- Speaker #0
Bonjour Eric !
- Speaker #1
Salut Aurélie !
- Speaker #0
Nouvel épisode et dernier de cette première saison.
- Speaker #1
Le dernier, oui.
- Speaker #0
On n'était pas d'accord sur plein de choses sur cet épisode-là.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
On n'était pas d'accord sur la façon d'aborder les choses.
- Speaker #1
C'est le contenu un peu militant. Voilà,
- Speaker #0
donc c'est ça. Toi, tu montes un peu dans les tours, mais là, ce n'était pas le but. En fait, c'est un épisode où on s'est posé la question si on le faisait ou pas, parce qu'on a du mal à trouver les chiffres qu'on voudrait. Donc, en même temps, c'est un épisode où on lance un appel. Si vous avez ces chiffres-là, n'hésitez pas à nous les envoyer. Donc, l'épisode, c'est l'impact environnemental de l'alimentation vivante.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Alors, pourquoi on fait cet épisode-là ? Parce qu'en fait, ce n'est pas que bénéfique pour la santé de manger vivant et parce que souvent, on nous fait des reproches du genre « vous prenez des fruits exotiques, donc ça vient de loin » . Oui,
- Speaker #1
oui.
- Speaker #0
Voilà. Donc, nous, on n'est pas parfait. Par contre, on essaye de faire au mieux. Donc, des fois, dans les choix qu'on fait, on a des valeurs qui s'opposent. Je pense, par exemple, à la spiruline. Donc, il a fallu qu'on choisisse entre prendre local ou privilégier la qualité. On a privilégié la qualité. Du coup, on l'a pris de loin.
- Speaker #1
Complètement. Et en fait, moi, en préparant cet épisode, je me suis mis en recherche d'informations. J'ai trouvé des infos que je ne connaissais pas, en fait. Il y a une info, notamment, qui oppose les personnes qui mangent de tout localement. Et les personnes qui ont une alimentation végétale et qui prennent, comme tu viens de dire, des choses qui viennent de plus loin. En fait, la balance est très largement en faveur des personnes qui ont plutôt une alimentation végétale plutôt que ceux qui ont une alimentation très locale. Parce que c'est souvent ce qu'on nous dit. Et c'est délicat,
- Speaker #0
ce qu'on a dit. C'est un peu comme cet épisode, parce qu'on tombe souvent sur des aberrations. Par exemple, je prends une autre aberration, c'est qu'on a des besoins protéiques. Pendant longtemps, on a dit que les protéines végétales ne suffisaient pas et qu'en plus, par exemple, les poissons, il y avait autre chose qu'on ne trouvait pas dans les végétaux, comme les oméga-3, comme le collagène, plein de choses comme ça. Donc, on va vers du saumon soi-disant sauvage. Et quand on voit comment il est élevé,
- Speaker #1
c'est juste une catastrophe environnementale. On arrive forcément sur des choses polémiques et tout. On n'aime pas trop faire ça. Déjà, toi et moi, j'ai une tendance un peu plus forte que toi là-dedans. Mais ce n'est pas l'idée. L'idée, c'est de souligner ce qui est vertueux. En même temps, j'ai cherché des indicateurs. Alors, les deux seuls indicateurs qu'on a en notre possession aujourd'hui, c'est le CO2 et l'eau, en fait, et le plastique, pardon, trois. C'est un petit peu les trois indicateurs. Mais il n'y a pas d'études sur ça. Il y a des études sur l'alimentation végétale et l'alimentation traditionnelle. Mais sur l'alimentation de viande en particulier, on manque de données scientifiques. Voilà,
- Speaker #0
je pense que c'est des recherches qui vont dans une espèce d'air du temps et que les volontés politiques ne sont pas forcément pour aller analyser, par exemple, la qualité des sols. L'eau, ils ont été un peu pris au dépourvu parce que c'est des privés qui ont commencé à faire des enquêtes, des privés qui avaient des audiences assez grandes, comme par exemple Hugo Clément. Et vu que c'est mis publiquement, après on en parle et ils sont quelque part obligés de s'emparer du sujet. Donc, je te dis un petit peu comment on avait structuré cet épisode-là. Donc, l'empreinte carbone des régimes alimentaires. Donc là, lâche-toi, tu peux comparer les régimes alimentaires.
- Speaker #1
Oui, oui. Alors, l'empreinte, en fait, moi, je vais raconter une histoire. En fait, une petite histoire qui m'est arrivée quand je travaillais à Biobourgogne comme conseiller pour des agriculteurs qui se convertissaient en bio. Un jour, je suis arrivé sur une ferme où il y avait 14 vaches. C'était une petite ferme. Je suis arrivé, je me rappelle, c'était à l'automne. Et je discute avec l'agriculteur et il m'explique que pour ces 14 vaches, il y avait deux silos qui faisaient, je pense, 20 mètres de haut. Il m'a dit, on vient de les remplir. Et c'est pour l'hiver, en fait. Et tu vois... En fait, des fois, on donne des chiffres, mais là, j'avais un truc qui était très concret. J'avais 14 vaches qui allaient devoir être nourries en hiver et à côté, j'avais deux silos qui faisaient 20 mètres de haut. Et en fait, je me suis dit, mais c'est dingue. Combien de personnes qui mangent des céréales on pourrait nourrir avec ça, en fait, par rapport à ces 14 vaches ? Et en fait, il y a énormément de choses qui sont sorties ces dernières années sur l'empreinte carbone de l'alimentation traditionnelle et en particulier d'une alimentation dans laquelle on inclut des produits animaux. Et c'est de loin, de loin, beaucoup plus lourd que le transport qui est utilisé pour faire venir certains produits de loin. Bien sûr, si on ne veut pas tout venir par avion, mais nous, en particulier à Biovie. On fait venir des fruits du sud de l'Espagne. C'est, comme tu dis, on s'arrange un peu comme on peut. On aime bien ces fruits-là et on les prend dans cette saison-là. Donc, il y a beaucoup de data sur ça, en fait, qui sortent là-dessus. Après, là, on est plutôt sur l'alimentation végétale, pas sur l'alimentation vivante. Mais il y a beaucoup de données.
- Speaker #0
Ce que j'entends en filigrane dans ce que tu dis, par rapport à cette histoire de… En fait, c'est la chaîne alimentaire et la transformation qui fait que ça coûte de l'énergie et que ça amène à de la pollution. Comme tu dis, si tu manges directement les céréales en les préparant bien, plutôt que... nourrir des vaches qui après vont devoir consommer, et après les amener à l'abattoir, et ceux-ci et ceux-là, les modes de conservation. En fait, si on veut vraiment réduire son empreinte carbone, c'est éviter les aliments qui sont ultra transformés. La viande, c'est un aliment qui est ultra transformé.
- Speaker #1
Et pour fabriquer un kilo de viande, un animal consomme 10 à 12 kilos de graines que nous, on pourrait... En fait, c'est... Comment dire ? En alimentation vivante, on est à râler pas crête. C'est-à-dire qu'on va s'alimenter avec des légumes qui... Il n'y a pas de... On est sur le niveau zéro avec les algues aussi.
- Speaker #0
Oui, là, c'est ce que tu me disais en off. C'est que tu voulais vraiment faire un focus sur les algues.
- Speaker #1
Oui, parce que les algues, on est sur ce que j'appelle le niveau zéro. On est à râler pas crête des chaînes alimentaires. On ne peut pas être plus bas, en fait. Le premier niveau, c'est de l'herbe, des algues. C'est tout ce qui est basique. Après, il y a des animaux qui mangent et d'autres animaux. Et tout ce qu'on apprend quand on est en primaire, la pyramide et compagnie, dont on pourrait parler très longuement, mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Mais en tout cas, nous, on s'alimente avec un niveau très basique. Les graines germées, les algues, on est ras les pâquerettes de la chaîne alimentaire. Donc, c'est extrêmement vertueux au niveau CO2. Et on pourrait nourrir des milliards de personnes en allant chercher ces protéines-là. Alors que s'il y a de plus en plus de personnes, qui viennent mettre une pression sur l'environnement en mangeant de plus en plus de produits animaux, qui demandent des grandes surfaces pour produire du soja, qui doivent nourrir les animaux, etc. Là, on atteint une limite, en fait. Et moi, j'invite les personnes. Il y a Hugo Clément qui a fait la partie française du film « Eating our way to extinction » , c'est « Manger nous mènera à l'extinction » . On peut le mettre en descriptif, là, ou vous chercherez sur YouTube, c'est gratuit. Et là, il y a beaucoup de chiffres par rapport à ça. Donc, ce que je voulais dire juste, c'est que pour nourrir les êtres humains, en fait, le type d'alimentation que nous, on adopte, même si on inclut les transports, est beaucoup plus vertueux. Et il n'y a pas de limite. En fait, les algues, c'est juste qu'on a une ressource qui est plus exploitée. C'est dommage. On ne s'en sert pas beaucoup par rapport à ce qu'il y a sur le littoral. Quand on est en Asie, on trouve des algues partout. les Asiatiques ont intégré les algues comme protéines dans leur alimentation de façon régulière, mais pas nous en Occident. Donc, il y a encore une histoire de mindset. Et je pense qu'on en a déjà largement parlé, mais les algues ont quand même une connotation négative de pollution avec les marées. Oui,
- Speaker #0
c'est là où c'est pollué, on trouve des algues. Voilà,
- Speaker #1
en fait, ce n'est pas ça. C'est comme sur les champignons,
- Speaker #0
en fait. Oui,
- Speaker #1
c'est que là où il y a trop de nitrate, qui tient Quelque chose qui vient quand il y a trop d'abattoirs qui sont dans le secteur. Les algues, ça leur fait de la nourriture pour elles, donc elles se développent à cet endroit-là, c'est juste ça. Mais je pense qu'on est sur un mode d'alimentation qui est le plus vertueux possible, même en incluant les transports qui sont beaucoup moins...
- Speaker #0
De fruits exotiques.
- Speaker #1
Oui, des fruits exotiques. Nous, on le fait en Europe, mais qui sont beaucoup moins polluants que l'alimentation animale, en tout cas.
- Speaker #0
Donc, en fait, si on compare les régimes alimentaires, on pourrait dire que celui-là est le plus vertueux. Alors, on ne parle pas de l'alimentation végane ultra transformée, évidemment, c'est vraiment alimentation vivante. Il y a moins de gaspillage d'eau. Il y a des pratiques normalement agricoles qui sont vertueuses aussi parce que ce n'est pas de la culture intensive, mais c'est plus de la polyculture, de la permaculture, de l'agroforesterie. Parce que la vitalité des aliments vient aussi par une sorte de synergie de comment ils grandissent les uns avec les autres.
- Speaker #1
C'est clair.
- Speaker #0
Après, il y a... Une réduction des déchets alimentaires aussi ?
- Speaker #1
Alors, très clairement. Les emballages ? Voilà, très clairement. Après, ça, c'est notre pratique, mais je pense que quand on est en alimentation vivante, on va aller quand même, on va se réapproprier ce que faisaient nos grands-parents, en fait. Nos grands-parents, ou mes grands-parents à moi, même, je me souviens, ils n'avaient pas tout ce système d'emballage. Ils avaient leur jardin, ils transformaient chez eux, ils achetaient des légumes, des fruits, et ils préparaient, en fait. Et nous, ce qu'on fait, c'est qu'on se réapproprie, parce qu'au moins, c'est ce qu'on a. et dans ces cas-là, on achète du vrac ou on achète sur les marchés. où on achète auprès des producteurs directement. Et là, il n'y a pas tout ce plastique, toute cette chaîne alimentaire avec ses emballages. Donc, ça, c'est aussi un impact important.
- Speaker #0
Et après, quand on parle des déchets, on touche à cette incohérence qui dit que, tu sais, en fait, c'est juste de la façade quand on te demande de trier dans la poubelle jaune, dans la poubelle noire, de mettre le verre à part, les déchets alimentaires. Mais en fait, les déchets alimentaires qui sont compostables, ça, tu ne peux pas l'enlever. parce que de la terre, tu la brûles, ça reste de la terre. Donc, quelque part, ça ne passe pas dans les incinérateurs. Et c'est important. Il y a de plus en plus d'initiatives de communes qui mettent des composteurs collectifs. Là, quand tu étais allé en Allemagne, il y avait un grand salon très innovant. Oui. Il y avait des ornaments de…
- Speaker #1
Comment ça s'appelait ? Autre anecdote, c'est qu'il y avait un stand coréen. Donc, en Corée, ils sont incroyables par rapport aux déchets parce qu'en fait, c'est un pays qui est très, très densément peuplé. Et en fait, ils cherchent des solutions partout. Et en fait, il y avait une entreprise très innovante qui avait un composteur de poche, un composteur comme ça dans la cuisine. Et le gars, il me dit, ce qu'on met le vendredi, le lundi, c'est composté parce qu'en fait, ils ensemencent avec des bactéries. Il y a de l'oxygène qui rentre. Il y a un petit truc qui tourne très lentement. Et j'ai trouvé ça dingue. Il y a des solutions, en tout cas, pour ça.
- Speaker #0
Et voilà, le jour petit à petit.
- Speaker #1
Voilà, j'imagine que toi, tu compostes depuis que tu es né. Oui, d'où j'ai grandi. Avec là où tu as grandi. Moi, ça va faire plus de 30 ans que je fais mon compost. Et voilà, ça s'est intégré. Et voilà, on a de plus en plus de composteurs en bas des immeubles. C'est une pratique qui devient quand même plus fréquente.
- Speaker #0
Et un aspect dont on ne parle pas souvent. On n'y pense pas en premier sur l'impact environnemental, c'est que le but de l'alimentation vivante, c'est de manger diversifié. Qu'est-ce qui fait aujourd'hui qu'il y a des problèmes au niveau environnemental ? C'est quand par exemple, il y a un produit à la mode, au hasard, je vais prendre le sirop d'agave. Donc, qu'est-ce qui se passe en Amérique centrale ? On déforeste pour planter des kilomètres et des kilomètres et des kilomètres carrés d'agave, en sachant que la plante d'agave pour repousser met 15 ans. Ça, c'est une catastrophe en fait. Donc, ce qui est important, c'est de ne pas prendre un seul aliment. C'est-à-dire, vous prenez du yacon, du lagave, du miel, enfin voilà, de varier au maximum pour justement éviter que… parce qu'après, c'est une question de rentabilité et de répondre à la demande. Si tout le monde se met du jour au lendemain à consommer de l'alfafa, je sais que c'est ton rêve, mais quand même. Ça voudrait dire, tu vois, que vu que ça deviendrait très, très, très populaire et qu'on ne voudrait surtout pas arrêter ce marché-là, passer à côté de ce marché-là, la rentabilité de ce marché-là, ça demanderait peut-être, ce serait peut-être au détriment de la biodiversité. Nous, on a le cas, par exemple, avec nos noix de cajou où les gens ne comprennent pas, en fait. On respecte les noix de coco aussi. On respecte une saisonnalité qui fait qu'on ne peut pas, on assume complètement ce côté-là, on perd beaucoup de clients à cause de ça. Mais les produits sont là quand c'est cueilli à maturité et bien transformé. Du coup, on n'en a pas toute l'année.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Ou alors les prix varient.
- Speaker #0
Ou alors les prix varient. On sait très bien qu'à un moment donné, c'est beaucoup trop cher et qu'on n'a pas envie de vendre des cocos à 6 euros la coco.
- Speaker #1
Je connais certains clients qui ne sont pas très contents que les mangues n'arrivent qu'en juillet.
- Speaker #0
Ça, c'est moi.
- Speaker #1
On aimerait bien que les mangues soient là dès février.
- Speaker #0
Voilà. Mais non, mais c'est important de parler de ça aussi parce que... C'est vrai qu'on a le cas avec la banane, on en parle beaucoup en ce moment, c'est avec l'avocat. La consommation d'avocat a triplé en 10 ans, ils ont du mal à faire face. Et du coup, ça fait, qu'est-ce qui se passe quand on ne fait pas face à la demande ? Quand on ne sait pas dire non, on propose quelque chose qui est de moindre qualité et qui a des fois des impacts.
- Speaker #1
Petite parenthèse sur l'avocat, il y a quand même des idées reçues qui tournent entre les transports. des grosses idées reçues sur les avocats, en tout cas sur les avocats espagnols. Moi, quand on est allé voir notre producteur, il est à Salobrenia, à une heure de Malaga. Je lui dis, mais tu sais, il y a beaucoup de, comment on appelle ça, des légendes urbaines sur l'avocat.
- Speaker #0
C'est un gros consommateur d'eau.
- Speaker #1
Et en fait, je ne pense pas qu'on l'ait fait. Je ne sais pas si on a fait la vidéo. En tout cas, on ne l'a pas publiée. il y avait un cours d'eau de 1 mètre de large qui passait sur la parcelle. En fait, ils ont toute l'eau qui arrive, des fentes de neige. On voit les sommets enneigés derrière les parcelles. Donc, il y a aussi des histoires. En tout cas, l'avocat espagnol, je ne parle pas de…
- Speaker #0
De celui d'Almeria.
- Speaker #1
Je ne parle pas d'Almeria. Almeria, c'est autre chose. C'est une espèce d'énorme serre géante. Mais en tout cas, ceux que nous on fait venir, on a fait attention à ce que ce soit des avocats qui sont dans une zone qui soit bien irriguée. Donc il y a aussi des solutions. par rapport à ça.
- Speaker #0
Et après, il y a un autre, pour baisser l'impact environnemental, il y a quelque chose qui est intéressant aussi, c'est qu'on en avait parlé un petit peu dans différents épisodes, c'est la mutualisation.
- Speaker #1
Oui, ce qu'on encourage.
- Speaker #0
Oui, c'est encourager la mutualisation et l'économie locale. C'est-à-dire que, plutôt que tous faire ces petites tomates dans son coin et d'en jeter la moitié parce que ceci, parce que cela, il y en a un qui est chargé de faire les tomates, qui est chargé de faire les courges L'autre qui achète en grosse quantité les amendes. Et en fait, il y a une sorte de mutualisation qui aide à éviter le gaspillage.
- Speaker #1
Les achats groupés qu'on encourage aussi, qui sont tout à fait possibles.
- Speaker #0
Donc, tout ce qui est initiatives communautaires, coopératives, comme tu disais, achats groupés, ce qu'on essaye de mettre en place. Est-ce que tu aurais des choses à aborder ? En plus, j'avais dit d'avance que c'était un... Un épisode qui était plus court que les autres, c'est plus une amorce où là, on est vraiment en recherche d'informations supplémentaires. Donc, vous avez quelques mois pour nous envoyer les infos que vous avez de votre côté.
- Speaker #1
Non, non, en fait, voilà, on trouve, il y a quand même des grosses prises de conscience scientifiques et collectives par rapport à des dérives dans lesquelles on est, dans lesquelles on continue, enfin, nos générations continuent d'aller sur le... mais on a un impact énormissime par ce qu'on met dans notre assiette, plus que dans le urne qu'on va mettre dans le bulletin. Je veux dire, la politique, je ne vais pas tirer à boulet rouge sur la politique, mais il y a quand même une inertie considérable par rapport aux prises de décision, je trouve, même si je trouve que ça bouge quand même plus vite qu'il y a 20 ou 30 ans. Mais en fait, on a un vrai pouvoir de consommateur. Et c'est Coluche qui disait S'ils savaient que...
- Speaker #0
Les végétariens devant l'éternel, n'est-ce pas ?
- Speaker #1
C'est ça. S'ils savaient... Bon, si seulement ils savaient que si on ne les achetait plus, ça ne se vendait pas. Il y avait une phrase comme ça, bien connue. Mais voilà, en fait, si on ne contribue pas à ce qu'on dénonce, le truc va avoir moins de poids. Et en fait, c'est des sommes de petites actions individuelles. chacun qui fait que les choses évoluent et puis ça évolue à niveau social et parfois il y a des prises de conscience qui sont un peu violentes sur l'eau là je trouve qu'en France ça bouge beaucoup beaucoup en très peu de temps.
- Speaker #0
Ça a été très inerte pendant 20 ans et là d'un coup c'est comme si le sujet était mûr et ça s'y offre.
- Speaker #1
Ça m'a impressionné toutes ces polémiques autour de l'eau, enfin nous on filtre l'eau depuis des dizaines d'années et là d'un seul coup ça devient l'urgence du moment donc donc voilà donc c'est un sujet que je trouve qu'on a qu'on amorce, mais qui est ouvert.
- Speaker #0
C'est un sujet complètement ouvert. N'hésitez pas à nous filer des infos si vous en avez, pour qu'on vous propose après quelque chose qui soit beaucoup plus construit et sourcé.
- Speaker #1
On va apprécier les commentaires. Si vous avez des suggestions, des idées, avec grand plaisir. Voilà ce qu'on voulait dire sur cet épisode.
- Speaker #0
Je ne vais pas faire une transition pour le prochain épisode, puisque là, c'est le dernier de cette saison, cette première saison. On va tout faire pour qu'il y ait une deuxième saison qui existe parce qu'on en a profité d'avoir, avec tous vos commentaires, vos retours, les questions que vous nous posez, au retour aussi au newsletter que vous pouvez retrouver toutes les semaines le vendredi dans votre boîte mail. Avec tout ça, on a de quoi faire une seconde saison, donc on espère qu'on aura le temps, la disponibilité, parce qu'un podcast, il faut savoir, c'est chercher les sujets, être à l'aise à l'oral. l'enregistrer, le monter, le distribuer. Donc, ça demande quand même pas mal d'énergie.
- Speaker #1
Nous, on aime bien cet exercice-là.
- Speaker #0
C'est très agréable. On avait amorcé ça en tant que prestataire avec Nutri Radio. Et là, on a dit, on va lancer le nôtre parce qu'on avait quand même pas mal de choses à partager. En attendant la nouvelle saison, vous pouvez nous retrouver sur tous les réseaux sociaux, je crois. Il n'y en a pas un où on n'est pas présent. Ah si, on n'est pas présents sur Twitter, mais ça c'est un choix.
- Speaker #1
C'est un choix.
- Speaker #0
Mais donc sur LinkedIn, sur Instagram, TikTok, YouTube, Facebook, Pinterest, on est vraiment présents partout.
- Speaker #1
YouTube.
- Speaker #0
Je l'ai dit. Ah. Donc voilà, avec des contenus différents suivant le média. Et merci beaucoup pour les retours.
- Speaker #1
Telegram.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai, j'ai oublié. On a un groupe privilégié sur Telegram et la fameuse newsletter qui part toutes les semaines.
- Speaker #1
Sur Telegram, c'est des gens qui ont envie de savoir un peu nos coulisses, nous, d'entrepreneurs. Donc, on met des…
- Speaker #0
Des invents premiers aussi de produits.
- Speaker #1
On met des invents premiers de produits. On met des petites vidéos quand on est en voyage, des personnes qu'on rencontre. On fait des sondages. Il y a beaucoup. C'est très, très vivant. Donc, on mettra le groupe Telegram qui est actif. Moi, je trouve ça… C'est une belle initiative qu'on a faite et il y a un vrai engouement autour.
- Speaker #0
Et j'ai oublié de dire aussi qu'on a un petit projet qui est annexe au podcast par rapport justement à toutes les questions qu'on a eues, toutes les références dont on a parlé, les recettes qu'on a dites, des choses où on a dit qu'on irait un peu plus loin plus tard. On a comme projet de prévoir un e-book qui sera un peu un fil conducteur de ces podcasts où on vous partagera des références de livres, des recettes. Ce sera un peu un guide pratique des ressources pour ceux qui veulent aller plus loin.
- Speaker #1
Eh bien, super. À très bientôt, en tout cas.