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Rock'n Rawl

7. Les erreurs courantes des débutants

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27min |30/03/2025
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Description

🎙️ Rock’n Rawl - Épisode 7 : Les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante 🌱


Se lancer dans l’alimentation vivante, c’est excitant… mais il est facile de faire des erreurs qui peuvent ralentir la transition ou décourager ! 🚨

Dans cet épisode, Aurélie Viard et Eric Viard vous partagent les erreurs les plus courantes que font les débutants et comment les éviter pour tirer le meilleur de cette alimentation riche et équilibrée.


💡 Au programme :

📌 Les erreurs de planification : manque de préparation, absence de matériel essentiel (germoirs, accessoires)… et comment bien s’organiser.

🥗 Les erreurs alimentaires : déséquilibre dans les repas, excès de certains aliments (fruits, noix) et comment ajuster son assiette.

❄️ Les erreurs de conservation : comment préserver la fraîcheur des graines germées, légumes et autres aliments vivants sans perdre leurs bienfaits.

⏳ Les erreurs d’attentes et de suivi : pourquoi les résultats ne sont pas immédiats et comment éviter de se décourager trop vite.


🔎 Vous débutez ou vous souhaitez améliorer votre approche de l’alimentation vivante ? Cet épisode vous donnera des conseils concrets pour avancer sans frustration.


📅 Disponible dès maintenant sur YouTube et sur toutes les plateformes audio !


📌 Envie d’aller plus loin ? Retrouvez nos anciens épisodes en cliquant sur le lien en bio.


💬 Quelle erreur avez-vous faite en commençant ? Partagez votre expérience en commentaire ! 👇


Profitez bien !


Si vous voulez regarder ce podcast, il est disponible en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/@biovie_alimentation_vivante

Et pour plus de contenus retrouvez nous sur Instagram : https://www.instagram.com/rocknrawl_podcast/ https://www.instagram.com/biovieofficiel/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Coucou Aurélie !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode. Donc là, aujourd'hui, tu sais de quoi on parle ?

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    On parle des erreurs courantes des débutants en alimentation vivante. Donc il y a 15 jours, on a parlé des modes de conservation, on a donné pas mal de conseils et des erreurs à éviter. Là, on va vraiment faire tout un épisode autour des erreurs, parce qu'en fait, comme tu l'as très bien dit il y a 15 jours, c'est que les erreurs, le problème, c'est que c'est ce qui est décourageant. en alimentation vivante, qui fait qu'on dit facilement, ça ne marche pas, ou ce n'est pas pour moi, ou je n'y arriverai jamais. C'est assez décourageant. Et dans 15 jours, ce qu'on verra, c'est comment socialement ça peut se passer quand on mange comme ça et que l'extérieur mange différemment.

  • Speaker #1

    Très important aussi.

  • Speaker #0

    Très important aussi. Donc là, on a fait une sorte de continuité. Nous, on fait vraiment très attention dans BioVie, justement, à… accompagner les gens là où ils en sont. C'est-à-dire que dans notre clientèle, on remarque qu'il y a des personnes qui sont vraiment des néophytes, qui n'y connaissent absolument rien. On se rend compte qu'il y a aussi des personnes qui, par exemple, vont garder une alimentation traditionnelle, mais vont craquer sur un aliment, comme par exemple le tartare d'algues ou les fruits lyophilisés pour remplacer les bonbons. Et on a des personnes aussi qui sont très qualifiées. Ça fait des années, voire autant de temps que toi. Donc, ça veut dire presque 20 ans. qui consomment en alimentation vivante. Et étonnamment, c'est quand tu as le plus d'expérience que tu as le plus de mal à revenir à des explications basiques.

  • Speaker #1

    Oui, et moi, les personnes qui n'y connaissent rien, alors là, moi, je m'assieds, je les écoute parce que c'est les plus précieuses à comprendre parce que c'est tellement loin pour moi maintenant. Moi, ça remonte à 2005. Donc oui, ça fait 20 ans. Et ces personnes-là, elles me posent des questions très basiques pour moi, mais que j'ai oubliées. Oui, mais c'est vrai, on fait comme ça, mais c'est très important d'écouter des personnes qui…

  • Speaker #0

    Et de les accompagner.

  • Speaker #1

    Complètement, c'est super important pour nous.

  • Speaker #0

    Donc, on va regarder un petit peu les différentes erreurs qu'on a relevées justement par expérience des retours des clients qu'on avait. Et vraiment, le but, c'est d'aider les gens à leur faire bénéficier de nos conseils et de notre expérience pour que justement, ce soit plus facile la mise en pratique. pour eux. Alors, dans les erreurs, déjà, il y a des erreurs qui sont liées à la planification.

  • Speaker #1

    Oui, alors, justement, on en a parlé un peu avec le mode de conservation. Il faut comprendre que ça va demander une réorganisation plutôt mentale de la façon de s'organiser pendant la semaine, à savoir qu'en fait, on ne va pas tout le temps s'organiser, enfin, un peu comme on fait classiquement, préparer le repas juste avant qu'on mange. Là, il y a des choses qui vont être prêtes et récurrentes qu'on a tout le temps sur la table et qu'on a préparées d'avance, qu'on a conservées, c'est un petit peu ce qu'on a vu la semaine dernière, en mode batch cooking. Et après, par rapport à la saison ou à ce qui est disponible en ce moment, là on va apporter de la variété. Mais ça demande à reconsidérer une façon de s'organiser et si on a bien compris ça, Ça devient facile, je trouve.

  • Speaker #0

    J'ai un conseil générique qui est à donner. C'est comme ça que j'ai commencé. C'est surtout comme ça que j'ai pu vraiment l'inclure dans mon quotidien et que je n'ai pas lâché. Quand tu commences en alimentation vivante, c'est de te réunir avec des personnes qui sont dans la même démarche que toi. C'est vraiment aller vers des sites qui sont spécialisés. Par exemple, Biovie, il y en a d'autres. Et c'est surtout, sur les réseaux, il y a beaucoup de groupes. Donc, notamment sur Facebook, sur Telegram. Maintenant, on en trouve aussi, on retrouve aussi si vous tapez low food ou alimentation vivante sur Pinterest, il y a énormément de conseils. Donc, c'est vraiment ça. Et il y a les erreurs qui sont liées à la planification, mais c'est aussi par rapport à la logistique. C'est-à-dire que, par exemple, on sait des fois le reproche qu'il faut en alimentation vivante, c'est que c'est cher. Si tu achètes en petite quantité, c'est sûr. Si tu achètes en grosse quantité, c'est beaucoup moins cher. Tu commences aussi à... Tu as un petit peu des filons. tu as d'autres filières un peu parallèles que les endroits où tu achètes habituellement. Il faut vraiment le grouper. Oui, exactement. Mais par contre, ça demande aussi de savoir conserver. Donc, par exemple, peut-être que tu n'as jamais eu l'habitude de conserver avec des bocaux. Là, tu vas te mettre à faire de la place dans ta cuisine pour les bocaux. Les poubelles que tu vas remplir ne seront pas les mêmes. Donc, tu as intérêt d'avoir un truc pour les déchets verts, des composts, des choses comme ça. Donc, ça, c'est vraiment la première des choses. Mais... Vraiment, pour éviter toutes ces erreurs-là, c'est vraiment de faire les choses en groupe. Oui,

  • Speaker #1

    et d'être avec des personnes qui sont plus expérimentées et d'autres moins expérimentées, c'est important.

  • Speaker #0

    D'être dans une sorte de dynamique, d'évolution.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je trouve qu'au début, c'est fondamental de pouvoir se retrouver, se réunir. Après, idéalement, physiquement, c'est-à-dire de faire ça ensemble, mais ça peut se faire à distance. Il y a plein de groupes de soutien et ça, c'est précieux au début parce qu'on se sent assez isolé. On va avoir peut-être quelques difficultés sociales avec la famille ou avec les amis qui ne vont pas comprendre notre démarche et de se mettre en réseau et en lien avec des personnes qui sont un petit peu aussi comme ça dans cette remise en question de l'alimentation classique, ça vient nous soutenir et ça vient renforcer notre… notre estime de nous et notre envie d'avancer.

  • Speaker #0

    Et participer en présentiel à un atelier d'alimentation vivante, c'est toujours génial. Comment les trouver, si tu n'es pas fan des réseaux ou quoi que ce soit ? Il suffit que tu ailles souvent dans le magasin bio à côté de chez toi et tu sais, à l'entrée, tu as souvent des cartes de visite ou des panneaux d'annonce et tout ça. Et c'est très souvent que tu trouves des stages en alimentation vivante ou cours de cuisine. Y aller au moins une fois, c'est important parce que là, c'est l'endroit idéal pour poser des questions. Donc ça, c'était les erreurs qui sont liées à la planification pour vraiment pouvoir ancrer ça dans son quotidien. Et donc, le deuxième, ça va être les erreurs alimentaires. Alors là, je te dis ce qu'on a noté. Les conclusions qui en sont arrivées. Donc, il y avait ne pas équilibrer suffisamment ses repas, consommer trop de fruits ou de noix. On est d'accord. Et confondre détox et alimentation. Je le rajouterai. On ne l'avait pas marqué, mais moi, j'ai vraiment besoin d'en parler. Surtout maintenant qu'on fait les risettes transformes à ce plan.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    C'est très, très important.

  • Speaker #1

    Ça, je peux en parler, mais là, c'est une ornière dans laquelle beaucoup de personnes se fourvoient au début. C'est-à-dire que, et j'en ai parlé, hier, on a fait un podcast, j'en ai parlé, c'est vraiment important. C'est qu'en fait, au début, quand vous démarrez en alimentation vivante, votre corps va récupérer l'énergie, en fait. C'est-à-dire que vous allez alléger le travail digestif, vous allez amener des enzymes dans votre système et donc, en fait, le corps, il va avoir... Enfin, il y a plein de trucs qui vont être plus light, plus léger pour lui, quoi. Et qu'est-ce qu'il va faire de cette énergie ? Il va nettoyer, en fait. Si... Enfin, je ne vais pas reprendre mon exemple de la teille menuiserie, mais bref, en tout cas, que je prends pour les enzymes, mais quand le corps récupère de l'énergie, il va... consacrer plus d'énergie aux les voyages donc forcément alors encore plus si vous le faites de façon un peu brutale si vous passez du jour au lendemain ce qu'il faut pas perdre excessivement mauvais exemple dans ce domaine là on a la détox qui arrive tout de suite mais quand on a plus de végétales plus de crues dans son alimentation le corps va aller s'occuper des choses dont on s'est pas occupé donc on va ressentir on va dire des désagréments parce que ce n'est pas des maladies ou des pathologies, parce qu'il y a des choses qui vont se remettre en circulation, qui vont être éliminées.

  • Speaker #0

    On peut peut-être inciter quelques-unes. Donc, les cheveux gras, des boutons sur la peau, de la nausée, déjà, tu y vas fort. Mais tu as des petits trucs, genre les aftes, tu sais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, des aftes. C'est beaucoup au niveau de la peau. On peut avoir des maux de tête aussi. On peut avoir...

  • Speaker #0

    Le chat dans la gorge.

  • Speaker #1

    Oui, montagne russe, émotionnelle au début. En fait, il y a... pas mal de symptômes qui sont physiques ou aussi émotionnels et mentaux. Il y a aussi la partie émotionnelle parce que dans la détox, il y a tellement de choses au niveau de l'émotionnel et surtout en France autour de l'alimentation que voilà.

  • Speaker #0

    Mais la différence, c'est que là, on va passer de se remplir, donc pour un peu cacher les émotions et les contenir, à se nourrir. Donc, c'est différent en fait.

  • Speaker #1

    C'est radicalement différent. Donc, vous allez pouvoir expérimenter. Si vous le faites de façon brutale, parce qu'on déconseille, sauf s'il y a urgence, ou s'il y a un bon encadrement voilà ou si c'est dans le cadre d'une semaine avec des personnes etc on va avoir ces symptômes qui vont arriver et il y a des personnes qui font un shortcut enfin ils font un raccourci de ok ah ben c'est pas pour moi ça me rend malade je suis trop vieux mon intestin est fatigué je vais pas non c'est en fait c'est pas c'est pas l'alimentation qui vous rend malade et On le cite, mais ce n'est pas obligatoire. Attention, on n'est pas obligé de passer par là. Mais si on a un historique un peu particulier avec une alimentation qui va peut-être être chargée en produits laitiers, en gluten, ou on a eu des comportements un peu, je ne sais pas, sur des produits addictifs dans le passé, ou ultra transformés, peu importe, on peut avoir, mais ce n'est pas obligatoire. C'est comme les crises d'adolescence, c'est optionnel. La crise d'adolescence, là, c'est pareil. Donc, ce n'est pas parce que vous êtes en crise ou en difficulté temporaire que ce n'est pas fait pour vous. Il faut être attentif à ça. Et donc, on vous invite soit si ces petits inconforts ou espaces où vous n'êtes pas bien sont trop denses, à diminuer ou aller moins vite. Mais en tout cas, vous allez passer de l'autre côté du pont à un moment donné et ça va s'arrêter. Ça ne va pas continuer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là, tu m'as squeezé deux sections. Parce que là, tu es parti directement, ce que je comprends. Parce que pour toi, c'est le truc qui est le plus important. Mais tu es parti sur une section qu'on avait notée qui était les erreurs d'attente et de suivi. C'est l'attente que tout se passe bien, que ce soit le paradis, tout ça. Mais je te ramène vraiment sur les erreurs alimentaires. Où vraiment, c'est la... Les erreurs qu'on voit les plus fréquentes, c'est de ne pas équilibrer suffisamment ses assiettes. Alors, exemple, certains se reconnaîtront ou vont comprendre ce que je dis. Par exemple, des jeunes femmes qui inondent les réseaux sociaux de leurs salades de fruits, de leurs jus verts et que c'est génial, font des super grossesses, sont trop contentes. Voilà. Et puis, l'enfant a six mois, un an et là, on les voit revenir sur les réseaux sans faire leur mea culpa, ce qui est un petit peu... peu triviale je trouve, mais en disant j'ai arrêté l'alimentation vivante parce que je suis dénutrie, je suis épuisée, je suis ceci je suis cela, maintenant à fond de viande, à fond de laitage, à fond de ceci cela je les attends dans deux ans, ou là on va retrouver avec des autres mots, enfin on tombe dans une espèce de cercle vicieux, en fait qu'est-ce qui s'est passé, c'est qu'elles n'ont pas équilibré en fait, on leur a tellement dit l'alimentation vivante c'est quelque chose d'instinctif donc tu vas vers ce que tu as envie, si tu manges des kilos de dattes et des kilos de noix de cajou, évidemment ça ne va pas le faire Même si au début, tu auras des bénéfices, puisque tu auras remplacé les sucres raffinés. Donc, en fait, l'important, c'est vraiment ce qui est important, c'est d'équilibrer ces assiettes. Donc, équilibrer ces assiettes, ça ne veut pas dire manger avec une balance ou passer à l'éprouvette tout ce que tu manges pour voir tous les micronutriments et les macronutriments et être sûr qu'il y a ce qu'il faut. C'est que nous, on a une autre politique. On conseille autre chose, c'est d'inonder son corps de nutriments. C'est pour ça aussi qu'on développe autant de... de super aliments. Et nous, quoi qu'on mange, il y a toujours à table des graines germées,

  • Speaker #1

    des algues,

  • Speaker #0

    et des algues. Toujours présents. Après, il y a les jus, les fruits. Après, c'est l'avantage aussi premier qu'on oublie souvent, c'est que l'alimentation vivante, ce n'est pas un mode de vie, ce n'est pas un lifestyle, même si c'est super sexy. C'est qu'avant tout, ça permet de faire une reconnexion aux besoins de ton corps et ça te permet de mieux connaître ton organisme propre. On est les premiers à témoigner. Ça fait dix ans qu'on vit ensemble, un peu plus. Ça fait dix ans qu'on mange tous les jours ensemble. On ne mange jamais la même chose parce que tes besoins ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on ne fait pas les mêmes journées. Moi, je suis quelqu'un, j'ai besoin de prendre plusieurs petits repas et ça m'arrive fréquemment de manger des fruits en encart.

  • Speaker #0

    Ça s'appelle du grignotage.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas bien, mais quand tu grignotes des fruits, pour moi, c'est un côté plus oratif du grignotage.

  • Speaker #0

    C'est vrai que toi, tu fractionnes beaucoup et tu en as besoin. Et tu brûles énormément.

  • Speaker #1

    Oui, je brûle tout. Je n'ai jamais été en surpoids de ma vie. Je ne sais même pas comment on pourrait faire pour que je sois. Parce que j'ai l'impression de tout brûler.

  • Speaker #0

    Et moi, j'ai 48 ans. Et on peut dire que les hormones en ce moment, c'est un peu pomme-pélope. Je ne peux pas trop les maîtriser. Donc, il faut vraiment que je sois attentive à ce que j'apporte à mon corps.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et ça, c'est pareil. C'est un autre truc. C'est que ce n'est pas parce que vous êtes en couple ou en famille que vous avez les mêmes besoins. En fait, ce qui est important, c'est que... Comme tu disais très justement, comment c'est équilibré vos assiettes ? C'est que nous, il y a toujours des bases sur la table. Après, on amène quelque chose qu'on a préparé en plus. Mais chacun va aller piocher un peu en mode buffet, tu vois. Voilà,

  • Speaker #0

    on t'a pas.

  • Speaker #1

    S'il a besoin, on t'a pas, c'est là. Et parfois, les gens, ils sont un peu déconcertés par notre façon de fonctionner comme ça. Mais comme ça, on est chacun... En fait, ce qui est important quand on est à table, c'est d'être en lien. C'est de passer un moment ensemble, de pouvoir parler. Et après, est-ce que chacun a dans son assiette ? Finalement, on s'en fout. si tu as des trucs qui te conviennent et que ton conjoint ou ton enfant, ce n'est pas ce qu'il a envie, c'est important que chacun soit bien avec son assiette.

  • Speaker #0

    Les erreurs alimentaires, c'est vraiment de ne pas équilibrer ses repas, de ne pas manger diversifié, mais pas trop non plus pour ne pas saturer la digestion. Faire la part belle à tout ce qui est super aliments, c'est-à-dire eau de mer, tout ce qui est pollen exactement, les algues, les micro-algues. C'est vraiment faire la part belle à tout ça.

  • Speaker #1

    Tu as oublié la lacto d'ailleurs. On a souvent la lacto sur la table. On a graines germées, algues et lacto. C'est un peu les trois bases.

  • Speaker #0

    Mais plutôt par saison la lacto.

  • Speaker #1

    La lacto en mois d'huit, non.

  • Speaker #0

    Et après, l'autre erreur dont j'en ai parlé un peu avant, c'est l'histoire de trop de fruits.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mangez trop de fruits ou trop de noix. Parce que quand vous sortez d'une alimentation traditionnelle où votre palais est habitué au sucré, salé, épicé, point ou fade, quand vous allez vous détoxifier de tout ce qui est café, sucre industriel... pâtisserie, tout ce qui est laitage, vous allez vous rendre compte qu'il y a un panel, mais juste infini de noix, de graines, de fruits et on a tendance à accumuler, accumuler, accumuler et le corps suit. On peut avoir tendance, par exemple, à se sentir super bien en mangeant pendant dix jours que des fruits, surtout quand il fait beau et quand il fait chaud. Mais alors, la note après, quand tu te la prends, c'est... Souvent, c'est de l'épuisement et c'est de la détoxification qui est très intense et qui tourne en boucle dans le corps, qui n'a pas le temps de sortir. Donc, c'est très important d'amener, comme tu disais tout à l'heure, des fibres. C'est super important. Et tout ce qui est de vraiment faire attention que ce soit varié.

  • Speaker #1

    Oui, les noix, moi, personnellement, j'en mange tous les jours. Mais c'est une petite poignée. C'est des petites quantités.

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses, mais en petites quantités. Prendre le temps de bien mastiquer. Et le troisième, j'avais dit, je n'arrive même plus à me rappeler, mais on parlait, c'était équilibrer ses repas, c'est faire attention de ne pas consommer trop de fruits et de noix et de ne pas confondre détox et alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir des périodes aussi, des périodes qu'on consacre à la détox. Ça peut être un moment aussi dans le mois, dans l'année. Donc là, on va s'alimenter de façon un peu spécifique. mais c'est bien de le mettre de côté.

  • Speaker #0

    De ne pas essayer de se dire que mon alimentation, ça doit me nettoyer, parce que c'est de là que viennent après les troubles du comportement alimentaire, que ce soit la boulimie, l'anorexie, l'orthorexie. Ce n'est pas un idéal, c'est surtout prendre plaisir.

  • Speaker #1

    La joie, ça reste quelque chose qui est fondamental pour moi. C'est tellement important d'être dans la joie de ça. J'oppose souvent la joie à des dogmes et à des idées qu'on essaie d'atteindre, des idéaux de pureté, etc., qui sont beaucoup... présent dans l'environnement dans lequel on évolue. Non, ce qui doit rester au cœur des repas, c'est la joie, la joie relationnelle. Et je vous dis, on peut manger des choses différentes au repas, ça ne pose aucun problème, et c'est bien d'en parler avec ses proches aussi. Mais effectivement, la détox, on peut avoir la détox un peu douce, et si on a vraiment besoin de faire des détox, il y a moyen de consacrer un moment à ça. qui peut se faire ou pas en même temps que les repas. Ou alors, ça peut être juste quelques jours qu'on consacre à ça. Mais voilà, c'est important de rester doux avec soi.

  • Speaker #0

    Dans les erreurs, les grands types d'erreurs, il y a les erreurs de conservation. Là, moi, je te propose de... Enfin, voilà, on vous incite à écouter le dernier épisode, parce qu'on a vraiment détaillé sur la conservation. Et on va plonger encore plus là où tu es allé. Au début, c'était les erreurs d'attente et de suivi. Donc, la plus grosse erreur, c'est, comment dire, viser le 100%. On est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Alors, il n'y a pas de... Enfin, c'est... Je sais... C'est assez franco-français, cette histoire. Parce que de voyager à l'étranger, on a beaucoup voyagé cette année. Je ne sais pas pourquoi, en France, on a l'impression que c'est blanc ou noir. C'est-à-dire que soit on est en alimentation vivante et on fait tous ses repas à 100% alimentation vivante. Soit on est en échec, on n'y est pas arrivé. Pas du tout. On a beaucoup plus de bénéfices à avoir de façon régulière des apports végétaux et crus le plus possible, je veux dire le plus possible par rapport à l'environnement, par rapport à la saison, par rapport à la famille, par rapport à comment on se sent, par rapport à ce par quoi on est attiré, que de mettre un espèce de truc inatteignable en ligne de mire. Et voilà. Nous, clairement, il y a des semaines entières où je suis à 100%, mais je ne m'en rends même pas compte. Je suis à 100% cette semaine, et la semaine d'après, ça va être différent. Après, on peut avoir des variations. Et là, quand on voyage et qu'on mange à l'extérieur, des fois, les propositions sont un peu limitées, surtout dans les pays où ils mangent beaucoup de nouilles. Et de soupe de nourriture, n'est-ce pas ? Voilà, donc nous, on s'est retrouvés, oui, à Ho Chi Minh.

  • Speaker #0

    Avec des soupes, oui, quasiment.

  • Speaker #1

    Avec des soupes de nouilles, quoi. Je veux dire, on était les seuls blancs à 2 km à la ronde, là, dans la banlieue. Donc, il n'y avait pas moyen de trouver. Donc, on a pris des soupes de nouilles. Mais bon, ce n'est pas grave. On a fait ça pendant quelques jours. Et puis après, on revient. C'est toujours l'histoire des bidibules. Tu sais, les bidibules, tu les penches et ils sont un peu… Voilà, et hop, ils se remettent. ils reprennent leur axe au bout d'un moment, mais c'est d'avoir juste, on a une ligne de conduite et il faut être doux avec soi et accepter de sortir de ces lignes de conduite, mais sur le long terme et le très long terme, et moi je peux en parler, ça fait 20 ans, en fait voilà, c'est juste garder son axe. Et il n'y a pas de problème à sortir de son axe de temps en temps, quand c'est avec la famille, avec les amis, parce qu'on est dans un resto où il n'y a aucune option.

  • Speaker #0

    Parce qu'on a une envie, parce qu'on garde des nourritures émotionnelles. Si on sent un flanc qui sent celui que faisait la grand-mère ou quoi que ce soit, on a envie d'y aller. Complètement, oui. Mais en fait, pour moi, si tu veux, cet écueil-là, il arrive quand on n'est pas clair sur ses objectifs. C'est quoi l'intention ? Est-ce que l'intention, justement, c'est d'être en bonne santé soi-même ? et de faire la connaissance de son corps ? Ou est-ce que c'est une sorte de quête de pureté et d'idéal, de vouloir être exemplaire, qui est complètement illusoire, surtout qu'on l'a vu et revu, c'est que les personnes se présentant publiquement comme exemplaires, quand on va dans les coulisses, on voit que c'est loin d'être la réalité. C'est clair. Alors que si tu arrives en détendant tout le monde en disant « Ok, tu fais ce que tu peux, le principal, ce n'est pas que tu manges ce que je t'ai dit, mais c'est plutôt que toi, tu te sentes bien » , les résultats sont… pas les mêmes, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et tu as envie d'y retourner. Et en fait, on reste sur une forme de stabilité parce que tu évoquais des personnes sur les réseaux qui sont à fond pendant un moment et puis après, tu les vois deux ans après qui ont plongé. Ça, c'est des écueils qui sont réguliers, en fait. En fait, c'est aussi lié à une espèce d'enthousiasme qu'on peut avoir au début. On a envie de convertir tout le monde. On a envie d'en parler à la terre entière. On a envie de... Parce qu'on se sent bien et on a envie... Mais toi, tu peux te sentir bien aussi en t'alimentant de cette manière-là. Et en fait... Il faut juste rester doux et soft avec soi et rester dans quelque chose qui est...

  • Speaker #0

    Oui, et puis se rappeler que quand tu vis l'expérience, tu n'es peut-être pas le mieux placé pour guider les autres aussi.

  • Speaker #1

    Oui, quand tu es au début.

  • Speaker #0

    Quand tu es au début, c'est avoir l'humilité de te dire « Ok, je suis au début, j'attends de pratiquer un petit peu quelques années, d'avoir fait des erreurs, d'avoir trouvé les solutions moi-même à ces erreurs-là, et après les partager. »

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. De toute façon, c'est un chemin.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, la bonne nouvelle quand même dans cet épisode qui s'appelle les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante, c'est que si tu fais des erreurs, il n'y a pas la police du cru qui débarque chez toi. Non, c'est ça. C'est la bonne nouvelle en fait. Donc, c'est important. Alors, je n'ai pas de questions. On ne m'a pas fait de retour de questions sur cet épisode-là. Est-ce que toi, tu as quelque chose à… Là, pour moi, on a bien balayé. Est-ce que tu as quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est vraiment la dimension sociale, la dimension douceur avec soi. S'il y a un doute,

  • Speaker #0

    peut-être, c'est se faire accompagner aussi par un naturopathe.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas hésiter à avoir un naturo qui vous accompagne, avoir un ami ou quelques amis que vous pouvez partager un petit peu vos hésitations là-dessus. Oui, voilà, il faut être soft. Et en fait, je pense que ce qui est important pour moi, c'est… on n'est pas dans un sprint, on est sur un marathon. Quand on commence à s'engager sur cette voie-là, il va y avoir des hauts, des bas, des moments de motivation, des moments de démotivation. L'idée, c'est pour avoir le maximum de bénéfices sur son physique, sur son mental, d'avoir quand même cette ligne de conduite sur le long cours, en étant tranquille avec soi et en ne cherchant pas à atteindre des idéaux. On l'a dit de plusieurs manières, mais ça reste le... Pour moi, les échecs et les erreurs et tout ce qui va les travers, c'est beaucoup lié au social et à notre relation avec nous, comment on se voit et est-ce qu'on est tolérant avec soi-même aussi.

  • Speaker #0

    Donc, petite note, petite touche de fin très positive, c'est à encourager. encourager à oser vivre une expérience différente.

  • Speaker #1

    Complètement. Et encore une fois, alors ça, c'est quelque chose de... J'en ai parlé, mais je le redis, redis, redis, parce que c'est très important. En fait, on ne va pas pouvoir rester sur ce type d'alimentation avec son mental, avec une volonté mentale. C'est en fait, moi aujourd'hui, pourquoi je reste là-dessus ? Parce que je me sens bien avec ça, en fait. Et dès que je fais des écarts trop longtemps, je ne me ressens pas bien. J'ai re le brain fog qui vient, le brouillard mental.

  • Speaker #0

    Quand même que je précise, parce que ce que tu mets derrière mot écart, c'est quand tu te manges, par exemple, de la quinoa cuite. On ne parle pas que tu te prends une cuite ou que tu ressors un paquet de clopes ou que tu manges...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Non, mais je t'ai dit écart pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, oui, pour moi, les écarts...

  • Speaker #0

    Toi, on peut dire quand même que tu es dans une sorte d'assiette par rapport à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Nous, par exemple, on a des amis qui pratiquent l'alimentation vivante, par exemple, de façon saisonnière. pour eux, l'hiver, ce n'est même pas envisageable. Et ils le font que l'été. Toutes les périodes de, on va dire, mi-mars jusqu'à mi-octobre.

  • Speaker #1

    Pour moi, les écarts, c'est du végétal cuit. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Je reprécise. Pour qui les écarts, c'est se prendre une cuite, c'est aller au bac d'eau.

  • Speaker #1

    Après, pourquoi pas. Mais ça ne m'a jamais trop attiré tout ça. Mais je parle des écarts, par exemple, ce qu'on a vécu au Vietnam, à Ho Chi Minh, où il n'y avait que des soupes de nouilles pendant plusieurs jours. Et de légumes. Et de légumes, mais on n'est pas allé se faire... Je ne sais pas ce qu'il y avait comme option.

  • Speaker #0

    Du crocodile.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait du crocodile ou des choses comme ça. Pour moi, l'écart, c'est ça. Donc, voilà, s'autoriser à faire ça. Et en fait, ce que je disais, c'est que moi, sur 20 ans, c'est parce que mon organisme, je me sens mieux qu'à 25 ans. C'est par les sensations corporelles, l'énergie que j'ai au quotidien, la clarté mentale que je conserve. Je ne reste pas à l'alimentation vivante pour poursuivre un idéal ou pour... par conviction religieuse quasiment. Ce n'est pas ça. C'est parce que moi, je me sens bien comme ça. Et c'est ça qui fait que je garde cette motivation et cette envie. C'est uniquement ça. Ce n'est pas que j'adhère à un mouvement quasi religieux ou à un truc qui est mental ou qui est idéologique. Pas du tout. Dans votre cas, vous allez vivre dans votre corps. un meilleur sommeil, une meilleure énergie, d'avoir les idées claires pour vos projets, de bien vous sentir, de quasiment jamais être malade, toutes ces choses-là, quand ça s'ancre au niveau corporel, on a envie de rester dedans. Et ce n'est pas, tiens, il y a une personne qui m'a parlé de cette idéologie à laquelle j'ai envie d'adhérer mentalement, ça, ça tient deux ans, comme tu disais, c'est une sorte de personne qui fait des yo-yos. Donc voilà, vous verrez. au long cours, mais je pense qu'on a plus de bénéfices à rester avec cet axe-là pendant des années et à faire des écarts que tu as rappelés, comment c'était pour moi, que de faire d'être à fond pendant un an ou six mois, et puis après tout envoyer valser parce que finalement, on est allé...

  • Speaker #0

    Jeter l'eau avec le bébé, ouais. Alors, moi, je pense qu'on a fait le tour. Ce qui est chouette, c'est que dans 15 jours, on va parler de... Comment justement intégrer, maintenant qu'on a bien compris l'alimentation vivante et que c'est un chemin expérimental avec des hauts, des bas, c'est surtout un chemin très personnel. On va parler de comment on l'intègre et comment, entre guillemets, on l'explique. Pourquoi on fait le prochain épisode ? Parce que c'est souvent des retours qu'on a aussi. Quand on demande sur les réseaux ou à nos clients, quels sont vos freins pour pratiquer plus ou pour rester à l'alimentation vivante ? C'est mon entourage le problème. Le problème social, oui. Donc, on vous retrouve dans 15 jours. À bientôt !

Description

🎙️ Rock’n Rawl - Épisode 7 : Les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante 🌱


Se lancer dans l’alimentation vivante, c’est excitant… mais il est facile de faire des erreurs qui peuvent ralentir la transition ou décourager ! 🚨

Dans cet épisode, Aurélie Viard et Eric Viard vous partagent les erreurs les plus courantes que font les débutants et comment les éviter pour tirer le meilleur de cette alimentation riche et équilibrée.


💡 Au programme :

📌 Les erreurs de planification : manque de préparation, absence de matériel essentiel (germoirs, accessoires)… et comment bien s’organiser.

🥗 Les erreurs alimentaires : déséquilibre dans les repas, excès de certains aliments (fruits, noix) et comment ajuster son assiette.

❄️ Les erreurs de conservation : comment préserver la fraîcheur des graines germées, légumes et autres aliments vivants sans perdre leurs bienfaits.

⏳ Les erreurs d’attentes et de suivi : pourquoi les résultats ne sont pas immédiats et comment éviter de se décourager trop vite.


🔎 Vous débutez ou vous souhaitez améliorer votre approche de l’alimentation vivante ? Cet épisode vous donnera des conseils concrets pour avancer sans frustration.


📅 Disponible dès maintenant sur YouTube et sur toutes les plateformes audio !


📌 Envie d’aller plus loin ? Retrouvez nos anciens épisodes en cliquant sur le lien en bio.


💬 Quelle erreur avez-vous faite en commençant ? Partagez votre expérience en commentaire ! 👇


Profitez bien !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Coucou Aurélie !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode. Donc là, aujourd'hui, tu sais de quoi on parle ?

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    On parle des erreurs courantes des débutants en alimentation vivante. Donc il y a 15 jours, on a parlé des modes de conservation, on a donné pas mal de conseils et des erreurs à éviter. Là, on va vraiment faire tout un épisode autour des erreurs, parce qu'en fait, comme tu l'as très bien dit il y a 15 jours, c'est que les erreurs, le problème, c'est que c'est ce qui est décourageant. en alimentation vivante, qui fait qu'on dit facilement, ça ne marche pas, ou ce n'est pas pour moi, ou je n'y arriverai jamais. C'est assez décourageant. Et dans 15 jours, ce qu'on verra, c'est comment socialement ça peut se passer quand on mange comme ça et que l'extérieur mange différemment.

  • Speaker #1

    Très important aussi.

  • Speaker #0

    Très important aussi. Donc là, on a fait une sorte de continuité. Nous, on fait vraiment très attention dans BioVie, justement, à… accompagner les gens là où ils en sont. C'est-à-dire que dans notre clientèle, on remarque qu'il y a des personnes qui sont vraiment des néophytes, qui n'y connaissent absolument rien. On se rend compte qu'il y a aussi des personnes qui, par exemple, vont garder une alimentation traditionnelle, mais vont craquer sur un aliment, comme par exemple le tartare d'algues ou les fruits lyophilisés pour remplacer les bonbons. Et on a des personnes aussi qui sont très qualifiées. Ça fait des années, voire autant de temps que toi. Donc, ça veut dire presque 20 ans. qui consomment en alimentation vivante. Et étonnamment, c'est quand tu as le plus d'expérience que tu as le plus de mal à revenir à des explications basiques.

  • Speaker #1

    Oui, et moi, les personnes qui n'y connaissent rien, alors là, moi, je m'assieds, je les écoute parce que c'est les plus précieuses à comprendre parce que c'est tellement loin pour moi maintenant. Moi, ça remonte à 2005. Donc oui, ça fait 20 ans. Et ces personnes-là, elles me posent des questions très basiques pour moi, mais que j'ai oubliées. Oui, mais c'est vrai, on fait comme ça, mais c'est très important d'écouter des personnes qui…

  • Speaker #0

    Et de les accompagner.

  • Speaker #1

    Complètement, c'est super important pour nous.

  • Speaker #0

    Donc, on va regarder un petit peu les différentes erreurs qu'on a relevées justement par expérience des retours des clients qu'on avait. Et vraiment, le but, c'est d'aider les gens à leur faire bénéficier de nos conseils et de notre expérience pour que justement, ce soit plus facile la mise en pratique. pour eux. Alors, dans les erreurs, déjà, il y a des erreurs qui sont liées à la planification.

  • Speaker #1

    Oui, alors, justement, on en a parlé un peu avec le mode de conservation. Il faut comprendre que ça va demander une réorganisation plutôt mentale de la façon de s'organiser pendant la semaine, à savoir qu'en fait, on ne va pas tout le temps s'organiser, enfin, un peu comme on fait classiquement, préparer le repas juste avant qu'on mange. Là, il y a des choses qui vont être prêtes et récurrentes qu'on a tout le temps sur la table et qu'on a préparées d'avance, qu'on a conservées, c'est un petit peu ce qu'on a vu la semaine dernière, en mode batch cooking. Et après, par rapport à la saison ou à ce qui est disponible en ce moment, là on va apporter de la variété. Mais ça demande à reconsidérer une façon de s'organiser et si on a bien compris ça, Ça devient facile, je trouve.

  • Speaker #0

    J'ai un conseil générique qui est à donner. C'est comme ça que j'ai commencé. C'est surtout comme ça que j'ai pu vraiment l'inclure dans mon quotidien et que je n'ai pas lâché. Quand tu commences en alimentation vivante, c'est de te réunir avec des personnes qui sont dans la même démarche que toi. C'est vraiment aller vers des sites qui sont spécialisés. Par exemple, Biovie, il y en a d'autres. Et c'est surtout, sur les réseaux, il y a beaucoup de groupes. Donc, notamment sur Facebook, sur Telegram. Maintenant, on en trouve aussi, on retrouve aussi si vous tapez low food ou alimentation vivante sur Pinterest, il y a énormément de conseils. Donc, c'est vraiment ça. Et il y a les erreurs qui sont liées à la planification, mais c'est aussi par rapport à la logistique. C'est-à-dire que, par exemple, on sait des fois le reproche qu'il faut en alimentation vivante, c'est que c'est cher. Si tu achètes en petite quantité, c'est sûr. Si tu achètes en grosse quantité, c'est beaucoup moins cher. Tu commences aussi à... Tu as un petit peu des filons. tu as d'autres filières un peu parallèles que les endroits où tu achètes habituellement. Il faut vraiment le grouper. Oui, exactement. Mais par contre, ça demande aussi de savoir conserver. Donc, par exemple, peut-être que tu n'as jamais eu l'habitude de conserver avec des bocaux. Là, tu vas te mettre à faire de la place dans ta cuisine pour les bocaux. Les poubelles que tu vas remplir ne seront pas les mêmes. Donc, tu as intérêt d'avoir un truc pour les déchets verts, des composts, des choses comme ça. Donc, ça, c'est vraiment la première des choses. Mais... Vraiment, pour éviter toutes ces erreurs-là, c'est vraiment de faire les choses en groupe. Oui,

  • Speaker #1

    et d'être avec des personnes qui sont plus expérimentées et d'autres moins expérimentées, c'est important.

  • Speaker #0

    D'être dans une sorte de dynamique, d'évolution.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je trouve qu'au début, c'est fondamental de pouvoir se retrouver, se réunir. Après, idéalement, physiquement, c'est-à-dire de faire ça ensemble, mais ça peut se faire à distance. Il y a plein de groupes de soutien et ça, c'est précieux au début parce qu'on se sent assez isolé. On va avoir peut-être quelques difficultés sociales avec la famille ou avec les amis qui ne vont pas comprendre notre démarche et de se mettre en réseau et en lien avec des personnes qui sont un petit peu aussi comme ça dans cette remise en question de l'alimentation classique, ça vient nous soutenir et ça vient renforcer notre… notre estime de nous et notre envie d'avancer.

  • Speaker #0

    Et participer en présentiel à un atelier d'alimentation vivante, c'est toujours génial. Comment les trouver, si tu n'es pas fan des réseaux ou quoi que ce soit ? Il suffit que tu ailles souvent dans le magasin bio à côté de chez toi et tu sais, à l'entrée, tu as souvent des cartes de visite ou des panneaux d'annonce et tout ça. Et c'est très souvent que tu trouves des stages en alimentation vivante ou cours de cuisine. Y aller au moins une fois, c'est important parce que là, c'est l'endroit idéal pour poser des questions. Donc ça, c'était les erreurs qui sont liées à la planification pour vraiment pouvoir ancrer ça dans son quotidien. Et donc, le deuxième, ça va être les erreurs alimentaires. Alors là, je te dis ce qu'on a noté. Les conclusions qui en sont arrivées. Donc, il y avait ne pas équilibrer suffisamment ses repas, consommer trop de fruits ou de noix. On est d'accord. Et confondre détox et alimentation. Je le rajouterai. On ne l'avait pas marqué, mais moi, j'ai vraiment besoin d'en parler. Surtout maintenant qu'on fait les risettes transformes à ce plan.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    C'est très, très important.

  • Speaker #1

    Ça, je peux en parler, mais là, c'est une ornière dans laquelle beaucoup de personnes se fourvoient au début. C'est-à-dire que, et j'en ai parlé, hier, on a fait un podcast, j'en ai parlé, c'est vraiment important. C'est qu'en fait, au début, quand vous démarrez en alimentation vivante, votre corps va récupérer l'énergie, en fait. C'est-à-dire que vous allez alléger le travail digestif, vous allez amener des enzymes dans votre système et donc, en fait, le corps, il va avoir... Enfin, il y a plein de trucs qui vont être plus light, plus léger pour lui, quoi. Et qu'est-ce qu'il va faire de cette énergie ? Il va nettoyer, en fait. Si... Enfin, je ne vais pas reprendre mon exemple de la teille menuiserie, mais bref, en tout cas, que je prends pour les enzymes, mais quand le corps récupère de l'énergie, il va... consacrer plus d'énergie aux les voyages donc forcément alors encore plus si vous le faites de façon un peu brutale si vous passez du jour au lendemain ce qu'il faut pas perdre excessivement mauvais exemple dans ce domaine là on a la détox qui arrive tout de suite mais quand on a plus de végétales plus de crues dans son alimentation le corps va aller s'occuper des choses dont on s'est pas occupé donc on va ressentir on va dire des désagréments parce que ce n'est pas des maladies ou des pathologies, parce qu'il y a des choses qui vont se remettre en circulation, qui vont être éliminées.

  • Speaker #0

    On peut peut-être inciter quelques-unes. Donc, les cheveux gras, des boutons sur la peau, de la nausée, déjà, tu y vas fort. Mais tu as des petits trucs, genre les aftes, tu sais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, des aftes. C'est beaucoup au niveau de la peau. On peut avoir des maux de tête aussi. On peut avoir...

  • Speaker #0

    Le chat dans la gorge.

  • Speaker #1

    Oui, montagne russe, émotionnelle au début. En fait, il y a... pas mal de symptômes qui sont physiques ou aussi émotionnels et mentaux. Il y a aussi la partie émotionnelle parce que dans la détox, il y a tellement de choses au niveau de l'émotionnel et surtout en France autour de l'alimentation que voilà.

  • Speaker #0

    Mais la différence, c'est que là, on va passer de se remplir, donc pour un peu cacher les émotions et les contenir, à se nourrir. Donc, c'est différent en fait.

  • Speaker #1

    C'est radicalement différent. Donc, vous allez pouvoir expérimenter. Si vous le faites de façon brutale, parce qu'on déconseille, sauf s'il y a urgence, ou s'il y a un bon encadrement voilà ou si c'est dans le cadre d'une semaine avec des personnes etc on va avoir ces symptômes qui vont arriver et il y a des personnes qui font un shortcut enfin ils font un raccourci de ok ah ben c'est pas pour moi ça me rend malade je suis trop vieux mon intestin est fatigué je vais pas non c'est en fait c'est pas c'est pas l'alimentation qui vous rend malade et On le cite, mais ce n'est pas obligatoire. Attention, on n'est pas obligé de passer par là. Mais si on a un historique un peu particulier avec une alimentation qui va peut-être être chargée en produits laitiers, en gluten, ou on a eu des comportements un peu, je ne sais pas, sur des produits addictifs dans le passé, ou ultra transformés, peu importe, on peut avoir, mais ce n'est pas obligatoire. C'est comme les crises d'adolescence, c'est optionnel. La crise d'adolescence, là, c'est pareil. Donc, ce n'est pas parce que vous êtes en crise ou en difficulté temporaire que ce n'est pas fait pour vous. Il faut être attentif à ça. Et donc, on vous invite soit si ces petits inconforts ou espaces où vous n'êtes pas bien sont trop denses, à diminuer ou aller moins vite. Mais en tout cas, vous allez passer de l'autre côté du pont à un moment donné et ça va s'arrêter. Ça ne va pas continuer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là, tu m'as squeezé deux sections. Parce que là, tu es parti directement, ce que je comprends. Parce que pour toi, c'est le truc qui est le plus important. Mais tu es parti sur une section qu'on avait notée qui était les erreurs d'attente et de suivi. C'est l'attente que tout se passe bien, que ce soit le paradis, tout ça. Mais je te ramène vraiment sur les erreurs alimentaires. Où vraiment, c'est la... Les erreurs qu'on voit les plus fréquentes, c'est de ne pas équilibrer suffisamment ses assiettes. Alors, exemple, certains se reconnaîtront ou vont comprendre ce que je dis. Par exemple, des jeunes femmes qui inondent les réseaux sociaux de leurs salades de fruits, de leurs jus verts et que c'est génial, font des super grossesses, sont trop contentes. Voilà. Et puis, l'enfant a six mois, un an et là, on les voit revenir sur les réseaux sans faire leur mea culpa, ce qui est un petit peu... peu triviale je trouve, mais en disant j'ai arrêté l'alimentation vivante parce que je suis dénutrie, je suis épuisée, je suis ceci je suis cela, maintenant à fond de viande, à fond de laitage, à fond de ceci cela je les attends dans deux ans, ou là on va retrouver avec des autres mots, enfin on tombe dans une espèce de cercle vicieux, en fait qu'est-ce qui s'est passé, c'est qu'elles n'ont pas équilibré en fait, on leur a tellement dit l'alimentation vivante c'est quelque chose d'instinctif donc tu vas vers ce que tu as envie, si tu manges des kilos de dattes et des kilos de noix de cajou, évidemment ça ne va pas le faire Même si au début, tu auras des bénéfices, puisque tu auras remplacé les sucres raffinés. Donc, en fait, l'important, c'est vraiment ce qui est important, c'est d'équilibrer ces assiettes. Donc, équilibrer ces assiettes, ça ne veut pas dire manger avec une balance ou passer à l'éprouvette tout ce que tu manges pour voir tous les micronutriments et les macronutriments et être sûr qu'il y a ce qu'il faut. C'est que nous, on a une autre politique. On conseille autre chose, c'est d'inonder son corps de nutriments. C'est pour ça aussi qu'on développe autant de... de super aliments. Et nous, quoi qu'on mange, il y a toujours à table des graines germées,

  • Speaker #1

    des algues,

  • Speaker #0

    et des algues. Toujours présents. Après, il y a les jus, les fruits. Après, c'est l'avantage aussi premier qu'on oublie souvent, c'est que l'alimentation vivante, ce n'est pas un mode de vie, ce n'est pas un lifestyle, même si c'est super sexy. C'est qu'avant tout, ça permet de faire une reconnexion aux besoins de ton corps et ça te permet de mieux connaître ton organisme propre. On est les premiers à témoigner. Ça fait dix ans qu'on vit ensemble, un peu plus. Ça fait dix ans qu'on mange tous les jours ensemble. On ne mange jamais la même chose parce que tes besoins ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on ne fait pas les mêmes journées. Moi, je suis quelqu'un, j'ai besoin de prendre plusieurs petits repas et ça m'arrive fréquemment de manger des fruits en encart.

  • Speaker #0

    Ça s'appelle du grignotage.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas bien, mais quand tu grignotes des fruits, pour moi, c'est un côté plus oratif du grignotage.

  • Speaker #0

    C'est vrai que toi, tu fractionnes beaucoup et tu en as besoin. Et tu brûles énormément.

  • Speaker #1

    Oui, je brûle tout. Je n'ai jamais été en surpoids de ma vie. Je ne sais même pas comment on pourrait faire pour que je sois. Parce que j'ai l'impression de tout brûler.

  • Speaker #0

    Et moi, j'ai 48 ans. Et on peut dire que les hormones en ce moment, c'est un peu pomme-pélope. Je ne peux pas trop les maîtriser. Donc, il faut vraiment que je sois attentive à ce que j'apporte à mon corps.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et ça, c'est pareil. C'est un autre truc. C'est que ce n'est pas parce que vous êtes en couple ou en famille que vous avez les mêmes besoins. En fait, ce qui est important, c'est que... Comme tu disais très justement, comment c'est équilibré vos assiettes ? C'est que nous, il y a toujours des bases sur la table. Après, on amène quelque chose qu'on a préparé en plus. Mais chacun va aller piocher un peu en mode buffet, tu vois. Voilà,

  • Speaker #0

    on t'a pas.

  • Speaker #1

    S'il a besoin, on t'a pas, c'est là. Et parfois, les gens, ils sont un peu déconcertés par notre façon de fonctionner comme ça. Mais comme ça, on est chacun... En fait, ce qui est important quand on est à table, c'est d'être en lien. C'est de passer un moment ensemble, de pouvoir parler. Et après, est-ce que chacun a dans son assiette ? Finalement, on s'en fout. si tu as des trucs qui te conviennent et que ton conjoint ou ton enfant, ce n'est pas ce qu'il a envie, c'est important que chacun soit bien avec son assiette.

  • Speaker #0

    Les erreurs alimentaires, c'est vraiment de ne pas équilibrer ses repas, de ne pas manger diversifié, mais pas trop non plus pour ne pas saturer la digestion. Faire la part belle à tout ce qui est super aliments, c'est-à-dire eau de mer, tout ce qui est pollen exactement, les algues, les micro-algues. C'est vraiment faire la part belle à tout ça.

  • Speaker #1

    Tu as oublié la lacto d'ailleurs. On a souvent la lacto sur la table. On a graines germées, algues et lacto. C'est un peu les trois bases.

  • Speaker #0

    Mais plutôt par saison la lacto.

  • Speaker #1

    La lacto en mois d'huit, non.

  • Speaker #0

    Et après, l'autre erreur dont j'en ai parlé un peu avant, c'est l'histoire de trop de fruits.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mangez trop de fruits ou trop de noix. Parce que quand vous sortez d'une alimentation traditionnelle où votre palais est habitué au sucré, salé, épicé, point ou fade, quand vous allez vous détoxifier de tout ce qui est café, sucre industriel... pâtisserie, tout ce qui est laitage, vous allez vous rendre compte qu'il y a un panel, mais juste infini de noix, de graines, de fruits et on a tendance à accumuler, accumuler, accumuler et le corps suit. On peut avoir tendance, par exemple, à se sentir super bien en mangeant pendant dix jours que des fruits, surtout quand il fait beau et quand il fait chaud. Mais alors, la note après, quand tu te la prends, c'est... Souvent, c'est de l'épuisement et c'est de la détoxification qui est très intense et qui tourne en boucle dans le corps, qui n'a pas le temps de sortir. Donc, c'est très important d'amener, comme tu disais tout à l'heure, des fibres. C'est super important. Et tout ce qui est de vraiment faire attention que ce soit varié.

  • Speaker #1

    Oui, les noix, moi, personnellement, j'en mange tous les jours. Mais c'est une petite poignée. C'est des petites quantités.

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses, mais en petites quantités. Prendre le temps de bien mastiquer. Et le troisième, j'avais dit, je n'arrive même plus à me rappeler, mais on parlait, c'était équilibrer ses repas, c'est faire attention de ne pas consommer trop de fruits et de noix et de ne pas confondre détox et alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir des périodes aussi, des périodes qu'on consacre à la détox. Ça peut être un moment aussi dans le mois, dans l'année. Donc là, on va s'alimenter de façon un peu spécifique. mais c'est bien de le mettre de côté.

  • Speaker #0

    De ne pas essayer de se dire que mon alimentation, ça doit me nettoyer, parce que c'est de là que viennent après les troubles du comportement alimentaire, que ce soit la boulimie, l'anorexie, l'orthorexie. Ce n'est pas un idéal, c'est surtout prendre plaisir.

  • Speaker #1

    La joie, ça reste quelque chose qui est fondamental pour moi. C'est tellement important d'être dans la joie de ça. J'oppose souvent la joie à des dogmes et à des idées qu'on essaie d'atteindre, des idéaux de pureté, etc., qui sont beaucoup... présent dans l'environnement dans lequel on évolue. Non, ce qui doit rester au cœur des repas, c'est la joie, la joie relationnelle. Et je vous dis, on peut manger des choses différentes au repas, ça ne pose aucun problème, et c'est bien d'en parler avec ses proches aussi. Mais effectivement, la détox, on peut avoir la détox un peu douce, et si on a vraiment besoin de faire des détox, il y a moyen de consacrer un moment à ça. qui peut se faire ou pas en même temps que les repas. Ou alors, ça peut être juste quelques jours qu'on consacre à ça. Mais voilà, c'est important de rester doux avec soi.

  • Speaker #0

    Dans les erreurs, les grands types d'erreurs, il y a les erreurs de conservation. Là, moi, je te propose de... Enfin, voilà, on vous incite à écouter le dernier épisode, parce qu'on a vraiment détaillé sur la conservation. Et on va plonger encore plus là où tu es allé. Au début, c'était les erreurs d'attente et de suivi. Donc, la plus grosse erreur, c'est, comment dire, viser le 100%. On est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Alors, il n'y a pas de... Enfin, c'est... Je sais... C'est assez franco-français, cette histoire. Parce que de voyager à l'étranger, on a beaucoup voyagé cette année. Je ne sais pas pourquoi, en France, on a l'impression que c'est blanc ou noir. C'est-à-dire que soit on est en alimentation vivante et on fait tous ses repas à 100% alimentation vivante. Soit on est en échec, on n'y est pas arrivé. Pas du tout. On a beaucoup plus de bénéfices à avoir de façon régulière des apports végétaux et crus le plus possible, je veux dire le plus possible par rapport à l'environnement, par rapport à la saison, par rapport à la famille, par rapport à comment on se sent, par rapport à ce par quoi on est attiré, que de mettre un espèce de truc inatteignable en ligne de mire. Et voilà. Nous, clairement, il y a des semaines entières où je suis à 100%, mais je ne m'en rends même pas compte. Je suis à 100% cette semaine, et la semaine d'après, ça va être différent. Après, on peut avoir des variations. Et là, quand on voyage et qu'on mange à l'extérieur, des fois, les propositions sont un peu limitées, surtout dans les pays où ils mangent beaucoup de nouilles. Et de soupe de nourriture, n'est-ce pas ? Voilà, donc nous, on s'est retrouvés, oui, à Ho Chi Minh.

  • Speaker #0

    Avec des soupes, oui, quasiment.

  • Speaker #1

    Avec des soupes de nouilles, quoi. Je veux dire, on était les seuls blancs à 2 km à la ronde, là, dans la banlieue. Donc, il n'y avait pas moyen de trouver. Donc, on a pris des soupes de nouilles. Mais bon, ce n'est pas grave. On a fait ça pendant quelques jours. Et puis après, on revient. C'est toujours l'histoire des bidibules. Tu sais, les bidibules, tu les penches et ils sont un peu… Voilà, et hop, ils se remettent. ils reprennent leur axe au bout d'un moment, mais c'est d'avoir juste, on a une ligne de conduite et il faut être doux avec soi et accepter de sortir de ces lignes de conduite, mais sur le long terme et le très long terme, et moi je peux en parler, ça fait 20 ans, en fait voilà, c'est juste garder son axe. Et il n'y a pas de problème à sortir de son axe de temps en temps, quand c'est avec la famille, avec les amis, parce qu'on est dans un resto où il n'y a aucune option.

  • Speaker #0

    Parce qu'on a une envie, parce qu'on garde des nourritures émotionnelles. Si on sent un flanc qui sent celui que faisait la grand-mère ou quoi que ce soit, on a envie d'y aller. Complètement, oui. Mais en fait, pour moi, si tu veux, cet écueil-là, il arrive quand on n'est pas clair sur ses objectifs. C'est quoi l'intention ? Est-ce que l'intention, justement, c'est d'être en bonne santé soi-même ? et de faire la connaissance de son corps ? Ou est-ce que c'est une sorte de quête de pureté et d'idéal, de vouloir être exemplaire, qui est complètement illusoire, surtout qu'on l'a vu et revu, c'est que les personnes se présentant publiquement comme exemplaires, quand on va dans les coulisses, on voit que c'est loin d'être la réalité. C'est clair. Alors que si tu arrives en détendant tout le monde en disant « Ok, tu fais ce que tu peux, le principal, ce n'est pas que tu manges ce que je t'ai dit, mais c'est plutôt que toi, tu te sentes bien » , les résultats sont… pas les mêmes, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et tu as envie d'y retourner. Et en fait, on reste sur une forme de stabilité parce que tu évoquais des personnes sur les réseaux qui sont à fond pendant un moment et puis après, tu les vois deux ans après qui ont plongé. Ça, c'est des écueils qui sont réguliers, en fait. En fait, c'est aussi lié à une espèce d'enthousiasme qu'on peut avoir au début. On a envie de convertir tout le monde. On a envie d'en parler à la terre entière. On a envie de... Parce qu'on se sent bien et on a envie... Mais toi, tu peux te sentir bien aussi en t'alimentant de cette manière-là. Et en fait... Il faut juste rester doux et soft avec soi et rester dans quelque chose qui est...

  • Speaker #0

    Oui, et puis se rappeler que quand tu vis l'expérience, tu n'es peut-être pas le mieux placé pour guider les autres aussi.

  • Speaker #1

    Oui, quand tu es au début.

  • Speaker #0

    Quand tu es au début, c'est avoir l'humilité de te dire « Ok, je suis au début, j'attends de pratiquer un petit peu quelques années, d'avoir fait des erreurs, d'avoir trouvé les solutions moi-même à ces erreurs-là, et après les partager. »

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. De toute façon, c'est un chemin.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, la bonne nouvelle quand même dans cet épisode qui s'appelle les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante, c'est que si tu fais des erreurs, il n'y a pas la police du cru qui débarque chez toi. Non, c'est ça. C'est la bonne nouvelle en fait. Donc, c'est important. Alors, je n'ai pas de questions. On ne m'a pas fait de retour de questions sur cet épisode-là. Est-ce que toi, tu as quelque chose à… Là, pour moi, on a bien balayé. Est-ce que tu as quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est vraiment la dimension sociale, la dimension douceur avec soi. S'il y a un doute,

  • Speaker #0

    peut-être, c'est se faire accompagner aussi par un naturopathe.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas hésiter à avoir un naturo qui vous accompagne, avoir un ami ou quelques amis que vous pouvez partager un petit peu vos hésitations là-dessus. Oui, voilà, il faut être soft. Et en fait, je pense que ce qui est important pour moi, c'est… on n'est pas dans un sprint, on est sur un marathon. Quand on commence à s'engager sur cette voie-là, il va y avoir des hauts, des bas, des moments de motivation, des moments de démotivation. L'idée, c'est pour avoir le maximum de bénéfices sur son physique, sur son mental, d'avoir quand même cette ligne de conduite sur le long cours, en étant tranquille avec soi et en ne cherchant pas à atteindre des idéaux. On l'a dit de plusieurs manières, mais ça reste le... Pour moi, les échecs et les erreurs et tout ce qui va les travers, c'est beaucoup lié au social et à notre relation avec nous, comment on se voit et est-ce qu'on est tolérant avec soi-même aussi.

  • Speaker #0

    Donc, petite note, petite touche de fin très positive, c'est à encourager. encourager à oser vivre une expérience différente.

  • Speaker #1

    Complètement. Et encore une fois, alors ça, c'est quelque chose de... J'en ai parlé, mais je le redis, redis, redis, parce que c'est très important. En fait, on ne va pas pouvoir rester sur ce type d'alimentation avec son mental, avec une volonté mentale. C'est en fait, moi aujourd'hui, pourquoi je reste là-dessus ? Parce que je me sens bien avec ça, en fait. Et dès que je fais des écarts trop longtemps, je ne me ressens pas bien. J'ai re le brain fog qui vient, le brouillard mental.

  • Speaker #0

    Quand même que je précise, parce que ce que tu mets derrière mot écart, c'est quand tu te manges, par exemple, de la quinoa cuite. On ne parle pas que tu te prends une cuite ou que tu ressors un paquet de clopes ou que tu manges...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Non, mais je t'ai dit écart pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, oui, pour moi, les écarts...

  • Speaker #0

    Toi, on peut dire quand même que tu es dans une sorte d'assiette par rapport à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Nous, par exemple, on a des amis qui pratiquent l'alimentation vivante, par exemple, de façon saisonnière. pour eux, l'hiver, ce n'est même pas envisageable. Et ils le font que l'été. Toutes les périodes de, on va dire, mi-mars jusqu'à mi-octobre.

  • Speaker #1

    Pour moi, les écarts, c'est du végétal cuit. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Je reprécise. Pour qui les écarts, c'est se prendre une cuite, c'est aller au bac d'eau.

  • Speaker #1

    Après, pourquoi pas. Mais ça ne m'a jamais trop attiré tout ça. Mais je parle des écarts, par exemple, ce qu'on a vécu au Vietnam, à Ho Chi Minh, où il n'y avait que des soupes de nouilles pendant plusieurs jours. Et de légumes. Et de légumes, mais on n'est pas allé se faire... Je ne sais pas ce qu'il y avait comme option.

  • Speaker #0

    Du crocodile.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait du crocodile ou des choses comme ça. Pour moi, l'écart, c'est ça. Donc, voilà, s'autoriser à faire ça. Et en fait, ce que je disais, c'est que moi, sur 20 ans, c'est parce que mon organisme, je me sens mieux qu'à 25 ans. C'est par les sensations corporelles, l'énergie que j'ai au quotidien, la clarté mentale que je conserve. Je ne reste pas à l'alimentation vivante pour poursuivre un idéal ou pour... par conviction religieuse quasiment. Ce n'est pas ça. C'est parce que moi, je me sens bien comme ça. Et c'est ça qui fait que je garde cette motivation et cette envie. C'est uniquement ça. Ce n'est pas que j'adhère à un mouvement quasi religieux ou à un truc qui est mental ou qui est idéologique. Pas du tout. Dans votre cas, vous allez vivre dans votre corps. un meilleur sommeil, une meilleure énergie, d'avoir les idées claires pour vos projets, de bien vous sentir, de quasiment jamais être malade, toutes ces choses-là, quand ça s'ancre au niveau corporel, on a envie de rester dedans. Et ce n'est pas, tiens, il y a une personne qui m'a parlé de cette idéologie à laquelle j'ai envie d'adhérer mentalement, ça, ça tient deux ans, comme tu disais, c'est une sorte de personne qui fait des yo-yos. Donc voilà, vous verrez. au long cours, mais je pense qu'on a plus de bénéfices à rester avec cet axe-là pendant des années et à faire des écarts que tu as rappelés, comment c'était pour moi, que de faire d'être à fond pendant un an ou six mois, et puis après tout envoyer valser parce que finalement, on est allé...

  • Speaker #0

    Jeter l'eau avec le bébé, ouais. Alors, moi, je pense qu'on a fait le tour. Ce qui est chouette, c'est que dans 15 jours, on va parler de... Comment justement intégrer, maintenant qu'on a bien compris l'alimentation vivante et que c'est un chemin expérimental avec des hauts, des bas, c'est surtout un chemin très personnel. On va parler de comment on l'intègre et comment, entre guillemets, on l'explique. Pourquoi on fait le prochain épisode ? Parce que c'est souvent des retours qu'on a aussi. Quand on demande sur les réseaux ou à nos clients, quels sont vos freins pour pratiquer plus ou pour rester à l'alimentation vivante ? C'est mon entourage le problème. Le problème social, oui. Donc, on vous retrouve dans 15 jours. À bientôt !

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Description

🎙️ Rock’n Rawl - Épisode 7 : Les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante 🌱


Se lancer dans l’alimentation vivante, c’est excitant… mais il est facile de faire des erreurs qui peuvent ralentir la transition ou décourager ! 🚨

Dans cet épisode, Aurélie Viard et Eric Viard vous partagent les erreurs les plus courantes que font les débutants et comment les éviter pour tirer le meilleur de cette alimentation riche et équilibrée.


💡 Au programme :

📌 Les erreurs de planification : manque de préparation, absence de matériel essentiel (germoirs, accessoires)… et comment bien s’organiser.

🥗 Les erreurs alimentaires : déséquilibre dans les repas, excès de certains aliments (fruits, noix) et comment ajuster son assiette.

❄️ Les erreurs de conservation : comment préserver la fraîcheur des graines germées, légumes et autres aliments vivants sans perdre leurs bienfaits.

⏳ Les erreurs d’attentes et de suivi : pourquoi les résultats ne sont pas immédiats et comment éviter de se décourager trop vite.


🔎 Vous débutez ou vous souhaitez améliorer votre approche de l’alimentation vivante ? Cet épisode vous donnera des conseils concrets pour avancer sans frustration.


📅 Disponible dès maintenant sur YouTube et sur toutes les plateformes audio !


📌 Envie d’aller plus loin ? Retrouvez nos anciens épisodes en cliquant sur le lien en bio.


💬 Quelle erreur avez-vous faite en commençant ? Partagez votre expérience en commentaire ! 👇


Profitez bien !


Si vous voulez regarder ce podcast, il est disponible en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/@biovie_alimentation_vivante

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Coucou Aurélie !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode. Donc là, aujourd'hui, tu sais de quoi on parle ?

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    On parle des erreurs courantes des débutants en alimentation vivante. Donc il y a 15 jours, on a parlé des modes de conservation, on a donné pas mal de conseils et des erreurs à éviter. Là, on va vraiment faire tout un épisode autour des erreurs, parce qu'en fait, comme tu l'as très bien dit il y a 15 jours, c'est que les erreurs, le problème, c'est que c'est ce qui est décourageant. en alimentation vivante, qui fait qu'on dit facilement, ça ne marche pas, ou ce n'est pas pour moi, ou je n'y arriverai jamais. C'est assez décourageant. Et dans 15 jours, ce qu'on verra, c'est comment socialement ça peut se passer quand on mange comme ça et que l'extérieur mange différemment.

  • Speaker #1

    Très important aussi.

  • Speaker #0

    Très important aussi. Donc là, on a fait une sorte de continuité. Nous, on fait vraiment très attention dans BioVie, justement, à… accompagner les gens là où ils en sont. C'est-à-dire que dans notre clientèle, on remarque qu'il y a des personnes qui sont vraiment des néophytes, qui n'y connaissent absolument rien. On se rend compte qu'il y a aussi des personnes qui, par exemple, vont garder une alimentation traditionnelle, mais vont craquer sur un aliment, comme par exemple le tartare d'algues ou les fruits lyophilisés pour remplacer les bonbons. Et on a des personnes aussi qui sont très qualifiées. Ça fait des années, voire autant de temps que toi. Donc, ça veut dire presque 20 ans. qui consomment en alimentation vivante. Et étonnamment, c'est quand tu as le plus d'expérience que tu as le plus de mal à revenir à des explications basiques.

  • Speaker #1

    Oui, et moi, les personnes qui n'y connaissent rien, alors là, moi, je m'assieds, je les écoute parce que c'est les plus précieuses à comprendre parce que c'est tellement loin pour moi maintenant. Moi, ça remonte à 2005. Donc oui, ça fait 20 ans. Et ces personnes-là, elles me posent des questions très basiques pour moi, mais que j'ai oubliées. Oui, mais c'est vrai, on fait comme ça, mais c'est très important d'écouter des personnes qui…

  • Speaker #0

    Et de les accompagner.

  • Speaker #1

    Complètement, c'est super important pour nous.

  • Speaker #0

    Donc, on va regarder un petit peu les différentes erreurs qu'on a relevées justement par expérience des retours des clients qu'on avait. Et vraiment, le but, c'est d'aider les gens à leur faire bénéficier de nos conseils et de notre expérience pour que justement, ce soit plus facile la mise en pratique. pour eux. Alors, dans les erreurs, déjà, il y a des erreurs qui sont liées à la planification.

  • Speaker #1

    Oui, alors, justement, on en a parlé un peu avec le mode de conservation. Il faut comprendre que ça va demander une réorganisation plutôt mentale de la façon de s'organiser pendant la semaine, à savoir qu'en fait, on ne va pas tout le temps s'organiser, enfin, un peu comme on fait classiquement, préparer le repas juste avant qu'on mange. Là, il y a des choses qui vont être prêtes et récurrentes qu'on a tout le temps sur la table et qu'on a préparées d'avance, qu'on a conservées, c'est un petit peu ce qu'on a vu la semaine dernière, en mode batch cooking. Et après, par rapport à la saison ou à ce qui est disponible en ce moment, là on va apporter de la variété. Mais ça demande à reconsidérer une façon de s'organiser et si on a bien compris ça, Ça devient facile, je trouve.

  • Speaker #0

    J'ai un conseil générique qui est à donner. C'est comme ça que j'ai commencé. C'est surtout comme ça que j'ai pu vraiment l'inclure dans mon quotidien et que je n'ai pas lâché. Quand tu commences en alimentation vivante, c'est de te réunir avec des personnes qui sont dans la même démarche que toi. C'est vraiment aller vers des sites qui sont spécialisés. Par exemple, Biovie, il y en a d'autres. Et c'est surtout, sur les réseaux, il y a beaucoup de groupes. Donc, notamment sur Facebook, sur Telegram. Maintenant, on en trouve aussi, on retrouve aussi si vous tapez low food ou alimentation vivante sur Pinterest, il y a énormément de conseils. Donc, c'est vraiment ça. Et il y a les erreurs qui sont liées à la planification, mais c'est aussi par rapport à la logistique. C'est-à-dire que, par exemple, on sait des fois le reproche qu'il faut en alimentation vivante, c'est que c'est cher. Si tu achètes en petite quantité, c'est sûr. Si tu achètes en grosse quantité, c'est beaucoup moins cher. Tu commences aussi à... Tu as un petit peu des filons. tu as d'autres filières un peu parallèles que les endroits où tu achètes habituellement. Il faut vraiment le grouper. Oui, exactement. Mais par contre, ça demande aussi de savoir conserver. Donc, par exemple, peut-être que tu n'as jamais eu l'habitude de conserver avec des bocaux. Là, tu vas te mettre à faire de la place dans ta cuisine pour les bocaux. Les poubelles que tu vas remplir ne seront pas les mêmes. Donc, tu as intérêt d'avoir un truc pour les déchets verts, des composts, des choses comme ça. Donc, ça, c'est vraiment la première des choses. Mais... Vraiment, pour éviter toutes ces erreurs-là, c'est vraiment de faire les choses en groupe. Oui,

  • Speaker #1

    et d'être avec des personnes qui sont plus expérimentées et d'autres moins expérimentées, c'est important.

  • Speaker #0

    D'être dans une sorte de dynamique, d'évolution.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je trouve qu'au début, c'est fondamental de pouvoir se retrouver, se réunir. Après, idéalement, physiquement, c'est-à-dire de faire ça ensemble, mais ça peut se faire à distance. Il y a plein de groupes de soutien et ça, c'est précieux au début parce qu'on se sent assez isolé. On va avoir peut-être quelques difficultés sociales avec la famille ou avec les amis qui ne vont pas comprendre notre démarche et de se mettre en réseau et en lien avec des personnes qui sont un petit peu aussi comme ça dans cette remise en question de l'alimentation classique, ça vient nous soutenir et ça vient renforcer notre… notre estime de nous et notre envie d'avancer.

  • Speaker #0

    Et participer en présentiel à un atelier d'alimentation vivante, c'est toujours génial. Comment les trouver, si tu n'es pas fan des réseaux ou quoi que ce soit ? Il suffit que tu ailles souvent dans le magasin bio à côté de chez toi et tu sais, à l'entrée, tu as souvent des cartes de visite ou des panneaux d'annonce et tout ça. Et c'est très souvent que tu trouves des stages en alimentation vivante ou cours de cuisine. Y aller au moins une fois, c'est important parce que là, c'est l'endroit idéal pour poser des questions. Donc ça, c'était les erreurs qui sont liées à la planification pour vraiment pouvoir ancrer ça dans son quotidien. Et donc, le deuxième, ça va être les erreurs alimentaires. Alors là, je te dis ce qu'on a noté. Les conclusions qui en sont arrivées. Donc, il y avait ne pas équilibrer suffisamment ses repas, consommer trop de fruits ou de noix. On est d'accord. Et confondre détox et alimentation. Je le rajouterai. On ne l'avait pas marqué, mais moi, j'ai vraiment besoin d'en parler. Surtout maintenant qu'on fait les risettes transformes à ce plan.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    C'est très, très important.

  • Speaker #1

    Ça, je peux en parler, mais là, c'est une ornière dans laquelle beaucoup de personnes se fourvoient au début. C'est-à-dire que, et j'en ai parlé, hier, on a fait un podcast, j'en ai parlé, c'est vraiment important. C'est qu'en fait, au début, quand vous démarrez en alimentation vivante, votre corps va récupérer l'énergie, en fait. C'est-à-dire que vous allez alléger le travail digestif, vous allez amener des enzymes dans votre système et donc, en fait, le corps, il va avoir... Enfin, il y a plein de trucs qui vont être plus light, plus léger pour lui, quoi. Et qu'est-ce qu'il va faire de cette énergie ? Il va nettoyer, en fait. Si... Enfin, je ne vais pas reprendre mon exemple de la teille menuiserie, mais bref, en tout cas, que je prends pour les enzymes, mais quand le corps récupère de l'énergie, il va... consacrer plus d'énergie aux les voyages donc forcément alors encore plus si vous le faites de façon un peu brutale si vous passez du jour au lendemain ce qu'il faut pas perdre excessivement mauvais exemple dans ce domaine là on a la détox qui arrive tout de suite mais quand on a plus de végétales plus de crues dans son alimentation le corps va aller s'occuper des choses dont on s'est pas occupé donc on va ressentir on va dire des désagréments parce que ce n'est pas des maladies ou des pathologies, parce qu'il y a des choses qui vont se remettre en circulation, qui vont être éliminées.

  • Speaker #0

    On peut peut-être inciter quelques-unes. Donc, les cheveux gras, des boutons sur la peau, de la nausée, déjà, tu y vas fort. Mais tu as des petits trucs, genre les aftes, tu sais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, des aftes. C'est beaucoup au niveau de la peau. On peut avoir des maux de tête aussi. On peut avoir...

  • Speaker #0

    Le chat dans la gorge.

  • Speaker #1

    Oui, montagne russe, émotionnelle au début. En fait, il y a... pas mal de symptômes qui sont physiques ou aussi émotionnels et mentaux. Il y a aussi la partie émotionnelle parce que dans la détox, il y a tellement de choses au niveau de l'émotionnel et surtout en France autour de l'alimentation que voilà.

  • Speaker #0

    Mais la différence, c'est que là, on va passer de se remplir, donc pour un peu cacher les émotions et les contenir, à se nourrir. Donc, c'est différent en fait.

  • Speaker #1

    C'est radicalement différent. Donc, vous allez pouvoir expérimenter. Si vous le faites de façon brutale, parce qu'on déconseille, sauf s'il y a urgence, ou s'il y a un bon encadrement voilà ou si c'est dans le cadre d'une semaine avec des personnes etc on va avoir ces symptômes qui vont arriver et il y a des personnes qui font un shortcut enfin ils font un raccourci de ok ah ben c'est pas pour moi ça me rend malade je suis trop vieux mon intestin est fatigué je vais pas non c'est en fait c'est pas c'est pas l'alimentation qui vous rend malade et On le cite, mais ce n'est pas obligatoire. Attention, on n'est pas obligé de passer par là. Mais si on a un historique un peu particulier avec une alimentation qui va peut-être être chargée en produits laitiers, en gluten, ou on a eu des comportements un peu, je ne sais pas, sur des produits addictifs dans le passé, ou ultra transformés, peu importe, on peut avoir, mais ce n'est pas obligatoire. C'est comme les crises d'adolescence, c'est optionnel. La crise d'adolescence, là, c'est pareil. Donc, ce n'est pas parce que vous êtes en crise ou en difficulté temporaire que ce n'est pas fait pour vous. Il faut être attentif à ça. Et donc, on vous invite soit si ces petits inconforts ou espaces où vous n'êtes pas bien sont trop denses, à diminuer ou aller moins vite. Mais en tout cas, vous allez passer de l'autre côté du pont à un moment donné et ça va s'arrêter. Ça ne va pas continuer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là, tu m'as squeezé deux sections. Parce que là, tu es parti directement, ce que je comprends. Parce que pour toi, c'est le truc qui est le plus important. Mais tu es parti sur une section qu'on avait notée qui était les erreurs d'attente et de suivi. C'est l'attente que tout se passe bien, que ce soit le paradis, tout ça. Mais je te ramène vraiment sur les erreurs alimentaires. Où vraiment, c'est la... Les erreurs qu'on voit les plus fréquentes, c'est de ne pas équilibrer suffisamment ses assiettes. Alors, exemple, certains se reconnaîtront ou vont comprendre ce que je dis. Par exemple, des jeunes femmes qui inondent les réseaux sociaux de leurs salades de fruits, de leurs jus verts et que c'est génial, font des super grossesses, sont trop contentes. Voilà. Et puis, l'enfant a six mois, un an et là, on les voit revenir sur les réseaux sans faire leur mea culpa, ce qui est un petit peu... peu triviale je trouve, mais en disant j'ai arrêté l'alimentation vivante parce que je suis dénutrie, je suis épuisée, je suis ceci je suis cela, maintenant à fond de viande, à fond de laitage, à fond de ceci cela je les attends dans deux ans, ou là on va retrouver avec des autres mots, enfin on tombe dans une espèce de cercle vicieux, en fait qu'est-ce qui s'est passé, c'est qu'elles n'ont pas équilibré en fait, on leur a tellement dit l'alimentation vivante c'est quelque chose d'instinctif donc tu vas vers ce que tu as envie, si tu manges des kilos de dattes et des kilos de noix de cajou, évidemment ça ne va pas le faire Même si au début, tu auras des bénéfices, puisque tu auras remplacé les sucres raffinés. Donc, en fait, l'important, c'est vraiment ce qui est important, c'est d'équilibrer ces assiettes. Donc, équilibrer ces assiettes, ça ne veut pas dire manger avec une balance ou passer à l'éprouvette tout ce que tu manges pour voir tous les micronutriments et les macronutriments et être sûr qu'il y a ce qu'il faut. C'est que nous, on a une autre politique. On conseille autre chose, c'est d'inonder son corps de nutriments. C'est pour ça aussi qu'on développe autant de... de super aliments. Et nous, quoi qu'on mange, il y a toujours à table des graines germées,

  • Speaker #1

    des algues,

  • Speaker #0

    et des algues. Toujours présents. Après, il y a les jus, les fruits. Après, c'est l'avantage aussi premier qu'on oublie souvent, c'est que l'alimentation vivante, ce n'est pas un mode de vie, ce n'est pas un lifestyle, même si c'est super sexy. C'est qu'avant tout, ça permet de faire une reconnexion aux besoins de ton corps et ça te permet de mieux connaître ton organisme propre. On est les premiers à témoigner. Ça fait dix ans qu'on vit ensemble, un peu plus. Ça fait dix ans qu'on mange tous les jours ensemble. On ne mange jamais la même chose parce que tes besoins ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on ne fait pas les mêmes journées. Moi, je suis quelqu'un, j'ai besoin de prendre plusieurs petits repas et ça m'arrive fréquemment de manger des fruits en encart.

  • Speaker #0

    Ça s'appelle du grignotage.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas bien, mais quand tu grignotes des fruits, pour moi, c'est un côté plus oratif du grignotage.

  • Speaker #0

    C'est vrai que toi, tu fractionnes beaucoup et tu en as besoin. Et tu brûles énormément.

  • Speaker #1

    Oui, je brûle tout. Je n'ai jamais été en surpoids de ma vie. Je ne sais même pas comment on pourrait faire pour que je sois. Parce que j'ai l'impression de tout brûler.

  • Speaker #0

    Et moi, j'ai 48 ans. Et on peut dire que les hormones en ce moment, c'est un peu pomme-pélope. Je ne peux pas trop les maîtriser. Donc, il faut vraiment que je sois attentive à ce que j'apporte à mon corps.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et ça, c'est pareil. C'est un autre truc. C'est que ce n'est pas parce que vous êtes en couple ou en famille que vous avez les mêmes besoins. En fait, ce qui est important, c'est que... Comme tu disais très justement, comment c'est équilibré vos assiettes ? C'est que nous, il y a toujours des bases sur la table. Après, on amène quelque chose qu'on a préparé en plus. Mais chacun va aller piocher un peu en mode buffet, tu vois. Voilà,

  • Speaker #0

    on t'a pas.

  • Speaker #1

    S'il a besoin, on t'a pas, c'est là. Et parfois, les gens, ils sont un peu déconcertés par notre façon de fonctionner comme ça. Mais comme ça, on est chacun... En fait, ce qui est important quand on est à table, c'est d'être en lien. C'est de passer un moment ensemble, de pouvoir parler. Et après, est-ce que chacun a dans son assiette ? Finalement, on s'en fout. si tu as des trucs qui te conviennent et que ton conjoint ou ton enfant, ce n'est pas ce qu'il a envie, c'est important que chacun soit bien avec son assiette.

  • Speaker #0

    Les erreurs alimentaires, c'est vraiment de ne pas équilibrer ses repas, de ne pas manger diversifié, mais pas trop non plus pour ne pas saturer la digestion. Faire la part belle à tout ce qui est super aliments, c'est-à-dire eau de mer, tout ce qui est pollen exactement, les algues, les micro-algues. C'est vraiment faire la part belle à tout ça.

  • Speaker #1

    Tu as oublié la lacto d'ailleurs. On a souvent la lacto sur la table. On a graines germées, algues et lacto. C'est un peu les trois bases.

  • Speaker #0

    Mais plutôt par saison la lacto.

  • Speaker #1

    La lacto en mois d'huit, non.

  • Speaker #0

    Et après, l'autre erreur dont j'en ai parlé un peu avant, c'est l'histoire de trop de fruits.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mangez trop de fruits ou trop de noix. Parce que quand vous sortez d'une alimentation traditionnelle où votre palais est habitué au sucré, salé, épicé, point ou fade, quand vous allez vous détoxifier de tout ce qui est café, sucre industriel... pâtisserie, tout ce qui est laitage, vous allez vous rendre compte qu'il y a un panel, mais juste infini de noix, de graines, de fruits et on a tendance à accumuler, accumuler, accumuler et le corps suit. On peut avoir tendance, par exemple, à se sentir super bien en mangeant pendant dix jours que des fruits, surtout quand il fait beau et quand il fait chaud. Mais alors, la note après, quand tu te la prends, c'est... Souvent, c'est de l'épuisement et c'est de la détoxification qui est très intense et qui tourne en boucle dans le corps, qui n'a pas le temps de sortir. Donc, c'est très important d'amener, comme tu disais tout à l'heure, des fibres. C'est super important. Et tout ce qui est de vraiment faire attention que ce soit varié.

  • Speaker #1

    Oui, les noix, moi, personnellement, j'en mange tous les jours. Mais c'est une petite poignée. C'est des petites quantités.

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses, mais en petites quantités. Prendre le temps de bien mastiquer. Et le troisième, j'avais dit, je n'arrive même plus à me rappeler, mais on parlait, c'était équilibrer ses repas, c'est faire attention de ne pas consommer trop de fruits et de noix et de ne pas confondre détox et alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir des périodes aussi, des périodes qu'on consacre à la détox. Ça peut être un moment aussi dans le mois, dans l'année. Donc là, on va s'alimenter de façon un peu spécifique. mais c'est bien de le mettre de côté.

  • Speaker #0

    De ne pas essayer de se dire que mon alimentation, ça doit me nettoyer, parce que c'est de là que viennent après les troubles du comportement alimentaire, que ce soit la boulimie, l'anorexie, l'orthorexie. Ce n'est pas un idéal, c'est surtout prendre plaisir.

  • Speaker #1

    La joie, ça reste quelque chose qui est fondamental pour moi. C'est tellement important d'être dans la joie de ça. J'oppose souvent la joie à des dogmes et à des idées qu'on essaie d'atteindre, des idéaux de pureté, etc., qui sont beaucoup... présent dans l'environnement dans lequel on évolue. Non, ce qui doit rester au cœur des repas, c'est la joie, la joie relationnelle. Et je vous dis, on peut manger des choses différentes au repas, ça ne pose aucun problème, et c'est bien d'en parler avec ses proches aussi. Mais effectivement, la détox, on peut avoir la détox un peu douce, et si on a vraiment besoin de faire des détox, il y a moyen de consacrer un moment à ça. qui peut se faire ou pas en même temps que les repas. Ou alors, ça peut être juste quelques jours qu'on consacre à ça. Mais voilà, c'est important de rester doux avec soi.

  • Speaker #0

    Dans les erreurs, les grands types d'erreurs, il y a les erreurs de conservation. Là, moi, je te propose de... Enfin, voilà, on vous incite à écouter le dernier épisode, parce qu'on a vraiment détaillé sur la conservation. Et on va plonger encore plus là où tu es allé. Au début, c'était les erreurs d'attente et de suivi. Donc, la plus grosse erreur, c'est, comment dire, viser le 100%. On est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Alors, il n'y a pas de... Enfin, c'est... Je sais... C'est assez franco-français, cette histoire. Parce que de voyager à l'étranger, on a beaucoup voyagé cette année. Je ne sais pas pourquoi, en France, on a l'impression que c'est blanc ou noir. C'est-à-dire que soit on est en alimentation vivante et on fait tous ses repas à 100% alimentation vivante. Soit on est en échec, on n'y est pas arrivé. Pas du tout. On a beaucoup plus de bénéfices à avoir de façon régulière des apports végétaux et crus le plus possible, je veux dire le plus possible par rapport à l'environnement, par rapport à la saison, par rapport à la famille, par rapport à comment on se sent, par rapport à ce par quoi on est attiré, que de mettre un espèce de truc inatteignable en ligne de mire. Et voilà. Nous, clairement, il y a des semaines entières où je suis à 100%, mais je ne m'en rends même pas compte. Je suis à 100% cette semaine, et la semaine d'après, ça va être différent. Après, on peut avoir des variations. Et là, quand on voyage et qu'on mange à l'extérieur, des fois, les propositions sont un peu limitées, surtout dans les pays où ils mangent beaucoup de nouilles. Et de soupe de nourriture, n'est-ce pas ? Voilà, donc nous, on s'est retrouvés, oui, à Ho Chi Minh.

  • Speaker #0

    Avec des soupes, oui, quasiment.

  • Speaker #1

    Avec des soupes de nouilles, quoi. Je veux dire, on était les seuls blancs à 2 km à la ronde, là, dans la banlieue. Donc, il n'y avait pas moyen de trouver. Donc, on a pris des soupes de nouilles. Mais bon, ce n'est pas grave. On a fait ça pendant quelques jours. Et puis après, on revient. C'est toujours l'histoire des bidibules. Tu sais, les bidibules, tu les penches et ils sont un peu… Voilà, et hop, ils se remettent. ils reprennent leur axe au bout d'un moment, mais c'est d'avoir juste, on a une ligne de conduite et il faut être doux avec soi et accepter de sortir de ces lignes de conduite, mais sur le long terme et le très long terme, et moi je peux en parler, ça fait 20 ans, en fait voilà, c'est juste garder son axe. Et il n'y a pas de problème à sortir de son axe de temps en temps, quand c'est avec la famille, avec les amis, parce qu'on est dans un resto où il n'y a aucune option.

  • Speaker #0

    Parce qu'on a une envie, parce qu'on garde des nourritures émotionnelles. Si on sent un flanc qui sent celui que faisait la grand-mère ou quoi que ce soit, on a envie d'y aller. Complètement, oui. Mais en fait, pour moi, si tu veux, cet écueil-là, il arrive quand on n'est pas clair sur ses objectifs. C'est quoi l'intention ? Est-ce que l'intention, justement, c'est d'être en bonne santé soi-même ? et de faire la connaissance de son corps ? Ou est-ce que c'est une sorte de quête de pureté et d'idéal, de vouloir être exemplaire, qui est complètement illusoire, surtout qu'on l'a vu et revu, c'est que les personnes se présentant publiquement comme exemplaires, quand on va dans les coulisses, on voit que c'est loin d'être la réalité. C'est clair. Alors que si tu arrives en détendant tout le monde en disant « Ok, tu fais ce que tu peux, le principal, ce n'est pas que tu manges ce que je t'ai dit, mais c'est plutôt que toi, tu te sentes bien » , les résultats sont… pas les mêmes, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et tu as envie d'y retourner. Et en fait, on reste sur une forme de stabilité parce que tu évoquais des personnes sur les réseaux qui sont à fond pendant un moment et puis après, tu les vois deux ans après qui ont plongé. Ça, c'est des écueils qui sont réguliers, en fait. En fait, c'est aussi lié à une espèce d'enthousiasme qu'on peut avoir au début. On a envie de convertir tout le monde. On a envie d'en parler à la terre entière. On a envie de... Parce qu'on se sent bien et on a envie... Mais toi, tu peux te sentir bien aussi en t'alimentant de cette manière-là. Et en fait... Il faut juste rester doux et soft avec soi et rester dans quelque chose qui est...

  • Speaker #0

    Oui, et puis se rappeler que quand tu vis l'expérience, tu n'es peut-être pas le mieux placé pour guider les autres aussi.

  • Speaker #1

    Oui, quand tu es au début.

  • Speaker #0

    Quand tu es au début, c'est avoir l'humilité de te dire « Ok, je suis au début, j'attends de pratiquer un petit peu quelques années, d'avoir fait des erreurs, d'avoir trouvé les solutions moi-même à ces erreurs-là, et après les partager. »

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. De toute façon, c'est un chemin.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, la bonne nouvelle quand même dans cet épisode qui s'appelle les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante, c'est que si tu fais des erreurs, il n'y a pas la police du cru qui débarque chez toi. Non, c'est ça. C'est la bonne nouvelle en fait. Donc, c'est important. Alors, je n'ai pas de questions. On ne m'a pas fait de retour de questions sur cet épisode-là. Est-ce que toi, tu as quelque chose à… Là, pour moi, on a bien balayé. Est-ce que tu as quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est vraiment la dimension sociale, la dimension douceur avec soi. S'il y a un doute,

  • Speaker #0

    peut-être, c'est se faire accompagner aussi par un naturopathe.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas hésiter à avoir un naturo qui vous accompagne, avoir un ami ou quelques amis que vous pouvez partager un petit peu vos hésitations là-dessus. Oui, voilà, il faut être soft. Et en fait, je pense que ce qui est important pour moi, c'est… on n'est pas dans un sprint, on est sur un marathon. Quand on commence à s'engager sur cette voie-là, il va y avoir des hauts, des bas, des moments de motivation, des moments de démotivation. L'idée, c'est pour avoir le maximum de bénéfices sur son physique, sur son mental, d'avoir quand même cette ligne de conduite sur le long cours, en étant tranquille avec soi et en ne cherchant pas à atteindre des idéaux. On l'a dit de plusieurs manières, mais ça reste le... Pour moi, les échecs et les erreurs et tout ce qui va les travers, c'est beaucoup lié au social et à notre relation avec nous, comment on se voit et est-ce qu'on est tolérant avec soi-même aussi.

  • Speaker #0

    Donc, petite note, petite touche de fin très positive, c'est à encourager. encourager à oser vivre une expérience différente.

  • Speaker #1

    Complètement. Et encore une fois, alors ça, c'est quelque chose de... J'en ai parlé, mais je le redis, redis, redis, parce que c'est très important. En fait, on ne va pas pouvoir rester sur ce type d'alimentation avec son mental, avec une volonté mentale. C'est en fait, moi aujourd'hui, pourquoi je reste là-dessus ? Parce que je me sens bien avec ça, en fait. Et dès que je fais des écarts trop longtemps, je ne me ressens pas bien. J'ai re le brain fog qui vient, le brouillard mental.

  • Speaker #0

    Quand même que je précise, parce que ce que tu mets derrière mot écart, c'est quand tu te manges, par exemple, de la quinoa cuite. On ne parle pas que tu te prends une cuite ou que tu ressors un paquet de clopes ou que tu manges...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Non, mais je t'ai dit écart pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, oui, pour moi, les écarts...

  • Speaker #0

    Toi, on peut dire quand même que tu es dans une sorte d'assiette par rapport à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Nous, par exemple, on a des amis qui pratiquent l'alimentation vivante, par exemple, de façon saisonnière. pour eux, l'hiver, ce n'est même pas envisageable. Et ils le font que l'été. Toutes les périodes de, on va dire, mi-mars jusqu'à mi-octobre.

  • Speaker #1

    Pour moi, les écarts, c'est du végétal cuit. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Je reprécise. Pour qui les écarts, c'est se prendre une cuite, c'est aller au bac d'eau.

  • Speaker #1

    Après, pourquoi pas. Mais ça ne m'a jamais trop attiré tout ça. Mais je parle des écarts, par exemple, ce qu'on a vécu au Vietnam, à Ho Chi Minh, où il n'y avait que des soupes de nouilles pendant plusieurs jours. Et de légumes. Et de légumes, mais on n'est pas allé se faire... Je ne sais pas ce qu'il y avait comme option.

  • Speaker #0

    Du crocodile.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait du crocodile ou des choses comme ça. Pour moi, l'écart, c'est ça. Donc, voilà, s'autoriser à faire ça. Et en fait, ce que je disais, c'est que moi, sur 20 ans, c'est parce que mon organisme, je me sens mieux qu'à 25 ans. C'est par les sensations corporelles, l'énergie que j'ai au quotidien, la clarté mentale que je conserve. Je ne reste pas à l'alimentation vivante pour poursuivre un idéal ou pour... par conviction religieuse quasiment. Ce n'est pas ça. C'est parce que moi, je me sens bien comme ça. Et c'est ça qui fait que je garde cette motivation et cette envie. C'est uniquement ça. Ce n'est pas que j'adhère à un mouvement quasi religieux ou à un truc qui est mental ou qui est idéologique. Pas du tout. Dans votre cas, vous allez vivre dans votre corps. un meilleur sommeil, une meilleure énergie, d'avoir les idées claires pour vos projets, de bien vous sentir, de quasiment jamais être malade, toutes ces choses-là, quand ça s'ancre au niveau corporel, on a envie de rester dedans. Et ce n'est pas, tiens, il y a une personne qui m'a parlé de cette idéologie à laquelle j'ai envie d'adhérer mentalement, ça, ça tient deux ans, comme tu disais, c'est une sorte de personne qui fait des yo-yos. Donc voilà, vous verrez. au long cours, mais je pense qu'on a plus de bénéfices à rester avec cet axe-là pendant des années et à faire des écarts que tu as rappelés, comment c'était pour moi, que de faire d'être à fond pendant un an ou six mois, et puis après tout envoyer valser parce que finalement, on est allé...

  • Speaker #0

    Jeter l'eau avec le bébé, ouais. Alors, moi, je pense qu'on a fait le tour. Ce qui est chouette, c'est que dans 15 jours, on va parler de... Comment justement intégrer, maintenant qu'on a bien compris l'alimentation vivante et que c'est un chemin expérimental avec des hauts, des bas, c'est surtout un chemin très personnel. On va parler de comment on l'intègre et comment, entre guillemets, on l'explique. Pourquoi on fait le prochain épisode ? Parce que c'est souvent des retours qu'on a aussi. Quand on demande sur les réseaux ou à nos clients, quels sont vos freins pour pratiquer plus ou pour rester à l'alimentation vivante ? C'est mon entourage le problème. Le problème social, oui. Donc, on vous retrouve dans 15 jours. À bientôt !

Description

🎙️ Rock’n Rawl - Épisode 7 : Les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante 🌱


Se lancer dans l’alimentation vivante, c’est excitant… mais il est facile de faire des erreurs qui peuvent ralentir la transition ou décourager ! 🚨

Dans cet épisode, Aurélie Viard et Eric Viard vous partagent les erreurs les plus courantes que font les débutants et comment les éviter pour tirer le meilleur de cette alimentation riche et équilibrée.


💡 Au programme :

📌 Les erreurs de planification : manque de préparation, absence de matériel essentiel (germoirs, accessoires)… et comment bien s’organiser.

🥗 Les erreurs alimentaires : déséquilibre dans les repas, excès de certains aliments (fruits, noix) et comment ajuster son assiette.

❄️ Les erreurs de conservation : comment préserver la fraîcheur des graines germées, légumes et autres aliments vivants sans perdre leurs bienfaits.

⏳ Les erreurs d’attentes et de suivi : pourquoi les résultats ne sont pas immédiats et comment éviter de se décourager trop vite.


🔎 Vous débutez ou vous souhaitez améliorer votre approche de l’alimentation vivante ? Cet épisode vous donnera des conseils concrets pour avancer sans frustration.


📅 Disponible dès maintenant sur YouTube et sur toutes les plateformes audio !


📌 Envie d’aller plus loin ? Retrouvez nos anciens épisodes en cliquant sur le lien en bio.


💬 Quelle erreur avez-vous faite en commençant ? Partagez votre expérience en commentaire ! 👇


Profitez bien !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Eric !

  • Speaker #1

    Coucou Aurélie !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode. Donc là, aujourd'hui, tu sais de quoi on parle ?

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    On parle des erreurs courantes des débutants en alimentation vivante. Donc il y a 15 jours, on a parlé des modes de conservation, on a donné pas mal de conseils et des erreurs à éviter. Là, on va vraiment faire tout un épisode autour des erreurs, parce qu'en fait, comme tu l'as très bien dit il y a 15 jours, c'est que les erreurs, le problème, c'est que c'est ce qui est décourageant. en alimentation vivante, qui fait qu'on dit facilement, ça ne marche pas, ou ce n'est pas pour moi, ou je n'y arriverai jamais. C'est assez décourageant. Et dans 15 jours, ce qu'on verra, c'est comment socialement ça peut se passer quand on mange comme ça et que l'extérieur mange différemment.

  • Speaker #1

    Très important aussi.

  • Speaker #0

    Très important aussi. Donc là, on a fait une sorte de continuité. Nous, on fait vraiment très attention dans BioVie, justement, à… accompagner les gens là où ils en sont. C'est-à-dire que dans notre clientèle, on remarque qu'il y a des personnes qui sont vraiment des néophytes, qui n'y connaissent absolument rien. On se rend compte qu'il y a aussi des personnes qui, par exemple, vont garder une alimentation traditionnelle, mais vont craquer sur un aliment, comme par exemple le tartare d'algues ou les fruits lyophilisés pour remplacer les bonbons. Et on a des personnes aussi qui sont très qualifiées. Ça fait des années, voire autant de temps que toi. Donc, ça veut dire presque 20 ans. qui consomment en alimentation vivante. Et étonnamment, c'est quand tu as le plus d'expérience que tu as le plus de mal à revenir à des explications basiques.

  • Speaker #1

    Oui, et moi, les personnes qui n'y connaissent rien, alors là, moi, je m'assieds, je les écoute parce que c'est les plus précieuses à comprendre parce que c'est tellement loin pour moi maintenant. Moi, ça remonte à 2005. Donc oui, ça fait 20 ans. Et ces personnes-là, elles me posent des questions très basiques pour moi, mais que j'ai oubliées. Oui, mais c'est vrai, on fait comme ça, mais c'est très important d'écouter des personnes qui…

  • Speaker #0

    Et de les accompagner.

  • Speaker #1

    Complètement, c'est super important pour nous.

  • Speaker #0

    Donc, on va regarder un petit peu les différentes erreurs qu'on a relevées justement par expérience des retours des clients qu'on avait. Et vraiment, le but, c'est d'aider les gens à leur faire bénéficier de nos conseils et de notre expérience pour que justement, ce soit plus facile la mise en pratique. pour eux. Alors, dans les erreurs, déjà, il y a des erreurs qui sont liées à la planification.

  • Speaker #1

    Oui, alors, justement, on en a parlé un peu avec le mode de conservation. Il faut comprendre que ça va demander une réorganisation plutôt mentale de la façon de s'organiser pendant la semaine, à savoir qu'en fait, on ne va pas tout le temps s'organiser, enfin, un peu comme on fait classiquement, préparer le repas juste avant qu'on mange. Là, il y a des choses qui vont être prêtes et récurrentes qu'on a tout le temps sur la table et qu'on a préparées d'avance, qu'on a conservées, c'est un petit peu ce qu'on a vu la semaine dernière, en mode batch cooking. Et après, par rapport à la saison ou à ce qui est disponible en ce moment, là on va apporter de la variété. Mais ça demande à reconsidérer une façon de s'organiser et si on a bien compris ça, Ça devient facile, je trouve.

  • Speaker #0

    J'ai un conseil générique qui est à donner. C'est comme ça que j'ai commencé. C'est surtout comme ça que j'ai pu vraiment l'inclure dans mon quotidien et que je n'ai pas lâché. Quand tu commences en alimentation vivante, c'est de te réunir avec des personnes qui sont dans la même démarche que toi. C'est vraiment aller vers des sites qui sont spécialisés. Par exemple, Biovie, il y en a d'autres. Et c'est surtout, sur les réseaux, il y a beaucoup de groupes. Donc, notamment sur Facebook, sur Telegram. Maintenant, on en trouve aussi, on retrouve aussi si vous tapez low food ou alimentation vivante sur Pinterest, il y a énormément de conseils. Donc, c'est vraiment ça. Et il y a les erreurs qui sont liées à la planification, mais c'est aussi par rapport à la logistique. C'est-à-dire que, par exemple, on sait des fois le reproche qu'il faut en alimentation vivante, c'est que c'est cher. Si tu achètes en petite quantité, c'est sûr. Si tu achètes en grosse quantité, c'est beaucoup moins cher. Tu commences aussi à... Tu as un petit peu des filons. tu as d'autres filières un peu parallèles que les endroits où tu achètes habituellement. Il faut vraiment le grouper. Oui, exactement. Mais par contre, ça demande aussi de savoir conserver. Donc, par exemple, peut-être que tu n'as jamais eu l'habitude de conserver avec des bocaux. Là, tu vas te mettre à faire de la place dans ta cuisine pour les bocaux. Les poubelles que tu vas remplir ne seront pas les mêmes. Donc, tu as intérêt d'avoir un truc pour les déchets verts, des composts, des choses comme ça. Donc, ça, c'est vraiment la première des choses. Mais... Vraiment, pour éviter toutes ces erreurs-là, c'est vraiment de faire les choses en groupe. Oui,

  • Speaker #1

    et d'être avec des personnes qui sont plus expérimentées et d'autres moins expérimentées, c'est important.

  • Speaker #0

    D'être dans une sorte de dynamique, d'évolution.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je trouve qu'au début, c'est fondamental de pouvoir se retrouver, se réunir. Après, idéalement, physiquement, c'est-à-dire de faire ça ensemble, mais ça peut se faire à distance. Il y a plein de groupes de soutien et ça, c'est précieux au début parce qu'on se sent assez isolé. On va avoir peut-être quelques difficultés sociales avec la famille ou avec les amis qui ne vont pas comprendre notre démarche et de se mettre en réseau et en lien avec des personnes qui sont un petit peu aussi comme ça dans cette remise en question de l'alimentation classique, ça vient nous soutenir et ça vient renforcer notre… notre estime de nous et notre envie d'avancer.

  • Speaker #0

    Et participer en présentiel à un atelier d'alimentation vivante, c'est toujours génial. Comment les trouver, si tu n'es pas fan des réseaux ou quoi que ce soit ? Il suffit que tu ailles souvent dans le magasin bio à côté de chez toi et tu sais, à l'entrée, tu as souvent des cartes de visite ou des panneaux d'annonce et tout ça. Et c'est très souvent que tu trouves des stages en alimentation vivante ou cours de cuisine. Y aller au moins une fois, c'est important parce que là, c'est l'endroit idéal pour poser des questions. Donc ça, c'était les erreurs qui sont liées à la planification pour vraiment pouvoir ancrer ça dans son quotidien. Et donc, le deuxième, ça va être les erreurs alimentaires. Alors là, je te dis ce qu'on a noté. Les conclusions qui en sont arrivées. Donc, il y avait ne pas équilibrer suffisamment ses repas, consommer trop de fruits ou de noix. On est d'accord. Et confondre détox et alimentation. Je le rajouterai. On ne l'avait pas marqué, mais moi, j'ai vraiment besoin d'en parler. Surtout maintenant qu'on fait les risettes transformes à ce plan.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    C'est très, très important.

  • Speaker #1

    Ça, je peux en parler, mais là, c'est une ornière dans laquelle beaucoup de personnes se fourvoient au début. C'est-à-dire que, et j'en ai parlé, hier, on a fait un podcast, j'en ai parlé, c'est vraiment important. C'est qu'en fait, au début, quand vous démarrez en alimentation vivante, votre corps va récupérer l'énergie, en fait. C'est-à-dire que vous allez alléger le travail digestif, vous allez amener des enzymes dans votre système et donc, en fait, le corps, il va avoir... Enfin, il y a plein de trucs qui vont être plus light, plus léger pour lui, quoi. Et qu'est-ce qu'il va faire de cette énergie ? Il va nettoyer, en fait. Si... Enfin, je ne vais pas reprendre mon exemple de la teille menuiserie, mais bref, en tout cas, que je prends pour les enzymes, mais quand le corps récupère de l'énergie, il va... consacrer plus d'énergie aux les voyages donc forcément alors encore plus si vous le faites de façon un peu brutale si vous passez du jour au lendemain ce qu'il faut pas perdre excessivement mauvais exemple dans ce domaine là on a la détox qui arrive tout de suite mais quand on a plus de végétales plus de crues dans son alimentation le corps va aller s'occuper des choses dont on s'est pas occupé donc on va ressentir on va dire des désagréments parce que ce n'est pas des maladies ou des pathologies, parce qu'il y a des choses qui vont se remettre en circulation, qui vont être éliminées.

  • Speaker #0

    On peut peut-être inciter quelques-unes. Donc, les cheveux gras, des boutons sur la peau, de la nausée, déjà, tu y vas fort. Mais tu as des petits trucs, genre les aftes, tu sais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, des aftes. C'est beaucoup au niveau de la peau. On peut avoir des maux de tête aussi. On peut avoir...

  • Speaker #0

    Le chat dans la gorge.

  • Speaker #1

    Oui, montagne russe, émotionnelle au début. En fait, il y a... pas mal de symptômes qui sont physiques ou aussi émotionnels et mentaux. Il y a aussi la partie émotionnelle parce que dans la détox, il y a tellement de choses au niveau de l'émotionnel et surtout en France autour de l'alimentation que voilà.

  • Speaker #0

    Mais la différence, c'est que là, on va passer de se remplir, donc pour un peu cacher les émotions et les contenir, à se nourrir. Donc, c'est différent en fait.

  • Speaker #1

    C'est radicalement différent. Donc, vous allez pouvoir expérimenter. Si vous le faites de façon brutale, parce qu'on déconseille, sauf s'il y a urgence, ou s'il y a un bon encadrement voilà ou si c'est dans le cadre d'une semaine avec des personnes etc on va avoir ces symptômes qui vont arriver et il y a des personnes qui font un shortcut enfin ils font un raccourci de ok ah ben c'est pas pour moi ça me rend malade je suis trop vieux mon intestin est fatigué je vais pas non c'est en fait c'est pas c'est pas l'alimentation qui vous rend malade et On le cite, mais ce n'est pas obligatoire. Attention, on n'est pas obligé de passer par là. Mais si on a un historique un peu particulier avec une alimentation qui va peut-être être chargée en produits laitiers, en gluten, ou on a eu des comportements un peu, je ne sais pas, sur des produits addictifs dans le passé, ou ultra transformés, peu importe, on peut avoir, mais ce n'est pas obligatoire. C'est comme les crises d'adolescence, c'est optionnel. La crise d'adolescence, là, c'est pareil. Donc, ce n'est pas parce que vous êtes en crise ou en difficulté temporaire que ce n'est pas fait pour vous. Il faut être attentif à ça. Et donc, on vous invite soit si ces petits inconforts ou espaces où vous n'êtes pas bien sont trop denses, à diminuer ou aller moins vite. Mais en tout cas, vous allez passer de l'autre côté du pont à un moment donné et ça va s'arrêter. Ça ne va pas continuer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là, tu m'as squeezé deux sections. Parce que là, tu es parti directement, ce que je comprends. Parce que pour toi, c'est le truc qui est le plus important. Mais tu es parti sur une section qu'on avait notée qui était les erreurs d'attente et de suivi. C'est l'attente que tout se passe bien, que ce soit le paradis, tout ça. Mais je te ramène vraiment sur les erreurs alimentaires. Où vraiment, c'est la... Les erreurs qu'on voit les plus fréquentes, c'est de ne pas équilibrer suffisamment ses assiettes. Alors, exemple, certains se reconnaîtront ou vont comprendre ce que je dis. Par exemple, des jeunes femmes qui inondent les réseaux sociaux de leurs salades de fruits, de leurs jus verts et que c'est génial, font des super grossesses, sont trop contentes. Voilà. Et puis, l'enfant a six mois, un an et là, on les voit revenir sur les réseaux sans faire leur mea culpa, ce qui est un petit peu... peu triviale je trouve, mais en disant j'ai arrêté l'alimentation vivante parce que je suis dénutrie, je suis épuisée, je suis ceci je suis cela, maintenant à fond de viande, à fond de laitage, à fond de ceci cela je les attends dans deux ans, ou là on va retrouver avec des autres mots, enfin on tombe dans une espèce de cercle vicieux, en fait qu'est-ce qui s'est passé, c'est qu'elles n'ont pas équilibré en fait, on leur a tellement dit l'alimentation vivante c'est quelque chose d'instinctif donc tu vas vers ce que tu as envie, si tu manges des kilos de dattes et des kilos de noix de cajou, évidemment ça ne va pas le faire Même si au début, tu auras des bénéfices, puisque tu auras remplacé les sucres raffinés. Donc, en fait, l'important, c'est vraiment ce qui est important, c'est d'équilibrer ces assiettes. Donc, équilibrer ces assiettes, ça ne veut pas dire manger avec une balance ou passer à l'éprouvette tout ce que tu manges pour voir tous les micronutriments et les macronutriments et être sûr qu'il y a ce qu'il faut. C'est que nous, on a une autre politique. On conseille autre chose, c'est d'inonder son corps de nutriments. C'est pour ça aussi qu'on développe autant de... de super aliments. Et nous, quoi qu'on mange, il y a toujours à table des graines germées,

  • Speaker #1

    des algues,

  • Speaker #0

    et des algues. Toujours présents. Après, il y a les jus, les fruits. Après, c'est l'avantage aussi premier qu'on oublie souvent, c'est que l'alimentation vivante, ce n'est pas un mode de vie, ce n'est pas un lifestyle, même si c'est super sexy. C'est qu'avant tout, ça permet de faire une reconnexion aux besoins de ton corps et ça te permet de mieux connaître ton organisme propre. On est les premiers à témoigner. Ça fait dix ans qu'on vit ensemble, un peu plus. Ça fait dix ans qu'on mange tous les jours ensemble. On ne mange jamais la même chose parce que tes besoins ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on ne fait pas les mêmes journées. Moi, je suis quelqu'un, j'ai besoin de prendre plusieurs petits repas et ça m'arrive fréquemment de manger des fruits en encart.

  • Speaker #0

    Ça s'appelle du grignotage.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas bien, mais quand tu grignotes des fruits, pour moi, c'est un côté plus oratif du grignotage.

  • Speaker #0

    C'est vrai que toi, tu fractionnes beaucoup et tu en as besoin. Et tu brûles énormément.

  • Speaker #1

    Oui, je brûle tout. Je n'ai jamais été en surpoids de ma vie. Je ne sais même pas comment on pourrait faire pour que je sois. Parce que j'ai l'impression de tout brûler.

  • Speaker #0

    Et moi, j'ai 48 ans. Et on peut dire que les hormones en ce moment, c'est un peu pomme-pélope. Je ne peux pas trop les maîtriser. Donc, il faut vraiment que je sois attentive à ce que j'apporte à mon corps.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et ça, c'est pareil. C'est un autre truc. C'est que ce n'est pas parce que vous êtes en couple ou en famille que vous avez les mêmes besoins. En fait, ce qui est important, c'est que... Comme tu disais très justement, comment c'est équilibré vos assiettes ? C'est que nous, il y a toujours des bases sur la table. Après, on amène quelque chose qu'on a préparé en plus. Mais chacun va aller piocher un peu en mode buffet, tu vois. Voilà,

  • Speaker #0

    on t'a pas.

  • Speaker #1

    S'il a besoin, on t'a pas, c'est là. Et parfois, les gens, ils sont un peu déconcertés par notre façon de fonctionner comme ça. Mais comme ça, on est chacun... En fait, ce qui est important quand on est à table, c'est d'être en lien. C'est de passer un moment ensemble, de pouvoir parler. Et après, est-ce que chacun a dans son assiette ? Finalement, on s'en fout. si tu as des trucs qui te conviennent et que ton conjoint ou ton enfant, ce n'est pas ce qu'il a envie, c'est important que chacun soit bien avec son assiette.

  • Speaker #0

    Les erreurs alimentaires, c'est vraiment de ne pas équilibrer ses repas, de ne pas manger diversifié, mais pas trop non plus pour ne pas saturer la digestion. Faire la part belle à tout ce qui est super aliments, c'est-à-dire eau de mer, tout ce qui est pollen exactement, les algues, les micro-algues. C'est vraiment faire la part belle à tout ça.

  • Speaker #1

    Tu as oublié la lacto d'ailleurs. On a souvent la lacto sur la table. On a graines germées, algues et lacto. C'est un peu les trois bases.

  • Speaker #0

    Mais plutôt par saison la lacto.

  • Speaker #1

    La lacto en mois d'huit, non.

  • Speaker #0

    Et après, l'autre erreur dont j'en ai parlé un peu avant, c'est l'histoire de trop de fruits.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mangez trop de fruits ou trop de noix. Parce que quand vous sortez d'une alimentation traditionnelle où votre palais est habitué au sucré, salé, épicé, point ou fade, quand vous allez vous détoxifier de tout ce qui est café, sucre industriel... pâtisserie, tout ce qui est laitage, vous allez vous rendre compte qu'il y a un panel, mais juste infini de noix, de graines, de fruits et on a tendance à accumuler, accumuler, accumuler et le corps suit. On peut avoir tendance, par exemple, à se sentir super bien en mangeant pendant dix jours que des fruits, surtout quand il fait beau et quand il fait chaud. Mais alors, la note après, quand tu te la prends, c'est... Souvent, c'est de l'épuisement et c'est de la détoxification qui est très intense et qui tourne en boucle dans le corps, qui n'a pas le temps de sortir. Donc, c'est très important d'amener, comme tu disais tout à l'heure, des fibres. C'est super important. Et tout ce qui est de vraiment faire attention que ce soit varié.

  • Speaker #1

    Oui, les noix, moi, personnellement, j'en mange tous les jours. Mais c'est une petite poignée. C'est des petites quantités.

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses, mais en petites quantités. Prendre le temps de bien mastiquer. Et le troisième, j'avais dit, je n'arrive même plus à me rappeler, mais on parlait, c'était équilibrer ses repas, c'est faire attention de ne pas consommer trop de fruits et de noix et de ne pas confondre détox et alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir des périodes aussi, des périodes qu'on consacre à la détox. Ça peut être un moment aussi dans le mois, dans l'année. Donc là, on va s'alimenter de façon un peu spécifique. mais c'est bien de le mettre de côté.

  • Speaker #0

    De ne pas essayer de se dire que mon alimentation, ça doit me nettoyer, parce que c'est de là que viennent après les troubles du comportement alimentaire, que ce soit la boulimie, l'anorexie, l'orthorexie. Ce n'est pas un idéal, c'est surtout prendre plaisir.

  • Speaker #1

    La joie, ça reste quelque chose qui est fondamental pour moi. C'est tellement important d'être dans la joie de ça. J'oppose souvent la joie à des dogmes et à des idées qu'on essaie d'atteindre, des idéaux de pureté, etc., qui sont beaucoup... présent dans l'environnement dans lequel on évolue. Non, ce qui doit rester au cœur des repas, c'est la joie, la joie relationnelle. Et je vous dis, on peut manger des choses différentes au repas, ça ne pose aucun problème, et c'est bien d'en parler avec ses proches aussi. Mais effectivement, la détox, on peut avoir la détox un peu douce, et si on a vraiment besoin de faire des détox, il y a moyen de consacrer un moment à ça. qui peut se faire ou pas en même temps que les repas. Ou alors, ça peut être juste quelques jours qu'on consacre à ça. Mais voilà, c'est important de rester doux avec soi.

  • Speaker #0

    Dans les erreurs, les grands types d'erreurs, il y a les erreurs de conservation. Là, moi, je te propose de... Enfin, voilà, on vous incite à écouter le dernier épisode, parce qu'on a vraiment détaillé sur la conservation. Et on va plonger encore plus là où tu es allé. Au début, c'était les erreurs d'attente et de suivi. Donc, la plus grosse erreur, c'est, comment dire, viser le 100%. On est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Alors, il n'y a pas de... Enfin, c'est... Je sais... C'est assez franco-français, cette histoire. Parce que de voyager à l'étranger, on a beaucoup voyagé cette année. Je ne sais pas pourquoi, en France, on a l'impression que c'est blanc ou noir. C'est-à-dire que soit on est en alimentation vivante et on fait tous ses repas à 100% alimentation vivante. Soit on est en échec, on n'y est pas arrivé. Pas du tout. On a beaucoup plus de bénéfices à avoir de façon régulière des apports végétaux et crus le plus possible, je veux dire le plus possible par rapport à l'environnement, par rapport à la saison, par rapport à la famille, par rapport à comment on se sent, par rapport à ce par quoi on est attiré, que de mettre un espèce de truc inatteignable en ligne de mire. Et voilà. Nous, clairement, il y a des semaines entières où je suis à 100%, mais je ne m'en rends même pas compte. Je suis à 100% cette semaine, et la semaine d'après, ça va être différent. Après, on peut avoir des variations. Et là, quand on voyage et qu'on mange à l'extérieur, des fois, les propositions sont un peu limitées, surtout dans les pays où ils mangent beaucoup de nouilles. Et de soupe de nourriture, n'est-ce pas ? Voilà, donc nous, on s'est retrouvés, oui, à Ho Chi Minh.

  • Speaker #0

    Avec des soupes, oui, quasiment.

  • Speaker #1

    Avec des soupes de nouilles, quoi. Je veux dire, on était les seuls blancs à 2 km à la ronde, là, dans la banlieue. Donc, il n'y avait pas moyen de trouver. Donc, on a pris des soupes de nouilles. Mais bon, ce n'est pas grave. On a fait ça pendant quelques jours. Et puis après, on revient. C'est toujours l'histoire des bidibules. Tu sais, les bidibules, tu les penches et ils sont un peu… Voilà, et hop, ils se remettent. ils reprennent leur axe au bout d'un moment, mais c'est d'avoir juste, on a une ligne de conduite et il faut être doux avec soi et accepter de sortir de ces lignes de conduite, mais sur le long terme et le très long terme, et moi je peux en parler, ça fait 20 ans, en fait voilà, c'est juste garder son axe. Et il n'y a pas de problème à sortir de son axe de temps en temps, quand c'est avec la famille, avec les amis, parce qu'on est dans un resto où il n'y a aucune option.

  • Speaker #0

    Parce qu'on a une envie, parce qu'on garde des nourritures émotionnelles. Si on sent un flanc qui sent celui que faisait la grand-mère ou quoi que ce soit, on a envie d'y aller. Complètement, oui. Mais en fait, pour moi, si tu veux, cet écueil-là, il arrive quand on n'est pas clair sur ses objectifs. C'est quoi l'intention ? Est-ce que l'intention, justement, c'est d'être en bonne santé soi-même ? et de faire la connaissance de son corps ? Ou est-ce que c'est une sorte de quête de pureté et d'idéal, de vouloir être exemplaire, qui est complètement illusoire, surtout qu'on l'a vu et revu, c'est que les personnes se présentant publiquement comme exemplaires, quand on va dans les coulisses, on voit que c'est loin d'être la réalité. C'est clair. Alors que si tu arrives en détendant tout le monde en disant « Ok, tu fais ce que tu peux, le principal, ce n'est pas que tu manges ce que je t'ai dit, mais c'est plutôt que toi, tu te sentes bien » , les résultats sont… pas les mêmes, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et tu as envie d'y retourner. Et en fait, on reste sur une forme de stabilité parce que tu évoquais des personnes sur les réseaux qui sont à fond pendant un moment et puis après, tu les vois deux ans après qui ont plongé. Ça, c'est des écueils qui sont réguliers, en fait. En fait, c'est aussi lié à une espèce d'enthousiasme qu'on peut avoir au début. On a envie de convertir tout le monde. On a envie d'en parler à la terre entière. On a envie de... Parce qu'on se sent bien et on a envie... Mais toi, tu peux te sentir bien aussi en t'alimentant de cette manière-là. Et en fait... Il faut juste rester doux et soft avec soi et rester dans quelque chose qui est...

  • Speaker #0

    Oui, et puis se rappeler que quand tu vis l'expérience, tu n'es peut-être pas le mieux placé pour guider les autres aussi.

  • Speaker #1

    Oui, quand tu es au début.

  • Speaker #0

    Quand tu es au début, c'est avoir l'humilité de te dire « Ok, je suis au début, j'attends de pratiquer un petit peu quelques années, d'avoir fait des erreurs, d'avoir trouvé les solutions moi-même à ces erreurs-là, et après les partager. »

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. De toute façon, c'est un chemin.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, la bonne nouvelle quand même dans cet épisode qui s'appelle les erreurs courantes des débutants en alimentation vivante, c'est que si tu fais des erreurs, il n'y a pas la police du cru qui débarque chez toi. Non, c'est ça. C'est la bonne nouvelle en fait. Donc, c'est important. Alors, je n'ai pas de questions. On ne m'a pas fait de retour de questions sur cet épisode-là. Est-ce que toi, tu as quelque chose à… Là, pour moi, on a bien balayé. Est-ce que tu as quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est vraiment la dimension sociale, la dimension douceur avec soi. S'il y a un doute,

  • Speaker #0

    peut-être, c'est se faire accompagner aussi par un naturopathe.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas hésiter à avoir un naturo qui vous accompagne, avoir un ami ou quelques amis que vous pouvez partager un petit peu vos hésitations là-dessus. Oui, voilà, il faut être soft. Et en fait, je pense que ce qui est important pour moi, c'est… on n'est pas dans un sprint, on est sur un marathon. Quand on commence à s'engager sur cette voie-là, il va y avoir des hauts, des bas, des moments de motivation, des moments de démotivation. L'idée, c'est pour avoir le maximum de bénéfices sur son physique, sur son mental, d'avoir quand même cette ligne de conduite sur le long cours, en étant tranquille avec soi et en ne cherchant pas à atteindre des idéaux. On l'a dit de plusieurs manières, mais ça reste le... Pour moi, les échecs et les erreurs et tout ce qui va les travers, c'est beaucoup lié au social et à notre relation avec nous, comment on se voit et est-ce qu'on est tolérant avec soi-même aussi.

  • Speaker #0

    Donc, petite note, petite touche de fin très positive, c'est à encourager. encourager à oser vivre une expérience différente.

  • Speaker #1

    Complètement. Et encore une fois, alors ça, c'est quelque chose de... J'en ai parlé, mais je le redis, redis, redis, parce que c'est très important. En fait, on ne va pas pouvoir rester sur ce type d'alimentation avec son mental, avec une volonté mentale. C'est en fait, moi aujourd'hui, pourquoi je reste là-dessus ? Parce que je me sens bien avec ça, en fait. Et dès que je fais des écarts trop longtemps, je ne me ressens pas bien. J'ai re le brain fog qui vient, le brouillard mental.

  • Speaker #0

    Quand même que je précise, parce que ce que tu mets derrière mot écart, c'est quand tu te manges, par exemple, de la quinoa cuite. On ne parle pas que tu te prends une cuite ou que tu ressors un paquet de clopes ou que tu manges...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Non, mais je t'ai dit écart pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, oui, pour moi, les écarts...

  • Speaker #0

    Toi, on peut dire quand même que tu es dans une sorte d'assiette par rapport à l'alimentation vivante.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Nous, par exemple, on a des amis qui pratiquent l'alimentation vivante, par exemple, de façon saisonnière. pour eux, l'hiver, ce n'est même pas envisageable. Et ils le font que l'été. Toutes les périodes de, on va dire, mi-mars jusqu'à mi-octobre.

  • Speaker #1

    Pour moi, les écarts, c'est du végétal cuit. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Je reprécise. Pour qui les écarts, c'est se prendre une cuite, c'est aller au bac d'eau.

  • Speaker #1

    Après, pourquoi pas. Mais ça ne m'a jamais trop attiré tout ça. Mais je parle des écarts, par exemple, ce qu'on a vécu au Vietnam, à Ho Chi Minh, où il n'y avait que des soupes de nouilles pendant plusieurs jours. Et de légumes. Et de légumes, mais on n'est pas allé se faire... Je ne sais pas ce qu'il y avait comme option.

  • Speaker #0

    Du crocodile.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait du crocodile ou des choses comme ça. Pour moi, l'écart, c'est ça. Donc, voilà, s'autoriser à faire ça. Et en fait, ce que je disais, c'est que moi, sur 20 ans, c'est parce que mon organisme, je me sens mieux qu'à 25 ans. C'est par les sensations corporelles, l'énergie que j'ai au quotidien, la clarté mentale que je conserve. Je ne reste pas à l'alimentation vivante pour poursuivre un idéal ou pour... par conviction religieuse quasiment. Ce n'est pas ça. C'est parce que moi, je me sens bien comme ça. Et c'est ça qui fait que je garde cette motivation et cette envie. C'est uniquement ça. Ce n'est pas que j'adhère à un mouvement quasi religieux ou à un truc qui est mental ou qui est idéologique. Pas du tout. Dans votre cas, vous allez vivre dans votre corps. un meilleur sommeil, une meilleure énergie, d'avoir les idées claires pour vos projets, de bien vous sentir, de quasiment jamais être malade, toutes ces choses-là, quand ça s'ancre au niveau corporel, on a envie de rester dedans. Et ce n'est pas, tiens, il y a une personne qui m'a parlé de cette idéologie à laquelle j'ai envie d'adhérer mentalement, ça, ça tient deux ans, comme tu disais, c'est une sorte de personne qui fait des yo-yos. Donc voilà, vous verrez. au long cours, mais je pense qu'on a plus de bénéfices à rester avec cet axe-là pendant des années et à faire des écarts que tu as rappelés, comment c'était pour moi, que de faire d'être à fond pendant un an ou six mois, et puis après tout envoyer valser parce que finalement, on est allé...

  • Speaker #0

    Jeter l'eau avec le bébé, ouais. Alors, moi, je pense qu'on a fait le tour. Ce qui est chouette, c'est que dans 15 jours, on va parler de... Comment justement intégrer, maintenant qu'on a bien compris l'alimentation vivante et que c'est un chemin expérimental avec des hauts, des bas, c'est surtout un chemin très personnel. On va parler de comment on l'intègre et comment, entre guillemets, on l'explique. Pourquoi on fait le prochain épisode ? Parce que c'est souvent des retours qu'on a aussi. Quand on demande sur les réseaux ou à nos clients, quels sont vos freins pour pratiquer plus ou pour rester à l'alimentation vivante ? C'est mon entourage le problème. Le problème social, oui. Donc, on vous retrouve dans 15 jours. À bientôt !

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