vous, tu vois ? » Enfin, c'était vraiment handicapant de sentir des pieds comme ça. Et comme tu disais, le sommeil, et pareil, c'était… Je n'avais pas souvenir avant de me réveiller le matin d'aussi bonne humeur, avec l'envie de commencer la journée. avec cette envie d'aller de l'avant, commencer la journée, des idées beaucoup plus positives, moins d'idées noires. Et au fil du temps, j'ai eu des moments plus ou moins crus. Donc, pareil, la première année, mais à fond les ballons avec plein d'expérience. Après, quand on s'est rencontrés, je suis tombée enceinte assez rapidement. J'ai fait ma grossesse au cru, un peu en cachette. Déjà parce qu'il n'y avait pas de ressources et puis parce que deux, je n'avais pas envie d'avoir des réflexions d'entourage. Et je n'avais pas trop envie d'en parler. Et parce que les personnes qui avaient fait des grossesses crues me disaient surtout n'en parle pas pour ne pas attirer l'attention. Et je me suis vraiment écoutée. Et là, c'était... Après, c'est marrant parce qu'après, on m'a demandé, on m'a dit mais Aurélie, est-ce que tu pourrais faire un témoignage écrit, un livre sur une grossesse crue ou sur les premiers mois d'alimentation de ta fille ? Et en fait... c'est juste pas possible. Parce que c'est justement, c'est là où tu découvres quand tu es enceinte ou quand le bébé commence à se diversifier, à quel point c'est quelque chose d'individuel. Et la pire des choses qu'on puisse faire, c'est de faire un modèle universel pour les enfants. On va leur épargner ça, franchement. Parce que c'est juste pas possible, en fait. Ce qui va correspondre à un enfant ne correspondra pas à un autre. Un enfant peut être attiré par des trucs très... des oignons, des citrons à croquer dedans, des trucs comme ça. et et un autre pas du tout. Ça ne veut pas dire que c'est bon ou que c'est mauvais. On ne regarde pas. Les signes de santé ne sont pas les mêmes que quand tu vas voir un pédiatre traditionnel. Donc, c'est très, très délicat comme sujet. Et maintenant, après, j'ai passé, on va dire, j'ai commencé. Donc, il y a eu un an d'expérimentation à fond. Après, il y a eu la grossesse. Après, il y a eu trois ans d'allaitement. Et pendant toute cette période qui a duré huit ans, J'ai eu une relation à mon corps qui était super intense, où je savais exactement quoi faire, quand manger, quoi manger, pour rester en forme. Et j'ai vraiment eu l'impression que c'était un rythme de croisière. Et ça a changé il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai commencé à perdre mes repères. C'est-à-dire que moi, pendant ce temps-là, pendant toute cette période d'âge dont je parle, huit ans, mes aliments de prédilection, c'était quand même les fruits. mûres. Et on va dire que sur mon alimentation, j'étais allée à 65-70% sur les fruits. Et là, il y a deux ans, à peu près il y a deux-trois ans, j'ai dû modifier parce que je suis allée voir un ami naturopathe qui m'a dit « En fait, je pense que tu as des transformations liées au stress très intense que j'ai traversé. » et par la période de vie dans laquelle je suis où je suis en pré-ménopause, où là, j'ai un peu tes hormones qui font un peu n'importe quoi. Donc, il faut t'adapter. Et les fruits, ce n'est pas être majoritairement frugivore. En tout cas, moi, ça me correspondait plus. Donc là, j'ai vraiment eu besoin de transformer mon alimentation. Ce qui a été difficile pour moi, c'est que quand j'en parlais à l'extérieur, souvent on me donnait des conseils du genre, bah oui mais en fait tu vas être obligé, ça arrive à toutes les femmes qui ont entre 45 et 50 ans c'est l'époque où tu arrêtes d'être végétarienne tu vas devoir remanger de la viande, tu vas devoir remanger du poisson et moi j'arrivais pas du tout à me, enfin je me disais c'est impossible il va y avoir forcément une issue en fait il va y avoir forcément autre chose que j'ai trouvé aujourd'hui Mais j'ai quand même, je suis repartie avec mon bâton de pèlerin pendant presque un an et demi. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, à chercher.

  • Speaker #0

    À repartir dans cette période, à chercher, tester. Mais j'ai quand même gardé l'alimentation vivante parce que j'ai essayé de repasser et au cuit majoritairement. j'ai pas réussi la viande et le poisson, mais j'ai réussi de repasser au cuit et j'ai bien vu que ça m'allait pas en fait, que je recommençais à stocker des toxines, à m'alourdir dans tous les sens du terme, que ce soit au niveau psychique, au niveau physique, ça me correspondait pas du tout. Donc pourquoi je parle de ça ? Parce que c'est super important. Tu sais, c'est un peu comme si, pour moi l'alimentation vivante, c'est comme si tu vois, tu cherches ton amoureux, tu cherches ton âme sœur ou tu cherches le compagnon avec qui t'as envie de construire et tout ça. Et ça devient la quête de ta vie. Et puis, en fait, tu le trouves. Et là, tu dis, j'ai plus rien à faire. C'est un meuble, je le place dans ma vie et je continue ma vie. Non, en fait, tu vas devoir le nourrir. Il y a des fois où tu vas avoir des dos d'âne. Pareil, tu vois, je veux un enfant. Je veux un enfant, je veux un enfant, je veux un enfant. Tu tombes enceinte et tu dis, ça y est, je suis arrivée à mon but. Mais ma cocotte, tu ne sais pas ce qui t'attend après. Après, tu as un accouchement. après tu as la croissance de l'enfant tes mamans à vie, tout ça Pour moi, l'alimentation, c'est exactement pareil. L'alimentation vivante, ce n'est pas « Ok, j'adopte ça, je le fais à la lettre et puis ça va filer droit. » Non, parce qu'on a eu une période de stress qui était vraiment très intense. Et j'avais des outils qui dépassaient l'alimentation vivante. Et à un moment donné, les outils n'étaient plus adaptés à la quantité de stress qu'on subissait à ce moment-là. Donc, il a fallu retrouver, il a fallu repartir en recherche. Ce n'est pas quelque chose que tu prends et que tu appliques à la lettre et puis basta, tu ne t'en occupes plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça. C'est vivant. Et alors, moi, j'ai embrayé, j'ai fait les bienfaits observés dans ma vie et les défis que j'ai rencontrés. Et comment je les ai surmontés. Est-ce que toi, tu as eu des défis ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai eu un défi un peu étrange. auquel on ne s'attendrait pas, c'est que comme j'étais à 100% pendant un an et demi, j'ai commencé à... Alors, il y a tout un pan qu'on aborde rarement, c'est toute la partie relationnelle, émotionnelle, ouais, toute cette Ausha. Et moi, ce qui s'est passé, c'est que c'est comme si j'ai perdu une couche autour de moi de relation avec l'extérieur, en fait. Et donc, je suis devenu hypersensible. Et c'était presque gênant. Hyper actif,

  • Speaker #0

    tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais impacté émotionnellement fort par des choses. Les odeurs, le bruit, trop de lumière. Dès que quelqu'un montait le ton, etc. J'ai développé cette espèce d'hypersensibilité. J'ai fait des recherches là-dessus et c'est documenté. En fait, le psychologue qui accompagne les personnes à l'Institut Hippocrate explique qu'il y a une phase comme ça où on devient très perméable à l'extérieur et on a l'impression qu'on va y passer. Des fois, c'était fort. Ce psychologue a même écrit un bouquin là-dessus. Donc, j'ai pu lire et comprendre un petit peu ce défi auquel je faisais face. Et après, je suis revenu à une phase moins extrême. Donc, plus à m'écouter, non pas être dans le dogmatisme qui ne tenait pas de toute façon avec cette hypersensibilité.

  • Speaker #0

    Tu as réintégré les M&M, c'est le coca quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Donc, voilà, je suis venu à quelque chose de plus tenable sur le long terme avec un peu de cuit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la loi de Pareto. C'est la fameuse loi de Pareto 80-20. Oui,

  • Speaker #1

    80-20, c'est ça. Donc, c'est un défi complètement inattendu. Donc, voilà. Et moi, c'est... ce n'était pas une quête de santé, c'était vraiment une expérience personnelle. J'adore, j'aime beaucoup expérimenter, ça depuis que je suis tout petit. Et en fait, j'ai expérimenté ce passage-là. Et par contre, maintenant, il n'y a personne qui peut me sortir de là où je suis parce que j'ai tellement de plaisir à avoir les bienfaits, à avoir l'énergie, à avoir tout ce qui va avec. Toutes les choses qui sont intégrées à nos vies, avoir un sommeil correct, se réveiller de bonne humeur, ne pas être malade. Après, on n'est pas parfait. On a des périodes avec des hauts et des bas. Effectivement, tu parles de périodes très stressantes à faire face. On a des défis avec les enfants. Il y a plein de choses qui se passent dans la vie. Mais en tout cas, il n'y a personne qui pourrait me faire revenir en arrière parce que je n'ai pas envie de perdre tous ces bénéfices qui...

  • Speaker #0

    Voilà, que je sens à l'intérieur de mon organisme. Et surtout, surtout, surtout, toute la partie mentale. Ça, c'est le plus... Moi, j'aime bien y voir clair. J'aime bien fonctionner avec mon intuition. J'aime bien...

  • Speaker #1

    Te sentir libre.

  • Speaker #0

    Oui, me sentir libre.

  • Speaker #1

    Partout par l'émotionnel, en fait, les retours qu'on a beaucoup des personnes qui, comme nous, pratiquent depuis très longtemps cette alimentation, c'est ce côté de se sentir libre, en fait. De penser par soi-même, de ne pas se laisser un peu gruger par tout ce qui... tu vois, tout ce qui peut être conventionnel.

  • Speaker #0

    Il y a ça, mais il y a... Moi, c'est vraiment la clarté mentale, tu vois. Et je sens tout de suite un espèce de rideau ou un voile qui se pose quand on est sur des moments trop longtemps, sur des trucs qui ne nous conviennent pas. Ça vient très, très rapidement avec du gluten ou avec des choses trop cuites pendant un moment. Et je n'aime pas ça. J'ai l'impression de reculer, de rétrograder,

  • Speaker #1

    de perdre en capacité.

  • Speaker #0

    Oui, et puis d'être dans un espace où je ne suis plus capable de faire les bons choix, où il me manque des outils internes pour évaluer les situations et où mon intuition fonctionne moins bien. Et donc, cette clarté mentale, elle est très rarement abordée dans les ouvrages, dans les livres, dans les témoignages. Mais moi, c'est en dehors de l'aspect physique, de bien-être physique, c'est la chose. dont aujourd'hui qui est fondamental de conserver. J'ai vraiment besoin de ça. Et aussi, je vois que, en fait, avec l'alimentation traditionnelle ou quand on perd cette clarté mentale, il y a un cercle vicieux qui se met en place où on va plus prendre nos décisions basées, pas par des ressentis intérieurs ou des intuitions, mais plus par des peurs.

  • Speaker #1

    Par de la logique.

  • Speaker #0

    Par de la logique. On va être plus dans quelque chose de cartésien ou plus par... pour faire plaisir à sa famille.

  • Speaker #1

    Par habitude.

  • Speaker #0

    Par habitude, des choses plus conventionnelles. Et on perd son pouvoir personnel, sa capacité personnelle et d'aller là où on fonctionne bien, tout simplement, parce qu'on a tous des choses à faire sur Terre. Et si on est diminué, on ne peut pas les faire correctement.

  • Speaker #1

    Et là, tu viens d'évoquer, c'est vrai qu'on peut... parle moins de la clarté mentale que de vraiment les bénéfices physiques. Il y a aussi quelque chose qui est souvent mal véhiculé. C'est qu'il y a plusieurs choses. Il y a la cuisine, il y a l'alimentation vivante. Pour moi, ce n'est pas la même chose. La cuisine fait partie de l'alimentation vivante, mais tu ne peux pas avoir les bénéfices de l'alimentation vivante si tu ne fais que cuisiner. pour moi, tu ne peux pas séparer, et ça, c'est mon expérience. Je vais y venir, mais pour moi, tu ne peux pas, si tu pratiques l'alimentation vivante, tu ne peux pas décorréler l'alimentation crue avec une phase de nettoyage. C'est-à-dire que tu apprends aussi à accompagner ton corps à se détoxifier. Alors là, je sais qu'on va avoir des levées de parapluie, de bouclier, tout ce que veut le... La détox, ça n'existe pas, c'est une question de mode et tout ça. C'est faux. Les personnes qui sont en bonne santé dans notre milieu, c'est des personnes qui comprennent que tu as aussi besoin de te nettoyer, ce qui est complètement logique, puisque, comme tu l'expliques, le fondamental de l'alimentation vivante, c'est que tu mobilises beaucoup moins d'énergie pour ta digestion. Donc, le corps se dit, ok, youpi, j'ai fait un nettoyage de printemps. Mais si les portes sont fermées, si les émonctoires sont abîmés, en fait, ça va faire des toxines qui tournent en boucle. dans l'organisme. Ça crée une acidité et c'est là où on voit les personnes qui ont des problèmes de dents, qui ont des problèmes de cheveux qu'on a pu avoir nous aussi avant qu'on connaisse ces périodes. Enfin, moi, l'idée d'alterner entre apporter beaucoup de nutriments et détoxifier, elle est venue... Voilà, ça fait 10-11 ans que je mange comme ça. C'est venu, je crois, juste après ma grossesse. Donc, c'est venu il y a 9 ans. C'est au bout d'un an et demi de nourriture comme ça. Un an et demi, deux ans. Et au début, je le faisais un petit peu comme ça. Et là, depuis quelques années, surtout quand j'ai commencé à avoir mes hormones qui faisaient vraiment le yo-yo, c'est vraiment quelque chose que ça fait partie de mon hygiène alimentaire. La détox fait partie de mon hygiène alimentaire. En plus, maintenant, on connaît des super protocoles ou produits pour ça.

  • Speaker #0

    Et maintenant, ça devient un choix carrément parce qu'en fait, dans nos vies, on accorde des budgets à des objets qui sont conséquents. pour refaire la terrasse, pour changer les pneus de la bagnole, je ne sais pas, pour changer les fenêtres de la maison.

  • Speaker #1

    On pense à nettoyer la clim. Oui. Tu vois, on pense à rincer la clim des baraques, mais pas ton corps.

  • Speaker #0

    Mais quand tu y réfléchis, c'est complètement dingue. On a des filtres d'aspirateur, filtres à huile, filtres à clim, tout ce que tu veux. On prend soin de tous ces objets qui nous entourent. Mais tu vois, là, moi, j'ai 53 ans. Cette semaine, c'est la première fois de ma vie que je consacre du temps à mes reins. Parce qu'on est passé aussi sur cette prise de conscience-là, sur les émonctoires, qu'on doit en prendre soin. On est en train de travailler pour amener en Europe des protocoles qui permettent de nettoyer les émonctoires. On l'a testé nous-mêmes. Moi, l'histoire de la plaque mycoïde, tant que je connaissais, depuis 20 ans, cette histoire de plaque mycoïde. C'est la première fois de ma vie que je tenais ma plaque mucoïde dans les mains.

  • Speaker #1

    Avec des gants.

  • Speaker #0

    C'est assez répugnant, mais on a réussi à s'en débarrasser. Toi, tu as fait un protocole pour ouvrir les capillaires, pour nettoyer le sang. Moi, je suis sur les reins. En ce moment, on a fait un protocole pour le foie. Et en fait, on a des organes d'élimination dans le corps, mais personne, absolument personne, nous apprend à prendre soin. Alors qu'on va faire venir le plombier, il va voir qu'il y a du caca dans les tuyaux. Ça, c'est normal. Mais en fait, on a tout un tas de systèmes de filtration. Et ça, aujourd'hui, moi, je le fais en préventif. Je me dis, OK, on a ça, ça, ça. Il faut en prendre soin aussi parce que, voilà, moi, j'ai passé la cinquantaine.

  • Speaker #1

    Tu as commencé, toi, là, tu as 20 ans d'alimentation vivant derrière toi. Tu as commencé à vraiment comprendre cette histoire tôt quand même aussi parce que tu me disais que très vite, tu as commencé à faire une journée de jeûne par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai fait longtemps ça. Donc,

  • Speaker #1

    ce côté nettoyage, tu l'as quand même au fil de... Même si tu ne mettais pas les mots qu'on met aujourd'hui dessus, d'emblée, quand tu as commencé l'alimentation vivante, tu as aussi intégré ces périodes de nettoyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'en ai fait régulièrement, monodiète aussi. Ça faisait partie de... Mais ça restait des jeunes généraux, si tu veux. Là, ce que je trouve chouette avec ce qu'on est en train d'expérimenter, ce qu'on aimerait bien amener en Europe, c'est là, cette semaine, je vais m'occuper de mes reins. Alors, il n'y a personne... Tu ne vas pas trouver au supermarché... et c'est... des trucs qu'on prend de briquet, de broc, de partout, et on se fait notre protocole. Là, je suis en train de mettre au point, j'ai envie d'écrire un article dessus. Mais cette semaine, je prends soin de mes reins, tu vois, et j'ai trouvé une façon de faire. Je sens que ça fonctionne. J'ai même eu des... Enfin, j'ai senti aussi un peu de nausée, des moments où je n'étais pas très bien et tout ça, parce que je sentais que ça fonctionnait. Et donc, on peut aussi s'occuper des organes, et ça, c'était nouveau pour moi. Je ne savais pas qu'on pouvait, comme disent les Québécois, adressé. Enfin, un mot que j'aime bien en francisation québécoise, qui n'est pas vraiment français, c'est s'occuper d'eux. Mais d'une autre manière, c'est s'occuper d'eux pour trouver une solution. S'occuper de nos organes de façon spécifique.

  • Speaker #1

    Oui, comment on s'occupe de nos dents, comment on s'occupe de nos yeux, comment on s'occupe de la peau.

  • Speaker #0

    Voilà, et en fait, c'est possible de faire ça. Il y a tellement un fossé entre l'argent, l'énergie, le temps qu'on passe sur des objets qui... de toute façon, on va être détruits au bout d'un moment. Les voitures finissent à la casse. Bref, les coûts sont impermanents. Et nous, l'idée, c'est de rester en bonne santé le plus tard possible et de ne pas être invalidé ou de ne pas...

  • Speaker #1

    De ne pas devenir des sacs de déchets. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Et donc, voilà, quand on a... Moi, ça m'a fait un électrochoc de tenir ma plaque mycoïde et de me dire, ok, ça c'est un peu une accumulation de déchets, même moi qui suis sur une alimentation propre, et j'ai quand même ça dans les intestins. Et donc là, en ce moment, je me sens plus là-dedans, ça m'intéresse aussi de m'intéresser à mes reins, comment on peut faire pour le foie, comment on peut faire pour le système de la fatigue.

  • Speaker #1

    On est parti loin, mais ce n'est pas grave. On va revenir là. Du coup, on n'a pas du tout suivi ce qu'on s'était marqué, mais ce n'est pas grave. Pour compléter ce témoignage, c'est l'alimentation vivante, la place que ça prend dans ta vie sociale et professionnelle, en un mot, c'est tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ma passion. J'ai envie de transmettre ce message. C'est vraiment quelque chose qui m'habite. j'ai l'impression que ça fait partie d'un petit peu... ce que j'ai à faire et ça me nourrit, ça me donne de l'énergie de faire ça. Je me sens utile à la société. Je le fais avec joie. Je me lève le matin, j'ai envie de faire les tâches que j'ai à faire parce que je sais que ça va pouvoir contribuer, ça va pouvoir aider des personnes à mieux se sentir. Ça va pouvoir avoir un vrai impact dans la vie des gens. Un jour, je me suis trouvé devant en train de payer un ticket de parking dans une rue à Nice. Et il y a une dame qui est venue me voir et il m'a dit écoutez, je vous reconnais, vous êtes Eric Viard, grâce à ce que vous faites, je ne suis plus en fauteuil roulant. Donc je ne cherche pas à être un gourou ou quoi, mais voilà, on a des retours que ce qu'on propose fonctionne et ça aide vraiment des gens en fait. Ça aide des personnes et ça, ça me fait du bien. Et donc aujourd'hui, oui, ça prend forcément beaucoup de place. Comme j'ai un tempérament ingénieur à tester des trucs et tout, je suis tout le temps en train d'essayer des nouvelles choses, m'intéresser à des nouvelles choses.

  • Speaker #1

    En fait, tu te mets tout le temps un peu en position bêta-testeur. C'est-à-dire qu'en fait, nous, quand on propose quelque chose sur la boutique BioVie, en fait, elle sera passée par notre filtre, justement.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, là, on a... Typiquement, on nous a montré une balance complètement incroyable à fabriquer en Chine, où tu montes dessus et en 5 secondes, tu as tes taux de graisse de ton foie, tu as tout un tas de paramètres qui s'écrivent. Je trouve ça incroyable, les évolutions au niveau santé qu'on a. Donc, on est en train de tester ça. Et puis, peut-être un jour, ce sera quelque chose qu'on trouvera dans 5-10 ans en Europe. Mais voilà, j'aime bien essayer de voir comment on peut encore aller un petit peu plus loin et comment on peut surtout vulgariser pour que ce soit pratique, facile. Et nous, surtout, c'est que là où on n'est pas dans l'idéalisme, c'est qu'on est parents, on a une vie de famille et on sait ce que c'est. On a tous les deux vécu dans des situations économiques un peu précaires. Et donc, on peut se mettre à la portée des personnes avec des budgets.

  • Speaker #1

    Mais alors, justement, moi, je vais rebondir sur cette histoire d'enfant. C'est que tu vois, c'est quoi la place d'alimentation vivante dans ma vie sociale et professionnelle ? En professionnel, moi, j'ai pris le package. Je t'ai pris toi avec ta passion. Et j'ai épousé Eric et j'étais accompagnée dans BioVie parce que c'est quelque chose, je crois, à ce message-là aussi et à l'importance de BioVie. Mais par contre, j'ai eu deux phases. J'ai eu la première où, quand j'ai découvert Alimentation Vivante, je me suis un peu reclue sur moi-même et j'ai fait des expériences de mois à mois en prenant juste des références. Et il n'y avait pas encore ChatGPT. J'imagine si j'avais commencé avec ChatGPT. Mais bon, bref, ça, c'est un autre débat. Et tu vois, les informations qu'il y avait sur la marolie, les informations qu'il y avait sur les monodiètes et tout ça, donc je cherchais un peu sur Internet et je n'osais pas trop en parler au départ. Après, il y a eu toute une période où ça a été exactement le contraire. J'avais besoin de fréquenter que des gens qui me ressemblaient. Donc, c'était cette espèce, tu vois, de grande famille du cru qu'on a pu connaître avant les années 2000. Voilà. qui était vraiment cette émulsion où il y a eu, si on est des projets communs, si on est, par exemple, le livre avec les parents, où on était une dizaine de parents à proposer des recettes, des choses comme ça. Et ensuite, je me suis rendu compte que c'était un milieu qui avait tendance à moi me scléroser. Je prends toute la responsabilité de ce que je dis. C'est-à-dire qu'on parlait toujours des mêmes choses. Il n'y avait pas trop d'innovation. Personne n'osait trop sortir du rang. J'avais plus la sensation qu'on s'écoutait parler plutôt qu'on continuait vraiment à expérimenter du vivant. Et je suis un peu ressortie de tout ça. Et maintenant, j'adore et je suis quasiment entourée que de personnes qui ne mangent pas vivant et qui ne pratiquent pas le jeûne. Je fais des cours de danse traditionnels avec des personnes qui viennent de plein de milieux différents. Je passe des week-ends avec des week-ends de femmes où c'est des femmes qui mangent de plein de façons différentes, qui partent de plein de langues différentes, qui viennent de plein de bords différents. Et j'ai besoin de cette diversité-là parce que j'ai la sensation que j'ai besoin d'être entourée de couleurs différentes de la mienne pour pouvoir mieux comprendre et justement mieux apporter un pont entre ce qui moi me passionne et ce qui fait du bien à la santé et des personnes qui... comme je te l'avais signalé quand on avait enregistré avant, c'est que ce n'est pas forcément une question d'ignorance. C'est que peut-être qu'eux, comme moi il y a dix ans, ne faisaient pas le lien entre leur genou qui leur fait mal et la quantité de yaourt qu'elles mangent par jour. Et donc, c'est juste faire des ponts comme ça. Et comme elle, elle me permet de garder un regard frais sur d'autres domaines où moi, justement, je ne me suis pas trop posé des questions. Je pourrais être, entre guillemets, ignorante. Et où j'aime aussi m'éveiller.

  • Speaker #0

    Il y a ça, moi aussi, je suis très sensible à la dimension sociale et j'adore être au contact de personnes qui ne me connaissent pas du tout et où je peux apporter quelques éléments et où je trouve ça vraiment chouette. Et en même temps, moi, j'ai besoin aussi d'être en relation avec des experts mondiaux de leur domaine qui sont à un niveau de recherche assez avancé. Et j'ai besoin des deux, en fait. Je trouve socialement... J'ai aussi besoin d'être avec des experts, mais de façon peut-être plus occasionnelle. Mais j'ai besoin de continuer à me nourrir pour mieux transmettre. Donc, il y a les deux mouvements.

  • Speaker #1

    Oui, pour que la chaîne de transmission reste dynamique.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je me rends compte que c'est des deux mouvements.

  • Speaker #1

    Mais ce que je voulais dire, tu vois, c'est que quand j'étais dans cette espèce de bulle un peu fermée, En fait, c'est comme si on présentait l'alimentation vivante comme une réponse à tout. Tu vois, c'était la réponse à tout. C'était le chemin obligatoire pour arriver vers le bonheur, vers le bien-être, vers la réussite, vers ceci, vers cela, vers des relations harmonieuses. Et en fait, à force de fréquenter des personnes qui devenaient sclérosées dans leur façon de penser, on est d'accord. Nous, on a vu passer des personnes qui mangeaient 100% de la cohabité avec eux. ça donne pas du tout en vie. Il y avait souvent de l'intolérance, il y a ce truc où il y a une vérité absolue. Et en fait, ce qui est important pour moi, c'est de voir que que ce soit l'alimentation vivante ou autre chose, ce qui est important, c'est de prendre soin de soi et que l'élan de vie, ça reste quand même la joie et l'amour, tu vois, sans partir dans les trucs philosophiques. Et il y en a qui arrivent par d'autres moyens que l'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    C'est dans ça où je dis que j'ai besoin de diversité. Et que maintenant, si tu veux, moi, j'ai trouvé ce moyen-là pour y arriver. Je sais qu'il y a des gens, quand ils vivent cette expérience-là, ils ont des grands bénéfices. Je n'ai jamais entendu une seule personne qui a testé, ne serait-ce qu'un mois, six mois, deux ans, dix ans, me dire que l'alimentation vivante m'a fait du mal. Il y a des personnes qui en sortent au bout de 8 ans et qui disent « je me suis déminéralisée » . Mais quand tu vois, c'est plus un problème de comportement que de l'alimentation vivante. Si tu la prends avec neutralité et tu la pratiques correctement, comme on disait, en s'éduquant et tout ça, ça ne peut t'apporter que des bénéfices.

  • Speaker #0

    Et que tu y adhères à 30, 40, 50 %. De toute façon, on a toujours des bénéfices à introduire des smoothies, des jus, des algues, des graines germées dans son quotidien. Et en fait, voilà, c'est la proposition qu'on fait.

  • Speaker #1

    Pour clôturer, est-ce que toi, tu aurais des conseils à donner pour des personnes, des suggestions pour les premiers pas, pour ceux qui veulent commencer ? Genre, ils nous écoutent là, ça fait un moment que ça tourne dans leur tête ou ils ont entendu parler, ils disent « Allez, c'est bon, ils m'ont convaincu, je veux y aller. Je veux tester, je veux vivre l'expérience. » C'est quoi les trois premiers conseils que tu leur donnerais ?

  • Speaker #0

    Après, on va dire que je radote, mais moi, j'essaierai d'inclure de façon régulière des algues et des grains germés parce que les grains germés, il y a toute une autre dimension. J'ai relu des bouquins des années 70 sur les grains germés où il parlait aussi du fait d'avoir dans sa cuisine un truc vivant qui est en pleine croissance, qui a une vibration incroyable. Et si on pouvait mesurer avec les appareils qu'on a, je suis sûr qu'il y a une vibration qui contamine et c'est génial. Donc, je ne vais pas aller dans des trucs spirituels, mais en tout cas, les graines germées et les algues de façon régulière. Il y a quelque chose qui est extrêmement simple. On en parle assez peu tous les deux. Mais en fait, tu vois, on est en sortie d'hiver et en fait, les soupes crues, c'est incroyablement facile à faire avec juste un blender.

  • Speaker #1

    Tu m'as piqué mes conseils. Les deux premiers conseils que je voulais donner, c'était ça. Commencer par un, expérimenter un repas que de fruits, mais pas le matin. Tu vois, un repas que de fruits, soit le midi quand tu es au-delà, tu te prends ta lunchbox avec qu'une salade de fruits ou le soir. Et deux, c'est tester les soupes crues.

  • Speaker #0

    Les soupes crues, je veux dire, c'est le truc le plus simple. C'est de l'assemblage dans un blender et on en a mangé une à midi que tu as faite là, qui était incroyablement bonne, au petit poids. C'est simplissime et c'est fait en trois minutes. Et ça simplifie tout. On sait que quand on rentre en retard, vite, il faut faire le repas. Il est déjà 19h30, une choucrue, on compose avec ce qu'on a. Donc ça, c'est facile. Après, les smoothies, moi, j'en prends tous les jours. Donc c'est un peu un truc qui est quand même simple. Et puis, voilà, les légumes, c'est sympa aussi. Mais voilà, introduire un maximum de verre dans son...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est végétaliser en fait.

  • Speaker #0

    Végétaliser, c'est vraiment le...

  • Speaker #1

    Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'un déconseil, c'est-à-dire un conseil qu'on ne donnera jamais, et là-dessus, on est assez raccord, c'est ne commencez pas par supprimer des choses de votre alimentation.

  • Speaker #0

    Surtout pas, oui. Alors là, surtout pas, c'est garder... Et là, avec ce qu'on est en train de faire sur le reset de vitalité, ça va encore dans ce sens-là, encore plus, parce que là, on est en train de proposer des personnes à ne rien toucher à leur alimentation, mais d'apporter massivement des super aliments. Et ça a des résultats, quel que soit le régime alimentaire des personnes. Et donc, le régime d'éviction, moi, je n'ai jamais été là-dedans. C'est toujours, tu rajoutes des choses en plus. Et puis, tu vas te rendre compte que tout seul, au bout d'un mois, il y a des trucs que tu n'en as vraiment plus envie. Ça ne t'attire plus et ça va dégager de ton frigo, tout seul. Mais le truc de frustration, d'éviction et de suppression avec toute la part psycho-affective qui va avec et toute la part de perdre quelque chose de rassurant et de se sentir en insécurité, non. Moi, ça ne fonctionne pas. Ça peut fonctionner avec le mental, mais encore une fois, ça ne tient pas la route pendant un certain temps. Donc, évitez les évictions, mais rajoutez du vivant, rajoutez du cru, rajoutez du végétal. dans vos assiettes.

  • Speaker #1

    Un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, deux petits mots de la fin. Non, je te retourne la question.

  • Speaker #1

    Alors, un petit mot de la fin. Moi, de discuter comme ça, de parler de tout ça, ça m'a donné vraiment envie. J'aimerais bien avoir le témoignage de personnes qui ont vécu aussi cette expérience-là ou par exemple, un retour, parce que là, on est quasiment à mi-parcours de nos séries de podcasts. un témoignage en fait de vous par exemple si on vous a convaincu ou si on vous a donné envie qu'est-ce qui se passe pour vous qu'est-ce qui s'est passé pour vous est-ce que vous vous y êtes mis pas mis dans quelle proportion dans quelles conditions avoir des retours d'expérience j'aimerais beaucoup avoir des retours d'expérience parce qu'on connaît un des gens qui mangent depuis 10 ans 15 ans 20 ans même 30 ans d'alimentation vivante et de ou même qui ont ou même si ça a fait partie à un moment donné juste pendant deux ans ou un an ou six mois Et de savoir comment ils y sont arrivés, qu'est-ce que ça a changé.

  • Speaker #0

    Alors toi, tu lances une bouteille à la mer. Oui, voilà. Moi, j'aimerais que la bouteille à la mer, tu m'as pris de court parce que tu ne m'as pas du tout dit que tu allais dire ça. J'aimerais que ça soit effectif et qu'on puisse avoir une base de témoignages comme ça. Pendant que tu parlais, je réfléchissais. On va vous mettre un lien en dessous où vous pourrez déposer votre témoignage de trois façons. Soit une vidéo. c'est l'idéal parce qu'on trouve ça chouette soit un vocal un vocal moi j'adore soit vous tapez c'est un lien où au moment où vous arriverez il y aura le choix entre les trois façons de déposer et comme ça on aura tout au même endroit et on pourra en faire certainement quelque chose de chouette en tout cas ça sera partagé complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que je te donne la thématique du prochain rendez-vous ?

  • Speaker #0

    Avec joie

  • Speaker #1

    C'est une thématique, je vais être obligée de te cadrer, mais à fond. Ce sera sur les graines germées. Pourquoi et comment les intégrer à son alimentation. Ok,

  • Speaker #0

    avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Donc, on vous retrouve dans le 15 jours pour ce nouvel plus.

  • Speaker #0

    À bientôt.

Description

Dans cet épisode intimiste de Rock’n Rawl, Aurélie Viard et Eric Viard partagent, chacun à leur manière, comment l’alimentation vivante a profondément transformé leur vie : santé, énergie, rapport au corps, et à la nature. 🌿


Ils reviennent sur : ✨ Les difficultés qu’ils ont traversées avant de découvrir ce mode d’alimentation 🍓 Leurs premières expériences avec l’alimentation crue et vivante 💡 Ce que cela a changé dans leur quotidien, leur vitalité, leur équilibre émotionnel 🔄 Et pourquoi aujourd’hui, ils ne reviendraient en arrière pour rien au monde


💬 Un épisode sincère, inspirant, pour tous ceux qui se demandent si manger vivant peut réellement faire la différence.


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➡️ Est-ce que vous aussi, votre alimentation a transformé quelque chose en vous ? On a hâte de vous lire.


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Profitez bien !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, aujourd'hui on vous retrouve pour un épisode qu'on pourrait appeler « Ma vie, mon œuvre » . On va parler, en fait là ça va être un épisode pur témoignage, c'est comment l'alimentation vivante a changé ta vie, la mienne.

  • Speaker #1

    Et rentré dans notre vie aussi.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait pareil, plusieurs sections pour que ce soit bien structuré. Donc, on va parler un petit peu, nous on va se représenter, dire qui on est. Moi, je m'appelle Aurélie Viard.

  • Speaker #1

    Moi, je m'appelle Éric Viard.

  • Speaker #0

    Donc, tu es le fondateur d'une boutique en ligne qui s'appelle Biovie, qui est là pour végétaliser l'assiette et passer à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Pour aider, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, pour aider. Et tu as commencé cette boutique il y a 17 ans. Moi, j'étais rejoint il y a 11 ans.

  • Speaker #1

    J'ai commencé Biovie en mars 2007.

  • Speaker #0

    Joyeux anniversaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, exact. On n'a même pas fait, dis-donc.

  • Speaker #0

    Mais là, on est en train d'enregistrer. Ça ne va pas sortir en mars. Mais tant pis. Joyeux anniversaire quand même, BioVie.

  • Speaker #1

    Et j'ai commencé en 2005, les premiers stages d'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, avant BioVie.

  • Speaker #1

    Ça fait 20 ans. Oui, oui. Voilà. Oui, avant parce qu'après, j'ai fait les stages et après, ça m'a donné envie d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Donc ça, tu vas nous raconter ça. Moi, je t'ai rejoint il y a 11 ans maintenant. Ça passe vite quand même. et donc alors tu nous racontes un peu tes découvertes et tes premiers contacts avec l'alimentation vivante. Moi, après, je raconterai aussi. Je vais me permettre de te recadrer parce qu'en fait, on a décortiqué en plusieurs chapitres.

  • Speaker #1

    Oui, OK.

  • Speaker #0

    Et ensuite, c'est vraiment ta découverte et les premiers contacts. Ensuite, on ira sur les bienfaits que tu as observés dans ta vie qui peuvent être différents suivant les âges puisque ça fait quand même 20 ans que tu la pratiques et les défis que tu as rencontrés et ceux que tu as surmontés. Et après, on va voir la place que ça aura pris dans ta vie sociale et professionnelle. Ça va être simple. Et si c'était à refaire ou qu'est-ce que tu aimerais juste transmettre aujourd'hui, le plus important pour toi ? Donc, c'est d'abord toi et après moi.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Tu n'hésites pas à me couper.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    Je vais m'interrompre. Moi, c'est simple. Ça fait depuis l'âge de 20 ans que j'ai une alimentation à base végétale. Quand j'ai découvert que... Mais on m'avait menti. À l'âge de 20 ans, on m'a toujours fait croire qu'il fallait que je consomme des produits animaux pour être en bonne santé. Et un jour, j'ai rencontré quelqu'un qui était sur ce type d'alimentation depuis qu'elle était née. Et là, j'ai eu un espèce de choc. Je me suis dit, mais en fait, on m'a raconté des conneries. Donc, c'est parti de là, à l'âge de 20 ans. Après, la circonstance exacte pour laquelle je me suis tourné vers l'alimentation vivante, à l'époque, ça a été pour accompagner un proche qui avait une maladie grave. un cancer et j'ai fait beaucoup de recherches pour l'aider. Et je suis venu, à travers ces recherches, à rencontrer tout le travail de Brian Clément, Victor Askewinkas, Anne Wigmore, enfin tout ce qui se faisait, un institut de santé hypocrate aux États-Unis. À l'époque, c'était vraiment les débuts d'Internet. C'était pas du tout du tout comme... Il n'y avait pas de chaîne YouTube, il n'y avait pas de Facebook, il n'y avait pas de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    On avait le Minitel. Mais il n'y avait pas de 36,5 euros au foot,

  • Speaker #1

    ça n'existait pas. Non, ça n'existait pas, ça n'avait pas... Donc en fait, il y avait peu de ressources disponibles, mais quasiment tout était en anglais. Donc j'ai découvert un petit peu tout ce que faisait la société Hippocrate et il n'y avait pas, comme je dis, les réseaux sociaux et tout. Et c'est parti de là, en fait. mon intérêt il est parti de là et ayant une formation scientifique je me suis intéressé à toute la science qu'il y avait derrière ça et voilà à l'époque j'avais très très peu de moyens je travaillais à temps partiel à mi-temps même parce que je faisais l'école à la maison avec mes premiers enfants et donc la seule façon que j'ai eu je me suis dit je voulais avoir un témoignage direct et pouvoir parler avec des personnes qui... Je pratiquais ça et j'ai organisé en 2005 le premier stage d'alimentation vivante en France en invitant justement Brian Clément à venir partager ça avec qui voulait. Et à l'époque, voilà, j'étais pas...

  • Speaker #0

    Mais quand tu as partagé ça, tu as été surpris du nombre de personnes qui ont répondu à l'appel. Parce que je me souviens bien, ce que tu m'as raconté, c'était une petite annonce dans un biocontact.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, j'étais salarié à l'époque dans une association de développement de l'agriculture biologique. Moi ça fait 30 ans que je suis dans le bio et j'avais même pas de structure, rien, je savais pas comment faire et j'ai juste dit ok je vais écrire un article sur l'alimentation vivante dans une revue dans le bio contact et j'ai eu 40 personnes qui sont venues de toute la France et ça m'a carrément scotché quoi sur ce premier stage. J'ai enregistré avec, mais il n'y avait pas tout le matériel qu'on a aujourd'hui. J'ai enregistré tout le stage sur deux jours et j'ai mis à disposition gratuitement aux gens. Et là où ça a vraiment démarré, c'est que cette personne a vu ma motivation. Il m'a dit écoute, tu sais quoi, pour développer ça en France, nous on va faire quelque chose, c'est qu'on va t'offrir les droits d'édition de cuisine vivante pour une santé optimale. C'est-à-dire qu'on te donne les fichiers, tu te débrouilles, tu les traduis et tu les édites pour faire ce livre. parce qu'il a bien vu qu'en France, on était beaucoup sur les recettes. Et donc, il n'y avait pas de ressources, il n'y avait rien, rien. Il y avait besoin qu'il y ait un livre en langue française. Et le tout premier projet, ça a été de trouver des sous, de rassembler de l'argent pour éditer ce livre. Et à l'époque, il y en avait pour entre 20 et 25 000 euros, si je me souviens. Et donc, comme je n'avais pas du tout l'argent, j'ai cherché une façon de... de rassembler les fonds pour éditer ce livre. Et la façon que j'ai trouvée, c'est de devenir revendeur du germoire Easy Green, qui est un germoire automatique. Et ça a commencé l'aventure.

  • Speaker #0

    Et le devis a commencé comme ça.

  • Speaker #1

    Et BioVie date deux ans après ce premier stage. On a fait un deuxième stage en 2006. Et là, ça a démarré à ce moment-là. Et le Cuisine vivante pour une santé optimale, de mémoire, il a été édité, je crois, l'année de création de BioVie en 2007.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu te souviens de ton tout premier repas cru ?

  • Speaker #1

    Très bien, je me souviens très bien parce qu'à l'époque où j'ai commencé à m'intéresser à ça, j'ai Jean Briffaut et Danny Cullot qui sont passés sur un trajet là où je vivais. C'était sur leur route et ils allaient de Rouen à Genève pour écouter une conférence. Alors Jean Briffaut, c'est un ami, je me dis mais attends, il fait 900 kilomètres aller-retour. pour écouter une conférence et sur le trajet, donc c'était Brian Clément qui était là et c'était pour ça que j'ai découvert. Et Jean, donc il y a une conférence et il y avait un intérêt de cuisine et au trajet retour, il s'est arrêté aussi et il a dit écoute, je vais te faire un repas cru avec ce que tu as chez toi. Donc il a pris les ingrédients qu'il y avait dans ma cuisine et il m'a préparé avec Danny un repas cru. Et ça m'a scotché. Qu'on puisse faire un repas cru, mais je n'avais rien acheté de spécial. On avait juste pris ce qu'il y avait dans les placards. C'était juste la manière de les préparer. Et d'un seul coup, j'ai trouvé ça accessible. Et que c'était juste une nouvelle façon de réfléchir un petit peu et de voir les aliments de sa cuisine différemment. Et voilà, c'était un petit peu avant ça. Mais là, c'était mon premier repas cru. Et voilà, donc c'est parti de là. Et par la suite, Biovia a grandi. Moi, j'ai vendu en tout cas des easygreens comme activité principale pendant plusieurs années. Et après, ça s'est diversifié quand on a commencé à travailler ensemble. Mais pendant des années, c'est resté très, très confidentiel. C'est resté tout petit. Oui,

  • Speaker #0

    c'était pour la niche d'initié-initié.

  • Speaker #1

    Oui, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'en fait, tu n'arrives pas... C'est marrant comme tu racontes parce que Je te demande de parler de toi et en même temps, tu parles de biovie, comme si ce n'était pas dissociable. Oui, oui. C'est assez rigolo. Tu veux que je reprenne ? Non, non, c'est très bien. Il n'y a rien à reprendre. C'est très bien. Et donc, de mon côté, découvrir tes premiers contacts avec l'alimentation vivante, alors ça a été... Alors, c'est marrant parce que comment moi, je suis passée d'alimentation vivante, ça a été du jour au lendemain. Mais plus je regarde comment ce qui s'est passé et comment surtout moi, je m'en rappelle. Ça a été quand même un cheminement qui a éclos d'un coup. C'est-à-dire que ma plus grande fille, qui était en CE2, commençait à avoir des troubles de croissance. Pas que des troubles de croissance, c'est-à-dire que tous les matins, pile à 11h, elle tombait dans les pommes. Il y avait une chute de tension. Donc, j'ai été alertée par sa maîtresse. Le médecin, pas grand-chose à dire dessus. Heureusement, il n'a pas prescrit plein de trucs de compléments ni rien. Et en fait, moi, à ce moment-là, j'ai commencé un poste dans un magasin bio où j'étais en remplacement pour compléments alimentaires et cosmétiques. Et en fait, c'était un univers, mais que je ne connaissais absolument pas les compléments alimentaires. Alors, j'avais grandi à la campagne, donc je savais qu'il y avait des plantes que tu prenais à tel moment. Ça s'arrêtait là, tu vois, c'était tilleul pour calmer. Et en fait, dans ce magasin bio, il y avait un naturopathe qui venait pour conseiller les gens dans leurs achats au niveau complément alimentaire. Et une dame est venue en fauteuil roulant, elle avait une sclérose en plaques. Et cinq semaines plus tard, je connaissais bien cette maladie. Il y avait une personne dans ma famille qui avait cette maladie-là. Je savais que c'était une maladie qui était dégénérative et fatale, surtout. Et que c'est très, très, très dur pour l'entourage. Et en fait, cinq semaines plus tard, cette femme est revenue. Elle marchait avec une canne. Et alors là, moi, ça m'a fait un espèce de bug. Donc, je suis allée voir le naturopathe. Et en même temps, je remettais en question mon alimentation. Parce qu'il était... traditionnelle mais qui était quand même... Enfin, c'était déjà du fait maison, j'étais déjà très sensible au bio. Mais j'avais ce problème que j'avais la sensation d'échouer à nourrir ma fille, en fait, parce qu'elle ne grandissait plus, elle faisait ses chutes de tension et sa courbe de croissance était vraiment stoppée. Et donc, c'est là où en fait il m'a dit... Donc je suis allée voir le naturopathe et le naturopathe m'a dit « mais en fait, tu peux améliorer ton état de santé en changeant ton alimentation » .

  • Speaker #1

    Tu peux redire la phrase parce qu'elle est tellement importante, cette phrase, et il y a beaucoup de personnes qui...

  • Speaker #0

    Tu peux améliorer ton état de santé en changeant d'alimentation. Ce qui, en fait, est complètement logique, puisque on sait tous qu'on aggrave notre état de santé en mangeant certains aliments.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ça a commencé comme ça. Et puis, ça s'est arrêté là. C'est-à-dire que moi, j'ai juste réformé les petits déjeuners. Donc, j'ai fait des petits déjeuners protéinés pour ma fille. Ça a été assez spectaculaire parce qu'en très peu de temps, même pas une semaine, elle n'a plus fait de chute de tension et elle a repris un peu du peps. Après, sa courbe de croissance s'est reprise. Mais j'étais persuadée, ça aussi c'est super important, c'est que comme je la nourrissais, j'étais persuadée que je faisais de mon mieux et que je faisais tout ce qui était bien. C'était les céréales complètes, avec le lait qui va bien, la confiture. qui va bien, le beurre qui va bien, le pain complet qui va bien, du sucre, du sucre, du sucre, du sucre. Bref, voilà. Et donc, ça en est resté là. Donc, j'ai juste un peu modifié l'ordre des aliments, des aliments qu'on ne mangeait plus. Mais il n'y avait vraiment rien de… Et j'ai déménagé. Et la première chose que j'ai déménagé, c'est ma cuisine. Et je me suis retrouvée deux mois sans cuisine. Et j'étais sans cuisine en plein été. Et là, je n'avais pas mes enfants. Mes filles étaient chez leur papa. Et j'ai commencé à manger un peu à la sauvage, ce qui m'attirait. Et donc, j'ai commencé à manger que des fruits. Mais c'était vraiment... Tu calculais du tout ? Non, mais je ne savais même pas. Je ne me posais aucune question. Et là, j'ai commencé à sentir... Je ne faisais pas lire, mais j'avais beaucoup plus d'énergie. Donc, je me suis dit, oui, c'est la motivation du déménagement. Donc, j'ai oublié un petit épisode. C'est qu'en fait, il m'a dit ça. Il m'a dit, tu peux améliorer ton état de santé en change d'alimentation. Et la deuxième chose qu'il m'a dit, qui est alors pour moi, du jour au lendemain, j'ai complètement arrêté de manger et viande et poisson. Ça a été, tu n'as pas besoin d'animaux pour avoir de protéines. Et moi, depuis que je suis toute petite, je m'obligeais quelque part à manger de la viande. Le poisson, non, j'aimais ça. Mais je m'obligeais à manger de la viande pour être en bonne santé. donc ça, ça a été vraiment révolutionnaire pour moi Donc, du jour au lendemain, début juin, j'arrête de manger de la viande et du poisson. Après, je ne mange que des fruits. Et en septembre, je tombe sur une vidéo qui s'appelle « La vie en abondance » , complètement par hasard. C'était une époque où je commençais aussi un peu le développement perso et tout ce qui était spirituel. Et là, j'en ai pleuré en fait. Cette vidéo, j'en ai pleuré. Et donc, Irene, à cette époque-là, je ne la connaissais pas personnellement. Son livre n'existait pas encore, mais il y avait cette vidéo qui avait été faite par Karine, Christophe et Yann. Et donc, c'est commencé comme ça. Et après, comme toi, j'ai commencé à faire mes recherches. Et là, j'ai passé une année où je n'ai fait que expérimenter. Alors là,

  • Speaker #1

    expérimentation... Il a mentionné, moi, j'ai fait un an et demi, 100%.

  • Speaker #0

    Alors, une année, mais alors, mais... expérimenté total, donc monodiète, jeûne, jeûne sec, amaroly. L'amaroly, pour ceux qui savent pas, c'est les soins par l'urine, en externe, en interne. Ça a été vraiment la totale pendant un an. Et au bout d'un an, j'ai rencontré M. Grenz-Germet. Et pour le premier contact avec l'alimentation vivante, vraiment la première fois où j'ai mangé un repas en alimentation vivante, c'est arrivé très tard en fait. Parce qu'au début, c'était vraiment du nain. N'importe quoi, c'était vraiment du brut de décoffrage, tu vois. Et je crois que c'est arrivé, ça faisait huit mois que je mangeais brut et cru, tu vois. Et ça faisait huit mois où je suis allée à une rencontre à Toulouse, il y avait un petit marché. sur la prairie des filtres, un petit marché végétarien et vegan. Donc là, il y avait un stand où en fait, il y avait quelqu'un qui proposait que des choses crues. Donc, c'était que des jus. Il y avait des jus, il y avait des pâtes et tournesols, il y avait des crackers, il y avait des salades. C'est vrai, enfin des spaghettis, des fameux spaghettis de courgettes qu'on commence tous par là. Donc voilà, c'est comme ça que j'ai découvert. Est-ce que toi, tu peux continuer en disant les premiers ? bienfaits que tu as observés et ensuite pourquoi, en fait, pour quels bienfaits tu y restes ? Parce que c'est différent, les deux sont différents.

  • Speaker #1

    Alors moi, il s'est passé un truc que je n'ai pas mentionné mais dont je vais parler là pour faire le raccord avec ta question, c'est que moi, j'ai eu des bienfaits rapidement et je me suis dit, ok, il faut que je fasse ça à plein pot. Et donc, je suis resté un an et demi à 100%, mais de façon religieuse et extrémiste, vraiment. Parce que pour moi, si je...

  • Speaker #0

    Et dans ce côté religieux extrémiste, il y avait aussi où tu faisais du prosélytisme autour de toi ? Oui, oui. Tu voulais convertir tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, et puis à cette époque-là, oui, oui. Et parce que j'ai eu ces bienfaits. En commençant à manger cru, j'ai eu ces bienfaits-là. Je te coupe,

  • Speaker #0

    mais parce que de façon mathématique, si on part du principe qu'avec le temps, ça s'agit... Et que déjà, là, tu es bien à fond et tu arrives bien à persuader. Donc, à l'époque, j'ose à peine imaginer. Tu devais être juste un tout petit peu lourd avec ça, non ?

  • Speaker #1

    Légèrement. Oui, j'ai expérimenté les bienfaits très rapidement en faisant des tentatives, un peu des essais comme toi. Et je me suis dit, bon, il faut que j'aille à fond et que je reste là-dessus parce que je ne veux pas perdre ces bienfaits sur tout, là.

  • Speaker #0

    Tu peux les citer ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, moi, les bienfaits, c'était surtout... J'ai eu beaucoup de bienfaits sur le... J'avais régulièrement des maux de tête, mais une ou deux fois par semaine.

  • Speaker #0

    Migraineur.

  • Speaker #1

    Oui, migraine. Et j'avais des espèces d'épisodes complètement bizarres pendant lesquels je n'étais pas bien, j'avais un oséeux, mal à la tête. Ça arrivait à peu près une fois par mois. Et la seule solution que j'avais, c'était de rester couché pendant 10... dit 10-15 heures, quoi. Il fallait que je me couche au moins une journée de nuit ou une journée... Enfin, bref, il y avait un... Et j'étais vraiment mal et je devais prendre des anthalgiques, ça ne passait pas et j'étais incapable de rien faire.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est la définition. Pour ceux qui n'ont pas la chance de faire des migraines, on va définir une migraine, c'est avec le moindre bruit et hyper irritant.

  • Speaker #1

    T'es obligé de tout faire, mais...

  • Speaker #0

    Dans le noir absolu, t'as l'impression qu'on te prend une... Tu sais, les trucs qu'on t'enfonce.

  • Speaker #1

    j'avais ça mais régulièrement les migraines et ça provoque des nausées j'étais incapable de voir la lumière et c'était des choses c'était cyclique dans ma vie je le sentais venir quand ça venait et c'était terrible là j'allais passer un seul quart d'heure pendant au moins une journée donc ça j'avais ça de façon cyclique après au niveau de la peau j'avais une peau qui était franchement pas terrible

  • Speaker #0

    Oui, tu avais des psoriasis. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais des psoriasis, des trucs pas cool. Ce n'était pas des maladies, mais pour moi, c'était des choses qui n'étaient quand même pas cool. Après, j'avais un sommeil de mauvaise qualité avec pas mal de réveils et tout ça. Et en fait, tu vois, moi, je me réveille sans réveil depuis des années, sauf quand on doit prendre un avion et qu'on doit le mettre à 5 heures du matin ou un truc comme ça. Mais c'était tout le temps le réveil et être dans le cirage pendant une demi-heure, trois quarts d'heure. Pour moi, c'est normal. J'étais au radar au début. Déjà, tu appuies sur le réveil comme dans les dessins animés. Tu as envie d'envoyer vers le site. Et là, je ne connais plus ça du tout.

  • Speaker #0

    C'est les premiers changements que tu as eu. Oui,

  • Speaker #1

    tous ces changements-là. Et j'étais tellement bien de ne plus avoir tout ça que je me suis dit, OK, il ne faut pas que je lâche et je vais rester à fond. Et à l'époque, mes trois premiers enfants étaient petits, quoi. Donc, il y avait un peu deux... Enfin, voilà, je prépare à manger pour eux, avec leur mère. Et puis, moi, je me faisais mes trucs, quoi, tu vois, à côté. Donc, c'était un petit peu radical, comme approche. Et j'avais envie que tout le monde passe par là, parce que j'avais vraiment des super bienfaits, quoi. Et toi, ça a été... Dicharron.

  • Speaker #0

    Alors, donc là, on a parlé des bienfaits physiques. Moi, j'ai eu beaucoup de bienfaits physiques et émotionnels. Alors, la première des choses, c'est que moi, si tu m'avais posé la question avant, si tu m'avais demandé si j'étais en bonne ou mauvaise santé, je n'avais pas des épisodes migraineux comme ça. Je t'aurais dit que j'étais quelqu'un en bonne santé. Mais j'étais quelqu'un en bonne santé qui avait des périodes menstruelles qui étaient mes... vraiment super douloureuse qui durait très longtemps. Pareil, j'étais couchée, je n'étais pas bien. Une fois, j'ai même fini à l'hôpital. Bon, parce qu'après, ce n'est pas le sujet de l'épisode, mais il y avait tout ce qui est... stérilés, pilules, qui font énormément de dégâts et qui ressortent à chaque période menstruelle. Et donc, moi, au début, tu m'aurais dit, est-ce que tu es en bonne santé ? Moi, je t'aurais dit, oui, je suis en super santé. Et en fait, quand j'ai commencé l'alimentation vivante, alors moi, déjà, la première chose qui m'a saisi, c'est la rapidité à laquelle les choses ont changé. Donc, la première des choses, c'est que j'ai eu, au niveau de ma peau, j'avais toujours des petits boutons, des petits trucs comme ça. Là, j'avais une peau, mais qui était vraiment super belle. Je transpirais plus comme avant, j'avais plus cette odeur, moi je sentais des pieds, c'était une horreur, une infection. Il y avait des soirées chez des amis où ils disaient « Ah mais tu peux te déchausser ? » Je leur disais « Non, non, mais vaut mieux pas pour vous, tu vois ? » Enfin, c'était vraiment handicapant de sentir des pieds comme ça. Et comme tu disais, le sommeil, et pareil, c'était… Je n'avais pas souvenir avant de me réveiller le matin d'aussi bonne humeur, avec l'envie de commencer la journée. avec cette envie d'aller de l'avant, commencer la journée, des idées beaucoup plus positives, moins d'idées noires. Et au fil du temps, j'ai eu des moments plus ou moins crus. Donc, pareil, la première année, mais à fond les ballons avec plein d'expérience. Après, quand on s'est rencontrés, je suis tombée enceinte assez rapidement. J'ai fait ma grossesse au cru, un peu en cachette. Déjà parce qu'il n'y avait pas de ressources et puis parce que deux, je n'avais pas envie d'avoir des réflexions d'entourage. Et je n'avais pas trop envie d'en parler. Et parce que les personnes qui avaient fait des grossesses crues me disaient surtout n'en parle pas pour ne pas attirer l'attention. Et je me suis vraiment écoutée. Et là, c'était... Après, c'est marrant parce qu'après, on m'a demandé, on m'a dit mais Aurélie, est-ce que tu pourrais faire un témoignage écrit, un livre sur une grossesse crue ou sur les premiers mois d'alimentation de ta fille ? Et en fait... c'est juste pas possible. Parce que c'est justement, c'est là où tu découvres quand tu es enceinte ou quand le bébé commence à se diversifier, à quel point c'est quelque chose d'individuel. Et la pire des choses qu'on puisse faire, c'est de faire un modèle universel pour les enfants. On va leur épargner ça, franchement. Parce que c'est juste pas possible, en fait. Ce qui va correspondre à un enfant ne correspondra pas à un autre. Un enfant peut être attiré par des trucs très... des oignons, des citrons à croquer dedans, des trucs comme ça. et et un autre pas du tout. Ça ne veut pas dire que c'est bon ou que c'est mauvais. On ne regarde pas. Les signes de santé ne sont pas les mêmes que quand tu vas voir un pédiatre traditionnel. Donc, c'est très, très délicat comme sujet. Et maintenant, après, j'ai passé, on va dire, j'ai commencé. Donc, il y a eu un an d'expérimentation à fond. Après, il y a eu la grossesse. Après, il y a eu trois ans d'allaitement. Et pendant toute cette période qui a duré huit ans, J'ai eu une relation à mon corps qui était super intense, où je savais exactement quoi faire, quand manger, quoi manger, pour rester en forme. Et j'ai vraiment eu l'impression que c'était un rythme de croisière. Et ça a changé il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai commencé à perdre mes repères. C'est-à-dire que moi, pendant ce temps-là, pendant toute cette période d'âge dont je parle, huit ans, mes aliments de prédilection, c'était quand même les fruits. mûres. Et on va dire que sur mon alimentation, j'étais allée à 65-70% sur les fruits. Et là, il y a deux ans, à peu près il y a deux-trois ans, j'ai dû modifier parce que je suis allée voir un ami naturopathe qui m'a dit « En fait, je pense que tu as des transformations liées au stress très intense que j'ai traversé. » et par la période de vie dans laquelle je suis où je suis en pré-ménopause, où là, j'ai un peu tes hormones qui font un peu n'importe quoi. Donc, il faut t'adapter. Et les fruits, ce n'est pas être majoritairement frugivore. En tout cas, moi, ça me correspondait plus. Donc là, j'ai vraiment eu besoin de transformer mon alimentation. Ce qui a été difficile pour moi, c'est que quand j'en parlais à l'extérieur, souvent on me donnait des conseils du genre, bah oui mais en fait tu vas être obligé, ça arrive à toutes les femmes qui ont entre 45 et 50 ans c'est l'époque où tu arrêtes d'être végétarienne tu vas devoir remanger de la viande, tu vas devoir remanger du poisson et moi j'arrivais pas du tout à me, enfin je me disais c'est impossible il va y avoir forcément une issue en fait il va y avoir forcément autre chose que j'ai trouvé aujourd'hui Mais j'ai quand même, je suis repartie avec mon bâton de pèlerin pendant presque un an et demi. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, à chercher.

  • Speaker #0

    À repartir dans cette période, à chercher, tester. Mais j'ai quand même gardé l'alimentation vivante parce que j'ai essayé de repasser et au cuit majoritairement. j'ai pas réussi la viande et le poisson, mais j'ai réussi de repasser au cuit et j'ai bien vu que ça m'allait pas en fait, que je recommençais à stocker des toxines, à m'alourdir dans tous les sens du terme, que ce soit au niveau psychique, au niveau physique, ça me correspondait pas du tout. Donc pourquoi je parle de ça ? Parce que c'est super important. Tu sais, c'est un peu comme si, pour moi l'alimentation vivante, c'est comme si tu vois, tu cherches ton amoureux, tu cherches ton âme sœur ou tu cherches le compagnon avec qui t'as envie de construire et tout ça. Et ça devient la quête de ta vie. Et puis, en fait, tu le trouves. Et là, tu dis, j'ai plus rien à faire. C'est un meuble, je le place dans ma vie et je continue ma vie. Non, en fait, tu vas devoir le nourrir. Il y a des fois où tu vas avoir des dos d'âne. Pareil, tu vois, je veux un enfant. Je veux un enfant, je veux un enfant, je veux un enfant. Tu tombes enceinte et tu dis, ça y est, je suis arrivée à mon but. Mais ma cocotte, tu ne sais pas ce qui t'attend après. Après, tu as un accouchement. après tu as la croissance de l'enfant tes mamans à vie, tout ça Pour moi, l'alimentation, c'est exactement pareil. L'alimentation vivante, ce n'est pas « Ok, j'adopte ça, je le fais à la lettre et puis ça va filer droit. » Non, parce qu'on a eu une période de stress qui était vraiment très intense. Et j'avais des outils qui dépassaient l'alimentation vivante. Et à un moment donné, les outils n'étaient plus adaptés à la quantité de stress qu'on subissait à ce moment-là. Donc, il a fallu retrouver, il a fallu repartir en recherche. Ce n'est pas quelque chose que tu prends et que tu appliques à la lettre et puis basta, tu ne t'en occupes plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça. C'est vivant. Et alors, moi, j'ai embrayé, j'ai fait les bienfaits observés dans ma vie et les défis que j'ai rencontrés. Et comment je les ai surmontés. Est-ce que toi, tu as eu des défis ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai eu un défi un peu étrange. auquel on ne s'attendrait pas, c'est que comme j'étais à 100% pendant un an et demi, j'ai commencé à... Alors, il y a tout un pan qu'on aborde rarement, c'est toute la partie relationnelle, émotionnelle, ouais, toute cette Ausha. Et moi, ce qui s'est passé, c'est que c'est comme si j'ai perdu une couche autour de moi de relation avec l'extérieur, en fait. Et donc, je suis devenu hypersensible. Et c'était presque gênant. Hyper actif,

  • Speaker #0

    tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais impacté émotionnellement fort par des choses. Les odeurs, le bruit, trop de lumière. Dès que quelqu'un montait le ton, etc. J'ai développé cette espèce d'hypersensibilité. J'ai fait des recherches là-dessus et c'est documenté. En fait, le psychologue qui accompagne les personnes à l'Institut Hippocrate explique qu'il y a une phase comme ça où on devient très perméable à l'extérieur et on a l'impression qu'on va y passer. Des fois, c'était fort. Ce psychologue a même écrit un bouquin là-dessus. Donc, j'ai pu lire et comprendre un petit peu ce défi auquel je faisais face. Et après, je suis revenu à une phase moins extrême. Donc, plus à m'écouter, non pas être dans le dogmatisme qui ne tenait pas de toute façon avec cette hypersensibilité.

  • Speaker #0

    Tu as réintégré les M&M, c'est le coca quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Donc, voilà, je suis venu à quelque chose de plus tenable sur le long terme avec un peu de cuit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la loi de Pareto. C'est la fameuse loi de Pareto 80-20. Oui,

  • Speaker #1

    80-20, c'est ça. Donc, c'est un défi complètement inattendu. Donc, voilà. Et moi, c'est... ce n'était pas une quête de santé, c'était vraiment une expérience personnelle. J'adore, j'aime beaucoup expérimenter, ça depuis que je suis tout petit. Et en fait, j'ai expérimenté ce passage-là. Et par contre, maintenant, il n'y a personne qui peut me sortir de là où je suis parce que j'ai tellement de plaisir à avoir les bienfaits, à avoir l'énergie, à avoir tout ce qui va avec. Toutes les choses qui sont intégrées à nos vies, avoir un sommeil correct, se réveiller de bonne humeur, ne pas être malade. Après, on n'est pas parfait. On a des périodes avec des hauts et des bas. Effectivement, tu parles de périodes très stressantes à faire face. On a des défis avec les enfants. Il y a plein de choses qui se passent dans la vie. Mais en tout cas, il n'y a personne qui pourrait me faire revenir en arrière parce que je n'ai pas envie de perdre tous ces bénéfices qui...

  • Speaker #0

    Voilà, que je sens à l'intérieur de mon organisme. Et surtout, surtout, surtout, toute la partie mentale. Ça, c'est le plus... Moi, j'aime bien y voir clair. J'aime bien fonctionner avec mon intuition. J'aime bien...

  • Speaker #1

    Te sentir libre.

  • Speaker #0

    Oui, me sentir libre.

  • Speaker #1

    Partout par l'émotionnel, en fait, les retours qu'on a beaucoup des personnes qui, comme nous, pratiquent depuis très longtemps cette alimentation, c'est ce côté de se sentir libre, en fait. De penser par soi-même, de ne pas se laisser un peu gruger par tout ce qui... tu vois, tout ce qui peut être conventionnel.

  • Speaker #0

    Il y a ça, mais il y a... Moi, c'est vraiment la clarté mentale, tu vois. Et je sens tout de suite un espèce de rideau ou un voile qui se pose quand on est sur des moments trop longtemps, sur des trucs qui ne nous conviennent pas. Ça vient très, très rapidement avec du gluten ou avec des choses trop cuites pendant un moment. Et je n'aime pas ça. J'ai l'impression de reculer, de rétrograder,

  • Speaker #1

    de perdre en capacité.

  • Speaker #0

    Oui, et puis d'être dans un espace où je ne suis plus capable de faire les bons choix, où il me manque des outils internes pour évaluer les situations et où mon intuition fonctionne moins bien. Et donc, cette clarté mentale, elle est très rarement abordée dans les ouvrages, dans les livres, dans les témoignages. Mais moi, c'est en dehors de l'aspect physique, de bien-être physique, c'est la chose. dont aujourd'hui qui est fondamental de conserver. J'ai vraiment besoin de ça. Et aussi, je vois que, en fait, avec l'alimentation traditionnelle ou quand on perd cette clarté mentale, il y a un cercle vicieux qui se met en place où on va plus prendre nos décisions basées, pas par des ressentis intérieurs ou des intuitions, mais plus par des peurs.

  • Speaker #1

    Par de la logique.

  • Speaker #0

    Par de la logique. On va être plus dans quelque chose de cartésien ou plus par... pour faire plaisir à sa famille.

  • Speaker #1

    Par habitude.

  • Speaker #0

    Par habitude, des choses plus conventionnelles. Et on perd son pouvoir personnel, sa capacité personnelle et d'aller là où on fonctionne bien, tout simplement, parce qu'on a tous des choses à faire sur Terre. Et si on est diminué, on ne peut pas les faire correctement.

  • Speaker #1

    Et là, tu viens d'évoquer, c'est vrai qu'on peut... parle moins de la clarté mentale que de vraiment les bénéfices physiques. Il y a aussi quelque chose qui est souvent mal véhiculé. C'est qu'il y a plusieurs choses. Il y a la cuisine, il y a l'alimentation vivante. Pour moi, ce n'est pas la même chose. La cuisine fait partie de l'alimentation vivante, mais tu ne peux pas avoir les bénéfices de l'alimentation vivante si tu ne fais que cuisiner. pour moi, tu ne peux pas séparer, et ça, c'est mon expérience. Je vais y venir, mais pour moi, tu ne peux pas, si tu pratiques l'alimentation vivante, tu ne peux pas décorréler l'alimentation crue avec une phase de nettoyage. C'est-à-dire que tu apprends aussi à accompagner ton corps à se détoxifier. Alors là, je sais qu'on va avoir des levées de parapluie, de bouclier, tout ce que veut le... La détox, ça n'existe pas, c'est une question de mode et tout ça. C'est faux. Les personnes qui sont en bonne santé dans notre milieu, c'est des personnes qui comprennent que tu as aussi besoin de te nettoyer, ce qui est complètement logique, puisque, comme tu l'expliques, le fondamental de l'alimentation vivante, c'est que tu mobilises beaucoup moins d'énergie pour ta digestion. Donc, le corps se dit, ok, youpi, j'ai fait un nettoyage de printemps. Mais si les portes sont fermées, si les émonctoires sont abîmés, en fait, ça va faire des toxines qui tournent en boucle. dans l'organisme. Ça crée une acidité et c'est là où on voit les personnes qui ont des problèmes de dents, qui ont des problèmes de cheveux qu'on a pu avoir nous aussi avant qu'on connaisse ces périodes. Enfin, moi, l'idée d'alterner entre apporter beaucoup de nutriments et détoxifier, elle est venue... Voilà, ça fait 10-11 ans que je mange comme ça. C'est venu, je crois, juste après ma grossesse. Donc, c'est venu il y a 9 ans. C'est au bout d'un an et demi de nourriture comme ça. Un an et demi, deux ans. Et au début, je le faisais un petit peu comme ça. Et là, depuis quelques années, surtout quand j'ai commencé à avoir mes hormones qui faisaient vraiment le yo-yo, c'est vraiment quelque chose que ça fait partie de mon hygiène alimentaire. La détox fait partie de mon hygiène alimentaire. En plus, maintenant, on connaît des super protocoles ou produits pour ça.

  • Speaker #0

    Et maintenant, ça devient un choix carrément parce qu'en fait, dans nos vies, on accorde des budgets à des objets qui sont conséquents. pour refaire la terrasse, pour changer les pneus de la bagnole, je ne sais pas, pour changer les fenêtres de la maison.

  • Speaker #1

    On pense à nettoyer la clim. Oui. Tu vois, on pense à rincer la clim des baraques, mais pas ton corps.

  • Speaker #0

    Mais quand tu y réfléchis, c'est complètement dingue. On a des filtres d'aspirateur, filtres à huile, filtres à clim, tout ce que tu veux. On prend soin de tous ces objets qui nous entourent. Mais tu vois, là, moi, j'ai 53 ans. Cette semaine, c'est la première fois de ma vie que je consacre du temps à mes reins. Parce qu'on est passé aussi sur cette prise de conscience-là, sur les émonctoires, qu'on doit en prendre soin. On est en train de travailler pour amener en Europe des protocoles qui permettent de nettoyer les émonctoires. On l'a testé nous-mêmes. Moi, l'histoire de la plaque mycoïde, tant que je connaissais, depuis 20 ans, cette histoire de plaque mycoïde. C'est la première fois de ma vie que je tenais ma plaque mucoïde dans les mains.

  • Speaker #1

    Avec des gants.

  • Speaker #0

    C'est assez répugnant, mais on a réussi à s'en débarrasser. Toi, tu as fait un protocole pour ouvrir les capillaires, pour nettoyer le sang. Moi, je suis sur les reins. En ce moment, on a fait un protocole pour le foie. Et en fait, on a des organes d'élimination dans le corps, mais personne, absolument personne, nous apprend à prendre soin. Alors qu'on va faire venir le plombier, il va voir qu'il y a du caca dans les tuyaux. Ça, c'est normal. Mais en fait, on a tout un tas de systèmes de filtration. Et ça, aujourd'hui, moi, je le fais en préventif. Je me dis, OK, on a ça, ça, ça. Il faut en prendre soin aussi parce que, voilà, moi, j'ai passé la cinquantaine.

  • Speaker #1

    Tu as commencé, toi, là, tu as 20 ans d'alimentation vivant derrière toi. Tu as commencé à vraiment comprendre cette histoire tôt quand même aussi parce que tu me disais que très vite, tu as commencé à faire une journée de jeûne par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai fait longtemps ça. Donc,

  • Speaker #1

    ce côté nettoyage, tu l'as quand même au fil de... Même si tu ne mettais pas les mots qu'on met aujourd'hui dessus, d'emblée, quand tu as commencé l'alimentation vivante, tu as aussi intégré ces périodes de nettoyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'en ai fait régulièrement, monodiète aussi. Ça faisait partie de... Mais ça restait des jeunes généraux, si tu veux. Là, ce que je trouve chouette avec ce qu'on est en train d'expérimenter, ce qu'on aimerait bien amener en Europe, c'est là, cette semaine, je vais m'occuper de mes reins. Alors, il n'y a personne... Tu ne vas pas trouver au supermarché... et c'est... des trucs qu'on prend de briquet, de broc, de partout, et on se fait notre protocole. Là, je suis en train de mettre au point, j'ai envie d'écrire un article dessus. Mais cette semaine, je prends soin de mes reins, tu vois, et j'ai trouvé une façon de faire. Je sens que ça fonctionne. J'ai même eu des... Enfin, j'ai senti aussi un peu de nausée, des moments où je n'étais pas très bien et tout ça, parce que je sentais que ça fonctionnait. Et donc, on peut aussi s'occuper des organes, et ça, c'était nouveau pour moi. Je ne savais pas qu'on pouvait, comme disent les Québécois, adressé. Enfin, un mot que j'aime bien en francisation québécoise, qui n'est pas vraiment français, c'est s'occuper d'eux. Mais d'une autre manière, c'est s'occuper d'eux pour trouver une solution. S'occuper de nos organes de façon spécifique.

  • Speaker #1

    Oui, comment on s'occupe de nos dents, comment on s'occupe de nos yeux, comment on s'occupe de la peau.

  • Speaker #0

    Voilà, et en fait, c'est possible de faire ça. Il y a tellement un fossé entre l'argent, l'énergie, le temps qu'on passe sur des objets qui... de toute façon, on va être détruits au bout d'un moment. Les voitures finissent à la casse. Bref, les coûts sont impermanents. Et nous, l'idée, c'est de rester en bonne santé le plus tard possible et de ne pas être invalidé ou de ne pas...

  • Speaker #1

    De ne pas devenir des sacs de déchets. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Et donc, voilà, quand on a... Moi, ça m'a fait un électrochoc de tenir ma plaque mycoïde et de me dire, ok, ça c'est un peu une accumulation de déchets, même moi qui suis sur une alimentation propre, et j'ai quand même ça dans les intestins. Et donc là, en ce moment, je me sens plus là-dedans, ça m'intéresse aussi de m'intéresser à mes reins, comment on peut faire pour le foie, comment on peut faire pour le système de la fatigue.

  • Speaker #1

    On est parti loin, mais ce n'est pas grave. On va revenir là. Du coup, on n'a pas du tout suivi ce qu'on s'était marqué, mais ce n'est pas grave. Pour compléter ce témoignage, c'est l'alimentation vivante, la place que ça prend dans ta vie sociale et professionnelle, en un mot, c'est tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ma passion. J'ai envie de transmettre ce message. C'est vraiment quelque chose qui m'habite. j'ai l'impression que ça fait partie d'un petit peu... ce que j'ai à faire et ça me nourrit, ça me donne de l'énergie de faire ça. Je me sens utile à la société. Je le fais avec joie. Je me lève le matin, j'ai envie de faire les tâches que j'ai à faire parce que je sais que ça va pouvoir contribuer, ça va pouvoir aider des personnes à mieux se sentir. Ça va pouvoir avoir un vrai impact dans la vie des gens. Un jour, je me suis trouvé devant en train de payer un ticket de parking dans une rue à Nice. Et il y a une dame qui est venue me voir et il m'a dit écoutez, je vous reconnais, vous êtes Eric Viard, grâce à ce que vous faites, je ne suis plus en fauteuil roulant. Donc je ne cherche pas à être un gourou ou quoi, mais voilà, on a des retours que ce qu'on propose fonctionne et ça aide vraiment des gens en fait. Ça aide des personnes et ça, ça me fait du bien. Et donc aujourd'hui, oui, ça prend forcément beaucoup de place. Comme j'ai un tempérament ingénieur à tester des trucs et tout, je suis tout le temps en train d'essayer des nouvelles choses, m'intéresser à des nouvelles choses.

  • Speaker #1

    En fait, tu te mets tout le temps un peu en position bêta-testeur. C'est-à-dire qu'en fait, nous, quand on propose quelque chose sur la boutique BioVie, en fait, elle sera passée par notre filtre, justement.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, là, on a... Typiquement, on nous a montré une balance complètement incroyable à fabriquer en Chine, où tu montes dessus et en 5 secondes, tu as tes taux de graisse de ton foie, tu as tout un tas de paramètres qui s'écrivent. Je trouve ça incroyable, les évolutions au niveau santé qu'on a. Donc, on est en train de tester ça. Et puis, peut-être un jour, ce sera quelque chose qu'on trouvera dans 5-10 ans en Europe. Mais voilà, j'aime bien essayer de voir comment on peut encore aller un petit peu plus loin et comment on peut surtout vulgariser pour que ce soit pratique, facile. Et nous, surtout, c'est que là où on n'est pas dans l'idéalisme, c'est qu'on est parents, on a une vie de famille et on sait ce que c'est. On a tous les deux vécu dans des situations économiques un peu précaires. Et donc, on peut se mettre à la portée des personnes avec des budgets.

  • Speaker #1

    Mais alors, justement, moi, je vais rebondir sur cette histoire d'enfant. C'est que tu vois, c'est quoi la place d'alimentation vivante dans ma vie sociale et professionnelle ? En professionnel, moi, j'ai pris le package. Je t'ai pris toi avec ta passion. Et j'ai épousé Eric et j'étais accompagnée dans BioVie parce que c'est quelque chose, je crois, à ce message-là aussi et à l'importance de BioVie. Mais par contre, j'ai eu deux phases. J'ai eu la première où, quand j'ai découvert Alimentation Vivante, je me suis un peu reclue sur moi-même et j'ai fait des expériences de mois à mois en prenant juste des références. Et il n'y avait pas encore ChatGPT. J'imagine si j'avais commencé avec ChatGPT. Mais bon, bref, ça, c'est un autre débat. Et tu vois, les informations qu'il y avait sur la marolie, les informations qu'il y avait sur les monodiètes et tout ça, donc je cherchais un peu sur Internet et je n'osais pas trop en parler au départ. Après, il y a eu toute une période où ça a été exactement le contraire. J'avais besoin de fréquenter que des gens qui me ressemblaient. Donc, c'était cette espèce, tu vois, de grande famille du cru qu'on a pu connaître avant les années 2000. Voilà. qui était vraiment cette émulsion où il y a eu, si on est des projets communs, si on est, par exemple, le livre avec les parents, où on était une dizaine de parents à proposer des recettes, des choses comme ça. Et ensuite, je me suis rendu compte que c'était un milieu qui avait tendance à moi me scléroser. Je prends toute la responsabilité de ce que je dis. C'est-à-dire qu'on parlait toujours des mêmes choses. Il n'y avait pas trop d'innovation. Personne n'osait trop sortir du rang. J'avais plus la sensation qu'on s'écoutait parler plutôt qu'on continuait vraiment à expérimenter du vivant. Et je suis un peu ressortie de tout ça. Et maintenant, j'adore et je suis quasiment entourée que de personnes qui ne mangent pas vivant et qui ne pratiquent pas le jeûne. Je fais des cours de danse traditionnels avec des personnes qui viennent de plein de milieux différents. Je passe des week-ends avec des week-ends de femmes où c'est des femmes qui mangent de plein de façons différentes, qui partent de plein de langues différentes, qui viennent de plein de bords différents. Et j'ai besoin de cette diversité-là parce que j'ai la sensation que j'ai besoin d'être entourée de couleurs différentes de la mienne pour pouvoir mieux comprendre et justement mieux apporter un pont entre ce qui moi me passionne et ce qui fait du bien à la santé et des personnes qui... comme je te l'avais signalé quand on avait enregistré avant, c'est que ce n'est pas forcément une question d'ignorance. C'est que peut-être qu'eux, comme moi il y a dix ans, ne faisaient pas le lien entre leur genou qui leur fait mal et la quantité de yaourt qu'elles mangent par jour. Et donc, c'est juste faire des ponts comme ça. Et comme elle, elle me permet de garder un regard frais sur d'autres domaines où moi, justement, je ne me suis pas trop posé des questions. Je pourrais être, entre guillemets, ignorante. Et où j'aime aussi m'éveiller.

  • Speaker #0

    Il y a ça, moi aussi, je suis très sensible à la dimension sociale et j'adore être au contact de personnes qui ne me connaissent pas du tout et où je peux apporter quelques éléments et où je trouve ça vraiment chouette. Et en même temps, moi, j'ai besoin aussi d'être en relation avec des experts mondiaux de leur domaine qui sont à un niveau de recherche assez avancé. Et j'ai besoin des deux, en fait. Je trouve socialement... J'ai aussi besoin d'être avec des experts, mais de façon peut-être plus occasionnelle. Mais j'ai besoin de continuer à me nourrir pour mieux transmettre. Donc, il y a les deux mouvements.

  • Speaker #1

    Oui, pour que la chaîne de transmission reste dynamique.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je me rends compte que c'est des deux mouvements.

  • Speaker #1

    Mais ce que je voulais dire, tu vois, c'est que quand j'étais dans cette espèce de bulle un peu fermée, En fait, c'est comme si on présentait l'alimentation vivante comme une réponse à tout. Tu vois, c'était la réponse à tout. C'était le chemin obligatoire pour arriver vers le bonheur, vers le bien-être, vers la réussite, vers ceci, vers cela, vers des relations harmonieuses. Et en fait, à force de fréquenter des personnes qui devenaient sclérosées dans leur façon de penser, on est d'accord. Nous, on a vu passer des personnes qui mangeaient 100% de la cohabité avec eux. ça donne pas du tout en vie. Il y avait souvent de l'intolérance, il y a ce truc où il y a une vérité absolue. Et en fait, ce qui est important pour moi, c'est de voir que que ce soit l'alimentation vivante ou autre chose, ce qui est important, c'est de prendre soin de soi et que l'élan de vie, ça reste quand même la joie et l'amour, tu vois, sans partir dans les trucs philosophiques. Et il y en a qui arrivent par d'autres moyens que l'alimentation vivante.

  • Speaker #0

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    C'est dans ça où je dis que j'ai besoin de diversité. Et que maintenant, si tu veux, moi, j'ai trouvé ce moyen-là pour y arriver. Je sais qu'il y a des gens, quand ils vivent cette expérience-là, ils ont des grands bénéfices. Je n'ai jamais entendu une seule personne qui a testé, ne serait-ce qu'un mois, six mois, deux ans, dix ans, me dire que l'alimentation vivante m'a fait du mal. Il y a des personnes qui en sortent au bout de 8 ans et qui disent « je me suis déminéralisée » . Mais quand tu vois, c'est plus un problème de comportement que de l'alimentation vivante. Si tu la prends avec neutralité et tu la pratiques correctement, comme on disait, en s'éduquant et tout ça, ça ne peut t'apporter que des bénéfices.

  • Speaker #0

    Et que tu y adhères à 30, 40, 50 %. De toute façon, on a toujours des bénéfices à introduire des smoothies, des jus, des algues, des graines germées dans son quotidien. Et en fait, voilà, c'est la proposition qu'on fait.

  • Speaker #1

    Pour clôturer, est-ce que toi, tu aurais des conseils à donner pour des personnes, des suggestions pour les premiers pas, pour ceux qui veulent commencer ? Genre, ils nous écoutent là, ça fait un moment que ça tourne dans leur tête ou ils ont entendu parler, ils disent « Allez, c'est bon, ils m'ont convaincu, je veux y aller. Je veux tester, je veux vivre l'expérience. » C'est quoi les trois premiers conseils que tu leur donnerais ?

  • Speaker #0

    Après, on va dire que je radote, mais moi, j'essaierai d'inclure de façon régulière des algues et des grains germés parce que les grains germés, il y a toute une autre dimension. J'ai relu des bouquins des années 70 sur les grains germés où il parlait aussi du fait d'avoir dans sa cuisine un truc vivant qui est en pleine croissance, qui a une vibration incroyable. Et si on pouvait mesurer avec les appareils qu'on a, je suis sûr qu'il y a une vibration qui contamine et c'est génial. Donc, je ne vais pas aller dans des trucs spirituels, mais en tout cas, les graines germées et les algues de façon régulière. Il y a quelque chose qui est extrêmement simple. On en parle assez peu tous les deux. Mais en fait, tu vois, on est en sortie d'hiver et en fait, les soupes crues, c'est incroyablement facile à faire avec juste un blender.

  • Speaker #1

    Tu m'as piqué mes conseils. Les deux premiers conseils que je voulais donner, c'était ça. Commencer par un, expérimenter un repas que de fruits, mais pas le matin. Tu vois, un repas que de fruits, soit le midi quand tu es au-delà, tu te prends ta lunchbox avec qu'une salade de fruits ou le soir. Et deux, c'est tester les soupes crues.

  • Speaker #0

    Les soupes crues, je veux dire, c'est le truc le plus simple. C'est de l'assemblage dans un blender et on en a mangé une à midi que tu as faite là, qui était incroyablement bonne, au petit poids. C'est simplissime et c'est fait en trois minutes. Et ça simplifie tout. On sait que quand on rentre en retard, vite, il faut faire le repas. Il est déjà 19h30, une choucrue, on compose avec ce qu'on a. Donc ça, c'est facile. Après, les smoothies, moi, j'en prends tous les jours. Donc c'est un peu un truc qui est quand même simple. Et puis, voilà, les légumes, c'est sympa aussi. Mais voilà, introduire un maximum de verre dans son...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est végétaliser en fait.

  • Speaker #0

    Végétaliser, c'est vraiment le...

  • Speaker #1

    Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'un déconseil, c'est-à-dire un conseil qu'on ne donnera jamais, et là-dessus, on est assez raccord, c'est ne commencez pas par supprimer des choses de votre alimentation.

  • Speaker #0

    Surtout pas, oui. Alors là, surtout pas, c'est garder... Et là, avec ce qu'on est en train de faire sur le reset de vitalité, ça va encore dans ce sens-là, encore plus, parce que là, on est en train de proposer des personnes à ne rien toucher à leur alimentation, mais d'apporter massivement des super aliments. Et ça a des résultats, quel que soit le régime alimentaire des personnes. Et donc, le régime d'éviction, moi, je n'ai jamais été là-dedans. C'est toujours, tu rajoutes des choses en plus. Et puis, tu vas te rendre compte que tout seul, au bout d'un mois, il y a des trucs que tu n'en as vraiment plus envie. Ça ne t'attire plus et ça va dégager de ton frigo, tout seul. Mais le truc de frustration, d'éviction et de suppression avec toute la part psycho-affective qui va avec et toute la part de perdre quelque chose de rassurant et de se sentir en insécurité, non. Moi, ça ne fonctionne pas. Ça peut fonctionner avec le mental, mais encore une fois, ça ne tient pas la route pendant un certain temps. Donc, évitez les évictions, mais rajoutez du vivant, rajoutez du cru, rajoutez du végétal. dans vos assiettes.

  • Speaker #1

    Un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, deux petits mots de la fin. Non, je te retourne la question.

  • Speaker #1

    Alors, un petit mot de la fin. Moi, de discuter comme ça, de parler de tout ça, ça m'a donné vraiment envie. J'aimerais bien avoir le témoignage de personnes qui ont vécu aussi cette expérience-là ou par exemple, un retour, parce que là, on est quasiment à mi-parcours de nos séries de podcasts. un témoignage en fait de vous par exemple si on vous a convaincu ou si on vous a donné envie qu'est-ce qui se passe pour vous qu'est-ce qui s'est passé pour vous est-ce que vous vous y êtes mis pas mis dans quelle proportion dans quelles conditions avoir des retours d'expérience j'aimerais beaucoup avoir des retours d'expérience parce qu'on connaît un des gens qui mangent depuis 10 ans 15 ans 20 ans même 30 ans d'alimentation vivante et de ou même qui ont ou même si ça a fait partie à un moment donné juste pendant deux ans ou un an ou six mois Et de savoir comment ils y sont arrivés, qu'est-ce que ça a changé.

  • Speaker #0

    Alors toi, tu lances une bouteille à la mer. Oui, voilà. Moi, j'aimerais que la bouteille à la mer, tu m'as pris de court parce que tu ne m'as pas du tout dit que tu allais dire ça. J'aimerais que ça soit effectif et qu'on puisse avoir une base de témoignages comme ça. Pendant que tu parlais, je réfléchissais. On va vous mettre un lien en dessous où vous pourrez déposer votre témoignage de trois façons. Soit une vidéo. c'est l'idéal parce qu'on trouve ça chouette soit un vocal un vocal moi j'adore soit vous tapez c'est un lien où au moment où vous arriverez il y aura le choix entre les trois façons de déposer et comme ça on aura tout au même endroit et on pourra en faire certainement quelque chose de chouette en tout cas ça sera partagé complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que je te donne la thématique du prochain rendez-vous ?

  • Speaker #0

    Avec joie

  • Speaker #1

    C'est une thématique, je vais être obligée de te cadrer, mais à fond. Ce sera sur les graines germées. Pourquoi et comment les intégrer à son alimentation. Ok,

  • Speaker #0

    avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Donc, on vous retrouve dans le 15 jours pour ce nouvel plus.

  • Speaker #0

    À bientôt.

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